14 Mars (Départ le 13 Mars).

Crissolorio avait rédigé cette lettre la vieille même de son départ de Gloria. Pour tout dire il savait que son espion avait peu de chance de lui rapporter des informations intéressantes en deux, trois journée seulement, mais il faisait uniquement cela pour voir si cette correspondance marchait, et si la lettre ne tombait pas entre les mauvaises mains. De plus il n'avait pas utilisé son pigeon auparavant, et il espérait bien ne pas être tombé sur une mauvaise bête même si le vendeur avait certifié que c'était l'une de ses meilleurs bêtes. De toute façon il y avait peu de chance que cela rate, mais un homme avisé en vaut deux comme le dit le proverbe populaire.

D'ailleurs cela avait était une bonne idée de rédiger la lettre peu de temps avant son départ. Disons qu'il est plus facile d'écrire au calme dans son bureau que sur les routes, même s'il pouvait faire une halte bien entendu. Mais à faire trop de halte il risquait surtout de perdre son temps avant d'arriver à destination. De plus il fallait commencer à instaurer au plus vite cette communication entre le Grand Trésorier, et son employé. Surtout qu'il pouvait se passer a peu près tout, et'n'importe quoi d'un moment à l'autre dans la cour impériale en son absence. Après tout quand le chat n'est pas là les souris dansent...

Il regarda calmement la petite lettre qu'il avait écrit à l'encre. De l'encre normale pour cette fois-ci car après tout il n'avait rien de compromettant à dire pour sa personne de toute façon, il pouvait même faire passer cette lettre pour une simple correspondance polie entre Tidus, et son tuteur Crissolorio . Voilà bien un avantage de soit disant parrainer quelqu'un, pas grand monde s'étonnerait que le Grand Trésorier le fasse un peu surveillé, ou du moins prenne de ses nouvelles surtout sachant la grand méticulosité de Crissolorio.

« Environ de Gloria le 14 Mars de l'An 2 de l'Âge d'Obsidienne.

Messire Tidus

Je vous fait parvenir cette lettre archiviste pour vous informer de mon prompt départ de la cité de Gloria, et de la longue absence qui risque d'être la mienne. Je vous lègue mon entière confiance quand au fait de de la bonne exécution de vôtre tâche d'archiviste. En mon absence je compte aussi sur vous pour m'informer de ce qui pourrait se passer à la cour impériale.

Vous me répondrez pour me dire si ce message vous ait parvenu messire, et nous pourrons commencer nôtre petite correspondance plus activement.

Bonne continuation.

Crissolorio »

Il se contenta juste décrire cela car après tout ce message était un test. De plus il n'avait rien dit de compromettant. Le fait qu'il demande à l'archiviste de l'informer sur les événements de la cour impériale n'était pas plus étrange qu'autre chose, de nombreux nobles faisaient cela. Dans tout les cas il se contenta juste d'accrocher avec une ficelle solide le petit message sur la patte du pigeon, et laissa calmement celui-ci s'envoler. L'oiseau se contenta de battre des ailes en s'envolant avant de se diriger vers la cité de Gloria qui était encore à portée de vue à l'horizon, et qui n'était qu'a deux heures à vol d'oiseau. Au moins il aurait vite sa réponse sans doute. Bien entendu avant de laisser l'animal s'envoler Crissolorio avait fait une halte à une auberge le soir avec ses gardes du corps. Il valait mieux effectivement attendre le retour du pigeon à un point statique qu'en se déplaçant après tout le vendeur lui avait bien dit que cet animal était juste assez intelligent pour aller d'un point A à un point B. Donc Crissolorio fit ainsi...

Après avoir envoyé ce message le Grand Trésorier se contenta juste d'aller prendre un repas, et à boire. Une boisson non alcoolisé contrairement à ses gardes. Et de fumer un peu. Il prit ensuite une chambre, et alla se coucher après tout si Tidus lui répondait il y avait des chances que ce soit dans une demi journée presque, et qu'il reçoive le message peu avant son réveil, de plus le lendemain après avoir reçu sa réponse le Grand Trésorier devrait repartir vers la cité d'Althaïa. Il ferait une nouvelle halte le soir sans doute pour envoyer un autre message à l'assassin. Ainsi cette petite opération lui ferait perdre le moins de temps possible, ensuite quand il serait arriver à Althaïa la correspondance sera sans doute bien plus simple pour sa personne.

Le palais impériale grouillait comme à son habitude d'une action effervescente. Les petites fourmis impériale courait à gauche et à droite, tentant de colmaté les brèches et les erreurs ci et là. Il fallait beaucoup après tout pour conserver et entretenir une minorité au sommet de la hiérarchie. Et pour le moment, l'assassin était dans cette masse, "employé de l'état". Même si en réalité, il était en mission pour le compte d'un individu, il n'en restait pas moins qu'il devait travaillé de façon significative s'il désirait conserver un alibis crédible. Tapis au fond de la bibliothèque impériale, magnifique installation en ce qui à trait à l'architecture, l'espion rédigeait calmement un court texte destiné au trésorier. Il n'avait pas encore reçut de nouvelle de ce dernier, mais il s'Attendait tout simplement à un message test. Après tout, le vieil homme n'aurait rien de très constructif à écrire avant d'avoir reçut des nouvelles de la capitale. Une fois son texte écrit, l'homme en blanc retranscrit calmement sa rédaction sur un plus petit format, vérifiant ses fautes et la structure de ses phrases. Le jeux des ombres allait recommencer avec cette correspondance. Le risque d'être intercepté forçait donc l'homme à codé ses messages au moment où il y avait une moindre importance.

L'un des serviteurs du château vint à sa rencontre, un plateau en main. Une lettre reposait dans ce même plateau. Vu sa taille, et le fait qu'il avait demander à ce qu'on lui apporte le message de Crissolorio à la bibliothèque, il ne douta pas une seul seconde de l'origine du message. Il sortit une pièce de sa bourse et congédia le serviteur, qui avait sans doute des bottes plus luisante que celle de l'archiviste à lécher. Il déroula délicatement le contenue du petit message et lu son contenu avec attention. Comme il s'y attendait, une lettre simple en forme et en contenu. Parfait, il n'Aurait pas à éditer son message. Une fois ce dernier terminé, il rangea son matériel et se dirigea vers le pigeonnier impériale et demanda poliment qu'on lui indique lequel appartenait au grand trésorier. Un plumeau sur pattes parmi mille en ce lieu. Il n'aimait pas vraiment les pigeons, qui étaient un peu comme des rats avec des ailes. Dommage qu'ils soient les messager les plus fiable... Généralement. Nox pouvait probablement surpasser n'importe quel des oiseaux présents dans tout les domaines, mais il pouvait faire cela grâce à sa pierre de vivacité. Autrement, l'assassin savait que les corbeau était l'oiseau le plus intelligent connu, mais il ne connaissait pas la limite de son intelligence basique.

