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Vero Deredrin, Vampire [Fiche Terminée] REFUSE

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Vero Deredrin, Vampire [Fiche Terminée] REFUSE Empty
MessageSujet: Vero Deredrin, Vampire [Fiche Terminée] REFUSE Vero Deredrin, Vampire [Fiche Terminée] REFUSE Icon_minitimeJeu 2 Juil 2015 - 19:17


Deredrin Vero






Compétences

    Caractéristiques (clic) :
    Physique :
  • Force physique : Moyen
  • Agilité : Moyen
  • Furtivité : Moyen
  • Réflexes : Moyen
  • Endurance : Bon
  • Résistance : Bon
  • Beauté : Très Faible

    Mental :
  • Force mentale : Moyen
  • Patience/self contrôle : Faible
  • Perception : Moyen
  • Intelligence : Bon
  • Arrogance : Catastrophique
  • Gentillesse : Moyen
  • Prestance/charisme : Faible
  • Mémoire : Bon

    Combat :
  • Epée : Moyen
  • Dague doubles ou simple : Faible
  • Poignard : Bon
  • Lance : Très bon
  • Armes contondantes (bâtons, masses, ...) : Faible
  • Hache : Catastrophique
  • Faux : Aucun niveau
  • Fouet : Aucun niveau
  • Art du lancé (poignard, petite hache...) : Aucun niveau
  • Art de la parade (bouclier ou arme) : Moyen
  • Arc : Aucun niveau
  • Arbalète : Faible
  • Mains nues/pugilat : Moyen
  • Equitation : Faible

Identité


  • Race : Vampire

  • Nom : Deredrin

  • Prénom : Vero

  • Surnom(s) :

  • Titre : aucun

  • Date de naissance : 1701 de l'âge d'argent

  • Age réel : 57

  • Age vampirique : 30

  • Lieu de naissance : Gloria

  • Lieu de vie : Protectorat

  • Rang social : Petit peuple

  • Poste/emploi : Soldat

  • Guilde : Aucune


Equipement et magie
  • Arme principale : Vero manie en ce moment une lance comme tant d'autres, hampe de frêne, assez dure et suffisamment flexible pour frapper maintes fois sans se briser, longue de plusieurs empans, fer dangereux et aiguisé. Celle-ci lui a été fournie par les artisans humains du Protectorat. Vétéran, Vero a eu de nombreuses autres lances qui se sont toutes brisées dans les diverses escarmouches, embuscades et batailles rangées auxquelles il prit part en tant que fantassin de l'armée Vampirique. Il faut dire que la violence des combats, tout particulièrement contre les hommes quoi qu'on en dise, ne lui laissait que peu de chances d'épargner son matériel une fois au cœur de l'action. Cela fait quelques mois qu'il conserve cette arme-ci en bon état en dépit de nombreuses et souvent désastreuses escarmouches avec les servants du Blanc.

  • Autres objets : Il possède également une épée à double tranchant, de fabrication vampirique celle-là, ainsi qu'un poignard, son expérience lui ayant appris qu'on a jamais trop de lames sur soi. En tant que fantassin il s'est retrouvé plus d'une fois, épée et lance brisées, poignard en main, à lutter contre hommes ou elfes, couteau contre couteau, à chercher le défaut dans l'armure ou la garde de l'adversaire au beau milieu de la mêlée. C'était également une arme parfaitement adaptée aux embuscades silencieuses, celles qui se préparent au beau milieu de la nuit, sur les sentiers forestiers où la lueur de la lune peine à se frayer un chemin au travers des branches et où les fourrés semblent par moments s'animer d'une vie suspecte.

    Son armure est celle réservée aux guerriers vampires depuis le début des hostilités, modifiée depuis son allégeance au Protectorat : (insérer un symbole du Protectorat ? Il en a ?), composée de cuir et de pièces de métal intelligemment disposées, elle le protège tout en lui conservant sa liberté de mouvement.

    Il possède également une petite sacoche contenant un journal, de l'encre et des plumes.


  • Alignement : Neutre

  • Totem : totem et niveau, cette partie sera remplie par le staff

  • Style de magie principal : Ténèbres

  • Puissance magique innée : Faible

  • Niveau magique :A ne pas confondre avec la puissance magique innée, il s'agit ici du niveau de magie que possédera votre personnage au moment où vous allez commencer à jouer. Ce niveau est bien sur étroitement lié à la puissance magique innée (si vous avez un faible niveau de naissance vous ne serez forcément jamais un très bon mage). Ne remplissez pas cette partie, cette décision revient au staff mais notez bien que vous pourrez faire évoluer ce niveau au fil du jeu.




Physique et caractère

  • Physique : Si l'on fait exception d'une impressionnante balafre, Vero est quelqu'un de très ordinaire d'apparence. Il mesure 1m70, porte ses cheveux blonds tirant sur le blanc tressés ou libres selon qu'il s'apprête à combattre ou non. Nez fin, yeux bleu glacé, le vampire possède des traits réguliers, marqués toutefois par les stigmates de la guerre. Son oreille droite n'est plus qu'un morceau de chair déchiqueté et sans vie, une cicatrice aussi hideuse qu'irrégulière lui court de la commissure des lèvres à l'oreille, fendant sa joue droite et lui donnant un air grimaçant. À sa main gauche manquent les premières phalanges de l'auriculaire et de l'annulaire, contrariant souvenir d'une sale affaire ayant impliqué un fantassin humain particulièrement tenace et vicieux. Quelques autres marques parsèment son corps sans toutefois qu'aucune ne l'handicape sérieusement. Sa transformation n'aura pas eu de grandes conséquences sur son apparence : il est à présent plus pâle que la normale et s'il sourit trop largement, il effraie les petites filles ; il paraît également trop maigre à ses collègues humains pour quelqu'un de sa force, rien de remarquable donc. Cependant, étant encore relativement jeune, il lui arrive d'être sujet à des "fringales" qui lui confèrent bien malgré lui un maintien et une attitude tels qu'ils jettent généralement un froid lorsque des humains du Protectorat sont alentour.


  • Caractère : Vero, bien que jeune encore, est un vampire étranger à l'orgueil et au sentiment de supériorité qui habitent bon nombre de ses congénères. En tant que nouveau-né, il n'était pas moins instable et assoiffé de sang que les autres, et les atrocités qu'il commit en ce temps-là sur ses anciens congénères continuent de le hanter. Par la suite, son caractère s'adoucit alors qu'il prenait la mesure de la malédiction, mais à dire vrai, il se serait changé en larbin docile et plein de haine pour les hommes et les elfes si ce n'était pour Osroë et Hlaara, deux vampires quelque peu âgés qui l'avaient pris en pitié. Leur compagnie l'avaient sauvé de la folie et du fanatisme aveugle. Aujourd'hui serviteur du Protectorat en compagnie de vampires et d'hommes, Vero Deredrin est un de ceux qui se fondent sans difficulté dans le système instauré par les Esprits, côtoyant sans gêne les hommes et les elfes que lui-même combattait avec acharnement jusque récemment, au point que lorsque ses camarades soldats apprennent sa véritable nature ils peinent généralement à cacher leur surprise. En effet si Vero n'est pas tendre, il connait l'humilité et lutte sans cesse contre la nature belliqueuse et orgueilleuse de sa race. Bien que n'ayant jamais été qu'un simple soldat, il porte un jugement plutôt sévère sur les dirigeants Vampiriques et en particulier le Prince Lorentz. C'est néanmoins par fidélité à son égard qu'il a rejoint le Protectorat et participe aux opérations militaires contre Vraorg.

    Les hommes qui l'ont côtoyé le trouvent parfois froid, les vampires le jugent bonhomme et grotesque.

    Sa mémoire est excellente et il se souvient relativement bien de sa vie d'humain (certains pans lui demeurent cachés) comme de ses débuts en tant que vampire, ce dont il se passerait bien.

    Il est également doué d'un certain sens de l'ironie, qui ne va pas jusqu'au cynisme. Vero est souvent assailli d'idées noires -qui ne le serait en cette époque ?- et est doté dans ces instants d'une morgue à toute épreuve.



Mes liens

Osroë et Hlaara- Ces deux vampires d'âge avancé furent les mentors du nouveau-né Deredrin, lui enseignant les us et coutumes du peuple souterrain et l'aidant à trouver ses repères et son équilibre dans cette société cruelle. Ces presque-parents demeurèrent à ses côtés une vingtaine d'années jusqu'à ce qu'ils passent de l'autre côté, victimes d'obscures luttes de pouvoir qui se jouaient à l'époque entre seigneurs vampires.



Derrière l'écran

  • Petite présentation : 21 ans, étudiant en linguistique, amateur de SF/fantasy, et présentement tenté par une petite aventure roleplay sur Armanda, la-terre-des-dragons-qui-vous-bouffent-si-vous-postez-en-retard. Un endroit très intéressant. Hâte de mieux le connaître, ainsi que ses habitants. Yup.

  • Rythme rp : Cela, c'est quelque chose que nous découvrirons ensemble. J'ai bien pris connaissances du topic "concept du rythme rapide !", et je dois dire que j'ai envie d'essayer.

  • Particularités rp : Au niveau du RP je suis plutôt un débutant, en revanche il m'arrive d'écrire un peu, donc ça devrait aller. Je n'aime pas m'étendre lorsque je peux l'éviter et je préfère décrire les actes de mon personnages que ses réflexions intérieures en règle générale.

  • Comment avez vous découvert le forum : Un top-site. Tout simple. Il m'a fallu deux foutues journées(quasi!) pour assimiler votre sacré foutu background ! Et j'ai pas fini ! Génial hein. Mais faut être motivé. C'est une espèce de premier test en gros.

  • Le code du règlement :








An 1728- Début du mois de Mars, petit matin. Une large caravane marchande qui comptait une petite dizaine de chariots venue de Gloria se dirige vers la Cité d'Althaïa. Cela faisait trois semaines que le voyage durait, et malgré quelques fâcheuses intempéries qui, conjuguées à l'inattention d'un vieux marchand, avaient bien failli les priver d'un chariot branlant, tout se passait bien. Bien sûr, les mercenaires engagés par les marchands n'étaient pas tout à fait de cet avis, transis qu'ils étaient dans leurs cottes de mailles. Ces hommes étaient plus accoutumés à la chasse de brigands qu'à l'escorte de marchands. Ils étaient pour la plupart encore verts, leur compagnie qui venait de se former et qui, après une saison infructueuse de chasse à l'homme dans l'arrière-pays, étaient venus à Gloria chercher un travail qui, à défaut de combler leurs ambitions, comblerait leur bourse. Leur capitaine, un homme bourru et simple avait écarté du revers de la main les objections de ses hommes lorsque ce boulot relativement mal payé s'était présenté ; c'était un pragmatique, et il savait qu'à l'heure actuelle sa troupe de vingt jeunots inexpérimentés ne valait pas tripette. Quelque part cependant, il espérait que l'enthousiasme et l'énergie de la jeunesse finirait par compenser le manque d'expérience de ses garçons.

