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Gabriel Roca [Fiche terminée]

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AuteurMessage
Gabriel Roca
Gabriel Roca
Mon identité
Mes compétences
Compétences
Magie: Mage très puissant
Expérience:
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Xp disponibles: 2

Guerrier libre

Gabriel Roca [Fiche terminée] Empty
MessageSujet: Gabriel Roca [Fiche terminée] Gabriel Roca [Fiche terminée] Icon_minitimeMar 21 Fév 2017 - 13:45




Identité

  • Race : Humain
  • Nom : Roca
  • Prénom : Gabriel
  • Surnom : A son grand désespoir, certains persistent à l'appeler "Gaby". Ceux-là vont devoir patienter longuement avant leur prochaine incarnation, si vous voulez son avis.
  • Date de naissance : 9 juillet 1737
  • Age réel : 23 ans
  • Age vampirique : -
  • Lieu de naissance : Aldaria
  • Lieu de vie : Aucun, depuis que les théocrates ont détruit la boutique familiale en même temps que le reste de la cité. Son lieu de séjour le plus récent est le Domaine baptistral.
  • Rang social : Petit peuple (anciennement bourgeois)
  • Poste/emploi : Mage errant (une belle manière de dire "vagabond")
Caractéristiques (Clic!)


Physique :

  • Force physique : Très faible
  • Agilité : Bon
  • Furtivité : Faible
  • Réflexes : Moyen
  • Endurance : Moyen
  • Résistance : Moyen
  • Beauté : Bon

Mental :

  • Force mentale : Bon
  • Patience/self contrôle : Moyen
  • Perception : Moyen
  • Intelligence : Très bon
  • Prestance/charisme : Moyen
  • Mémoire : Bon

Combat :

  • Épée : Aucun niveau
  • Dague et poignards : Aucun niveau
  • Armes d'hast : Aucun niveau
  • Armes contondantes : Aucun niveau
  • Hache : Aucun niveau
  • Faux : Aucun niveau
  • Fouet : Aucun niveau
  • Art du lancer : Aucun niveau
  • Art de la parade : Aucun niveau
  • Arc : Aucun niveau
  • Arbalète : Aucun niveau
  • Mains nues/pugilat : Aucun niveau
  • Équitation : Faible
  • Dressage : Très faible



Équipement et magie

  • Arme principale : Gabriel n'a pas d'arme à proprement parler. Il tente de régler ses soucis par la discussion et emploie la magie dans le cas où cela s'avère impossible.

  • Autres objets : Il transporte la plupart de ses affaires sur lui ou dans une besace de cuir. Parmi les objets notables, on notera le grimoire d'Amadeo, toujours en sa possession, ainsi que Sérénité et Grâce sylvestre, décrits plus bas. En dehors de ceux-ci, il possède généralement le strict minimum pour voyager (tenues de rechange, un peu de nourriture et une outre d'eau, etc.) ainsi qu'un nécessaire d'écriture (plumes, encre, parchemin) et quelques fusains.

    Sérénité est une simple gemme bleue portée en pendentif qui fut enchantée durant le séjour de Gabriel au Domaine baptistral. Elle est censée lui permettre de transporter avec lui une partie de la sérénité des lieux.
    Enchantement (élémentaire) - Apaisement

    Grâce sylvestre est une gemme verte montée en boucle d'oreille et conçue pour compenser le manque de discrétion évident dont fait preuve son porteur. (Une rumeur voudrait qu'on la lui ait offerte parce que la manière bruyante dont il se déplaçait offensait les oreilles des elfes. Mais tout ceci n'est, à l'évidence, que pure fumisterie)
    Enchantement (élémentaire) - Silence du chat

  • Alignement : Neutre tendance bénéfique

  • Style de magie principal : Magie humaine

  • Arrogance : Moyen
  • Gentillesse : Bon





Description physique


Malgré son jeune âge, il y a quelque chose dans le regard azur de Gabriel qui lui donne l'air d'avoir vu passer des siècles, une sorte de profonde lassitude qui détonne parfois très fortement avec le reste du personnage. C'est le regard d'un homme qui a connu la souffrance, mais a renoncé à l'idée de la vengeance et embrassé la sérénité. Ce qui détonne quelque peu avec le reste de son allure.

Sa silhouette élancée se pare, en effet, de tenues flamboyantes qui semblent bien mal s'accorder au voyageur qu'il est la plupart du temps. Il apprécie les contrastes des couleurs sur le blanc et, même si c'est toujours avec une certaine recherche qu'il se vêt, on ne peut s'empêcher de penser qu'il tient presque plus du bateleur ou du courtisan que du magicien.
D'étranges choix pour un personnage pas si étrange, au fond. Mais c'est un amateur de théâtre et on se demande presque pourquoi il néglige de porter l'un de ces chapeaux qu'on apprécie d'enlever lors de salutations bien trop grandiloquentes pour être vraies.

S'il semble consacrer une certaine recherche à ses tenues, sa chevelure est un peu plus négligée. Il se contente de lui donner un coup de brosse relativement régulier et de la laver lorsqu'il le peut, afin de conserver son éclat, mais sans plus. Ce qui, par rapport à certains, signifie déjà beaucoup.

Dernier point dans le domaine vestimentaire, les accessoires. Gabriel n'a absolument aucun scrupule à porter des bijoux qu'il s'agisse d'une boucle d'oreille, d'un pendentif, de bracelets gravés ou d'anneaux. Il impose toutefois une condition à tout ceci, la nécessité pour ces accessoires d'êtres magiques et de ne pas gâcher l'élégance de ses tenues.

