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La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
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La fin justifie les moyens [Terminé].

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MessageSujet: La fin justifie les moyens [Terminé]. La fin justifie les moyens [Terminé]. Icon_minitimeLun 7 Jan 2013 - 19:52

La fin justifie les moyens [Terminé]. Lost_r11

L’étonnement avait fait place à une certaine consternation. La crainte de se faire prendre étant passée, elle pouvait désormais prendre un certain recul sur la situation. Elle avait franchit les portes de sa ville natale sans difficultés notables. C’en était presque... consternant. Certes, l’ivresse de cette ultime bravade la laissait encore tremblotante et bien qu’elle ne souhaitait certainement pas réitérer l’expérience, elle était désappointée. Elle avait mit tellement d’années à se décider, il lui avait fallut du courage pour tout abandonner, sans compter l’organisation de cette escapade. C’était bien la peine de se faire du mauvais sang, au final ! Avant de sortir de la ville, elle s’était changé pour passer de sa tenue d’équitation peu convenable pour une jeune femme et avait revêtit une robe simple mais élégante qui, espérait-elle, n’attirerait pas l’attention sur elle. Montant Éros à la manière des femmes, le cœur au bord des lèvres, elle s’était avancée devant les gardes, s’attendant à tout moment à se faire héler, reconnaitre ou arrêter. Elle faillit dégringoler de son destrier lorsqu’un des soldats lui adressa la parole.

Mademoiselle ! Vous avez fait tomber quelque chose.

Il s’agissait tout bonnement de la couverture qu’elle avait placé à l’arrière de la selle du cheval noir. Elle retient de justesse un rire hystérique puis sourit au soldat qui remettait la couverture en place. Ses lèvres prononcèrent un bref « merci » avant de s’éloigner au grand galop de la cité, sous le regard ébahi des hommes en faction devant la grande porte. Elle avait consacrée ces dernières heures à sa chevauchée infernale, déterminée à mettre le plus de distance possible entre la crétinerie familiale et elle. C’est ainsi qu’Athalia, à la tombée de la nuit, se retrouva seule, errant dans une forêt obscure et peu accueillante. De toute façon, elle n’était pas perdue, vu qu’elle n’avait aucune destination précise. Elle venait de se proclamer voyageuse. Ou sans domicile. Mais ce titre était pour le moins peu honorifique. Elle finit par débusquer un cours d’eau qui suffirait à assouvir la soif des deux compagnons. Elle desserra la sangle d’Éros pour le laisser respirer. La fugueuse entreprit ensuite de monter un camp, constitué en soit d’une couverture et d’un feu de bois. Elle grignotait distraitement un bout de pain, essayant d’économiser sa nourriture. Un craquement se fit entendre et elle sursauta si violement que sa pitance finit dans l’herbe. Elle jura, chose peu recommandable dans son ancienne maisonnée, et regarda aux alentours, s’attendant à tout moment à ce que surgisse une bête sauvage, un briguant, un monstre, une armée ou – pire – son fiancé.

Emmitouflée dans sa couverture, elle fini par se détendre. Malheureusement, un bruissement d’ailes lui causa les mêmes tourments, tel un cercle vicieux. Elle avait froid, elle se sentait seule dans cet enfer glacé et la terreur lui nouait l’estomac. Le courage dont elle faisait preuve habituellement s’était apparemment envolé. Ce qui expliqua pourquoi, peu de temps après, elle fini par se retrouver devant une lugubre taverne qui ne la rassurait nullement. D’accord, elle avait craqué. Sa mauvaise humeur allait croissante. Sans compter son traitre de cheval qui, jura-t-elle, avait l’air de trouver la situation hilarante. Elle l’attacha à côté d’autres équidés, craignant pour son paquetage mais n’ayant pas d’autres choix. Athalia poussa un long soupir, redressa fièrement la tête et entreprit de mettre de l’ordre dans sa tenue, ainsi que dans sa chevelure qui tombait librement dans son dos. Puis, priant silencieusement les esprits qui, espérait-elle, veillaient sur elles, elle fit face à la porte de bois. Les rires et le tapage habituelle des tavernes appréciées étaient à peine étouffés et elle imaginait déjà quel capharnaüm cela devrait-elle. A sa décharge, elle n’était encore jamais allée dans ce genre d’endroit où la fiabilité de la nourriture laissait parfois à désirer. Elle n’était néanmoins pas apte à juger, en raison de son manque d’expérience. Une pensée s’infiltra dans son esprit, lui rappelant cette rumeur qui circulait dans les salons à propos d’une bagarre ayant mal tournée. Oh, il n’y avait pas eu de victimes mais des dégâts matériels importants. Enfin, il devait s’agir d’un conflit entre deux bandes du bas peuple, dans cette campagne tranquille elle n’avait rien à craindre.

Subitement, un bruit de cavalcade se fit entendre. Un paysan normal n’ayant rien de particulier à se reprocher n’y verrait pas mal, mais une jeune femme en fugue possédant un instinct dès plus développé, si ! Ses yeux se plissèrent, cherchant l’origine du bruit. L’obscurité empêchait de voir son potentiel poursuivant. Inversement, elle la protégeait aussi d’un regard trop inquisiteur. Toute invisible qu’elle fût pour le moment, il n’en demeurait pas loin que le cavalier serait bientôt là et qu’il remarquerait, du moins pouvait-on le supposer, la demoiselle plantée sur le seuil de la bâtisse. Quoi qu’il en soit, il n’y avait que deux options. Soit elle attendait gentiment ce charmant visiteur en espérant qu’il ne soit là en raison d’une soudaine envie de picoler, soit elle se carapater le plus noblement possible dans cette auberge peut accueillante extérieurement, du moins. Etonnamment, elle choisit la deuxième solution. Après tout, si faire les yeux doux à une bande d’ivrogne lui permettait de garder son indépendance et bien soit ! elle s’y résoudrait. Ce n’est pas comme si son attention première n’était pas de profiter de la chaleur de l’endroit. Au pire des cas, elle utiliserait sa magie. Elle était certes une jeune magicienne, mais elle savait qu’elle n’était pas dénuée de talent. A supposer que son adversaire ne soit qu’un soldat ayant peu de connaissance dans ce domaine, bien entendu. Sinon, et bien, elle n’avait plus qu’à utiliser les quelques ressources qu’elle possédait. Sur ce, elle ouvrit la porte, s’engouffra dans l’ouverture et ferma consciencieusement la porte.

L’urgence de la situation perturbait quelque peu ses sens. Elle ne prit même pas la peine d’observer le monde qui l’entourait. Plongée dans ses pensées, elle avança par automatisme vers un comptoir. A vrai dire, la salle aurait pu être peuplée de dragons géants qu’elle n’aurait probablement pas remarqué. Un éclair d’intelligence lui indiqua que s’installait au bar n’était pas une si bonne idée que ça. Autant prendre un tabouret et s’asseoir sur le paillasson histoire de bien se faire remarquer par le premier visiteur passant par là. Elle jeta un coup d’œil vers le fond de la pièce, là où l’éclairage perdait en efficacité. Son regard se posa par la table la plus éloignait qui était également la moins fréquentée. En effet, un seul homme y était attablé. Elle fut prise d’un pressentiment qui devient bientôt impérieux au fur et à mesure que le danger se rapprochait. Elle aurait agit avec prudence en examinant d’abord l’individu pour éviter de s’embourber encore plus dans ces pétrins qui ne la quittait plus depuis qu’elle avait quittée Gloria. Athalia prit le siège à côté de l’inconnu. Au même moment, la porte d’entrée s’ouvrit, laissant un courant d’air froid pénétrait dans la salle. Elle ne leva pas la tête, bien trop terrifiée à l’idée qu’il perçoive son mouvement. Il ou elle d’ailleurs. Elle ne prit pas la peine de vérifier. D’un autre côté, s’il s’agissait réellement d’un des sbires de ses parents, elle était serait prête à parier qu’il s’agissait d’un homme. Ses parents manquaient cruellement d’ouverture d’esprit, pas assez pour embaucher une femme pour ce genre de travail, en tout cas. Elle allait devoir se sortir de là et elle sentait que l’homme à ses côtés pourrait l’y aider.

L’échappée se colla soudainement à lui, comme si elle était prise d’une subite pulsion affective. Elle lui prit les mains et plongea son regard dans le sien, ignorant la capuche qui aurait pu lui cacher leur couleur chocolat. Elle lui offrit son plus beau sourire et se pencha ostensiblement vers lui.

Tu ne peux pas savoir à quel point ta présence m’a manquée. Ce n’est pas la même chose sans toi, tu devrais pourtant le savoir. Te connaissant, je suis persuadée que ces dernières semaines n’ont pas dû être de tout repos ! Comment vas-tu ? Elle baissa le ton, pressant légèrement la main de son tout nouvel interlocuteur. Jouait le jeu, je vous en pris ! Je serai me montrer reconnaissante.

A ses mots, son sourire s’envola pour laisser place à une expression des plus sérieuses. Elle devait à tout pris le convaincre de la véracité de ses propos. S’il ne l’aidait pas, on ne manquerait pas de remarquer une jeune femme seule dans cet endroit peu propice. Elle afficha de nouveau un air ravi, mais dans ses prunelles brillait une supplique muette.



Dernière édition par Athalia Beleth le Mer 30 Jan 2013 - 16:32, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: La fin justifie les moyens [Terminé]. La fin justifie les moyens [Terminé]. Icon_minitimeLun 7 Jan 2013 - 22:58

Pour une fois, le réveil semblait beaucoup plus agréable que les jours passés, il faut dire qu'entre fuite, évasion de prison, cambriolage et petite altercation avec Mélusine et sa Horde que demander de plus. Finalement, ces derniers jours avaient été plutôt mouvementés et Klaus s'en serait volontiers passé, mais son bon cœur le perdra et surtout cette soif insatiable d'informations concernant les Vampires, pour cela il était prêt à tout, même à garder un de ses Suceurs de Sang en vie. Sa perception avait un peu changé bien qu'à sa prochaine rencontre avec lui, il n'hésiterait pas une seconde à mettre un terme à sa misérable existence quitte à s'attirer les foudres de Mélusine elle-même. Ce n'est pas vraiment ce qui pourrait arrêter le Chasseur, bien que pour le moment il préférait éviter de s'attirer des ennuis, il en avait assez fait en peu de temps, probablement aurait-il mieux fait de rester encore un moment au sein du Royaume Elfique afin de se préserver de ses humains qu'ils n'apprécient pas et de moins en moins avec le temps qui passe, ce temps qui n'a de cesse de marquer son visage lui donnant une apparence de vieillard fébrile n'étant pas capable de se défendre, ce n'était pas pour lui déplaire, car il savait en tirer avantage, mais cette situation le confrontait à la dure réalité des choses, il ne possède pas la même espérance de vie que ces Êtres Sylvestres qui l'ont recueilli étant petit, ni celle de ceux qu'il chasse sans relâche depuis de nombreuses années. Cette simple pensée laissa échapper un soupire chez l'homme qui progressait depuis les alentours de Gloria, cherchant un endroit calme et propice au repos jusqu'à ce que l'heure de rejoindre Merithyn retentisse, Klaus espérait cependant que ce moment arriverait rapidement afin de pouvoir quitter ce Royaume qui amasse les malades ainsi que les prisonniers.

Où était-il en ce moment ? Il n'en savait pas grand-chose, si ce n'est que de là où il était, Gloria n'était plus visible parfaitement dissimulée par une forêt sombre que beaucoup chercheraient probablement à éviter ne sachant pas à quoi s'attendre une fois à l'intérieur, mais après les Hors-la-lois et les Gardes Royales, il ne craignait plus rien ou presque, encore fallait-il savoir de quoi a peur l'homme. Si cela n'avait tenu qu'à lui, il aurait tout simplement établit un petit campement basique en plein milieu de la forêt et se serait mis en quête d'un peu de gibier pour se nourrir et reprendre des forces, mais une nouvelle fois le destin en voulant autrement, alors qu'il avançait d'un pas plutôt lent et souple bâton à la main pour s'appuyer de temps en temps, Klaus put percevoir ce qui semblait être de l'agitation et une odeur de nourriture maladroitement mélangée à des odeurs d'urines diverses, aussi bien animal qu'humaine très certainement, voilà ce qui laissait émaner un parfum assez désagréable. Ces quelques circonstances réunies réussirent à tirer une légère grimace au Magicien qui marqua un moment d'hésitation, était-ce vraiment une bonne idée de s'aventurer ici aujourd'hui ? Après tout s'il était là c'est qu'il y avait une bonne raison encore une fois, jetant un bref regard sur son bâton, il reporta son attention sur les environs afin de chercher d'où pouvait bien provenir tout ce raffut. Klaus fut rapidement fixé, au loin sa vue perçante descella ce qui était vraisemblablement une Auberge, voilà donc ce qui expliquait l'effluve de ces émanations, rien qu'à entendre le vacarme qui provenait de cette Taverne, les récents évènements subit par le Magicien refirent surfaces, il ne manquait plus qu'en ouvrant cette porte il tombe face à une réplique de cette Mélusine, bien que l'égaler était apparemment impossible elle était unique dans son genre et ce n'était pas plus mal, avec plus de femme comme elle le monde courrait à sa perte en quelques semaines, si ce n'est pas quelques jours.

Approchant du pas de la porte, une voix roque vint attirer son attention, elle provenait de son flanc gauche, un homme d'un certain âge ou pour faire simple beaucoup plus vieux que Klaus, ce dernier s'agrippa à sa tenue l'air affaiblit, il toussait et apparaissait fiévreux, exactement les mêmes symptômes que lui un peu plus tôt, ce mal inconnu méritait peut-être toute l'attention du Grand Maître étant donné le nombre incalculable de personnes touchées. D'un geste rapide il vint faire béquille pour retenir l'homme qui manqua de s'écrouler sur le sol, la veille, il avait passé la plupart de son temps à soigner de parfaits inconnus ou presque alors il n'était plus à ça près, bien qu'à la simple idée de devoir encore faire usage de la magie Elfique pour guérir une personne l'épuisait déjà. Klaus accompagna le vieil homme un peu plus loin afin de l'installer sur le tronc d'un arbre qui avait été coupé récemment étant donné les morceaux d'écorces encore présentes tout autour. Son souffle se faisait de plus en plus court, comment avait-il tenu jusqu'à ce stade de la maladie sans y perdre la vie... C'était une bonne question et alors que le Magicien s'appliquait à entamer le chant Elfique visant à dissiper ce mal, la vie quittait peu à peu le malade, les yeux rivés sur le torse de son patient, le Chasseur comprit bien rapidement qu'il était trop tard, leur regard se croisèrent une dernière fois, sa persévérance était telle qu'il ne pouvait se résoudre à le laisser mourir bien que son heure avait sonné.


« Pardonnez-moi... » Souffla d'une voix basse le Magicien qui ne le quittait pas des yeux. Et en guise de réponse, le vieil homme esquissa un léger sourire, sa main vint attraper la jambe de celui qui tentait encore vainement de le guérir, apparaissant apaisé alors qu'il devait souffrir plus que quiconque, il était trop tard, même le plus puissant Magicien n'aurait pu sauver un homme condamné, du moins voilà l'idée à laquelle voulait se résoudre Klaus face à cet échec indéniable. Malheureusement pour l'homme gisant sur le sol dont la vie venait tout juste de s'éteindre, il n'aurait pas d'enterrement digne de sa personne, le Chasseur ne le connaissait pas et malgré toute la sympathie dont il pouvait faire preuve tout cela n'était pas pour lui, d'ici ce soir les animaux sauvages en auraient sûrement fait leur repas, soit ! Il devait passer à autre chose bien que ces idées étaient encore tout ce qu'il y a de plus noires à cette heure. La nuit n'était pas prête de tomber encore, il avait donc largement le temps de se reposer un peu et donc faire escale de suite à la taverne. A l'aide de son bâton il poussa la porte en bois lentement laissant un lourd grincement retentir, prenant soin de ne pas toucher cette dernière de la main de peur d'attraper une quelconque maladie. Puis il entra sans se soucier des regards qui se posèrent sur lui, entre les ivrognes et les femmes de joies qui se trouvaient ici, il y avait largement de quoi s'occuper alors se soucier du Magicien serait une perte de temps. Un peu plus loin, il repéra une table un peu plus isolée que les autres d'où la lumière se voulait un peu plus faible que dans la pièce, l'endroit idéal pour lui afin d'être tranquille tout en pouvant scruter la pièce à volonté sans déranger et être dérangé. D'un petit mouvement de main il fit signe au serveur d'approcher pour passer commande, comme d'habitude, un peu de nourriture et de l'eau de quoi récupérer suffisamment de force.