Tandis que les mercenaires montés à cheval, affichant des mines maussades au mieux hostiles au pis, entouraient la caravane, les marchands menaient chariots et mulets silencieusement, leur meneur, un cinquantenaire moustachu aux joues généreuses et aux yeux plissés de fouine, était secrètement satisfait d'avoir fait une aussi bonne affaire en engageant cette bande. À ses côtés chevauchait un jeune homme à peine éveillé revêtant une livrée de qualité semblable à celle du marchand : il s'agissait de son neveu, récent associé dans son commerce de tissus. le jeune homme était moins vert que ses gardiens : il approchait la trentaine, et pourtant on lui donnait sans difficulté dix ans de moins. Il était tranquille, ces voyages étaient une routine dont il avait appris à s'accommoder depuis cinq ans qu'il travaillait avec son oncle. Certes, la routine était régulièrement perturbée par des impondérables ; loups, bandits et autres, mais il se savait en sécurité tant que cette cohorte de mercenaire serait là. Ces hommes n'étaient pas si dangereux que cela, mais il fallait s'approcher pour s'en apercevoir et c'était bien sur cela que misait son renard d'oncle pour leur épargner une embuscade : le caractère dissuasif de ces vingt hommes armés jusqu'aux dents et montés à cheval. Peu de bandes oseraient s'en prendre à pareille escorte, et la région qu'ils traversaient en ce moment était réputée des plus sûres.

De son côté, le garçon avait lié connaissance avec le capitaine, un homme tout en cicatrices et rudesse qui l'avait traité comme une frêle brindille lorsqu'il avait accepté de croiser le fer avec lui. Il n'empêche que le jeune marchand comptait encore ses bleus de la veille. Ils avaient beau ne s'entraîner qu'avec des branches ramassées ça et là, le gars cognait dur. Généralement, après avoir pris sa raclée, le neveu s'asseyait au feu des marchands tout en gardant un œil sur les mercenaires qui s’exerçaient dans l'ombre du soir tombant. Le capitaine plaisantait parfois à son sujet affirmant que "s'il n'était pas plus fragile qu'un cheveu de princesse", il l'aurait volontiers engagé, ce qui avait généralement pour effet de pousser les autres mercenaires à se dépasser aux exercices du soir. Le capitaine lui aussi estimait que ce voyage serait sans grand danger, c'était d'ailleurs ce qui l'avait convaincu d'accepter au prix proposé sans chercher à négocier sérieusement.

Aussi, tout le monde fut très surpris lorsque trois silhouettes de gueux armés de dagues et de massues se profilèrent dans la brume matinale, barrant la route à la caravane. Le capitaine ordonna la halte et, ayant rapidement jaugé la situation (il n'y avait autour d'eux qu'une vaste plaine, très peu probable donc qu'il s'agisse d'un piège et que des complices embusqués; ces trois-là étaient visiblement seuls), il ordonna à son lieutenant de s'assurer de la sécurité de la caravane et chargea les malandrins, lance en avant.

Les trois étranges brigands, en réponse à la charge du mercenaire, fondirent sur lui en poussant des hurlements stridents. Leur vitesse était surprenante, mais leur attitude, suicidaire. L'un deux finit embroché sur la lance du capitaine, lequel se retrouva cependant vite en fâcheuse posture. À la vitesse à laquelle il s'était élancé, il ne s'était pas attendu à ce que ces maroufles puissent lui poser de sérieux ennuis. Un des agresseurs, pourtant, avait trouvé le moyen de l'atteindre au plus fort de sa charge et l'avait frappé-à mains nues contre son plastron!-le désarçonnant et l'envoyant rouler dans la boue. Le vétéran se releva avec difficulté, sonné- ce fut pour se faire remettre au tapis par le même adversaire qui le frappa sauvagement de sa main blessée en poussant un grognement de triomphe. Le lieutenant, voyant l'étonnante déconfiture de son supérieur aux mains des trois va-nu-pieds cria et ordonna à ses hommes de le secourir, lesquels s'empressèrent furieusement ; rosser du gueux était un plaisir qu'ils ne reniaient pas.

Le neveu, inquiet tout d'abord du sort réservé au capitaine, se rassura en voyant les mercenaires charger à leur tour. Les marchands également, devant cette force qui allait s'abattre se sentirent rassérénés, jusqu'à ce qu'un cri puissant ne leur glace le cœur :

-Vampires ! Retraite ! Retraite ! Protégez la caravane !

C'était le capitaine qui, la trogne ensanglantée et l'épée tirée, venait de crier cela tout en tenant en respect les deux créatures. Après s'être fait mis à terre une seconde fois il avait fait mine de s'être évanoui et, profitant de ce que la charge de ses camarades avait distrait son adversaire, avait tiré son épée et l'avait tailladé avant de menacer le second monstre qui, le regard affamé, brandissant une dague dentelée, cherchait une occasion de poignarder sa proie tandis que le troisième, toujours empalé, griffait impuissamment la hampe qui l'avait transpercé et lui fouaillait les entrailles.

Ensuite, ce fut le chaos. D'autres formes se révélèrent, encerclant la caravane et les mercenaires. Celles-ci n'étaient pas vêtues comme de vulgaires coupe-jarrets et étaient armées correctement. Elles fondirent sur le groupe de mercenaires pris au dépourvu, et un bref carnage s'ensuivit.

Début du mois de Mars, petit matin. Un jeune marchand, paralysé de terreur voit s'avancer vers lui un être pâle au sourire cruel et dégouttant de sang. Ce sont ses derniers instants en tant qu'être humain. Il l'ignore encore, mais il sera mordu par un vampire nommé Fiodor Deredrin, habitant du royaume souterrain, de sortie dans le sud-ouest d'Armanda pour semer mort, pagaille et crainte dans les villages humains de la région. Une fois mordu, le jeune homme agonisera lentement, souffrant le martyr le temps de la transformation. Avec quelques autres, il est emmené par les créatures maudites dans leur campement, où il reprendra vaguement connaissance, l'esprit vierge et torturé par la faim nouvelle et implacable. Fiodor se fera évidemment un plaisir d'étancher cette faim, et le lendemain soir, les nouveaux-nés furent lâchés sur une petite bourgade. La faim aveuglante ne fit pas de quartier, et les nouveaux-nés livrés à leurs pulsions, ivres de sang et de force, massacrèrent le village, y imprimant leur marque. Ce massacre était l'acte de naissance qui proclamait l'entrée du neveu et de ses anciens compagnons dans la race vampirique, race trois fois maudite des Esprits, fruit de la haine et de la colère, race fautive, race blême qui se terre et rêve dans les entrailles du monde depuis des siècles.


De retour au Royaume souterrain, le groupe mené par Fiodor se vit accueillir de différentes manières. Certains le blâmèrent d'avoir inutilement dévasté plusieurs hameaux, ravivant la peur ancestrale au prix de nombreuses vies, d'autres au contraire lui exprimèrent leur plaisir de voir son expédition fructueuse : il avait ramené une vingtaine de nouveaux-nés parmi lesquels Vero Deredrin. Le neveu avait reçu ce nom de la part de son maître, et, ayant oublié qu'il en avait eu un autre, il s'y raccrocha comme un noyé à un morceau d'épave. Il était désormais Vero Deredrin, esclave d'un maître qu'il n'avait pas choisi, un second père qui ne lui inspirait que crainte et dégoût. Dans les souterrains, pour les nouveaux-nés de Fiodor, la vie était abjecte. Battus, mal nourris, on les considérait comme de vulgaires animaux qu'il fallait dresser. Les cris de Vero et de ses camarades résonnaient dans les cavernes appartenant à Fiodor et au-delà. Au bout d'un certain temps, Vero parvint, et plusieurs autres avec lui, à tenter une évasion du domaine de Fiodor ; peine perdue. Les nouveaux-nés, bien que contrôlant de mieux en mieux leurs actes lorsque la faim ne les taraudait pas, étaient encore faibles et maladroits : ils furent promptement repérés et ramenés au bercail.


Peu de temps après, Vero, parqué dans une étroite cellule, assista à travers ses barreaux à une scène singulière. Dans la "cour" du domaine, deux vampires inconnus se tenaient face à Fiodor. Ce dernier semblait en colère, voire inquiet. Il parlait doucement, ce qui chez lui était signe d'un énervement profond, et avait une posture menacante, la main sur le pommeau de son arme. Un des deux vampires qui lui faisait face, un petit être aux gestes vifs et aux intonations moqueuses, coiffé d'une belle chevelure rousse, semblait lui aussi prêt à engager le combat à chaque instant. Ils parlaient apparemment des nouveaux-nés de Fiodor... Vero n'eut pas le temps de se demander ce qui se passait que déjà les épées étaient tirées. L'autre visiteur -un homme de grande taille aux longs cheveux bruns tissés en une tresse qui reposait négligemment contre sa poitrine- se recula lentement tandis que les deux adversaires se tournaient autour en se menaçant de leurs armes pointées.

Le combat fut long. À la suite de plus d'une centaine de passes d'armes seulement, Fiodor était à genoux, le bras et la poitrine ensanglantés, son arme brisée dans la poussière. L'inconnu, sur la toute fin, s'était montré infiniment plus vif et rusé que son adversaire, lui portant deux bottes successives que fiodor n'avait su parer malgré son évident statut d'épéiste confirmé. Il fixait encore son adversaire lorsque l'épée s'abattit une dernière fois, lui décollant le chef. L'autre vampire s'avança, et proclama d'une voix ferme à l'ensemble des servants qui s'étaient rassemblés pour observer la scène :

-L'enjeu de ce duel était la vie de Deredrin ainsi que celle des nouveaux-nés qu'il a ramené de cette désastreuse expédition. Nous, Osroë de Nir et Hlaara Fertëh, prenons donc à présent sur nous la responsabilité d'éduquer ces vampires de la façon que nous jugerons convenable. Si l'un de vous, chiens de Deredrin, a l'intention de nous disputer cette prise, qu'il parle, nous lui promettons une mort rapide.

Un cri de rage retentit tandis qu'un petit groupe de vampires de la maisonnée Deredrin se dirigeait, arme aux poing, vers les intrus. Ces derniers, sans plus s'embarrasser de formalités, entrèrent tout deux dans la bataille. L'affrontement cessa bientôt, et il ne resta plus que des corps -ici carbonisés, là brutalement éventrés- qui témoignaient une fois de plus de la puissance de ces êtres. À compter de ce jour, Vero et ses compagnons d'infortune vécurent dans le domaine d'Osroë et Hlaara. Ces deux vampires formaient un couple tout à fait improbable, elle, petite vive et dotée d'une courte chevelure rousse, ne se privait jamais d'être sarcastique à l'endroit de tout le monde et se trouvait toujours en mouvement tandis que son grand époux, personnage grave et serein, ne disait que rarement un mot de trop et pesait ses décisions longuement. Ils s'occupèrent avec attention et fermeté des instables nouveaux vampires, leur enseignant, jour après jour et avec l'aide de leurs propres servants, les us et coutumes du peuple souterrain ainsi que son histoire. Ils leur apprirent ainsi les subtilités de la vie souterraine. Le Royaume Souterrain était en pleine léthargie : les vampires ne menaient d'excursions que rarement, au grand dépit de beaucoup. Les souvenirs de la première guerre qu'ils avaient menée contre ceux de la surface étaient encore vivace dans la mémoire des plus vieux. Malgré tout, certains vampires plaidaient vigoureusement pour un abandon massif des souterrains, rêvant guerre et massacres. Osroë et Hlaarum leur confièrent que Fiodor appartenait à cette clique, et qu'eux-même y avaient appartenu il y avait longtemps avant de prendre leurs distances.


