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Lorsque un voyage commence...[Libre]

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MessageSujet: Lorsque un voyage commence...[Libre] Lorsque un voyage commence...[Libre] Icon_minitimeMer 16 Juin 2010 - 19:04

Gloria dans les quartiers marchands, une splendide matinée qui commençait au milieu de cette ville très vivante, trop vivante pour le jeune humain qui était venu faire les boutiques dans l'espoir de trouver une carte et de quoi acheter ses provisions pour le voyage le plus dur de son existence.
Partir jusqu'aux montagnes pour découvrir les secrets de son passé. En effet, Etias l'avait retrouvé à la limite entre le royaume humain et les plaines mais un marchand itinérant ami de son père adoptif avait transporté le nourrisson des montagnes jusqu'à la frontière de l'Empire humain.
Pourquoi avait-il laissé le bébé ici ? Le marchand avait dit que des bandits l'avaient attaqué dans les plaines et qu'il avait été forcé de donner l'enfant aux bandits mais tout ceci n'était pas très cohérant.
Toujours est-il que la seule piste du jeune garçon était les montagnes qui se trouvaient très loin à l'Est. Il lui fallait donc une carte, des réserves d'eau et de quoi se diriger avec certitude. Niveau nourriture, il avait encore de quoi manger pendant un bon moment et grâce aux rations qu'il avait obtenu avec Ryukah, il n'allait pas manquer de nourriture.

Tout en allant chez un carthogrpahe, il songea à ce mercenaire Elfe qui avait été rejeté par ses congénaires. Désireux de vengeance, il vendait ses services pour vivre et gagner son argent dans l'espoir de se venger du tueur qui lui avait ravi son paternel. Un individu prêt à tout pour de l'argent et capable de tuer sans remords, un être que jamais le jeune garçon ne pourrait supporter.
De plus, un étrange phénomène le pressait dans cette direction. Le tatouage qui s'étendait sur son bras droit avait pris la forme d'une flèche qui lui indiquait d'aller vers l'est. Cachant sa marque, il donna les pièces d'or nécessaires pour la carte et ressortit promptement de la boutique. Se trouver au milieu d'une foule était oppressant mais rester dans une boutique qui sentait le vieux parchemin était pire.

Il partit alors acheter des gourdes supplémentaires puis dans une armurerie pour vérifier Sylvea, son épée magique. Apparemment, elle était toujours dans un excellent état car le jeune garçon en prenait grand soin. Vérifiant ses pièces d'équipement en cuir qui avait toujours été les siennes, il s'apprêtait à sortir du magasin lorsqu'une personne qui lui était inconnu lui tapota l'épaule.
Le jeune humain se demanda quel était le problème et il se rendit compte qu'il n'avait plus sa bourse sur lui. La personne la tenait dans sa main et semblait vouloir la lui rendre.
Reprenant sa bourse qu'il attacha soigneusement à sa ceinture, il se retourna vers la personne qui lui avait rendu son argent.


Merci beaucoup ! dit-il en souriant puis il songea à se présenter. Encore merci pour ma bourse, je m'appelle Nashy, ravi de vous rencontrer...vous êtes ?

Il leva la main en signe de salut et attendit une réponse de son bienfaiteur. Qui était-il et comment allait évoluer la discussion ? Telle est le sujet de ce dialogue...
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MessageSujet: Re: Lorsque un voyage commence...[Libre] Lorsque un voyage commence...[Libre] Icon_minitimeSam 19 Juin 2010 - 17:14

    Gloria pour ses beaux yeux. Gloria pour sa ville. Gloria pour Esmelda, plus précisément. Malheureusement, s’il s’était déplacé en sachant qu’il en avait le temps, ce n’était pas exactement le cas pour sa douce. Ce fut Ninna qui le rencontra et lui fit face. Depuis, il avait l’impression de la connaitre. Son caractère farouche, elle ne démordait jamais face au vampire. Il ne savait dire ce qu’elle pensait de sa relation avec la princesse, mais ne s’y était jamais opposée. Pas ouvertement, du moins. Et lui ne s’était jamais interrogé sur elle. Elle faisait ce qu’elle avait à faire et ne demandait pas son reste, travaillant aveuglément pour la jeune fille qui avait volé son cœur. Dire que tout ce qu’il pouvait lui offrir était à présent un cœur mort. Il la remercia, un peu distrait, avant de se retourner, la tête dans une vague vaporeuse et l’esprit à réflexion.

    Il se glissa, ombre parmi les ombres, dans le tumulte de la foule, à l’écoute de ce qu’elle disait, dans sa morbide déambulation. Leurs odeurs particulières, dans un mélange parfait de sueur et de parfums plus féminins ne faisait qu’attiser son sentiment de propre rejet face à cette nourriture trop tentante qui s’offrait à lui. Un vampire reste un vampire, malgré toute sa bonne volonté. Mais son âme souriait de satisfaction : pour rien au monde il aurait voulu voler la vie même des ces êtres. Pas sans leur permission, du moins. Ho, il s’avouait lui-même ses propres fautes passées. L’erreur appartenait aux vivants, après tout. C’était donc normal, n’est-ce pas, qu’il en ai fait lui-même? Il y croyait, même s’il ne s’en excusait pas pour autant. Il s’était lui-même trahit en tuant hommes. C’était répugnant et il s’en voulait. Malheureusement, ce qui avait été fait était fait, et même après deux cents ans passés, il ne pourrait y changer quoi que ce soit.

