Le calme avant la tempête [Terminé] Deux jours avant l'aube rouge)

Voici un RP un peux différent des autres. Il se passe deux jours avant la bataille de l’Aube rouge. La pression est forte chez les rebelles même si il ne semble rien se passer. On sent que tous va basculer d’un instant à l’autre……….Dans ce RP il n’y a pas d’ordre, vous pouvez simplement faire un poste disant que des fêtards fonts du bruit……les Dragons peuvent s’inviter…..Un poste par jour et par personne est autorisé, même de suite. Nous sommes le 05.11.2014. Le Topique sera fermé le dimanche 09.11.2014, place à la bataille. Penser que dans quelques heures, dans quelques jours vous serez peut être mort…….Que pense votre personnage dans ce cas !!!!!

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Tobold traine dans les couloires, c’est sont moment de repos. Il n’arrive pas à dormir. Son estomac est noué, malgré le faite qu’il mange bien le gruaux insipide que la cuisine leur donne..Pour le moment il n’y a rien à faire, pas de chiffon à faire bouillir pour faire de la charpie, pas de couteaux à stériliser, pour le moment….. Les bruits de galeries sont mauvais, les troupes Allayennes arrivent et encerclent progressivement toute la région. Les gents sont inquiets. Il voit partout des soldats préparant leurs armes, les nettoyant et les aiguisant pendant des heures, assit contre les parois des cavernes. Il trouve même des hommes parlant aux mures. La pression est terrible, pour tous, le monde, il ne se passe rien mais, tous peux commencer la secondes suivantes……C’est le terrible ennuie avant la bataille ou l’homme, le vampire, l’elfe, ou le Dragon se retrouve seul face à lui-même.

Heureusement, il tombe sur des têtes connues comme Matis…Cet homme qu’il a rencontré dans le désert.avec Luna, et l’Allayen, "Matis , comment vas-tu depuis cette journée ou on c’est quitté à la sortie du désert ? Si tu veux je connais une salle, pour le moment vide ou on pourrait parler tranquillement, c’est la salle de triage, ou les soigneurs regardent vite fait les blessé ou les morts qui arrivent des combats pour savoir ce qu’ils vont en faire, et les diriger ensuite vers d’autres salles. Elle n’est pas loin, j’ai réussi à avoir une fiole d’Alcool de Myrtille, et j’ai trois petits verres en cristal…(dépareillés), un bon bout de saucisson, et de la pomme séché……. »Dit notre homme en fouillant dans sa gibecière et en montrant ses précieux trophées. « Autant les finir maintenant, car dans quelques jours ou seront nous ? Une fois vidées cela ne nous dérangera plus..." Il faut bien se justifier.

Depuis que Lahére Gwïngwën est arrivé à Aigue Royal, il n'a pas eu une minute, a soit, On lui a montré son poste principale de combat, qu'il devra tenir en temps que tireur d'élite, puis quand ce poste ne sera plus tenable les suivants, déjà préparés. On lui montre bien à l’intérieur, une chambré avec une paillasse qu'il devra partager avec un autre elfe qui y dormira pendant que lui sera en poste, prêt d’une fontaine pour faire ses ablutions, les latrines et il y a bien sur, la cantine ou on lui sert du gruau de blé trois fois par jour.

On lui donne vint cinq flèches standard de l'armée humaine, ce sont des flèches de longueurs trop petites pour, le tire à longue distance, mais qui conviendront pour un tire de barrage. Notre Elfe à heureusement amené avec lui deux carquois de flèches, Il lui reste sept très bonnes flèches, qu’il conserve très précieusement, une quinzaine de flèche en bonne état mais d'origine divers et varier, qu'il à récupérer à droite et à gauche, et un carquois constituer de flèches dans un état lamentable, qu’il faut démonter et retravailler, pour obtenir une flèche convenable. Ces cars de repos il les passe à dormir et à réparer des flèches.

C’est en cherchant un endroit pour réparer quelques flèches qu’il trouve une pièce vide contenant des brancards, en attente de catastrophes. Il s’assoit dans un brancard et commence à travail sur la réparation d’une flèche (Solidariser une pointe, retirer les plumes du stabilisateur abimé et en recoller d’autre….trois heures de travail !)
Deux hommes arrivent, dont un vieil homme qui luis demande si cela ne le dérange pas si ils peuvent aussi s’asseoir, et boire une bière…..en sa compagnie ?

Lahére souri, refuse la bière, mais sort sa gourde qui contient un fond d’absinthe…… ‘’Je ne bois pas de bière, merci, mais il me reste cela à finir, c’est peut être la dernière occasion. A la vôtres Messieurs …….. ».

C’est dans la profondeur d’une grotte sans charme qu’il retrouva l’homme qui l’avait impressionné durant une mission dans le désert lointain. Nous étions le 28 du mois de Juin, la jeune Luna était rentrée, les hommes étaient prêt pour la guerre et l’ennemi était enfin arrivé. Que faire en attendant que la boucherie ne commence ? Avant de retrouver Tobold, le jeune homme ne savait pas réellement, il avait espéré trouver quelques compagnons pour profiter des biens faits de ses boissons mais il n’en trouvait pas. Thomas était avec sa compagne, Julia prenait le temps de se préparer et avait, pour une fois, choisi de ne pas accompagner Matis. Quant à son père, il restait avec le commandement pour préparer la bataille, et la discussion qu’ils avaient eu quelques jours plus tôt ne l’avait pas conforté dans son choix d’aller le trouver pour boire. Certainement pas même.

Alors il fut sacrément heureux de trouver son ami qu’il ne connaissait que peu mais qui semblait être vraiment quelqu’un de bien. Et quand il lui proposa d’aller boire un coup pour préparer le combat il n’en fut que plus ravi. Il attrapa donc vigoureusement la main du vieil homme sans faire attention et s’excusa ensuite de la virulence de sa poigne.

Bien sûr que je me souviens Tobold. Je vais plutôt bien même si tes paroles et conseils me manquaient depuis cette période, c’est surtout la petite Luna qui en aurait eu besoin. Elle est rentré il y a peu mais pas sans avoir passé du temps avec les Alayiens…

Alors si boire un coup peut me permettre d’oublier je ne suis certainement pas contre. J’ai moi-même de quoi boire et manger, pour tout te dire j’ai fait une petite razzia dans le garde-manger. L’avantage d’être officier et un minimum célèbre. Il montra sa besace bien remplie et sourit doucement aux paroles du sage. Mon ami le sage, sache que je te suis, je suis sûr que tu connais un bon coin pour que nous puissions profiter de nos derniers jours de repos. Et passer un peu de temps avec toi me fera le plus grand bien.

Alors ils évoluèrent tout deux vers un coin plus tranquille, mais un coin où se trouvait déjà un elfe. Il ne le connaissait pas mais il ne semblait pas plus dérangé que cela de les voir arriver. Pour tout dire, il vint même s’ajouter aux deux hommes pour leur toast.

A la votre, sire Elfique, et puisse votre peuple trouver nouvelle terre pour vous accueillir et vivre en paix.

Mais non loin il voyait déjà d’autre personne venir, comment c’étaient ils retrouvé ici ? Il ne le savait pas mais en tout cas il les invita à venir se joindre à eux. Il y avait des vampires, des elfes et des humains. L’ensemble des clans de la rébellion venait donc se mélanger avant la bataille pour décompresser et se détendre avant la bataille. Il attrapa donc un verre , après avoir servi tout ceux qui s’avançaient en hésitant sur ce que les vampires voulaient boire. Pour tout dire il avait même placé une petit blague en demandant à un vampire avec une large cicatrice lui barrant le visage s’il voulait un peu de son sang en guise de boisson. L’humour toujours l’humour. Il se trouvait donc sur la table avec son verre et en profita pour porter un toast.

Je suis Matis Falkire et je tiens à porter un toast à vous tous. Que vous soyez Vampire, Elfe ou humain n’a que peu d’intérêt car si vous êtes là c’est que vous êtes des nôtres. La bataille approche et elle promet d’être sanglante, alors profitons de ce qui pourraient être nos derniers instants. Il leva son verre en finissant. A tout ceux qui sont mort et à ceux qui restent. Puissions-nous vaincre nos ennemis.