Tout ne se passa pas bien pour le petit groupe, loin de là : nombreux furent les nouveaux-nés à rejeter cette éducation, refusant toujours d'accepter leur véritable nature et ne pouvant de plus se contrôler. De fait, quelques uns choisirent de partir, de découvrir les cavernes et leurs habitants par eux-même.Vero ne fut pas de ceux-là. Les premiers temps furent ardus pour lui aussi, mais ces deux êtres qui avaient éliminé son ancien tourmenteur lui inspiraient une confiance aveugle. Il buvait leurs paroles et passait son temps libre à les épier. Ils le remarquèrent, et, chose formidable pour le jeune vampire, cela les amusa au point qu'ils l'invitent de temps à autre partager leurs discussions.

Après un certain temps ( un mois environ), leurs mentors commencèrent l'enseignement des armes. Les vampires étaient des guerriers avant tout, ils devaient savoir se défendre, sinon contre les hommes de la surface du moins contre d'autres vampires. C'est ainsi que les nouveaux-venus apprirent, petit à petit à faire un meilleur usage de leurs nouvelles capacités. Vero se familiarisa bien vite au combat à mains nues et au couteau, récoltant ainsi ses premières cicatrices, bénignes celles-là. Puis vint le tour de la lance et de l'épée, "moins amusantes" selon Hlaara, mais vitales à tout bon soldat qui ne se basait ni sur le combat à distance, ni sur la furtivité. Vero fit, dans les premiers temps, un bien piètre épéiste, tout juste bon à asséner des coups au petit bonheur de la chance. La technique ne vint qu'avec le temps, l'application qu'il savait mettre dans ce qu'il faisait et l'attention que lui prodiguaient ses sauveurs. Les jeunes suceurs de sang commencèrent à sortir du domaine peu à peu, à assister aux assemblées, à rencontrer d'autres membres de leur race et à se lier avec eux. Seul Vero ne quittait jamais le domaine. Il préférait de loin compulser les nombreux ouvrages présents dans la bibliothèque du domaine, accroissant ses connaissances historiques et appréciant de temps à autre la douce amertume de poèmes vieux de la défaite des vampires contre la coalition il y a si longtemps. Tout ceci était évidemment source de railleries de la part de nombre de ses camarades qui ne voyaient en lui qu'une mauviette qui préférait la plume à l'épée.

Parfois, lui et d'autres accompagnaient Osroë et Hlaara à l'extérieur pour une partie de chasse, ou simplement pour une courte excursion nocturne. Alors, ils couraient longtemps dans les plaines, pourchassant quelque gibier, pour le plaisir simple de la traque. Une fois la bête tuée, ils la dépeçaient, puis, bien qu'ils n'en aient généralement pas besoin, ils s'installaient non loin pour se reposer. Là, les vampires parlaient parfois longuement. Une nuit, Vero mit sur le tapis la question de l'ancienne allégeance de Hlaara aux vampires favorables à une issue guerrière à l'exil de leur peuple. La frêle vampire prit un air inhabituellement grave et, sur l'assentiment de son époux, répondit à son protégé en ces termes.

"Tu dois comprendre à présent que tu as été parmi nous presque une année, le sentiment d'étouffement qui gagne notre peuple petit à petit. De nos jours les hommes doivent croire que nous autres vampires sommes faits pour vivre dans d'obscures cavités éternellement, que nous pouvons nous satisfaire d'une vie passée à contempler les vieilles pierres dessous la terre. La vérité est que l'ennui et l'envie ne sous sont pas plus étrangers qu'aux mortels, et notre immortalité nous pèse d'autant plus lorsque nous sommes confinés à un endroit malgré notre volonté. Certains s'habituent à nos grottes et à nos habitations taillées dans les entrailles de cette terre, mais il leur suffit de s'aventurer à l'extérieur et d'apercevoir les nues en mouvement pour que leur âme s'emplisse de mélancolie et de rancœur. Notre défaite d'autrefois nous a privés du monde, et nous ne sommes plus qu'un grand corps blessé et haineux se contorsionnant sous terre pour briser la stèle qui le prive de la voûte du ciel. Osroë comme moi-même ressentons également ces choses. Nous aussi souhaitons quelque fois pouvoir porter librement le regard sur les terres changeantes sous la loi des saisons et des hommes avides. Oui, autrefois je voulais remonter à la surface pour faire payer aux hommes et aux elfes le sort qu'ils nous avaient infligés, pour les baigner dans leur propre sang. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Les Anciens ont leur responsabilité, pour s'être engagés dans cette guerre qui nous a tant coûté. Verser le sang n'a pas plus de sens que de rester inertes à croupir sous terre, et quelques uns des nôtres comprennent encore cela. Mais pourtant, le ressentiment gagne chaque année un peu plus, même les ancestraux y sont sujets. Nous nous mourons de rancune en notre Royaume et de fait, il est à craindre que sous peu, le parti belliciste ne l'emporte sur nous autres et ne nous mène à la ruine une fois encore. Car dans ce cas, victoire ou défaite nous seraient également préjudiciables, ce qu'ils refusent évidemment de voir. Entends bien ceci Vero, nous ne sommes pas de ces imbéciles qui croient la paix à portée de main, et si la guerre devait éclater nous serions les premiers à porter le fer contre l'adversaire. Nous croyons cependant que la diplomatie est absolument nécessaire dans notre situation. Les bellicistes disent que nous avons honte de notre race, que secrètement, nous sommes des sympathisants des elfes, nos geôliers. Ils se refusent tout simplement à envisager de négocier avec les peuples du dessus. C'était le cas de cette ordure de Fiodor, et sa mort, si elle en a effrayé certains, n'a pas calmé les choses. Nos luttes sont sourdes et invisibles, mais elles existent et sont aussi meurtrières que les querelles de pouvoir auxquelles se livrent les humains. Tu y seras mêlé si tu ne prends pas garde à toi, Vero. Tu fais partie de nous à présent, la malédiction des Esprits -maudits soient-ils!- coule dans tes veines et tes frères d'autrefois n'hésiteront pas à plonger leur lame dans ton cœur à la vue de tes crocs, sans parler de tes frères de malédiction. Tu es jeune encore, tu n'as pas nos siècles ; cela te rends à la fois fragile et précieux. Fais ce que tu souhaites de ton existence, tâche seulement de rester digne et de ne pas faire honte à notre peuple."

Un bref sourire conclut la tirade et Hlaara se tut, s'absorbant dans la contemplation des plaines désolées. Vero fit de même, fermant les yeux pour mieux entendre la plainte fantomatique du vent nocturne tourbillonnant autour d'eux. En cet instant, son cœur mort s'emplit de gratitude pour ces immortels que le destin avait mis sur son chemin et il se jura de ne leur manquer jamais.


De nombreuses années durant, Vero servit avec dévotion les maîtres qu'il s'était choisi, au grand dam de ceux-ci qui ne souhaitaient évidemment pas qu'il se liât à eux de cette manière. Malgré tout, ils le laissèrent faire à sa guise et le jeune sang froid leur en était reconnaissant. Il commença à se mêler aux autres vampires, à partager leurs fêtes et leurs deuils, il se familiarisa avec ses nouveaux congénères. Il fut défié quelque fois par des têtes brûlées, mais sa maîtrise du combat au couteau lui permit de s'en tirer de justesse à chaque fois sans trop de mal. Partageant son temps d'immortel entre étude et pratiques martiales à la lance ou là l'épée, Vero était relativement satisfait de son sort. Vingt années passèrent ainsi, et cela aurait pu continuer longtemps encore si l'inévitable n'avait fini par se produire.

Début du mois de février de l'an 1748. Récemment, les luttes intestines entre les partisans de la guerre et leurs opposants se sont intensifiées au point que chaque semaine, des affrontements aient lieu en public. Le nombre de victimes ne cesse d'augmenter, le Royaume est troublé. Les cavernes résonnent de la rumeur des combats et le sang baigne les vieilles pierres des souterrains.

-Je ne vous laisserai pas partir sans moi.

Au seuil de leur demeure, Osroë et Hlaara font face au jeune Vero. Tous trois sont armés. Plus loin dans les cavernes, un petit groupe de vampires, armé lui aussi, semble attendre que les maîtres les rejoignent.

-Il y aura du grabuge, je viens. Je ne suis plus l'incapable d'il y a quelques années.

Sa voix est ferme, mais un tremblement agite son regard et sa main se resserre convulsivement sur la hampe de sa lance. Quelques heures plus tôt, ses maîtres avaient convoqué la maisonnée et avaient tenu ce discours :

"Nous venons d'apprendre qu'un ami cher se sait menacé. Il est persuadé que bientôt, un escadron de séides bellicistes envahira sa demeure pour y semer le carnage et il nous a donc fait quérir. Nos sources indiquent qu'un ancestral pourrait bien avoir arrangé l'affaire en sous-main, nous ferons donc preuve d'une extrême prudence. La moitié d'entre vous nous suivra, l'autre restera ici pour veiller sur nos cavernes. Si nous devions ne pas revenir, ce qui est hélas plus que probable, vous devrez quitter ces cavernes, je ne pense pas qu'il y ait besoin de dire pourquoi. Allez, et armez-vous."

Par la suite, Vero avait appris qu'il ferait partie de ceux qui devaient rester en arrière.

-Ce sera plus que du grabuge, avait répondu Hlaara sur le ton de la réprimande. Tu en es conscient comme nous, tête de moineau. Ceux que nous risquons de rencontrer, tu n'en as jamais combattu de pareils. Tu t'es vu ? Tu es comme un enfant, incapable de contrôler tes émotions ou d'obéir. En l'état tu n'aurais aucune chance contre nos ennemis.Tu as choisi autrefois d'être de nos serviteurs, agis donc comme tel.

Ainsi tancé, Vero eut honte mais refusa de se rendre aux arguments de Hlaara. Ce fut même le contraire. Ainsi échaudé, il commençait à contre-attaquer, lorsqu'Osroë intervint.