    Il n’y avait là pas que d’odeurs étranges, mais celles aussi de toute leur nourriture à eux attisait d’autant plus sa curiosité de la voir évoluer un peu plus au fil des années qui s’écoulaient, sans l’entrainer dans le néant. Il aurait dû mourir plus de deux, voir trois fois, depuis sa naissance, de vieillesse. Et à chaque vie, il devait perdre et refaire ces liens égarés. Continuellement. Encore et encore, homme parmi les hommes, en espérant pouvoir un jour gagner leur confiance totalement. Et si eux ne se contentait que de la guerre contre sa race, il s’y opposerait fortement. S’il y avait moyen de changer les choses, il se promit de le trouver et de le mettre en œuvre, de le façonner de ses propres mains s’il le fallait. Mais il avait confiance, ça, c’était certain.

    Il fut tout de même surpris de voir une main se glisser sous des haillons inconnu de son œil et filer dans la foule pour se diriger directement vers lui, il alors qu’il se faisait autant invisible que possible. Il intercepta l’individu d’une poigne ferme et solide qui se voulait convainquant. Ho, il ne lui aurait pas fait de mal, mais s’il voulait changer les choses, peut-être guider discrètement ce peuple à lui-même se changer aiderait probablement les choses… Après s’être montrer négociateur, l’être humain céda à lui rendre ce qu’il avait pris et fila, sans demander son reste. Kylian l’en remercia, doucement, même si cela en étonna l’autre et s’éloigna à son tour. Il se glissa dans la foule jusqu’à enfin retrouver, un peu à l’aveuglette, celui à qui appartenait la bourse. Visage caché, il la lui tendit après avoir attiré son attention.


    « Tout le plaisir était pour moi » murmura-t-il doucement. Il aimait toujours autant discuter avec eux. Ça lui permettait d’évoluer parmi ce peuple auquel il avait déjà appartenue et dont il se disait en faire encore partie.

    Il ne souriait toutefois pas face à lui. Il n’aurait pas voulu être découvert. Déjà son apparence fragile et maladive lorsqu’il était sous le soleil le trahissait, si en plus il devait montrer ses crocs… Non, ils n’étaient tout simplement pas encore prêts. Il le saurait le moment venu.


    « Kylian Wallam. Heureux de vous rencontré. Je n’ai pas l’impression que vous êtes de Gloria, me trompais-je en croyant cela? »
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MessageSujet: Re: Lorsque un voyage commence...[Libre] Lorsque un voyage commence...[Libre] Icon_minitimeDim 20 Juin 2010 - 11:38

« Tout le plaisir était pour moi »

Une phrase simple mais qui marquait que son interlocuteur était aussi poli que serviable. Il faut dire que la plupart des humains avait tendance à voler l'argent lorsque le larcin s'annonçait simple. Mais dans ce cas là, la personne lui avait rendu son bien. Tant mieux pour le jeune garçon qui examina son bienfaiteur. Difficile de le décrire sous son vêtement immaculé. Il portait une capuche qui masquait son visage et lui donnait un air plus mystérieux. Il portait des sortes de protections au niveau du poignet et une ceinture rouge au niveau de la taille. Nashy pensa avec amusement que son interlocuteur avait caché uen lame secrète sous son bras gauche. On pouvait voir la partie inférieure de son visage, anormalement blanche. Etait-il malade ou souffrait-il d'une maladie en rapport avec les rayons du soleil ?
En conclure qu'il s'agissait d'un vampire n'était pas possible car c'était très rare de croiser un vampire au milieu d'une immense ville humaine sans avoir à déplorer de victimes.


« Kylian Wallam. Heureux de vous rencontrer. Je n’ai pas l’impression que vous êtes de Gloria, me trompais-je en croyant cela? »

Son apparence le trahissait tant que ça ? Apparemment oui car son interlocuteur avait rapidement compris qu'il ne venait pas de cette ville oppressante. Mais il faut dire que l'apparence vestimentaire de Kylian démontrait clairement qu'il ne venait pas non plus de Gloria. Il tendit la main pour serrer celle de son interlocuteur comme il était de coutme entre deux humains et Kylian la serra.

Moi de même ! Mais vous avez raison, je ne viens pas de cette ville mais je pense que vous aussi, il faut dire que vos vêtements ne sont pas très répendus et c'est la première fois que je vois un tel accouttrement, sans vouloir me moquer...

Nashy sortit de la boutique en compagnie du mystérieux Kylian et en profita pour chercher un coin un peu plus calme tout en discutant avec son nouveau compagnon. Il voulait quand même en découvrir un peu plus sur cet étrange humain qui lui avait rendu sa bourse.

Mais si vous ne venez pas d'ici, pourquoi être venu, à part pour vous faire passer pour un bon samaritain en me rendant ma bourse ? demanda-t-il d'un ton amusé.

Le jeune humain voulait quand même faire sourire cette personne qui l'avait aidé et peut-être lui offrir quelque chose pour le remercier. Même si le jeune garçon ne se préoccupait pas tellement des problèmes de son peuple, il était toujours prêt à aider son prochain et à remercier ceux qui l'aidaient.
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MessageSujet: Re: Lorsque un voyage commence...[Libre] Lorsque un voyage commence...[Libre] Icon_minitimeJeu 24 Juin 2010 - 16:28

    Il ne se montra pas hésitant et la main gantée alla rejoindre celle du jeune humain. Si le contact de sa peau était froid, il se félicita d’avoir pensé à mettre des gants. Cela lui évitait de devoir s’expliquer ou faire peur à une personne un peu trop perspicace qui aurait tôt fait d’avertir toute la cité de la présence d’un vampire entre ses murs. Et rapidement il se serait fait chasser… Disons que l’envie n’était pas, surtout en plein jour comme ici. Au moment ou le dénommé Nashy s’apprêtait à le relâcher et l’inviter à quitter l’endroit, il tourna la tête vers son propre reflet et se dit qu’il n’agissait pas suffisamment comme il en avait l’air. Il était blême à faire peur à la raison de la torture que lui causait la lumière du jour. Et s’il devait avoir l’air malade auprès des hommes, autant le faire exprès, non? Il suivit donc l’autre d’un pas un peu moue, donnant l’impression d’équilibre précaire, comme un homme en mauvaise forme, justement. Il suivit sans rien dire, toutefois, jouant celui qui ne s’inquiétait jamais de sa propre santé, en bon veillant qu’il était.

