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| Il n'y a pas que des murs à construire (Pv Saemon) | |
| Auteur | Message |
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Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Il n'y a pas que des murs à construire (Pv Saemon) Ven 8 Jan 2016 - 22:36 | |
| Début Mars de l'An 6
Fortuna était en pleine construction voilà ce qui devait être noté. Le village non loin était déjà terminé, et en même temps il n'y avait pas eu grand-chose à faire de ce côté-ci, mais la muraille du château devait encore être bâtit… Place forte du Nord. Même si Fortuna devait accueillir l'armée protégeant le Nord Ostiz ne se faisait pas vraiment d'inquiétude, quelle était la frontière la plus proche de Fortuna ? Celle avec les elfes… En somme rien de bien grave surtout que la guerre était loin, et que l'intérêt principal de la chose pour lui serait avant tout le commerce. Que ce soit par le fleuve, ou la terre. Il fallait réfléchir à ces possibilités, et tenté de les exploiter au mieux à l'avenir.
Oui, et cela demanderait réflexion, et gérer le trésor était une tâche que Ostiz savait faire donc avoir retrouvé son poste de Grand Trésorier ne sortait pas de l'habituel, par contre diriger un domaine comme celui-là c'était quelque chose de nouveau, mais aussi de possiblement intéressant, et si cela se trouve ce serait très fructueux… Oui il faudrait juste savoir saisir les opportunités, et surtout finir de bâtir ceci. Si l'empereur lui avait confié ceci c'était pour qu'il y ait des résultats après tout. Sachant qu'en plus Fabius Kohan l'avait empêché de se faire exécuter Ostiz était conscient d'avoir une énorme dette envers l'empereur à remplir…
Enfin il pensait à tout cela, alors qu'il se retrouvait dans le village non loin de la forteresse en construction, à défaut de caser dans la forteresse les soldats étaient installés en ville, ou dans un campement non loin. Il se trouvait dans le bâtiment qui servirait pour la municipalité du village. Plutôt bien bâtit, et il donnait une bonne vue sur le village alentours. Et pour l'instant Crissolorio était avant tout occupé à se concerter avec l'architecte qui avait fait les plans du château, et bien entendu Ostiz supervisait son travail. Même s'il n'était point un grand expert dans ce domaine il avait quelques attentes précises, et il en fit part, et quand il s'apprêta à prendre congé du dit architecte pour aller s'occuper de quelques autres affaires ayant un rapport avec la trésorerie de l'empire, paperasse en somme, un des gardes vînt le prévenir que quelqu'un l'attendait à l'entrée… Quand le dit garde donna l'identité sous laquelle c'était décliné cette personne il n'était guère étonnant que Crissolorio envisagea tout à coup une autre possibilité que de consacrer les prochaines heures à l'administratif…
Il se rendit donc à l'entrée du bâtiment, et salua une connaissance d'avant l'avènement du Blanc.
« Salutations Tidus c'est un plaisir de vous revoir. » Dit Crissolorio en prenant le masque de la personne de bon aloi content de revoir une vieille connaissance perdue de vue depuis un moment. A voit comment le prendrait l'assassin, mais pour Ostiz si ce dernier avait prit la peine de se présenter ainsi à l'entrée c'est qu'il y avait une raison, et Ostiz entreprit donc de jouer le jeu du corbeau pour le moment. Et sur ce du geste le Trésorier invita donc Tidus à entrer.
Et il arrivèrent assez rapidement à son bureau temporaire… Ostiz avec une rigueur méthodique donc alla s'asseoir calmement derrière le bureau, et dit en invitant le corbeau à faire de même d'un simple geste. Avant de dire en fronçant légèrement les sourcils de réflexion.
« Vous avez la peau dure Tidus on ne peut pas vous enlever ça… Sur ce je suppose que si vous êtes ici ce soir c'est que vous devez avoir une bonne raison. Je suis tout ouïe. » Après tout il pourrait bien commencer à bavasser, mais bon ce n'était pas lui qui était venu voir Tidus cette fois-ci, et puis le Grand Trésorier était bien intéressé par ce que pouvait dire l'assassin. Et pendant ce temps Crissolorio en profita donc pour cerner du regard l'assassin. Oui cela faisait un bon moment qu'ils ne s'étaient pas vu disons… Ressentait-il quelque chose de voir l’assassin encore en vie ? Compliqué à dire, mais dans tout les cas le retour de Tidus était intéressant, oui c'était le mot… Intéressant. Un fait fourmillant d'opportunités pour l'avenir, surtout maintenant qu'il aurait bientôt Fortuna à charge... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Il n'y a pas que des murs à construire (Pv Saemon) Sam 16 Jan 2016 - 3:22 | |
| Au début, une maison. Chaude, confortable, vivante. Une mère, aimante, belle et bonne, et un père, fort, puissant et autoritaire. Puis une catastrophe, la mort, la trahison, et cet univers toucha à sa fin. Puis, le tout fut remplacer par une tanière. Sombre, froide, vide, un écho de l’âme du jeune homme qui y avait élu domicile. Au fil des années, la grotte avait été emménagée, réchauffé, embellie… Une demeure plus digne de son nom que lors de sa création. Puis, une petite lune avait éclairé les tristes murs, forçant son propriétaire à raffiné ce qu’il considérait comme sa maison. Mais il avait été contraint de quitter sa tanière, ce qu’il pensait être pour une ultime fois, afin de sauver le monde, un peu à sa manière. De nouveau trahis, sa chair tournée à l’air, ses cris retentissant contre la pierre. Il était retourné à sa tanière, seulement pour la retrouver vide, et froide comme jadis. Il avait gouté les délices de la lumière de la lune, il désirait cette lumière… Ces anciens murs de pierre ne le satisfaisaient plus comme jadis… Plus maintenant. Il avait abandonné sa tanière et s’était trouvé une demeure qui s’élevait vers le ciel, au centre du monde. Un nid de bois et d’espoir, fondé par sa sueur et sa misère, pour y recueillir des oiseaux, et des chants. Les chants du monde, recueillit par ses oiseaux, contenu dans le sol, loin des oreilles indiscrètes. Mais encore, le bois et les espoirs ne valent pas grand-chose devant la violence pure, la haine et le tranchant d’une hache. Avec un seul oiseau restant, le Corbeau avait dut oublier son Nid, et était retourné dans sa demeure de pierre, afin d’y ruminer sa douleur.
