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| [Flashback] Le jour du jugement (Crissolorio) | |
| Auteur | Message |
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InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: [Flashback] Le jour du jugement (Crissolorio) Dim 27 Déc 2015 - 17:38 | |
| Fin Octobre de l'an 5 de l'âge d'Obsidienne Fabius émergea des eaux chaudes, presque brûlantes, du grand bain. Depuis la fin des travaux et leur ouverture, il y passait le plus clair de son temps. Enfin ! Un peu de civilisation dans ce monde de brute. Dire qu’il lui aura fallu attendre encore plusieurs mois avant de retrouver un semblant de normalité. On aurait pût croire que mettre à bas le pire tyran que l’histoire eut connu aurait suffi. Mais non, il avait fallut négocier avec les autres, puis rebâtir à partir de rien ou presque. Rien qu’à penser à tout ce qui avait dû être fait, et à tout ce qu’il restait encore à faire, il en avait le tournis.
Quoiqu’il en soit, le bâtiment principal du nouveau Palais impérial avait été lé premier monument à être sur pied. Le centre-ville avait émergé presque en même temps. Néanmoins, cette croissance aussi soudaine que nécessaire était aussi un véritable gouffre financier. Rien qu’à essayer d’imaginer où est-ce qu’il allait devoir prendre l’argent dont son royaume avait un besoin vital (mais sans déclencher une guerre civile au passage)… Le monarque avait un mal de crâne carabiné.
Deux somptueuses créatures le séchèrent puis le vêtirent sans pour autant qu’il n’y ait la moindre réaction chez le Borgne. Signe supplémentaire que son esprit était bien loin, accaparé par des problèmes composés de chiffres et de nombres et dont il se serait volontiers débarrassé s’ils n’avaient été aussi vitaux. Sortant des bains, un secrétaire lui tomba dessus comme la foudre (en plus collant et plus agaçant) lui parlant de jugement et autre tribunal qu’il devait soi-disant présider. Comme s’il avait que ça à faire ! Mais alors qu’il allait sèchement rembarrer le jeune impudent, le nom sur le parchemin attira son attention.
Un sourire sur les lèvres, il se mit en route vers la salle allouée aux jugements quelque peu expéditifs qui avait court depuis la chute du Blanc. Les uns après les autres, les collaborateurs et autres traîtres étaient traînés en ces lieux pour satisfaire la soif de sang et de revanche d’une partie de la population. Surtout ceux qui n’avaient pas profité des largesses du Tyran. Et ils étaient nombreux. Bref, le souverain pénétra dans la salle et tout le monde se leva. Il prit place sur le plus haut fauteuil de l’assemblée et tout le monde suivit le mouvement. Un héraut annonça le prochain condamné, euh non, le prochain "accusé".Crissolorio d’Ostiz !Une huée accompagna l’arrivé du vieil homme auquel un mois de cachot n’avait fait aucun bien. Certes, il avait passé les deux suivants en résidence surveillé mais les stigmates étaient toujours visibles. Étrangement, Fabius se sentit un peu coupable. Il aurait dû se soucier de son ancien ministre un peu plus tôt. Mais il y avait eu tant à faire et après tout, celui-ci l’avait trahi. Ou était-il donc quand son maître était exilé dans le coin le plus perdu du continent ? Mais le roi reprit vite le fil de ses pensées alors que l’accusateur égrenait sa longue liste de reproche. … de collaboration avec l’ennemi ! De haute-trahison ! Et tout cela, messieurs dames, dans le but de promouvoir sa seule carrière au dépend du royaume et de son peuple ! Il continua sa litanie alors que Fabius trouvait le regard de son ancien Grand-trésorier, toujours le même sourire aux lèvres.Qu’avez-vous à dire pour votre défense ?
Rien. Il n’a rien à dire du tout, cher monsieur.L’intervention du roi prit tout le monde au dépourvu et la salle d’abord bruyante, bouillonnante et furieuse, se fit complètement silencieuse.
Dernière édition par Fabius Kohan le Jeu 7 Jan 2016 - 16:20, édité 1 fois |
| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: [Flashback] Le jour du jugement (Crissolorio) Lun 28 Déc 2015 - 10:31 | |
| Crissolorio avait passé les premiers temps de l'emprisonnement au cachot puis en résidence surveillée. Le cachot bien entendu ne lui avait fait aucun bien, qu'il soit lié à hérisson, ou non l'emprisonnement l'avait affecté physiquement, et fatigué. Mentalement il avait tenu bon sans oublier ce qui l'attendait à la fin… Puis il finit le mois d'après en résidence surveillé le temps d'attendre son jugement. Au final Crissolorio ne se faisait pas de faux espoirs quand à la conclusion du procès, ce serait sans doute un gigantesque lynchage comme tout les procès, qu'il soit, ou non coupable le peuple avait besoin de sa vengeance…
Mais malgré son état usé il avait garder une certaine volonté, et si sa fin devait arriver, elle arriverait pour lui, et il la prendrait comme devait la prendre un Ostiz, en gardant toute sa dignité. Et s'il y avait une quelconque chance pour lui de s'en sortir il en profiterait, mais il refusait de donner à ses médisants ce qu'ils voulaient. Un Trésorier à genoux, et implorant attendant son jugement. Il était un Ostiz, et s'il était condamné il resterait un Ostiz… Mais il saurait voir s'il y avait un moyen de s'en sortir réaliste, et bien entendu il était bien placé pour savoir que ce moyen là dépendrait d'une seule personne. L'empereur Fabius, mais cela il le verrait bien le jour du procès… Jusque là il gardait son attitude stoïque habituelle, et forgé par ses trois années sous Vraorg le blanc...
Et la jour du jugement finit par arriver bien assez tôt.
Et Crissolorio était assez malin, et avait assez vu de procès dans sa vie pour percevoir de quel genre serait celui qui allait se tenir. Une vaste force, ou comédie populaire qui n'avait pas vraiment le nom de justice, car qu'ils soient coupables, ou non ceux qui étaient jugés ici seraient pour là plupart condamnés… Et c'était visiblement à son tour d'être accusé, bien. Il savait déjà qu'il n'avait aucune envie de prendre part à cette comédie, et de toute manière le seul espoir qu'il aurait serait justement en ne jouant pas le jeu de la populace...