Malgré son amour de la propreté, ses tenues plus flamboyantes que la norme et ses bijoux, il y a dans son attitude directe et franche, la manière dont il regarde ses interlocuteurs dans les yeux et sa démarche assurée quelque chose qui vient rapidement démontrer qu'il n'est pas du genre à faire des manières inutilement.

Les outils de son art, de la seule profession dont il se reconnaisse aujourd'hui, sont de longues mains fines, aux doigts fuselés, qui auraient fait le bonheur d'une sage femme ou d'un pianiste, mais qui sont entièrement consacrées à la magie. Un fait plus évident encore lorsqu'on s'aperçoit qu'elles sont entièrement dépourvues des callosités normalement associées au maniement des armes ou des outils d'un fermier.

Sa voix chaude et douce en fait un chanteur agréable, malgré (ou parce) qu'il aie une légère tendance à faire rouler les r. Il sait, par ailleurs, se montrer souriant et agréable avec autrui, son rire franc à la plupart des plaisanteries ou ses propres déboires achevant de tromper l' impression de personnage faux et distant qu'il peut parfois donner.



Description mentale


S'il vous disait aujourd'hui qu'il a passé presque trois ans enfermé à Morneflamme, vous ne le croiriez probablement pas, tant il semble se montrer rayonnant et prévenant dans ses relations avec autrui. C'est en réalité le fruit d'un long travail sur lui-même effectué durant sa période au Domaine et d'une volonté de continuer à espérer malgré les épreuves endurées. Certes, les évènements de ces dernières années ont apporté avec eux leur dose d'amertume et de souffrance, mais il ne peut renoncer à croire en un avenir meilleur, ou en tout cas plus prospère, pour l'humanité.

Il n'est néanmoins pas aussi naïf qu'on pourrait le croire au premier abord et son ouverture d'esprit n'enlève rien à son pragmatisme ni à la ruse dont il peut faire preuve lorsqu'il est acculé. Si son corps peut paraître faible - et l'est probablement, d'un certain point de vue - son esprit n'est, lui, pas à négliger. S'il est largement plus instinctif qu'érudit et privilégie l'approche pratique, il n'en dédaigne pas le savoir livresque pour autant. Cela dit, sa nature extrêmement bordélique fait qu'il serait bien en peine de tenir une bibliothèque digne de ce nom sans assistance, sa préférence pour les aspects pratiques n'est donc pas un mal.

Sa relation à la magie paraîtrait étrange si elle était décrite à autrui, il donne souvent plus l'impression de parler d'une amante que d'une force universelle et immatérielle. Elle est celle qu'il a longtemps attendue pour se sentir entier et combler le vide de son cœur, celle sans qui il ne conçoit plus l'existence et qui envahissait ses pensées même lorsqu'il tentait de s'en éloigner. La magie est tout pour lui, il la vit, il la respire, elle lui est aussi nécessaire que l'air. Peut-être même plus encore.

Depuis les évènements qui ont conduit à la mort de son frère, il ne peut s'empêcher de frissonner lorsqu'il aperçoit des flammes, en particulier lorsqu'elles sont soudaines et la magie du feu lui est tout bonnement impossible. Tant qu'il ne sera pas parvenu à vaincre ses craintes, en tout cas.

À l'opposé, l'un de ses défauts qu'il ignore, pour n'avoir jamais été placé dans les circonstances nécessaires à sa manifestation, est qu'il n'a absolument pas le pied marin. D'ailleurs, il faut s'estimer heureux qu'il ne soit pas dragonnier, car il se pourrait qu'il souffre du mal de l'air également. C'est à se demander si les esprits des éléments naturels n'ont pas une dent contre lui.

S'il a eu l'occasion par le passé de rencontrer de nombreux elfes et ne tient pas réellement à revoir un vampire de près, l'espèce qui le fascine le plus et qu'il aimerait connaître plus en profondeur est sans conteste celle des dragons. Pouvoir en rencontrer un et lui parler ferait à coup sûr son bonheur

Quelques faits notables sur le compte de Gabriel:





Histoire


Introduction

Cela fait des mois déjà que l'on m'a remis ce journal.
Selon eux, c'est un moyen d'accepter mon passé que de l'écrire. D'ancrer les évènements dans le livre pour mieux m'en libérer. L'idée me paraît si saugrenue... mais ils n'ont eu qu'à mentionner une éventuelle visite de l'Observatoire pour que je considère la question.
Suis-je donc si prévisible ?

Quoi qu'il en soit, si qui que ce soit devait un jour lire cet ouvrage, qu'il ou elle soit prévenu d'une chose : ce n'est pas une histoire d'héroïsme. Il n'y a aucun mystère de l'univers révélé entre ces pages. Ce ne sont que des échos d'une vie sans grand intérêt qui se dévoileront à vous. Si vous êtes de nature curieuse, par contre, poursuivez donc. Je ne vous jetterai pas la pierre.
La curiosité est la plus grande des qualités.


- Journal de Gabriel Roca, première page.


Enfance

Situons un peu notre histoire, il serait dommage que toute personne ne me connaissant pas se retrouve perdue dans le récit qui va suivre, n'est-ce pas ?
Bien.
Je suis né, il y a une vingtaine d'années, dans la magnifique cité d'Aldaria. J'étais le second fils d'un couple de tailleurs renommés pour leur talent et fus intégré dès mon plus jeune âge à la bonne marche de l'affaire familiale. Je ne saurais dire si mes tenues de bambin portaient le poinçon de notre famille, mais cela ne m'aurait pas surpris outre mesure.