Quelle heure était-il? Avec son sommeil complètement décalé, Luna perdait la notion du temps. Surtout qu’avec ces cavernes dont la seule lumière provenait de cristaux bleutés, il n’était pas toujours évident de savoir si on était le matin ou le soir… Mais avec le temps, la petite s’était habituée et c’est en regardant les autres qu’elle évaluait le moment de la journée. Si les gens disaient qu’ils auraient encore dormi un peu, elle déduisait qu’on était le matin. Si les gens disaient mourir de faim, elle évaluait qu’on était soit sur l’heure du dîner ou du souper. Et enfin, lorsque les cavernes commençait à se vider de vie, c’était que la soirée achevait et que les rebelles allaient se reposer…

C’était en effet le cas, les gens commençaient à paqueter leurs biens afin d’aller retrouver leur dortoir, laissant les couloirs des cavernes presque désertes. Luna se disait bien qu’il fallait qu’elle fasse de même et qu’elle essaie de dormir un peu, mais elle savait qu’elle n’y arriverait pas. Bien que tenaillée par la fatigue, l’idée de fermer les yeux la rebutait. Elle redoutait ce moment où son esprit avait libre cours et se mettait à penser à toutes sortes de choses. L’idée que la guerre était aux portes d’Aigue-Royale lui nouait la gorge. L’armée ennemie était tout près et ce n’était qu’une question d’heure, voire de jours, avant que les attaques ne commencent. De plus, un sentiment de remords et d’inquiétude surgissaient en elle lorsqu’elle se mettait à penser à Ombre. Il devait avoir souffert sa disparition au plus au point, il devait se faire un sang d’encre, et impossible de le contacter pour lui dire qu’elle était toujours en vie et qu’elle allait « bien ». Elle ignorait où il se trouvait. Elle ignorait même s’il était encore en vie. Bref, elle détestait fermer l’œil. Et le pire c’est que si elle y arrivait, elle était brusquement réveillée par d’horribles cauchemars.

Luna déambulait dans les couloirs d’Aigue-Royale lorsque des éclats de rire attirèrent son attention. Piquée par la curiosité, elle s’approcha pour savoir pourquoi les gens semblaient être si festifs. Elle jeta un coup d’œil à l’intérieur de la salle et remarqua que le vieux Tobold était là ainsi et que Matis. Certes, il y en avait d’autres mais elle ne les connaissait pas. L’idée de les rejoindre lui traversa l’esprit, mais elle hésita, ayant peur de déranger.

Depuis son arrivée à Aigue royal, dans ces galeries de pierres, de terres, Lisaë errait comme une âme en peine. Le déchirement avec les forets elfiques avait été bien pire qu'un coup de poignard dans le cœur. Et seul la présence de sa famille arrivait à lui dire de continuer à se battre et à vivre chaque jour.
Mais pire que tout, que de quitter les hauts arbres protecteurs, sa maison si coquette et ses livres qu'elle aimait tant, la jeune mère devait côtoyer des humains. Cette espèce ignare et si grossière qui ne prenait soin et respect de rien. Ils ne savaient que s'exprimer en criant. Étonnant que les alayens ne les aient pas encore entendu avec le raffut qu'ils faisaient en se déplaçant. Heureusement que les Terendul avait pu trouver un dortoir un peu éloigné de ce genre de nouveaux voisins. Elle n'aurait pas pu dormir les sachant près d'elle mais aussi de ses enfants, qui eux voyaient ça d'un œil amusé. Voir curieux et objets d'étude. Lisaë, quand à elle, ne pouvait voir que le côté malsain de la chose.
Quand aux vampires. Rien qu'à l'idée de les savoir eux et leurs crocs si près de sa progéniture, l'ancienne archiviste en avait des sueurs froides. Elle ne pouvait s'imaginer de les voir planter leurs dents imbibées de venin dans la gorge de ses doux bébés. Ce qui rendait légèrement sur les crocs la jeune femme devenue encore bien plus maternelle envers eux. Et l'annonce d'une bataille imminente la rendait plus que nerveuse et parano. Ils avaient quitté la mort chez eux pour la mort ailleurs. Autant retourner dans leurs foret que de rester ici, à mourir avec des inconnus, enfermés comme des taupes. La mort serait bien plus douce entourer des siens, des âmes des leurs, des ancêtres. Pas avec des inconnus. Des traîtres, des êtres affables, des vermines, des idiots juste bon à détruire. Et pour preuve.

Lisaë déambulait dans les galeries à la recherche d'un de ses fils. Elle avait besoin de parler avec Nomin, chose devenue bien plus rare depuis leur arrivée ici, car il y avait tant à voir aux yeux de son jeune fils curieux. Par le Dracos où pouvait-il se trouver ? Du moment que c'était bien loin d'un vampire cela conforterait la jeune mère.
Au détour de ces chemins sous terre qui se ressemblaient tous, Lisaë longeait les murs refusant de parler à quiconque. Sauf s'il avait de longues oreilles.

Arrivant dans une artère des rires se firent entendre. Lisaë allait faire demi-tour quand elle se dit que son fils se trouvait peut être là bas. Elle s’avançât pour trouver devant elle une jeune femme de dos. De longs cheveux tombaient sur son dos et elle était vêtue comme une guerrière.

« -Pardon, puis-je passer ? A moins que quelque chose vous empêche d'avancer ? »

Si c'était le cas, qu'elle laisse sa place à d'autre.

Il ne savait plus très bien ce qui, à l’origine, motivait sa venue dans cette partie d’Aigue-Royale. Ah si, il s’en souvenait en fait. Il était venu – et d’ailleurs pourquoi Cendremont était-il venu se perdre ici en particulier ? - pour trouver le maître des esclaves. Celui-ci gérait les ressources ‘humaines’ allouées aux sangs froid et par la même, il gérait une partie de l’approvisionnement en nourriture, exactement ce dont il avait besoin. Son jeune fils était affamé, une chose bien normale, et il s’était dévoué pour aller chercher de quoi le nourrir. Un peu plus tôt dans la journée, il avait rencontré Roëric et Isyndar pour une affaire particulièrement grave, mais à présent, il pouvait de nouveau s’occuper de lui. Problème, une fois ledit Cendremont trouvé, il fallait s’en aller chercher les approvisionnements en question… Ils marchaient donc, lorsqu’un bruit diffus et curieux attira son attention. Les rires n’étaient pas chose courante en ce moment, à Aigue royale, si on omettait la fête qui avait eu lieu deux jours plus tôt pour la libération de Nolan Kohan. Curieux, donc, Achroma – et par extension Ylan, il n’allait certainement pas le lâcher de sitôt – se dirigea à l’ouïe pour trouver la source des conversations et des exclamations.

Ils arrivèrent donc devant la salle éclairée qui émettait une bonne odeur et emplie des sons de cœurs battants. Cependant, l’entrée était déjà occupée. Elles étaient deux. Une humaine et une elfe, leurs parfums se mêlant l’un à l’autre tout en restant parfaitement différent. Approchant tranquillement, n’ayant de toute façon pas vraiment le choix puisqu’elles bouchaient un peu le passage, il prit la parole. « Mesdames ? » Certain d’avoir attiré leurs attentions, il offrit un sourire courtois qui ne dévoilait pas ses crocs et s’inclina. Il offrit en tout premier lieu un salut elfique traditionnel et respectueux à la sylvaine, avant de réitérer l’inclinaison, de façon beaucoup plus humaine à la jeune fille. Se redressant avec dignité, il poursuivit paisiblement. « Je n’ai pas le plaisir de vous connaître dame elfe, j’espère que vous me pardonnerez donc l’outrecuidance de ma demande… quel est votre nom ? » Puis à l’humaine « En revanche il me semble savoir qui vous êtes, jeune demoiselle. Luna Duruisseau, c’est cela ? Vous êtes la pupille de son altesse Kohan… » Oui, il semblait avoir déjà entendu ce cœur-là battre dans Fort-Espérance. « Je me nomme Achroma Seithvelj » Si quiconque l’ignorait encore après les derniers évènements, bien entendu.

