En pleine journée, au mois de février.
Jack à 21ans.

Leroy Jack venait d'être engagé par l'armé en tant que soldat de l'empire. Il était nouveau dans ce domaine, il était considéré comme un bleu et lorsqu'on l'est dans un domaine on passe toujours par la case bizutage. Pour le moment Jack avait réussi à y échapper, même s'il n'était pas vraiment inquiet sur ça car les formateurs n'avait que des idées bonnes enfants comme passé la nuit tout nu attaché à un poteau dans la cour de la garnison, être privé de nourriture et d'eau pendant deux jours, être corvée de nettoyage et de lessive pendant une semaine, pas de quoi fouettait un chat. Après tout le jeune homme avait vécu bien pire. Pourtant aujourd'hui lorsque son chef de patrouille lui donna l'ordre de chercher des champignons dans la forêt, il comprit immédiatement que cela était son bizutage. "Une journée et une nuit dans une forêt, je ne pouvais pas espérer mieux comme bizutage." C'est ainsi qu'il partit gaiement dans la forêt, même s'il restait tout de même sur ses gardes après tout, ses formateurs avaient peut-être prévu un mauvais coup ? Peut-être ont-t-ils posés des pièges. *Sautillant comme un enfant qui est tout excité de voir la pluie tombée parce qu'il pourra sauter dans les flaques. Sautillant de manière plus joyeuse à cette idée, avec sous l'un de ses bras on petit paginer, en chantant : -Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas ! Et oui quand les chats ne sont pas là les souris dansent !* Sortant brusquement de sa rêverie, il venait d'entendre un bruit de pas, un bout de bois venait de craquer.

Le jeune soldat avait décidé de ne pas se faire avoir par ses formateurs, oui il avait envie de les prendre à leurs propre jeu, ainsi dès qu'il entendit ce bruit sourd, il grimpa à l'arbre le plus proche au moins en hauteur il ne tomberait pas dans les pièges de ses officiers et en plus lorsque ces derniers passeraient à l'attaque, Jack pourra facilement les surprendre en les attaquant par les airs ! Concentré, attendant patiemment, jusqu'à ce qu'il fut effrayé par un cri rauque, il fut tellement effrayé qu'il chuta brutalement. "Comme c'est agréable ce petit vent frais..., mais mais pourquoi fait-il si noir ? Ah oui c'est vrai un cri terrifiant ma glacé le sang !" Ouvrant péniblement les yeux, se relevant, encore un peu sonné par sa chute. Curieux il décida d'aller voir d'où venait ce cri d'un animal qu'on égorgeait et qui lui avait fait perdre l'équilibre. Arrivant sur zone du moins c'était ce qu'il pensait car une forte odeur de sang régnait dans les parages, cette odeur fut si forte que Leroy dû un moment s'arrêter pour et faire le vide dans son esprit pour ne pas vomir.

Légende : "Penser du personnages" *Actes imaginaires/réfléxions profondes*

Expiration lente.

Il lâcha la corde.

La flèche fila.

L'homme jura entre ses dents lorsqu'il vit le cerf détaller. Il n'avait rien mangé de très solide depuis quatre jours déjà. Il avait beaucoup plut sur le chemin et il faisait froid. Malgré tout ces facteurs handicapant, l'Ombre avait réussit à toucher sa cible, à l'épaule. Il ne ratait jamais ses tirs, mais il venait de blesser cet animal comme un amateur. La flèche n'avait pas touché son cœur, elle devait avoir toucher un autre organe, ou une artère dans les environs du muscle cardiaque. Il ne lui restait plus qu'à suivre la trainée de sang et de trouver la créature blessée. L'homme était vêtu de son habituelle armure d'écaille en cuir noir. Il portait ses gantelets de cuir renforcé d'acier et sa cape à capuchon sur sa tête, le tout noir, évidement. Il portait sou sa ceinture un pantalon simple et des bottes de cuir bien solide, toujours de couleur nuit. Sur son dos pendait un carquois de cuir et d'acier bien garnies de flèches. Dans sa main droites reposait Murmure, un arc de chêne noircis lassé de cuir. Bien que la qualité du bois était médiocre, l'archer ne se séparait jamais de son arme, pour des raisons sentimentales, mais surtout par habitude. Ce qui détonnait le plus sur l'assassin, car il en était un, c'était son masque d'acier peint de la même couleur que ses vêtements. Soudé à son visage par brulure, il couvrait la moitié de ses joues et remontait jusqu'au front. Tout autour du cadre du masque, la peau de l'homme avait cicatrisé en une vilaine boursoufflure couleur chair.