Tout petit déjà, j'étais fasciné par les histoires de magie et de mystères. C'était toujours avec un grand bonheur que j'écoutais mon père nous parler des contes et légendes d'antan, d'une époque où dragons et mages de tous bords foulaient encore le sol d'Armanda, où tout homme naissait avec un totem animal pour veiller sur lui.
Il savait les conter comme nul autre et faisait le bonheur des veillées où les histoires s'échangeaient. Si mes favorites avaient toujours été celles qui impliquaient de puissants magicienss confrontés à des menaces qui menaçaient l'ensemble du continent, mon frère aîné, Jonah, préférait de loin celles qui impliquaient les dragons et leurs liés.

J'aimais également assister aux représentations théâtrales qui avaient parfois lieu à Aldaria, le milieu de la scène me fascinait et nous avions souvent des saltimbanques aux atours flamboyants qui venaient se procurer de nouvelles tenues dans la boutique familiale. J'étais (et suis toujours) un grand amateur de la pièce intitulée "Les Facéties de Kal le Fourbe" (une histoire appréciée des gens du peuple qui mettait en scène les petites vengeances d'un serviteur vexé de l'attitude de son maître à son égard).

C'était une époque de paix et de sérénité pour mon frère et moi, nous apprenions le métier ainsi que les disciplines jugées utiles à tout jeune homme dont les parents avaient les moyens. Notre apprentissage, cela dit, se faisait tranquillement, nous laissant amplement le temps d'aller jouer avec les autres enfants du quartier et partir à la découverte de notre belle cité.
Cela ne dura pas.


Brisure

Je devais avoir un peu moins de dix ans lorsqu'une féroce dispute éclata entre mes parents, ma mère était apparemment furieuse contre mon père à cause d'un vieux livre qu'elle avait découvert en rangeant notre grenier, elle l'accusait d'avoir menti, abusé de sa confiance et prétendait que leur union - qui nous avait toujours semblé un modèle du genre - n'était qu'une mascarade.
Sachant reconnaître que ce genre de chose ne nous regardait pas, Jonah et moi allâmes faire un tour sur la place du marché, désireux de rentrer dans une demeure bien plus paisible une fois la dispute réglée. Malheureusement, lors de notre retour, à l'heure du souper, notre mère était partie. Nous ne devions jamais la revoir et n'apprendre la cause de son départ que bien plus tard, avec le retour de la magie.

Par la suite, le nom de notre mère ne fut plus jamais mentionné dans notre maison et nous dûmes nous mettre à travailler un peu plus pour compenser la perte de celle qui avait toujours été la partenaire en affaire de notre père, au même titre que son épouse.


Orphelins

Je devais avoir quatorze ans lorsque notre père nous quitta. Une violente épidémie s'était déclarée dans certains quartiers de la ville et les guérisseurs peinaient à la traiter. Malgré les meilleurs traitements que notre or pouvait offrir, il nous quitta au bout de trois semaines de tourments, nous laissant seuls en charge d'une affaire que nous ne nous étions pas du tout préparés à reprendre avant plusieurs années.
Heureusement pour nous, mon frère avait fêté ses seize ans peu de temps auparavant. Il était assez âgé pour tenir un commerce et nous éviter, pauvres orphelins que nous étions, de nous retrouver à la rue.
Je ne vais pas vous mentir, ce fut difficile de tenir le commerce à flot et, dans les premiers temps, nous perdîmes quelques clients. Mais Jonah avait du charisme à revendre et un physique d'athlète qui savaient attirer un certain type de clientèle. De mon côté, je ne manquais pas d'astuce pour résoudre les divers problèmes se posant à nous. Et, en conjuguant nos talents, il fut possible d'obtenir la rentabilité nécessaire à notre survie. Il y avait de la nourriture sur la table et nous faisions même un léger bénéfice, la vie n'était pas si mauvaise. Même si, imbéciles que nous étions, nous nous plaignions parfois de nos conditions de vie.

Puis, nouveau trouble dans nos vies, la magie revint. Nous avions aperçu les dragons et entendu les rumeurs bien avant cela, mais c'était une tout autre chose que de voir peu à peu revenir des pouvoirs disparus depuis plus de six siècles.


Le grimoire

Je ne sais trop vous dire ce qui nous mena à la découverte du grimoire. Il avait toujours été là, bien caché dans notre grenier, mais nous n'avions jamais eu l'occasion de faire le tri dans son contenu, trop occupés que nous étions à tenter de survivre. Le fait est que nous le découvrîmes peu de temps après la réapparition de la magie sur le continent. Une chose bien trop commode pour n'être qu'une simple coïncidence et je ne serais pas étonné d'apprendre qu'il s'agissait d'une faculté que le grimoire lui-même avait toujours possédée. Peut-être le retour de la magie l'avait-il réactivée ? Nous ne le saurons jamais.

Quoi qu'il en soit, c'est par un soir d'hiver de la mille sept cent cinquante-deuxième année de l'âge d'argent que nous fîmes la découverte de notre héritage.

L'ouvrage en question était le fruit du travail d'Amadeo, l'un de nos illustres ancêtres qui avait connu le début du déclin de la magie. Attaché qu'il était au pouvoir dont les siens disposaient, il avait mis en place une méthode pour s'assurer que, lorsque les dragons reviendraient ("probablement d'ici une ou deux générations", selon lui), ses descendants disposeraient de pouvoirs dignes de leur lignée.
Conscient des aspects héréditaires de ceux-ci, il s'était mis en tête de répertorier les noms de tous les plus grands mages de son époque et consigner soigneusement leurs arbres généalogiques sur les pages du grimoire. Une tâche que ses descendants avaient soigneusement poursuivie durant les six siècles qui nous séparaient, obéissant également à sa consigne de ne se marier que dans ces familles au pouvoir plus élevé.

Laissez-moi vous dire que c'est un sacré choc d'apprendre que vous n'êtes que le fruit de six cents ans d'eugénisme soigneusement planifiés par un homme dont les os sont tombés en poussière longtemps avant votre naissance...

