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| Sauveur et sauvée - pv Saemon Methus | |
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InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Sauveur et sauvée - pv Saemon Methus Dim 15 Mar 2015 - 13:45 | |
| >>>>> Fin de journée, le 21 Août de l'an 2 d'Obsidienne <<<<< ----------Allongée contre le sol, face contre terre, Vanaël gisait dans la boue, plus ou moins inerte. À la lisière d'un forêt, et à plusieurs centaines de mètre d'un chemin, le corps de la vampire était loin d'être visible, ressemblant alors plus à une vielle branche d'arbre toute rabougrie et pourrie, la flèche qu'on lui avait tiré faisant alors office de petite branche survivante. Ledit chemin menait enfaite à un hameau du nom d'Aiguerolles, ce qui pouvait ainsi expliquer pourquoi la pierre l'avait transporté en ces lieux, et non pas à Aigue-Royale... Il était situé non loin du Wylorel, à l'est de Gloria, à la bordure nord d'un petit bois qui était justement traversé par le fleuve bien connu. Une pluie légère arrosait les lieux, rendant alors le sol d'une mollesse salissante. Alors que dans les plaines le soleil en était à son zénith, ici, il était invisible, caché par ces nuages pleurant les larmes de leurs corps. Il faisait plus frais, chose qui n'était pas pour déplaire à la vampire, encore puisse-t-elle s'en rendre compte. On a beau dire mordre la poussière lorsqu'on essuie une défaite, là les mots ne s'y prêtaient guère, Vanaël semblait plus se repaitre de la terre boueuse que de déguster la poussière. Heureusement que l'expression n'était adapté à la situation, car dans le cas contraire, c'est qu'elle serait restée dans les griffes du tigre, et ses jours se seraient terminés d'une manière brutale et douloureuse. Tandis que là... ils risquaient de se terminer avec lenteur, mais tout aussi douloureusement, si ce n'est plus. Le bon côté, si on pouvait dire ça, c'est qu'elle n'avait pas faim, et qu'avec la pluie, l'odeur du sang putride et mort qui émanait d'elle n'aurait réellement aucune chance d'attirer le moindre prédateur. Ce n'était d'ailleurs même pas sur qu'une quelconque bête puisse être intéressé par goûter à la chair morte d'une créature de la nuit...
----------Le corps ainsi que l'empenne d'une flèche dépassait de l'épaule droite de la vampire, traversant le membre en dessous de la clavicule. Surement son omoplate avait-elle été endommagée, en tout cas lui il lui était impossible de mouvoir ce bras. Par chance, elle n'avait pas grand chose à l'autre, quelque ecchymose ou estafilades, mais ce devait être tout, rien de vraiment paralysant en soi. En apparence, c'était là la seule blessure qu'elle avait, mais malheureusement, le devant de son corps présentait de toutes autres nouvelles, loin d'être réjouissantes pour la santé de l'ancestrale. Les griffes d'Alec avaient réussis à se planter lors d'une puissante attaque dans son torse, et bien qu'ayant réussit à la parer au dernier moment avec son épée, Vanaël ne put s'en tirer sans une marque profonde. Le tigre était connu pour sa force et sa brutalité après tout... Que ce soit sa parade ou son armure, rien n'avait semblé lui résister. Quatre entailles marquaient ainsi le corps de Vanaël, depuis son sein gauche jusqu'à son flanc. Diverses autres coupures et coups ornaient la surface de son corps, rendant peu attrayant son corps... Tentant d'attraper la flèche plantée dans son épaule, la vampire faisait de son mieux pour se mouvoir sans trop se faire souffrir, néanmoins, à tordre ainsi son bras droit, elle tendait sa peau, ses muscles, et un gémissement de douleur s'échappa sans qu'elle le veuille, rompant la monotonie du bruit de la pluie. Peut-être d'ailleurs que son bruit avait-il été entendu, car une présence non loin sembla s'être manifestée.
----------Ses sens aux aguets, comme si ils ne l'avaient pas été suffisamment jusqu'alors, Vanaël s'immobilisa, cherchant à trouver ou se cachait cette présence. Elle redoutait que quelqu'un puisse être dans les environs, et ne sachant aucunement où elle se trouvait, elle craignait de pouvoir rencontrer un groupe d'alayien. À vrai dire, toute rencontre qu'elle pouvait faire était à ce jour dangereuse et mortelle pour elle. D'une part les alayiens qui la tuerait sans hésiter, d'autre part les humains, qui, rebelles ou non, pourraient la tuer sans vraiment réfléchir. Elle avait beau encore avoir son anneau de la rébellion, coincé quelque part dans sa tunique, elle doutait que ce puisse être vraiment utile... Elle l'avait en effet conservé, incertaine de rester aux côtés de Lorenz. Depuis son départ ça avait été le cas, et après avoir croisé Achroma, il était certain qu'elle ne s'en débarrasserais pas de sitôt. Elle ne craignait pas vraiment qu'on le découvre, après tout, jusqu'à ce qu'elle ait son aventure jusqu'au Lac Noir, elle avait fait preuve d'une fidélité exemplaire ! Quant aux vampires, dans les deux cas, ils pourraient la considérer comme appartenant à l'autre camp. Après tout, elle était si méconnaissable et incapable de parler qu'il était peu probable qu'on parvienne à l'identifier. Elle ne sentait rien, la pluie occultant son odorat, et l'empêchant d'identifier quoi que ce soit...
----------Puisant dans le peu de force qu'il lui restait, Vanaël se pencha sur le côté où son épaule le lui permettait, et attrapa l'une des deux potions qui étaient encore accrochées, par l'on ne sait quel miracle, à sa ceinture, dans son dos. Avec la violence du combat qui venait d'avoir lieu, c'était pour le moins étonnant... Buvant ainsi sa potion de cicatrisation intense, la vampire savoura le picotement qui parcourait sa peau. C'était loin de lui enlever tout la douleur qu'elle ressentait, mais au moins cela suffirait à l'amenuiser. Cela suffirait peut-être à l'empêcher de se faire tuer si un humain approchait de trop près pour la remarquer...
----------De nouveau, elle sentit cette présence, et cette fois, elle en était certaine, quelqu'un était là, bien qu'elle ne sache où exactement... De plus, elle était incapable de dire combien de personne il y avait, ni quelles étaient ces intentions, ou ni même si il(s) l'avai(en)t remarqué. Vu l'endroit où elle était, il était en effet peu probable qu'on la remarque, à moins de l'avoir vu arriver. Elle s'immobilisa, se remettant à plat ventre observant d'un œil alerte l'intérieur des bois. C'était là qu'elle avait entendu du bruit, mais entre la pluie qui ne cessait de battre, et l'obscurité que procurait le bois, elle n'y voyait pas grand chose, malgré sa vue fine. Cela faisait bien longtemps qu'elle ne s'était retrouvée dans une si médiocre position, et entre son corps poisseux et meurtri, elle sentait de plus contre sa peau sa tunique trempée, collant comme une deuxième peau à la première. Son armure continuait de lui tirailler les sens, suffisamment endommagée pour que les pièces la composant lui comprime le corps de manière peu conforme. Elle ne pouvait l'enlever, et heureusement qu'elle n'avait pas besoin de respirer, auquel serait-elle surement déjà morte d'étouffement...
@Saemon Methus |
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| Sujet: Re: Sauveur et sauvée - pv Saemon Methus Dim 15 Mar 2015 - 23:04 | |
| Si les Esprits l’avaient réellement choisis comme étant l’un des marcheurs de la prophétie, ce n’était pas apparent, mais plutôt le contraire… Tout d’abords, il avait été retardé à son départ de Gloria. L’Assassin avait rattrapé son temps en voyageant dans une charrette marchande, en échange de rémunération bien entendu. Puis, arrivé à destination, soit un petit village situé entre la capital et le grand fleuve, l’Ombre avait proposé d’escorter une petites caravane vers le prochain aggloméra qui croiserait leur chemin, en échange du transport bien entendu. Il avait ainsi sauvée deux journées entières de marche dans son voyage, soit plus que ce qu’il avait accumulé par son départ tardif. Puis, il avait repris le chemin à pied alors que son moyen de transport était arrivé à destination. Aux côté de sa chienne Dies et son Corbeau estropié Nox, l’assassin avait repris la route à pied, pour encore près d’un mois de marche devant lui… Puis vint un second problème : la pluie. Le sol boueux de la route devint encombrant, et le chemin en soit devint rapidement un passage impraticable pour l’homme. Afin d’éviter une croche plus loin sur la route dans son itinéraire connu, l’Ombre s’engouffra dans les bois et rejoins assez rapidement le Wylorel. Longer le fleuve semblait être une bonne idée. Ainsi, il aurait une voie dégagé malgré la boue et la pluie, et arrivé où le fleuve bifurque vers le sud, l’Ombre n’aurait plus qu’à continuer au Nord Est afin de rejoindre le lac noir.
La nuit était rapidement tombé, et l’homme masqué décida de stoppé son avancé pour la journée. Habituellement, il se déplaçait de nuit, mais avec le peu de visibilité et la pluie qui rendait tout chemin dangereux, il jugea plus logique de se reposer pour la nuit. Il se trouvait près d’un village de pêcheur, à environs un kilomètre passé ce dernier, voir un peu moins. Il avait profité de ce passage pour acheter quelque vivre et quelques objets pratique pour son voyage. Sous un vieil érable tordu aux feuilles abondantes, le rôdeur avait installé un petit campement temporaire : une couche rudimentaire, un feu et un repas sur ce dernier. Sa récente compagne canine au pelage couleur or était couchée près des flammes crépitante, profitant de la chaleur, alors que Nox se reposait sur l’homme, adossé au tronc de l’arbre. Il songeait à Verith, à Luna, à la perle et la guerre qui faisait encore et toujours rage sur le continent. Une monté de colère le saisie au trippe, et il ne peut s’empêcher de se relever brusquement, les poings serrés. Marché lui ferait du bien… Sans doute…
Dies le suivait sur les talons, alors que Nox était lové sous la cape de l’homme tout de noire vêtu, accroché à son bras gauche, protégé de la pluie. La cape et le capuchon de l’Assassin était alourdie par la pluie, de même que sa tunique porté sous son armure à écaille de cuir. Au moins, même mouillé, son capuchon empêchait l’eau de venir frapper ses yeux, seule partie visible de tout son corps. Son visage était voilé par un loup d’Acier noir sur la partie supérieur, et par un masque buccal enchanté sur la partie inférieur. Avec le peu de lumière, il semblait tout simplement impossible de déterminé qui ou qu’est-ce qu’était cette très grande silhouette qui circulait ainsi dans la forêt. Même son odeur forte de musc était atterrée par la pluie battante, voilant partiellement les odeurs pour les créatures comme les humains ayant un odorat faible. L’Ombre avait un très bon nez, cadeau de son esprit gardien, mais même lui ne pouvait humer quoi que ce soit d’Autre que la terre mouillé, l’humidité dans l’air et l’odeur animal qu’accompagnait le trio. Nox s’envola soudainement, mais l’homme n’en fit pas un cas : cet oiseau était incompréhensible, il l’Aimait ainsi. Cependant, lorsqu’il revint, braillard et étrange, l’assassin su que quelque chose ne tournait pas rond. La dernière fois qu’il s’était comporté ainsi, l’homme avait croisé une perle… Mais une chose était différente cette fois, car l’oiseau allait et revenait, faisant signe à son maitre de le suivre, chose qu’il fit, méfiant.
