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| L'arc, et l'arbalète (Pv Saemon) | |
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Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: L'arc, et l'arbalète (Pv Saemon) Lun 1 Juin 2015 - 12:40 | |
| Début Février
Tirer, recharger puis tirer, appuyer sur la détente, on entendait le sifflement de la corde l'arbalète, et le bruit que faisait le carreau en étant projeter avec une belle puissance de tir, il fallait ensuite regarder où le carreau était à tirée. Proche du milieu de la cible, en même temps dur de rater son tir avec une arbalète quand on savait en user, ensuite il fallait remettre l'arbalète vers le bas, caler avec le pied, jouer du levier servant à relever la corde, mettre un carreau en place, l'opération prenait au moins 30 secondes avec de l'entraînement, beaucoup d'entraînement. C'était une arbalète lourde après tout. Cela ne permettait pas de faire pleuvoir des flèches, mais l'arme était facilement plus précise qu'un arc, et plus puissante . Mais bon généralement on était plus efficace avec une arbalète caché derrière un mur, ou la protection d'un pavois. Enfin cela ne l'empêchait pas de s'entraîner, il n'était pas du tout un maître dans le maniement de son arme, mais il savait très bien se débrouiller, et il ne perdrait sans doute pas à s'entraîner davantage à l'avenir. S'entraîner… Et puis il fallait s'entraîner il y a quelques jours l'appel de Vraorg avait retentit… Alford savait qu'il devrait être sur le pied de guerre pour traquer les protégés même si cela ne lui faisait aucunement plaisir, pour sa part il se préparait juste, et ses hommes aussi. C'était une excuse de plus pour ne pas engager immédiatement la poursuite. On s'entraîner, et on commencerait la poursuite au sein de l'empire dans quelques temps. Quand tout le monde serait fin prêt, et que les préparatifs auraient été terminés car ça promettait d'être une longue traque...
Et puis cela ne lui faisait pas de mal de s'exercer avec son arbalète, il remarquait qu'il avait moins cultiver cette dernière pour privilégier son épée ces quelques dernières années. Bon cela avait plutôt porté car il était l'une des fines lames du continent sans doute, mais bon le combat ce n'est pas qu'a courte portée. Et il fallait savoir se défendre face à ceux qui préféraient usaient de méthodes différentes pour se battre que le bon vieux combat au corps à corps. En tant qu'ancien mercenaire solitaire, il était habitué après tout à se débrouiller par lui-même, il ne comptait pas laisser quelqu'un d'autre faire la chose à sa place. La polyvalence à ses yeux était une qualité essentielle d'un guerrier car elle permettait de faire face à toute situation, et donc possiblement de pouvoir s'en sortir vivant, il ne fallait rien laisser au hasard après tout si l'on espérait survivre.
Enfin il décida de prendre une petite pose après s'être assez exercé, laissant les 5 soldats de son unités dont l'elfe qui était une récente recrue s'entraîner, il alla ensuite faire un petit tour du camp, pour se dégourdir un peu les jambes. Ce n'était guère joyeux ni beau d'ailleurs, mais bon l'endroit était assez discipliné, certains ne le regardaient pas, d’auges lui lançaient de sale regards, et d'autres encore lui faisaient des gestes de salut … C'était cela d'être connu sur tout le continent comme un félon, et l'un des suivants les plus appliqués de Vraorg même si c'était à contrecœur. Soit on le respectait soit on le haïssait selon les mentalités, et souvent à raison...
Enfin il évita de penser à ce genre de chose au risque de s'assombrir l'humeur, et au cours de sa petite errance il finit par tomber sur un visage qu'il connaissait, et qui semblait s'exercer au tir à l'arc. Visiblement le corbeau était un véritable maestro pensa Alford, il allait toujours bien depuis le temps, dommage que lui aussi soit pris dans cet infernale engrenage qui menaçait de tous les broyer s'ils ne faisaient rien pour s'en sortir. Enfin trêve de ce genre de pensée il sa rapprocha de son ami, et lança calmement.
"A ce que je vois on ne perd pas la main mon ami, on souhaite rivaliser avec le défunt Phantom?" Dit-il de bonne humeur, pour le coup le corbeau était vraiment très compétent, Alford se campa à côté de lui, et poursuivit.
"Permettrait tu que je m'exerce aussi sur ta cible? Je suis loin d'avoir ton niveau, mais on aurait presque l'impression on te voyant que le tir est bien plus facile qu'en vrai." Il ne serait pas contre après cet entraînement d'avoir une petite discussion avec son ami, mais pour le moment autant profiter un peu de l'entraînement. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: L'arc, et l'arbalète (Pv Saemon) Dim 7 Juin 2015 - 16:34 | |
| Les prisonniers évadés, les Protégés sur les terres du Seigneur Blanc, le chaos à la frontière et un détachement armé massif à travers la moitié du continent... Décidément, il était impossible de vivre de façon stable sur ce damné Continent. La condition actuelle avait tout pour déplaire à tout humain qui se respecte, cependant, dans son cas, le Corbeau n'était pas ce genre d'humain. La guerre, une évasion, des renforts ennemis... Une occasion sans pareil pour s'amuser un peu... Pour chasser... Pour manger aussi. La faim… Son nouvel ennemi, et un coriace en plus. Toujours présent, toujours aussi agressif et harcelant. Il ne pouvait pas satisfaire cet appétit devenu sans limite. Il mangeait pourtant comme dix hommes et pourtant, la faim revenait tune heure plus tard, toujours aussi prenante. L’une des seules choses étrangement qui calmait cette impression agressante était le gout d’un cœur fraichement arraché de la poitrine d’un ennemi vaincu et morcelé par sa mâchoire solide, déchiqueté par sa bouche avide de chaire. Lorsqu’il avait faim, il était à vif, plus impatient qu’à son habitude, plus instable aussi. Et puisque le gibier était plus rare suite à la guerre, le Corbeau devait plus souvent qu’autrement soutenir cette plaie, ménageant sa faim pour un repas futur qui n’en serait que plus satisfaisant. La chasse habituellement gardait son esprit occupé, mais sur l’heure, rien n’y faisait. Il devait occuper ses méninges, particulièrement avec la Grande Chasse en vue.
Grâce à la marque que le Seigneur Blanc avait apposé à même son âme, l’humain possédait des sens extraordinaires, comparable à la puissance de ceux des vampires. Bien que la force et la symbiose ténébreuse de cette race ne fasse pas partie de son don, il n’en restait pas moins que ce cadeau offert par le nouveau Souverain d’Armanda élevait le chasseur au-dessus de sa propre race. Il humait l’air pareil au prédateur qu’il avait toujours rêvé d’être, il avait une vision incomparable à celle d’un homme moyen, les oreilles d’une finesse sans égal à tout ce qu’il pouvait se rappeler, au point où il pouvait entendre le cœur des êtres vivants tout autour de lui… Son gout surdéveloppé avait pervertie ses préférences et transformé chaque repas en délice, couplé à son appétit nouvellement accrue. En bref, il n’avait jamais été aussi mortel de toute sa vie.
Sur sa route qui devait le mener sur la frontière où les zones actives étaient les plus « chaudes », il avait senti une odeur caractéristique venir à lui, porté par un vent léger alors qu’il trottait nonchalamment sur les routes de l’Empire sur le dos de sa monture. Une odeur menaçante d’ours et d’acier, mais l’homme connaissait trop bien cette effluve particulière pour se laisser berner par cette dernière. Après tout, il avait déjà croisé Alford auparavant… Le Corbeau s’était donc approché de la source, mais il n’Avait pas établie directement contact avec le colosse. Il avait plutôt choisis de profiter d’un grand arbre fruitier afin de se dérouiller un peu. Devant huit pairs d’yeux, soit deux corbeaux, un chien et un cheval, le chasseur de prime avait décidé de mettre pied à terre. Il avait retiré l’équipement superflu à la fois sur son cheval et sur son chien, afin de leur permettre de se défouler un peu. Pendant ce temps, Le Corbeau pourrait s’exercé un peu. Murmure en mains, il pratiquait la rotation de ses tirs. Encocher, tendre, relâcher. Trois secondes, une cible à terre. Il était rapide, mais il souhaitait encore s’amélioré sur cet aspect, afin que trois secondes devienne une norme minimale.
Tel qu’attendu, Alford arriva ultimement derrière lui. Il l’entendait… Il le sentait… Son cœur si bruyant dans ses tympans… Le sombre individu avait appris à apprécier le calme qui se trouvait dans la poitrine des Vampires. Le silence, leur faible odeur… Même s’il appréciait toujours l’odeur agressante du musc et de la sueur… L’Archer redoubla d’effort avec son ami présent, réalisant un tir en une fraction de seconde inférieur à son tir précédent. Il ne savait pas quoi dire à l’homme qui se trouvait derrière lui. Tout avait tellement changé, tout était si différent, si étrange, surtout dans son esprit.
-Le Corbeau ne rivalise pas avec les Morts…
Phantom… Le seul archer que l’Ancien assassin aurait jugé digne de rivaliser. Officiellement décédé lors de l’ascension de Vraorg. Il n’avait jamais croisé un autre homme, ou même un vampire ou un elfe, qui savait manier l’arc avec une aisance comme la sienne… Seulement Phantom, et il n’était plus, ce qui le laissait comme seul maitre de l’arc à des lieux à la ronde… Voir plus.
-Il s’exerce simplement… La Grande Chasse tonne au loin. Et le Seigneur Blanc demande tribut.
Il fit volte-face afin de se retrouver devant Alford. L’équipement du Corbeau avait été ajusté depuis le temps, ses armes s’étaient multiplié, son carquois avait été amélioré, son masque buccale avait à présent la forme d’un large bec menaçant, toujours à tordre la voix de son utilisateur. Il retira justement ce dernier, le laissant accrocher à sa ceinture, dévoilant le bas de son visage, pâle. Les yeux du Corbeau trahissaient une certaine fatigue, mais rien d’autre sur lui ne pouvait tenir pareil discours. Nox venait de se poser sur son épaule gauche, sur la petite épaulette de cuir sombre qui protégeait cette partie, alors qu’Ergot venait de se poser en silence sur son épaule droite. Un symbole, c’est ce qu’était devenu le Corbeau, abordant plume et employant serre et bec.