Aussi troublante que soit cette révélation, nous n'y accordâmes pas plus d'attention que cela, bien trop fascinés que nous étions par une tout autre partie du grimoire. Celui-ci contenait, en effet, de nombreux sortilèges que nous nous fîmes un devoir d'apprendre avec l'enthousiasme de gamins découvrant un nouveau jeu fascinant.

Réflexions sur la généalogie des Roca:


Les apprentis

Notre période d'apprentissage était probablement la meilleure de toute notre vie. Même si nous délaissions un peu la boutique pour nous consacrer à la pratique des sortilèges derrière nos portes closes, c'était une chose que nous avions en commun et qui nous rapprochait Jonah et moi.
Nous étions deux frères partageant avec enthousiasme la même passion et la pratiquant ensemble et, sans vouloir me vanter, nous étions plutôt doués. Malheureusement, le bonheur ne semblait pas être une chose durable sous notre toit et la magie qui nous avait réunis fut aussi ce qui nous sépara.

Pour ma part, je baignai dans l'euphorie du matin au soir, servant les clients avec le sourire et un bonheur communicatif, tandis que mon esprit bouillonnait de sortilèges. J'avais trouvé la chose qui manquait à mon existence pour me sentir entier. En fait, en tout point, ma découverte de la magie me rappelait ce que racontaient les amants passionnés lorsqu'ils pensaient avoir trouvé l'âme sœur. Du matin au soir, et parfois même la nuit au point de ne plus en dormir, je vivais, pensais, ressentais et respirais la magie. La pratiquer n'était pas un désir, c'était un besoin. Une chose indispensable à mon existence.


Sous les pavés, la magie.

Lorsqu'Aldaria fut placée sous la domination alayienne, pratiquer la magie de manière ouverte devint un suicide pur et simple.
Cependant, autant Jonah que moi ne pouvions nous arrêter en si bon chemin et il nous fallait trouver une solution pour continuer à faire progresser notre art loin des yeux indiscrets.
Usant des nombreuses relations de mon frère et de son talent pour convaincre quiconque lui prêtait l'oreille, j'imaginai un plan audacieux, mais parfaitement réalisable qui nous permettrait de progresser à l'abri des problèmes.
Nous avions toujours vécu ici, contrairement aux envahisseurs, et connaissions chaque recoin de la cité. Les caves abandonnées et les souterrains obscurs où nous allions jouer enfants (défiant en cela les recommandations de nos parents inquiets) devinrent de hauts lieux de magie où se réunissaient ceux qui désiraient poursuivre leur pratique ou simplement défier l'interdit.
C'était un jeu dangereux et nous prenions des risques à chaque réunion, les participants se faisant chaque fois un peu plus nombreux, mais je vivais pour ces instants.
Chaque soir, à l'insu de ceux qui les traquaient, les mages se réunissaient pour échanger astuces, sortilèges et enchantements, fasciner leurs pairs par de flamboyantes démonstrations d'illusions et s'entraîner à la magie offensive sur des cibles de paille et de bois.
Nous étions devenus une communauté soudée, unie par l'adversité.
Tout n'était pas toujours rose, cela dit. Parfois, l'un d'entre nous cessait de venir pendant plusieurs sessions d'affilée avant que nous n'apprenions sa mise à mort par nos occupants.
Mais globalement, c'était l'exaltation qui domina cette époque.
Lorsque notre belle cité fut libérée, le groupe se morcela peu à peu, cependant. Certaines choses ne durent pas.


Le poison de la jalousie

Lorsque j'y repense, je me dis que nous avons eu de la chance. Que si nous avions été découverts, c'était l'essentiel des partisans de la magie aldariens qui auraient été éliminés.
Cependant, les troubles nous trouvèrent tout de même, en la personne d'un monstre aux yeux verts.

Si, d'emblée, nous avions progressé à un rythme sensiblement équivalent, mon frère et moi, il était devenu évident depuis un bon moment qu'il peinait à avancer là où mes facultés semblaient ne jamais trouver de limites. Les sortilèges plus avancés étaient difficiles, certes, mais ce n'était qu'une question de temps et de pratique avant qu'ils ne me deviennent aussi naturels que ceux qui les avaient précédés.

Il me fallut du temps avant de remarquer les changements que cela faisait naître dans l'attitude de Jonah. Peu à peu, il devenait plus renfermé, bougon et alla même jusqu'à m'accuser de pratiquer en secret lorsqu'il était absent. C'était faux. Je m'en voulais de le penser, mais avec le recul ce n'en est que plus vrai, j'étais meilleur que lui. Et il m'en voulait pour ça.

Un fait que je trouvais particulièrement injuste venant de lui. Toute ma vie, j'avais résidé dans son ombre et voilà que, alors que je me montrais plus doué que lui pour quelque chose d'important, il s'en offusquait.
Ce n'était pas comme s'il me surpassait déjà dans la plupart des domaines. Il était bien plus fort que je ne le serais jamais, pouvait courir plus vite que tous nos amis et bien plus longtemps, possédait un charme qui faisait fondre les demoiselles lorsque la vision de ses muscles développés ne suffisait pas et rangeait les autres derrière lui à chaque fois qu'il désirait obtenir leur assistance dans une tâche ou l'autre.
Quant à moi ? J'étais assez bon pour les chiffres et j'avais la magie. Il était même très capable, en plus, suffisamment pour faire un puissant mage de guerre. Revêtu d'une de ces lourdes armures dans lesquelles je n'aurais jamais pu faire le moindre mouvement sans m'épuiser, maniant l'épée et commandant les troupes tout en faisant pleuvoir le feu et la foudre sur ses ennemis. Il aurait été impressionnant. Mais il était habitué à m'éclipser et cette situation ne lui convenait pas.