Il avait dégainé murmure, son arc et avait de plus encoché une flèche, avançant à pas calculé, craintif quant à ce qu’il pourrait croiser. Le corbeau se posa ultimement sur une branche, laissant les gouttelettes reposant sur ses feuilles choir sur un amas de branche et de boue au sol… Rien d’extraordinaire en vue, mais qu’est-ce que ce piaf av… « L’amas » remua, très faiblement, très très faiblement… Et c’est à ce moment que l’homme masqué la vit : une personne, couverte de boue, reposant sur des racines et des branches, inertes sur le sol. L’homme balaya la zone du regard, méfiant. Comment était-elle atterrie en ces lieux? Il rengaina arme et projectile, confiant que ses armes de mêlée pourraient servir en cas d’embuscade. Il se pencha sur le corps et le fit légèrement tourné. Il croisa presque aussitôt le regard de la femme et recula sur le coup de la surprise. Elle était vivante et encore consciente!
-Par les sept! Ne bougez pas! Je vais vous aider!
Sa voix, filtré par son masque magique, « Écho », transformait cette dernière en une voix que la femme devait percevoir de toutes les directions à la fois, comme si des centaines copie de lui-même avait parlé d’une même voix dans toute les directions. Ne bougez pas… Commandement stupide après réflexion… Si elle reposait sur le sol, elle ne pouvait pas bouger... Une armure en piètre état, des vêtements souillé... Cette femme semblait à une guerrière... en quelque sortes. Rapidement, l’Ombre retira sa cape et l’essora prestement, avant de couvrir de façon rudimentaire le corps de la femme au sol. Faisant attention à ne pas frôler un endroit pouvant révéler une blessure, l’Ombre l’enveloppa du tissu afin de la protéger de la pluie et du froid. Puis, il retira l’un de ses gants et passa son pouce sur le visage de la blessée afin de retirer un peu de boue. Le contact le laissa sans voix. Elle était glacée! Elle devait gisez sur le sol depuis un bon moment déjà!
-Je vais vous soulevez d’accord? Je m’excuse si je vous fais mal sur le coup…
Puis il joint le geste à la parole, la prenant dans ses bras de façon a ne pas compresser la victime contre son corps. Le poids supplémentaire faisait de sa prise sur le sol un critère de plus à observer.
-Je vous amène à mon campement mademoiselle, je m’occuperai de vos blessures… Tenez le coup…
Les Esprits semblaient vraiment vouloir rire de sa tronche en ce moment, pour lui mettre autant de bâtons dans les roues à la minutes de son départ... |
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| Sujet: Re: Sauveur et sauvée - pv Saemon Methus Sam 21 Mar 2015 - 12:43 | |
| ----------Toujours étendue sur le sol, telle une poupée de chiffon, Vanaël avait cessé de bouger, ou presque, quelques spasmes parcourant son corps de temps à autre, surement dus à la douleur et l'épuisement dont elle était victime. Sa solitude ne sembla pas durer bien longtemps cela dis, en effet, un corbeau venait de se poser sur son épaule. Prise d'un léger tressaillement, la vampire redoutait qu'il puisse la considérer comme un cadavre, maudit charognard ! Mais non, apparemment, sa chair morte ne semblait pas l'intéresser. Elle était après tout peut-être trop morte pour que le volatile soit intéresser par sa chair de vampire... Qu'il soit venu se poser sur elle était toutefois étrange dans ce cas. Il n'avait après tout aucune réelle raison de se comporter ainsi. Un oiseau se pose sur des perchoirs en hauteur, et aux abords d'une forêt, ce n'était surement pas ça qui manquait ! ----------L'explication ne tarda pas à se manifester, la présence d'une personne se découpant dans la pénombre des bois, alors qu'elle sortait de ceux-ci. Au fur et à mesure qu'elle avançait, elle parvint à distinguer ses traits, et découvrit ainsi la silhouette d'un homme, apparemment humain, si l'on en jugeait par sa manière de se déplacer. Armé, il ne prenait aucun risque malgré l'état pitoyable de la millénaire. Bien qu'il les rangea assez vite lorsque Vanaël tourna la tête afin de continuer de voir l'homme qui s'approchait, et qu'ainsi, il s'aperçut de la nature de cette chose sur laquelle était posé le corbeau. Son visage était masqué, et lorsqu'il parla, ce fut d'une voix éthérée, dont on ne percevait la source. Il voulait l'aider, et bien soit ! Elle n'allait pas s'en plaindre, ayant plus craint qu'il ne l'achève. À croire qu'être à ce point blessée et recouverte de boue aidait à sa situation. S'approchant d'elle, l'humain la recouvra de sa cape. C'était maintenant certain, il ne se doutait pas qu'elle soit une vampire. Le fait qu'il effleure de son pouce le visage de l'ancestrale ne sembla pas le perturber plus que cela, bien que son regard stupéfait l'interpella. Soit il se moquait du fait qu'elle soit une vampire, soit il était simplement surprit par la froideur de son corps et l'expliquait autrement que par sa race. Avec la pluie et son état meurtrit, pas besoin de chercher bien loin en effet ! ----------Il pouvait bien lui demander son avis, elle n'était pas vraiment en mesure de lui répondre. Un faible "Faites-donc" sortit de sa bouche, mais qu'il soit perceptible par l'oreille d'un humain était peu probable, la millénaire était vraiment à bout de force... Encore une fois elle se faisait sauver, et encore une fois, c'était au prix d'une présence un peu trop proche... Pour cette fois, cela restait correct, encore fallait-il qu'il la voit dans une situation plus valorisante. De son côté, elle n'avait pas vraiment l'envie ni le goût de s'intéresser au physique de cet étranger. Et si elle pouvait sentir sur son corps les muscles tendus qui la tenait. Elle avait beau être petite, et svelte, ça restait un corps, ce n'était pas rien à porter, qu'elle soit d'origine elfique n'y changeait pas grand chose, plus de quarante kilos dans les bras, ça restait un poids considérable pour un humain. L'effort qu'il fournit prouvait d'ailleurs que c'était bien un humain ! *Mademoiselle, s'il savait ...* Il était poli, et attentionné, c'était déjà un bon point, elle pourrait peut-être l'exploiter plus qu'il ne le prévoyait. ----------Se laissant ainsi porter par ce serviable homme masqué, Vanaël en profitait pour essayer de se situer, ayant désormais une vue qui ne se réduisait pas à des brins d'herbes et des arbres vus en contre-plongée. Elle n'en apprenait toutefois pas bien plus, le paysage n'en dévoilait que peu, et la pluie, une fois encore, n'aidait en rien. Une forêt à l'ouest, une plaine à l'ouest, un fleuve vers le sud, si l'on en croyait les quelques arbres qui s'alignaient sur une ligne depuis la forêt. Tandis qu'au nord, un village se profilait, ainsi que la silhouette obscure le trahissait. Un chien prit entre ses crocs les affaire de Vanaël qui ne tenaient plus sur elle, et se mit à les suivre d'un pas léger. Un ami des animaux donc ? Apparemment... Le corbeau s'était niché sur l'épaule de l'homme, et les voilà qui s'enfonçait dans la forêt, vers ce supposé campement.
@Saemon Methus |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Sauveur et sauvée - pv Saemon Methus Dim 22 Mar 2015 - 0:38 | |
| La bonne nouvelle, c’est que non seulement la femme avait murmuré quelque chose… Certes inaudible, mais une chose, mais en plus, cela signifiait qu’elle possédait encore assez d’énergie pour être consciente. Bien entendu, c’était aussi une mauvaise nouvelle, car elle devait être sujette à la douleur de ses blessures. L’Ombre saurait bien assez tôt la nature de ces dernière, mais d’ici là, il devait se rendre à la zone cible. Le sol était traitre, et l’assassin perdit pied à mainte reprise, sans pour autant perdre totalement l’équilibre. Juste assez pour faire battre furieusement son cœur. Ses muscles étaient forts, même s’il n’avait jamais considéré ses capacités au-dessus de la moyenne. Sa vitesse était remarquable et compensait amplement pour la force lui faisant défaut. Quant à son endurance, elle était tout simplement remarquable, normal pour un chasseur expérimenté. Transporter la femme restait donc un effort physique, certes, mais pas au point d’inquiéter l’assassin à savoir s’il réussirait ou non à la transporter jusqu’à son campement. Il allait réussir, tant qu’il continuait de garder un pied ferme sur le sol meuble. Il arriva finalement sous le grand arbre où brûlait un feu crépitant. En douceur, l’Ombre déposa la blessée au sol, plus sec grâce au feu qui brulait depuis quelques heures. Il avait installé une couche rudimentaire au pied de l’arbre, grâce a de l’herbe tapé et une mince couverture qu’il trainait dans les sacoches de Dies, mais il préférait s’occuper de la femme avant toute chose. Elle n’aurait pas besoin de repos une fois morte après tout…
À la lueur du feu, il put apprécier d’avantage les traits de la jeune femme, traits lui rappellent vaguement ceux des elfes, ce qui le rendit particulièrement curieux. Il avait vu quelques elfes seulement dans sa vie, mais le temps passé avec Nalaïa avait imprimé en son esprit le physique des elfes. Sa peau était d’un blanc de neige, probablement un teint naturellement pâle accentué par la perte de sang. Sang qui la couvrait d’ailleurs à de multiple endroit, parfois mêlé à la boue. L’odeur était forte et désagréable : trop de flagrance se mariaient en même temps dans le nez de l’Ombre : la terre, le sang, son odeur musqué, l’odeur naturelle de la femme, tout cela confondu en une masse odorante et étourdissante. Mais loin de se laisser distraire par son analyse, l’assassin avait déjà entreprit de retirer l’Armure en piteuse état de celle qui semblait être pour le moment une elfe guerrière vaincue au beau milieu de l’Empire… L’armure était particulièrement endommagé, mais les marques sur cette dernières attirèrent l’attention de l’Ombre, qui s’attarda une seconde à comprendre les attaques reçu, afin de pouvoir diagnostiqué de possible blessure non apparente. Des marques de griffe ayant taillé le métal, le métal plié et tordu, un trou dans la plaque dorsale, possiblement une flèche ou l’extrémité d’une lance… Elle devait s’être battue contre plusieurs ennemis à la fois pour recevoir pareil traitement… Ses vêtements continuèrent les marques, souillées de sangs et de saleté. L’homme jeta un regard à la femme, puis sortie sa lame dans sa botte, afin de tailler sa robe en son centre et ainsi lui permettre d’analyser l’ampleur des dégâts.