    « Ho… non, je suis natif de Gloria. Je la quitte pour affaires. Je suis… Un messager de la paix, si vous voulez… »

    Simple et mystérieux. Il n’était pas celui qui se dévoilerait à la première demande. Et même si ce qu’il disait était plutôt la vérité, en fait, il se voyait dans l’obligation d’absolument tout prévoir. Même si le jeune devant ne semblait pas être d’un caractère mauvais, il ne prenait pas de risque inutile à se dévoiler qu’en fait il voulait réunir les peuples. De la manière qu’il l’avait dit, c’était comme s’il ne faisait que se balader entre Aladria, Elena et Gloria. Mais à ses dires il ne faisait que rendre message, justement. Il ne s’impliquait pas directement, finalement. À voir maintenant ce qu’en penserait le jeune humain. Il suivait toujours dans la foulée et posa doucement une main sur l’épaule du jeune lorsqu’ils furent éloignés un peu plus de la foule et de tous ces gens.

    « Si ça ne vous déranges pas, je dois m’asseoir… Pas que vous êtes obliger de m’accompagner… »

    Sans s’interroger à savoir si cela l’avait branché ou peu importe, le vampire laissa glisser sa main dans le vide avant de s’éloigner à pas léger, en évitant soigneusement de percuter qui que ce soit. Et aucun regard ne se posa vraiment sur lui, malgré l’accoutrement bizarre qu’on lui avait supposé qu’il portait. Il se montrait poli, d’une galanterie sans pareil et en aucun cas il ne cherchait à prendre contact physique, sauf en quelques cas. Il ne pouvait pas être un monstre, un sang froid, que pensaient probablement certains, lorsqu’il voyait leur sourire lui répondre. Et cela l’amena à ce qu’il se questionne… Et Esmelda? Il n’avait pas le droit de la priver de dévoiler leur relation. Un jour, ils voudront savoir pourquoi elle refuse tous candidat à lui prendre la main. Et si elle ne dit rien, il ne serait pas étonner d’en voir quelques uns lancer leur propre enquête. À ce moment là, il ne se cacherait pas. Il voulait, dans le font, que le monde entier sache, mais par respect pour sa douce, pour son sang, pour son rang, il se taisait. Pour elle, pas pour lui. Parce qu’elle comptait plus que tout le reste, finalement.

    Il se laisser aller donc, jusqu’à atteindre un banc plutôt blanc, d’ailleurs, si ce n’était peut-être un peu la poussière quelconque et sans importance qui y trainait, près d’un mur qui laissa le sang froid des plus indifférent, où il posa enfin son derrière dans un soulagement. Il était vrai qu’il était fatigué. La lumière du jour n’étant vraiment pas son meilleur allié dans un temps comme celui-ci… Quoi que, dans un autre côté, ne prouvait-il pas qu’il faisait justement des efforts inimaginables pour prouver à ce peuple qu’il serait là pour lui non pas pour le dévorer comme l’on pense tant de sa race, mais plutôt pour l’aider? Il s’affaiblissait au risque d’être facilement atteignable si on le reconnaissait pour les côtoyer. C’était un risque, mais prévue. Il n’était pas celui qui faisait sans réfléchir, et cette rencontre en était la preuve. Il aurait très bien pu, dès le départ, ignorer ce qu’il avait vu ou ne pas rendre la bourse au jeune homme.
    Mais c’était Kylian. Le vampire doté d’un cœur plus clair que le jour. Et s’il pouvait un jour changer celui des autres, il ne s’y gênerait pas…

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MessageSujet: Re: Lorsque un voyage commence...[Libre] Lorsque un voyage commence...[Libre] Icon_minitimeJeu 24 Juin 2010 - 20:58

Tandis que les deux personnes marchaient dans la rue, personne ne semblait leur prêter attention mais cela ne les dérangeait nullement. Kylian semblait ne pas vouloir attirer l'attention sur lui et Nashy ne voulait pas non plus attirer les regards sur lui. Il était ici pour acheter les affaires nécessaires pour son voyage et non pour pavaner en ville. Il est vrai que la couleur blanche de la peau de son compagnon était inquiétante et cela tracassait le jeune humain. De plus, l'homme venait de se mettre à se déplacer de façon quelque peu incertaine et le garçon aux cheveux bruns lui proposa son bras comme appui. Il marchait tranquillement dans la rue lorsqu'il reçut la réponse à ses questions.

« Ho… non, je suis natif de Gloria. Je la quitte pour affaires. Je suis… Un messager de la paix, si vous voulez… »

La réponse sonnait étrangement familière aux oreilles du jeune humain. Pourquoi ? Pour la simple raison que la réplique de Kylian était étrangement ressemblante à ce que Nashy pouvait répondre. Une fausse réponse. Simple mais qui en réalité ne devoile rien sur l'individu. Malgré sa maladie, l'homme agréable qui accompagnait le jeune adulte était intelligent. Ce dernier venait donc de Gloria et était un "messager de la paix". Que voulait-il dire ? Une guerre se préparait ou juste un petit conflit de voisinage ? Que ce soit l'un ou l'autre cas, le jeune humain ne se sentait pas exclusivement impliqué donc il ne préféra pas entrer dans les détails. Bon au moins, il voyageait mais c'était tout ce que le jeune garçon pouvait comprendre.
Continuant la marche, il sentit soudain une main se poser sur son épaule avant de se retourner et de voir que Kylian venait de s'appuyer sur lui. Jetant un regard autour de lui, il se rendit compte qu'il avait dépassé le gros flux de la population et qu'il se trouvait dans un lieu plus calme et plus ouvert.