-Exerce toi si tu veux Gorder, mais ne te berne pas à tenter d’égaler le Corbeau…
Un très léger sourire avait passé sur son visage accompagné d’un ton moqueur, pareil à un nuage soufflé par un vent puissant. Il avait de la difficulté à sourire depuis un moment, encore plus à rire. Ce qu’il avait commencé à devenir vers la fin de son ancienne vie avait totalement disparut. Il ne restait que le Corbeau, ni plus ni moins. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: L'arc, et l'arbalète (Pv Saemon) Lun 8 Juin 2015 - 17:54 | |
| Impressionnant… C'était la seule chose à dire en voyant la démonstration à l'ar du corbeau, impressionnant, Alford n'avait jamais vu quelqu'un tirer aussi bien à l'arc, et il le faisait à une vitesse… Un tel archer devait représenter un grand danger pour n'importe quel bipède, et pour un dragon peut-être aussi, il se demandait si l'archer spectrale avait le talent requis pour toucher l’œil d'un dragon, ou pas… Mais bon de toute manière la maîtrise de Saemon à l'arc était aussi développé au moins que celle d'Alford à l'épée. Il avait en face de lui un prodige, et il ne pouvait que contempler sa prestation, et mesurer l'aune de son talent. De l'art voilà ce que c'était à un tel stade de maîtrise...
Il resta silencieux quand son ami lui disait que le corbeau ne rivalisait pas avec les morts, il est vrai que quand quelqu'un est mort il est assez difficile de se comparer à lui ensuite. Pour sa part Alford se disait qu'il y avait toujours meilleur que soit, car si l'on arrivait un jour à se penser le meilleur l'on risquait de se dire qu'on ne pouvait plus s'améliorer, et c'était le meilleur moyen de commencer à négliger l'entraînement, reposer sur ses acquis, et donc perdre son talent. Et à la guerre pour survivre il fallait du talent.
Enfin pour sa part il ne tirer pas à l'arc comme ça, il savait très bien manier une arbalète oui, mais cela n'avait rien à voir avec la maîtrise à l'arc du corbeau. Cet homme passait sa vie à s'entraîner à l'arc sans doute, comme Alford passait ses journées à s'entraîner à l'épée. Une affaire d'entraînement , voilà la clé du talent. Et un tel talent ne pouvait que susciter l'admiration, pour sa part il n'aimerait pas trop être du mauvais côté de la flèche de Tidus. En plus c'était son ami...
« Je vois, l’exercice voilà ce qui importe. » Dit-il calmement ensuite aux paroles de son ami qui parla de la grande chasse, pour sa part il n'était pas trop enthousiaste au sujet de cette dernière, disons qu'il aurait préféré éviter d'y participer si possible, mais bon pas comme s'il pouvait y faire quoi que ce soit malheureusement. Enfin il garda cela pour lui, et continua à observer silencieusement le maître de tir à l'arc à l’œuvre. Car le spectacle que donnait ce dernier était tout simplement fascinant.
Puis le corbeau se retourna face à lui, et après qu'Alford ait regardé l'homme qui avait une allure bien intimidante, et que les animaux du corbeau ce soient rapprochés… Alford eu une pensé pour son propre chien qu'il avait confié il n'y a pas si longtemps à une famille de berger pour épargner la guerre à cette pauvre bête, sans doute qu'il devrait aller la chercher pour la futur grande chasse comme le disait l'autre… Enfin dans tout les cas il regarda calmement Tidus qui poursuivit sur un ton moqueur, pour sa part Alford ne le prit pas mal… et rajouta juste.
« Sans doute, mais bon je suis la dernière des tête de mules. Donc tu comprendra si j'essaye au moins de faire une performance honorable sans jamais pouvoir t'égaler. » Dit-il avec un sourire Avant de prendre calmement en main son arbalète, et de rajouter plus posé.
« Dit-moi… Est-ce que le corbeau ce sentirait de déposer un petit moment son arc, et d'essayer un peu l'arbalète ? Juste pour tester? Après tout il n'y a pas de mal à varier un peu. » S'il acceptait pour sa part Alford montrerait à quel point il était correct à l'arc, mais vraiment correct. Il ne savait manier cette arme que parce qu'il avait apprit son maniement au champ comme beaucoup de paysans, et qu'il s'était un peu plus entraîné lorsqu'il avait rejoint la milice, mais au final Gorder avait penché plutôt pour l'arbalète, cette arme lui correspondait mieux, et l'avantage c'est que les arbalétriers étaient généralement plus recherchés, et mieux payer que les archers… D'ailleurs il se demanda si le corbeau savait seulement comment user d'une arbalète… « En parlant de Phantom… Tu sais comment ce dernier est mort exactement ? » Il y avait beaucoup de rumeurs à ce sujet, dur de séparer le vraie du faux au final... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: L'arc, et l'arbalète (Pv Saemon) Jeu 2 Juil 2015 - 6:23 | |
| Gorder… L’homme en noir avait peine à se souvenir comment il en était venu à considérer ce dernier comme un ami… En fait, il avait peine à faire sens de toute son existence avant que le Seigneur Blanc ne fasse tonner son autorité sur le continent. Avant cela, il se cherchait, il se questionnait, le doute et la peur faisaient partie intégrante de son existence. Puis, après la ruse du Tareth et sa soumission au nouveau roi des Hommes, et l’éclat d’une nouvelle grande guerre, une barrière large et épaisse s’était dressée dans la psyché tordue de l’humain, entre ses émotions et ses réflexions. D’abords insidieusement, puis de façon soudaine et brusque, lorsqu’il avait dévoré un cœur pour la première fois de sa vie. Tout avait changé par la suite, plus jamais le cerveau du Corbeau n’avait opéré comme à son habitude. Une page importante du livre de sa vie venait d’être tournée. Il avait mis de côté tout ce qu’il était, tout ceux qu’il connaissait… La gamine, la colombe, le rossignol, ses oiseaux… »Et pourtant, Alford avait résisté à ce balayage impitoyable… Le chasseur soupçonnait fortement que le fait que l’Ancien bourreau et lui-même ai partagé la quêtes au cœur de la terre ai empêché leur relation d’être effacé comme une piste odorante sous la pluie. C’était à peu près le même cas qu’avec Cynoë et Verith, même si le cas de ce dernier était très particulier…
-Alford… L’Arc reste la maitrise du Corbeau… Tu n’as pas à égaler ce dernier… Tu le domine par l’épée et la puissance de tes bras.
L’ancien assassin n’avait que rarement vu son ami s’entrainer, mais la simple vu de l’aisance de ce dernier à balayer l’air de son arme massive pouvait convaincre le plus simple passant de la dangerosité du guerrier en question.
-Tu as la force et la rage d’un ours, laisse donc la précision et la discrétion au Corbeau… Vous êtes maitres de vos domaines…
Il était compétitif, mais pas dans le sens classique du terme. Il était impitoyable sur ses propres performances, mais jamais il ne tentait de surpassé un objectif qui n’avait pas été atteint par lui-même. L’homme masqué dévisagea à tour de rôle l’arme mentionné par son ami, puis ce dernier, incertain de la proposition de ce dernier. Il n’aimait pas l’arbalète pour des raisons strictement techniques. Une arme défensive. Une arme lente, lourde et encombrante. Facile à manier, certes, même pour un débutant, mais dans le cas du Corbeau, cet avantage s’effaçait aisément de la balance. L’arbalète permettait des tirs véloces, puissants et rapide, inégalable par un archer moyen… Mais il n’était pas un archer moyen. L’Arc permettait des tirs longs courbés ou des tirs droits dans une portée plus restreinte, plusieurs tirs à la fois, donc plusieurs cibles engagées en même temps… La recharge… de loin le défaut le plus flagrant de cette arme. En bref, l’arbalète était une « amélioration » imparfaite de l’arc, une version offrant des avantages face à son homologue classique, mais cela uniquement en contrepartie de plusieurs encombre tel que la dite recharge.
Le chasseur déposa Murmure près de lui contre un arbre, empoignant dans une très légère incertitude l’Arme mise de l’Avant par son ami. Aussitôt, il se trouva catégorique sur le sujet : il n’Aimait par cet objet. Sa poigne, son poids… Non, il ne l’aimait pas, mais il considérait tout de même essayer l’Arme.
-Habituellement… Quand le Corbeau emploie pareil arme, il vient de l’arracher des doigts crispé d’un ennemi vaincu… Lorsque l’Oiseau manque de projectile, où dans le feu des affrontements.
Il s’étira le bras et empoigna un carreau de l’étui accroché à son ami. D’une main habile, mais manquant de pratique, il utilisa son pied afin de tenir l’arme de jet en place et tordis le bois de cette dernière en tirant sur la corde. Le premier essaie se termina par un échec, mais le chasseur ne se découragea par pour autant. Il savait manier cette arme, il haïssait simplement l’armer.
-Tu peux employer Murmure si tu le désire… Mais fait bien attention. Sa tension rivalise les arcs des anciens bandits de l’Est. Et son bois porte centaine de vie fauché…
Avec satisfaction, la corde fut ultimement encochée. Puis, se fut le trait qui prit place dans le mécanisme tenu de façon précaire, prêt à être relâcher d’une simple pression du levier. Le chasseur décrocha habilement son grand carquois et le déposa au sol, la bouche de ce dernier vers le haut, les plumes de ses flèches présentés à Gorder.
-Les futs minces sont les flèches classiques du Corbeaux, pointes tordues et dentelée à la fois… Les projectiles plus massifs sont somnifères. Et cette pointe…
Il sortit une flèche très singulière. Le fut était très épais, pour une flèche. La pointe était très finement sculptée en forme de tête de corbeau, massive également. Il la remit dans l’étui sans plus de façon, lançant simplement :
-Disons que le Corbeau ne l’a que rarement employé. Un secret, dans un certain sens…
Il dressa l’Arme large qu’il venait de préparer en direction de sa cible du moment aux fruits crevé. Il visa sans grande ambitions le tronc de l’arbre, se donnant comme objectif le centre d’un gros nœud.
-Il n’a pas entendu beaucoup de chose sur les fidèles de l’Ancien règne… Le Corbeau chassait dans l’Est… De ce qu’il en sait, Deux Vampires seraient tombés au pied de l’Archer avant que ce dernier ne périsse… Mais la vérité est difficile à définir pendant cette période… C’est tout ce que le Corbeau sait sur feu Phantom, le Grand Archer.
Il avait tiré à ses derniers mots, atteignant le nœud de l’Arbre tel que prévu. Bon… LA distance n’était pas extrême, le vent était faible et le nœud, immense. Mais de façon rudimentaire, il avait réussi à atteindre son objectif… |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: L'arc, et l'arbalète (Pv Saemon) Ven 3 Juil 2015 - 22:54 | |
| « Nous avons tous nos points forts, et nos points faibles de toute façon, je ne prétend pas t'égaler, mais savoir que tu es meilleur, et sera toujours meilleur que moi à l'arc ne veux pas dire que je ne dois pas m'exercer de temps en temps. Je ne t'égalerai sans doute jamais, mais si jamais j'ai qu'un arc à portée de main, et qu'un truand venait à foncer sur moi avec un gourdin il vaudra mieux pour moi que je sache m'en servir. » Dit-il calmement, par pur pragmatisme, ah non ça il n'égalerait jamais le corbeau, il se demandait même comment on pouvait seulement égaler ce dernier au tir à l'arc. Enfin il avait raison, Alford était bon à l'épée, et c'était sans doute déjà bien comme ça.