Fin pisteur, il suivit la trainée de sang et de branche cassé pendant près de quinze minutes, avant de tombé finalement sur le corps de la créature. Elle était étendu sur le sol, la respiration haletante, les yeux fous. Triste spectacle que l'agonie. Il était un chasseur, pas un tortionnaire. Il tuait d'un coup, épargnant bien des souffrances à ses cibles. Il s'Approcha de l'animal agonisant, jetant un coup d'œil au environs. Personne... Il déposa délicatement le genou au sol et y laissa son arme. Il dégaina son poignard gainé dans sa botte et déposa son autre genou sur le corps de la créature. Il se trouvait sur le coté dorsal de l'animal, afin de ne pas se faire frapper par ses pattes comme un bleu. Il prit la lame à deux mains, inspirant profondément. Il parla de sa voix rauque et caverneuse, sèche, le souffle court. Ses cordes vocales meurtries ne lui permettaient pas de faire autrement.

-Je m'excuse... Pour la souffrance... Que j'ai causé... Va en paix... Ton âme est... Libre... Enfin...

Il plongea sa lame directement dans le cœur de l'animal. Un spasme plus tard, il gisait inerte sur le sol. Il avait mal chassé et il s'en voulait. Ce n'était pas son genre, mais il attribuait cette faute sur sa fatigue. Il venait d'Arriver dans les environs de Gloria, après avoir marché d'Elena à Aldaria, puis d'Aldaria à Gloria. Deux mois de marche, en vain... Sans attendre que la bête devienne froide, il entreprit de la vider. Il ouvrit son ventre avec son poignard et détacha les organes de l'animal. Le cerf devait faire dans les trois cent livres, à vu d'œil. Une fois vidé et privé de sa tête, il allait probablement avoir un poids de cinquante à cent livre de moins. Son nez sensible obstrué par l'odeur viscérale qu'émanait les tripes de la créature, il ne s'aperçu que tardivement de l'arrivé de l'inconnu. Instinctivement, il laissa tomber son poignard, agripa son arc, encocha une flèche et visa le torse du nouvel arrivant. Automatiquement, comme toujours, l'enchantement contenu sur son arc s'activa à la vu d'un ennemi. [Arme de Phobos, inspire la peur dans le cœur des ennemis de celui qui tiens l'arme.]

-Arrête toi là...

Il scruta rapidement l'apparence du nouvel arrivant, curieux d'apercevoir un garde de la ville seul au milieu de la forêt. Il semblait jeune en plus. Mais l'assassin savait qu'il ne fallait pas sous estimer les pions de la villes, ils pouvaient se montrer coriace avant de mourir. L'assassin ne voulait pas se battre, mais s'il n'avait pas le choix, il le ferait.

-Garde... De Gloria... Bien loin... Du nid...

Jack avait été surpris et sans réfléchir il s'arrêta net, se trouvant idiot à trembler ainsi pour si peux. Était-ce dû à la voie de l'homme qui venait de découvrir ? Où la scène du dépeçage d'un animal. Écoeurer, il fit une grimace, il était complètement paralysé, d'ailleurs lorsque inconnu lui parla, le jeune homme en eu des frissons et des sueurs froides. Leroy était complètement déstabilisé, quand tout d'un coup son pendentif tribal qui représente un dragon émit une brillance, plus précisément une petite lumière blanche, en même temps les yeux du jeune homme devenir blanc et ce dernier se sentit comme apaiser. Puis sans prévenir garde il courut vers l'arbre le plus proche et grimpa rapidement, se déplaçant rapidement avant de sauter juste au-dessus de l'animal mort, prenant la tête du cerf avant de fuir.

