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| (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) | |
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InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Jeu 27 Fév 2014 - 19:40 | |
| Elle ne savait plus depuis combien de temps elle courrait dans cette forêt qui semblait la rejeter de tout son être. Elle en était venue à se demander si cette dernière 'avait pas une volonté propre, peuplée par les dits esprits vénérés par les Armandéens pour que les racines semblent mises sur son chemin pour la faire trébucher. Mais la liberté lui avait donné des ailes, ces armes de verre noir étaient devenus des poids, des liens qui l'empêchaient de prendre son envol et les jeter au loin, les abandonner dans le premier trou venu avait été comme une libération ! Elle n'avait plus à tuer pour le néant et les fanatiques qui le servaient ! Elle n'avait plus à obéir à personne ! Elle était LIBRE ! Et tant que le néant serait avec elle, aussi petit soit son tatouage, elle ne serait de toute manière pas seule...
Seule... Elle s'en aperçut quand elle trébucha pour la énième foi, sauf qu'au moment de se relever sa cheville refusa de lui obéir. Foulée ? Non elle aurait eut plus mal. C'était simplement le signe qu'elle devait s'arrêter et prendre le temps de regarder autour d'elle. Oui, elle était seule, elle avait perdu Kaëlan sur le champs de bataille de celle qui était appelée "Bataille des bois sombres" ou ils avaient été séparés par le souffle d'un dragon. Il s'en était sortit, elle en était persuadée, il était débrouillard et indépendant. Il s'en sortirait comme toujours et ils finiraient par se retrouver. Ils se l'étaient promis.
Elle s'installa contre un arbre, le souffle court, se massant la cheville de sa main gauche, alors que le droit venait de trouver refuge sur ses jambes, lui aussi endoloris par les multiples écorchures et le choc de la chute. Elle avait l'air pathétique contre son arbre, la tête appuyée contre ce dernier, les yeux fermés et cherchant à reprendre son souffle dans une respiration rauque. Il ne fallait pas qu'elle reste immobile, ils pouvaient l'attraper et elle savait parfaitement ce que ses anciens camarades faisaient aux déserteurs... Ce sort n'était que peu enviable et elle ne voulait pas le subir. Le problème était que les Armandéens risqueraient de lui faire subir exactement le même sort en la prenant pour une espionne. Elle remit en place son brassard, pour dissimuler proprement son tatouage qui est le signe de sa croyance au néant avant de se relever.
Un vertige l'empêcha de reprendre sa route immédiatement, la forçant à s'appuyer de nouveau contre cet arbre si confortable. Elle se passa la main sur le front, pour redescendre vers sa joue, étalant la crasse liée aux flammes et la boue du combat et mélangée à sa sueur sur cette dernière. Sa main finit par rencontrer un liquide poisseux qui avait également collé ses cheveux au niveau de sa tempe et de son arcade... L'elfe, elle s'en souvenait après le petit trou noir qu'elle avait eut... Cet être au visage déformé par la rage du combat avait essayé de la réduire en bouillie avec une masse et son casque l'avait sauvée in extremis, mais les séquelles étaient là et elle s'en apercevait à retardement... Ce n'était pas les racines qui la faisaient tomber, mais ses vertiges. Et oui, elle était perdue, ayant fuit dans la première direction venue sans réfléchir ou cela la mènerait si bien qu'elle aurait pu retourner directement sur son campement. Elle était désorientée...
Un bruit finit par attirer son attention, des voix, des bruits métalliques d'ustensiles s'entrechoquant accompagné d'une odeur de feu. Si y aller était une bonne idée ? Certainement pas, mais dans cet état seul son instinct la dirigeait. C'était un campement Armandéen, ou des blessés et des civils s'étaient réfugiés en attendant la fin des combats, prenant soin les uns des autres. L'accueil ne fut évidemment pas immédiatement chaleureux, voir une personne en arme recouverte de sang débouler ainsi pouvait la faire appartenir à n'importe quel camp.
Un homme avait pointé une arbalète dans sa direction, et elle eut le réflexe de lever immédiatement les mains pour signaler qu'elle venait en paix sans pour autant comprendre un traitre mot de ce qu'il lui racontait. Il baissa son arme et fit un pas vers elle... Ses jambes l'abandonnèrent, comme si son instinct avait décidé qu'il s'agirait de son refuge. Le contact avec le sol fut d'autant plus rude que la crainte l'emportait sur le soulagement : s'ils découvraient sa marque, ils la tueraient avant qu'elle n'ait eut le temps de s'expliquer. Elle demandait juste un peu de temps pour se remettre, et elle partirait. Ce fut certainement ce qu'elle bredouillait quand l'on s'approcha d'elle.
Dernière édition par Maude Ebraïk le Dim 9 Mar 2014 - 18:38, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Jeu 27 Fév 2014 - 22:30 | |
| "Tobod de Mangrove, cueilleur de simple, mais je....." se presente t'il
"Vous savez faire autre chose, que cueilleur? c'est l'urgence ici.." déclare le barbier chef, de l’hôpital de fortune, celui qui dirige cette maison de fou, "Vous savez soigner?, recoudre?, on manque de tous ici, cautériser?, réduire?, saigner?, charcuter?, pour les simples, plus tard! allez aider, la bas, à transporter les corps sur les brancards, et n'oubliez pas pour le trie, les pieds devant : mort, la tête en avant : vivant... peut être encore, allez c'est par là......"
Quelques jours avant, notre homme se trouvait dans le royaume Elfique, et les nouvelles de la guerre était mauvaise. Alors une fois ses affaires réglées et du fait que le front n'était pas trop loin, il était partie aider. Enfin c'est ce qu'il pensait. Au fur et à mesure qu'il remonte vers le le Nord du Royaume Elfe, les traces de la guerre apparaissent : Archers Elfes dans leurs belles tenues croisant les blessés, et des blessé, il y en a, et leurs tenues étaient tous, sauf belles!
En tant qu'humain, les Elfes sont plutôt hautain, mais pour le moment, Tobold est considéré comme un allier, alors..... Il trouve facilement à manger. Il dort ou il peut. Il perd un peu de temps pour trouver dans la foret, des habitats de mouches à miels et recueillir de la propolis. La propolis est un matériau recueilli par les abeilles à partir de certains végétaux. Cette résine végétale est utilisée par les abeilles comme mortier et anti-infectieux pour assainir la ruche. En la recueillant, par grattage, la propolis, il obtient une pâte, qui est utilisée pour cicatriser les blessures de flèches! Il a quarante grammes de quoi soigner quelques blessés. Mais cela n’intéresse personne.
Tobold se retrouve brancardier dans une brigade et parcours les champs de bataille après les combats. Et des blessées et des morts il y en a, surtout des morts car dans la brigade il y a aussi les Écorcheurs, des hommes qui achèvent les blessés les plus graves et tous les Alayens. Une boucherie, puis après le brancardage, il faut encore aider, allé chercher de l'eau, du bois, faire de la charpie, puis après, à bout de force dormir.
C'est troisième jours que Tobold et son acolyte sont appelés par un arbalétrier. Un blesser à ramasser. Ils arrivent, les deux doigts de De Mangrove sur la cardite lui indique qu'il vit. ses mains explorent le corps à la recherche hémorragie.?.... "Il... Elle vit, tête en avant" Les deux hommes positionnent le brancard, puis ils déplacent la jeune fille, en même temps. Ils rentrent à la nuit tombante.
"C'est le dernier" dit le barbier chef qui s'occupe du trie, "Cela n'a pas l'aire grave,Tobold, tu t’occuperas d'elle."
Dernière édition par Tobold des Mangroves le Ven 28 Fév 2014 - 6:28, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Jeu 27 Fév 2014 - 23:54 | |
| Elle sentit quelqu'un qui la bougeait, dans cette semi inconscience qui l'empêchait de bouger ou de se débattre, de prononcer les mots qui la sauverait si elle était découverte. Mais sa bouche refusait de lui obéir, sa voix restait coincée au fond de sa gorge ne laissant au final sortir qu'une sorte de couinement plaintif quand on la plaça sans ménagement sur une civière pour la conduire auprès des autres blessés. Elle entendu que quelqu'un fut désigné pour prendre soin d'elle, enfin peut-être... Les voix étaient comme distantes, entendues depuis un bocal donnant un sens très flou de ce qui pouvait être dit, mais au moins ce n'était pas hostile, le ton n'ordonnait pas qu'on l'achève.
