Un jour d'automne, dans l'an un de Vroarg, non loin de Celadon!

Il pleut depuis plusieurs jours, dans cette fin d'automne, et la sente gadouilleuse est glissante pour Tobold des Mangroves et son poney Houblon. Pauvre Houblon, même si Tobold est à pied et porte une partie des bagages........

Notre homme a fuit la ville d'Aldaria. Depuis cinq mois, il passe par monts et par vaux, il travers des régions dessertes et ravager par la guerre. Il a quitter sa boutique de marchand de Tonneau au moment ou la bonne ville d'Aldaria sombre dans le chaos. Ça boutique n'avait été qu'une couverture pour observer ce qui se passait et retransmettre ses observations à Aigues Royal, par pigeons. La situation c'est dégradée rapidement.......Il est parvenu à fuir à temps, presque sans un sous, mais heureusement avec une petite réserve confortable d'Alcool de myrtille, médicale, pour ses rhumatismes internes.

Il cherche à trouver un refuge vers ce que les bruits appellent discrètement le : protectorat. Peut de personnes n'ont voulu quitter Aldaria, et De Mangrove c'est résolut à voyager seule.

Il a du partir vite, heureusement qu'il sait faire des pièges et arrive à trouver sa nourriture sans trop perdre de temps. Il lui reste encore du lapin. Il a du plusieurs fois contourné, parfois sur des grandes distances, des troupes ennemies, qui lui on fait perdre un temps considérable, et il se retrouve maintenant selon son estimation à une semaine de Celadon,

C'est une région boisé traversé par une rivière qui pour le moment grossie à vu d'œil. Les dieux semblent ouvrir les vannes du ciel. Alors que la lumière décroit notre homme longe une petite falaise, et aperçoit ce qui peut ressembler à une grotte au milieux de la végétation. De Mangrove s'avance en laissant son poney. Il s'approche et il voit une zone
ou il pourra ramasser un peut de bois sec, assé pour une nuit, il est protégé par un surplomb.
La végétation devant l'ouverture n'est pas foulé, personne n'est passé par là depuis longtemps. Il parvient a rentrer et voit que l'excavation est vaste .... Ce soir, lui et Houblon, seront au chaud, et il mangera chaud. Il siffle son cheval pour le faire venir.

La pluie en profite pour se déchaîner..........

L'automne touchait à son terme en cette froide et pluvieuse journée de l'année I de l'âge d'obsidienne, et le firmament menaçant était empli de sombres nuages, funestes annonciateurs d'un violent orage. Depuis plusieurs jours, il pleuvait sans discontinuer, ce qui rendait le sol boueux et cette partie de la route commerciale difficilement praticable.

Monté sur son fidèle destrier vampirique et vêtu d'une longue cape brune, dont la capuche masquait presque entièrement son visage, Lorën affrontait stoïquement la colère des éléments.

Néanmoins, les trombes d'eau glacées et le vent mugissant qui l'assaillaient lui faisait regretter amèrement de n'avoir pas fait une halte dans l'auberge d'un quelconque hameau, situé sur le chemin entre Aldaria et Caladon pour y attendre un temps plus clément.

Récemment, il s'était rendu à Aldaria en quête d'une affaire juteuse afin de s'enrichir davantage, mais malheureusement les choses ne s'étaient pas déroulées comme prévu. Et à présent, le vampire cherchait à retourner à Caladon, un peu marri par cette déconvenue commerciale. Etant donné son métier d'intendant, ce dernier se devait d'être alerte et à l'affût de n'importe quel bon plan, ce qui l'amenait à voyager souvent et à se rendre régulièrement dans les grandes villes de la Théocratie.

Pressé de regagner la cité de Caladon, il s'était hâté en chemin et n'avait pas pris soin d'attendre une accalmie avant de poursuivre son voyage, au mépris de toute prudence. En agissant ainsi, Lorën se retrouvait empêtré dans une situation pour le moins désagréable à devoir affronter la violence des intempéries. Les nuages amoncelés dans le ciel obscurcissaient l'atmosphère de cette pâle après-midi d'automne, qui paraissait presque aussi obscure que la nuit.

Tout d'un coup, un éclair éblouissant illumina le paysage alentour aussi brillamment que la lumière du soleil dans un firmament limpide. Pendant un bref instant, les zébrures qui déchiraient les ténèbres célestes se transformèrent en éclaboussures incandescentes. Quelques secondes plus tard, le grondement assourdissant d'un coup de tonnerre retentit.

Effrayé par l'orage, la monture de Lorën commença à piaffer nerveusement et à se cabrer. Le vampire jugea plus prudent de s'arrêter et de mettre pied à terre pour rassurer l'animal.

- D'accord, mon vieux, j'ai compris, on va chercher un abri jusqu'à ce que le temps s'apaise, murmura le vampire à l'oreille du cheval vampirique. Disant cela, il flatta l'encolure de l'équidé pour le calmer et saisit sa bride pour l'entraîner à sa suite.

La pluie qui tombait depuis plusieurs jours et l'orage avaient métamorphosé la route en un torrent boueux. Dès lors, le vampire jugea plus sage de se rendre dans un lieu situé en hauteur. Il était fort à parier qu'avec un temps pareil, les cours d'eaux environnants risquaient de déborder et de causer une inondation.

Lorën essuya les gouttelettes glacées qui ruisselaient le long de son visage et balaya l'endroit du regard; à première vue, il se trouvait environ à une semaine de Caladon. Mieux valait s'arrêter quelques temps et trouver rapidement un refuge pour s'abriter de cette offensive orageuse.

"Vraiment, j'ai été stupide de ne pas m'arrêter à l'auberge du hameau que j'ai traversé il y a trois jours" pensa le vampire. Enfin soit, ce qui est fait est fait donc autant en prendre mon parti".

Il se trouvait au milieu d'une forêt assez inhospitalière, composé de chênes et de grands hêtres dont la rare parure automnale arborait des couleurs d'or et de sang.

Lorën s'enfonça dans les entrailles sylvestres et marcha durant un long moment jusqu'à une pente qui menait à un contrefort rocheux. Tout d'un coup, il discerna la forme sombre d'une cavité dans la roche, probablement une grotte, ce qui pouvait constituer un abri idéal pour y attendre la fin de l'orage. Doucement, le vampire s'avança dans cette direction, tirant derrière lui par la bride son destrier vampirique à la robe noir de jais.

Un orage, heureusement qu'ils sont à l’abri. Tobold a ramené le bois, et a lancé un feux a l'aide de son briquet amadou. Une fois ceci fait, le plus important maintenant, il faut s'occuper de Houblon, le poney est au milieux de la grotte, tout triste,portant son fardeau et il est complétement trempé. De Mangroves lui parle doucement en retirant toutes les affaires, puis il l’essuie avec sa veille couverture et le brosse. Au bout de vingt minutes le petit cheval présente une figure plus humaine....? plus équidéene! ceci fait, il lui donne un peux d'avoine. " - Vivement qu'on arrive, Houblon, toutes nos provisions sont à sec." L'humain dit cela en grattouillant le haut du crane du poney, qui le regarde avec ses gros yeux plein d’espoirs. Il est temps maintenant de s’occupe de lui. Tobold sort le morceau de Lapin qui lui reste, avec sa dague en obsidienne, il découpe l’animal en morceau, il prend dans ses fontes une carotte, un navet et un oignon, qu'il tranche. Il utilise sa petite casserole, et y place les aliments qu'il recouvre d'eau, et dépose cela sur le feu en agitant le contenu de temps en temps avec son indispensable cuillère, en bois. De l'eau c'est pas ce qui manque, pense t'il en voyant la pluie dehors, il y a toujours des éclaires, la nuit va arriver très vite maintenant. Il retire ses vêtement mouillé et sort sa couverture légèrement humide. Il se sent maintenant un autre homme. Il rajoute un peu de bois. Retourne à l'entré de la grotte. Tobold regarde l'orage. Un grand cavalier tirant son cheval apparait le temps d'un éclaire, plus long que les autres. Il sera là, bientôt! Notre homme sort sa dague en obsidienne. Il porte l'index de la main droite à son cou et utilise le sort de "Forte voix" qui permet d’amplifier les sons, il dit : " - Bonsoir, si vous venez en paix, un bon feux et une fricassé de lapin vous attend."



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Lorën continua à avancer en direction, tirant derrière lui son destrier vampirique qui le suivait docilement comme à son habitude. Le ciel semblait déverser des cascades d'eau qui ruisselaient sur son corps; heureusement qu'il portait une longue cape pour se protéger de l'averse.

Ses sens aiguisés percevaient une présence à l'intérieur de la caverne, un cœur humain battait ainsi que celui d'un animal, peut-être un cheval. Le vampire n'y prêta guère attention car cela n'était pas particulièrement étonnant compte tenu du violent orage qui s'abattait sur la région.

Il s'agit probablement d'un voyageur égaré à la recherche d'un abri tout comme moi, pensa t'il. Ma foi, peu lui importait, du moment que l'humain en question ne lui cherche point querelle, sa présence ne le dérangeait pas outre mesure. Du reste, le vampire savait qu'il n'avait rien à craindre et qu'en cas d'attaque, sa fidèle épée pourrait en venir à bout facilement.

Le vampire continua donc sa progression en direction de ce refuge troglodyte quand soudain il entendit une voix forte résonner:

"- Bonsoir, si vous venez en paix, un bon feux et une fricassé de lapin vous attend".

En levant ses prunelles pailletées d'or dans la direction d'où venait cette voix; il discerna à travers le rideau de pluie, la silhouette d'un vieil homme tenant une dague d'obsidienne.

Le vampire esquissa un sourire amusé à cette image, mais après tout de nos jours mieux valait se montrer prudent, surtout pour un humain. Lorën songea que nombre de ces créatures étaient faibles physiquement et que cette période sombre et incertaine devait attiser les peurs dans bien des cœurs.

Lorsqu'il fut à portée de voix, il répondit:

"Bonsoir, je cherche juste un abri contre l'orage pour moi et ma monture". Puis, il ajouta en riant "merci pour votre proposition de fricassée mais j'ai déjà mangé en cours de route et je n'ai plus faim".

Lorën pensa qu'il était sans doute préférable de ne pas mentionner ses préférences "culinaires"à cet humain afin de ne pas l'effrayer. Ce dernier ne semblait pas avoir deviné son appartenance à la race vampirique. Par ailleurs, encapuchonné dans sa longue cape brune afin de se protéger de la pluie, le vampire ressemblait à n'importe quel voyageur humain.

Bientôt, il fut à l'entrée de la grotte et s'arrêta devant le vieil homme tandis que son destrier, aussi sombre qu'une nuit sans lune, s'ébrouait.

Il entend une voix froide, mais pas hostile. A la lumière du feux il voit un homme plutôt grand mais avec un sourire qui pourrait être ironique, cela est contredit par la lueur des yeux bienveillant. " - Bienvenu, même si vous avez déjà manger, je veux bien partager mon repas, mais vous n'avez plus faim, je nous préparerais un gros chaud à base d’alcool de myrtille. Quand vos vous serez occupé de votre cheval, vous pourrez venir discuter avec moi et vous réchauffer au coin du feux. Si vous avez besoin, il me reste un peu d’avoine." En disant cela Tobold est toujours prêt à sortir sa dague en obsidienne, en cas de problème. Il s'assoit et se met a manger sa fricassé de lapin. Entre chaque bouché il parle à l'homme. " - Je m'appelle Tobold des Mangroves, j'ai quitter Aldaria, il y a quelques mois, suite à la décomposition de cette ville, ou il ne fait plus bon d'y vivre. Je l'ai quitté, et je suis partis vers l'est. Nous vivons des jours difficiles. Depuis je cherches a rejoindre l'est par le chemin de terre, depuis que Lyssa et son port ont disparut, il n'y a plus d'autre chemin. Je vais continuer vers l'est sans passer Celadon. Je progresse en posant quelques collets, et en évitant les auberges, je n'ai plus d'argent dans ma bourse. J'ai tout perdu dans la chute d'Alderia. Dans quelques semaines je retrouverais la presqu'ile des Mangroves, voila mes projets, je partirais demain matin, qu'il pleuve ou qu'il vente, et si Houblon mon poney a récupéré, surtout si il va bien. Et vous Monsieur ou allez vous et ou venez vous? enfin si vous voulez me parler, je suis un épouvantable bavard et je comprendrais parfaitement si vous ne voulez pas me causer." Tobold a finit la casserole de Lapin et prépare le grog avec de l'eau, et un fond d'Alcool de Myrtille.......

Lorën s'arrêta devant le vieil homme, celui-ci s'adressa à lui et semblait insister pour l'inviter à boire. Le vampire s'apprêtait à répondre quand brusquement il sentit une présence à quelques mètres derrière lui. Quelqu'un approchait...

Pendant ce temps, le vieillard continua son discours que Lorën écouta d'une oreille distraite. Il se nommait Tobold des Mangroves, un nom étrange qui ne lui disait rien et parlait de son parcours. L'homme disait vouloir continuer vers l'est sans passer vers Caladon car il était fauché.

Le vampire le regarda d'air contrit et soupira:

- Vraiment ? Vous êtes fauché, moi aussi ! Les filles de joie d'Aldaria savent y faire pour vider les bourses de leurs clients ! Il ne me reste plus un sou en poche donc il est probable que j'évite également les auberges un moment. Quoique je pourrais passer la nuit chez une belle fille à Caladon ou séduire la femme d'un aubergiste , dit-il en réfléchissant. De plus, le nocturne possédait l'une ou l'autre connaissance féminine prête à l'héberger gratuitement grâce à son côté "beau parleur".

Au moment où l'homme s'éloignait dans la grotte pour préparer le grog avec de l'eau et le fond d'alcool de Myrtille...Un éclair illumina la grotte et la silhouette d'un homme très costaud revêtu d'une peau d'ours apparut à l'entrée !

- Bonsoir messires, grommela le nouvel arrivant. Je me nomme gros Jean, chasseur d'ours et je suis à la recherche d'un abri contre l'orage pour moi et mon cheval.


Ensuite le mystérieux visiteur huma l'air avant de s'écrier:

- ça sent rudement bon ici ! Qu'est-ce que c'est du lapin ? Je n'ai rien avalé depuis plusieurs jours, je pourrai avaler un bœuf et boire une rivière !

Lorën éclata de rire et lui adressa un grand sourire:

- Je veux bien me dévouer et vous laisser ma part car je n'ai ni faim ni soif. J'accepte également de laisser l'avoine restant pour votre cheval. Ayant terminé sa phrase, il se tourna vers le vieil homme.

- Qu'en pensez vous messire Tobold, acceptez vous de rassasier et d'abreuver cet homme affamé et assoiffé ainsi que son cheval ? Vous feriez là une si bonne action, ajouta t'il d'une voix douce.