-Arrête, Vero. Sa voix était chaude et réconfortante, et ajoutée au charisme naturel du vampire elle devenait très vite envoûtante. Nous ne résoudrons pas cette situation en discutant. Le Royaume est en passe de devenir fou, nous nous devons d'y aller. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre notre allié, surtout en ce moment. Tu vas rester ici, avec les autres, et nous nous reverrons bientôt. Nous comptons sur toi pour survivre à tout ceci, Vero. À vrai dire, c'est un ordre. Survis, sois témoin du destin de notre peuple et demeure fidèle aux principes que nous t'avons enseigné.

Le vampire s'éloigna de quelques pas, tournant le dos à son interlocuteur et leva le regard vers la voûte de la caverne.

-La guerre viendra. J'ai été visité par un songe voici maintenant quelques jours, un bien étrange songe. J'y ai vu la ruine et la désolation des peuples. Une ère nouvelle approche. Si nous ne survivons pas à ce jour il vous appartiendra de l'affronter seuls. N'oublie pas ceci, jeune idiot : nous avons confiance en vous. Une confiance toute relative, étant donné que vous êtes à peu près tous des têtes brûlées comme disent les humains, mais sincère. Transmets ces paroles aux autres. Adieu, Vero Deredrin. Que les ancêtres veillent sur ton chemin.

Silencieux, frissonnant de dépit, Vero aurait aimé rétorquer que puisque la guerre était inéluctable, ils n'avaient aucune raison de s'exposer dans cette bataille stupide qui risquait de leur coûter la vie, mais prit sur lui de n'en rien faire, incapable de contrarier son presque-père.

Hlaara sembla cependant deviner sa pensée et eut un rictus railleur.

-Quoi ? Tu veux encore discutailler ?

Sans prévenir, la vampiresse asséna sans pitié un violent coup de coude au plexus de son interlocuteur, le suffoquant et le jetant à genoux avant de lui chuchoter à l'oreille "On s'en va. Peut-être, un jour, comprendras-tu." Elle lui jeta un dernier regard qu'il ne sut déchiffrer et se détourna.

Et ils partirent. Encore aujourd'hui, l'image de ses presque-parents le quittant, est gravée dans la rétine du jeune vampire et il ne se passe pas un jour sans qu'il songe à ce jour, à ce qui aurait pu se passer différemment s'il avait eu le courage de les empêcher de partir. Il ne les revit jamais. Le lendemain, un bruit courut dans tous le royaume : La demeure d'un ancien avait été intégralement détruite suite à un affrontement entre deux larges bandes de sang-froids. On ignorait s'il y avait eu des survivants. Les cadavres étaient méconnaissables, inidentifiables car carbonisés. On comprit vite qu'il s'agissait là encore des conséquences de la frénésie qui s'était emparée des souterrains dernièrement. On enterra les victimes ensembles sans plus de cérémonie, dans l'espoir d'étouffer l'affaire, mais peine perdue : une série de vendettas se lança et le Royaume fut encore le théâtre de basses manœuvres durant de longs mois.

La disparition d'Osroë et de sa compagne anéantit Vero. L'idée de la vengeance ne lui vint même pas à l'esprit, il savait que ce n'était pas sa place que de se faire tuer ainsi. Contraint d'évacuer les cavernes où il avait longtemps vécu, Vero erra longtemps dans les souterrains, amorphe et démuni, ignorant ceux qui l'interpellaient, attirant les regards et les réprobation. Son errance finit par l'amener à un petit lac souterrain où venaient parfois de jeunes sang-froids pour s'y baigner. Abruti de fatigue, il s'effondra contre la paroi qui jouxtait le point d'eau et resta ainsi, immobile, pareil à un cadavre. Si à ce moment là on s'était approché à quelques distance de cette étrange forme affalée non loin du petit lac, l'on aurait alors, en tendant l'oreille, pu entendre l'écho démultiplié de faibles sanglots.


Il était une fois un très vieil elfe et son tout jeune fils qui vivaient dans les bois Elfiques avec pour seule compagnie celle de paisibles animaux.
Un jour, le petit enfant dit à son père :
"Père, je veux partir."
"Fils, pourquoi désires-tu quitter notre foyer ?" Demanda le vieil elfe.
"Père, dit l'enfant, je veux connaître le monde."
"Cela, répondit le Père, est juste." Et ils allèrent.
Ensemble ils s'aventurèrent dans les montagnes aux blanc sommets, superbes et mortelles, bravèrent les ours sauvages qui y chassaient et les charmèrent, car ces deux-là connaissaient le chant-mage. Ensemble ils s'émerveillèrent des cités humaines, constructions majestueuses qui étaient comme surgissant de terre sous l'impulsion formidable de la volonté des mortels éphémères, et chantèrent leurs louanges, attirant à eux petits animaux et bûcherons, les subjugant. Ensemble ils explorèrent les noires forêts où dorment les esprits vieux, où hurlent les loups enfants de la Lune, vieille déesse muette, et ils coururent avec eux dans les bois durant trois jours et trois nuits.
Un jour que les voyageurs étaient parvenus au beau milieu des plaines de l'est, ils virent qu'une énorme roche blanche et grise trônait là, haute de plusieurs mètres et s'enfonçant profondément sous terre.

"Fils, dit alors le très vieil elfe, connais-tu le nom de cette roche ? "
"Non, Père, répondit le tout jeune elfe."
"Fils, reprit l'aîné, on la nomme la Montagne Enfouie, car elle prend naissance aux profondeurs même de la terre, là où brûle le feu originel. Mais sache qu'elle a un deuxième nom, un nom caché. Veux-tu le connaître ?"
"Oui, Père, répondit l'enfant, car je veux tout connaître du monde."
"Je vais te le dire, répondit l'ancien, parce que si tu dois connaître ce monde, si il doit un jour changer, sa part d'ombre comme sa part de lumière devront t'être révélées. Tout ce temps, nous n'avons contemplé que la clarté, mais voici qu'une noirceur s'avance et, déjà, menace... La Montagne Enfouie a pour nom caché "Pierre-Qui-Crie". À présent je t'en prie, va poser ton oreille tout contre elle et dis-moi ce que tu entends."
L'enfant fit comme on lui disait, alla jusqu'à l'énorme rocher, colla sa fine oreille contre la pierre froide et demeura immobile.
"Père, dit l'enfant au bout d'un moment, je n'entends rien. Rien que les insectes grouillant et le vent qui siffle."
"Alors, répondit le père, presse-toi contre la pierre et ferme les yeux." L'enfant fit ainsi.
"Père, dit encore l'enfant un peu plus tard, je n'entends toujours rien. Rien que la mousse qui croît et la terre qui se meut."
"Alors, répondit le père, respire plus lentement, et laisse la torpeur te gagner." L'enfant fit ainsi.
"Père, chuchota t-il un peu plus tard d'une voix endormie, je crois que j'entends quelque chose."
"Qu'entends-tu donc ?" Demanda le père.
"Père, je crois, murmura l'enfant, que j'entends des pleurs."
Le vieil elfe demeura silencieux.
"J'entends des cris à présent, dit l'enfant, ils sont horribles!"
Et le tout petit enfant, effrayé par ce que ses jeunes oreilles avaient perçu, courut se réfugier dans les bras de son père.
"Ce que tu as entendu, dit le très vieil elfe en consolant tendrement son fils, ce sont les plaintes des Maudits, les misérables adversaires de la lumière vaincus autrefois et qui depuis lors se cachent et pleurent sous la terre en nourrissant de sombres desseins."
"Père, demanda l'enfant empli de crainte, sortiront-ils un jour de dessous la Pierre-Qui-Crie ?"
"Oui." répondit simplement le père. " Et lorsque ce jour viendra, ajouta t-il, le sang de notre peuple sera versé et le crépuscule tombera sur notre ère."

Alors, autour d'eux, le monde sembla se figer. Le vent retint son souffle, les bêtes sauvages des terres et des airs interrompirent leur chasse, les astres du jour et de la nuit stoppèrent leur course. Quelque chose allait venir.


An 1750, âge d'Argent.

Le belliqueux Lorentz s'empare du pouvoir et jette son peuple hors des cavernes pour satisfaire à ses ambitions. On dit que les Dragons sont de retour et qu'un nouvel Âge a commencé, un âge qui sera marqué par l'impitoyable revanche du Peuple d'En-Dessous sur ses géôliers. La magie se renforce tandis que les premières escarmouches se font, et les sages elfes voient qu'une ombre se profile à l'horizon.

Vero fait partie de l'armée vampirique. Il y était entré voilà un an, voyant venir la guerre et ses conséquences, jugeant qu'il ne pouvait abandonner les siens dans la bataille qui allait venir. Il prit donc les armes, et se prépara à ce qui allait suivre : des années de conflit. En tant que jeune vampire, il fut tout d'abord placé dans les premières lignes. Dans les premiers combats qui les opposeraient aux humains, certains officiers avaient jugé important d'effrayer l'adversaire autant que possible. Et un régiment de nouveaux-nés rendus fous par le sang des victimes humaines remplirait fort bien l'office. Comme aux autres, le sang monta à la tête de Vero qui ne parvint pas toujours à se contrôler, et ce malgré les longues années passées à réprimer la Soif. Tel était le pouvoir de la malédiction des Esprits.

Il combattit donc les humains, ses frères d'autrefois, par la lance l'épée et le poignard.

Régulièrement parmi les premières lignes, tant dans les escarmouches que dans les embuscades, le soldat Deredrin se débrouillait toujours pour survivre. À force d'affrontements, il développa un talent particulier pour le maniement de la lance, chose qui lui serait très utile plus tard. Il fut également à quelques reprises de ces troupes expédiées en catimini vampiriser les hommes et les femmes des villages humains, opérations qui tournaient parfois au massacre. Il se contentait alors de ne pas se mêler à la curée malgré l'appel irrésistible du sang. Un de ses supérieurs ayant observé son comportement lui confia que s'il continuait ainsi, il ne prendrait jamais de galon et resterait un troufion toute sa misérable existence. Deredrin se contenta de répondre qu'il avait ses raisons. Il ne se nourrissait plus que sur les cadavres de ses ennemis.

C'est au cours de cette période qu'il récolta la blessure qui le défigure à présent. Pendant une embuscade que son escouade avait menée contre une patrouille, il s'était retrouvé défié par un humain aussi trapu que musclé qui affichait en permanence une grimace grotesque étalée sur sa trogne. L'autre avait demandé à ce que le duel se fît au couteau, et Vero avait accepté, rejetant les objections de ses camarades. L'affaire s'était bien vite révélée périlleuse pour le vampire. Bien que le vampire fut plus puissant en tout point, le soldat faisait preuve d'une science du combat redoutable, et joua l'assurance du sang-froid contre lui, manquant de peu de lui découper la tête. À la passe suivante, l'homme blessa grièvement la main gauche de son adversaire (le privant de deux phalanges) et brisa sa lame dans le flanc de l'immortel, le laissant mal en point. Aussitôt, l'homme se débarrassa de sa propre arme et engagea la lutte à mains nues, ce qui se révéla fatal pour l'humain, le jeune vampire étant particulièrement expérimenté dans ce type d'affrontements. Vero, après avoir déstabilisé son adversaire d'un coup à la mâchoire, lui creva les yeux avant de le sonner d'un coup de tête. Il enserra ensuite l'épais cou de taureau du guerrier qui se brisa comme une brindille entre les doigts du vampire. Au terme du combat, le cadavre ne ressemblait plus à grand-chose. Poupée désarticulée qui pleurait du sang. Les autres humains avaient tous été massacrés.De son côté, Vero conserva de la rencontre cette hideuses cicatrice allant de sa bouche à son oreille droite qui lui donnait l'air à la fois menaçant et ironique.