Et effectivement tous purent s'apercevoir de son état une fois à la barre des accusés, à la fatigue du cachot se rajoutaient les cicatrices qu'Ostiz avaient obtenu sous le règne de Vraorg le blanc, et qui étaient encore visibles même si elles avaient été en grande partie cachés… Néanmoins malgré tout cela le vieil homme tâcha de garder un port digne, et stoïque. Car il comptait prendre la journée d'aujourd'hui avec cela, stoïcisme si elle venait à se finir mal pour lui, après tout si le destin était implacable, restait à l'homme de soigner sa sortie plutôt que de perdre toute dignité.
Et bien entendu commença tout d'abord la longue liste d'accusations interminables, Crissolorio fit mine d'écouter, mais il se doutait déjà que ça ne servait pas grand-chose car on ne lui permettrait pas de vraiment argumenter pour réfuter ceci, il écouta donc comme une statue de pierre restant impassible face aux attaques du temps, et quand ce fut finit. Crissolorio perçut la regard du roi à son encontre… Voyant un sourire aux lèvres de ce dernier le Trésorier eu un doute quand à la suite du procès… Davantage quand suite aux questionnements de l'accusateur l'empereur dit qu'Ostiz n'avait rien à dire pour sa défense...
« Mais vôtre majesté ! » Commença à répondre le héraut qui s'était tut comme tout le monde ici qui était assez étonné par le fait que le roi coupe ainsi ceci… Pour sa part Crissolorio sentait quelque chose, que le roi y aille ainsi voulait dire quelque chose, quand à quoi….
Dans tout les cas Crissolorio fit résonner sa voix claire, et forte malgré sa fatigue apparente.
« L'empereur a raison, je n'ai rien à dire. Car ce procès est une gigantesque farce ! Quel que soit les arguments que je présenterai pour me défendre, ou autre je serai condamner de toute manière, il n'y a donc aucune raison de perdre son temps avec ceci, au moins sa majesté elle le sait. » Dit Crissolorio alors que ses traits se durcissaient modérément comme si lui-même trouvait tout ceci stupide, après tout l'empereur avait autre chose à faire que jouer une comédie à l'issue déjà clamé d'avance, de même que lui. Qu'on aille directement au but du sujet au lieu de perdre son temps !
Mais son attention restait néanmoins pleinement tourné vers l'empereur car pour avoir pu être dans l'entourage de ce dernier à l'époque Ostiz savait que ce genre d'intervention de la part de Fabius n'était jamais sans raison… Restait à savoir la dîte raison, car si le roi avait simplement voulu traiter son cas comme celui de tout le monde il ce serait contenté d'écouter l'accusation, et de proposer le verdict. Néanmoisn rien ne disait si ce serait bon, ou mauvais pour Crissolorio... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [Flashback] Le jour du jugement (Crissolorio) Lun 4 Jan 2016 - 15:29 | |
| Eh ben. Le vieux Crissolorio s’était laissé pousser les crocs durant sa captivité. A moins que ce ne soit ces années à vivre en Théocratie, dans l’ombre de Vraorg. Quoiqu’il en soit, cet accès de colère l’amusait, mais ne l’aidait pas vraiment. Il n’était pas question de délégitimer ce tribunal qui avait encore son utilité, notamment celui de servir de catharsis à un peuple un brin rancunier. Non, la mission du jour était tout autre.
Allons, allons. Ne laissons pas la colère prendre le pas sur la raison.
Il attendit que la salle se calme à nouveau car la remarque de l’ancien trésorier les avait touchés dans leur orgueil. Il n’était rien de plus dangereux que l’orgueil humain. Un outil à manier avec la plus infinie précaution, sauf à vouloir déclencher des conflits parfaitement inutiles. Lorsque le calme fut de nouveau revenu, il reprit la parole, désignant du doigt l’avocat commis d’office de l’ancien ministre.
Je souhaiterais témoigner en la faveur de Crissolorio d’Ostiz. Veuillez m’appeler à la barre je vous prie.
La grande majorité de la salle resta silencieuse, comprenant instinctivement que quelque chose était en train de se passer, quelque chose d’important. L’avocat, pour sa part, n’en croyait pas sa chance. On l’avait assigné à ce rôle ingrat parce qu’il venait d’une famille de roturier, mais il tenait là l’occasion se s’élever enfin dans la hiérarchie sociale. Il appela donc l’empereur à la barre, puis entreprit de l’interroger.
Majesté, pouvez-vous dire à cette assemblée quels sont vos liens exacts avec l’accusé ?
Il fut mon ministre et mon Grand-trésorier, un membre éminent du Conseil impérial.
Un brouhaha accueillit cette déclaration. Et le magistrat responsable dût frapper du marteau sur la table pour imposer à nouveau le silence.
Ainsi, mon client a toujours servi avec diligence et fidélité la couronne ?
Je n’ai jamais eu à me plaindre de lui. Il est très compétent dans son domaine.
Est-il vrai qu’il ne vous a pas suivi dans votre exil ? Qu’il a choisi de servir le Tyran ?
C’est tout à fait vrai.
Le public se déchaîna suite à cette réponse, appelant à la mort du traître à en perdre haleine. Le magistrat faillit détruire sa table à force de taper dessus, mais le calme finit, une fois de plus, par revenir. Profitant de cette accalmie, le souverain dit d’une voix forte.
Crissolorio d’Ostiz est resté… Pour servir mes intérêts en tant qu’espion du monarque légitime.
Un sourire victorieux sur les lèvres, l’avocat déclara qu’il n’avait pas d’autre question. L’accusateur, en revanche, se leva. Il semblait très gêné de questionner l’Empereur en personne, mais il fit son travail. Ce qui était tout à son honneur.
Majesté, avez-vous des preuves de ce que vous avancez ?
Ma parole ne vous suffit donc pas ?
Un sourire aimable se dessina sur les lèvres du monarque, lequel n’atteint jamais son œil unique qui resta aussi froid que la glace, achevant ainsi de mettre mal à l’aise une partie de l’assemblée. Finalement, Fabius Kohan brisa ce malaise et donna des détails. Une dizaine de missions capitales en tout qui avait réussi uniquement grâce aux informations de Crissolorio. Tout était faux, bien sûr. C’était là le travail de véritables héros de l’ombre, aujourd’hui morts et enterrés. De toute manière, il n’y avait plus d’Esprits supérieurs pour juger ses actes. Même s’il n’aurait pas agit autrement dans le cas contraire. Ses explications données, on le remercia puis le monarque rejoignit sa place, en tête de tribune. Crissolorio fut ensuite appelé à la barre par l’accusateur.
