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Flashback 1750 : Le sang d'un messager [PV Crissolorio]

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MessageSujet: Flashback 1750 : Le sang d'un messager [PV Crissolorio] Flashback 1750 : Le sang d'un messager [PV Crissolorio] Icon_minitimeJeu 22 Jan 2015 - 13:03

Flashback : An 1750 de l'âge d'argent, mois de mai.


La course du soleil était déjà haute dans le ciel, il était plus de midi et ses rayons réchauffaient agréablement l'atmosphère de cette belle journée. Un peu de chaleur mais pas trop, un vent léger qui taquinait les vêtements, une longue route sans difficultés particulières, et encore des semaines de voyage en perspective avant d'arriver à Gloria. Tomyn aurait dû se sentir vraiment bien...

Mais il ne voyait rien de tout cela. Affaissé sur sa selle, il fixait l'encolure de son cheval en serrant les dents. La tête lui tournait trop pour qu'il prenne le risque de regarder devant lui, et il savait qu'il ne pourrait pas remonter à cheval si il avait le malheur d'en tomber. Tant pis donc, il continuait ainsi, vaille que vaille. Il lui restait encore toute une journée de chevauchée avant d'arriver au prochain village, deux si il continuait à cette allure d'escargot. A la vitesse où il perdait son sang il n'était pas certain d'y arriver mais il n'avait pas vraiment le choix, si il retournait en arrière il aurait encore plus de route à faire.

Il ne cessait de ruminer sur sa malchance et sur le mauvais choix qu'il avait fait. Il le savait pourtant que ce raccourcis était infesté de bandits ! Et il n'était pas pressé au point de prendre de tels risques, mais il avait fallu qu'il le prenne quand même... C'était plus fort que lui. Il passait par ce sentier depuis toujours, il n'était pas question qu'il laisse une bande de corniauds aux mains trop lestes l'en empêcher. Sauf que les corniauds en question s'étaient révélés nombreux, et déterminés. Il avait dû fuir à bride abattue lorsqu'ils avaient fait mine de l'intercepter, forçant le passage au grand galop et récoltant au passage une sévère éraflure à la cuisse. Pas de quoi l'empêcher de continuer, mais la flèche qui suivit et qui se planta dans son omoplate ne fut pas loin de mettre un terme à sa carrière de messager. Il ne savait même pas comment il avait bien pu finir par réussir à les semer dans ces conditions.

Bref, il n'avait pas vraiment le courage d'y réfléchir. Tout ceci s'était passé la veille, il avait été encore assez vaillant le soir pour soigner sa plaie à la cuisse et la recoudre vaille que vaille puisqu'il n'osait pas s'entourer d'un cocon de soin dans un endroit si dangereux. Mais pour ce qui était de la flèche plantée dans son dos il n'avait pu que se contorsionner pour la retirer très difficilement et le regretter ensuite. Il ne pouvait pas refermer la plaie et elle saignait encore plus à présent... Conscient du danger que représentait le sommeil face à une telle perte de sang, il s'était remit en route aussitôt pendant qu'il pouvait encore se hisser sur sa monture.

Et il chevauchait depuis, les heures succédant aux heures et sa vision se faisant de plus en plus floue à mesure que l'épuisement le gagnait. Il devait coûte que coûte rejoindre le prochain village, là bas il trouverait quelqu'un pour refermer sa blessure et il pourrait prendre un repos bien mérité. Il s'accrochait à cette idée avec opiniâtreté mais ses pensées s'effilochaient de plus en plus et se mirent finalement à dériver. Il perdit finalement connaissance et son cheval en sentant qu'il n'était plus retenu se mit au trot jusqu'à ce qu'il glisse de sa selle. Il ne s'aperçut même pas qu'il tombait et touchait rudement le sol tandis que la monture traîtresse s'en allait brouter un peu plus loin.

********
Quelques minutes plus tard

Il émergea de son évanouissement de façon fort soudaine et la vision du visage penché sur lui lui tira un sursaut d'énergie suffisant pour qu'il fasse mine d'attraper son épée. Les bandits l'avaient-ils retrouvé ? Celui là n'y ressemblait pourtant pas... Affaiblit par la perte de sang mais peu disposé à se laisser trancher la gorge ainsi il gronda :

« Qui êtes vous ? »
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MessageSujet: Re: Flashback 1750 : Le sang d'un messager [PV Crissolorio] Flashback 1750 : Le sang d'un messager [PV Crissolorio] Icon_minitimeVen 23 Jan 2015 - 20:39

Décidément Crissolorio se demandait des fois si c'était presque une tradition chez certains de ne pas payer leurs impôts... Déjà rien qu'avec le bas peuple qui encore ne payait pas des fois cela pouvait se comprendre, mais sans se tolérer, mais alors les bourgeois qui ne manquent sûrement pas d'argent pour les taxes. Crissolorio se posait des questions des fois, que ce soit les stratagèmes pour éviter de payer ses impôts qui relèvent littéralement de l'art l'on peut décemment penser, et rien que pour ne payer certains taxes comme la taille, la ceinture, ou autre, et certains tactiques des inspecteurs qui étaient dignes de complots de politicien dans certains romans cela peux faire peur aux néophytes. A croire que l'imposition était un domaine à part....

Dans tout les cas il revenait d'une mission habituelle qui n'avait pas trop posé de problèmes à part bien entendu la mauvaise volonté habituelle de la personne qui devait payer ses impôts, mais bon. Cela n'est aucunement étonnant! Demander à quelqu'un de payer ses impôts avec un grand sourire c'était comme demander à un vampire de remplacer son régime basé sur le sang par du jus de tomate, c'était absurde.