« Si ça ne vous déranges pas, je dois m’asseoir… Pas que vous êtes obliger de m’accompagner… »

Une personne malade se fatigue plus facilement donc demander à s'asseoir était normal pour cette personne. Il ne se posa pas de question et suivit son nouveau compagnon qui cherchait un endroit pour poser délicatement son illustre postérieur sur de la pierre froide. Cela ne déplaisait pas au jeune garçon qui suivait tranquillement son ainé qui semblait perdu dans ses pensées.
Bizarrement, sa démarche se faisait plus facile maintenant, était-il vraiment malade ou simplement fatigué ? Respectant l'intimité de son sauveur de bourse, il resta à marcher en arrière, regardant machinalement ses tatouages qui marquaient son bras avec la flèche qui indiquait encore une fois l'est. Qu'espérait-il trouver là-bas ? Une réponse à ses questions ? Des autres questions ? Un plus grand désespoir ou de la joie ? Mais malgré ce qu'il découvrirait, il voulait y aller pour trouver des réponses. Découvrir la vérité vaut mieux que toutes les suppositions. Voilà pourquoi il était parti en voyage, découvrir la vérité sur la magie, les dragons et tout le reste. D'accord, c'était un rêve ambitieux mais rien ne pouvait se mettre en travers de sa route car il ferait ce qu'il faut pour trouver ce qu'il recherche.


Un banc blanc enfin presque car il était un peu grisé par la poussière. Il semblait être utilisé frequemment vu l'état de la pierre mais à juger de la poussière, il n'avait pas été utilisé récemment. Kylian se laissa quand même tomber sur la pierre donc il était bel et bien fatigué. Nashy lui prit son temps pour s'asseoir afin de ne pas froisser son pantalon et sa veste. Tournant la tête vers son interlocuteur, ce dernier semblait toujours en pleine réflexion, son visage caché dans les ténèbres de sa capuche blanche. Ne supportant plus ce silence qui ne cessait de prendre de la place, Nashy prit la parole.

Comment pourrais-je refuser de venir avec vous ? Je n'ai rien à faire et vous venez de me rendre un grand service. Je veux vous rendre la pareille avant la fin de la journée. Que puis-je faire pour vous aider ? demanda-t-il sur un ton serviable.

Il fouilla dans ses poches et dans sa bourse à la recherche de quelques économies mais le montant était dérisoire pour l'offrir à son compagnon de la journée. Il avait des réserves de nourriture conséquentes et des réserves d'eaux qu'il jugeait suffisantes. Il montra ses biens à la personne mystérieuse qui se tenait à côté de lui. Elle semblait extrèmement sérieuse et pensive. Sa peau blanche semblait ne pas supporter le soleil et un peu d'ombre faisait ressortir la blancheur de sa peau. Pendant ce temps, il décrocha une sacoche qu'il tendit à l'homme encapuchonné.

Tenez, c'est la seule chose que je puisse vous offrir pour le moment...dit-il en tendant sa sacoche. Si vous souhaitez autre chose, n'hésistez pas, mais je ne vous garantis pas que ce soit dans la mesure de mes moyens. De plus, je prévois de partir donc je ne pourrais pas vous dédommager avant longtemps monsieur Wallam.


Il attendit une quelconque réponse de son interlocuteur quand à sa demande et il se demandait comment ce dernier allait réagir. De toute façon, il avait assez de réserves pour les partager avec une personne qui venait de l'aider. Même si le jeune humain ne se préoccupait pas des problèmes de sa nation, il faisait attention à ceux qui l'aident et à ses proches.
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MessageSujet: Re: Lorsque un voyage commence...[Libre] Lorsque un voyage commence...[Libre] Icon_minitimeVen 25 Juin 2010 - 21:32

    Il n’avait qu’à moitié réaliser que l’autre avait daigné l’accompagné et ce n’est que lorsque ce dernier s’installa prêt de lui qu’il releva un peu la tête. Le vampire ne disait tout simplement plus rien, s’enveloppant dans le mystère même qui entourait sa personne. Il avait toujours été un peu comme ça, indéchiffrable. Ce qu’il dégageait était tout simplement incompréhensible. On sentait parfaitement l’âge, sans qu’il ne le paraisse. Il n’était pas aussi vieux que les elfes ou certains vampires, mais avait suffisamment d’expérience pour se montrer beaucoup plus sage qu’un humain ayant une durée de vie tout à fait ordinaire. Il émanait donc de lui un étrange sentiment de calme indescriptible.

    Il tourna finalement complètement son visage vers le jeune homme, bien que n’en demeurant pas moins dissimulé sous la capuche qu’il ne quittait vraiment que sous quelques très rares occasions. Même sous terre. Il n’y avait véritablement que sa douce qui avait pu caresser son visage et glisser ses mains dans sa chevelure d’un brun très foncé. Le jeune humain s’adressa de nouveau à lui et il ne pu s’empêcher de réprimer une manie d’amusement. Il l’aimait bien. Il semblait si innocent de tout. Il semblait si attacher à ceux qui l’entourait. Kylian ne savait pas s’il le percevait comme il se devait et, franchement, il s’en fichait un peu. C’était sa façon de voir et pas une autre qui comptait vraiment. Il se garda tout de même de parler dans l’immédiat et observa en silence. Il s’entêtait à vouloir l’aider et cela l’amena à se dire qu’il ferait peut-être simplement mieux de ne rien lui demander et de s’en aller. Il ne voulait pas l’offusquer, mais il ne voulait rien lui prendre en même temps. Ça aurait plutôt été à lui de lui offrir quelque chose… Le vampire n’était pas le plus pauvre des deux, dirons-nous sincèrement.