Combien de temps s'était écoulé depuis qu'elle avait été ramassée ? Quelques minutes ? Quelques heures ? Elle ne le savait pas, en tout cas quelqu'un prenait soin d'elle, quelqu'un lui tenait la main avec douceur, sa main qui ne portait plus le brassard qui lui offrait l'immunité tant qu'il n'était pas retiré. Elle était encore dans son petit nuage de douceur, ainsi la dure réalité ne s'abattit pas sur elle face à la sensation des doigts inconnus passant sur sa peau portant la marque du néant. Elle n'était pas morte, donc la seule personne pouvant le faire la connaissait et l'avait protégée.
Ka...Kaëlan appela-t-elle alors qu'elle tentait désespérément d'ouvrir les yeux.
Oui, il l'avait retrouvée, il était revenu vivant du champs de bataille et avait expliqué aux armandéens qu'ils étaient des déserteurs. Qu'ils ne leur feraient aucun mal. Un faible sourire se dessina sur ses lèvres, le soulagement était presque palpable alors qu'elle serrait avec force cette main de vieil homme...
La douleur quand elle rouvrit les yeux la ramena à la dure réalité, de vieil homme ?! Son cœur manquant de louper un battement à ce moment précis. Ce n'était pas Kaëlan, c'était un Armandéen qui lui tenait la main et nettoyait le sang qui s'était infiltré sous la protection de cuir. Elle essaya de se relever, mais la brutalité de son mouvement rappela à elle le coup de masse qui la renvoya d’où elle venait, portant sa main gauche sur son front qui était recouvert d'un bandage pour faire cesser pour de bon le saignement. Le sourire s'était effacé, pour ne laisser placer qu'à quelques mouvements de lèvres sans qu'aucun son audible n'en sorte alors que sa main libre se porta à son petit pendentif. Priait-elle son néant pour qu'il lui épargne la vie ? Ou simplement demandait-elle pardon ? Sans lire sur les lèvres c'était impossible à deviner.
Elle était complètement perdue, et avait peur mais était aussi résignée, c'était clairement ce que le vieil homme pouvait lire dans les yeux émeraude de l'Alayienne dont il tenait la vie entre ses mains. Enfin... Alayienne, elle ne l'était plus depuis qu'elle avait déserté pour être libre, mais ça. Ça, ce dernier ne pouvait le savoir. Les mots se bousculaient dans son esprit et offraient un magnifique carambolage au fond de sa gorge, empêchant même les plus simple d'atteindre la sortie tant convoitée. Oui, dans son état elle était inoffensive pour plusieurs heures suite au contrecoup. Avec cette blessure à la tête c'était un miracle qu'elle soit parvenue jusqu'ici. Certainement grâce à l'adrénaline du combat. Et dès qu'elle avait arrêté de fuir, qu'elle s'était assise quelques minutes pour reprendre son souffle, la blessure avait repris sauvagement ses droits, remettant ainsi l'Alayienne qu'elle était à sa place, c'est à dire dans le brouillard. Les premiers mots semblèrent mettre une éternité à sortir, mais doucement ils firent leur chemin, et même si ces derniers ne voudraient rien dire pour cet homme, au moins elle aurait tenté de lui expliquer ce qu'elle était.
Je voulais être libre... Juste déserteur, plus soldat. articula-t-elle clairement. Chaque mot se découpant, syllabe par syllabe sur ses lèvres.
Puis elle ferma juste les yeux, laissant l'homme décider de ce qu'il souhaitait faire. Peut-être que les esprits veillaient sur elle et qui l'avaient guidé jusqu'ici, ou alors était-ce le néant qui avait voulu jouer un mauvais tour à ceux qui refusaient de continuer à se battre pour lui ? De se faire tuer par ceux qu'elle refusait de combattre ? De toute manière, vu son état elle n'irait pas loin quoi qu'il arrive et le vieil homme avait sa vie entre ses mains.
Elle écoutait, elle était consciente et attendait l'estomac noué la décision du vieil homme, serrant cette main inconnue avec la force du désespoir, suppliant silencieusement qu'il ne l'abandonne pas à ce triste sort de mourir seule. Elle ne voulait pas mourir maintenant, elle avait encore trop de choses à découvrir, à apprendre. Il n'avait qu'une chose à faire pour la rassurer, juste recouvrir ce tatouage.
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Ven 28 Fév 2014 - 10:07 | |
| Si les combats avaient cessés, l’hôpital lui continuait son activité, bien souvent morbide. Il ne fut pas très difficile de trouver une place pour la jeune fille. Place qui venait de se libérer par la mort de son ancien occupant.
L’hôpital se trouve dans une grande ferme de plans carré. Le propriétaire ayant été expulsé…. Le coté sud est composé de la maison, avec la cuisine le bureau et les chambres. A l'ouest il y a l’écurie pour les chevaux de trait, la grande porte qui donne sur l’extérieur et le bâtiment des vaches. Le sud c'est les granges, sur deux niveaux ou sont entreposés les sacs de blés, au rez de chaussé et au dessus le fourrage. L'est c'est les annexes, comprenant l'atelier, le poulailler, le pigeonnier, le puits, la laverie et l’entrepôt des chariots. Voici pour l’ordonnancement original, mais pour le moment, c’est le chaos qui règne. Les écuries sont devenus la cuisine, en face le réfectoire là ou régnaient les vaches, réfectoire qui devint la nuit le lieu ou les valides dorment. La maison a été divisée en chambres pour mettre en priorité les nobles et les officiers blessés ou non. Les granges sur les deux niveaux sont devenues les dortoirs des blessées roturiers et le poulailler et devenue la salle d’opération. A l’extérieur, il y a quelques tentes et derrière la ferme la fosse commune.
L’endroit qu’il trouve est dans la grange, en haut, une zone plutôt tranquille, et sombre. Il fait allonger délicatement la jeune fille sur une paillasse sommaire. Il commence a la déshabiller pour la nettoyer et constater les dégâts. Elle délire "Ka...Kaëlan" entent il distinctement ! C’est en retirant les protections de la main et du bras que De Mangroves aperçoit le Tatouage ! "Part la barbe fleurie de Lorenz !!!" Que faire ? Appeler les Écorcheurs pour s’occuper d’elle ? La voix de son vieux Maître Katfaïel se fait alors entendre, « Il faut tuer tous nos ennemies impitoyablement, mais il faut protéger tous gents sous notre protection, c’est un devoir !» Tobold sort de sa gibecière un petit sachet de terre, il répand le contenue dans sa main en fait une pâte blanche. Il la teinte avec un peux de sang. Notre homme fini de retirer les protections du bras et de la main et camoufle le tatouage, avec la préparation. Il fait cela comme si de rien n’était et personne ne le remarque! Ceci fait, il fini de déshabiller la jeune fille et commence à la nettoyer. Deux Écorcheurs passent, il retient son souffle, mais les deux hommes sont plus intéressés par les tétons de la fille que par la main et les deux hommes continuent leurs rondes en tenant des propos grivois. Après l’avoir lavé, De Mangroves regarde les blessures. Quelques coupures, des éraflures, elle aura seulement un gros bleu sur le visage. des blessures anciennes il y en a pleins, surtout les innombrable trace de coup de fouée sur le dos. Tobold ne s'en occupe pas, car trop anciennes, qu'a fait cette jeune fille pour mériter cela, pense t'il. Il la recouvre d’une pauvre couverture. Il lui donne de l’eau avec un léger somnifère pour qu’elle puisse dormir. Quand elle se repose, il va laver les vêtements
………………………………………………………………………. "Je voulais être libre... Juste déserteur, plus soldat." Elle semble reprendre conscience, mais Tobold pourrais presque lire dans sa tête tout ce qui si passe…….Il a somnolé à coté d’elle une partie de la nuit, Elle est affoler veut dire quelque chose quand les yeux de la jeune fille voit sa main rose ????? Elle le regarde avec de l’incompréhension dans les yeux
"Calmez-vous Mademoiselle, vous êtes en sécurité pour le moment. Il vous faut vous reposer." |
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Ven 28 Fév 2014 - 17:06 | |
| Le vieil homme avait-il compris le message ? Elle n'était pas une ennemie, elle n'était plus l'ennemie de ce peuple qu'elle avait pourtant combattu par obligation et non pas par choix... Comme on le disait souvent, c'était les généraux qui décidaient des guerres et les soldats qui en payaient le prix et elle en avait payé le prix. Peut-être même était-il trop cher, comme pour tous, ou alors une seconde chance pour rembourser sa dette auprès des habitants de ces terres ?