Par où devait-il passé déjà pour rentrer à Aldaria? Pensa calmement le Grand Trésorier... Peut-être le chemin qu'il prenait habituellement? Oui cela qui permettait de faire un détour tout en évitant un raccourcit réputait pour être peut-être rapide, mais qui lui semblait bien trop exposé d'après ce qu'il avait vu la fois où il l'avait emprunté, surtout qu'il ne le sentait pas pour le coup, autant donc évité...

C'est d'ailleurs en se dirigeant vers sa destination qu'il tomba sur un spectacle somme toute... Inhabituelle. Spectacle qui surpris aussi bien sa personne que les deux soldats qui étaient censés l'accompagner pour le protéger pendant qu'il aller prélever les taxes.

Un homme qui était pour le coup dans un état très préoccupant était allongé sur le sol. Dégoûté par la vision de tout ce sang Crissolorio détourna le regard immédiatement. C'était vraiment immonde surtout en telle quantité.

Il pourrait sans doute passer son chemin, et laisser le malheureux là surtout que ce dernier avait l'air mort. Il l'était sans doute pensa Crissolorio en hésitant à poursuivre pour s'épargner cette vision abjecte, mais néanmoins il n'en fit rien. Quelque chose lui disait que le malheureux était peut-être encore vivant, de plus il n'était pas convenable de laisser ainsi un cadavre pourrir sur la route sans lui donner la crémation funéraire...

Le bourgeois s'arrêta donc avec ses deux gardes du corps, et se rapprocha du corps au sol en regardant celui-ci du coin de l’œil pour éviter de trébucher dessus, Ostiz eu d'ailleurs l'idée de prendre sur son cheval une couverture qu'il utilisait généralement lorsqu'il pleuvait, et jeta celle-ci sur le mourant. Cela ne cachait pas tout le sang, mais au moins Crissolorio pouvait regarder sans virer au vert, enfin essayer de regarder...

Il s'approcha donc du cadavre, et après avoir rejeté l'idée de prendre le pouls lui-même de l'homme au sol avec tout ce sang s'apprêta à demander à l'un de ses gardes qui l'avaient rejoint de le faire, mais le mourant finalement se réveilla, et leurs épargna cette procédure.

Il avait même assez de force pour prendre son arme, ou essayer même si au final cela avait plus l'air de relever du comique qu'autre chose pensa Crissolorio... D'ailleurs le blessé se permit une question fort compréhensible au passage.

Un récolteur de taxes, et si vous n'aviez pas posé cette question à vrai dire j'aurai presque cru que c'était là une réaction naturelle de vôtre part devant un percepteur. Dit-il avec une pointe d'humour même s'il gardait son air sérieux, et son calme irréprochable. Avant de poursuivre calmement.

Mais je ne suis pas là pour vôtre argent. Vous avez visiblement besoin de soin mon brave, et d'un guérisseur compétent. Si vous me le permettez je pense qu'il serait donc plus à propos de continuer vos questionnement lorsque nous serons reparti avec vous pour aller vous faire soigner. Enfin si cette option vous paraît plus acceptable que celle d'attendre que vôtre corps se vide lentement de vôtre sang. Dans tout les cas plus vite vous vous serez décidé plus vos chances de survie seront grande... Dit-il sans vraiment regarder l'homme en face, il détournait les regard car la vision du sang le rendait malade surtout aussi proche...

Qu'en dîtes-vous? Messire? Conclut-il calmement en demandant à la fois à l'autre son choix, et aussi son identité. De toute manière il préférait aller directement au vif du sujet pour le coup, papoter pendant des heures serait une idiote sans limite au vu de la situation.
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MessageSujet: Re: Flashback 1750 : Le sang d'un messager [PV Crissolorio] Flashback 1750 : Le sang d'un messager [PV Crissolorio] Icon_minitimeDim 1 Fév 2015 - 16:18

HJ : un peu court, j'ai pas voulu trop avancer car je ne savais pas la réaction de Criss. J'ai préféré te laisser ta liberté de mouvement Razz


L'être penché sur lui n'avait pas l'air vraiment dangereux. C'était un homme d'un certain âge, au nez commun et aux sourcils épais qui lui donnaient un air sérieux. Il n'y avait pas d'agressivité dans son regard brillant, même si le messager avait bien l'impression d'y lire un peu de... Dégoût ? Eh bien quoi ? Il était dans un état si terrible que cela ?

Il gronda pour lui même, presque vexé mais trop fatigué pour vraiment y penser. Combien de litres de sang avait-il perdu ? Il ne savait pas trop mais sa perte de connaissance n'était pas bon signe. Sans doute devait-il s'estimer très heureux que cet homme l'ai trouvé du coup... Même si... Diantre, rire faisait mal mais il ne pouvait pas s'en empêcher :

« Un perc... Percepteur ? »

C'était bien sa veine tiens ! Comment se débrouillait-il pour tomber pile sur les gens qu'il ne fallait pas croiser au pire moment ? Bon d'accord, il était en règle actuellement mais il avait quand même passé une bonne partie de sa vie à fuir ce genre de fonctionnaires. Les habitudes avaient la vie dure même lorsqu'on était l'un des protégés de Gregorist. Il reprit avec humour :

« Dans le temps, ça aurait... Aurait été ma réaction. Mais nous sommes collègues... »

Enfin pas tout à fait, il n'était pas un percepteur lui mais il était aussi fonctionnaire...