S’esquissant sur le côté, il indiqua son compagnon dentu. « Et voici messire, Ylan Cendremont » Il tut cependant le métier qu’exerçait ce dernier. S’il désirait en parler, il le ferait. « Mais dites, moi, est-ce que tout va bien ? Vous sembliez… incertaines »

Sincèrement Ylan ne savait pas vraiment trop quoi faire à l'approche de la bataille, a part bien entendu son travail habituel qui consistait à surveiller les esclaves, et à s'assurer que ces derniers travaillent à sa place bien entendu. Et quelques interrogatoires oui, mais quand il disait qu'il ne savait pas trop quoi faire, c'est quoi faire pour oublier la bataille prochaine. Cela l'inquiétait légèrement, c'est qu'il n'avait pas envie de risquer sa non-vie pour des broutilles encore...

Néanmoins il n'en laissait rien transparaître, et il aurait sans doute passé sa soirée à faire ses affaires personnelle si un vampire d'importance, nul autre qu'Achroma Seithvelj n'était pas venu le déranger... Pour se nourrir bien entendu, Cendremont devait bien accepter sa requête après tout. De toute façon c'était là son travail, et il le fait toujours avec application. Dans tout les cas c'était pour cette raison-ci qu'il était en compagnie du célèbre vampire millénaire. L'un des ancêtres de leurs races...

Bien entendu pour faciliter les choses le sieur Seithvej n'était pas venu chercher Cendremont, alors que ce dernier se trouvait non loin des réserves de nourriture, mais à l'autre bout de la cité souterraine... Au final cela indifférait bien le maître des esclaves de toute façon, mais l'idée de devoir parcourir cette distance uniquement pour cela en un certain sens le fatiguait. Il était plus paresseux qu'a son habitude ces derniers temps, mais il tâchait d'éviter de laisser transparaître ceci car ce serait sans doute une belle façon de s'attirer des problèmes, surtout connaissant sa réputation d'infaillibilité...

Néanmoins, et cela aurait pu faire pousser un soupir lascif à Cendremont si ce dernier n'était pas d'une si grande indifférence, il semblerait que le sire Achroma décide de faire une petite halte. Ou comment perdre son temps en beauté pensa le maître des esclaves, des humains qui font la fête il n'en voyait pas vraiment l'intérêt, surtout si on ne pouvait pas se nourrir avec eux... Mais il ne tenu pas bon le fait de le faire remarquer au vampire en sa compagnie. Ce serait une façon profondément peu subtile après tout de vexer un membre puissant d'une race connue pour sa violence, et au passage de s'attirer la défaveur de quelqu'un qui avait de l'influence auprès du prince noir.

Une fois arrivé proche lieu de la dite fête Ylan remarqua de loin qu'il n'y avait pas que des humains dans les parages. La belle affaire... Néanmoins il n'entrèrent pas tout de suite car le dragonnier sembla porter un certain intérêt à l'humaine, et l'elfe qui se tenait devant... Ah les femmes... Aucun intérêt non plus. Ylan avait bien des souvenirs vague d'une femme, sans doute lié à son ancienne vie, mais bon ce n'était que futilité surtout étant donné que la dît femme devait être poussière à l'heure qu'il est. Une viandard restait une viandard quoi qu'on en dise...

Le sieur Achroma semblait portait tout intérêt au fait d'être le plus poli, et respectueux possible, Ylan lui était planté comme une statue inexpressive qui n'avait l'air de porter aucun intérêt à la scène se tenant devant lui.

En entendant le dragonnier le présentait Ylan rajouta simplement par dessus, parlant enfin pour briser le silence qu'il avait perpétué jusque là...

Maître des esclaves. Se contenta t-il de dire d'un ton sévère sans toutefois s'empêcher de laisser apparaître sur son visage pâle un petit sourire sinistre, il appréciait l'effet qu'il faisait souvent en faisant ainsi. L'un des biens rares intérêts des présentations...

Puis il laissa parler les trois personnes, pour tout dire Ylan ne s’intéressait pas vraiment à cela. Mais à autre chose, il se demandait si il pouvait y avoir quelque chose présentant un quelconque intérêt pour lui à l'intérieur de cette salle... Dans tout les cas il se demandait bien pourquoi son collègue prenait le peine de se montrer courtois envers ses femmes sang chaud. Ylan néanmoins il oublia rapidement cette réflexion inintéressante, et se concentra plutôt distraitement sur la scène devant lui. Les rebelles à l'intérieur faisaient sans doute la fête pour essayer d'oublier la bataille du lendemain qui s'annoncerait funeste, effort bien vain sachant qu'elle viendra à eux quoi qu'ils fassent.

Faim, il avait faim. Toujours faim, faim de tout ! Mais en ce moment, surtout faim de sang. Achroma lui avait dit que cela était normal. Qu'il lui trouverait de quoi épancher sa soif intense. Qu'il reviendrait avec de quoi apaiser ce sentiment de manque, de besoin, intense, qui le rongeait encore et encore depuis quelques heures... ou minutes ? Ou secondes ? Il ne savait pas, plus. Le temps était une notion si vague et semblait passer tellement vite... Il avait parfois l'impression d'entendre ce sablier couler avec langueur, chaque grain le torturant alors par sa lenteur, et d'autres il semblait s'amuser à se vider de tout son sable avant même qu'il n'ait pu en compter chaque cliquetis.

Qu'il détestait devoir attendre. Qu'il détestait devoir attendre qu'on lui amène son repas. Qu'il détestait être si... si... dépendant. Oui, voilà, ce qu'il détestait. Être dépendant. Devoir attendre que les autres lui apportent ce qu'il ne pouvait, ne savait, aller chercher lui-même. Tout ca parce qu'il était faible ! Il était né.... Rien que d'y penser...

Mais après tout... Pourquoi attendre ? Parce qu'Achroma le lui avait demandé. Mais Achroma voulait le couver, le protéger... Et si son digne père n'était plus ? S'il venait à disparaitre un jour ? S'il venait... Il préférait ne pas y penser. Mais il lui fallait apprendre, se débrouiller. Seul. Sans Achroma. Autant que faire se pourrait du moins. Non, il ne pouvait attendre. Il devait apprendre.

Et fort de cette résolution, il se força à sortir de l'antre dans laquelle on l'avait installé. L'antre d'Achroma. Se guidant en suivant un mur d'une main, en marchant à petits pas, à pas comptés, tentant de ne pas trop tatonner au sol pour ne pas attirer l'attention des autres. Les autres vampires. Quoiqu'il ne saurait dire s'il attirait ou non l'attention en fait... Mais qu'importait. Autant qu'il se montre aussi digne que possible. En fier lion. En noble fils du millénaire.

Et se disant, il s'efforça de redresser son maintien, de porter tête haute, et se focalisa sur senteurs et sons. Sons calfeutrés, sons étouffés... jusqu'à ce qu'il passe une alcôve où sons se firent soudain plus bruyants, plus cacophoniques, même si d'abord de loin en loin, puis se rapprochant de près en près... Bruits de voix, de rires, de conversations... bruits de pas, bruits, bruits, bruits ! Ils semblaient soudain se répercuter sur les falaises érodées de son esprit, formant mille et une image éthérée, tel un miroir cassé par ces échos assourdissants. Il faillit en perdre raison, et dut un instant se boucher les oreilles pour parvenir à se reconcentrer.

Il voulut alors rebrousser chemin, fuir bruits éprouvants, quand... quand il sentit une odeur. Père ! Achroma ! Il était là ! Tout près, pas loin du moins...

Prenant alors son courage à deux mains, il se rapprocha des voix... la paroi qu'il suivait sembla soudain s'ouvrir sous ses doigts... sans doute s'élargissait-elle, caverne ou grande pièce ? Les voix étaient tout près, les gens si proche, le sang si... hum... délicieux. Oui, voilà qui était délicieux. Et le mettait plus en appétit encore... Quelqu'un le percuta légèrement à l'épaule en maugréant, mais déjà se sauvait... Sans doute gênait-il l'entrée... sans doute oui. Mais peu lui importait. Il était si... subjugué, attisé, si... hum... soif. Il avait soif. Humant un instant ce savant fumet, il capta de nouveau l'odeur de son Achroma. Achroma.