Le vieil homme étala une mixture sur sa main, dissimulant le tatouage aux yeux de deux soldats Armandéens qui surveillaient les blessés. Le vieillard commença à la dévêtir, mais elle n'eut pas la force de résister. De toute manière avait-elle vraiment le choix ? Elle était à sa merci tant qu'il avait ce droit de vie ou de mort sur elle. Malgré tout elle tenta de cacher faiblement sa nudité à l'aide de ses bras ou de ses mains mais le succès ne fut pas au rendez-vous... Il finit par l'abreuver à l'aide d'un godet simple, une eau au gout étrange qu'elle avala sans se faire prier et qui l'envoya au pays des songes...
Elle dormit d'un sommeil agité, se voyant dans des étendues sauvages enneigées nue et frigorifiée, tentant de trouver sa route pour rentrer chez elle, au chaud. Puis un éclat de voix attira son attention au travers du blizzard qui se levait, une voix reconnaissable accompagné d'un claquement de fouet, lui reprochant sa trahison. Cette fois il la battrait à mort en la torturant pour faire durer le plaisir et payer sa désertion, d'avoir renié le néant. Elle tenta de fuir mais ses jambes étaient lourdes, l'empêchant de faire de grandes enjambées alors que le visage morbide de son père se rapprochait inexorablement. Elle trébucha pour se retourner, en se protégeant le visage du dos de ses mains, pour montrer à son père la marque du néant encore présente sur sa main. "Quelle marque ? Tu l'as abandonné !" et la marque disparut sous ses yeux, son seul espoir de survie s'évapora littéralement alors que le fouet s’abattit sur sa main.
Elle se réveilla en sursaut, portant sa main gauche sur sa droite, comme pour vérifier que cette dernière était toujours là. Elle porta ses yeux embrumés dessus et retira frénétiquement une partie de la mixture séchée pour constater que la marque était toujours là. Ce n'était qu'un cauchemars, oui qu'un affreux cauchemars et cette constatation s'accompagna d'un soupir de soulagement. Il était mort et ne reviendrait plus la hanter, elle était vivante et loin des combats et de ces armes noires qu'elle devait utiliser pour porter la mort. La couverture qui glissa de son buste la ramena à la réalité, découvrant sa poitrine aux yeux des observateurs avides de se rincer l’œil. Elle remonta cette dernière au dessus de ses seins avec la rapidité d'une femme gênée qui s'attendait à tout sauf à ça, dissimulant par la même occasion sa main droite dont le tatouage commençait à se découvrir, portant sa main au niveau de ses parties plus intimes pour vérifier qu'elle n'avait pas été souillée.
Ses blessures avaient été soignées, il l'avait cachée et n'avait pas profité d'elle. Non, les Armandéens n'étaient pas les bêtes sauvages et impies que les fanatiques du néant décrivaient sans cesse pour galvaniser les troupes qui apportaient "la bonne parole du néant" justifiant l'utilité de donner la mort par le fait de sauver leurs âmes. Ils étaient aussi des être humains, et par la grâce du néant, cet Armandéen avait pris soin d'elle. Cette réflexion s'était accompagnée d'un fin mouvement de lèvre, comme si c'était son moyen de réflexion. Réflexion qui maintenant se tournait vers le meilleurs moyen de sortir d'ici vivante. Elle réfléchit de longues secondes au meilleurs moyen de remercier cet homme, sans pour autant attirer l'attention des autres. Son regard cherchait celui de ce vieil homme, comme pour essayer de comprendre les motivations de ce dernier mais sans grand succès. Le remercier ? Oui c'était ce qu'il fallait faire. Mais comment ? Le moindre pas de travers et il pourrait le prendre comme un signe d'agression et sans connaitre les coutumes de ce peuple, elle risquait sans le vouloir de mettre les pieds dans les pièges les plus évidents et finalement elle décida de rester silencieuse.
Le temps que ce dernier ne se décide à lui poser les questions qui fâchent, elle inversa la position de ses mains, la droite porteuse de la marque vint tenir la couverture depuis l'intérieur pour continuer à cacher sa poitrine, même si cette manière de faire n'empêchait pas les regards les plus attentifs de l'observer depuis le côté. Sa main gauche quant à elle batailla quelque peu pour aller atteindre ses affaires, ce geste silencieux traduisait son envie de se revêtir alors qu'elle révélait son dos abîmé aux yeux de tous et même le vieil homme pouvait ressentir sa gêne et son humiliation d'être ainsi exposée.
Elle n'avait pas lâché l'homme du regard, cherchant comme à lire en lui avec cette pointe de méfiance comme le ferait n'importe quelle personne traquée et cachée par quelqu'un dont elle ne connaissait rien et qui s'était arrangé, même de manière involontaire, de vous mettre dans une situation ou la fuite serait plus que difficile...
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Ven 28 Fév 2014 - 21:38 | |
| Elle le regarde droit dans les yeux, mais l’attitude de la jeune fille l’inquiète. Elle va mieux, bien qu'encore faible mais le faite de rester ici risque tôt ou tard que le pot aux rose soit découvert. Elle est capable de paniquer. Le mieux serait de l’assommer avec un somnifère puissant, mais il ne peut le faire sans attirer l'attention en allant prendre des produit dans la pharmacie qui se trouve dans le poulailler. Que faire? "Je vais allé chercher à manger, Mademoiselle, je ne serai pas long" Elle tente de ce lever; "Restez calme, il faut encore vous reposer, mais de grasse rester ici calmement, sans vous faire....remarqué!" Elle finie par le laisser partir, mais avec un regard de chien battue, qui fait pitié.
Tobold regarde le dortoir, et il la comprend, il faut qu'elle quitte cette endroit. Des mourants, quelques braves types mais il y a des convalescents à l'aspect plutôt louche....Sans parler des Écorcheurs qui passent régulièrement.
Il a fait exprès de ne pas lui demander son nom, sans nom, on est personne! Les voisins ne pourrons donc pas fournir ce détaille. Le cas de la jeune fille l’intéresse, c'est une Alayenne, elle peux donner des informations capitale pour arrêter le carnage. Connait ton ennemie aurait dit son vieux Maitre Katfaïel. Mais si il glane des informations, à qui peut il les retransmettes? Et que deviendrait elle alors? une paria? une prisonnière? Il faudrait pouvoir avoir une discutions tranquille. Ce quelle souhaite faire!
Il se met dans la queue, aujourd'hui lards aux fèves, et ce soir ce sera fèves aux lards.... mais les gents parlent autour de lui et Tobold apprend que le front a bougé. C'est la raison pour laquelle il n'y a pas d'arrivé de blessè. On va même déplacer l’hôpital, ou plutôt, le personnel de l’hôpital va ce déplacer, les convalescents seront transféré vers l’arrière à l'aide d'un convoi, et les blessés graves eux resterons ici avec quelques infirmiers. Cela va ce passer dans deux jours, et dans deux jours cela sera le chaos dans l’hôpital, une occasion de éclipser en douce.
Tobold prends deux rations de fèves au lards. Il faut que d'ici là, la jeune fille soit en meilleur forme...
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Sam 1 Mar 2014 - 0:07 | |
| L'armandéen tenta de la rassurer et de la calmer, l'exhortant à rester immobile et surtout calme pour ne pas se faire remarquer, surtout avec les patrouilles qui passaient à intervalle régulier pour vérifier l'état des blessés et peut-être si certains ne développaient pas la marque du Néant, le priant pour sauver leur vie. Ce dernier ne traina bien entendu pas pour s'éclipser, pour aller chercher de la nourriture... Il préférait visiblement ne pas trop rester avec elle comme pour éviter de s'attacher d'une quelconque manière et n'avait même pas posé une seule question, comme son nom ou quoi que ce soit d'autre. Et bien qu'elle lui soit reconnaissante de l'avoir aidée, il ne restait pas moins dangereux de lui accorder aveuglément sa confiance, il pouvait toujours la vendre aux soldats Armandéens pour qu'ils l'interrogent sur des choses qu'elle ne saurait même pas. Elle ne devait pas rester ici, surtout que ne pas attirer l'attention était difficile quand l'on est vêtue du plus simple appareil !
De sa main gauche elle tira vers elle ses vêtements, ramenant sous la maigre couverture de quoi couvrir le stricte nécessaire et également une bande pour entourer sa main et son poignet afin de dissimuler le tatouage sans trop attirer l'attention, s'inspirant ainsi de ce qu'avait fait le vieillard pour la protéger la veille. Puis elle finit par se lever, geste qui fut accompagné d'un léger vertige attirant cette fois l'attention sur elle, un des gardes l'avait regardé faire avec intérêt voire même une déception dans le regard puisqu'il ne pouvait plus se rincer l’œil.