Mais alors que les heures passaient, par l'une des fenêtres on pouvait apercevoir la nuit tomber lentement, la journée suivant son cours et pour le plus grand plaisir de Klaus il n'y avait jusque là pas eut un seul imprévus tout cela en était presque jouissif, son bâton posé dans un coin, capuche sur la tête ses yeux sombres observaient une à une les personnes ici présentes en affichant un sourire amusé de voir à quel point ils se ressemblaient tous plus ou moins, non pas physiquement, mais dans leur manière d'agir sous l'effet de l'alcool, il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre, tout bonnement pitoyable. Tandis que la situation commençait à l'ennuyer fortement, il faut dire qu'après plusieurs heures à subir les mêmes cris et égards de comportement incessant, la lassitude se faisait rapidement sentir, une jeune femme pénétra dans l'auberge, la tête fixant le comptoir ses yeux ne la quittait pas, observant cette chevelure dorée assez longue portée par une femme assez grande qu'est-ce qu'un petit bout de femme pouvait bien faire ici et d'autant plus, seule ? Un nouveau soupire s'échappa alors des lèvres de Klaus qui ferma les yeux ne voulant pas savoir ce qui allait advenir de cette créature qui attira rapidement tous les regards des hommes les plus désireux de profiter seul de ce qu'ils considèrent très certainement comme un vulgaire bout de viande. Loin de se douter qu'elle viendrait s'installer à ses côtés sans raisons apparentes, pourtant, les yeux fermés il sentit un parfum bien plus pur et agréable que celui qui planait ici auparavant, prenant une légère inspiration il préféra garder les yeux fermés un temps. Une nouvelle fois la porte s'ouvrit laissant entrer un homme, mais ayant encore les yeux clos il ne voyait rien, mais sentit rapidement la peur s'emparer de cette inconnue qui avait pris place à ses côtés jusqu'à ce qu'elle vienne se coller d'un coup à lui comme s'il s'agissait de son amour de toujours, la jeune femme prit les mains de Klaus qui ouvrit alors d'un coup les yeux sans même daigner tourner la tête, pas un mot ne s'échappa de sa bouche, par contre de celle qui lui faisait par d'une marque d'affection inattendu, il en sortit plein et rapidement il fit le rapprochement avec ce mystérieux inconnu qui avait fait irruption dans la Taverne juste après elle. Pour couronner le tout, elle lui offrit un sublime sourire et vint se pencher vers lui. Décrochant rapidement son regard de cette blonde qui venait de l'aborder pour le poser sur l'homme qui approchait à grands pas gardant une oreille sur la voix de la femme qui baissa d'un ton pour lui souffler quelques mots le plus discrètement possible.


« Je vois... » Soupira Klaus avant de faire mine de répondre à ses questions : « Et bien, il semblerait que où que j'aille tu arrives à me retrouver, n'est-ce pas une étrange coïncidence. Je vais bien, mes dernières péripéties m'ont un peu épuisé cependant et moi qui espérait un peu de tranquillité me voilà une nouvelle fois prit au dépourvu, je pensais te faire la surprise de mon arrivée... Voilà qui est raté. » Ses mots furent prononcés avec simplicité comme s'il ne jouait pas la comédie et pourtant... Il s'agissait juste d'un très bon comédien, d'ailleurs beaucoup en ont fait les frais récemment. Dans les yeux de cette femme on pouvait apercevoir toute la détresse dont elle faisait preuve, voilà probablement pourquoi il avait accepté sans rechigner. Son attention se porta ensuite sur l'homme qui se tenait désormais face à eux l'air suspicieux.

« Un problème mon brave ? »

« Je suis désolé de venir troubler ses charmantes retrouvailles, mais... Cette personne ressemble fortement à une Jeune femme ayant fuit son domicile, ses parents étant désireux de la retrouver au plus vite, j'aimerais être sûr que je ne fais pas fausse route, permettez que je lui pose quelques questions ? » l'homme se voulait respectueux, mais sa main fébrile et tremblante à sa taille sur le manche de son arme révélait une toute autre attitude qui n'échappa alors pas à l'oeil affûté du Magicien qui répliqua sans perdre une seconde lâchant l'une des mains de la jeune femme pour la poser sur la table laissant ses doigts taper dessus sur un rythme soutenu.

« Je ne pense pas que ça soit une bonne idée, déranger nos retrouvailles avec un tas de questions à ma chère et tendre ici présente risquerait de m'incommoder... Et je suppose que ce n'est pas ce que vous souhaitez. » Inclinant légèrement la tête vers l'avant son visage s'assombrit légèrement, sa voix paraissait tranchante malgré le fait qu'il n'ait pas besoin de hausser le ton jusqu'à ce que sa main se pose sur son bâton qui laissa apparaître une petite lumière au contact de ses doigts révélant une source de magie importante accumulée à l'intérieur, rapidement, l'inconnu comprit que ce n'était ni le bon moment, ni la bonne personne se doutant qu'avec une telle arme l'homme encapuchonné pourrait s'avérer être plus redoutable que jamais bien qu'il était encore extrêmement difficile de se faire un avis de son réel niveau. Enlevant lentement sa main du manche de son arme, il fit une courte révérence sans dire un mot ne leur tournant pas le dos allant même jusqu'à afficher un petit sourire en coin qui ne laissa pas indifférent Klaus, mais détruire une nouvelle auberge n'était pas envisageable, il avait fait assez de dégâts. Puis ses mains vinrent rapidement lâcher celle de l'inconnue qu'il ne prit pas la peine de regarder.

« Je ne sais pas qui vous êtes, ni ce que vous me voulez, mais une chose est sûre, vous êtes dans une situation délicate. Bien que ça ne soit pas mes affaires, pourriez-vous me donner quelques explications ? A qui ai-je l'honneur ? Une voleuse ? Une évadée de prison bien que votre apparence soignée écarte cette possibilité... » Attrapant son verre d'une main il vint boire une gorgée lentement avant de reprendre : « Dites, allez-vous rester coller à moi encore longtemps de la sorte si je vous annonce qu'ils sont un certain nombre à vous attendre dehors ? Loin de moi l'idée de penser que cette chaleur que vous dégager me dérange, mais la proximité dont nous faisons actuellement preuve me laisse quelque peu perplexe. » Relâchant son bâton lentement il posa son autre main sur la table observant les alentours consciencieusement avant de se poser le dos contre le mur allongeant ses bras sur le côté totalement détendu malgré la peur dont faisait preuve son interlocutrice face à ces évènements quelque peu troublant.
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MessageSujet: Re: La fin justifie les moyens [Terminé]. La fin justifie les moyens [Terminé]. Icon_minitimeMer 9 Jan 2013 - 20:17



Prendre une solution sans prendre un temps de réflexion pouvait engendrer des situations plus que précaires. Ainsi, aborder cet homme d’âge mûre, d’une quarantaine d’années, pouvait se révéler être une entreprise néfaste. Il pouvait la repoussait, prendre outrage de ce comportement étrange et soudain ou profiter de cet occasion, ce qui aurait été plus que problématique à l’égard de la demoiselle. Seulement, son instinct, du moins pouvait-on le déduire, en la guidant le plus naturellement du monde vers cet inconnu qui se noyait dans la foule. Fort heureusement, elle ne fut pas déçue et son soulagement fût palpable lorsqu’il ne réagit pas outre mesure, attendant probablement la suite des événements. Athalia remarqua bien vite l’intérêt qu’il portait au nouvel arrivant, qui n’était autre que ce mystérieux cavalier qui semblait être à sa recherche. Incapable de cacher son appréhension, étouffant soudain dans cet espace désespérément clos, elle ne douta point qu’il était aisé de remarquer son trouble. Son « cher et tendre » devait sûrement avoir fait le lien entre cette inconnue anormalement attachante et l’entrée du jeune homme. Jeune, il l’était étrangement. On ne pouvait que croire à un manque évident d’expérience. Cela contrastait pourtant avec le sourire tranquille qu’il affichait, sûr de tenir sa proie. Malgré la menace qui pesait sur elle, la jeune femme ne put réfréner l’irrésistible envie d’examiner ce danger. Grand, mince mais d’une musculature plutôt intimidante, il avait un visage banal et devait se fondre parfaitement dans la masse en cas de besoin. Beau ou laid, elle ne pouvait guère juger étant donné que la seule et unique chose qu’elle ressentait pour le moment c’était une répulsion certaine pour cet être qui aspirait à la priver de sa liberté. Tel un animal pris au piège, l’envie soudaine de bondir hors de son éphémère cachette la tenta quelques instants. Une autre part d’elle-même aspirer à une réaction plus défensive et plus violente. Bien qu’elle ne fût pas en mesure d’utiliser la force, elle pouvait le prendre par surprise à l’aide de sa magie. En était-elle capable ? Sûrement. Elle avait une aisance naturelle à manier cet art ancestrale mais elle prenait le risque de s’attaquer à plus fort que soi. D’un autre côté, elle n’avait rien à perdre.

Son corps se crispa à l’approche du traqueur. Elle ne ferma point les yeux pour ne pas révéler ses intentions mais elle se concentra, prête à faire appel à sa seule arme disponible si besoin était. Ce calme apparent fut brisé par l’intervention de son voisin de table. Son stratège lui revint à l’esprit et elle comprit l’intervention de son « compagnon » qui, le ciel soit loué !, essayait de lui sauver la peau. Malheureusement, cela n’eut pas l’air de duper l’inopportun qui ne s’offusqua point de débarquer ainsi au beau milieu d’une conversation qui, certes, n’avait pas lieu d’être, mais qui restait tout de même un dialogue entre deux personnes n’ayant, de toute évidence, aucune envie d’être dérangé. Malgré le talent indubitable de son interlocuteur pour jouer la comédie, on les avait perçait à jour. Le malpropre n’alla pas jusqu’à s’en targuer, mais il s’en fallut de peu. C’était implicite, vu la façon dont il est les accosta. Bien que d’une politesse exemplaire, il était clair qu’il était venu ici pour accomplir son travail et qu’il avait l’intention de repartir avec son coli, que ce dernier soit d’accord ou non, d’ailleurs. Elle s’apprêta à lui répondre lorsque l’homme à la capuche la prit de cours. Non seulement il semblait décider à l’aider, mais en plus il n’hésitait pas à se mettre dans une position difficile. D’un autre côté, elle sentait au fond d’elle que ce n’était certainement pas un simple paysan pouvant à la limite brandir une fourche en cas de besoin. Non, il était dangereux et devait être un adversaire redoutable si l’envie lui prenait. Athalia ne fut pas la seule à en venir à cette conclusion. Son poursuivant se raidit d’ailleurs en comprenant que la tâche se révélait plus complexe que ce qu’on lui avait annoncé. Elle doutait néanmoins qu’il accepte de renoncer aussi facilement. La jeune femme ne bougea pas, consciente d’assister à un combat silencieux. Le comportement de l’homme encapuchonné se fit plus menaçant, probablement désireux d’en finir en intimidant son adversaire. Il acquit le respect de la demoiselle en tentant d’éviter un combat, en plus de sa reconnaissance. Que cet allié providentiel prenne sa défense de manière aussi convaincante était inespéré. Sans compter qu’il s’agissait d’un puissant magicien, si on en jugeait le bâton lumineux qu’il tenait d’un air presque anodin.

Dans l’ensemble, l’action fut courte. Mais lorsque c’est son existence qui est en jeu, cela peut paraitre très long. Quoi qu’il en soit, le malpropre finit par abandonner. Oh, il n’afficha en rien la mine habituellement réservé au perdant. Au contraire, il semblait s’amuser de cette bravade, comme s’il ne s’agissait juste que d’un petit contretemps et non d’un véritable obstacle. La fille de bourgeois qu’elle était serra les dents devant cette désinvolture qu’elle trouvait des plus grossières. Elle n’eut pour autant pas la bêtise de réagir à cette provocation. Enfin, il quitta l’auberge. Elle se détendit, retrouvant son assurance sans l’oppression qui, auparavant, l’étouffée. Elle reprit le contrôle de ses pensées et son cœur reprit un rythme raisonnable. Elle ne pouvait cependant oublier son angoisse. Quoi qu’il en soit et après la remarque de l’homme, elle s’éloigna. Leur contiguïté la mettait mal à l’aise et était franchement malvenue. Maintenant qu’il n’était plus nécessaire de jouer le rôle de l’énamourée, elle pouvait conserver une attitude plus digne. Elle s’adossa à sa chaise, glissant distraitement une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Les questions que lui posa alors son sauveur ne l’étonnèrent nullement. Après tout, il venait de se faire un ennemi par sa faute alors qu’il n’était en rien mêlé à tout cela. Il avait tout de même droit à quelques explications. Oui mais, par où commencer ? Et que lui révéler ? Pouvait-elle réellement se permettre d’assumer son identité alors qu’elle était clairement recherchée, désormais ? Les questions se bousculaient dans son esprit, mais elle n’en laissa rien paraitre. Athalia ne craignait pas d’accorder sa confiance à cet inconnu. Sans son concours, les choses auraient dégénérées. La franchise était de mise.

Je ne puis nier la complexité de l’affaire, étant donné les événements qui se sont déroulaient devant vos yeux et dont vous avez dû prendre part. Cela me désole et que je n’ai point l’habitude d’impliquer des étrangers dans des difficultés résultant de mes actes. Elle marqua une légère pause et poussa un léger soupir. Avant toute chose, je souhaite vous témoigner ma gratitude et je n’ignore pas que j’ai désormais une dette envers vous. Aussi faible soit-elle à vos yeux, elle a de la valeur pour les miens et je compte tenir cette promesse. Lorsque cela fût clair, elle se pencha légèrement vers lui, désireuse de garder ses propos à l’abri des oreilles indiscrètes. En ce qui concerne mon identité, sachez que je ne suis en rien une criminelle. J’entends par là que je n’ai causée aucun tord à l’un de nos citoyens et que chacune de mes actions découle de principes qui me sont chers. Je me nomme Athalia Beleth, fille d’Elgon Beleth. Le délit qui me condamne désormais à me cacher n’est autre que la fuite du domicile parental d’une jeune femme privée de ses droits et de sa liberté, destinée pour son plus grand dam à un hymen pour lequel elle n’éprouve ni affection ni respect. Cela doit vous sembler bien futile et cela l’est probablement. Pour autant, je n’ai pas l’intention de me laisser dicter mes choix et si je dois, pour y parvenir, lutter contre cet homme chaque jour que notre terre à fait, je m’y résoudrai sans l’ombre d’un remord.

Consciente de son discours pompeux, elle ne regretta aucun de ses mots. Peu importait ce qu’il pensait d’elle. Le tout était de lui faire comprendre à quoi il avait participé. Et, surtout, de lui assurer qu’elle n’était pas une meurtrière ni une ennemie de l’Empire. Il avait dû prendre part à une mascarade pour ses beaux yeux. Il était temps de lui ôter toute responsabilité. Athalia était décidée à laisser cet homme en paix. Grâce à lui, elle savait ce qui l’attendait à l’extérieur. Et bien soit, elle allait affronter ces ennemis qui ne semblaient pas décidés à la lâcher. Avec un peu de chance, elle s’en sortira sans trop de dégâts. Le pire consistant à ce qu’elle soit vaincue. Une chose était sûre, elle se débrouillerait pour causer des dommages à ces gentilshommes qui s’apercevraient bien vite qu’elle n’était pas aussi inoffensive de ça. Elle ne serait pas la seule à s’en tirer avec plusieurs séquelles. Elle parcourut la pièce du regard, cherchant une autre sortie. Elle ne comptait pas s’enfuir. En effet, la jeune femme n’avait pas oublié que son destrier et ses affaires l’attendaient là-bas, en compagnie d’une bande de soldats. Elle ne pouvait décidemment pas les abandonner. Éros avait une place trop importante dans son cœur. Si elle trouvait une autre porte et qu’elle arrivait à les surprendre, cela lui donnerait peut-être un avantage. Cela dit, elle doutait de cette possibilité. Le jeune homme qui lui cherchait querelle n’était pas assez idiot pour lui laisser délibérément une chance de s’en sortir. Elle se leva et regarda son interlocuteur.

Je crois que m’attarder dans ce charmant endroit ne résoudra pas mes problèmes. Ne vous offusquez pas de ce départ soudain, mais j’avoue avoir honte de vous avoir mêlé à tout ceci et il est temps pour moi de vous laisser déguster ce bon vin.