Avec insistance et persuasion, le soit disant Tidus quitta le palais, pigeon sous le bras. Il n'avait pas l'intention de laisser des yeux indiscrets fouiner là où ils n'avaient pas à faire. Les revenaient toujours au points où ils avaient quitté préalablement, et où il recevait de quoi emplir son gosier pour le voyage. Il se trouvait que le Nid de l'Oiseau était un endroit beaucoup plus approprié pour envoyer et recevoir des messages jugés réellement personnels. Un fois à son domicile civil, l'homme permit à l'oiseau de terminé son repas, à ses frais cette fois. Il l'apporta sur le toit, sous les regards interrogateur de ses employés, et particulièrement de Nox, visiblement jaloux de la chose. Il bagua le piaf puis, une fois la tâche accomplit, il le laissa s'envoler, portant son message à l'adresse du vieil homme.

Alexandre Tidus a écrit:

14 Mars, Gloria

Message destiné à messire Crissolorio Ostiz, Grand trésorier impérial,

En premier lieu, j'aimerai mentionner à quel point cela me réchauffe le cœur de vous savoir en confiance, je tâcherai de vous rapporter des nouvelles de la capitales, et peut-être ainsi égailler votre voyage vers La Romatique.

Je vous retourne votre message tel que convenu afin que cette correspondance puisse être instauré et perdure malgré les troubles ébranlant le continent. La nouvelle lois ayant précédé votre départ fut plus dure sur le palais de ce à quoi je pus m'attendre. Plusieurs arrestations ont eu lieux aujourd'hui. Sans nul doute à votre plus grand désarrois, Auguste Beauport, patron de l'illustre famille, à été accusé publiquement de conspiration, d'hérésie et de contrefaçon. Effectivement, il se trouverait que messire Beauport était étroitement surveillé par les Authorités alayiennes dans les dernières semaines, et la passation de la loi sur l'interdiction magique et la pratique du culte de l'Unique leur aurait ainsi permit de procédé à l'arrestation de l'illustre marchant. Je vous tiendrai au courant du déroulement du procès en votre absence, en espérant vous informer de la libération de votre ami de longue date.

Je continue la tâche que vous m'aviez confié aux archives, soit la retranscription de l'Histoire récente de l'Empire. Je me suis de plus permit d'entreprendre la mise à jour de l'index des références dans la bibliothèque, afin de rendre mon travail et celui des autres plus aisé. Grâce à vous, j'Ai beaucoup de lecture sur lesquelles me basés, je vous suis encore reconnaissant de votre confiance envers moi. Votre parrainage est une opportunité que je ne saurait entaché, particulièrement en votre absence. Votre départ à de plus ébranlé nombre de vos employés. Le stresse de ceux-ci était palpable jusque dans le corridor passant en face de votre ministère. Je déplore leur tristesse suite à votre départ, j'espère vous apporter des nouvelles qui vous feront sourire sous peu.

Cordialement,
Alexandre Tidus, Archiviste et agent administratif impérial.

15 Mars

Crissolorio reçut le message peu de temps après s'être réveillé d'un sommeil qui ne fut tranquille même si le lit était moins somptueux que ce à quoi il était habitué, le Grand trésorier qui jugeait que cela ne pressait pas prit la peine de déjeuner avant de remonter dans sa chambre pour lire le message que son pigeon lui avait apporté. Satisfait de voir qu'il avait eu une réponse, et que la correspondance fonctionnerait donc comme il l'aurait souhaitait. Peut-être que le message c'était fait intercepter, mais il n'y avait sans doute rien de compromettant qui aurait pu être découvert pour sa personne.

Il lit le message, bien entendu celui-ci avait la forme d'un simple message poli, et cordiale entre un tuteur, et celui qu'il parraine. Pour tout dire il fallait voir dans les sous-entendu, mais personne ne pourrait se douter ce qu'il y a de cacher là-dedans. Au moins son espion avait conclu de lui-même comment cela marcherait. Crissolorio néanmoins poursuivit la lecture. Effectivement les loi anti-magiques risqueraient de se montrer très enquiquinantes en plus du mécontentement qui monterait naturellement chez le peuple, et la noblesse . Fabius Kohan n'est pas idiot au point de faire une telle loi, Crissolorio ne pouvait pas croire que l'empereur était derrière cela. D'ailleurs à cause de ses loi Crissolorio devait se passer de son manteau de brume qui aurait pourtant était efficace pour ne pas trop souffrir de la canicule environnante. Encore une raison qui fait qu'il était contre, de l'argent gaspillé, cela l'agaçait au plus haut point.

De plus Beauport avait était arrêté, ce qui risquait d'être un problème. Crissolorio aurait aimé pouvoir faire pression sur cet homme pas le faire juger pour hérésie, encore un échec regrettable, un avantage futur de moins pour le Grand Trésorier. Les alayens ont l'air d'être en train d'organiser une petite purge dans les rangs de la noblesse... Dans tout les cas le procès de Beauport l'intéressait vivement, cela, et aussi les évolutions qui allaient suivre suite à l'instauration de cette loi. Comme par exemple les nombreuses conversions qui risquaient d'avoir lieu au sein de la noblesse suite à ces lois favorisant le Néant.

L'espion quand à lui saurait sans doute quoi faire pour ne pas se faire arrêter, Crissolorio s'était assuré que son matériel magique soit bien caché. Tant que Tidus garderait sa couverture il n'y aurait aucun problème pour le Grand Trésorier. De plus son travail avec les index des archives, et l'histoire de la récente pourrait lui attirer les bonnes faveurs de l'empereur ce qui ne serait absolument pas une mauvaise nouvelle. Quand à la tristesse de ses employés... Crissolorio se doutait que c'était à la fois vraies, et faux. Certains en profiteraient sans doute, heureusement que le Grand Trésorier avait pris plusieurs mesures pour que la structure sur sa responsabilité ne s'écroule pas comme un château de cartes en son absence.

Crissolorio se contenta donc de rédiger une lettre avant son départ, puis de repartir avec l'oiseau vers sa prochaine destination. Et il constata d'ailleurs que son totem semblait moins être dérangé par la rédaction d'une lettre qu'une conversation directe ce qui était assez curieux.