Lorsque la nouvelle recrue de l'armée reprit connaissance, il eut à nouveau la peur de sa vie.La tête du cerf dans les bras et lui couver de sang. "Mais qu'est-ce qui s'est passé ?" Petit à petit cela lui revu, mais quelque chose le turlupinait, comment et pourquoi avait-il agit ainsi, à croire que pendant un moment il avait été possédé. En fait ce n'était pas la première fois que cela lui arrivait. D'ailleurs plus il y réfléchissait plus il se demandait si son pendentif ne serait pas magique. "Mais dans quelle galère je me suis mis ?" Affaiblie, il avait l'impression que d'un coup tous ses forces l'avait quitté. Il était adossé un à arbre, décidément il se souviendrait de son bizutage ! Ce fut qu'à ce moment qu'il remarque l'homme de tout à l'heure qui était en face de lui, déglutissant difficilement. Il n'allait tout de même pas dire qu'il était dans cette forêt pour subir un bizutage, pour une fois Jack déformerait la vérité afin de garder son honneur.

-Veuillez m'excuser pour mon comportement. Je n'avais pas l'intention de vous prendre votre trophée, noble chasseur. Je suis contraint de rester dans cette forêt toute la journée et toute la nuit, c'est ma dernière épreuve pour devenir un véritable soldat.

Stoïque, l'assassin gardait son arme dressé, suivant des yeux le garde alors que ce dernier grimpait à un arbre. Son instinct n'était pas en mode de défense, mais son cerveau avait peine à déchiffrer la logique de son ennemis potentiel. Et puis... Ces yeux... Était ce un sort qu'il ne connaissait pas? Une malédiction peut être? Un totem inconnu? Non... Son collier avait brillé de pair avec ses yeux, Il n'avait pas manqué ce phénomène. Peut être était ce l'explication. Ou pas. Le jeune garde lui déroba par la suite la tête fraîchement coupé de sa proie et s'enfuit avec. Le voyant disparaître plus loin, l'assassin baissait son arme, confus devant la scène qu'il venait de voir. Alors qu'il attachait la carcasse en vu de la déplacer, il sentit le garde revenir au loin. Il sortie de nouveau son arme, mais n'encocha pas sa flèche. Il l'a laissa pendre mollement entre ses doigts, détendu, mais près à tirer. Il écouta les excuses maladroites du jeune homme. Même son esprit paranoïaque ne pouvait considérer ce dernier comme un empêcha tangible... Pour le moment.

-Ce n'est pas... Un trophée... Ce n'est... Qu'une tête... Gardez la... Vous semblez... Y tenir... Fou...

Oui... un autre fou foulant les terres d'Armanda. Un autre... Encore... L'Ombre avait cessez de les compter. Il y avait deux sortes de fou: ceux qui réfléchissait et ceux qui ne le faisait pas. Il n'avait pas encore catégorisé le garde. Il se tenait à une dizaine de mètres de ce dernier, ne souhaitant pas réduire la distance pour le moment.

-Si tu... es vraiment... En test... Tu ne dois... Pas être... Seul... N'est ce pas... Fou?... Où sont... Tes homologues?...

La vrai question était en réalité: combien de garde téméraire et avide de se prouver rôdaient dans les environs? Son repère était à trois kilomètres de sa position actuel, si les recrute s'étaient séparé, il était possible que l'un d'eux finissent les jambes dans l'un de ses très nombreux pièges. Ces derniers étaient de plus assez rouillé, du moins, la majorité... C'était assez spéciale de savoir qu'il allait possiblement mettre fin au jour d'un garde alors que ce dernier était dans sa phase d'introduction. Tout d'abords, savoir combien il était, ensuite, s'occuper de celui qui se tenait devant lui. Il était fatigué et n'aurait pas la force de se battre et de transporter le gibier à la fois. Cependant, s'il le fallait, il élèverait le souffle des poumons du jeune fou devant lui a la moindre menace.

Leroy fut extrêmement confus, il n'aimait pas donner une mauvaise image de lui. Un peu dégoûté d'avoir dans ses mains une tête d'un cerf, mais il était surtout très mal à l'aise face à cette arme constamment sur lui. Prenant son courage à deux mains, il demanda d'une petite voie s'il ne pourrait pas juste légèrement baissé son arme car il avait l'amer impression d'être à une exécution dont il serait le condamné à mort. *Pour avoir volé une tête de cerf à un chasseur, je vous condamne à la peine capital !* Si le jeune homme agissait plus comme un enfant qu'un adulte s'était parce qu'il avait perdu son légendaire sang-froid. A présent qu' il maîtrisait un peu mieux la situation, il commençait à reprendre confiance en lui. Oui il avait repris ses esprits, après tout il avait vécu bien pire comme situation. D’ailleurs Leroy était assez surprit, jamais il n'aurait dû perdre son sang-froid aussi facilement. Plus il regardait l'inconnu "Je me demandes si ces armes ne serait pas enchanté, cela expliquerait beaucoup de choses."