Un quoi, il y une autre personne? Ah non il n'ont pas l'aire de ce connaître! Gros Jean, il s'appelle? je ne connais pas, Quoi le grand veut lui donner sa part, mais je déjà tous mangé ...... Mais? " - Un grog, je suis entrain de faire, Maître Gros Jean. Nous pourrons tous les trois nous réchauffer. Je n'ai pas de bœuf dans ma gibecière, mais j'ai encore un peu de lapin pour vous faire une portion de fricassé, avec un navet et un oignon, Le temps que vous vous occupiez de vos chevaux et cela sera prêt, il y a encore de la place pour les chevaux, vous pouvez étendre vos affaires et vos couvertures prés du feux......... Oui oui là dans mon sac il reste de l'avoine Monsieur Gros Jean......" Bientôt c'est le silence qui règne dans la grotte. Tout le monde vaque à ses occupations, et environs une heure plus tard quand Monsieur Gros Jean a fini de manger, les trois hommes commencent à somnoler devant le feux. Tobold des Mangroves repense à quelques choses que le grand inconnue a dit......Et se tournant vers ce Monsieur... " - Vous avez parlez d'Alderia, bien que je ne connais pas d'aubergiste qui soit Monsieur,Monsieur, peut être avons nous des connaissances en commun. Comme La Belle Mademoiselle Thuillermynia de l'Armanda Cancan, connue pour son Froufrou vertigineux, qu'on s'y perd quand on glisse dedans ou bien avez vous fréquenté le Petit Coquin, ou vous êtres bien accueilli par, Mesdemoiselles Violanetta, Dresnik, et Ynesgriëll.....Oui les trois à la fois, Monsieur Comme Devant, Eh.., Pardon Monsieur Gros Jean....A moins que vous préfériez les Demoiselles de la rue du Grand Bonheur dans le quartier, et dans ce cas, tous le monde connait, la belle rousse, qui est une vrais blonde, Frankä Azerty qui vous fait les soixante neuf positions du grand Komosautro pour le prix......... "

Lorën demeura adossé contre la paroi de la grotte pendant que les deux hommes somnolaient au coin du feu. Etant un vampire et non un humain, celui n'avait pas la possibilité de dormir ni même de réchauffer sa peau glacée.

Les flammes faisaient danser des ombres sur les parois de la grotte, et un moment le vieil homme s'adressa à lui évoquant certaines personnes résidant à Aldaria. Le nocturne l'écouta silencieusement avec d'ajouter d'un ton calme:

- Mon nom est Lorën Arcae et je vais à Caladon. Vous dites vous rendre dans la presque île des mangroves, j'espère que vous y parviendrez sans encombre et que vous pourrez reprendre votre route dès que cet orage aura cesser, puisque telle est votre destination. Néanmoins, soyez prudent car je crains qu'avec cette pluie incessante, la rivière avoisinante ne déborde.

Le vampire demeurait pensif en contemplant la pluie qui ne cessait de tomber depuis tout à l'heure; il ignorait dans combien de temps, celui-ci pourrait reprendre la route et surtout si les cours d'eaux environnants avaient débordé comme il le craignait, car si tel était le cas cela pourrait compliquer son avancée jusqu'à la ville. Néanmoins, il avait connu bien pire et ne doutait pas de parvenir à bon port malgré les intempéries. Du reste, peut-être trouverait il en chemin quelques hameaux où s'arrêter.

Le ciel était empli de nuages noirs et il pouvait discerner les faibles lueurs du soleil qui pointaient à l'horizon. Dans la grotte, le chasseur d'ours nommé gros Jean ronflait, probablement repu par le repas et la boisson qu'il avait ingurgité. Bien entendu, Lorën n'avait pas mangé ni bu avec eux car étant une créature de l'ombre, ce dernier se nourrissait uniquement de sang humain et ne pouvait pas avaler de la nourriture humaine.

Il s'avança lentement jusqu'au cheval d'un noir de jais et caressa son encolure, l'animal piaffa tout en le regardant avec ses grandes pupilles brillantes. Mieux vaut ne pas s’attarder ici, pensa le vampire qui observait à l'extérieur de la grotte des ruisseaux d'eau dévaler le long de la pente sablonneuse. J'ai un mauvais pressentiment, songea-t'il.

Tobold dort profondément d'un œil, de l'autre, c'est une autre histoire. Il voit le grand adossé à la paroi pratiquement de la nuit, mais il ne bouge pas. Dehors l'orage et les éclaires ce sont arrêtés, et notre homme entend que l'eau ne tombe plus en cataracte, mais simplement en chute diluvienne, un léger mieux……
La pluie continue de tombé, il se souvient d'avoir traverser dans cette région la rivière Ticonderoga en crue, en bateau, il a seulement deux ans, avec l'Alayien, cela avait été épique. Mais ils avaient déjà réussi a passé à l’époque, et lui qu'était t'il devenue? Le reverra t'il un jour?......... Il entend le léger ronflement de l'autre homme, qui serait un chasseur d'ours. Pourquoi pas, il n'y a pas de sot métier......Le grand à finit pars se présenter, il a fallu du temps : Lorën Arcae et il va à Caladon. Mais pourquoi n'est il pas venue se réchauffer. Surtout que maintenant il ne reste plus de bois, même pour relancer le feu, il est temps de partir, surtout qu'il n'a plus de provision, sauf deux gros oignions!

Le jour ce lève en même temps que De Mangrove et il voit Monsieur Lorën flatter l’encolure de son cheval noir, cheval qui lui fait penser à celui d'Amure, cette étrange cavalière qui lui avait donné un Houblon terrorisé!. Notre homme remarque que son petit cheval c'est éloigné le plus possible de celui de Monsieur Lorën, en ce mettant derrière celui de Monsieur Gros Jean........bizarre?

Notre homme vient donner à boire à son poney.

" - Bonjour, Monsieur Loren, il pleut encore et toujours... Sale temps, mais habituelle en cette saison! Je vais devoir y aller, mais je pense faire une petite reconnaissante, à pied, un peu plus loin pour voir l'état du terrain après le déluge de cette nuit, tous les gués doivent être impraticable, je ne partirais pas longtemps, pas plus d'une demie heure pour voir dans la vallée......"

Durant presque toute la nuit, Lorën était demeuré éveillé pendant que ses deux compagnons d'infortune somnolaient au coin du feu puis s'assoupirent. Au début, il avait tenté de les "imiter" afin de mieux se "fondre" parmi eux en faisant semblant de "dormir". A dire vrai, le vampire pensait que s'il leur révélait sa véritable nature, ceux-ci prendraient sans doute peur. C'est pourquoi, ce dernier préférait voyager "incognito".

Bien sûr, il ne craignait pas ces deux hommes mais désirait garder ce "secret" afin de préserver un semblant de tranquillité. Par ailleurs, la compagnie de ces étrangers pouvait apporter son lot de surprise voire d'amusement. Après tout, les humains représentaient à ces yeux des créatures tellement étranges voire déroutantes malgré la brièveté de leurs existences et leur faiblesse physique. En dépit des années passées à les "fréquenter" dans les villes de l'empire, ceux-ci demeuraient encore un mystère pour lui...

Et pour l'instant, Lorën n'avait rien d'autre à faire en attendant que les intempéries se calment et qu'il soit en mesure de reprendre la route menant à Caladon.

Pendant qu'il se tenait adossé contre la paroi de la grotte, à distance prudente du feu, le vampire sentait peser sur lui un regard. Ses sens aiguisés et son instinct lui faisaient ressentir la désagréable sensation d'être observé...

Quand la nuit fut dissipée et que les premières lueurs bleutées de l'aube colorèrent l'horizon, il échangea quelques paroles avec le vieil homme. Puis celui-ci commença à s'affairer dans la grotte pendant que "Gros Jean" ronflait bruyamment. D'ailleurs, le vampire se demandait bien d'où sortait ce gars bourru, portant un manteau en fourrure d'ours et à la chevelure rousse et hirsute. D'après ces dires, il était chasseur d'ours; pourquoi pas, ces bêtes sauvages pullulaient dans la région...

Pendant que le vieil homme nommé Tobold donnait à boire à son poney, Lorën vit que le pauvre animal paraissait terrorisé. Il l'observa du coin de ses prunelles dorées, se rappelant que les chevaux "ordinaires" prenaient peur en présence d'un vampire.

"J'espère que ce poney ne trahira pas ma véritable "nature"", pensa le vampire. Toutefois, Tobold, s'il semblât remarquer l'effroi de son petit compagnon, se garda bien de faire la moindre remarque à ce sujet.

A un moment, ce dernier s'approcha de Lorën pour lui signaler qu'il comptait faire une reconnaissance dans la vallée afin de s'assurer de l'état du terrain suite au violent orage de la nuit précédente.

Le vampire acquiesça de la tête puis ajouta en soupirant:

- Malheureusement Monsieur Tobold, c'est un temps "habituel" pour la saison et qui n'est vraiment pas propice à un voyage. Je crains que vous ne soyez dans le vrai lorsque vous dites que tous les gués doivent être impraticables. J'ajouterai également que la route commerciale menant à Caladon doit être complètement inondée à l'heure qu'il est. Dès avant mon arrivée dans ce refuge, elle était recouverte d'un torrent boueux qui la rendait difficilement praticable.
Je crois que je vais devoir prendre une autre route pour rejoindre cette ville...Heureusement, je suis habitué à voyager dans de rudes conditions ainsi que ma monture...

Puis Lorën se remémora les paroles du vieil homme concernant les filles de joies et les lieux de plaisir d'Aldaria. Cette pensée raviva d'agréables souvenirs dans son esprit et il afficha un sourire espiègle: décidément, ce petit bonhomme ne manquait pas de ressources malgré son grand âge, mais après tout un adage disait que c'était dans les vieilles casseroles qu'on faisait les meilleurs soupes. Si celui-ci partageait son goût immodéré pour les femmes et les plaisirs charnels alors il avait toute sa sympathie.

Le vampire éclata de rire et s'adressa à l'humain nommé Tobold d'un ton malicieux, en le regardant fixement:

- Messire Tobold, lorsque vous avez évoqué certaines dames et endroits d'Aldaria, j'ai compris que vous étiez un fin connaisseur et un homme de goût sachant apprécier les bonnes choses et jouir de l'existence. Etes-vous certain de n'avoir pas envie de faire un détour jusqu'à Caladon avant de regagner les Mangroves ?

Dans cette cité, on trouve également d'excellents endroits tels que "la caverne enchantée et la baguette magique", "Alice dans la vallée des délices", "les aventures du petit Porcinet" si vous êtes adepte du "classique". Mais si vous avez des goûts un peu "atypiques", vous trouverez votre bonheur "au matou mateur et la chatte brûlante". Je connais également de très jolies dames, dont la grande Zoa et son boa, prête à toutes les fantaisies pour satisfaire ses clients. C'est une "amie" à moi, et si vous lui dites que vous venez de ma part elle vous fera un prix.

Tobold écoute ce que dit le grand..... Monsieur Lorën surtout les indications autrement important et confidentiel sur cette Caladon. Il apprend par cœur "la caverne enchantée et la baguette magique", "Alice dans la vallée des délices", "les aventures du petit Porcinet","au matou mateur et la chatte brûlante", "la grande Zoa et son boa." Je vais aller voir, et quand je reviendrais si vous n’êtes pas là, bon voyage et merci pour vos renseignement précieux.
Il pleut toujours. Le sol n’absorbe plus l'eau, mauvais cela, il descend vers la rivière, une simple rivière que l'on travers n'importe ou, avec un bâton notre homme voit que le niveau a monté considérablement. Il suit le sens du courant, et tombe sur une prairie complétement inondé, il ne voit pas l'autre rive. Par ou notre homme regarde, il y a de l'eau partout, c'est une inondation général. I lne voit pas de courant, la décru n'est pas encore pour maintenant.
" - Que d'eau, que d'eau.........." comme aurait dit le Général Mac Nounours!
Notre homme remonte, vers la grotte.
Il n'y a que deux solutions, pense t'i,l soit attendre que le niveau redevienne normale, cela peut prendre du temps, et il y a le problème de la nourriture; soit traverser. Il remarque que des troncs d'arbres abattues par les éléments ce n'est pas ce qui manque, et il y a aussi beaucoup de lianes. Il y a de quoi fabriquer un radeau, qui ne tiendra que quelques heures, le plus long sera de rassemblé les troncs, et il utilisera Houblon pour tirer les troncs.Il a dans sa gibecière, une hachette qui pourrai lui revire a couper et tailler. Il faut un grand radeau pour pouvoir faire monter Houblon, et que l’ensemble soit stable. La propulsion il faudra trouver une longue et solide perche.........
La pluie continue, il a du mal à remonter la pente avec ce sol détrempé, enfin il arrive à la grotte......

Le vieil homme sembla écouter très attentivement les informations sur les filles de joie et certains endroits "sulfureux" de Caladon. Lorën aperçut même une lueur lubrique s'allumer dans ses yeux foncés. Il ne s'était pas trompé, cet humain appréciait prendre du bon temps en compagnie de belles femmes vénales.

L'homme lui dis qu'il allait inspecter la vallée et le remercia pour ses renseignements. Après cela, il quitta la grotte, laissant le vampire en compagnie du chasseur d'ours nommé Gros Jean.

Quelques minutes après le départ de Tobold, Gros Jean s'éveilla et jeta un regard ensommeillé à Lorën.

- C'est déjà le matin ? Où est le petit déjeuner ? demanda t'il en baillant.

Le vampire le dévisagea froidement de ses prunelles dorés qui brillaient d'un éclat adamantin. Il songea que cet humain, mafflu et dodu à souhait ferait un bien agréable casse-croûte si le besoin s'en faisait sentir. Pour l'instant, Lorën était rassasié car quelques heures avant son arrivée dans cet abri, il avait vidé de son sang l' infortuné voyageur ayant le malheur de croiser sa route.

Peut-être devrais-il garder ce chasseur d'ours bien grassouillet sous la main, il formerait un excellent repas en attendant d'arriver à Caladon. Surtout qu'avec le contretemps causé par les intempéries et son séjour forcé dans cette région inhospitalière, le vampire ignorait quand il pourrait à nouveau déguster un "repas humain".

- Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi me regardez vous comme ça ? demanda le chasseur d'ours en regardant Lorën d'un air un peu étonné.

Le vampire afficha un sourire énigmatique en fixant l'homme du coin de l’œil:

- Ce n'est rien d'important, je me faisais juste la réflexion que vous m'avez l'air bien sympathique, et que j'apprécierais de poursuivre ma route jusqu'à Caladon en votre compagnie. D'ailleurs, vous allez bien à Caladon n'est pas ? dit-il d'une voix suave.

- Euh oui, mes provisions sont épuisées et l'ours que je traquais m'a échappé donc autant retourner en ville.

Tout d'un coup, le vieil homme revint dans la grotte précipitamment. En voyant sa mine déconfite et inquiète, Lorën devina aussitôt qu'il n'allait pas leur annoncer une bonne nouvelle...