Oui. Déjà rejoindre Achroma. Il lui avait dit de ne pas chasser seul, de ne pas goûter sans lui, de ne pas... Pourtant c'était si enivrant... Non, pas goûté, il avait dit. Rejoindre Achroma d'abord. Il aviserait ensuite.

Il tenta donc de ne pas céder à la tentation et avança de nouveau, se détachant de la paroi, entrant dans la grande pièce... et se perdant au milieu de cette foule, de cette multitude d'odeurs, de bruits, de cette nuée de... proies. Proies ! Sang ! Il avait faim !

Et alors même qu'il pensait cela, il percuta un corps. Un corps ayant une odeur... si étrange, si déroutante, si... proche aussi, si semblable. Mais si différente. Hum... et si suave... si délicieuse. Appétissante. Il avait faim ! Faim !

Et Lisaë comprit bien vite ce qui pouvait pousser une aussi jeune humaine à hésiter. A l'intérieur des hommes et un elfe entrain de boire et de ripailler comme le font les humains. Comme des animaux sauvages, et encore un animal était bien moins rustre et sans délicatesse. Même une hyène. A cet âge, il y avait-il encore un espoir que les humains puissent être éduqué avec tact et bon goût, raffinement et élégance ? Lisaë l'espérait il y aurait alors un espoir pour ce peuple. Mais pour le moment, l'elfe désespérait et attendait le soir avec impatience pour demander, non supplier à Artaher de partir. Partir loin. Mais pas ici. Aller vivre dans un foret tous les cinq, loin des vampires et humains et loin de la terre et pierre. Oui, ils construiraient une cabane dans une foret lointaine et vivraient comme dans leur foret. Ils pourraient y reconstruire une vie elfique, ajoutant protection et ainsi tranquillité. Oui, de là ils pourraient reconstruire une vie elfique comme avant, loin de toute cette agitation, ce mal, ce bruit, cette puanteur. Et ils seraient bien loin de la crainte de voir ses enfants sous les crocs de vampires ou les poings d'humain violents et sous l'emprise de l'alcool. Comme ces hommes.

Et ceux qui venait derrière elle.

Une voix la fit sursauter et la jeune mère se tourna pour voir un grand et fin homme, habillé avec élégance et qui n'avait rien à voir avec un soldat ou bien un paysan. Il n'avait rien d'un elfe mais il connaissait leur salut. Un homme politique, un ambassadeur humain. Pourtant Lisaë ne l'avait jamais vu au palais. Mais il parlait avec délicatesse et d'un langage bien loin de ce que la jeune mère avait put entendre de la bouche des humains auparavant. Il voulait savoir son nom. Soit, elle le lui donnerait bien volontiers, surtout que maintenant elle connaissait le sien, mais Lisaë restait méfiante envers cet humain trop poli et trop lisse pour ne pas cacher quelque chose. Et son nom lui disait vaguement quelque chose. Elle l'avait entendu mais elle ne savait plus trop bien où.

« -Lisaë Terendul. »

Rien de plus. Elle le salua cependant. Respect et bienséance elfique. Qu'elle regretta bien vite quand arriva à peine sur ses pas un autre homme qui n'avait pas l'allure ni le charisme du premier homme. Oui Lisaë était incertaine de vouloir rester avec de pareil individus. Surtout au vue du dernier arrivant. Il faisait peur à vous glacer le sang. Et son activité aussi avait de quoi rendre muet de stupeur. Maître des esclaves. Les humains en avait ? Les vampires oui. Par tous les Esprits, se pourrait-ils qu'il en soit un ? Lisaë blanchit sans le vouloir et n'avait envie que d'une chose, que Artaher soit là. Ses mains se mirent à trembler et elle eut envie de vomir face à l'abjection de cet homme.

Mais quelque chose du moins quelqu'un la sortit de ses pensées en la bousculant. Lisaë se retourna pour voir l'odieux importun et quel ne fut pas sa surprise de voir l'infanticide, cet ignominie de la nature.

« -Vous, ici. »

C'était la cerise sur le gâteau. Un vampire maître esclave, un infanticide, des humains qui boivent, un homme trop poli et une jeune fille perdue, quel beau tableau.

Il y a du monde maintenant et Tobold circule de groupe en groupe, buvant un verre par si, par la...un verre de vin avec un personnage très hautain, tres etrange qui ne semble pas tenir ce breuvage. Une limonade – bière, sans limonade pour lui avec une gentille jeune fille délurée Un absinthine avec la très belle Elfe, vraiment très belle, elle illumine la soirée de sa présence. Il parait que c'est la femme d'un grand Général, me glisse en aparté un Archet Elfe du nom de Lahére Gwïngwën qui boit une bière rousse. Il lui arrive même de boire une poche d'un curieux breuvage rouge, avec un personnage très froid, au métier très antipathique, pense l’ancienne esclave. Ce noir personnage lui pose cette étrange question? Ai déjà rencontré des Allayens, humain ? et je lui répond, j'en ai rencontré un, deux fois de suite d’ailleurs, une brute . Il a un casque, un casque qui lui couvre la tête, il ne le retire jamais d’ailleurs, même que c'est drôle de le voire manger avec se couvre chef, et je souhaite ne plus jamais le revoir, de toute façons il doit être loin d'ici. Notre homme passe du temps avec un jeune Elfe . Ils descendent une bouteille de muscadet, en chantant la complainte du chevalier boiteux, presque sans notes justes. Et l'Elfe rie beaucoup des aventures du notre homme en hérisson, ce n'était qu'un rêve alors, et cette Légende écrit des ligne et des lignes pour s'en souvenir quand il écrira ses mémoires quand il sera vieux, précise t’il !. Il y a ce concoure mémorablement avec un officier humain de lancé de pépin de melon au Porto, que l'officier gagne haut la main. De Mangroves fait une partie de fléchette avec Lahére qui a beaucoup d'entraînement à ce jeux. Avec cet Elfe ils visitent une cave ou ils trouvent quelques vielles et bonnes bouteilles, et ramène de la salade et du poulet d'un passage éclaire aux cuisines..... La nuit va être longue!

Lahére Gwïnegwën à l’absinthe triste. Depuis qu'il est sous terre dans cette endroit sans soleil qu'est Aigue Royal il ne pense qu'à Elouwïne Tiredaile, la belle Elouwïne Tiredaile, la jolie Elouwïne Tiredaile, il sait qu'elle est bien arrivé, dans un des premiers convoi Elfique, malgré deux ou trois dizaine de mésanges que l'ancien Sergent depuis. C'est la bonne nouvelle que ses parents lui à annoncé, quand il les à retrouvé dans la pièce ou ils se sont entassé, mais malgré ses messages pas de nouvelle de la belle, alors il noie sa tristesse dans de la bière rousse, mais le visage de Elouwïne Tiredaile revient sans cesse.
Il fut heureux de trouvé une tête connue, un elfe avec qui il avait combat contres les Allayens et qui ne faisait pas dans la dentelle quand il se mettait en colère, ou plutôt il faisait de la dentelle Allayens, on pouvait voir à travers ! De plus il avait une petite absinthe de derrières les fagots que c’en était déjà un plaisir rien que de la voir…..Puis des que notre elfe se retrouve seule il pense à Elouwïne Tiredaile Ouinnnnnnnnn !
Un vielle homme lui propose de faire une razzia dans les salles à cotés pour trouver de quoi alimenter la soirée. Dans les galeries à peut prêt déserte, il trouve des réserves, dans lesquelles ils piochent allègrement, un pot de petits oignions aux piments, dans du vinaigre de scorpion. De la laitue. Un gros pain aux blées noires avec des noix. Le vieux lui découvre trois flacons de vin résiné de 1732 du château Kohen couvert de poussière caché dans une armoire..Quand ils reviennent dans la salle de triage, il y a encore plus de monde. Notre elfe découvre plein de produits d’Armanda qu’il ne connaissait pas. Il y a des petits fromages d'Althaïa. Des fruits d'Alderia, des Amandes.... Ouinnnn! comme les beaux yeux en amande de la belle Elouwïne Tiredaile........