Un nouvel espoir, de nouveaux chant, il avait visé le cœur du monde afin d’y trouver sa salvation. Mettre fin à une fin du monde avant qu’elle ne commence, en vain. Et encore une fois, trahis, il fut soumis, plié, sa nature retourné contre lui-même. Pendant trois ans, il n’avait pas eu de demeure, pas de nid, pas de tanière. Un triste oiseau avec nulle branche où se poser. L’Épervier lui était apparu, le Salvateur aussi, le Rossignol lui avait pardonné ses vols nocturne… Et même la lune avait été peinée de son long vol solitaire. Il avait compris quelque chose d’important suite a tout cela. A présent, les fondations sur lesquelles reposerait sa famille allaient pouvoir supporter le temps et les vents, l’Acier des haches et l’acidité des mots. Le Corbeau allait fonder un Nid inaltérable, un endroit de paix où les oiseaux les plus torturés pourraient s’y poser en toute quiétude, protégé par le Corbeau, et la robustesse de son Nid. Mais pour le moment, ce même nid n’avait rien de grandiose… Ce projet allait de bon train, mais il manquait encore beaucoup de chose afin que le rêve du Corbeau se réalise. Pour cela, il avait besoin de l’aide de force extérieur, et il avait songé à l’une en particulier…
Vêtu de Blanc pareil au personnage qu’il avait jadis incarné sous la direction du Grand Trésorier, l’homme s’était présenté à la porte du bâtiment où résidait dorénavant l’ancien client du faux archiviste. Sous le nom de Théodore Tidus, il s’était respectueusement présenté et avait demandé à rencontrer le maitre de l’endroit. Il espérait de tout cœur que son ancien partenaire d’Affaire ne déciderait pas qu’il était préférable d’ignorer sa présence. Mais Ostiz était un marchand dans l’âme… et un marchand n’était pas le genre d’individu à retourner une offre avant même de l’avoir entendu. Comme de fait, ce dernier se présenta ultimement devant le Corbeau au couvert de blanc. Il jouait la comédie, chose qui était assez peu surprenant considérant leur rapport… « Particulier ». Le masqué décida donc de faire de même, au moins devant publique, afin d’éviter une situation précaire.
-C’est un plaisir également de vous revoir, Ostiz!
Le rideau était tombé, le jeu avait commencé ainsi. Ils marchèrent ensemble jusqu’à un petit bureau dans l’enceinte du bâtiment. Pendant le chemin, l’homme s’appliquait à observer les environs. Un chemin de secours, une entré possible, le nombre de garde, de porte, de fenêtre, de corridors. Il ne pourrait certainement pas se souvenir de tout, mais chaque coup d’œil valait la peine. Une fois certain qu’il était seul, l’homme d’appuya le dos contre la porte qui venait d’être fermé, avant de s’avancer lentement en direction d’Ostiz.
-Peau dure peut-être, mais le Corbeau en a bavé… Il n’est pas sûr qu’il puisse dire la même chose de vous, à voir votre nouvelle… « Demeure »…
Il fit volte-face et commença à faire les cents pas, regardant autour de lui distraitement.
-En effet, il n’est pas venu pour vous demander de vos nouvelles… Votre état d’intendant de Fortuna est assez significatif de votre condition actuelle.
Il continua son petit jeu ainsi. Il avait le choix entre être très directe avec l’homme près de lui, ou amener tranquillement le vif du sujet. Autrefois, il aurait foncé, hâtif de quitter la présence de Crissolorio et craintif de tomber dans un piège par ce fait même. Il avait donc décidé de jouer le jeu.
-Fortuna est en pleine croissance, cela en est respectable… Un peu comme le reste du continent… Il présume que votre titre actuel est un devoir vous rendant assez statique, vous qui aimiez sortir de temps à autre. Devoir rester en ville, outre quelque sortie officielle sans réelle liberté, doit vous rendre malade. C’est un peu comme possédé plus grande aile, sans jamais pouvoir les déployer… Navrant, n’est-ce pas?
Il décrocha un regard faussement navré en direction de son interlocuteur, amenant lentement la raison première de sa visite en ces lieux. Mais chaque chose en son temps. |
| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: Il n'y a pas que des murs à construire (Pv Saemon) Dim 17 Jan 2016 - 12:32 | |
| Tidus accepta de jouer le jeu, ce qui n'était pas forcément étonnant après tout s'il avait voulu faire inversement il ne ce serait pas vêtu dans ses anciens atours d'archivistes. Néanmoins Crissolorio se posait une légère question, après tant de temps, est-ce que la couverture d'archiviste de l'assassin serait toujours efficace ? Enfin il supposait que ce dernier savait faire son boulot tout de même, mais il préférait éviter une nouvelle scène où il devrait justifier le retour de Tidus à un empereur de plus en plus méfiant, déjà que ce dernier avait tout de même quelque raison de se méfier un peu d'Ostiz…
Enfin sur ce ils arrivèrent dans son bureau, et le masque tomba un peu, alors comme cela l'assassin en avait bavé ? Cela Ostiz devait avouer que ça ne l'avait guère étonné bien au contraire. Et Crissolorio ajouta calme, mais avec un certaine pointe de cynisme à son sujet.