"Vous feriez mieux de vous reposer encore un peu." lui dit-il simplement en s'approchant.
La déserteuse se figea quelques instants, fixant l'Armandéen pendant quelques secondes un peu comme si elle avait été surprise par l'intervention.
"Je vais mieux, je vous remercie. Rester allongée ne me rendra pas utile." "Faites attention tout de même"
L'homme conclut sur ces mots, retournant à ses occupations alors que l'Alayienne s'occupait de remettre ses vêtements sans se faire prier, faisant attention de ne pas défaire la bande nouée autour de sa main droite. Elle remit également en place ses brassards de cuir, sous le regard suspicieux d'un des écorcheurs qui ne l'avait pas lâchée du regard dès le début. Elle avait été blessée à la main, ou tout du moins c'était ce qu'il avait cru voir la veille. Mais le doute l'avait assaillit au bout d'un moment, surtout après l'avoir vue tenir ainsi la couverture avec une main "non valide". Elle se rassit quelques instants sur la paillasse, pour laisser un nouveau vertige passer se tenant la tête de la main gauche dans un réflexe typiquement humain comme si cela allait changer quelque chose... Ce dernier moins fort que le premier montrant qu'elle récupérait de sa blessure à la tête.
Elle se saisit ensuite de ses armes, gardant le ceinturon à la main comme le ferait n'importe quelle personne qui aurait l'intention de ne pas aller trop loin et qui ne souhaitait pas s'en servir. Puis, elle se leva, se dirigeant vers la sortie. Elle descendit la fameuse échelle la séparant du rez de chaussé de la grange, sous l’œil méfiant de l'écorcheur qui s'était arrêté au bord du vide, faisant signe à son collègue de la garder à l’œil.
La sortie manqua d'être catastrophique quand elle évita de percuter de justesse le vieil homme qui s'était occupé d'elle jusqu'à présent. Manquant de renverser sur eux deux le contenu des deux bols de nourriture destinée aux blessés.
"Excusez moi, je ne vous avais pas vu !" dit-elle spontanément avant de s'apercevoir de qui était la personne qu'elle avait faillit percuter. "Ah c'est vous ! Je tenais à vous remercier pour ce que vous avez fait pour moi."
Oui, elle était sincère ou tout du moins elle ne semblait pas mentir et réellement le penser. Après tout pourquoi ne le serait-elle pas ? A moins d'être une espionne Alayienne et une très bonne actrice pour si bien tenir le rôle ! Dans tous les cas ses blessures, elles, n'étaient pas du chiqué. Oui, elle était rassurée de voir qu'il avait tenu sa promesse et ne revenait pas avec une troupe armée pour l'emmener elle ne savait ou et l'interroger. Elle posa sa main droite au niveau de son cœur avant d'incliner légèrement la tête en guise de présentation.
"Maude." dit-elle simplement "C'est mon nom." précisa-t-elle.
Elle n'avait rien à offrir pour le remercier, que des promesses qu'elle ne pouvait pas tenir... Ainsi elle ne prononça pas ces mots qui ne sortirent jamais de ses lèvres "Je ne sais pas comment vous remercier." Au pire l'homme trouverait bien !
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Sam 1 Mar 2014 - 17:12 | |
| En revenant avec deux rations en mains Tobold réfléchis au-divers possibilité qui s'offre. La caché? Partir ne la laissant se débrouiller? La faire évacuer mais elle se fera repérer pars les Elfes, plus tard? Rester ici, mais cela cela n’atténuerait pas le danger!
Plongé dans ses pensées il bouscule quelqu’un.......
"Excusez moi, je ne vous avais pas vu !"
C'est la jeune Alayenne, elle sait habiller, veut elle fuir?
"Ah c'est vous ! Je tenais à vous remercier pour ce que vous avez fait pour moi."
Tobold la regarde, étonné, mais il n'a rien fait.
"Maude." dit-elle simplement "C'est mon nom." précisa-t-elle. "Je ne sais pas comment vous remercier."
"Il faut que vous vous rétablissez Mademoiselle Maude, cela serait mon plus beau cadeau. Venez vous assoir avec moi sur le tronc au milieux de la cour, avant qu'il ne soit débiter pour faire du feux. J'ai deux rations de lard aux fèves. Il faut en profiter tant que cela est chaud."
Un faible soleil illumine ce secteur pour le moment désert. Ils s'assoient et Tobold tend un bol et sa cuillère à la jeune fille.
"Mademoiselle Maude, je suis Tobold, mais ont m'appelle ici le vieux, alors pour le moment appeler moi le vieux devant tous le monde. Il vous faut tenir deux nuit ici, car bientôt les gents vont se disperser. Une partit du personnelle va aller occuper un autre bâtiment plus au nord, le front c'est éloigné, et une partie des convalescents vont prendre le chemin du sud, par le territoire Elfique. Il restera encore quelques personnes ici, mais ce lieu deviendra vite un mouroir." Tobold trace esur la terre une carte vulgaire de la région.
"Nous avons deux jours pour faire un plan qui nous permettra de nous volatiliser sans que personne ne se posent de question. Vous deux jour pour vous reposer, et prendre des forces. Moi pour visiter les lieux et réfléchir à trouver un moyen simple de disparaitre. J'ai aussi une question importante Mademoiselle Maude qu'elle sont vos attentions?"
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Sam 1 Mar 2014 - 21:19 | |
| Il fallait qu'elle se repose ? Non ce n'était pas vraiment possible... Kaëlan était quelque part par là bas, vers le champs de bataille. Il était peut-être blessé ou aux mains des fameux écorcheurs qui essayeraient de le tuer. Elle devait y retourner et le retrouver avant qu'il ne soit trop tard ! Tant pis si elle devait retourner tous les cadavres, et seul le néant devait savoir combien il y en aurait.
Il lui posa un bol contenant de la nourriture locale dans les mains, accompagnant le tout d'une cuillère en bois pour ensuite l'inviter à le suivre pour manger en sa compagnie à l'extérieur du bâtiment... Un tronc d'arbre coupé trônait au milieu de la cours centrale de ce qui devait être une ferme avant d'être un hôpital de campagne. Au loin, la fumée portait les odeurs des corps que l'on brûlait derrière les bâtiments de la ferme. Etait-ce leur culture ou simplement un bucher commun pour éviter l'apparition de maladies ? Elle resta à observer cette fumée pendant quelques secondes comme si ce temps de réflexion allait apporter une réponse à cette question. Elle fut tirée de ses pensées par la question du vieillard qui s'était présenté sous le nom de "Tobold" dit "Le vieux".
Pourquoi voulait-il faire un plan si compliqué pour partir de cet endroit ? Ils n'avaient qu'à se diriger vers le champs de bataille prétextant aller chercher les derniers survivants, ce qui était en gros ce qu'aurait souhaité faire Maude pour retrouver son frère donc au final ce n'était pas un mensonge !
"Et pourquoi ne pas simplement partir ?"
La question était certainement stupide, mais les Armandéens étaient différents des Alayiens sur beaucoup de point, donc avec un peu de chance leurs forces armées étaient aussi dirigées autrement... UN Alayien qui refusait de combattre passait un très sale moment. Dans son cas elle n'était pas soldat, pour aucun des deux camps, donc aucune obligation de déserter de nouveau cette autre armée ? Et puis ce qu'elle comptait faire... Pouvait-elle réellement lui faire confiance ?
"Ce que je compte faire..."
Elle marqua un temps de pause, comme réfléchissant à ce qu'elle voulait faire. Oui, elle voulait être libre pour fuir loin de ceux qui voulaient lui imposer leur façon de vivre, elle avait été esclave d'un père fanatique et d'une population à peu près dans le même état pour une vision qu'ils avaient de comment vénérer le néant. Maintenant elle pouvait faire ce qu'elle voulait, aller ou bon lui semblait et ne plus avoir à se battre ! Oui, elle était libre !
"Simplement, être libre et découvrir ce continent comme bon me semble."
Oui, au final c'était tout ce qu'elle voulait, la suite serait là ou ses pas la mèneraient en fonction de ses envies !
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Dim 2 Mar 2014 - 11:40 | |
| "Et pourquoi ne pas simplement partir "......."Ce que je compte faire..." .............."Simplement, être libre et découvrir ce continent comme bon me semble."