« Je suis messager, au service du roi. »

Bon il se serait bien présenté plus avant mais sa tête lui tournait de nouveau et la proposition suivante ne pouvait que lui convenir. Il hocha donc la tête faiblement :

« Je n'aurai rien contre un sort de soin, je dois l'avouer... »

Son dos lui faisait un mal de chien et il saignait toujours, il avait besoin d'aide en vitesse si il voulait s'en tirer. Mais il n'était pas tout à fait certain d'arriver jusqu'à la prochaine ville... Ses quelques notions en guérison lui suffisait pour se rendre contre qu'il fallait arrêter l'écoulement de sang avant de se remettre en route, il l'annonça donc :

« Je vais avoir besoin d'une compresse. Un tissu ou quelque chose comme ça que vous appuierai fortement sur ma plaie, sinon je n'irais pas bien loin vous savez... »

Croyant voir de l'inquiétude dans le regard posé sur lui, il encouragea :

« Allons, ce n'est rien de bien compliqué. J'ai fais ça des centaines de fois mais je ne peux pas atteindre mon dos moi même. N'ayez pas peur de me faire mal, il faudra appuyer fort, c'est nécessaire. »

Sa voix perdait en intensité, il s'essoufflait en continuant ses explications. Il ne lui restait qu'à espérer que son sauveteur saurait se débrouiller... Ensuite seulement ils pourraient se mettre en route.
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MessageSujet: Re: Flashback 1750 : Le sang d'un messager [PV Crissolorio] Flashback 1750 : Le sang d'un messager [PV Crissolorio] Icon_minitimeMar 3 Fév 2015 - 17:18

L'homme riait à la petite remarque de Crissolorio. Cela détendait au moins un peu l'atmosphère, même si Crissolorio préférait rester sérieux personnellement, c'est toujours plus agréable que quelqu'un qui se lamente de voir quelqu'un réceptif à un peu d'humour. Après la situation ne s'y portait pas forcément, mais Crissolorio savait mieux que quiconque qu'il valait mieux ne pas paniquer pour se sortir d'un mauvais pas, avoir la tête réfléchit était toujours la façon la plus optimale pour trouver la solution à tout problème.

« Au moins vous êtes encore en état de rire c'est bon signe. »

L'homme semblait de meilleur humeur tout à coup, Ostiz n'était aucunement mécontent de ce résultat, il arriva même à tirer quelques confessions de la part de l'homme qui révéla qu'il avait eu quelques problèmes avec les impôts dans le temps, et le fait qu'ils étaient collègues, et pas n'importe quel collègue ! Crissolorio venait tout de même de tomber sur un messager royal, une personne donc qui avait somme toute une assez bonne place dans la hiérarchie, quoique cela ne changeait rien au fait que Crissolorio veuille lui venir en aide, néanmoins cela lui confirma encore plus la véracité de cette décision.

« Je vois dans ce cas-là je vais tâcher de faire en sorte que sa majesté n'ait pas un retard trop important à vous reprocher. » Dit-il avec un assez grand sérieux, même si il y avait une légère pointe de préoccupation professionnelle dans cette remarque. Après tout le travail nous poursuivait sans cesse que l'on soit percepteur, ou messager royal, et Crissolorio estimait que ce serait en plus là un service rendu à la couronne assez important.

Puis l'autre demanda un sort de soin... Sûr que cela risquait d'être un tantinet compliqué, Crissolorio nota cela d'ailleurs dans sa tête. A l'avenir demander à avoir avec lui un garde du corps qui soit un mage assez puissant pour ce genre de chose, les deux qu'il avait là était aussi bon mage que lui, donc pas assez pour lancer un sort de soin.

« J'ai le regret dans ce cas de vous annoncer que pour le sort de soin cela risque d'être compliqué... » Dit-il un peu grave...

Puis il porta un regard plus examinateur sur le blessé pendant que celui-ci faisait part de sa conclusion. Crissolorio faisant tout pour ne pas regarder le sang même si cela était assez compliqué, s'il touchait le blessé, ou se rapprocher de ce dernier il risquait de blanchir... Le sang était bien l'une des rares choses pouvant mettre Crissolorio hors de lui. Même si dans ce cas-là c'était encore supportable quoique il sentait qu'il pourrait vomir s'il devait fixer tout cela plus d'une dizaine secondes...

« Cela serait aussi une idée de cautériser vôtre blessure si je puis me permettre... » Dit-il calmement en réfléchissant, quoique l'autre semblait avoir une hémorragie assez importante, est ce que ce serait une bonne idée ? Surtout sachant que cautériser une plaie était un processus assez douloureux. Crissolorio n'avait pas vraiment beaucoup de connaissance en médecine, étant trop dégoûté par le sang pour s'y intéresser, mais même pour lui cela semblait être une mauvaise idée. « Quoique non vôtre idée est bien meilleur. » Dit-il légèrement préoccupé, même si il conserver toujours son stoïcisme habituel. Il dit ensuite aux deux gardes.

« Venez m'aidez, retournez-le d'abord en douceur mes braves. » Dit-il car après tout il voulait bien appuyer avec un drap, mais sûrement pas toucher des vêtements suintant le sang s'il y avait moyen d'éviter ceci.

Donc ses gardes se chargèrent de retourner le messager pendant que Crissolorio alla prendre dans ses propres affaires un tissu quelconque... Il n'avait pas grand chose à vrai dire préférant faire des économies du coup il devait prendre une cape qu'il portait des fois, sans doute que cela suffirait même si pour le coup il devrait la relaver plusieurs fois avant de songer seulement à la reporter à l'avenir.

Puis il s'approcha du messager retourner, et s'occupa d'enrouler la cape puis demanda à l'un de ses gardes de commencer à appuyer sur la plaie du blessé avec cela, Crissolorio en se faisant un peu violence aida à appuyer dessus juste après pendant que l'autre homme surveillait les environs. Le bourgeois détournant les yeux tout en s'appliquant à appuyer fort, heureusement qu'il y a la cape entre sa main, et le sang...

Puis quand cela fut fait Crissolorio ne se fit pas prier pour s'écarter avec un certain dégoût avant de dire calmement.

« Bien maintenant que cela est fait il vaudrait mieux que nous repartions en vitesse. » Il jeta un coup d’œil aux alentours avant de demander calmement lorsqu'une pensée lui vînt en tête.