« Vous avez raison, les coup de fouets, la fréquentation constante d'une cour remplie de vampire psychotique, et arrogant. Plusieurs mois dans un cachot sordide, voilà bien quelque chose de tout à fait sain, et naturel pour un homme comme moi. » Il n'avait probablement pas autant encaissé que beaucoup, mais on voyait bien dans son regard que ses années dans la théocratie avait au moins contribué à solidifier son caractère. Quand à aujourd'hui disons qu'il avait enfin retrouvé une position confortable. Et il ne s'en plaignait guère quand à Tidus il souligna le ô combien évident pour tout deux. Néanmoins Tidus parla ensuite assez indirectement du métier de Crissolorio, et celui-ci se contenta juste de dire.
« Effectivement. Quand à vous je suppose que vos ailes sont peut-être plus petites, mais que vous pouvez encore volez à vôtre guise ? » Ce n'est pas non plus comme si le sous entendu de l'assassin avait été particulièrement tordu, après tout Ostiz restait un client pour Tidus, et donc il était naturel que ce dernier veuille proposer ses services.
« Mais un corbeau peut voler aussi longtemps, et haut qu'il le désire il lui arrivera forcément de devoir se reposer au sol, notamment pour se nourrir. Il devra donc aller chercher sa pitance d'une manière, ou d'une autre... » Comme cela il précisait qu'il avait compris, même si ce n'était pas forcément nécessaire avec cette homme ci qui avait un minimum de jugeote, mais disons qu'Ostiz préférait être prévoyant. Et sur ce il poursuivit pragmatique.
« Comme par exemple demander de la nourriture à l'oiseau qui a cumulé tout l'hiver durant, reste à savoir ensuite quel argument le corbeau pourrait présenter à ce dit oiseau pour un tel échange. » Pouvait-il être plus clair ? S'il n'avançait pas trop c'est qu'il supposait au vu de l'attitude de Tidus que ce dernier voulait aller quelque part, Crissolorio alla donc en son sens pour savoir pourquoi… Après tout ce serait probablement une excellente opportunité pour l'avenir. Fortuna était en pleine croissance effectivement, et pour s'assurer qu'elle continue à grandir, et que la carrière d'Ostiz s'améliore, ce dernier se devait de devoir régler certains problèmes…
Il attendit donc très patient la réponse de Tidus. Après tout il avait tout son temps, et visiblement l'assassin n'avait pas opté pour l'approche directe, donc c'est que visiblement il ne voulait guère se presser, et en affaire s'il y avait bien une chose qu'il ne fallait pas être pour tirer le plus de bénéfice possible de ses marchés, c'était bien être impatient. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Il n'y a pas que des murs à construire (Pv Saemon) Lun 25 Jan 2016 - 3:42 | |
| Il resta de marbre à la réplique du seigneur de Fortuna. Il avait envie de répliquer bien des choses, et aucune d’entre elle n’était appropriée dans les circonstances présentes. Il était venu afin de faire affaire avec Ostiz, et non pas se le mettre à dos ou encore pire. Il gardait donc ses mots pour lui seul, laissant le soin au temps de tempéré ses réflexions et détendre sa langue acéré. Il était de nature patiente et poser, il savait se tenir. Certaines personnes avaient cependant le don de l’énerver facilement, ou encore faire jaillir son arrogance pareil à une fontaine d’eau clair. Ostiz était de ces hommes. Trop méprisable pour que le Corbeau le considère comme un allié, ou un ami, mais également beaucoup trop pratique et utile pour s’en faire un ennemis. Un contacte donc, voilà un nom approprié qui plaisait à la conscience du Corbeau. Considéré celui qui était supposé être vieux à ce jour comme un allier était déjà une peine que l’homme tentait d’adoucir comme il le pouvait. Si son esprit pouvait raisonner cela d’une façon logique et plaisante, il n’allait pas s’en plaindre.
Le bourgeois compris bien évidement la référence de son ancien agent. Évidement était le mot. Le Corbeau parlait de la sorte comme excuse, afin de naïvement nier les faits s’il advenait que quelqu’un quelque part était en train de les écouter. Et puis, il s’agissait d’un jeu, et il s’y plaisait quelque peu. Il écouta avec attention le code de son interlocuteur, car c’était en effet un code. Une métaphore, un sens caché, clair, mais indirecte. Il devait se montrer intéressant, et pour cela, il devait également se montrer indépendant. Autrement, il serait une cible de choix pour un homme tel que le grand trésorier, avide de main agissant dans l’ombre, de puissance latente, d’œil invisible.
-Il s’agit là de la stratégie de certain oiseaux, messire, mais pas celle du Corbeau. Le Corbeau est un oiseau opportuniste, le plus intelligent de tous les volatiles. Il prend ce qu’il a besoin quand il en a besoin. N’oubliez pas que cet oiseau peut amplement se rassasier de charogne, et qu’après pareil guerre comme celle des Esprits, Armanda tout entière est un festin à ciel ouvert.
Il marqua une pause. Il ne voulait pas laisser à Crissolorio le temps de lui répliquer, ou encore de manifester un quelconque accord ou désaccord. L’homme masqué tiendrait son bout de l’offre fermement, quitte à s’en montrer possessif. Il n’allait pas vendre ses services comme s’il s’agissait là de la main d’œuvre d’un mercenaire lambda. Il était le Corbeau! Héraut du dragon rouge! Il possédait le nom et le visage pour faire trembler es plus endurcie et apeuré les plus tenaces.
-Cependant, le Corbeau est un oiseau, un seul et unique. Vous parlez d’un individu, mais imaginé un instant une envolé, un regroupement. Ce ne sont pas tous les oiseaux qui se nourrices de chair. Certain volent très haut, indistinctif des nuages qui les bordent, d’autre chante à en faire mourir de confort, d’autre encore fendent l’air plus vite qu’une tornade ne pourrait espérer le faire. Ces oiseaux demandent pitance… et un nid adéquat. Le Corbeau est maitre de sa personne, mais il n’est pas un volatile de nature collective…
Il arrêta de faire les cents pas. Il réfléchissait à la formulation de sa demande. Il n’allait certainement pas informer Ostiz qu’il possédait déjà des contacts ci et là, ainsi que des clients, sans parler de la Guilde. Néanmoins, un apport stable en fond était plus que la bienvenu. Avec un soutient commerce lui que Crissolorio pouvait offrir, le petit groupe du Corbeau pourrait croitre rapidement en force, voir en influence, et tout cela en échange de quelques jours ou heures données.