"Ils pensent que vous êtes un soldat et pour des soldats en temps de guerre, il n'y a que trois façon de partir d'ici pour vous. la première,"... Tobold désigne la fumé.... "La deuxième," il désigne des gueules cassées. Ceux là sont libre d'ailler finir leur jour ailleurs. "La troisième, c'est de retourné au combat. Si vous n'y allez pas ils vous considérerons comme un déserteur, et il existe en arrière des armées, un groupe de chasseur spécialiste de la recherche des déserteurs, ils ont des chiens. Ils n'ont pas besoin de ramener les hommes vivants, le corps suffit pour toucher la prime. Ces gents sont des bouchers. Même les Écorcheurs en on peur......
Pour moi, c'est différent, je ne suis pas un guerrier, je peux partir quand je veux...... du moins théoriquement!"
Partir d'un adroit comme celui ci est difficile. Il faut pouvoir disparaitre sans que personnes ne se pause de question.....
"Quant à visiter le continent,Il vous faut un moyen de subsistance, moi je sais recueillir le miel de mouches à miel sauvages, mais dans ce cas je détruit la ruche, donc je le fait rarement, et élever ces petites bêtes m'obligerais à rester définitivement, dans un coin... plus tard quand je serais vieux....Pourquoi pas?. Je recueille les quelques simples que je connais et j'arrive à en vendre. Je n'hésite pas a prendre les petits travaux quand j'en trouve. Si la plus part du temps je peux faire ce que je veux, il y a des moments c'est l'inverse, partout c'est la disette et là tous deviens compliqué, il fait froid, il neige, il pleut, et toutes les portes ce fermes. Voyez vous,je m'aménage une grotte dans un coin perdu prêt d'Alderia pour passer, ce mauvais temps. Je peux chasser, couper du bois pour le feux, attendre que ce passe cette mauvaise saison..... Et vous Mademoiselle Maude; comment envisagez vous de vivre, si Armanda s'offre à vous?" |
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Dim 2 Mar 2014 - 15:31 | |
| C'était ce qu'elle craignait... Au final les deux armées n'étaient guère différentes les unes des autres et voilà qu'ils venaient de l'enrôler de force, donc soit elle désertait de nouveau et se retrouvait avec une seconde armée aux trousses, soit elle faisait comme venait de dire le vieil homme. Finalement cette aide ressemblait plus à un traquenard qu'autre chose ! Si ce n'était pas Lyra du Néant qui viendrait l'écorcher en personne, ce serait les Armandéens qui le feraient sans le moindre remords en plus de lui refiler le statut d'espionne ! C'était à croire qu'elle avait été maudite que les armes trouvées n'étaient au final pas une bénédiction mais une manière de l'enfoncer encore plus dans sa galère. L'esprit du Néant aurait voulu la maudire pour sa trahison, il ne s'y serait pas mieux pris ! Non... Sinon sa marque aurait déjà disparue ! Ce n'était pas possible.
Elle garda pour elle sa réflexion qui au final considérait les soldats Armandéens guère mieux lotis que les soldats Alayiens, enrôlés certainement de force et n'ayant pas la possibilité de refuser de se battre et de quitter le théâtre des opérations sans se retrouver condamnés à mort, finalement ici aussi la liberté avait un prix. Elle resta plusieurs minutes pensive à touiller le contenu de ce bol, comme si jamais elle n'allait se décider à le finir.
La question suivante vint la tirer de sa mauvaise réflexion, comment comptait-elle survivre sachant qu'elle ne connaissait pas vraiment ces terres i les coutumes qui y sont liées, encore moins ses habitants et surtout en portant encore la marque du néant ce qui la ramenait au final au rang de criminelle. Comment survivre... Et bien, surtout en ces périodes, la liberté avait toujours un prix, et la seule chose qu'elle savait réellement faire au final était manier l'épée et soigner les plaies...
"J'ai quelques connaissances en médecine, et au pire, j'ai toujours ça." Elle posa sa main sur le ceinturon qui entourait les deux armes qu'elle avait avec elle. "Je peux toujours vendre ce que je sais faire au plus offrant."
Oui, le statut de mercenaire n'était guère le plus gratifiant mais au moins il y avait toujours un petit quelque chose à manger si l'on se rationnait un tant soit peu. Et il lui suffirait de cacher sa marque pour que tout se passe correctement. Elle posa ensuite sa main sur celle ou était située la marque du néant. Oui, elle était toujours croyante donc comme tout bon croyant elle remettait toujours une petite partie de son destin entre les mains de son esprit protecteur.
"Et puis tant que je continuerai à le prier, il ne m'abandonnera pas."
Du moins tant que le Néant lui permettrait de le premier et que la maque ne disparaitrait pas. Elle le prierait à sa manière maintenant, même si ça ne serait certainement pas suffisant, mais ça elle s'en apercevrait bien tôt ou tard. Les Armandéens avaient des centaines d'esprits ! Ils pouvaient bien en tolérer un de plus !
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Dim 2 Mar 2014 - 18:13 | |
| "J'ai quelques connaissances en médecine, et au pire, j'ai toujours ça." Elle pose sa main sur son ceinturon "Je peux toujours vendre ce que je sais faire au plus offrant." Après un long moment de réflexion, la jeune fille poursuit. "Et puis tant que je continuerai à le prier, il ne m'abandonnera pas."
"Je pense à quelque chose, c'est délicat à dire, Mademoiselle Maude, il existe un quartier, très mal famé dans Aldéria, un quartier ou le royaume met très rarement, les pieds, sauf pour s'encanailler, avec les bars, ces maisons close, ses cabarets et ses maisons de jeux. Vous pourriez vous y fondre, les gents ne sont pas regardant sur leurs voisins, et exercer vos talents de soigneur. Ce quartier est le quartier rouge. Il n’existe pas de rue qui y conduise ; mais des passages. Il se passe toujours quelques choses dans le quartier rouge Tout s'y vend et tous s’achète. il faux y mettre le prix. Vous n'auriez aucun mal pour y vivre et le fait que vous soyez Alayenne n'a la bas aucune importance. Voyez vous Mademoiselle Maud, moi aussi je suis un paria, je suis un esclave en fuite depuis quarante ans, j'ai sur mon épaule droite, la marque au fer rouge de la ferme d'élevage ou je suis né."
Ils ont fini de manger, et Tobold à récupéré le bol et sa cuillère. Le soleil est maintenant caché par des nuages.
"Je suis intéressé par votre dernière phrase, qui continuez vous a prier, qui ne vous abandonnera pas? Le Néant?"
Tobold est intéressé de savoir cela, cela peut être important pour plus tard. Si une Alayenne est capable de franchir le pas, d'autre pourraient suivre. Ils faudrait pour les comprendre pour les accueillir.
"Venez Mademoiselle Maude, il commence à faire froid et il faut vraiment que vous vous reposez, demain sera un autre jour.
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Dim 2 Mar 2014 - 22:38 | |
| La déserteuse finissait sa gamelle à l'aide de ses doigts comme pour ne rien laisser, dans le cas ou cela soit son dernier repas. Beaucoup de soldats faisaient ainsi avant de partir ou même après être revenus du combat. Que la nourriture soit mangeable, complètement infecte ou le résultat de la cuisine d'un grand chef étoilé le sort qui lui était réservé restait le même à quelques différences près, celle d'un chef étoilé aurait pu causer une révolte pour en avoir plus !
Le vieil homme lui révéla l'existence de quartiers mal famés dans la ville d'Aldaria, ou qu'importe les origines, les divers talents des personnes pouvaient être utilisés sans que personne ne pose véritablement de question à l'aide du langage universel qu'était l'or. Oui, ce genre de quartiers pouvait être un refuge à court terme, mais ce n'était pas vraiment ce qu'elle recherchait... Se terrer dans ce genre d'endroit n'était pas une finalité en soi. Cependant il révéla sa nature à voix haute...
La jeune femme lui fit doucement signe de parler moins fort au cas ou quelqu'un tende l'oreille, spécialement quand il revint vers le sujet des prières et des croyances. Heureusement pour eux il n'y avait pour le moment pas assez d'oreilles indiscrètes ou de personnes s'attardant à leurs conversations, mais ces mots auraient pu causer sa mort dans les plus brefs délais car aussi soldat soit-elle, elle n'aurait certainement jamais fait le poids.
"Oui" Répondit-elle simplement "Vous priez vos esprits, je prie le mien. Je ne suis pas une fanatique qui veut imposer sa vision aux autres. Sinon je ne serai pas là pour en parler..." finit-elle doucement.