« Est-ce que vos blessures sont dû à une agression messire le messager ? Car si tel est le cas pourriez vous nous dire quel chemin il vaudrait mieux éviter de prendre ? » Puis après s'être assurer de cela il demanda à l'un de ses hommes de soulever le blessé pour aider celui-ci à monter sur un cheval...
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MessageSujet: Re: Flashback 1750 : Le sang d'un messager [PV Crissolorio] Flashback 1750 : Le sang d'un messager [PV Crissolorio] Icon_minitimeLun 9 Fév 2015 - 17:28

Bon signe ? Peut-être bien mais ça faisait mal, aussi comptait-il se faire soigner rapidement. De plus l'homme n'avait pas tout à fait tord, il avait des courriers importants à livrer et ne pouvait se permettre de prendre trop de retard, même si il avait de la marge pour ça. Il était très loin d'être à cheval sur les horaires et les délais mais lorsque cela concernait son travail il était plus sérieux, il ne s'agissait en effet pas de livrer en retard un contrordre important au risque de déclencher une guerre par simple négligence. Bon d'accord il exagérait un peu mais... Non, presque pas en fait. Ses missives étaient parfois très sensibles et Gregorist ne manquait jamais de le lui rappeler.

Il voulu hausser les épaules à cette pensée mais freina son geste à temps avant de se réintéresser à son interlocuteur qui, de toutes évidences, l'avait mal compris. Les sorts de soin étaient délicats, ce n'était pas donné à n'importe quel mage de les lancer et il ne s'était pas attendu à ce que l'autre lui annonce être un haut mage capable de le soigner d'un seul geste clé. Non pas qu'il le sous estime bien sur mais il aurait été étonné d'avoir une telle chance, et puis si il avait pu le soigner si vite sans doute n'aurait-il déjà plus ce trou dans le dos, n'est-ce pas ?

Ce à quoi il n'avait pas pensé par contre, c'était à une cautérisation. Pour avoir déjà vécu ce genre de choses il n'ignorait pas que c'était très douloureux, et il n'était pourtant pas douillet. A faire en dernier recours donc, et puis il n'était pas tout à fait certain que la flèche n'avait pas causé des dégâts plus profonds, au niveau des vertèbres par exemple. Mieux valait se faire soigner plus sérieusement, d'autant plus que l'autre n'avait pas l'air très convaincu par ce qu'il disait. Il ne manquerait plus qu'il tourne de l'oeil au beau milieu de l'opération tiens, ils auraient l'air malins tous les deux ! Il fut soulagé d'entendre que son interlocuteur en arrivait à la même conclusion et il commenta entre ses dents :

« Je pense aussi. Mais ce pourra être une solution de rechange si nous n'arrivons pas jusqu'au village...»

Il n'était plus tout à fait certain de tenir jusque là, surtout si on continuait à tarder à lui mettre cette satanée compresse... Qu'avait-il donc ? Il semblait éviter de vraiment le regarder comme si... Eh bien comme si tout ceci le dégoûtait, on y revenait encore... Bizarre pour un homme qui courrait les routes, il avait dû voir des choses bien pires non ? Ou peut-être pas... Après tout qu'est-ce que Tomyn en savait ? Peut-être avait-il été affecté uniquement à des missions en ville jusque ici...

Bref, de toutes façons tout ceci ne le concernait pas vraiment et il ne pouvait quand même pas se plaindre d'un être qui avait consentit à s'arrêter pour lui venir en aide. Il se laissa faire lorsque les gardes le retournèrent, crispant ses muscles en sentant la douleur augmenter et jurant doucement en elfique contre cette satanée flèche qui aurait quand même pu se loger ailleurs que dans son omoplate ! Ce fut pire encore lorsqu'ils entreprirent d'appuyer sur la plaie mais comme il l'avait dit, c'était plus que nécessaire. Il fallait arrêter ou au moins ralentir l'hémorragie et il n'y avait qu'ainsi que cela pouvait fonctionner. Sans cela il ne pourrait pas aller jusqu'au prochain village et en serait réduit à se faire joyeusement brûler le dos histoire d'y rajouter une nouvelle cicatrice encore moins jolie que les autres. Zut alors, il en avait quand même assez de se faire réparer par tous les bouts !

La compresse sembla remplir son office puisque ses guérisseurs impromptus proposèrent de se remettre en route. Il hocha la tête faiblement, reconnaissant de l'aide apportée :

« Oui, une bande de malfrats qui en voulaient certainement à ma bourse. Mais ne vous inquiétez pas, il y a un bon moment qu'ils ont abandonné la poursuite et nous ne risquons pas de les trouver sur notre route, ils sont loin derrière. De plus ils n'attaqueraient certainement pas un groupe armé aussi peu nombreux qu'ils soient. Ils préfèrent s'en prendre aux cibles faciles... »

Un demi sourire cynique s'afficha néanmoins sur son visage lorsqu'il repensa au coup qu'il avait réussi à asséner à l'un d'entre eux en passant. Celui là ne se relèverait pas, et si c'était le cas il serait allégé d'un membre. Sombrement, il commenta :

« Sauf que parfois ils se trompent... »

Et en fait de cible facile, ils tombent sur un os. Il se hissa sur un cheval avec l'aide qu'on lui apportait, ayant eu le temps de voir que le sien s'était joyeusement échappé. Aucune loyauté cette bête là... Il s'en souviendrait tiens ! Bien sur on lui en fournirait une nouvelle sans mal lorsqu'il serait de retour à la capitale m'enfin c'était tout de même vexant. Il chassa cette pensée tandis que sa monture prenait un pas lent mais non moins douloureux pour lui et promit :

« Je signalerai la dangerosité de cette route lorsque je serais de retour à Gloria. Il n'y a pas de raison que ces gens continuent de se remplir les poches aussi facilement. »

L'argent facile il connaissait, il en avait même profité pendant un temps. Mais il y avait des limites que son orgueil n'avait jamais accepté de dépasser, et truander les voyageurs isolés en était une.