Depuis le début des hostilités, il tenait un journal, où il décrivait les évènements auxquels il avait assisté ou dont il entendait parler. Au cours de la campagne, cette chronique fut à plusieurs reprises détruite ou perdue ; chaque fois, il réécrivait l'ensemble des faits perdus, et ce grâce à sa mémoire qu'il avait minutieusement entraînée au cours de ses années d'études à la demeure de ses bienfaiteurs. Il se voulait un chroniqueur de l'ère qu'ils vivaient. C'était dans ce "travail", entre autres choses, qu'il trouvait une raison de continuer. Et puis, peut-être ne se l'avouait-il pas à lui-même, mais la fièvre des combats le gagnait. On ne peut fuir sa nature, et celle des vampires appelait l'adrénaline des batailles. Chaque affrontement le laissait chaque fois un peu plus dans un état second, et l'odeur du sang des vaincus ne l'aidait guère à se contrôler. Dans ces moments-là il arrivait qu'il morde des hommes encore conscients mais blessés pour étancher sa soif, contrevenant à ses principes.

Il vit les dragons, bêtes fabuleuses surgies de l'abîme du temps. Manqua plus d'une fois d'être brûlé vif par ceux qui combattaient les armées vampiriques. Ces créatures sorties tout droit d'un autre âge provoquaient chez lui émerveillement et terreur à parts égales. Par chance, son unité n'eut jamais à se frotter à l'un d'entre eux directement. Lors de la bataille de Feusacré, Vero fut traversé de par en par d'une lance humaine et ne dut sa survie qu'aux mages de l'armée ainsi qu'à ses camarades qui l'avaient traîné loin des combats. Même sa capacité régénératrice n'eut pas été suffisante au vu de l'ampleur de la blessure cette fois-ci. Il fut cependant sur pieds et en armes trois jours plus tard, l'armée vampirique ne souffrait pas les faibles et il avait intériorisé ses exigences voilà longtemps grâce à l'enseignement de Hlaara.

Puis, les Alayiens vinrent, hérauts de Néant portant la mort des êtres magiques au bout de leurs épées et de leurs lances. Les combats devinrent autrement dangereux pour les troupes de Wintel, et Vero, comme bien d'autres, manqua y laisser sa peau à plusieurs reprises. Son maniement expert de la lance le sauva plus d'une fois, lui permettant bien souvent de tuer sans trop s'approcher. Ces Alayiens restaient des humains après tout, seulement, se faire toucher équivalait à la mort. C'est durant cette période de la guerre qu'il s'essaya à l'arc et à l'arbalète, obtenant avec le temps des résultats légèrement moins mitigés avec le second, ce qui n'empêcha nullement ses supérieurs de le renvoyer à son unité de lanciers une fois constatée son inefficacité.

Il y eut la bataille des Bois Sombres, puis celle d'Aigue. Simple fantassin, Vero y combattit, sentant qu'autour d'eux simples soldats évoluaient des êtres dotés de terribles pouvoirs, elfes, vampires et Alayiens. Leurs affrontements coutèrent la vie à bon nombre de simples soldats. Il y eut l'alliance de l'empereur humain avec les hommes portant le verre noir, la naissance de la rébellion soutenue en sous-main par les vampires. D'autres batailles, d'autres trahisons eurent lieu. Vero demeura fidèle à Lorentz en toute circonstance, et ce malgré la bien piètre opinion qu'il avait de lui. À dire vrai, Vero voyait en Wintel un immonde salopard et pourtant, il ne parvenait pas à ne le réduire qu'à ça. Il était un ancestral, et s'il était toujours au pouvoir après ces temps de conflit, cela voulait bien dire quelque chose. Il avait une vision. Certainement pas une vision idéale selon Vero, mais une vision tout de même, et pour l'instant, le peuple vampirique n'avait presque pas d'alternatives en dehors de Kylian Wallam ou d'Achroma, qui pour êtres sincères n'avaient pour l'instant guère les moyens de contrer le Prince. Vero ignorait s'il faisait ce qu'Osroë et sa compagne auraient voulu en suivant ce seigneur-ci, mais il avait fait son choix.




An deuxième de l'ère d'Obsidienne. Une singulière intrigue s'est mise en marche et le monde va finir, semble t-il. Vraorg est libéré, et certains des êtres les plus puissants que ce monde ait connu sont asservis ou emprisonnés, parmi eux les vampires Lorentz, Achroma L'Aîné, Kylian Wallam et Merithyn Ombrechant. Le Blanc s'empara de fait aussitôt des armées vampiriques, dans leur quasi-totalité. Vero lui aussi s'enfuit, sans même savoir que peu de temps après ces évènements, les Esprits surgiraient de leur néant pour affronter le vieux Dragon, seraient repoussés dans les monts Glacernois et fonderaient le Protectorat pour contrer l'emprise maléfique de la bête sur Armanda. Il déserta pour une bonne raison : après toutes ces années, il connaissait son Prince. Il était dévoré par l'ambition. Il était retors et malin. Il était revanchard et rancunier. Et il détestait avoir le dessous. Il se croyait né pour régner, et si Vraorg l'avait réduit à l'impuissance, alors il chercherait à se débarrasser de ses chaînes d'une manière ou d'une autre. Vero avait donc estimé qu'il ferait une meilleure démonstration de sa fidèlité en quittant l'armée dirigée à présent plus par Vraorg que par Lorentz et ses généraux. Puis, il avait entendu parler d'une troupe qui fuyait les armées du dragon, protégée dans sa fuite par Merveille Eäriel, une traîtresse à Lorentz Wintel mais une redoutable guerrière réputée impossible à toucher. Vero se mit à leur recherche et les joignit dans leur retraite. Plus tard, ils rejoignirent le Protectorat naissant et ainsi débuta le combat en tant que Protégé pour Vero. Il n'y avait pas tant de vampires que cela au début, aussi fut-il, avec d'autres, assigné à des unités d'humains. La collaboration se fit, avec ses incidents, mais la situation était telle que même les plus simples soldats comprenaient parfaitement la nécessité qu'une entente entre espèces ait lieu.



En fait de guerre, ce furent trois années de fuite organisée, de guérilla impitoyable pour le Protectorat qui perdit du terrain en permanence face à Vraorg. Vero fut témoin de la mort de nombre de ses nouveaux camarades humains et bientôt, il ne resta rien de son régiment initial et il fut réassigné à une unité composée uniquement de vampires cette fois, unité mobile et principalement nocturne chargée de poser des pièges et de préparer des embuscades pour les troupes ennemies. Ainsi de suite. Trois années de défaites majeures et de victoires mineures. Vero changea d'unité plus souvent qu'à son tour et combattit avec regret ceux de son peuple qui avaient choisi de suivre Wintel dans la servitude et l'opprobre.

Au fil des années, son questionnement s'intensifia. Avait-il eu raison de choisir le Protectorat ? Sa lutte et celle de ses compatriotes avait-elle un sens ? Oui, évidemment. La simple idée du peuple Vampire réduit à la soumission par un être, quel qu'il soit, le révoltait. Vraorg allait regretter ses actes, immanquablement. Mais d'autres questions surgissaient. Cela valait-il la peine d'entretenir l' espoir de voir une solution diplomatique émerger un jour ? Les vampires et les hommes combattaient ensemble à présent, mais c'était "grâce" à Vraorg. Le vieux rêve de ses mentors de voir le cycle funeste engagé voilà des millénaires cesser avait-il un avenir ? Presque dix années de guerre pesaient à présent sur les épaules du vampire ; il savait que ce n'était rien encore et que la chose pouvait durer jusqu'à ce que tous soient réduits en charpie pour les charognards, pour peu que le conflit s'éternise. Oui, vraiment, Vero ne savait plus si lutter avait encore un sens. Il était déterminé à assister les Protégés dans leur combat contre la bête immonde, mais sentait que, quoiqu'il se passe ensuite la fatigue l'emporterait. Il aurait plaisir alors, à déposer ses armes, à s'étendre sur le sol, et à laisser venir le néant que vénéraient tant les Alayiens, vieux néant promis à tous les êtres.


"Père, demanda l'enfant empli de crainte, sortiront-ils un jour de dessous la Pierre-Qui-Crie ?"
"Oui." répondit simplement le père. " Et lorsque ce jour viendra, ajouta t-il, le sang de notre peuple sera versé et le crépuscule tombera sur notre ère."

Un long silence suivit les paroles du vieil elfe. Puis l'enfant elfe, l'enfant à la voix d'or et aux yeux de fée, parla à nouveau, et le monde se réjouit encore de ce qui fut dit ce jour-là.

"Père, dit l'enfant elfe, l'enfant aux yeux de fée, chantons un peu."

Il est dit que ce jour-là, les créatures de dessous la terre entendirent la roche de leur prison vibrer, et qu'une curieuse mélodie leur parvint qui les apaisa et les réjouit sans qu'ils en connussent la raison. Il leur sembla tout d'abord que l'astre du jour était descendu dans leurs cavernes et que ses traits étaient devenus inoffensifs, puis ils crurent voir que l'astre nocturne s'était joint à la danse lente du soleil sous la terre et les larmes qui coulèrent ce jour-là n'étaient dues ni à la rage ni à la mélancolie, mais à une joie et à une gratitude ineffables autant qu'inexplicables, comme surgies des temps immémoriaux à jamais révolus où la haine et la colère n'étaient pas encore.

- Vieux conte elfique





Dernière édition par Vero Deredrin le Mar 7 Juil 2015 - 14:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Vero Deredrin, Vampire [Fiche Terminée] REFUSE Vero Deredrin, Vampire [Fiche Terminée] REFUSE Icon_minitimeDim 5 Juil 2015 - 12:09

Bon, me voilà pour la correction, Messire Vero. Je suis ton interlocutrice pour ta fiche, c’est-à-dire que tu vois avec moi pour les corrections, discussions, et j'en passe. Voici donc ^^

Caractéristiques

Bon, tout d'abord il y a trop d'armes. Il va falloir en choisir, en en enlever d'autres. Par logique, on peut éliminer l'arbalète et l'art du lancer, ainsi que les armes contondantes. Mais tu peux très bien choisir d'enlever autre chose si tu veux. En contrepartie, tu peux éventuellement monter un peu l'art de la parade, qui ira avec ton arme fétiche.

Gentillesse : De ce que tu décris, il est plutôt très sympa, pour un vampire. Là, c'est plutôt du très bon.