-Vous savez Ostiz, il trouve que si vous étiez un oiseau, vous seriez sans doute un coq… Oh! Mais ne penser pas à tort! Un coq est un protecteur, une figure charismatique qui veille sur une collectivité. C’est un oiseau qui apprécie la lumière et sa parure, mais qui n’hésita pas une seule seconde à faire un chaos de son monde si un membre de sa collectivité est en position dangereuse. Le coq est un oiseau de nature collective…
Il s’appuya contre le bureau de se interlocuteur, son corps positionné de côté. Il croisa ses bras dans une mou qui se voulait fataliste, laissant un petit soupire clair fendre le silence.
-… Un oiseau comme le coq aurait tout à gagner à s’allier avec d’autre oiseau à bien y penser... Imaginez pareil oiseau possédant par procuration œil et talon sur toutes les terres qui lui sont inaccessible à cause de sa nécessité à s’occupé de sa collectivité. Il en serait redoutable. Le tout en échange de grain qu’il possède en abondance! Il serait sage d’agir ainsi, n’êtres vous pas d’accord? |
| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: Il n'y a pas que des murs à construire (Pv Saemon) Lun 25 Jan 2016 - 8:31 | |
| Crissolorio avait attentivement observé la réaction du corbeau d'un air de celui qui attend une réplique après sa réponse, après tout il était des fois bien de donner un coup de bâton dans l'eau pour voir deux trois choses, alors comme cela il ne réagissait aucunement ? Eh bien c'est qu'il devait y avoir une sacré raison derrière connaissant un peu l'énergumène. Ostiz était après tout pile le genre de personne qui arrivait à lire dans les hommes bien plus facilement que ces derniers voudraient bien le croire… Si le corbeau savait quel était son totem il ferait bien plus attention aux petites réactions mêmes minimes riches en informations pour un regard attentif. Car que l'assassin le veuille, ou non il est impossible de vraiment mystifier un lié à l'hérisson, surtout un grand père, et Ostiz déduisait donc… Pas de réaction après une réplique qui gêne possiblement l'orgueil ? Il ne tenait sûrement pas à se mettre à dos le Grand Trésorier, mais bon cela même un gamin de 8 ans l'aurait compris… Mais rien que cela voulait déjà beaucoup dire… Le corbeau ne tenait toujours pas à l'avoir comme ennemi cela était évident, et inversement Ostiz préférait se faire des ennemis gênants comme cet assassin. Donc on pouvait en déduire que l'assassin était fiable pour le moment, fiable oui, et un minimum prudent aussi.
Mais bon au final qu'est-ce que déduisait vraiment Ostiz ? En trois ans le corbeau n'avait pas tant changé que cela de certains point de vue, toujours aussi prudent, un minimum raisonnable… Rien de bien particulier en somme, mais toujours utile après tout Ostiz préférait ne pas avoir à négocier avec un fou à lié. D'ailleurs quelle preuve encore que l'autre était raisonnable si ce n'est le fait qu'il parlait par code ? Car ils pourraient aussi dire directement les choses ce qui serait sans doute un énorme gain de temps de ce fait, mais le corbeau voulait parler par code, et il faudrait être stupide pour ne pas le suivre dans ce petit jeu si l'on désirait vraiment faire affaire avec lui, donc ils parleraient en code, et en nom d'oiseau. C'est que cet homme devait faire une véritable fixette sur les oiseaux, que ce soit l'ancien masque en forme de bec, le corbeau adoptif, et ça…
Et il attendit donc patiemment que l'assassin dise tout son soûl. Notant méthodiquement les propos de ce dernier, le corbeau un oiseau opportuniste ? Bien entendu l'assassin faisait référence à lui-même, en soulignant au passage qu'il y avait à faire pour lui à faire après cette guerre, évidence. Que l’assassin ne lui laisse pas, ou lui laisse le temps de répliquer Ostiz n'avait pas grand-chose à dire à cela au final, et connaissant encore une fois un le fonctionnement de l'autre il resterait accroché bec, et ongles à sa position si Ostiz venait faire ses remarques sur un sujet tel que celui-ci, donc oui c'était une perte de temps qu'il valait mieux éviter.
Une envolée, un regroupement ? Tiens tiens, alors comme cela le loup solitaire d'assassin ne le serait plus tant que cela ? Quelle autre signification après tout pourraient avoir les paroles du corbeau ? Et il était donc en train de dire que si lui-même n'avait pas forcément besoin de l'aide d'Ostiz, ses collègues en auraient besoin, intéressant… Crissolorio resta silencieux alors qu'il l'écoutait, tenant à écouter jusqu'aux bout les propos de l'assassin. En retenant cette idée que l'archer spectrale avait maintenant un groupuscule sous ses ordres, et Ostiz savait une chose sur les groupes de mercenaires, s'il n'y a ni paye, ni nourriture ces derniers se désolidarisent rapidement, si le corbeau n'était donc pas en recherche de moyen de les sustenter, et de les payer, il devait déjà en avoir. La première, et la deuxième hypothèses se tenaient… Mais visiblement l'assassin ne précisait ni l'un, ni l'autre, il parlait même comme si Ostiz était le seul soutient à disposition... Il allait donc se considérer comme tel, pas parce que c'était forcément le cas, mais parce que se montrer soupçonneux mettrait l'autre trop sur la défensive.