Crissolorio d’Ostiz. Ces trois derniers mois, vous n’avez jamais et à aucun moment donné cette version des faits. Comment l’expliquez-vous ? Vous avez passé un mois dans un cachot, dans les conditions que l’on connait, et pourtant, à aucun moment vous n’avez cherché à faire valoir vos états de service, faisant perdre un temps considérable à ce tribunal. Avez-vous des explications à fournir ? Comment avez-vous donc fait pour servir le Blanc tout le trahissant et ce malgré tous ses pouvoirs ? Expliquez-vous !
Toujours avec ce sourire aux lèvres, Fabius regardait le vieil homme englué dans une toile. A lui de s’en sortir à présent. Mais il avait confiance, c’était une véritable araignée après tout. |
| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: [Flashback] Le jour du jugement (Crissolorio) Lun 4 Jan 2016 - 21:19 | |
| Crissolorio se reprit rapidement aux paroles de l'empereur, il n'avait pas vraiment éclaté de rage, mais ses paroles avaient été cinglantes comme il avait pu l'être remarqué. Peut-être trop visiblement, trop pour ce que le roi préparait, et vu la manière dont Fabius Kohan parlait Ostiz se doutait que ce serait quelque chose d’intéressant dans le meilleur des cas, dans le pire disons qu'il aurait été difficile d'empirer sa situation actuelle… Et le hérisson qu'il était se préparait déjà à mettre en avant ses épines pour se défendre, ou guetter une opportunité de se tirer de cette mauvaise passe…
Témoigner en sa faveur ? Même Ostiz qui était du genre à prévoir toutes les possibilités avait eu du mal à envisager celle là avant que le roi ne la clame… Ce serait un crime… Oui un crime de ne pas en profiter se dit le vieil homme. Qui déjà se préparait à la suite quelle quel soit, mais il avait bien plus que ce qu'il aurait pu demander. Une chance d'être acquitté pensa t-il, mais ne vendons pas après tout le maillet du juge avant d'avoir été acquitté, et puis Ostiz n'oubliait pas qu'il n'avait que peu d'amis ici à l'heure actuelle, et que si Fabius Kohan jouait en sa faveur, ce dernier ne ferait pas tout à sa place. De ce que l'empereur avait permit à son ancien ministre de savoir sur lui, Crissolorio se doutait que Fabius Kohan ne faisait jamais rien pour rien, et que Ostiz devrait se montrer digne de cette faveur…
Cela il s'en s'en doutait, et il observa donc toute la scène qui suivit avec une grande, très grande attention. Ce moment là serait sans doute déterminant pour son avenir, et probablement aussi pour l'avenir de sa famille. Si le destin le voulait bien, mais quoi qu'il soit une chose était certaine. La question que se posait Ostiz s'était qu'est-ce que l'empereur de l'humanité avait derrière la tête ? Une question bien autant essentielle que ce qui se passait en ce moment. Mais une question qui pouvait bien attendre de toute manière.
Tout d'abord on parla de ses services compétents, et loyaux sous le règne de Fabius Kohan ce qui était un bon point, puis on aborda le point sensible de son service sous Vraorg le blanc qui bien entendu fit en sorte que beaucoup de monde demande sa tête tout à coup. Crissolorio pour sa part maintenant que ce petit manège commençait venait de reprendre de l'aplomb se tenant droit, et avec un certain aplomb, d'autant plus lorsque l'empereur commença à mentir en sa faveur… Qu'importe que cela soit un mensonge Ostiz savait que c'était sa seule chance donc il fit un effort pour garder un air parfaitement calme, et assuré pour ne pas démentir l'empereur.
Et de plus aux questions de l'attaque l'empereur donna des preuves sans doute détournés qui jouaient en la faveur d'Ostiz… En ce tinstant il était clair que Crissolorio se sentait tout à coup mal intérieurement d'avoir accepté de s'être soumit à Vraorg, puis il se rappela que s'il n'avait pas fait ainsi il serait mort à Morneflammes certainement donc… Donc il se dit que de toute manière s'il avait une dette à rembourser envers le roi il tâcherait de la rembourser. Après tout un Ostiz honore toujours ses dettes… Restait à voir quelle serait l'ampleur de la dette bientôt...
Et ce fut donc à Ostiz d'être appelé à la barre par l'accusateur. Bien entendu ce dernier fit bien son travail, et demanda tout d'abord une raison à tout cela… Crissolorio trouva bien une excuse qu'il exposa d'un ton formel.
« En tant qu'ancien ministre de l'information je suis soumit au secret d'état. Et cette mission était ce qu'elle était jusqu'à aujourd'hui, secret d'état. En tant que tel je ne pouvais point en parler, de plus je jugeai que sa majesté impériale me gracierait dès qu'elle le pourrait, et que si elle ne l'avait point fait c'est qu'elle était prise par des affaires plus pressantes. Après tout un roi a tout un peuple à gouverner, et sa majesté un empire à reconstruire. » Une excuse qui pouvait convenir puis il poursuivit au sujet des justification sur comment il s'y était soit disant prit…. En prenant cette fois-ci un ton grave comme s'il parlait de quelque chose à l'importance capitale.
« Vous me demandez donc de dévoiler certaines méthodes utilisés par les espions de la couronne, et qu'en tant qu'ancien ministre de l'information j'ai dû user pour mener à bien cette mission ? Ces méthodes qui si elles sont révélés au grand jour porteront un rude coup à l'efficacité des services de renseignement impériaux ? Je ne peux malheureusement pas vous révéler cela mon bon sieur, pas sans trahir la couronne, et compromettre la puissance impériale. C'est un secret d'état, et sauf sous volonté de sa majesté je garderai les secrets de l'empire jusque dans ma tombe ! » Dit-il en prenant un ton plus que convainquant alors qu'il disait cela ferme. Jouer la carte su serviteur loyal qui ne trahirait jamais vraiment l'empire pouvait payer certainement, et puis au pire s'il était vraiment obligé d'inventer sur le tas une méthode pour berner un être capable de lire vôtre être, et qui impose une marque révélant par la douleur vos trahisons… Cela lui donnerait un peu de temps pour le faire car sincèrement c'est comme si on lui demandait tout de suite la maintenant la recette d'un remède au vampirisme… Et il exagérait à peine. Puis il conclut cela en beauté par quelques paroles bien sentit.