Lui offrant un ravissant et chaleureux sourire, elle inclina légèrement la tête en guise de salut. Elle lui était sincèrement reconnaissante et elle le trouvait sympathique, bien qu’elle ne sache pas exactement pourquoi. Elle devait s’en aller avant de ruiner toute tentative de séparation amicale. Franchement, prendre ces risques pour aider une femme tout juste sortie de l’adolescence faisant sa crise dans l’unique but de provoquer ses parents pouvait être agaçant. Bien entendu, cela n’avait rien d’un caprice et elle avait eu l’occasion d’y réfléchir mainte fois. Mais il n’en savait rien et n’avait pas à le savoir. Autant essayer de le préserver de ses problèmes familiaux. Elle ne prit pas la direction de la sortie, optant plutôt pour l’escalier en chêne non loin de leur table. En haut devait se trouver les chambres. Qui disait chambre disait ouverture sur l’extérieur, soit une opportunité qu’elle ne pouvait se permettre d’ignorer. Elle monta à l’étage et tenta de repérer les chambres non-occupées. Malheureusement, les fenêtres étaient trop hautes pour qu’elle puisse espérer sauter sans se faire mal. A moins d’utiliser la magie, bien évidemment. Elle s’approcha d’une des fenêtres et regarda en bas. Aucune trace de ses éventuels agresseurs. La fenêtre donnait sur l’arrière de l’auberge, où il n’y avait en tout et pour tout que la carcasse d’une vieille charrette. Elle invoqua sa magie, se concentrant sur cette énergie qui lui permettrait de lancer un sort. La jeune magicienne ferma ensuite son poing droit sur le cœur et exécuta le sort de la Peau de Dragon. Comme on pouvait le deviner, sa peau durcit et sa résistance devint supérieure à la moyenne. Cela suffirait à la protéger de la chute, du moins l’espérait-elle. Puis, avant de regretter son geste, elle sauta. Le choc lui coupa le souffle mais elle ne ressentit aucune douleur tendit que la magie refluer en elle. Recroquevillée au sol, elle resta immobile, attendant le moindre signe indiquant qu’on avait découvert le subterfuge. Rien. Elle se releva puis s’épousseta. Son cœur battait fort contre sa poitrine mais elle n’avait pas l’intention de renoncer. Elle récupérerait Éros, coûte que coûte. A pas lent, elle s’avança vers l’angle de la bâtisse, veillant à rester aussi silencieuse qu’une ombre. Soudain, elle se plia en deux et se mit à tousser de manière effrénée. Stupéfaite et horrifiée, la main plaquait contre sa bouche, elle entendit l’écho des voix des hommes résonnaient dans son crâne. Maudissant sa faiblesse, elle se redressa, prête à faire face. Lorsque le premier attaquant se trouva face à elle, la jeune femme ne lui laissa pas le temps d’agir, elle tendit la paume vers lui, créant ainsi une boule de glace qu’elle propulsa jusqu’à lui. Le choc l’assomma sur le coup et il s’effondra avec un bruit mat sur le sol tendit que surgissaient deux autres agresseurs. Pourtant, elle entendait d’autres bruits de pas et toujours aucune trace de son cavalier. Où était-il ? Et combien y en avait-il, bon sang ! Sans perdre de temps, elle balaya l’air de sa main ouverte, provoquant la glissade d’un des hommes. Elle eut tout juste le temps de former un cercle devant elle, invoquant le Bragollach, que le deuxième se jetait sur elle. Les flammes invisibles le blessèrent et Athalia essaya de créer un autre sort avant qu’il ne se remette. Subitement, elle perdit le contrôle de son corps, qui ne lui répondait plus. Elle était immobilisée.

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MessageSujet: Re: La fin justifie les moyens [Terminé]. La fin justifie les moyens [Terminé]. Icon_minitimeJeu 10 Jan 2013 - 13:00

C'est dans ces moments-là qu'on se demande comment on a pu accepter une parfaite inconnue, pourquoi est-ce qu'on n'a pas poursuivi sa route tout simplement sans se retourner ou même encore pourquoi être resté dans une taverne aussi longtemps lui qui n'avait pas un réel penchant pour ces lieux regorgent d'hommes et femmes plus étranges les unes que les autres, c'était un peu l'état d'esprit actuel dans lequel se trouvait Klaus qui venait de se faire alpaguer par une jeune femme blonde comme personne n'avait osé le faire. Du moins, sans avoir à l'atteindre physiquement de manière trop violente contrairement à d'autre qui s'était montré un peu plus brutal. Voilà ce qui l'avait probablement poussé à l'aider sans trop poser de questions, mais actuellement il y avait un problème un peu moins complexe, mais suffisamment important pour qu'il commence à déranger l'homme, la proximité dont elle faisait preuve le mettait plus ou moins mal à l'aise et heureusement elle ne dura pas bien longtemps, car une fois l'étranger partit de l'auberge, la Demoiselle reprit rapidement ses aises en venant s'adosser sur la chaise afin d'écouter plus ou moins attentivement les questions que se posait Klaus à son sujet, sa nature curieuse était toujours belle et bien présente tout comme son malaise d'être entouré de personnes complètement saoules, personnes qu'il ne quittait pas des yeux pour ne pas se faire surprendre de part son expérience il sait que les choses peuvent déraper assez rapidement. Désormais, il ne lui restait plus qu'à patienter espérant une réaction tout ce qu'il y a de plus sincère de la part de celle à qui il venait probablement de sauver la vie sans vraiment le savoir, bien qu'il était difficile de nier l'évidence et l'homme armé qui avait fait irruption armé en était la preuve.

Elle était désolée et cela pouvait se comprendre, il n'était pas évident d'impliquer un parfait inconnu dans des affaires personnelles qui nous dépassent quelque peu, quoi qu'il en soit, Klaus n'avait pas agis de la sorte pour espérer une quelconque gratitude à vrai dire, il n'en avait rien à faire, comme le souligna la jeune femme, aussi petite soit-elle à ses yeux sombres, elle avait une dette et comptait bien ne pas l'oublier. Au même moment et sans que cela soit visible, il leva légèrement les yeux au ciel entrouvrant tout juste les lèvres pour laisser passer un bref soupire. Et alors que le sujet devenait un peu plus sensible, elle se rapprocha lentement de son interlocuteur afin de veiller à ce que ses paroles ne tombent pas entre de mauvaises oreilles. Un bon point pour elle ce n'était pas une criminelle, ensuite elle se présenta, Athalia était donc son prénom, elle disait avoir fuit le domicile parental pour échapper à cet enfermement dont elle était victime, d'autant plus que ses parents se voulaient assez influent pour lui dicter sa vie un concept qui échappait au Magicien élevé par un Elfe qui n'avait jamais vraiment connu de contrainte d'autant plus que c'est un homme ce qui de nos jours représente plus un avantage qu'un inconvénient qu'autre chose et encore que... Néanmoins, il pouvait comprendre que se faire dicter ses choix, était relativement difficile et là une étrange idée vint parcourir l'esprit de Klaus, un petit accident était si vite arrivé. Mais il n'était pas ici pour ça et avait beaucoup mieux à faire que gérer les conflits intimes et personnels de cette Athalia. Étrangement, l'homme préféra rester silencieux, bien que curieux trop en savoir ne l'intéressait pas d'autant plus que tout cela l'impliquerait encore un peu plus et manifestement, ce n'est pas ce qu'il souhaitait.

Contre tout attente, alors qu'il ne savait pas comment réagir à cette situation et étant donné le silence qui s'était installé entre les deux protagonistes le Demoiselle reprit la parole après un moment pour lui faire part de son envie de quitter les lieux au plus vite, après tout il n'allait pas la retenir et donc en guise de réponse il fit un léger mouvement de tête sans trop prêter attention au sourire qu'elle venait de lui offrir, mais l'homme n'était pas dupe et c'était plus fort que lui il savait ce qui l'attendait dehors et hésitait grandement à sortir en prenant les devants pour réaliser un peu de ménage dans ses importuns qui en voulaient à Athalia. Quelque chose attira l'attention du Magicien par la suite, en effet elle ne prit pas la direction de la porte pour quitter l'auberge contrairement à ce qu'elle avait insinué et préféra se diriger vers un escalier qui menait visiblement aux chambres mit à disposition pour les clients, ce qui ne manqua pas d'échapper au directeur de l'auberge qui voulu s'empresser de la suivre pour la réprimander. Mais sa course fut rapidement stoppé par l'apparition soudaine de Klaus devant ses yeux, bâton en main ne se voulant pas agressif bien au contraire il venait régler ces consommations pour le peu de vin qu'il avait bu et la nourriture qu'il avait savouré et cela malgré l'apparence un peu rebutante de cette dernière.


« Écartez-vous s'il vous plait, j'ai à faire et je ne tiens pas à indisposer les clients déjà présents. » Dit l'Aubergiste qui faisait face au Magicien, l'homme le surplombait d'une tête si ce n'est pas plus, quant à son ventre il était... imposant, il était évident pour lui que cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas aperçut ses pieds. Quoi qu'il en soit, l'homme sous sa capuche redressa la tête en levant la main d'un geste plutôt brusque qui fit trembler le propriétaire des lieux.

« Tenez, voici ce que je vous dois et je rajoute ceci pour le dérangement causé. Cette personne est avec moi, je suppose qu'elle est partie en repérage des lieux, vous connaissez les femmes, un brin perfectionniste et un peu capricieuse je ne préfère pas la contrarier, car j'ai bien peur que la nuit soit longue si je l'offusque en ne la laissant pas agir à sa guise. » Répliqua Klaus en esquissant un léger sourire en espérant que l'homme ne pose pas trop de problèmes, cette auberge était déjà dans un état plus que moyen un trou dans le mur ne l'améliorerait probablement pas du tout, quoi qu'un peu d'aération ne ferait pas de mal. Rafraîchir l'atmosphère qui se faisait pesante ici ne serait pas du luxe. Son regard sombre vint alors se plonger dans les prunelles vertes de son interlocuteur qui de part sa grande taille obligeait Klaus à relever suffisamment la tête pour qu'à la longue cette position soit tout ce qu'il y a de plus désagréable.

« Ha ha ha ha ! Je vois mon ami ! C'est un sacrifice nécessaire pour passer une nuit agréable en charmante compagnie, céder à leur caprice vous ouvres bons nombres de portes. » Puis il marqua une pause révélant son esprit mal placé au grand jour dans une phrase qui ne manqua pas d'offenser légèrement l'homme lui faisant face : « Avec un peu de chance, elle vous fera le plaisir de ne pas ouvrir que ça. » Conclut-il en venant mettre une main sur l'épaule de Klaus qui ne bougeait toujours pas. Que pouvait-il bien se passer dans la tête du Chasseur à ce moment-là ? Un petit regard autour de lui analysa la situation sûrement pour chercher ce qu'il pourrait bien casser, quand soudain : « Mais ?! Qu'es-ce que ? Que, que, que faites vous ? Je vous en pris. » S'écria l'aubergiste prit de panique, pourtant il n'y avait rien d'extraordinaire si ce n'est une simple boule de feu qui était apparu dans l'une de ses mains laissant s'effacer son petit sourire pour afficher une mine plutôt menaçante vraisemblablement atteint par les propos qu'il avait tenu, mais une autre question se posait désormais, qu'allait-il en faire ?

« ... » Klaus marqua un long silence qui en aurait perturbé plus d'un dans une telle situation, la distance étant moindre, les dégâts physiques que pourrait causer cette boule de feu seraient probablement important, mais avec toute cette « agitation » qui avait posé tous les regards des quelques personnes encore conscientes sur lui et le directeur de l'auberge dans une position délicate, le Chasseur en oublia presque Athalia jusqu'à ce qu'un drôle de sentiment l'envahisse. ** De la magie ? Elle n'aurait quand même pas prit le risque... ** D'un petit mouvement de la main, il fit disparaître le projectile de feu pour enfin laisser souffler l'aubergiste qui suait à grosses gouttes à genoux sur le sol face à cet homme qui affichait un self-control important et qui n'avait pas eu besoin de hausser le ton pour se faire comprendre. D'un petit mouvement, il fit demi-tour pour se diriger vers la porte se trouvant non loin de là sans même se soucier des occupants qui le dévisageaient de façon tout à fait inconvenante. C'est avec un coup de pied qu'il vint ouvrir la porte pour se faire accueillir à l'extérieur par une flèche qui vint se loger sur l'encadrement de la porte, il venait d'être prit pour cible par un archer se trouvant non loin de là parfaitement dissimulé ou presque au détour d'un arbre en piteuse état. Usant d'un bond il se projeta à quelques centimètres de l'archer qui était encore en trin de tendre la corde de son arc se laissant surprendre par l'apparition soudaine de son adversaire qui vint déposer une boule d'énergie en plein dans son estomac laissant ce dernier se faire projeter sur plusieurs mètres dans l'incapacité totale de réagir. S'il était mort ou juste blessé ? Cela n'avait pas d'importance Klaus avait plus important à gérer pour le coup. Bâton en main, il avançait lentement vers l'endroit d'où semblait provenir la magie pour enfin bifurquer au coin de la bâtisse et se retrouver nez-à-nez avec une poignée d'homme et derrière, Athalia... Mais étrangement elle ne bougeait plus, il lui fallut quelques secondes pour comprendre qu'il s'agissait d'un sort d'immobilisation et non pas la peur qui la retenait prisonnière de la sorte. S'apprêtant à jeter un sort sur le groupe d'hommes il fut interpellé par l'inconnu qui était entré dans l'auberge.

« Vous revoilà, nous n'attendions plus que vous mon brave. Une jolie demoiselle en danger et alors que tout le monde s'attend à ce qu'un sublime Prince charmant la délivre de ses ravisseurs, voilà que le vieil éclopé du coin fait irruption en espérant être suffisamment prêt à endurer les pires souffrances. Est-ce l'âge qui vous rend si... stupide ? » Il était là, un peu plus loin maintenant son sort d'immobilisation sur Athalia en détournant simplement la tête vers Klaus pour proféré quelques paroles qu'il finirait tôt ou tard par regretter comme d'habitude d'ailleurs. « Avons-nous de quoi riposter ? Est-ce là la question que tu te poses ? Je pense que oui d'autant plus que si tu es bien celui auquel je pense, nous aurons probablement une petite prime en te ramenant mort ou vif à Gloria. En avant ! » Hurla t-il.

Brusquement, deux javelots de gel furent lancé sur le Grand Maître qui soupira face au manque cruel de créativité dont faisait preuve ses opposants. Il apposa alors son point au niveau de son coeur pour user de l'évaporation nécessitant un timing parfait pour ne pas être touché et laisser passer les deux Javelots à travers lui avec un air satisfait. Une fois que la matérialisation de son corps fut de nouveau possible il ferma les yeux et écarta les bras sans dire un mot laissant son bâton retomber sur le sol.


« Et bien ? Tu es déjà fatigué ? Je m'attendais à mieux de la part d'un Vieil homme magicien... Mais ? » Il n'eut pas le temps de finir ses paroles que sous ses yeux, se trouvait désormais Cinq Klaus tous plus réels les uns que les autres, ils vinrent encercler les trois hommes qui étaient encore debout négligeant volontairement celui qui entravait les mouvements de la jolie blonde. Qu'allait-il se passer maintenant ? Et bien c'était assez simple, les répliques levèrent toutes en même temps le bras vers leur cible qui ne savaient plus où donner de la tête, la situation était plus complexe qu'ils ne l'avaient espéré, d'autant plus qu'on ne tombe pas sur un Grand Maître Humain à chaque coin de rue et encore moins en dehors de l'enceinte de l'Empire. Puis l'autre main se leva lentement tendu vers ses adversaires, jusqu'à ce que ses mains viennent former un cercle au niveau de la bouche du Chasseur.

« Je pense que nous allons pouvoir nous arrêter là pour aujourd'hui vous et moi. Avec mes sincères salutations à vous et votre employeur... » Puis il souffla dans ses mains laissant apparaître un épais nuage toxique qui vint empoisonner les agresseurs, manque de chance pour eux la puissance du lanceur était suffisante pour y succomber dans les minutes qui suivaient, il n'y avait donc plus besoin de se soucier de leur présence d'autant plus que le moindre mouvement ferait agir le poison encore plus vite à l'intérieur de leur corps. Une fois finie, toutes les copies disparurent sauf une, celle se trouvant le plus près de Soldat qui n'avait pas eu la présence d'esprit de libérer Athalia.

« Bien, je ne sais pas encore ce que je te réserve, mais ça ne serait tarder... » Souffla Klaus en levant le bras vers son bâton pour que celui-ci lui revienne aussitôt. Mais alors qu'il allait s'apprêter à parler, le Magicien ne lui en laissa pas le temps, il poussa l'air de ses mains dans sa direction pour venir l'enfermer dans une bulle d'eau. A l'intérieur il finirait tôt ou tard par perdre connaissance ou même se noyer, ce qui ne dérangerait pas le moins du monde le Chasseur qui n'avait que faire de mettre un terme à la vie de quelqu'un qui d'après lui ne mérite pas de vivre, mais la décision ne lui revenait pas, du moins c'est la sensation qu'il ressentit. Alors qu'il le maintenant à l'intérieur laissant l'homme se débattre et espérant qu'il était bon en apnée, son regard se porta lentement vers la jeune femme qui venait tout juste d'être libéré de son emprise probablement un peu sonnée par les évènements. « Je te laisse le choix de son sort, mais fait vite. » Cette question n'avait pas vraiment de sens étant donné de quoi qu'il arrive l'homme finirait noyé à l'intérieur, mais disons que c'était plutôt pour se donner bonne conscience.