Mais rien, rien n'était gratuit en ce monde. Un coq ? C'était bien la première fois que l'on disait qu'il était un coq, et il serait amusé de la chose s'il n'était pas aussi sérieux en cet instant. Et la comparaison du corbeau faisait référence évidemment au fait qu'il était en position de seigneur actuellement… Fortuna ne cessait de grandir, il en avait parlé à l'empereur, la cité pour le moment ne comptait qu'une garnison de 300 hommes pour protéger les alentours, et la ville, mais dans un an elle serait triplé certainement ce qui permettrait de commencer à sécuriser le Nord, et de faciliter le commerce avec l'empire elfique. Mais restait à savoir où l'assassin voulait en venir…
« Effectivement, de plus nombres de vautours rôdent encore sur ces terres par les temps qui courent. » Dit-il en employant un terme précis pour ces oiseaux là, sinon ça finirait par être confus… « Des vautours qui s'attaquent aux poules du coq, voir les dévorent mêmes, des vautours que le coq aimerait chasser pour que les poules puissent prospérer, et le coq avec. Et des fois pour bien chasser les vautours il faut du temps, et des moyens multiples... » Comment faire mieux référence aux nombreuses bandes de déserteurs, et de coupes jarrets traînant dans le Nord, grouillant même ? Ces bandes de ruffians devaient être innombrables après la guerre, et beaucoup ne se contentaient pas juste prendre les richesses des voyageurs… Et bien évidemment ce genre de coquins n'aidait aucunement au développement du commerce local. Et bien entendu en tant que seigneur de Fortuna Ostiz comptait pacifier le Nord comme son roi le désirait, et que la pacification commence un peu maintenant, puis pleinement dans un an serait le mieux.
Quand à la proposition d'espionnage apparente il y revint méthodique comme une horloge mécanique. Comme celle se trouvant non loin de lui qui était un ouvrage qu'il avait acheté à un alayien…
« Sage est le mot, mais reste aussi à savoir quels seront les besoins précis des dits oiseaux, et quels sont les arrangement dont ils auront évidemment besoin pour avoir une pleine efficacité… Après tout le coq en tant qu'oiseau de collectivité connaît d'autres oiseaux qui pourraient tout autant faire certains offices, alors qu'est-ce que ces dits oiseaux ont de plus que les autres ? Car à part bien entendu le corbeau qui a prouvé son efficacité, le coq ne connait le talent d'aucun de ces autres oiseaux. » En résumé, qu'est-ce que vos associés ont de si particuliers ? Ou comment dire aussi qu'il voulait des résultats, voir des preuves quand à leurs efficacités ? Mais en vrai Ostiz voulait voir à quel point l'assassin s'accrochait bec, et ongles à son offre. Il ne doutait pas que le corbeau avait des gens compétents sous ses ordres, ça non au vu de l'homme, mais il était des fois bon de titiller un peu lors d'un contrat. Après tout une négociation sans quelques petits difficultés, ou questions précises n'était pas une négociation digne de ce nom... Et Ostiz voulait se faire un peu une idée des talents de négociants du corbeau maintenant que ce dernier venait vendre ses services, et n'attendait pas qu'on vienne les chercher. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Il n'y a pas que des murs à construire (Pv Saemon) Sam 30 Jan 2016 - 3:34 | |
| Il en faisait trop... Ou le faisait-il? Il avait comprit le principe dans tout les cas. À le voir aller, il semblait déjà se plaire de la comparaison qu'avait fait le Corbeau entre l'homme et le coq. Il avait raison,en quelque sorte. Crissolorio était extrêmement possessif, voir agressif lorsqu'il s'agissait de sa propriété directe. Le coté "séducteur" associé à l'oiseau de la basse cours n'était pas vraiment concerné dans l'exemple, mais cela était l'unique exemple qui ne concernait pas la comparaison. Un oiseau au vive couleur entouré de serviteur et de sous fifre, un seigneur de ses propre terres. Comme de fait, l'homme était prudent devant la proposition de son ancien allié. C'était compréhensible. Le Corbeau sortait de nul part et offrait un service d'or sur un plateau d'argent. Seul un idiot aurait automatiquement accepter l'offre sans demander plus de détail. Si cela c'était produit, c'est le Corbeau qui aurait été méfiant, voir craintif devant pareil acceptation. Tout avait un prix. Crissolorio semblait intéressé, et même prêt à déboursé, mais des détails étaient nécessaire. Il devait vendre son idée, montrer que son groupe avait une utilité incomparable avec celle des sbire actuel d'Ostiz.
-Quelle est le symbole même de la liberté, sire? Les oiseaux, et leur pouvoir de voler. Les jeunes coqs et les autre oiseaux servant leur chef portent les couleurs de ce dernier. Une attaque mène aux représailles. Une attaque de leur part est prévisible. Un piège est facilement concevable. Leurs couleurs les restreignes, les rendent voyant. Ces oiseaux ont beau avoir des ailes, ils sont moins libre que ceux qui n'abordes sur leur plume que la touche que la nature leur a donné.
Il recommença à marcher dans la pièce. très lentement, le corps tourné en partie vers son interlocuteur. Il amenait doucement les valeurs de son groupes. Il avait avant tout détruit l'image de l'utilité possible des suivant directe d'Ostiz. Il n'avait pas mentit, ou encore exagéré. Tout ce qui était réalisé dans la sphère officielle restreignait le meneur concerné, au mieux. Les règles devaient tout autant être suivit, et en cas de crime perpétré, l'initiateur se verrait dans une posture très peu enviable.
-Imaginez à présent un groupe homogène d'oiseaux. Des chasseurs veillant sur les routes et les petits agglomérats. Des oiseaux pêcheurs surveillants les eaux, des corbeaux s'occupant des corps gênants, des aigles haut dans le ciel veillant sur les villes, ou même des oiseaux aux plumages subtiles, dissimuler sous l'aile même des vautours les plus méprisable... Un groupe hétéroclite aux membre compétents. Des becs convenant à toutes les proies, des serres acérés en tout temps, et surtout, des yeux partout, partout où cela est nécessaire bien entendu...