Nos nombreuses disputes à ce sujet finirent par mener à son départ. Une nouvelle fois, la magie déchirait notre famille et il n'y avait rien à faire pour y remédier. Les occasions de m'appesantir sur ces évènements furent rares, cela dit. Sans son aide, je dus engager des assistants pour réussir à faire tourner la boutique tout en poursuivant mes études mystiques. Je n'aurais jamais pu abandonner, pas alors que ma maîtrise devenait chaque jour plus fluide et le grimoire de plus en plus dispensable. J'apprenais à l'instinct, observant les gestes et déduisant le reste. Là où d'autres se plongeaient durant des heures dans d'obscurs ouvrages rédigés par les mages d'antan, j'apprenais la magie en la vivant au quotidien, en la pratiquant. Elle était devenue un élément de ma vie dont j'aurais cru ne jamais pouvoir me passer. Je me trompais en partie.


Vengeance d'outre-tombe

Après l'invasion et la chute de Néant, nous espérions tous retrouver la quiétude dans laquelle nous avions baigné des siècles durant. Malheureusement, un ancien dragon baptisé "Vraorg" ne l'entendait pas vraiment de cette oreille. Entre la puissance d'un être de son calibre et les armées vampiriques à son service, il était presque certain que notre monde touchait à sa fin.

En ce qui me concernait, je n'eus vent de cette histoire que par des rumeurs, dans un premier temps. J'avais décidé de me consacrer un peu plus sérieusement à ma profession d'origine et étais parti faire le tour des marchés de la région sans me douter que mon existence était menacée.

C'est dans le hameau de Villesne que je rencontrai mon destin et ce qui allait probablement changer la vie du petit tailleur que j'étais alors.

La nuit était tombée depuis un moment lorsque j'arrivai sur place, c'était une froide soirée de février et personne de sensé n'aurait mis les pieds dehors sans avoir beaucoup à y gagner, je me hâtais donc en direction de l'auberge locale. Bercé que j'étais par la perspective d'un bon bain chaud suivi d'un repas solide et d'un lit douillet où m'étaler, je n'avais même pas remarqué le silence de mort qui baignait les lieux. Alors que je posais la main sur la porte, quelque chose me retint. Un frisson me parcourut et les poils se dressèrent sur ma nuque en entendant la voix doucereuse résonner à mes oreilles. Une voix que je connaissais et dont le timbre avait changé, s'était fait menaçant, celle de mon frère.

Faisant volte-face, je découvris la raison de ce changement et du calme inexplicable qui régnait au hameau, même par rapport à une froide soirée d'hiver. Ne percevoir aucune lumière dans les habitations, aucune fumée dans les cheminées ou n'entendre les bruits d'aucune conversation aurait dû me mettre la puce à l'oreille. Mais j'avais fait un long voyage et mon bon sens était aussi fatigué que le reste de ma personne. Tout s'éclaircit lorsque je posai les yeux sur Jonah, ou plutôt, celui qui avait été Jonah. Il ne restait de lui qu'un être pâle et mort, aux lèvres barbouillées de sang. Visiblement, un seul d'entre nous profiterait de la nourriture locale ce soir.

Je ne vais pas m'étendre sur les évènements de cette soirée plus que nécessaire. Aujourd'hui encore, il n'en est qu'une partie qui restera gravée dans ma mémoire à tout jamais. Celle pour laquelle j'ai renoncé à la chose qui m'était la plus chère au monde.

Il n'y eut pas d'affrontement épique, pas d'échange de sortilèges. Tout fut réglé en un instant. Alors qu'il bondissait dans ma direction, dans l'intention évidente de faire de moi son dessert, les gestes me vinrent, comme par réflexe. Des gestes qu'encore aujourd'hui, je serais bien en peine de décrire. J'agissais dans la panique et la magie répondit à mes gestes effrayés de la manière la plus spectaculaire qui soit.
En plein bond, le buveur de sang fut fauché par un torrent de flammes jaillissant de mes mains tendues dans un pathétique réflexe pour empêcher l'inévitable et c'est avec une horreur sans nom que je le contemplais sa carcasse être dévorée par les flammes sous mes yeux terrifiés.

Si vous n'avez jamais vu quelqu'un brûler à moins de deux mètres de vous, laissez-moi vous dire que c'est un sort peu enviable, que vous ne devriez pas risquer ou infliger à la légère.

Après cette nuit épouvantable, je pris la décision de cesser définitivement d'employer la magie. Plein de rancœur envers elle, je lui reprochais d'avoir séparé notre famille par deux fois et d'avoir mené aux évènements effroyables de cette nuit.
Je ne désirais plus m'en servir si c'était le sort qui m'attendait inévitablement. La magie m'avait pris ma famille, je ne briserais pas celle de quelqu'un d'autre en continuant à la pratiquer.

Cela peut sembler idiot, quand j'y songe aujourd'hui, mais c'était il y a des années et, sur le moment, c'était une décision parfaitement logique. Je venais de tuer mon frère et cela m'affectait beaucoup.


Résistance

Alors qu'il se consumait dans les flammes, Jonah avait hurlé et appelé un nom à son aide, celui de Vraorg. À la fois curieux et déterminé à ne pas laisser passer cet affront fait à notre famille, je me fis un devoir de trouver (ou susciter à l'aide de mes moyens) le plus de poches de résistances possible. Aucune raison de tolérer paisiblement le règne de l'assassin de mon frère.
J'avais déjà fait partie d'un mouvement de résistance, lors de l'invasion alayienne et cela me semblait être un domaine où je m'en tirerais bien.
Et cela fonctionna, dans un premier temps. Néanmoins, il y avait une très nette différence, à présent, je n'employais plus la magie et certaines tactiques se révélaient bien moins efficaces.
Il ne fallut que quelques mois avant que je ne sois finalement fait prisonnier et envoyé vers la destination de cauchemar que représentait Morneflamme.