Remarquant qu’on lui adressait la parole, Luna se retourna aussitôt pour poser son regard sur une elfe. Elle avait des yeux d’un bleu si sublime que l’on voudrait s’y perdre indéfiniment et une longue chevelure foncée encadrait son fin visage et qui, étrangement, était mélangée à des mèches plutôt argentées, ce qui n’enlevaient en rien à sa beauté. Comme toute elfe, Luna la trouvait belle et ne put s’empêcher de se demander quel âge elle pouvait bien avoir. Réalisant qu’elle la fixait et que cette dernière attendait une réponse, elle baissa son regard à ses pieds, gênée par la situation.

- Oh! Pardonnez-moi. Dit-elle.

Elle allait reculer d’un pas afin de dégager l’entrée, mais elle arrêta son geste lorsqu’elle entendit un « Mesdames? ». Levant les yeux, elle reconnut le vampire sous le nom d’Achroma Seithvelj. Elle connaissait que peu de choses à son sujet, mais elle le savait important, surtout en considérant qu’elle avait assisté à la fête organisée en son honneur puisqu’il était celui qui avait réussi à arracher Nolan Kohan des griffes du monstre, cet Aldakin du Néant. Il avait réussi à faire ce que elle, de son côté, avait échoué lamentablement, et elle le respectait énormément pour cela. Il s’inclina face à elle et en guise de réponse, elle s’inclina respectueusement à son tour comme lui avait appris le protocole.

- Vous ne vous trompez pas messire Seithvelj, je suis bien Luna. Répondit-elle poliment. Quel honneur que de vous voir ici. Ajouta-t-elle.

Bien que courtoise, la sincérité ne teintait toutefois pas sa dernière phrase. Mots qu’elle avait appris par cœur et qu’on lui avait répété qu’ils étaient « bien » de dire lorsque l’on était en compagnie d’une personne de noblesse. Mais personnellement, Luna n’en avait rien à faire des titres. Qu’il soit roi, noble, bourgeois, simple paysan ou juste berger, elle ne voyait pas le but d’ajouter des mots qui ne voulaient rien dire et qui lui semblait des plus inutiles. Mais elle ne voulait pas non plus l’offusquer par un manque protocolaire qui la mettrait dans une fâcheuse position et qui entraînerait également Korentin Kohan puisqu’elle était sa pupille. Elle n’était pas à l’aise, toutefois, elle sourit à son interlocuteur.

Il présenta son compagnon comme étant messire Ylan Cendremont. Jusque là, tout allait bien. Mais aux mots « Maître des esclaves », impossible de rester impassible, les yeux de la jeune fille s’écarquillèrent et elle recula d’un pas. Mais qui s’annonçait avec ce titre comme si de rien n’était? Le rythme de son cœur s’accéléra tandis que le travail d’Ylan lui évoquait de mauvais souvenirs et si elle était mal à l’aise tout à l’heure, elle l’était encore plus en ce moment. Il avait ce sourire sinistre qu’elle détestait déjà. Décidément, elle ne le connaissait qu’à peine et elle savait qu’elle ne l’aimait pas du tout et surtout, qu’elle voulait se tenir le plus loin possible de cet individu. Il ne lui annonçait rien de bon.

Et pour couronner le tout, voilà qu’une troisième personne arrivait en ne manquant pas de bousculer l’elfe qu’elle connaissait maintenant sous le nom de Lisaë Terendul et qui entrait dans la salle sans prendre la peine de s’excuser. Il semblait avoir le regard vide. Elle n'avait eu le temps de l’apercevoir qu’une fraction de seconde, mais il lui paraissait déjà bien étrange. Allait-il seulement bien?

- Euh… oui, tout va bien. Répondit-elle finalement à la question du vampire. Navrée, nulle était mon intention de vous apporter du souci.

Entrer ou ne pas entrer, telle est la question. Rebrousser le chemin serait peut-être vu comme étant mal poli, mais la vraie raison qui la poussa à entrer fut que Luna n’avait pas envie de rester seule avec elle-même. Et puis, à l’intérieur de la pièce, il était rassurant d’y voir des personnes comme Tobold ou Matis. Où s'asseoir et que faire maintenant?

Allait-elle fêter? Cela restait encore à voir.

Entendre Cendremont lancer son pavé dans la mare aurait pu le faire sourire et il se contint avec rigueur, ne désirant pas effaroucher davantage ces dames, quand la simple apparence de son compagnon de marche le faisait déjà parfaitement bien. Mais diantre qu’il ne parlait pas beaucoup. Enfin, ce n’était pas particulièrement important, il jouirait du malaise qu’il instillait en autrui en silence et lui mènerait la conversation. Une conversation qui s’annonçait quelque peu difficile, à l’écoute de ces dames. Inclinant la tête, il répondit. « C’est un plaisir, Dame Terendul » La femme du général elfique sans aucun doute. Un elfe qui n’était pas particulièrement reconnu pour ses qualités intellectuelles mais qu’on disait redoutable sur un champ de bataille, ce qui coulait de source au vu de son grade. Il connaissait beaucoup moins cette jeune et discrète elfe, cependant. Bonne ou mauvaise chose ? Un peu des deux sans doute, il ne savait pas exactement à qui il avait affaire mais en retour elle devait plutôt être adepte du retrait. Elle n’avait pas l’air plus à l’aise que la jeune Luna, mais elle semblait en revanche d’autant plus réticente. Luna, justement ! Il ne put que se fendre d’un léger sourire en penchant très légèrement la tête, le regard mi amusé mi acéré. Il connaissait bien ces formules toutes faites et vides de sens. Il allait justement lui indiquer de laisser tomber ce genre de salades lorsqu’une odeur familière lui parvint et qu’Eliowir entra dans son champ de vision, percutant la dame elfique au passage. Il fronça les sourcils, et, en voyant l’état de son compagnon, s’approcha, s’excusant lorsqu’il contourna Lisaë Terendul, pour venir soutenir le nouveau-né avec fermeté mais délicatesse, ne désirant pas qu'il se fasse mal, si peu probable que cela soit. L’elfe semblait ne pas l’apprécier du tout…

« Eliowir ? Vous m’avez suivi ? » C’était plus une question rhétorique qu’une question attendant vraiment une réponse en réalité. Il pinça légèrement les lèvres et observa Ylan en tournant la tête. « Sans doute serait-il nécessaire de s’occuper de notre affaire avant tout, pouvez-vous ? » Pouvait-il aller chercher de quoi empêcher son fils et amant de boire le reste des individus présents. S’adressant ensuite aux deux damoiselles présentes, il tenta de faire passer cette note tendue… « Et bien mesdames, je m’en voudrais énormément de vous retenir, je vous en prie. Il me semble qu’une fête se déroule à l’intérieur, n’alliez-vous pas y participer ? Après tout, l’on fête si peu souvent en ces lieux. Egayer quelque peu son quotidien est parfois bien salutaire. Il serait dommage de manquer pareil évènement… » Et il offrit un beau sourire pour accompagner cette affirmation. Et puis si elles s’éloignaient un peu, ça ne serait pas plus mal, au cas où Eli’ ne puisse attendre…

Il ne put s'empêcher d'autant plus d'accentuer son sourire en voyant la face déconfit de l'elfe en face de lui. Pour tout avouer même dix mille an plus tard Ylan ne se lasserait jamais de ce genre de scène. Dans tout les cas rien que pour voir cela ce petit tour par ici valait le coup, il se demanda s'il ne pouvait pas en faire plus, mais en conclut en réfléchissant à l'identité de la femme qui lui faisait face que ce serait une mauvaise idée. Dans tout les cas l'humaine elle aussi eu une réaction qui amusa Cendremont. Ah les petites filles sont si sensibles pensa t-il. Dans tout les cas la venue par la suite d'un autre confrère vampirique qu'Ylan ignora royalement ne semblait pas améliorer la donne pour les sang chaude, la bonne affaire, Ylan s'amusait de ce spectacle qui mettait mal à l'aise ces deux viandardes.