Spoiler:

Par la suite il repartir, et il n'y eu pas de grand problèmes en cours de routes à part bien entendu une meute de chien agressifs dont ses gardes du corps sont arrivés à s'occuper sans trop de difficulté. Par la suite l'escorte fit un arrêt par un village traverser par l'une des routes menant à Althaïa, et à Gloria dans l'autre sens (soit disant que toutes les routes mènent vers Gloria...). Le Grand Trésorier se contenta donc de relâcher à nouveau l'oiseau qui en aurait sans doute pour plus de 8 heures de vol au moins pour arriver à destination... Avant ensuite d'aller avec ses gardes du corps s'installer dans une auberge pas trop mal famé, et pas trop cher aussi. Avec de la chance la journée de demain serait au moins aussi calme que celle d'aujourd'hui. Crissolorio préférait que son voyage se déroule sans trop de péripéties. Et aussi il attendrait la réponse de son espion pour voir ce qu'il pourrait apprendre d'intéressant.

16 Mars, Fin de journée.

Le travail du pseudo archiviste avançait lentement, très lentement. Trop lentement. Depuis la nouvelle loi, les gens avaient cessés de chuchoter allègrement un peu partout dans le palais. Pire encore, il se taisait à la moindre tentative d'approche de sa part, même de la façon la plus innocente qui soit. Les gens se fuyait comme la maladie, ca en était presque irréelle. En fait, sans ces petites discutions allègre entre noble et bourgeois, la vie au château battait faiblement de l'Aile. Ce n'était cependant rien à comparer à la vie général dans la ville depuis les deux dernier jour. Certain citoyen, alors encore incapable de contrôler les anomalie de leur esprit totem, s'était vu être arrêter prestement sans chance de se défendre. Leur action, bien qu'involontaire, étaient de source magique, ce qui suffisait au Néant pour agir publiquement contre les pauvre infortuné. Malgré tout, plusieurs accidents continuait de troublé le masque de la paix dans Gloria. Des incendies déclaré un peu partout, des immeubles saccagé, des morts étranges, tirant d'avantage de l'accident que du meurtre. En bref, une vraie fin du monde en format miniature. Rien de rivalisait avec le chaos de la première nuit, néanmoins, le monde ne tournait pas encore tout à fait rond, mieux valait-il encore se méfier de tous et chacun, du moins pour les jours a venir...

L'assassin retourna au Nid une fois sa journée de travail complété. Il avait décidé de mettre de l'avant l'index, ce qui lui permettait de rôder ailleurs que dans le palais. Il se basait sur ses notes et établissait un prototype fictif de classement, afin de comparer les possibilités et leur bienfait, et de trancher au finale. L'assassin surveillait étroitement le déroulement du procès du meneur de la famille Beauport, le vieil homme en serait très certainement heureux, mais il n'avait pas grand espoir à y avoir en cette cause. Comme il s'y attendait, le pigeon de Crissolorio était là. Tacitement, son employée lui remit le messages sans question, et l'assassin monta aussitôt dans sa chambre lire le message. Une fois encore, ses impressions avaient été juste et salutaire: surveiller le procès et poursuivre son travail de couverture. De plus, il fut heureux de voir que le vieux ne posait aucune restriction quant à son idées de recomposer l'index. Après tout, même un mercenaire n'Ayant jamais fréquenté une cour impériale comprenait mal comment son prédécesseur avait fait pour se retrouver dans pareil foutoir. Certaine fermes avaient du foin mieux classé que les parchemins impériaux... Il relit plusieurs fois le message, tentant de saisir quelques doubles sens au passage. Le trésorier était si monotone que même ses texte manquaient de reliefs... Ou peut-être était ce le manque de pratique de l'homme masqué? La première partie de son travail fait, il s'installa plus confortablement à son bureau et prépara une réponse pour le trésorier. Les jours passait lentement, et peu de choses d'importance arrivaient, l'Ombre pouvait donc être aisément concis et clair, sans toutefois attirer la méfiance d'un quelconque intercepteur.

Chose faite, l'Ombre prépara le pigeon le regarda décollé en direction du Sud, espérant que le volatile est la décence de ne pas rompre l'âme en cour de route... Avec un peu de chance et une bonne météo, l'homme masqué aurait sa réponse dans deux jours selon lui... Peut-être trois... Dans tout les cas, d'ici là, la liste qu'il venait d'envoyé risquait de s'allongé, et de rougir...

17 Mars, Début, et Fin de Journée

Il devait rester en tout moins de deux semaines de voyage avant d'atteindre Althaïa la Romantique. Comme quoi voyager à cheval avait l'avantage d'être rapide quelqu'un d'importance comme le Grand Trésorier après tout ne pouvait pas se permettre de gambader un mois dans la campagne comme n'importe quel paysan. Surtout qu'il était quand même assez âgé. Bon il n'était encore ni sénile, ni handicapé, mais si Crissolorio Ostiz était un batteur de champ cela ce saurait. Quoique la campagne contrairement à la ville avait l'avantage d'être sereine, le village aussi lui aussi. Même s'il y avait du bruit ce n'était pas le brouhaha incessant de la cité de Gloria, et en cela s'était agréable. Même si il ne s'installerait jamais dans ce genre de trou paumé, c'est peut-être tranquille, mais dur de trouver des occasions de s'enrichir, ou de gagner en pouvoir par ici... L'empereur après tout ce sentait presque toujours obligé d'aller vivre capitale, capitale qui est d'ailleurs l'une des ville les plus peuplés du royaume si ce n'est pas la plus peuplé. Même si d'une certaine façon cela était normale de toute façon. Le monde restait quand même davantage rural qu'urbain. La plupart des hommes ne sont pas citadins, mais paysans, et à rester trop dans les villes l'on en sait peu sur le monde dans lequel vivent la majorité des hommes. Ce qui n'était pas forcément un bon point pour un bon dirigeant qui tenait à rester populaire, il n'y a pas que Gloria, Aldaria, et Elenia dans l'empire après tout...