-Je vais regarder vous blessure de plus près…
Malgré le sérieux de l’acte, l’Assassin sentit son masque chauffer contre sa peau alors qu’il dévoilait le corps de la femme. Il ne pensait pas à pareil chose, il n’allait pas abuser de la situation, mais pour un homme qui ne voyait jamais ce genre de chose, le moindre évènement réussissait à le troubler. Le sang s’était étalé sur le ventre et le torse de la blessée. Selon les marques sur ses vêtements et sur son armure ne correspondait étrangement pas à la peau salie de l’étrangère. Mais en regardant de plus près les flancs de la femme, où devait se trouver une entaille multiple, il vint à la lueur du feu de très minces lignes auréolé de sang noir et épais. Il comprit sur le coup que la femme avait tentée de se guérir. Sans plus de détour, ne voyant pas clairement une plaie béante sur la patiente, l’assassin décida d’employer une méthode plus générale. Il mit des deux mains à quelques centimètre du corps gelé de la femme, bien ouvertes, les paumes tournée vers le bas et entama les soins.* Elle devait certainement avoir plusieurs tissus lésé ou même des os brisée, jamais l’Ombre ne pourrait croire en voyant la pile de métal qui était l’armure de l’étrangère que cette dernière avait réussi par elle-même à guérir la totalité de ses blessures. Si elle avait réussi pareil prouesse, elle ne serait pas ainsi étendu sur le sol, près du feu, à être traité par un inconnu.
L’homme masqué sentait lentement ses forces quitter son corps, comme cela avait été le cas avec Luna. La différence ici était qu’il était en pleine possession de ses capacités à ce moment précis, contrairement à l’évènement qui avait suivi la déchéance de la perle. Il connaissait que trop bien la pauvreté de ses réserves magique, mais il comptait bien attendre à la dernière minutes avait de mettre fin à ses traitements. Après cela, le temps et le repos s’occuperait de restauré ce que l’Ombre n’avait pu remettre en état. Et dans le pire des cas, il pourrait toujours ré-employer ce sort une fois ses forces revenues à lui. Alors qu’il traitait l’inconnues, il lança à cette dernière;
-M’entendez-vous? Êtes-vous capables de parler?
Puis, il ajouta tout de suite après :
- Comprenez-vous ce que je dis, Mademoiselle?
[Soin] Lumière apaisante Une douce lumière qui sort des paumes et vient réparer les tissus lésés, cela ne chasse pas la maladie ni les malédictions. Plus la blessure est profonde et plus c'est épuisant, attention à ne pas dépasser ses limites ! (sinon évanouissement)
Geste clé : Les deux paumes à quelques centimètres de la blessure, promener les mains sans toucher le blessé
Dernière édition par Saemon Methus le Ven 3 Avr 2015 - 5:47, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Sauveur et sauvée - pv Saemon Methus Mer 1 Avr 2015 - 0:10 | |
| ----------Voilà que la millénaire Vanaël se faisait transporter par un misérable humain. Quelle déchéance était-ce là pour cette ancestrale. Son corps lui semblait poisseux, son âme, elle, perdue. L'humidité dont l'avait vêtit cette averse était certes désagréable, mais ça l'était d'autant plus qu'elle était dans l'étreinte de ce sang chaud masqué. Voici deux fois qu'elle se faisait sauver,voici deux fois qu'elle l'était par quelqu'un n'appartenant pas à sa race, et même, par de parfait inconnus. Était-elle devenue si pitoyable pour qu'on lui vienne en aide ainsi ? Ballottée dans les bras de l'humain, Vanaël se sentait impuissante, ridiculement faible, honteusement dépendante. Elle n'avait pas les moyens d'échapper à la situation en l'instant présent, ce qui était d'autant plus frustrant aux yeux de la vampire. Les plus forts survivent et progressent, les plus faibles s'écrasent et servent... Alors qu'elle avait surmonté tant d'épreuves, se pouvait-il qu'elle soit en train de chuter ? La perspective était effrayante. ----------Ainsi tiraillée entre effroi et honte, la millénaire laissait vagabonder son esprit, s'abandonnant dans la souffrance de l'âme. Jamais une nuit n'avait parue si noire, si épaisse. Jamais elle n'avait eu cet impression de mal-être, où rien, absolument rien ne lui permettait de choisir quelle direction prendre. Elle n'était plus le prédateur, non. Elle était devenue une proie frêle et impuissante, aux mains d'un seigneur du mal des plus malins. L'ignorance. Incapable de savoir où elle était, qui était cet étrange homme, incapable de dire dans qu'elle état elle se trouvait, si sa souffrance était compréhensible. Les lieux lui étaient inconnus, mais elle savait qu'elle n'était pas là où elle avait voulu l'être. En revanche, l'Empire était si vaste qu'il en devenait impossible d'identifier l'endroit. ----------Le seul choix qui s'offrait à elle était de subir la situation et d'espérer que sa race ne serait soit pas découverte, soit qu'elle n'influencerait pas la bonté de cet inconnu. Pour l'instant, elle ne pouvait qu'attendre qu'ils soient arrivés, supportant ainsi les ballottements du trajet, son inconfort n'arrangeant en rien la douleur physique qu'elle éprouvait. Fort heureusement, il semblait que leur petite marche s'arrêtait là, et l'esprit de la vampire en fut aussi satisfait que le corps. La lumière chaleureuse d'un feu commençait à se manifester et les yeux de Vanaël, sollicités par cette source de lumière, lui permirent de sortir de son monde de ténèbres. ----------L'humain entreprit alors de s'occuper d'elle, commençant alors par lui ôter son armure en piteux état, puis ses vêtements, qui avec l'averse sous laquelle elle était restée quelques bonne dizaines de minutes, ne devait plus être utile à grand chose... Une nouvelle fois, elle se faisait approcher de manière intime, bien que sans mauvaises intentions, en apparences. Vanaël se laissait faire, trop épuisée pour protester et bien incapable de faire autrement, aussi... Ses membres étaient endoloris, et son corps hurlait à l'aide, cherchant de l'énergie quelque part, sans succès. Elle avait bien trop forcé sur ce combat, autant en terme de magie que de combat physique, et maintenant, elle en payait le prix fort. Qu'elle idée avait-elle eue de vouloir commencer cette escarmouche ? Elle en connaissait l'issue, elle aurait mieux fait de fuir dès le départ. ----------La sensation agréable de magie envahit alors son corps, lui prouvant qu'il était apte à faire quelque chose tout de même. Elle aurait été dans de beaux draps si son soigneur se réduisait à des onguents et des bandages. Mais non, ça allait, il semblait compétent. Sa voix s'éleva une nouvelle fois, toujours aussi étrange aux oreilles de la conseillère. Oui, elle l'entendait, mais quant à pouvoir lui répondre, ce n'était pas sur.
"Oui... Je cr.."*crois* Un murmure à peine audible qui s'échappa lentement des lèvre sanguines de l'ancestrale, suivit d'un autre, légèrement plus prononcé. "Il semblerait."
----------Le sort de soin commençait à faire effet dans le corps de la vampire et bien qu'elle fut encore épuisée, au moins ses blessures étaient plus ou moins guéries. Quant à sa fatigue, elle se soignerait par une transe, lorsqu'elle le pourrait. En ce moment, elle n'en avait ni la force, ses bras ne pouvant bouger, ni vraiment la possibilité. Elle n'avait pas spécialement faim, c'était un bon point, mais boire du sang lui serait surement utile. À vrai dire, le besoin commençait à se faire sentir enfaîte... ----------Heureusement que la pluie cachait en partie l'odeur de l'humain, et que l'odeur de sans qui la recouvrait elle-même y jouait aussi beaucoup. Elle n'aurait pas donné cher de la peau de ce sauveur sinon. Plus qu'a espérer pour lui que la millénaire saurait retenir ses ardeurs, ou qu'il se montre indulgent et lui offre de son sang... ----------Vanaël restait allongée, profitant des bons soins que lui offrait cet humain à la venue incongrue mais bien savourée. Il n'aurait pas été là, sa remise en état aurait été bien plus longue, et ses blessures se seraient soignées après quelques heures, au lieu de quelques dizaines de minutes. Elle y gagnait à le laisser ainsi s'occuper d'elle, et puis, elle avait un repas à sa disposition, c'était pas plus mal.
"Que me vaut... le plaisir de votre venue ?" demanda alors la conseillère d'une voix calme et doucereuse, bien qu'entre-coupée par la fatigue qu'elle éprouvait encore.
@Saemon Methus |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Sauveur et sauvée - pv Saemon Methus Jeu 9 Avr 2015 - 22:24 | |
| Bon, elle parlait, s’était déjà une bonne chose! Enfin, en partie. Elle semblait si faible… Logique dans les faits. Elle devrait sans doute se reposer du coup, mais l’Ombre ne voulait pas prendre le risque de la laisser s’endormir tout de suite, et ainsi prendre le risque de ne jamais la voir se réveiller. Il voulait attendre un peu, l’examiner et s’assurer qu’aucunes blessures invisibles ne résidaient encore sur ou dans le corps de sa « patiente ».
-Ce n’est pas un plaisir pour vous Croyez-moi… Autrement, vous auriez à faire à un guérisseur, ou un puissant mage, chose que je ne suis pas.
Elle respirait avec peine à ce que pouvait voir l’assassin. Parler semblait laborieux, bouger semblait impossible. Même avec de la magie, elle ne serait pas debout avant un autre traitement au moins, ce qui laissait une journée au minimum afin qu’elle reprenne des forces; le temps que l’assassin retrouve ses maigres forces magiques.