« Trop tard on dirait. » Soupira t-il avant de reprendre lentement et se diriger vers elle pour tenter de la redresser. « Je pense que pour le moment, en tout cas pour cette nuit, ma présence à vos côtés semble plus que nécessaire. Il serait regrettable qu'il vous arrive malheur en pleine fuite, non ? Je suis disposé à vous suivre quelques temps afin que les choses se tasses dans votre entourage, je pense que votre père y réfléchira désormais à deux fois avant d'envoyer de vulgaires soldats à votre poursuite, à moins qu'il en envois encore plus et de plus puissants. »

Tandis que Klaus l'observait, il eut un moment d'égarement en voyant une goutte perlée sur son front. Certainement s'agissait-il de l'effort engendré pour résister à ces ravisseurs. Il n'y prêta pas plus attention que ça, loin de se douter qu'il pouvait encore s'agir de la maladie dont il avait été victime il y a de ça quelques jours, un mal dont il avait eu du mal à se débarrasser heureusement pour lui que ses pouvoirs avaient encore grandi un peu plus lui permettant d'accéder à l'entière totalité de ses dons et donc par la même l'occasion la chance d'avoir accès à des sorts de niveau supérieur et plus redoutable que jamais.

« Est-ce que vous allez bien ? Vous m'avez l'air un peu fatiguée. Je n'ai pas grand-chose à vous proposer, si ce n'est une chambre dans cette taverne ou une nuit à la belle étoile, je veillerais à ce que nous ne soyons pas dérangé si tel et le cas ne vous en fait pas. Néanmoins, je ne vous oblige à rien, vous êtes tout à fait libre de vos choix après tout n'est-ce pas ? » Il revenait simplement sur ses paroles prononcées un peu plus tôt dans l'auberge, en même temps il n'allait pas obliger une si jeune femme à l'écouter ce n'était pas dans ses habitudes, mais il lui proposait son aide donc autant accepter non ? D'autant plus que ses hommes envoyés par son paternel semblait plus déterminé que jamais et d'après ce qu'il avait pu voir et en déduire son niveau magique n'était pas assez élevé pour qu'elle puisse prétendre être capable de se défendre sans l'aide de personne, finalement la dette qu'elle aurait envers lui serait bien plus grande qu'elle ne l'imaginait...
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MessageSujet: Re: La fin justifie les moyens [Terminé]. La fin justifie les moyens [Terminé]. Icon_minitimeMar 15 Jan 2013 - 20:17


Il y avait des jours, comme ça, où le monde entier semblait s’être ligué contre elle. Au fond, c’était probablement de sa faute. Enfin ça l’était forcément étant donné qu’elle était responsable de sa fugue, ce qui allait de soit, et de la réaction de ses parents. Remarquez, on pouvait tout de même accuser légèrement ses géniteurs qui n’avaient pas su s’y prendre avec le fruit de leurs entrailles, fruit décidé à leur faire payer au prix fort, d’ailleurs. La blondinette ne ressentait aucune haine particulière envers eux, ils étaient juste sots et bornés en ce qui concernait son éducation et son avenir. Il avait bien fallu qu’elle fasse quelque chose, sinon autant se condamner tout de suite à tricoter le jour et la nuit... et bien la nuit faire le boulot d’une épouse, voilà tout ! Oh, si elle avait un tant soit peu aimé cet homme elle se serait peut-être plié à ce fâcheux destin. Mais non, un parfait inconnu avec de parfaites manières d’imbéciles apparaissait comme l’époux idéal aux yeux de tous. Dommage que la principale concernée ne soit pas de cet avis. Bon, cela passait encore. Elle était sortie de Gloria sans trop de problèmes. Puis venait la mémorable idée de profiter de la chaleur (et de l’odeur de transpiration, ça elle ne l’avait pas vu venir sur le coup) d’une auberge campagnarde, tout ce qu’il y a de plus normal. Si on réfléchissait un peu, on en venait à la conclusion qu’elle aurait dû mettre sa frousse de côté à l’égard d’une prudence plus favorable à la situation et continuer son chemin au cas où des éventuels poursuivants se faisaient sentir. Et bien non, comment résister au doux appel d’un endroit éclair, hum ? Elle n’avait guère la réponse vu qu’elle se retrouvait désormais coincée au milieu d’une bande de malotrus déterminés à lui gâcher son escapade. A sa décharge, elle en avait assommé quelques-uns. A un moment, elle eu même l’idée saugrenue qu’elle allait s’en sortir toute seule, comme la grande fille qu’elle était. L’impression s’était révélée absurde lorsque d’autres joyeux lurons, débarqués d’on ne sait où, apparurent. Ce n’était pas l’envie d’offrir un ou deux bleus qui manquait, mais disons qu’elle était... pétrifiée par la surprise. Surprise qui n’était autre que le charmant jeune homme de ce restaurant tellement rustique. Là, la demoiselle avait dû reconnaitre qu’elle était bien piégée et que ce monde qui paraissait si prometteur de sa fenêtre était beaucoup plus compliqué et bien trop dangereux à son goût.

L’issue de cette leçon était bien sombre. Pourquoi ne s’être pas rendue (bien que de toute façon elle ne soit plus en mesure de lutter) pour retourner à sa vie tranquille et rassurante ? Telle était la question. Ce monde pouvait être remplie d’énergumènes, ce n’était pas une raison pour abandonner cette exploration si fascinante. La « délicate » bourgeoise n’avait pas la moindre envie de rester plantée là pendant qu’un homme vaniteux semblait prendre son pied à se vanter de sa « capture ». Son discours avait commencé à l’instant même où il s’était posté devant elle, un sourire au coin. Cela ne faisait que qu’une dizaine de secondes qu’il avait entamé sa prestation grandiloquente mais cela semblait des heures à ses yeux. Songeuse, elle réfléchissait à un moyen de se sortir de cette situation. Elle se concentra vaguement sur le soldat en face d’elle et sur son flot de paroles ininterrompues. ... ce fut relativement facile de suivre vos traces, vous savez ? Ce qui est bien avec les jolies minettes dans votre genre c’est qu’elles pensent toujours être capables de mettre le monde à leurs pieds et s’empressent de s’échapper dans un coin reculé avec un amant, généralement. C’est mon gagne pain, voyez-vous. Encore que vous avez le mérité d’être assez courageuse, ou naïve d’ailleurs, pour partie à l’aventure toute seule. A moins que le débris à la table là-bas soit votre amant ? Il ricana d’un air méprisant avant de la reluquer des pieds à la tête. Les joues de la jeune femme s’empourprèrent sous l’effet de la colère d’être ainsi détailler, surtout qu’il prenait son temps et ne semblait nullement gêné. Ce serait un véritable gâchis, remarquez. Enfin, je vous apprendrai volontiers qu’un homme vigoureux vaut bien mieux qu’une vieille carcasse mais je n’en ai pas le temps. Et j’ai bien peur que vos parents n’apprécient pas. Or, aussi charmante soyez-vous, vous ne valait pas ma prime.

Sur ceux il continua sur le même ton. L’outrecuidance dont il faisait preuve mettait Athalia hors d’elle mais elle était immobilisée et en position de faiblesse. Un vacarme soudain leur fit perdre à tous les deux le cours de leurs pensées. Avant d’avoir le temps de comprendre le pourquoi du comment, l’homme qui l’avait si aimablement aidé tout à l’heure apparut. Elle écarquilla les yeux, ne s’attendant pas du tout à ce retournement de situation. Son agresseur ne semblait pas particulièrement intimidé par cette fracassante arrivée. Au contraire, il prit même le temps de l’insulter un peu, crachant son venin avec un naturel déconcertant. Horrifiée, elle regarda l’homme à la capuche se faire littéralement charger par les soldats qui, officiellement, n’étaient là que pour la jeune femme. Une fois de plus, ses problèmes se répandaient aux gens qu’elle côtoyait. Si jamais ils le tuaient, la culpabilité la rongerait à vie et elle ne mériterait même pas cette liberté qu’elle s’était octroyée. Voulant lui apporter son soutien, aussi faible soit-il, elle tenta, vainement, d’user du sort Délivrance pour être libre de ses mouvements. Elle avait un don naturel pour la magie mais était, aujourd’hui, incapable de défaire un simple sort ! Ce soldat n’était tout de même pas un magicien si expérimenté. En tant normal, la jeune magicienne était convaincue de pouvoir se libérer. Pourtant, elle peinait à rompre ces liens invisibles qui l’empêchaient d’agir. Que lui arrivait-il ? Lui avait-on jeté un sort d’affaiblissement sans qu’elle l’ait remarquée ? Perplexe, elle fit une nouvelle tentative qui la laissait plus fatiguée qu’autre chose. Athalia aurait volontiers chassait les gouttes de sueur qui perlaient sur son front si elle avait pu contrôler son corps. Concentrée sur sa tâche, elle oublia momentanément qu’un combat se déroulé sous ses yeux.

Lorsque son regard se posa sur la scène pour le moins singulière qui se jouait entre les deux protagonistes. Oui, deux. Soit celui qui l’immobilisé et l’homme de l’auberge. Les autres hommes ? Transformés en un amont de corps inertes. Elle en fut tellement secouée qu’elle cessa immédiatement se de débattre. Bouche bée, elle regarda ce magicien étonnamment puissant enfermer l’arrogant dans une bulle d’eau. L’infortuné se tortilla tandis que son visage prenait une ravissante couleur prune. Elle entendit vaguement une demande concernant la vie de ce pauvre hère. Elle ouvrit la bouche pour répondre lorsque, simultanément, le sort se brisa et elle s’effondra au sol, telle une vulgaire poupée de chiffon. Lorsqu’elle relava la tête, ce fut pour discerner un cadavre de plus. La jeune femme se sentait vidée de toute énergie, bien trop épuisée par les quelques sorts qu’elle avait lancés. Se rapprochant d’elle, son protecteur l’aida à se relever. Se fut plus compliqué que prévue et sans la force d’un homme, elle aurait été dans l’incapacité de se débrouiller seule. Cela la consterna. L’homme, dont elle ne connaissait toujours pas le nom, n’affichait pas une expression chamboulée, contrastant avec le décor chaotique qui les entourait. Écoutant sagement sa proposition, qui impliquait sa compagnie pour le reste de cette nuit mouvementée, elle pesa le pour et le contre. Las à l’idée de devoir combattre une nouvelle fois si, en effet, des renforts arrivés, elle ne voyait pas d’autres solutions que d’accepter. « Je crois qu’il est plus raisonnable de suivre votre conseil. J’espère que leur employeur mettra du temps à se rendre compte que ses hommes ont échoués à cause de... vous. » Elle le dévisagea, encore ébahie par la puissance dont il avait fait preuve. « Je vais bien, ce combat m’a juste affaiblie et l’émotion à sans doute fait le reste. Je préférerai éviter les tavernes pendant un certain temps et si jamais on nous recherche, c’est le premier endroit qu’ils visiteront. De plus, un peu d’air frais me ferait du bien. » Murmura-t-elle, plus pour elle-même que pour son interlocuteur. Elle se rendit soudain compte d’avoir dit « nous recherche » et non pas « me recherche ». Elle venait une fois de plus de l’impliquer. Elle craignait surtout qu’on cherche querelle à cet homme qui s’était interposé.

La jeune femme ne pouvait pas retourner en arrière, alors il lui fallait aller de l’avant. Elle s’épousta puis fit quelques pas. « Je vais chercher mon cheval et mes bagages, si cela ne vous dérange pas. » Sur ceux, elle se dirigea vers l’endroit où elle avait attaché son cheval, soit en face de l’auberge. L’étalon n’avait évidemment pas bougé et était toujours sellait. A sa décharge, elle comptait seulement faire une pause à la taverne, pour se remettre de ses émotions et se motiver à retourner dans la sinistre forêt, seule. Elle caressa tendrement le chanfrein du cheval. Sa présence la rassurait, avoir sa fidèle monture à ses côtés, chose habituelle et agréablement normale, après cette soirée des plus agitées. Elle se retourna pour voir arrivé son compagnon de voyage occasionnel et lui fit un sourire hésitant. « Je suppose que vous avez un nom, comme tout le monde, hum ? Vous n’êtes pas obligé de me le donner, mais ça me faciliterait grandement les choses de savoir à qui je dois ma liberté. » Elle resserra mécaniquement la sangle de la selle et vérifia qu’elle ne blessait pas l’animal. Athalia en profita pour revêtir une cape plutôt luxueuse, il fallait bien l’avouer. Elle avait longtemps hésité à la prendre, car un vêtement de cette facture risquerait de la faire repérer. Mais c’était la seule qu’elle avait et elle n’était pas prête à s’offrir sans protection au froid. Elle entreprit ensuite de défaire le nœud qui le retenait à la barre et se tourna de nouveau vers lui. « Et bien, je suis prête. » Jetant un coup d’œil vers la... hum... accueillante forêt qui les attendait, elle frissonna. Le vent était certes frais mais pouvait difficilement être glacial, le temps était plutôt clément, à vrai dire. Dans ce cas, pourquoi avait-elle si froid ? Déçue par sa résistance, elle résista à l’envie de resserrer sa cape contre elle. Elle enfourcha Éros et se dirigea lentement vers la pénombre, veillant à ce qu’il la suive.

Athalia retint un bâillement. Toute énergie semblait avoir déserté son corps. Elle aurait volontiers fait une pause, mais la peur de se faire retrouver pas une nouvelle vague de poursuivant lui nouer l’estomac. Elle préférait donc avancer, bien qu’elle n’ait pas la moindre idée de la direction à prendre. Pensive, elle se demanda si elle irait, au final, à Aldaria la Superbe. C’était son plan initial mais elle n’avait aucune raison d’aller là-bas. A part pour fuir ses parents, évidemment. Soudain, une nouvelle quinte de toux la prit par surprise, si bien qu’elle fut à deux doigts de dégringoler de sa selle. Fort heureusement, elle avait une bonne assiette et garda l’équilibre. Elle resta interdite puis se retourna finalement vers l’homme qui la suivait de près. « Je crois qu’il serait préférable de faire une pause. » Elle se détourna pour cacher sa gêne. Ce qu’elle ne disait pas, c’est qu’elle n’avait plus la force de continuer. Ce qui était ridicule parce qu’elle était à cheval et lui à pied. Cela aurait dû être l’inverse. Néanmoins, être en présence d’un étranger la poussée à ne pas renoncer. Si cela n’avait tenu qu’à elle, la cavalière se serait empressé de mettre pied au sol, d’attraper à la va vite une couverture et de se rouler en boule sans plus de cérémonie. Or elle ne pouvait décemment pas faire ça. D’un autre côté, rien qu’à l’idée de devoir chercher du bois, faire un feu et s’installer convenablement la déprimée. Son corps était peut-être las mais son esprit ne l’était pas. Alors, quoi qu’il se passe, elle était condamnée à rester éveillée des heures durant. « Au fait, je peux savoir ce qu’un grand maître magicien fait dans une taverne peu recommandable ? » s’enquit la demoiselle, d’un air innocent. Certes Athalia n’était pas dans son état normal, certes il n’avait strictement aucune raison de lui raconter et elle ne s’étonnerait pas à ce qu’il lui refuse les détails de sa vie, surtout qu’elle était une étrangère qui avait le don de lui attirer des ennuis. Bref, il fallait mettre ça sur le compte d’une fièvre passagère. Quoi que, elle se sentait vraiment brûlante. Décidément, cette journée était bien trop pénible. Elle avait tout de même évité le pire grâce à cette aide providentielle.
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MessageSujet: Re: La fin justifie les moyens [Terminé]. La fin justifie les moyens [Terminé]. Icon_minitimeMer 16 Jan 2013 - 11:43

Et voilà, une nouvelle fois Klaus venait d'interférer dans les histoires d'une autre personne, comme s'il n'avait pas mieux à faire que de s'occuper de ses propres histoires, ses affaires personnelles n'avaient pas le moindre intérêt pour lui ? C'était à se demander. Pour en revenir au bref combat qu'il avait mené un peu plus tôt, ce dernier ne se déroula pas sans mal, comme Magicien il était relativement fort, chose indéniable, mais cela ne l'empêchait pas d'être épuisé par tous les efforts répétés dont il avait fait preuve durant ces derniers temps, ce qui explique sûrement la raison pour laquelle il lui proposait sans plus attendre une solution de replie afin de se reposer, il n'était plus tout jeune et le temps jouait contre lui un peu plus chaque jour. Si elle allait accepter sa proposition ? Il avait bien son avis sur la question se doutant bien que tout ceci avait éprouvé la jeune femme aussi bien mentalement que physiquement... Elle apparaissait comme à bout de force, comme toutes les personnes qui se font immobiliser elle avait dû tenter d'user d'un sort pour essayer vainement de se délivrer, mais en vint. Voilà ce qui pouvait entre autre expliquer le manque force dont elle faisait preuve à l'instant. Avant qu'elle ne s'écroule sur le sol définitivement, Klaus anticipa et s'approcha pour la redresser délicatement plongeant son regard dans le sien afin qu'une décision soit prise le plus rapidement possible pour qu'ils puissent tous deux espérer un peu de repos avant que leur périple ne se poursuive de nouveau et que des éléments extérieurs débarquent d'on ne sait où pour troubler leur tranquillité. Une fois la réponse fournit, l'homme détourna le regard en sentant celui d'Athalia le dévisager, il n'aimait pas vraiment ce genre de situation ne sachant pas comment réagir peut-être le jugeait-elle pour toutes les morts qu'il venait de causer ou peut-être qu'elle le portait simplement en plus haute estime, il en avait que faire et cela ne l'intéressait pas du tout. Mais ses pensées se tournèrent sur tout à fait autre chose que le ressentit de son interlocutrice en entendant ces dernières paroles « on nous recherche » cela sonnait horriblement mal dans sa tête, déjà qu'il ne faisait plus partie des gens les plus désirables au sein de Gloria la Magnifique, si en plus de la garde il venait à être recherché par une autre faction les choses deviendraient de plus en plus compliqué pour lui et il ne se verrait pas lutter indéfiniment contre les hommes et cela malgré le fait qu'il ne les affectionne pas vraiment.