Il stoppa net. À l'heure actuelle, il n'avait qu'une fine fraction de ces agents mentionné, mais pour l'occasion, il vantait ses rangs. Avec le financement d'Ostiz, il serait en mesure d'adapter le Nid conséquemment, et du même coup, employé plus d'agent encore. Le problème du recrutement était de plus d'avantage un problème "personnel" plutôt que professionnel. les mercenaires et les lames à vendre étaient légions sur Armanda, mais ce n'est pas ainsi que le Corbeau désirait composer son Nid. Il cherchait des personnes qui étaient dans le besoin, des gens dans la misère nécessitant un toit, un emploi. Il collectait les personnes rejeté de tous, car ces dernières avaient toujours un tour particulier dans leur manches. La rédemption était le nouveau modèle réflexif du Corbeau, et conséquemment, son Ordre devait refléter ce désire, coute que coute. Il avait fonder ce-dit Ordre sur le principe que lui avait inculqué le grand dragon rouge, l'harmonie entre la destruction et la création. Même en offrant ses services à Ostiz, l'homme masqué comptait bien modéré son influence au minimum. Crissolorio serait un client, sans plus.
-Ce groupe ne porterait aucune couleur, tel qu'il vient de dire. Cependant, ces oiseaux suivent le Corbeau, leur chef. Il ne sont pas attiré par le grains, mais par la sécurité de cette union. Le coq à tout à gagner d'avoir près de sa basse cours pareil légion ailés. Le Corbeau est un maitre pareil au Coq, mais leur domaine de compétence varie selon leur besoin. Le bonheur de ce genre d'union est aussi que chaque partie conserve son autonomie. Le droit de proposer. Le droit de refuser. Si un excès survient, le lien peut-être rompu, pareil aux grande ligne de migration des oiseaux. Enviable, et impossible à prévoir sans essayer, ne pensez vous pas? |
| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: Il n'y a pas que des murs à construire (Pv Saemon) Lun 8 Fév 2016 - 7:52 | |
| Il n'était pas bête au point de prendre pour argent comptant tout les compliments qu'on lui faisait, surtout ceux inclus dans un marchandage, Ostiz savait bien que l'orgueil était un défaut très navrant lorsque l'on négociait, que la flatterie était une arme, et qu'avoir la grosse tête empêchait de pouvoir réfléchir avec une vraie application. De plus l'homme en face de lui n'était pas le genre à faire des compliments même indirects sans raison, il y avait un but précis donc derrière la comparaison avec le coq plus que juste l'envie de faire une comparaison. L'homme en face de lui n'était pas un idiot, ses origines n'étaient pas forcément dignes de fiertés, mais considérer les gens du bas peuple comme des pauvres attardés était une chose que bien trop de nobles, et de bourgeois faisaient sans se rendre compte qu'une analyse plus froide, et tempérée restait toujours plus sage, surtout si l'on ne voulait pas faire d'erreur...
Ostiz allait donc prendre son temps, mettre sur la table la proposition du corbeau, et la disséquer méthodiquement pour l'analyser ensuite, et voir ce qu'il en ferait, quel serait son intérêt, et qu'est-ce qu'il comptait négocier. Après tout autant bien faire, et Ostiz avait une estime particulière pour les choses bien faîte...
Et il comprenait où voulait en venir l'assassin quand il parla des oiseaux moins libres, qui en faîtes représentaient les serviteurs d'Ostiz, mais bon de toute manière ce dernier n'était plus ministre de l'information donc cette question ne se posait plus vraiment vu qu'il n'avait plus ce genre d'agents gratuitement à dispositions... Les fonctionnaires étant sous ses ordres étaient ceux responsables du trésor, de l'argent public, les gardes, et autres fonctionnaires de Fortuna, et ses éventuels gardes du corps, et serviteurs généreusement payés par l'état. Tout cela ne lui coûtait absolument pas un sou, et donc il avait largement de quoi s'intéresser à d'autres manières de dépenser cet argent justement économiser…
Mais ce qui l'intéressait c'était ce qui allait suivre, ce que l'assassin allait lui proposer, et sous quelle forme serait cette première proposition, car évidemment la première proposition dans un marché, un vrai n'était jamais accepté, et Ostiz doutait que celle-ci lui convienne vraiment. Le marchandage était tout un art qui nécessitait réflexion, et patience, et il était bien temps de se faire artiste le temps de ce petit négoce avec l'homme de l'ombre.
En somme Tidus lui vantait les qualités d'espions, et probablement d'assassins de ces agents qu'il pourrait mettre au service d'Ostiz… Cela, et bien d'autres choses sans doute, en somme oui cela pouvait être intéressant, et notons qu'au lieu de changer de carrière l'archer spectrale s'enfonçait encore plus dans le crime, et dans le meurtre. A croire que l'on ne change pas une équipe qui gagne… Enfin oui Ostiz voyait déjà quoi faire de ce genre « d'oiseaux » effectivement, il y avait après tout le savoir été le pouvoir, et Crissolorio ne crachait jamais sur une source d'informations possibles, surtout quand ces dîtes informations pouvait avoir un certain intérêt...
En tout cas on pouvait noter dans cette ligne là que Ostiz n'avait aucune envie d'être un simple client… Après tout pourquoi désirerait-il être un simple client comme tout les autres alors qu'il financerait, ou du moins aiderait à l'établissement de cet ordre de ce qu'il venait de comprendre ? Après tout le minimum serait d'offrir quelques garanties, et privilèges à Ostiz pour que le marché soit équitable pas de le prendre pour une vache à lait. Car si c'était pour être un simple client sans privilèges Crissolorio ferait tout aussi bien de ne pas financer l'ordre, et d'engager ce dernier quand il serait sur pied de lui-même, ce serait une formidable économie d'argent qui serait ainsi faîte. Et Crissolorio était un pragmatique, cela le corbeau le savait bien, nul doute qu'il s'attendrait donc probablement en partie à la manière dont Crissolorio réagirait à la proposition qu'il venait d'émettre.