Morneflamme

De ce qui se passa là-bas et des années que j'y passai avant que notre souverain légitime ne nous permette de nous évader, je ne tiens pas vraiment à parler. Ce qui importe, c'est que j'eus la chance de me lier d'amitié avec un forgeron au visage contrefait durant le voyage et que sans sa protection une fois là-bas, je n'aurais probablement pas survécu. Il s'appelait Aodh et je lui fis une promesse sur son lit de mort, lorsqu'il décéda plus tard à la bataille de Sandur. C'est afin d'honorer celle-ci que je me suis rendu au Domaine. Mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs.

Dans cette fournaise où les horreurs semblaient s'accumuler sans jamais cesser, chacune plus horrible que la précédente, je trouvai également une chose précieuse. La volonté de laisser une autre promesse derrière moi.
C'est aussi à Aodh que je dois le fait de m'avoir ouvert les yeux sur les véritables causes de mes soucis, de m'avoir démontré que la magie n'y était pour rien et qu'il ne me servait à rien de lutter alors que je lui étais dédié corps et âme au point d'esquisser des gestes - bien inutiles en ces lieux - dès que je me montrais distrait où de murmurer les schémas de sortilèges dans mon sommeil. La magie était autant une partie de moi que le reste et vivre sans elle m'était aussi naturel que de vivre sans cœur.


Protégé

Il n'y avait vraiment qu'une destination réaliste après notre évasion et nous prîmes la route du désert pour rejoindre le reste des protégés.
Sous le Protectorat, il y avait fort à faire et, une fois remis des séquelles de mon emprisonnement, mes compétences d'artisan et mes talents magiques furent mis à rude épreuve pour soutenir l'effort de guerre.
J'aurais pu me battre, certes, mais je ne me sentais pas encore prêt pour ça à l'époque et personne ne l'exigea de moi. Cela dit, la vie n'en était pas facile pour autant.
Chaque soir, je m'endormais épuisé pour me réveiller à l'aube le lendemain et recommencer, encore et encore. Même ainsi, après ce que nous avions vécu, le Protectorat avait tout d'un havre.


À la recherche de Rosalie

Le récit d'Aodh:

Comme promis à Aodh sur son lit de mort, je me lançai à la recherche de son épouse et de leur enfant. Même s'il ne pouvait savoir quel serait leur état de là où il était, c'était une tâche à laquelle j'accordais de l'importance et une manière de m'occuper l'esprit lorsque celui-ci n'était pas tourmenté par les souvenirs de Morneflamme et de la seconde mort de Jonah.
J'étais sans cesse sur le qui-vive, même alors que nous entrions dans une ère de paix. Comme si mon corps et mon esprit étaient devenus incapables de trouver le repos. Le sommeil agité de cauchemars et le fait d'être constamment aux aguets ne me firent pas du bien, je le reconnais.
Lorsque j'arrivai au Domaine, au début de la septième année de cette nouvelle ère, je n'étais plus que l'ombre de moi-même.

Et, comble de tout cela, je n'avais pas trouvé la moindre trace de Rosalie. Personne, depuis que je m'étais engagé dans cette recherche, n'avait pu m'indiquer si elle était en vie ou non. C'était un mystère qui m'accompagna à travers les terres ravagées que je traversais.
Deux guerres successives avaient mis le continent dans un état lamentable. Villes fantômes, nature aberrante, et autres brigands dont la rapine était devenue le seul moyen de subsister.
Notre monde avait vu passer l'apocalypse et ne s'en relèverait pas de si tôt.


Le Domaine

Le Domaine était une sorte de dernière chance dans ma quête. Un espoir de retrouver la trace de celle que je cherchais auprès des maîtres bardes. Au travers de leurs voyages, peut-être l'un d'entre eux avait-il obtenu des informations utiles ?

Si cela fut ma raison de me rendre sur place, j'y restai pour une autre, bien plus personnelle. La sérénité qui y régnait. C'est ici que j'ai connu ma première nuit de sommeil paisible, depuis des années. Il n'y a aucune agressivité en ces lieux. Les gens sont agréables, souriants, le ton ne monte jamais.

Et il y a une force ancienne, primitive, qui se dégage des sanctuaires élémentaires. Si trouver l'apaisement justifiait mon besoin d'y séjourner, c'était l'envie d'observer ces lieux où les éléments primordiaux semblent se présenter sous leur forme la plus pure qui me poussa à le faire.

J'ai appris tant et si peu en ces lieux, soigné mon corps et mon âme et trouvé la force de repartir. Un dernier passage au dolmen des vents pour qu'il me porte chance dans mes voyages et je ferai mes adieux. Ce journal seul témoignage de mon passage.

- Gabriel Roca, An 7 de l'Ere d'Obsidienne.