"Car le devoir ce n'est pas seulement de faire ce qui nous arrange, mais de savoir ce sacrifier au nom de l'empire, et du roi! Ce sans doute, et sans remord. Le tyran est vaincu, et je suis fier de voir l'empire renaître de ses cendres, qu'importe les sacrifices que j'ai dû encourir pour cela..." Dit-il en se tournant légèrement, et en enlevant une partie de sa chemise pour dévoiler une longue série de cicatrices sur son dos qu'il avait obtenu par le fouet sous le règne de Vraorg le blanc, et l'avantage c'est que personne ici ne devait vraiment connaître les raisons qui avaient fait qu'il avait ses cicatrices donc ces dernières pouvaient jouer en sa faveur... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [Flashback] Le jour du jugement (Crissolorio) Jeu 7 Jan 2016 - 17:00 | |
| Tout à fait. Fabius ne l’aurait pas mieux dit. Des affaires plus pressantes, voilà. C’était dit. Rien à voir avec le fait qu’il avait oublié son vieux comparse au fond d’une cellule. D’ailleurs ce n’était pas le cas, puisqu’il s’était arrangé pour celui-ci soit mis en résidence surveillé. Une attention qu’il n’avait eu pour personne d’autre et aucun ayant eu le culot de la trahir. Cela étant dit, il comprenait mieux que personne les motivations de Crissolorio. Il lui ressemblait sur un point crucial : c’était un survivant. Quoiqu’il arrive et quel qu’en soit les conséquences, pour pouvoir se venger plus tard.
Le vieil homme jouait bien ses cartes. En invoquant le secret d’état, il touchait là quelque chose de presque sacré, relevant uniquement de l’autorité de l’Empereur et donc totalement intouchable par ce tribunal exceptionnel. Tout exceptionnel qu’il soit d’ailleurs. Certes, Fabius leur avait permis certaines libertés, mais pas celle de venir lui marcher sur les pieds. Maintenant qu’il n’avait même plus besoin de rendre des comptes aux Esprits ce n’était certes pas pour en rendre au peuple. Enfin… au « peuple », disons à sa strate la plus privilégiée.
L’accusateur faisait une grimace affreusement comique. L’air de quelqu’un croquant un fruit avarié mais se retrouvant dans l’obligation de l’avaler vaille que vaille. Pauvre homme. D’un autre côté, l’avocat semblait particulièrement satisfait de lui-même. Peut-être songeait-il déjà à comment il allait utiliser ce revers de situation pour appâter quelques riches clients. Ainsi allait le monde selon Fabius Kohan : certains s’élevaient, d’autres chutaient, au gré des circonstances, du talent et des opportunités. Un monde ô combien plus juste et intéressant qu’une féodalité passéiste ou un égalitarisme forcené.
L’heure est venue de juger. Que ceux qui sont pour maintenir les accusations lèvent la main.
Personne.
Ceux pour une levée immédiate des charges et la mise en liberté de Crissolorio d’Ostiz.
Les mains des jurés se levèrent les unes après les autres, jusqu’à que toutes soient bien hautes. Le public ne renâcla pas. Après tout, le prévenu était devenu un héros de la résistance contre Vraorg.
Les charges sont abandonnées. Suspension de séance, messieurs dames. Le tribunal reprendra dans une demi-heure et sera présidée par la comtesse de Montepin.
Pour sa part, le monarque avait autre chose à faire. Sortant de la salle sous les saluts et autres inclinaisons du buste, il rejoignit un de ses bureaux privés, petit et calme, et fit mander Crissolorio. En attendant, il se servit un verre de rouge et en servit un autre pour son invité, lequel ne tarda pas.
Je vous en prie, prenez place.
Le monarque s’assit, prit une gorgée du liquide d’un rouge presque noir, puis entra dans le vif du sujet.
Vous êtes intelligent, Crissolorio. Vous savez que rien n’est jamais gratuit. Il est donc grand temps de parler de votre avenir. |
| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: [Flashback] Le jour du jugement (Crissolorio) Dim 10 Jan 2016 - 18:13 | |
| Heureusement l'excuse du secret d'état marchait parfaitement, après tout s'il était maintenant soit disant un ancien agent impérial confié à une mission secrète, il était normal qu'une bonne partie de cela soit gardé secret pour le grand public… Enfin en somme tout allait bien mieux que Crissolorio ne l'aurait pensé, et déjà l'hérisson sentait déjà toutes les multiples possibilités qui s'offraient à lui… Surtout maintenant que son acquittement ne faisait quasiment aucun doute. Restait néanmoins à savoir ce que le roi voulait, mais Crissolorio se doutait du fait que cela devait relever d'une certaine importance, et que le fait même qu'il soit devenu tout à coup un héro de la rébellion jouerait là-dedans. Un mensonge qui devrait être adopté comme vérité donc, et donc mit hors d'atteintes des totems hiboux, et autres baptistrels qui pourraient le déceler à l'avenir nota Crissolorio…
Crissolorio s'inclina donc légèrement comme de coutume quand son innocence fut déclaré. Personne n'avait en somme dû s'attendre à ce retournement de situation, mais Ostiz en était intérieurement plus que satisfait. Il avait dû supporter la tyrannie de Vraorg pour survivre, et une perte de position sous ce dernier. De plus il avait dû survivre dans une cour sous la poigne de courtisan vampirique pendant toirs longues années, une bataille politique bien plus acharnés que là plupart des conflits guerriers certainement… Et il en était néanmoins ressortit vivant, et surtout bien plus au fait de ce qu'on pouvait de plus immoral, et surtout bas pour s'élever, ou survivre dans une cour qui avait plus que mérité à l'époque son nom de nid de vipère… A côté la cour impérial sous Fabius Kohan aura presque l'air se sinécure s'il devait la réintégrer, et il exagérait à peine...
Et bien entendu comme il s'y attendait il fut mander par son ancien, et nouveau souverain… Crissolorio arriva donc prestement dans le bureau de Fabius Kohan, et obéit calmement à ce dernier, et s'installa quand demander. Il lança un court regard au verre remplit de vin rouge… Les trois dernières années n'avaient aucunement changé sa manière de pensée au sujet de l'alcool. Jamais il n'en prenait une seule goutte… Il laissa donc calmement le verre en place, et se concentra sur les paroles de l'empereur.
Quand au fait que son roi voulait donc bien entendu parlait de son avenir. Les choses promettaient d'être intéressante… Oui c'est le mot intéressante, on venait de passer de la tyrannie de Vraorg à une paix commune entre les trois races Armandéennes. Quelque chose qui n'était jamais arrivé auparavant, et bien entendu cette situation nouvelle apporterait certainement son lot d'opportunités à qui saurait en tirer parti. Et Crissolorio comptait bien faire ainsi… A savoir en tirer parti. Le roi avait visiblement un plan pour lui… Et Crissolorio dit donc calmement.