    « Rien, vraiment. Votre offre est toutefois très apprécié, mais vous ne pouvez ni n’avez besoin de rien faire pour moi. » répondit-il enfin, sur un ton de douceur.

    Lorsqu’il le vit fouiller dans ses poches, il se dit qu’il ne pourrait vraiment rien dire pour le dissuader. Mais il ne tendit pas la main, la gardant soigneusement posée, morte et inerte, sur sa cuisse. Il lança un regard interrogatif au jeune homme. Regard qu’il ne pourrait toutefois jamais percevoir, sauf à se pencher pour voir ses yeux, ce qui n’était pas le cas. Il tendit la main, sans rajouter, et au lieu de saisir l’objet, il attrapa celle de son interlocuteur pour lui signaler, ainsi, qu’il ne prendrait pas la sacoche.


    « Gardez. Vous en avez plus besoin que moi, croyez moi. » Un maigre sourire, rien de plus et il poursuivit pour éviter de vexer le dénommé Nashy. «Je ne veux pas de dédommagement. C’était un service. Et un service gratuit. Si je puis tendre la main à quelqu’un je le ferai sans espérer rien en retour. Et ne prendrai rien parce que ça m’aura fait plaisir et que c’est tout ce qui compte vraiment. Ne vous en faites donc pas pour ça. Dites moi plutôt ce que moi je peux faire d’autre, pour vous. »

    Il le relâcha dans ce geste particulièrement gracieux. Noble? Il se montrait toujours comme tel dans ses gestes. Gentleman, tout simplement. Mais peut-être ne désirait-il rien, justement? A se demander… S’il voyageait, puisqu’il en avait tout l’air avec son équipement, du moins, peut-être n’avait-il besoin que d’argent? Kylian devait toutefois avouer ne pas en avoir beaucoup sur lui, n’ayant calculé que l’allé, une ou deux journée à Gloria, puis le retour au royaume vampirique, sans plus. Enfin, il s’était évidemment prévu un petit plus au cas où il dérogerait de sa route ou qu’il prendrait plus de temps, par exemple. Entre autre, il s’était prévu deux mois et des poussières d’économie.

    Son attention se perdit une seconde exactement dans la foule qui diminuait grandement. En fait, il songea à se dire qu’il était bien comme il était et que pour rien au monde il ne voudrait changer son existence. Il ne regrettait toujours pas son choix. Être vampire avait autant ses avantages qu’être humain. Et il continuait de se considérer encore comme humain, malgré tout. Il avait gardé son cœur attentionné et pour rien au monde il ne briserait les liens qui le rattachaient encore à ce peuple particulier. Il le comprenait et, même si eux ne l’aimaient pas nécessairement, se sentait comme chez lui parmi eux. Et il souhaitait réellement qu’un jour, oui, un jour, il finirait par leur faire ouvrir les yeux. Mais en attendant, tout ce qu’il pouvait faire était d’attendre ce jour, justement, et de continuer de les travailler un peu dans l’ombre, dans les ténèbres, pour les guider s’il le pouvait, vers un possible changement positif. Il cherchait seulement l’appui au bon endroit, rien de plus, rien de moins.

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MessageSujet: Re: Lorsque un voyage commence...[Libre] Lorsque un voyage commence...[Libre] Icon_minitimeSam 26 Juin 2010 - 13:15

Au départ, l'humain qui était assis sur le banc près de lui ne semblait pas très à l'aise face à la demande du jeune garçon. Pourtant, il ne faisait que le remercier de lui avoir rendu service surtout à une époque où les temps sont durs. Cependant, il sentait comme une aura de suffisance et de confiance en soi qui émanait de cet homme qui en réalité était plus fatigué que malade. Peut-être avait-il les yeux rouges et qu'il souffrait d'albinisme ? Mais la capuche de Kylian lui masquait la vue et il ne pouvait rien faire pour percer le tissu épais de son vêtement de par son seul regard.
C'est alors qu'il allait sortir la nourriture de sa sacoche que la personne lui attrapa sa main libre d'une poigne ferme. Apparemment, il refusait le cadeau que voulait lui faire le jeune humain aux cheveux bleutés par la lumière. Se laissant faire, il attendit l'explication de son interlocuteur.


« Gardez. Vous en avez plus besoin que moi, croyez moi. »

C'est à ce moment précis que Nashy sentit la plus grosse peur de sa vie et pour la première fois, il se rendit compte qu'il devait prêter plus d'attention aux rumeurs qu'il circule. Kylian venait de lui sourire... de lui SOURIRE. Le jeune humain n'était pas allergique aux sourires mais il venait de percevoir des canines allongées et pointues. Cet homme est en réalité un vampire... Il aurait dû se méfier, préter l'oreille aux rumeurs qui racontaient le retour de cette race qui avait quitté Armanda suite aux assauts conjugés des humains et des elfes. Pourquoi il n'avait pas fait le rapprochement avec cette peau si blanche ? Les vampires n'avaient jamais vraiment apprécier la lumière de l'astre solaire et cela avait pour effet de dépygmenter leur peau. Mais pourquoi lui avait-il rendu la bourse ? Pour se rapprocher de lui et pouvoir le mordre sans que personne ne s'en rende compte. Mais il se rendit compte que le vampire continuait de parler et décida d'y prêter une oreille extrèmement attentive.