« Mais il est important aussi que chaque partie ait un retour équivalent à sa contribution, après tout un marché équitable est un marché promit à durer. Et en ce monde il est dangereux de s'engager dans une entreprise quelconque sans garantie, ou très bonne raison. Raisonner ainsi n'est pas tant de la prudence que de la simple logique. » Bien entendu il savait qu'il n'aurait pas l’exclusivité de ce genre de chose, l'assassin était un mercenaire, et il n'aurait aucun intérêt à n'avoir qu'un seul client, ce n'était que de la logique là. Mais de ce qu'il comprenait Tidus voulait garder une certaine indépendance, ce qui était une bonne chose oui, mais...
« Autonomie est une bonne chose effectivement, mais elle n'empêche pas une certaine forme de « gratitude » selon la générosité du coq, un rendu pour un donné pour que l'entente soit effective, et une certaine forme de garantie. » Dit-il avec application avant de d'achever pour laisser le corbeau réfléchir.
« Comme par exemple la garantie pure, et simple que le coq ne verra jamais ces dits oiseaux se retourner contre lui, ou faire quoi que ce soit dans son désintérêt si demander par un autre. Cela ne nuit déjà aucunement à l'autonomie des deux parti, et permet une certaine confiance, et stabilité dans l'échange... » En somme Ostiz exiger que tout simplement son nom soit rayé de toutes les possibilités de cibles de missions que ce soit espionnage, ou assassinat de ce nouvel ordre. Après tout quel intérêt d'espionner si c'était pour se faire espionner à son tour ? |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Il n'y a pas que des murs à construire (Pv Saemon) Sam 5 Mar 2016 - 22:34 | |
| Inflexible, l’homme écoutait la réplique de son interlocuteur. Il n’aimait pas ce que Crissolorio voulait insinuer. Malheureusement, il serait mentir que de penser qu’il ne s’y attendait pas. Le bourgeois était un marchant, un homme qui ne saurait dire oui sans avoir jonglé avec les échelons. Le Corbeau savait aussi que chaque parcelle de son offre serait méticuleusement décortiqué et mis à nu, afin d’en exposer chaque variante. S’il était quelque peu plaisant de se jouer du reste du monde en parlant de façon évasive, ce petit jeu commençait à lasser l’archer. Il ne s’était pas préparer au vu d’une discussion du genre, et même si les comparaisons avec les oiseaux étaient relativement larges et utilisables, il n’en restait pas moins que l’ancien assassin se verrait à court d’idée à ce rythme effréné. Cependant, l’homme au masque faisait tout pour garder un air paisible, une voix calme et une posture neutre. Ne pas montrer ses faiblesses, ou son ennui, ou encore son inconfort, des impératifs qu’il se forçait de suivre.
-Pensez-vous qu’un Corbeau irait voir l’un de ces rivaux pour quémander de l’aide? Cet oiseau est un opportuniste, il le répète. Il n’a pas d’ennemi naturel, alors vous imaginez bien les possibilités qui s’offre à un oiseau du genre…
Il toussa dans son point. Il ne feignait pas, il ne voulait que clarifier sa gorge. Il n’était pas habituer à parler autant, sauf lorsqu’il devait se montrer convaincant devant les quelque membres de son groupe.
-S’il y a entente entre un Coq et un Corbeau, c’est que ces deux oiseaux y voient un avantage. Autrement, le Coq serait vu comme de la nourriture pour le Corbeau, et le Corbeau aurait été chassé ou agresser par le Coq au moment où ce dernier aurait atterrie dans la basse cours dudit volatile.
Et pourtant, voilà que les deux individus en question jouaient aux charades sans réelle animosité. Du moins, Le Corbeau n’avait pas encore envie d’éventrer son interlocuteur, chose qui était un bon signe. Il se trouvait irrité par la situation, mais ce n’était rien qu’il ne pouvait pas gérer.
-Il y a une différence, Ostiz, entre demander au Vent de Souffler et demander à un poisson de Marcher. Demander à un oiseau de voler est incité une chose que l’oiseau aurait fait de toute façon. Exiger d’un oiseau qu’il reste au sol est restreindre ce dernier. Les oiseaux sont symbole de liberté après tout, et tout le monde sait qu’un oiseau préfère la mort à la captivité…
Il déviait quelque peu en ce moment. C’était bien normal dans une discussion aussi complexe, mais au moins il n’avait pas brisé le « code » abordé depuis le début de la conversation. Il avait fait valoir son opinion cependant : un oiseau ne serait pas restreint, pas plus qu’il ne s’allierait avec Crisssolorio outre mesure. Il n’aurait pas de maitre, il aurait un client, point finale. Malgré sa rigidité sur le sujet, l’homme sombre vêtu de blanc comprenait l’inquiétude que le bourgeois devait ressentir à son égard en ce moment. Laisser un homme tel que le Corbeau s’approcher de lui était un risque, dans bien des aspects de sa vie. Pour utiliser une expression populaire, c’était de faire entrer un loup dans la bergerie, même si le Corbeau ne voyait pas les choses aussi drastiquement que cela. En fait, les choses n’étaient pas vraiment une histoire de loup et de mouton, mais d’avantage de prédateur, de proie, d’opportuniste et de charognard. Un étrange ballet aérien où chaque créature y risquait leurs peaux et leurs plumes.
-… Mais n’imaginez pas qu’un Corbeau est opportuniste au point où il planterait ses ergots dans les flancs d’un allié potentiel. Ce serait stupide de sa part, et risquez surtout. Ne prenez pas le Corbeau pour un rapace, Ostiz… Mais n’oubliez pas qu’il n’est pas l’oiseau de la Mort pour rien. Car si ce dernier commettrait une erreur en agressant le Coq, ce ne serait rien à côté de ce qui arriverait si le Coq déciderait de battre ses Ergots en l’air face au Corbeau.