Dans tout les cas il se demandait bien s'ils allaient encore perdre leurs temps dans les parages, ah si Ylan pouvait avoir sous la main l'une de ses jeunes femmes. Il y aurait sans doute moyen de s'amuser, dommage que ces dernières soient hors d'atteinte pour de multiples raisons. Même si cela ne l'empêchait pas de penser à ce qu'il aurait pu faire avec elles. Surtout que les cri d'une jeune adolescente sont si divertissant, dommage que l'on ne lui en confie pas de si tôt, et il n'avait pas spécialement l'envie de remonter à la surface sous le prétexte de vouloir se nourrir juste pour se genre de choses.

A la question du dragonnier Achroma qui arriva peu de temps après Ylan se contenta d'hocher la tête sèchement avant de prendre congé pour aller chercher de quoi sustenter un vampire. Après tout avant d'aller s'amuser, Ylan ferait mieux de terminer sa tâche, cela ne ressemblerait pas à quelqu'un comme lui de laisser son travail bâclé. Même si celui-ci ne lui rapportait rien du tout de toute façon. Dans tout les cas il reviendrait au plus tôt...

Le calme ne risquait pas de retomber dans ce lieu, et c'était tant mieux car il n'était pas sensé retomber aussi vite. Il parcourait la salle et entama quelques discussions plus ou moins enflammées sur le futur combat, les missions déjà réalisées et tout ce dont pouvait bien parler des soldats après quelques lampées d'alcool plus ou moins fort. Pour tout dire cela lui faisait étrange de se trouver ici car il n'avait plus vraiment l'habitude de ce genre de "fête". On ne pouvait pas dire qu'ils fêtaient quelque chose, mais l'on pouvait au moins dire qu'ils faisaient ce qu'ils pouvaient pour ce détendre et penser à autre chose. Et pour dire, cela marchait plutôt bien. On ne pouvait dire que la boisson coulait à flot et que des tonneaux entiers de bière avaient été percés pour l'occasion mais chacun avait mené un quelque chose qui remplissait dignement son office en cet instant.

Mais quelque chose attira son attention, à l'entrée de la grotte, un autre petit groupe discutait. Il y avait là des vampires, une elfe et une petite humaine, et dans le tas il en connaissait quelque uns. Alors il se mit en route pour les rejoindre et comprendre ce qu'il se passait. Cela ne lui plaisait pas beaucoup que Luna reste seule en ce moment, seule entouré d'un certain maître des esclaves dont il avait entendu certaines rumeurs. Et pas les plus reluisante si vous voulez son avis. Quant à l'elfe, il s'agissait de celle qu'il avait rencontré avec sa petite soeur quelques jours auparavant. Il mit quelques instant à arriver à l'entrée, et effectivement il avait bien vu. Il y avait même un seigneur vampirique en la personne d'Achroma Seithvelj, un être de la nuit du même "niveau" que la dame de fer. Des gens dangereux en tout cas.

En arrivant il s'arma d'un sourire des plus banal et posa sa main sur l'épaule de Luna. Le tout, en inclinant légèrement la tête en signe de respect pour les autres personnes présentes là, un respect diplomatique surtout envers Cendremont... Lui n'en méritait aucun, mais ce n'était pas la question.

Messieurs, mesdames. Pourquoi rester ici alors que tout ce passe à l'intérieur ? Messire Seithvelj je ne m'attendais pas à voir pareille personne en ces lieux, étiez vous venu vous joindre à nous ? Il observa rapidement Cendremont sans la moindre crainte, il connaissait bien les méthodes de ses semblables concernant les prisonniers, pour tout dire il les avaient même vécu. Messire Cendremont, le célèbre Maitre des esclaves... Si je m'attendais à vous voir ici... Cela respirait la joie et la bonne humeur, heureusement il put porter son regard sur l'elfe qu'il avait déjà vu et luna. Mesdames, si vous voulez je peux vous accompagner à l'intérieur à moins que vous ne souhaitiez vous trouver ailleurs ?

Il avait dit cela car il savait que l'elfe avait du mal avec les Humains, et après ce qu'avait vécu Luna, il ne fallait pas la laisser seule avec de pareil vampire... Surtout Cendremont, allez savoir à quoi il pouvait bien penser en voyant la jeune femme encore innocente... Mais il essayait de rester positif, il avait suffisamment d'ennemi pour s'en ajouter de nouveaux...

Max Lamda et Beer Lamber propose à Tobold de jouer aux fléchettes, une partie à une pièce d’or le point. C’est le moment de me débarrasser de mes pièces d’or avant la bataille pense notre homme, c’est inutile d’avoir autant d’argent quand les possibilités de mourir dans les prochains jours sont grande.
Autant mourir les poches vides, allons-y.
Dans le brouhaha de la foule, Max lance sa fléchette en premier. Dix points. « Bravo » cri la foule. C’est au tour de Beer, qui se concentre et décroche vingt points, sous les applaudissements. Tobold arrive est lance la flèche sur le tableau « Prise de la smala d’Abellequadere par Leduc Domäl » juste à coté de la cible et obtient un magnifique zéro point, sous les sifflements joyeux des observateurs………Deuxièmes tours et Max réussit vingt points comme d’ailleurs Beer, alors que Tobold parvins à toucher le mamelon droit du tableau « Princesses Kohen au bain », sous les quolibets de la foule.

Il fait soife et Tobold est applaudit en vidant cul sec une choppe de Kylian Beer Rousse. "Haaaaa ! Il faisait soiffe." Les paries circulent, ainsi que les tournées, même si dans certain coin de la pièce, il semble y avoir des discutions plus sérieuse. " Profitons de la vie, nous ne savons pas ou nous serons demain, " dit De Mangrove en vidant un verre d’Absinthe. et Tobold met dix pièces d'or sur lui alors que sa cote est de cent douze contre un. Troisième et dernier tour. Max se prépare et après un grand moment de concentration, il prend la tête de l’épreuve en obtenant un cinquante point, total pour : Quatre vingt points. Beer Lambert prend sa dernière fléchette et le silence se fait.....Il la lance mais elle ne touche qu'une zone à vingt cinq points, soit soixante cinq point la messe est dite. Tout le monde applaudit, Max qui vient de remporter l'épreuve....."He, je pourrais lancer ma fléchette?" dit notre homme "Pour la forme.". Sous les applaudissent De Mangrove se met sur le plot de départ et lance sa fléchette les yeux fermés, qui atteint....le centre.... de la cible.....! "Mais, mais je voulais perdre!" dit Tobold dans un souffle alors que la pièce se met à hurler de joie!

Luna n’avait pas vu Matis s’approcher d’elle et elle tressaillit lorsque ce dernier posa une main sur son épaule. Elle leva les yeux vers l’homme et l’inquiétude qui se lisait alors dans son regard disparut aussitôt qu’elle réalisa qu’il s’agissait de son ami. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres et elle acquiesça d’un signe de tête. Elle entra dans la pièce, grandement soulagée de pouvoir prendre ses distances avec ce « maître des esclaves » qui ne lui disait rien de bon. Elle prit place à la table où Matis était un instant plus tôt, n’étant pas contre l’idée qu’il lui tienne compagnie, et se perdit dans ses pensées un petit moment.

Son attention fut attirée par des applaudissements et des cris de joie. Comment les gens faisaient-ils pour être si relaxes et pouvoir fêter ainsi tandis que les armées impériales et alayiennes cognaient aux portes d’Aigue-Royale? Elle n’arrivait pas à sortir cette idée de la tête. Mais voir des gens heureux mettait du baume au cœur. Elle regarda les gens jouer aux fléchettes. Il y avait même Tobold qui y participait. Comme tous, elle avait cru qu’il allait perdre mais elle ne put s’empêcher de se joindre aux applaudissements lorsque le vieillard gagna contre toutes attentes. Décidément, il n’arrêterait pas de la surprendre.

L’alcool coulait à flot. La majorité des gens s’amusait, se rassurait entre eux et parlait même de ce qu’ils feraient lorsque la guerre serait terminée. Un homme monta sur une table et se racla la gorge. Il avait beaucoup trop bu à voir comment son équilibre était précaire. Il se mit à chanter. Les paroles ne faisaient pas de sens, sa voix cassait et bref, c’était horrible. Heureusement, des amis à lui l’arrêtèrent dans sa performance et le fit descendre de la table.