Toujours aussi trempé par ce temps qui ne veut pas changer, notre homme rentre dans la grotte, il trouve les deux hommes levé. Il remarque dans la pénombre que son poney est toujours éloigné du cheval noir, de Monsieur Lorën, bizarre! et celui de monsieur Gros fait de même. " - Ha! vous êtes encore là Monsieur Lorën, bonjour Monsieur Gros. On a un sérieux problème, l'eau monte et la décrut n'est pas pour toutes suite, contourner la rivière ne sert a rien. Nous ne pouvons qu'attendre ou traverser en construisant une embarcation de fortune. Retourner en arrière ne semble pas une option, le premier village est loin et il reste que d’être maintenant coupé par la crue! " Tobold regarde les deux hommes. " - Pour traverser on a tout ce qu'il faut, ce n'est pas le bois qui manque, pour construire un radeau , il y a des lianes pour tout assembler, le plus long sera de rassembler les troncs, qu'il faudra amener un par un, il faudra le faire grand, nous serons trois, avec trois chevaux! Si nous faisons un plus petit il faudra faire des rotation au risque qu'il se désagrège un moment ou un autre............Il faudra penser à trouver de quoi manger, et trouver de l'eau de source, car si j'ai bien compris nous avons plus rien à manger et a boire. Il faudra ce décidéer vite la balle est dans votre campsn Messieur. Mais moi si je reste seule, c'est ce que je ferais. Que décidons nous Messieurs?" De Mangroves attend la réponse, en sortant son flash d'alcool de Myrtille, les grandes diatribes lui donne soif! Mais encore une mauvaise nouvelle, il ne lui reste plus une seule goutte de ce précieux liquide. Par la barde de Lorenz mal taillée, il ne manquait plus que cela!

Lorën attendit que le vieil homme prenne la parole, mais il pressentait déjà ce que dernier avait à annoncer. Le violent orage de la nuit précédente ne lui laissait guère d'espoir à ce sujet. La rivière avoisinante était probablement sortie de son lit pour inonder la zone boisée où ils se trouvaient.

"A vous de prendre une décision, Messieurs...", la voix de Tobold sonnait aussi lugubrement qu'une sentence. Le vampire soupira, étant donné la situation, ils n'avaient guère d'autre choix que de collaborer pour se sortir de ce mauvais pas.

Et cela n'était pas prés de s'arranger car dehors la pluie continuait à tomber et des gouttelettes s'écoulaient le long des cheveux du vieil homme, qui était trempé comme une soupe.

Les yeux vifs de ce dernier balayèrent la grotte du regard, fixant Lorën et Gros Jean avant de s'arrêter sur les chevaux. Le Poney et le cheval du chasseur d'ours se tenaient recroquevillés dans un coin obscur, aussi loin que possible de la monture vampirique.

Lorën l'observa du coin de l'œil et garda le silence, faisant mine de rien. Peut-être que ce petit vieux avait des soupçons mais pour l'instant il ne semblait pas particulièrement effrayé. Mais qu'importe, si son "secret" devait être révélé au grand jour, le vampire aviserait à ce moment là.

Tobold leur résuma rapidement la situation précaire dans laquelle les trois hommes se trouvaient en raison de l'inondation. Il énuméra plusieurs pistes de solutions et leur demanda quelle était leur décision.

Après que le vieil homme eut terminé de parler, le visage du chasseur replet devint blême et il s'écria d'une voix geignarde.

- Oh non ! C'est pas vrai ! Nous sommes vraiment dans la mouise pour le coup ! Non seulement nous sommes prisonniers de l'inondation et en plus il n'y a plus rien à manger ni à boire ! C'est vraiment trop injuste !

Lorën lui lança un regard glacial puis se mit à réfléchir: ce vieux bonhomme n'avait pas tort, vu les circonstances, il fallait agir et vite. Le vampire garda la tête froide et tenta d'analyser la situation de manière logique sans se laisser déborder par ses émotions. Analyser les choses point par point afin de choisir la meilleure solution. Attendre la décrue n'était pas une option viable, la pluie continuait à tomber et l'eau risquait d'atteindre et d’inonder cet abri. Par ailleurs, comme l'avait signalé Tobold, retourner en arrière serait contre-productif car le village le plus proche était trop éloigné de leur refuge. Donc autant tenter la traversée de la rivière sur un radeau improvisé; de plus, ce n'était pas le bois qui manquait car les flots charriaient de multiples troncs d'arbres et des amas de lianes.

Effectivement, il faudrait un grand radeau pour tous les transporter, ainsi que de la nourriture et de l'eau pour les humains. Pour l'instant, Lorën n'avait pas encore besoin de sang humain pour étancher sa soif et sa faim.

- Monsieur Tobold, j'ai réfléchi à la question et je pense que nous n'avons pas le choix. Nous devons traverser cette rivière en crue à l'aide d'un grand radeau afin d'atteindre l'autre rive. Grâce à nos chevaux, nous pourrons transporter plus aisément les troncs et les assembler à l'aide des lianes qui serviront alors de cordage...Pour l'eau, comme la pluie continue de tomber, peut-être pourrions nous utiliser des récipients vides afin de la récolter. Au sujet de la nourriture, la rivière est très poissonneuse...c'est peut-être la solution.

Le vampire réfléchit quelques minutes avant de répondre:

- Serait-il possible d'utiliser une épingle recourbée pour confectionner un hameçon et de fabriquer une ligne avec un bout de ficelle ou des morceaux de tissus ? Peut-être qu'en taillant la pointe d'une branche en forme d'harpon avec un couteau nous arriverions aussi à attraper des poissons. Ensuite, pour propulser le râteau, je suggère d'essayer de confectionner une voile et de la faire tenir grâce à un mat pour utiliser la puissance du vent qui souffle très fort. Je possède un matériel de couture avec des aiguilles et du fil dans mon sac mais il faudrait trouver et assembler des pièces de tissus , dit-il d'une voix aussi calme que possible.

En effet, Lorën était féru de couture et confectionnait lui-même nombre de ses vêtements.

- J'ai une tente rangée dans mon sac, elle me sert à construire un abri pour dormir quand je voyage en forêt. Mais nous pouvons essayer utiliser la toile pour faire une voile ! s'écria Gros Jean.

" - Il y a un petit promontoire en bas, en légère pente ou nous pourrons fabriquer le radeau. Nous aurons les pieds dans l'eau, mais si l'eau monte, nous ne devrions pas être gêné, il nous suffira d'amener ce que nous construisons vers le sommet du promontoire." Tobold désigne le secteur. " - Comme tout le monde semble d'accord je vous propose, que je commence à ramener les troncs, et vous Monsieur Lorën vous pouvez ramasser des lianes très longues et solides, regardez ce que pourrait donner la pèche..... Pendant que vous Monsieur Gros, vous pourriez chasser en surveillant le secteur. Regardez si par hasard il n' a rien intéressant à exploité dans le secteur."
Notre homme prépare Houblon à tirer des troncs, en ne laissant que la longe et aussi les lanières de cuire qui servent généralement quand Tobold se sert de son poney en cheval de trait. Il sort de son sac, la hachette. Il remarque que Houblon est heureux de quitter la grotte. Les arbres à terre sont tombés depuis des lustres, soit de coup de vent, soit de tremblement de terres, soit Drago sait quoi. Il ne reste plus qu'à choisir, des gros troncs. Des futs pas trop pourri, pour qu'il ne se répande en poudre à la moindre contrainte mécanique. Les premiers seront prêt du promontoire, puis les suivant seront de plus éloigné. Une fois choisit l'arbre dans l'eau, il faut couper à la hachette les branches, puis couper tout ce qui retiens le tronc à la rive. Il faut rassembler deux ou trois troncs déjà préparer, et avec l'aide de Houblon les amener et les amarrer en attentent la construction final du radeau.
Il pleut toujours même si ce n'est pas le déluge pour le moment. Il a faim, et il voudrait savoir si Monsieur a ramené quelque chose, en espérant que cela ne soit pas du lapin, car lui, un de ses collets a fonctionné, il a encore attraper un animal aux grandes oreilles....Et du lapin, il en a assé!

Après que le petit vieux ait donné des instructions, les trois compagnons d'infortune se séparèrent et chacun s'en alla dans une direction différente. Lorën réfléchit à la situation, il avait hâte de traverser la rivière et de rejoindre l'autre rive afin de regagner Caladon dans les plus brefs délais. Pour l'instant, la faim et la soif ne s'étaient pas encore emparées de lui mais il savait que d'ici quelques jours, il devrait se nourrir de sang humain. Et dans cette région isolée et inondée, cela risquait d'être difficile de trouver une proie. Sauf s'il restait en compagnie de ces deux hommes...Le vampire avait jeté son dévolu sur le plus "appétissant" des deux, le chasseur d'ours nommé gros Jean.

De plus, cette petite "excursion" dans la forêt pouvait s'avérer une aventure des plus amusantes. Le vampire ramassa à la hâte un grand nombre de lianes ainsi que des troncs d'arbres à l'aide de son destrier. Etant donné leur nombre et les chevaux, ils auraient besoin d'un très grand radeau pour ne pas sombrer !

Quant à la pêche, il laissa tomber cette idée car il ne mangeait aucune nourriture humaine; toutefois, les deux hommes trouveraient certainement de quoi se nourrir et à boire dans cette forêt. Le chasseur possédait une arme qui lui permettrait d'attraper du gibier, et le vieillard capturerait sans doute des lapins. Quant à Lorën, il gardait gros jean en réserve comme "garde-manger" pour plus tard.

Il transporta les lianes et une partie des troncs non loin du promontoire puis retourna à la grotte, afin d'y attendre le retour des deux humains. Bientôt, gros jean fit son retour, affichant un large sourire, car il venait d'attraper une biche.

- Voilà, ça nous fera un bon repas ! En plus, j'ai un énorme appétit ! Et vous la pêche a été bonne ?

Lorën haussa les épaules, gardant les bras croisés sur la poitrine et dévisagea l'humain avec dédain:

- Je n'ai pas pêché, j'ai préféré ramasser des lianes et des troncs d'arbres à l'aide de mon cheval. Puis, il ajouta froidement en arborant un sourire cynique.

- Ne vous inquiétez pas pour moi, je trouverai bien quelque chose à me mettre sous la dent le moment venu.

Tobold arrive avec sa troisième rotation, il voit le travail de Monsieur Lorën, pas mal pense t'il! Il y a déjà douze troncs. Il en faudra le double pour finaliser leur projet.
Il se sert des lianes qu'à remmener le grand humain pour arrimer tous les troncs. Il pleut toujours et le ciel est bien sombre. Il est temps d'aller manger, et c'est un De Mangreuves fatigué et affamé suivit d'un Houblon n'en pouvant plus qui remontent vers la grotte.

Quand notre homme arrive, il stoppe soudain, les yeux exorbité par ce qu'il voit. Il sort sa dague en obsidienne et se précipite sur ..... la biche en poussant Monsieur gros qui a l'aire de si prendre comme un manche. " - Allez chercher du bois et allumer un feu pendant que je m'occupe de la bête!!!!!" Il aurait fallut faire mariner le cuissot qu'il découpe pendant une journée, mais il a faim! Fébrilement apres la découpe, il fouille dans son sac et à part sa casserole, il trouve des carottes qu'il coupe en rondelles, ainsi que des échalotes et des oignons, un céleri, du thym, du laurier et du persil. Il travaille tout cela avec quelques cuillerées d’huile, il mouille avec trois verres d'alcool de Myrtille. Il masse le cuissot avec cette marinade, puis à l'aide d'un grand bâton pointu, il le place au dessus du grand feux qu'a fait partir Monsieur Gros. Il y a bien sur un peu fumé mais ce n'est pas grave! Tobold arrose le plus souvent possible et il tourne fréquemment le cuissot. Une heure, pendant une heure il tourne et tourne la préparation. Il se répand dans la grotte une odeur épouvantablement bonne. Les deux hommes regardent l'objet de leurs convoitise avec des yeux émerveillés. Souvent notre homme avec l'aide de sa dague en obsidienne, donne des petits coup pour voir l'état de la viande. " - Messieurs, je vous signal que c'est prêt." De Mangroves découpe trois grandes tranches, et se met goulûment à manger sa part...............

Lorën demeura seul dans la grotte en compagnie du chasseur d'ours, attendant le retour du vieil homme. Où était-il passé depuis tout ce temps ? Dehors, la pluie continuait à tomber inlassablement avec un clapotis monotone. Le vampire s'ennuyait et gardait les yeux rivés sur son compagnon.

- Je vais dépecer cette biche et commencer à préparer notre repas, dit le chasseur d'ours qui sortit un couteau et commença à entailler la chair de l'animal. Ses gestes gauches et maladroits firent froncer les sourcils à Lorën.

Soudain, ses sens aiguisés perçurent les battements d'un cœur humain tout proche. Le vieux bonhomme était de retour dans la caverne servant d'abri aux trois voyageurs. Tout d'un coup, ce dernier poussa un cri de surprise et ouvrit de grands yeux exorbités en voyant le chasseur d'ours s'activer sur le cadavre du cervidé.

Sans crier garde, Tobold sortit sa dague d'obsidienne et se précipita sur l'animal ! Il poussa Gros Jean, manquant de le faire tomber à la renverse par la même occasion. Celui-ci regarda le vieillard d'un air à la bois éberlué et penaud comme un enfant surpris en train de faire une bêtise.

Il bredouilla quelques mots d'excuses, juste avant que le petit vieux ne lui demande d'un ton autoritaire d'aller chercher du bois pour le feu pendant qu'il s'occuperait du repas.

La scène était si comique que Lorën ne put s'empêcher d'éclater de rire. Décidément, ces humains avaient des comportements pour le moins déroutants et amusants.

Puis, le vieillard commença à cuisiner un plat à base de viande, de légumes et de condiments. Une odeur de cuisson se répandit dans la grotte faisant monter l'eau à la bouche des deux hommes. Le vampire quant à lui demeurait insensible à ces effluves alimentaires et songeait que rien n'égalait le doux nectar du sang frais.

Lorsque la préparation du repas fut terminée, Tobold s'écria "Messieurs, je vous signale que c'est prêt". Ensuite, il découpa la viande en plusieurs tranches et commença à dévorer sa part avec un plaisir évident. Gros Jean l'imita en mordant à belles dents dans la chair tendre et délicate de la biche.

Lorën les observa avec un mélange de scepticisme et de dégoût: cette étrange préparation n'avait rien d'appétissant à ces yeux, que du contraire.

Brusquement, le chasseur d'ours leva les yeux dans sa direction et lui demanda:

- Vous êtes sûr que vous ne voulez pas manger un bout ? Vous ne savez pas ce que vous ratez. C'est délicieux !

Le vampire réfléchit rapidement à une excuse pour éviter d'avoir à goûter ce met peu ragoutant qui ne convenait pas du tout à son régime alimentaire "particulier".

- Euh...c'est à dire...que je fais...un régime ! On ne le dirais pas mais j'ai quelques kilos à perdre, mentit le nocturne. Dans les faits, c'était impossible pour lui de perdre ou de gagner du poids car les vampires gardaient pour l'éternité l'apparence qu'ils possédaient à leur transformation.

Gros Jean le regarda d'un air étonné:

- Un régime ? Vous plaisantez, vous êtes tout fin !