« Je suppose que la reconstruction d'un empire, ainsi que sa direction implique compétence, et dévouement. Malheureusement le souverain ne peut-être partout en même temps, et avec les dernières années de guerres beaucoup de personnes compétentes ont disparu, et tant reste à reconstruire… Il serait donc dommage de gaspiller de possibles conseiller talentueux maintenant. De plus... » Réfléchit t-il avant de dire calmement en tournant sur le passage économique.
« La reconstruction complète d'un royaume demande énormément de talents, diplomatique, militaires, politiques, mais surtout économique. Imaginez si le pas dans ce domaine ci était mal amorcé ? Un royaume en difficulté financièrement par rapport aux autres, ou pire ? En faillite ? Il serait dommage de devoir en être réduit à être endetté auprès des autres royaumes, et sachant que vôtre empire se reconstruit vôtre altesse, il st certain que si cela devait être le cas ça donnerait aux autres empereurs beaucoup de pouvoir sur vous. Une bonne situation économique est donc essentielle pour assurer la souveraineté d'un roi sur son royaume. Surtout que la passe actuelle doit être très difficile... »
Et enfin il acheva donc après ceci.
« Je suppose donc que sa majesté apprécierait de déléguer ce domaine-ci dans des mains pleinement compétentes, et de plus à quelqu'un qui aurait toutes les raisons du monde de faire preuve de dévouement, et de compétence vu sa situation actuelle. Ai-je vu juste ? » Après tout il avait été grand trésorier, et il pensait que cela devait jouer, et il se demandait d'ailleurs dans quel état devait être les caisses de l'empire, ce qui faisait qu'il en déduisait ceci… Vu que la situation devait être préoccupante certainement. Fabius Kohan était un grand dirigeant cela ne faisait aucun doute, mais l'économie était un domaine à plein temps qui demandait énormément d'études et de réflexion pour être maîtrisé , et un roi se devait d'être doué dans beaucoup de domaine différent donc il ne pouvait pas vraiment se spécialisé seulement dans un domaine pour le maîtriser sur le bout des ongles malheureusement, ou bien pas sans le faire au détriment des autres… Contrairement aux conseillers qui l'entouraient. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [Flashback] Le jour du jugement (Crissolorio) Lun 18 Jan 2016 - 15:16 | |
| Fabius haussa mentalement les épaules devant la réaction de son ancien ministre face à un verre d’alcool. Après tout ce qu’il s’était passé, il n’aurait pas été étonné que son vieux comparse se mette à la boisson. Enfin, tant pis pour lui. Il ne savait pas ce qu’il manquait. Ce vin était l’un des derniers grands cru, datant d’avant l’occupation. Le monarque, (plutôt ses sujets mais peu importe), avait allègrement pillé les caves de la Théocratie pour s’approprier les vins restants digne de ce nom. Les nobles et les bourgeois venaient à sa table principalement pour avoir la chance d’en boire à nouveau.
Passons, car ce n’était pas le sujet et Crissolorio répondait à sa question. De manière très développé d’ailleurs, mais il n’en attendait pas moins de lui. Le Borgne laissa son œil unique dériver vers la contemplation de son verre de rouge. Non pas qu’il se désintéressa des propos de son conseiller, mais il savait déjà ce qu’il allait dire. Ce n’était qu’un test, histoire de voir si le vieil homme s’était émoussé. Ce qui ne semblait ne pas être le cas. Rien d’étonnant, somme toute, puis l’instinct de survie qui l’avait animé ces dernières années poussait à la vigilance et à utiliser tout son cerveau. Sous peine d’en subir les conséquences.
Bien. A présent voici ce que j’attends concrètement de vous.
Premièrement : l’argent. Il doit à nouveau rentrer dans les caisses. Pour faire court, nous vivons actuellement grâce à ce que nous avons pris au Tyran. Mais ça ne durera pas. Il faut relancer l’économie et rabattre le caquet des plus riches. Les nobles et les grands bourgeois menaceront bientôt mon règne si les choses continuent ainsi. Pas directement, bien sûr, le peuple se soulèverait contre eux. Mais leurs suggestions deviendront de plus en plus ennuyeuses si nous devenons dépendant de leurs finances. De plus, il est hors de question que la moitié de la ville devienne un taudis habité par des miséreux. Le continent entier se rirait de moi et Korentin le premier. Il faudra en redistribuer une partie pour qu’il y ait un développement durable. Taxes, impôts… Vous avez carte blanche.
Deuxièmement : la reconstruction de la ville. Le Palais et le centre-ville restent à finaliser, mais je veux que la cité se développe vers l’est pour les marchands, les artisans, bref tout ceux entreprennent. Reprenez en main aussi le tentacule nord, le beau-quartier. C’est là que se concentre la richesse. Il reste à construire les bâtiments publics, école, hôpitaux, lieux de divertissement. Mettez à contribution le voisinage et profitez-en pour récupérer une partie de leur argent mais aussi pour insérer une partie du peuple. Après tout, tous ces bâtiments auront besoin de personnels.
Troisièmement : la reprise en main du territoire. C’est très bien que les nobles viennent à la capitale me manger dans la main, mais ce n’est pas à ça qu’ils servent ! Les plus puissants seront difficiles à manœuvrer mais je ne compte pas sur eux. Prenez les plus faibles, les plus opportunistes, voir même des bourgeois qui rêvent d’un anoblissement. Proposez-leur des terres, qu’ils partent avec leurs gens les cultiver et se les réapproprier. Devant cette ruée, les autres n’auront d’autre choix que de suivre le mouvement s’ils ne veulent pas être mis de côté.
Vous avez sûrement remarqué que le commerce fluvial prend son essor ? Gloria est bien placée si nous aménageons la rivière. Mais il faudra aussi bâtir une cité dans le nord près des elfes. En contrôlant les axes fluviaux, nous pourrons les taxer. Et tout le continent nous mangera dans la main.