-En effet je ne suis pas seul, nous sommes cinq, mais j'ignore où sont les autres... Sans doute sont-ils déjà retourné au campement.

Leroy ne mentait pas après tout si ses formateurs avaient décidé de le bizuter, ils devaient être dans les parages. Ils y avaient trois formateurs pour leur section, mais le jeune homme sachant qu'il n'était pas le seul victime de ces bizutages, il était presque sûr qu'il n'était pas la seul recrue à errer dans cette forêt. D'ailleurs il en était sur, lorsqu'il avait agi comme un animal, il avait remarqué une odeur de feu de camps un peu plus à l'ouest à environs deux cents mètres. Décidant de cacher ce détail, après tout il n'avait pas envie de mêler de pauvre innocent et citoyen dans cette histoire. En tout cas il était un peu soulagé de ne pas avoir à justifier son comportement étrange. De plus il trouvait de moins en moins menaçant l'homme qui pourtant n'avait toujours pas baissé son arme et le tenait en joue.

Cinq... Donc au moins deux vétérans présent pour les former. Ce qui donnait au minimum plus de sept personnes, sept gardes de la ville, ou plus... Dispersé dans le secteur dans un champs, disons quatre kilomètre carré pour être généreux, ce qui faisait pas loin de deux intrus par kilomètre carré, c'était un peu trop au goût de l'assassin. Il devisagea la recrue, ainsi que son équipement. Rien de bien menaçant en somme... Il pourrait probablement le maîtriser à main nue si en venait la nécessité. Il baissa lentement son arc, puis remit la flèche dans son carquois. Il reinstalla son arme dans son dos, sans lâcher le nouvel arrivant des yeux.

-Va rejoindre... Ton instructeur... Gamin... Avant qu'un... fou ne se blesse... Stupidement... En pleine forêt...

Un fou, en l'occurrence, le jeune. Il stoppa un instant, s'appuyant à un arbre afin de reprendre subtilement son souffle, feignant de regarder autour de lui. Il n'avait pas encore complètement récupéré de ses cinq mois en prison et ses deux mois de voyage entre les trois grandes villes. Tout ce que l'assassin désirait sur le moment, c'était que ce dégénéré disparaisse de sa vu, que cette carcasse se transforme en ragoût et que le mal quitte ses articulations. Peut-être que le bleu ne le suivrait pas, ce qui serait logique... Le problème était que s'il s'entêtait a lui coller au basque, il n'aurait pas autre choux que de assommer, au mieux, ou de lui trancher la gorge afin qu'il se taise pour son plus grand plaisir. Il comme ça donc à marcher vers sa tanière, lançant nonchalamment au jeune garde;

-Cueille tes... Champignons... Gamin... Et fiche le... Camp d'ici... Et ne cueille... pas les... Champignons rouges... Ce sont des... Amanite tue... Mouche... Ils sont très... Hallucinogène...

Déjà que le jeune semblait avouables cerveau embrumé, manger ce genre de champignon n'aiderait sûrement pas sa cause. A moins qu'il en n'ai déjà prit?... Cela expliquerait bien des choses...

Leroy baissa la tête, honteux de sa situation. Rejoindre ces formateurs, cela voudrait sans doute dire impossibilité de rentrer dans l'armé. C'était hors de question, il avait fait une promesse, il supporterait ce bizutage, après tout survivre dans une forêt était un jeu d'enfant, lui qui avait survécu dans le désert. A présent qu'il avait reprit son sang-froid et ses moyens, Jack remarqua que son interlocuteur semblait affaiblie. Se relevant, allant vers le chasseur qui avait pris son appuie contre un arbre. Instinctivement la jeune recrue passa sous le bras libre de l'inconnue, juste avant de l'aider et de prendre une partie de son poids. Jack lui tendit de sa main libre un sandwich, une grande baguette où de-dans se trouvait plusieurs morceaux de viande séché et de quelques légumes.