-Je ne suis qu’un rôdeur qui sait comment fermer une plaie, rien de plus… Je vais vous réexaminer, à savoir si j’ai omis une blessure. Dites-moi si ce que je fais vous est douloureux, ou inconfortable…
Il entama donc son examen à l’aide d’un bout de tissu tiré des sacoches de Dies et de sa gourde d’eau. Il commença par retirer une couche de saleté et de sang qui couvrait le corps de la femme en profitant du fait surprenant que le tissu dans la main de l’Ombre était encore sec, ce qu’il ne fut pas très longtemps. Il se releva et alla rincer le même tissu dans la rivière afin de le nettoyer sommairement. Il retourna au chevet de la femme, remarquant que Nox s’était posé sur cette dernière, tournant sa tête de côté, curieux il semblerait. Il chassa son ami d’un geste de la main. Ce dernier ne fit que sauter sur le sol, restant près du corps de la femme, marchant le long de ce dernier, scrutant attentivement chaque parcelle perceptible. L’homme masqué continuait sa besogne, pesant légèrement du bout des doigts à différent endroit afin de capter une quelconque irrégularité. Il regardait les réactions de la femme, tentant de percevoir la moindre étincelle de douleur. Il évita bien évidement certain secteur sur le corps de la femme, évidement la poitrine, l’entrejambe et les fesses, mais le reste fut minutieusement scruté et sommairement nettoyé afin de dévoilé de possible plaie. Il découvrit une grande quantité d’ecchymoses et d’infime coupure, mais rien qui valait la peine de s’attarder, en surface en tout cas.
Maintenant que l’urgence venait d’être écarté, l’assassin put se calmé légèrement, ou au moins avoir l’esprit plus posé. Il avait de la difficulté à garder sa concentration pour plusieurs raisons, raisons qui n’avait pas nécessairement de lien avec le fait qu’une femme pratiquement nue reposait près de lui… Enfin… Pas seulement pour cette raison… Il repensait à ce qui était arrivé à Luna peu de temps avant son départ vers le Lac Noir. C’était pratiquement la même chose, excluant que dans cette situation, l’Ombre avait pu servir à quelque chose en soignant la femme. Dans le cas de Luna, si cela n’avait pas été du dragon dont il portait si fièrement l’écaille sur sa poitrine, son élève serait sans nul doute morte. Il passa justement la main sur l’écaille couleur de grenat, prenant bien soin de ne pas laisser sa magie fusé vers l’objet. Il ne voulait pas appeler Verith. Ce dernier était déjà en colère contre lui, d’une certaine façon, alors il ne voulait pas le déranger inutilement. Il allait réussir à sauver cette femme sans aide extérieur et il en serait fier. Le Corbeau s’était juré de réparer ses fautes passées par l’accomplissement d’acte salvateur, tel qu’il l’avait indiqué au dragon. Voilà donc qu’il portait ses paroles aux gestes en sauvant la vie de cette inconnue
-Je vais vous déplacer mademoiselle, si je vous fais mal, dites-le moi…
Il glissa ses bras sous les genoux de la femme et passa son autre bras derrière les épaules de la blessée et la souleva sans trop la brusquée. Il fit à peine trois pas et se rendit au pied du vieil arbre. Il déposa le corps meurtri de la femme au sol, sur la couche sèche. Il sortit sa cape écarlate des sacoches et le déposa à la manière d’une couverture sur le corps de la femme. Sa peau était si glacé que l’Ombre craignait d’avantage que la blessée ne s’éteigne de maladie que suite à ses blessures. L’assassin laissa brièvement la femme seule afin de retirer ses gants et sa cape et les étendre près du feu. Il en profita du coup pour retirer Écho et accrocher ce dernier à sa taille. Il portait toujours son armure à écaille de cuir surmonté d’une plaque sur sa poitrine : une écaille de dragon. Il n’avait pas non plus délaissé ses armes par prudence, non pas à l’encontre de la femme mais plutôt afin de s’assurer que personne ne profite de la situation pour attaquer. Son visage était toujours masqué par son loup d’Acier noir, voilant du milieu de ses joues au haut de son front, auréolé d’une cicatrice boursouflé. Ce masque avait été collé à sa peau par le feu, et dans la plus grande des douleurs. Son bout de tissus toujours en main, il était retourné aux cotés de la femme, s’agenouillant à ses côtés. Sa bouche était modelée en une expression sérieuse et concentré. Il approcha le bout de tissus mouillé du visage de la femme, retirant délicatement ce qui restait de saleté sur celui-ci.
-Avez-vous un nom mademoiselle?
Sa véritable voix était grave, un peu rauque, mais le timbre était doux et chaleureux. Il parlait d'une façon calme, même si son inquiétude pouvait être lu par une oreille attentive. |
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| Sujet: Re: Sauveur et sauvée - pv Saemon Methus Dim 19 Avr 2015 - 20:16 | |
| ----------Il pouvait bien en dire ce qu'il voulait, il n'avait pas tout les éléments en main pour savoir de quel manière sa venue était un plaisir du point de vue de la vampire blessée. Le fait qu'il précise ne pas être un guérisseur ou un puissant mage était rassurant, elle n'aurait pas à le craindre sur ce plan là, enfin, normalement. Et de ce fait, elle n'avait pas grand chose à craindre de lui d'une manière générale. Après tout, elle possédait une force bien supérieure à celle de l'humain de par son sang de vampire. Enfin, si l'on excluait son état peu appréciable... Mais celui-ci n'allait surement pas durer bien longtemps, au vu de l'attention que lui manifestait le voyageur au masque. ----------Alors qu'il avait usé de magie jusqu'à maintenant, le voilà qui semblait vouloir observer plus en détail les blessures qu'elle possédait. Il était inquiet, cela se sentait dans le ton de sa voix. Quand au son de son cœur, il était clair qu'il était confus. Ses intentions étaient dénuées de tout caractère pervers, cela, c'était certain. Les battements de son cœur étaient bien trop rapprochés pour qu'il puisse être quelqu'un de cette espèce. Il entreprit de la nettoyer, tenant en main un bout de tissu. Allait-il se rendre compte de la couleur de son sang à ce moment ? Apparemment non, bien que son départ rapide fut étrange. Il venait à peine de commencer sa besogne, pourquoi s'arrêter maintenant ? C'était pour le moins troublant...
----------Ainsi laissée seule, enfin, en compagnie d'un chien et d'un corbeau, Vanaël essaya de bouger le bras qu'elle s'était fait atteindre par une flèche. Elle ressentait encore une douleur au niveau de l'épaule, s'arrêtant ainsi bien vite dans le doute de faire empirer la chose. Testant ses autres membres, il lui semblait être possible de se relever. Néanmoins, cela risquais d'être au prix d'un effort considérable. Elle était vraiment épuisée. Il lui fallait se reposer, ou bien.. manger. Pour le repos, ce lui-ci était compromis. Le rôdeur qui avait décidé de la soigner allait surement l'empêcher d'entrer en transe. Il semblait en effet trop... tactile pour que la vampire y parvienne. ----------D'un petit bond, le volatile noir lui grimpa sur l'épaule, la regardant de son œil tout aussi noir que son plumage. Il semblait troublé par son odeur, surement la percevait-il mieux que l'humain et se rendait compte qu'elle n'était pas très vivante, son instinct de charognard devait le lui dire. heureusement, il semblait juste curieux, et son bec ne s'approcha pas plus du corps de la vampire. Bénit en soit Vie, les charognards ne semblaient pas aimer la chair d'un vampire. Il fut alors contraint de quitter son perchoir, son maître revenant. Ce dernier le chassa d'un geste de la main, mais le corbeau ne paraissait pas très enclin à quitter du regard ce curieux corps à l'odeur étrangère. Il sautillait le long de son flanc, son bec pointé vers sa peau. *Déguerpit donc oiseau de malheur...* Le corbeau avait beau représenter la nuit, et être parfois assimilé aux vampire à cause de son goût à roder sur les champs de bataille, il demeurait du point de vue de Vanaël, et même aussi de bien des vampires surement, un volatile nuisible. Il tuait les jeunes en devenir, alors blessés, mais pas condamnés, son bec le perforant les yeux, mettant ainsi fin à tout espoir, il s'attaquait même à ceux qui était en train de changer d'astre, alors que leur sang avait encore la saveur appréciée des humains. Non vraiment, le corbeau était de loin l'oiseau le plus détestable qu'il puisse exister.
----------L'eau froide dont était imprégné désormais le tissu toucha sa peau, tout aussi froide, même plus, surement. La raison de son absence se fit donc, il était partit le laver. Rien que ça. Ses gestes lent et précautionneux prouvait encore une fois le soin qu'il portait à sa besogne. Son cœur s'était calmé, ou du moins, ne témoignait plus une gêne, mais plus, une tension. Il était nerveux. Craignait-il ne pas réussir ? Les spéculations pourrait être nombreuses, mais du point de vue de la vampire, celle qui se fit fut qu'il avait peur de l'échec. C'était à son sens la raison la plus évidente, et la plus justifiée. Le corps froid de l'ancestrale devait le faire s'inquiéter, assurément. ----------Qu'il s'en rende compte, mais ne pense pas à la possibilité qu'elle puisse être une vampire avait de quoi surprendre aussi. La tension qui régnait dans son cœur ne laissait pas de doute quant à cela. Toutefois, Vanaël n'était pas pressé de le lui révéler. Comme toujours, l'eau avait sur elle une emprise bien réelle. Le calme se faisait plus certain, et son esprit pensait moins. La sensation de froideur humide sur sa peau qui évoluait au fil du travail que réalisait le rôdeur au masque était un baume pour son corps. Qu'il a nettoie, cela, elle s'en moquait un peu. Qu'il la soigne, à la rigueur, elle s'en réjouissait, mais cela ne changeait pas tant son état. Non, seul le fait qu'il lui permette de ne pas s'inquiéter de l'endroit où elle se trouvait, de la possibilité de se faire surprendre par des humains et de celle de ne pouvoir se guérir sans être interrompu était vraiment important. Aux yeux de la vampire, il était un alibi, ainsi qu'un possible repas. Cet humain n'était en ce moment utile qu'à cela. ----------Alors qu'il avait fini de s'occuper des ses bras, et en avait plus ou moins terminé avec son torse, qu'il avait en grande partie esquivé, apparemment déconcerté par ses formes pourtant peu apparentes, la vampire entreprit de croiser lentement les bras. Lentement, d'une part parce qu'elle veillait à ne pas brusquer ses membres, de l'autre, parce qu'elle ne souhaitait pas inquiéter son... nettoyeur. Ce dernier prenait le temps de bien faire et au vu de celui qu'il avait mis pour s'occuper du haut de son corps, la blessé avait surement le temps d'entrer en transe pour un temps satisfaisant. Dans le pire des cas, il allait interrompre son état en la retournant pour lui laver le dos. Au vu de la tranquillité qui l'habitait en ce moment, il y avait peu de chance que ce réveil lui soit contraignant. L'endroit où ils étaient semblait de plus éloigné de tout route ou chemin, même si sur ce point, le doute était largement présent: L'ancestrale n'avait eu que peu de possibilité de voir les alentours, dans l'état où elle se trouvait avant d'entrer dans les bois, elle avait pu manquer quelque chose. ----------Ainsi plongée dans une transe réparatrice, Vanaël ne sentit qu'à peine le contact du tissu humide sur sa peau. La sensation n'était alors qu'une douce caresse, qui venait conforter le sommeil dans lequel elle venait de se plonger. Les forces de la vampire refaisant peu à peu surface à mesure que les minutes s'écoulaient, chose qui lui permettait aussi de penser plus librement. La douleur avait été jusqu'alors un frein à son esprit, le noir total laissait désormais place à cette obscurité qu'elle appréciait mieux, ponctué de quelques source de lumières. ----------En dehors de son épaule toujours douloureuse, le reste était à peu près en état. Le seul problème à régler était l'humain. Elle n'avait aucunement envie de le tuer. Si il était prêt à soigner ainsi une inconnue, sans connaître sa race, il pourrait se rendre utile. Un rôdeur disait-il ? Il en était d'autant plus indépendant. C'était un bon point si elle décidait de l'utiliser. Après tout, un humain capable de se montrer discret était une chose peu commune. Généralement, ces derniers étaient plutôt du genre à signaler leur présence au kilomètre à la ronde. Alors que celui-ci... même son odeur n'avait rien d'humaine, il sentait la bête. Et accompagné comme il l'était, cacher sa présence en un lien ne devait pas être bien compliqué, même vis à vis de vampires. Seule les sacoches que portait le chien pouvait être suspectes. Très suspectes même... Mais ça, ce n'était qu'un léger détail sans importance dont on pouvait se défaire. ----------Ainsi, Vanaël devait révéler sa nature, en veillant à ce qu'il ne décampe pas ou ne tente de l'attaquer. Elle n'avait aucunement l'envie de tester ses capacités en ce moment, si elle pouvait agir en douceur, ce serait pour le mieux. Savoir ravaler sa soif de sang était une chose qu'elle avait appris à faire au fil des ans, et surement son ancien sang d'elfe l'aidait quant à ça. Après tout, ils répugnaient à manger de la viande, cet aspect de leur race ressortait quelque peu chez les ancestraux.