Mémoire : Ne va pas avec ce que tu en dis dans les descriptions. Il faudra les adapter.

Beauté : Plutôt très faible, pas faible. Il est carrément défiguré là.

Equipement & Magie

Arme : Est-ce que cette arme possède un enchantement ?

Autres objets : Le poignard, ce n'est pas vraiment une arme de piétaille, une raison particulière à sa présence ? Un goût personnel par exemple ? C'est ce que tu as l'air de suggérer, mais il vaut mieux le clarifier.
Petit détail contextuel, il n'y a pas eu de batailles entre vampires et elfes, ton personnage n'a donc certainement pas pu croiser le fer avec eux.

Pour ce qui est de son armure, il a donc conservé celle de l'armée vampirique ? Or, l'armée vampirique est avec les Théocrates, c'est un peu dangereux de ressembler à son adversaire dans une situation pareille. Ne vaudrait-il pas mieux qu'il l'ait faite arrangé pour être reconnaissable par ses alliés ?

Est-ce que ces objets ont des enchantements ? Et pour finir, est-ce que tu as bien conscience qu'en étant si lourdement équipé, tu devras le prendre bien en compte dans tes rps ? ça va influer forcément.

Dernier détail : un journal, de l'encre et des plumes… d'accord mais tu nous parle d'un soldat du petit peuple, où donc aurait-il appris à lire et écrire ?

Alignement : Le neutre n'est pas cohérent, ni avec sa race, ni avec son métier, ce serait minimum du neutre tendance maléfique

Physique

Cheveux : Tu dis qu'ils sont blonds, mais sur ton avatar ils sont blancs. Tu veux que je t'arrange ça ?

Apparence générale : Ce que tu décris de ses blessures ne correspond pas vraiment à une apparence ordinaire. Peut-être utiliser un autre qualificatif ?

Blessures : D'après l'histoire elles datent de son temps de vampire, du coup la plupart vont être effacées par la régénération vampirique. Pas toutes évidement mais pour qu'il y ait une marque il faut qu'elle soit vraiment très très grave.

Maigreur : Tu as l'air de dire que c'est une conséquence de sa transformation. Si c'est le cas ce n'est pas cohérent, puisque la transformation conserve tel quel. Si c'est autre chose que tu voulais dire n'hésite pas à clarifier !

En général : On ne sait pas grand chose de lui au final, ce serait pas mal d'en apprendre plus sur le reste de sa personne (traits, voix, démarche...)

Caractère

Absence d'orgueil & regret: Tu me diras si je me trompe, mais on a l'impression que tu dis que, puisqu'il n'est pas aussi orgueilleux, il a des remords. Or, et bien, ça ne s'explique pas.

Vampires quelque peu âgés : âgés comment exactement ?

Qui l'avaient pris en pitié : Alors là on attend une explication solide dans l'histoire, la pitié et les vampires ça ne va pas trop ensemble. C'est limite dans le sens où ce genre de vampires sont vraiment extrêmement rares. Que lui le soit pourquoi pas, mais qu'il tombe justement, presque directement, sur eux ?

Fidélité à Lorenz qui l'a poussé à rejoindre le Protectorat : tu es certain d'être dans le bon camp ? Non parce que Lorenz n'est pas avec le Protectorat Oo J'y reviendrais dans l'histoire.

LES dirigeants vampiriques : Pas véritablement une faute, mais je préfère demander ce que tu entends par là. Un dirigeant officiel il n'y en a qu'un et un seul, et c'est Lorenz.

Sa mémoire est excellente : Avec seulement un bon à cette caractéristique, non, elle n'est pas excellente. Elle peut être meilleure que la moyenne sans souci, c'est ce que ton niveau de caractéristique veut dire, mais pas plus.

Souvenirs d'humain : Tu te contredis ici. Tu dis qu'il se souvient relativement bien de sa vie d'humain (donc sous-entendu de la majeure partie) mais tu dis que des pans (donc de gros morceaux) lui sont cachés… De plus, avec seulement 30 ans vampiriques derrière lui, il paraît impossible à un vampire moyen comme ton personnage d'avoir retrouvé autant de souvenirs. Et les débuts en tant que vampire sont souvent une période floue dont ils ne se souviennent pas bien. Ton personnage peut avoir des petits flash de son passé, rien de plus.

Morgue : tu as dit (et tes caractéristiques) que ton personnage n'était pas du tout du genre égo. Or la morgue, c'est une attitude hautaine et méprisante, donc pleine d'orgueil. Une autre contradiction à éclaircir !

Liens

Tu peux en ajouter, étant donné que ton personnage a fait partie de l'armée (et que de toute façon ça peut t'aider ensuite en jeu) tu peux nous parler de ses liens (même de loin) avec des membres de l'armée vampirique comme Norwen, Lorenz… ou, pourquoi pas, Roëric ? Bref, tu peux étoffer cette partie-ci.

A noter encore une fois qu'on doit savoir l'âge des vampires en question, ceux dont tu parles. Et on imagine mal qu'ils le protègent au point de devenir ses presques parents, c'est pas une conception rependue, il n'y a quasiment qu'Achroma pour voir les choses sous cet angle. Ce serait du coup mieux d'atténuer ça (ils sont pas ses disciples aux dernières nouvelles).

Partie HRP

Naaaaan Y a pas d'erreurs, ne t'en fait pas, on te souhaite simplement un bon retour, et sache qu'on t'aidera sans souci, vu que tu es débutant. N'hésite pas à nous solliciter ! (et oui le BG est un test à lui tout seul, mais c'est bien tu l'as passé!)

Histoire

La forme

Alors avant toute chose j'aimerais te parler de ce qui devrait être un détail, mais qui, au final, n'en est pas tellement un parce que ça influe tout de même sur la compréhension générale de l'histoire. Ce 'détail qui n'en est plus un' c'est la présentation qui, je dois te l'avouer, a rendu la lecture difficile et même par instants un peu douloureuse.

Comprenons-nous bien, tu n'écris pas mal du tout, ton texte, le fond, est plutôt fluide. Par contre la présentation gâche vraiment tout et dessert ton style, ce qui est dommageable à de nombreux égards. J'aimerais donc avant tout que tu puisses prendre acte de ces quelques conseils et remarques, pour tes éditions :

- Aère : Tes paragraphes sont trop longs, parfois trop condensés en idées, essaye de sauter davantage de lignes. Dans l'idéale, ce serait presque un paragraphe = une idée, mais tu peux essayer de faire un groupe d'idées si elles sont vraiment reliées. Avoir des paragraphes plus courts permet de mieux suivre le fil, et aide à l'appréciation des détails.

- Structure : Des titres, pour que l'on se repère, ou alors au moins des dates plus apparentes, j'ai bien vu que tu en avais mis, mais parfois ça se perd totalement dans la masse. Dans l'idéal, met les deux, c'est encore mieux et ça te permettra à toi comme à tes partenaires, de retrouver rapidement une information en plus, plus tard.

De même, tu as voulu imbriquer un conte à ton histoire. Pourquoi pas ? C'est plutôt original, comme idée. Le souci, c'est que rien dans le texte ne prépare cette transition, ça tombe comme un cheveu sur la soupe en 'cassant' la lecture, et on se demande vraiment où est la logique de la chose. Du coup même si l'idée est sympa, on n'y adhère pas trop.

Pour finir sur la structuration, j'aborderais les dialogues. Ce n'est absolument pas une obligation évidemment, mais je t'encourage fortement à faire ressortir ces dialogues. Là encore, ça aidera au suivit.

Le fond

Il y a du bon, du très bon, et du… un peu moins bon, ici. Je ne vais pas revenir sur ce qui est bon, tout simplement parce que je suis là pour corriger, mais j'adresse le sujet tout de même en début d'analyse parce que l'effort fait est réel, notable, et apprécié, je pense que je peux le dire, par tout le monde.

Maintenant, passons au un peu moins bon. Note bien que toutes mes remarques sont à prendre en compte, mais que mes propositions de changement ne le sont pas, elles, si j'en fais.

- Taille de l'escorte : 20 hommes c'est quand même gros pour une caravane. Elle est si grande que ça ?

- Mercenaires montés à cheval : C'est vraiment du détail, mais tu dis qu'ils sont inexpérimentés, qu'ils ont la bourse vide et ne valent pas tripettes… mais ils ont des chevaux ! Est-ce que ce sont les marchands, qui les ont donnés ? On peut le penser et c'est même l'explication la plus logique, mais est-ce bien ça ? Parce qu'un cheval, ça coûte sacrément cher hein ! Et le reste du matériel aussi.

- Région réputée sûre : A ce genre d'époque aucune ne l'est vraiment

- Le moment de l'attaque : Les vampires n'attaquent en général que de nuit, pas à l'aube ou en matinée, encore moins au sein de l'empire humain.

- L'attaque : Des cris stridents ? Oo Ce ne sont pas des strigues hein ? Juste des vampires, ils n'ont pas la voix plus stridente que celle des humains ! Autre chose, les vampires sont tellement plus rapide et agiles que les humains que l'embroché n'aurait pas eu de mal à esquiver une charge de cavalier (qui je le rappelle est plus lourde et moins leste). Un autre détail, ça ne passe pas inaperçu, les capacités physiques des vampires, donc comment les autres ont-ils pu penser qu'ils s'agissaient encore de simples gueux ? Et ce, d'autant que les animaux (chevaux, ânes…) ne supportent pas les vampires et auraient essayé de fuir… La déconfiture du capitaine n'est pas non plus cohérente, il aurait été tué immédiatement.

Ce n'est pas non plus ainsi que les vampires attaquent en général par surprise. De plus ils n'auraient pas prit ce risque avec un groupe en apparence sur armé. On peut imaginer qu'à la limite ils auraient attaqué l'arrière garde, pas davantage, et en éclaire. De plus les vampires ne chassent pas en si grands groupes à cette époque. Ils ne cherchent pas à transformer en masse non plus.

- Le retour au royaume vampirique : Il y a peu à parier qu'on le blâmerait. Les vampires ne sont pas du genre à blâmer un des leurs parce qu'il a tué ou détruit des humains.
Autre chose : comment Fiodor pourrait-il contrôler autant de nouveaux-nés et un si grand groupe (Il est bien dit que Lorenz est le premier depuis longtemps à pouvoir regrouper les vampires). Les nouveaux-nés, ça aurait été infaisable vu le traitement. Les vampires suivent les forts par instinct, à moins d'être un guerrier de légende et un très haut mage... (ce qui n'est pas le cas).

- La condition des nouveau-nés : Tout le monde est à la même enseigne. C'est la loi du plus fort, et les vampires ont peu de biens et du mal à trouver des proies. Tous. Ce que tu décris là ce n'est que la façon naturelle des vampires. Pense aussi qu'en général les nouveaux-nés sont beaucoup plus fort au contraire, et que ça se stabilise après.

- Domaine : Les vampires n'ont pas de domaines

- Vero en prison : Ce n'est pas ainsi que font les vampires. On tue, on soumet, mais on enferme pas et même si cela existait il n'aurait pas eut la légitimité pour le faire. L'esclavagisme et les servants ce n'est pas cohérent.