M'enfin après avoir médité tout cela devant son réveil, il ne tarderait pas à repartir. Après tout la route restait longue, et Crissolorio avait bien envie de pouvoir se reposer un peu dans le manoir de fonction qui lui avait été attribué à Althaïa la Romantique. Entre-temps le pigeon était revenu avec le message, et le Grand Trésorier avait entreprit de lire calmement ce dernier. La liste des coupables qui ont été arrêtés par les alayens était assez grande pour tout dire. Le Grand Trésorier soupçonnait d'ailleurs qu'il y ait des arrestations plus politique qu'autre chose. Il avait entrevu le nom de plusieurs nobles après tout qui étaient assez défavorable à l'ordre d'Obsidienne. En résumé une purge, heureusement que Crissolorio n'était pas là pour y assister, cela éviterait qu'il perdre un bras dans cette histoire. Dans tout les cas la nouvelle inquisition venait de confirmer les craintes du Grand Trésorier. Les alayens n'auraient jamais du posséder une telle importance, quelque chose cloche avec Fabius Kohan. C'était peut-être lié avec les perturbations dans les totems, mais Crissolorio se doutait de quelque chose. Bah à la limite il finirait bien par découvrir le pot au rose, personne ne peut longtemps cacher la vérité à un hérisson après tout... L’exécution d'ailleurs de Grandblanc était regrettable en y repensant. Après tout ce n'est qu'un début... Crissolorio se réjouissait d'ailleurs d'avoir bien caché en lieu très sûr ses affaires magique. Après tout il applaudissement de la salutaire paranoïa dont il avait fait preuve pour cette histoire. Après tout il vaut mieux ne jamais faire d'erreur avec ces fanatiques du Néant.

Pour le procès il ne se fait pas d'illusion quand au sort de Beauport, il était satisfait de voir que l'espion saurait un minimum se tenir, et de toute façon il savait que les alayens ne découvriront rien de compromettant dans ses bureaux même s'il était un peu agacé de cette fouille. Lui qui avait tout bien organisé de façon rigoureuse, et méthodique. Un homme ordonné comme lui détestait qu'on vienne saccager ce qu'il avait mit dans d'application à bien organiser...

Crissolorio se contenta bien entendu avant de partir de répondre calmement au message en réfléchissant à ce qu'il allait écrire.

Spoiler:

Après avoir écrit cela il repartit sans attendre pour pouvoir progresser vers sa destination, par chance le voyage fut beaucoup plus tranquille qu'hier à croire que personne n'avait eu l'idée sotte d'enquiquiner le Grand Trésorier aujourd'hui, et il n'allait sincèrement pas s'en plaindre. Heureusement cette fois-ci il trouva plus consistant comme halte. une bourgade qui avait l'air assez animé, et vivante. Crissolorio avisa l'hôtel de ville où lui, et son escorte seraient loger gratuitement avant de renvoyer le pigeon rentrer vers Gloria. Il profiterait de l'attente avant le retour du volatile pour s'occuper de quelques affaires urgentes...

18 Mars

Deux jours seulement après l'envoi du message au Grand Trésorier, le Corbeau travestie en pigeon aurait pu facilement triplé la quantité de nom sur sa liste, en plus de marquer pour mort pratiquement tout ceux qui y étaient déjà inscrit. C'était devenu lourds pour le morale de l'assassin, ainsi tout catégoriser, cataloguer les condamnés à mort, prendre connaissance de chaque morts, exécuté inutilement selon le caprice d'Un Esprit Supérieur fou à lié... Ce n'était pas une chose normalement saine à faire... Habituellement, ce qui privait l'Ombre des sombres sentiment qui pouvait le tenaillé après la mort était justement de ne pas d'Attarder au détail entourant la vie du défunt. C'était des Nobles de la court et des bourgeois très influent, certes, ce genre de personnes le dégoutaient, certes, mais il n'aurait pas tué qui se soit de façon aussi arbitraire, surtout des familles entière, sans la moindre trace de remords... Il était un assassin, pas un meurtrier, la différence était importante. Il ne tuait pas par plaisir ou par caprice, mais plutôt par nécessité, ou par engagement. Rien de personnelle, sauf en cas d'auto-défense bien sur... À moins que sa cible soit un membre du Néant, cela allait de soit... Épuisé par sa journée au palais, l'Ombre retourna à son auberge pour y trouver un travail inaccompli; son rapport. Dans le même manège habituel, il rédigea une lettre en bonne et dut forme, le cœur un peu plus lourds qu'à son habitude. Il souhaitait arrêter de tuer, pour une fois dans sa vie, et ironiquement, il était maintenant au pris avec une inquisition des plus impitoyable. Ironie ou message des Esprits? Cela restait à voir...

Alexandre Tidus a écrit:

18 Mars, Gloria

Message destiné à messire Crissolorio Ostiz, Grand trésorier impérial,

Les temps sont sombres, messires. Très sombres. L'inquisition bas son plein au palais. Il eu des exécutions hier et aujourd'hui... La liste sera inscrite en postscriptum.

Lors des fouilles dans votre bureau, j'ai le regret de vous informé que deux de vos précieuses boissons furent détruite dans le processus et ce, bien malgré mes maintes protestation de la rudesse des représentant du Néant. Ils ont sans aucune gêne déballé l'entièreté de vos deux bureaux du plancher à la cime des meubles. Tel que je leur avais dit, ils n'ont rien trouvé de pertinent dans votre bureau. Quant à la fouille de la bibliothèque, l'Ordre d'Obsidienne m'A bien fait savoir que je devait me hâter à retirer tout document contenant ne serait-ce qu'une infime trace de magie. Étant donné que certain document (les plus ancien surtout) sont conservé du temps magiquement, j'ai arrêté mes projets afin de me concentrer uniquement sur la conservation de ces informations des plus sensible.

L'on dit de vous que vous êtes un partisan de la Cause des rebelles. Les principaux soupçons contre vous sont posés faiblement sur la grande quantité d'objet magique que vous sembliez possédé, ainsi que votre départ de la capitale à peine une journée avant la passation de la nouvelle lois. Beaucoup dans le palais partagent cette opinion de vous en fait... Seul quelques un de vos employés, comme votre assistant exécutif, messire Illyre, clame catégoriquement votre innocence. Vous êtes soupçonnés au même titre que l'entièreté des travailleurs de l'Empire, je vous rassure. Ne pensez pas que pareil accusation tiennent avec raison sur votre nom, il n'en est rien. Les rumeurs sont ce qu'elles sont...

En retour à vos questionnements, j'Ai ouïe dire que la Superbe, la Robuste et la capitale sont également jugées. La Magnifique est cependant jugé prioritaire sur l'exécution de l'inquisition jusqu'à présent, si je me fis au nombres d'inquisiteur déployé. Tout ceci n'est basé que sur mes connaissances actuels, malheureusement, je ne puis être certain de mes dires sur le moment. Dans une autre ordre d'idée, et bien, non, je n'ai jamais vu la Romantique, je n'ai ouïe que flatterie à son égard, mais jamais mon travail ne m'a demander pareil déplacement jusqu'à présent.

Pour votre manoir, bien que les fouilles ne sont perpétré que chez les suspects arrêtés, je tâcherai d'aller y jeter un coup d'œil. Aucun Ostiz n'a passé à l'inquisition jusqu'à présent, de mon sut. Je ne connais pas les représentant de votre famille, mais sachez qu'il me ferait plaisir de rencontrer ceux qui partage le même sang qu'un homme aussi généreux que vous.