----------Elle n'entendit ni sa voix, ni ne senti ses bras la porter, seulement, lorsqu'elle se réveilla, ouvrant les yeux avec lenteur comme sortit d'un rêve terminé, elle était dans les bras de l'humain, pour la seconde fois. À croire qu'il se plaisait à cette inattendue proximité finalement. Bien que son cœur et la température de son corps dise le contraire... C'est fou à quel point les humains peuvent se mentir à eux même... ----------Accueillant d'un mince sourire ce lit neuf, Vanaël le laissa s'éloigner un moment, songeant que celui des révélations venait. Lorsqu'il revint, elle pu constater qu'il avait ôté sa cape, révélant ainsi une armure d'écaille, ornée par, aussi surprenant que cela puisse paraître, une écaille de dragon. Il était impossible pour la millénaire qu'un détail pareil lui échappe, elle était bien trop curieuse et admirative envers cette race pour ne pas reconnaître l'éclat d'une écaille. Au vu de sa couleur rouge, il semblait que Vanaël n'est pas rencontré son porteur, du moins pas si c'était un cadeau d'un des dragons vivant présentement. Il était improbable, même quasiment impossible que ce puisse être une hasardeuse trouvaille... Non, vraiment pas réaliste. Mais après tout, rien que le fait qu'une écaille puisse être en sa possession n'était pas réaliste. Un gage de gratitude ? Les dragons avaient bien changés, la chose ne s'était probablement jamais produite durant la première ère.
"D'où tenez vous un tel cadeau ? Je ne savait pas les dragons si généreux de leur armure." Demanda-t-elle d'une voix calme, sans manifester sa surprise. ----------L'homme masqué lui débarbouilla le visage, et alors qu'il allait retirer sa main, Vanaël la retint, l'empoignant avec légèreté. Elle ne voulait pas le brusquer, et la force qu'elle employa à son geste était infime, possiblement comparable à celle d'un humain. Elle constata qu'il avait ôté son masque, lequel pendait à sa ceinture, toutefois, le voilà qui en conservait un tout autre, apparemment moins agréable à porte si l'on en jugeait par sa peau boursouflées. "Nous en avons tous eu un un jour. Encore faut-il l'accepter." Pour sa part, elle avait conservé son nom, la seule chose de son ancienne vie qu'elle avait conservé depuis sa... naissance. Elle était fière de son nom, fière de ce à quoi il la rattachait, et rien ne l'aurait fait l'abandonner. De la même manière qu'elle ne comptait pas abandonner son nom, l'ancestrale ne comptait pas non plus abandonner son existence. Aussi s'adressa-t-elle de nouveau à l'humain, sa voix se faisant alors plus onctueuse, plus délicate. "Il y aurait bien une manière de m'aider plus encore, si vous n'y voyez pas d'inconvénients" Elle lui demandait, en quelque sorte, son accord, mais de son avis, il n'aurait de toute manière pas bien le choix. Elle se nourrirait de son sang. Qu'il le veuille ou non. La seule chose qui changeait, c'était le temps qui s'écoulait jusque là, et la manière dont elle s'y prendrait. Révélant alors ses canines sans émettre d'autre mouvements, Vanaël montrait ainsi sa nature. Une marque de faiblesse ? Non, pas vraiment. Plus une marque de confiance, et un moyen d'obtenir celle de celui qui le regardait de haut, agenouillé à ses côtés. "Si vous me le permettez, je ferais attention à ne pas vous mordre."Proposa-t-elle alors, relâchant son poignet pour lui montrer sa bonne volonté. *Ait confiance bout d'homme, pour une fois, tu ne risques rien...*
@Saemon Methus |
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| Sujet: Re: Sauveur et sauvée - pv Saemon Methus Sam 2 Mai 2015 - 16:55 | |
| Il baissa les yeux sur l’écaille de dragon accroché à sa poitrine, se sentant soudainement fier… Non, pas fier… Fier était aussi hautain que méprisable. Il n’était pas fier il était… Honoré... Oui! Honoré était le mot! Modestement le héraut du dragon rouge, message d’Aile de mort, porteur de la colère et des flammes destructrices, porteur de sa foi et de ses aspirations. Et quoi répondre à un commentaire pareil? L’Ombre était simple dans sa « gloire », discret quant à ses prouesse, et confus quant à sa relation avec Verith. Il le considérait comme un ami, une personne sur qui il pouvait se reposer, un être qu’il pouvait questionner quand son esprit était trouble. Il était plus qu’un ami dans ce genre de situation.
-Un ami m’a donné cette écaille, mademoiselle. En me disant que j’étais possiblement l’humain le plus intriguant de tout le continent… J’ai pris cela de la façon d’un compliment…
Il fut pris d’un très léger rictus. Verith l’avait protégé d’une folie certaine, il avait guéris de vieux maux en lui, et avait de plus sauvé la vie de Luna. Il lui était entièrement reconnaissant et se savait redevable envers le grand dragon rouge. Étant humain, il ne pouvait pas vraiment faire quelque chose d’utile pour un dragon, mais qui sait? Peut-être qu’un jour, Le Corbeau pourrait se rendre utile… Il ne put qu’essuyer une expression de surprise à moitié marqué sur son visage sous le métal et les plaies. Surpris oui, déçu aussi un peu. Mais il ne pouvait pas la forcer à lui révéler son nom, il serait hypocrite d’exiger pareil chose de la part de la femme. Un homme sans nom ne pouvait exiger pareil chose d’un inconnu sans violer les principes de la logique. Et puis, elle était blessé, alors qui sait, avec le temps qui allait suivre pendant la journée, voir les deux prochains jours, peut-être qu’il apprendrait à la connaitre un peu. Il allait retirer sa main de sur le visage de la jeune femme afin de la laisser en paix un instant, mais cette dernière retint sa mains. Délicatement, faiblement, comme l’Ombre s’y serait attendu d’une femme blessée. Il eut un petit sourire désolé, il n’aimait pas voir une personne dans un état pareil
-Qu’il a-t-il?
Il avait répondu spontanément au questionnement indirect de la femme. Une autre chose qu’il pourrait faire? Quoi donc? Elle avait encore mal? Elle avait faim? Elle avait encore froid? Peut-être qu’il pourrait passer au village voisin pour… Il figea, dans ses gestes et ses réflexions. Même son cœur, l’espace d’un moment, l’Ombre devient totalement paralysé, les deux rivés sur les deux canines de la femme… Non… NON… NON NON NON NON NON!
Puis une pulsions accompagné d’un vif juron coloré et sec, le réflexe d’un homme qui souhaitait vivre sans doute : il avait bondit sur ses pieds, son poignard en main, tombé à deux pas du vampire. La vampire… Par Dracos, les Esprits se fichaient vraiment de sa gueule. Une vampire sur sa route. Une vampire qui lui avait couté temps et énergie… Un monstre qui allait l’égorger en remerciement à ses soins… Oh! Elle disait qu’elle ferait attention? ET il était vraiment supposer croire cette… cette Chose? « Ah oui, attendez, je vais me trancher les veines pour vous à l’instant »… Non mais vraiment! Son cœur, s’il avait battue à la chamade à la découverte de l’identité de la femme, il s’était régulé très rapidement. Le Corbeau ne craignait pas les vampires, jamais il ne les avait craints. Il avait passé vingt ans à cauchemarder et à voir ces être dévorer son âme dans ses rêves, il était donc habituer à leur présence froide et rigide en quelque sorte. Il entendit un grognement sourd et jeta un coup d’œil à ses côtés : Dies le flanquait, les babines retroussé légèrement. L’Ombre était surpris. Il savait que ce chien n’était pas fait pour le combat, le voir ainsi sur la défensive était surprenant. Nox était posé sur la chienne, immobile, silencieux. Sans doute attendaient-ils une réaction de leur maitre…
Un monstre… Mais vraiment… Il y avait des moyens plus simples pour les Esprits de le ralentir et de l’empêcher de participer à la prophétie. Un arbre tombé, des bandits, un torrent de pluie… Mais de là à lui balancer un vampire blessé ressemblant à une jeune femme en détresse? Les Esprits avaient le sens de l’humour visiblement. Mais il était bien dix secondes plus tôt! Pourquoi tout gâcher de la sorte? Il avait soigné une femme, il était au chaud dans un petit campement en forêt, avec ses bêtes. Il se sentait bien parce qu’il aidait une personne dans le besoin malgré sa presse. Il réalisait un acte de Création et cette chose venait tout juste de la détruire! Il avait soigne rune jeune femme en détresse et voilà qu’un prédateur assoiffé de sang, de SON sang, avait pris sa place, crocs à découvert, avec ce calme cadavériques distinctif de cette race maudite!