Mais l'arbalète aussi était une arme sympathique tout simplement parce qu'il valait toujours mieux savoir manier une arme de tir si jamais l'obligation se présentait, après tout un archer par exemple par souci de polyvalence ferait mieux de savoir manier une épée si jamais un adversaire arrivé à portée autant qu'un épéiste savoir manier une arme de jet si le combat au corps à corps était impossible . On avait sans doute fait l'impasse sur cela avec la diversification des fonctions des soldats dans l'armée, mais un ancien mercenaire solitaire comme Gorder savait que la polyvalence était une qualité essentielle pour un combattant qui voulait avoir une certaine autonomie.
Enfin dans tout les cas le corbeau devait déjà le savoir, après tout ce n'était pas un débutant. Enfin de toute manière la magie pouvait souvent compenser disons, Alford n'était pas un mage puissant, mais il savait que ça pouvait toujours aider de même que les objets enchantés, après tout en ces temps difficiles, et périlleux tout pouvait assurer la survie, et le moindre oubli dans les préparatifs lors d'un combat pouvait être fatal, car s'il y avait un point faible à exploiter il était certain qu'un adversaire astucieux saurait le voir, et l'exploiter.
« On voit que tu sais de quoi tu parle. » Dit ensuite calmement Alford, la force d'un ours… A croire qu'il savait quel était le totem du mercenaire, enfin dans tout les cas il est vrai qu'il était reconnaissant envers son esprit protecteur pour lui avoir conféré une grande force physique.
Pour sa part Alford préférait l'arbalète, et contrairement à ce que beaucoup de non initités pense elle n'est pas si facile à manier sinon pourquoi les mercenaires arbalétriers étaient si recherchés, et plus rare que les archers, et aussi bien mieux payés ? Ceux qui ne s'y connaissaient vraiment pas en arbalète pensait que c'était une arme de novice, peut-être que c'était le cas pour l'arbalète légère, mais une arme lourde nécessitait de l'entraînement surtout pour maintenir une bonne cadence, et encore plus pour son entretien, l'arbalète du faucon d'Alford nécessitait une certaine force physique pour être manié, elle avait une très longue portée, une grande puissance de tir, et une belle précision. En plus contrairement à un arc une arbalète pouvait s'utiliser cacher derrière un bouclier, ou dans des espaces restreints, elle pouvait se poser sur une surface pour un meilleur équilibre. En somme plus lent, mais plus puissant qu'un arc. Une arme de défense, face à plusieurs archers ce n'était guère efficace, mais en siège du haut d'une muraille, ou caché derrière un pavois c'était l'idéal. Mais comme toujours il avait envie de dire ce n'était pas l'arme qui faisait tout, mais celui qui la maniait, et il était loin de savoir aussi bien manier son arbalète que le corbeau maniait son arc. Donc il était évident que c'était l'assassin le grand virtuose du tir, un vrai artiste dans ce domaine même.
Il écouta donc calmement les propos de Tidus alors que ce dernier semblait examiner l'arme du mercenaire comme s'il voulait voir quoi en faire.
Et visiblement le corbeau n'était pas habitué à armer une arbalète, il avait l'air de s'y connaître un peu, mais bon. Enfin on ne pouvait pas être bon partout sans doute, et puis bon. Alford se demandait d'ailleurs si il y avait eu un grand maître arbalétrier un jour, on parlait beaucoup de certain maîtres archers, mais moins de l'arbalète, probablement aussi parce que c'est une arme assez récente ? Ou qui faisait moins rêver ?
« Je vois… Je pense que je devrai arriver à la bander ne t'inquiète pas. » Répondit-il quand le corbeau lui proposa son arc. Quand au fait que cet arc a ôté la vie à des centaines de personnes. Alford doutait au fond que ça ait une valeur autre que symbolique.
Il attrapa donc calmement, et avec soin pour ne rien abîmer l'arc du corbeau, et le carquois de ce dernier qui était visiblement rempli de flèches en tout genre, et ayant toutes leurs utilités comme le précisait l'archer. Il ferait attention, oui. Ce n'est pas non plus comme s'il n'avait jamais tenu un arc de sa vie, après tout il était commun pour les paysan d'en avoir déjà manier un. Surtout en prévision d'être recruté dans l'armée une fois l'âge arrivé.
« Je vois, je me demande quelle utilité tu dois avoir de cela. » Dit calmement Alford en regardant la flèche avec une forme de tête de corbeau, à première vue il ne devinait pas l'utilité de cette dernière, mais sans doute qu'elle devait en avoir une. Il n'empêche qu'il de demandait bien aussi qui avait eu l'idée de sculpter ainsi une flèche.
Puis Alford regarda pratique l'archer qui se mettait à viser la cible avec l'arbalète, Alford observait son geste calmement tout en écoutant les paroles du corbeau qui parlait de comment aurait pu mourir le grand archer Phantom.
« Comme quoi, il est entré dans la légende, et ce pour toujours. Enfin comme quoi qui que l'on soit le trépas nous attend tous au tournant. » Marmonna t-il avant d'hocher la tête approbateur quand il vit le carreau tiré par le corbeau atteindre la cible. C'était donc maintenant son tour.
Silencieusement il prit donc en main murmure, il se posta face à la cible prit une flèche en main, et banda calmement l'arc en tâchant de viser tout en se souvenant des quelques leçons sur le tir à l'arc qu'il avait eu dans sa jeunesse, rien de bien transcendant, mais on apprend des choses pratiques dans la milice après tout. Quand il pensa que sa flèche allait a peu près là où il fallait il relâcha la tension, et cette dernière se ficha dans la cible. Assez éloigné du centre, mais dans la cible c'était déjà ça. Pour le coup il avait dit juste le corbeau quand il disait qu'il fallait de la force pour bander cet arc, m'enfin heureusement qu'un lié à l'ours ça en avait à revendre généralement...
« Bon c'est sans doute ridicule par rapport à ta performance à l'arc, mais au moins j'ai touché la cible. » Dit calmement Gorder en regardant la résultat de sa performance, oui peux mieux faire, mais sa performance était correcte c'était déjà ça.
« D'ailleurs juste pour savoir, c'est un maître archer qui t'as appris à tirer ainsi à l'arc, ou tu t'es entraîné tout seul pour atteindre un tel niveau ? » Demanda Gorder sincèrement curieux, car disons que c'était quand même impressionnant oui. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: L'arc, et l'arbalète (Pv Saemon) Sam 11 Juil 2015 - 8:54 | |
| La flèche fila, l’homme la suivit des yeux, impassible, alors qu’elle percutait l’écorce de l’arbre dans un bruit sec et partiellement étouffé. Un tir bien. Sans plus, sans moins. Un bon tir, droit, la cible touché. Loin d’un exemple, mais le but de l’action avait été complété : une cible déterminé avait été atteinte. Rien de plus n’était demandé dans l’exercice actuel, simplement de démontrer ses aptitudes rudimentaires à manipuler l’Arme des chasseurs. Le Corbeau soupira au commentaire de son ami quant à sa performance.
-Tu te compare encore une fois, vois-tu? Tu as atteint ta cible, qu’importe le reste.
Il décrocha un très faible sourire, vif encore une fois, en direction d’Alford. La comparaison n’était bonne qu’à l’abaissement quand il s’agissait d’un néophyte devant un grand Maitre de l’art concerné. Certain considérait cette méthode comme étant une « inspiration », une « source de motivation » pour la personne s’exerçant en la matière. Pour l’Archer, c’était stupide et surtout inutile. Un maitre devait enseigner pour qu’un élève apprenne, et l’élève ne devait comparer ses performances qu’à ses propres tentatives passé, et rien d’autre. Le Chasseur de tête avait appris la grande partie des Arts qu’il maitrisait de façon autonome, il était normal pour pareil esprit de prioriser l’effort au résultat, car autrement, il n’aurait jamais rien accomplit. Seul d son coté, tel que fut une grande partie de sa vie, l’humain avait été mut d’une volonté en acier trempé, ayant comme seul possibilité d’échec la mort, voire pire.
Hésitant face à la question de son ami, l’ancien assassin déposa l’arme à recharge au sol, debout contre un arbre, et reprit son arme fétiche des mains de Gorder. Rien de brusque ou d’Agressif, une simple réquisition de ce qui était siens. Il songeait à répondre à sa question, il se demandait simplement comment il allait formuler sa phrase. Il ne voulait pas paraitre hautain ou vantard dans sa déclaration, de là la raison de cette hésitation.
-Il a appris seul. La technique par les livres. La posture par observation. À la longue, il a corrigé les erreurs copiées de ses observations et les lacunes des techniques décrites par les livres. Comme quoi le Corbeau semblait trop doué avec un arc pour se restreindre aux limitations des livres pertinent lues sur le sujet…
Bon, d’Accords, il n’avait pas réussi à rester neutre dans ses propos. Il semblait hautain, même si sa voix n’avait pas affiché la moindre émotion lors de ses paroles précédentes. Il était certes fier de ces aptitudes extraordinaire, mais en même temps, suivant son mode de pensé, il ne se comparait pas à qui que ce soit. Il était son seul rival et il connaissait sa place en ce monde. Chasseur de prime, fief de Vraorg le Seigneur Blanc, membre de la triste compagnie des Marcheurs, humain dans un monde de vampires, et, plus important dans les circonstances actuel, le meilleur archer humain jusqu’à preuve du contraire. La guerre… Cet affrontement titanesque entre les frères Créateurs et le dragon blanc divinisé pouvait difficilement être l’égales d’une guerre… Certes, la dévastation était présente dans les deux cas, mais une guerres entre humains ne déchirait pas le sol et ne terrassait pas des forêts entières. Un nouveau chapitre du monde connu s’écrivait à chaque seconde, avec comme seule fin possible la destruction d’un camp. Il saisit l’une de ses flèches tordues et appuya l’extrémité sur la corde de son arc, regardant devant lui vers sa cible.
-Ou bien le Corbeau apprenait à chasser et tuer, ou bien il mourrait de faim et de froid, petit et misérable. L’Archerie est pour lui une Salvation, la chose qui le tient en vie.