Le reste du voyage se déroula en silence, il avait besoin de toute son énergie pour ne pas perdre connaissance et c'est à peine si il reconnu le village par lequel il était pourtant souvent passé. Sa vision était trouble et il craignait à chaque seconde de tomber de son cheval. Il ne pu donc que pousser un intense soupir de soulagement lorsqu'ils arrivèrent devant le seul dispensaire de ce petit hameau. Il pensait y trouver les soins dont il avait besoin mais fut plutôt déçu en voyant la réaction des occupants lorsqu'il se traîna à l'intérieur avec l'aide de ses sauveurs.

« Messire ? Que peut-on faire pour vous ? »

L'homme, un haut mage et maître herboriste d'après l'insigne qu'il portait, semblait fort méfiant. Il observait surtout l'accompagnateur de Tomyn, ce percepteur qui, de toutes évidences, avait été reconnu. Peut-être était-il déjà venu ici, ou bien l'herboriste avait été informé de l'arrivée prochaine d'un collecteur de taxe. Il ne semblait pas du tout de bonne humeur en tout cas et sa question idiote ne pu qu'irriter quelque peu Tomyn qui ironisa :

« Je viens vous proposer un spectacle de jonglerie et de culbute. Cela se voit non ? »

Son teint terreux et le sang qui tâchait sa tunique ne semblèrent pas impressionner le mage qui répondit paisiblement :

« Les soins sont payants messire. Vous avez de quoi ? »

Tomyn haussa un sourcil, pas vraiment surprit car les guérisseurs humains soignaient rarement gratuitement, mais refroidit par le ton. Eh bien si il ne voulait pas le soigner il fallait qu'il le dise tout de suite hein ! De plus en plus agacé, il sortit tout de même sa bourse et fit tinter quelques pièces d'or, une belle somme pour un simple sort de soin. Il y avait largement de quoi payer ce dont il avait besoin mais l'autre secoua la tête :

« Les prix ont augmenté. Il manque cinq pièces d'or. »

Cette fois, Tomyn fronça les sourcils. On le prenait pour un idiot et il n'aimait pas ça du tout... Ses mains se crispèrent sur le comptoir tandis qu'il se forçait à argumenter aussi calmement que possible :

« J'ai demandé un sort de soin, je ne compte pas acheter tout le bâtiment... »

Mais il ne se faisait plus d'illusion. L'autre n'avait tout simplement pas envie de le soigner, même pour une coquette somme. Il avait sans doute reconnu en eux des fonctionnaires de l'empire, voir même un percepteur en la personne de son accompagnateur, et il avait de toutes évidences une dent contre ce genre de personnes ! La main de Tomyn se crispa sur son épée tandis qu'il calculait ses chances de parvenir à assommer cet imbécile là malgré sa blessure...
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MessageSujet: Re: Flashback 1750 : Le sang d'un messager [PV Crissolorio] Flashback 1750 : Le sang d'un messager [PV Crissolorio] Icon_minitimeMar 10 Fév 2015 - 11:28

Au moins on avait déjà une solution de rechange si jamais la guérison par magie n'était pas possible pour le messager royal. Même si une solution de rechange bien douloureuse pour le blessé, mais en même temps ce n'est pas comme si la solution idéale était toujours possible pensa Crissolorio. Sinon le monde serait parfait, tout le monde payerait des impôts très bas, et les paysans vivraient dans une maison de deux étages avec des bracelets en or, non il fallait être réaliste car des fois une solution qui va pour le mieux est utopique, mais pour le coup vu que c'était possible autant essayé. Dans tout les cas l'objectif à terme était que l'empereur ne soit pas privé de son messager si possible.

D'ailleurs il fut étonné lorsqu'il avait aider à appliquer la compresse d'entendre le messager jurer en elfique. Crissolorio en avait déjà entendu après tout de la bouche de son vieil ami Aldaron, et il ne lui fut pas trop compliqué donc de deviner que c'était un juron même si sa connaissance de l’elfique était somme toute plutôt précaire. Dans tout les cas cela était bien curieux, et lui permettait au moins d'oublier courtement le fait qu'il était à moins d'un mètre d'un homme pissant le sang ce qui n'était pas vraiment pour déplaire à Crissolorio.

Puis après il fallait vite repartir, et Crissolorio réfléchit lorsque le messager lui dit qu'il avait effectivement était agressé par des bandits. Au moins il avait vu juste, en même temps il aurait doutait que l'homme soit arrivé à se planter tout seul une flèche dans le dos comme àa. Le fait que ces malfrats n'entreprendraient sûrement pas de les attaquer vu qu'ils étaient plusieurs, et avec une présence armée n'était pas pour déplaire au bourgeois. Ce dernier après tout détestait la violence, et puis il faudrait faire au plus vite pour soigner le messager.

« Soit nous passerons donc par ce chemin ci pour gagner du temps. » Acheva t-il calmement. Puis il resta silencieux à la dernière remarque du messager, car il ne préférait pas imaginer ce qu'il entendait par là.

L'on fit ensuite monter le messager sur le cheval de l'un des gardes, après tout ces derniers avaient des chevaux plus endurants que la monture de Crissolorio, et puis bon. Ostiz ne voulait pas forcément voyager une heure à quelques centimètres d'un blessé, alors s'il y avait moyen de faire autrement sans problème pour le blessé autant faire ainsi.