- Duel & Possessions : Les nouveaux-nés ne sont pas une marchandise. Ils ne se seraient pas soumit, ni à l'un ni aux autres simplement sur un duel. Ils devront tous être battus un à un.

- La puissance des deux vampires : A expliquer. Même en étant de grands guerriers ça ne suffit pas, qu'on-t-il fait ?

- La chasse : Ils chassent des animaux ? Pourquoi, pour s'entraîner ? Mais alors pourquoi les dépecer ?

- Mémoire de l'ancienne guerre : La première guerre c'était il y a environ 1000 ans, il n'y a presque plus de vampires de cet âge et ceux qui existent, ce sont en majorité les anciens, qui n'étaient pas éveillés à cette époque. Tu ne peux donc pas affirmer que de tels souvenir sont vivaces dans la mémoire des plus vieux, quand, de ces plus vieux, il n'y a pas contact. De plus la majorité des vampires ne s'en souvient pas hors mémoire collective (quelques histoires).

- Malédiction des Esprits : Le point de vue de ces vampires est vraiment très, très étrange. Les vampires, en règle générale, sont contents de leur sort car cela les a rendu plus fort. Il faut vraiment qu'on sache pourquoi ceux-là n'apprécient pas d'être vampires. Et il faudra bien noter que leur position n'est que très très peu suivie.

- Volonté de sortir : Attention aussi ici à la nuance, car c'est bien la majorité qui désire guerre et massacre (Avec le 'certains' on a l'impression que tu parles d'une minorité)

- Assister aux assemblées : Il n'y a pas vraiment d'assemblées, en dehors de celles du conseils, mais tous n'y sont pas invités tu t'en douteras bien

- Bibliothèque : Il y a très peu d'ouvrages chez les vampires. Ils ont été chassés, étaient en guerre et vivaient là dans le dénuement, très peu de chances qu'il y ait plus que les archives globales et encore. De plus tu n'as à aucun moment stipulé qu'il apprenait à lire, donc il ne peut pas vraiment compulser un ouvrage s'il ne comprend pas la lecture. Autre petit détail, les vampires ne sont pas vraiment du genre artistes, il y a fort peu à parier une fois encore qu'il y ait des poèmes, et encore moins de cette époque.

- Sentiment d'étouffement : tu l'as bien saisi, mais ce sentiment existait déjà depuis longtemps à ce moment-là par contre. De plus ce n'est pas l'ennui, qui les étouffes, ce qui étouffe c'est les conditions insalubres de leur exile. Les galeries ne sont pas bien organisées, civilisées et autres, ce sont des endroits insalubres et puants, sans nourriture… Ils ont ce qu'ils trouvent mais n'ont guère de richesses, d'artisans, et tout le reste.

- Les Anciens : Qui est-ce qui sont désignés par cette appellation ? Parce qu'attention, les Anciens sont un groupe bien à part et bien délimité ! Et ils ne sont pas du tout ceux qui ont engagés la guerre même s'ils y ont participé. Tu fais également référence à ce même terme plus loin 'la demeure d'un ancien' donc à clarifier

- Les idées vampiriques : Quand on te lit, on a l'impression que l'envie de vengeance, le ressentiment et la haine sont des choses qui gagnent du terrain (le 'quelques-uns des nôtres comprennent encore cela') sauf que ces sentiments, s'ils sont l'écrasante majorité, ce sont les sentiments 'naturels' des vampires depuis le début. Les partisans de la non violences sont apparues un peu au petit bonheur, et sont des originaux dans le lot. Ils ne sont pas vu comme des sympathisants des elfes (qui ne sont pas des geôliers, ils ne gardent pas les galeries) mais comme de faibles ou des fous. Ce sont eux que l'on considère faire honte aux vampires.

De façon générale, on a l'impression que tu n'as pas vraiment saisi l'esprit de la race vampirique. On a l'impression que tu les voit comme des victimes innocentes voulant juste retrouver l'air libre. Ce serait pas mal du coup que tu relise bien le topic racial ^^

- Service : Si ton personnage sert des maîtres, il ne passe pas son temps à s'instruire, c'est une contradiction

- "Il fut défié quelque fois par des têtes brûlées, mais sa maîtrise du combat au couteau lui permit de s'en tirer de justesse à chaque fois sans trop de mal."
Si il s'ne tire de justesse c'est pas sans trop de mal ^^

- Oppositions des vampires : Les luttes ne sont pas entièrement physiques , elles sont aussi majoritairement politiques. Elles sont cristallisées par la course pour le titre de prince (ou de princesse). Ce sont beaucoup de complots en douce, et des manœuvres pour s'attacher les groupes de vampires et les fédérer, pas des batailles en public (Là encore, on en aurait parlé, sinon). Ce sera donc à nuancer.

- L'ami cher menacé : Les vampires ne se défendent pas entre eux par amitié

- Ancestral : Il n'y en a pas beaucoup, à l'heure où se passe la scène que tu décris, il n'y en a que 2 ou 3 (les plus importants étant Lorenz et Vanaël). Si il y a bien eut des affrontements physiques, un tel carnage n'aurait pas été très malin. Aucun ancestral n'aurait prit ce risque. Le meneur aurait sans doute été l'unique victime, ou alors ses proches

- Songe : Un vampire ne dormant pas, il ne peut pas rêver, donc pas de songe (de plus si tu fais référence à un instinct prophétique, c'est non, ce genre de pouvoirs ça n'apparaît pas comme ça). Si tu veux garder une même veine d'idée il faut que ce soit montré comme étant simplement une certitude presonnelle.

- Enterrer les victimes : Sur Armanda ça ne se fait pas, on les brûle

- Attitude après la disparition de ses maîtres : Un vampire montrant tant de signes de faiblesse aura certainement été attaqué. C'est pas vampirique du tout.

- Lorentz : Il s'appelle Lorenz, sans t x) Et s'il fait sortir les vampires c'est avec la bénédiction de la race quasiment entière, en appuyant sur le fait qu'ils ne rêvent que de ça. Ses autres ambitions sont inconnues.
Un nouvel âge n'a pas du tout commencé et on ne dit d'ailleurs pas cela, ça arrive plus tard, avec les Alayiens.

- Armée : Lors de cette première année Lorenz avait scindé son armée en de très nombreux groupes très mobiles de 20 à 50 vampires grand max. Le but était de transformer le plus d'humains possible (les vampires n'étant pas nombreux à l'époque) et donc il n'y avait pas de véritables "bataillons/régiments" et encore moins de grosses batailles. Uniquement des escarmouches.

- Ne se mêlait pas à la curée : A son âge impossible de résister

- Montée en grade : On monte avant tout en grade parce qu'on est efficace, pas parce qu'on est excessivement violent. S'il avait de bons résultats et de bons contacts peu importe le reste, la façon dont il se nourrit n'intéresse personne.

- Se nourrir sur les morts : Ce n'est pas idéal, ça !

- Blessure # BIS : A revoir sur le physique. Les blessures vampiriques cicatrisent excessivement bien donc garder des marques sans que ce soit dû aux flammes est peu probable.

- Rapport avec le sang : Encore une fois trop résistant pour son âge. Et on comprend mal les raisons qui le pousse à refuser de se nourrir. Il faudrait vraiment expliquer plus avant. ça lui fait quoi ? ça le révulse ? Mais dans ce cas pourquoi alors que le sang est une drogue vitale pour les vampires. C'est irrésistible, surtout à cet âge ! Et comment fait-il ? Parce que comme je disais les cadavres c'est pas idéal, il n'aura pas tout ce qu'il lui faut

- Duel : Dans une attaque vampirique, il n'y a pas de duel dans les règles, c'est plus un massacre qu'autre chose. Même si ton personnage ne veut pas faire ainsi un autre s'en sera chargé. De plus un humain seul ne tient pas plus d'une ou deux minutes contre un vampire, même jeune.

- Mémoire : Attention, sa mémoire n'est pas SI exceptionnelle encore une fois

- "Depuis le début des hostilités, il tenait un journal, où il décrivait les évènements auxquels il avait assisté ou dont il entendait parler."

Oui mais là encore tu n'as jamais dit qu'il avait appris a... ^^

- Les dragons dans la guerre : Il n'y a eu qu'une seule bataille au cours de laquelle les vampires ont eu affaire à un dragon. Tu peux le voir dans le rp "le chant du cygne". Ton personnage aurait-pu y être PNJ...

- Feusacré : Une lance ne suffit pas à tuer un vampire, et les vampires ne sont pas des mages guérisseurs (leur magie est plutôt offensive). Et il n'aurait pas été traîné à l'écart, les vampires ne sont pas comme ça.

- Les Alayiens : On y saute d'un coup, essaye de voir pour mieux séparer ^^

- Apprendre une arme en pleine guerre : Peu plausible, mieux vaudrait placer cela avant, vers le début 1750/1751. D'autant que l'arc et l'arbalète ne sont pas des armes affines pour les vampires

- La bataille de l'aube rouge se situe après l'alliance de Fabius avec les Alayiens, pas avant

- Immonde salopard : A éditer, même si c'est ce que penses ton personnage c'est pas à mettre en rp

- Kylian & Achroma : Je ne sais pas ce que tu as voulu communiquer là, mais je vais replacer les choses ^^ Ils ont tous deux leurs visions, mais, d'une part, aucun des deux ne voulait prendre la place de Lorenz, d'une autre part, leur vision, ils l'ont donnés et ne sont pas du genre à forcer la main aux autres. Par exemple les vampires loyaux à Achroma et partageant ses idées, ou le respectant ont rompus les rangs lors de l'aube rouge et un peu après pour rester à Aigue. Ils avaient d'autres ambitions que de détrôner Lorenz, hein ^^ Le problème était tout autre (Achroma n'a pas trahis pour stopper Lorenz, il a trahit pour soutenir la rébellion de Korentin et fonder la Caste des dragonniers). Le peuple vampirique n'est pas prisonnier de Lorenz, il le suit volontairement parce qu'il adhère à ses idées ! Ceux qui n'y adhèrent pas ne sont pas avec lui et continuaient leurs chemins.

- Une singulière intrigue : Oui enfin le mot n'est peut-être pas approprié puisqu'il est HRP ^^

- Le protectorat : Y a pas de monts Glacernois, même si on voit ce que tu veux dire, ces montagnes, c'est la chaine du dragon, connue ensuite comme la chaine de feu. Et ce n'est pas là que les Esprits fondent la résistance, c'est dans le désert.