Il relâcha la tension, laissant la flèche aller se ficher dans le même trou que la flèche d’Alford. Il prit un nouveau projectile et répéta l’opération, cette fois ci, ce fut son tir précédent qui fut doublé d’une flèche.
-La seul chose que le Corbeau sache faire, c’est chasser. Traquer, trapper, capturer, tuer. C’est tout ce qu’il a fait de sa vie. Sans l’arc, il n’est rien…
Il encocha une nouvelle fois, regardant Alford cette fois. Il testait du même coup sa mémoire musculaire, l’habitude angulaire de ses bras.
-Le Corbeau est un chasseur. Il sait qui il est…
La flèche partit, se fichant à une centimètre ou deux à peine du dernier point de tir. Le Totem du Loup, son ancien gardien, l’avais délaissé, mais fut aussitôt remplacé par le Totem du Vautour, dont il ignorait l’existence jusque-là. Il n’était plus béni par la bête chasseresse, mais il n’avait pas pour autant perdu de son expertise martiale.
-Et toi, Gorder? Qui a mis jadis une lame dans le creux de ta mains? Tueur par choix... ou par force? |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: L'arc, et l'arbalète (Pv Saemon) Dim 12 Juil 2015 - 23:01 | |
| Hum oui le corbeau avait raison, l'essentiel était probablement d'être arrivé à toucher la cible, après tout au final peu importe. Tant que le but avait était atteint faire mieux que le voisin n'était en rien nécessaire, après Alford n'était aucunement du genre à vouloir surpasser tout le monde dans tout les domaines, il était juste admiratif devant l'habilité du corbeau au tir à l'arc, chose singulièrement belle à observer. Enfin sans doute que pour en arriver à un tel niveau l'assassin avait dû passer une considérable partie de sa vie à se perfectionner. C'était effrayant de penser que le corbeau au final comme beaucoup d'autres servait Vraorg le blanc, au fond de lui Alford avait même pitié pour les protégés qui se retrouvaient, et retrouveraient dans la ligne de mire de l'archer.
« Tu as raison, si ça avait été un soldat ennemi cela n'aurait était guère important que je tire cette flèche avec une plus, ou moins grand habilité tant qu'elle touche. » Enfin il doutait que ce soit aussi facile de tirer sur un champ de bataille, lui-même en tirant à l'arbalète avait pu constater que le stress, et les tremblements réduisaient facilement la qualité du tir, raison souvent par laquelle on ne faisait que rarement des tirs aussi magnifiquequ'a l'entraînement une fois sur un vrai champ de bataille.
Enfin rien n'était comparable à un vrai champ de bataille, malgré tout l'entraînement qu'on peux faire subir à une recrue celle-ci ne deviendra un vrai soldat qu'une fois passé l'épreuve du feu, si elle survit . C'est d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle généralement les vétérans sont toujours bien au dessus de la bleusaille, tout simplement car ils avaient pu déjà goûter au combat, savoir ce que c'était, ils avaient de plus pu développer les instincts de survie nécessaire, alors que généralement quand on a pas l'expérience, on peut-être étonné de constater à quel point de jeunes soldats peuvent faire preuve d'imprudence sur un vrai champ de bataille...
Et le corbeau était à sa façon un vétéran, Alford aussi. Ils en avaient vu des choses dur, et terribles, et savaient comment survivre à ce genre d'épreuve. Tant de gens étaient morts, tant mourraient encore. Alford ne savait guère s'il survivrait pour sa part aux épreuves à venir tellement le futur était incertain, mais il tâcherait de le faire car après tout il serait sot de se laisser mourir même si Armanda dans son état actuel lui faisait grande peine à voir.
Au passage d'ailleurs chacun récupéra son arme, et Alford laissa le corbeau reprendre la sienne avec un sourire, pour sûr les manières de son ami pour certains pouvaient être prises pour brusque, mais pour sa part Alford ne pensait pas que c'était cela, depuis un certain temps le comportement du corbeau était devenu différent disons, et devant cela Gorder avait eu deux choix, soit prendre ses distances, soit s'y faire. Et il s'y était fait, donc au final il ne prenait pas pour lui le manque d'expressivité dont faisait preuve son ami, le fait que ce dernier converse avec lui démontrait déjà bien que les deux hommes s'entendraient malgré tout ceci.
« Je vois, mais au final il est vrai que de toute manière il vaut mieux soit-même développer ses propres techniques, et sa propre façon de se battre que se calquait sur quelque chose d'académique, ou sur quelqu'un d’autre. » Car après tout que l'on soit grand, petit, fort, robuste, gros, ou autre on ne se battait pas de la même manière avec une même arme, et il fallait savoir se battre de la façon qui nous rendait le plus à l'aise en combat, et non faire comme tout le monde.
Et alors que le corbeau mettait une nouvelle flèche à l'arc Alford continuait à l'écouter attentivement, jusque là le corbeau ne lui paraissait pas hautain, peut-être un peu fier, mais il avait bien le droit après tout vu son niveau au tir à l'arc.
« Je vois, la nécessité nous pousse souvent à nous surpasser. » Dit-il calmement, après tout soit l'on s'adaptait et on devenait plus fort dans certains cas soit on avait ses chances de mourir, malheureusement le monde était souvent aussi impitoyable que cela.
Enfin il comprenait mieux du coup d'où venait le talent du corbeau, un bel autodidacte que l'archer, oui quelqu'un qui avait prit sur lui pour devenir aussi bon, enfin
Mais il ne fit pas de commentaire à la remarque du corbeau quand ce dernier dit qu'il ne savait que tuer, et traquer, visiblement son poste de traqueur l'avait marqué. Oui mieux fallait éviter ce genre de sujet glissant au final, surtout s'il avait envie de faire une remarque réprobatrice ce qui avait peu de chance d'être la meilleure idée qui soit à bien y réfléchir.
« Oui, mais un chasseur unique à a sa façon. » Dit-il néanmoins neutre n'ayant ni envie d'avoir l'air amère, ou content. Mieux valait le dire donc de façon neutre, car peu de chasseur ressemblaient de près, ou de loin à l'assassin à bien y réfléchir.
Puis à la question du corbeau il réfléchit pour se remémorer le pourquoi du comment il savait bien manier l'épée, et depuis quand avant de répondre calmement.
« Avant mes 18 ans je n'étais qu'un simple paysan, et puis je me suis engagé dans la milice, c’est là que j'ai appris à manier l'épée, visiblement je semblait avoir quelques facilités dans ce domaine vu que je devins assez vite bon, de plus je m'entraînai beaucoup. Le maniement de l'arme me plaisait en soit. Et c'était pas vraiment plus fatiguant que de manier une houe. Puis on m'avait apprit le maniement d’une arbalète, et quelques années après je partit sur les routes pour devenir mercenaire car j'avais envie de voir le monde, des fois je payais les services de quelqu'un pour m'apprendre quelques astuces quand j'avais fais quelques économies. Et savoir manier l'arbalète, et l'espadon me permettait de gagner de l'argent en tant que mercenaire, et de pouvoir vivre en tant que voyageur au passage. Ensuite eh bien je dois dire qu'il y a quelques années un nordique, Havards Sven le seigneur de Glacern m'avait montré deux trois choses, et puis j'ai souvent croisé le fer, et à force j'ai donc finit par développer mes propres techniques de combat. »
Il dit ensuite avec sérieux.
« Certains disent que la zweïhander que je manie est une arme de brute, sans doute qu'ils n'ont jamais manié ce genre d'arme car c'est bien plus subtile qu'il ne paraît, une épée à deux mains comme cela demande beaucoup de technique pour bien l'utiliser. Que ce soit pour affronter différents adversaires de différentes façons, se batte en demi lame, profiter de l'allonge de l'arme des possibilités d'attaques, et surtout profiter de la polyvalence d'une épée. Enfin au pire j'ai toujours été très à l'aise avec les épées de tout type même si j'ai une préférence pour celle se maniant à une main. Si tu veux à l’occasion je te montrerai deux trois choses même. » Dit-il calmement.
Avant de conclure finalement en observant l'assassin.
« Toi, à ce que je vois si tu devais manier une épée ce serait plutôt une lame légère comme une rapière, un fauchon, ou encore peut-être une épée longue qui te serait adapté. Après qui sait ? J'ai vu des hommes de ta carrure maniaient avec expertise une épée bâtarde, mais bon ce genre d'épée il faut des années pour apprendre à la manier convenablement. Enfin voilà je te vois mal taillé pour prendre en main une zweïhander, mais après tout on sait jamais... » Et pour l'épée bâtarde c'était une arme un poil plus compliqué que les autres à manier il n'empêche. Mais de toute façon ce n'était pas l'arme qui faisait tout comme il le pensait toujours, mais aussi celui qui l'avait en main qui devait tâcher d'exprimer le plein potentiel de cette dernière.
"Enfin le corbeau accepterait-il sinon de me raconter comment il en est arrivé là? Désolé c'est ma curiosité qui parle." Acheva t-il, se rendant compte immédiatement après qu'il avait mit les deux pieds dans le plat, mais bon cela était typique de sa part. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: L'arc, et l'arbalète (Pv Saemon) Jeu 23 Juil 2015 - 5:27 | |
| Il avait posé une question et en bon interlocuteur, il écoutait attentivement. Peu de personne s’était confié à lui au cours de sa vie. Luna, son frère, quelques humains ivres rencontré ci et là… Mais c’était tout. Il n’était pas un visage agréable et il n’inspirait pas la confiance comme certaine personne semblaient faire. Le Corbeau effrayait les gens, et ce, depuis son tout jeune âge. Il n’avait jamais tenté de faire autrement de plus, cette situation lui convenait parfaitement. Il n’avait habituellement que faire des malheurs des autres, il devait déjà s’occuper des siens. Et sans être des malheurs à coup sûr, il vivait rarement de belle chose. Toujours stressé, fatigué, les muscles endolorie et les articulations élançantes, il s’était longtemps fait à l’idée que la vie était ainsi, et que le jour où son corps ne le porterait plus, il pourrait se reposer, aux côtés des âmes trépassés. Il n’avait jamais connu la soie, les matelas de plumes et les caresse passionnés d’une femme aimantes. Il dormait sur le sol, sans quoi il ne pouvait dormir bien longtemps, et les caresses qu’il recevait étaient toujours pesées en tenant d’or. Il avait une existence difficile et rude, mais c’était la seule qu’il connaissait, et donc la seule à laquelle il tenait. Et encore…
Immobile, adossé à un arbre, il écoutait en silence le récit de l’existence de son ami. Curieux, il tentait le plus possible d’enregistrer en sa mémoire les passages clés mentionné par Gorder. Il se doutait fort bien que ce dernier fasse référence à un moment passé de sa vie, et avoir pareil information en tête à ce moment précis s’avérait pertinent. Il ne voulait pas traiter l’existence de son ami comme toute les tâches qu’il procédait; c’est à dire froidement, de façon mathématique et structuré. Il voulait un peu d’humanité dans ses pensées, un peu de chaleur et d’empathie, mais son esprits s’avérait être immunisé à toute tentative de changement. Un choc avait saisie sa structure mentale pareil à une lame chauffé à blanc soudainement plongé dans la plus glacé des eaux. Pareil à de l'acier trempé : solide comme nul autre, incrochetable, mais cassable si un puissant choc devient suffisant sur un angle hasardeux. Une mince faille dans la lame et cette dernière volerait en éclat, laissant son propriétaire impuissant face aux attaque extérieur… Peut-être aurait-il dut modelé son esprit à la manière d'un arc : souple et adoptif, quoi que moins solide… Ses sombres expérience de lui avait pas laissé pareil chance.