Cordialement,
Alexandre Tidus, Archiviste et agent administratif impérial.

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Harhnox Grandblanc (Décédé)
Sillyne Grandblanc (Décédée)
Simon Grandblanc (Décédé)
Lylliane Grandblanc (Décédée)
Eugène Hor (Décédé)
Maude Hor
Fihl Amont
Correndus Devallebois
Correndus Devallebois (Junior) (Décédé)
Magerite Devallebois
Érick Genef (Décédé)
Phillémont Genef
Auguste Beauport
Félicité Beauport
Sylliace Beauport
Ambre Beauport
Koren Beaport
Derek Beaport
Ornus Nor
Margerite Nor
Aglaé Absolon (Décédée)
Adrienne Absolon (Décédée)
Casimir Adrien
Florine Adrien
Gabrielle Judicaël

-À noter que je n'ai retenu ici que le nom des personnes exécuté ou à très haut risque. Au total, près d'une trentaine d'Arrestation on été réalisé en deux jours-

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19 Mars (Le message est envoyé le 24 Mars)

Finalement le séjour dans ce petit bourg à défaut d'être court avait été efficace. Crissolorio était fin prêt pour repartir vers la cité d'Althaïa la Romantique au plus vite. Sachant qu'il serait peut-être fastidieux à partir de ce moment là d'envoyer une lettre chaque soir avant d'arriver à la Romantique il décida de tout simplement tracer vers cette dernière. Une fois arrivé il pourrait continuer cette correspondance plus paisiblement. Car sinon son voyage n'allait pas prendre un peu moins de deux semaines comme il l'espérait, mais plusieurs mois à ce rythme... il gagnerait ainsi du temps, et Tidus en plusieurs jours aurait sans doute à lui faire part de nouvelles intéressantes. Dans tout les cas ce serait un gain de temps de faire ainsi, l'espion au pire attendrait, ou en profiterait pour continuer son travail, en attendant que Crissolorio réponde. C'était donc décider l'escorte allait avant tout essayer d'arriver le plus vite possible vers la Romantique. Ensuite le reste serait plus facile. De plus l'escorte ferait le moins d'arrêt possible, et tâcherait de couper par la forêt par certains endroits. Avec de le chance il pourrait ainsi gagner un jour, ou deux de voyages ce qui ne représenterait pas rien.

Il repartit donc le 19 Mars au matin peu après avoir récupéré le message de Tidus, et après avoir passé toute la journée du 18 Mars à préparer la suite du voyage pour essayer de gagner du temps. L'escorte pressa le pas, Crissolorio lu le message en cours de route pour ne pas perdre de temps. C'était peut-être un peu moins confortable, mais il éviterait ainsi un trop lourd retard. Il fit donc une lecture rapide se concentrant surtout sur la liste de nom qui était assez inquiétante. A croire que l'inquisition alayienne prouvait admirablement son efficacité, il relirait sans doute une fois arrivé à Althaïa. Pour pouvoir mieux se concentrer sur d'éventuels sous-entendu, et rédiger ensuite une réponse mieux préparés, et écrites avec plus d'application. Dans tout les cas l'escorte avança le plus vite possible, et arriva dans la cité d'Althaïa la Romantique vers la fin d'après midi du 24 Mars. Crissolorio après s'être installé dans son manoir de fonction commença d'or, et déjà la rédaction de sa réponse à Tidus qui devait peut-être s'impatienter un peu depuis le temps...

Spoiler:

30 Mars

Une semaine sans réponse, ou tout comme. L'assassin n'avait pas vraiment le temps de s'Attarder au silence de son client. Après tout, il était sur la route, il était donc normal que les messages et leur temps d'envoi diffèrent selon la localisation du trésorier impériale. Et puis, entre la retranscription des documents anciens contenu dans la bibliothèque impériale, la gestion du Nid de l'Oiseau, son entrainement habituel et les nouvelles missions provenant du Souffle, l'Ombre laissait sa correspondance avec Crissolorio en plan avec grand plaisir. Et puis, tant en terme monétaire que préférentiel, son contrat d'espionnage n'était pas ce qui prônait en guise d'excellence. Oui, il avait appris beaucoup de chose très pertinente en rôdant fréquemment au palais et quelques vieux livres imbues de magie avaient "disparue" dans le classement et la "crémation de l'Inquisition", mais mise à part ces sources d'informations torrentiel, le reste n'en valait pas la chandelle. Le danger était si omniprésent qu'il en était étouffant. Après tout, un assassin rechercher par l'empire tapis à même le palais impérial, disons qu'il poussait sa chance à chaque fois qu'il pénétrait dans le grand établissement...

Plusieurs chose très importante était arrivé dans la vie de l'assassin récemment, et partiellement dans la vie d'Ostiz aussi. Rien de bien alarmant, mais cela nourrirait amplement son message destiné à l'avare. Il reçut finalement le message de son client, et le même manège se répéta encore. Au finale, c'était presque de la méditation comparativement à ses autres tâches. À ce rythme, l'homme masqué aurait des cheveux blanc avant son vieil âge...

Alexandre Tidus a écrit:

30 Mars, Gloria

Message destiné à messire Crissolorio Ostiz, Grand trésorier impérial,

Je tiens tout d'abords à vous rassurer. Le délais ne fut pas un fardeau ou une inquiétude de taille. Avec les nombreuses tâches m'occupant les mains et l'esprit, je n'ai pas beaucoup de temps pour songer à d'éventuelle raison de votre silence. Je suis néanmoins bien heureux de vous savoir sauf et arrivé à destination, messire Ostiz. Il m'aurait fort chagriné de vous savoir en mauvaise posture, même si je sais qu'un homme de votre genre sait précisément comment se sortir d'un faux pas.

Le laisse les nobles pensez ce qu'ils veulent, tant à votre sujets qu'au mien. Je suis habituer de me faire rire au nez par des personnes se pensant supérieur à ma personne. Je suis né et j'Ai grandit dans le pauvre peuples après tout, alors j'Ai jadis apprit à me protégé de ses attaques gratuites. Je n'Ai pas ouïe beaucoup au palais, même en terme d'accident ministériel... Il n'y aura pas de nom à la fin de ce message, pour la simple et bonne raison que ma faible fréquentation au palais de cette semaine fut pauvre en information d'Actualité. Beauport vit toujours, je vous rassure. Le procès se déroule en passant de fait incroyable en secret dévoilé. Rien de bien mauvais, je vous rassure, seulement les histoires habituelle de butinage dans la cour impériale...