« Cela sera effectivement une bonne idée messire. » Se contenta t-il de dire au passage à la remarque sur le chemin, notant cela dans sa tête, on ne sait jamais. Si le messager ne s'en sortait pas Crissolorio s'en occuperait lui-même, il n'y avait pas de raison après tout de laisser de pauvres voyageurs se faire trancher la gorge sans raison.

Puis l'on arriva au village sans trop de problèmes, Crissolorio d'ailleurs se rappelait être souvent venu ici récolter de l'argent pour les caisses de l'Etat au cours des quelques dernières années, cela risquait de poser des problèmes pensa t-il, mais autant essayer. L'on fit donc descendre le messager du cheval avant d'emmener celui-ci auprès d'un guérisseur qui semblait somme toute assez peu coopératif. Ce qui ne l'étonnait guère pour tout avouer…

Crissolorio restait calme malgré le regard pleins de méfiances de l'herboriste, il se disait qu'il y aurait sans doute moyen de venir à une solution entre gens civilisés, quoique le messager semblait vouloir en rajouter une couche. Ce n'était pas vraiment le moment de faire ce genre de blague après tout, c'était drôle, mais par du tout le moment...

D'ailleurs Crissoloiro fut intérieurement agacé par tout ceci à vrai dire, il restait parfaitement calme, mais le prix qu'avait proposé l'herboriste pour ses services aurait eu de quoi le mettre en colère s'il avait lui-même était le blessé ayant besoin de soin. Bon le fait qu'il était radin n’aurait sans doute pas aidé à sa façon. Il se permit donc même de froncer un sourcil imperceptiblement devant la scène, et de se prononcer sèchement.

« Ce blessé est le messager personnel de sa majesté Gregorist Kohan. Et en vertu de ceci si vous faîtes preuve d'aussi peu de bonne volonté messire quand au fait de le soigner nous pouvons légalement vous y obliger, tout aussi bien que de vous mettre aux arrêts pour tentative d'escroquerie sur représentant de l'état, et je vous laisse imaginer le genre de peine réserver au personnes qui laisseraient mourir l'un des serviteurs personnel de sa majesté impériale sans intervenir, ou bien tenteraient de les voler. » Se prononça t-il calmement.

Le guérisseur qui semblait fronçait le sourcil en entendant cela regarda les deux gardes qui accompagnaient le perspecteur, et finit par céder de mauvaise grâce...

« Bien… Déposez le sur la table » Il s'apprêta d'ailleurs à prendre l'argent, mais Crissolorio l'en empêcha calmement. Et argumenta sèchement pour expliquer cela.

« Nous payerons seulement quand les soins auront bien été administrés... » Après tout le messager ne payer pas pour ensuite se faire rouler possiblement dans la farine.
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MessageSujet: Re: Flashback 1750 : Le sang d'un messager [PV Crissolorio] Flashback 1750 : Le sang d'un messager [PV Crissolorio] Icon_minitimeVen 20 Fév 2015 - 19:20

Toutes mes excuses pour le retard, j'enchaîne les imprévus u_u


Il n'était pas du genre à s'énerver facilement, il avait même une certaine tendance à s'amuser de tout, mais là on commençait à titiller les limites de sa patience. Entre son dos qui lui faisait un mal de chien et cet herboriste en fer blanc qui lui faisait une crise de conscience il allait vraiment se mettre en rogne et tant pis si ça l'achevait. Blessé ou pas il était à peu près sur de parvenir à étrangler l'autre avant de mourir de toutes façons, ce qui était le principal. A ses yeux du moins. Son compagnon ne semblait, pour sa part, pas du même avis.

Il parla sèchement, mettant en avant le statut du messager et sa place auprès du roi. Tomyn n'aimait pas beaucoup faire ce genre de choses, pour tout dire il n'y pensait jamais. Peut-être parce qu'il était toujours aussi étonné par l'idée qu'il était fonctionnaire... Des années après, il ne s'y faisait toujours pas ! Mais c'était pourtant bien le cas et comme on pouvait s'y attendre, le seul nom du souverain faisant des miracles. Ce n'était pas étonnant quelque part, la fonction suffisait déjà et le tigre était bien placé pour savoir à quel point le suzerain du royaume des hommes pouvait faire preuve d'une inflexible autorité. Si la tentative de l'herboriste lui venait aux oreilles il y aurait de très fortes chances pour que celui-ci le regrette. Une chance que Tomyn ne soit pas du genre à aller se plaindre à qui de droit, il avait plutôt une certaine tendance à régler ses conflits lui même et sans concessions.

Enfin ce ne serait pas nécessaire pour cette fois. Il grogna tout de même suite à l'invitation de l'herboriste :

« Je peux m'installer moi-même, merci bien. »

Enfin à peu près. Il fallu tout de même qu'il s'appuie sur un des gardes du corps du percepteur, en le tâchant joyeusement de sang au passage m'enfin il n'y pouvait pas grand chose. Une fois couché sur le ventre, il serra les dents, conscient que son soigneur ne serait certainement pas des plus tendres vu la situation dans laquelle il était, d'autant plus qu'il n'avait même pas pu prendre l'argent. Une lueur ironique brilla dans le regard du messager à cette pensée et s'accentua lorsque les mains de l'homme se posèrent rudement sur son dos. Gagné !

Après un examen sans douceur donc, qui ne lui tira aucune plainte et qui ne fit bizarrement qu'accentuer son sourire moqueur, le guérisseur interrogea d'un air contrarié :

« Une blessure de flèche ? Il n'aurait pas fallu la retirer, vous avez aggravé la blessure. Je vais désinfecter et appliquer un sort pour la refermer, mais je ne pourrais rien pour la perte de sang et cela restera sensible. Vous allez devoir éviter de voyager pendant quelques temps. »

Tomyn leva les yeux au ciel à ces mots et se contenta d'une réponse laconique :

« Contentez vous de désinfecter et de refermer. Le reste me concerne. »

Et autant dire qu'il n'avait pas l'intention de rester dans ce village plus de temps que nécessaire. Il n'avait pas l'air d'y être le bienvenue déjà d'une et il n'avait pas le temps. Et puis un messager qui ne voyage pas, ce n'était pas franchement très utile... Aucune chance donc qu'il suive ces recommandations désagréables. La suite aussi d'ailleurs fut désagréable et la table s'en souviendrait sans doute vu la force avec laquelle il s'accrocha farouchement aux bords. Un jour il faudrait qu'il cesse de s'ouvrir de partout tout de même, c'était agaçant de passer son temps à se faire rafistoler de haut en bas et de bas en haut...