-Laissez-moi vous aider, après tout je vous suis redevable...

Oui, Leroy avait une dette envers cet homme, l'air déterminé comme s'il venait de se faire une promesse à lui-même. Jack ne serait pas un boulet, au contraire il serait un atout. Oui il avait pris la décision d'aider au maximum cet homme jusqu'à ce que ce dernier soit rétabli. Quand tout à coup le jeune homme entendu du bruit, c'était des voies humaines qui venaient dans leur direction, sans hésiter, il prit son pendentif dans sa main et comme tout à l'heure ce dernier brilla et les yeux de Jack furent tout blanc. Mais cette fois si il se contrôlait parfaitement, il avait prit la décision de faire diversion. En un client d’œil il se dirigea vers l'endroit où il avait entendu du bruit, mais il fut déçus et en même temps soulagé de constaté qu'il ne s'agissait que d'une famille de sanglier. Finalement il revenue vers l'homme qu'il avait surprit entrain de chasser. Essoufflé part sa course.

-On sera en sécurité à présent. Ce n'était que des animaux sauvages.

Décidément, l'autre ne comprenait pas très bien ce que les mots "ficher le camp" signifiaient... Au contraire, le voila qui venait supporter son poids du coté droit. Le jeune garde ne l'avait peut-être pas remarqué, mais l'Assassin oscillait sur la mince ligne entre le contrôle et le massacre. Il n'aimait pas être touché. Il ne voulait pas être aidé. Il n'aimait pas les gardes. Voila que tout cela était réunie dans une seule et même action, faisant travailler la patience pourtant incroyable du rôdeur. Que voulait-il à la fin? Il était un bleu dans sa période d'essai, il avait autre chose à faire que de lui taper sur les nerfs d'une façon royale, magistrale. Mais ce n'est pas dans un état comme le siens qu'il allait semer son interlocuteur, surtout avec le corps du gibier à transporter. Ses yeux baissèrent sur le repas tendu par le fou. L'assassin aurait normalement refuser, mais avec le bruit que menait son estomac, il ne pouvait se mentir: il avait besoin de manger au plus vite. Il prit donc la nourriture, laissant partir l'Autre homme sans mots dire. Il prit une bouché, prenant bien le temps de gouter chaque composant de ce qu'il avait bien l'intention de consommer. Viande, pain, légume plus au moins gouteux... Rien de mauvais...

L'assassin s'Adossa à un arbre, guettant le cadavre du cerf non loin de lui, ainsi que les environs. Il avait entendu lui aussi un bruit, mais rien d'alarmant. Il était un chasseur habitué: il connaissait la différence entre un couinement et un grognement, le poids d'un bipède et celui qu'un quadrupède. Le fou bipolaire revint finalement, tout comme l'assassin l'avait imaginé, mais pas espéré.

-Je le... Savais...

Il dévisagea une fois encore son interlocuteur, vérifiant son équipement, jugeant son potentiel martial. Il s'attarda un peu sur l'amulette

-Tu n'es pas... Un habitué des... Des forêts.... Glorienne... N'est ce pas?...

Il sentait de violente crampe lui saisir l'estomac, il n'en laissait rien paraitre. Manger, enfin... D'ici une trentaine de minutes, il aurait assez d'énergie pour reprendre la route. D'ici là, il allait sans doute devoir écoper de la "sympathique" présence un peu trop présente du futur garde. Il termina son "repas", la bouche toujours salivante le corps avide de plus de matière à transformé en énergie, comme un loup insatisfait de sa chasse, près à repartir à la traque. À coté de lui, un louveteau d'un autre clan, laissé seul au milieu de la forêt, comme une offrande à tout les prédateurs du monde. L'assassin n'envisageait pas vraiment un futur louable pour cet étrange individu. Son comportement spontané et irrationnel le ferait tuer, et ce, sans l'ombre d'un doute.

-Tu devrais... Contrôler tes... Pulsions... Gamin... Agir ainsi ne peut... Que te faire... Tuer... Au mieux...