- L'armée & la décision de trahison : Ah si, elle est encore parfaitement dirigée par Lorenz, l'armée ! De plus, sachant que les protégés sont composés de ceux que Lorenz a trahit, ton personnage pourrait-il vraiment pensé que c'est malin de vouloir l'attendre là-bas ? Qui plus est en accompagnant une Ancienne farouchement pro Achroma ? x) Je ne dis pas qu'il ne peut pas, hein, mais le raisonnement paraît tout de même sacrément alambiqué ! C'est limite niveau cohérence. Si tu y tiens, à ça, il faudra déjà mieux expliquer que ton personnage puisse avoir un peu cerné Lorenz sur ce genre de choses (aurait-il pu être garde à sa tente par exemple ? Ou l'avoir gardé un temps ?). L'idée est intéressante mais à creuser davantage !

Le conte : Je le mets à part, c'est une autre affaire encore que celle-ci

- "Cela est juste" : Etant donné que les elfes sont du genre à restés enfermés dans leurs forêts, on ne trouvera guère de propos pareils, et chez un père, et dans un conte destiné à l'écoute des autres (les histoires sont sensés appuyées la façon de vivre)

- Voyage : Un père n'emmènerait pas son enfant dans des lieux aussi périlleux et mortels que le désert ou les montagnes alors que les enfants elfes sont les trésors de ce peuple. De plus, les elfes ne dérangent pas les animaux, et n'ont souvent que dédain pour les villes des humains (qui ne correspondent ni à leurs goûts esthétiques ni à leurs mœurs). Ils ne s'aventurent qu'encore moins à l'est, sachant qu'il y a des vampires.

- "Chant-mage" : Tu veux parler de la magie elfique ?

- Où dorment les esprits : c'est une allégorie ou pas ?

- Déesse muette : Il n'y a pas de notion de dieu à ce moment-là sur Armanda, elle apparaît avec les Alayiens

- La roche : Et comment pourrait-elle convoyer des cris ? (des cris de quoi d'ailleurs ? de vampires ?)

- Prophétie : Là encore, pas de ça. De plus les elfes pensaient les vampires vaincus définitivement, il n'y a pas de raison donc pour de tels présages.

- Yeux de fée : Il n'y a pas de fées sur Armanda

- Fin du conte : Ne correspond pas du tout à un conte elfique, ni à une possibilité contextuelle



Voilà, ne te décourage pas quand aux corrections, prend ton temps, n'hésites pas à poser des questions, et bon courage ^^
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MessageSujet: Re: Vero Deredrin, Vampire [Fiche Terminée] REFUSE Vero Deredrin, Vampire [Fiche Terminée] REFUSE Icon_minitimeMer 8 Juil 2015 - 13:27

Salut, c'est parti pour le vrai taff !

Pour les armes, pas de souci, je ferai ça, j'avais d'abord disposé les compétences comme ça parce que j'avais trouvé logique qu'un soldat soit un peu touche-à-tout et s'y connaisse à peu près dans pas mal de domaines. Suffit qu'une lance soit brisée par exemple, dans le feu d'une bataille, pour qu'elle devienne une espèce d'arme contondante.


La gentillesse : il est cool pour un vamp, mais pas terrible d'un point de vue humain, mais je vais ptet le monter jusqu'à moyen ouais.

Mémoire : À revoir (je mets en très bon ?)

Beauté : Vero, te voilà officiellement Très Laid !

équipement


Pas d'enchantements, Vero est un troufion et se balade avec une lance des plus ordinaires.

Merci pour la précision, je me suis perdu dans les descriptions des batailles et j'ai zappé de vérifier ce détail-ci. Pour le poignard, je verrai ce que je peux faire, c'est effectivement l'autre arme de prédilection de vero. Mais, est-ce qu'en guise de "justification", ces mots-ci ne suffiraient pas déjà ? C'est tout simplement une arme q'il maniait pas trop mal et dont il a vite découvert l'utilité dans certaines situations.

En tant que fantassin il s'est retrouvé plus d'une fois, épée et lance brisées, poignard en main, à lutter contre hommes ou elfes, couteau contre couteau, à chercher le défaut dans l'armure ou la garde de l'adversaire au beau milieu de la mêlée. C'était également une arme parfaitement adaptée aux embuscades


Pour l'armure, je me doutais que ça coincerait là, mais je savais pas trop si le protectorat avait des couleurs particulières ou quoi que je pourrai mettre sur son armure ou si les vamp avaient carrément une armure qui leur était spécifique sous le protectorat...Je modifierai ça.

Toujours aucun enchantement, et oui j'ai bien conscience de l'impact de l'équipement sur le rp, vero est un troufion avec un barda, je jouerai un troufion avec un barda. J'essaierai de pas accrocher ma lance aux branches.

Pour l'apprentissage : Au tout début de l'histoire, Vero est encore un "jeune marchand". Il était un bourgeois étant humain, qui a eu accès à un minimum d'éducation, si j'ai mis le Petit peuple, c'est rapport à la situation présente, dans le protectorat, où vero est un peu de la chair à canon sans lien avec personne, donc plus logiquement du côté du "petit peuple". Mais je peux remettre bourgeoisie si il faut absolument que ce soit rapport à ses origines plutôt qu'à son statut actuel (qui n'ont plus grand-chose à voir, d'où mon hésitation)

Alignement : À voir.

Physique

Pour les cheveux, c'est très gentil à toi mais pour parer au plus simple je vais corriger la descri :p J'avais pas fais gaffe.

Je le rendrai repoussant. Ou effrayant. Ou intrigant. Peut-être extravagant.


Je n'étais pas certain de l'étendue de ce pouvoir régénérant, merci de la précision, il conservera cette belle balafre tout de même. Je rajouterai un ou deux détails bien gores dans la descri du combat où il l'a récoltée.

Rapport à la maigreur, il a tout simplement maigri suite à sa transfo, la faute à ses mauvais traitements initiaux (quoiqu'en fait, c'est possib' de maigrir quand on est biologiquement mort. Question.)

Je verrai ce que je peux faire pour approfondir le côté physique alors.


Caractère



Des remords rapport à ce qu'il a tué de pauvres types pour étancher sa soif le lendemain de sa transfo ouais, il se contrôlait pas, il s'en veut d'avoir été l'instrument de Fiodor à ce moment là. Tuer lui pose pas de souci, mais il lui faut une justification, guerre, vengeance, ect, et encore il rechignera à se laisser aller à massacrer à tout va, il préfère garder le contrôle de ses actions.


De 400 à 500 ans pour ces deux-là, je préciserai.


Fidélité à Lorentz : À voir

Osroë et Hlaara, je sens que je vais devoir les développer eux aussi, et rendre plus de choses explicites. Je suis ptet allé un peu vite sur ces deux-là, je reconnais.

Par "les dirigeants vampiriques", j'entends la "classe" dirigeante. Lorenz et son cercle, quoi. ça va ?


Ouais, ça pose pas de souci de mettre un très bon à sa mémoire ? Il est pas mage de toute manière, alors si c'est bon je fais ça.


Encore trop jeune pour avoir des souvenirs précis donc ? Même avec sa mémoire à un bon niveau ? Ok, on évacue ça, pas de prob.



"il n'y a quasiment qu'Achroma pour voir les choses sous cet angle."

HaHA ! Justement, au début j'avais pensé faire d'eux des vampires dont achroma avait pris soin autrefois. Puis j'ai hésité et me suis dit que si il y avait un achroma, il pouvait y en avoir un ou deux autres et je n'ai pas approfondi plus que ça l'orogine du caractère protecteur d'Osroë et Hlaara. Je demanderai ptet au concerné si c'est possible du coup.



Histoire et Conte : je m'attache à remanier tout ça, je suis parti dans un délire un peu perso à pas mal d'endroits, je reconnais x).









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MessageSujet: Re: Vero Deredrin, Vampire [Fiche Terminée] REFUSE Vero Deredrin, Vampire [Fiche Terminée] REFUSE Icon_minitimeMer 8 Juil 2015 - 14:09

Re Vero ^^

Je viens te répondre un peu, pour t’aider.

Gentillesse : On ne compare pas avec les autres races lors de la présentation, c’est comme vouloir comparer la chèvre et le choux ^^ Tu ne compares qu’avec les autres vampires, il est donc bien bon/très bon, pas moyen du tout (et je dirais que vu ce que tu décris, même pour un humain il est plutôt cool hein ^^’’)

Arme : Je comprends ta façon de voir les choses, mais on essaye d’être vraiment ‘discipline martiale’ sur les caractéristiques donc même si une lance peut effectivement être usitée ainsi, il n’en reste pas moins que le type d’arme n’est pas manipulé

Poignard : Si si ! Ça peut très bien être ta justification, c’est ce que je disais, tu peux dire qu’il la prend en plus simplement par goût personnel ! Y a absolument aucun souci là-dessus, faut juste bien indiquer que c’est pas l’équipement classique du soldat quoi.

Apprentissage : Bon, ça peut passer mais il te faudra bien noter dans l’histoire qu’il ré apprend et retravaille ça ensuite, une fois vampire. Sinon c’est trop loin, et avec le venin…

Balafre : Si tu veux qu’il la conserve je peux te conseiller deux choses : soit qu’elle soit infligée par une arme de feu (enchantement lame de feu par exemple) ou par une lame de nécrose. Ça ça te permettra de le justifier sans mal x)

Maigreur : Non comme je te disais. C’est de la magie. Et la magie, elle conserve le corps comme il est. Donc pas de changements de ce type une fois transformé. A la limite par contre, on peut éventuellement dire que le venin l’a fait maigrir… (parfois ça fait changer un peu la couleur des yeux, ou des cheveux, donc pourquoi pas la physionomie générale ?)

Remords : Ok, ce serait bien de le détailler davantage en cas ^^ en poursuivant ce que tu viens de me dire

L’âge des vampires : Ok donc ce sont des vampires d’âges intermédiaires, loin d’être de vieux vampires. Ça va beaucoup jouer sur la suite ^^’’ (ils ne peuvent pas être si fort que ça, ni en savoir autant sur le passé, notamment… )

Les dirigeants vampires : Oui, mais mieux de le dire comme ça, Lolo et son cercle. Parce que LES dirigeants lui-même va le prendre fort mal x)

Achroma : C’est moi le concerné, Achro est mon double x) faudra donc qu’on voit ensemble. Je te dis pas non, mais faut qu’on voit, que tu me présente davantage les personnages et tout, pour qu’on goupille ça.

Si tu as besoin de mon aide, de me soumettre une idée, en dehors de ça, n’hésites pas !


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MessageSujet: Re: Vero Deredrin, Vampire [Fiche Terminée] REFUSE Vero Deredrin, Vampire [Fiche Terminée] REFUSE Icon_minitimeMar 14 Juil 2015 - 11:30

Des nouvelles ? ^^
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MessageSujet: Re: Vero Deredrin, Vampire [Fiche Terminée] REFUSE Vero Deredrin, Vampire [Fiche Terminée] REFUSE Icon_minitimeVen 17 Juil 2015 - 12:09

Fiche abandonnée, pour la deuxième fois. Il n'y aura pas de troisième essai, tu as suffisamment fait perdre de temps au staff et n'est en conséquence plus le bienvenu sur Armanda. La politesse est la première qualité exigée ici.

Bon vent à toi.
Fiche à archiver.
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