Cette race… Qui en cette soirée se présentait sous la forme d’une petite femme. Une petite femme qui aurait pu lui broyer le poignet pour le forcer à rester près d’elle… Et qui avait eu aussi mille occasions de le mordre, sans l’avoir fait… Mais il n’était pas dupe. Si la vampire s’était abstenue, c’était simplement pour mieux l’utiliser, la guérir sans qu’elle n’ait à se soucier de son état. Mais encore là, elle prenait le risque que sa « proie » se sauve en le laissant libre ainsi. Il pourrait rejoindre le village non loin, se préparer à l’affronter ou tenter de l’assassiner prestement sur place. Mais qu’est ce qu’il racontait encore? Il n’était pas de taille face à un vampire, même blessé… Pas dans ces conditions. Préparer, il aurait pu lui faire face, mais en ce moment, les chances était plus que minces qu’il sort vivant d’un affrontement de ce genre. Mais ce n’était pas la raison première de son hésitation…
Cette vampire… Elle était la même femme qu’il y avait une minute de cela. Ses blessures n’avaient pas été feintes. Son armure n’était pas en lambeaux sans raison. Son sang n’avait pas coulé faussement. Peut-être serait-elle morte sans lui… Ou peut-être que non, mais il l’avait tout de même fait. Il l’avait soigné, il l’avait nettoyé. Il en avait pris soin. Parce qu’elle avait été une femme sans défense l’espace que quelques minutes… Et de cela, rien n’avait changé pour le moment. Il détendit sa posture, intimant le calme en direction de Dies d’un soigne de la main. Ce n’est pas Ergot qui allait le sauver face une vampire de toute façon…
-Qu’avez-vous en tête, Vampire? Que me voulez-vous?
Son ton n’avait plus rien d’.Agréable ou de délicat. Il parlait prestement, sèchement. Chaque once de sa voix trahissait son dédain de la situation dans laquelle il se trouvait. |
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| Sujet: Re: Sauveur et sauvée - pv Saemon Methus Jeu 7 Mai 2015 - 3:09 | |
| ----------Un ami la lui avait donné disait-il... Donc ce n'était pas forcément le cadeau d'un dragon, après tout, quelqu'un d'autre aurait pu en obtenir une par des moyens obscur... Sa curiosité piqué à vif, Vanaël commençait à sentir une foule de questions se bousculer dans son esprit. Connaissait-il le nom du propriétaire ? Ou de celui qui lui l'avait donné, si dragon il n'était point ? Quand l'avait-il obtenue ? En quelle circonstance ? Quelles faits cet humain avait bien pu t-il faire pour se faire nommer ainsi ? Ou est-ce que tout cela n'était qu'une vilaine mascarade de la part d'un rôdeur ? Non, c'était impossible... Il avait lui même certifié ne pas être un puissant mage, et la dessus, la grand mère en était certaine, il ne mentait pas. La magie qu'il avait utiliser pour la soigner était le mieux qu'il pouvait faire. Ses lèvres tremblotant donc dans l'intention de lui faire part de ses interrogations, elle du toutefois attendre, interrompue par la réaction, malheureusement trop naturelle de l'humain. ----------Si la vampire espérait que son soigneur puisse ne pas refuser cette demande, elle ne fut toute fois nullement étonnée de le voir s'écarter ainsi. En panique, le cœur affolé, il avait prit en main un poignard, frêle rempart si il espérait ainsi se défendre.
----------La réaction instinctive du chien était plus préoccupante, l'animal vouant certainement une fidélité prononcée envers son maître. Il n'hésiterais nullement à user de ses crocs pour protéger celui qu'il servait, et ses babines retroussées, d'où coulait un léger filet de bave le prouvait parfaitement. Observant la scène avec appréhension, Vanaël n'esquissa aucuns mouvements. Il aurait été malvenu de le faire, cela n'aurait fait qu'effrayer plus encore sn hôte et ses compagnons bestiaux. Sa main était donc toujours tendue vers l'endroit où s'était tenu quelques instants plus tôt le poignet de l'humain, tandis qu'elle même restait allongée, le dos à plat contre le sol. ----------Son regard d'émeraude fixait intensément le masqué, le défiant d'oser se montrer agressif, ou fuyard. Surement n'était-ce pas cela qu'il le fit changer d'attitude, mais il e fit tout de même, baissant son bras armé en même temps qu'il calmait son chien d'un signe de la main. Il se montrait raisonnable donc, bonne nouvelle.
"Je vous l'ai dit, je veux votre sang. Si vous voulez me soigner efficacement, ce sera plus rapide vous savez ? Une bonne nuit de repos, ou deux, suffira presque à vous remettre d'aplomb, et il en sera de même pour moi. Je ne désire point vous tuer, ou vous laisser pour mourant. Si c'était le cas, j'aurais déjà savouré votre sang il y a de cela quelques temps. J'en ai eue maintes fois l'occasion..." ----------Le ton était ponctué, mais la froideur des paroles de la vampire ne laissait pas de place au doute. Elle parlait avec un calme déconcertant, consciente que son interlocuteur était dans une confusion la plus totale. Son cœur s'était emballé, et parvenait difficilement à se stabiliser si elle en jugeait par son rythme et la tonalité de sa voix. Sa réaction était en partie compréhensible, elle le lui avait révéler un peu brutalement en effet, et aussi était-elle très proche à ce moment... Pauvre petite chose, craindre ainsi pour sa vie, à cause d'une simple rencontre, c'était bien triste que d'être si faible et vulnérable.
"Approchez-donc, ce ne sera pas long. Vous pouvez vous couper vous-même si vous craignez que je vous... contamine, si vraiment vous ne me faites pas confiance. Enfin, comme je l'ai déjà dis, si je prend la peine de vous le demander, c'est que je ne tient pas à vous faire de mal. Auquel cas je ne me serait pas donné cette peine. Vous m'avez fait gagner un temps précieux en prenant soin de moi, considérez cette... marque d'attention comme une sorte de remerciement, si cela vous chante." ----------Si vraiment il lui fallait une raison valable pour qu'elle ne veuille pas le mordre véritablement, peut-être cela le contenterait-il. En tout cas, il faudrait que cela suffise. Si il refusait, elle n'aurait alors pas le choix, elle trouverait un autre moyen. La force, peut-être pas, mais si comme il le disait il n'était pas un très grand mage, et vu qu'il avait déjà utilisé un sort auparavant, surement pourrait-elle en user un peu, en espérant que cela ne l'affaiblisse pas dangereusement... Non, ce ne serait surement pas le cas. Si elle essayait de s'y prendre par la force physique, surement qu'elle y risquerait plus gros. Vanaël continuait de le dévisager avec insistance, sa main levée lui faisant alors signe de s'approcher.
"Vous avez six pairs d'yeux, trois corps, et une multitudes d'armes à votre disposition, tandis que je suis allongée, nue, sans rien pour me défendre. Affaiblie comme je le suis encore, que craignez-vous ? Vous inquiétez-vous pour ce qu'il adviendra ensuite ? Pensez-vous vraiment qu'après tant d'efforts à ne pas vous tuer, je prendrais la peine de le faire ? Sérieusement... Ne soyez pas paranoïaque, mon ami." ----------Les vampires pouvaient certes se montrer vicieux par moments, et certains appréciaient tout particulièrement jouir de la souffrance et des sentiments d'inquiétudes des autres, que ce soit terreur, angoisse, crainte, ou quelque impression négative pouvant nourrir leur jugement. Mais c'était bien la une manière de faire qui répugnait la millénaire, qu'elle soit physique ou mentale, le résultat était le même.
@Saemon Methus |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Sauveur et sauvée - pv Saemon Methus Lun 25 Mai 2015 - 8:23 | |
| La vampire le prenait pour un imbécile, il n’y avait pas de doute à y avoir la dessus. Oser prétendre seulement qu’un humain avait une chance face à un vampire était une illusion des plus fantasmagoriques. Même faible, même en position précaire, même désarmé et pratiquement nue, la prédatrice avait toute les chances de son cotés simplement par le pouvoir que lui conférait son statue de créature maudite. Il la laissa parler, de plus en plus froid et ferme à chaque mot prononcé par son interlocutrice. Il n’aimait pas cette race. Il haïssait cette race. Il souhaitait sa disparition, tout simplement, sans détour ou compromis. Une plaie en ce monde, voilà ce qu’était les vampires… Mais en même temps… Quelque chose de fascinait le Corbeau à un point tel que tous ses arguments se voyaient ébranlée. Les Vampires étaient des survivants, des chasseurs, des traqueurs redoutables, des enfants de l’ombre. Il possédait de base ce qui avait pris des années à l’assassin à maitriser en termes de compétence de dissimulation et de chasse. Pour leur puissance, ces créatures fascinaient l’Ombre. Ce qu’il abhorrait, d’un autre point de vu, c’était le comportement de ces mêmes créatures. La vampire devant lui était un exemple presque ridicule tant elle concordait au norme. Menteur, arrogant, manipulateur, hautain. Chaque parole était calculée, chaque mot, empoisonné. Le rôdeur ne croyait pas un traitre mot qui sortait de la bouche de celle qu’il avait cru être une femme blessé. D’abords elle indiquait sa « générosité » de ne pas l’avoir attaqué sans aucun remords, puis elle jouait la carte de la vulnérabilité. Elle le prenait pour un cancre, c’était tout simplement pitoyable. Elle n’avait pas à jouer ainsi avec lui, il savait parfaitement sur quoi reposait ses chances de survie à ce moment précis, aucune illusion n’étaient possible.
-Ô oui… Je suis chanceux de devoir laisser une sangsue drainer ce que j’ai de sang dans les veines… La plus belle de toutes les chances du monde…
Il croisa ses bras sur sa poitrine. Son ton avait été arrogant, voir moqueur. Il ne craignait pas les vampires, il ne les avait jamais craint, pas de la façon conventionnel de la chose bien évidement. Il connaissait la peur, il l’inspirait à ses ennemis, et pour pouvoir faire pareil impression, il devait connaitre ce sentiment. Peut-être était-il fou.. Non… Ce n’était pas une interrogation… Il le savait, il était fou, mais il s’en fichait, alors à quoi bon s’attarder à pareil détail?...
-Qui pensez-vous berner ainsi, Vampire? Même blessé, un vampire reste dominant sur un humain. Je n’ai nul choix ici, même pas celui de la « douceur », car vous avez choisis pour moi et ce depuis votre éveil…
Il fit un signe brusque en direction de sa chienne, afin de la faire taire, chose qu’elle fit. Il était inutile d’inciter la vampire à abattre sa compagne à poil. Il allait s’exécuté et avec un peu de chance, il sortirait en un seul morceau de cette rencontre, sa haine animé de plus belle.