«Je ne veux pas de dédommagement. C’était un service. Et un service gratuit. Si je puis tendre la main à quelqu’un je le ferai sans espérer rien en retour. Et ne prendrai rien parce que ça m’aura fait plaisir et que c’est tout ce qui compte vraiment. Ne vous en faites donc pas pour ça. Dites moi plutôt ce que moi je peux faire d’autre, pour vous. »

Depuis quand un vampire tueur d'humains parlait d'une manière si raffinée. Ses paroles ne collaient pas avec la description des vampires. Et puis, il venait de lâcher sa main. S'il avait voulu le mordre, c'était le meilleur moment et si... C'était possible après tout, un vampire qui ne voulait pas de mal aux humains. Il avait bien rencontré un Elfe qui voulait se venger de ses semblables car ils l'avait rejeté. La bourse, les paroles et la gestuelle de Kylian allait en sa faveur et toutes les choses auquelles venaient assister Nashy prenaient tout leur sens.
Il jetait un regard pensif à la foule qui se mouvait devant eux. Il semblait plus pensif que sur le point de tuer l'un d'eux. Il ne ressentait aucune pulsion meurtrière qui émanait du vampire. Ce dernier constant effaça ses craintes et il soupira de soulagement. Kylain lui avait demandé ce qu'il voulait, et bien, il allait lui répondre.


Ce que vous pouvez faire pour moi, me donner la preuve que vous allez pas me vider de mon sang dans les prochaines minutes ? Je sais ce que vous êtes mais je suis étonné de voir que vous n'êtes pas aussi sanguinaire que l'on vous décrit. Vous m'avez dit, tout à l'heure, que vous êtes un messager de la paix...Vous êtes ici pour unir humains et vampires ? avait-il dit en chuchotant.

Il avait parlé de manière à ce que seul le vampire puisse l'entendre. Si le vampire était vraiment ce que Nashy pensait, ce dernier serait heureux de l'aider. Lui qui était curieux de comprendre les us et coutumes de cette race détestée de tous les humains, il était heureux de pouvoir en rencontrer un qui n'était pas là pour bondir sur chaque personne capable de lui fournir du sang. Même si le conflit politique qui opposait vampires et humains ne l'intéressait pas, avoir une connaissance de l'empire vampirique était assez exceptionnelle.
Restant très pensif lui aussi, il regarda à son tour la foule qui semblait marchée comme un seul homme. Pas à pas, ils écrivaient leur destin et traces après traces, il ne pouvait voir que le trajet parcouru et non le lieu vers lequel ils se dirigeaient. Quelle magnifique métaphore de la vie que ces gens qui marchaient devant lui. Llesa aurait été heureux de voir que son ancien élève était attentif à cette image. Llesa avait toujours aimé la poésie et regrettait de ne pas être devenu Baptistrel.
Cette pensée l'emmena loin de la ville impériale et le fit voyager en dehors de son corps, son esprit était le seul maître de ce voyage spirituel. Il revoyait tout ce qu'il avait vécu avant d'arriver ici et il finit par reprendre le contrôle de son corps et il se tourna vers Kylian pour attendre sa réponse.
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MessageSujet: Re: Lorsque un voyage commence...[Libre] Lorsque un voyage commence...[Libre] Icon_minitimeLun 28 Juin 2010 - 4:16

    Visage stoïque, il hésita. Il fiait l’autre qui, malgré ses bonnes intentions ou celles de ne pas le montrer, semblait perturbé de l’intérieur. Il n’en releva pas le point et ne le rappela pas à son interlocuteur. Se dernier eut une réaction différente de ce à quoi il s’était probablement attendu. Kylian demeura muet un moment, alors que son oreille écoutait tout bonnement les dires du jeune humain qui, de toute évidence, n’était pas vraiment convaincu par sa propre crainte. Et le vampire ne savait comment prendre cela. Il aurait pu le piégé. Si Nashy c’était trouvé à être un traqueur ou quelque chose dans ce style là, en tout cas, il aurait facilement pu avoir sa peau. Le fait d’à présent savoir ce qu’il était, à savoir un sang froid, ne laissait plus aucune sécurité à ce dernier. Et en plein jour, c’était le pire qui soit. Il avait été idiot. Vraiment très idiot, même. Il s’interrogea enfin. Et s’il avait fait exprès? Il l’avait d’abord invité à s’éloigner de la foule dans laquelle, pourtant, lui se sentait malgré tout très à l’aise. Il n’avait jamais vraiment eut peur à ce qu’on le remarque tel qu’il était, mais celui-ci se montrait beaucoup trop perspicace. Au goût du vampire qui devait s’avouer avoir été un peu distrait et peu prudent sur ce coup. Pas comme à son habitude… Il n’avait même jamais prévu cette rencontre. Ça n’avait eut lieu que sur l’une de ces rares occasions où il se montrait impulsif et spontané. Il ne devrait plus s’y reprendre. Il ne le fallait pas.

    Quoi qu’il en soit, en attendant, du moins, il se devait de faire ce qu’il savait mieux faire : politique, discuter, prouver, démontrer, sans accuser, et, aussi simple cela pouvait-il paraitre quand on l’observait; convaincre. Oui, convaincre. Il n’abusait pas pour autant, sachez bien. Il se servait quand on le lui offrait et c’était vraiment le meilleur moyen pour lui de ne pas se faire plus d’ennemi. De plus, ses ‘’partisans’’ demeuraient fidèles en sachant qu’il n’était pas le plus traitre des êtres et qu’ils pouvaient parfaitement lui faire confiance dans ce qu’il faisait, qu’il ne disait pas faire une chose qu’il savait ne pas être capable de faire et qu’il ne faisait jamais de fausses promesses jetées en l’air.

