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| L'épéiste de sang, et l'épéiste du néant. TERMINE | |
| Auteur | Message |
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Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: L'épéiste de sang, et l'épéiste du néant. TERMINE Mar 21 Avr 2015 - 20:46 | |
| 4 Janvier de l'an 5 de l'Âge d'Obsidienne
La haine… Un sentiment violent qu'il n'aurait jamais cru pouvoir ressentir, ou en tout cas pas avec une telle intensité, la haine sans limite, violente, et sans maître, ce désir sans limite de détruire l'objet de ses malheurs, de faire souffrir son ennemi. La haine qui vous fait dire que vous éprouverez un grand plaisir à voir quelqu'un mourir, de façon douloureuse de préférence, une haine perverse qui se suffit en elle-même. Il n'aurait jamais cru la ressentir, mais étrangement il n'en avait pas honte. Il haïssait, et il voulait voir souffrir sans aucun limite. Vraorg… Il donnerait tout pour le voir mourir, il donnerait tout pour lui arracher le cœur à vif, il donnerait tout pour cela, mais il n'en pouvait rien.
Il était… Il ne pouvait rien faire, il pouvait certes agir librement en dehors de ses missions tant qu'il ne trahissait pas ce satané dragon blanc. Mais il devait obéir aux ordres de ses supérieurs de la théocratie, aux ordres de Vraorg, et être d'une totale loyauté envers lui par contrainte, il ne pouvait même pas trahir par pure envie de se rebeller, il était obligé de se battre pour Vraorg, et il n'en éprouvait absolument aucun plaisir. Ni aucun satisfaction.
Surtout qu'il n'était même pas un simple soldat qui obéissait aux ordres, cette vermine lui donnait des tâches ignobles à faire, torture, interrogatoire, il devait châtier des paysans, et autres en plus des traques, et missions ordinaires. Autant dire qu'il commencé à avoir un sombre palmarès malgré lui. Enfin en somme il ne savait pas qui il haïssait le plus… Vraorg ? Ou bien lui-même ? Ou lui, lui l'idiot, le crétin, lui qui par une simple erreur tragique a fait disparaître la dague, lui qui est responsable de tout ceci selon lui-même.
Oui tout ces malheurs, toutes ces souffrances, tout cela était sa faute, si Néant n'était pas libre c'était sa faute, si des milliers d'êtres étaient morts, et Vraorg encore vivant c'était sa faute… Si, si, si le monde allait finir par être dominé par Vraorg, et que l'empire c'était effondre c'était sa faute… Au final Vraorg n'était qu'une conséquence de ses propres erreurs, les erreurs d'un seul homme, ses erreurs… Tout ceci était sa faute, et il devait endurer cela. Sa haine le consumait, il ne se trouvait plus rien de valable, et il devenait de plus en plus renfermé dans son amertume… Mais il ne pouvait pas mourir, certes s'éventrer avec sa propre épée aurait sans doute été un moyen facile de mettre fin à son malheurs…
Mais ? Qu'est-ce que cela rattraperait au final ? Qu'est-ce que cela changerait ? Il mourrait simplement… Comme un lâche, un lâche qui ne voulait aucunement assumer les conséquences de ses choix… Un lâche, non il ne voulait pas, il ne devait pas. Il devait vivre, et même s'il entretenait l'espoir de se rattraper d'une certaine façon même s'il savait que c'était mal partit pour, il devait vivre pour au moins assumer la conséquence de ses actes. Il méritait d'être puni pour ce qu'il avait fait, lui-même le savait tout au fond de lui… Il méritait la souffrance qu'il endurait, il mériterait l'épée qui lui arracherait la vie, mais dans tout les cas il devrait vivre, et faire face… C'était bien la seule chose qu'il savait faire convenablement après tout.
Et il avait une mission aujourd'hui, on lui avait ordonné de capturer un officier du protectorat, sans doute un sergent, avec un peu de chance plus qui se baladait dans les environs, l'homme était accompagné de quelques gardes, mais en somme rien de bien difficile pour Alford avec les 5 guerriers expérimentés qu'il avait sous ses ordres. 4 hommes, et un elfe endurcies qui servaient à ses côtés depuis plus de deux ans maintenant. Rien qu'avec l'elfe ils auraient facilement l'avantage, les 4 autres hommes savaient se battre, et du côté d'Alford il y avait peu d'humains qui peuvent se vanter de manier une épée mieux que lui. Il s'était entraîné avec encore plus d'application pendant ces quelques années devenant un épéiste remarquable pour son âge à force de persévérer, et ce pourquoi ? Pour faire la sale travail… Mais au moins ces entraînement à l'épée lui permettaient de penser à autre chose… Cela, et la poigne de fer avec laquelle il avait décidé de diriger ses hommes, non pas par envie de les faire souffrir, mais pour leurs faire comprendre une chose . Il ne tolérerait pas de leurs part la moindre exaction inutile, et ceci l'avaient très vite compris, bon ça n'arrangerait pas le fait qu'il était quelqu'un de détesté, mais au moins ses hommes lui donnaient un peu moins envie de vomir que lui-même… C'était déjà ça disons.
Du coup il avait organisé une petite traque avec ses hommes, une embuscade aurait été une idée, mais disons que connaissant la légendaire furtivité d'Alford… Non au final ce serait une idée, mais ce ne serait pas lui qui serait embusqué, mais les deux soldats parmi sa troupe qui possédaient une arbalète. Pour sa part il irait avec deux hommes munies de haches de guerres, et l'elfe épéiste au contact. Ils ne restait plus qu'a attendre cacher derrière quelques arbres de ce bois, l'un des rares sur Armanda maintenant que leurs adversaires accourent. Alford eu une pensée pour ces pauvres bougres, et le fait qu'il devait capturer l'officier vivant pour lui soutirer des informations après… En somme rien de bien réjouissant, mais il devait le faire… Il allait encore plus se souiller les mains de sang aujourd'hui. |
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| Sujet: Re: L'épéiste de sang, et l'épéiste du néant. TERMINE Dim 26 Avr 2015 - 18:56 | |
| Roëric se souvenait encore, oui il se souvenait encore de cette entrevue avec Achroma, juste avant que tout ne dérape. L'Aîné se chargerait d'Edwyn et du sauvetage du monde, pendant que lui veillerait sur la rébellion... Eh ben, ça avait foiré dans les grandes largeurs. La vie se riait toujours des idiots qui pensaient avoir le contrôle, qui croyaient faire la différence. Ils pensaient avoir mis en branle quelque chose qui guiderait Armanda... Résultat : Achroma était devenu l'ennemi, littéralement. La rébellion s'était faite piétinée par ce Vraorg (déjà qu'il n'en restait pas grand-chose). La protéger ? Quelle blague ! Il s'était contenté de sauver ce qui pouvait l'être. Korentin avait été capturé, mais heureusement Ashy s'en était sortit. Il avait fallu guider les rescapés vers un endroit sûr et le seul qui valait alors (et qui vaut encore aujourd'hui) : le maudit désert d'Estfalia. Trois longues années, et pas un jour sans qu'il ne se passe une horreur. La guerre entre le dragon blanc et les Esprits, mais aussi celle, plus terre à terre, des séides d'un camp et de l'autre. Le pire, peut-être, était qu'on s'y habituait. Aux morts, aux disparitions, aux catastrophes "naturelles" et aux catastrophes tout court... Tout cela devenait le quotidien ; on faisait avec et on avançait. Que faire d'autre ? Roëric n'avait jamais été un partisan du "on se roule en boule et on fait le mort". C'était bon pour les lâches. Alors il s'était battu. Pour la rébellion, une véritable rébellion cette fois. Pas celle d'un cousin contre un autre, mais celle des derniers êtres libres contre ceux qui étaient enchaînés. Et leur tyran, impossible de l'oublier celui-là. Lui et Isyndar avaient fait tout ce qui étaient en leur pouvoir. Sans relâche. Ils auraient même pu obtenir un poste de haut-dirigeant ou de dignitaire quelconque pour leurs services... Mais cela ne les intéressaient pas. Roëric voulait être au cœur de l'action, c'était dans sa nature. Que les politiciens et leurs intrigues minables restent entre eux et y pourrissent, ce n'était pas son affaire. Du reste, avec l'arrivée des Esprits à Fort Espérance, tout ce beau monde allait maintenant filer droit. Une bonne chose. Ce dont avait avant tout besoin une armée, c'était d'une hiérarchie claire et suffisamment forte pour se faire respecter. Le Maître-Lame était donc repartit l'esprit tranquille pour les plaines rebelles de l'est, là où les conflits avec la Théocratie étaient les plus nombreux. Il commandait maintenant un millier d'hommes, mais le nombre ne servait pas à grand-chose dans cette guerre d'escarmouches, d'embuscades et d'espionnage. Ses troupes étaient donc dispatchés dans divers avants-postes de la zone. Alors qu'Isyndar faisait du repérage au sud, il était lui-même sur le chemin entre deux postes avancés. Bien que commandant, il ne disposait que de quelques gardes seulement. La discrétion étant absolument primordiale. Il avait donc avec lui deux elfes et deux hommes. Des grandes capes à capuchon les masquant, ils avançaient aussi rapidement et discrètement que possible. Sans se douter de rien, ils pénétrèrent dans le petit bois. Les sens du vampire ne l'avertirent qu'au tout dernier moment. A peine une ou deux secondes avant le début des hostilités. Embuscade !! Il dégaina Sophia, l'épée noire et ses soldats en firent de même. Un humain avait une hache, l'autre, une humaine, une épée courte. Les deux elfes avaient chacun une épée elfique. Ils n'avaient pas le temps de se mettre en cercle, alors il se mirent dos à dos. Sauf Roëric, qui se retrouvait seul. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: L'épéiste de sang, et l'épéiste du néant. TERMINE Lun 27 Avr 2015 - 17:26 | |
| Il semblerai finalement que sa petite embuscade ait été efficace, Alford, et ses hommes virent très vite un petit groupes de protégés arrivés. Deux elfes, deux humains, et un vampire tristement célèbre… Ok ce n'était pas forcément un constat bien avantageux, mais il y avait sans doute de quoi faire là-dedans sans trop de problème. Alford avant de donner le signal attendit que les protégés se rapprochent bien, et il eu la déplaisante surprise de voir qu'ils furent repérés avant de pouvoir totalement profiter de leurs avantages, quoique… Alford claqua des doigts, les carreaux d'arbalètes fusèrent, et les soldats de la théocratie se portèrent au combat avec lui. Pour sa part sans sortir de sa cachette il fit un court tour sur lui même en prononçant calmement le mot « Diaphanum » pour user de sa tunique diaphanum qu'il portait en dessous de son armure, lui permettant d'être invisible quelques instants.
C'est grâce à cela qu'Alford pu éviter les autres combattants, et se diriger vers le vampire, celui-ci avait probablement du entendre ses bruits de pas, le sergent désactiva l'effet de son armure une fois qu'il fut en face de son adversaire aux crocs pointus. Après tout il était bien obligé d'accomplir la mission que Vraorg lui avait confié, et puis il fallait tâcher si possible d'occuper celui-là le plus longtemps possible histoire qu'il ne puisse venir en aide aux autres protégés. C'était les ordres, et il faisait avec car il ne pouvait pas faire autrement.
Il sourit en voyant son adversaire, ah il avait l'air redoutable celui-là ! Cela l'arrangeait bien à vrai dire car il y avait peut-être là un moyen au mieux qu'il emporte le combat ce qui était très improbable soyons réalistes … Et au pire il se ferait tuer ce qui n'était pas trop grave vu son état actuel, au final tout lui allait, et c'est avec un certain air franc, et presque satisfait qu'il dégaina son espadon noir, ne prenant pas la peine de le lever bien haut car il n'avait pas la moindre envie d'user de l'enchantement phobos de son épée vampirique il serra sa prise sur sa longue lame, et se prépara au combat. Pendant que la chrysanthème gelée à son cou semblait lui donner une certaine impression de puissance, beuh même là ce serait insuffisant pour battre un vampire de ce niveau-ci... Néanmoins il comptait essayer de donner un beau combat à son adversaire histoire de se battre comme un vrai guerrier c'était bien la moindres des choses quand on affronte une telle légende…
Ses soldats étaient bien trop occupés pour l'entendre il avança donc calmement vers le maître lame en esquissant un salut de duel assez simple. Après tout il n'allait pas non plus prendre plusieurs minutes pour traîner plus que de nécessaire.
« Que Néant guide ma lame. » Il n'était pas alayien loin de là, mais Néant jusqu’à preuve de contraire était l'esprit qui l'avait choisit il y a trois ans de cela… A ce qu'il avait comprit elle était sa seule chance d'être libre, enfin de toute manière il préférait se référer à elle qu'a Vraorg, et de toute manière il n'y avait que le maître lame qui pouvait l'entendre, les autres étaient trop occupés… « C'est un honneur d'affronter un adversaire de vôtre envergure. Veuillez m'en excuser, mais Vraorg veut vôtre tête, je suis donc obligé de venir la chercher... » il se toucha ensuite l'arrête du nez avec ses deux doigt pour lancer une simple vitalité de l'air.
Puis sur ce compliment sincère de sa part il se mit en position de garde, et amorça une pirouette pour entamer les hostilités. Il n'avait sûrement pas la condition physique d'un vampire loin de là, mais il avait assez d'adresse à l'espadon pour représenter un adversaire convenable sans aucun doute. Après il ne doutait pas que son ennemi savait manier l'épée aussi bien que lui au moins si ce n'est probablement mieux. En faîte il devait de son mieux tâcher de tenir sur la durée…
S'il tenait assez longtemps, et que ses hommes arrivaient à se défaire du reste du groupe des protégés ils pourraient venir en soutien. Ce genre de tactique lâche n'était pas de son genre, mais bon malheureusement il était bien obligé de faire ainsi. Cela ne l'empêcherait pas néanmoins de tâcher de se battre vraiment jusqu’à ce que le moment arrive. Le seul avantage en faîte qu'il avait contre un tel adversaire restait dans le domaine magique, oui il était un mage faiblard, mais disons que la marque de néant comme il l'avait remarqué lui offrait une certaine protection contre la magie, avec de la chance si son adversaire n'était pas un mage puissant il pourrait au moins ne pas être totalement surpassé du côté magique surtout qu'il faisait jour... De quoi pouvoir gagner un peu plus de temps. Car c'est tout ce qu'il pouvait décemment faire, gagner du temps! |
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| Sujet: Re: L'épéiste de sang, et l'épéiste du néant. TERMINE Sam 2 Mai 2015 - 19:05 | |
| L'ennemi était peu nombreux, ce qui expliquait qu'ils aient pu échapper à ses sens vampiriques aussi longtemps. Une troupe plus conséquente n'aurait jamais eu cette chance. De fait, l'affrontement était plus égal, ses quatre gardes du corps engageant le combat avec quatre adversaire théocrates. A une différence cependant et de taille. Il disposait de deux elfes là où l'ennemi ne semblait n'en avoir qu'un. Il devrait donc non seulement être capable de les vaincre mais peut-être même de les capturer vivants. Une prise qui leur permettrait de les interroger pour obtenir des informations. Mais il ne fallait pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Ou capturé d'ailleurs. Les sens affûtés du vampire le prévenait de l'arrivée d'un cinquième individu lequel se dirigeait sciemment vers lui. Cela étant, il ne le voyait pas. Invisibilité donc. Un sourire sinistre enlaidit un instant le visage du Maître-Lame. Si son adversaire croyait prendre l'avantage avec une ruse pareille, il allait être bien reçu. Il faut croire qu'il sous-estima l'humain (car il s'agissait bien d'un humain), celui-ci apparaissant sous son nez et démontrant ainsi un certain sens de l'honneur... ou des pulsions suicidaires. L'un ou l'autre. Quoiqu'il en soit, cela lui accorda tout de suite un certain crédit chez le guerrier pour qui ce genre de chose comptait. Les vieilles valeurs importaient, elles importaient d'autant plus quand tout le reste partait à vau l'eau. "Néant ? Eh bien, voilà un théocrate qui sort du lot. Il doit vraiment être fou à lier." Cet homme le connaissait, respectait les règles d'engagement et semblait même n'obéir à Vraorg qu'à contrecœur. Je pars donc avec un désavantage l'humain, car je n'ai pas l'honneur de vous connaître. Vous méritez probablement mieux qu'une tombe anonyme. Son adversaire se mit en garde et le combat commença. Attaques, parades, feintes et contre-attaques s’enchaînèrent. Le Maître-Lame put apprécier à sa juste valeur tout le talent et l'expérience de l'escrimeur qui lui faisait face. Alors qu'il s'écartait l'un de l'autre, Roëric profita de ce bref interlude pour prendre la parole. Vous êtes un maître à l'épée. Mais c'est aussi mon cas. Et vous ne disposez pas des avantages propres à ma race. Rendez-vous, vous et vos hommes seront épargnés. Il risqua un bref coup d'œil vers les autres et pu voir deux elfes à terre, visiblement hors d'état de combattre. Il était peu probablement que ce fusse les deux siens. Il devait donc s'agit d'un protégé et de son adversaire. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: L'épéiste de sang, et l'épéiste du néant. TERMINE Sam 2 Mai 2015 - 21:02 | |
| « Je ne pense pas pas en mériter tant sincèrement, et si vous saviez qui j'étais vous le penseriez tout autant croyez-moi. » Répondit un sourire martial au lèvre au vampire qui semblait pour le coup avoir une certaine… Enfin disons qu'Alford aurait peut-être apprécier le croiser en un autre temps pour une autre raison.
Puis son adversaire fit remarquer qu'il ne connaissait pas son nom. Le mercenaire tâcha donc de pallier à cela au plus vite. Il est vrai que c'était un oubli stupide de sa part.
« Je me nomme Alford Gorder, mais vous me connaissez sans doute le sous le nom du traître, ou d'Alford au mains souillés. Je suis tristement célèbre moi aussi, mais pas pour des raisons que j'apprécie particulièrement. Enfin bon... »
Puis l'on fit un petit jeu de passe martiale effréné, et Alford même s'il avait une excellente technique voyait facilement que son ennemi menait le jeu, heureusement il pouvait au moins tâcher de tenir... Ce qui était déjà en exploit en soit face à un tel adversaire, un exploit dont Alford n'était pas peu fier. Ce combat en lui seul embellissait sa journée, il avait oublié ce qu'il aimait dans les duels des fois, et celui-ci le lui rappelait exactement, l'honneur, et surtout le plaisir d'affronter quelqu'un dans une joute effréné. Néanmoins son adversaire visiblement voulu lui dire quelque chose... Alford sourit à la proposition de ce dernier, un vrai guerrier d'honneur.
« Malheureusement vous voyez je n'ai pas le droit, ce n'est pas que je ne veux pas, mais je n'ai pas le droit. Je me battrait donc jusqu'au bout, car je ne peux pas faire autrement. » Dit-il calmement, concentré sur son adversaire qui lui avait laissé un petit moment de répit, enfin Alford appréciait l'intention du maître-lame. Visiblement ce dernier ne manquait en rien d'honneur, et cela été agréable à voir.
Pour sûr que ce vampire se battait bien… Alford devait avouer qu'il n'avait jamais vu aucun épéiste se battre aussi bien de sa vie, Havard Sven avait peut-être eu une meilleure technique à l'époque, mais il n'avait pas les compétences physiques de ce vampire, et puis Alford était bien meilleur qu'a l'époque, il doutait que le nordique aurait pu avoir un tel avantage sur lui en combat que ce vampire là... Le maître lame, il méritait si bien son titre.
« Si je peux vous l'avouez, aussi étonnant que cela soit vous me rendriez presque service en me tuant, néanmoins je ne compte pas mourir sans défendre chèrement ma vie. C'est entre vous, et moi maître lame. » Se contenta t-il de dire, il rélféchit calmement en faisant quelques pas de côté avant de rengainer calmement son espadon. Puis pendant qu'il scrutait calmement son adversaire.
« J'en appelle à la lumière pourfendeuse de vampire . » Dit-il calmement en posant sa main droite sur le manche de son épée de lumière avant de dégainer rapidement cette dernière qui émit aux alentours une lumière somme toute assez aveuglante au point que Gorder lui même plissa les yeux quelques instants après l'avoir dégainer. Une lame qui de réputation était fort utile face à la race dont son adversaire était membre...
« Je dois avouer que je n'ai jamais vu d'adversaire de vôtre talent messire... » Commença calmement Alford, en dégainant de sa main gauche une épée courte pendant à se ceinture. « Mais vous n'ignorez sans doute pas ce que doit savoir tout épéiste qui désire vaincre en toute circonstances... » Dit-il un sourire de défi au lèvre en se mettant en garde de ses deux lames. Sur ces quelques paroles philosophiques il repartit à l'assaut. Pendant que son épée de lumière continuait à émettre son éclatante lumière vengeresse. Tout en poursuivant méthodiquement. Au cours d'un répit entre deux passes.
« Lorsque tu ne fais pas le poids. Triche ! Sachant qu vous êtes un vampire on va dire que je ne fais que compenser mon désavantage... » Dit-il implacable comme un couperet. Sur ces bonnes paroles il serra la main droite où se trouvai son anneau de ronces pour en faire apparaître dans l'objectif de gêner le vampire, puis de la main droite qu'il tendit vers l'avant il usa de son anneau bélier, et de la main gauche il envoya une boule de glace à son adversaire… Il allait voir à quel point ce vampire savait bien danser… Il devait y aller doucement avec la magie car il ne pouvait pas non plus à son niveau envoyer des sorts à la chaîne, heureusement qu'il avait quelques anneaux magiques pour l'assister. |
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| Sujet: Re: L'épéiste de sang, et l'épéiste du néant. TERMINE Mar 12 Mai 2015 - 13:48 | |
| hrp : désolé pour le retard TT
Son adversaire du jour semblait être en désaccord avec lui. Visiblement il faisait partie de ces humains ayant élevés le dénigrement au rang d’art. Le genre de cadavre vivant qui ferait pâlir de jalousie un vampire fier de sa condition. Roëric estimait qu’un guerrier pour pouvoir se battre à sa pleine mesure devait être capable de se voir tel qu’il était. Certes, sans être paré de toutes les qualités du monde, mais sans non plus se voir comme le dernier du lot. Connaître soi-même et son ennemi, la clef de la victoire. L’humain semblait donc plutôt mal barré.
Le vampire attendit qu’il se présente, histoire de voir si cette estime était ou non méritée. Et force fut de reconnaître qu’Alford Gorder méritait probablement de croupir sous une tombe anonyme, oublié de tous et ne pouvant plus faire de mal à qui que ce soit. Roëric ne se considérait pas comme un père-la-morale, loin s’en faut, mais tout de même. Son sens de l’honneur refusait tout bonnement d’admettre l’existence de la créature qui lui faisait face.
Alford le Traître, Alford aux mains souillés... Oui, qui ne te connais pas, humain ?
Le plan du Maître-Lame changea. Il avait d’abord prévu d’éliminer les membres de l’embuscade – Gorder compris – et de continuer son chemin. Mais l’homme en face de lui devait être jugé pour ses crimes. Beaucoup de sang avait coulé par la faute d’un seul homme et le vampire n’éprouvait aucune sympathie pour les traîtres. Mourir simplement, seul, au milieu de nulle part... Un sort bien trop doux.
"Ce monde est régi par la causalité. Et tout choix implique des conséquences, toute action, une réaction."
Mais revenons-en au combat. Roëric devait admettre que pour un humain il se débrouillait vraiment très bien avec une lame. Un maître dans sa partie, sans nul doute. Conscient de son désavantage physique, il essayait d’y pallier avec son imagination. C’était très fort. Dommage qu’il ne veuille pas se rendre.
Malheureusement Gorder, il n’est pas dans mes projets immédiats que de te rendre service. Beaucoup seront intéressés par ta capture. Par vengeance, justice, ou tout simplement par opportunité. Histoire de voir ce qu’il y a sous ton crâne.
Ah ! Une épée de lumière. Banal mais sacrément efficace. Le vampire ferma les yeux pour ne pas se laisser éblouir. Ses autres sens, à la fois surnaturels et aiguisés par plus de deux siècles d’entraînement, prirent le relais. Une bonne contre-attaque de l’humain. Roëric resta donc un moment sur la défensive. Les propos d’Alford coulaient sur lui sans réellement l’atteindre ; il avait depuis longtemps passé l’âge où on pouvait aussi facilement le provoquer.
Annoncer sa triche avant même de la faire... Voilà qui ne manquait pas d’originalité. Mais c’était parfaitement idiot de la part de Gorder. Pour un escrimeur, tricher c’était avoir recours à la magie. Même sans sa vue, l’humain lui avait donné l’information dont il avait besoin. Prenant son épée d’une seule main, manœuvre possible lorsqu’on était un vampire, l’autre était paume ouverte. Il fit un ample mouvement du bras de la gauche vers la droite et invoqua un Bouclier Ténébreux.
Le moment de vérité. Qui des deux étaient le meilleur mage ? Cela inquiéta quelque peu le Maître-Lame, car il n’avait jamais été doué dans ce domaine. Il ouvrit les yeux et eu cependant la satisfaction de voir les sortilèges de l’humain se dissoudre sur son bouclier. Il était plus faible que lui. Son sortilège le cachait aussi dans une épaisse fumée noire. Il s’en servit pour contre-attaquer aussi sec. Il désarma Alford Gorder et le fit tomber à même le sol. Usant de ses capacités vampiriques au maximum, il posa Sophia, son épée noire, sur la gorge du Traître.
J’ai vaincu Gorder, rendez-vous et vous aurez la vie sauve ! |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: L'épéiste de sang, et l'épéiste du néant. TERMINE Mer 13 Mai 2015 - 11:37 | |
| Eh bien, effectivement comme il s'en doutait l'attitude du vampire avait immédiatement changé envers lui, enfin soit il comprenait ce dernier. Il devait sans doute être une des personnes les plus détestés des rebelles après tout après Vraorg en personne, et peut-être Lorenz Wintel, enfin dans tout les cas il alla presque jusqu’à se dire qu'il n'aurait pas été une piètre idée sans doute de changer d'identité, enfin pas comme s'il l'aurait pu, ni voulu. Vraorg néanmoins cet ignoble porc s'était amusé à le mettre ici dans les plaines de l'Est où il avait acquis une réputation encore plus ignoble. Dire qu'avant tout ça il était juste un fils de la terre, comme les paysans qui crèvent pour beaucoup de faim à l'heure actuelle, le temps était passé depuis.
« Qu'importe qui je suis de toute manière, vous vouliez connaître mon nom, eh bien vous êtes servit. » Il avait remplit son marché du côté des règles du duel.
Enfin ce vampire pourrait au moins se battre plus vaille que vaille sans doute, pour sa part Alford arrivait à un constat simple, la mort valait mieux que de se faire capturer vivant sans doute, pas que les protégés étaient aussi cruels que les théocrates, mais disons qu'a ce stade là il doutait qu'on le traite avec les égards dû aux prisonniers normaux. Lui qui n'avait jamais voulu ce genre de choses se retrouvait dans une bien délicate situation au final, sans doute qu'il valait mieux faire avec, et rire de l'ironie de la chose qu'en pleurait.
« Vraorg ne tiens pas forcément à ses jouets, ou à ses serviteurs, mais je dois bien être l'un des rares auquel il accorde de la valeur vampire, s'il vous met la main dessus alors que vous faîtes ceci je doute que cela soit bon pour vous. » On ne pourrait pas dire qu'il ne l'avait pas prévenu, enfin bon. Pour sa part c'était surtout le fait qu'il soit totalement assujetti à Vraorg qui l'enquiquinait, il devait être la personne la plus soumit à son emprise sur ce continent… Les dragons marqués devaient arriver à son égal niveau contrainte.
Note pour plus tard, si jamais il sortait de cette histoire vivant il devrait exercer sa magie, et pas qu'un peu . Bon il s'était bien entraîné depuis trois ans, mais dans son intérêt il devrait franchir le pas, il savait qu'il ne serait sans doute jamais un mage excellent, mais bon disons qu'être faible mage cela n'irait jamais loin. Il n'y avait que ses objets magiques, et la marque du Néant pour compenser, la plaie lui qui était plus habitué à manier l'épée que les sorts . M'enfin ça aurait bête de ne pas profiter de son avantage.
Et il nota bien son erreur quand le vampire le para habilement, et vint le désarmer aussitôt . Il finit assez tôt avec une lame sur le gorge. Alford qui voyait bien qu'il était dans une sale situation dit juste calmement.
« Je m'en fiche bien de ça, vous avez vaincu oui . Néanmoins ayez au moins la convenance de laisser mes hommes repartir vivants, ces derniers sont sous ma responsabilité. »
Il lança un regard inquiet vers ces derniers, visiblement ils étaient dans de sales draps, rrahh décidément son plan avait tout fait sauf bien marcher. En tout cas théocrates, ou non c'était ses hommes, et s'il pouvait tâcher de faire en sorte qu'ils aient la vie sauve autant essayer. D'ailleurs il eu une idée en tête, et usa de la télépathe que lui conférait se marque pour commencer dans la tête du vampire.
« Sinon. » avant de finir calmement par des la voix cette fois-ci.
« Je préviens Vraorg par l'esprit dans l'instant de ce que vous venez de faire, vous pouvez bien faire ce que vous voulez, si je l'appelle vous n'en saurez rien. Et les théocrates auront vite fait finit de s'abattre sur vous, vous jouez tâchez avec le feu en me capturant vampire, si je décide de vous enquiquiner vous allez être dans de sales draps. Alors relâcher mes hommes, et je vous promet de ne pas appeler le blanc, sinon je peux le faire dans l'instant. Je suis sûr qu'il doit y avoir des patrouilles théocrates bien garnies pas trop loin. » Il sourit de façon assuré, il n'avait clairement pas peur, et il tenait à ce qu'en relâche ses hommes.. « Vous me voulez vivant ? Je vous laisse une chance d'y arriver, relâchez mes hommes, et je m’abstiens de contacter Vraorg le blanc moi-même pour lui donner nôtre position précise. » |
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| Sujet: Re: L'épéiste de sang, et l'épéiste du néant. TERMINE Jeu 14 Mai 2015 - 20:16 | |
| Alford Gorder avait le sens de l'humour il fallait lui accorder ça. Car enfin, si Vraorg lui mettait la main dessus, peu importe qu'il ait ou non la vie d'un humain sur le conscience, il aurait bien d'autres problèmes immédiats. Comme essayer de survive, ne pas être réduit en esclavage, protéger Isyndar... Gorder ou pas Gorder, cela ne changerait strictement rien à sa situation. Laquelle serait pour le moins catastrophique. Les humains et leur vanité... Cela étant dit, le mince respect qu'il avait pour le traître dont la gorge était directement sous la menace de sa lame, s'évanouit rapidement devant les propos qui s'échappèrent de la dite gorge. Le vampire plissa les yeux tandis que la colère le gagnait lentement mais sûrement. Il venait tout juste de dire aux théocrates de se rendre, non ? N'avait-il aucun honneur ? Aucune parole ? C'était en tout cas ce qu'insinuait l'immonde parasite qu'il venait de défaire. Le Maître-Lame n'avait aucunement besoin de menace pour dire ce qu'il allait faire et faire exactement ce qu'il avait dit. Non, il lui suffisait de suivre son code d'honneur, quelque chose d'apparemment totalement inconnu de l'humain. De la télépathie... Et ? Il était censé être intimidé à présent ? Céder aux exigences de son captif ? Il était dragonnier par le Dracos ! Il en savait plus sur le sujet que la caricature de soldat qui lui faisait face. Calme et souriant. Cette ordure osait carrément le prendre de haut. C'était le problème avec les gens qui se fichaient de vivre ou de mourir. Ils pensaient n'avoir plus rien à perdre. Et donc pouvoir faire ce qu'ils voulaient. Peu importe les conséquences. Mais les actes en avaient toujours, et il était grand temps qu'on lui enseigne sérieusement cette leçon. Sans bouger son épée d'un cil, le vampire déclara froidement. Vous n'avez aucune carte en main. Cessez de croire le contraire, c'est pathétique. Que vous le vouliez ou non, il sera prévenu. Vous êtes sa marionnette Alford Gorder, que vous puissiez croire une seule seconde avoir les moyens de le berner est une preuve de folie ou d'idiotie, à vous de choisir votre préférence. Il jeta un regard sur les autres. Ses hommes étaient en train d'attacher les théocrates mains dans le dos. Deux elfes et un homme étaient morts. Il restait trois protégés : deux humains et un elfe ; et quatre théocrates -tous humains- dont deux très salement amochés. En les regardant, la colère quitta le vampire tandis que son esprit méthodique, stratégique, prenait le dessus. Je pourrai les relâcher en espérant que cela retarde le moment où l'ennemi saura. Mais même à vol de dragon, c'est une longue route qui vous attends. Je préfère les avoir sous la main. Si j'apprends que vous vous êtes mal comporté ce seront eux qui en perdront une ; de main. En revanche je suis un vampire d'honneur, et vous avez ma parole qu'il ne leur sera fait aucun mal tant que vous vous tiendrez correctement. En l'état actuel des choses, c'était le meilleur compromis qu'il pouvait faire. Il rengaina Sophia et releva l'humain, sans brusquerie mais avec fermeté. Aidé d'un de ses hommes, ils le délestèrent de son équipement. Les captifs durent attachés les uns aux autres et la colonne se mit en route vers l'avant-poste. Heureusement celui-ci n'était pas trop loin, c'était une des raisons pour laquelle Roëric avait choisi la discrétion plutôt qu'une grande escorte. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: L'épéiste de sang, et l'épéiste du néant. TERMINE Ven 15 Mai 2015 - 11:10 | |
| Oui il n'aurait pas pu berner Vraorg, mais s'il avait pu le faire croire au vampire cela l'aurait arranger, mais vraiment cela l'aurait bien arranger. Enfin ce dernier était visiblement très malin, ce qui n'était pas étonnant. « Vous êtres très malin. Vous devez sans doute être un commandant efficace. » Dit calmement Alford, enfin bon de toute manière il se retrouvait maintenant dans de beaux draps, et il ne savait vraiment pas comment s'en sortir, il serait amener dans quelques temps sans doute devant les esprits… Il savait déjà ce qu'il l'attendait, après c'était peut-être ce qu'il méritait pour toutes ces horreurs, il n'en savait rien…
Dans tout les cas restait ses hommes, c'étaient bien les seuls qu'Alford pouvait sauver, s'il pouvait au moins sauver quelqu'un. En trois ans il avait été contraint de faire bien peu d'actes glorieux… S'il pouvait au moins protéger quelqu'un d'autre que lui-même. Enfin après c'était peut-être ça, il n'était même pas capable de se défendre lui-même, alors les autres ? Ouaip au final elles étaient passés depuis longtemps les années où il était payé par ses clients pour des contrats d'escortes, et de protection. Maintenait il ne valait même pas mieux qu'un coupe jarret, et le pire c'est que c'était malgré lui.
« D'accord, je tâcherai de faire comme vous le dîtes. » Dit-il calmement, et résigné. Voilà maintenant il pouvait au moins essayer de leurs sauver la mise à eux. Après tout s'il prenait tout pour lui les autres souffriraient moins, c'était sa responsabilité qu'il prenait en tant que leurs chefs, ces hommes comptaient sur lui, et il n'allait pas les trahir. Certains n'auraient pas hésités, ou n'en auraient rien eu à faire. Pour sa part c'était une question dede voir, il avait des responsabilités sur eux, et il tâcherait de son mieux de ne pas s'en montrer indigne.
Puis ils repartirent peu après vers l'avant poste où l'emmenait le dragonnier. « Puis je savoir au moins ce que vous comptez faire après ceci? » Demanda t-il calmement, avant de rajouter. « Après tout vous risquer de perdre des hommes uniquement pour repousser les théocrates qui voudront me libérer, n'aurait-il pas été plus rapide de m'égorger sur place ? Ma personne mérite t-elle ce genre de sacrifices? » Mais cela devait sans doute être symbolique, comme la foi où Korentin avait risqué un dragon, et une dizaine d'hommes uniquement pour le capturer. Les rebelles le haïssaient, et s'ils pouvaient le juger, ils étaient prêt à le faire jusqu'au bout, sans doute qu'ils ne se contenteraient pas d'un simple meurtre…
"J'ai du mal à croire que je puisse avoir tant de valeur que cela, je suis le traître oui, mais qu'un simple sergent, pourquoi faire tant d'effort pour cela?" Finit-il avec réflexion en voyant l'avant poste des protégés au loin. Oui sans doute que ces derniers devaient avoir d'autres priorités que lui à l'heure actuelle, mais bon. |
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| Sujet: Re: L'épéiste de sang, et l'épéiste du néant. TERMINE Ven 15 Mai 2015 - 21:09 | |
| Toute trace de colère ayant quitté le vampire, celui-ci se sentit un peu honteux. Bien sûr, il n'en montra rien. C'était un signe de faiblesse, et l'heure était grave. Si la moitié de ce que l'humain lui avait dit était vrai, cette capture allait lui poser un certain nombre de problème. Le principal atout des protégés dans cette zone était la discrétion. Mais voilà qu'ils se retrouvaient avec une cible dans le dos. Littéralement. Enfin, les théocrates s'étaient rendus, ils étaient ficelés, la colonne avançait et ils auraient bientôt atteint leur objectif. Alford Gorder semblait s'être résigné devant l'inéluctable. Un bref instant, Roëric trouva louche que l'homme change d'avis aussi vite, mais il semblait de bonne foi. Pour un traître en tout cas. Ne surtout pas oublier que malgré l'air bonhomme du sergent, il restait l'une des pires raclures du continent. Alors qu'ils approchaient de l'avant-poste (quoi qu'aucun signe ne le montrât étant donné qu'il était camouflé), le chef de l'embuscade reprit la parole. Roëric le laissa finir son raisonnement, car à vrai dire il ne savait pas vraiment quoi répondre. Quelques minutes passèrent dans le silence, puis il ouvrit finalement la bouche. Savez-vous comment vous êtes considéré par nos autorités ? Comme un simple sergent ? Pas du tout. Vous êtes un ennemi public du Protectorat Alford Gorder. Vous allez être jugé par les Esprits Supérieurs eux-mêmes. Vous comprenez ? Les Esprits. Et je devrai m'arroger ce droit ? Celui de vous tuer, donc de vous juger ? Le prendre à des êtres dont la compréhension des choses dépasse de très loin la mienne ? Voilà pour la morale. Pour l'aspect pragmatique, dont nous sommes tous deux plus familier en tant que soldat... Toute armée digne de ce nom à besoin d'une chaîne de commandement et de discipline. La première pour que les ordres soient données dans de relatives bonnes conditions. Le second pour que ces ordres soient respectés en toutes circonstances, et même dans les pires. Sans cela, une armée n'a aucun avenir. Vous devez être jugé Gorder, pour que tous connaisse le sort que les Esprits réservent aux traîtres. Et en tant que commandant je dois donner l'exemple et obéir aux ordres. Vous avez choisi l'option de facilité, et maintenant vous vous demandez pourquoi tout le monde n'en fait pas autant. Mais ce n'est pas comme ça que les choses fonctionnent. Dû moins pas avec moi. Sur ces mots, ils furent accueillis par une escouade d'éclaireurs. Ces derniers les conduisirent à l'avant-poste en évitant les pièges et en passant outre le camouflage. Une fois sur place, le dragonnier donna ses ordres. Nous allons bientôt être attaqués. Que tout le monde se prépare ! Lieutenant Darth, voici Aflord Gorder. Il est votre prisonnier. Escortez-le jusqu'au camp principal. Je resterai ici avec le reste des soldats pour les repousser. Il se tourna une dernière fois vers Gorder pour ajouter. Je garde vos hommes avec moi, alors tenez-vous tranquille durant votre voyage. Des cris retentirent, l'ennemi approchait et semblait avoir découvert l'avant-poste. Aux armes ! Aux armes ! Et le vampire dégaina Sophia, l'épée noire, un sourire macabre aux lèvres. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: L'épéiste de sang, et l'épéiste du néant. TERMINE Sam 16 Mai 2015 - 9:26 | |
| Eh bien cette journée risquait d'être encore plus mouvementée qu'il ne l'aurait cru décidément, enfin cela ne l'étonnait guère. Il faudrait juste s'arranger si possible pour s'en sortir vivant, même si au final il ne s'en faisait pas trop pour sa propre vie, visiblement les protégés le voulaient vivant, et les théocrates aussi. Bien délicate, et ironique attention envers un homme légendaire pour sa réputation de félon. A vrai dire ils s'inquiétaient un peu plus pour tout ceux qui allaient stupidement se déchirer pour sa personne. Ah même quand il ne levait pas le petit doigt on tuer en rapport avec sa personne….
Sa valeur stratégique ? Il n'était qu'un simple sergent donc effectivement elle ne devait pas être bien grande, quoique le fait qu'il avait été marqué par Vraorg faisait de lui son oreille dans ces lieux. Donc il avait quand même une certaine valeur, mais bon cela devait être inférieur que sa valeur symbolique sans doute, mais n'empêche en trois ans rien n'avait changé décidément, bien au contraire ça avait empiré ! Peste soit de Vraorg…
Bien entendu curieux comme il était il avait prit l'initiative de poser quelques question au vampire quand au fait qu'il soit encore vivant, ce qui était étrange c'était les quelques minutes de silence qui suivirent car soit cela voulait dire que l'autre l'ignorait, ou bien qu'il ne savait pas quoi dire. Dans le deuxième cas c'était quand même assez louche, pensée néanmoins qui disparu bien vite quand le maître lame reprit la parole.
Il aurait dû s'en douter, on voulait l'amener à comparaître devant les esprits en personne, il ne savait pas du tout ce que ces derniers lui feraient s'ils tombait entre leurs mains… Enfin à bien y réfléchir il n'en savait rien, il n'avait jamais voulu de tout ceci, ces derniers pourraient autant faire preuve de pitié envers lui que le punir pour sa stupidité. Au final il ne savait pas vraiment quoi en penser, mais savoir que sa personne relevait d'une telle gravité avait presque quelque chose d'inquiétant pour lui-même…
Mais aussi pour le moral des troupes, ah ça il le comprenait. Le traître enfin jugé ! Sans doute que beaucoup de rebelles seraient réjouis à cette nouvelle, et en liesse. Cela leurs donneraient du baume au cœur, et pas qu'un peu. L'initiative aurait été louable si lui-même savait au fond qu'il n'était pas entièrement coupable de ceci, pas qu'il ne méritait pas d'être juger pour ce qu'il avait vraiment fait, mais être condamné sur les bases d'un mensonge… Voilà bien de quoi donner envie de vomir devant un tel camouflet…
« Je comprend, faisons au plus vite. » Dit Alford coi, à vrai dire il ne savait pas vraiment quoi dire d'autre à ceci, il aurait pu crier haro à ceci, mais ça aurait été inutile, et aurait risqué d'aggraver le cas de ses hommes. Enfin dans tout les cas il comprenait le comportement du commandant, lui-même aurait sans doute fait de même à sa place. De toute manière ce n'est pas vraiment comme si un félon était le genre d'ennemi qui inspirait un sentiment quelconque de miséricorde.
Ils furent donc vite arrivés au camp des protégés, pour sûr l'endroit était bien gardé, et les théocrates auraient sans doute eu un mal de chien à le découvrir si les protégés n'avaient pas eu la gentillesse d'emmener un point de repère comme Gorder par ici…
Et il se fit vite confier à un autre officier sous les ordres du maître lame, sans doute que ce dernier tenait à recevoir lui-même les théocrates qui arrivaient. Alford ne pu pas faire grand-chose pour sa part à part obtempérer car le vampire détenait toujours quelques otages avec lui.
Et ils s'en allèrent donc pendant que le dragonnier, et ses hommes allèrent se battre, mais moins d'une centaine de mètre plus loin ils se firent surprendre par d'autres théocrates. Alford qui était solidement attaché pour sa part tomba au sol quand le choc arriva, les protégés et les théocrates devaient être en nombres égaux…
Puis il sentit une main ferme le saisir pour le relever, visiblement au vu de la froideur de la main ça devait être un vampire, sans doute l'un des théocrates. Pendant ce temps tout le monde autour était en train de se battre, décidément voilà bien une scène chaotique. Il comprenait comment ça pourrait finir, les théocrates non content de le libérer pourraient éventuellement faire un prisonnier dragonnier, et occire des protégés… D'ailleurs après avoir coupé les liens du sergent le vampire le laissa tranquille pour se concentrer sur les protégés, Alford qui ne savait fichtrement pas quoi faire sachant qu'il devait y avoir des pièges partout, décida d'aller voir s'il pouvait s'arranger au moins pour faire en sorte que ses hommes soient libérés grâce au désordre général. C'était mieux en tout cas que de se contenter de croquer un marmot dans son coin. |
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| Sujet: Re: L'épéiste de sang, et l'épéiste du néant. TERMINE Lun 1 Juin 2015 - 14:32 | |
| hrp : vraiment désolé pour le retard TT, je conclus donc pour ma part, à toi de voir ce qu'il en est pour ton personnage et ses hommes (je te laisse le champ de libre de côté-ci) *** Les théocrates n’avaient pas perdu leur temps. Ils avaient rassemblés une force de frappe suffisante pour pouvoir assiéger le camp après avoir passé les pièges tout en gardant des chances raisonnables de victoire. C’était risqué mais plutôt bien pensé. Dans ce conflit d’escarmouches et d’embuscades qui opposait le Théocratie et le Protectorat dans cette partie du continent ; vitesse et imagination étaient bien souvent de meilleures armes que la puissance pure d’une écrasante supériorité numérique.
Roëric para l’attaque d’un vampire et riposta aussi sec, sa lame noire passant dans une faille de l’armure, pénétrant la chair et ressortant avec une flopée de sang. Sans faire montre de la moindre émotion, il passa simplement à la proie suivante, dansant au milieu du chaos. Une armée de vampires c’était quelque chose de redoutable. Heureusement que les humains avaient, depuis de longues années, appris à se battre contre eux. L’expérience ne remplaçait la différence physique, mais c’était toujours ça de pris.
Au loin, tel l’écho d’un écho dans son esprit, il sentit l’inquiétude de sa liée, le choix presque immédiat qu’elle fit d’abandonner sa chasse pour le rejoindre. Il ne chercha même pas à l’en dissuader. Non seulement il était occupé, mais il savait d’avance que c’était peine perdue. Sans compter qu’elle était trop loin pour arriver à temps. Le combat se poursuivit donc : il n’avait rien à voir avec une bataille rangée. A cause du terrain, ce n’était que confusion : petit groupe contre petit groupe, escouade contre escouade, individu contre individu.
Finalement, le fracas des armes finit par cesser. Le silence ne devint pas pour autant le maître des lieux ; le râle des agonisants emplissant alors l’atmosphère. L’ennemi avait été vaincu, mais les pertes étaient en conséquence. Cet avant-poste avait à la fois perdu son camouflage mais aussi la majeure partie de sa garnison. Bref, il était à présent inutile.Nous levons le camp dans une heure, préparez-vous.Ils ne pouvaient rester là, quand bien même cela condamnaient les blessés les plus graves. Alford Gorder valait-il vraiment un tel gâchis ? Une chose était sûre, où que l’humain aille, la mort le suivait de près. Où sont les prisonniers ?Je l’ignore, commandant. Je vais me renseigner.Roëric hocha la tête. De toute manière, il ne pouvait disperser ses forces restantes. Si l’humain s’était enfui, ils en seraient quitte pour une prochaine fois... |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: L'épéiste de sang, et l'épéiste du néant. TERMINE Mer 3 Juin 2015 - 18:52 | |
| Par les sept sa vie n'était qu'une succession sans fin de trucs bizarres, et dangereux, mais à force il finissait pas s'y faire. En partie par habitude, et aussi à cause de son caractère témoignant d'une grande témérité qui n'était plus à refaire. Enfin bon peut-être que s'il n'était pas téméraire il ne serait pas autant dans la panade aujourd'hui ! Enfin on ne changeait pas ce genre de trait de caractère, et c'est sa témérité qui le poussa à vouloir essayer d'aider ses hommes si possible. Sans doute qu'il allait se recevoir une belle mandale s'il se faisait à nouveau capturer, mais bon il le ferait quand même qu'importe les conséquences. Le choix plus intelligent aurait été de s'enfuir sans demander son reste, mais il n'était pas du genre à choisir la solution de la facilité. D'ailleurs en y réfléchissant bon sang c'était bien meurtrier que ceci néanmoins Alford arriva à libérer in-extremis ses hommes, et en profita pour s'élancer à leurs suites quand ces derniers s'enfuirent sans demander leurs restes pour leurs part. Et pour la sienne disons qu'il n'eut pas beaucoup de chance… Fatigué, et aussi peu attentif il trébucha sur une branche vicieusement placé sur son chemin. Et autant dire que les protégés qui s'étaient lancés à sa poursuite n'eurent guère de mal à le rattraper une fois qu'il s'était bien mangé le sol, pour le coup il avait vraiment la poisse. Mais bon au moins il était encore en vie, dans tout les cas il ne fit pas trop se forte tête quand on le ramena… Pour l'heure il sentait que tout ceci n'allait guère être une partie de plaisir pour lui, mais bon rien n'était actuellement une partie de plaisir pour lui donc cela ne changeait pas grand-chose on allait dire. Il verrait bien comment les choses évolueraient, même s'il doutait que les esprits supérieurs se montrent miséricordieux envers-lui. [Hrp : Conclu aussi pour ma part, je me charge des demandes, et encore merci pour le rp .] |
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