-Un chien, un corbeau et un humain… L’équivalent de deux papillons et un cafard pour vous… Arrêtez votre jeu et soyez franche… Je doute que cela soit dans vos cordes… Je sais très bien que je n’ai aucune chance et aucun choix ici, et je sais que vous y prenez plaisir aussi… Vous n’êtes pas le premier vampire que je rencontre, j’ai vu pire que vous… Bien pire…
Dans un soupire teinté d’une rage contenu, l’Ombre s’agenouilla devant la créature aux cheveux flamboyant. Son regard ne quittait pas celle de la créature. Il ne bronchait pas, il ne cillait pas. Il ne faiblirait pas devant elle. Il s’offrait à contrecœur, par contrainte, il n’allait certainement pas offrir son sang avec le sourire. Deux jours de repos étaient de trop dans son horaire strict de voyage. Un affaiblissement et une faim intense valait mieux que deux jours clouer à une couche ou obligé à marcher lentement. Il décida donc d’empoigné une petite fiole à sa ceinture et porta cette dernière à sa bouche. Il décapsula le contenant avec ses dents et versa le poison à l’apparence de sang dans sa bouche. La Sanglante agissait rapidement, l’assassin avait peu de temps. Il sentait déjà son cœur s’excité et s’affoler sous l’effet horrible du poison. Son corps allait produire une quantité monstre de sang, une quantité qui devait être évacué. Il serra le contenant et tendis fermement son bras gauche à la vampire, toujours avec la même rudesse.
-Mordez.
Elle allait être déçue de son gout. De ce qu’il savait, son sang avait un gout horrible, puisqu’il était un rare humain à être immunisé au venin vampirique. Conséquemment, il n’était pas un mets de choix pour cette race, et pourtant… le général de l’armé vampirique et la conseillère personnelle du prince n’avait pas semblez s’être attardé à pareil « détail ». Il allait conserver la marque de crocs sur son bras déjà parsemé d’une quantité monstre de cicatrices en tout genre. Il était hideux, désagréable à regarder, désagréable à gouter, désagréable au toucher. Et spécialement pour la menteuse, il était tout simplement désagréable comme individu. Elle l’avait trompé, l’Assassin n’allait pas la jouer gentiment. Il allait supporter la douleur de la morsure sans broncher, il allait encaisser la fatigue extrême sans osciller, par simple orgueil. Il n’allait pas plier suppliant devant un prédateur, il le combattrait à sa façon. |
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| Sujet: Re: Sauveur et sauvée - pv Saemon Methus Sam 6 Juin 2015 - 13:33 | |
| ----------Oh oui ! Elle avait sentit cette haine dans son regard ! Ces prunelles sombre brillant à l'idée qu'elle soit un vampire, craignant pour sa vie, ses bêtes, redoutant très probablement le futur qui était en train de se jouer ! Qu'elle misérable existence de vivre ainsi dans la peur... Ne pouvait-il pas simplement la considérer comme une femme ? Oh oui, bien sûr, il avait certainement raison... elle pouvait le broyer en cet instant sans beaucoup d'effort, mais à quoi bon ? Elle laisserait alors des traces, et ne ferait que répandre derrière elle un sillage de sang, comme jadis ! Au vu de la période actuelle, ce n'était ni une bonne idée, ni un moyen efficace de se repaître de quelques litres de sang. Non, décidément, le tuer n'aurait été qu'une perte de temps et d'énergie inutile. Elle y aurait écopé quelques autres blessures à cause de ces deux bestioles indésirables, et aurait du passer quelques minutes, ou plutôt quelques heures, à se remettre en état.
----------Chanceux ? Oui, en effet, il l'était. Il aurait pu tomber sur bien pire vampire, aux côtés duquel elle aurait pu passer pour une bonne samaritaine. Si la conseillère jugeait les humains comme inutiles, autrement que pour être de bons repas, ou que pour être le fer de lance d'une armée afin de minimiser les pertes, voire même permettre d'augmenter leurs rangs vampirique à la fin d'une bataille, jamais elle n'envisageait de les exploiter comme souffre douleur. Hormis si on les envoyait pour combattre, mais c'était là une cause justifiable, et eux mêmes, vampires, périraient dans tel affrontement. Ce qui était certain tout du moins, c'est que Vanaël ne jugeait pas utile de traumatiser inutilement des humains par la violence, chose perverse faite dans le seul but d'assouvir des plaisirs personnels peu respectables. Si la violence était un moyen efficace d'arriver à ses fins, en aucun cas elle n'était une fin en soi.
----------L'écoutant à moitié déblatérer ses explications faussées par sa haine palpable envers la race nocturne des vampires, Vanaël attendit patiemment qu'il finisse, guettant tout de même ses réactions physiques. Son cœur continuait de s'accélérer au fur et à mesure, mais cela semblait plus être du à une crainte qu'à l'excitation d'une action déraisonné en prévoyance. Le regardant s'agenouiller enfin, devant elle, l'ancestrale soutint son regard, admirant presque avec quelle sang froid il finissait par accepter la situation. Alors oui, il avait protesté, mais ce n'était que par la parole, et ses mots étaient aussi perçants que le bruissement d'ailes d'une mouche. Elle l'observa sans ciller prendre un flacon à sa ceinture, devinant alors ses intentions en voyant la couleur sanguine du liquide. Et bien comme ça, il ne serait presque pas épuisé après leur échange ! Tant mieux !
"Vous mordre ? Je ne me souviens pas avoir demandé une telle chose, je vous ai même prévenu que je ne le ferais point." ----------Accompagnant le geste par la parole, Vanaël puisa dans ses maigres forces pour user d'un sortilège de saignée, entaillant alors l'avant bras de l'humain sur la longueur d'une demi-main. Elle lui pris le bras, essayant de ne pas le broyer, Ô faible créature qu'il était, puis but son sang. Ses lèvres posées contre la peau chaude de sa proie consentante, la prédatrice ne fit aucune réaction au goût âcre de celle-ci, laissant couler le breuvage vermeil dans sa gorge, appréciant la saveur cuivrée et profitant de la chaleur qui se répandait dans son corps. La sensation était du moins plaisante, même si ce n'était qu'à moitié. Vanaël sentait ses crocs menacer de percer la peau fragile de l'humain, et se ravisait alors sur son enthousiasme pour ne pas avoir à lui donner raison quand au fait qu'elle l'avait mordue. Ce n'était pas dans ses intention, et jusqu'à preuve du contraire, elle était encore maîtresse d'elle même. ----------La réaction des deux animaux était quant à elle plus marquée, mais ils ne semblèrent pas décider à agir, surement intimidés par le fait que leur maître ne réagisse pas... Restant alors quelques minutes dans cette posture peu confortable, Vanaël finit par se retirer, laissant alors sur les bras de l'humain deux marques rougeâtres, signes qu'elle avait, peut-être, serré un peu trop fort. Tempi. Rassasiée, et sentant que l'effet de la potion commençait à cesser, il ne lui restait plus qu'à attendre que son corps vampirique le 'digère', si tant est que l'on puisse nommer cela ainsi...
"Eh bien, voyez ? Ce n'était pas si compliqué ! Oui, en effet, depuis le début, c'était là mon intention, et après tout, j'avais besoin de vous. Je n'aurais pas pu agir plus tôt, pas sans vos soins. Toutefois, vous ne pouvez vous en vouloir qu'à vous même pour ne pas avoir perçu les signes trahissant ma race. La froideur de ma peau, la réaction étrange de vos bêtes, le fait que malgré vos soins mon corps ne se soit pas plus réchauffé. Vous auriez pu prendre la décision de vérifier, de vous assurer que vous ne fassiez pas là une erreur qui aurait très bien pu vous coûter la vie. Plaignez votre inconscience, ou votre ignorance, à votre bon plaisir." ----------Se rallongeant alors, la millénaire détourna le regard, fixant alors la cime des arbres qui les surplombait. Elle observa la nuance de vert parmi les multiples feuilles, faisant alors mine d'ignorer ce qui l'entourait, laissant ses pensées suivre leur cours et rejoindre Althaïa, Achroma, Aldaron, et tout ce qu'elle avait pu laisser dans cette ville bipolaire.
"Vous feriez bien de vous reposer..." @Saemon Methus
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| Sujet: Re: Sauveur et sauvée - pv Saemon Methus Mar 16 Juin 2015 - 3:40 | |
| Il serra la mâchoire, docile et rageur, laissant la vampire faire de lui ce que bon lui semblait. Il serait donc tailladé et non pas mordu... Une marque distincte de moins sur son corps, mais une marque de plus malgré tout. Il ne quittait pas la chose de ses yeux doré, un torrent de flamme illuminant ces derniers. Il sentait un vif étourdissement le prendre à la tête, mai sil ne broncha pas, pas plus que lorsqu'il sentit le précieux liquide rouge quitter son corps. La Sanglante était redoutable et le sang, abondant. Il grogna sourdement, sans lâcher des yeux la sangsue qu'il avait accroché à son bras. Il l'avait prit pour une humaine... Il avait tenté d'aider une autre personne et il se trouvait en mal pour cette même raison... Il avait vraiment dût être un monstre dans ses vies passé... Ou avoir tuer beaucoup de chaton pour que les Esprits se jouent de lui de la sorte. Répondre à l'appelle du Voyageur! Participer à la prophétie! Sauver le Continent et stopper Väsà! De belle et grande chose dite de la sorte, mais concrètement, il servait actuellement de repas pour une race qu'il haïssait et qu'il méprisait, une race hideuse et repoussante qui...
... Bon, d'Accords, il ne pouvait pas vraiment se mentir à se sujet, avant de la penser Vampire, l'Ombre avait été tétanisé par la douceur de la beauté de la créature. Elle ressemblait à une elfe à la peau pâle et au cheveux étonnement vifs. Même avec ses blessures, la saleté et tout le reste qui normalement aurait enlaidit corps et âme, le Corbeau n'avait put s'empêcher d'être obnubilé par la "femme". En réalité, c'était dans ce sens qu'il était réellement dérangé que la blessée se révèle à être une Vampire. Autrement, il aurait eu une excuse pour s'occuper d'elle, la contempler, apprécier sa présence... Tant de chose qu'il ne pouvait pas faire sur le moment, pour la simple et bonne raison qu'elle n'était pas une faible femme sans défense et lui, pas un puissant assassin aux techniques redoutables... Ce n'était pas tant son orgueil qui avait mal, que la contrariété né du sentiment de trahisons qui le prenait aux trippes.