Volontaire, tueur volontaire il avait été… De paysan à mercenaire, d'une houe à l'épée… Il avait choisis de tuer, de briser les os et tailler la chair… Intéressant… Tout cela était très intéressant pour le chasseur, avide comme toujours de détail et de précision, parfois de façon superflu. Il n'avait pas d'ailleurs manqué le nom du type d'arme employé par son ami. Une zweïhander… Loin de l'Arme qu'il avait jadis fait dansé dans le creux de sa main. Une lame simple, mince, à un tranchant… Il trouvait quelque peu dommage d'Avoir perdu pareil arme, de sa création de surcroît, mais il s'était de la sorte concentré sur autre chose, comme le maniements du poignards et le lancé de ces derniers. Il secoua doucement la tête lorsque son ami lança qu'il pourrait lui montrer quelque trucs à l'épée. Il était fatigué, et il ne s’entraînait à ce moment présent que pour tenter de calmé l'envie horrible qui lui tenaillait le ventre, en plus de la faim.
-Non merci, Gorder. Il a jadis manié la longue lame, mais depuis sa perte, le Corbeau bat de l'aile avec pareil arme en main.
Il ne voulait pas avoir à se concentrer sur une arme qu'il ne connaissait pas sur le moment. Tirer à l'arc était en quelque sorte une relaxation, il en profitait pour se reposer, se calmer… Trouver une forme quelconque de paix. Il eu un petit sourire en coin, bref, vif, furtif.
-Ironiquement, la lame du chasseur était une sorte de large rapière, ou encore un mince fauchon… Dépendamment de l’avis de l'homme l'ayant forgé. Pour sa part, c'était un sabre, il n'a pas chercher à le catégorisé d'avantage.
À la bataille des bois Sombres, il avait déjà été chanceux d'échapper de là avec sa vie, Murmure avec lui. Certes, il avait été capturer et torturer, mais mourir pour un sabre aurait été certainement stupide et peu flatteur pour sa pauvre carcasse supposée. Quant au présent, au moment actuel, le chasseur s'en aurait bien passé quelques minutes, histoire de pouvoir prétendre ne pas avoir entendu la question de son ami. Hélas pour lui, la question avait été posé. Alford s'était révélé à lui, bien qu'il n'ai rien demander… Devait-il lui rendre la pareil? Il n'avait aucune obligation après tout, déjà qu'il ignorait comment répondre à ladite question sans parler pendant des jours. Il pouvait faire compliquer et complet, ou bref et claire, la modération n'était pas vraiment un concept employé par le chasseur de prime.
-Un garçon, un apprentie, un serviteur, un tueur, un chasseur, un assassin, une Ombre, et maintenant un oiseau, tel à été l'existence passé du Corbeau…
Il serra la mâchoire. Sa réponse était plutôt vide, il laisserait le bretteur sur sa faim, il semblerait impolie et évasif, comme toujours. Il soupira, passant sa main sur le bas de son visage, prit par une soudaine langueurs.
-Au tout début… Un simple étudiant d'un érudit. Jusqu'à ce que la mort frappe. La première fois qu'il a tué… Un accident. Une femme. La dame au champignon… Atrocité qui hante ses rêves depuis l'ors… Puis, premier meurtre, par colère… Son père, un lieutenant de la garde… un salaud… Puis, premier assassinat, son maitre… Menteur, profiteur, escroc et déchet. Dès lors, il fut moins qu'un humain… Et maintenant, il est plus qu'un homme, par la volonté du Maitre…
Sa voix avait par moment trahis sa colère, par ci et par là. Mais en générale, l'histoire avait été raconté d'une voix froide, comme toujours, comme de simple informations sans valeurs. Le Corbeau leva les yeux vers Alford, le regard ferme et dur. Pareil à sa voix, qui cette fois, n'avait rien de neutre...
-En quoi la vie passé du Corbeau t'importe t-elle? Noirceurs, tu n'y trouvera rien d'autre… A quoi bon demander, Alford? |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: L'arc, et l'arbalète (Pv Saemon) Dim 9 Aoû 2015 - 23:21 | |
| « Comme tu voudra vieux. » Dit simplement Alford, pourtant l'épée était, disons l'arme la plus polyvalente sur un champ de bataille, certes elle n'avait pas la puissance d'une hache, ni l'allonge d'une hache, ou le fracas d'un marteau de guerre, mais elle pouvait s'utiliser de multiple manière, et de multiples façons. Coup d'estoc comme une lance, coup de tranchant, et avec une zweïhander on pouvait miser sur la force des coups, et puis surtout il y avait peu de situation de combat où une épée était inutile, même si les autres armes étaient redoutables dans une situation spécifiques elles n'égaleraient jamais l'épée dans ce domaine, la polyvalence, c'était d'ailleurs la raison pour laquelle là plupart des guerriers manient une épée.
Enfin après il fallait se battre par affinité, si l'épée n'était pas l'affinité de Saemon en ce moment autant ne pas insister, pour sa part Alford se sentait bien en bretteur, plus que bien même, et il avait l'impression que l'arme était des fois une extension de lui-même lors des combats, c'était sans doute l'essentiel après tout de se sentir à l'aise avec son arme, car un guerrier qui était gêné par l'arme qu'il maniait ne faisait pas souvent long feu avec face à des guerriers qui étaient plus à l'aise avec les leurs. La guerre n'était pas un jeu après tout, et l'ennemi laissait rarement une seconde chance, pour ne pas dire jamais…
« Une arme rapide, et tranchante, étonnamment cela ne m'étonne pas de toi. » Dit Alford avec un sourire, après tout il voyait mal le corbeau manier une lourde hache de guerre, ou une hallebarde, même si ce serait sans doute amusant à voir. Enfin dans tout les cas à l'assassin de faire son choix, après tout. Mais Alford espérait que ce choix ne conduirait pas son ami au devant des portes de la mort, ce serait bien dommage après tout…
Et d'ailleurs quand il lui posa la question, Alford n'attendit pas pour que le corbeau lui fasse un résumé vraiment très concis de sa vie passé, pour être concis c'était concis, et même si cela généralisait, disons qu'Alford avait du mal à vraiment se définir la vie du corbeau avec juste ça, une vie qui ne semblait pas du tout commune au passage avec une autre.
Enfin Alford ne fit aucune remarque, peut-être que cela gênait le corbeau… Ah et puis ce dernier finalement recommença, mais en plus détail, et Gorder bien entendu l'écouta attentivement, en disant que la fois d'avant devait plus être l'objet d'une réticence à s'épancher qu'autre chose…
« Eh bien... » Se contenta t-il de dire calmement après avoir entendu le corbeau, pour un passé agité, c'était un passé agité que venait de lui déballer son ami.
« Mon plus grand défaut, ma curiosité inébranlable pour tout, et n'importe quoi, certains disent que c'est de l'indiscrétion, mais j'aime savoir des choses qui semblent des fois futiles aux autres va savoir. » Dit Alford légèrement.
« Tant qu'on y est, pour me faire pardonner, t'aurais pas une question gênante, ou personnelle à me poser ? Promis je tâcherai d'y répondre franchement quelle quel soit. » Enfin après il ne savait pas si le corbeau serait d'humeur à ça, mais on savait jamais après tout. « Ou bien sinon on peut parler de ta vie intime, alors est-ce que la corbeau a une prétendante ? Ou un prétendant ? Après tout on sait jamais... » Dit-il avec un air amusé, mais pas le moins du monde moqueur. Et s'il venait de dire quelque chose de maladroit, eh bien ce serait typique de lui! |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: L'arc, et l'arbalète (Pv Saemon) Mar 11 Aoû 2015 - 17:41 | |
| Il avait songé à des jours sombres, tel que ceux qui se présentaient à lui à chaque jours depuis plusieurs années déjà. Mais penser au noir semblait si irréel pour un homme comme lui sans cesse confronté au gris. Comme si le mal pur l’aidait à distiller ses impressions sur un monde qui oscillait de plus belle entre lumière et ténèbres, tenaillé encore une fois entre deux factions fractionnaires. Et encore une fois, pour le moment, il avait à mettre cela de côté. Il était avec Gorder à s’entrainer, il aurait tout son temps seul de son côté pour broyer du noir et penser à l’Ombre, et peut-être même à Methus qui sait?... Il se mit à marcher vers l’Arbre afin d’y retirer les projectiles, à la fois de l’arbalète et de l’Arc. Les flèches du Corbeaux étaient relativement assez facile à récupérer, au vue de leur forme hélicoïdale… ce qui n’était pas le cas des carreaux, fichtrement plus ardue à arracher du bois. L’arbalète avait cet avantage, dans un sens… Une force égale à chaque tir… Mais le chasseur était vendu à son arme fétiche, et rien ne le ferait démordre de son opinion subjective sur l’arc.
-La curiosité est une grande force… elle est ce qui pousse l’intelligence et instigue les découvertes des Hommes…
Il tira plus fort sur l’un des carreaux, seulement pour en récupérer le fut du coup. Il gronda d’une frustration momentanée contre cet objet inanimé, avant de lancer habilement la partie du projectile non loin des pieds du guerrier.
-Seulement voilà, comme toute chose, l’humain à un certain don pour exagéré les choses. La tempérance, Alford, est ce qui distingue les vivants des morts…
Il arracha un autre carreau, cette fois en entier. Une petite expression satisfaite passa en un éclair sur le visage du chasseur. Les petits plaisirs de la vie en sommes..