Quoi qu'il en soit, il était prêt à aller jusqu'au bout maintenant, Klaus venait de proposer ses services savoir protéger cette jeune femme, au moins pour la nuit. Il ne pouvait désormais plus reculer, puis rompre sa parole n'était pas dans ses habitudes, d'un petit mouvement de tête il lui fit part de son approbation quand Athalia lui annonça qu'elle partait chercher sa monture, puis il soupira par la suite, en se demandant si tôt ou tard il ne devrait pas prendre l'initiative de récupérer la monture que lui avait légué son père adoptif, après tout un cheval lui permettrait d'économiser ses forces et il pourrait profiter comme cela du maximum de ses capacités. D'un œil il surveilla sa compagne de mésaventure pour s'assurer qu'elle ne s'écroule pas en chemin, à première vue tout allait bien c'était plutôt bon signe, les événements venaient d'être surmonté et ce n'était pas plus mal cela éviterait au vieil homme de devoir assurer un rôle qui n'est pas le sien à savoir remonter le moral d'une personne qu'il connaît seulement depuis moins d'une heure tout au plus. C'est bâton en main, se redressant lentement pour faire craquer son dos qui lui faisait atrocement mal depuis quelques temps qu'il prit la même direction que la jeune femme blonde pour la rejoindre tandis qu'elle affichait un petit sourire hésitant pour enfin venir lui demander son nom, il est vrai que depuis tout ce temps il n'avait même pas pris la peine de se présenter ne le jugeant pas nécessaire et ce n'est pas pour autant qu'il prit la peine de lui répondre de suite, préférant l'observer revêtir une cape d'excellente qualité qui ne la ferait certainement pas passer inaperçu, erreur de débutante, enfin passons.


« Oui, je m'appelle Klaus. Je n'ai pas jugé nécessaire de me présenter avant, car il faut dire que je n'en ai pas eu vraiment l'occasion. Quoi qu'il en soit ! Maintenant que vous êtes prête, je pense qu'il est grand temps de nous mettre en route avant qu'une nouvelle escouade à l'intelligence quelque peu limité arrive pour se mettre en travers de notre route, non pas que l'idée de corriger des humains me déplaise, mais ce n'est pas vraiment ce à quoi je consent habituellement. » Termina l'homme avant de porter son regard au loin sur cette forêt sombre qu'il avait parcouru dans la journée pour se rendre jusqu'à l'auberge, à vrai dire il aurait aimé pouvoir y rester encore un peu pour être tranquille, mais le destin en avait décidé autrement. Désormais, il fallait s'enfoncer un peu plus profondément dans les bois pour aller là où personne n'oserait se rendre pour venir troubler la paix qu'ils recherchent tant afin de récupérer de leur émotion.

Toutefois, quelque chose n'allait pas chez la jeune femme et le Magicien pouvait le sentir sans même la regarder, il pouvait ressentir une étrange sensation émanant d'elle, une sensation qu'il avait déjà perçu chez lui. Elle était malade aussi ? Après tout, c'était fort probable étant donné que le mal semblait s'être propagé dans tout Gloria et qu'elle venait de là-bas tout comme lui. Mais ne voulant pas trop s'avancer, il ne se prononça pas sur la question. Klaus l'observa monter sur son cheval et se mit à la suivre d'un pas plutôt lent, la laissant facilement prendre les devant avec sa monture qui s'enfonça la première dans l'obscurité presque totale des lieux qui seraient un endroit propice à l'apparition de Vampires, heureusement qu'ils ne s'aventurent qu'en de rares occasions aussi proche de l'Empire. Klaus suivait le mouvement sans trop savoir où ils se rendaient tous les deux, enfin trois, ce qu'il savait, c'est que la nuit allait être probablement très longue s'il fallait veiller constamment à ce que les alentours ne soient pas infesté de brigand ou autre bête sauvage. Enfin, ils arrivèrent à un endroit que l'homme jugeait amplement suffisant pour être tranquille, mais elle ne désirait apparemment pas s'arrêter, très bien ! Il haussa lentement les épaules et poursuivis son chemin jusqu'à ce qu'une quinte de toux trouble ce silence de mort qui régnait ici, son regard se porta immédiatement vers Athalia qui vacilla distraitement, mais réussi à garder son équilibre. Un peu inquiet il accéléra le pas jusqu'à arriver à sa hauteur, quand elle se retourna vers lui pour lui annoncer qu'une pause serait la bienvenue, elle apparaissait fébrile laissant l'homme plus ou moins indifférent qui se contenta d'un léger mouvement de tête pour acquiescer avant de planter son bâton sur dans le sol pour maintenir ce dernier droit. Jetant un rapide coup d'oeil autour de lui, le lieu était propice pour établir un petit campement.


« Très bien, nous allons établir le petit campement ici et nous y passerons la nuit en espérant que les choses se passentau mieux. » Souffla Klaus en fermant les yeux pour prendre une grande inspiration le temps d'écouter la dernière question qu'elle lui posa, n'hésitant pas à lui répondre le plus simplement possible : « Un Grand Maître Magicien dite vous ? Je ne suis rien de tout ça, disons que je suis simplement un être à part. A vrai dire, j'ai espéré pouvoir passer un bon moment à l'intérieur de cette auberge peu fréquentable histoire que les choses se tassent à l'extérieur. Il m'est arrivé quelques mésaventures au sein de Gloria que j'aimerais faire oublier un moment dans la mesure du possible. » le Chasseur se voulait discret quant à son véritable rang magique, d'ailleurs comment l'avait-elle deviné avec exactitude ? Peu importe, du moment qu'elle ne lui causait pas trop de tord il n'y aurait pas de soucis, si tout Armanda apprenait l'existence d'un Chasseur de Vampire avec un rang magique aussi élevé, ses ennemis l'apprendraient forcément aussi et les choses seront encore un peu plus compliqués qu'elles ne le sont déjà. Puis une nouvelle fois, une goutte de sueur perla sur le visage de la jeune femme signe d'une fièvre se faisant un peu plus menaçante à chaque minute qui s'écoulait. Approchant d'Athalia il vint l'attraper sans son consentement pour la prendre dans ses bras et la faire descendre du cheval. Il veilla ensuite à la poser contre un arbre doucement déposant sa main sur son front pour enfin se rendre compte de l'étendue des dégâts.

« Ne bougez pas, je vais m'occuper de vous. » Klaus se redressa lentement pour disparaître sous ses yeux pour s'atteler à la recherche de bois pour préparer le feu.

Il fallut plusieurs minutes à l'humain pour revenir avec une énorme bûche qui servirait à maintenir le feu suffisamment longtemps. Consciencieusement, il disposa de petits morceaux de pierre en cercle autour du morceau de bois qu'il enflamma à l'aide d'une simple boule de feu, jetant un oeil à la jeune femme qui se faisait de plus en plus souffrante. Maintenant que le feu était allumé, le Magicien pouvait s'occuper de la malade en entamant le même chant elfique dont il avait eu recours pour soigner les autres espérant qu'il n'était pas trop tard et que la maladie n'emporterait pas une personne de plus, d'autant plus qu'elle se voulait encore jeune et avait un avenir devant-elle qui n'attendait qu'à être exploité. Une fois le sort finit, il ne restait plus qu'à attendre que les effets s'estompe cela pouvait prendre Trente bonnes minutes ou même quelques heures si elle était plus faible que la normale ce qu'il ne souhaitait pas. Klaus se dirigea alors vers le cheval d'Athalia l'air méfiant tout de même de peur qu'il réagisse de manière excessive à l'approche d'un inconnu, heureusement pour lui ce ne fut pas le cas, ce qui lui permis d'accéder à la couverture qui se trouvait accrocher ainsi que quelques sacs. Se tournant lentement vers elle, toujours aussi fiévreuse malgré le sort, il déposa la couverture sur elle sans trop la toucher et augmenta de manière conséquente le feu pour que la chaleur qui s'en dégage soit encore plus agréable.


« Bien, il ne me reste plus qu'à trouver de quoi manger. Je reviens vite ne vous en faites pas. » Il lui parlait sans même savoir si elle arrivait à l'entendre, la fièvre pouvant porter à de petits délires si elle se montre trop forte, du moment qu'elle ne prenait pas peur tout irait bien. Empoignant son bâton avant de partir le Chasseur laissa ses instincts refaires surface jusqu'à ressentir la présence d'une proie probable un peu plus loin, puis il disparu sans un bruit laissant la jeune femme seule au beau milieu de ses bois sombres ou seul la lumière du feu était présente, le vent grondant de temps à autre laissait place à un silence impressionnant pour ne pas dire troublant. Seul petit détail à ne pas négliger, le cri d'un loup vint retentir non loin du campement improvisé, mais l'homme était déjà bien trop loin pour le distinguer parfaitement trop concentré sur son odorat pour poursuivre sa cible.
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MessageSujet: Re: La fin justifie les moyens [Terminé]. La fin justifie les moyens [Terminé]. Icon_minitimeSam 19 Jan 2013 - 18:49


Le soulagement l’envahit lorsqu’il accepta de s’arrêter là. Elle allait enfin pourvoir se reposer en espérant que le véritable calvaire qu’elle endurait se calmerait avec l’arrivée du jour. Elle était peut-être en état de choc, mais rare étaient ceux dans cet état qui toussait pour expier leur douleur. Surtout que la chose en elle-même était des plus pénibles. A chaque fois, la jeune femme jurait qu’elle avait craché un ou deux poumons au passage ou que sa nuque n’allait tout simplement pas résister. Si jamais elle réussissait à ne pas mourir étouffée, la déshydratation s’en chargera, pas de doute là-dessus. Son corps était pris dans une fournaise invisible dont elle ne pouvait s’extorquer. Une migraine insoutenable la plongeait dans un brouillard où se mêlait sentiments et sensations, un monde d’incohérence fiévreux qui la laissait confuse. Les yeux dans le vague, elle faillit ne pas se rendre compte que son accompagnateur lui adressé la parole. Au fond, elle ne fut pas si surprise d’apprendre qu’il n’était pas un Grand Maître Magicien. Il lui semblait qu’il avait usé du sortilège de la Bulle d’Eau et que cela requérait un bon niveau en tant que magicien. D’un autre côté, elle était incapable de se rappeler à quel niveau précisément ce sort était destiné. Peut-être qu’un simple Magicien avec un peu d’entrainement pouvait l’utiliser, même si cela lui semblait étrange. Bon, mettant son orgueil de côté, la Jeune Magicienne devait bien avoué qu’elle avait été très impressionnée par le combat de l’auberge et de la manière dont il avait vite su maitriser la situation. A partir de là, son imagination c’était emballée. Voilà que la pauvre bourgeoise enfermée dans sa chambre rencontrait par le plus grand des hasards un illustre Maître qui se ferait un plaisir de voler à son secours. Si ce n’était pas la preuve qu’elle ne savait plus où elle en était ! Ses joues s’empourprèrent légèrement. « Toutes mes excuses, je crois avoir manquée d’objectivité. » Honteuse de passer pour une gamine aux idées farfelues, elle préféra ne pas s’attarder sur le sujet.

En apprenant que lui aussi avait quelques problèmes avec Gloria. Cela éveilla immédiatement sa curiosité. Elle se posa les mêmes questions que l’homme lui avait posées dans cette taverne délabrée. Etait-il un criminel ? Qu’avait-il fait ? Etait-ce grave ou de nature futile, quoique coûteuse ? Athalia pressentait qu’elle n’aurait pas la réponse de sitôt. Après tout, elle pourrait avoir une surprise déplaisante en découvrant qu’elle était en compagnie d’un meurtrier. Mieux valait garder le souvenir d’un sauveur courageux et puissant. Bien qu’idéalisée, cette image était plus favorable. Et puis elle ne voulait pas que ses préjugés l’empêchent de rembourser sa dette le moment venu. Il allait vraiment falloir qu’elle arrête de tergiverser. Surtout qu’elle était elle-même en suite et que, jusqu’à là, elle n’avait pas franchement de leçon à donner. Oh, elle était belle l’indépendante qui, dès le premier jour, s’était attiré une foule d’ennuis que, bien sûr, elle n’avait été capable de gérer seule. S’enfuir pour échapper à l’emprise d’un fiancé pour au final être tout aussi dépendante d’un parfait étranger, quelle ironie ! Brusquement, elle fut prise d’une soudaine bouffée de chaleur. Avant qu’elle ait le temps de réagir dignement dans ce genre de situation comme dégringoler gracieusement de sa selle avant de finir face contre terre, rajoutant une ou deux bosses à son visage rougie par la fièvre, Klaus, elle pouvait enfin mettre un nom sur ce visage, l’a souleva et l’adossa à un arbre. Surprise mais ne prenant pas la peine de protester, après tout il ne faisait rien de mal et ce n’est pas comme si elle était en état de se rebeller, la malade resta immobile tendit qu’il prenait sa température. Bien que consciente d’être contaminée, elle avait repoussée au maximum cette idée qui contrariait ses plans. Il était temps de s’incliner, d’admettre que, sans soin, elle n’y guère loin. Pire, sa vie pourrait prendre fin prématurément. Levant les yeux vers son examinateur, elle essaya de chercher toute expression indiquant un dénouement tragique. Rien. Si elle était un livre ouvert, lui était impénétrable et cela la frustrée plus qu’elle ne voulait se l’avouer. « Merci. » Souffla la jeune femme blonde. Ayant un peu de mal à réfléchir, elle ne fut pas en mesure de dire si cela concernait de nouveau la bagarre, sa proposition de l’aider ou le fait de s’occuper d’elle. La liste était longue, tout autant que sa dette. Elle sursauta légèrement lorsqu’il se releva. De nouveau perdue dans ses pensées, hein. Bien que n’ayant rien d’une doctoresse, elle se doutait que c’était mauvais signe de se couper aussi facilement de la réalité.

Le temps que l’information pénètre son esprit, il était partie. « Ce n’est pas... » Elle s’interrompit, voyant qu’elle parlait dans le vide, elle termina le reste intérieurement. *...la peine.* Etouffant un bâillement, elle frissonna et se frotta les bras pour tenter de se réchauffer. Klaus revint peu après avec une grosse bûche, ce qui se révélerait sûrement efficace pour apporter un peu de chaleur et de lumière. Silencieuse, elle le regarda alluma un feu, tâchant de mémoriser chacun de ses gestes s’il fallait un jour qu’elle les reproduise. A ceci près qu’elle ne pouvait pas encore prétendre créer une boule de feu. Elle aviserait le moment venu. L’homme encapuchonné s’était fait guérisseur. En effet, une longue litanie s’éleva dans les airs, dans une langue inconnue de la demoiselle. En vérité, il aurait pu s’agir de chant elfique. Bien qu’elle n’en ait jamais entendu, ces mots étaient si beaux, si mélodieux, qu’ils ne pouvaient provenir que du beau peuple. Elle n’avait pourtant pas à faire à un elfe. Cela était probablement un ancien langage qu’on ne trouve que dans des vieux manuscrits poussiéreux. L’élève qu’elle était ne s’était jamais passionnée pour les autres langues et arrivaient à peine à les différencier. C’est pourquoi elle se laissa doucement bercer par ce chant inconnu. Athalia faillit s’endormir lorsqu’il cessa soudain. Ouvrant les yeux, elle le regarda ce diriger vers Éros. Connaissant chaque particularité de son fidèle destrier, elle savait qu’il rechignait à se faire monter par qui que ce soit. Le cheval noir regardait sa maîtresse, prêt à réagir si elle se mettait à crier ou s’il sentait l’odeur de sa peur. Il resta calme, tranquillisé par ce manque de réaction. Son auxiliaire put attraper la couverture et la couvrit doucement. Têtue, elle murmura un nouveau « Ne vous inquiétez pas, je peux me... ». Elle fut coupée par un sournois vertige et son mal de tête s’accentua. Le brouillard l’enveloppa de nouveau, ne sachant plus vraiment où elle était. Il finit par se dissiper et, lorsque cela fut fait, elle constata qu’elle était de nouveau seule. Où diable était-il passé ? Peu importe, il ne devait pas être bien loin.