Tobold à la bouche pleine, quand il entend le mot régime???? Un régime que-ce que cela est? Il n'en sait rien! " - hegjd mofriye.." Tobold avale ce qu'il a dans sa bouche. " - Excusez moi, Monsieur Lorën, j'avais la bouche pleine, mais quel est ce mot bizarre : Régime?..." Mais notre homme voit que son petit chaval est dehors et qu'il ne pleut plus à ce moment........ Pourquoi ne n'est 'il pas mit a l'abris? cela est étrange?... " - Eh regardez Messieurs, la pluies c'est arrêté de tomber il fait encore jour, c'est peut être le moment d'aller rassembler les troncs que l'on a déjà une idée pour voir si cela prend bonne tournure..." Les nuages sont toujours menaçant mais il y a une accalmie, il faut en profiter.....En partant de la grotte De Mangroves se coupe une petite portion de viande dans la part de monsieur Lorën en disant qu'il ne faut pas perdre, c'est pas bien!
Les trois hommes descendent rapidement vers le promontoire, et bientôt une ébauche de radeau prend forme.....Les lianes sont juste pour solidariser les troncs, le moindre choc pourrait être fatal a la structure du bateau de fortune. Tobold sort de sa gibecière, toute la corde (Huit mètres) et la garcette qu'il dispose. " - Il faut renforcer les points faibles, Messieurs, et peut être nous devrons nous découper des vêtements, et même votre toile de tente Monsieur Loren. Je pense que demain soir nous aurons assé de bois pour nous permettre la traverser, tous ensemble en un seule fois, Monsieur Gros demain il faudra que vous trouviez plusieurs perches très longues pour la traverser, en espérant que nous puisons toucher toujours le fond. sinon nous serons a la merci des éléments." Il se remets à pleuvoir et les trois hommes remontent vers la grotte pour la nuit. Il remarque en arrivant que Houblon et le cheval de Monsieur gros sont dehors?...." - Et si vous nous racontiez ce que veux dire ce mot étrange: régime, Monsieur Lorën pendant que l'on prépare à manger....."

Pendant que Lorën et Gros Jean discutaient de régime; Tobold leva soudain les yeux de son repas avant de demander la signification de ce mot étrange ! Le vampire le regarda avec perplexité avant d'éclater de rire.

Après cela, profitant d'une accalmie, les deux humains et le vampire se dirigèrent vers le promontoire afin de poursuivre la préparation du radeau. Le vieux bonhomme donna de nouvelles instructions pour la réalisation de la voile et la recherche de perches pour manœuvrer leur embarcation. Et quand la pluie recommença à tomber, ils retournèrent à la grotte pour la nuit. Une fois là-bas, Tobold demanda à Lorën de lui expliquer ce que voulait dire un "régime".

Le nocturne répondit au vieil homme sur un ton malicieux:

- Un régime Monsieur Tobold, c'est un mot que beaucoup de femmes ont à la bouche pour justifier qu'elles mangent moins qu'un petit oiseau et qu'elles soient d'une humeur de chien.
Croyez en ma grande expérience en la matière, quand une dame utilise ce mot, vous avez tout intérêt à répondre sur un ton stupéfait et mielleux "Quoi, un régime ?? Mais tu es toute fine voyons !". Je vais vous montrer comment faire, tout est dans l'expression du visage et l'intonation de la voix !

Ayant terminé sa phrase, le nocturne se tourna vers ses deux compagnons de voyage et mima une expression théâtrale de surprise avant de s'écrier avec un ton emphatique:

- Quoi un régime ? Mais tu es magnifique ma chérie ! Tu n'as absolument pas besoin de régime !

Puis, Lorën continua à donner quelques conseils en matière de séduction et de psychologie féminine aux deux humains. Après tout, il pouvait bien les faire profiter de son expérience de maître en charisme et expert en séduction féminine.

- Monsieur Tobold et Gros Jean, un autre conseil qui vous sera très utile. Ne cherchez pas à comprendre les femmes, jamais ! Car c'est impossible d'y parvenir. Et surtout mentez leur car elles aiment cela ! Si l'une d'entre-elles vous demande si elle possède un fessier rebondi ou de grosses cuisses. Ne répondez pas oui malheureux ! Cela signifierait votre perte ! Surtout si c'est vrai. Bien au contraire, redoublez de compliments en lui disant qu'elle est parfaitement parfaite. Les femmes n'aiment pas qu'on leur dise la vérité mais ce qu'elles désirent entendre. C'est un grand classique.

Puis le vampire soupira avant de poursuivre:

- Enfin soit, je ne suis pas une femme, donc ce que je viens d'expliquer ne s'applique pas à moi, mais je ne peux pas manger ce repas ni les suivants. Toutefois ne vous inquiétez pas pour moi, je me nourrirai quand la faim et la soif s'empareront de moi.

En remontant vers leur refuge Tobold trouve le personnage pas très claire, vouloir lui donner des conseilles sur les être du beaux sexe, a lui?, enfin si cela peut lui faire plaisirs, notre homme ni voit pas trop d’inconvénient, au contraire, laisser croireà un homme qu'il est le plus fort, le plus intelligente et le plus malin , pourrait être un avantage, un homme sur de lui, commet des erreurs d'inattentions. Et peut être ce petit détaille peut être la différence entre la vie et la mort. De plus cela fait un moment qu'il n'a pas mangé, ni but. Plein de choses étonnantes pour De Mangroves. Alors par prudence, il faut jouer a être insignifiant. Peut être qu'au final il ne se passera rien.
Ils sont arrivés a la grottes , et la premier chose que fait notre homme est de calmer son poney. Il le met a l’abri, l’essuie, le nourrit et le cajole. Puis avec l'aide de Monsieur Gros, il relance une flambée. Et après les deux hommes mangent un morceau sur le pouce, en s’asseyant, Monsieur Lorën lui, toujours à la même place, le dos contre la galerie, soliloque. Dehors la pluie continue de tomber.
" - Il pleut toujours phfeuuuuuu! je suis crevé, je crois que je vais bientôt dormir. Il faut absolument que demain notre bateau soit fini, de l'autre coté de ce piège la vallée remonte en pente douce, et par les lignes de crêtes nous devrions nous rapprocher de Caladon sans problème. Après demain matin il faut que nous nous, lançons sur l'eau." Notre homme se lève et étend sa couverture entre le cheval noir et les deux chevaux toujours cote a cote. Il fait une caresse sur le museau de Houblon. Cela perturbe l'Herboriste...... Il se passe quelque chose, mais quoi? Tobold s'allonge dans sa couverture, il sait qu'en cas de problème son cheval réagira..... Sa dague en obsidienne est sortie et elle prête pour toute éventualité. " - Bonne nuit Messieurs?" Monsieur Gros fait aussi mine de dormir, seule Monsieur Lorën ne bouge pas, toujours à la même place.......

Juste avant la tombée de la nuit, les trois compagnons de voyage regagnèrent la caverne qui leur servait d'abri contre la violence des éléments. Dehors, la pluie continuait à tomber, faisant résonner son clapotis incessant et monotone contre les parois pierreuses de la falaise.

Les humains entreprirent de préparer un repas qu'ils avalèrent à la hâte et le reste de la soirée se déroula calmement sans événement notable. L'ennui commença à gagner le nocturne qui commençait à trouver le temps long avant leur départ et les deux hommes peu causants.

Au bout d'un moment, Gros Jean commença à somnoler au coin du feu en ronflant bruyamment et le vieux Tobold expliqua que demain matin ils lanceraient leur radeau sur l'eau afin de se rapprocher de Caladon en passant par les lignes de crêtes.

- Bien, j'ai hâte que nous embarquions pour traverser la rivière car cette maudite inondation m'a déjà assez retardé, dit le vampire.

Ensuite, après avoir fait une caresse à son poney et étendu sa couverture sur le sol, le vieil homme semblât se préparer à dormir et souhaita une bonne nuit à ses deux compères. Néanmoins, le fait qu'il ait laissé sa dague d'obsidienne non loin de lui n'échappa pas au regard aiguisé du nocturne qui l'observait discrètement du coin de l'œil.

Il semblerait que ce gentil grand-père ait remarqué quelque chose "d'inhabituel" en ce qui me concerne, pensa t'il amusé, en demeurant adossé contre la paroi de la grotte, les deux bras croisés contre la poitrine.

- Bonne nuit Tobold, répondit Lorën, tout en restant debout à la même place. Cette nuit encore, il ne dormirait pas car les êtres de son espèce ne connaissaient plus la béatitude du sommeil. Quant à Gros Jean, ce dernier avait déjà gagné depuis belle lurette le pays des songes et n'émit qu'un grommellement en guise de réponse. "En voilà au moins un qui dort sur ses deux oreilles et ne se doute de rien", songea le vampire.

Le feu finissait lentement de se consumer plongeant la grotte dans l'obscurité et seul régnait un profond silence, entrecoupé de bruits de respiration.

Demeuré seul dans son "insomnie", Lorën s'ennuyait terriblement et n'appréciait guère l'idée de devoir passer une nouvelle nuit, immobile, contre la paroi suintante d'humidité d'une caverne. De quelle manière pourrait-il occuper les heures interminables qui le séparaient du lever du jour ? Pourquoi ne pas sortir et se promener dans les environs afin de profiter de la ténébreuse beauté du paysage nocturne ? En tant que créature de l'ombre, le vampire appréciait particulièrement l'atmosphère sépulcrale qui régnait dans la forêt lorsqu'elle baignait dans la lumière argentée du clair de lune.

Il quitta discrètement la grotte, descendant la pente douce qui menait à la vallée inondée. La pluie continuait à tomber faisant couler de fines gouttelettes sur ses longues mèches d'un noir de jais. Mais peu lui importait, il aimait sentir l'eau ruisseler sur son visage et caresser sa peau glacée.

L’œil de Tobold voit une ombre bouger...... Le deuxième œil s'ouvre..... Que fait Monsieur Lorën? Il sort dans la nuit? Il sort sans protection? Notre homme change rapidement ses différentes visions.... Le feux rougeoyant l’empêche la vision de nuit. Il n'est plus dans la pièce et son cheval noir est toujours là, cela veut dire qu'il est sortie seul, pour revenir plus tard. Cela lui fait penser à Armure. Bizarre Houblon et son copain sont toujours de l'autre coté de son corps debout et semble moins nerveux qu’hier, ils se reposent!, Monsieur gros dort du sommeil du juste, presque sans ronflement. Doucement De Mangroves se lève pour observer la grotte. De l'emplacement ou il est il scrute en gros grossissement, tous ce qui est visible, l'emplacement ou se trouvait le grand personnage et aussi son cheval noir. Au bout d'un moment il s’arrête , car il n'a rien remarqué de spéciale. Il se recouche, la pluie au dehors se fait toujours entendre.
On peut dormir que d'un œil mais Tobold rêve , et dans son rêve il voit Monsieur Lorën courir nue sur l’étendu d'eau qui les empêches de traverser et d'atteindre l'autre rive, On dirait un vautour avec son nez bec, son long corps et ses gigantesques bras étendu, qui miment le vole du rapace. Monsieur Lorên rit au éclat courant dans la nuit, suivit de son cheval noir ......
L'herboriste se réveille, et il constat qu'il est au milieux de la nuit, l'aube est encore très loin, mais si Monsieur Lorën n'est pas là, le cheval noir lui est présent et les yeux fixe notre homme, les deux autres chevaux se sont écarté de cet créature....
Tobold ne sent pas de menace immédiate, il peut encore dormir , et bientôt il se voit lui courir sous le soleil entouré de jolies personnes : La belle inconnue, Athillée, Rebrylla, Marie Lys, Althaïa, Maude, Veren, Luna.................................

Dans le firmament obscur emplit de nuages, la pleine lune diffusait sa lumière blafarde sur les cimes des arbres. La forêt était plongée dans un profond silence que ne troublait que les cris des oiseaux nocturnes et les hululements des hiboux. L'un d'entre eux, perché sur une branche, regarda Lorën avec curiosité de ses grands yeux orangés avant de s'envoler dans un bruissement soyeux.

La pluie continuait à tomber, faisant résonner son clapotis monotone sur les feuilles des chênes et des hêtres. Néanmoins, rien ne comparable avec les importances chutes d'eaux des journées précédentes. Ils allaient pouvoir bientôt quitter leur abri improvisé afin de regagner l'autre rive sans courir trop de risques.

Le vampire descendit dans la vallée, jusqu'au pied de la vaste étendue d'eau formée par la rivière sortie de son lit. Par Dracos, le petit vieux n'avait pas exagéré ! En voilà une belle inondation. Fort heureusement, le radeau était presque achevé et pourrait les amener tout les trois à bon port. Du moins, s'il tenait suffisamment longtemps et que la rivière n'était pas trop tumultueuse.

Lorën resta un moment debout à contempler ce miroir aquatique caressé par la pâle lueur des rayons lunaires. Il aimait particulièrement ce spectacle nocturne et admirer les flots bleutés sur lesquels dansaient des reflets moirés. Quel dommage qu'il soit le seul à en profiter ! Les humains ne savaient pas apprécier la beauté de l'obscurité, le silence de la nuit et les mystères des ténèbres. Quelles curieuses créatures tout de même ! Si différentes des êtres de son espèce et tellement fragiles et éphémères...Les tourments et les sentiments qui les agitaient le dépassaient et constituaient encore une énigme à ses yeux. Pourtant, le vampire les côtoyait depuis plusieurs années mais les Hommes gardaient une part d'impondérable.

Tout d'un coup, le nocturne aperçut une forme sombre qui flottait sur l'eau, emportée par le courant. A travers, la pénombre, il crût discerner les contours de ce qui ressemblait à un tronc d'arbre pourrissant. Cependant, un objet, accroché à l'une des branches, étincelait sous la lumière du clair de lune.

Intrigué, Lorën s'empara d'une grosse branche et s'en servit pour ramener le tronc d'arbre flottant vers le rivage. Ensuite, il se pencha pour ramasser le mystérieux objet et l'observa attentivement. Il s'agissait d'un pendentif en or où était suspendu une pierre précieuse rosâtre.

"Très joli", pensa-il, en le suspendant autour de son cou. "Je me demande bien à qui ce bijou peut appartenir et pourquoi il se trouvait attaché sur un tronc d'arbre à la dérive ?".

Le vampire continua sa promenade nocturne en songeant que les deux hommes qui l'accompagnaient devaient être plongés dans un profond sommeil. Peut-être même faisaient-ils des rêves. Lorën, lui ne savait guère quel effet cela faisait de rêver...Il ne connaissait plus que ce temps interminable d'immortel, sans début ni fin, sans sommeil ni veille.

Quand les premières lueurs de l'aube colorèrent l'horizon, le vampire regagna la grotte où les deux humains dormaient encore du sommeil du juste. Son cheval d'un noir de jais, quant à lui, demeurait immobile, à l'écart des deux autres et paraissait attendre son retour. Puis, adossé contre la paroi pierreuse, Lorën attendit patiemment que ceux-ci émergent de leur assoupissement.