Il était d’accord pour la demande d’Ostiz, mais il venait ainsi de fixer ses restrictions. Et de le prévenir du même coup, même si cela était assez inutile, en quelque sorte. Il n’était plus un assassin discret dont le nom n’était qu’un murmure sans visage. Il était une « personnalité connue » à présent, un monstre dont les parents pouvait se servir afin d’effrayer leur enfant. Un cauchemar vivant. |
| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: Il n'y a pas que des murs à construire (Pv Saemon) Lun 14 Mar 2016 - 18:45 | |
| Le corbeau était venu lui faire une offre, et Ostiz comptait marchander dans la mesure du raisonnable, surtout que c'était la base du marchandage que de ne jamais accepter la première offre que l'on vous faisait, et il était prêt à voir jusqu'où le corbeau était prêt à aller pour avoir du financement, c'est qu'avec la reconstruction ils n'étaient pas si nombreux que cela ceux qui pouvaient dépenser sans compter, Ostiz faisant partie de ces rares là vu que sa fortune n'avait pas du souffert des dernières années contrairement à eux qui étaient aller se réfugier au protectorat, ou ceux qui avaient été jugés, et condamnés pour collaboration avec la théocratie. Jugement que Crissolorio avait pu éviter grâce au roi. Une chose qui était d'ailleurs assez fortement cocasse car maintenant Ostiz commençait à avoir une réputation d'héroïsme car tout le monde croyait qu'il avait servit le roi légitime en secret malgré sa présence en théocratie. Cela était un mensonge effectivement, mais un mensonge qu'Ostiz n'allait sûrement pas démentir surtout maintenant qu'il faisait office de vérité officiel confirmait par le souverain et lui permettait donc un certain prestige.
« Je présume que le corbeau saura garder cette attitude pour ne pas se faire d'ennemi à l'avenir, et ne pas se fermer d'opportunités évidemment. » Dit Calmement Ostiz pour confirmer qu'il comprenait où voulait en venir à l'assassin, mais il serait fou après tout de totalement se fier à ce dernier, même si au moins le totem d'Ostiz lui permettait de partir sur ce genre d'entreprise avec une certaine assurance…
Il regarda d'ailleurs légèrement le corbeau tousser, visiblement l'autre gardait quelques problèmes de gorges même si cela a l'air bien moins graves qu'il y a quelques années, mais bon ce ne sont pas les affaires d'Ostiz que cela.
Et il ne répondit rien aux paroles suivantes du corbeau au sujet que l'association révélait surtout d'un intérêt entre les deux parties, cela Ostiz le savait, et il n'avait pas dit le contraire, mais justement c'est en prévision de cet intérêt commun qu'il fallait justement marchander donc ça ne changeait pas vraiment ses affaires.
Et Ostiz savait que le corbeau ne s'était pas contenté de juste lui dire simplement qu'il n'y avait aucune garantie de non traîtrise, Crissolorio savait que son interlocuteur n'était pas stupide, et voulait dire autre chose. Cet homme voulait garder son indépendance cela Ostiz le savait… Mais ce dernier ne voulait pas que l'argent qu'il pourrait investir se retourne contre lui. Complexe donc… Car aucun des deux hommes ne devait faire confiance à l'autre probablement.
Mais Crissolorio pouvait faire confiance à une chose son instinct d'hérisson, et pour l'instant il ne sentait rien qui ferait qu'il devait être particulièrement méfiant à part la prudence habituelle quand on fait affaire avec un homme de l'ombre aussi célèbre soit-il. Oui... Il se faisait confiance pour voir le coup venir en cas de trahison, il est après tout impossible de surprendre un grand-père hérisson, il pouvait donc se permettre de s'engager dans ce projet, non pas sans une certaine prudence.
Oui il avait son hérisson en atout, il pouvait donc se permettre de s'engager dans ce genre de choses, il fit donc mine de réfléchir aux paroles suivantes du corbeau. Ce dernier confirma que c'était surtout l'intérêt qui le pousserait à agir et qu'il ne comptait pas se faire des ennemis outre-mesure, oui Ostiz n'était pas vraiment le genre d'homme dont on voulait se faire l'ennemi c'était compréhensif. Et le corbeau agrémenta ceci bien entendu avec les habituelles menaces qui devaient être efficaces en générales, mais n'intimidaient pas un homme comme Ostiz qui avait passé 3 ans en théocratie à fréquenter une cour remplie à ras bord de vampire, pour le coup ce genre d'expérience pousse un peu plus loin vos limites… Même s'il restait bien conscient des risques s'il trahissait le corbeau sans raison. Oui il étaient des associés, et ce contrat resterait en fonction tant qu'ils auraient tout deux leurs intérêts dedans, oui Crissolorio se sentait capable de faire en sorte que cela reste à son avantage. Il s'assit donc, et reprit calmement.
« Supposons donc pour le moment que le corbeau, et le coq sont d'accord... » Il réfléchit courtement, et poursuivit. « Quand à leurs intérêts communs de ne pas se faire ennemi l'un de l'autre qu'ils restent, ou non associés. » Ce qui voulait dire qu'ils tâcheraient de ne pas se mettre en très mauvais terme si le contrat venait à être brisé. Tant qu'aucun des deux partit ne trahit ses engagements, même si Ostiz a bien peu de raison de les trahir à vrai dire donc pour sa part il ne pensait pas avoir trop de mal à les tenir les dits engagements... « De ce fait le coq aimerait savoir ce dont corbeau a besoin exactement pour mener à bien ses projets, et propositions... »
En somme il voulait savoir qu'est-ce que le corbeau voulait en terme financier, en moyen, ou autres pour son projet. Car le corbeau avait un projet en tête, et Ostiz voulait savoir ce qu'il allait devoir donner « exactement » pas des termes vagues. Car il était d'accord pour aller plus loin vu que visiblement continuer à négocier sur ce qui avait été déjà été dit risquerait surtout de froisser inutilement son interlocuteur pour le moment. Autant en savoir plus d'abord pour voir si négocier valait vraiment le coup.
Et ainsi la discussion pu vraiment commencer... |
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