Luna n’avait pas vraiment le goût de faire la fête. Mais elle n’avait pas plus le goût de s’en aller. En fait, elle n’avait le goût de rien faire du tout. Elle n’avait pas le moral.

« -Vous, ici. »

Il s'agissait d'une voix féminine. D'une belle voix, en dépit du mépris, voire de la haine, qui coulait en elle. Une voix d'elfe, chantante, fredonnant presque un air mélodieux de son léger accent, quand elle prononçait ces quelques mots dans cette vulgaire langue commune dont tous les mots n'avaient pas retrouvé tout leur sens pour le jeune vampire. Mais ce vous.... Oui, ce vous, surtout dit de ce ton là, faisait un écho en lui. Comme s'il avait déjà entendu cela, ces mots-là, mots pour mots, en un temps pas si lointain que cela.

Des images jouèrent un instant dans son esprit. Une jeune elfe, sur un magnifique destrier, des bois majestueux, un petit cours d'eau... des mots âpres, des menaces enserrant son coeur mort... Des elfes au regard haineux... Une elfe plus âgée, lui faisant reproches amers et douloureux d'une voix emplie de tristesse infinie, une elfe baignant soudain dans son sang. Sang, sang... il avait envie de sang ! songea-t-il de nouveau, en revenant soudain au temps présent.

A peine pensait-il cela, qu'il sentit la présence aimée, la présence si désirée, arriver à ses côtés et le soutenir de son inébranlable volonté. Il se contenta de hocher la tête en signe d'acquiescement. Et se contenta un instant d'écouter cette voix mélodieuse, grave et suave, qu'il aimait tant entendre, quand bien même il aurait aimé mieux la comprendre.

« Il serait dommage de manquer pareil évènement… »

Mai Achroma finissait à peine cette phrase, que déjà Eliowir relevait la main, vers la présence elfique qu'il sentait palpiter d'un coeur battant tout près de lui. Il toucha une épaule, et avant que celle-ci ne puisse s'esquiver, s'empressa de remonter le cou et le visage, sentant la peau chaude et douce frissonner sous ses doigts de glace.

- Je n'en ai encore jamais goûté, murmura-t-il alors tout bas.

Toutefois pas assez pour que ceux immédiatement autour ne puisse entendre. Il sentait bien la peur de la jeune humaine à leur côté qui rendait son sang torrent en elle sans même qu'elle ne s'en rende compte. Mais les humaines... Il en connaissait déjà le goût. Les elfes par contre... On lui avait dit qu'il avait été elfe. Mais qu'importait au final. Il voulait, lui aussi, en goûter. Goûter et savoir.

Il n'eut guère l'occasion d'en dire plus qu'un homme les rejoignit et entraina la jeune humaine avec lui. Peut-être l'elfe allait-elle suivre ? Eliowir aurait bien enserré soudain son cou ou son épaule pour l'empêcher de fuir... mais nul doute qu'Achroma n'apprécierait pas. Il lui demandait toujours d'apprendre à se maitriser. Se maitriser. Se maitriser. Hum.... mais il avait si soif...

Lisaë sentait son cœur battre à tout rompre dans son petit cœur. Quitter les forets elfiques pour vivre sur le territoire des humains étaient une chose. De les côtoyer passait encore, il suffisait de les éviter le plus possible et de fermer les yeux parfois en les voyant venir vers elle. Mais de se savoir près de vampires, et qu'en plus il s'adresse à elle. Que dire, que faire. Pourquoi Artaher n'était pas près d'elle à lui redonner force, face à ces êtres abjectes et contre-nature ?

Toujours aussi blanche, comme la neige des hautes forets, Lisaë répondit la voix tremblante.

« -Echnanté, enchanté... »

Oui enfin pas vraiment enchanter pour le coup. C'était bien plus pour la politesse que pour le reste. Après tout, vampires ou humains, les elfes savaient se tenir et rester polis et courtois en toute circonstance. Même si celle-ci était de se trouver face à ses créatures de la mort. Lisaë quitta un instant du regard le vampire pour regarder l'homme qui leur disait de venir faire la fête. En quoi en était-ce une ? Du monde, de la boisson, des hommes lançant de petites flèches, décidément ils avaient une bien drôle de façon d'appeler cela fête.

« -Oui, la fête... »

Un air de dégoût, la jeune mère regarda en détail qui s'y trouvait et pensa pour elle même.

« -En effet, je souhaiterai me trouver partout sauf ici. »

Bien loin, mais pour l'heure c'était impossible pour elle de faire demi-tour entre l'infanticide derrière elle et devant le grand vampire aux cheveux blancs.

Alors qu'elle cherchait à partir malgré tout, rechignant à entrer et suivre le mouvement, l'infanticide leva vers elle un main lente. Son regard était étrange comme hypnotisé. Mais que lui arrivait-il donc encore à ce fou. Une crise de démence ? Encore. Lisaë se raidit et recula d'un pas, se cognant sur le bord de la paroi.

« -Mais que faites-vous malotru ! Je ne vous permets pas de lever la main sur moi, traître. »

Elle lui gifla la main pour repousser son attaque vers elle. Mais que lui arrivait-il donc avec son air malade.

« -Je vous savais tomber bien bas, mais là vous dépassez encore les limites du raisonnable. Je ne laisserai pas une fois de plus ce geste sans conséquences. »

Il fallait une fois pour toute mettre cet elfe hors d'état de nuire. Et il serait bien plus facile en ce lieu.

Ylan ne mit heureusement pas trop de temps à trouver ce qu'il était venu chercher, il ne prit pas un esclave immunisé pour le coup car au vu du vampire qui devait être nourrit Cendremont jugea que ce serait là une bien mauvaise idée. Surtout au vu de la valeur des ces esclaves là. Non les vampires instables nouveaux né n'ont pas le droit d'y toucher, déjà que c'était des esclaves réservés à l'élite du peuple vampirique. De plus les non immunisés avaient souvent meilleur goût donc personne n'irait lui faire la remarque à propos de son choix...

Une fois ceci fait il porta son attention sur un bon prisonnier, d'après ce qu'il vit c'était un simple humain, c'était sans doute un guerrier, à sa carrure plutôt un archer, ou un soldat peu musclé. Il avait les yeux crevé, peu importe le vampire ne serait sans doute pas regardant quand à cela. Ylan prit celui-là fermement, et s'assura qu'il était bien menotté, et tout avant de revenir vers les lieux de la fête. Avec une nouvelle compagnie peu coopérative.

Il revînt un petit moment après, le prisonnier gémissant un peu, et demandant ce qui se passait. Cet idiot ne devait même pas se douter de ce qui allait lui arriver. Il allait sans doute être terrifié en sentant soudains des crocs pénétrer sa chair, une sorte de terreur que le mutisme rendait d'autant plus terrifiante car on ne savait pas ce qui s'en prenait à vous, ne dit-on pas qu'il est plus effrayant d'entendre une menace que de la voir? Il se demanderait ce qui lui arrivait, pourquoi le sang quitte son corps, il crierait sans doute à l'aide. Cendremont appréciait déjà l'idée de ce prochain spectacle, peut-être qu'il aurait pu le garder pour un futur interrogatoire, mais bon au final il n'allait pas perdre son temps à refaire un allez-retour pour rien.

Une fois arrivé au lieu de la dîtes fête, et voyant que l'ancien ne l'attendait pas à l'extérieur Ylan partir du principe qu'il se trouvait à l'intérieur, et s’incrusta pour partir à sa recherche. Ce souciant bien peu de l'ambiance morbide qu'allait prendre soudain la fête lorsque les invités observeraient le spectacle singulier d'un vampire en train de se nourrir...