Ce que Gabriel ignore:




Liens




FAMILLE
Atos Roca (père ; décédé)
Atos a toujours vécu la vie comme une chanson sur laquelle il fallait juste savoir danser. Maître tailleur admiré de ses pairs, bourreau des coeurs ayant pris sa retraite pour les beaux yeux de Coraline, conteur d'exception et un peu musicien à ses heures, c'était tout un personnage. Grand rêveur, il aurait certainement beaucoup apprécié de connaître le retour de la magie. Le départ de Coraline lui fit également beaucoup de peine, car, contrairement à ce qu'elle pensait, ses sentiments envers elle ont toujours été sincères.
Coraline Roca (mère ; ???)
Elle était la partie terre à terre de son couple avec Atos, permettant au talentueux rêveur d'obtenir les opportunités commerciales à la hauteur de ses créations. C'est également elle qui insista pour que ses enfants reçoivent une éducation aussi complète que possible. En ce qui concerne Gabriel, il ne l'a plus revue depuis le jour où elle a quitté le foyer familial et ne ressent pas particulièrement le besoin de la chercher. Si elle avait voulu reprendre contact avec son frère ou lui depuis son départ, elle l'aurait fait depuis longtemps.
Jonah Roca (frère ; décédé)
Frère aîné de Gabriel, il fut durant leur enfance celui qui l'entraînait dans toutes les bêtises possibles et imaginables, mais aussi celui qui le défendait lorsqu'une petite brute voyait en lui une proie facile. Si Gabriel était plus finaud, lui n'a jamais vraiment eu à ruser pour obtenir ce qu'il voulait. Il était l'enfant chéri du quartier et en profitait allègrement. Si Amadeo avait encore été de ce monde, il aurait certainement préféré Jonah à son frère (et se serait plaint abondamment du fait que ce dernier gâchait son potentiel).
Amadeo Tratos (ancêtre ; décédé)
Homme ombrageux et vindicatif, doté d'une avidité sans borne. Comptant déjà au nombre des grands mages de son époque, il ne pouvait se contenter d'avoir des égaux, même s'ils se comptaient sur les doigts d'une seule main à travers les trois peuples. Ses méthodes dénuées de scrupules, son côté dominateur et la cruauté sans bornes dont il faisait preuve firent qu'au terme de sa vie, il était probablement l'être le plus haï du continent. Il trouva sa fin après le départ du "dernier" dragon, succombant à sa trente-huitième tentative d'assassinat. Il est fort possible que certains êtres assez anciens pour l'avoir connu aient une très mauvaise opinion de Gabriel, s'ils venaient à apprendre qu'il est son descendant.

AMIS
Aodh (ami ; décédé)
Aodh fut l'allié et le protecteur de Gabriel durant son séjour à Morneflamme. Ce dernier lui doit la vie, mais également de l'avoir guidé lorsqu'il en avait le plus besoin. Si le forgeron se présentait sous des dehors frustres et peu avenants, c'est la force de sa compassion et sa détermination qui le caractérisaient le mieux. Il fut probablement le premier ami digne de ce nom du mage.

En dehors de ces personnes, il existe deux groupes qui ont eu une forte influence sur la vie de Gabriel et envers lesquels il se sent reconnaissant. Le premier est composé des libérateurs de Morneflamme, auxquels il sait devoir la vie et envers qui il se sent redevable, bien qu'aucun d'entre eux ne sache probablement qui il est.
Le second est constitué des différents baptistrels présents au Domaine lorsqu'il s'y trouvait. À cette époque, il avait toutefois d'autres choses en tête que de se lier avec quiconque et tentait plutôt de redevenir digne de sa propre compagnie, si l'on veut.





Derrière l'écran

Petite présentation : Vous pouvez m'appeler Léo, j'ai une bonne vingtaine d'années et je suis documentaliste.
Je suis un mordu de jeu de rôle depuis le tout début de l'adolescence et n'ai jamais su m'arrêter depuis. J'apprécie de voir évoluer un personnage au fil des rencontres et obstacles qu'il aura à franchir et de voir tout cela former une longue trame cohérente.
Je suis quelqu'un d'abordable, donc si vous avez des questions ou quoi que ce soit d'autre, n'hésitez pas à me contacter, je ne vous mordrai pas (sauf si j'ai vraiment très faim et que vous avez l'air comestible, là je ne garantis rien ~)

Rythme rp : J'ai lu et suis emballé. Ce fut l'une des raisons de mon inscription.
Particularités rp : J'aime les échanges dynamiques, à base de RP courts qui s'enchaînent bien, mais cela dépend surtout de la matière que j'ai pour répondre, de ce dont traite le sujet et de l'inspiration. Contrairement à ce que pourrait laisser penser l'histoire de Gabriel, j'écris mes RP à la troisième personne.
Je suis ouvert à tout type de RP. Que vous vouliez de l'action, de l'humour, des intrigues à tiroirs ou une simple conversation entre nos personnages, ce sera avec plaisir. Je n'ai pas non plus peur de mettre mon personnage dans des situations où il serait ridicule, mais je tiens à avoir le choix de celles-ci. Enfin, je ne suis pas un grand amateur de PNJisation, donc pensez à demander avant d'employer Gaby d'une manière ou d'une autre. En général, je serai ouvert à la discussion à ce sujet et vous aurez une réponse positive pour peu que nous soyons sur la même longueur d'onde.

Comment avez vous découvert le forum ? : Grâce à Alkhytis.
Je lui ai dit que je cherchais un bon forum de fantasy et le reste s'est fait tout seul. Vous pouvez lui faire un bisou, parce que me subir quand je suis en phase de création de perso, ce n'est pas facile tous les jours (je pose plein de questions, fais des vannes douteuses pour ventiler mes blocages, etc. En somme, je suis chiant =D )

Je tiens à remercier Alford, au passage, pour avoir pris le temps de répondre à toutes mes questions. Et aussi pour sa patience.

Et merci à vous aussi de m'avoir lu jusqu'ici ♥ Pour la peine, voilà un joli dessin (qui n'est pas de moi, mais m'a fait penser à Armanda) :
Spoiler:

Avez vous signé le règlement ? : Oui ♪






Dernière édition par Gabriel Roca le Mer 22 Fév 2017 - 22:37, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Gabriel Roca [Fiche terminée] Gabriel Roca [Fiche terminée] Icon_minitimeMar 21 Fév 2017 - 16:41

Bonjour à toi Gabriel et sois le bienvenu en Armanda ! C'est moi qui vais m'occuper de ta fiche, n'hésite donc pas à venir me trouver (Chatbox ou MP) si tu as des questions sur l'univers ou le fonctionnement du forum. Je serais ravi de te répondre.