Des suggestions ? Des remarques ? |
| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: [Flashback] Le jour du jugement (Crissolorio) Mar 19 Jan 2016 - 21:06 | |
| Ostiz étrangement n'était pas homme à savourer ce genre de plaisir de la vie, peut-être car il était trop sérieux, ou trop radin pour cela. Ou juste car l'hédonisme paraissait avoir des airs sordides à un hommes aux tendances stoïciennes comme lui. Qu'est-ce que l'alcool ? Sinon un breuvage liquide qui au-delà d'une certaine quantité vous rend particulièrement stupide, et amoindries vos capacités intellectuelles, et vôtre dignité ? Disons que c'était un trait courant dans sa famille bourgeoise, que cette tendance aux manières particulières, et prononcées. Dignes sur certains aspects des plus grand progressistes bourgeois, et sur d'autres aux plus conservateurs. Les Ostiz étaient disons une famille qui avait de la personnalité à sa manière, et Crissolorio les représentait bien en tant que patriarche... Argent, toujours l'argent. N'était-ce pas après tout la chose autour de laquelle tournait le monde ? Certains le décrédibilisaient, d'autres l'insultaient, mais la monnaie ne perdait jamais de son importance, au contraire elle en gagnait souvent. La politique, la guerre, le commerce, tout cela tournait autour de l'argent, la société humaine elle-même était fondé sur cette chose qui n'avait pourtant qu'une valeur symbolique, mais que partageaient universellement les hommes. Pour sa part Ostiz n'était guère insatisfait de revenir à nouveau dans le jeu de l'économie. Et ce qu'avançait le roi avait beaucoup de sens, et Ostiz tâcherait bien entendu de le faire avec professionnalisme pour « mériter » le fait que le roi l'ait graciait, mais tout d'abord il avait des propositions à faire effectivement. Des proposions intéressantes... Néanmoins il fallait le dire, la tâche qui s'annonçait pour lui ne serait guère aisée, mais Ostiz avait les compétences, et l'expérience pour cela, et surtout la motivation. De plus un tel défi était intéressant à sa manière, et il comptait donc bien le mener à terme. Mais sur ce il se prononça… « Je tâcherai d'appliquer avec la plus grande efficacité ces mesures vôtre majesté. Quand aux suggestions, et remarques les concernant j'en aurai bien quelques-unes à formuler effectivement... »Tout d'abord au sujet du développement durable il n'avait rien à dire, effectivement il faudrait mieux distribuer les richesses pour contenter le peuple, et pour que ce dernier ait une bonne image de l'empereur, et c'est ce qu'il comptait faire, bien entendu en restant assez subtile pour ne pas trop provoquer trop la noblesse, mais assez entreprenant pour ne pas laisser cette dernière se gavait comme une oie avec l'argent du royaume... Quand au développement du commerce, la reprise en main des beaux quartiers, et l'intégration du personnel populaire cela tombait sous le sens aussi, encore une fois le roi visait très très juste. D'ailleurs la reprise du territoire serait une très bonne chose pour l'égalisation des pouvoir au seins des puissantes sphères, si elle était bien entendu un minimum réglementé pour que des nobles, et des bourgeois ne se débrouillent pas pour trop magouiller… Oui encore un aspect intéressant à gérer qui resterait néanmoins très prometteur si bien effectué. Sur ce il fit donc ses remarques. « Cette nouvelle cité pourrait aussi nous permettre d'améliorer nôtre commerce avec les elfes, et de pouvoir exploiter les ressources précieuses du nord, telles que les mines de fer, d'or, et d'argent si précieuses aux anciens Eleniens… Je pense qu'un gouverneur compétent saurait tirer parti de cette opportunité, reste à en trouver un. » Et pour tout avouer sur l'instant il ne pensait pas du tout à lui ironiquement, le roi venait de le gracier, il n'était pas en droit de gratter ce droit, ou bien de le suggérer sur l'instant. A l'empereur de décider de ce fait. Même si cette opportunité était tentante, donc autant donner des arguments à l'empereur pour orienter un peu son choix... Et en parlant de cité... « Caladon comme vous le savez est une nouvelle puissance à prendre en compte, et il est approprié qu'elle soit bâtit bien plus proche de nôtre territoire que celui des Aldariens… De ce fait son commerce dépend « beaucoup » de nôtre bon vouloir, cela les Caladoniens le savent très bien… Ainsi il sera plus facile d'obtenir des opportunités commerciales de leurs parts si nous jouons bien nos cartes. De même qu'ils pourraient être très intéressés par les ressources que nous pourrions exploiter dans le Nord grâce à cette nouvelle cité dont vous venez de parler vôtre majesté. » Dit-il, pas question après tout d'effaroucher les habitants de la cité marchande, mais juste de profiter d'un avantage. Et sur ces constatations mentales des remarques du souverain, et sur ses propres remarques à lui, il termina par ses suggestions, faîte sous son prisme pragmatique habituel. Encore plus affûté par les 3 années passés sous le règne du blanc. « Je pense sinon qu'il serait une bonne idée d'augmenter progressivement, petit à petit les taxes sur l'alcool. Petit à petit pour que le peuple si habitue, et progressivement car il y a peu de bien aussi universellement consommé, et aussi peu vitale que cette boisson. Par exemple une augmentation de 1, ou 2 pourcents de la taxe par an jusqu'à atteindre un niveau agréable pour nos finances, et supportable pour les ivrognes, et les taverniers permettrait à ce que quasiment personne ne s'en rende compte. Et ainsi ajuster sans trop de mal une taxe sur le long terme, et aussi baisser le taux de criminalité. » Oui l'imposition à sa manière c'était comme la stratégie militaire, et il fallait savoir jouer sur le terrain, et sur les habitudes de l'ennemi, « ennemi » symbolique qui n'était autre que le contribuable. Et qui n'était pas vraiment un ennemi soulignons le, plutôt des vaches à traire en faîte. Sur ce d'ailleurs il eu une autre proposition à faire plus délicate. « Nous pourrions aussi annoncer de grand travaux, et de grand chantiers de reconstructions en annonçant publiquement que certains hauts nobles parmi nos « alliés », ainsi que vous mêmes vont y participé de manière totalement désintéressé, et patriotique avec vos revenus personnel… » En somme sans toucher à l'or du trésor publique, mais celui du trésor privé de la famille royale, après tout il serait très très bien vu par le peuple que la famille royale se sacrifie un peu pour ce dernier, en somme une preuve d'abnégation en ces temps difficiles… Puis Ostiz poursuivit. "Cela incitera au passage d'autres membres parmi les plus riches de la société à les financer eux aussi avec leurs économies personnelles, et bien entendu les nobles acceptant d'y prendre part « financièrement » y gagneraient une certaine reconnaissance, et un certain prestige, chose ô combien nécessaire par les temps qui courent avec un peuple furieux suite aux abus des riches sur eux… Et ceux qui refuseront seront bien entendu très très mal vu par le peuple. Cela nous permettrait aussi de gagner l'amour du peuple, et de faire des économies… Qu'en pensez-vous ?"Puis ensuite il poursuivit par une suggestion assez particulière. « Nous pourrions aussi au vu des nombreux orphelins qu'a fait le guerre, construire des orphelinats pour les accueillir, officiellement cela nous permettra d'améliorer encore nôtre image, de réduire la pauvreté, et la misère, et officieusement… Si l'état s'occupe de l'occupation de ces jeunes enfants, nul doute qu'ils pourraient faire à l'avenir d'excellents serviteurs du royaume, d'excellents fonctionnaires compétents, et dévoués. Qu'en pensez-vous ? » Dans les faits cette idée était basée sur une vision de la politique assez pragmatique, voyant le bien de l'état comme une chose suprême, et surtout qui n'était pas immorale ça non… Amorale était un meilleur terme pour la définir. Puis après un silence pendant lequel il réfléchit à sa dernière proposition il mit celle-ci sur la table. « Et enfin nôtre économie est peut-être mise à mal pour l'instant, mais je proposerai dès que possible pour nous d'investir sur le long terme… Voyez vous vôtre altesse, j'ai entendu parler ces dernières années des manufactures que les alayiens possédaient sur leurs continent natales qui leurs permettaient une forte productivité… Et je pense que si nous pouvions engager certains de leurs anciens ingénieurs nous pourrions commencer à mettre en place quelques essais de « manufactures », et si l'expérience est concluante cela nous permettrait de relancer avec force la productivité de nôtre nation. » Une dernière proposition osée, mais après tout c'était sans doute un moment opportun pour miser sur une politique économique ambitieuse. A voir si sa majesté impériale serait d'accord avec ce genre de raisonnement… Mais si cela venait fonctionner cela emboîterait le pas à des progrès significatif du côté de la productivité du royaume... - Spoiler:
[Hrp : Dit moi si cela te va car j'ai deux trois doutes concernant la fin^^.]