Le jeune homme devait admettre qu'il était tendu et pas dans son assiette. Il était stressé et surtout il n'aimait pas improviser. "Finalement passé une journée et une nuit en pleine forêt s'annonce bien plus compliqué que je l'aurais pensé !" Décidément avec un peu de recul Jack aurait préféré avoir un bizutage de corvée. Oui faire la lessive, où une autre tâche tout aussi ingrate, lui paraissait certes ennuyeux, mais au moins aucun contre temps, aucune mauvaise surprise ! Observant le chasseur, il semblait déjà avoir meilleure mine. Il était là contre un arbre, il semblait avoir aimé son repas. "Quel homme étrange !" Normalement Leroy n'était pas du genre à se faire une idée sur les gens sans les connaître, mais cet homme était si mystérieux et si différent du commun des mortels ! Que Jack commençait à analyser et déduire certaine chose par rapport au comportement de l'inconnu. *Sortant de ses pensées, grimaçant, même tirant la langue à son interlocuteur. Je suis majeur, je fais ce que je veux ! De plus vous n'êtes pas mon père ! NA NA NA !* Il devait se reprendre et arrêter de se ridiculiser cela commençait vraiment à lui peser ! Surtout sa fierté en prenait un sacré coup, déjà qu'il le voyait comme un fou !

-En effet, ce n'est absolument pas mon terrain de prédilection...

Leroy était habitué à la ville, devenir invisible grâce à la foule, voler sans être vu. Bon une forêt était comme une grande ville, sauf que l'environnement était plus sauvage. Le jeune homme n'avait pas encore de repère, même s'il avait la faculté de s'adapter rapidement, il n'était pas vraiment à l'aise. Mais là où le futur soldat excellait été dans un environnement vaste, plaine, désert, salle de bal. Là où il y avait très peu d'objet, là où le danger était au maximum. Écoutant les remarques de son aîné. "Il n'a pas tort, je ne maîtrise absolument pas les pouvoirs de mon pendentif !" Pourtant Jack était serin, cela ne le préoccupé pas vraiment après tout cette amulette l'avait protégé de nombreuse reprise, oui Leroy avait une confiance aveugle sur se pouvoir qu'on lui avait confié.

-Si c'est mon destin de mourir et d'être tué froidement ici et maintenant alors que la volonté des dieux soit faites ! Même si je n'abandonnerais pas si facilement ma vie !

Il y avait une différence entre ne pas être dans son terrain de prédilection et ne pas être à sa place du tout. Hors de son élément, l'Ombre aurai put comparer Jack à un canard hors de l'eau. Là, il ressemblait d'avantage à un cochonnet dans la tanière d'un ours. De toute façon, l'Assassin ne comprenait pas vraiment pourquoi l'administration martial de Gloria avait décidé d'envoyer un garde en plein forêt pour y passer son initiation. Il aurait compris si son interlocuteur avait l'intention de devenir soldat, afin de se repéré dans la nature et être toujours prêt à tout. Cependant... Un garde? Vraiment? N'aurait-il pas été plus logique de lui faire fouiller les plus sombre recoins de la ville de Gloria? De lui faire retenir le nom de chaque chemin important, le nom des commerces et des personnalités importante? Ainsi, il aurait eu un bagage plus complet pour mieux défendre la ville et moins pour cuisiner des champignons...

-Si tu n'es pas... Confortable ici... Tu peux toujours... Retourner voir... Tes superviseurs... En pleurant... Je suis sûr... Que cela leur... fera chaud au... Au cœur...

Il avait prononcé ces mots avec un sourire moqueur aux lèvres. Il ne souhaitait pas le provoquer inutilement et avoir à le tuer après, mais sa naïveté et son manque de contrôle le ferai se faire tuer à coup sûr. Il n'avait évidement rien contre cette tournure, mais il ne souhaitait pas en l'être l'instigateur. L'homme sentait déjà une partie de sa fatigue se lever, preuve que la fait commençait à perdre du terrain dans cette guerre incessante qu'était la vie. Mais elle allait revenir, il le savait. D'ici là, il avait une centaine ne livre de viande à préparer, de quoi se remettre en état en moins que deux. D'ici là, il avait une chose ou deux à régler avec ce gamin qui semblait si pressé de mourir. Il le regarda d'un air sévère lors de sa dernière déclaration découragé par un pareil comportement. Le rôdeur n'avait pas essayé de le tuer, il ne comprenait donc pas le raisonnement du jeune. Il soupira en s'accroupissant vers le sol, ne sachant pas trop comment lui faire entré de la logique dans le crâne. Décidé, d'un rapide mouvement, il sortit le poignard qui était glissé dans sa botte et le lança vers Jack. La lame se planta dans un arbre derrière le futur garde, au niveau de sa tête. L'assassin abordait une expression froide sur son visage. Il espérait que la recrut comprenne le message.