Somnolante, elle fut réveillée en sursaut par un hurlement sordide. Encore un peu ahurie, elle n’eut aucun mal à reconnaitre l’animal qui émettait ce cri : un loup. Son sang se glaça dans ses veines, son souffle de se fit court et son pouls prit des proportions démesurées. Athalia venait tout juste d’entamer sa convalescence et le monde lui paraissait encore flou. Elle avait besoin de repos et de chaleur, et certainement pas d’un combat contre on ne sait quelle créature de cette forêt. Un nouveau cri déchira le silence et cela finit de la réveiller. S’asseyant, elle scruta les environs, angoissée. Combien de temps avait-elle dormi ? Quelques minutes ? Des siècles ? Elle n’avait plus aucune notion du temps, ce qui l’inquiétait. Ce n’était pas bon signe pour son rétablissement. Quoi que la malade n’avait pas eu franchement le temps de récupérer. Elle replia ses jambes et posa sa tête sur ses genoux. Son corps lui semblait lourd et pesant, elle était dans un état de fatigue extrême. Regardant la danse envoutante des flammes, ses paupières se refermèrent doucement. Après tout, les loups avaient peur du feu, et celui là était vif et brûlant. Il n’y avait pas de raison pour qu’ils l’attaquent, si ? La jeune femme avait du mal à réfléchir. Elle fit l’effort de ne pas se rendormir, guettant le moindre sinistre craquement. Rien. Peut-être la bête avait-elle changé d’avis ou trouvé une proie plus intéressante. Lorsqu’on était seule dans l’obscurité, cet espoir, aussi mince soit-il, réconfortait. *Ils doivent être loin maintenant. Et puis, Klaus sera bientôt de retour. Pas d’inquiétude à avoir, donc.* Douce aspiration, si utopique... Malheureusement, plusieurs hurlements se firent de nouveau entendre. Plus proche cette fois. Trop pour que sa sécurité ne soit pas mise en danger. La gorge sèche, la fugueuse tâcha de se lever, ignorant le froid. La peur était un sentiment supérieur à l’inconfort et elle préférait suivre son instinct de survie, pour le coup. S’approchant doucement de sa monture qui, les oreilles plaquées vers l’arrière et le blanc des yeux bien visible, s’agitait, elle attrapa son sac de toile. La magie, à défaut de la guérir pour le moment, lui avait redonné quelques forces. Elle arrivait tout de même à marcher, mais de là à prendre ses jambes à son cou pour partir à la recherche de son protecteur, il y avait de la marge ! Sans perdre plus de temps, elle sortit son arc, surnommé Thrydia, son carquois composé d’une dizaine de flèches, tout au plus.

Le bruit des feuilles qu’on piétine se fit entendre. Si on s’y fiait, il ne s’agissait pas d’un chasseur solitaire, mais de toute une meute. Sa chance l’avait décidemment quittait lorsqu’elle avait fuit son foyer. Elle doutait d’y arriver seule et son allié n’était toujours pas là. A vrai dire, elle n’avait aucun moyen de savoir quand il serait de retour. Brusquement, le premier loup surgit. Sa fourrure sombre, son regard jaune et sa gueule béante la terrifièrent. Une flèche se planta immédiatement entre ses deux yeux et le tua sans plus de cérémonie. Sans avoir le temps de souffler, deux autres canidés géants bondirent vers elle. Elle encocha une nouvelle flèche qui alla se ficher dans la gorge de l’animal lorsqu’il sauta sur elle. N’ayant pas les moyens d’encocher assez vite, elle opta pour la magie. C’était dangereux car elle n’était pas en mesure de déterminer l’énergie mise à sa disposition. Bien qu’un sortilège ne la tuerait probablement pas, il se pourrait qu’elle perde connaissance. Cela lui serait tout autant fatal. Préférant utiliser un sort d’un faible niveau, elle tendit la paume vers son attaquant, le pouce rentré et une vive lumière l’aveugla. Prit de panique, l’animal s’enfuit sans demander son reste. Jusqu’à là, elle s’en sortait plutôt bien. Le problème étant que d’autres charmants prédateurs trainaient dans le coin. Comme ce gentil toutou qui grognait dans sa direction. Bon. L’heure était venue d’appeler au secours. L’idéal serait de le faire maintenant, avant de se faire dévorer. De nouveau, elle puisa dans sa réserve et porta l’index de sa main droite à son cou. Lorsque cela fut fait, elle poussa un magistral et élégant beuglement, amplifiée par la magie : « Klaus ! » Elle tira une autre flèche et rata sa cible car celle-ci atteignit l’épaule du prédateur. Crachant un juron peu élégant, elle grimpa sur Éros, utilisant ses dernières forces. A moitié fou, le cheval hennissait de terreur et se cabrait, manquant désarçonnée sa cavalière. Elle retira sans la moindre délicatesse son licol, brusquant pour la première fois le pauvre équidé. Athalia le talonna et le cheval partit en grand galop, sans se faire prier. C’est ainsi qu’elle partit à la recherche de Klaus, une bande de prédateurs à ses trousses.
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MessageSujet: Re: La fin justifie les moyens [Terminé]. La fin justifie les moyens [Terminé]. Icon_minitimeSam 19 Jan 2013 - 22:29

Une fois qu'il fut assuré que la demoiselle encore souffrante était suffisamment apaisée, Klaus s'élança en quête de nourriture ce n'était pas ce qu'il préférait le plus au monde, chasser le gibier pour se nourrir. Habituellement, il se contentait de faire des escales dans les différentes tavernes qu'ils pouvaient rencontrer ou plus simplement, préparait un petit sac de provision convenablement bien remplit pour lui durer quelques jours. Beaucoup plus habitué à chasser le Vampire qui est un tout autre type de proie, il n'en ait pas pour autant moins doué lorsqu'il s'agit de s'occuper d'un animal. D'ailleurs, les animaux et les vampires ne sont pas si différents que ça, à quelques détails près bien entendu. Toutefois, il ne connaissait pas assez les lieux pour se lancer à l'aveugle et espérer tomber sur une quelconque créature qui ferait office de repas, non ce n'était pas prudent et cela lui prendrait bien plus de temps que prévus et bien que concentré sur son objectif, il n'en oubliait pas moins Athalia qu'il avait laissé seule au coin du feu. Au détour d'un arbre il marqua une pause afin d'analyser un peu l'environnement ainsi que de reprendre son souffle dont il était un peu à court actuellement, il faut dire que ce petit affrontement qu'il avait mené et ces petites foulées réalisées jusque là dans le but de ramener à manger l'avait un peu épuisé, son endurance lui faisait cruellement défaut et Klaus savait mieux que quiconque qu'il n'était pas simple de pallier à un manque physique à son âge, bien qu'il est encore possible pour lui de s'améliorer dans certains domaines à condition de s'exercer régulièrement. Quoi qu'il en soit, ce n'était pas le moment et il avait quitté ces bois morbides où se trouvait leur petit campement afin de regagner un petit bosquet à plusieurs centaines de mètres au loin en espérant bien tomber sur une biche ou même un sanglier pourquoi pas, même du lapin, dans les conditions actuelles être regardant sur la nourriture n'aidait en rien.

Une petite brise plutôt agréable vint alors s'engouffrer dans la capuche de l'homme laissant venir à ses petites narines une douce et plaisante odeur d'animaux. Mère nature était visiblement d'humeur clémente avec lui, elle venait de lui offrir ce qu'il désirait et d'après les différents parfums qu'il était possible de sentir, il y avait de quoi faire, ce bois réunissait tout ce qu'il était possible d'imaginer, il ne lui restait plus qu'à ce décider sur ce qu'il allait choisir et cela était une tout autre pair de manche. S'approcher furtivement était primordial heureusement que dans ces circonstances il avait le vent de face et donc son odeur serait masquée un certain temps afin que les animaux ne prennent pas la fuite. Un peu plus loin se trouvait un sanglier récalcitrant qui n'avait apparemment pas l'envie de faire comme les autres et donc de dormir dans un coin, en effet ce dernier se baladait un peu partout à la recherche d'on ne sait trop quoi, probablement de quoi manger comme l'humain présent à quelques mètres, prêt à bondir sur la bête. Pour le coup, son bâton ne lui serait d'aucune utilité, à moins de vouloir simplement tenter de l'assommer ce qui était une idée à oublier rapidement étant donné la masse imposante que présentait l'animal. S'accroupissant sur le sol légèrement, il glissa sa main à l'intérieur de sa tenue pour en sortir une dague
« Croc du Dragon » une petite lame courbée qui serait fortement efficace entre les mains plus ou moins habiles du Magicien qui de part son manque d'expérience avec les armes blanches se limite dans leur utilisation pour ne pas se retrouver dans une posture encore plus délicate que celle dans lesquels il se retrouve constamment qu'il le veuille ou non. Prêt à agir, un simple clignement des yeux suffit à perdre de vue le Sanglier qui avait tout simplement disparu derrière un buisson usant de son groin pour tenter de trouver un semblant de nourriture. Il faut dire que la nuit était déjà bien tombée depuis le temps et il faisait assez sombre pour que la visibilité soit réduite de plus de moitié et même l'utilisation de son bijoux ne servait plus à grand-chose étant donné le peu d'énergie qu'il lui restait. Désormais, le Chasseur devait utiliser ses autres sens pour atteindre son objectif, fermant les yeux lentement il resta accroupit un long moment une main sur le sol prêt à bondir lorsque la malheureuse créature viendrait s'égarer non loin de lui.

« Encore un peu de patience... Encore un peu... Plus près... Ne fais pas ton grognon et approche... » Il prit une grande inspiration sentant le moment approcher à grands pas, parfaitement sur ses appuis tout était réglé à la perfection : « Maintenant ! » Il s'élança brusquement sur l'endroit où se trouvait la proie fière de lui à la simple idée de pouvoir se régaler quand une voix familière vint troubler la tranquillité des lieux, il s'agissait d'un cri poussé par Athalia que Klaus avait pour le coup un peu négligé n'ayant pas idée du laps de temps qui s'était écoulé entre son départ et maintenant. Après quoi on put entendre le bruit de sa dague pénétrer dans la terre avec force, bien évidemment ce hurlement soudain avait effrayé l'animal qui ni une ni deux avait pris la fuite à toute vitesse. Un grognement de mécontentement échappa à l'homme un peu agacé de tout le temps devoir subir un contre-temps. Sans plus attendre il n'eut pas d'autre choix que de rebrousser chemin et accélérer l'allure afin de regagner la demoiselle une nouvelle fois en détresse. D'un mouvement de la main il vint retirer sa capuche qui dans sa course le gênait plus qu'autre chose, son arme fut rangée à sa ceinture d'un geste ample de la main en ne lâchant pas son bâton de l'autre qu'il glissa habilement dans son dos pour avoir les mains libres en cas d'imprévus. Klaus était loin de se douter qu'Athalia était poursuivi par une meute de loups qui auraient volontiers fait un bon repas de ce corps encore tout jeune qu'elle arborait. Après quelques minutes alors qu'il s'apprêtait à entrer à l'intérieur de cette forêt sombre, le cheval de sa protégé venait de sortir à toute vitesse prit de panique elle semblait avoir tout juste le contrôle de sa monture, à première vue, il n'y avait rien de bien inquiétant jusqu'à ce qu'il puisse apercevoir derrière eux la meute prête à en découdre.

« Hola ! Doucement ! » Il se mit en travers de la course du cheval en agitant les bras pour l'arrêter, mais bien trop apeuré par les loups et aussi le manque de confiance en l'homme, Klaus fut percuté de plein fouet par ce dernier qui le fit rouler sur lui-même sur quelques mètres avant qu'il ne laisse un nouveau râlement lui échapper. Son bâton fut projeté un peu plus loin, alors qu'il se trouvait sur le sol la tête dans la terre encore fraîche dûe à l'humidité ambiante et les vêtements dans un état plus que repoussant. Frappant le sol du poing il se releva douloureusement, une épaule déboîtée par le choc encaissé. Et voilà qu'il se retrouvait une nouvelle fois dans une situation bien désavantageuse, un bras inutilisable pour le moment et face à lui une petite meute de loups. Le Chasseur ne faisait désormais plus attention à lajeune femme, savoir si elle avait ou non réussi à arrêter son cheval ne l'intéressait pas ou plus.

Son bras encore valide était prêt à se lever pour agir en guettant le premier mouvement de ses opposants à quatre pattes, réaction qui ne se fit pas attendre puisque celui qui était très certainement le plus téméraire de tous se rua le premier sur Klaus suivi de près par le reste des siens afin d'en finir rapidement et savoureux leur repas. Mais brusquement le premier fut accueilli par un sublime coup de fouet d'énergie qui l'envoya valdingue contre l'un des siens tandis que les deux derniers loups encore assez stupide pour tenter de lui sauter dessus furent reçu par un onde de choc qui les repoussa violemment en arrière regroupant toute cette petite meute au même endroit.

Klaus avait le visage recouvert de terre, sa capuche déchirée de part et d'autre il n'y avait plus nécessité de la porter ce qui vint l'agacer encore un peu plus d'ailleurs, son regard s'assombrit quand il le pose sur ses animaux sauvages qui peinaient à se relever. Quoi qu'il en soit, ils n'en auraient pas le temps puisqu'une boule d'énergie fusa dans leur direction pour déchiqueter leur corps dans un seul et même grondement qui laissa exploser le corps du dernier touché dont la tête se retrouva propulsée aux pieds du Grand Maître qui soupira un dernier coup avant de venir l'écraser froidement. Pour compléter ce magnifique tableau qu'était ses habits recouvert de boue, une flaque de sang vint entacher le bas de sa tenue lorsque la tête céda sous le poids de son pied. Son épaule lui faisait encore atrocement mal et il n'avait plus qu'une idée en tête, tenter de se le replacer, mais il n'y avait pas de solution peu douloureuse, l'espace d'un instant il hésita à demander de l'aide à Athalia qui était un peu plus loin derrière lui, mais il n'en fit rien, préférant se diriger vers un arbre dans lequel il mit un énorme coup d'épaule qui lui laissa échapper un râle de douleur impressionnant. Au moins, son bras était bien en place ne laissant plus qu'une douleur beaucoup plus supportable l'envahir pendant quelques secondes. Enfin, Klaus se retourna lentement en percevant des bruits de pas pour désormais faire face à Athalia qui apparaissait déjà un peu mieux qu'auparavant, son protecteur quant à lui était recouvert d'un mélange de terre et de sang, ses vêtements bon pour être jetés, sa capuche ne tenait même plus et laissait désormais sa tignasse à l'air libre, ses yeux marron se posèrent alors sur elle, lentement tout en reprenant son sérieux :


« Est-ce que vous allez mieux ? Si oui, je pense qu'il serait désormais préférable de regagner une auberge pour la nuit, non pas que l'idée de camper en votre compagnie ne m'attire pas. Mais vue votre chance du moment, il serait mieux d'envisager la solution qui s'avère être la moins compliquée, il faudra simplement éviter la ville comme vous devez vous en douter. » Puis il jeta un coup d'oeil à ses habits déchirés : « Ne vous en faites pas pour ça, je commence à être habitué. » prononça Klaus en soupirant doucement avant de laisser un long silence s'installer en attendant qu'elle accepte sa proposition, bien entendu retourner à l'auberge en forêt n'était plus envisageable il fallait donc en trouver une autre et vite avant qu'ils ne leur arrivent une nouvelle rencontre dont ils se passeraient bien d'autant plus qu'ils étaient presque au beau milieu de la nuit. Une fois qu'ils furent en chemin pour rejoindre une taverne, le Magicien en profita pour glisser quelques mots à Athalia : « J'y pense, pourriez-vous me rendre un service ? J'ai besoin de remettre quelque chose à un « ami » hélas, j'ai bien peur de ne pas pouvoir le faire moi-même... » Elle pouvait refuser, il ne le prendrait pas mal, mais il est vrai que ce service l'arrangerait fortement d'autant plus qu'elle serait probablement plus en sécurité avec cette personne, ne préférant pas trop en dire pour le moment il lui laissait le choix de poser des questions ou non, sinon il ne prendrait pas la peine d'en dire plus pour ne pas trop en dire.