-… En tout cas, selon l’opinion du Corbeau…
Il termina de retirer les projectiles et alla déposer son « butin » sur la souche où son arme avait reposé peu de temps plus tôt, près de Gorder. Il se plantant devant son ami, exprimant difficilement autre chose qu’une morne platitude. L’ancien mercenaire le connaissait tout de même un peu, il devait donc se douter que sa neutralité flagrante n’était en fait qu’une habitude trop longtemps utilisé pour disparaitre naturellement à présent… Çà et un millier d’autre chose aussi…
-Tu n’as pas à excuser ta question. Pas plus que tu n’as à t’embarrasser devant le Corbeau.
Il tourna sa tête pour regarder au loin, distrait par le battement de cœur de son ami, ainsi de celui de ses familiers, eux devenu symphonie permanente pour ses oreilles.
-Il présume que son passé ne sera pas éternellement masqué au reste du monde… Même si en général, les autres n’ont comme seul intérêt que leur propre conservation… Le Corbeau respecte cela, dans un sens.
Vouloir vivre, qui pouvait prétendre ne pas comprendre cette idée? À moins d’être fou bien entendu. Il regarda Alford avec les yeux remplit d’un air grave entendu, mais qui laissait poindre une touche moins glaciale. Il passa une main sous sa mâchoire dans un grand geste démonstratif, lançant en même temps à son interlocuteur.
-Tu oublie un détail important Gorder, la tête du Corbeau… Il trouble l’eau juste à regarder son reflet, alors imagine une femme? Non… Ce côté de sa vie se limite à la profondeur de sa bourse… Et il parle d’argent!... Enfin… Tu comprends…
Il leva au niveau des yeux d’Alford l’un de ses couteaux de lancer à la bordure tranchante. Il l’avait discrètement dégainé pendant qu’il parlait, toujours aussi habile à rester discret et souple dans ses gestes.
-Et si un homme tente sa chance avec le Corbeau… Ce dernier se fera un plaisir de lui retirer toute chance possible…
Dans ce qui semblait être un bref rictus, il rengaina souplement son arme et décida de se servir de la souche sur laquelle il avait déposé les projectiles afin de s’en faire un siège. Vu la taille de la dite souche, il avait amplement d’espace pour les flèches et lui. Il écrasa sa masse sur ce qui restait de l’arbre dans un grand soupire. Avec amusement, il constata que c’est à ce moment précis que Diès, sa chienne couleur or, décida de rappliqué, jetant son dévolu sur les jambes de son maitre, s’attendant à des caresses de sa part, chose qu’il fit, délicatement, sans lâcher Alford des yeux.
-En parlant des femmes, voici celle du Corbeau!...
Encore une fois, un sourire passa rapidement sur le visage d chasseur. Il parlait déjà d’un ton moins froid, bien que manquant légèrement d’intonation distinctif dans sa voix.
-Et toi Gorder, un harem mixte t’attend-t-il à l’endroit que tu nommes ta demeures? À moins que tu ne sois porté que sur le poil?
Dernière édition par Saemon Methus le Sam 15 Aoû 2015 - 22:12, édité 1 fois |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: L'arc, et l'arbalète (Pv Saemon) Ven 14 Aoû 2015 - 23:04 | |
| Alford hocha la tête quand Saemon lui dit que la curiosité était une grande qualité, mais seulement régie par la tempérance, tempérance, tempérance, pour un caractère téméraire comme Gorder ce serait dur de respecter tout le temps cela, mais bon. Après il est vrai que, sa curiosité lui avait beaucoup apporté, après tout quel humain aurait osé s'approcher du dragon rouge Verith à l'époque pour essayer de le voir de plus près? Oui bon il n'avait pas été très bien reçu, mais 4 ans plus tard, et sous l'effet des événements il était devenu l'un des protégés du dragon rouge, comme quoi le destin pouvait prendre des drôles de formes...
Enfin Alford regarda d'un œil sceptique le corbeau qui avait visiblement du mal à récupérer les carreau d'arbalète, bon peut-être qu'il aurait dû s'entraîner avec une arbalète plus légère, car l'arbalète lourde qu'il maniait là c'était celle dont on use pour perforer de loin les armures lourdes, du coup pour les retirer quand on était pas bâtit comme un bûcheron il fallait beaucoup d'effort, il songeait même d'ailleurs à venir aider l'assassin, mais visiblement ce dernier finit par y arriver. Enfin bon c'était un archer quand même, généralement les archers étaient très fort physiquement, enfin selon l'arc qu'ils maniaient, car ce n'est pas tout mais tendre un arc ça finit par vous muscler avec le temps… Enfin surtout des arc composites, mais bon pas grand monde pouvait se vanter de bander ces trucs, Alford lui-même avait besoin de son armure en écaille de dragon pour avoir la force de nécessaire par exemple pour tendre un arc des pillards de l'Est, et ce malgré son totem ours c'est dire...
Il récupéra donc ses projectiles, et remercia le corbeau qui avait fait tout de même fait l'effort d'allait le récupérer, c'est que mine de rien ce dernier était assez sympathique malgré ses airs farouches, enfin ça ça devait être normal qu'il soit comme ça vu ce qu'il était devenu, après tout le destin avait prit une drôle de tournure pour tout le monde.
Enfin le corbeau disait qu'Alford n'avait pas à s'excuser de sa question, enfin là plupart oui comme seuls intérêts leurs conservations, enfin peut-être, mais bon Alford avait toujours été un peu différent des autres, bon le strabisme dont il était affligé n'était pas tant démarquant que ça sauf si on regardait bien, mais il avait toujours eu une façon de se comporter un peu étrange selon certain, si on mentionnait la fois où dans Gloria il s'était beurré à l'absinthe en compagnie d'un vampire juste parce que ce dernier lui avait paru « amical »… Ouais un vampire aux cheveux rouges nommé Kedrildan, un chouette gars.
« J'apprécie que tu emploie certains termes précis pour t'expliquer. » Dit-il d'un air amusé, ça sonnait presque blague quand il parlait de bourse vu le sujet aborder, enfin bon. C'était pas la blague en elle-même qui le faisait vraiment rire, mais que le corbeau s'essaye à l'humour restait en soit une chose très sympathique tout de même.
« Holà je vais presque croire que tu parle de moi vu le besoin visible que tu as de me montrer le couteau en expliquant la chose. » Finit-il toujours amusé, enfin il ne savait pas si son humour était un peu limité, mais c'était de l'humour bourru d'ancien mercenaire professionnel, et il aimait bien avoir conserver quelques habitudes de son ancien métier tout de même.
« Chacun ses goûts. » Finit-il en riant un peu en pensant que le corbeau plaisantait quand il disait que la chienne était sa femme, car sinon eh bien Alford avait envie de dire qu'il n'aurait pas su quoi penser, en faîte il n'y avait jamais pensé, mieux valait pas y penser, son esprit n'avait pas envisagé ce genre de choses, oui c'était une blague.
« Se consacrer à une femme, ou un homme comme tu dit c'est sacrifier en partie sa liberté mon ami, et je tiens trop à ma liberté, enfin le peu qui me reste haha. » Dit-il en haussant les épaules, lui se marier ? Pas vraiment, en faîte il était un ours, envisager une vie de voyageur solitaire ne lui avait jamais fait peur, certes il y avait trois ans il y avait eu quelque chose avec Merithyn, mais bon en trois ans il avait eu le temps de passer à autre chose, surtout que l'autre était devenu un général vampirique pas du tout apprécié, autant dire que c'était mort. Non Gorder avait surtout besoin de sa liberté actuellement.
« J'ai une idée, si jamais on a une permission, et que tu le veux bien on se rend à Caladon, et pendant une journée on profite de la vie comme au bon vieux temps. Surtout qu'on m'a fait essayer un nouvel alcool tu devrai goûter, c'est fort, mais bon sang çe te remet l'esprit en place ce truc... » Dit-il d'un ton distrait avant ensuite de poursuivre.
« D'ailleurs je me demande si un archer de talent comme toi serait capable de toucher une cible en plein centre les yeux bandés… On sait pas par exemple tu pourrait te retrouver un jour les yeux crevés, il faudrait bien que tu sois capable de tirer sans ces derniers si cela devait arriver… Enfin c'est peut-être une idée idiote que j'ai, t'en pense quoi ? A ton avis ça vaut le coup d'essayer avec un bandeau autour des yeux ? » Acheva t-il de demander, à croire surtout qu'il voulait voir ce que son ami était vraiment capable de faire avec un arc... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: L'arc, et l'arbalète (Pv Saemon) Dim 16 Aoû 2015 - 21:29 | |
| Il ne commenta pas lorsque son ami parla de liberté individuelle, mais étrangement, il avait trouvé ses dires naïfs. Puisqu’il se considérait en repos pour une rare fois de son existence, le chasseur laissa son désaccord être étouffé dans son for intérieur. Ce n’était pas le temps de débuter un affrontement, métaphorique ou littérale sur la pertinence de possédé une conjointe. Bien qu’il ne l’avouerait pas, le Corbeau avait toujours espéré partager sa vie avec une femme, avoir des enfants, une demeure, un travail qui n’avait rien à voir avec des effusions de sang et des pleurs. C’est d’Ailleurs sur ce sujet que le piège psychologique s’était basé lors de la désillusion de la prophétie. Il avait halluciné ce même univers, il avait vu une femme aimante, il avait vu un jeune aux traits familier. Que des idées ridicules aux dire du Corbeau, se mentant à lui-même sur une paix qu’il savait impossible à posséder à présent. Serviteur d’un dieu, pion d’un souverain, une goutte au milieu de la pluie. Il ne comprit qu’à moitié ce que son ami dit, trop préoccupé par ses soudaines pensées noires. Il comprenait qu’Alford parlait d’alcool, mais outre cela, les mots du guerrier n’avait été bon qu’à se brisé dans le vent.
-Il ne boit plus depuis l’évènement, Alford. Ni alcool, ni divertissement, aucune autre sortes de drogue. Une femme, à l’occasion, point finale.
Certes, cela allait sans doute décevoir son ami, mais il n’y pouvait rien. Le jour où il avait posé un genou au sol devant le Dragon Blanc, il avait rejeté son existence. Il avait été faible, il s’en voulait, mais encore une fois, c’était à présent du passé, et la réalité était tout autre. Le Corbeau écouta respectueusement ce qu’Alford avait à dire, mais il n’arrivait pas à mettre de sens sur les paroles de son ami. À quoi pensait-il donc? Comme s’il ne réalisait pas dans quelle situation le continent se trouvait. Ou peut-être était-ce lui qui ne voyait que la misère? Armanda avait toujours saigné, mais jamais dans l’histoire humaine des Déités s’Affrontait sur ce même sol pour la domination de ce monde. Jamais il n’y avait eu autant d’étrange alliance, de confusion et d’horreur en si peu de temps. Jamais les races ne c’était mixé de la sorte, devenant uniquement de la chair, bonne à être modelé par un être supérieur. Les visages se perdaient peu à peu, la déshumanisation quant à elle n’avait jamais été aussi forte. La pression sur la personne du Corbeau aussi. Et entendre son ami parler de façon aussi légère ne put que le percuter de plein fouet.