-Tu PEUX... Mourir ici... Et maintenant... Les Grands Esprits... N'ont rien à faire... De toi... Ou de moi... Le Grands Esprit... De la mort s'occupera... De ton âme... Et ton corps... Pourrira dans les bois... Déchiqueté par... Les charognards...

Il alla tranquillement récupérer son arme, se félicitant intérieurement d'être doué dans le lancer des armes. Autrement, la scène n'aurait pas été très jolie... Il sortir l'arme coincé dans l'écorne, la frotta rapidement contre sa cape et la rengaina dans sa bottes.

-Avant de vouloir... Mourir... Essaye un peu... De vivre... Après tout... On vie toujours... Mais dans une... Existence... On ne meurt qu'une fois...

Il n'avait pas tout à fait tord, car même si l'âme se réincarnait, l'esprit n'en restait pas pour le moins changé à jamais. L'âme était éternel. L'existence elle, était unique.

Décidément cet homme se faisait un piètre idée de lui. Certes Leroy devait admettre que pour le moment il se comportait comme le dernier des abrutis, oui Jack n'agissait vraiment pas comme le meilleur élément dans les nouvelles recrues. Le jeune soldat voyait bien que le chasseur commençait à se poser des questions à son sujet. D'ailleurs plus il y pensait et plus le jeune homme se demandait si cet homme était bien un chasseur. "Au moins il croit mon histoire d'initiation... J'ai sauvé mon honneur pour finalement me ridiculiser !" Soupirant et grimaçant, il voyait bien qu'il n'avait pas sa place ici, au milieu d'une forêt.

-Au contraire si je ne réussis pas cette épreuve jamais je ne serais autorisé à rentrer dans l'armé de l'empire.

Mentir encore et toujours, enfin pas vraiment après toute personne n'aime les lèches bottes et encore moins ceux qui ont des facilités. Ce bizutage était un test de sang-froid, c'était pour déceler la faille qu'avait le jeune homme, on le poussé à bout. Pourtant Leroy était décidé, il ne cédera pas. Puis voilà que le mystérieux homme lança un poignard, Jack n'avait pas réagi, il avait vu dans les yeux de son interlocuteur qu'il n'avait pas eu l'intention de le touché, c'était juste une mise en garde. Il était serin, il ne se sentait pas menacé par ce chasseur mystérieux, de plus Leroy avait un fort avantage, l'homme le considérait comme un fou, incapable de se battre. "Décidément je me suis trompé sur son compte !" Pourtant ces paroles n'avaient aucun raisonnement. Oui cet homme le sous-estimait grandement. La mort Jack connaissait, il savait que les esprits veillaient sur lui parce que Gaya les avaient rejoint.

-Est-ce une menace ? Que savez-vous de la mort et de la vie ? Moi je ne vis que pour le rêve et ça quoi qu'il arrive il reste éternel !

Il n'avait pas bronché devant son attaque... Enfin un geste de la part du futur garde qui le rassurait sur son état mental. Ou bien il avait évalué le coup, l'intention, la trajectoire, ou bien il avait prit un risque énorme en restant immobile. De la logique, du courage, de la folie, ou un peu de tout cela... Si le bleu n'avait pas ouvert la bouche, il aurait pût monter légèrement dans l'estime de l'assassin. Malheureusement pour lui, sa déclaration ne fit de décourager l'assassin, sans vraiment qu'il ne sache pourquoi il conversait encore avec ce jeune blanc bec inexpérimenté. Un rêveur... Le type d'homme qui possédait l'espérance de vie la plus courte. L'Ombre avait déjà été un rêveur, mais la réalité et la logique lui avait remit les deux pieds sur terre, pour des raisons justes. Le monde était laid, c'était inutile de croire le contraire. Mais encore une fois, l'homme mit cette faute sur le fait que son interlocuteur semblait inexpérimenté. Il retourna aux cotés de la pièce de gibier, ses yeux de couleur or sondant sans relâche les miroirs animique de Jack; ses yeux. Croyait il seulement en ses paroles? Ou bien ne faisait il que l'affronter pour des raison d'égo?