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: [Flashback] Le jour du jugement (Crissolorio) Mar 26 Jan 2016 - 19:17 | |
| Le monarque hocha légèrement la tête. Il n’en attendait pas moins de Crissolorio. Celui-ci s’était toujours arrangé pour faire appliquer les grandes lignes politiques du roi de manière réaliste et tout en y adjoignant des mesures de son cru. Dès lors qu’il s’agissait d’argent, le vieil homme était aussi retors qu’un renard en plus d’être fin limier. Certes, il avait aussi un côté pingre, mais pour un Grand-Trésorier c’était là une grande qualité. On attendait de lui qu’il remplisse les coffres et non le contraire.En effet. Pour l’heure, la priorité est Gloria. Mais dans les mois qui viennent je mettrai ce projet en place. En attendant, je vais réfléchir au prochain gouverneur de cette cité à naître.Fabius hésitait encore. Il avait plusieurs noms en tête. Crissolorio, par exemple, ferait un bon candidat. Sa nouvelle réputation et ses capacités de gestionnaire aideraient grandement. Pour compenser ses lacunes au niveau militaire, il suffirait de lui adjoindre un officier vétéran pour s’occuper de ces affaires-là. Cependant, l’homme était indispensable au gouvernement Glorien. Du reste, il lui restait encore à faire ses preuves. Peut-être avait-il perdu de son « mordant » durant le règne de Vraorg ou son emprisonnement.C’est une idée intéressante mais à manier avec la plus extrême précaution comme vous vous en doutez. Nous avons trop à perdre à nous mettre Caladon à dos.Les marchands, un point d’accès crucial au fleuve mais aussi au royaume vampirique, de bons rapports avec la Caste draconique... Sans compter que tout ça profiterait à Korentin. Non, il fallait rester très prudent. Son aura de « héros » ayant abattu le tyran le protégeait pour l’instant. Mais il ne devait surtout pas oublier que les rebelles, les elfes et les vampires s’étaient déjà alliés contre lui par le passé. Certes, parce qu’il était alors allié aux alayiens. Mais tout de même, mieux valait faire attention.Si vous y arriviez faites-le mais en cas de grogne, arrêtez. L’alcool engourdie les consciences, tout comme les jeux et un ventre plein. En cela, il est d’utilité publique et indispensable à la consolidation du pouvoir.Le Borgne haussa un sourcil devant la proposition suivante. Le trésor royal ? Qu’est-ce que c’était que ça ? Les trois babioles qu’il avait ramenées du désert ? Le trésor des Kohan avait fini dans les caisses du Blanc. Et ces caisses étaient à présent entre les mains de Fabius. Ceci dit, il n’en restait plus grand-chose. Tout était passé dans la reconstruction. D’où la grâce de Crissolorio.J’ai bien peur que notre trésor « privé » comme vous dites, soit passé dans la reconstruction. Vous pouvez donc d’ors et déjà annoncer que nous participons personnellement aux frais. A l’heure actuelle, il n’y a pas vraiment de différence entre le budget de l’état et celui de la famille royale, sinon je me promènerai en guenille. Une fois les difficultés passées et l’économie relancée, elle suffira pour entretenir le pays et je pourrai garder pour les Kohan ce qui restera du trésor. En attendant…Le suzerain haussa les épaules. Son bien le plus précieux était son royaume. Qu’il sacrifie le reste pour celui-ci allait de soi.Excellente idée. Les orphelins sont légions, avec toutes les catastrophes qui nous sont tombés dessus. En faire de futurs sujets loyaux et utiles à l’Etat. C’est brillant, Crissolorio. Lancez ce projet le plus rapidement possible, et n’hésitez pas à communiquer largement dessus. Que le contient tout entier sache ce que nous faisons.Après le « Sage », voilà qu’on pourrait l’appeler le « Juste », voir le « Miséricordieux ». Après tout, c’était les vainqueurs qui écrivaient l’histoire.Pourquoi pas… Lancez deux ou trois manufactures à titre d’expérimentations. Nous verrons ce que ça donne d’ici six à huit mois. Si les résultats sont concluants, nous lancerons le programme à plus vaste échelle.Voyant que son interlocuteur avait fini, le roi sortit quelques papiers d’un tiroir de son bureau et les posa devant Crissolorio.Je vous restitue votre titre de Grand Trésorier et votre rang de haut-fonctionnaire de l’empire. Vous serez dorénavant mon Haut-conseiller en charge de l’économie, des finances, de la reconstruction et de l’organisation territoriale.