Oui, elle avait déserté à cause du fanatisme, ces soldats qui étaient complètement fous quand on leur parlait de devenir des serviteurs du néant après leur mort comme s'il s'agissait d'un but ultime dans la vie alors que jamais aucun d'entre eux ne l'atteindrait jamais. C'était tout simplement de l'aveuglement stupide qui n'emmenait rien de bon. Enfin, maintenant c'était loin d'elle, comme proche à la fois et elle ferait en sorte que ça ne vienne plus lui dicter comment vivre.
Elle répondit favorablement à l'invitation de rejoindre l'intérieur, là ou le reste des blessés était entassés pour passer la nuit et être soignés. L'entrée n'était pas vraiment gardée et les rares personnes debout étaient là pour évacuer les cadavres ou s'occuper de ceux qui pouvaient être sauvés... Retournant vers un endroit ou s'installer et être tranquille, l'Alayienne entendit quelques mots, au sujet d'un homme fiévreux. Ce dernier ne survivrait pas à ce rythme si la fièvre et l'infection qui l'accompagnait ne diminuaient pas en intensité. Elle s'arrêta auprès du malheureux pour donner au soignant un petit sachet de tissus.
"Diluez la poudre dans un peau d'eau et faites lui boire, ca l'aidera à combattre l'infection. Utilisez le reste sur la blessure en changeant le bandage avant." face au regard interrogateur elle répondit simplement "De la sauge. C'est toujours mieux que rien." ajouta-t-elle
Oui, les plantes étaient très pratiques pour soigner tout type d'infection ou de maladies. Le problème lors des campagnes était que ces plantes étaient systématiquement utilisées et à force il était de plus en plus difficile de s'en procurer jusqu'à ce qu'elle repoussent. Pour le moment elle n'en avait pas trop besoin, et quand elle repartirait, il y aurait moyen d'en retrouver. Ce n'était après tout pas une des plantes les plus difficiles à trouver, quasi tout le monde en avait un peu dans son jardin.
"Et vous, quel esprit priez-vous ?" demanda-t-elle en toute innocence au vieil homme.
Bien entendu il sembla au vieil homme qu'une autre question était sur le point d'accompagner la première, mais cette dernière ne sortit pas des lèvres de l'Alayienne, qui restèrent closes pour de bon, après tout la question initiale était peut-être complètement maladroite... Elle savait que les Armandéens avaient chacun un esprit protecteur et vénéraient des esprits supérieurs. Par contre elle ne savait pas si demander quel était l'esprit protecteur de quelqu'un était une faute ou non...
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Lun 3 Mar 2014 - 21:56 | |
| Il suit Maude tranquillement. Elle semble tolérante tous en gardant ses convictions profondes. Mais comment a t'elle put quitter les Alayens, sans modifier son attitude? Cela doit être autre chose. C'est en la voyant aider à soigner un blessé, avec de la sauge que Tobold comprend, cette jeune fille. Elle se pause des question! Elle est profondément humaine. Elle n'aime pas la guerre, la violence, Si il n'y avait pas ce maudit tatouage.......
"Et vous, quel esprit priez-vous ?"
Voyez vous Mademoiselle, je viens d'une région, ou l'on parlait rarement de tous cela, comme en discuté allait agresser les esprits supérieure, mais nous avons les totems, nous vivions entouré d’animaux, tous cela est pour nous très important. Nous vivons en symbiose avec la nature , elle nous aide, nous protégés, nous nourrie. Il faut la respecter et ne pas la froisser.
En disant cela Tobold raccompagne la jeune fille à sa paillasse.
"Restez ici à vous reposer Mademoiselle. Vous aurez besoin de vos force bientôt. Pendant ce temps, laissez moi farfouiller dans ce bâtiment pour trouver une idée, pour vous faire disparaitre, sans que les gents ne se posent de question."
Avant que la nuit tombe, Tobold visite discrètement les bâtiments. C'est en passant près du pigeonnier qu'il remarque une porte. Elle est condamné, par un fouillis de matériaux abandonné dessus, cette porte semble donner sur une cave. Notre homme surveille la cour et les différentes ouvertures, rien, personne ne bouge. Il se rapproche de l'ouverture, elle donne bien sur une cave. Il parviens de se frayer un passage. Elle n'est pas fermé, il arrive à l'ouvrir et se faufile, il est en haut d'un escalier, et referme la porte. De Mangrove lève la main droite et des petites flammèches apparaissent ou bout de ses doigts, il peu descendre. En bas, il sait ou il et vraiment, c'est le chais à vin, et qui dit chais à vin, dit.....ouverture.... vers l’extérieure. Il y a longtemps que cette endroit est vide, et ne peut servir car beaucoup trop humide pour être de dortoir. C'est dans la troisième salle qu'il trouve la pente avec en haut la porte en bois horizontal ,qui permet à des futs de descendre. La porte est fermée par des madriers. Tobold déplace les morceau de bois. Il soulevé légèrement la porte, cela grince un peu, puis il remet tout en place. Il est temps d’aller chercher le lard aux fèves. |
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Mar 4 Mar 2014 - 21:11 | |
| Le vieil homme esquiva la réponse à la question, prétextant qu'il s'agissait d'un sujet sensible dont leur croyance populaire les emmenaient en croire que les esprits n'apprécieraient guère se sentir lésés au profit d'un autre. Quel genre d'esprit pouvait se vexer pour si peu ? Au moins avec l'unique les choses étaient, dans un sens, beaucoup plus simple ! Et seule l'intensité de la foi venait trouver des moyens de vexer l'esprit unique du néant... En encore, la volonté des fanatiques n'était pas forcément celle de l'esprit qui les protégeait. Certes, il accordait plus de regards aux personnes les plus dévotes mais tous avaient droit à sa bienveillance.
Tandis que les Armandéens, avec leurs esprits... Ils devaient vraiment passer leur temps à les prier tous pour n'en vexer aucun ! Ou alors se faire suffisamment discret pour ceux qui n'étaient pas priés ne le remarquent pas... Ce qui était complètement illogique, car s'ils étaient des esprits supérieurs pourquoi risquaient-ils de se jalouser les uns les autres ? Et dans ce cas là, pourquoi toléraient-ils des esprits inférieurs dits "totems" pour chacun des Armandéens ? Tant de questions que les autochtones n'avaient jamais dû se poser tellement elles étaient logiques ou alors en connaissait-ils naturellement la réponse ? Ou alors simplement ils ne s'en préoccupaient habituellement pas, c'était comme ça et c'est tout !
Heureusement qu'elle avait gardé ces réflexions pour elle-même, malgré le fait que ses lèvres aient par moment imperceptiblement bougé trahissant la réflexion et les questions intérieures qui venaient sans cesse, car si un Armandéen avait capté ces dernières alors elle n'aurait guère donné cher de sa peau surtout depuis que le vieil homme l'ait abandonnée à son triste sort sur sa paillasse à attendre que le temps passe, le regard dans le vide, perdu dans ses pensées. Observant à tour de rôle l'épée ramassée, ses bottes, sa main droite, le sol, puis de nouveau ses bottes. Ah, une araignée qui passait par là et qu'elle s'évita d'écraser une extremis quand elle essaya de lui monter sur la botte. La pauvre bête eut la vie sauve simplement parce qu'il pouvait peut-être s'agir d'un esprit pour les Armandéens, et qu'elle ne voulait pas s'attirer les foudre et subir le même sort que l'arachnide.
Le vieillard finit par revenir au bout d'un moment, l'invitant à le suivre pour faire croire qu'elle partait avec le prochain convoi. Par le néant, mais ou la conduisait-il ?! Il la guida vers une porte semi dérobée, dissimulée par un fatras de tout et de rien : des vieux outils au bois vermoulu et au métal rouillé rendant l'accès plutôt difficile et laborieux augmentant la chance de se blesser sur ce matériel sans le vouloir... Une fois ce parcours du combattant traversé, il ouvrit la vieille porte de bois gonflée par l'humidité, l'escalier qui était à peu près dans le meme état semblait descendre vers une ancienne cave humide dont l'odeur de renfermé vint agresser le nez de l'Alayienne, un mélange d'humidité, de bois de vieux tonneaux pourris et de salpêtre venait agrémenter la visite guidée, et qu'elle visite ! Une ancienne chais à vin ou pourrissaient encore de vieux tonneaux éventrés dont le bois imbibé de vin à une époque ancienne embaumait encore l'air du vieil alcool ayant tourné au vinaigre.