L’œil fermé de Tobold s'ouvre, l'autre étant déjà ouvert. Le lumière du jour, indique que le soleil a commencer depuis un moment sa promenade sur le voute céleste. Cela indique aussi qu'il est l'heure de se lever. Notre homme en s'étirant, entend Monsieur Gros froufrouter pas loin de lui, cachant presque le son de la pluie qui tombe encore. Les chevaux sont toujours là, la seul chose qui manque est encore et toujours Monsieur Lorën. Après avoir relacé le feu, pour manger sur le pouce rapidement, il repart en direction du bateau, en compagnie de Houblon. Il passe devant le grand Monsieur. " - Bien le bonjour, Monsieur Lorën, comment allez vous, je vais voir ce qui c'est passé durant la nui, à plus tard." En arrivant au promontoire Tobold constat que l'eau a encore monter, mais les boutes ont bien tenue et le radeau flotte sans ce désolidarisé. Il remonte leur rafiot et installe de nouveaux amarres plus haut. Ceci fait notre homme se remet à sa besogne, et il longe la rive pour trouver des troncs exploitables. Il en trouve, mais il faut rentrer dans l'eau jusqu'au torse. Bientôt De Mangroves et sa hachette se mettent au travail. L'eau est froid, et ce n'est pas facile, mais les souches dans la matinée s'accumulent. Il a coupé cinq troncs et il faut les haler à l'aide de son poney vers le promontoire, et c'est de plus en plus difficile et long maintenant. Vers midi, il n'a toujours vu personne, mais d'autre troncs ont été apportés, ainsi qu'une long perche. Tobold attache tous les futs disponibles et leur esquif prend forme, par mesure de sécurité pour que bateau soit plus sur, il décide qu'il faut encore cinq rondins.... surtout pour la stabilité, en cas ou un des chevaux commencerait à paniquer. Puis il retourne le long des berges à la recherche de ce qu'il manque pour terminer leurs ouvrages.......

En retournant vers la grotte, Lorën croisa le vieux bonhomme en route. Celui-ci semblait s'être levé de bonne heure afin de reprendre son ouvrage, en compagnie de Houblon, son Poney.

Le petit homme le salua d'un joyeux bonjour et lui demanda comment il allait avant de partir inspecter les berges environnantes pour constater les dégâts causés par l'inondation. Malheureusement, les chutes de pluie ininterrompues avaient causé la montée du niveau de l'eau. Mieux valait embarquer le jour même, sans quoi, ils se retrouveraient pris au piège lorsque les flots atteindraient leur refuge précaire.

- Je vais bien et vous ? répondit Lorën. J'espère que nous pourrons embarquer aujourd'hui même, car le niveau de l'eau a encore augmenté durant la nuit à cause de la pluie.

Ensuite, le vampire s'éloigna en direction de la grotte où Gros Jean dormait encore, faisant retentir le bruit de ses ronflements. Le feu s'était éteins et seuls subsistaient dans l'âtre quelques branchages calcinés et des cendres froides.

A l'horizon, le soleil commençait à briller dans le ciel nuageux mais le chasseur d'ours demeurait assoupi, une traînée de bave coulant le long de son menton. Le nocturne le regarda d'un air méprisant et jugea bon de le secouer un peu pour le tirer de sa somnolence.

- Monsieur Gros Jean, levez-vous c'est déjà le matin ! Vous n'allez quand même pas faire la grasse matinée, nous devons nous remettre au travail pour terminer le radeau !

- Hein ? Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? s'écria le chasseur, réveillé en sursaut. Puis il regarda le vampire avec des yeux embués de sommeil et lui demanda en réprimant un bâillement:

- C'est déjà le matin ? Où est le petit déjeuner ? J'ai faim moi !

Lorën soupira en haussant les épaules:

- Il ne reste plus rien à manger, si vous avez faim allez donc à la chasse. Après tout, c'est votre métier que de traquer les bêtes sauvages.

- C'est vrai, admit Gros Jean en baillant. Ensuite, l'homme balaya la caverne du regard. Il est où Monsieur Tobold ?

- Je l'ai croisé en revenant à la grotte, il se dirigeait avec son poney en direction du promontoire où sont entassés les troncs d'arbres destinés à la construction du radeau. Il m'a aussi dis qu'il désirait se rendre compte des dégâts des eaux.

Le chasseur se leva en grommelant, rangea ses maigres effets et sortit pour partir à la chasse. Pendant ce temps, Lorën sortit avec son cheval pour rassembler des troncs d'arbres et achever la construction du radeau. Il travailla toute la matinée et amassa plusieurs carcasses d'arbres sur la berge. Tout d'un coup, le vampire aperçut Tobold qui se promenait au bord de l'eau comme s'il était à la recherche de quelque chose.

- Monsieur Tobold, vous allez bien ? J'ai rassemblé plusieurs troncs d'arbres pour terminer notre ouvrage.

Tobold explique au grand Monsieur que le radeau devrait être terminé dans quelques heures, et qu’avant le soir ils pourraient faire une tentative de traverser, il devrait disposer de deux heures de lumière avant la nuit, et notre homme montre le ciel noir. il utilise sa vison de loin " - ll doit y avoir de l’orage sur les colline en amont, voyez Monsieur Lorën ces couleurs orangé qui se reflètent sue les nuages la la bas dans le lointain……Il doit y avoir de l'orages et cela devrais faire encore monter l’eau, pendant la nuit. Mais c'est loin car on entend pas le bruit du tonner…… Je vais finir l’esquif et surtout bien contrôler une dernière fois chaque nœuds, il manque encore une perche, et vous pouvez amenez toutes nos affaires ici, pendant que je termine, il y a encore pour quatre heure de travail…..Quand on fait un travail Monsieur Lorën, autant qu’il soit bien fait." De Mangroves part à la recherche d’un dernier tronc sous le regard de son poney, heureux d’être a l’aire libre malgré la bruine qui recommence à dégringoler. Un peu plus tard le dernier tronc est attaché, Tobold remonte encore sur le promontoire le navire, l’eau continue de monter, il va être temps de partir. Il regarde une dernière fois chaque attache. Et refait les nœuds si besoin.
Puis il grimpe sur un arbre le plus haut possible et regarde le paysage une dernière…….Il aperçoit au milieu de l’étendu d’eau un légère courent…..y a t'il un barrage qui risque de céder? Ils devrons allez jusque au milieu pour ce laisser porter par la rivière, en face d’eux il y a une forêt inondée et donc infranchissable …….En aval a cinq kilomètres il y a une prairie inondée, cela sera leur destination…..Au loin sur les colline en amont il distingue moult éclaires…..Il ne fait pas traîner, l'orage arrive.

Tobold descend maintenant et voit les deux hommes au pied de la barge avec les affaires et il leur explique la situation………..

Le vieil homme avança dans la direction du vampire et lui expliqua que le radeau serait terminé dans quelques heures ! Au plus grand soulagement de celui-ci.

- Tant mieux ! J'ai vraiment hâte de quitter cet endroit maudit car il y règne un ennui mortel. De plus, il me tarde de retrouver le confort de Caladon.

Ensuite, le petit bonhomme montra du doigt à Loren le ciel sombre et nuageux en disant que ces couleurs orangées, dans le lointain, étaient annonciatrices d'un violent orage.

Le nocturne regarda le firmament d'un air maussade avant de pousser un soupir exaspéré:

- Ce temps de chien n'en finira donc jamais, à croire que nous sommes maudits. Si j'avais su que je resterai coincé dans une inondation, je me serai arrêté dans un hameau sur la route et j'y aurais attendu tranquillement un temps plus clément.

Après cela, Tobold repartit avec son poney afin d'aller à la recherche du tronc manquant et d'achever la construction du radeau. Pendant ce temps là, Loren partit à la recherche de Gros Jean et trouva ce dernier en train de tirer le corps inanimé d'un sanglier.
Quand il aperçut le vampire, le chasseur d'ours afficha un large sourire et montra fièrement sa prise.

- Regardez la belle bête que j'ai attrapé ! Avec mon gros appétit, ça me fera un bon morceau de gibier pour le dîner.

L'intendant se contenta de hausser les épaules d'un air indifférent et demanda à l'homme d'aller chercher leurs affaires qui se trouvaient encore dans la grotte afin de les amener sur la berge. Le grassouillet s'exécuta et ramena les deux chevaux et leurs maigres effets sur la berge, là où l'attendait le vampire.

- Parfait, maintenant nous n'avons plus qu'à patienter jusqu'au retour du petit vieux, dit Loren.

- Je m'ennuie terriblement, le temps me semble si long et il n'y a rien d'amusant à faire ici.

C'est alors que le vampire sortit de son sac un jeu de dés qu'il emportait partout avec lui car friand des jeux de hasard.

- Magnifique ! s'écria le chasseur d'ours, les yeux brillants de joie. Au moins, nous pourrons nous distraire un peu avant d'embarquer. Ils commencèrent donc une partie en riant et quelques heures plus tard, Tobold réapparut sur la berge avec son poney et leur expliqua la situation.

A savoir, qu'un orage approchait à grands pas et qu'un barrage environnant risquait de céder. Mieux valait donc pour eux se rendre dans la prairie inondée qui se trouvait non loin de là, à environ cinq kilomètres en aval.

- Très bien, nos affaires sont là ainsi que les chevaux, nous n'avons plus qu'à embarquer sur le radeau et à nous en aller, dit le vampire d'un ton calme. Nous vous suivons jusqu'au promontoire où il se trouve.

Le radeau est finit, il faut en premier faire monter les chevaux. Tobold demande à Monsieur gros de s'occuper des animaux pour le moment pour qu'ils restent calme lors de la traversé. Le chasseur monte avec son équidé en premier en le tenant à la longue, puis l'herboriste amène Houblon et le lui confit, et c'est le tour du cheval de Monsieur Lorën de monter, et là les deux autres canassons se poussent vers le bord au risque de faire tomber Monsieur Gros... Le Chasseur arrive à calmer les bestiaux, l'embarcation ne bouge plus. Les deux homme apportent toutes les affaires sur le navire, préparent les perches, et bientôt le radeau ce dirige vers le milieux du plant d'eau. Ils atteignent vite le courent centrale et là ils se laissent porter vers l'avale. Les perches à se moment la sont presque complétement enfoncées dans l'eau, qui doit faire cinq mètres. De longues minutes passent. Les rondins craques bien un peux mais les cordages se cassent pas. Les chevaux sont sages. Les trois hommes voient défiler la rive, et enfin ils arrivent presque au niveau de la prairie. Il est temps de reprendre la progression vers la rive a l'aide des perches. Tobold et Monsieur Lorën plongent leurs logues tiges dans l'eau.... La tête de De Mangroves se décompose, il a enfoncé la perche jusqu'au bout et il n’atteins pas le fond. Dans cette partie de la rivière il est plus bas. Il voit que la grande personne à le même problème. ils ne peuvent plus diriger leurs esquifs...... La perche non utilisée est de même taille. Il faut allonger la perche..... Tobold prend la couverture qu'il utilise pour Houblon et il découpe des lanières, puis prend la perche de Monsieur Gros et attache la perche à le sienne de façon a gagniez quelques mètres. Il utilise toute la couverture. Puis plonge la perche agrandit dans l'eau et là, ouf il touche le fond et il parvient à propulser le radeau vers la rive opposé. Il gagne quelques mètres quand soudain il voit un gigantesque tronc foncer droit sur eux........

A présent, la construction du radeau était entièrement achevée, et il ne restait qu'à faire monter les chevaux. Tobold demanda au chasseur de s'occuper des équidés afin qu'ils restent calmes; toutefois, si les deux premières embarquent sans problème, ce fût l'affolement lorsque arriva le tour du destrier de Loren. Le vampire fronça les sourcils, mais ce n'était guère étonnant car les bêtes ordinaires craignent par dessus tout les créatures vampiriques.

Après avoir monté leurs affaires à bord, les trois compagnons s'installèrent sur le radeau de fortune. Et à l'aide de longues perches, ils manœuvrèrent leur embarcation jusqu'au milieu du cours d'eau. Hélas pour eux, la traversée ne sera pas de tout repos ! En effet, les flots étaient tumultueux et les perches ne touchaient pas le fond. Heureusement, ils se rapprochèrent de la prairie inondée et la rive opposée était tout proche. D'ailleurs, à l'aide de morceaux d'étoffes noués, ils finirent par faire toucher le fond à leurs perches et à se propulser rapidement dans sa direction.

Soudain, les trois compères aperçurent un gigantesque tronc d'arbre qui se dirigeait vers eux à vive allure ! Les yeux de gros Jean s'écarquillèrent d'horreur et il poussa un cri d'effroi.

- Oh non ! Nous allons chavirer !

- Il faut sauter et essayer de gagner l'autre rive à la nage, répondit Loren.

- Je n'y arriverais pas, je ne sais pas nager, pleurnicha Gros Jean.

- Faites sauter votre cheval à l'eau et cramponnez vous à sa crinière. Les chevaux savent nager d'instinct et le vôtre vous conduira sain et sauf jusqu'à l'autre rive.

Gros Jean et Loren sautèrent dans le cours d'eau, en se cramponnant à la crinière de leurs montures, qui nagent jusqu'à la berge toute proche. Puis, ils entendirent un vacarme assourdissant lorsque le gigantesque tronc d'arbre heurtèrent violemment le radeau et des débris de bois se mirent à flotter à la surface de la rivière.

Une fois arrivés sur la terre ferme, le vampire et le chasseur essorèrent leurs vêtements trempés. Tout d'un coup, le visage de l'humain devint livide et il s'écria:

- Où est Tobold ? ! Je ne le vois pas à côté de nous !

Ils regardèrent en direction de la rivière mais le vieil homme demeurait introuvable. Les morceaux du radeau filaient le long de l'eau, emportés par le courant qui etait violent à cet endroit.

- Il est mort...dit Gros Jean, d'un ton lugubre en écrasant une larme.

Loren se mit à appeler le petit bonhomme au cas où celui-ci aurait survécu et serait parvenu à rejoindre la berge, sain et sauf.

- Tobold ! Où êtes vous ?

Tobold voit l'arbre foncer sur le radeau. Mais Messieurs Lorën et Monsieur Gros se jette à l'eau avec leurs chevaux. Notre homme sort sa dague en obsidienne et tranche certains des liens de leur esquif. des parties se désolidarise et le radeau est devenu plus petit. Tobold parvient à éviter le choc avec la longue perche alors qu l'arbre pulvérise l'autre partie du radeau Les remous entraînent le radeaux, et ce n'est que deux cents mètres plus loin que De Mangroves parvient à reprendre la direction de la rive. Mais le bateau de Tobold a dérivé et la rive n'est plus la prairie, c'est un sous bois et il faut manœuvrer l'esquif pour trouver des passages, entre les troncs, cela prend un peux de temps et notre homme fini par atteindre une partie hors eau.
Le Poney sans demander la permission saute sur la rive et se met au courir heureux, pendant que l'herboriste décharges les affaires encore présent sur sa partie de radeau....dont le sanglier. De Mangroves ramène le sac de Monsieur Lorën, le siens, mais il a vu partir celui de Monsieur Gros à la dérive.....Il transporte les sacs à la lisière du sous bois, et il entend les appelles de Monsieur Lorën C'est à ce moment, que l'orage arrive sur eux. En se retrouvant les trois hommes se congratulent. Monsieur Gros leur annonce qu'ils ne sont qu'à une heure de l'auberge du "Joyeux Sanglier", peut être un peu plus avec ce temps exécrable. Faire un camps dans ses condition ne sert à rien, ils ne peuvent s’abriter, ils décident de partir à la recherche de Etablissement.
Il fait nuit noir quand la petit groupe part sous la conduite du chasseur vers l'auberge, A pied, en tenant leurs cheval à la longe. Le chemin étant en contre bas et inondée, ils doivent suivre une route à l'estime, direction nord ouest, a travers la lande. Ils cherchent refuge dans une ferme, mais personne ne leurs réponds, et ils finissent par trouver une route ferme..... Monsieur Gros leurs montre à se moment l'auberge sans lumière, d'ou sort de la musique..............De bastringue.

Quelques instants après que Loren l'ait appelé, Tobold surgit de derrière un buisson, en compagnie d'Houblon son Poney. Il rapporta son sac à l'intendant et expliqua que celui de Monsieur Gros Jean était parti à la dérive. Aussitôt le chasseur d'ours fondit en larmes mais finit par se calmer. Ensuite, les trois compères reprirent leur route en direction d'une auberge appelée "le sanglier joyeux" afin de s'abriter de l'orage.

Lorsqu'ils parvinrent à l'établissement, la nuit était tombée et une lumière de bastringue brisait le silence nocturne. Tout d'un coup, les sens aiguisés de Loren perçurent le bruit de sabots de chevaux et de chariots, il tendit l'oreille. Soudain, une caravane composée d'une dizaine d'hommes et de femmes, avec des roulottes et des chariots apparut dans leur direction.

L'un des cavaliers, un homme drapé dans une longue cape noire et monté sur un fougueux étalon couleur Baie s'approcha des trois accolytes.

- Bonjour messires, je me nomme sire Balthazar Mortelune et je me rends à Caladon avec une caravane marchande et des forains qui nous accompagnent. Malheureusement, en raison de l'inondation, j'ai dû faire un détour et je pensais passer par cette auberge avant de reprendre ma route. Qui êtes-vous et où vous rendez-vous ? Si vous allez à Caladon, alors vous pouvez vous joindre à ma caravane.

-Mon nom est Loren Arcae, dit le vampire, et je serai ravi de venir avec vous jusqu'à Caladon. C'est d'ailleurs ma destination.

- Est-ce que je peux me joindre aussi à vous ? demanda Gros Jean.

- Très bien, répondit Messire Mortelune. Notre caravane vous accueillera avec grand plaisir.
Le cavalier descendit de cheval et décrocha un sac qui pendait à la selle de sa monture.

- J'ai trouvé ce sac en amont de la rivière, le courant l'emportait. Heureusement, j'ai pu le récupérer, est-ce qu'il appartient à l'un d'entre-vous ?

- Mon sac ! s'écria Gros Jean, empli de bonheur d'avoir récupéré ses affaires.

Tout d'un coup, une femme brune aux yeux verts, habillée d'une longue robe rouge apparut et bondit dans les bras de Loren en pleurant de joie.

- Loren, toi aussi ici ! Je n'aurais jamais crû te revoir après tout ce temps. Je suis si heureuse.

L'intendant présenta la belle jeune femme qui était une excellente amie à lui, rencontrée à Gloria il y a quelques années. Cette dernière, qui se nommait Griselda, invita le vampire à la rejoindre dans sa roulotte pendant que Gros Jean proposait à Tobold d'entrer dans l'auberge.

Les trois hommes voient une caravane, composé de plusieur vehicules et parmi les gents il reconnait Mallaw Nailyk, le conducteur. Tobold avait il y a longtemps été engagé comme cuisiner dans un convoi en route vers Lyssa! Pendant que Monsieur Lorën et Monsieur Gros discute avec sire Balthazar Mortelune, Tobold descend de cheval et vas trouver son ami. Dix ans qu'ils ne sont point vu.
Les deux hommes se donnent rendez vous dans l'auberge. Depuis qu'ils se sont quitté à Lyssa, ils ont des choses à raconter. Tobold rejoint ses deux complices. Monsieur Lorën lui présente Mademoiselle Griselda une belle blonde aux yeux vert, et le grand Monsieur part chez elle dans sa roulotte. Monsieur Gros entraine notre homme vers l'auberge.

Le "Joyeux Sanglier", est bondé. Les gents attentent de pouvoir passer la rivière, toutes les chambres sont occupées , les prix sont scandaleusement hauts. Il y a de la vapeur, des odeurs de nourritures, du bruits de la musique, L'Aubergiste leur indiques une place contre un mur, et leur propose de la bière et de de la poté au lard. Ils peuvent dormir là si ils veulent. Il n'y a pas de place dans l'écurie. Tobold et Monsieur Gros, demande a l'aubergiste d'attendre un peut, ils doivent s'occuper de leur chevaux, mais qu'ils gardent les places et mettent au chaud trois portions de potée au lard. Tobold et le chasseur retourne dehors et amène leurs chevaux près du wagon que conduit Mallaw. Ils pourrons dormir à l’intérieur du véhicule, pour la nuit. La caravane à fait le cercle. Les trois hommes s'occupent de leurs animaux, Il pleut toujours et les trois hommes placent une toile ciré entre le wagon de Mallaw et deux arbres, ou les chevaux s'abrittent. Houblon se retrouve avec la couverture de notre homme. Heureusement le conducteur en a aussi en resserve, ils n'aurons pas froid. Puis les trois hommes vont manger le plat chaud dans l'auberge.

Après que Gros Jean et messire Tobold se soient éloignés ensemble pour rentrer dans l'auberge du sanglier joyeux. Loren suivit la belle Griselda jusqu'à sa roulotte où ils furent enfin seuls pour discuter un peu plus à leur aise ainsi que prendre du bon temps.

Dès qu'ils pénètrent dans la roulotte couleur écarlate, décorée d'étoiles dorées, de la belle jeune femme; celle-ci s'approcha du vampire et dévoila ses canines acérées:

- Mon cher Loren, je suis ravie de te revoir mais un peu surprise de te retrouver en compagnie de ces sangs-chauds.

L'intendant haussa les épaules et lui demanda d'un ton narquois:

- Tu m'en diras tant, je pourrai te faire la même réflexion. Quant aux humains qui m'accompagnent, ils ignorent ma "véritable" nature et la tienne, j'ai prétendu que tu étais une vieille "amie" rencontrée à Gloria. Pourquoi voyage-tu "incognito" au milieu de cette caravane d'humains alors que tu es toi aussi un vampire ?

- Disons que je n'ai jamais été très loyale envers le prince noir, Lorenz Wintel, et que j'ai préféré fuir tant qu'il en était encore temps plutôt que d'attendre pour me faire trucider par ce tyran assoiffé de sang. D'ailleurs, en parlant de sang, que dirais-tu d'en boire une gorgée avec moi ? demanda-t'elle en lui lançant des œillades aguicheuses.

Loren la regarda sans comprendre, jusqu'à ce qu'elle s'avance vers un petit tonneau à vin et remplisse un verre d'un liquide rougeâtre.

- Voilà un peu de sang que j'ai récolté sur mes victimes pour me nourrir pendant ce voyage. Je veux bien en profiter un peu avec toi...Mais bien sûr, cela ne sera pas gratuit...

Le vampire soupira, il ne connaissais que trop bien le tempérament avide de la vampire Griselda. De plus, comble de malchance, il n'avait plus aucune pièce sur lui...

- Je n'ai plus aucune piécette, répondit Loren d'un ton contrit. De plus, je compte boire le sang du rondouillard qui m'accompagne, Monsieur Gros Jean.

- Qui te parle d'argent, ricana Griselda. Tu sais très bien que l'or n'a d'importance que pour toi et que la plupart des vampires s'en moquent éperdument. Je veux que tu me payes en nature. Oui, comme au bon vieux temps lorsque nous vivions dans les souterrains.

L'intendant se remémora l'époque où il fréquentait cette vampiresse, aussi cruelle que perverse, qui l'épuisait par ses demandes incessantes. Il avait rarement connu de pareilles nymphomanes et pourtant il en connaissais des femmes...

- D'accord, répondit le vampire. Mais d'abord buvons un peu de sang, je crois que j'aurai besoin d'un petit remontant et de reprendre des forces...avant de te "satisfaire".

- J'espère que je ne serai pas déçue ! Te revoir a ravivé certains souvenirs "agréables" et m'a mise en appétit ! Dépêchons nous, je suis impatiente de commencer. Disant cela, elle avala goulûment son verre de sang et Loren s'empressa de l'imiter.

Puis, ils profitèrent de l'intimité de la roulotte pour vaquer à leur petite affaire durant plusieurs heures. Quand ils eurent enfin terminé, ils sortirent pour partir à la recherche de Monsieur Tobold, Gros Jean et Sire Balthazar Mortelune.

Une fois la potée aux lard sans lard à un prix exorbitant mangée, les trois hommes retournent dans le Wagon. Tout est calme à l’intérieur du cercle de la caravane, seul un garde veille prêt d'un grand feu au centre. Le temps de caresser leurs chevaux, les trois hommes s’abritent en vitesse. Le Véhicule est grand, Monsieur Gros et Tobold peuvent faire sécher... ou du moins égoutter leur vêtement et ils s’enroulent dans de vielles couvertures presque pas trop moisie que NailyK Mallaw leur fourni. Le conducteur raconte qu'il a vu Sire Balthazar Mortelune le chef du convoi discuter fermement avec le propriétaire du "Joyeux Sanglier" certainement pour vendre à prix d'or des provisions que transportent la caravane. Tobold se propose de l’aider si besoin d'un portefaix. Il demande aussi, si il peut l'accompagner sur le chemin jusqu’à Caladon, mais qu'il ne rentrera pas dans la ville. Monsieur Mallaw lui répond qu'on verra mais en attendant le conducteur sort un flacon de goutte, un alcool de prunelle .....! Si Monsieur Gros, fini par s'endormir, les deux hommes on dix ans d'histoire à se raconter. Ils ont combattu la Mangouste avec Monsieur Alfort. Le conducteur était a Aldaria quand la ville de Lyssa à disparue dans la mer, puis comme beaucoup d'homme il a du émigrer vers l'est quand Aldaria à son tour c'est économiquement effondré. Heureusement le Conducteur à réussi depuis trois ans à trouver un contrat dans une compagnie de transport. Caladon Elena, la ligne qu’il fait trois fois par ans, mais c'est la première fois qu'il y a des inondations de cette ampleur et de cette durée., enfin il finit par dire qu'ils sont à quatre jours de la grande ville. Tobold sort son flash d'alcool de Myrtille pour changer, il en reste très peu, et les deux hommes, finissent le flacon. Ils sombrent enfin dans un profond sommeil. Et c'est un rayon de soleil qui les réveille, le soleil absent depuis un mois......

Loren chercha Tobold, Gros Jean et messire Balthazar Mortelune, en compagnie de Griselda. Ils avaient passé tellement de temps ensemble dans la roulotte de cette dernière que la nuit était presque terminée, et que les premières lueurs bleutées de l'aurore pointaient à l'horizon.

Le ciel d'un bleu limpide ne comportait pas l'ombre d'un nuage et les rayons du soleil caressaient les feuilles des arbres. Ces maudites intempéries venaient enfin de s'achever ! Les voyageurs pourraient, à présent, reprendre leur route jusqu'à la cité de Caladon.

Le sol était boueux en raison des pluies diluviennes qui s'étaient abattues dans la région depuis plusieurs semaines, mais les conditions climatiques se révélaient suffisamment bonnes pour que leur voyage se déroule sans encombre.

Loren et Griselda trouvèrent Tobold et Gros Jean, tous deux endormis à l'intérieur d'un wagon de la caravane. Le vieil homme venait de se réveiller; quant au chasseur d'ours, il semblait plongé dans un profond sommeil et ronflait bruyamment.

- Bonjour Monsieur Tobold, vous avez passé une bonne nuit ? Vous êtes bien amusé à l'auberge du sanglier joyeux ? demanda le vampire. Puis, quelques minutes plus tard, Messire Balthazar Mortelune entra dans le véhicule pour leur annoncer qu'ils étaient en train d'approvisionner la caravane en eau et en nourriture. Le départ du convoi était prévu pour dans une heure afin de leur laisser le temps de se préparer.

Loren alla secouer gros Jean qui, de toute évidence, avait beaucoup de mal à se lever le matin. Encore ensommeillé, le bonhomme grassouillet leur lança un regard ensommeillé avant de rougir en apercevant la belle Griselda.

- Excusez moi, belle damoiselle, c'est que j'ai pas l'habitude de parler avec d'aussi jolies filles en général...Je suis un peu timide...

La vampire se contenta de lui adresser un léger sourire, en battant légèrement des cils avant de se raccrocher au bras de Loren.

Quelque temps plus tard, Messire Balthazar revint et demanda s'ils étaient enfin prêt pour le départ. Loren alla chercher sa monture et l'enfourcha afin de chevaucher au côté de la roulotte de Griselda. Gros Jean en fit autant et raconta au nocturne la magnifique soirée que les trois hommes avaient passée à l'auberge ainsi que le succulent repas servi par l'aubergiste. Loren se contenta d'esquisser un sourire amusé; Il venait aussi de passer une excellente nuit et avait pu étancher sa soif et sa faim grâce au sang que lui avait offert Griselda.

" - Bonjour Monsieur Lorën, Bonjour Mademoiselle....Nailyk ce vieux forban m'a laissé dormir, mais je croit que j'en avais bien besoin. Je vais rester quelques jours avec la caravane et proposer mes service à Messire Balthazar Mortelune, comme garde ou cuisinier, pour quatre jours........"Il ce trouve que ce brave homme passe leur annoncer le départ éminent de la caravane et discute deux minutes avec De Mangroves. Le Chef en a déjà discuté avec le conducteur Nailyk Mallaw, et il est d'accort pour engager comme garde de nuit et aide conducteur, l’herboriste. Tobold va donc prépare les chevaux, ranger la toile ciré. Houblon est attaché à l’arrière du Wagon.Bientôt le Maïtre de la caravane annonce l’aide de son cor le départ du convoi. Conduire le Wagon ne pose aucun problème à notre homme, pendant que le conducteur aide au démarrages des différents véhicule. Le Soleil est enfin au rendez vous après des semaines de pluies. Le problème vient plutôt de la gadoue, ou le risque de d’enliser est grand. Peut a peut le convoi se forme et progresse lentement. Et par roulement les hommes viennent en aident quand un chariot à besoin d’être désembourbé, et l'arrivé de plusieurs personnes dans le convoie, n'est pas de trop dans cette situation. Une fois sur la route, ils progressent doucement, parfois il faut faire un grand détour, l'eau coupant la route. le soleil se maintient, entrecoupé parfois d'un nuage léger. Il n'y a pas de pause réel, le chef de la caravane décide de faire une longue route, mais ils feront le cercle devant le petit bourg de Redon. Tobold remarque que l'eau commence à descendre, la crue serait'elle finie? De Mangrove aperçoit Monsieur Lorën faire le jolie cœur à la jeune femme, surtout quand on a besoin d'homme pour tirer un chariot dans une cote, ou dans un bourbier. Il faut souhaiter qu'ils n'aient pas besoin d'aide d'un moment ou dans un autre.

A leur arrivée, Tobold salua le couple et les informa qu'il allait rester quelques jours avec la caravane et proposer ses services, comme garde ou cuisinier, à messire Balthazar Mortelune.
La ville de Caladon se trouvait à environ quatre jours de l'endroit où ils se trouvaient à présent.

Loren acquiesça de la tête avant de demander d'une voix calme:

- D'accord, est-ce que vous comptez entrer dans la ville ou rejoindre les îles des mangroves juste après ce voyage ?

Peu de temps après, le chef du convoi apparut et informa Tobold qu'il en avait déjà discuté avec le conducteur, et qu'il acceptait de l'engager comme garde de nuit, conducteur et herboriste. Le temps étant plus clément, ils purent reprendre la route mais le risque d'enlisement demeurait important. Fort heureusement, la caravane comportait suffisamment d'hommes pour aider à désembourber certains chariots. Après un détour, les voyageurs parvirent à un petit bourg nommé Redon et firent cercle autour des petites habitations.

Tout d'un coup, plusieurs villageois apparurent et s'avancèrent dans leur direction afin de leur souhaiter la bienvenue. L'un d'entre eux était vêtu de beaux vêtements et arborait un air affligé. L'homme déclara se nommer Lucius Blanchefleur et être le chef de village.

Tout d'un coup, il poussa un cri en apercevant le pendentif au cou du vampire:

- Où avez vous trouvé ce médaillon ? s'écria t'il.

L'intendant décrocha le bijou et le tendit à l'homme:

- J'ai trouvé ce pendentif suspendu à un tronc d'arbre qui dérivait sur la rivière.

En entendant ces mots, l'homme éclata en sanglots avant de dire d'une voix chancelante:

- Ce médaillon appartenait à ma fille...mais elle a disparu il y a quelques jours...Je suis fou d'angoisse et nos recherches n'ont rien donné. Je crains qu'elle n'ait été enlevée par des brigands dans la forêt. Je vous en supplie, aidez-moi à la retrouver. Ce bijou est mon seul indice et me redonne l'espoir de la revoir vivante.

Le vampire hésita quelques secondes avant de répondre au chef du village d'un ton calme:

- C'est d'accord, je vous aiderai dans vos recherches. Plusieurs hommes de la caravane accepteront sans doute de se joindre à nous pendant cette battue pour retrouver votre fille.

- Merci ! Vous êtes un véritable bienfaiteur ! s'écria l'homme en serrant chaleureusement la main de l'intendant.

" -Retourner dans la presqu’ile des mangroves, peut être Monsieur Lorën, mais il me faut un bateau, un knørrur serait très bien, huit a neuf mètres de long, quatre mètres de large, fait pour le transport pour y mettre Houblon et tenant bien la mer, une voile latine, manœuvrable avec un homme seule , mais il faut en trouvé un en bonne état. Le soir on s’arrête sur une plage, et on repart le lendemain. Avec une embarcation en quelques jours on atteint la presque île des Mangroves, mais à pied, cela demande des mois, surtout avec tous ce qui se passe actuellement sur Armanda, ces risques de guerre, plus cela va, plus je pense que cela n'est pas raisonnable."

Les deux hommes se séparent. Tobold se prépare à monter sa garde de nuit. Monsieur Nailyk Mallaw lui donne à manger et une lampe tempête, puis il se couvre bien, car les éléments peuvent changer. C'est à se moment qu'il remarque un attroupement. Il voit arriver Messire Balthazar Mortelune, qui leur explique qu’il va y avoir une battue, car une jeune fille du village à disparue, mais que lui et Nailyk sont d’astreintes à la garde de la caravane. Bientôt le conducteur s’en va dormir dans son wagon, la nuit tombe. Alors Tobold commence sa ronde. Il doit réveiller Nailyk en cas de problème. De Mangroves voit s’organiser la battue, des torches s’allumer puis s’éloigner. Au milieu du cercle des véhicules il y a unique feux de bois que notre homme entretien pour avoir moins froid. Les heures passent. Il ne pleut pas, heureusement.
Vers minuits l'Herboriste voit de la lumière. Un groupe de villageois arrive, et ils parlent fort et sont excités, ils ont des bouteilles en mains, ils se montent la tête, et Tobold entend distinctement…..
" - Elle ne peut pas l’avoir mis comme cela sur un arbre, non ; hips !, je te dis il faut qu’il nous dise comment, il a récupère le pendentif, hips !.
– Mois, je dis qu’il la tuer, et je dirais même plus…hips !
– Il faut le faire parler cet étranger……qu’il avoue le meurtre !
– Aux armes, hips ! C'est pas claire........ "

Tobold réveille le conducteur, pour qu’il garde le camp et se dirige dans la direction ou il a vu partir Monsieur Lorën…….Il a la chance de trouver ce grand Monsieur rapidement et lui raconte ce qui se passe ….

Lorsque Loren demanda à Tobold s'il comptait regagner prochainement la presque île des Mangroves, ce dernier répondit que pour faire un telle expédition, mieux valait posséder une embarcation. A pied, le voyage durerait plusieurs mois et, en temps de guerre, cela n'était guère prudent.

Le vampire acquiesça de la tête avant de s'éloigner et d'être accosté par un groupe de villageois. Le chef du bourg qui se trouvait parmi eux reconnut le pendentif de l'intendant, qui appartenait autrefois à sa fille disparue et supplia celui-ci de l'aider à la retrouver.

Loren accepta, en dépit du fait qu'il se désintéressait du sort de la jeune femme: toutefois, une petite battue dans la forêt ne pourrait pas lui faire de mal et les hommes décidèrent de partir à la recherche de l'intéressée en s'enfonçant dans les profondeurs sylvestres.

Les heures passèrent et ils durent retourner bredouille au village, même s'il fut décidé qu'une seconde battue aurait lieu le lendemain. En chemin, le nocturne croisa la route de Tobold qui lui raconta avoir surpris une conversation entre plusieurs villageois ivres. Ceux-ci préméditaient de faire avouer le meurtre de la fille disparue à Loren. Le vampire décida dès lors de vite regagner l'endroit afin d'en discuter avec le chef du bourg et dissiper tous les soupçons dont il faisait l'objet.

C'est alors qu'une odeur âcre de fumée lui assaillit les narines et qu'il aperçut une lumière rougeâtre et orangée en provenance du village. Soudain des cris d'affolement retendirent et des voix effrayées hurlèrent "Au feu !", "le village est en train de brûler ! Allez vite chercher de l'eau pour maîtriser les flammes !"

L'intendant demeura un peu à l'écart de l'incendie car comme la plupart des vampires, celui-ci craignait le feu. Tout d'un coup, comme si un miracle avait lieu, la pluie se mit à tomber déversant des trombes d'eau sur les maisons incendiées. Quelques heures plus tard, lorsque l'intempérie cessa enfin, il ne restait que des ruines calcinées et de nombreux villageois blessés attendant de recevoir des soins.

Tobold des Mangroves à alerté Monsieur Lorën, mais le grand personnage va directement au devant des ennuies, et il se dirige vers le village. Notre homme rentre donc vers la caravane et soudain la nuit est transpercée par des flammes, Mais les flammes ne viennent pas des wagons mais du village, de plus le tocsin se met à sonner. Monsieur Nailyk monte la garde au milieu du cercle et continu d’alimenter le feu. Des gents de la caravane commence à se diriger vers le village en emmenant des seaux. Le conducteur dit à De Mangroves qu’il reste lui garder les véhicules et qu’il sonnera du cor à la moindre alerte. L’Herboriste cherche des seaux, Il y en a toujours sous les wagons avec du sable pour étouffer un début de feu. Il se dirige vers la river comme beaucoup de monde. Déjà s’organise une chaîne qui amène l’eau du cour d’eau vers le bourg et Tobold se met dedans et bientôt les seaux passent de mains vers le hameau ou à premières vu les feux ne semblent pas se calmer. Soudain il se met a tomber de cordes, un véritable déluge. Les gents reprennent espoir et la cadence du passage des récipients s’accélèrent. Des gents circulent pour les inciter à continuer, en leurs donnant à boire et à manger, car si les flammes ont disparue il faut noyer d’eau certaine charpentes prête à reparti. Pour une fois les intempéries ont du bon. Katfaiel le vieux Maître de Tobold lui avait parlé de ce phénomène. Les incendies pouvaient provoquer une chute de pluie en évaporent l’eau de l’aire, les couches supérieure de l’atmosphère étant plus froide il y a condensation….mais il trouvait la quantité d’eau énorme, Tobold n’a pas le temps de réfléchir, il faut que les seaux circulent. Enfin on leur dit d’arrêter le va et viens s’arrête, la chaîne se disperse. Notre ami se dirige vers les blessés, il a dans sa gibecière, quelques onguents contre les brûlures. Il a été brancardier et il sait manipuler les corps….Le travail ne manque pas !

Les flammes de l'incendie embrasaient les demeures du village, et les efforts de ses habitants pour l'éteindre à l'aide de seaux d'eau paraissaient vains. Fort heureusement, une pluie providentielle s'abattit sur le bourg, permettant d'endiguer le brasier qui consumait les habitations.

Cependant, le feu avait causé de nombreux dégâts aussi bien matériels qu'humains; les blessés, au corps recouvert de suie et de brûlures parfois sérieuses, se regroupèrent un peu à l'écart du village calciné, afin d'y recevoir des soins. La tâche allait s'annoncer ardue car leur nombre était important et les voyageurs de la caravane ne disposaient pas d'assez de remèdes pour leur administrer des soins. Tobold possédait bien quelques onguents contre les brûlures mais pas en nombre suffisant pour tous les blessés.

Messire Balthazar Mortelune se tourna vers Loren, Gros-Jean et d'autres membres de la caravane et leur demanda s'ils étaient prêts à se rendre dans la forêt afin de ramener des plantes médicinales destinées à fabriquer des onguents pour soigner les brûlures des victimes de l'incendie. Le vampire, le chasseur d'ours et plusieurs autres hommes acceptèrent pendant que le reste de la caravane restait sur place pour s'occuper des souffrants.

Les acolytes s'enfoncèrent dans les profondeurs sylvestres jusqu'à ce qu'ils trouvent l'objet de leur quête: une plante connue pour ses vertus médicinales, notamment le traitement des brûlures et la cicatrisation rapide des blessures.

Ils coupèrent les plantes et en remplirent leurs sacs et leurs besaces afin de retourner jusqu'aux ruines du bourg. Là bas, un spectacle désolant les attendaient, composé d'une myriade de femmes, d'enfants et d'hommes blessés, attendant de recevoir les soins capables de les soulager. Le temps pressait car les brûlures de certains d'entre eux se révélaient si sérieuses que si des cataplasmes n'étaient pas appliqués sur les plaies de leur épiderme calciné.

Plusieurs femmes firent bouillir de l'eau dans un gros chaudron et y jetèrent les plantes afin de confectionner la préparation destinée à soigner les personnes brûlées.

Tout d'un coup, Messire Balthazar Mortelune s'approcha du chef du village, Lucius Blanchefleur qui semblait terriblement affligé par les récents événements et lui dis quelque chose à voix basse. L'homme blêmit afin de s'écrier d'une voix chancelante:

- Quoi ?? Vous en êtes sûr ? Plusieurs de vos hommes ont trouvé des indices indiquant que quelqu'un a mis le feu volontairement à des maisons du villages, provoquant ainsi ce terrible incendie !

HRP: désolé pour ma réponse un peu tardive, j'ai quelques soucis avec mon pc en ce moment.

Tobold comme beaucoup de monde, commence à être fatigué. Mais les valides s’organisent, certain vont sous la direction de Monsieur Lorën cueillir des simples, d’autre comme lui aide à déplacer les blessés, les femmes organisent une cantine ou elles préparent des choses à manger et des boissons chaudes. Les gamins circulent pour distribuer les victuailles, pendant qu’une partie des hommes sont au milieu des bâtiments soit pour étouffer les derniers restes de l’incendie, soit arroser les braises fumantes, il bruine méchamment, même les éléments aident à éteindre l’incendie, pendant qu’une autre partie récupère tous ce qui peut resservir, meubles, chaises, vêtements….. On donne à De Mangroves un Sandwich fromage, salade et un verre de thé fumant, qu’il avale goulument découvrant qu’il a faim et soif. Le noir de la nuit commence en partis à s’estomper quand une rumeur commence à se rependre dans la foule, une rumeur terrible, une rumeur incendiaire, on aurait mit le feu volontairement à des maisons du village, il y aurait boutefeux ? Tobold relève la tête, et se met à penser, Une jeune fille qui disparait, Monsieur Lorën se retrouvant avec un bijou lui appartenant, On organise une battue qui semble ne rien donner, et maintenant les villageois soupçonne un incendiaire ? Un incendie qui tombe au meilleur moment pour Monsieur Lorën alors qu’il allait être prit à partis par des gent qui le soupçonne de l’enlèvement de la jeune fille…. Non, non, pense notre homme, tu te fais des idées, quel intérêt aurait eut le grand Monsieur d’enlever cette fille ? A qui profite le crime ? Pas à Monsieur Lorën…… De plus il a aidé à la battue et a organiser les gents de façons à préparer un baume…. Si il avait été coupable de quelque manière que cela soit, il aurait fuit et il serait très loin surtout qu’il a cheval. Mais bon Il faut encore aider les blesser à manger, changer, les passements………… Il a autre chose à panser de plus important pour le moment, il ya des gents à sauver !

Dans le village dévasté, les soins s'organisent du mieux possible et les habitants encore valides ainsi que les membres de la caravane tentent de soigner les blessés tant bien que mal. La nuit est bien avancée mais la bruine continue à tomber, arrosant de fines gouttelettes les ruines calcinées des demeures.

Après avoir ramené les plantes destinées à confectionner des onguents et des cataplasmes afin de soigner les brûlures des victimes, Loren les remet à des matrones qui s'empressent de les faire bouillir dans un grand chaudron empli d'eau. Tout d'un coup, le brouhaha de la foule, massée autour de la caravane et d'un campement de fortune où sont retranchés les blessés, informe le vampire qu'une mystérieuse rumeur circule concernant la cause de l'incendie. Celui-ci ne serait pas purement accidentel mais l'œuvre d'un dangereux pyromane. L'intendant fronce les sourcils, il se passe décidément des choses bien étranges dans ce bourg et son instinct l'informe que ces événements ne sont peut-être pas fortuits.

Pendant son absence, Tobold a continué à s'occuper des survivants en leur fournissant toute l'aide possible. Le vieil homme affiche un visage fatigué et ses traits expriment une certaine gravité. Loren s'avance dans sa direction et lui demande à l'oreille s'il possède des informations concernant l'incendiaire et l'enlèvement de la jeune fille.