Vous pouvez disposer.*** hrp : tu peux considérer que Crissolorio est nommé Gouverneur de la cité en janvier de l'an 6. Ça fait donc un an que tu es à sa tête =). Tu partages ton temps entre Fortuna et Gloria par tranche de plusieurs mois (c'est quand même 10 jours de voyage). Tu as un bureau et une cinquantaine d'employés direct au Palais qui se charge des affaires courantes en ton absence. Merci pour ce rp ^^ si tu as des questions, n'hésite pas à m'envoyer un mp. |
| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: [Flashback] Le jour du jugement (Crissolorio) Mer 27 Jan 2016 - 17:57 | |
| Par nature les bourgeois sont bien plus proches de leurs argents, et économes que les nobles, après tout ces derniers avaient leurs titres pour eux, et la richesse était presque secondaire dont ils pouvaient souvent dépenser sans compter, au contraire des bourgeois qui détenaient leurs pouvoirs par leurs richesses, et donc investissaient, économisaient, et ceux n'essayant pas d'imiter la noble finissait donc souvent avec une bonne somme d'argent derrière eux. Rajoutons à cela le fait que l'économie se basait beaucoup sur l'argent, et on pouvait comprendre que les meilleurs marchands, et les hommes les plus à l’aise avec l'argent étaient les bourgeois de loin. Priorité à Gloria évidemment, après tout cette dernière était la capitale de l'empire des hommes, enfin de l'empire de Fabius Kohan. Il fallait donc quelle soit le centre de la nation, et le centre d'une nation doit être prospère, et imposant, c'était donc purement logique de ce fait. Enfin en somme il était normal qu'un empire en reconstruction soit difficile à gérer, et Ostiz devrait y prendre part de manière intensive s'il voulait faire ses preuves le plus efficacement possible, après tout on ne l'avait pas gracier pour la beauté du geste… Il faudrait d'ailleurs qu'il s'informe davantage sur la situation politique en dehors des généralités dont on lui avait parlé comme Caladon, et le traité, après tout il valait mieux se tenir au courant. De plus beaucoup d'anciens nobles de la cour impériale étaient morts ces dernières années ce qui laissait un peu de marge supplémentaires aux « survivants » restants. Et il était d'accord avec le roi, oui il valait mieux éviter d'avoir Caladon à dos, mais au contraire améliorer les relations avec la cité état que devenait Caladon pourrait être intéressants, et même avec de la chance l'empire Glorien pourrait devenir leur partenaire privilégié à l'avenir voir davantage, mais bon cela serait avant tout le fait du jeu diplomatique, et ce jeu ci à défaut d'être aussi sanglant que la guerre était tout aussi retors… En somme il y avait beaucoup à faire, mais il conseiller après tout, la diplomatie était d'abord la tâche des souverains de toute manière, et le roi avait beaucoup de suite dans les idées, surtout pour être resté en place aussi longtemps. Resterait à voir comment la situation géopolitiques évoluait à l'avenir bien entendu, mais quoiqu'il arrive Armanda disposerait d'un temps morts de paix qu'il serait idiot de ne pas exploiter pour consolider ses positions. Même si le seul véritable rival de l'empire Glorien serait l'Aldarien, car soyons sincère il ne fallait pas être un génie pour deviner qu'au niveau des richesses, et de l'économie les deux autres peuples étaient loin derrière les hommes, et puis une faible population comme celle des vampires, et des elfes empêchait de facto de devenir une grande puissance autrement que militairement. « Cela sera fait. » Dit-il ensuite calmement au sujet de l'alcool, oui taxer ce dernier rapporterait, mais il faudrait aussi être prudent, et savoir faire machine arrière en cas d'erreur. Mais ce qui était certain c'est que l'imposition était tout un art qu'il n'était pas donné à tout le monde de connaître, que ce soit les manières de faire des impôts, ou d'éviter ces derniers. Crissolorio ayant pu goûter à tout cela quand il était percepteur… « Je ferai donc cette annonce au plus tôt vôtre majesté. » Dit-il donc avec réflexion, donc pas de trésor privé dans lequel ponctionné, par le dracos Crissolorio allait devoir plus que bien faire son travail cette fois-ci car il sentait avant même d'avoir regardé dans les caisses que le royaume ne devait pas être si loin que cela d'une économie déficitaires avec tout ce qui était dépensé.. Oh bien entendu Crissolorio ferait de son mieux, mais il faudrait vraiment trouver de bonnes idées, et travailler avec acharnement pour cela, et heureusement qu'il n'était pas du genre à rechigner à la tâche… « Bien entendu je ferai en sorte que vôtre nom même soit associé au mot altruisme au plus tôt vôtre altesse. » Dit-il ensuite pour les orphelins, après tout il n'y avait aucun mal à cela, les orphelins gagneraient une maison, et un avenir, et le roi de loyaux sujets, et une excellente réputation, un bon échange après tout. Et il était satisfait de voir que le roi était compréhensif à ce sujet-ci, après tout une machine comme l'état avait besoin d'être une machine bien rôdé avec des engrenages bien huilés pour fonctionner correctement, et ce n'est pas le corruption systématique, et autres abus qui régnaient sous l'ancien régime du tyran blanc qui allait aider à cela… Il hocha ensuite la tête au sujet des manufactures, oui avec de la chance ce projet-ci serait très très porteur pour l'économie, rien n'était encore dit, mais c'était peut-être une voie d'avenir, et puis l'alayia pouvait avec un peu de réflexion apportait certains bienfaits à Armanda… Restait donc à faire en sorte que le projet soit porteur, et peut-être qui sait ? Seul l'avenir pourrait dire quelles conséquences aurait cela… Puis vint le moment où le roi lui accordant document certifiant de sa nouvelle fonction, Grand Trésorier, haut fonctionnaire, et haut conseiller en charge de certains affaires d'importances. En somme amplement de quoi satisfaire Crissolorio sur l'instant, celui-ci après tout ce matin même n'aurait pas pu prétendre à ce genre de choses. Il prit donc d'un geste mesure les documents, et en se relevant se fendit d'un poli, et en ayant un geste en accord avec le protocole pour quitter la présence de l'empereur. « Merci vôtre majesté. Je tâcherai d'être digne des responsabilités que me confiez » Dit-il avant de quitter le bureau calmement, mais surtout maintenant déterminé, et envisageant méthodiquement toutes les possibilités qui lui étaient dorénavant offertes… Bien déterminer à rattraper les 3 ans d'immobilisme que lui avaient infligés le règne de Vraorg, et surtout de participer activement au futur de l'empire dans ses moyens. Le goût du pouvoir dirons nous, et le désir de laisser une marque dans l'histoire de l'humanité aussi... [Conclu du coup^^. Merci pour le rp , toujours un plaisir de rp avec toi :3 .] |
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