    Les mots n’étaient que méfiance, finalement. Il n’y avait aucun intérêt pour le jeune homme de chasser le vampire. C’était, du moins, ce qu’il voulu croire. Il n’avait perçu rien de méchant chez lui, et c’était tout ce qu’il comptait, non? Il sourit tout de même de nouveau, tout bonnement.


    « L’habit ne fait pas le moine, vous savez. De plus, sans vouloir vous offensez, je n’aurais pas pris la peine de discuter avec vous si votre sang m’avais intéressé… »

    Et il continuait sur le même ton de noblesse habituel dont il avait fait preuve jusqu’à présent et qu’il poursuivrait encore et encore. Ho! Il n’était pas né sang noble, même à l’époque de son humanité, loin de là, mais il en avait acquis les caractéristiques. Il ne bougeait toujours pas et avait reposer ses mains sur ses cuisses, bonne foi qu’il ne chercherait pas à le touché. Il ne savait pas exactement comment il avait bien fait pour le repéré. L’accoutrement? Possible. Il avait signalé au départ que ce n’était absolument pas commun. Ou en parlant, s’était-il dévoilé? Impossible, il avait pour habitude de soigneusement choisir ses mots.

    « Hum… Oui et non, pour répondre à votre question finale. C’est… Plus compliqué. Compliqué puisque je ne puis défendre les miens faces aux hommes et que je ne puisse favoriser les hommes face aux miens. Mais d’abord, je doit faire mes preuves, n’êtes-vous pas d’accord? Ce que je souhaite, moi, ce qu’on n’ait pas à tué la race humaine contre son bon vouloir. Disons simplement qu’il existe quelques cas à part, sans entrer dans les détails. Et ces gens là peuvent nous aider, si bien sûr, et je crois sincèrement, en échange, nous leur rendons la pareille, ce que je me tente de faire à travers le continent, parmi le peuple elfique et humain… Enfin, pour vous faire simple, c’est à peu près ça. »

    Il coupa toutes les grandes lignes, sans aborder les sujet de la guerre, sans parlé des autres prétendant dirigeant vampiriques, sans supposé qu’il pouvait échouer, sans prétendre qu’il se mettait très à risque et sans dire qu’il avait déjà réussi à s’infiltré, depuis au moins trois ans, à la cours royale de Gloria grâce à Esmelda. Après, c’était lui qui hésitait. Il ne souhaitait pas que la jeune princesse soit traitresse aux yeux de son peuple. Il se devait donc d’approcher l’empereur, sans doute, frère de sa douce, d’ailleurs, de lui-même, en évitant qu’il n’apprenne avant pour leur relation. Cela dit, ce n’était pas tâche facile. C’était même bien plus compliqué qu’il ne l’aurait pensé, mais faisant avec, il ne s’obstinait pas.

    « Enfin, c’est plus que ça et je ne puis vraiment me permettre d’en dialoguer sur tous les points. Mais… Jamais au grand jamais je ne vous aurez touchez, ni vous, ni cette fleuriste, là bas, ni ce marchand, ni cet enfant. Toutefois, je pourrais m’inquiété à savoir comment vous avez si facilement repéré la… supercherie. Vous pourriez très bien être un traqueur…? En plein jour, se serait facile… »

    Il sourit, simplement, pour changer, tien. Il détourna enfin la tête pour ne fixer on ne savait trop quoi, exactement, en fait. Il n’était pas méfiant face au jeune homme. Même plutôt confiant, à vrai dire. Et dans le pire des cas, il n’aurait plus qu’à fuir à ses risques et périls pour ne pus revenir dans la cité, au risque de se faire prendre dans le futur… Ce n’était pas une vision qu’il appréciait mais il ne pouvait que la prendre en considération, malheureusement.

    « Ensuite, si restez vous fait peur, je vous respecterez tout à fait… Changer toute une façon de voir, d’un peuple, après tout, n’est pas chose aisée… Je suis désolé, du moins, de vous causez tant de perturbations… »

    C’était tout. Il n’avait plus rien à dire. Et il ne rajouterait plus rien non plus.

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MessageSujet: Re: Lorsque un voyage commence...[Libre] Lorsque un voyage commence...[Libre] Icon_minitimeLun 28 Juin 2010 - 8:59

Décidément, Kylian était un personnage très étrange en plus de l'aura de calme et de mystère qu'il semblait avoir cousu à ses vêtements. Toujours détaché de ce monde pour laisser son esprit parler et vagabonder afin de trouver les bons mots et la meilleure manière de le dire. On peut pas dire que Nashy était pareil même s'il avait le don de pouvoir en apprendre plus sur son interlocuteur par ses dires et son langage corporel que ce qu'il voulait lui laisser comprendre. Même s'il était souvent pensif, cela était surtout pour lui, un moyen de s'évader de cette prison qui était son corps et de pouvoir penser à aux instants de douceur et de bien-être. Pour la parole, il était très spontané, toujours prêt à dire ce qu'il pensait sans se soucier des conséquences. Il avait donc parler à Kylian sans peur et sans sarcasme malgré le ton moqueur enployé lors de sa première phrase.
Bon il est vrai que le jeune Nashy n'était pas rassuré de se trouver près d'un vampire qui semblait avoir une expérience qui le dépassait, lui, le petit humain.