-Dis moi... Messire le rêveur... As tu déjà... Prit une vie?... Animale... Ou humaine?... As tu déjà... Tué... Pour te prétendre... Encore rêveur...?

Forcément, la réponse serait non. Aucune personne censé ne penserait à des papillons et des arc en ciel dans un monde comme Armanda, ou la guerre régnait en maîtresse absolue et où chacun des pas posés par un individus pouvaient être le dernier... Les humains étaient majoritairement contraint à la mort, que se soit pour se défendre, subir, ou agresser. Il était donc rare de croiser un homme adulte, dans un métier martial, qui n'ai jamais sentit le frisson de la mort lui caresser l'échine. S'il avait bel et bien déjà tué, alors il se prouvait fou. Le rôdeur ne lâchait pas Jack des yeux. Pour des raison de sécurité. Pour des raison de curiosité. Il ne tenait pas vraiment à avoir une réponse à sa question, il ne le pousserait pas davantage. Il avait déjà perdu assez son temps avec ce cas désespéré, il n'allait pas en perdre encore longtemps. Il se pencha sur le corps éviscéré du cervidé et y attacha la corde du grappin qu'il trainait toujours sur lui. Il passa la corde après le cou de ce qui était une créature vivante et s'assura que le tout tenait convenablement en place. Il leva son visage masqué en direction du jeune et futur garde. Il balaya du regard son interlocuteur, une lourde fatigue flottant dans ses yeux.

-La mort... Et la vie... Je les connais... Mieux que bien... Des hommes... Jeune imprudent... Le sang me connait...

Il fit lentement volte-face et entama sa route vers son campement, l'esprit fixé sur les muscles fatigués de ses cuisses. Cet homme allait mourir avant longtemps, il en était convaincu, mais il ne pouvait lui en vouloir de rêver, de vouloir exister dans un autre plan que celui de leur société merdique. Mais ce n'était pas pareil naïveté, surtout de la part d'un futur garde de son âge, que cet homme à en devenir allait survivre dans ce monde. Pour ne pas tomber sur la première lame qu'il croiserait, il se devait d'être rapide, méfiant, fourbe s'il le fallait. Le monde l'était, alors pourquoi pas lui? Tout en s'en allant, il lâcha à Jack:

-Rêve si tu... Le veux... Le jeune... Tôt ou tard... Tu te réveilleras... Du sang sur... les mains... Et du plomb dans... le cœur... Tes rêves seront cauchemars... Parole du Corbeau...

Sur ses sombres paroles, l'Assassin s'en alla, plus impatient que jamais de retrouver sa tanière où le silence seul l'attendait... Ainsi que ses cauchemars...


[Rp terminé, je te laisse poster un dernier message si tu le veux, je m'occupes de la demande d'Xp]

Leroy Jack venait d'avoir une leçon de vie, une leçon qu'il n'avait aucun intérêt à oublier. Pourtant son interlocuteur semblait bien surpris qu'il n'est pas réagi à son attaque. "Je suis peut-être pas aussi fou qu'il le prétend !" Écoutant les paroles du prétendu chasseur, réfléchissant, Jack n'avait aucune envie d'envenimer la situation, mieux valait peut-être mieux ne rien répondre. Oui le jeune soldat ne répondit pas et osa pour la première fois baisser les yeux. *Signe de faiblesse, signe d'une réédition total, signe qui lui donne raison... Ici comme ailleurs si tu baisses le regard, tu deviens le premier maillons de la chaîne alimentaire.* Certes le jeune homme n'avait jamais à proprement tuée des gens, mais la mort il la connaissait ! Observant l'étrange homme qu'il finalement lui fit volte-face pour reprendre son chemin. "Cette fois-ci, j'ai à nouveau frôlé la mort ! Combien de fois vais-je encore joué avec elle ?" