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| En route pour Gloria (Privé) | |
| Auteur | Message |
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InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: En route pour Gloria (Privé) Jeu 11 Déc 2014 - 3:21 | |
| Fin juillet
L'inévitable. Un peu drastique comme pensée, mais Auphélie avait débattu longuement quant à savoir si elle désirait retourner chez elle, à Gloria, et à chaque fois, elle en avait conclu que non. Ceci dit, la jeune femme savait bien que c'était inévitable et qu'elle devrait, un jour ou l'autre, confronter ses peurs. Elle avait laissé bien des choses de côté lorsqu'elle avait fui le nid de l'oiseau et bien qu'elle savait maintenant que son retour serait sécuritaire -les Alayiens ayant perdu leur influence- cela ne l'empêchait pas de redouter le voyage et l'arrivée.
Bref, elle s'était débattue avec elle-même les pour et les contres de l'idée, mais n'étant pas une enfant, la voix de la maturité l'avait emporté. Assez de vacances, elle devait retourner chez elle. Dommage qu'elle n'eut pas croisé Luna, dont elle avait entendu parler ici et là, mais sans plus. Ainsi, après avoir entendu que l'armée impériale acceptait que les gens se joignent, elle avait conclu qu'il s'agissait là de la meilleure option; elle s'était presque perdue pour venir.
Elle avait mis dans son sac ses quelques possessions -moins qu'à son départ suite à l'usure des vêtements qu'elle n'avait pas remplacé- ainsi que bien des pommes. Puis, après avoir envoyé une lettre à Autone et Ombre quant à son retour, elle avait finalement joint les autres humains qui rentraient en Gloria. Lorsque la troupe se mit en route, l'aubergiste prit soin de rester vers l'arrière. Il y avait des gens qu'elle connaissait -ne serait que de vue- vers l'avant et elle ne désirait pas les croiser. Du moins, c'est l'excuse qu'elle se donnait, mais en réalité, le réel problème était sa monture.
Elle avait appris, suite à de nombreuses questions, comment s'occuper de la bête. Elle savait la nourrir, la brosser, etc. Mais la contrôler était toute autre chose. L'animal s'était avéré assez têtu, et bien qu'il n'était pas méchant, il était particulièrement compliqué de le garder hors des belles étendues d'herbe et sur le chemin. Sauf qu'à ce problème, Phé avait trouvé une solution; les pommes. Billy semblait bien aimer les fruits et l'humaine l'avait remarqué. Ainsi, elle avait une branche longue au bout de laquelle pendait une ficelle, et comme avec une canne à pêche, elle y attachait une pomme pour guider l'étalon. Évidemment, l'animal parvenait ultimement à atteindre la gâterie et elle devait recommencer le manège, mais c'était une nette amélioration.
Évidemment, la bête finit par mordre le fruit et Auphélie dut y attacher une nouvelle pomme. Elle plongea donc la main dans son sac et en sortit une bien rouge, quoiqu’un peu petite. Sur l’animal en mouvement, elle tenta d’enrouler la gâterie, mais l’échappa et cette dernière roula au sol, vers la gauche. Un peu con peut-être, ou du moins très gourmand, Billy changea de trajet pour suivre la nourriture, accrochant légèrement au passage un humain.
« Woah ! », dit en premier Phé, tirant sur les rênes comme on lui avait indiqué, sans réel succès puisque l’étalon se rendit quelques pas plus loin et ne se fit pas prier pour manger la pomme. « Stupide cheval », marmonna la demoiselle qui tourna la tête vers celui qu’ils avaient, en quelque sorte, accidenté. « Désolée », dit-elle cherchant quels mots usés ; désolée lui semblait piètre, mais d’un autre côté, c’était un accident. « Je … Hum… », sérieusement, que dire ? Puis, lorsqu’elle réalisa qu’elle avait manqué l’essentiel, elle s’empressa de se reprendre. « Vous allez bien ? Vous n’êtes pas blessé ? »
Dernière édition par Auphélie Rhoe le Sam 13 Déc 2014 - 1:13, édité 1 fois |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Ven 12 Déc 2014 - 20:37 | |
| Le voyage de retour approchait de plus en plus de son terme finalement, ils étaient déjà arrivé dans la région de l'Empire où se trouvait la capitale, Gloria n'était plus qu'a quelques jours de cheval. Alford ne savait pas vraiment s'il était impatient de rentrer dans la cité impériale, mais dans tout les cas il était soulagé que la situation du continent ce soit calmé au niveau de guerre, et inquiet car il savait bien que quelques se tramaient avec certaines perles qui s'étaient mises à causer des problèmes dans le royaume d'après ce qu'il savait. Le mercenaire ne savait pas comment tout ceci se présenterait, mis il se disait que quelque chose de mauvais se tramer dans cette affaire...
Enfin il espérait que Fabius Kohan trouve la solution à ce problème, tandis que lui tâcherait de son mieux d'apporter son soutien dans cette histoire, et aussi se montrer prudent car il fallait bien qu'il défende sa vie au vue de la mission qu'il devait accomplir. Mais ce n'est pas pour autant qu'il va rester indifférent à ce genre d'histoire si cela dégénère. Après tout il était un humain avec ce que cela implique, et surtout un idéaliste qui avait des convictions, et qui se battrait fermement pour elle si on lui en laissait la possibilité.
Dans tout les cas pour en revenir à des préoccupations moins grave le bourreau impérial avait fait ajuster son armure en écaille de dragon qu'il avait obtenu au cours de la bataille, une bien belle armure solide, et légère qu'il pouvait porter en dessous d'une armure de plaque sans aucun doute. Il avait vraiment eu de la chance pour le coup, déjà qu'il était ressortit de cette histoire en un seul morceau... Dans tout les cas il n'avait pas à se plaindre, et après la trahison commise envers les serviteurs du Néant avec un peu de chance le mercenaire pourrait récupérer ses affaires magique comme sa magnifique épée de lumière, et son précieux espadon noir. Comme quoi d'une certaine façon les choses s'arrangeaient...
La journée elle était assez belle si on exceptait la canicule agaçante qui faisait comme toujours effet sur le continent. Alford était sur sa monture, un cheval noir de guerre avec un caractère, et un courage appréciable pour ce genre de bête, et à force de monter dessus le mercenaire avait repris les vieilles qu'il avait quelques années auparavant avec les chevaux. Après tout l'équitation dès lors que l'on avait pris quelques habitudes n'était pas bien difficile. Bon après le mercenaire n'était pas un maître dans cet art, il était juste moyen. Il savait juste comment montrer, descendre de la monture, et rester sur celle-ci sans se vautrer. Après ce n'est pas comme s'il utilisait tant que cela le cheval, il y aurait sans doute un avantage à approfondir ses connaissances dans ce domaine, sans doute qu'il le ferait plus tard, mais pour le moment Alford avait autre chose à penser.
D'ailleurs au cours de cette journée il sentit quelque chose le bousculer tout à coup, il avait même faillit tomber de son cheval, mais il arriva à se maintenir dessus tant bien que mal... Il se retourna pour voir la source de tout ceci, et aperçu un cheval avec une cavalière dessus. Celle-ci d’ailleurs ne tarda pas à afficher sa surprise avant par la suite de s'excuser, et de demander au mercenaire comment ce dernier aller. Ce dernier en conclut que c'était là un bête accident, et après avoir cherché des mots répondit calmement à la jeune femme.
Ma foi plutôt bien. Ne vous inquiétez pas ma demoiselle j'ai eu plus de peur que de mal... Il la regarda calmement, elle était jeune, elle avait les cheveux blanc, et d’apparence elle ne ressemblait pas à une militaire. Gorder se demanda un peu ce qu'elle faisait ici. Sans doute l'une des nombreuses civils qui suivait la colonne impériale pour une raison x, ou y.
Mais merci de vous en inquiétez, après tout tout le monde ne fait pas preuve de la même politesse... Pardonner moi de cette question, mais qu'est-ce qui peut bien amener une jeune femme comme vous ici? Demanda t-il calmement, il regarda la jeune femme, et il expliqua ensuite une, ou deux chose à cette dernière.
Un conseil serrez les mollets pour faire avancer vôtre cheval, s'il n'avance pas serrez plus fort cela devrait suffire en temps normal, pas besoin de la manière brusque. Et pour l'arrêtez asseyez vous au fond de vôtre selle, et tirer doucement les rennes s'il est bien éduqué il devrait ne pas faire le difficile. Il n'était pas un expert de l'équitation, mais il tâcha d'expliquer les bases à la jeune femme avant de continuer calmement.
En espérant que cela pourra vous aidez mademoiselle... Et au fait à qui ai je le plaisir? Dit-il calmement en vérifiant si cette dernière arriver à se débrouiller, ou non. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Mar 6 Jan 2015 - 6:14 | |
| Auphélie était soulagée d'apprendre que l'homme qu'elle avait bousculé allait bien. Peut-être était-ce ses habitudes qui prenaient le dessus de ses pensées, mais elle n'avait pas envie de dédommager l'accidenté. M'enfin, tant mieux et c'était tout. Sur ce, elle estimait reprendre son "chemin" tranquillement, mais l'homme semblait vouloir entreprendre une conversation, usant d'un sujet qu'il croyait probablement banal. D'une part, la tavernière n'était pas contre l'idée, après tout, de la compagnie pour ce long chemin ne serait pas déplaisante. C'était un sentiment nouveau, en quelque sorte, ce besoin de socialiser. Elle avait souvent été seule et isolée après tout, donc depuis qu'elle pouvait parler, elle avait découvert une aisance à interagir.
Sauf que dans cette situation, vu le sujet de conversation apportée, devait-elle lui mentir? Chose certaine, dire la vérité était hors de question parce que d'annoncer "J'ai fuis sous la menace des Alayiens", ce n'est pas très sympathique.
" J'étais avec les réfugiés. ", commença-t-elle donc, simplement. " Sauf que je vis en Gloria. ", ajouta-t-elle alors que l'animal se pencha pour prendre la pomme qui était tombée plus tôt, heureux de la gâterie. Définitivement, stupide animal qui n'écoutait pas. Par reflex, elle donne un coup violent sur les reines, tenant de le diriger dans le chemin, chose que Billy ne sembla pas apprécié. Néanmoins, l’animal resta sur le bon chemin, probablement puisqu’il était quelque peu forcé de suivre l’attroupement.
Cherchant à faire elle aussi la conversation, histoire que l’homme ne soit pas le seul à discuter, Auphélie songea à un sujet qu’elle pourrait apporter. Avec l’étrange façon à laquelle le conflit avait pris fin, il était délicat d’aborder les événements récents. Après tout, certains avaient perdu des êtres chers, où encore simplement fait des choses dont ils n’étaient pas fiers, et d’apporter ces choses menaient à des moments inconfortables ; elle l’avait découvert de la mauvaise façon. Peut-être était-ce son habitude à pouvoir discuter avec les inconnus, mais lorsque le cavalier l’interpella pour lui demander son nom, elle se trouva tout simplement stupide d’avoir manqué l’immanquable.
" Je suis Auphélie. ", dit-elle, n’hésitant pas un instant à omettre son nom de famille. Elle savait que ce dernier n’était pas grand-chose, elle savait aussi que son retour en Gloria était sensé être sécuritaire, mais ceci dit, elle préférait ne pas risquer. Et puis, il n’était pas utile à l’homme de connaître ce mot. " Et toi ? ", relança-t-elle l’inconnu, se disant qu’il serait plus simple que de le surnommer l’inconnu justement.
La jeune femme était, soit dit en passant, satisfaite des directives que l’humain lui avait partagées. Définitivement, Billy semblait plus réceptif à ses demandes. Plus que rien n’était pas grand-chose, mais pas grand-chose était nettement mieux que rien. Et voilà donc le fameux sujet qu’elle cherchait ! Idiote était-elle, comme le cheval après tout.
" Au fait ", entama simplement la demoiselle. " Tu fais du cheval depuis longtemps ? ", finit-elle par questionner Alfrod. Il est à noter que la tavernière tutoyait simplement tout les gens, ce n’était pas à prendre en mal ou en bien. C’était une règle de politesse qu’elle connaissait pourtant, mais n’arrivait pas à intégrer en ce moment. Si elle prenait bien le temps de songer avant de parler, elle y parvenait –à vousoyer- mais dès qu’elle y allait « au naturel » le « tu » prenais le dessus. Elle devait, par ailleurs, admettre que parler était quelque chose d’étrangement compliqué, surtout au niveau du filtre. Il était compliqué, en quelque sorte, de penser et parler sans dire ce qu’on ne doit pas. Encore chanceuse, ceci ne l’avait jusqu’à présent mené à aucun incident.
" Parce que le tien, il semble mieux écouter que celui de Lu.. " , ajouta-t-elle comme si elle cherchait à justifier sa question, se rattrapant lorsqu’elle allait dire que l’animal appartenait à Luna. " Celui de mon amie ", se corrigea-t-elle, sans dire de réel mensonge puisqu’elle considérant réellement la gamine comme une amie. N’empêche qu’elle avait entendu parler que cette dernière s’était mis les pieds dans les plats, et donc elle préférait ne pas la nommer. " Mais j’imagine que c’est mieux qu’à pieds ", ajouta-t-elle encore, manquant du dit filtre. Elle parlait comme elle pensait, beaucoup, mais pas trop rapidement –faute d’habitude, mais le débit viendrait-. Réalisant qu’elle n’avait guère laissé l’homme lui répondre à sa question quant à ses habitudes équestres, elle s’empressa de reprendre la parole. " Désolée ! ", s’exclama-t-elle, gênée, réalisant qu’elle parlait toujours. " Je ne suis pas habituée de pouvoir parler aux gens . ", s’expliqua-t-elle, s’emmêlant un peu les pinceaux avec cette étrange affirmation. " Je cesse maintenant. Donc, les chevaux ? ", clôtura-t-elle avec un sourire maladroit, laissant maintenant une réelle occasion à l’humain de lui répondre –et probablement s’interroger quant à sa stabilité mentale-. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Mer 7 Jan 2015 - 16:18 | |
| Alors c'est une réfugiée? Eh bien il pouvait comprendre cela à vrai dire, elle disait d'ailleurs qu'elle vivait à Gloria, sans doute que l'occupation Alayienne avait du la pousser à prendre un peu ses distances avec la capitale, Alford était content pour elle en partie, combien de personne après tout allaient pouvoir revenir dans leurs foyers maintenant que les choses s'apaisaient? Sans doute beaucoup, la vie pourrait sans doute reprendre son cours habituel maintenant que les événements se calmaient en partie, mais pour combien de temps? Cela le mercenaire n'en savait à vrai dire rien... Et puis combien de vie avaient été perdu? Cela il ne voulait presque pas le savoir...
Et puis quelque chose lui disait malheureusement que le tout n'était pas vraiment promis à durer, mais il l'espérait quand même. Enfin au pire qui vivra verra, pour le moment les choses se calmaient, et le convoi retourner calmement à Gloria. Comme un instant de paix avant que la tempêter reprenne ses ardeurs encore plus farouches que la fois d'avant. Surtout avec ce Vraorg, qu'est-ce que ce dernier complotait? Le mercenaire n'en savait rien, et y pensa un peu amère, et préféra occulter cela de ses pensées pour le moment pour pouvoir réfléchir à des sujets plus agréables. Sinon il allait être de très sales humeurs... Il reprit donc la parole pour se détourner de ces sinistres pensées.
"Une jolie cité, j'espère que vôtre retour à Gloria se déroulera bien mademoiselle." Dit-il calmement aux paroles de la jeune femme. D'ailleurs Alford réfléchit au fait que lui aussi avait une maison à Gloria. Celle de l'ancien baptistrel Rheryn... Il en profiterait sans doute un peu maintenant que les choses s'étaient calmés, un toit à lui... Il est vrai que cela faisait singulièrement du bien au mercenaire de penser qu'il aurait quelque chose pour faire une halte, enfin le temps que le roi n'est pas besoin de lui pensa t-il... Sa profession de bourreau n'attendait pas après tout...
"Ravie de vous connaître Auphélie." Répondit-il avec un ton, et un sourire aimable aux présentation de la jeune femme. Puis il reprit ensuite calmement. "Quand à moi je me nomme Alford Gorder." Il se demande bien si elle avait entendu parler de lui? Peut-être, peut être pas. Il était le bourreau impérial, le traître qui avait soit disant essayé d'assassiner Korentin Kohan, et surtout Alford au mains souillés du sang de tout les guerriers de la bataille de l'Aube Rouge dont il était l'une des causes principales. Mais avec un peu de chance elle n'aurait pas entendu parler de lui, ou bien elle ne ferait pas le parallèle. Enfin au pire il verrait bien, ce n'est pas comme s'il n'était pas habitué aux réactions diverses, et variés à son égard ces derniers temps...
Il regarda d'ailleurs satisfait la femme appliquer ses conseils, et ces derniers portaient leurs fruits. Il était agréable en soit d'être utile à son prochain cela il fallait le dire, et puis s'il pouvait aider cette charmante demoiselle à mieux se faire obéir de sa monture sans cravacher cette dernière, Alford serait ravi de rendre service à la femme, et à l'animal au passage. De plus il sera plus facile de discuter si elle peut se concentrer sur la discussion, et non sur sa monture. Alford sourit à la question d'Auphélie avant de caresser légèrement la tête de son cheval avant de répondre, mais finalement il semblerait que ce ne soit pas son tour de s'exprimer au vu du fait qu'Auphélie reprenait soudainement la parole...
Alford écouta calmement la jeune femme parler, cela ne le dérangeait pas d'écouter, cela occupait au moins un peu, passer ses journées seul était peut-être reposant, mais un peu de conversation ne faisait pas de mal pour tout avouer.
Puis la jeune femme s'excusa de l'avoir coupé avant qu'il ne parle, et lui dit qu'elle n'était pas vraiment habitué à beaucoup parlé... Alford lui rendit un sourire indulgent avant de dire jovialement.
"Ce n'est pas grave, ne vous inquiétez pas mademoiselle."
Puis il continua un peu blagueur à l'adresse de la jeune femme.
"Alors comme ça une jolie fleur comme vous n'est pas habituer à converser? Cela m'étonne j'aurais parier que les hommes vous abordent souvent dans la rue."
Puis reprenant son sérieux il reprit calmement.
"Pour tout avouer j'avais appris comment en faire à mes 18-20 ans, depuis je n'ai quasiment pas pratiqué, mais je m'y suis remit depuis seulement quelque mois lorsque j'ai eu cette monture là. Une bien brave bête si vous voulez connaître mon avis. Brave, et surtout robuste même si un peu entêté, hein mon vieux?" Finit-il à l'adresse du cheval en tapotant légèrement le côté droit de ce dernier. L'animal poussa un petit hennissement que ce soit d'assentiment, ou plutôt en réaction au tapotement amical de son cavalier. Gorder commençait vraiment à s'y faire à force même s'il était plutôt un cavalier moyen pour le moment pour tout avouer...
"Vous savez je pense que pour qu'un cheval soit obéissant il faut apprendre à se faire aimer de la bête, se montrer rude d'après ce que je pense n'amène pas beaucoup de résultat, à force de douceur, apprentissage, et d'un peu de fermeté la bête finira bien par vous obéir au doit, et à l’œil je pense." Dit-il calmement avant de rajouter par la suite.
"Et vous quel est vôtre expérience avec les chevaux? Ou plutôt avec les bêtes en général dame Auphélie?"
Puis il conclut après avoir laisser la jeune femme répondre.
"Sinon si vous me permettez de la demandez... Que pensez-vous des événements actuels qui frappent nôtre bel empire mademoiselle? |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Jeu 15 Jan 2015 - 4:46 | |
| « Moi aussi », répondit-elle lorsque l’humain lui souhaita un bon retour en Gloria. Phrase maladroite, ou du moins un peu étrange, mais c’est réellement ce qu’elle souhaitait. Qu’importe, à ce point, elle ne pouvait rien y changer. Elle continua donc de contrôler la bête qu’elle chevauchait, tant bien que mal.
« Enchantée Alford », répondit-elle à la présentation de l’ancien inconnu. Par ailleurs, Auphélie avait le sentiment d’avoir déjà entendu ce nom. Ce ne datait pas de récemment –elle n’avait pas porté attention aux dires lors des dernières semaines par manque d’intérêt- mais elle savait que ce n’était pas la première fois qu’on lui disait ce nom. Après tout, la jeune femme avait longtemps fait des affaires en sachant des informations quant à Gloria, et ce n’était pas étonnant qu’elle en connaisse les noms de certains habitants. Mais Alfrod… Qui était Alford? Elle hésita ainsi un moment, puis finit par changer d’idée et s’emballer en paroles.
« Ils le font », marmonna Phé lorsque l’humain fit un commentaire quant aux hommes, ne parlant qu’à demi-voix cette fois, afin de ne pas interrompre son interlocuteur, mais aussi puisqu’il s’agit plus d’une pensée s’échappant qu’une véritable réponse à la blague de l’homme.
« Le cheval te répond?! », demanda la tavernière, visiblement perplexe lorsque Alfrod s’adressa à sa monture. La demoiselle n’avait pas réellement eu d’animal de compagnie quels qu’il soit dans sa vie, et donc, ce comportement lui avait parut quelque peu anormal –probablement comme sa question en fait- bien que, maintenant qu’elle y pensait, elle avait déjà fait similaire lorsqu’elle discutait avec Nox. Rapidement, elle se sentit un peu stupide, évidemment que le cheval ne lui répondait pas. Décidément, parler ne lui donnait pas l’air aussi intelligente que le mutisme. Ironique.
Par ailleurs, Auphélie était impressionnée de voir que ce dernier se débrouillait aussi bien avec un animal qu’il n’avait que depuis peu. Ceci dit, s’il faisait de l’équitation depuis longtemps, ça expliquait bien des choses. Quoi que sans connaître l’âge de l’homme, elle ne pût dire si cela faisait si longtemps. Tentant de décider de l’âge qu’elle lui donnerait, la demoiselle se surprise à dévisager son « compagnon » de route. Et c’est là que, sans raison, ça lui revint! Le bourreau. Alford Gorder, n’était-ce pas le nom du bourreau? Oui. Elle en était certaine. Et voilà pourquoi ce nom lui disait quelque chose, évidemment qu’elle l’avait entendu, plus d’une fois même.
La dernière fois était même récente. Quel était le sujet de la discussion? Encore un blanc. Ce ne devait pas lui avoir sembler important. Pour cette raison, la femme décida de retourner à ses moutons, rien ne valait se perdre dans ses songes. Et puis, maintenant qu’elle pouvait parler, n’était-il pas impoli de rester silencieuse?
« Aimer la bête », murmura-t-elle, encore une fois perplexe. Ce commentaire lui semblait étrange, mais encore fois, elle fit un parallèle avec sa relation avec Nox, et se dit que cela pouvait être sensé. Sauf que cet animal, il était têtu. L’aimer? Il l’énervait plus qu’autre chose. Bien qu’elle devait admettre qu’il n’avait pas été tant difficile avec elle, et l’avait tout de même sauvée. Peut-être devrait-elle tenter d’être plus patiente avec Billy. Elle en prenait note.
« Les chevaux? Aucune. », répondit-elle suivit d’un court et léger rire, mal-à-l'aise. « Et même les bêtes en général… », avoua-t-elle. « Je viens du quartier marchand, il n’y avait pas réellement d’espace pour y garder une bête. », ajouta-t-elle, se surprenant à flatter rapidement la nuque du cheval. « Et mon père n’aimait pas les animaux. Une dépense qui ne rapporte pas de profit suffisant. ». Aux paroles de son géniteur, elle ne put s’empêcher de changer son timbre, tentant d’imiter le sérieux de ce dernier. « Mais je les aime bien. Enfin. Je crois. », un autre court rire, un peu maladroit. Elle avait toujours su qu’elle n’avait pas eu une enfance des plus normales, isolée. Mais en parlant de son ignorance des bêtes, elle se sentait définitivement dans une classe à part.
Ah, l'actualité et la politique. En quelque sorte. Ce sujet que tous aiment discuter et que plusieurs trouvent inconfortable –dont Phé-. « Je… Je… », commença-t-elle, cherchant les mots précis pour s’exprimer. Ce n’était pas facile, elle n’y parvenait pas. Était-ce normal de ne pas mettre le doigt sur le mot que vous cherchez? Vous savez, quand vous avez ce sentiment de connaître les syllabes, mais elles ne veulent pas s’agencer? Tant pis. Il faudrait qu’elle s’explique.
« C’est triste et en même temps, c’est joyeux. Je suis heureuse, surtout pour la magie en toute honnêteté », elle fit une brève pause, cherchant comment dire le reste de ses pensées. « Sauf que tant de gens sont morts. Trop. », elle fit une seconde pause, pensant aux gens qu’elle avait connus qui avait perdu un proche. Elle avait été chanceuse, et encore là, elle ignorait toujours ce qui était advenu de Luna. « Et c’est stupide en fait. Cette guerre. », balança-t-elle, se laissant emporté par ses émotions. « Ces gens, ils se battent et jouent avec d’autres. Oui, ils sont consentants, mais qu’est-ce que ça donne à la fin? », demanda-t-elle rhétoriquement. « Pourquoi est-ce qu’ils ne peuvent pas … », elle cessa son questionnement, réalisant qu’elle était à nouveau prise par un manque de mots. Elle voulait donner une solution au conflit, mais elle n’en avait pas. Que pouvaient-ils faire d’autre que se battre? Elle l’ignorait. Si seulement c’était simple.
« Si seulement tout pouvait simplement rentrer dans l’ordre. », finit-elle par simplement reprendre. Un souhait en l’air, sans fondement, mais si seulement sa vie pouvait reprendre son cours normal, voilà ce qu’elle pensait des événements actuels. Parce qu’elle savait que rien n’était réglé, rien du tout et que, tôt ou tard, le bordel reprendrait. Elle se sentait un peu égoïste dans tout ça, après tout, elle ne pensait qu’à elle. Mais soyons honnêtes, elle était un peu égoïste après tout. D’ailleurs, cet homme, il devait bien être loyaliste puisqu’il était bourreau. Et ne venait-elle pas de traiter sa « cause » de stupide? « Désolée! », s’exclama-t-elle, laissant les paroles fusées encore une fois. « Je ne voulais pas t’insulter. Je … Euh… C’est stupide que des gens meurent pour d’autres… Mais ce n’est pas les gens qui sont stupides… », elle cessa de bouger ses lèvres deux secondes, laissant un sourire s’y glisser. « Je ne fais pas de sens, hein? », demanda-t-elle, sans s’attendre à une réelle réponse. Elle se parlait beaucoup à elle-même, mais à voix haute.
« Et toi? Qu’en penses-tu des dernières semaines? », relança-t-elle Alford en tentant de changer le sujet, tout en détournant son regard de la route pour regarder l’homme lorsqu’elle s’adressa à lui. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Ven 16 Jan 2015 - 14:33 | |
| Alford nota que cette conversation était plutôt agréable, il n'était pas tombé sur quelqu'un de désagréable après tout, et surtout il n'avait pas vexer la jeune femme comme le talent légendaire du mercenaire le faisait en sorte en temps normal, enfin après pour se vexer de cela il fallait y aller. Dans tout les cas il n'allait pas s'en plaindre...
Au moins elle ne semblait pas indisposé en entendant son prénom, Alford se demanda si elle le connaissait ne serait-ce que de réputation, et au final se dit que ce n'était pas important. D'ailleurs il sourit aimablement en entendant le femme confirmer qu'effectivement les hommes l'abordent souvent dans la rue. Au moins Gorder savait encore reconnaître une jolie femme. Et il n'y avait que les teignes qui font fuir les hommes malgré leurs beauté, et cette Auphélie n'en était apparemment pas une...
Euh non... Dit-il d'un ton hésitant, et un peu perplexe en entendant la femme lui demander si le cheval lui répondait... Peut-être qu'il avait un comportement un peu bizarre? Pensa t-il... Il ne savait pas, pour lui il ne faisait que preuve d'affection envers sa monture... Après elle ne semblait rien rajouter, sans doute qu'il ne valait mieux pas relancer sur ce sujet. Alford ne serait pas mécontent effectivement qu'on passe à quelque chose de moins gênant...
C'est donc un long instant de silence gênant qui passe pour Alford avant que la jeunne femme reprenne pour lui dire qu'elle n'avait aucune expérience avec les chevaux. Chose qui était sans doute évidente au final... Néanmoins le mercenaire fut content qu'on puisse passer le moment gênant d'avant car il ne savait pas s'il n'aurait pas eu l'air d'un fou en expliquant qu'il faisait juste preuve d'une certaine forme de familiarité avec son cheval, alors que peut-être beaucoup ne faisaient pas de même...
Je vois. Moi même je dois avouer que je trouvai auparavant que les animaux étaient une dépense inutile, surtout les chevaux. Peut-être car je n'avais pas vraiment les moyens d'en acheter un... Mais un ami a juger bon de m'offrir ce cheval, finalement j'apprécie bien cette bête là, et puis bon cela a une certaine utilité. Et il y a peu de temps j'ai recueilli un chien... Dit-il en désignant un peu plus loin un chien qui suivait calmement le convoi, et qui était en train visiblement de chercher des ennuis à un chat errant...
Il est encore un peu sauvage, mais je pense que je devrai arriver à en faire quelque chose, en tout cas c'est sympathique une bête comme cela pour vous tenir compagnie quand on est un peu solitaire sur les bords... Et vous comment avez vous eu ce cheval mademoiselle? Si ce n'est pas trop indiscret... Acheva t-il, il n'avait pas osé rajouter quand on n'avait peu d'ami car c'était un peu son cas pour le moment, et il n'aimait pas vraiment s'auto enfoncer le couteau dans la plaie...
Après l'on peut toujours dit-on. Au final tout les goûts sont dans la nature. Finit-il calmement un rien penseur...
Puis l'on aborda un sujet un peu plus tendu, peut-être un peu trop? Alford n'en savait rien, peut-être que parler politique n'était pas le mieux pour une discussion calme, et surtout agréable, mais vu qu'il avait tourné sur ce sujet autant aller jusqu'au bout, raison pour laquelle il écouta donc calmement Auphélie.
Et d'ailleurs celle-ci exprima un point de vue fort compréhensible sur la guerre, et la période récente. Pour tout dire Alford avait a peu près le même. Il n'était pas vraiment de ceux qui aimaient les massacres en série, et les batailles sanglantes. La guerre est une solution diplomatique radicale pas une chose à souhaitée aux yeux du mercenaire.
Puis la jeune femme se confondit bien vite en excuse, Alford un peu surpris la regarda un peu bizarrement, jusqu'a ce qu'il devine pourquoi. Elle devait se dire qu'il était un soldat, et donc qu'elle l'avait vexée. C'était fort compréhensible, mais Alford n'avait ni pris cela pour une insulte, ni pour une attaque personnelle. Et puis même s'il avait pris ombrage de cela elle s'était excusée donc autant ne pas s'en vexer idiotement. Avant de sourire un peu amusé, et répondre à la question un peu étrange de la jeune femme.
"Il faut de tout pour faire un monde, si tout le monde se ressemblait ce serait d'un ennui mortel. Il n'y a donc pas besoin de vous excuser pour cela mademoiselle, personnellement je ne soutiens pas la guerre en elle-même. Je soutiens l'idée qu'on veuille défendre un idéal, mais pas que la guerre est en soit un bien, juste une solution radicale. Je ne serai pas contre que la paix revienne moi aussi. Surtout que n'allons pas dire qu'une guerre de ce genre là est vraiment la plus juste des guerre... Peut-être nécessaire, mais pas juste."
Puis elle lui demanda ce qu'il pensait des dernières semaines, Alford se contenta donc de répondre calmement.
"Je pense que nous allons être libérés de loi dur, et injustes, mais que nos souffrances hélas ne sont pas encore achevées. Nous nous sommes peut-être débarrassées d'un ennemi, mais d'autres viendront prendre sa place. Le peuple continuera à souffrir tant que cette guerre perdurera, l'avenir promet sans doute d'être sombre, et peut-être sanglant, et il faudra être fort, et surtout ne pas perdre espoir en un avenir meilleur pour survivre à ces épreuves."
Pensa t-il un peu songeur, plusieurs pensées lui tournèrent en tête, notamment celle au sujet de Fabius Kohan, et de Vraorg maudit soit-il. L'avenir allait être sombre, et cela serait sans doute sa faute. Non autant ne pas penser à cela, et tourner sur un autre sujet de conversation...
Dîtes moi sinon mademoiselle. Si cela n'est pas trop indiscret vous exercez quelle profession? Après tout le travail était un sujet de conversation moins tendue, et surtout prompte aux problèmes que la politique...
Puis après il poursuivit autrement.
Vous rappelez vous de cette belle époque avant toutes ces guerres? Que ce soit la guerre contre les alayiens où contre les vampires? N'était-ce pas une belle période? Des fois je me dit que l'on ne donne leurs justes valeurs aux choses que quand elles sont hors de nôtre portée pas vous? Personnellement la paix me manque... Demanda t-il calmement... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Jeu 29 Jan 2015 - 4:46 | |
| Un chien. Elle y avait pensé il y a quelque temps, à se trouver un animal de compagnie. Après tout, elle se sentait souvent seule malgré tout et l'idée d'une bête l'avait attirée, mais elle n'avait pu s'en convaincre dû au coût. Et pour l'instant, elle avait ce cheval à sa charge. Qui sait, si elle aimait bien entretenir l'étalon, elle pourrait effectivement se doter d'un nouvel ami. Auphélie eut un petit sourire lorsqu'elle observa que le chien embêtait un chat, mais dû rapidement ramener son regard sur la route, réalisant que Billy n'allait plus très droit et si sa trajectoire continuait, un autre accident se produirait. Elle redressa donc d'un léger coup sur les rennes le chemin qu'elle empruntait, fière d'avoir réussi à contrôler la bête.
" Le cheval? ", répéta-t-elle se demandant si elle devait réellement être plus précise. Et puis, à quoi bon? " Lorsque j'ai dû quitter Gloria, j'étais à pied. ", raconta-t-elle laissant volontairement des détails hors de sa courte histoire. " Et mon amie avait laissé le cheval à l'auberge où j'étais. ", ajouta-t-elle en flattant délicatement la crinière de ce dernier. " Et comme je sais qu'elle n'en avait pas besoin, je lui ai emprunté pour l'instant. " La jeune femme rapporta ensuite ses doigts gauches sur la corde des rennes, n'ayant pas l'aisance lui permettant de réellement faire autre chose en même temps que diriger l'animal.
Elle fut soulagée d'apprendre qu'Alford ne prit aucune offense à ses propos. Peut-être était-ce qu'elle n'avait jamais pu s'exprimer clairement auparavant, ou encore le fait que son géniteur lui avait appris à bien choisir ses mots en quelque sorte, mais elle assumait toujours que les gens étaient susceptibles. Elle découvrait plus elle interagissait avec ces fameux gens, que ça semblait faux, qu'une seule minorité l'était réellement et ça la rassurait. Après tout, il était déplaisant de devoir prendre des pincettes avec tout Armandéen. Elle préférait être honnête, malgré ses tendances à omettre des informations.
La tavernière fut aussi soulagée d'apprendre qu'à bien des différences près, l'homme partageait un peu son point de vue; rien n'était fini. Et en fait, elle le savait, rien ne serait jamais fini. Après tout, lorsqu'un ennemi tombe, un autre se lève pour prendre sa place. N'avait-est-ce pas toujours été ainsi? Seulement, cette fois, l'ennemi avait occasionné une guerre. Auphélie fut tirée de sa réflexion par le changement de sujet de l'humain, qu'elle apprécia puisqu'elle ignorait quoi ajouter à la conversation actuelle, par manque de connaissance de cause.
" Je suis tavernière. ", commença-t-elle, " et aubergiste depuis peu ", ajouta-t-elle bien qu'elle ignorait si ce dernier commentaire était vrai. Lorsqu'elle avait déguerpi de Gloria, le Nid de l'oiseau n'avait plus de porte, espérons qu'il avait encore des murs et qu'elle pourrait y reprendre son poste. Par ailleurs, cette fois elle choisit de ne pas relancer la question à son interlocuteur. Elle en connaissait la réponse, mais surtout, elle ne voulait pas récréer un inconfort comme elle avait senti plus tôt dans leur interaction.
" Le moyen d’aimer une chose est de se dire qu’on pourrait la perdre. ", récita la demoiselle, se remémorant la phrase d'un livre qu'elle avait commencé il y a peu, mais abandonné, car il contenait trop de mots compliqués pour la novice. " La paix me manque ", confirma-t-elle ensuite, ne pouvant s'empêcher de penser que les affaires allaient mieux lors de la paix. Une pensée qu'elle trouva horrible, réalisant que les mots semblaient venir de son paternel. Non, elle s'ennuyait de la paix puisque c'était, effectivement, un temps plus calme où les gens pouvaient errer en ville en sécurité et confiance, s'amuser et profiter simplement de ce que la vie leur offrait.
" Mais les gens, ils... ", commença-t-elle apportant l'un des seuls points positifs qu'elle avait remarqué depuis le début de la guerre. Elle dut faire une petite pause pour songer au mot qui décrirait ce qu'elle cherchait à exprimer. " Ils s'entraident. Et c'est bien. ", décida-t-elle de dire. " Ça les rapproche. ", clôtura-t-elle, plongeant sa main dans l'une des deux sacoches accrochées à Billy. Elle en sortit une pomme, comme plus tôt qu'elle donna à la bête pour le remercier d'être si obéissant en ce moment. Puis, elle remit sa main dans le sac, cette fois en sortant un morceau d'une miche de pain, un peu sec, qu'elle cassa en deux -passant très près de perdre son équilibre puisqu'il lui fallut ses deux mains pour séparer l'aliment-.
" Tu en veux? ", demanda-t-elle gentiment, tendant le morceau à l'homme. Son estomac gargouillait un peu, et elle ne voulait pas manger sans en offrir à son compagnon présent, histoire d'être respectueuse. Ce n'était pas grand-chose, mais c'était tout ce qu'elle avait en fait. Elle en avait d'autres morceaux, mais ce que je veux dire, c'est qu'elle n'avait que du pain et des pommes. " Ce n'est pas le meilleur pain ", ajouta-t-elle, " et il n'est plus très frais... ", surenchérit-elle, ne cherchant pas à désintéresser l'homme. " Mais il est bon. ", finit-elle par affirmer, attendant sa réponse. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Jeu 29 Jan 2015 - 20:39 | |
| Il sourit en voyant qu'Auphélie semblait tout à coup mieux se débrouillait avec son cheval, bon les progrès n'étaient pas non plus impressionnants, mais il y a un début à tout après tout. Par exemple Alford n'était pas un épéiste hors pair lorsqu'il avait débuté, et aujourd'hui il pourrait donner des leçons d'escrime à presque n'importe qui sans rougir. Il était sûr qu'elle y arriverait bien à force de s'exercer après tout c'est en forgeant qu'on devient forgeron. Il espérait juste qu'elle traiterait bien cette bête, mais à la limite pour cela aussi il ne se faisait pas trop de souci. Dans tout les cas cela lui faisait plaisir de rendre service à quelqu'un d'aussi aimable.
Puis il écouta l'histoire de la jeune femme. Alors celle-ci avait eu son cheval en l'empruntant à une amie qui n'en avait pas besoin. Gorder pensa que c'était une raison comme une autre tant que l'amie concernée finissait bien par la récupérer. Dans tout les cas le mercenaire ne s'en formalisait pas, il ne doutait aucunement de l'honnêteté d'une jeune femme comme celle-là, et puis elle n'avait pas vraiment l'air d'une voleuse.
« Ma foi au moins cet animal vous épargne de devoir faire le long trajet du retour à pied. » Dit-il calmement avec une certaine philosophie. C'est une bonne chose pour Auphélie après tout.
Une tavernière ? Pensa t-il à la réponse de la jeune femme. Il ne s'y serait pas vraiment attendu à vrai dire, mais au final ce n'était pas surprenant de toute façon. Dans tout les cas c'était là une profession honorable, et honorée surtout pour un mercenaire comme lui qui fréquentait assidûment ce genre d'établissement. C'était de bon endroit pour se détendre, un coup, et oublier même temporairement les tracas de la vie en plus de discuter avec des amis autour d’une bonne bière. Même si le bourreau n'était pas le plus sociable, et encore moins le plus populaire des hommes il appréciait les auberges, et les tavernes à leurs justes valeurs.
« Quelles sont les nom de vos deux établissement mademoiselle ? » Demanda t-il calmement avant de rajouter aimablement. « J'irai sans doute y faire un petit tour si cela ne vous dérange pas. » Il s'assurerait au passage de ne pas faire de mauvaise publicité pour elle même s'il y avait bien peu de chance que cela soit le cas en y réfléchissant. « Je suppose que si vos affaires sont aussi juteuses c'est que la qualité du service de vôtre taverne n'est plus à démontrer. » Acheva t-il au final, un petit compliment, mais aussi une constatation, généralement quand l'on réussit dans le petit peuple après tout c'est qu'on le mérite…
« Cela est sans doute vrai. » Dit-il en réponse de la jeune femme, c'est vrai que cela est assez sage en y repensant, beaucoup passaient à côté de ce qu'ils avaient sans s'en rendre compte, c'est tout de même assez dommage. En elle même la façon de pensée de la jeune femme était sage. « Je suppose que c'est le cas de tous, enfin ceux qui voient les choses en face car ceux qui aiment la guerre sont généralement ceux qui ne sont pas en première ligne après tout. » Dit-il d'un ton un peu cynique, et aussi nostalgique, oui la paix lui manquait à lui aussi pensa t-il…
« C'est souvent dans les moments difficiles que les hommes se rendent compte qu'ils sont avant tout frères, quoique l'on dise lorsque l'on tombe au plus bas il y aura toujours quelqu'un pour vous relever. L'humanité à toujours su faire face au catastrophe, et les hommes ont toujours su s'allier face à l’adversité pour mieux vaincre, espérons que cela sera encore le cas. » Dit-il calmement sur la ton de la réflexion à Auphélie. D'une certaine façon il est vrai que ça faisait réfléchir, mais après Gorder se disait qu'il y avait à sa façon du bon en tout. Néanmoins la paix restait préférable à la guerre avant tout. C'était peut-être ironique pour un mercenaire comme lui, mais sincère.
« Oui bien entendu. Je vous en remercie. » Répondit-il jovial à la jeune femme qui lui tendait un morceau de pain. Il sourit ensuite de façon indulgente en voyant la femme qui semblait très maladroite sur l'instant, mais c'était à sa façon touchant (surtout qu'il l'était lui aussi des fois…).
« Oui il est très bon. » Dit-il après avoir prix une bouchée de pain, il mit ensuite la main dans sa sacoche, et en ressortit quelque chose qu'il s'empressa à son tour de faire partager à la jeune femme.
« C'est du nougat, c'est quelque chose de particulièrement bon venant de l'Ouest de l'empire. C'est fait avec du blanc d’œuf, du miel, et de l'amande... » Dit-il en en proposant à la jeune femme… Sauf si elle savait ce que c'était, dans ce cas-là il venait de faire une méprise à nouveau...
Ceci fait il poursuivit calmement, alors qu'il remarqua que son chien qui était visibleùent fatiguer venait le rejoindre, celui-ci semblait avoir fais une chasse assez infructueuse.
"Dîtes moi demoiselle Auphélie ? Vous êtes vous déjà rendu aussi loin de Gloria auparavant ?" Demanda t-il ensuite calmement.
« Même si ce n'était pas forcément pour des raisons agréables, voir ces nouveaux horizons vous a t-il plu néanmoins ? Voyez-vous dans l'âme je suis un voyageur. Et je dois vous avouez que toute occasion de voir du nouveau me semble bonne à prendre, après ce n'est que mon opinion bien entendu... » |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Lun 2 Fév 2015 - 21:56 | |
| ( Je dois filer au travail, mais j'ai pas eu le temps de faire toute la "mise en page" [J'ai eu le temps de mettre la couleur ], j'espère que tu me pardonnera ^^" )
Effectivement, la bête aussi têtue soit-elle s'était avérée très pratique à la jeune femme. Elle ne pouvait le nier, après tout, elle ne serait jamais parvenue à rentrer en Gloria sans Billy. " Je travaille pour mon père, au Chien Errant. ", dit-elle en premier, soulignant sans s'en rendre compte que l'établissement n'était pas à elle. C'était particulier, en quelque sorte, comme si à l'intérieur, elle cherchait à se détacher de l'endroit. Après tout, dans le quartier, plusieurs connaissaient l'endroit et sa réputation discutable. Ce n'était pas une mauvaise taverne, l'alcool y était bon et le service convenable, mais il se parlait aussi de l'avare qu'était son géniteur.
" Et je travaille au Nid de l'Oiseau, l'auberge. ", ajouta-t-elle, ne réalisant pas encore une fois que sa voix et ses mots laissaient entendre plus qu'elle ne le croyait. Son ton était beaucoup plus détendu sur ces paroles. Évidemment, elle ignorait si l'auberge serait en état à son retour et donc, elle ignorait si elle y travaillerait encore, mais elle avait bien l'intention de faire de son mieux pour remettre l'endroit en état de fonctionner, si nécessaire. " J'y passe la majeure partie de mon temps, au Nid. ", spécifia-t-elle ensuite, lorsqu'Alford lui indiqua qu'il passerait peut-être y faire un tour. Après tout, elle ne voulait qu'il se déplace pour rien. "On y sert aussi des breuvages. ", ajouta la jeune femme, ne voulant pas qu'il décide de ne pas y passer puisqu'il ne s'agissait que d'une auberge. " Et non, ça ne me dérange pas du tout. ", précisa ensuite Phé, un sourire aux lèvres, réalisant qu'elle n'avait pas mis la chose au clair. " Ça me ferait même plaisir. ", lui confia-t-elle en toute honnêteté. Malgré ce qu'elle avait cru au début de leur "rencontre", l'humain lui semblait fort sympathique alors évidemment, elle serait heureuse de rediscuter avec lui.
* Ceux qui aiment la guerre sont généralement ceux qui ne sont pas en première ligne [...]* Lorsqu'il dit ces mots, la jeune femme l'observait, non pas songeuse, mais pensive. À la façon dont il avait choisi son vocabulaire, la phrase avait une sonorité qui lui plaisait. Sa signification aussi. Elle tenterait de s'en rappeler et confirma les dire d'Alford d'un hochement de tête, ne voyant pas nécessaire d'y ajouter quoi que ce soit.
Lorsque son interlocuteur lui tendit le nougat, elle étendit la main et prit la sucrerie avec une délicatesse étonnante, comme si elle avait peur que la gâterie ne s'écroule entre ses doigts -ou bien était-ce qu'elle craignait qu'un mouvement brusque n'effraie sa monture et la fasse tomber-. Elle porta le morceau à son nez et en sentit les aromes alors que le mercenaire lui décrivait sa composition. Ça lui semblait si exotique; elle en avait entendu le nom, une ou deux fois, mais jamais n'avait cru y goûter. Elle ne se nourrissait pas de produits élaborés après tout. Surtout que du miel et de l'amande, c'était dispendieux et elle le savait. Son paternel lui avait toujours dit qu'il ne valait pas la peine de payer trois fois le prix pour quelque chose qui ne bourre pas l'estomac.
Mais si les gens dépensaient le prix, c'est que ça devait en valoir la peine. Après tout, c'était le principe simple d'offre et demande. " Merci... ", dit-elle en fixant toujours la sucrerie qu'elle porta lentement à ses lèvres, en prenant une minuscule bouchée. Elle ne craignait pas ne pas aimer, loin de là, mais elle voulait savourer et étirer le plaisir.
Elle sentit la confiserie se défaire sur sa langue, le doux goût du miel -un sucre auquel elle n'était pas habituée- suivit des amandes. Elle fut surprise par la délicatesse du produit. " C'est délicieux. ", laissa-t-elle échapper comme si elle n'y croyait pas, en reprenant une seconde minibouchée avant de plonger sa main dans son sac pour en sortir un bout de tissus. Elle enroba le reste pour le conserver. " L'ouest de l'empire... ", répéta-t-elle à voix haute pour elle-même, se faisant note d'en parler à son fournisseur. Elle en voulait d'autres. Elle aurait à s'en commander, un de ces jours.
" Loin? ", demanda-t-elle un petit rire, mais pas le genre de rire de joie. " Non. ", dit-elle franchement. " Je n'avais jamais quitté Gloria. Je n'ai pas le temps en fait. ", clôtura-t-elle. Après tout, elle travaillait depuis petite à la taverne, nuit et jour, à l'année. Elle n'avait pas de vacances et donc pas le temps de quitter la ville. Et ça lui convenait. Elle avait aimé son voyage, mais elle s'ennuyait du confort -discutable- d'être chez soi.
" C'était différent. ", commença-t-elle. " Déstabilisant en fait. ", ajouta-t-elle. Il faut dire que pour un premier voyage, se retrouver avec des villageois dans un camp, entassés n'avait pas été la meilleure expérience possible. Et même sa visite en Althaïa avait été un peu pressée et inconfortable. Elle n’avait pas non plus planifié le tout et au final, n'avait pas beaucoup de biens ou pièces avec elle pour être à ses aises. Elle avait dû s'arranger comme elle avait pu.
" Je le referai. ", trancha-t-elle malgré tout, réalisant que dans de meilleures conditions, l'expérience pourrait être plaisante. " Mais je ne crois pas que j'aurai le temps. ", ajouta-t-elle à contrecoeur, un demi-sourire prenant ses lèvres en contrôle.
" Tu voyages souvent donc? ", elle fit une très brève pause. " Aldaria, tu as déjà visité? C'est comment? C'est joli? ", demanda Auphélie, pensa à son père. " J'aimerais y aller, un de ces jours. ", lui confia-t-elle, attendant maintenant sa réponse. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Mer 4 Fév 2015 - 11:14 | |
| Le chien errant ? Il n'avait jamais entendu parler de cet établissement, le nom était pas plus étrange que celui de la plupart des établissement à boire. Alors elle travaillait pour son père ? Sans doute que c'était une entreprise familiale, dans tout les cas ce n'était aucunement étrange que ce genre de pratique dans l'empire, les parents lèguent souvent leurs professions à leurs enfants, si ce n'est pas systématiquement. Le père d'Alford était paysan, et il l'aurait sans doute été lui-même s'il n'avait pas décidé de prendre son espadon en main pour se jeter sur les routes. Des fois la vie ne dépendait que d'un seul choix après tout. Lui n'ayant pas prix le choix de mener une vie tranquille de paysan, mais aventureuse de mercenaire, bon après en y réfléchissant s'il était resté tranquillement cultiver son blé il n'aurait sans doute pas fini bourreau impérial. Cela amenait quand même à réfléchir...
Le Nid de l'oiseau ? Pensa t-il avec une surprise perceptible dans son regard, il ne savait pas trop s'il était sûr d'avoir bien entendu jusqu'à ce que la femme poursuive . Oui elle parlait du nid de l’oiseau, mais était-ce vraiment cette auberge là ? Il ne devait pas y en avoir dix après tout pensa le mercenaire.
« Je connais le nid de l'oiseau je dois dire, je suis même un ami du patron le corbeau c'est grâce à lui que j'y suis déjà allé une fois. Savoir que vous y travaillez me semble une assez bonne nouvelle, même si d'après ce que j'ai entendu il y a eu une descente d'alayiens là-bas... » Dit-il un peu inquiet.
Néanmoins si la jeune femme y travaillait c'était une bonne nouvelle, qui sait ? Peut-être que le corbeau entre autre reviendrait ? Il n'en savait rien, mais ce ne serait pas une mauvaise chose. Enfin s'il ne se fait pas mettre en prison...
« Dans tout les cas je suis content de savoir cela, à ce que je vois le corbeau a un certain talent pour engager les bonnes personnes. » Dit-il avec un sourire aimable, c'était visiblement un compliment sincère.
« Content de le savoir, et cela me fera plaisir de bientôt dépenser mes économies en aussi charmante compagnie. Surtout que la dernière fois le corbeau m'avait offert le repas. Je donnerai sans doute un pourboire en y pensant. » Dit-il avec un peu d'humour. « A croire que le monde est petit tout de même. Vous savez comment va le corbeau d'ailleurs mademoiselle ? » Acheva t-il ensuite calmement.
Dans tout les cas il était content de voir qu'il trouvait quelqu'un qui avait un point de vue similaire à lui quand à la guerre. Surtout que c'était une civil, d'habitude beaucoup d'entre-eux la soutenaient par envie d'avoir une vie plus tranquille, et par peur des ennemi de leur peuple, là il en trouvait une qui malgré le fait qu'elle ne s'était pas battu devait avoir une vision claire des choses. Il appréciait cela, et aussi de voir qu'elle considérait les militaires rebelles, ou loyaliste comme des hommes, et rien d'autre ce qui était toujours réconfortant, il faudrait sans doute plus de gens qui pense comme elle en ce monde pensa Gorder.
Puis il voulut partager lui aussi quelque chose avec l'aubergiste, et il fut content de voir que celle-ci acceptait, c'était toujours agréable surtout qu'il vit qu'elle semblait somme toute apprécier la gentilesse. « De rien. » Acheva t-il aimablement à l'intention de la jeune femme. Il continua à sourire en voyant qu'elle appréciait. Sûr que c'était un peu cher le nougat, mais c'était toujours agréable à manger, et puis cela changeait de l'habituel nourriture que mange tout le monde dans l'empire, après tout il n'y a pas de mal à se faire plaisir de temps en temps. Et puis c'était toujours sympathique d'aider quelqu'un à découvrir quelques petites choses agréables surtout quelqu'un d'aussi aimable, il ne serait vraiment pas contre de la revoir à Gloria au nid de l'oiseau en y repensant.
Puis il écouta à nouveau Auphélie parlé. Visiblement cette dernière n'était jamais allé très loin de Gloria, sûr que pour le coup cela a dû la changer, et d'après ce qu'elle disait cette petite absence de Gloria devait avoir eu des conséquences peu appréciable sur le commerce de la jeune femme, enfin de ce qu'il en déduit. Le temps c'était de l'argent après tout pour beaucoup de monde dans l'empire, et Alford pouvait largement le comprendre, et aussi le fait que certains pense que l'on est jamais mieux que chez soi, c'est humain après tout.
Puis il continua à l'écouter attentivement, et poliment pendant qu'elle disait ce qu'elle pensait de ce petit séjour. Alford voulait bien le croire quand à sa façon de voir les choses, néanmoins il ne put empêcher le fait d'être surpris de façon agréable en voyant que malgré cela elle comptait bien refaire un voyage, enfin si elle avait le temps. « Je vous souhaite dans tout les cas d'avoir cette chance, voyager est une belle chose... » Lui-même étant un voyageur dans l'âme il le comprenait totalement.
« Oui je voyage beaucoup. » Dit-il calmement avant de rajouter aux questionnements de la jeune femme. « Disons que je pense qu'Aldaria mérite bien son surnom de la Superbe. C'est une cité splendide, aux murailles de marbre, une ville de magie, et d'art. Je pense que comme Gloria, Aldaria est l'un de ces joyaux de l'empire que l'on doit pouvoir contempler au moins une fois dans sa vie. » Avant de rajouter au passage en entendant que la jeune femme apprécierait de s'y rendre. « Si jamais c'est le cas je me ferai un plaisir de vous accompagner là-bas, j'ai moi-même pas mal voyager, et il y a tellement de choses en ce bas monde belles à découvrir qu'il serait dommage de les manquer »
Puis il réfléchit calmement, alors que les chevaux continuaient à avancer en silence avant de rajouter finalement quand il eu une petite idée en tête.
« D'ailleurs mademoiselle Auphélie. L'idée de visiter le palais impérial de Gloria vous tenterait-elle ? Après tout c'est moins lointain qu'Aldaria, et je suis sûr qu'il y a moyen de vous trouver un peu de temps pour y aller. Enfin si cela vous tente, ou peut-être les jardins du palais ? Pour avoir pu les voir souvent je peux vous dire qu'a leurs façons ils sont magnifiques. » Acheva t-il calmement.
« Enfin si l'idée vous plaît bien entendu. » Conclut-il, en attendant la réponse d'Auphélie par la suite. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Lun 9 Fév 2015 - 6:13 | |
| * Le corbeau? * se demanda rapidement Auphélie, avant de se souvenir que plusieurs surnommaient Ombre ainsi. Apprendre que ce dernier était en bonne relation avec celui qu'elle considérait aussi un ami la mit plus à l'aise. C'était rassurant. Ceci dit, elle aurait préféré qu'Alford ignore la descente Alayienne, commentaire auquel elle ne put que rire nerveusement, un sourire visiblement sur ses lèvres pour camoufler son inconfort face au sujet.
Heureusement pour la jeune femme, les deux compagnons de voyage avaient d'autres sujets de conversations et ils ne s'attardèrent pas sur l'évènement auquel elle ne désirait pas trop penser. Après tout, sa nervosité quant à son retour à sa ville natale était reliée à cette journée. Bref." Merci. ", répondit-elle un peu plus détendu déjà. Elle apprécia le compliment, bien qu'elle se disait que l'humain n'était pas en position de juger s'il ne l'avait vu travailler. Mais dans tous les cas, c'était fort sympathique de sa part. " Merci encore ", ajouta-t-elle, cette fois un léger rire charmé. Définitivement, cet Alford était une plaisante compagnie pour la jeune femme. " Ombre? ", dit-elle à voix haute. C'était une habitude que l'ancienne muette avait; de répéter ce qui lui était dit avant de songer. " Pas réellement, malheureusement. ", confia-t-elle. Certes, la tavernière avait communiqué avec Autone et Saemon lors de son absence de la capitale, mais les correspondances avaient été très courtes. Donc oui, Phé savait que l'homme allait bien au début de son voyage, mais après, elle l'ignorait. " Je n'ai pas été en contact avec lui depuis un bon moment. ", confirma-t-elle. " Mais aux dernières nouvelles, il allait bien. ", ajouta-t-elle. " Alors, je crois qu'il se porte toujours bien. ", avança-t-elle. Elle avait confiance que l'homme allait bien, son affirmation ne lui semblait donc pas fausse ni même optimiste. ------------------------------ Elle avait envie d'aller voir Aldaria depuis un bon moment en fait et les mots de son interlocuteur renforçaient cette idée. C'était évidemment plus parce qu'elle désirait voir son paternel -qu'elle n'avait pas vu depuis quelques années- et c'était pour la même raison qu'elle ne l'avait pas encore fait, ironiquement. C'est alors qu'il lui dit qu'il lui ferait plaisir de l'y accompagner. " Je ne sais pas encore si je veux réellement y aller. ", avoua-t-elle, une étrange pointe de nostalgie dans la voix. " Mais si je décide d'y aller, il me fera plaisir de t'avoir comme compagnon de voyage. "Elle lui souriait toujours, ces mots étant sincères. Après tout, un guide ne serait pas de trop afin qu'elle ne se perde pas en chemin, Phé n'étant pas la meilleure en terres inconnues. Et d'ailleurs, parlant de visiter... " Le palais? ", elle fit une très brève pause. " J'y ai déjà été en fait, pour l'anniversaire royal. ", elle fit une seconde pause. " Mais je n'ai jamais vu les jardins. ", ajouta-t-elle, un peu surprise. " Il est possible de les visiter comme ça, sans permission? ", questionna la jeune femme qui connaissait peu quant au palais, et ce bien qu'elle eut grandi en Gloria. Son père n'était pas du genre à la laisser errer dans la ville pour admirer après tout.
Puis, un peu comme plus tôt, elle réalisa qu'elle n'avait pas répondu clairement à l'homme. " Euh! Oui. Oui, l'idée me plaît. ", affirma-elle en reprenant les mots du mercenaire. " Ça ferait un bon plan de journée; une visite des jardins suivit d'un verre, non? ", ajouta-t-elle afin de démontrer son intérêt. Évidemment, elle n'était pas prête à une telle visite dès son arrivée en la capitale, elle avait bien à faire, sauf que dans la semaine qui suivrait, elle s'imaginait bien pouvoir trouver le temps de s'offrir une journée de congé. Ce n'était pas quelque chose qu'elle faisait souvent, mais elle sentait qu'elle le pourrait." Tu seras en Gloria pour combien de temps? ", demanda-t-elle pour finir, afin de concrétiser le plan, se disant que si Alford était un voyageur, il se pourrait qu'il n'y soit que pour quelques jours et dans un tel cas, il faudrait qu'ils précipitent un peu les choses. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Lun 9 Fév 2015 - 18:35 | |
| Alford regarda calmement Auphélie qui semblait songeuse, et fit un sourire un peu perplexe en voyant cette dernière faire un petit rire nerveux à sa remarque sur les alayiens, puis ensuite sourire, et Alford l'imita, visiblement cela paraissait être un sujet gênant, Alford se dit donc qu'il ne valait donc mieux pas trop parler des alayiens. Dans tout les cas il était content de savoir que les potentielles victimes de cette descente y avaient échapper belle. Et ce n'était aucunement un mal, trop d'innocent après tout avait périt des mains des alayiens pour des accusations d'hérésie abominable.
Il apprécié décidément cette charmante jeune femme, et son rire ravie Alford. Ce dernier après tout n'était pas mécontent de son coup. Dans tout les cas il se félicitait d'avoir rencontré Auphélie aujourd'hui, en plus c'était une amie du corbeau, et elle travaillait au nid de l'oiseau. Disons que le bourreau savait à l'avance qu'il allait sans doute la revoir, et cela l'enchantait.
« De rien ». Se contenta t-il de dire pour le coup aux merci de la jeune femme.
Puis elle lui dit peu après qu'elle n'avait pas vraiment de nouvelle du corbeau ce qui inquiétait assez Alford. Bon après un homme comme l'assassin devait sans doute savoir se débrouillait, mais il reste que le mercenaire croisait les doigts pour lui, et puis on ne savait jamais. Par les temps qui court tout peux arriver, Alford avait déjà perdue de vue nombres d'amis, il pouvait imaginer facilement à quel point ce genre de pertes sont douloureuses. En tout cas assez pour ne pas avoir envie de la ressentir à nouveau.
Néanmoins apprendre qu'aux dernière nouvelles ils allaient bien le détendaient plus tout à coup. Et Alford espérait sincèrement que ce soit toujours le cas, quoique le fait qu'on n'ait pas mit le corbeau parmi les personnes qu'il avait du exécuté ces derniers temps avait de quoi aller dans ce sens-là. Gorder n'avait après tout aucune envie de pendre un bon ami. C'était à la fois ironique, cruel, et… Et disons que c'était tellement horrible de penser cela pour lui qu'il ne l'envisageait pas comme possible tout simplement.
« Eh bien content de le savoir, j'espère sincèrement que vous avez raison sur ce point-là demoiselle Auphélie. » Acheva t-il aimablement . C'était au moins une raison de ne pas trop s'en faire pensa t-il, après l'on ne sait jamais. Il peut tout arriver de nos jours.
[…]
La jeune femme était encore hésitante à propos d'Aldaria . Alford pouvait le comprendre après tout, l'on apprécie pas forcément de s'absenter trop longtemps de chez soi. L'aventure est séduisante, mais aussi dangereuses, l'une des raisons sans doute que beaucoup préfèrent la tranquillité, et la sécurité d'un foyer permanent. Néanmoins il sourit à la remarque de la jeune femme, content d'avoir convaincu en partie cette dernière. Et puis bon il est toujours agréable de voyager en bonne compagnie pensa Alford.
« Tout le plaisir est pour moi mademoiselle. Il ne m'arrive pas souvent de voyager avec quelqu'un à vrai dire, mais un peu de compagnie pour adoucir les voyages est toujours plaisante. » Dit-il calmement, et avec une grande sincérité.
De plus il ne savait pas si l'idée de laisser cette jeune femme voyager sans protection serait très prudente. Après elle serait sans doute aller voyager avec un convoi, mais après il ne serait pas mécontent de faire partager son expérience de voyageur avec Auphélie, ce serait même un plaisir certain.
Il fut d'ailleurs surpris d'entendre que la jeune femme était d'ailleurs déjà allé au palais. Pour l'anniversaire de l'empereur en plus. « Eh bien j'espère que la fête vous aura été agréable. » Puis il réfléchit calmement à propos de jardin, et conclut de façon pragmatique. « Je présume que de toute manière en ma présence les gardes vous laisseront passer mademoiselle, aucun raison donc de vous en inquiéter. » Après tout s'il avait le droit d'aller dans les jardins, il pourrait sans doute facilement la faire entrer si elle l'accompagnait.
Puis il sourit en voyant que la femme au final accepter l'idée de la visite au palais . Une promenade à l'intérieur de ces ceux-ci en aussi bonne compagnie seraient sans doute plus agréable après tout.
« L'idée à moi aussi me plaît. Le verre aussi, bien entendu pas besoin de me l'offrir je payerai ma consommation, et la vôtre ne vous inquiétez pas mademoiselle. » Après tout c'était la moindre des politesses.
Puis elle lui posa une autre question, et Alford répondit calmement.
« Je ne sais pas. Disons que ce sera pour au moins un mois, mais si je suis appelé ailleurs en raison de mon travail cela pourrait changer... » Dit-il calmement avant de rajouter. « Dans tout les cas je serai libre pendant ce mois sauf pendant les jours d'exéc... » Il toussa après avoir dit cela. En se rendant compte qu'il allait dire exécutions, puis il reprit. « Pendant les jours de travail disons. »
Puis Alford enchaîna peu après calmement pour éviter de rester sur un silence gênant.
« Sinon mademoiselle Auphélie. Pourriez vous me raconter s'est déroulé l'anniversaire du roi ? Est-ce que vous en avez pensé ? » Après tout il restait tout de même assez curieux sur ce sujet. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Jeu 12 Fév 2015 - 4:00 | |
| Lorsqu'il fit un commentaire sur l'anniversaire du Roi, la jeune femme ne se contenta que d'un demi-sourire. En toute honnêteté, elle ignorait quoi répondre à l'homme; la soirée n'avait pas été plus désagréable qu'une autre au final, mais elle n'avait pas été agréable non plus, si ce n'est de quelques moments en particulier. Ceci dit, elle n'eut pas à lui démontrer son manque de mots puisque le sujet changea rapidement, ce qui était pour le mieux.
" D'accord ", dit-elle lorsque Alford lui indiqua que les gardes les laisseraient aller visiter les jardins, probablement. Son ton laissait transparaître une légère hâte, après tout, elle n'avait jamais eu une telle occasion. C'était étrange, elle qui évitait les interactions avant, depuis qu'elle avait une voix, elle voulait les multiplier, rencontrer les gens et passer du temps avec eux, bref, socialiser. Peut-être était-ce pour cette raison que d'aller aux jardins lui tentait tant, elle qui avait tant redouté l'anniversaire.
" Ce ne sera pas nécessaire ", répondit la tavernière lorsque le mercenaire parla des consommations, " Je n'ai pas à payer les miennes, normalement ", ajouta-t-elle, voulant indiquer à l'homme qu'il n'aurait qu'à payer que pour lui-même -et c'était bien, car il insistait-. Après tout, s'il était un ami d'Ombre, elle aurait probablement pu s'arranger pour lui offrir un verre sans réels efforts.
Au moins, il serait là pour un bon mois avec de la chance. C'était soulageant. Ils n'auraient pas à se presser, ce qui convenait amplement à la jeune femme. Après tout, rappelons-le, elle ignorait combien de temps ça lui prendrait avant d'avoir un peu de temps libre. Puis, elle l'écouta maladroitement lui indiquer qu'il serait occupé durant son travail. Elle comprit évidemment ce que le bourreau ne termina pas de dire, mais elle n'insista pas. C'était son emploi, ça l'importait peu en fait, mais au final, elle n'avait pas envie de discuter de têtes coupées avec lui.
" L'anniversaire... ", murmura la jeune femme, ignorant quoi répondre. " C'était particulier... ", commença-t-elle, cherchant comment s'exprimer. Elle se voyait mal lui dire que le tout avait était très malaisant puisqu'à l'époque -il n'y a pas si longtemps-, elle ne pouvait pas parlé. Ceci dit, aussi vrai soit-il, il était particulier d'ainsi dire qu'elle n'avait pas de voix dans le passé.
" J'y ai rencontré des gens intéressants. ", dit-elle en parlant plus de Merithyn que du roi, ironiquement. " Mais je ne suis pas à l'aise en présence de nobles. ", ajouta-t-elle, ce qui n'était pas faux. Les protocoles, elle les connaissait, mais elle n'aimait pas devoir autant réfléchir avant d'agir. Après tout, elle était la jeune femme qui tutoyait sans vouloir être impolie.
" Mais c'était particulier ", admit-elle finalement. " Surtout la menace et l'exécution ", dit-elle ignorant quels mots usés afin que cette phrase soit moins violente. Elle ne mentait pas, il y avait eu une mort lors de l'anniversaire, par un chien de surcroît, mais elle aurait aimé pouvoir user d'un euphémisme. Tant pis alors. " N'empêche que je ne regrette pas. ", trancha-t-elle au final, surtout -évidemment- pour la rencontre avec le baptistrel, sans quoi elle n'aurait pu avoir cette conversation qu'elle appréciait. " J'espère juste que ces évènements ne sont pas fréquents. ", conclut-elle en tirant doucement les reines de l'animal, pour le remettre dans le droit chemin puisqu'il s'égarait lentement vers la droite.
Doucement, Phé étira la main et flatta le côté de la tête de l'animal, avant de relancer la conversation d'un nouveau sujet. " Crois-tu qu'on est encore bien loin de Gloria? ". Elle savait qu'ils n'y seraient pas dans la journée, évidemment, mais elle devait admettre qu'elle avait perdu le fil depuis le début du voyage. Étaient-ils à mi-chemin? Elle n'aurait pu dire. Sachant que son interlocuteur était voyageur, probablement pouvait-il l'éclairer. " C'est plus épuisant que je croyais. ", admit-elle aussi " Je veux dire, les voyages ", précisa-t-elle, comme si ses paroles n'étaient pas assez claires. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Jeu 12 Fév 2015 - 11:03 | |
| Alford fut content de voir qu'il avait convaincu la jeune femme pour la visite des jardins, donc c'était clair ! Lorsque l’occasion se présenterait il iraient tout les deux visiter les jardins du palais, Auphélie serait sans doute émerveillé par tout ce qui s'y trouvait pensa Alford, lui même devait avouer que la première fois qu'il s'y était promené il avait été assez impressionné. Dans tout les cas cela ne lui ferait pas de mal un peu de compagnie au palais, comme quoi on arrivait à trouver des gens sympathiques dans toutes les situations, et il n'allait pas s'en plaindre décidément.
En tout cas il sourit à cela. Puis il écouta la jeune femme qui avoua qu'elle-même n'avait aucun besoin de payer ses propres consommations. C'est vrai qu'être propriétaire d'une taverne, et d'une auberge devait avoir son avantage. Même si Alford se dit qu'il y avait des chances que le corbeau lui offre encore sa consommation, mais de toute manière le mercenaire n'était pas pingre, et s'il devait payer, il le ferait sans protester car après tout on a bien besoin d'argent pour vivre. « Dans ce cas il faudra donc que je trouve un autre moyen de vous faire un petit cadeau en échange de vôtre aimable compagnie au jardin. » Dit-il par la suite avec un mélange de timidité, et de jovialité.
Puis ensuie après avoir évité le sujet gênant de son travail, Alford écouta la jeune femme qui parla de l'anniversaire du roi, apparemment ce dernier n'avait pas été identique à ce que l'on pourrait atteindre d'un adversaire habituel, en même temps… L'anniversaire de l'empereur tout de même … Alford se doutait que ce ne devait pas être un événement comme un autre. Dans tout les cas il écouta attentivement, et poliment la jeune femme, après tout cette dernière devait sans doute avoir quelques belles petites choses à raconter là-dessus, déjà qu'elle avait eu une chance presque enviable que le fait d'y avoir été présente.
« Les nobles sont vraiment dans leur monde à part des fois pour nous gens du commun. » Dit calmement Alford avec un ton compatissant en entendant la jeune femme, lui-même n'était pas forcément à l'aise en compagnie des nobles après tout. « Content néanmoins de savoir que la fête n'était pas remplie que de gens ennuyeux, ou snob. » Acheva t-il calmement sur un ton aimable, après tout des fois l'on pouvait se sentir perdu lorsque l'on était un membre du petit peuple assistant à une fête d'aristocrate, surtout quand ces derniers ne vous aident pas à vous sentir bien…
« La menace, et l’exécution ? » Dit-il étonné avant de rajouter. « Ah à ce que je vois ça a l'air d'être un sujet gênant. Dans tout les cas content de savoir que la fête ne vous as pas été trop désagréable... » Avant de dire. « Et pour les événements, si c'est bien ce que je pense, j'espère aussi que ce n'est pas trop fréquent, même si c'est temps-ci avec la guerre il y a bien peu de chance que ce soit rare. » Conclut-il dans un soupir lasse de ce genre de chose.
Puis il écouta la jeune femme qui posa quelques petites questions, et Alford y répondit calmement.
« Je dirai qu'il reste encore quelques jours à ce rythme là, peut-être une semaine, et nous serons arrivés. Nous ne sommes plus trop loin de Gloria en tout cas. » Puis la jeune femme lui avoua que pour elle le voyage avait été épuisant, Alford sourit en entendant cela, et dit avec franchise.
« C'est toujours comme cela la première fois. Après l'on commence à prendre des habitudes, c'est comme la première fois qu'on monte sur un cheval, c'est dur, mais après ça devient plus facile par la suite. »
Puis il regarda le cheval, et dit calmement à l'adresse de la jeune femme.
« Après il y aussi le voyage à pied qui est assez épuisant. Il faut aussi prendre certaines habitudes, voyager léger, après ce qui est bien avec le voyage ces cette sensation de liberté, de nouveauté, et de découverte. Il faut juste faire attention aux dangers que l'on peut trouver sur la route... »
Il resta courtement silencieux avant de rajouter.
« Néanmoins je dois avouer que c'est bien sympathique des fois de dormir à la belle étoile, dans tout les cas si vous voulez je vous apprendrai quelques petites astuces. » Conclut-il calmement avant de rajouter par la suite.
« D'ailleurs à ce propos savez-vous maniez une arme pour vous défendre mademoiselle ? »
« Sinon je ne serai pas contre l'idée de vous apprendre quelques bottes si vous le désirez, juste histoire de pouvoir vous défendre en cas de souci, après tout on ne sait jamais... » Acheva t-il calmement. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Sam 14 Fév 2015 - 18:40 | |
| Auphélie se contente de sourire lorsque l'homme lui parla du fait qu'il ne semblait pas apprécier la haute société, comme elle. Évidemment, elle avait laissé de côté le fait que si elle avait pu parler à l'époque, la situation aurait probablement été un peu différente. Sauf que dans la vie, c'était toujours ainsi non? Peut-importe la petite chose qu'on changeait, les choses finiraient bien différentes. Et c'était pourquoi chaque évènement nous forgeait. Si certes, la fête avait été plus appréciable avec une voix, la demoiselle ne serait pas ici en ce moment pour y penser. Parce qu'elle n'aurait pas eu la même vie, évidemment. Mais qu'importe.
La surprise dans le ton d'Alford quant aux évènements disons négatifs de la soirée étonna d'ailleurs Auphélie, qui s'était imaginé que le tout avait fait l'objet des ragots. Quoique l'homme avec qui elle discutait n'était peut-être pas intéressé à ce genre d'histoire. C'est ce que l'humaine en déduit lorsqu'il continua la discussion en tentant -du moins, c'est ce qu'elle perçut- de changer le sujet. C'était bien ainsi. Elle ne se contenta que d'un petit " Damnée guerre " à demi-voix.
Phé, qui regardait vers l'avant, mais un peu en direction du mercenaire jusqu'à maintenant, tourna doucement la tête pour observer l'horizon qui se dressait devant eux. Elle y voyait, évidemment, bien des chevaux et gens, mais aussi ce qui lui semblait comme une infinie. Elle avait eu le même sentiment lors de son allée en fait, qu'elle n'arriverait jamais à destination, car ce monde n'était que trop grand. C'était un sentiment qu'elle appréciait et détestait. Après tout, elle était un peu perdue dans tout cet espace, mais c'était invitant, l'idée qu'il y avait tant à découvrir en ce monde dont elle connaissait très peu à l'extérieur des murs de Gloria.
Et se dire qu'elle serait de retour dans les murs -qui en ce moment lui semblait un peu comme une prison- dans moins d'une semaine étant aussi quelque chose qui la mitigeait. La hâte d'être chez soi, mais l'envie de ne pas retourner à sa vie de routine -bien qu'elle savait qu'elle le ferait, elle ne se faisait pas d'illusion sur le sujet-. Et c'était aussi très difficile pour la tavernière de réaliser que Gloria, cette grande cité, était si près.
" J'ai hâte. ", dit-elle ne voulant pas que l'homme sente qu'elle ignorait sa réponse et ce bien que c'était un demi-mensonge. Ça paraissait d'ailleurs dans son timbre, qu'elle n'était pas tout à fait sincère. Mais bon, c'était normal dans la vie d'être indécis -ou du moins tirailler- par certaines décisions.
" Ça devient facile? ", demanda Phé lorsqu'ils se mirent à parler du cheval, visiblement perplexe. Peut-être était-ce le cheval qu'elle avait, ou peut-être était-ce elle, mais la tâche lui avait semblé encore très complexe. Bon, il faut dire que la bête -et sa cavalière- pouvait parfois être têtue ce qui était probablement à blâmer dans la situation. " Mais je ne voyagerais jamais à pied. ", affirma-t-elle un peu pour elle-même, comme si elle tentait de dire qu'elle n'aimait pas tant l'équitation, mais que c'était amplement supérieur à la marche. Et amplement supérieur à voyager léger -non pas qu'elle avait beaucoup de possessions avec elle en ce moment-.
" Je crois préférer à cheval malgré tout. ", laissa-t-elle finalement échapper, accompagné d'un court rire. C'était sa décision intérieure qu'elle avait rendue à voix haute, car la jeune femme s'imaginait bien que ce genre de détail ne devait pas être bien important pour l'homme.
" Je sais que je préfère dormir dans un lit par contre. ", dit-elle plus déterminée. Pour le trajet à dos de monture, elle s'imaginait peut-être le tenter à pied une fois, mais dormir à la belle étoile? Ce n'était pas pour elle. Elle n'avait jamais essayé, mais elle le savait. Ne serait-ce que les trous dans le toit de sa chambre, elle jugeait avoir de bonnes pistes pour s'imager la situation. Le froid, les intempéries et les bestioles. Non merci. Une auberge louche, dans un coin perdu, serait très peu dispendieuse et vaudrait les inconvénients.
Définitivement, plus elle discutait avec Alford, plus une chose devenait claire pour la demoiselle, malgré toutes ses réticences; voyager lui plairait. " Oui, un de ces jours. ", choisit-elle donc de répondre lorsqu'il lui indiqua qu'il pourrait lui enseigner quelques trucs. Et c'était très honnête malgré que le "un de ces jours" trahissait le fait qu'elle doutait pouvoir réellement entreprendre de tels périples. Ça l'intriguait, l'intéressait, mais ça lui semblait hors de sa portée. Sauf qu'un de ces jours, peut-être le serait-ce.
" Très peu. " Elle avait parlé en franchise, sans hésitation. Certes, elle avait une dague et pouvait, si réellement aucun autre choix était, s'en servir. Mais ça ne la rendait pas douée avec l'arme. Se défendre était, pour elle, pratiquement une question de chance et d'état de son adversaire.
" Je ne crois pas que ça en vaille la peine. Je veux dire, ton offre est très gentille, mais... ", elle fit une très brève pause, songeant un instant à son choix de mots. " Je veux dire, je ne vaux pas la peine d'être enseignée. ", ajouta-t-elle, sans aucune hésitation encore une fois. Avec toute la franchise de son être, car c'était ce qu'elle pensait. " Je n'apprends pas très vite (elle n'était si lente à apprendre en fait) et je ne suis pas très douée à rien. Je ne suis pas forte ni même en forme, alors manier une arme est probablement trop épuisant pour moi. ", elle fit une autre courte pause.
" M'enseigner est du temps perdu. ", finit-elle par laisser tomber, des mots dont elle se rappelait avec exactitude, des mots qui lui avaient déjà été dits par son paternel. Elle soupira ensuite, laissant pour une fraction de seconde un air triste prendre ses traits avant de le chasser. Depuis quelques mois maintenant qu'elle se demandait sans cesse ce qu'elle voulait faire maintenant, avec sa nouvelle vie, ses nouvelles options. Et elle ne trouvait pas la réponse, car au final, elle n'était bonne en rien. Elle pouvait faire beaucoup de choses, elle se débrouillait comme on dit, mais il n'y avait pas un domaine dans lequel elle excellait. L'offre à l'entraînement de l'homme était, en quelque sorte, un rappel pour la jeune femme; un rappel qu'elle ne savait que faire, qu'elle ne pouvait que faire.
Évidemment, elle savait que l'intention de l'humain n'était pas ça. Il n'aurait pu savoir. Et peut-être n'aurait-elle pas dû lui dire ces mots? Avait-elle l'air trop dramatique? La prendrait-il en pitié? Elle ne le souhaitait pas, elle était à l'aise avec ce qu'elle était; une incapable. Elle le savait et l'acceptait.
" Mais ce n'est pas grave. ", reprit-elle finalement, afin de détendre un peu l'atmosphère. " Je n'aurai qu'à m'assurer de ne pas voyager seule. Ainsi, je devrais m'en tirer indemne. ", clôtura-t-elle, lui souriant. Elle connaissait bien des gens, elle ne doutait pas un instant que si un de ces jours elle voyageait réellement, elle pourrait se trouver compagnon pour lui assurer sécurité. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Dim 15 Fév 2015 - 9:56 | |
| Damnée guerre… Hum hum oui il n'avait rien à redire à cela après tout la femme avait bien le droit de penser ce qu'elle voulait à propos de cette guerre, en plus du fait que son opinion à propos de tout ceci était tout à fait légitime. Qui aimerait une guerre ? Une guerre qui prive des femmes de leurs enfants, et des enfants de leurs mères, ou leurs père ? Une guerre qui apporte la famine, la mort, qui encense la haine, et ne profite qu'a quelques puissants ? Alford lui même n'était pas du tout pour la guerre, mais elle était nécessaire, et juste raison pour laquelle à l'époque il avait était du côté rebelle, mais visiblement par force de malchance il avait fait cent fois plus de mal à la rébellion que le contraire, les choses étaient bien ironiques quand on y pensait… Mais trêve de pensée noires sur ce genre de choses...
Elle avait hâte de revenir à Gloria ce qui pouvait bien se comprendre après tout pensa la mercenaire, hâte de retrouver la sécurité, et la tranquillité qui se faisaient déjà si rare sur le continent. Retrouver une certaine paix, et normalité rassurante, des fois cela semblait être encore une belle chose à sa façon que l'on appréciait vraiment que quand on l'avait perdue… Quoique il sentit l'indécision dans la voix d'Auphélie, néanmoins il n'en fit pas la remarque après tout les doutes sont une chose naturelle…
« Facile n'était peut-être pas le bon mot, disons juste que ça devient moins rude, et compliqué avec la pratique. A force l'on développe des petites astuces, et puis surtout le corps finit par s'habituer aux rigueurs du voyage à cheval, et ce dernier par s'habituer à vous, quoi de plus naturel me direz-vous. Néanmoins cela prend du temps, et ne se fait pas en un claquement de doigt. » Dit-il calmement avec un certain pragmatisme.
« Le voyage à pied je dois dire reste le plus épuisant, et long. Bon on n'est plus libre de se balader où l'on veut qu'a cheval, et ça coûte moins cher, mais personnellement si vous préférez voyager vite d'un point A à un point B le cheval est la meilleure solution sauf si bien entendu vous avez la possibilité de monter sur un dragon ! » Dit-il avec une certaine pointe d'humour à Auphélie. Pour aller dans le même ton qu'elle, bon sang que ça devait-être utile un dragon quand même ! Alford savait que cela devait valoir cher à entretenir si la bête ne chassait pas d'elle-même, mais les dragonniers pouvaient se vanter d'une rapidité à des kilomètres de celle que l'on peut atteindre à cheval…
« Ah vrai qu'un lit reste toujours plus confortable qu'une simple couche sur un sol humide, c'est pour ça que des petits malins ont décidé de construire des auberges pour pouvoir vendre une bonne nuit de sommeil aux voyageurs, et sincèrement je ne peux que confirmer le fait que c'est une bonne idée. » Dit-il aimablement à la jeune femme. Lui même était un habitué des auberges, et de la nuit à la belle étoile. C'était après tout cela de voyager, surtout en solitaire.
« Quand vous le désirez nous ferons ainsi donc. » Acheva t-il calmement, après tout si la jeune femme voulait apprendre quelques astuces qu'elle le lui demande quand elle ce sentirait chaud pour cela, mais qu'elle n'attende pas qu'il finisse avec un fer dans le ventre non plus, après tout l'on ne savait jamais de quoi la vie été faite surtout quand on menait la vie d'Alford. Bon sang il se demandait encore si comme le corbeau le lui avait dit l'on ne pourrait pas faire un jolie récit de son existence.
D'ailleurs comme s'y attendait son interlocutrice n'était pas particulièrement doué dans le combat, et même si Alford ne le pensait absolument pas à cause du fait qu'elle était une femme car après tout il avait déjà vu des femmes guerrières qui savaient se battre de façon plus qu'honorable, il restait qu'Auphélie n'avait pas l'air particulièrement martiale, bon après une aubergiste pouvait savoir donner quelques bonne droites, mais après…
Puis la jeune femme semblait visiblement refuser la proposition d'Alford, mais la façon dont elle le formulait le déroutait un peu, pourquoi elle se décrédibilisait ainsi ? Elle n'avait pourtant pas du tout l'air aussi incompétente qu'elle le disait, le mercenaire commença d'ailleurs à se demander s'il avait encore dit quelque chose qu'il ne fallait pas. Dans tout les cas il ne savait pas, mais il ce sentait tout à coup compatissant pour elle, il se disait que soit il y avait un souci, soit elle était bien trop dur avec elle-même. Alford réfléchit calmement à ce qu'elle disait, et enchaîna donc.
« Eh bien non ! Je suis sûr que vous enseignez ne sera pas du tout du temps perdu, vous me dîtes que vous n'êtes bonne à rien ? Je pense que vous êtes trop dur avec vous même mademoiselle Auphélie. S'il faut prendre du temps pour cela d'accord, mais maintenant vous venez juste d’attiser mon envie de vous apprendre quelques petites choses, vous verrez qu'avec un peu de détermination l'on peut facilement atteindre son but... »
« Enseigner n'est jamais du temps perdu de plus . » Acheva t-il calmement.
« Que nenni. » Dit-il par la suite aux paroles de la jeune femme avant de rajouter calmement. « Maintenant je suis déterminé à vous enseigner ce que je sais mademoiselle, et sachant que je suis une tête de mule vous n'aurez la paix qu'après ce petit cours. » Il lui sourit avant de rajouter calmement.
« A la prochaine pause nous procéderons donc à un petit entraînement, je vous trouverai une épée courte pas trop lourde, et je tâcherai de voir ce que je peux faire avec vous, ne vous inquiétez pas j'ai déjà enseigner à es personnes qui ne savaient même pas par quel bout tenir leurs épées, croyez-moi vous allez progresser avec un peu d'application, vous n'êtes pas du tout plus bête qu'une autre après tout. » |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Lun 16 Fév 2015 - 0:24 | |
| À la façon dont il la corrigeait, il lui rappelait quelque peu Merithyn et comment le Baptistrel avait insisté lorsqu'elle avait tenu un discours similaire. Il faut bien croire que de tous les gens qu'elle avait rencontrés, il y en avait qui était plus que sympathique. Sauf que se faire dire de telles choses, c'était particulier. Elle en était contente, contente que ce genre de gens existait encore. Qu'il y avait une forme d'espoir chez ces derniers. Mais ils parlaient sans la connaître. Sans savoir qui elle était. Et à ce point, l'elfe avait été plus convaincant que l'humain.
Elle regarda donc le mercenaire insister, perplexe. Elle ne changerait pas d'idée; lui enseigner serait une perte de temps pour Alford. Sauf que dans son cas, Phé avait du temps à perdre. Elle tenterait, surtout vu qu'il semblait bien déterminé. Et aussi, la tavernière n'était pas du genre à baisser les bras, ironiquement. Lorsqu'elle aurait commencé l'entraînement, malgré ses réticences initiales, elle savait qu'elle y donnerait tout ce qu'elle pouvait; c'est ainsi qu'elle était. Elle savait cependant qu'elle échouerait, ou du moins c'est ce dont elle était convaincue, et lorsqu'elle échouerait, l'obstiné verrait bien qu'elle n'était pas douée à rien.
Têtue un peu, elle se décida qu'elle allait montrer à l'humain qu'il avait tord sur elle. Pour ce, bien à préciser, elle n'échouerait pas volontairement. " Peut-être. ", se contenta-t-elle de laisser échapper lorsqu'il lui dit qu'enseigner n'était pas du temps perdu, laissant un bon doute palpable dans son ton. Peut-être était-ce parce que l'enseignement était plutôt physique qu'elle doutait autant, car après tout, avec sa volonté et l'aide de Luna, n'avait-elle pas appris à lire et écrire?
" Soite. ", trancha Auphélie quant à l'entraînement alors qu'Alford lui indiqua qu'il ne la laisserait pas avant. De toute façon, la jeune femme était décidée elle aussi. Il avait déjà enseigné à des gens qui ne savaient pas par où tenir leur épée? Tant mieux pour lui, cette expérience lui serait utile, car l'humaine n'avait jamais tenu une épée. Certes, ayant souvent usé d'une dague, elle pourrait bien faire la différence entre la lame du pommeau. Mais c'était tout. Comment la tenir, aussi simple comme principe soit-il, était la première étape qu'il faudrait lui enseigner. Il était courageux de s'aventurer dans un tel apprentissage.
" Pas plus bête qu'une autre... ", murmura l'ancienne muette, tout bas. Qu'est-ce qui lui permettait de la comparer à d'autres? Avait-il seulement idée de ce qu'il avançait? La comparer ainsi aux gens normaux, ça lui semblait étrange. " Je ne suis pas plus bête qu'une autre, peut-être. ", commença-t-elle, ignorant au final qu'elle était probablement plus intelligente qu'une autre, mais ce n'était pas son point en ce moment.
" Sauf qu'encore faut-il que je sois comme une autre... Qu'est-ce qui permet de comparer quelqu'un à une autre ainsi? ", demanda-t-elle un peu rhétoriquement. Si le mercenaire avait une réponse pour la jeune femme, elle l'écouterait. Ce serait probablement intéressant, mais elle se doutait qu'il n'y avait pas de réponse à cette question. C'était plus philosophique qu'autre chose, au final. C'était une question pour elle-même, une question qu'elle se posait; était-elle comparable à une autre, était-elle une vraie personne?
" Qu'importe. ", répondit-elle donc avec que l'homme eut le temps de lui répondre. Au final, elle ne voulait de réponse. Un peu à l'autruche qui s'enfouit la tête dans le sable, elle ne voulait pas savoir. Elle ne voulait pas être comme une autre, si elle était comme une autre, ses problèmes n'étaient plus reliés à son handicap, mais bien à elle. Alors, elle n'était pas comme une autre. Non. Malgré sa voix, elle était toujours handicapée, elle était toujours une humaine incomplète. Et si elle était incomplète, elle pouvait être une moins que rien, c'était normal.
Et peut-être était-ce un coup de chance, ou de malchance, mais la colonne ralentie, une pause semblant s'imposer. Billy ne ralentit pas lui, l'animal têtu n'en avait apparemment pas envie. Elle tira donc énergiquement sur les rênes, sans succès. " Stupide cheval. Arrête! ", ordonna-t-elle lorsque la monture s'exécuta. Ce n'était pas les directives de la cavalière que la bête écoutait, mais plutôt un attrayant amoncellement d'herbe qu'il s'empressa de manger. Réalisant -ayant appris les habitudes de l'animal après tout- qu'elle n'avait qu'une maigre opportunité, elle débarqua du dos de la bête, tenant toujours les rênes, afin qu'il ne puisse s'enfuir. Elle était maintenant au sol bien que la descente avait été un peu chaotique -elle était presque tombée-.
" Il ne me faut que trouver comment garder Billy en place... ", dit-elle en songeant, regardant autour d'elle, sachant très bien que si l'étalon était libre, il continuerait sa course. Dès que le problème serait résolu, ils pourraient commencer leur perte de temps de la journée. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Lun 16 Fév 2015 - 16:04 | |
| Bon elle ne semblait pas vraiment convaincue par ses propos pensa Alford, mais c'était toujours mieux qu'un refus, il prit donc cela pour un oui, de toute façon ce ne serait pas vraiment du temps perdu dans le pire des cas pensa t-il car il pourrait ainsi s'occuper, et puis bon. Elle ne savait pas manier une épée dans le pire des cas ? Et alors il avait vu pire, Gloria ne s'est pas battit en un jour, et ce n'est pas en un jour d'ailleurs que l'on devient un redoutable escrimeur, loin de là même. C'est par entraînement, et volonté que l'on progresse, il n'y a pas de secret pour avancer sur le chemin de la réussite après tout.
Dans tout les cas c'était décidé, il y aurait entraînement, Alford réfléchissait déjà d'ailleurs à comment préparer celui-ci pour la jeune femme. Dans tout les cas il y aurait fort à faire, mais il n'avait pas peur, après tout il fallait toujours prendre son temps pour conférer un savoir utile, et s'il fallait faire de son mieux pour entraîner cette jeune femme il le ferait. Après tout un être humain n'est jamais incapable d'apprendre avec un peu de bonne foi, et de détermination, et c'est bien ce qu'il comptait démontrait à Auphélie.
La jeune femme néanmoins semblait hésitante en de nombreux points, et c'est avec une certaine perplexité qu'Alford l'écouta murmurer, il est vrai qu'a sa façon elle était originale, mais ce n'était point un mal après tout. Après il est vrai que cela amenait certaine question plus, ou moins gênante l'on pouvait dire, d'ailleurs Gorder écouta un peu surpris la question que lui posa la jeune femme, se demandant en partie quel était l'intérêt de cette question-ci… Pourquoi celle-là ? En particulier… Le mercenaire en déduit donc qu'il y avait un petit malentendu par sa faute, et il s'expliqua donc calmement.
« Ben c'était une façon de parler pour dire que je ne pense aucunement que vous êtes incapable d'apprendre quoi que ce soit. Après rien ne me permet de vraiment vous comparer à une autre. Chacun est unique après tout, et a ses propres défauts, et qualités. Enfin voilà quoi ... » Il était aussi un peu perplexe, il fallait avouer qu'il ne s'attendait pas à cette question de la part de la jeune femme, enfin après il avait peut-être encore parler avec maladresse, on était sûr de rien après tout.
Enfin il ne rajouta rien de plus en voyant que la jeune semblait vouloir mettre à terme à cet instant gênant grand bien lui en fasse.
D'ailleurs peu après cela la colonne s'arrête, on dirait qu'il ne fallu pas longtemps au final pour que l'entraînement arrive pensa Alford songeur . Ce dernier sortit ensuite de ses pensées pour descendre calmement de son cheval, il regarde en direction d'Auphélie qui semblait rencontrer plus de difficulté avec son cheval pensa t-il. Alford sortir de sa gibecière une corde, et entreprit de faire un nœud autour d'une des patte du cheval d'Auphélie avant de faire de même sur un arbre de petite taille de façon à maintenir le cheval en place. Alford caressa délicatement le museau du cheval puis dit calmement à Auphélie.
« C'est une corde elfique mademoiselle Auphélie, ne vous inquiétez pas il n'a aucune chance de la casser. » Dit-il à l'égard de la jeune femme avant de dire aimablement à cette dernière, en lui indiquant une clairière calme un peu plus loin. « Je pense que ce sera un endroit idéal pour l'entraînement mademoiselle... » Heureusement qu'il avait récupéré cette corde au cours de la bataille pensa calmement le mercenaire. Sinon il n'aurait pas pu grandement aider la jeune femme.
Il se rendirent donc tout les deux de ce pas à la clairière. Alford au passage emprunta une épée courte à un stock d'arme, et la passe à Auphélie. La lame était de bonne facture, assez fine, elle devait peser environ 800 grammes, pas trop lourd en somme. Et de plus pas trop longue, Alford lui-même qui avait pris un bouclier pour la forme lui dit calmement.
« Bon avant de vous dire ce qu'il faut faire j'aimerai juste voir comment vous vous débrouillez à première vue, attaquez moi. Ne vous inquiétez pas ça ne risque rien, j'aimerai juste me faire une idée de vôtre niveau général, et de ce qu'il faudrait améliorer en premier, et revoir. » Il ne s'attendait pas à ce qu'elle manie une arme comme un soldat de l'armée régulière, mais dans tout les cas il restait prudent. Il fallait juste qu'il la voit en action pour voir ce qu'il faudrait lui enseigner, après tout il y avait des façons différent de manier l'épée... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Jeu 19 Fév 2015 - 4:31 | |
| Il tente de répondre à la question existentielle de la jeune femme, ce qui était courageux de sa part. Certes, il n'avait pas de réelle réponse, mais son essai était plus que satisfaisant pour Auphélie. Elle savait très bien que sa question n'avait pas qu'une simple -et facile- façon d'être résolue. Et c'était correct au fond, ça lui convenait étrangement. Elle aurait à découvrir elle-même sa réponse, ce serait une aventure et cette aventure commençait maintenant.
Une corde elfique? Qu'importait, au final, la provenance de la corde si elle pouvait maintenir le cheval en place sans le blesser. Elle observa l'homme sécuriser l'animal. Lorqu'il eut finit, Phé s'approcha puis flatta doucement le museau de Billy avant de suivre Alford plus loin, après lui avoir confirmé qu'elle n'avait aucune crainte quant à sa monture. Ils n'eurent pas à se rendre bien loin avant de trouver l'endroit idéal -selon le mercenaire-.
" Parfait ", avait simplement dit la tavernière qui n'aurait pu dire si ici où là-bas était mieux en fait. Elle n'avait que choix que de le croire, après tout, il semblait savoir ce qu'il disait. Marchant vers la clairière, son compagnon de voyage lui tendit une épée fine qu'elle l'avait vu prendre l'instant d'avant. Lorsque la jeune femme la prise, elle fut évidemment surprise de son poids qui lui rappelait un peu sa dague, étrangement.
Elle marcha donc avec lui, assez silencieusement, jusqu'à ce qu'ils arrivent là où ils avaient convenu. " D'accord... ", laissa-t-elle tomber, démontrant dans son ton la totalité de son incertitude, lorsqu’Alford lui demanda de l'attaquer. Elle n'avait pas peur de le blesser lui, elle craignait surtout ne pas toucher. Elle était très étonnée qu'il ne lui fournisse aucune indication. Ciel, l'humaine ignorait même comment elle était sensée tenir l'arme dans ses mains. D'ailleurs, devait-elle y poser une ou deux mains?!
Incertaine, elle enroula ses dix doigts autour du pommeau qui était pourtant trop court pour ses deux mains. Sauf qu'elle se disait que si elle tenait sa dague à une main, la lame étant plus longue, les deux mains étaient nécessaires. C'était inconfortable. Ses auriculaires étaient dans le vide, ses pouces se battaient pour reposer en place et ses index se chevauchaient. Qui plus est, de cette particulière façon de tenir l'arme, il va de soi qu'elle ne la tenait pas solidement.
Et ne parlons pas de sa posture. Il n'aurait pu être plus évident que la seule discipline de la tavernière était la dague. Elle n'avait en rien la position idéale pour manier ce qu'elle tenait, mais sans directives, elle n'avait d'autres choix que de se baser sur son unique cadre de référence. Sur ce, cessons de tourner autour du pot. Elle s'élança, le plus rapidement possible, démontrant cette fois que ses habitudes de combat -bien que peu- se basaient sur sa rapidité, son agilité et ses réflexes et non sur sa force. Elle ne visait pas un coup puissant, mais un coup rapide -et précis, si elle en avait les talents-.
Fermant les yeux en levant les bras -clairement pas la meilleure méthode pour être précise-, elle frappa l'enseignant avec la fine lame. Visant grossièrement le milieu, elle toucha de plein fouet le bouclier de l'homme, échappant son épée sous le choc qui s'en suivit. L'arme se planta dans le sol, tout près de son pied gauche, alors qu'elle fit un pas vers l'arrière en ouvrant les yeux. " Je... ", dit-elle en tentant de trouver les mots, laissant paraître la déception évidente qu'elle ressentait pour elle-même.
Elle avait échoué, évidemment. Ce n'était que le premier coup, certes, mais elle avait échappé son arme. Qui échappait son arme sauf elle? " Désolée... ", ajouta-t-elle. " On peut arrêter si tu veux... Je comprends. ", finit-elle par laisser tomber. Elle ne voulait pas abandonner, ce n'était pas son genre, mais elle pouvait bien s'imaginer qu'il ne voulait plus lui enseigner maintenant. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Jeu 19 Fév 2015 - 12:09 | |
| Avant de commencer l'apprentissage il voulait d'abord avoir une idée plus claire du talent d'Auphélie dans le maniement de l'épée, en tout cas voir si l'aubergiste devinait à elle seule comment se maniait ce genre d'arme ce qui voudrait dire qu'elle avait des prédispositions, ou bien si son style se cantonnait àjuste une certaine façon de faire en y réfléchissant…
Déjà vit-il, la façon dont elle tenait l'arme n'était pas, mais pas du tout la bonne. Une épée courte comme celle là se maniait à une main, et pas à deux. C'était une arme normalement conçu pour être maniée avec un bouclier, pour être utilisée en arme de secours comme une dague, ou encore pour jouer l'ambidextrie pour les danseurs de combat qui veulent aligner des dizaines de coup en quelques secondes seulement.
La posture non plus n'était pas du tout bonne, plus celle d'une femme qui maniait une dague, où une arme misant sur l'agilité que sur la force, quoique une épée courte. C'était à la fois de la force , et de la dextérité qui était nécessaire, mais visiblement ce n'était pas une arme idéale pour Auphélie… Enfin il pouvait le déduire de son point de vue de connaisseur avant même qu'elle n'ait à l'utiliser à vrai dire…
Et elle attaqua ensuite, un coup plus rapide que fort, le coup même s'il était d'une force honorable ne fut vraiment pas très compliqué à encaisser à vrai dire. Par contre ce qui l'étonna un peu c'est de voir que l'arme échappa des mains de l'aubergiste au passage, oui visiblement elle n'était pas du tout faîte pour manier une épée, en tout cas pas de ce genre là… Mais Alford avait une idée en tête ! Visiblement il se faisait déjà une idée du genre de jeu de combat qui conviendrait sans doute bien à l'aubergiste.
Alford rabaissa un peu son bouclier, et la regarda calmement, elle semblait assez déçu d'elle-même, et elle s'excusait déjà, en plus de lui proposer d'arrêter l'entraînement. Alford fit non de la tête avant de dire calmement.
« Non, non c'est ma faute. Visiblement ce n'est pas le bon genre d'épée, j'essayai de voir quel genre d'arme vous irez avant de commencer à vous entraîner, j'ai bien une petite idée… Je reviens vite ne vous inquiétez point... » Il ramassa tranquillement l'épée courte à terre, et s'absenta deux minutes le temps d'aller chercher autre chose…
il revint avec une autre lame en main, cette fois-ci ce n'était pas une épée courte. L'arme était plus longue, mais aussi plus fine, et légère. La garde était élaborée, et la lame flexible. Alford la montra calmement à Auphélie.
« C'est une rapière, une arme misant sur l'agilité, point besoin de force avec, enfin bien moins que pour les autre épées, c'est une arme nécessitant plus de grâce, et d'agilité de la part de son manieur… Un coup bien placé ne fendra pas un homme en deux, mais peut suffit à transpercer un organe, et à infliger de sérieux dégât, de plus l'on peut enchaîner les attaques très rapidement avec une rapière… Vous pouvez attaquer pour trancher avec, mais je vous conseiller plutôt de piquer tel une guêpe, les coups d'estoc c'est la spécialité des rapière. »
Il n'était pas vraiment un grand manieur de rapière à vrai dire, préférant plutôt les lourds espadon, et les épées longue, mais la rapière c'est une épée. Et Alford savait très bien comment manier une épée d'instinct, de plus il avait l'impression que cette arme conviendrait parfaitement à Auphélie donc autant essayer…
Il passa donc l'arme à Auphélie, aidant cette dernière à la prendre de façon adéquate d'une main en lui disant calmement ensuite.
« Vous voyez elle est plutôt légère une fois en main, prenez vôtre posture de tout à l'heure c'est une posture a peu près adéquate pour manier ce genre d'arme, je vous conseillerai juste de plier plus les genoux histoire de pouvoir bouger plus vite, misez sur vos réflexes. C'est presque comme si vous dansiez, le combat avec la rapière est une danse, il faut se battre en rythme, attendre une occasion, et porter un coup décisif, et esquivez ceux de l'adversaire. » Au passage il s'éloigna un peu, et au lieu de prendre son bouclier, Gorder prit lépée courte de tout à l'heure en main .
« Essayez de me porter quelques coups de manière à ce que je puisse voir ce qu'il faudrait pallier, et me faire une idée de sur quel aspect l'entraînement va d'abord s'axer, ne vous inquiétez pas je ne compte pas vous frapper avec cette épée, mais juste parer. Disons que la rapière est un tantinet plus fragile qu'une épée donc je préfère éviter de la casser en parant avec un bouclier. Dans tout les cas ne vous inquiétez point je sais parfaitement comment procéder. » Dit-il en prenant une position défensive, visiblement il allait parer en déviant la lame, une façon idéale de procéder au vu du fait que la rapière était légèrement compliqué à parer sinon…
« Alors quelle est vôtre impression à la prise en main mademoiselle Auphélie ? » Demanda t-il calmement avant qu'elle ne porte les premiers coup juste pour savoir si elle était plus à son aise avec la rapière qu'avec l'épée courte. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Dim 22 Fév 2015 - 17:49 | |
| Lorsque Alford commença à s'excuser, la jeune femme voulue le corriger, mais elle eut à peine le temps de placer quelques " Non.. Je... Mais... " parmi les mots du mercenaire avant que ce dernier ne quitte, confirmant qu'il reviendrait. Elle glissa donc un " D'accord ", s'assoyant au sol et enlevant ses chaussures. Un long soupire s'échappa de ses lèvres alors qu'elle songeait à ce qu'elle faisait; était-ce réellement bien de perdre ainsi son temps? Elle savait qu'elle était vers la fin du convoi alors si elle avait été sur le dos de Billy, elle aurait probablement pu gagner du temps et avancé dans la colonne. Mais au final, elle le savait bien qu'elle n'était pas pressée de rentrer a Gloria.
Qu'importait. L'humain revenait et sans mensonges, car il n'avait pas été absent bien longtemps. La tavernière se leva, laissant ses souliers au sol, observant la fine lame entre les doigts de son enseignant du moment. Elle en avait déjà entrevue, une rapière, mais jamais de si près et jamais de si belle. Le détail de l'arme l'étonna et la charma, elle la prit sans hésitation après avoir bien écouté ce qu'il avait à dire sur l'épée.
Elle referma sa main sur la garde, aidée par les doigts de l'homme pour bien positionner les siens. Elle apprécia cette aide et lui glissa un " merci ", tout en restant bien concentrée pour ne pas manquer de détails. Un sourire se glissa sur ses lèvres sans qu'elle ne le remarque et pas le même genre de sourire qu'à son habitude. Cette expression désignait clairement que son intérêt était piqué; qu'elle était curieuse voire impatiente d'essayer avec cette arme. Elle se sentait en confiance, en quelque sorte. Oui, elle ne s'attendait pas à bien réussir. Mais elle y croiyait; qu'elle pourrait réussir. Et c'était un sentiment plaisant, pour une fois.
Elle prit la position expliquée sans réelle difficultée puisque après tout, il s’agissait de celle qu’elle connaissait. C’était l’une des raisons qui expliquait son soudain regain d’espoir, qu’elle savait un peu ce qu’elle faisait cette fois. * Plier les genoux, bouger vite, réflexes, danse, coup décisif *, se répétait-elle, sentant la nervosité prendre sa place alors qu’Alford continuait de parler. Tant de chose a penser, mais ça allait aller. Non? Elle espérait.
Des petits sons démontrant qu’elle l'écoutait s’échappèrent de ses cordes vocales alors que plus de mots vinrent s’ajouter à sa répétition mentale. * quelques coups, fragile, parrer *, la nervosité montait encore. Il lui posa ensuite une question qu’elle s’efforça de répondre, son timbre trahissant ses réelles émotions; “ Je… Heu… Prise en main? … Confortable. Je… C’est confortable. “, dit-elle maladroitement avant d’y ajouter “ Je suis prête “, prenant une grande inspiration pour le courage.
Danser. Danser. Danser. C’était le seul mot qui lui revenait maintenant, le seul mot qui l’effrayait. Elle y portait trop d’attention, forcément. Il devenait une obsession. Elle avança vers le mercenaire, lame en main, et tout semblait aller bien. Ses pas étaient délicats, petits mais rapides et agiles. Tout allait bien. Quelques pas de plus, encore très bien, sauf que lorsque vint le temps d’attaquer l’homme, le mot danse résonna puissament dans sa tête. Déstabilisée par sa propore pensée, ses pieds s’entremêlèrent et voila qu’elle plongea au sol, la rapière ne manquant pas de couper sa jupe et de lui éffleurer la jambe gauche dans sa chute. Échouer, encore une fois, mais elle n’était pas aussi abbatue que plus tôt. Elle se releva, et ce malgré le fin filet de sang qui commençait déjà à couler de sa blessure. C’était une petite blessure, pas bien profonde, qui piquait mais sans plus. Elle se remit en position, prenant quelque pas vers l’arrière sans rien dire, et regarda l’homme devant elle.
“ Encore. “, affirma-t-elle, déterminée. Sa respiration était saccadée, sa nervosité était encore bien présente, mais son regard n’avait jamais semblé aussi sur d’elle-même. Malgré la légère douleur, elle se remit en marche vers sa cible, décidée, elle refit des petits pas et elle parvint à finalement porter un coup avec la lame, coup qui fut évidemment dévié. Et comme ça, après un simple coup, elle ouvrit sa main, faisant tomber la lame, et se laissa choir au sol, un rire nerveux s’échappant d’elle alors que sa main alla instinctivement trouver sa blessure pour y appliquer de la pression.
Elle regarda dans les airs -ce qui était coïncidement Alford- alors que sa respiration était encore en folie. “ J’ai réussi. “, pronnonça-t-elle alors qu’au final, elle n’avait qu’arsené un seul coup. “ Je… “, elle cherchait encore ses mots. L’adrénaline faisait battre son coeur très vite, elle avait de la difficulté à se calmer. “ Un moment, j’ai besoin d’un moment… “, conclut-elle sans même observer sa blessure qui avait tâchée ses doigts. Elle ferme les yeux, rien de plus, le visage toujours au ciel, sa respiraton toujours affollée. Son corps se calmait, peu à peu, et la douleur de sa jambe se faisait plus présente. La coupure était un plus profonde qu’elle ne l’eut cru, bien que non alarmante.
Elle réouvrit les yeux, cette fois plus calme. “ Je… Des bandages... du tissus, dans mes saccoches sur Billy… “, dit-elle de façon décousue, réalisant qu’il faudrait qu’elle s’occupe de la plaie et du sang qui refusait de cesser. Et cette étrange phrase était sa façon de demander à l’homme d’aller chercher de quoi la soigner. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Mar 24 Fév 2015 - 17:13 | |
| Il était content de voir qu'Auphélie semblait tout de suite plus à l'aise avec une rapière en main. Alford se dit qu'effectivement l'arme lui seyait bien, en plus elle allait à merveille avec le physique plutôt gracieux de la jeune femme. Comme quoi la meilleure arme pour quelqu'un n'était pas forcément celle avec les meilleurs performances générales, mais celle avec laquelle on se sentait le plus à l'aise, et avec laquelle on entretenait une certaine affinité. Personnellement à ce sujet-ci cela expliqué pourquoi Gorder maniait si bien l'espadon. Il avait les talents guerriers pour user avec efficacité de la polyvalence, et de la maniabilité de l'arme, et le physique, et la robustesse nécessaire pour exploiter son plein potentiel sans aucune difficulté.
Dans tout les cas il était certain que malgré le fait qu'elle n'était sans doute pas une combattante, ses performances seraient un tant soit peu meilleure, bon après la rapière n'est pas forcément une arme que tout le monde sait utiliser. Mais il reste que c'est une arme efficace, et que savoir la manier présente son intérêt après tout. De plus un style varié, et exotique pouvait souvent avoir son intérêt en combat, une rapière bien manié pouvait être une arme redoutable, tout aussi bien qu'une lourde zweïhander comme celle du mercenaire. Même si la lame d'Alford misait plus sur la force physique que celle d'Auphélie qui misait sur l'agilité. L'une était excellente en force physique, alors que l'autre l'était en rapidité.
« Alors allez-y ! » Dit calmement le mercenaire satisfait de voir que la jeune femme confirmait son sentiment. Il était impatient à sa façon de voir comment elle se débrouillait, ensuite il lui montrerait comment faire, et si possible de la meilleure façon possible . Il ne ferait pas des miracles en une seule leçon, mais avec le temps Rhoe pourrait sans doute une devenir une guerrière plus qu'honorable si elle s'en donnait les possibilités.
La femme s'avança tout d'abord de façon plus que convenable, rapide, leste, décidée. Elle allait charger avec précision, et non avec brutalité ce qui convenait parfaitement à la rapière, Alford l'observait calmement tout en se mettant en position de garde. Puis la jeune femme gaffa à ce qu'il vit avec une certaine stupeur, elle s'emmêla, et arriva même à se blesser ! Alford s'apprêtait déjà à lui demander comment elle allait, et si elle voulait renoncer à la leçon car il n'aurait pas besoin qu'elle puisse être ainsi mise en danger, mais au final la jeune femme qui semblait décidée voulu continuer.
Alford se retînt donc paré calmement, il regarda calmement la jeune femme faire, se demandant si celle-ci comptait bien attaquer, et visiblement ce fut le cas. Elle porta une attaque qu'Alford dévia facilement, mais avec une certaine douceur. La jeune femme laissa tomber la rapière à terre. Alford rengaîna son épée calmement, et regarda la blessure d'Auphélie.
« Vous allez bien ? » Dit-il avec une pointe de préoccupation, de ce qu'il voyait ce n'était point une blessure grave, sans doute qu'elle serait facile à soigner avec un peu d'application. Alford regarda ensuite calmement la jeune femme qui semblait assez contente d'elle-même tout de même malgré ce petit incident.
« Cela va aller ne vous inquiétez pas, ce n'est pas une blessure très profonde. » Dit-il en lui mettant calmement la main sur l'épaule comme pour la soutenir, mais aussi pour la féliciter pour sa petite attaque réussie, il alla ensuite calmement récupérer les bandages dont la jeune femme avait besoin, ceci fait Alford revînt vers elle, il s'abaissa calmement, et lui dit.
« Laissez moi va faire, ne vous inquiétez pas j'ai une petit expérience dans ce domaine. » Dit-il. Il s'occupa ensuite de mettre le bandage autour de la blessure de la jeune femme, et de faire un garrot à celle-ci pour que le sang arrête de s'écouler, ceci fait il dit calmement.
« Bon prenez un peu de repos, et si tel est vôtre désir nous poursuivrons la leçon là où nous en étions, que je puisse vous aider à réparer les quelques erreurs que vous aviez commises. » Dit-il calmement, il revit une vérification au bandage car on ne sait jamais, c'était bien serré, mais pas trop. La jeune femme aurait sans doute cicatrisée de cette petite plaie dans la journée, s'il avait eu un peu d'humour vache il aurait sans doute pu faire remarquer qu'elle venait d'obtenir là sa première cicatrice de guerrière, mais il s'en abstint, n'étant pas sûr que cela aurait pu être bien pris après tout.
« Asseyez-vous pendant quelques minutes, je vais juste vous expliquer quelques petites choses. » Dit-il calmement avant de ramasser la rapière, il la fit un peu sauter dans sa main avant de se mettre en garde avec.
Il commença ensuite la partie théorique de l'apprentissage.
« Voyez-vous pour bien se battre il faut savoir faire le vide dans son esprit, le plus important n'est pas de faire la plus jolie performance, mais la plus efficace. Vous aurez généralement un adversaire lors d'un combat, ce dernier doit monopoliser tout vôtre attention ! Pendant les quelques minutes que durent un combat généralement il n'y a que vous, et vôtre adversaire, il faut qu'il soit au centre de vos préoccupations, vous devez vous concentrez sur lui, et ses gestes sinon il l'emportera forcément. »
Il fit quelques gestes, donna quelques coups habiles de rapière dans le vide, et répèta calmement.
« Même si ce n'est pas le cas je veux que pendant cet entraînement vous vous disiez que je suis là pour attenter à vôtre vie. C'est la seule façon de vous obliger à vous battre convenablement, étant donné que je suis vôtre adversaire vous devez tout faire pour me neutraliser, ou bien c'est moi qui vaincrai forcément. » Dit-il tout en enchaînant les attaques, et les gestuelles pour donner quelques exemples de mouvements à exécuter lors d'un combat à Auphélie en attenant que cette dernière soit prêt pour poursuivre l'apprentissage.
« Et pour représenter cela je vous donnerai un léger coup du plat de mon épée chaque fois que vous ferrez une erreur qui aurait pu vous être fatale, et je ferai exprès de vous laissez de ouvertures à exploiter dans mon jeu pour que vous puissiez les reconnaître aisément à l'avenir. » |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Jeu 5 Mar 2015 - 22:44 | |
| L'homme insista pour aider Auphélie avec sa blessure. Elle lui confirma qu'elle le laisserait faire d'un signe de la tête, ne manquant pas de scruter ses gestes, curieuse et perplexe. Elle s'était souvent blessée dans le passé, mais on ne l'avait pas souvent aidé. Surtout son père, qui la regardait au sol, tenté de se panser après qu'il l'eut battu, à lui crier dessus, car elle n'était pas au travail.
C'était agréable, quelqu'un qui n'était pas le moindrement responsable de sa situation, mais qui voulait bien l'aider quand même. Il aurait pu serrer le bandage plus, sans réel inconfort pour la dame. Ceci dit, le garrot tenait bien et donc elle le laissa faire sans commentaire. Il avait bien raison, elle devait se reposer. Elle n'en avait pas envie, mais elle savait qu'elle devait se reposer. Ceci dit, s'il lui offrait de reprendre après une courte pause, elle était bien partante. Elle y penserait, dépendant à quel point elle avait mal après un peu de repos.
Ils commencèrent ensuite la partie théorique de l'enseignement d'Alford. Encore chanceux était-il, sans le réaliser, de ne pas avoir fait cette blague sur les cicatrices, sans quoi s'en serait suivi un moment très inconfortable puisque ce n'était pas sa première. Mais qu'importe. « D'accord », dit donc la jeune tavernière en s'assoyant le plus confortablement possible, tentant de garder sa jambe bien allongée.
Attentivement, elle écouta les mots de l'homme, s'y concentrant afin de retenir le plus d'informations possible. À chaque mouvement qu'il faisait, elle scrutait le corps du mercenaire, ses élancements et son positionnement, afin de bien tout enregistrer. Elle se surprit même à bouger ses propres membres aux instructions de l’homme, agitant ses bras, serrant le poing.
« Parfait. », dit-elle simplement à la fin de la démonstration de l’homme. La tavernière se releva, posant sa main au sol pour s’aider. Déjà elle réalisait qu’elle ne pourrait pas s’entraîner plus bien longtemps. La pression de son corps sur sa jambe n’était pas du tout plaisante, mais n’empêche, elle s’y tenterait au moins une fois. Après tout, c’était la meilleure méthode pour bien apprendre, de pratiquer.
« Je ferai de mon mieux », confirma-t-elle, cachant du mieux qu’elle pouvait sa situation à son enseignant, tout en reprenant la rapière en main. Elle était prête, reprenant position, à continuer. Sa position, d’ailleurs, trahissait la douleur qu’elle ressentait dans sa jambe. Elle ne s’y appuyait pas autant qu’à l’usuelle, mais la colombe croyait bien qu’elle parviendrait à s’en sortir tout de même.
Quelques pas, rapide et décidé, comme plus tôt. Elle s’approcha en peu de temps d’Alford, lame en main, mais cessa avant d’être rendue en portée de lame. Sa jambe n’en pouvait pas. C’était trop. Elle ne pouvait pas. Elle était déçue et c’était indéniable, ça se lisait sur son visage. Elle tenta d’ouvrir la bouche pour s’excuser, mais serra les dents avant de s’asseoir rapidement sur le sol afin de calmer le cri que sa blessure lui faisait. « Je ne peux pas », finit-elle par laisser tomber, après un soupir, tout en pointant brièvement son bandage.
« Il faudra se reprendre une autre fois », ajouta-t-elle avec un sourire forcé afin de camoufler la réalité de sa situation. « Nous avons encore une semaine… », ajouta-t-elle afin de s’en convaincre, ayant un doute malgré tout. Ils étaient dans la colonne oui, mais de se recroiser –surtout avec Billy qui n’était pas la plus efficace monture- n’était rien de garanti. À ce point, elle se considérait stupide de s’être blessée et de passer ainsi son opportunité.
« Et puis après, il y aura Gloria. », dit-elle cette fois le rictus sur ses lèvres s’attendrissant. La situation n’était peut-être pas si pire que ça maintenant qu’elle y pensait. C’était une opportunité repoussée et non manquée. Il ne restait qu’à savoir si l’homme était aussi intéressé à reprendre l’entraînement à une date ultérieurement. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Sam 7 Mar 2015 - 10:31 | |
| Alford regarda Auphélie se relever, à la façon dont cette dernière se tenait sur sa jambe elle semblait ne pas pas trop bien tenir, sans doute qu'elle ne pourrait pas poursuivre le leçon éternellement pensa t-il, au pire il la remettrait a plus tard, après tout il ne comptait pas la faire souffrir inutilement, il n'était pas de ce genre de professeur qui se fichait du bien être de leurs élève pendant le cour, de un car c'était cruelle comme façon de pensée, et de deux car il était convaincu qu'on était bien plus attentif d'une certaine façon lorsqu'on ne souffrait pas le martyr.
« Je n'en espère pas moins de vous. » Répondit-il calmement quand la demoiselle Auphélie luit dit qu'elle ferait se son mieux, néanmoins il garder un œil attentif sur elle, elle s'était déjà blessé d'elle-même, et il préférait qu'elle évite de se charcuter avant le fin du cour, surtout en insistant trop pour qu'elle s'entraîne, elle avait l'air d'avoir bien mal, plus il la regardait plus il envisageait sérieusement la possibilité de mettre fin à la leçon pour le moment. Après tout il faudrait sans doute qu'elle se repose un peu pensa t-il . Néanmoins si elle pouvait faire encore une tentative avant que la leçon se termine Alford ne serait pas contre, après tout c'est en forgeant qu'on devient forgeron dit-on…
Il se mit en garde quand il vit la jeune femme s'approcher, et se détendit quand il vit que cette dernière s'arrêta, qu'est-ce qui se passait ? A la voir elle semblait dépité, il la regarda calmement s'asseoir sans rien dire, visiblement elle avait trop mal pensa t-il, sans doute qu'il aurait du stopper l'entraînement plutôt pensa le mercenaire un peu honteux. Il se concenta de ranger son épée, et dit calmement.
« Reposez vous, je pense que vous en avez besoin. » Dit-il calmement tout en la regardant lui montrer son bandage, effectivement c'était à cause de sa blessure déduit-il.
« Oui nous reprendrons une autre fois mademoiselle, désolé d’avoir insisté pour que vous poursuivez un peu l'entraînement dans vôtre état, c'était irresponsable de ma part, prenez une pause vous l'avez bien méritée. » Il regarda un peu les environs, et rajouta. « Nous reprendrons l'entraînement quand vous le désirez mademoiselle, vous ne me semblez pas du tout un cas désespéré, je suis sûr que nous pourrions arrivez à un bon résultat. Néanmoins la prochaine fois je ferait plus attention promis. » Dit-il calmement, il pensait que c'était en partie sa faute si elle s'était blessé car il n'avait pas été assez vigilant à vrai dire.
« Oui à Gloria nous aurons sans doute de meilleur condition pour nous entraîner si cela vous intéresse mademoiselle. » Il s'assit ensuite calmement à côté d'elle, il lui adresse un sourire amical. Oui ils auraient tout leurs temps à Gloria pensa t-il . De plus ils seraient moins pressés par le temps, il pourrait peut-être même l'emmener dans la salle d'entraînement du palais ? Pensa t-il. Ouais ce serait une possibilité, mais il faudrait qu'il y réfléchisse encore.
Néanmoins il reprit calmement tout en sortant à manger de sa besace, c'était de la piquette surtout, des fruits confits, et des œufs cru, mais ce serait suffisant pour le moment. Il en passa d'ailleurs un peu à Auphélie avant de poursuivre sur un autre sujet plus léger.
« Vous savez vous vous débrouiller mieux que vous ne le disiez, bon il y a encore des efforts à faire, mais j'ai envie de dire qu'il y a moyen d'arriver à quelque chose de très bien avec ce que vous savez faire. Mais sinon juste pour savoir mademoiselle. Vous sauriez lire, ou écrire ? Voyez-vous moi même je sais écrire, mais j'ai une véritable écriture de cochon, si vous voudriez bien consacrer un peu de vôtre temps à m'aider à écrire plus propre je vous en serai sincèrement reconnaissant demoiselle Auphélie. » Acheva t-il, après si elle ne voulait pas il comprendrait, mais il espérait qu'après qu'il lui ait offert gracieusement un cour elle se montre gentille en retour. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Mar 10 Mar 2015 - 3:25 | |
| Elle soupira encore. La défaite, ou l'abandon, elle n'aimait pas et n'avait jamais aimé. Et encore une chance, car si elle n'avait pas eu ce fort sentiment, elle n'en serait jamais là où elle en était en ce jour. " C'est moi qui aie insisté, Al..f...or..d. ", corrigea la tavernière lorsque le mercenaire s'excusa. Elle eut, par ailleurs, bien de la difficulté avec le prénom de l'homme; c'était des syllabes auxquels elle n'était guère habituée. Elle avait dû les prononcer une à une, donnant un résultat peu harmonieux, mais au moins, elle l'avait prononcé.
" Merci ", ajouta-t-elle lorsqu'il confirma à Auphélie qu'à ses yeux, elle n'était pas une cause perdue. Ces mots la calmèrent d'ailleurs, ce se vit dans ses traits qui se relaxèrent ainsi que dans son regard qu'elle avait posé sur l'humain. La jeune femme appréciait réellement le compliment. " Donc ce sera toute une journée bien remplie... ", commença-t-elle. " Il faudra peut-être se voir deux fois, car les jardins, l'entraînement et un verre, ça fait beaucoup. ", ajouta-t-elle en laissant échapper un petit rire. Elle se surprise à avoir déjà hâte à ce jour, ou ces jours, où elle reverrait le bourreau en Gloria.
Les iris de Phé suivirent son interlocuteur lorsqu'il s'installa à ses côtés. Lorsqu'il lui offrit des vivres, elle le remercia d'un mouvement de la tête et un sourire; habitude de son temps muette. Elle grignota que peu, n'ayant pas réellement faim après l'échange de nourriture qu'ils avaient fait plus tôt. Après tout, la demoiselle n'avait jamais été quelqu'un qui mangeait beaucoup.
" Tu es bien la première personne a penser ainsi ", laissa-t-elle tomber dans un murmure. Son ton n'était pas triste, mais quelque peu nostalgique. Oui, Alford n'était pas le premier à s'intéresser à elle. Comme dit plus tôt, Ombre l'avait embauché sous des raisons qu'elle ne comprenait toujours pas. Mais étrangement, à ses souvenirs, le mercenaire était le premier à lui confirmer qu'elle avait un certain potentiel, dans de telles circonstances. Et elle appréciait grandement ce geste, bien que banale. Elle ne lui dirait pas, non elle était tout de même orgueilleuse cette jeune femme, mais son corps le disait. De son sourire, à sa posture et en passant par son regard, tout indiquait qu'elle appréciait les mots de l'homme à ses côtés.
" Je sais, oui, un peu. ", dit la colombe, ignorant dans quoi elle s'embarquait -et si Alford avait su...-. Et évidemment, elle ne refuserait pas d'aider son compagnon du moment, pas après l'entraînement qu'il lui avait conféré sans rien demander en retour.[color=white] " Je vais tenter, oui, évidemment ", confirma-t-elle sans hésitation, se levant lentement un peu comme plus tôt. " Un instant ", dit-elle avant de commencer à marcher vers Billy. Sa jambe lui faisait encore des tours et douleurs, mais ne cherchant pas à attaquer, elle parvint à faire des mouvements délicats pour se rendre à sa monture.
Elle sortit des sacoches un carnet dans un état discutable ainsi que des fusains et retourna s'installer auprès d'Alford. Ce n'était pas les outils idéaux, je vous l'accorde. C'était son livre de dessins et ses crayons de dessins, en quelque sorte. Mais c'est tout ce qu'elle avait. Elle tourna rapidement les pages, cherchant une feuille vide. Beaucoup avait des gribouillis ici et là, et d'autres des images complètent. C'était des choses qu'elle avait vues lors de son voyage; des gens, des animaux, des paysages et Althaïa. Le tout était reconnaissable, après tout, c'était l'un des seuls talents dont elle était fière, son art. Elle parvient néanmoins à trouver un bout de papier utilisable et tendit un fusain au bourreau.
" Je ne sais pas trop par où commencer... ", avoua-t-elle, n'ayant jamais enseigné à quelqu'un -et avec raison vu ses limitations-. " Et je réalise que ce n'est pas l'idéal, d'user de craies... ", ajouta-t-elle, référant au fusain comme une craie. " On pourrait écrire en lien avec Gloria, histoire d'officialiser? ", dit-elle avec entrain, un peu de façon réthorique puisqu'elle dicta ensuite les mots qu'elle pensait.
" Nous irons aux jardins royaux et nous prendrons ensuite un verre au Nid. Le lendemain, nous pourrons nous entraîner. ", prononça-t-elle, faisant bien attention de délimiter les syllabes afin de songer à comment rédiger ce texte. Elle était satisfaite, mais il restait à mettre les paroles à l'écrit, ce qui n'était pas simple du tout. " irons... irons... ", pensa-t-elle à voix haute, cherchant comment orthographier le mot. " Ça finit avec un s ou un t, tu crois? ", demanda-t-elle à l'humain, trahissant ainsi ses connaissances grammaticales. Elle se souvenait que Luna lui avait enseigné ce détail, mais c'était incertain dans sa tête. Et elle fit de même pour chacun des mots de la première phrase, gardant le seconde pour après.
" aux, c'est bien a-u-s, n'est-ce pas? " " comme jardins et royaux, puisqu'ils sont pluriel, avec des s. " Pour prendrons, elle refit son commentaire quant à l'hésitation entre t et s. " Ensuite, c'est un c je crois, e-n-c-u-i-t-e... Ou est-ce un a au début? " " Verre, c'est facile ein, c'est v-e-r-e. Quoi que parfois, c'est a-i pour ce son. Tu en penses quoi? " " Nid, ça je suis certaine, c'est N-i-d. "
À chacun des mots qu'elle scruta, elle discuta avec l'homme afin d'en venir un accord sur l'orthographe. Lorsqu'ils sauraient comment les écrire, elle pourrait tenter de l'aider à soigner sa calligraphie, seul point de l'écriture auquel l'ancienne muette excellait.
( J'ai décidé de t'écrire tous ses commentaires sur les mots afin d'éviter qu'on fasse 10-15 posts ^^" Mais ceci dit, si tu trouves que ça fait trop d'un coup, tu me fais signe et j'édite, comme d'habitude :3 ) |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Jeu 12 Mar 2015 - 21:05 | |
| Elle cherchait d'une certaine manière à le déculpabiliser, d'une certaine façon l'attention lui faisait plaisir, cette demoiselle Auphélie était décidément très gentille ! Dans tout les cas il ne pouvait que prendre bien cela, et ne pas porta rancune au fait que l'aubergiste ait du mal à épeler correctement son prénom, il avait vu pire après tout… Par exemple un jour il avait entendu la dragonne Ashy le nommait Alfrod entre autre, il ne savait vraiment pas ce qui pouvait clocher dans son nom d'une certaine manière, après tout il existait plus exotique, mais bon cela ne le gênait pas trop au final. Tant que son nom n'était pas déformé de façon intentionnellement moqueuse, ou méchante…
« Effectivement une journée qui ne sera pas du tout ennuyeuse. » Rajouta t-il pour soutenir les propos de la jeune femme, après tout il doutait qu'une journée puisse être facilement ennuyeuse en aussi charmante compagnie. « L'idée de vous revoir deux fois mademoiselle ne me déplaît aucunement, j'ai beaucoup de temps libre en dehors des jours de travail disons, et vôtre compagnie ne sera pas du tout une mauvaise chose après tout. » Dit-il très aimable à la jeune femme puis il alla s'asseoir, et manger à côté d'elle tout en proposant deux trois trucs…
« Il faut une première fois à tout. » Dit-il calmement avec un sourire amical envers la jeune femme. Dans tout les cas il appréciait beaucoup la jeune femme, sa compagnie, et le fait que cette dernière l'apprécie aussi ne faisait que renforcer l'aise que ressentait le bourreau en sa présence. Si elle voulait s'entraîner il ne serait pas contre l'idée, ce serait même un plaisir de l'aider à s'améliorer, après tout depuis qu'il était bourreau son épée sortait rarement de son fourreau, et il n'était jamais mauvais de s'exercer un peu même en entraînement pour ne pas rouiller, et puis cela lui permettait de réviser aussi à sa façon les techniques de combat qu'il maîtrisait, et de se les remémorer…
Il fut content dans tout les cas de voir qu'Auphélie acceptait de l'aider un peu à améliorer la qualité de son écriture, après tout Alford n'aimait pas des fois la tournure pattes de mouches de ses écrits, même s'il n'écrivait pas des romans le mercenaire aimait assez à l’occasion écrire dans un petit journal ses péripéties, et si Auphélie pouvait l'aider à rendre ses mots plus clairs il ne dirait pas non. « Merci. » Dit-il avec une pointe de reconnaissance sincère.
Puis Auphélie alla récupérer le nécessaire pour l'écriture, et le lui montra. Alford regarda attentivement ce qu'elle faisait en se disant que c'était une chance qu'elle ait emportait avec elle des feuilles de papier, et de quoi écrire. Au passage il écouta attentivement les paroles de la jeune femme.
« Faîtes ce qui vous passe par la tête. » Dit-il d'abord, ne sachant pas vraiment lui même comment débuter disons qu'il n'avait jamais enseigné à quelqu'un à rendre son écriture plus belle, et c'était compréhensible au vu de la qualité esthétique de la sienne…
« C'est toujours mieux que rien. » Rajouta t-il ensuite avec un ton conciliant avant de finir sur ce sujet ci. « Oui oui ce serait une excellente idée je trouve. » Dit-il avec un sourire, bon pas besoin de l'écrire car il s'en rappellerait lui-même, mais il était content de voir que cela tenait à cœur à la jeune femme. Son amitié l'honorait d'une certaine manière, Alford appréciait toujours d'être bien aimé au vu du fait qu'il appréciait la bienveillance d'autrui, surtout ces derniers temps...
« Ok. » Dit-il calmement en écoutant la jeune femme, puis il commença lui-même à écrire de son côté. Pendant qu'elle se posait quelques questions, tout d'abord innocemment il répondit… « Irons se finit avec un s oui. » Pour le moment il pensait juste qu'elle avait un trou de mémoire ce qui pouvait se comprendre, lui-même lisant de temps en temps avait finit par avoir un bon orthographe, pas irréprochable certes, mais quand il écrivait au moins les écrivains ne se retournaient pas dans les bras de Mort…
« A-u-x. » Dit-il calmement tout en se concentrant sur son écritures… « Royaux ne s'écrit pas avec un s à la fin je crois... » Pensa t-il un instant perplexe car il n'était pas sûr à cent pourcent de ce fait là, mais bon…
« Non c'est e-n-s-u-i-t-e, sinon ça se prononce encuite, et même si l'idée de boire avec vous ne me déplairait pas croyez moi je suis assez étrange bourré... » Dit-il un peu amusé par ce trait d'autodérision.
« J'en pense que c'est v-e-r-r-e mademoiselle Auphélie, quoique j'ai des doutes, mais pour Nid effectivement c'est bien ça. » Dit-il en pensant tout à coup qu'elle n'avait pas forcément un orthographe irréprochable cette brave Auphélie…
Et cela se poursuivit, et se confirma par la suite, Alford se surprit à se rendre compte qu'il la reprenait à chacune de ces erreurs, il s'était même mit à observer comment elle écrivait, à croire que c'est lui qui lui apprenait à écrire plus qu'autre chose, d'une certaine façon c'était drôle pensa t-il avec innocence, puis quand il eu finit d'écrire de son côté il tendit le résultat à la jeune femme.
« Je sais que c'est pas très lisible... » Dit-il, et effectivement à ressemblait plus à des pattes de mouches que des lettres… "Mais il y exactement écrit mot pour mot : Nous irons aux jardins royaux et nous prendrons ensuite un verre au Nid. Le lendemain, nous pourrons nous entraîner." Acheva t-il calmement avant ensuite d'achever.
« Montrez-moi vôtre belle écriture mademoiselle. » Conclut-il calmement, après tout à ce stade là elle pourrait facilement passer pour une écrivaine confirmé par rapport à lui si on exceptait son problème apparent avec l'orthographe…. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Mer 18 Mar 2015 - 0:39 | |
| Bien qu'Auphélie eut commencé à écrire en même que l'homme, elle était bien loin d'avoir fini avant lui. Non seulement s'était-elle ralentie par ses nombreux questionnements quant à l'orthographe, mais il y avait aussi que -lorsqu'elle avait un crayon en main- elle était aisément distraite. Ainsi, entourant la phrase -elle n'avait qu'écrit la première- se trouvait divers gribouillis. Notamment, elle avait rapidement dessiné une marguerite près du mot jardin. Ça ressemblait à un dessin d'enfant, les pétales n'étant que des ovales le tour d'un centre foncé.
Enfin bref, l'important à retenir est qu'elle avait suivi les directives d'Alford et elle aussi rédigé une partie du texte. C'était un peu ironique considérant que c'était elle qui était sensée le diriger dans l'exercice, et non le contraire. À chaque commentaire que le mercenaire lui répondait, elle le regardait et reposait ses iris verts sur le papier, avant de l'écrire comme dictée. Elle lui faisait confiance, n'ayant pas le choix, mais ne pouvait s'empêcher de questionner. C'était compliqué, l'écriture.
Elle lui demanderait, probablement, des explications, mais pour le moment, elle se contenta de prendre le carnet qu'elle avait prêté à Alford avec ses doigts tâchés de fusain. La tavernière scruta avec attention les traits qu'avait faits le bourreau. Songeant, elle porta sa main à son visage, y laissant saleté, puis finalement, elle lui tendit son propre essai.
" Je n'ai pas tout écrit... ", avoua-t-elle bien que ce n'était pas nécessaire, c'était évident. La cause l'était tout autant. L'écriture de la jeune femme était bien différente que celle de l'homme. Elle était plus délicate, fine et évidemment, lisible. Mais ça n'empêchait pas qu'elle avait réussi à lire Alford, ce n'était pas si mal.
" Tu appuies trop fort. ", dit-elle première, posant le carnet entre ses mains au sol. Elle tourna ensuite son torse histoire d'avoir un meilleur accès aux mains de l'homme qu'elle prit entre les siennes, déplaçant doucement les doigts de ce dernier sur le bâton de fusain afin de corriger sa façon de tenir l'outil. " Il faut être plus délicat, sinon les traits sont très gras et les lettres deviennent peu claires. " Elle fit une brève pause, laissant aller les mains du bourreau et reprenant le cahier. Elle pointa ensuite quelques lettres précises. " Et tu pourrais écrire un peu plus gros... ", ajouta-t-elle, remarquant que la taille des mots étaient assez petite, ce qui ne facilitait pas la lecture.
Il était difficile pour la colombe d'expliquer à l'homme comment améliorer sa calligraphie. Surtout parce qu'elle n'avait jamais eu à expliquer quelque chose du genre à personne avant. Sans compter que pour elle, probablement car elle avait dessiné toute sa vie, c'était plutôt naturel. Mais elle était décidée de faire de son mieux pour l'aider alors elle se lança d'une suggestion.
" Tente de faire tes lettres plus rondes... ", expliqua-t-elle tout en écrivant quelques exemples, soit les lettres qu'elle considérait les plus faciles; a, e, c, p... etc. Elle lui tendit de nouveau le carnet dans lequel il avait inscrit les phrases précédemment. " L'important est de pratiquer beaucoup ", confia-t-elle avec un sourire tendre. " Alors ré-écrit les phrases. ", ajouta-t-elle d'un ton délicat.
" J'aimerais avoir tes connaissances en orthographe... ", dit la blonde alors qu'elle attendait que son compagnon lui retende le cahier. " Je ne sais jamais comment écrire les mots ", surenchérit-elle, détail qui n'était pas nécessaire puisque l'homme l'avait probablement remarqué. " Comment tu sais, toi, écrire royaux? Pourquoi ce n'est pas un s? ", ajouta-t-elle finalement, ignorant si son interlocuteur pourrait lui répondre. Après tout, à ce qu'elle en avait compris, c'était surtout une question de mémoire, l'écriture. Mais peut-être avait-il un truc, qui sait... |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Ven 20 Mar 2015 - 18:26 | |
| Visiblement la jeune femme n'avait pas encore finit d'écrire, Alford s'était donc permit vu qu'il avait finit auparavant de regarder ce qu'elle était en train d'écrire pour regarder comment elle faisait, et aussi son style. Il fallait avouer que c'était assez beau, la jeune femme semblait faire voler ses mains sur le papier avec une très grande légèreté, et grâce. Il était assez facile du coup de voir qu'elle n'avait pas du tout la même façon d'écrire que lui, il se demanda presque si c'était parce qu'elle avait de l'expérience, ou juste des doigts bien plus fin, et leste que les siens… En tout cas il voyait mal comment il était possible d'écrire avec autant de légèreté.
Alford passa ensuite son carnet à la jeune femme pour que cette dernière voit sa façon d'écrire, et il prit celui de cette dernière, avant de s'arrêter un peu sur elle, et de sortir un petit bout de tissu…
« Désolé mademoiselle Auphélie, permettez-moi, mais vous avez un peu de fusain sur le visage... » Il l'essuya donc un peu, et écouta les commentaires de la jeune femme. Ah il appuyait trop fort ? A vrai dire Alford pensait clairement que si on n'appuyait pas assez fort il était impossible que le fusain laisse sa marque sur le papier, après il y a appuyer fort, et appuyer fort… Gorder se disait que si la jeune femme arrivait à écrire lui même en était largement capable, juste qu'il avait des fois un peu de mal à réguler sa force.
Le bourreau laissa dans tout les cas Auphélie lui prend ses mains dans les siennes, et lui montrait comment tenir de façon plus adéquate le bâton de fusain. Alford tâcha donc de voir comment tenir ce bâton, la gestuelle ne lui était pas habituelle, mais ne semblait pas particulièrement compliqué, quoique pas très intuitif pour lui… « Je vois... » Dit-il calmement en réfléchissante, et comparant les deux textes avant de rajouter ensuite. « Merci des conseils, je vais tâcher de faire comme vous le dîtes... » Finit-il apparemment très concentré…
Des lettres plus rondes ? Rondes, fluides, gracieuses vrai que cela avait l'air de se tenir, dans tout les cas Alford regarda attentivement comme Auphélie faisait, effectivement cela avait l'air si facile quand elle le faisait, mais il se doutait que lui-même aurait plus de mal à faire ainsi … « Je vois, la pratique... » Cela se tenait parfaitement, c'est donc sans broncher qu'Alford recommença à écrire, bon pour le coup la prise du fusain était un peu plus compliqué, et du coup son écriture était hésitante, mais peu à peu il commençait à deviner la gestuelle, néanmoins il devina que cela prendrait du temps pour arriver au niveau d'Auphélie, quoique là il faisait déjà quelques petites progrès à peu près visible, lettres plus rondes, grosses, et moins grasses. Mais ça restait encore assez disgracieux…
Puis il écouta les propos de la jeune femme… Alford sourit après tout c'était très flatteur d'une certaine manière, mais il n'était aucunement du genre à avoir la grosse tête, juste que là il pensait que pour le coup c'était une raison a peu près valable d'être content de lui…
Il lui tendit donc à nouveau son carnet. « A vrai dire c'est aussi de la pratique… Et d'ailleurs après avoir appris à écrire... » Avant d'enchaîner il explique juste pour royaux. « Royaux s'écrit r-o-y-a-u-x avec un x à la fin. » Ensuite il expliqua son petit truc en sortant un livre de sa sacoche.
« A vrai dire de temps en temps je lis quelques livres, les écrivains ont pour beaucoup une orthographe irréprochable, et les lire aide un peu à prendre certaines pratiques, et puis ensuite j'en profite pour copier certains mots des livres sur une feuille, et les écrire en plusieurs fois pour m'imprégner de l'orthographe, en résume c'est aussi une question de pratique à sa façon… »
Il eu ensuite une petite idée en tête, et l'expliqua à la jeune femme.
« Je vous propose d'écrire une fois avec une orthographe parfaite cette phrase, et ensuite vous la copierez en plusieurs fois, je pense que cela pourrait vous aider à vous imprégner d'une certaine manière de l'orthographe des mots de la phrase... » Dit-il se transformant un peu en professeur, mais sans oublier que lui aussi était un élève il conclut calmement.
« Sinon auriez vous d'autres conseils pour m'aider à améliorer mon écriture mademoiselle Auphélie ? » Il était attentif à la réponse de cette dernière, après tout s'il lui avait demander de l'aide, il était normal qu'il écoute ses explications avec une grande attention. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Mer 25 Mar 2015 - 6:52 | |
| La pratique allait de bon train, bien que la jeune femme réalisait rapidement qu'elle n'avait pas les connaissances nécessaires pour enseigner plus à l'homme. Après tout, on ne lui avait jamais demandé d'effectuer une telle tâche, pas étonnant qu'elle ne sache quoi dire de plus. Elle songeait à d'autres conseils qu'elle pourrait donner à Alford, qui lui indiquait en ce moment qu'il lisait beaucoup.
" Je lis un peu. ", commenta-t-elle en pensant à un livre que lui avait prêté Luna, contenant quelques pages décrivant une fable. " Mais j'ai encore beaucoup de difficultés avec les longues phrases. ", ajouta Auphélie avant d'ajouter, " Mais on m'a dit que c'est normal, je ne lis que depuis deux ans... ". Elle n'admettait pas ce détail pour se trouver une excuse. Si quelque chose, avec un tuteur, son niveau n'était pas où il aurait dû être. Mais évidemment, elle n'avait pas eu de tuteur, ce qui expliquait bien des choses.
Elle en retint donc que la lecture serait la clé. Luna et Ombre lui avait dit similairement la même chose, mais vous savez, il y a de ses choses qu'on doit vous dire clairement trop souvent avant que vous ne décidiez d'écouter et pour Phé, lire était un parfait exemple. Il faut aussi dire que dans sa vie -avant sa fuite du moins- elle n'avait que peu de temps libre. Peut-être tenterait-elle de se faire plus de trous dans son horaire chargé pour se divertir. C'était une bonne idée.
Par ailleurs, la tavernière avait remarqué un grand changement en elle depuis quelques semaines. Non seulement avait-elle développé un intérêt pour les relations sociales, mais aussi étranges puisse sonner à votre oreille, elle avait développé un intérêt pour sa vie. Cette petite envie de se faire des amis, de voyager et de prendre du temps pour elle, ces trois exemples démontraient exactement cette révolution qu'elle vivait et à laquelle elle devait s'ajuster -avec mal-.
Sur ce, de retour à nos moutons. " Je le ferai. ", affirma la jeune femme lorsque le mercenaire lui indiqua que copier les phrases l'aiderait. Elle ne mentait pas, elle le ferait. Mais en ce moment, elle songeait à reprendre le dos de sa monture. " D'autres conseils? ", répéta-t-elle à voix basse, un peu songeuse. " Je suis désolée ", commença-t-elle, sincère. " Mais je ne sais pas trop quoi te dire de plus... ", elle fit une très brève pause. " Mais j'en parlerais avec Ombre, il m'a aidée, peut-être aura-t-il des idées. Et je pourrais t'en parler à notre prochaine rencontre. ", conclut-elle. Après tout, le corbeau avait probablement de bonnes idées. Il avait enseigné à d'autres, c'était non négligeable comme expérience.
L'humaine soupira, quelques instants après avoir fini de parler avec le bourreau. Elle savait qu'elle devait reprendre le chemin de Gloria, qu'elle devait de nouveau affronter sa réticence quant à son retour à la maison. " Je crois que je vais rejoindre la colonne. ", dit-elle à son compagnon du moment comme s'il s'agissait d'une possibilité alors qu'elle savait qu'il s'agissait d'une affirmation, se levant lentement afin de ne pas tomber. " Pas vraiment le choix si on veut arriver à Gloria un jour... ",ajouta-t-elle, comme une amère blague. " C'était plaisant, Alf-or-d. ", ajouta-t-elle, s'apprêtant à retourner à Billy pour reprendre le chemin.
" Tu pourras m'aider à monter sur le cheval? ", finit-elle par demander. " Avec ma jambe, je dois admettre que je ne suis pas certaine de réussir par moi-même. ", conclut-elle, un peu gênée de devoir demander de l'aider à l'homme. Elle savait que leur rencontre tirait à sa fin. Ils s'installeraient tous deux sur leur monture respective et Billy étant Billy, elle ne progresserait pas aussi rapidement qu'Alford. Ils se perdraient de vue, et ce n'était pas dramatique. Ils se reverraient, pour les jardins, pour un verre. Il ne restait donc qu'à se dire au revoir, et à la prochaine. |
| | | Alford Gorder Modérateur Mercenaire
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Mer 25 Mar 2015 - 9:30 | |
| Elle lisait un peu ? En soit Alford ne pouvait que l'en féliciter, et ne pas lui jeter la pierre, il était bien de lire même ne serait-ce qu'un peu. Après tout il n'était pas donné à tout le monde de lire, et parmi ceux qui savaient lire tous ne s'occupaient pas en lisant, ne donnant à ce savoir que des buts pratiques, et non de loisirs. Après ce n'était qu'un choix personnel selon Alford, de plus tout le monde ne devait pas forcément avoir le temps de lire, lui-même étant bourreau il avait beaucoup de temps libre lorsque ce n'était pas jour d’exécution, l'un des seuls avantages de ce travail à vrai dire.
« Cela progressera sans doute, pour quelqu'un qui ne lit pas depuis si longtemps vous avez franchement un bon niveau, et soyons honnêtes, parmi les gens du petit peuple comme nous bien peu savent lire, ou même écrire, nous ne sommes pas des nobles, ou des bourgeois, nous sommes déjà d'une certaine manière assez instruit au vu des standards de nôtre rang. Cela n'est pas une raison de se reposer sur ses acquis oui, mais je pense que vous avez le droit de tirer tout de même une certaine fierté de ce savoir que vous possédez. »
Dans tout les cas la leçon semblait tirer vers sa fin, bon Alford n'avait pas appris tout ce qu'il y avait à savoir sur la façon d'écrire de belles lettres, mais il était sûr qu'avec ce que lui avait enseigné Auphélie il ferait certains progrès, il suffirait juste qu'il prenne l'habitude de tenir le stylo de cette manière car ce n'était pas du tout pour le moment une façon d 'écrire naturelle pour lui. Mais cela viendrait dans tout les cas, au passage il n'était pas mécontent pour sa part d'avoir pu donner quelques conseils au passage à l'aubergiste.
« Non je n'ai pas d'autres conseils à vous donnez à vrai dire... » Dit-il calmement, avouant qu'il n'était pas non plus un spécialiste dans le domaine. « Pas de raisons d'être désolé. » Poursuivit-il ensuite aimablement avant de rajouter. « Cela est compréhensible, après tout nous ne sommes pas des érudits, néanmoins ne vous inquiétez pas car je suis certain qu'a l'avenir vos conseils me seront d'une certaine utilité. » Puis ensuite de rajouter à propos du corbeau. « Sans doute, il est vrai qu'il m'a l'air assez cultivé pour le coup. » Car pour faire semblait d'être archiviste au palais impérial il fallait tout de même un haut niveau d'éducation, ce n'était pas dur à deviner après tout.
Puis visiblement le temps de repartir était arrivé… « Il est vrai que pour le coup l'heure du départ va bientôt arriver. » Puis il l'écouta attentivement avant de rajouter dans un sourire. « Effectivement pas vraiment le choix. » Lui-même ne savait pas vraiment s'il voulait retourner à Gloria pour le moment. Mais il reprit un peu plus joyeux aux dernières paroles d'Auphélie. « Cela est réciproque, ça a été un plaisir de vous rencontrer mademoiselle Auphélie. J'ai hâte de vous revoir à nouveau. » Il lui serra au passage amicalement la main. Avant de rajouter à la demande d'aide de cette dernière.
« Euh oui bien entendu que je peux, et que je vais vous aidez . » Ajouta t-il ensuite à la demande d'Auphélie, après tout il ne voyait pas de raison de refuser. « Il est vrai que cela ne doit pas faire trop vôtre affaire, avec de la chance vous trouverez bien un guérisseur qui acceptera de vous soigner gratuitement. » Acheva t-il calmement, puis il alla se rendre avec elle pour l'aider à monter sur le cheval. Alford ne s’embarrassa pas de subtilité, il l'aida à se hisser ni une, ni deux en la soulevant littéralement avant de l'aider à monter en douceur. Ceci fait il acheva par un poli. « Aurevoir mademoiselle Auphélie, à la prochaine, puissiez-vous bien vous porter bien d'ici-là. » Puis par la suite il se rendit à son tour vers son cheval pour monter dessus, et amorcer le départ de son côté.
[Hrp : Tu voudra encore faire un post, où l'on conclut là-dessus^^?] |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: En route pour Gloria (Privé) Mar 31 Mar 2015 - 5:26 | |
| Fidèle à ce qu'il était depuis le début de leur rencontre, Alford complimenta la jeune femme quant à son écriture, vu ses limitations. Auphélie était probablement trop dure avec elle-même, mais dans tous les cas, elle n'était pas satisfaite. Sauf qu'il n'avait pas tort, bien qu'insatisfaite de ses compétences, ce n'était pas donné à tous et elle pouvait en être fière. Elle avait accompli énormément par elle-même et n'était pas prête d'arrêter.
Quelques sourires et merci, ici et là, et les deux compagnons du moment en étaient déjà rendu à la fin. Ils le savaient, tous deux, ce n'était pas subtil. Et c'était parfaitement acceptable, il y avait une fin à tout. Ils se dirigèrent donc vers Billy, alors que Phé eut une pensée quant à l'idée de trouver un guérisseur.
Elle savait que la majeure partie des Armandéens avaient recours à la magie pour soigner toute blessure, petite ou grande. De plus, avec les Baptistrels qui offraient gratuitement leurs services, c'était usuel pour les gens de se faire ainsi traiter, mais la demoiselle avait été habituée autrement. Sachant qu'il restait encore un bon nombre de jours au voyage, la tavernière estimait que sa jambe serait en état d'ici la fin. Inutile de recourir au service d'un guérisseur. Peut-être si, arrivée à Gloria, la situation n'était pas corrigée. Mais seulement si.
Il la souleva de terre et la posa sur Billy comme s'il s'agissait d'une tâche aisée, ce qui fit sourire l'humaine. Elle tenait dans ses mains les carnets et fusains qu'elle glissa dans la sacoche où ils étaient avant que le mercenaire aille les chercher plus tôt. Elle s'installa le plus confortablement qu'elle le pouvait, flattant doucement le côté de la tête du cheval pour l'amadouer avant de prendre les rênes.
" Et toi aussi. Au plaisir de te revoir. ", dit-elle en lui envoyant la main. " Quand tu auras du temps libre, tu n'auras qu'à passer au Nid, j'y serai. ", ajouta-t-elle. Après tout, les deux ne s'étaient pas fixé de date pour leur prochaine rencontre, mais ce n'était pas nécessaire. Ils ne pouvaient -ou du moins, elle ne pouvait- savoir quand ils seraient disponibles, mais Phé savait qu'elle serait au Nid. Ou du moins, si elle n'y était pas, que quelqu'un saurait où la trouver.
Et sur ce, elle amorça aussi de reprendre le chemin. L'estomac bien rempli, le cheval prit le bon chemin et se montra obéissant... pour le moment...
( RP terminé. ) |
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