Elouwïne Tiredaile, il avait vu dans un couloir la belle Elouwïne Tiredaile au détour d'un couloir, dans les bras d'un autre. Il était partis chercher de quoi alimenté en boisson la fête, et il avait fallut qu'il tombe sur Elouwïne Tiredaile. Déjà que notre Elfe à malgré les quelques verres d'Absinth, la peur au ventre. Dans quelques heures, quelques jours, quelques semaines aux plus la bataille va commencer. Ou sera t'il après la bataille, pas dans les bras de la belle Elouwïne Tiredaile, en tous cas.
Alors Lahére traîne dans un coin, sans parler a personne, et de temps il va chercher un flacon d'Absinthe, s'assoit par terre, et vide le flacon, son ventre serré et ses yeux fixant toujours les jolie yeux de la belle Elfe pourtant non présente. Il sait que la peur disparaîtra au moment du combat... c'est pour le moment l’angoisse qui précède la tourmente.
Depuis qu'il est a Aigue Royal, il a été dirigé comme tireur d’élite dans un groupe d'humain, dont le but principale sera d'éliminer le plus possible d'officier, dans les lignes ennemies. Lahére passe sont temps à l'entrainement et a préparer des bonnes flèches. Il passe aux moins cinq heures par flèches et cela est entièrement artisanal. On lui a attribuer des carquois de flèches standards fabriqués par les humains, mais se sont des flèches plus légère moins longue et plus grossières que celle qu'il utilisait dans l'Armée Elfique, mais il sait que les Elfes n'ont presque plus de flèches et doivent utiliser, celle qu'on leur donne ou bien qu'ils arrivent a fabriquer. Son père fait partis des Elfes qui écrèment la région à le recherche de tiges pouvant servir, et ils font feux de tous bois. Notre Elfe se souvient des stocks d'arme qu'ils ont abandonné a la brume de la Néant, ne pouvant les transporter. Il dépose le troisième flacon du breuvage vert, parvient à se lever difficilement, puis il part à la recherche de boisson.....Toujours précédé des baux de Elouwïne, la peur aux ventres!

Oui… mais non en fait. Il était strictement hors de question qu'il goûte un elfe. D'une part parce que ce n'était absolument pas nutritif, mais qu'en plus cela n'irait pas du tout avec le reste de la rébellion. D'autant que l'elfe en question semblait le connaître, son jeune fils. Voilà qui n'allait pas être agréable du tout… Bien entendu, il avait escompté que l'âge d'Eliowir faisant, de nombreux jeunes elfes ne le connaîtrait pas. Il avait cependant mal jaugé du laps de temps après la bataille des bois sombres et de ce que l'ancien elfe avait pu faire à ce moment-là. Bon, il allait sérieusement falloir prendre des pincettes, donc, d'autant plus quand Eliowir ne mesurait pas ses propos…. « Allons... » fit-il en elfique, sachant qu'il le comprenait mieux que la langue commune. Dracos seul savait qu'il comprenait que cela puisse être difficile. Il se rappelait encore avoir passé les premières années de son existence à parler dans la langue glacernoise plutôt que la commune, au grand damn de ses parents vampiriques. Fort heureusement, l'assemblée proche se dissipa un peu avec le départ de la jeune humaine. En revanche et là malheureusement, la réaction de l'elfe était à la hauteur de la xénophobie que la majorité d'entre eux ressentaient. Le geste en lui-même aurait dû être anodin, comme les paroles qui n'étaient qu'une réaction normale mais… il sentit ses crocs se serrer les uns sur les autres et ses muscles se contracter un bref moment. L'instinct de protection qu'il avait toujours ressentit envers ses enfants ne voulait rien savoir de ce qui pouvait être normal ou non, et l'envie de lui arracher la main pour son geste l'étreignit un long moment.

Il se maîtrisa cependant, ce n'était pas le moment d'agir comme une bête imbécile. « Madame » fit-il, toujours dans la langue elfique. « Messire Serilleiel est aveugle, depuis peu. Il ne vous reconnaît pas et souhaitait simplement se faire une idée de vos traits. Ce n'était en rien un geste d'inimité bien que je comprenne parfaitement votre outrage. Je vous prie de bien vouloir excuser son geste, je suis certain qu'une dame sage et éclairée comme vous l'êtes peut comprendre les troubles d'un infirme » Il n'aimait pas beaucoup ce mot mais tant pis, autant y mettre les formes. En voyant revenir le maître des esclaves avec la commande qu'il avait passé ; il raffermit son emprise sur le jeune vampire et s'inclina bas devant la damoiselle elfique. « Veuillez me pardonner, mais je crois que messire Cendremont revient et il me serait inconvenant de le faire attendre en pareil instant…. Si vous le désirez nous pourrons revenir à cet incident par la suite... » Et il guida Eliowir vers son repas, décidé à faire ça dans une salle adjacente et pas devant tous le monde.

Avec tous ces gens qui fêtaient, Luna n’avait pas remarqué le départ des vampires. Elle restait plutôt silencieuse à observer ce que les gens faisaient et écoutait les blagues, pas tant drôles, d’un homme qui se trouvait comique un peu plus loin. Pourtant, les gens riaient autour d’elle. Peut-être que la gamine n’avait pas assez bu pour les trouver drôles ou peut-être était-ce seulement parce qu’elle n’avait pas l’humeur pour ça.

La petite soupira, détournant son attention du conteur et la reporta sur d’autres rebelles qui avaient commencé une partie de cartes. Elle ferma les yeux, le sommeil la gagnait. Il faisait longtemps que la fatigue la tiraillait, mais la jeune fille ne voulait pas se résoudre à sombrer. Doucement, elle se mit à penser. Que faisait-elle encore ici? Ne serait-elle pas mieux ailleurs? Mais où exactement? Elle n’avait nulle part où aller. Mais surtout, elle n’avait nulle part où elle voulait aller. C’est dans des moments comme ceux-là que la jeune fille se sentait bien seule. Normalement, elle aimait ne pas être dérangée, préférant faire des activités en solitaire, mais aujourd’hui, elle n’aurait pas haï un peu de compagnie. Elle n’aurait pas détesté rire un peu. Elle n’aurait pas détesté se trouver avec un être capable de lui faire oublier ses soucis… Le visage de l’apprenti-baptistrel lui vint en tête et elle se remémora leur rencontre. Il avait alors réussi à effacer tous ses soucis durant l’espace d’un moment. Elle s’était amusée, elle avait ri, elle avait joué de la musique avec sa vièle, elle avait dansé et même chanté. Ça a avait paru alors si simple. Pourquoi tous les jours ne pouvaient-ils pas être comme ceux-là? Pourquoi devait-il y avoir la guerre, les combats, les morts, du sang… Et dans quelques jours, l’ennemi frapperait aux portes d’Aigue-Royale…

Et finalement, le sommeil gagna et Luna s’endormit.

Quand Lahére se réveille, la salle est presque vide. Il voit une petite jeune fille dormir dans un coin. Il se lève, avec un terrible mal de crane, mais il sourit. Après tous ce qu'il a subit, les sanctuaires des perles, avec l’étrange homme et N6nin, sa dégradation par Nounours, la grande traversé poursuivit par la brume puis par la cavalerie Alayienne, et enfin l'arrivé de Eliowir, qui casse la baraque. Tous cela en quelques semaines et il a l’angoisse au tréfond de son ventre, dans quelques heure, dans quelques jours, tous au plus ce sera la grande bataille. A cela fait du bien de boire et de penser à autre chose, comme une sorte de catharsis. Il est prêt a aborder le futur, un peu vaseux, mais confiant, même si l'aube qui se pointe peut être son dernier jour, un beau jour pour mourir. Il fera son devoir d'Elfe. Il avance en titubant, des voix?? et il se dirige vers elles, c'est Tobold qui joue aux fléchettes, De Mangroves discute avec un autre homme qui lance une fléchette, et qui atteins le point rouge et l’homme gagne le tas d'or sur la table mais le vielle homme semble heureux. Le vielle homme lui fait un petit signe en passant, qui veut dire que tous va bien. Il a vu de loin Eliowir, mais il n'a plus parlé avec lui depuis leurs rencontre avec Dawan et ses salades. Il quitte la pièce en fermant la porte. Quel étrange fête, et il en a fait depuis qu'il est dans l'armée. Généralement ce sont des fêtes ou on boit beaucoup en chantant des chansons de corps de gardes, grivoises et joyeuses, ou tous les elfes interviennent en apportant quelques choses dans la chanson. Mais là il n'y avait pas que des elfes les différentes races étaient mélangées, et il n'y avait pas de synergie, chacun se cherchait, chacun se jaugeait, une étrange fête...... On dirait que chacun part en ordre de bataille dispersé.... Y a t'il un conducteur dans le convoi?

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