-Bien sur... M'accorder vos tords... Trop de gentillesse... De votre part... Sangsue... Un homme décide de sauver une femme blessée... Et se retrouve avec... "Ca"... Pour le remercier de son bon cœur... La grande joie...
Il avait désigné la femme au cheveux rouge lors de sa mention particulière. Sa voix, bien que faible, avait été ferme, froide, pareil à son regard fixe. Cynique, il ne comptait pas tenir sa langue, peu lui importait les risques, il n'avait rien a risqué de plus que sa vie...
-Ce n'est pas dans ma nature... De baisser ma garde... J'ai été dupé... D'abords par un élan de bonté... Puis par votre beauté...
D'accords, il venait de le dire à voix haute. Sur le coup, s'il avait put ravaler sa langue, il l'aurait fait. Il n'avait pas besoin de moquerie supplémentaire à ses dépends. Il se sentait suffisamment petit et écraser de la sorte, se faire moquer de lui ne serait qu'un coup de plus à encaisser, et il désirait réellement éviter d'avoir pareil écho parasite en tête pour le reste de son voyage, si reste de voyage il y avait. Elle pouvait encore bien lui trancher la gorge si tel était son désir après tout, et il n'avait rien en son pouvoir pour la stopper. Ce qui voulait cependant dire qu'il n'avait aucune raison de la craindre, puisque la suite des évènements ne regardait que la vampire. Nox et Dies étaient toujours sur leur garde près de l'assassin, immobile, silencieux, incertains. Étrangement, malgré la douleur, la confusion et son orgueil blessé, quelque chose de plus fort encore présidait comme constat dans l'esprit de l'homme: il l'avait confondu avec une humaine. Pendant les premiers instants, il avait aidé une vampire de bon cœur, sans aucune arrière pensée. Elle aurait put le tuer n'importe quand, le vider de son sang n'importe quand, le forcer même à exécuter un sort de soin plus long jusqu'à ce qu'il en meurt de fatigue. Il n'en avait été rien de tout cela...
-Et puis au Néant!... Foutez vous de ma tronche si vous le voulez...
Il avait d'avantage grommelé cette déclaration plus que d'autre chose. Sans finesse ou attention particulière, il alla s'installer à gauche de la Vampire, le dos s'appuyant sur l'arbre, un regard trahissant sa fatigue et sa faiblesse momentané, mais remplit de défi.
-Tant qu'à mourir... Autant que se soit de façon confortable... Et le moins possible pour vous...
Il fini sa phrase en croisant ses bras sur sa poitrine et ses jambes au sol, toujours allongées. Il avait les yeux à semi clos. Il attendait patiemment un coup violent, une lame, un sort, ses crocs, ou autre objets au potentiel meurtriers. Ses familiers n'avaient pas bouger: sa chienne s'était allongé sur le sol, la tête dans sa direction, alerte malgré sa position, Nox juché sur le dos du canidé.
-Je me reposerai adéquatement... le jour où je serai mort... Vampire... D'ici là, je suis bien décidé.. à vivre... Pour quelques secondes encore... Au moins... Nous n'appréciez déjà plus ma présence?... Je suis déçu...
Son arrogance était de retour, toujours aussi présente dans les situations où la mort était omniprésente. Ironiquement d'ailleurs, puisque cette dernière n'aidait jamais les situations dans lesquelles l'assassin se retrouvait prit. Encore une fois, bien que physiquement faible suite à j'ingestion du poison, il ne se laissait pas intimider par la prédateur devant lui. Son cœur s'était calmé depuis le temps, étrangement d'ailleurs, puisque l'excitation était bien présente dans le cerveau du rôdeur. C'était normal dans un sens que son esprit soi hyperactif, considérant qu'il venait de se moquer d'un vampire, ce qui s'Apparentait assez fidèlement à ennuyer un dragon en frottant un bâton de bois contre son œil... |
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| Sujet: Re: Sauveur et sauvée - pv Saemon Methus Mar 23 Juin 2015 - 13:27 | |
| ----------Les paroles acerbes de l'humain ne cessaient de briser la mélodie de la pluie sur les feuilles des arbres, sa voix froide manifestant sans peine le dégout que lui inspirait la vampire, et même tous les vampires. Sa haine était compréhensible, bien que le changement de comportement une fois qu'il l'ai appris fut des plus brutaux. Chose qui démontrait que ce n'était qu'une manière de pensée, et qu'un vampire, lorsqu'on ne sait pas qu'il en est un, peut très bien se montrer une bonne compagnie. Le voilà qui se lamentait sur son erreur, c'était mignon ! Et il se permettait même de lui faire des compliments ?! Eh bien ! Surement une manière de compenser cette désignation plus qu'impolie du "ça", il avait bien raison, cela lui sauverait surement la vie, bien que celle-ci le fut déjà. À moins d'actions hostiles de manière physique ou magique, Vanaël avait fait son choix, elle le laisserait sauf. Elle avait pu retrouver des forces grâce à lui, elle n'allait pas cracher là dessus.. Quoique...
----------Il commençait à se montrer pitoyable. Mourir ? Quelle idée ! Elle lui avait justement préciser qu'elle ne le tuerait pas, pourquoi insistait-il sur cette idée ?! C'était vraiment ce qu'il désirait ? "Je vais finir par exaucer votre souhait si vous continuez à parler ainsi de votre mort..." Toujours allongée, elle ne lui avait pas adressé le moindre regard, mais elle avait tout de même constaté qu'il venait de s'adosser contre l'arbre, non loin d'elle à quelques pouces sur sa gauche. Malgré son défaut de prendre son sort avec fatalité, et de s'apitoyer sur sa condition, il parvenait à garder un certain sang-froid, c'était un bon point. Dommage que son sang ai trahi son immunité, il aurait pu faire un vampire de choix. Quant à sa haine farouche envers les prédateur nocturne, il l'aurait oubliée dans ce cas ci, la chose n'aurait donc pas posée soucis. Mais il était immunisé, c'était une tête de choix parmi les humains. Un traqueur qui semblait bien entraîné, et dont les expériences avait forgé le caractère. Seule sa haine des vampire restait un frein pour qu'il puisse se rendre utile à leur cause. Mais là dessus, il venait déjà de faire un pas vers la 'guérison' puisqu'il venait de soigner l'une de ces vampire tant détesté.
"Je l'ai apprécié, et je le fais encore, sinon vous ne seriez plus là pour vous en rendre compte. Je ne pourrais pas dire que votre animosité envers nous autres vampires est surprenante, toutefois... votre changement de comportement lorsque vous l'avez appris, lui, l'est un peu." L'ancestrale marqua alors une pause, rabaissant son regard sur le visage à moitié masqué de l'humain. "Est-ce donc Mort que vous cherchez si ardemment pour vous montrer si arrogant ? Si c'est là votre désir, l'on peut s'arranger. Mais vous feriez mieux de réfléchir encore un peu, la vie est précieuse, qu'elle soit avec un coeur battant dans votre poitrine ou non. La nuit porte conseil dit-on, tentez y vous, voulez vous ? Dormez." Le dernier mot fut alors bien plus marqué, l'on percevait son ton impérieux et glacial, l'autorité qu'elle possédait de par son charisme, mais surtout de par son totem y était des plus présent.
@Saemon Methus
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| Sujet: Re: Sauveur et sauvée - pv Saemon Methus Mar 7 Juil 2015 - 4:22 | |
| Exaucé son souhait? Non… Elle ne le ferait pas… Elle ne l’avait pas fait, pas encore, malgré sa persistance et son arrogance volontaire. Elle… Elle pensait donc ce qu’elle disait? Ou était-ce là une autre ruse de cette race maligne et narcissique? La Mort avait frôlé l’Assassin tant de fois que le frisson glacé et poignant qu’elle procurait ne lui procurait plus aucune sensation. LA Mort semblait à cette étape de sa vie un autre aspect fade de l’existence de l’humanité : vivre, mourir, répété. Vivre, tuer, répété. Aimer, perdre, répété… Toujours la même routine, le même tour, une prison sadique destiné au cœur des humains. Longtemps l’Ombre l’avait évité, combattu, défié. À présent, à l’intérieur de cette même prison, il se trouvait bien petit, bien insignifiant. Cette sensation était la même que celle procuré par la vampire à cet instant précis. Cette impression d’insignifiance béante. Pourtant, qu’est ce qui avait changé depuis l’instant où il la croyait humaine? Rien, sinon sa race… Sinon le poids de ce peuple sanguinaire représenté en tout temps par la même créature chasseresse et meurtrière. En réalité, c’est sur cet aspect que Le Corbeau avait été le plus surpris. L’image qu’il avait des vampires ne concernait pas la jeune femme que trop peu vêtu près de lui. Certes, ses mots étaient les mêmes, arrogant, remplit de sous-entendus et de cachotterie… Mais étrangement plus doux et rassurant que ce à quoi il aurait pu s’attendre.
Toujours adossé, rapidement rejoins de Nox, et plus lentement, par Diès, l’Ombre avait laissé un rire court balayer sa poitrine à la remarque de la vampire sur sa réaction. Quant à lui, il avait eu la réaction la plus calme qu’un humain aurait pu avoir en pareil condition.
-De la lumière aux ombres… Du soleil à la Lune… D’une humaine à une vampire…
Il la regardait, les yeux fatigué, le souffle un peu court, le corps affaiblit par le poison et la perte de sang. Il aurait sans doute la faim de dix hommes en se réveillant plus tard… S’il se réveillerait bien entendu… Le ton que prit la vampire le saisit sur le coup, détonnant assez du timbre jusqu’alors abordé. Il se sentait fatigué, il voulait dormir… La seule chose qui le maintenait éveillé en fait était la créature de la nuit aux cheveux de sang à côté de lui, féroce prédateur épargnant un moindre chasseur.
-Je ne suis qu’un humain… Comme des milliard qui m’ont précédés... Les Esprits se fichent… De moi...
Il baya, abandonnant progressivement le dur duel qu’il avait engagé avec le sommeil, puissant et implacable. Sa voix était neutre, comme s'il ne faisait que constater un fais, sans saveur, sans goût, un simple fait inintéressant et fade.
-Mort se fiche de moi…
Il regardait toujours la vampire, alors que sa vision s’embrouillait doucement. Son visage pale abordait un air serein malgré le malaise qui le ballotait sans relâche.
-Je… Ne désir…
Ses ultimes mots ne franchirent pas ses lèvres, alors que sa conscience venait d’être soufflée vers un autre état. La Mort devait ressembler à quelque chose de ce genre : un départ progressif, sentant son esprit quitter sa tête, son corps devenant léger, sans douleur, sans mal, sans peine. Juste la paix, le calme, un sommeil pareil à une mort. |
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