Le chef de la caravane, Balthazar de Mortelune ainsi que le dirigeant du bourg, Lucius Blanchefleur semblent particulièrement soucieux, étant donné les récents événements. Ils demandent à l'ensemble des valides de se réunir autour de la caravane pour discuter de la marche à suivre et du fait que ce lieu n'est plus sûr. Mieux vaudrait déplacer le convoi ainsi que les blessés dans un endroit où ils seront en sécurité car la majorité des habitations ont été consumées par les flammes.

Soudain, le bruit de sabots de chevaux résonnent et les villageois ainsi que les voyageurs sont encerclés par de mystérieux hommes, vêtus d'armures et armés jusqu'aux dents. L'un d'entre eux monte un destrier noir et porte un masque qui dissimule la moitié de son visage. Il s'avance vers la foule apeurée et révèle son identité. Son nom est Guillaume le Brûlé et autrefois, il faisait partie des habitants de ce bourg. Cependant, il avait eu le tort de tomber amoureux de la fille du chef, mais cet amour n'était pas réciproque. Un jour, le jeune homme avait tenté de violenter cette dernière dans une grange; mais celle-ci s'était défendue en brandissant une torche enflammée et la grange avait pris feu. La jeune fille parvint à fuir à temps et en sortit indemne, croyant son assaillant mort. Mais Guillaume survécu lui aussi, malgré de graves brûlures sur le visage et le corps, qui le défigurait à jamais. Après ce drame, le chef du bourg et ses habitants décidèrent de le bannir dans la foret en punition de son acte.

L'homme devint alors le chef d'une bande de brigand sévissant dans la région et attaquant régulièrement les caravanes qui faisaient route vers les grandes cités de l'empire.

Pendant des années, ce dernier rumina sa vengeance et décida d'enlever celle qui l'avait repoussée autrefois pour l'obliger à l'épouser. Toutefois, sa haine demeurait encore vivace et il attendait une occasion de faire payer les villageois pour son bannissement. C'était lui le responsable de l'incendie de cette nuit ! Guillaume demanda à ses hommes de main de s'emparer de l'or des voyageurs de la caravane, de leurs marchandises et de toutes les jeunes femmes valides présentes ! Puis, ils quittèrent les lieux, laissant les hommes désemparés et ne sachant comment leur venir en aide.

Tobold voit soudain le village attaqué par des cavaliers et leur chef est : Masque. Et là notre homme apprend que tous leurs problème viens de ce Masque. Ces brigands dépouillent tout le monde de leurs argent, des marchandises de la caravanes, de leurs chevaux, et de toutes les jeunes filles. Et c'est la que Masque commet une erreur, car pour conduire les wagons, il faut des hommes, et qu'avec le Masque ils ne sont que quatorze. Donc sept hommes conduisent les chariots et il ne reste que sept brigands. De plus Monsieur Nailyk Mallaw c'est éloigner avec sa terrible arbalète. Tobold connait bien et fait confiance au conducteur. Il y a Monsieur Gros et sa hache prêt au combat, sans parler de grand Monsieur Lorën qui semble vouloir faire joujoux avec eux, ce qui le cas aussi de messire Balthazar Mortelune..... Et de quelques autres!
Tobold discrètement sort sa corde de huit mètres de sa gibecière et en faisant un nœud de chaise ajuste son crochet, il part dans les fourrés, attache avec le crochet la corde à un arbre et avec l'autre bout de la corde, il la fixe à un autre arbre. Il fait signe à Monsieur Nailyk, qui se montre en braillant avec son hallebarde, à la main. Les cavaliers rient en le voyant, mais le Masque désigne plusieurs hommes pour le tueur. Ils partent au galops, deux passent entre les deux arbres à la corde, et les deux chevaux se retrouvent faucher par cette maudite corde et les deux brigands roulent à terre, assommé par la chute. Deux autres cavaliers s'approchent du conducteur, qui à se moment sort son arbalète et foudroie le premier cavalier, et il a le temps de recharger son arme avant que le deuxième deviennent dangereux, et l'épingle proprement à son tableau de chasse. Comme un beau diable De Mangrove surgit sous un cavalier et coupe la sangle de la selle avec sa dague, ce qui fait tomber son occupant qui se retrouve avec un nouveau sourire. Monsieur gros lui sort sa hache au dernier moment et par surprise, fait perdre la tête dans tous les sens du terme, à un brigand. Voyant cela la population se reprend et sort qui une torche allumé, qui un épieux et ils partent à l’assaut du convoi et de Masque........

Après que Guillaume le Brûlé, ce terrible brigand au visage recouvert d'un masque, ait donné des ordres à ses hommes de main pour dépouiller les villageois et les voyageurs de leurs biens et enlever toutes les jeunes filles; sept d'entre eux conduisirent les chariots et partirent en avant, laissant une partie des brigands sur les lieux du crime.

Toutefois, cette diminution des effectifs des malfrats permit à certains des villageois et des membres de la caravane de tenter une offensive pour se débarrasser de leur assaillants. Tobold, Gros Jean, Loren ainsi que Nailyk Mallow s'emparèrent de leurs armes et avec ruse et astuce, ils parvinrent à contrer les attaques de plusieurs bandits et à prendre le dessus sur plusieurs d'entre eux. Rassérénés par cette scène encourageante, les autres villageois et voyageurs décidèrent de se lancer dans la mêlée afin de se débarrasser de ces malandrins qui avaient osé les dépouiller et enlever les jeunes filles.

Ils partirent à l'assaut du convoi et après un combat acharné, ils parvinrent à défaire les brigands et à faire prisonnier leur chef, Guillaume le Brûlé. Une fois, solidement ligoté, celui-ci fut sévèrement interrogé par Lucius Blanchefleur afin qu'il révèle où se trouvait retenue prisonnière, la fille de ce dernier.

Au terme d'un interrogatoire long et corsé, le captif finit par révéler que la jeune femme se trouvait enfermée dans une galerie souterraine qui se trouvait à environ une journée d'ici et que d'autres hommes de main la surveillaient afin d'éviter qu'elle s'évade.

Lucius décida donc d'aller trouver le chef de la caravane, Balthazar Mortelune et lui demanda s'il ne pouvait pas affecter plusieurs hommes pour partir à la recherche de sa fille et la délivrer. Le village avait subi de lourdes pertes dans l'incendie et le combat contre les détrousseurs, et il ne restait que peu d'hommes valides. Balthazar s'avança en direction de Gros Jean, Tobold, Loren et Nailyk Mallow et leur demanda s'ils acceptaient de se charger de cette mission périlleuse.

Ils ont lancés le mouvement de la révolte, et bientôt l’espoir change de camps. Masque se fait prendre et les villageois prennent d'assaut les wagons. Et ce qui devait arriver arrive, les brigands décorent les branches des arbres, pendant que Masque est emené.. Tobold récupère Houblon son poney. Le temps de s'occuper de lui, Balthazar Mortelune, le demande ainsi que Monsieur Gros, Monsieur Lorën et Monsieur Nailyk. Le chef de la caravane leur demande d'aller récupérer, la fille de Monsieur Lucius dans une grotte ou ce trouverait encore quelques brigands! Il suffit de voire masque pendu à un arbre pour comprendre qu'ils n'auront plus aucune information. " - Savez vous ou ce trouve cette grotte exactement? quelle est sa situation exacte? Combien d'hommes restent t'ils dans cette grotte? Est elle grandes, petites? Y a t'il d'autre sortie? Voyez vous Monsieur Mortelune, il y a trop d'inconnue dans cette mission, qui ressemble plus à une mission suicide qu'autre chose. Ce qu'on peut faire par contre c'est de ce rapprocher et d'évaluer la situation. Peut être aurons nous la chance d'avoir une opportunité. Nous ne vous promettons rien. Il faut aussi que nous en discutions entre nous. C'est notre peaux que nous risquons contre rien du tout."
Les quatre hommes se retrouvent seule.
Monsieur Nailyk Mallow est d'avis de faire une reconnaissance, et il met dans la balance son fouet et son arbalète. Il ajoute que si il faut entrer dans la grotte sans évaluation des forces ennemie, et bien, il n'est pas très chaud pour cette option.
Tobold des Mangroves est d'accord pour voir, mais qu'il n'est pas près de mettre sa tête dans la gueule du lion. Lui et sa dague en obsidienne son d'accord pour une approche prudente.
Monsieur Gros Jean, dit qu'il a peur du combat dans l'inconnue, mais il est prêt à les suivre jusqu’à la grotte, avec sa hache et son épieu.....
les trois hommes regardent maintenant Monsieur Lorën Arcaë..............

Après l'assaut, la révolte des villageois fut terrible et ils exécutèrent les brigands en pendant leurs corps aux branches des arbres alentours. Ainsi, fut consommé leur vengeance de ceux qui avaient perdu leur village et des êtres chers par la faute de ses ignobles bandits.

Le chef de cette bande de malfrats fut interrogé et leur avoua finalement dans quel lieu, il retenait la fille chérie de Lucius Blanchefleur. C'était une grotte très profonde, gardée par des brigands, probablement armés jusqu'aux dents. Toutefois, il était peu probablement que Lucius, en père éploré, renonça à revoir sa fille vivante. L'homme estima qu'il fallait la délivrer coûte que coûte et en informa Balthazar Mortelune. Ce dernier se tourna vers Loren, Gros Jean, Tobold et Nailyk Mallow afin de leur demander de délivrer la jeune fille emprisonnée.

Une fois seuls, tous les quatre, Nailyk proposa de faire une reconnaissance et prit des armes au cas où il faudrait pénétrer dans la grotte ennemie sans évaluation. Tobold pouvait compter sur sa dague d'obsidienne et Gros Jean, malgré sa peur, sur sa hache et son épieu. Ensuite, les trois compères se tournèrent en direction de Loren. Celui-ci hésita car il n'aimait guère se salir les mains, toutefois, il ne pouvait pas refuser de participer à cette expédition. Sa fierté et son honneur étaient en jeu.

- Très bien, je vous accompagne mais je souhaiterai que nous n'utilisions nos armes qu'en dernier recours et seulement si besoin est. De plus, nous ignorons combien de brigands se trouvent dans cette grotte et si des sentinelles sont chargées de monter la garde. Mieux vaut donc nous glisser discrètement dans les environs de cette grotte et les observer afin de voir de quelle manière nous pourrions délivrer la jeune fille.

Le vampire ne s'inquiétait pas outre mesure car il possédait des sens sur-aiguisés, une force physique et une rapidité supérieures à celles de n'importe quel humain. Par ailleurs, ce dernier pouvait compter sur la puissance de sa fidèle épée.

- Mieux vaut nous aventurer à la recherche de cette grotte et l'approcher à la faveur de la nuit. Cela serait bien plus prudent et nous risquons moins de nous faire prendre, dit-il. Quelques heures plus tard, le soleil se coucha et disparut à l'horizon laissant place à la pénombre nocturne.

Les quatre hommes se reposent, et au, milieu de l’après midi, après avoir mangé et reçût les derniers renseignements, ils partent en direction de la grotte, ou plutôt comme leur a expliqué Tobold, ils prennent presque le chemin de la grotte pour pouvoir dépasser cette endroit de loin, et revenir à pieds vers deux heures du matin par derrière. C’est leur plan. Ils ont prit leurs chevaux. De Mangroves a prit la tête du détachement, comme éclaireurs, mais le chemin qu'ils ont choisi ne montre pas de traces des briguant! Le vent et la vision du paysage ne n’indique aucun signe inquiétant. Une fois la grotte largement contournée... Ils font halte dans une clairière ou ils entravent leurs chevaux. Ils se reposent attendant la nuit noire! Puis vers minuit Ils progressent vers leur destination finale. A un endroit, notre homme part seule en avant, grâce à sa vision spéciale et à ses talent de trappeurs, chasseurs, éclaireurs acquit dans sa jeunesse passé dans les Mangroves il parvient jusque à l'endroit ou ce trouve le camp des kidnappeurs. Il repère au dessus de l'entrée, le rougeoiement d'une pipe, et à l’intérieur de la grotte il voit un feu ou un homme semble s'ennuyer. Il prend le temps de tourner autour de la grotte et reperd un chemin fréquenté qui conduit à une entrée dissimilée ou il ne remarque personne, une sortie de secoure pense Tobold, et si on peut sortir on peut aussi entré..... Il retourne retrouver, Messieurs Nailyk Mallow, Gros Jean, et Lorën Arcaë, et leurs expose la situation, il va être deux heures du matin, l'heure ou les garde voit poindre la fin de la garde de nuit et ou l'attention se relâche, le moment ou on peut entreprendre quelques choses. Le garde au dessus de la grotte est facile à éliminer, quand celui à l'entrer, il sera facile de le dégommer surtout si lui De Mangroves fait bruler du bois, dans la sortie de secoure…. Cela devrait en faire sortir quelques uns affolés, faciles à éliminer, avec l’arbalète….

Juste avant de mener l'expédition destinée à délivrer la fille captive de Lucius, les trois humains et le vampire décidèrent de s'octroyer un peu de repos afin de prendre des forces et se préparer.

Pendant que les hommes dégustaient un bon repas, Loren fit semblant de rien et alla s'abreuver du sang frais contenu dans le petit tonneau que possédait Griselda. Ensuite, ils prirent quelques derniers renseignements et s'acheminèrent en direction de la fameuse grotte.

Montés sur leurs coursiers, ils avancent lentement en tachant de faire le moins de bruit possible afin de ne pas éveiller les soupçons des sentinelles postées à l'entrée de la caverne.
Une fois, celle-ci contournée, les trois hommes et le vampire décidèrent de faire halte dans une petite clairière, située à proximité et d'y attacher leurs chevaux. En effet, les bruits des sabots ne manqueraient pas d'alerter les gardes et de signaler leur présence auprès des brigands.

Tobold demanda à partir en éclaireur et pendant ce temps là, Loren resta avec les deux humains qui discutaient de la situation. Le vampire savait qu'il ne craignait pas grand chose car son espèce possédait une force physique, des réflexes et une rapidité autrement supérieures à celle des humains. Toutefois, si les malfrats étaient en grand nombre, mieux valait demeurer prudent et surtout tâcher de ne pas attirer l'attention de ses compagnons d'armes sur lui.

Quelque temps plus tard, Tobold revint essoufflé et les informa des découvertes qu'il avait faites concernant l'emplacement des bandits. Mieux valait échafauder un plan pour en venir à bout rapidement et en prenant le moins de risques possible.

Après cela, ils s'acheminèrent jusque devant la grotte et s'apprêtait à la prendre d'assaut, lorsqu'un brigand arriva en courant, à bout de souffle et visiblement en piteux état. Il s'avança vers l'une des sentinelle et s'écria en gesticulant qu'il était le seul survivant du groupe chargé de mettre le feu au village et qu'il était parvenu à fuir miraculeusement, alors que tout ses compagnons avaient été capturés voire tués. Les malfrats s'emparèrent chacun d'une arme et se réunirent devant la grotte, furieux et prêts à repartir vers le bourg pour venger leurs camarades.