[Hrp : Pour le coup s'il y a des soucis dans le rp n'hésite pas à me le dire, car je ne suis pas convaincu du tout là, lol.]
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MessageSujet: Re: La fin justifie les moyens [Terminé]. La fin justifie les moyens [Terminé]. Icon_minitimeJeu 24 Jan 2013 - 20:08


Hors d’haleine, elle luttait contre l’envie de hurler comme une possédée. Son père s’amusait à lui courir après lorsqu’elle était plus jeune, jouant au loup féroce voulant manger la pauvre petite fille en détresse. Elle avait toujours adoré ce jeu, bien que son cœur batte à cent à l’heure sans raison apparente. La peur de se faire attraper peut-être, même si le plus gros danger représentait un baiser dans le cou ou une bataille de chatouilles. Le problème étant que, depuis, à chaque fois qu’elle entendait des bruits de pas précipités derrière elle, un mauvais réflexe la poussait à fuir le plus loin possible, crier le plus fort possible y étant associé. A plusieurs occasions, la jeune fille qu’elle était alors avait dû se contrôler pour ne pas être publiquement humiliée et considérée comme une aliénée. Des charmants souvenirs d’enfance, au final. Malheureusement, la situation l’était moins. Le loup venait de se multiplier et n’était de toute évidence pas son paternel. Oh, et ils voulaient la dévorer, vivante ou pas d’ailleurs. Bref, ce n’était pas le plus drôle des divertissements. Éros, lui, mettait toute son énergie dans cette course poursuite. Son pauvre destrier allait à son allure la plus vive, les oreilles plaquées vers l’arrière, l’œil fou et le pelage poissé de sueur. Savoir qu’elle n’était pas seule dans ce pétrin rassurait Athalia, aussi étrange que cela pouvait paraître. Quoi qu’il en soit, il allait falloir qu’elle se sorte de là. Rester sur le dos d’un cheval ne se contrôlant plus, prêt à l’éjecter dans la seconde malgré son attachement pour sa maîtresse, n’était pas une bonne idée. Pour autant, elle ne pouvait pas descendre. Si elle avait essayé, soit elle aurait eu les os brisés, dans le meilleur des cas, ou bien elle aurait magistralement roulé vers les animaux sauvages qui l’attendaient au pied levé. Bien, il ne lui restait plus qu’à attendre qu’un obstacle se présente et ralentisse sa monture. Son cheval continuait sa route, fonçant à travers les arbres majestueux qui les entouraient. Un tronc couché vient perturber sa route. Loin de s’arrêter, il accéléra encore, chose que la cavalière n’eut pas cru possible jusqu’à lors, et sauta. Pendant une fraction de seconde, elle eut l’impression de voler. Tout lui semblait aérien et léger, l’instant semblait figer et délicieusement magique. Elle le savoura avant qu’il prenne brutalement fin. Etant une adepte de l’équitation, elle avait pris d’instinct la position idéale. Cela ne l’empêcha pas d’avoir le souffle coupé pendant un cours moment. Elle faillit même se retrouver sur l’encolure de l’animal, ce qui aurait eu de fâcheuses conséquences.

La jeune femme reprit peu à peu son souffle. Elle avait bien l’intention d’en profiter pour appeler de nouveau son compagnon absent. *Où est-t-il, bon sang !* Elle ne tiendrait pas longtemps à ce rythme là. Cela la désespérait d’autant plus qu’elle ne savait même pas combien de temps ce manège allait continuer. Elle n’avait pas d’objectif, si ce n’est rejoindre le magicien. A ce propos, il ne donnait toujours aucune nouvelle de vie. Elle avait utilisée son énergie pour un sort et elle espérait vivement que cela ne se révèle pas inutile. Sinon, elle était cuite. Athalia avait pourtant confiance en lui, cet homme avait le mérite – ou plutôt le malheur – de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Alors une bande de canidés carnivores c’était du gâteau, non ? Bien entendu, ce n’était pas le cas et, même si elle le trouvait, il ne pourrait peut-être pas la sortir de là, cette fois-ci. Il avait bien précisé qu’il n’avait rien d’un Grand Maître Magicien et devait lui aussi être fatigué. Elle sentit de nouveau une vague de remord l’envahir et elle se jura de ne plus lui attirer d’ennui. Enfin, après qu’il apporte de nouveau son aide. Parce que là, ça prenait un caractère des plus urgents. Éros, tout aussi brave qu’il était, commencé à se fatiguer malgré son allure toujours aussi vive. En outre, il risquait à tout moment de déraper et de se briser une patte, ce qui marquerait la fin de sa brillante carrière. Cela blesserait sa propriétaire aussi durement qu’une morsure de loup. Ses cheveux volaient derrière elle et l’aveuglaient parfois, ce qui était relativement gênant. En derniers recours, elle essaya de nouveau d’appeler à la rescousse. En effet, ils s’apprêtaient à sortir de la forêt. Or, elle ne pouvait localiser l’homme qui aurait bien pu prendre la direction opposée. « Kl... » Commença-t-elle, juste avant que son cheval bondisse et échappe à l’obscurité de ces bois, lui coupant le souffle. Au même instant, il apparut comme par magie au milieu de sa route. N’ayant pas le temps de remercier sa bonne étoile, elle remarqua bien vite que Klaus se trouvait en plein milieu de sa trajectoire. Sa monture lui obéissait au doigt et à l’œil, habituellement et il n’aurait jamais foncé sur un être humain sans raison apparente. La peur étant plus forte que tout, il continua sa route et heurta de plein fouet l’obstacle sans ralentir el moins du monde. La jeune femme poussa un cri, horrifiée et n’osant imaginer dans quel état pouvait se trouver le malheureux. Impuissante, elle le regarda rouler un peu plus loin avant que la scène s’éloigne peu à peu, au rythme des sabots claquant sur la terre meuble.

Il était temps qu’elle reprenne les choses en main. Athalia réussit à attraper les rênes et obligea le cheval à tourner la tête vers la gauche. Luttant, la bête n’avait pas l’intention de se laisser faire si facilement. Elle s’enhardit à son tour, ne prenant pas en compte la douleur que devait engendrer une telle pression dans la bouche de l’animal. La fin justifie les moyens, après tout, aussi révoltant soient-ils. Peu à peu l’allure se fit plus régulière et le cheval fit un cercle, écoutant les ordres de celle qui le montait. Elle lui fit tracer plusieurs figures, jusqu’à ce qu’il soit définitivement calmé, frissonnant encore après cette épuisante aventure. Enfin, elle fit demi-tour, repartant en direction du combat qui avait probablement dû avoir lieu. Du moins le souhaitait-t-elle. Sinon cela signifiait que le magicien avait été trop gravement blessé pour gagner ce combat. Ce qui était tout à fait impensable. Lorsque son regard se posa sur l’étendue du carnage, elle se sentit soudainement nauséeuse. Du sang. Partout. Et les corps inertes des animaux dans un état déplorable. Elle se sentit nauséeuse et préféra mettre pied à terre. La tête lui tournait un peu, que ce soit à cause de la fièvre ou de l’odeur étouffante qui embaumait l’air qu’engendrait la mort. Elle finit par se reprendre et la nourriture avalait un peu plus tôt eut la décence de rester à sa place, dans son estomac. Klaus lui tournait le dos mais ses vêtements semblaient avoir soufferts. Brusquement, il se dirigea vers un arbre et lui donna un violent coup d’épaule qui émit un sinistre claquement. Cela la fit sursauter et elle retint un cri. L’homme, quant à lui, ne se gêna pas pour exprimer haut et fort sa douleur. Elle frémit en n’osant imaginer ce qui devait endurer. Lorsqu’il dédaigna lui faire face, elle put constater l’ampleur des dégâts. Sa tenue ne valait plus grand chose, déchirée et couverte d’un mélange de terre et d’un liquide rouge facilement reconnaissable. Bizarrement, elle ne put s’empêcher de constater qu’il ne portait plus son éternel capuche. Elle regarda ses cheveux bruns qui n’avaient rien d’extraordinaire avec curiosité et retint un léger sourire. Ce n’était pas franchement le moment et la situation n’avait rien de comique. La demoiselle préféra écouter sagement la proposition du blessé.

Trouver une auberge semblait la solution la plus préférable. Soldats ou pas, il lui tardait de prendre un bon bain chaud et de se blottir sous les couvertures, aussi miteuses soient-elles. Elle poussa un soupir à cette idée, si idyllique et prometteuse. « Je vais bien, ne vous inquiétez pas. Un peu secouée, peut-être. » Elle le détailla de la tête au pied et se mordit la lèvre inférieure. « Quoi qu’il en soit, je me porte mieux que vous... » Cette constatation la plongea dans un vif désarroi. C’était ses ennuis, c’était donc à elle d’en payer les conséquences. Pour ce qui est de l’auberge, vous ne pouvez imaginer à quel point cette simple évocation me ravie. » Elle se rapprocha de lui, jugeant d’un œil critique les vêtements en lambeaux. Elle essaya d’y mettre un peu d’ordre, histoire de ne pas faire paniquer les voyageurs nocturnes qu’ils rencontreraient. Elle le tapota, se montrant douce pour ne pas raviver d’éventuelles blessures. Ensuite, elle coinça sa manche entre ses doigts et entreprit de nettoyer son visage. En vérité, elle voulait vérifier s’il ne cachait pas des égratignures sous cette couche de saleté. Il disait le contraire, mais elle doutait qu’il lui demande de l’aide si cela se révélait avérer. Enfin, ils se mirent en route, à la recherche d’un établissement discret et tranquille. Klaus lui posa une question étrange, qui la surprit. C’était une mission qui faisait d’elle une messagère pendant un certain lapse de temps. Elle s’arrêta et lui fit face. « En l’espace de quelques heures vous m’avez aidée à échapper aux sbires de mon paternel avant de lutter contre une meute de loup qui ne voulait goûter qu’à ma chair, ne vous menaçant guère. Ma dette à pris des proportions colossales et je crois être de mon devoir de délivrer une simple missive pour vous, ça n’a rien d’extravagant ! » Elle se remit en marche, tenant toujours la bride d’Éros d’une main. Il ne lui résistait guère, trop épuisé pour commettre la moindre folie. « Si je puis me permettre, qui est le destinataire ? Et surtout, où dois-je me rendre ? »

Son intention fut soudain retenue par des lumières au loin. Un village ? Une modeste chaumière ? Peu importait tant que s’y trouvait l’hospitalité promise. « Serait-ce la terre promise ? J’ai une bourse bien remplie, si cela vous intéresse. La moindre des choses est de vous louer la chambre. Là vous pourrez m’expliquer ce que vous attendez de moi ! » Elle lissa sa chevelure quelque peu malmenée dernièrement pour se rendre plus présentable et avança d’un bon pas, ragaillardit par cette bonne nouvelle.
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MessageSujet: Re: La fin justifie les moyens [Terminé]. La fin justifie les moyens [Terminé]. Icon_minitimeVen 25 Jan 2013 - 15:11

Cette soirée était décidément plus mouvementée que prévus et pour cause, Klaus en avait vu de toutes les couleurs entre les Mercenaires envoyés par le père d'Athalia et cette soudaine attaque de loups sauvages, sans compter le choc brutal avec la monture de la jeune demoiselle, il y avait de quoi faire et surtout de quoi le mettre de mauvaise humeur, mais sa patience avait déjà été suffisamment mise à rude épreuve ces dernières semaines pour qu'il arrive à prendre sur lui et ne rien laisser paraître, au fond de lui, il n'avait qu'une envie, exploser de rage et se laisser aller une bonne fois pour toute pour évacuer cette pression accumulée. Grognant intérieurement de rage, il fut vite rappelé à l'ordre quand elle prit la parole, de son côté tout allait bien, mise à part le fait qu'elle était encore un peu secouée, mais c'était tout à fait normal après ce qu'elle venait de subir. Néanmoins, Klaus grimaça en évoquant le fait qu'elle se porte beaucoup mieux que lui, mais il n'y pouvait rien et cela ne le dérangeait pas vraiment, tôt ou tard il aurait le temps de se rétablir convenablement. Ses lèvres vinrent afficher l'esquisse d'un sourire quand elle évoqua l'idée de rejoindre une auberge et il n'y avait pas qu'elle qui était ravie, il l'était aussi à la simple idée de se dire que là-bas il ne courait aucun risque, enfin normalement.

Athalia se rapprocha alors de l'homme pour tenter de venir remettre un peu d'ordre dans ses habits qui n'étaient plus du tout en état de servir, il les portait simplement, car il n'avait rien d'autre sur lui. Sans broncher il la laissa faire portant son regard au loin, le magicien en profita pour tenter d'apercevoir son bâton qu'il faudrait récupérer. Toutefois, quand elle vint attraper un morceau de tissu provenant de l'un de ses vêtements pour lui essuyer nettoyer le visage, il vint brusquement bloquer sa main de la sienne en plongeant son regard dans le sien l'espace de quelques secondes avant de lui laisser la liberté de lui essuyer la figure. De toute manière, il avait besoin de se rincer le visage un simple morceau de tissu ne suffirait en rien à lui effacer l'entière totalité de ce mélange visqueux qu'il avait. Une fois sur la route pour regagner une auberge, Klaus récupéra son bâton qu'il garda en main étant donné qu'il ne pouvait plus le glisser dans son dos et il était la bienvenue, car sa jambe lui faisait atrocement mal, la chute avait été plus douloureuse qu'il le prétendait. Une fois qu'il aborda cette « mission » dont il voulait lui faire part, sa réponse ne surpris en rien l'homme qui afficha un air presque amusé lorsqu'elle s'arrêta pour se tourner et lui répondre. Il est vrai qu'en l'espace d'une soirée, il avait fait beaucoup pour elle, mais il n'attendait rien en retour, du moins pas ce n'était pas l'idée qu'il avait en tête en venant la secourir, mais puisqu'elle était là, autant en profiter.


« Ne vous en faites pas, le destinataire est... Un ami. Je lui ai fait une promesse que je souhaiterais tenir le plus longtemps possible et pour cela j'ai besoin de passer par des intermédiaires que je juge de confiance pour ne pas perdre du temps, ce qui m'est primordial si je ne veux pas le décevoir. » Puis il marqua une pause pour reprendre son souffle tout en continuant de marcher avant de reprendre d'une voix calme : « Pour ce qui est de savoir où vous rendre, ne changer en rien vos plans, quoi qu'il en soit, mon ami vous trouvera. D'après mes souvenirs, il aurait dû me rejoindre à Gloria même, mais d'après ce que j'ai cru comprendre il vous sera difficile tout autant qu'à moi d'y remettre les pieds pour trouver une personne dont vous ne connaissez rien. Mais vous me semblez être quelqu'un d'intelligent et je n'ai aucun doute quant à vos capacités de trouver une solution. » Il finit, alors sur ses quelques mots : « Surtout, ne vous mettez pas en danger pour me rendre ce service, sinon tous mes efforts pour épargner les désagréments de ce soir auront été vains. »

Au loin se dessinait la silhouette d'une bâtisse qui pourrait servir de lieu de repos aux deux compagnons d'aventure, malgré la noirceur encore imposante des lieux, la vue de l'homme était suffisante pour voir qu'il s'agissait d'une simple auberge comme on en trouve sur les chemins de campagne aux alentours des grandes villes. D'ici, il ne semblait pas y avoir d'agitation, ce qui annonçait sûrement une meilleure soirée que la précédente, puis il faut dire qu'à cette heure-là seule les inconscients et les voleurs étaient encore debout pour passer à l'action. Par la même occasion, Klaus scrutait avec attention les alentours pour ne pas se faire surprendre par les hommes de la Horde que dirigeait Mélusine...

« Oui, il semblerait que nous allons pouvoir profiter des lieux pour nous reposer. Et pour ce qui est de votre argent, gardez-le, vous en aurez probablement plus besoin que moi, je vais me charger de tout régler moi-même. » Il se voulait ferme, mais n'avait pas haussé la voix. « J'entre le premier, occupez-vous de votre monture et rejoignez-moi à l'intérieur sans trop tarder je vous prie. » Prononça l'homme en l'observant une dernière fois avant de s'avancer vers la porte de l'auberge qui lui faisait désormais face.

Il la poussa lentement pour enfin entrer à l'intérieur, jetant un rapide coup d'oeil aux alentours pour s'assurer qu'il n'y avait rien de dangereux. Cette auberge était déserte et ce n'était d'ailleurs pas plus mal, Klaus poussa un léger soupire de soulagement en évacuant une partie de la pression qui reposait sur ses épaules, puis il progressa en direction de la femme qui était sûrement la gérante des lieux.


« Bonsoir ! Que puis-je pour vous Messire. » s'exclama la patronne.

« Je souhaiterais une chambre si possible. » Puis en entendant la porte grincer derrière lui il se souvint rapidement qu'il n'était pas seul et que la décence souhaiterait qu'il prenne une seconde chambre. « En fait, deux chambres, le moins éloigné possible l'une de l'autre, si ce n'est pas trop vous demandez. » Dit-il en déposant une bourse de pièce sur le comptoir pour régler immédiatement la location avant qu'Athalia ne se décide à le devancer. D'un petit geste de la main la Gérante leur fit signe de la main afin qu'il la suive dans l'auberge à la recherche de leur chambre. Sans même prendre la peine d'attendre la jeune femme, Klaus suivi rapidement la femme pour regagner le deuxième étage où se trouvait les deux chambres libres restantes. Une fois devant sa porte, il remercia d'un mouvement de tête la gérante pour enfin se tourner vers Athalia :

« Je me suis permis de prendre deux chambres séparées, je ne souhaiterais pas vous imposez ma présence trop longtemps. J'aimerais pouvoir me rendre un peu plus présentable, je vais donc vous abandonner ici un moment. Mais surtout n'hésitez pas à me solliciter en cas de besoin quelconque. » Puis d'un petit mouvement il tourna la poignée pour rentrer à l'intérieur de sa chambre pour la refermer en posant son regard sur la silhouette de la jeune femme qui disparaissait dans sa propre pièce.