Il alla se camper devant son interlocuteur, a à peine un mètre. De taille similaire, Gorder le dépassait néanmoins de largeur par la carrure de ses épaules. La grande silhouette noire était fixe devant le combattant, les yeux dorés du chasseur ne le quittaient pas.
-Que penses-tu qu’il arrivera si le seigneur constate que le Corbeau à perdu ses yeux?
Sa voix était glaciale, remplit de colère, mais aussi d'une forte inquiétude, ce qui détonait beaucoup de son expression habituelle. Il ne souhaitait pas projeter sa haine contre son ami, mais l’idée qu’il s’apprêtait à exposer n’était que le cumule de constats désolants.
-Le Seigneur Blanc à Marqué le Corbeau parce qu’il a vu en lui un outil de valeur. Le meilleur Archer de cette terre à encore respiré. Les Yeux d’un chasseur, l’instinct d’un tueur. Que penses-tu qu’il arrivera si ses yeux se ferment à jamais, Alford?
Ce n’était pas réellement une question qui demandait une réponse. Le chasseur ne comptait pas laisser le temps à Gorder de répliquer non plus. Il souhaitait dire ce qu’il allait dire, verser à ses pieds la pensé qui le rongeait depuis trois ans déjà. Exposer son malheur, sa tristesse, ses peurs, tout cela en un constat froid et objectif.
-Le Corbeau est un outil, Alford. Sans ses yeux, il est outils brisé, et bon à jeter. S’il perd la vue, il n’y aura pas d’exercice de tir à l’aveuglette. Le Corbeau disparaitra de cette terre et sera remplacé.
Il croisa ses bras, ferme. Il était désolé, il venait sans doute de briser un « bon moment », mais il ne pouvait plus y tenir. Il avait beaucoup réfléchit depuis son départ de Gloria. Cynoë avait miné son esprit de doute. Il ne voulait pas douter, puisque cela était maintenant aussi dangereux que de critiquer ouvertement un ordre impérial. Mais il n’était qu’un homme, seul avec lui-même, prisonnier de son propre esprit.
-Ne crains-tu donc pas ce qui arrive? La Grande Chasse? Cette guerre? Qu’arrivera-t-il au monde lorsque Vraorg le Grand le gouvernera?
Alford était supposé être son ami, il était donc supposé l’Aider également dans ce genre de situation. Il ne savait pas à quoi s’attendre de sa part, il espérait seulement qu’il comprenne ses craintes. Après tout, lui aussi était à l’image du Corbeau un pion dans le jeu du Seigneur Blanc. De la chair attendant d’être modelé, ou dévoré. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: L'arc, et l'arbalète (Pv Saemon) Mer 19 Aoû 2015 - 23:58 | |
| Eh bien la vie du corbeau semblait être devenue bien ennuyeuse depuis le temps, quoique il devait sans doute trouver une autre façon de s'occuper, c'est fou ce que Vraorg pouvait faire vivre à ses serviteurs ce monstre. Et pourtant Gorder refusait de croire que l'ombre avait perdu son humanité, après tout cela ne pouvait pas être possible, un monstre comme Vraorg n'avait pas le droit de priver un homme de cela, enfin ne serait ce que cela... Déjà qu'il faisait vivre un supplice au continent entier, pour ça d'ailleurs que Gorder ne voulait pas trop se rendre à Gloria, le spectacle de l'extrême pauvreté y régnant lui donnerait sans doute plus envie de vomir qu'autre chose.
Pourquoi restait-il aussi léger, aussi optimiste ? Vraorg voulait tuer son optimisme, mais Alford ne voulait pas, sûrement pas abandonner, il voulait continuer à vivre malgré toutes ces horreurs, vivre pour se battre, vivre pour être libre, et ne pas perdre espoir, il ne voulait pas se lamenter car il voulait pouvoir toujours se tenir debout. Il refusait de céder face à Vraorg, et même s'il souffrait au fond de tout ceci, et de tout ce qu'il devait faire, il avait décidé de prendre les choses avec stoïcisme, supportait ce qu'il ne pouvait pas empêcher, et profiter du peu qu'il avait, et quand une occasion de présenterait à lui il pourrait peut-être recouvrer sa liberté.
Alford aurait bien répondu « eh bien il te les fera repousser, après tout il a la magie pour ça ! » à la question de Saemon, après tout qu'on ne lui dise pas que ce coquard de Vraorg ne pouvait pas faire cela pour un fidèle serviteur ? Quoique il en serait bien capable tiens, à se demander même à quoi cela servait de plier les genoux face à lui, une raison de plus de ne pas le faire donc… Mais le ton de Saemon l'incita à ne pas insister.
Et il ne dit rien quand le corbeau énonça la triste vérité, aux yeux de Vraorg il n'était qu'un outil, un outil dont le dragon blanc pourrait se débarrasser quand il n'en aurait plus besoin. Et il ne reprit la parole qu'après que l'ombre lui ait posé quelques questions.
« Bien entendu que je le crains mon ami, bien entendu que je suis miné par tout ce malheur par toutes ces souffrances. Je crains que Vraorg gagne, mais mon ami… A quoi cela servirait-il de se lamenter ? De se rouler en boule dans un coin, et de pleurer ? Non il faut rester debout, vivre malgré cela, tâcher de vivre le mieux possible en soit c'est déjà une victoire, et si à l’occasion l'on peut faire plus il ne faut guère hésiter un seul instant. Nous sommes des hommes Saemon, mais pas que dans le mauvais sens du terme… Nous nous adaptons, et malgré toutes les difficultés qui se présentent face à nous nous continuons à lutter, et nous finissons toujours par vaincre que ce soit nous, ou un autre. C'est cela la force de nôtre race. Et entre homme il faut se tendre la main par ces temps dur, je préfère être optimiste, et espérer pour le lendemain que me dire que nous sommes au fond du trou, quoique si on est au fond du trou au moins on ne peut que remonter n'est-ce pas ? » Acheva t-il sérieux, avant ensuite de conclure.
« Ne perd pas de vue ce que tu es mon ami, et qui tu es mon ami. Ne pense pas que tout est déjà fini, car si un jour les choses pouvaient changer, et elles changeront car rien ne reste jamais figé il te faudra faire un choix. Et alors j'espère sincèrement que tu fera le bon. »
Après un long silence il reprit ensuite un peu amusé. « Bon sang pour une fois que je dit quelque chose d’à peu près inspirant au bon moment… Enfin si tu veux savoir pourquoi je prend les choses plus légèrement que la normal maintenant tu le sais. » |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: L'arc, et l'arbalète (Pv Saemon) Dim 23 Aoû 2015 - 6:23 | |
| Lorsque le Corbeau eu fini de parler, il se mit à marcher dans une direction aléatoire, pour finir sa course à faire les cents pas. Il écoutait ce qu’Alford avait à dire, il lui avait demandé après tout. Il s’était égaré un moment, son esprit n’avait plus rien de solide. La soif de la chasse le tenaillait à chaque instant, l’incitant à quitter, à aller courir en forêt, sur les plaines de l’empire et les ruines de l’ancien régime afin de débusqué ceux jugé « traitre » par le Grand Seigneur Blanc. Concrètement, Alford parlait de traitrise, tout comme le Corbeau un instant plus tôt. Attendre un moment, quel qu’il soit, et le saisir… Facile à imagé et a imaginer, mais la réalité était tout autre. Gorder et Le chasseur était à la base de la pyramide hiérarchique, ils n’avaient donc aucune chance de faire tourner une vague à leur faveur. Ce n’était pas comme s’attaquer à un roi humain, où le nombre et la force pouvait l’emporter. Non, là, il s’agissait de combattre une entité égale à la puissance de Sept Esprit créateurs. La ruse était sans doute la seule arme capable de mettre pareil créature à terre. Le Corbeau avait rejeté tout ce que le Voyageur leur avait dit lors de l’expédition des Marcheurs, convaincu que tout n’était que mensonge afin de les manipuler et les inciter à libérer le Dragon Blanc.
Il continua à déballer son opinion, passant sur la race humaine. Là, il n’avait pas touché la bonne cible… La race humaine et Le Corbeau faisait deux, et ce, même avant l’ascension du Seigneur Blanc. Il comprenait ce qu’Alford voulait dire, mais il y avait trop de tare pour que cela réconforte le chasseur. Les humains avaient survécu face aux vampires, aux elfes et aux Alayiens car ils avaient toujours été plus Nombreux. Mais après la guerre vampirique, l’invasion des Alayien et la Grande Guerre, le nombre des hommes n’étaient plus qu’une ombre de ce qu’il avait un jour été. Les Vampire menaient, le reste suivait. Ce qu’il restait des hommes résidaient en pleine misère, divisé entre les factions. Il n’y avait plus la Grande Armée des Kohan, la terrible Guilde des Assassin ou encore les Redoutables Loups de la Meute. Et encore, il ne s’agissait là que d’une partie de l’ancienne « faction humaine ». Les Elfes avaient perdu leur forêt, les Baptistrel avaient perdu leur domaine. Que restait-il du continent, sinon cendre et ruines?
Un choix… Le BON choix… C’était vague, mais inspirant… Vaguement inspirant donc… Le jour où la force nécessaire pour châtier le grand Dragon serait amassé, choisir de quelle coté il se positionnerait… Les deux parties étaient des blagues pour lui. Un Être tout puissant qui n’avait rien à faire des êtres vivant, certes, mais qui ne promettait pas de fausse pensée pour ensuite les tromper. Mais qu’il soit Humain, divin ou autre, Le Corbeau ne pourrait jamais accepter l’idée qu’un être règne sur son existence et sur celle de million d’âme innocente. Malgré toute ces tristes paroles, son ami réussit à lui tirer un court sourire lors de la finale de son discourt. Il était vrai qu’il se perdait souvent dans ses propres dires et qu’il finissait inexplicablement par se perdre dans ses propres ides, mais cette fois, il avait élégamment évité cette situation.
-Le Corbeau comprend cela…
Il comprenait, oui, mais il n’était pas du même avis. Rien ne disait que Vraorg pourrait être défait. Rien ne promettait un avenir plus clair. Il était d’accords en général avec ce qui avait été dit, mais les détails le dérangeait. C’était la vision de Gorder, pas la sienne, il était donc normal qu’elle ne lui convienne pas parfaitement. Il tentait de le rassurer, Le chasseur devait voir la situation dans ce sens.