Enfin au moins il ne se viderait pas de son sang cette fois encore, il en avait déjà paumé assez comme ça en cours de route après tout et pour avoir déjà expérimenté ce genre de choses il n'ignorait pas qu'il devrait du coup supporter fatigue et vertiges pendant un bon moment. Pas l'idéal pour continuer sa route mais tant pis, il faudrait juste qu'il s'arrange pour ne pas retomber sur des bandits en cours de route, ce serait quand même dommage d'avoir fait tout ça pour rien. C'est ce à quoi il pensa en se rasseyant doucement une fois les soins terminé. Comme prévu sa tête lui tourna, il attendit que le malaise passe avant de se relever doucement. Une potion énergisante l'aida à se remettre un peu d'aplomb. L'effet ne durerait pas longtemps mais c'était déjà ça. Il hocha la tête lorsque l'autre voulu récupérer son argent, il n'était même pas obligé de le payer quelque part vu son statut mais il s'en fichait en vérité. Toutefois l'autre semblait tout de même retrouver ses instincts de guérisseur ou bien il faisait une crise de conscience puisqu'il insista un peu :

« Vous allez repartir ? Ce n'est pas sérieux messire... Surtout si vous voyagez seul... »

Peut-être avait-il peur qu'on lui reproche les faits si le messager n'arrivait pas à sa destination... Tomyn sourit à cette pensée puis haussa les épaules, ce qui lui tira une grimace :

« Je n'ai jamais été quelqu'un de sérieux. »

Et c'était la vérité pure, mais après tout il n'aurait pas été sérieux non plus de ne pas porter ses courriers ! Et puis zut, il avait la bougeote, voilà. Et en plus en y pensant, il n'était même pas certain de voyager seul... Si le percepteur allait dans la même direction, ce qui était plus que probable, ils n'auraient pas vraiment d'autre choix que de marcher sur la même route. Tomyn aimait voyager tranquillement en général mais le gars n'était pas un mauvais bougre, pas de quoi le déranger donc. De toutes façons il n'allait ni décaler son départ, ni changer sa route. Alors c'était du tout vu. Il interrogea finalement son sauveur lorsqu'ils ressortirent de l'herboristerie :

« Reprenez vous bientôt la route ? Je dois me retrouver un cheval pour peu qu'il y en ai un seul à acheter dans ce village... Si besoin j'irais voir dans une des fermes des alentours. Je dois vous remercier messire. Je ne connais même pas votre nom... »

Et ça lui serait forcément demandé lorsqu'il ferait son rapport au roi...
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MessageSujet: Re: Flashback 1750 : Le sang d'un messager [PV Crissolorio] Flashback 1750 : Le sang d'un messager [PV Crissolorio] Icon_minitimeSam 21 Fév 2015 - 10:50

Bon au moins la situation présente c'était réglée de façon a peu près bonne car il ne faisait aucun doute que le roi Gregorist n'aurait aucunement apprécier perdre un messager, et puis sincèrement Crisssolorio n'était pas facilement du genre à s'agacer, mais pour lui lorsque l'on est guérisseur, et que l'on possède assez de puissance magique pour soigner, être payé c'est bien en soi, mais il faudrait avoir un certain code de l'honneur avec du genre de celui de la Rhapsodie qui est celui de soigner tout ceux qui en ont besoin quitte à ne pas être payé si ces derniers étaient des miséreux. Après il y a d'autres moyens pour quelqu'un de s'acquitter d'une dette qu'en payant, mais bon… Pour dire que lui-même était cupide, mais il préférait plus le cultiver dans le sens d'une vertu que d'un vice.

Bon sang il faudrait qu'il ordonne à son garde du corps d'aller se nettoyer après, voyager avec quelqu'un dont l'armure était recouverte de sang n'était aucunement pour plaire à l'inspecteur… Enfin les gardes savaient faire leurs travail sans doute que celui-ci y penserait de lui-même. Dans tout les cas Crissolorio pour le moment se concentra surtout calmement sur l'examen du messager, pas qu'il ait vraiment de bonnes connaissances, mais on ne sait jamais. Si les soins étaient bâclés on allait l'entendre, déjà que là le guérisseur donnait plus l'impression de battre du pain que de soigner un humain…

Dans tout les cas tout ceci se passa assez bien au final, quoique Crissolorio finit par sortir peu de temps après que les soins aient vraiment commencés, parce que disons qu'il commençait déjà à blanchir légèrement, alors autant ne pas en rajouter si possible. Il demanda juste au garde du corps maculé de sang de surveiller tout ceci pendant que l'autre assurer sa sécurité car tout de même, on ne savait jamais. Il n'était sans doute pas du tout apprécié dans ce village, de toute façon en y réfléchissant il ne comptait pas vraiment rester par ici…

Dans tout les cas il rentra lorsque l'examen fut terminé, l'on paya le guérisseur comme il était convenu après tout, voilà une bonne chose de faite qui ne s'est pas terminé en bagarre générale au moins. Puis il ressortit à nouveau, il sortit sa pipe, et en profita pour fumer un bon coup. Un peu de coquelicot, le goût était immonde, mais au moins ça détendait bien. De toute façon quelqu'un avec son expérience de fumeur avait déjà fait avec pire.