C'est globalement une bonne fiche et j'ai apprécié ma lecture, je tenais à le souligner. Smile

Je n'ai rien à redire pour la première partie, nous allons donc passer immédiatement à l'histoire.

Citation :
d'une époque où dragons et sorciers

On dit plutôt "mage" que "sorcier" en Armanda.

Citation :
Puis, nouveau trouble dans nos vies, la magie revint. Nous avions aperçu les dragons et entendu les rumeurs bien avant cela, mais c'était une tout autre chose que de voir revenir des pouvoirs disparus depuis plus de six siècles du jour au lendemain.

La magie n'est pas revenue du jour au lendemain en faisant un gros BOOM. Elle a plutôt resurgi petit à petit sur une assez courte période, laissant ainsi aux gens le temps de s'y habituer. ^^

Citation :
Lorsque notre belle cité fut libérée, le groupe se morcela peu à peu, cependant. Certaines choses ne durent pas.

N'a t-il jamais souhaitait rejoindre la Rébellion de Korentin Kohan ? Simple question qui me turlupine. ^^

Citation :
▬ Gabriel deviendra-t-il un baptistrel ?
Probablement pas dans le cadre du forum (à moins d'une très longue ellipse). Lorsqu'il sera plus âgé, que ses enfants seront capables de subvenir à leurs besoins par eux-mêmes, si Armanda est dans une période de paix, il envisagera probablement la chose. Actuellement, et malgré tout le respect qu'il éprouve à l'égard de ceux qui l'ont accueilli, il ne se sent pas prêt à prendre un engagement à si long terme.

Ayant déjà tué, il ne pourra jamais devenir Baptistrel.

Liens : Il faut y mettre les membres de sa famille, au minimum, et les personnes importantes qu'il a croisé dans ton récit. ^^


Encore bienvenu, Léo ! Tu as quatre jours pour procéder aux ajustements. Si tu as envie de rencontrer un Dragon en RP, je serais ravie de te proposer de quoi avec Kaalys (ou Orfraie, qui est Liée). ^_^
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MessageSujet: Re: Gabriel Roca [Fiche terminée] Gabriel Roca [Fiche terminée] Icon_minitimeMer 22 Fév 2017 - 23:38

Bonjour et merci (pour la bienvenue et le commentaire positif Embarassed ). Concernant les questions, j'ai beaucoup abusé d'Alkhytis et Alford en écrivant la fiche, donc je n'ai rien de plus pour l'instant, mais je n'y manquerai pas quand d'autres viendront (je suis très curieux, donc ça arrivera probablement très vite ^^)

Kaalys a écrit:
On dit plutôt "mage" que "sorcier" en Armanda.
J'avoue avoir hésité avant de le mettre, parce qu'effectivement le terme n'apparaissait pas dans les textes, mais je voulais varier un peu (j'emploie beaucoup "magie" et ses dérivés). C'est réglé (pour les cinq parties du texte où le mot apparaît).

Citation :
La magie n'est pas revenue du jour au lendemain en faisant un gros BOOM. Elle a plutôt resurgi petit à petit sur une assez courte période, laissant ainsi aux gens le temps de s'y habituer. ^^
Oui, j'ai mal formulé ma vision de la chose sur ce point. J'avais plus ou moins saisi l'aspect graduel, mais je voyais ça comme une sorte de réapparition de merveilles petit à petit en nombre toujours plus grand. C'est modifié également.

Citation :
N'a t-il jamais souhaitait rejoindre la Rébellion de Korentin Kohan ? Simple question qui me turlupine. ^^
Il n'était encore qu'un petit tailleur, à l'époque, et la magie était encore une chose relativement nouvelle pour lui. Je pense qu'il ne l'a pas envisagé parce qu'il ne pensait pas être capable de bien gérer certains des aspects les plus directs de la rébellion et préférait contribuer à un autre niveau. Même s'il était de tout cœur avec les rebelles.

Citation :
Ayant déjà tué, il ne pourra jamais devenir Baptistrel.
J'ai complètement oublié cet aspect de la chose. bete Partie supprimée. Wink

Citation :
Liens : Il faut y mettre les membres de sa famille, au minimum, et les personnes importantes qu'il a croisé dans ton récit. ^^
Et voilà, j'espère qu'ils conviendront. Smile


Citation :
Encore bienvenu, Léo ! Tu as quatre jours pour procéder aux ajustements. Si tu as envie de rencontrer un Dragon en RP, je serais ravie de te proposer de quoi avec Kaalys (ou Orfraie, qui est Liée). ^_^
Merci encore. Je pense que tout est bon, désormais. Et j'accepterai volontiers un RP, une fois en ordre. ^^
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MessageSujet: Re: Gabriel Roca [Fiche terminée] Gabriel Roca [Fiche terminée] Icon_minitimeMer 22 Fév 2017 - 23:55

Bienvenue sur tes terres, enfant d'Armanda.

Tu es né avec une puissance magique innée de Tres puissant et ton entraînement dans le domaine magique t'a permis d'atteindre un niveau puissant.

Tu as d'ailleurs été choisi(e) par le totem de la chouette dont tu as atteint le niveau 1.

Tes compétences ont été validées, tu pourras les faire évoluer tout au long de ton aventure. Tu peux aussi adresser tes questions ici. Enfin, tu dois fournir un avatar de ton personnage d'un dimension de 100px*100px ici

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