Autant dire que l'ambiance lugubre de l'endroit n'avait rien de rassurant pour le commun des mortels, avec cette obscurité omniprésente et traitresse qui rendait dangereux le moindre cerclage de tonneau abandonné. Les premières lumières apparurent, avec leurs chaleurs rassurante et leur luminosité vivifiante, elle lâcha un soupir de soulagement qui accueillait avec bonheur cette lumière... MAUDITE ! Elle venait de regretter amèrement d'avoir souhaité cette lumière maudite ! Et aurait préféré l'obscurité et les ténèbres à ce qu'il se passait devant ses yeux !
Elle recula violemment avec un geste de sursaut, se cognant contre la parois de roche derrière elle, dérangeant quelques araignées engourdies par l'humidité qui ne se firent pas prier pour prendre la fuite à toute allure. Qu'elle aurait aimé pouvoir faire pareil ! Elle jetait des regards inquiets derrière elle pour quitter le halo de lumière causé par cette magie que le vieillard venait d'utiliser, la main portée sur le pommeau de son épée en guise de réponse à cet acte malveillant. Elle se maudissait d'avoir été si naïve !
"Vous vous ! Vous ne m'aviez pas dit que vous faisiez ça !" bredouilla-t-elle de surprise. "Par le Néant arrêtez ça tout de suite ! Je vous en conjure !"
Elle ne voulait pas lui faire de mal, mais elle ne voulait pas non plus qu'il lui en fasse avec sa magie, aussi faible soit-elle. Mais ça, elle ne le savait pas. Elle ne savait pas ce dont il était capable, et il pouvait bien être responsable de la mort de centaines de personnes qu'il avait fait bruler vivre sur le champs de bataille ou ailleurs ! La magie n'était pas quelque chose de bon ! Elle l'avait vue utilisée à chaque fois pour de mauvaises fins : tuer. C'était cette même magie qui l'avait séparée de son frère, c'était cette même magie dont elle avait peur.
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Mer 5 Mar 2014 - 17:59 | |
| Tobold passe dans la cour quand il perçoit de l"animation. Il apprend qu'un convoi qui amenait de la farine repart dans quelques minutes. Ils emmènent aussi quelques malades. Il y a un barbier qui consulte une liste. Tobold lui demande si on peut faire évacuer une femme qui commence à allez mieux. Il peut faire inscrire le nom de Geneviève Fontaine, un nom très commun sur Armanda, les Écorcheurs ne sont pas la. C'est l'occasion de la faire disparaitre. Tobold sans précipitations vas chercher la jeune fille. Il y du monde dans le dortoir. Assez fort pour que tout le monde puisse entendre. "Mademoiselle, veillez prendre vos affaires, vous partez sur l'heure." De Mangroves lui fait signe discrètement de se taire. La jeune est aussitôt prête."Suivez moi" Tobold part en rapidement en entrainant Maude., Puis très vite, ils changent de chemin, ils arrivent dans la cour , ou il n'y a presque plus de jour, et en suivant le chemin des ombres, ils arrivent devant la porte encombré des chais. Il lui fait signe de le suivre, tout en laissant la porte entrebâillé, pour avoir encore un peux de lumière.
Ils se dirigent vers la porte qui donne sur la campagne, et Tobold pour mieux voir invoque des flammèches :
"Vous vous ! Vous ne m'aviez pas dit que vous faisiez ça ......Par le Néant arrêtez ça tout de suite ! Je vous en conjure !"
TNotre homme se retourne et voit que la jeune fille grimasse. Il arrête son sort.
"Mademoiselle, cela va mieux, comme cela?. Excusez moi, je ne savais pas. Il faut que je remonte la haut. Vous devez rester ici, je passerais dans la nuit pour vous faire sortir, par la porte des tonneaux, il faudra que je reste à l’intérieure pour refermer cette porte. Voilà de l'eau, de la nourriture, ma couverture et mon briquet amadou si vous avez besoin de lumière pour quelques instant. Il faut que je reparte tous de suite.Je reviens cette nuit"
Le convoi est sur le point de partir, quand De Mangroves voit le chef caravanier exaspéré. Il lui dit que la jeune fille ne peut venir ,elle est retombé malade.Le charretier prend sa liste et barre le nom de Geneviève Fontaine.Comme s'était la dernière, Ils peuvent partir? Tobold signal qu'il a prévenus pour la jeune fille, Le charretier décide de partir sans plus attendre. La caravane s'ébranle aussitôt. Tobold cherche le Barbier qui s'occupe de la liste des partants. Il arrive en courant, Notre homme l’arrête, Il lui dit qu’il vient de faire monter Geneviève Fontaine dans un des charriots. Consciencieusement le barbier fait une croix à coté du nom.
"Ouffff," Notre homme pousse un soupire de soulagement, ils vont peut être passer par les mailles du filet.
Il vas se monter dans divers endroit de l’hôpital et signal qu’il partira le lendemain matin sans préciser ou, ni pourquoi. Il travail tard le soir, puis vers minuit il retourne vers chais, retrouvé Mademoiselle Maude pour la faire sortir, sans faire de lumière.
Si Tobold est au courrant pour les tatouages, pourquoi personne ne lui avait jamais parler des effets de la magie sur les Alayens? cette question le perturbe beaucoup.
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Jeu 6 Mar 2014 - 16:31 | |
| Le vieil homme arrêta immédiatement sa magie, les plongeant de nouveau dans le noir, ce qui au final n'était guère mieux car au final elle ne pouvait plus voir ce qu'il lui préparait ni quel coup magique il allait lui réserver.
Le soucis était au final que le conflit entre les Armandéens et les Alayiens, en dehors de la croyance au néant restait fondamentalement la magie qu'ils utilisaient et dont ils étaient extrêmement dépendants contrairement aux Alayiens qui avaient toujours vécu sans. En effet, ces derniers avaient au final privilégié d'autres modes de fonctionnement basé sur la connaissance et la nécessité d'apprendre et les plus gros progrès avaient, entre autre, été réalisés dans le soin aux malades et aux blessés avec une connaissance plus poussées des plantes et des capacités de certains champignons par exemple de lutter contre des infections communes qui pouvaient tuer, alors que les Armandéens traitaient ceci avec la magie... Après, il y avait pour un Alayien, plusieurs manières d'aborder le contact avec la magie. La première pour le fanatique révélait les impies, il avait son arme et ses protections de verre noir pour le protéger des effets de cette dernière et ils pouvaient ensuite achever le mage si ce dernier ne souhaitait pas se convertir. En effet, avec cette méthode, l'Alayien peut y aller avec l'assurance de ne pas être tué ou blessé par ce biais. La seconde manière était plus rare car en rajoutant la méconnaissance globale du fonctionnement de la magie et de ses possibilités en dehors du combat, l'Alayien sans aucune de ces protections pour le rassurer se retrouvait complètement démuni et sans possibilité d'agir contre des mages quelque soit le niveau de ce dernier, le rendant aussi fragile qu'un nouveau né. Cette fragilité allié à l'incompréhension emmenait forcément la peur de cette inconnue, ce dont était victime Maude, Alayienne sans protection. Bien entendu, chacun avait sa propre approche de ce phénomène.
Le vieil homme finit par lui donner de l'eau, de la nourriture, une couverture et un briquet d'amadou pour passer la fin de la journée en ces lieux lugubres et humides. Lui promettant de la faire sortir à ce moment là, comme il l'avait promis.Enfin... Comment faire confiance en quelqu'un qui manipulait la magie ? Il pouvait très bien l'avoir conduite ici pour mieux la livrer de manière à ce que dans sa tentative de fuite elle ne puisse pas menacer les autres blessés... Enfin, même si cette idée lui traversa l'esprit, elle ne fit au final pas plus, comme si les gestes précédents de l'homme venaient la chasser d'elle-même.
Elle se blotit dans un des coins les plus sombres, emmitouflée dans la couverture, l'épée sortir du fourreau tout contre elle comme si cette dernière allait lui tenir chaud comme pouvait le faire celle de verre noir qui l'avait suivie pendant des années. L'acier Armandéen était froid, presque autant que le cœur des fanatiques du néant qui n’hésitaient pas à tuer des femmes et des enfants pour la simple raison qu'ils ne voulaient pas se convertir.
Il ne restait plus qu'à attendre...
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Jeu 6 Mar 2014 - 19:18 | |
| Deux heures du matin dans l’hôpital. La salle de garde est calme. Tobold se lève de la chaisse ou il somnole et se dirige vers les latrines. Puis voyant que personne ne le suit ou ne l'observe, il se cache, puis se dirige vers la cour..... A partir de là, par bond successif, il franchit le portail et se fond dans l’obscurité de la nuit. Par tâtonnement il rejoins la porte qui donne sur les chais. Il l'ouvre, pénètre à l’intérieur, et la referme, il fait noir comme dans le four à pain éteint de Lorenz.
Il faut descendre marche par marche, pourquoi à t'il prêté son briquet amadou à la jeune fille? Il finie par trouver le sol. Il fait quelque pas..... Il appelle doucement la jeune fille......"Mademoiselle.....Mademoiselle??" Pas de réponse.
Il lui serait si facile de faire de la lumière, mais il la ferait souffrir inutilement. Tobold songe que si il utilise la magie, cela la gênerait, elle ferait du bruit qui révèlerait sa présence. Notre homme souligne ce faite, peut être utiliser un sort insignifiant pour forcer un Alayen à remuer, une petite astuce qui pourrait un jour lui sauver la vie. Il ne peut pas l'utiliser maintenant!
Il avance, dans le noir complet, appelle encore. Mais seule le silence lui répond. Il commence à penser que la jeune fille est partie, la panique arrive,quand les paroles de son vieux Maitre lui revient. "Il n'y a pas qu'un seule sens." Notre homme n’assoit, il se met à écouter. En se concentrant, il entend plein de petits bruits, le bois qui craque, une souris qui trottine, et puis une respiration..... Il repart à quatre patte se rapprochant peut à peu de la source sonore. "Mademoiselle Maude c'est moi . Il vous faut sortir. Savez vous ou se trouve la porte? Je suis perdu." |
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Sam 8 Mar 2014 - 13:50 | |
| Le temps est toujours long quand on est dans l'obscurité la plus totale avec comme seule compagnie quelques araignées n'ayant jamais vu la lumière du jour et des gouttes d'eau gouttant d'on ne sait ou pour faire la cadence. Cette pièce était l'endroit idéal pour torturer quelqu'un et lui faire perdre le sens des réalités. Heureusement pour Maude, cette dernière avait eut droit à bien pire de la part de ces fanatiques pour lui apprendre à résister à ce genre de situations et s'était au final risquée à découvrir à tâtons le reste de la pièce.
La chance avait voulu qu'une vieille lampe à huile en cuivre, recouverte de vert-de-gris, ayant encore un peu de son carburait à l'intérieur. Cette précieuse trouvaille serait certainement bien utile le temps de retrouver l'air frais de l'extérieur et la lumière de la lune, ou au mieux, du soleil car seul l'esprit unique savait quelle heure il était.
Lorsque le vieil homme finit par revenir plusieurs heures plus tard, elle était retournée dans un coin de la salle, pas trop humide dans la même position dans laquelle il l'avait laissée. Cette dernière avait tué le temps en priant le Néant de lui accorder chance et protection dans cette nouvelle voie qu'elle avait choisis de suive loin des armes, du sang et de la mort. Ce qui était certainement loin de ce que le néant avait pris l'habitude d'entendre, en même temps fallait-il que ce dernier l'écoute encore... En guise de réponse au questionnement du vieil homme, le bruit du briquet en amadou résonna dans la pièce froide et humide. La lumière blafarde de ce dernier se porta sur la mèche de la vieille lampe qui s'éclaira de tout feux, diffusant sans douce lumière dans une direction forcée par une sorte de plaque métallique, faisant office de petit miroir à lumière, se situant derrière la flamme.
"C'est toujours mieux avec une lampe. A dépendre de votre magie vous en oubliez le plus simple."
Le ton en était presque au reproche, après tout comment pouvait-il en être autrement ? Les Alayiens vivaient sans magie, ils n'étaient pas esclave de cette dernière pour survivre et se débrouillaient sans par ingéniosité et non pas par facilité. En gros, on pouvait dire qu'il y avait bien plus de mérite à survivre dans ces conditions !
"La porte dont vous venez est par là." Elle pointa dans la direction d'ou venait le vieillard. "L'issue que vous proposiez, par là." cette fois elle pointa la lampe dans l'autre direction.
Elle n'était pas la demoiselle en détresse que le vieillard avait pu s'imaginer, si elle avait décidé d'être libre c'était qu'elle était capable d'être également indépendante. Chez les Alayiens, les femmes étaient traitées à l'égal des hommes. Par contre chez les Armandéens, elle ne savait pas vraiment...
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Sam 8 Mar 2014 - 16:33 | |
| "Nous allons donc à la porte des tonneaux, pour le moment tout est calme, a l’extérieur. Vérifier une dernière fois que vous avez tous votre matériel, tant qu'il y a de la lumière. Mademoiselle Maude, quand vous franchirez la porte vous serez libre. Libre de partir ou libre de m’attendre que je vous guide encore un peu.
Si vous partez veillez me rendre le briquet, c'est un objet bien pratique et utile. Ne met dite pas vos intentions, si par hasard on me force à parler. Dans ce cas faite attention à votre tatouage et à la magie ambiante, ces deux choses peuvent vous perdre
Par contre si vous décidé que vous avez besoin de moi comme guide, je vous aiderai."
Ils arrivent devant le plan incliné, Tobold sort un petit flacon contenant de l'huile, qu'il a subtilisé et qu'il peut remettre dans l'atelier sans que personne ne se doute de l'empreint. Il badigeonne les gondes pour éviter qu'ils grincent. Cela serait tellement bête de se faire prendre au moment ou elle allait quitter l’hôpital et se fondre dans la nuit d’Armada. Tobold retire les madriers qui bloquent la porte par l’intérieur. Il fait cela le plus rapidement et le plus silencieusement possible.
"Pour le moment il fait beau et il n'y a pas de lune. Vous aurez deux cent mètres à parcourir avant d'atteindre les bosquets,......." Tobold lui demande d’éteindre la lumière, " A partir de maintenant Mademoiselle Maude, silence. J'attendrai cinq minutes avant d’utiliser la magie pour refermer la porte. Ne vous laissez pas surprendre si vous êtes encore prêts d'ici pour une raison ou pour une autre. Bonne chance Mademoiselle. Si vous décider que l'on se sépare, laissez le briquet par terre,sinon je vous retrouverais."
Tobold soulève un des battant de la porte, qui bouge sans grincer, et d’où il est, il voit la voute du ciel remplit d'étoile. La jeune fille passe par l’étroit passage et se fond sans bruit dans la nuit. Il repose la porte.
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| Sujet: Re: (Flashback An1) Le sang et la Sueur : Le prix de la Liberté (Terminé) Dim 9 Mar 2014 - 18:34 | |
| Elle n'avait rien éparpillé dans la pièce, de toute manière elle n'avait pas grand chose à égarer mis à part une petite sacoche et un ceinturon qu'elle ne se gêna pas pour remettre atour de sa taille et de les sangler proprement afin de les maintenir près du corps en toute circonstance, faisant passer une de ces fameuses sangles sur son torse, entre ses deux seins les mettant malheureusement en avant. Cet effet fut d'ailleurs accueillit avec un soupir, l'acier était plus lourd que le verre noir et ne forçait pas à autant de choses pour que le poids soit mieux répartis.
Le vieil homme lui proposait de l'accompagner... Oui, il aurait certainement été un sauf conduit bien intéressant, mais si elle se faisait attraper il subirait le même sort qu'elle. Et même s'il était âge, il était vraiment trop gentil pour mourir, même s'il pratiquait la magie. Ainsi donc, elle lui remit dans les mains la couverture et le briquer d'amadou avec un petit sourire.
"Il vaut mieux que vous utilisiez votre temps à aider d'autres personnes. Vous avez déjà pris trop de risques pour moi et je ne veux pas mettre plus longtemps votre vie en danger."
En lui remettant le briquet et la couverture elle accompagna les remerciements semi-prononcés d'un rapide baisé volé sur la joue ridée et mal rasée du vieil homme avant de rejoindre la sortie.
"Je vous remercie pour votre aide." conclu-t-elle alors que la porte se fermait derrière elle.
Elle finit par rejoindre discrètement le bosquet le plus proche et s'éloigner de cet endroit en prenant garde de ne pas tomber malencontreusement sur une patrouille, qu'elle soit Alayienne pour récupérer leurs blessés ou Armandéenne pour éviter justement que les patrouilles de son peuple ne s'approchent trop de leurs bases arrières. Elle jeta un dernier regard en direction de la ferme ou le vieillard était resté. Peut-être le recroiserait-elle dans d'autres circonstances, si elle survivait jusque là...
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