Une fois seul, il verrouilla la porte à l'aide d'un sort puis il s'étira dans un léger grognement lorsque son épaule tira encore victime de la douleur reçue avec la chute. Aussitôt, il se dirigea vers le point d'eau le plus proche pour venir se rincer le visage, soupirant en passant devant un miroir révélateur de l'état désastreux dans lequel il se trouvait maintenant. Quand il fut propre, enfin plus ou moins, il se dirigea vers la fenêtre pour observer la nuit s'étendre sur tout le continent, pensif, il refaisait le point sur toute cette journée qui l'avait éprouvée, bien sûr il aurait aimé pouvoir se détendre, mais son esprit le travaillait beaucoup trop pour pouvoir espérer le repos tant mérité. A quand remontait la dernière fois qu'il avait pu dormir convenablement ? Entre la prison, la maladie, le cambriolage, la maladie, la Horde et maintenant Athalia... Ses nuits n'avaient plus été bien complètes depuis un certain temps. Fermant les yeux pour essayer de ressentir une potentielle présence dangereuse dans les alentours, mais il n'y avait rien, si ce n'est cette étrange perturbation magique qui planait en direction de Gloria, ce mal étrange était belle et bien issu de la magie sinon le bouleversement qu'il avait engendré ne serait pas aussi important et puis un vampire n'aurait pas pu être contaminé si ça n'avait pas été le cas. Ensuite, un craquement vint attirer son attention, puis quelqu'un frappa à la porte l'obligeant à rouvrir les yeux pour ressentir la présence de la jeune femme. D'un petit mouvement souple du poignet il dissipa le sort pour laisser la porte s'ouvrir lentement. Klaus se tourna alors dans sa direction jetant un rapide coup d'oeil à son lit qui n'avait pas bougé, puis il plongea son regard sombre sur elle pour la dévisager brièvement de la tête aux pieds.


« Entrez, je vous en prie et accessoirement qui puis-je pour vous... »


[Hrp : J'espère que la réponse te conviendra, comme d'habitude n'hésite pas en CB ou par MP si tu as des questions.]
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MessageSujet: Re: La fin justifie les moyens [Terminé]. La fin justifie les moyens [Terminé]. Icon_minitimeMar 29 Jan 2013 - 19:00


Jamais elle n’avait cru qu’un tel niveau d’épuisement était possible. L’expérience lui avait même permit de connaitre des parties de son corps qu’elle ignorait jusqu’alors. La maladie avait laissé des vestiges de son passage, comme on pouvait se douter. Non seulement elle se sentait encore un peu fiévreuse, mais elle se sentait maladroite et lourde, la gravité elle-même voulait qu’elle s’effondre au sol. La seule idée lui permettant de tenir était qu’au lieu d’une terre rude et inconfortable, un lit chaud et accueillant l’attendait non loin de là. Cette distance était pour le moins relative étant donné que le moindre pas était pour elle un effort considérable. La fatigue était bien sûr en cause et le fait que la demoiselle n’était guère habituée à autant de remue ménage en si peu de temps. En outre, son moral était au plus bas. Tant de misères en à peine une journée était mauvais signe. Si elle devait affronter pareilles mésaventures toutes les semaines, se marier avec un parfait inconnu finirait par devenir un rêve alléchant ! Sans Klaus, elle serait probablement dans de beaux draps. Ou morte. A voir. Un frisson la parcourut, lui rappelant une fois de plus qu’elle se trouvait en pleine campagne alors que l’obscurité était quasiment complète. La présence du magicien à ses côtés la rassurait, il fallait bien l’avouer. Athalia avait fini par comprendre que, de toute évidence, il en fallait beaucoup pour venir à bout de ce spécimen là. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il lui avait fait une forte impression. D’un naturel curieux, elle aurait adoré connaitre son histoire. Malheureusement, elle avait bien conscience que ces choses là ne se partageaient pas entre inconnu. Elle n’aurait d’ailleurs pas clamé la sienne haut et fort si son aide n’avait pas été indispensable. En tout cas, cette rencontre avait était forte en rebondissement. En outre, elle devait effectuer une livraison pour lui, ce qui lui plaisait assez. Elle pouvait ainsi lui rendre service et puis elle se demandé qui était ce fameux ami. Un autre magicien aux pouvoirs étonnants ? Ou bien un individu plus sombre et moins recommandable ? Ca pouvait tout aussi bien être une femme, d’ailleurs. Tant que ce correspondant anonyme ne se trouvait pas à Gloria, cela lui allait. Disons que revoir sa cité natale serait plaisant, elle ressentait un petit pincement au cœur en y repensant. Si elle avait pu, elle aurait fait en sorte de revenir souvent mais les événements récents et la raison de sa fuite l’en empêchaient.

La voix de son compagnon la tira de ses pensées. La jeune femme l’écouta patiemment expliquer en quoi cela consisterait. Ainsi dont, cet inconnu la retrouverait. Décidemment, cela serait divertissant bien qu’inquiétant de ne pas savoir quand est-ce qu’il lui tomberait dessus. Les compliments la firent rougir légèrement mais elle ne s’y trompa pas. Il y avait moult personnes plus qualifiées qu’elle et à qui il aurait pu accorder sa confiance. Certes, Athalia n’avait aucune raison de le trahir et avait tout à y perdre, surtout qu’elle avait eu maintes occasions de voir de quoi il était capable. Elle ne voulait pas s’en faire un ennemi et ne risquait pas de se compromettre. Néanmoins, cette confiance et son inquiétude la touchèrent. Elle retint un sourire et ne prit pas la peine qu’elle lui faisait également confiance. C’était inutile étant donné qu’il avait prouvé qu’il en était digne de nombreuses fois. « Ne vous inquiétez pas, j’ai eu ma part d’aventures pour le moment. Je tâcherai d’éviter les ennuis de sorte que votre colis arrive à bon port. » Retenant un soupir quand il insista pour utiliser l’argent de sa propre bourse. Ses arguments étaient pourtant logiques ce qui l’agaça une fois de plus. Elle aurait aimé lui offrir un repos bien mérité après ce qu’il avait fait pour elle. Une nuit de sommeil était la moindre des choses, non ? Enfin, la jeune femme ne protesta pas, consciente que, de toute façon, elle ne pouvait guère l’empêchait d’agir à sa guise.

Klaus rentra dans l’auberge, vérifiant probablement qu’ils n’avaient rien à craindre. Marchant d’un pas tranquille, étant donné qu’elle n’avait vraiment pas la force de courir, elle prit Éros par la bride et le soulagea de son attirail et de ses bagages. Elle les transporterait jusqu’à sa chambre, histoire de ne pas se faire bêtement voler les seules affaires qu’elle possédait. Elle démêla rapidement ses crains et, à l’aide de quelques feuilles, brossa son pelage trempé de sueur. Demain, elle le bichonnerait pour le réconforter. Il était trop tard pour qu’elle fasse un pansage complet. Elle lui caressa tendrement le chanfrein avant de rentrer à son tour dans la bâtisse. Elle constata avec joie que la taverne était plus agréable que la précédente et que les clients semblaient plus calme. L’endroit en lui-même était d’ailleurs quasiment désertique. Voyant le magicien grimper à l’étage accompagné d’une bonne femme, sûrement la propriétaire des lieux, elle s’empressa de les suivre. Lorsqu’il lui annonça qu’il avait prit deux chambres, elle cacha tant bien que mal son soulagement. Athalia aurait en effet était mal à l’aise de cette proximité, deux lits séparés ou non. Elle pourrait se détendre et faire un brin de toilette, elle aussi, ça ne serait pas du luxe. « Vous avez bien fait. Je vais d’ailleurs également profiter du confort de ma chambre. Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit, Klaus. » Tiens, c’était la première fois qu’elle disait son prénom sans que cela implique un danger imminent. C’était agréable de pouvoir converser normalement sans frémir au moindre craquement. Elle n’était pas prête de retourner camper dans les bois.

Sa chambre se composait en tout et pour tout d’une commode sur laquelle était posé une bassine d’eau, d’un tabouret et d’un lit, bien évidemment. L’ensemble était assez précaire. *Après cette forêt dès plus obscures, cela peut aussi bien faire office de palais !* La demoiselle consacra les minutes suivantes à se rendre plus présentable et s’effondra sur son lit. Étonnamment, le sommeil ne vint pas tout de suite. Son corps n’avait plus d’énergie mais son esprit était bien trop agité. Ses pensées se concentrèrent bientôt sur ce mystérieux colis qu’elle devait livrer. Il pouvait s’agir d’un banal ustensile, mais elle en doutait. Sinon, pourquoi prendre toutes ces précautions ? Mentalement, elle fit une liste, cherchant à savoir ce qu’il pouvait bien contenir. De toute manière, elle l’aurait demain matin. Ou outre, il était fort possible que cela soit confidentiel, n’importe quelle connaissance ne pouvait être mise au courant. Frustrée ou pas, elle exécuterait cette mission du mieux qu’elle pouvait, en remerciement. Pensive, elle se demanda comment se déroulerait la journée du lendemain. Ils se sépareraient, bien évidemment. Chacun de son côté. Si jamais elle se réveillait aux aurores et lui non, ou inversement, ce qui était plus plausible, devraient-ils s’attendre ? Cela semblait incongru et n’aurait que peu d’utilité, même si cette dernière conversation serait agréable pour Athalia.

Vaincue, elle se redressa péniblement du lit, devant user de ses deux mains pour se redresser. Ses articulations protester avec véhémence, mais elle refusa d’écouter cette douleur. Le mieux était d’en finir avec cette affaire. Ainsi, elle jeta un dernier regard emplit de regret au matelas avant d’ouvrir le plus délicatement possible la porte. Il ne manquerait plus qu’elle s’attirer les foudres de la clientèle... Elle se dirigea à petit pas vers la chambre de Klaus et frappa timidement. La porte s’ouvrit d’elle-même comme si un souffle enchanteur venu dont ne sait où était intervenu. La demoiselle entra et resta planté au milieu de la pièce, sous le regard de l’homme. Elle plongea son regard bleuté dans le sien. « Pardonnez moi de vous déranger de nouveau. Cette journée fut éprouvante et nous méritons tous deux quelques heures de sommeil. » Elle marqua une légère pause en évoquant cette fatigue qui la tenaillait au moment même où elle l’évoquait. « Néanmoins, s’il y a bien une chose que j’ai apprise aujourd’hui, c’est qu’on ne peut prévoir ce qui nous attend. J’entends par là que demain des complications soudaines pourraient survenir et je ne pourrai vous rendre ce service. » La jeune femme explora du regard la pièce avant de se concentrer de nouveau sur son interlocuteur qui s’était débarbouillé. Il avait une meilleure mine ce qui la rassura. « Je pense donc que nous devrions conclure cette affaire au plus vite et que votre ‘message’ soit d’ores et déjà sous ma responsabilité. Si cela vous convient, bien entendu ! »

Athalia, prit d’une langueur soudaine, se laisse choir sur le lit. Elle préférait rester assise, sentant la maladie planée au-dessus d’elle telle un vautour. Elle retint un bâillement et attendit la réponse de Klaus.
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MessageSujet: Re: La fin justifie les moyens [Terminé]. La fin justifie les moyens [Terminé]. Icon_minitimeMer 30 Jan 2013 - 14:43

Quand la jeune femme entre dans la chambre, Klaus put la voir afficher une certaine fatigue, il était étonnant qu'elle arrive encore à tenir debout après tout ça, d'autant plus que les effets de la maladie ne s'étaient pas totalement estompés ce qui rendait ses défenses immunitaires encore fragile et ne lui offrait pas l'entière totalité de ses capacités physiques. Il ne fallut pas longtemps à l'homme pour comprendre la raison de sa présence ici, mais pouvait-il vraiment lui remettre le parchemin maintenant alors que la nuit ne s'était toujours pas écoulée, les imprévus avaient été nombreux ce soir, il est difficile de savoir à quoi s'en tenir pour le peu d'heure restant à dormir. Klaus vint glisser son gant à l'intérieur de sa veste pour récupérer le morceau du Chant qu'il aurait normalement dû remettre à Merithyn en main propre, quand ses doigts entrèrent en contact avec le parchemin, il put ressentir l'infime flux magique qu'il dégageait lui parcourir le corps laissant place à un léger frisson qui lui parcourut la colonne. Tandis que ses yeux sombres se déposèrent sur les mots retranscrit en langage Elfique, il écouta vaguement les dernières paroles que prononça Athalia, non pas qu'elles n'avaient pas d'importance, mais le Magicien était bien trop concentré dans ce morceau de Chant, il ne se rendit pas compte non plus que la demoiselle était épuisée au point de venir se poser sur le lit sans même attendre le consentement de son interlocuteur qui releva lentement les yeux dans sa direction l'observant méticuleusement.

« Mmmh, oui. Je pense qu'il est préférable que je vous remette l'objet en question maintenant. Toutefois, vous m'avez l'air bien trop épuisée, je me demande s'il n'est pas préférable que je m'occupe moi-même de cette missive... Quoique... » Klaus s'arrêta un moment, il apparaissait sceptique, ce qui n'était pas dans ses habitudes. Mais étant donné toutes les mésaventures qu'ils avaient rencontré aujourd'hui, serait-elle assez forte pour mener à bien une simple course comme celle-ci. Néanmoins, tout le monde avait le droit à une deuxième chance et puisqu'elle tentait de s'offrir une nouvelle vie, il pouvait bien faire l'effort de l'envoyer vers une personne qu'il juge suffisamment stable pour l'aider. Merithyn était-il vraiment un bon choix avec son changement soudain de tempérament ? Bonne question, mais peut-être qu'une personne au coeur pur pourrait lui offrir un peu de stabilité et pourquoi pas de baume au coeur.

« Ce parchemin que je vais te remettre, il ne faudra pas t'en séparer et sous aucun prétexte. Seul mon ami devra en bénéficier le moment venu. Je sais que tu feras le bon choix lorsque tu tomberas nez-à-nez avec lui. Quant à ce dont il s'agit, je ne te dirais rien. Pour le bien de tous, moins tu en sauras et mieux tu te porteras, tu as déjà suffisamment d'ennui sans cela. Cette connaissance est une personne de confiance malgré l'air nonchalant qu'il peut afficher et cette atmosphère pesante. » Il faisait ici référence à l'élément feu dont a hérité le Baptistrel ainsi que la chaleur constante qu'il dégage dont Klaus se passerait volontiers en sa présence, bien qu'il ait préféré lui laisser la liberté de ne pas se contenir en sa présence lors de leur première rencontre.

Il s'approcha alors lentement de la jeune femme qui était sur le lit à moitié somnolente pour ne pas dire un peu souffrante face à la lutte contre elle-même qu'elle menait pour rester éveillé. C'est alors qu'il eut une idée, approchant sa main de son front, il la poussa légèrement en arrière, l'épuisement faisant le reste elle se retrouva allongé sur le lit pour qu'enfin Klaus se lance dans un chant elfique la plongeant dans un sommeil profond qui serait réparateur et lui permettrait de rattraper le sommeil manquant, il lui glissa le parchemin dans une main en veillant à l'installer confortablement dans le lit, la recouvrant d'un drap, il observa une dernière fois cette jeune femme avec qui l'espace d'une soirée il en avait vu de toutes les couleurs. Mais contrairement à ce qu'il avait en tête, Klaus ne préféra pas partir tout de suite, préférant se montrer bienveillant, il alla simplement refermer la porte derrière lui et s'installer sur un fauteuil placé dans le coin de la pièce. A ce moment-là, il était difficile de savoir s'il veillait sur elle ou sur le parchemin qu'il lui avait remis, douter de ses choix ce n'était pas commun chez le Magicien, mais il lui arrivait tout de même de se remettre en question.

Ce n'est que quelques heures plus tard, lorsque les premières lueurs du soleil firent leur apparition dans la pièce qu'il décida de s'éclipser. Jetant un dernier coup d'oeil sur le chant, puis sur Athalia il veilla à refermer la porte le plus délicatement possible pour ne pas faire trop de bruit, il lui restait encore quelques heures de sommeil à récupérer autant qu'elle puisse en profiter encore un peu. En descendant, il croisa la gérante de l'auberge à qui il fit un petit signe de tête pour la remercier de son hospitalité, tenant son bâton en main, il lui fallait regagner le royaume elfique pour récupérer un peu à son tour et aussi pouvoir envisager de porter des habits faisant de lui quelqu'un de beaucoup plus présentable, mais quand il sortit du bâtiment, son coeur penchait étrangement pour Gloria, ville qu'il avait quitté il y a quelques jours afin de récupérer une certaine tranquillité, mais la maladie qui planait sur cette partie du Royaume l'intriguait beaucoup trop pour qu'il ne prenne pas le risque de s'y rendre une nouvelle fois. Il ne lui restait plus qu'à espérer que les gardes soient bien trop occupés avec les malades pour s'attarder sur l'arrivée soudaine d'un homme qui ressemblerait de très près aux potentiels avis de recherches suite à son évasion. Peu importe, rien n'arrêterait le Grand Maître qui une fois ce petit détour effectué, poursuivrait sa quête à la recherche du Chant perdu des Baptistels.



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