Puis pourquoi en vouloir à ce vampire ? On ne peut reprocher à un individu, le crime de tout un peuple si ce dernier n'est pas perpétré par l'individu en question. Cela s'appelle la justice et sans elle, le monde sombrerait dans le chaos. Si Kylian se montrait pacifiste alors il n'y a pas de raison de vouloir sa tête en haut d'une pique ou en haut de ce que vous voulez. Nashy préférait qu'il l'a gardé en haut de son corps pour tout vous dire. Les mots prononcés étaient peut-être méfiants mais comme toujours avec Nashy, il était aussi empreints d'une curiosité intarisable que rien ne semblait pouvoir arrêter.
Mais lorsque Kylian sourit à nouveau, il ne put s'empêcher de sentir un nouveau frisson le parcourir des pieds jusqu'à la tête. Il lui faudrait surement un temps d'adaptation avant de pouvoir faire abstraction totale des légendes pour se concentrer sur la réalité de l'être. Mais pour le moment, il fallait écouter.


« L’habit ne fait pas le moine, vous savez. De plus, sans vouloir vous offensez, je n’aurais pas pris la peine de discuter avec vous si votre sang m’avais intéressé… »

Donc le jeune humain avait vu juste en pensant au fait que le vampire était pacifiste et heureusement pour lui car sinon, il ne saurait plus là pour en parler. En tout cas, comme tout vampire, il semblait que l'on pouvait pas faire abstraction de l'appétit sanguinaire qui caractérisait l'espèce mais seulement le contrôler. Enfin, il l'espérait.

« Hum… Oui et non, pour répondre à votre question finale. C’est… Plus compliqué. Compliqué puisque je ne puis défendre les miens faces aux hommes et que je ne puisse favoriser les hommes face aux miens. Mais d’abord, je doit faire mes preuves, n’êtes-vous pas d’accord? Ce que je souhaite, moi, ce qu’on n’ait pas à tué la race humaine contre son bon vouloir. Disons simplement qu’il existe quelques cas à part, sans entrer dans les détails. Et ces gens là peuvent nous aider, si bien sûr, et je crois sincèrement, en échange, nous leur rendons la pareille, ce que je me tente de faire à travers le continent, parmi le peuple elfique et humain… Enfin, pour vous faire simple, c’est à peu près ça. »

Heureusement qu'il avait fait simple car la version complète l'aurait surement assomé dès les premiers mots. Pour faire simplifier vraiment, son but était d'unifier les peuples sur le principe de l'égalité et que pour le moment, même si son projet était en marche, il cherchait des partisans pour l'aider dans son idéal. Décidément après avoir rencontré un Elfe qui semblait avoir rejeté ses semblables, maintenant il faisait la connaissance d'un vampire qui veut unifier les peuples. Possédait-il une sorte de pouvoir particulier pour attirer à lui les cas les plus étonnants du peuple Armandéen ? Enfin même si son projet était louable, on pouvait sentir que tout ceci cachait encore des choses mais cela Nashy s'en fichait. Lui comme à son habitude, il détestait se préoccuper des problèmes politiques. Les Humains, les Elfes...et les Vampires étaient assez nombreux pour s'en préoccuper sans lui.
Mais le vampire ne semblait pas vouloir s'arrêter là ! Il allait finir par arrêter de parler un jour ou pas ? Encore une habitude de politique, pensa le jeune humain en soupirant doucement.


« Enfin, c’est plus que ça et je ne puis vraiment me permettre d’en dialoguer sur tous les points. Mais… Jamais au grand jamais je ne vous aurez touchez, ni vous, ni cette fleuriste, là bas, ni ce marchand, ni cet enfant. Toutefois, je pourrais m’inquiété à savoir comment vous avez si facilement repéré la… supercherie. Vous pourriez très bien être un traqueur…? En plein jour, se serait facile… »

Puis le vampire sourit encore une fois et le jeune humain fut surpris de voir qu'il lui avait sourit lui aussi presque instinctivement. Il semblait avoir réussi à aller au-dela des préjugés mais il n'était pas rassuré totalement mais plus apeuré comme il l'avait été. Il était dans une sorte de transe intermédiaire où son esprit semblait un peu perdu sur les réactions à apporter au corps. En tout cas, il semblait vraiment de bonne foi et même un peu curieux. Même si les derniers mots étaient soupçonneux, le garçon aux cheveux bruns n'y prêta pas grande attention car il avait fait de même il y a quelques minutes.

« Ensuite, si restez vous fait peur, je vous respecterez tout à fait… Changer toute une façon de voir, d’un peuple, après tout, n’est pas chose aisée… Je suis désolé, du moins, de vous causez tant de perturbations… »

Alors qu'il vient de balancer à la figure de son auditeur un discours que ce dernier à trouver interminable. Il lui demandait s'il était perturbé. Oui qu'il était perturbé ! Tant de mots à la suite l'avait sonné et il avait du mal à ouvrir la bouche. Heureusement que respirer se faisait inconstiemment car sinon il aurait déjà manqué d'air. La peut n'est qu'une sensation passagère à supporter pour pouvoir aller de l'avant? Vivre sans peur c'est comme oublier c'est la signification du mot vivre.

Non j'ai eu le temps qu'il me fallait pour me remettre des mes émotions... Pour répondre à votre question, il y a la peau très blanche qui m'a fortement étonné mais cela pouvait passer pour le compte d'une maladie mais le plus important, c'est lorsque vous souriez... On peut apercevoir votre dentition qui est très éloigné de celle des humains et caractéristique de votre race. En tout cas, je vous souhaite bonne chance pour réaliser votre projet, monsieur Wallam. Mais disons que tout ceci ne m'intéresse pas vraiment.

C'était le moment de partir car visiblement la conversation semblait terminer. De plus, le jeune garçon n'avait rien d'autre à dire et le vampire lui avait fait comprendre que la conversation était terminée. Il se leva donc doucement en prenant garde de ne pas bousculer son interlocuteur et il le salua d'un mouvement de la tête.

Désolé mais je dois partir ! J'ai prévu de partir pour un long voyage et le plus tôt sera le mien. Au revoir, monsieur Wallam, et merci pour ma bourse.

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