-Il est facile d’oublier la lumière lorsque l’on passe tant de temps dans les ténèbres… Pardonne le Corbeau Alford, son esprit est lourd de regret.
Tentant lui aussi de changer le ton de la conversation afin de retourner, il décida de lancer lui aussi une plaisanterie malgré sa maladresse.
-Il fallut la fin du monde, l’éveille d’une créature ancestral et une guerre continentale totale pour que tu puisses prononcer un discourt qui se tenait Gorder… Rassure le Corbeau et ne recommence pas, pour le bien du continent!
Il rit un peu, sans effort. Il trouvait l’image comique, sans arrière penser. Il ne l’avait pas dit de façon méchante non plus, mais plutôt de façon moqueuse, afin que le message passe mieux. Il regarda de nouveau Gorder, moins froid que la dernière fois. Ses yeux affichaient une expression franche et sincère.
-Merci, Alford… D’être là après tout cela… Le Corbeau n’a jamais réellement et d’ami à proprement parlé… C’est… Comment dire… Ça fait du bien, bon.
Il était retombé dans sa froideur et son absence d'expression maintenant habituel, mais les paroles étaient assez significative pour que son ami comprenne qu'il ne disait pas cela en l'air. Il le pensait sincèrement. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: L'arc, et l'arbalète (Pv Saemon) Mar 25 Aoû 2015 - 21:41 | |
| Le sourire même modeste du corbeau indiquait que les propos d'Alford avaient été un minimum beau ce qui était bien, comme quoi il s'améliorait avec le temps. Enfin il ne serait sans doute pas un grand orateur comme n'importe quel politicien de si tôt, mais déjà il avait de quoi être un peu fier de ses propos, enfin il avait été assez indirecte car sinon il aurait été évident que ses propos avaient des allures séditieuses, autant donc parler du bon choix sans dire quel serait ce choix . Enfin de toute façon beaucoup savaient qu'il n'était pas théocrate par gaieté de coeur, mais parce qu'il n'avait pas le choix donc pour sa part il avait presque un semblant d'excuse.
Enfin au moins il comprenait où Alford en venait, bon c'était peut-être de l'optimisme, mais après tout mieux valait voir les choses dans le meilleur sens possible que se perdre dans un malheur insondable, et une souffrance infinie, la vie était ce qu'elle était, et on n'en avait qu'une seule, il serait dommage que cette seule chance que vous accorde le destin soit gâchée n'est-ce pas ? En tout cas c'est comme cela qu'Alford voyait les choses donc autant tâcher de profiter de la vie sans non plus aller dans les extrêmes pour essayer d'en profiter.
« Dit toi qu'il y a au moins un avantage à voir les choses de façon pessimiste, c'est que tu es agréablement surprit quand ces dîtes choses se passent mieux que ce que t'avais prévu. Enfin de toute façon à voir du noir sans cesse on finit par saturer je pense... » Oui après tout un homme avait besoin d'un peu de joie de temps en temps dans son existence, et il en trouvait toujours une source d'une façon, ou d'une autre. Au fond personne ne pouvait vraiment se cloîtrer dans la tristesse, et le regret éternellement, enfin selon lui.
« Oh j'ai vraiment envie de devenir politique en plus, alors qui sait ? Si des événements encore plus étranges, et bouleversants venait à arriver on dira que c'est le feu vert pour ma future carrière de conseiller royale ? Et puis avouons vu comment l'empire est géré dernièrement je pense pas qu'il faille tant de qualifications que cela pour ce genre de poste. » Dit-il pour en rajouter en voyant que son ami s'y mettait ne serait-ce qu'un peu au moins, c'était rare de le voir rire, mais c'était très sympathique.
« Et je tâcherai de rester là, et si jamais je m'en sort, je t'assure que j'essayerai de t'aider mon vieux. On est pas des amis dit toi, mais des frères d'armes quasiment ! Et entre frère on se sert les coudes. » Dit-il avec un certain entrain. Avant de finir ensuite calmement.
"Dit, oublions un instant tout le foutoir qu'est devenu le continent, et nos vies, dit toi par exemple que la guerre est finit que tout est possible tout à coup, alors qu'est-ce que tu ferai si ça devait arriver? Essaye de te projeter d'un coup, d'avoir des rêves, cela te motive pour tenir bon. Nous vivons tous pour accomplir quelque chose, et nous fixer un but dans la vie qu'il soit réalisable, ou non c'est comme prendre une torche dans une forêt en pleine nuit ça aide à sa guider. Pense à ce que tu ferai, à ce que tu aimerai faire, et pense clairement. "Je le ferai! bon sang!", et voilà c'est pas plus bête, même un truc idiot. Un peu de motivation ça ne ferait pas de mal, moi par exemple j'aimerai bien prendre ma retraite dans l'idéal, peut-être redevenir un voyageur mercenaire, ou bien maître escrimeur, et donner des leçons d'escrimes aux citadins dans les villes dans lesquelles je passe contre un peu d'argent, ah le voyage c'est ma vie sincèrement, et je ne pense pas demander plus. Après pour la chose stupide j'aimerai bien pouvoir mettre une claque à Fabius Kohan un jour juste pour rigoler un peu, et toi?" Acheva t-il. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: L'arc, et l'arbalète (Pv Saemon) Lun 31 Aoû 2015 - 7:31 | |
| Un optimiste et un pessimiste qui se voulait réaliste. Il était certain que ce débat n’aurait comme seul limite que la patience des deux interlocuteurs. Et le Corbeau ne souhaitait pas vraiment essayer de dépasser la limite d’Alford niveau patience. Il avait son avait et croyait qu’il était possible de vaincre Vraorg. De son côté, le chasseur croyait que cette dit opportunité pouvait bel et bien prendre beaucoup de temps. -Surprit, oui, le Corbeau l’est souvent, un peu trop à son gout d’Ailleurs… Mais il ne peut pas se rappeler de la dernière fois que cette surprise fut agréable.Alford en politique? Un Dragon ancestral au pouvoir incommensurable était au pouvoir et faisait ce que bon lui semblait après tout, alors tout était possible. L’ancien assassin doutait réellement que son ami ai de quelconque affinité dans la matière. Fort heureusement pour lui, et tout le reste d’Armanda, il s’agissait d’une blague. Malgré ses explications, le Corbeau continuait d’être surpris par l’enthousiasme et la joie de vivre du colosse. Le nuage noir qui grondait toujours au-dessus de sa tête n’était pas partager par tous au moins. Alford rêvait toujours, il espérait toujours. Dans ce sens, cela encourageait le Corbeau. D’autre sur cette terre conservait les idées claires et leur espoir fort. Le Grand seigneur Blanc pouvait briser la chair et les os, il pouvait tordre les esprits, mais cela ne suffisait pas aux peuples, ou a quelques individus, de perdre espoir. L’histoire avait montré que les rois tyranniques ne faisaient jamais long feu, mais cela ne devait peut-être pas s’appliquer, considérant la situation particulière. Il silence il écouta ce qui en soit se trouvait à être lesdits espoirs d’Alford. Une vie nomade, simple. Des rêves possible et probable… bon… Peut-être pas le dernier concernant le Kohan, mais le reste semblait relativement proche de la réalité pour être réaliser, en oubliant bien entendu la guerre actuelle. Le chasseur était convaincu qu’une guerre suivrait celle qui rageait actuellement, et ainsi de suite. La paix réelle n’existait pas en son sens, l’impact des conflits variait, sans plus. -…S’il avait l’occasion et le pouvoir, Le Corbeau transformerait l’illusion dans laquelle il fut berné dans les entrailles de la terre en réalité… Il n’espère pas changer le monde lui non plus… Il ne souhaite que l’amour d’une femme et la chaleur d’un foyer…Il était malaisé de prononcer pareil mot, mais il n’avait pas l’habitude de mentir ou de cacher ses convictions. Il commença à rapatrier ses effets personnels et siffla son cheval, attendant patiemment que ce dernier se rapproche par lui-même. -Il ne sait pas dans le cas de son ami, mais le Corbeau à fait nombre de chose horrible dans sa vie. Les repentances sont nombreuses en son esprit. Si jamais le seigneur est vaincu et que par miracle le sombre oiseau respire toujours, Le Corbeau expiera ses fautes passée… Quoi qu’il lui en coute… Souffle arriva alors que l’homme parlait. Ce dernier accueillit la bête d’une caresse sur sa tête. Puis, il chargea ses sacoches, prenant son temps. Il était un homme extrêmement organisé, et jamais il ne tolérait une faute à sa routine. S’il avait besoin d’un objet particulier, ce dernier se trouvait toujours là où le chasseur l’avait laissé. L’ordre et la discipline faisait partie de sa vie et l’Aidait à combattre son côté bestial, amplifié par la marque de Vraorg. -Il admire pareil espoir Alford, mais fait très attention à ce que ces derniers reste des espoirs, du théorique. Ne tente rien par toi-même d’Accord? Le Corbeau serait attristé de savoir que tu es mort stupidement en tentant de jouer les héros. Parce que oui, le connaissant, Alford était assez stupide pour agir sans réfléchir sur le coup. Des actes très regrettables pouvaient surgir de pareilles décisions. Avec son esprit sondé par leur maitre à tous, la moindre arrière-pensée pouvait lui mérité des millénaires de torture concentrée en quelques secondes. Personne de sensé n’appréciait le règne actuel, mais personne sous la Théocratie n’avait de choix réel. Le Corbeau termina son ouvrage. Son cheval était chargé, Diès à ses côtés, ses oiseaux posé sur sa monture, patient. La petite troupe était sur leur départ. Mais avant de quitter son ami, le chasseur retourna se planter devant lui, lui offrant sa main droite avec un regard franc adressé à Alford. -Le Futur est Incertain, Alford. Reste en vie, mais ne tente pas le Seigneur. Le Corbeau fera de même, de son côté. Tu reverras le Corbeau Gorder, ceci est son Espoir. Il fit volta face et remit Écho sur son visage. Il enfourcha Souffle, forçant ses oiseaux à prendre la voix des airs. Il lança un dernier regard à son ami avant d’inciter sa monture à avancer d’un léger coup de talon. Il s’éloignait sous le roulement des muscles de son cheval, prêt à affronter le monde dans laquelle il était prisonnier. Une main sur La Voix des Vent, sa voix tordu par son masque Buccale. Ses paroles furent portées par le vent et allèrent résonner par mille fois et mille directions dans les oreilles du colosse. Un jour, il boira de nouveau un verre à tes cotés… (HRP: Je conclu de mon coté, à toi de voir si tu clos de ton coté ou si tu laisse cela ainsi. Je m'occupe des demandes! ) |
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