Dans tout les cas le blessé qui semblait soit être quelqu'un avec une extraordinaire résilience, ou juste dotait d'un caractère assez têtu vînt le voir, il semblait debout, et prêt à repartir, et à l'entendre il allait repartir bientôt. Il se demanderait bien si avec l'âge ce jeune homme continuerait à se montrer aussi. Comment dire… Obstiné ? Il en doutait fort, mais bon . Dans tout les cas Crissolorio lui répondit calmement.

« L'on me nomme Crissolorio Ostiz. » Pas besoin de dire qu'il était bourgeois, rien que son nom sonnait bourgeois, et son air de personne qui n'avait pas connu une vie rude à y réfléchir, tandis que le messager. Disons que personne ne pourrait le prendre pour un noble, ou un riche bourgeois, rien qu'a la vie qu'il menait, et les cicatrices qu'il avait sur son dos il était facile de deviner que c'était un homme qui avait eu une vie rude, et peu facile. Un membre du petit peuple donc, ou bien un jeune bourgeois, ou noble rebelle qui pour faire un pied de nez à ses parents a décidé d'arpenter les routes, mais bon cela est bien rare, et encore plus que ça se poursuive après l'adolescence.

« Et effectivement je reprend ma route très bientôt, mon chemin me mène à Gloria. Pour la cheval si vous n'en avez point il y a bien le domaine d'un riche propriétaire terrain non loin de ce village, ce dernier vous cédera sans doute une monture sans trop de difficulté au vu du fait que vous êtes le messager royal. » Et puis sincèrement un cheval manquera sans doute beaucoup moins à un homme riche qu'a un simple fermier lambda . Ce serait encore une bonne façon dans le dernier cas de faire jaser la population sur tout, et n'importe quoi. Les paysans cherchent toujours une bonne raison de râler que ce soit contre l'empereur, l'état, les soldats, les bourgeois, et autre. C'est justifie parfois, mais d'autres fois pas vraiment.

« D'ailleurs messire. Puis je vous retournez la question ? A qui ai je l'honneur ? » Dit-il calmement avant d'achever lorsqu'il eu, ou non sa réponse.

« Et pour le remerciement il n'en est nul besoin, d'ailleurs messire j'aurai une proposition à vous faire . Voyez vous comme vous semblez dans un piteux état même si meilleur qu'il y a peu, et que vôtre route vous mène vous aussi à Gloria, enfin je présume au vu de vôtre rôle de messager royale, eh bien je vous proposerai de poursuivre ensemble le voyage, il serait après tout dommage que des coupe gorges profitent de vôtre piètre état pour s'en prendre à vous. » Et puis bon il aurait l'air bien beau que ce soit auprès de lui-même, ou de l'empereur . Avoir sauvé la vie de ce messager pour que ce dernier meurt stupidement quelques jours plus tard, sachant que la vie était parfois d'une cruelle ironie, et mesquinerie autant ne pas prendre de risques donc pour éviter que ce genre de choses se produisent.
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MessageSujet: Re: Flashback 1750 : Le sang d'un messager [PV Crissolorio] Flashback 1750 : Le sang d'un messager [PV Crissolorio] Icon_minitimeJeu 26 Fév 2015 - 19:07

En y pensant cela n'allait peut-être pas être si facile que ça de trouver un cheval à acheter. Les fermiers du coin n'auraient sans doute que des canassons très éloignées des montures dont il avait l'habitude, et en plus ils auraient du mal à s'en séparer même pour une somme rondelette. Après tout on était au beau milieu de la période des récoltes... D'un autre côté il n'avait pas le choix. Il aimait marcher mais vu la route qu'il restait à parcourir jusqu'à Gloria il ne pouvait se le permettre, surtout avec le retard déjà pris. Autant dire donc que l'information donnée par ce Crissolorio lui retira une épine du pied. Son éternel sourire mutin sur les lèvres, il lui offrit une franche poignée de main :

« Tomyn Alaïs. »

Il ne s'était pas présenté non plus après tout jusque ici, l'un comme l'autre n'avait fait que se définir par leurs fonctions. Il fallait dire que les circonstances ne s'étaient pas trop prêtées à une longue discussion. Son geste tira sur son dos, lui arrachant un léger grognement de mécontentement. Il allait certainement déguster pendant un petit moment avec cette cicatrice. Une de plus...

« Ma route me conduit effectivement à Gloria, je retourne auprès du roi. Je ne crains pas tellement des bandits, je sais comment les éviter lorsqu'il ne me prend pas l'idée de passer par les plus mauvais chemins... Mais j'accepte tout de même votre offre avec plaisir. Surtout si vous m'indiquez en passant où se trouve le domaine qui me permettra d'acheter un cheval ! »

Au moins ça lui éviterait de chercher inutilement, et puisqu'ils allaient au même endroit il aurait tout de même été bien dommage de ne pas faire la route ensembles. Peut-être même pourrait-il lui indiquer quelques raccourcis. Il connaissait la région comme sa poche. Dans d'autres circonstances il était presque sur que lui et le précepteur ne se seraient pas entendu, ou au mieux ignorés. Mais le destin en avait voulu autrement et passé la méfiance instinctive due à l'emploi de l'homme, il lui semblait bien qu'il pouvait l'apprécier. Cela ne semblait pas être un mauvais bougre. Et puis au pire si cela n'allait pas il pourrait toujours repartir de son côté, advienne que pourra donc... Etirant doucement ses muscles malmené, il proposa :

« Ici dans 2h ? »

Le temps pour chacun de se préparer et d'aller faire quelques achats si c'était nécessaire puis ils repartiraient. Il attendit l'assentiment de son interlocuteur, et l'ayant eu, se mit en quête d'une boutique...
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