Le Palais est effectivement très chamboulé, l'émotion y est palpable au premier pas posé dans l'entré du bâtiment. Beaucoup pleure la mort ou l'incarcération de leur proche. Une haine grandissante régit plusieurs regards... Les gens semblent enfin avoir réalisé que la guerre faisait rage, et que joindre la cause des rebelles, ou tout simplement tenir fermement ses convictions religieuses ne pouvaient que signé leur arrêt de mort. LA désolation attends ceux qui s'oppose au Néant, Sir Ostiz. J'aimerais profiter de ce message pour vous raconter l'une de mes péripéties quelque peu ridicule m'étant arrivé un jour ou deux plus tôt. Il faisait Noir, le soir évidement, lorsque l'idée d'Aller voir votre résidence m'a prit. Vous désiriez savoir si l'Inquisition était passé à votre manoir. Malheureusement, je n'avais pas pu vous répondre lorsque vous l'aviez demandé la première fois. Pour régler se problème, je me suis renseigné auprès de mes collègue de travail et je me suis dirigé au dit endroit.

Lorsque je suis arrivé sur les lieux, j'entendis du bruit venant de l'arrière de votre maison, je m'y suis donc dirigé, prêt à prévenir un garde. Je suis tombé sur une altercation entre deux membres de l'inquisition et d'un homme m'étant inconnu. Les trois hommes argumentaient très fort, au point où je trouva exagéré que deux hommes attaquent verbalement un pauvre homme de la sorte. Voulant aider l'inconnu, j'ai malheureusement trébuché sur un relief au sol et je me suis écrasé contre l'un des deux hommes en armure, avant de m'Affaisser dans la boue. Je m'excusa prestement de cette bévue à son camarade. Après tout, il faisait noir, j'avais peine à voir ce que je faisais et les dangers qui trônaient tout autour que moi. Les hommes disparurent rapidement de ma vue. Quelque peu gêné par ce qui venait d'arrivé et par les saleté qui tâchait mes vêtements, je me suis excusez à l'homme s'étant présenté comme étant votre fils, Orion Ostiz. Il me remercia d'avoir fait taire les deux hommes grossiers et jura de ne pas parler de ma chute et de mon état pitoyable.

Vous êtes chanceux, messire, d'avoir un fils aussi brillant et vif d'esprit. Il vous ressemble beaucoup mentalement et physiquement, sans les rides bien sur (si je puis me permettre ici une petite blague). D'ailleurs, si ma famille serait toujours de ce monde, je vous aurai volontiers présenté à mes parents et à mon frère. Techniquement, s'il respirait toujours, mon père aurait sans doute un âge similaire au votre.

Je tâcherai de vous fournir une nouvelle liste à mon prochain message, si bien sur cela vous intéresse toujours. Autrement, je peux me concentrer sur mes tâches et sur le déroulement du procès de messire Beauport. Étant donné la distance nous séparant à présent, j'attendrai votre réponse d'ici deux semaines environs, pour l'envoi, et votre réponse.

Cordialement,
Alexandre Tidus, Archiviste et agent administratif impérial.

6 Avril

Pour le moment les choses se déroulaient sans trop de souci dans la cité d'Althaïa la Romantique pour le Grand Trésorier. Les conditions dans lesquelles Crissolorio vivait dans cette cité n'étaient pas mauvaise, et il devait avouer que la Romantique avait elle-même un certain charme. Dans tout les cas avec le travail, et les quelques occupations qu'il n'eut aucun mal à trouver dans une telle ville connu pour être un réceptacle d'art, il pu ainsi attendre le réponse de son espion sans trop être lassé par l’oisiveté. Il devait avouer sinon que c'était la première fois qu'il visité cette ville, sans doute qu'il n'avait jamais eu besoin d'aller aussi loin pour des raisons professionnelles, puis la région aux alentours de la Romantique n'avait jamais eu une excellente réputation, notamment car il paraissait que l'entrée vers le royaume vampirique était pas trop loin vers l'Est. Mais bon de toute façon le Grand Trésorier n'avait aucun désir de voyager plus avant vers l'Est. Déjà que ce n'était pas très intelligent de la part d'un l'homme de l'empire, ce l'était encore moins de la part de quelqu'un comme lui qui devait être une cible assez intéressante pour les sang froid alliés aux rebelles, et qui ne tenait pas spécialement à croiser à nouveau une certaine vampires pour des raisons très compréhensibles...

D'ailleurs le message qu'il reçu environ deux semaines après l'avoir envoyé avait l'air de dire que l'on était finalement bien mieux ici même si cette cité n'était pas épargné par l'inquisition que dans la capitale où cette dernière avait l'air de beaucoup s'amuser. Beauport n'était pas encore mort ce qui était une assez bonne nouvelle.Mais la nouvelle qui intéressa le plus le Grand Trésorier fut celle évoquant son fils Orion. A ce qu'il avait compris « noir » voulait dire l'assassin avait usé de méthodes assez radicales, ce dernier venait peut-être de sauver son fils des griffes de l'inquisition. Le père qu'était Crissolorio en fut soulagé. Il n'aurait jamais cru éprouver un jour avoir un sentiment de reconnaissance à l'égard d'un assassin, mais bon à l'évidence il y a un début à tout. Dans tout les cas il tâche de répondre le plus prestement possible à Tidus.

Spoiler:

L'homme soupira, les doigts las faiblement fermés sur le papier afin de le tenir ouvert. Il avait passé deux semaine horrible et épuisante. Pourtant, même avec le totem du Loup que lui conférait une endurance trempé et à toute épreuve et les anomalies magiques qui lui insufflaient une fougue jamais vue, l'homme ne s'était que rarement sentit aussi vidé de toute ses forces. Après avoir travaillé comme un forcené, il était partie chasser quelques jours, pour se retrouver face à face à un sanglier possédant un supplément de pattes, chose assez indésirable quand il est question de semer la bête à la course... Bête qui de plus avait la taille d'un taureau adulte, autre fait assez particulier à observer lorsque le chasseur était tombé nez à nez avec la... La chose. Il revenait à peine de son expédition que déjà il voyait ses trois jours de repos rattraper par trois jours de travail négligé, ainsi que par le message du grand Trésorier.

Il avait de plus découvert récemment qu'Autone travaillait pour cet homme, chose qu'il condamnait sérieusement. Lui, il était un assassin, un homme habituer de négocier avec d'Autre hommes dangereux, habituer à risquer sa vie et être invisible sur demande. Elle, elle n'était pas prête à endosser pareil risque... ET surtout de travailler pour un avare pareil. Après tout, n'avait-il pas commander l'Assassinat d'une conseillère vampirique et d'un seigneur humain? Que l'empêcherait-il de passer un contrat sur la tête de la petite matrone s'il considérait qu'elle en savait trop? Qu'était une femme considéré comme simple putain au coté d'un géant de Glacern à la tête d'une petite armé? S'il était prêt à payer pour le dernier, il débourserait sans ciller pour se protéger de menaces, même de menaces potentielles... Chassant ses sombres pensées, l'Assassin rédigea assidûment un message à l'intention de Crissolorio, avant de l'envoyer sans plus de manière. Il avait beaucoup trop à faire pour s'arrêter sur une simple tâche, même si cette dernière était le cœur de son contrat. Il n'avait que peu d'information à donner au vieil homme, il avait donc décider de combler la demande par le peu qu'il savait.

Alexandre Tidus a écrit:

15 Avril, Gloria

Message destiné à messire Crissolorio Ostiz, Grand trésorier impérial,

Tout d'abords, je m'excuse si ce message parvient à vous plus tardivement qu'à l'habitude. J'ai bien recu votre dernier message, mais hélas, j'étais partit chasser lors de l'arrivé du pigeon. Je tâcherai de faire plus attention lors de la réception de votre prochaine lettre.. Vous m'avez conseillé dans votre dernier message de me reposer et c'est ce que j'ai fait, mais je ne voudrais pas que le confort viennes étouffer ma détermination et la clarté de mon entreprise. Je tâcherai de garder les yeux ouvert en tout temps afin d'y voir le plus clairement possible, blanc comme neige s'il le faut, à m'en rendre fou, car vous le mériter, messire Ostiz. Sans vous, je ne serais pas à Gloria, je ne serais pas archiviste dans l'un des établissement les plus respectables du continent. Je vous dois ce que je suis à ce jour, un travailleur respecté et occupé et non un gratte papier sans emploi rôdant dans les rues d'Aldaria...

J'espère de plus que la route ne fut pas trop dure pour vous, messire. Sans méchanceté, vous n'avez plus vingt ans après tout, et en ces temps de guerre, le trésorier impérial pourrait être un otage de choix pour les rebelle. Bien que guetté par deux respectable membres de l'ordre d'obsidienne et plusieurs autre légionnaire, je vous prie de faire attention. Je souhaite vous revoir en entier messire, agissez donc prudemment, je vous prie.

J'ai l'immense honneur et plaisir de vous informer également que messire Beauport fut relâché suite à mainte pression exercé par des proches et parentés. Faute de preuve solide, l'inquisition n'a pas eu autre choix que d'ouvrir la porte de son cachot, ou autrement risqué de causé une révolte auprès des nobles et même certain bourgeois. Après tout, messire Beauport est un pilier du commerce armandéen, il serait sot de l'occire sans grave raison. Il reste lui et sa famille sous étroite surveillance de la part des soldats de l'Ordre. On rapport bon nombre de dispute familiale et de destruction matériel (dame Beauport n'a visiblement pas apprécié le libertinage de messire Beauport), mais autre les pots cassé, littéralement, aucun incident n'a été évoqué concernant cette famille.

Je suis repasser voir votre fils il y a une semaine de cela environs. Ce dernier m'a confier autour d'une tasse de thé qu'il avait décidé de rester à votre demeure à Gloria jusqu'à votre retour. Il a de plus embauché plusieurs gentils hommes afin de l'aider dans ses tâches quotidiennes. Heureux de le revoir, couleur au joue, dans des vêtements plus convenables que la tenu rouge qu'il arborait à notre dernier rencontre. C'est une question de gout je présume... Je vous seconde fortement dans votre décision de discuté à votre fils de ce malentendu. Il serait en effet bon de discuter avec votre fils à votre retour de ses "choix vestimentaires", messire. Peut-être qu'à sa prochaine sortie publique, je ne serai pas là pour lui rappeler l'indécence de jumeler le rouge, le verre et le noir de façon si agressive...

Suite à votre demande, je vais me concentrer sur mes tâches au palais et délaisser quelque peu les bruits qui court. La guerre gronde messire, vous le savez bien, je vous demande donc d'être vigilant, je le serai de mon coté. Et puis, si le futur nous le permet, nous pourrons nous asseoir tout deux un jour à un endroit tranquille afin de parler affaire. Traitez moi de blanc bec ambitieux si vous le désirez, j'ai bon espoir qu'un jour je pourrai avoir l'honneur de conseiller à la droite de l'empereur en tant qu'Historien impérial officiel. Rêver n'est toujours pas illégale après tout, ne l'oubliez pas messire.

Cordialement, 
Alexandre Tidus, Archiviste et agent administratif impérial.

Crissolorio se portait plutôt bien ces temps-ci. La ville d'Althaïa la Romantique était vraiment une très belle cité il fallait le dire, et de plus elle ne s'enquiquinait pas du militarisme excessif de ville comme Elena la Robuste. La ville avait son lot de merveilles même si certaines comme le quartier des mages avaient souffert de la nouvelle inquisition alayienne, le palais Althaïaen était lui-même magnifique, c'était bien là une cité forgé pour l'art, et l’esthétisme, et non pour la guerre. En résumé une cite comme le Grand Trésorier les aimait. Même si elle ne rivalisait pas avec son Aldaria natale bien entendu elle restait tout de même magnifique.

Si seulement il n'y avait pas cet Ordre d'Obsidienne pour salir le paysage, cela, et bien entendu le fait que la région aux alentours de la cité n'avait jamais été réputé comme étant sûr, au contraire l'on disait fermement qu'elle avait toujours était plus, ou moins infestée de vampire. Et qui dit vampire dit rebelle, enfin d'une certaine façon, et comme il l'avait découvert en ayant croisé son ancien maître Aldaron pendant l'une de ses nombreuses promenades dans la cité. Revoir l'elfe était assez plaisant, mais ce dernier était un membre de la Triade, même s'ils s'étaient quitté en bon terme le Grand Trésorier commençait à se poser des questions quand aux intérêts que les rebelles portaient à cette cité.

Néanmoins il n'en avait parlé à personne pour la simple, et unique raison qu'il devrait expliquer sinon comment il avait su cela, et savoir qu'il avait était auparavant l'ami d'un elfe risquerait de lui attirer quelque ennuis à lui, et à son ancien ami. Et Aldaron avait sans doute du faire de même de son côté, oui autant faire comme si il ne c'était rien passé dans cette boutique car sinon cela risquerait de devenir embêtant. Et il avait de toute façon d'autres préoccupations que cela, surveiller le duc qui devint tout à coup bien plus suspect aux yeux du vieil homme, et inspecter la trésorerie de la cité d'Althaïa qui semblait tout de même présenter un certain nombre d'irrégularités... Et il devait aussi s'assurer que le réseau d'informateur de la couronne dans la région soit efficace, pour dire qu'il avait un emploi du temps de ministre, ce qui allait plutôt bien avec le fait qu'il en était un. Le pouvoir a un prix après tout...

D'ailleurs en parlant de pouvoir, et de ses impératifs il reçut le message de son espion auquel il tâcha de répondre dans la soirée après une rapide lecture. Au moins ceci serait fait pensa t-il, et ce même si ce message ne lui donnait pas beaucoup d'informations même si la libération de Beauport était une bonne nouvelle. A croire que c'était une semaine de vache maigre au palais impérial... Même s'il avait appris quelque chose d'intéressant à propos d'un certain rebelle qui aurait fait volte-face, il avait donc demandait à son employée Autone Summer d'enquêter à ce propos si possible. Après tout elle serait sans doute plus efficace qu'un homme pour gagner la confiance d'un membre du peuple...

Spoiler:

12 Mai

Beaucoup de chose s'était produit en si peu de temps. Tant de chose avaient été perdues sans chance d'être retrouvé. Dans vie, entre autre. L,innocence de certaine aussi, enfin, une sorte d'innocence en particulier. Autone et Auphélie avaient été blessée lors de leur fuite de l'auberge. Auphélie par un Alayien, et Autone par l'un des nombreux pièges gisant tout autours du repère du corbeau. Il l'Avait donc ramené chez lui et l'avait soigné. Au travers et de tout ce chaos, l'Assassin avait néanmoins réussit à contacter l'une de ses employé au Nid en utilisant la voix des vent. La pauvre avait perdu un amant et un ami... Mais elle était aussi la plus solide des trois oiseau qui lui restant, s'il ne comptait pas le Rossignol et la Colombe. Pauvre Jana... Après tout, ne venait-elle pas de perdre tout ce qui avait un sens dans son existence? Mais Catherine devait être tout aussi ébranlé, sinon plus. Après tout, perdre une personne chère est quelque chose de difficile, mais perdre son frère devait être encore plus traumatisant. Un peu comme lui avait Jeönyr, à bien y penser. Il avait donc rencontré la jeune de seize ans qui lui avait apporter le but de la rencontre: le pigeon de Crissolorio. Sa mission n'était pas tout à fait terminé tant qu'il ne concluait pas cet échange. Il le devait, pas pour le vieil homme mais par principe.

Après avoir rassuré la jeune femme et lui avoir transmit des informations relatif à son travail d'Archiviste au palais, l'Assassin était retourné à son repère afin d'aller vérifier l'état de la blessée. Il avait laissé à la Corneille plusieurs document à transmettre au palais. Le tout allait sans doute être fouillé, épluché dans tout les sens comme n'importe quel document non officielle, mais au moins, le mot se rendrait, c'était ce qui importait. Professionnellement,t il avait remplit pour une dernière fois dans l'existence du contrat un message à destination du trésorier. Quelque chose de simple, une fin sobre.

Alexandre Tidus a écrit:

12 Mai,

Message destiné à messire Crissolorio Ostiz, Grand trésorier impérial,

J'ai le regret de vous informé de mon départ précipité du palais impérial. En effet, je ne pourrai plus correspondre avec vous suite aux récents événements. Ce message est donc mon ultime lettre, ma démission forcée si vous préférez, ou du moins, jusqu'à nouvelle ordre.

La somme de mes travaux à été transférés à votre bureau principal en même temps que le papier officiel de mon départ du poste d'archiviste. J'ai laisser mes recherches à mon poste dans un état impeccable, mais je ne peux garantir de leur état à votre retour puisque ma démission fut réalisé via une tierce personne.

Je tenterai de vous recontacter le plus tôt possible afin de nous entendre sur une date afin de nous rencontrer en personne. Je passerai peut être pas l'intermédiaire de votre fils, j'en profiterai pour prendre le thé avec lui par la même occasion. J'ai trouvé sa présence des plus intéressante, sans grande surprise direz vous...

Je vous remercie encore de m'avoir permit de vivre une expérience aussi intéressante. Je suis réellement verre de déception que l'on ai coupé court à mon entreprise sans réelle préavis... Heureusement, ce n'est qu'un emploi, ce n'est pas comme si j'avais risqué de perdre la tête...

Nous nous reverrons messire Ostiz, j'en ai bonne impression. Bonne chance dans vos entreprise, et que les haut regards veillent sur vous.

P.S; J'ai ouïe dire d'un oiseau aussi sombre que la nuit aussi avare pour l'or qu'en sont les hommes.

Il avait codé son premier message par habitude, mais ce dernier ne contenait que peu d'information. La raison était simple: un second message suivait le premier, non pas porter par un oiseau stupide, mais par Nox lui même. Attaché à sa patte mécanique, le second message de l'espion n'était pas pour les yeux de tous. Son Corbeau ne laisserait pas le message à une autre personne que son destinataire, le vieil homme à la pièce d'or. C'était l'association que l'Ombre avait réalisé au début de son contrat d'espionnage. Normalement, même avec son intelligente supérieur à la grande majorité des animaux, son fidèle piaf n'aurait pas trouvé Ostiz avait des semaines, voir des mois. C'est la que le pigeon avait jouer son rôle: celui d'apporter la première missive à son propriétaire, alors que plus loin, le Corbeau estropié au bec d'acier l'avait suivis calmement. Au final, les deux messages arrivèrent à destination en même temps. Cependant, sans conformation visuelle de la pièce d'or, l'oiseau devait attendre plus loin, croassant lugubrement pareil au reste de sa race. Nox regardait calmement le vieil homme, en sécurité sur son perchoir, patient.

Le Corbeau a écrit:

Pas de nom, pas de lieux. Seulement un vieil homme et un oiseau...

Les Alayiens ont attaqués ma demeure, tués deux de mes proches et blessée gravement une autre de mes proches.

L'une de vos espionne repose à mes côtés, blessée et chasser de sa demeure également par les Alayiens.

J'espère pour vous que vous n'y êtes pour rien, vieil homme. Vous savez ce qui vous attends en cas contraire. Renseignez vous, car si l'ordre noire à frappé deux de vos employé, c'est peut être après vous qu'ils en ont.

Ne vous faites pas d'illusion sur mes motivations, vieil homme. Je suis fidèle à mes contrats, pas à mes client. Vous vouliez des informations, c'est donc ce que vous recevez. Ceci est le dernier message avant notre prochaine rencontre.

Guettez votre entourage, La Mort rôde.

Le Corbeau

(RP Terminé!)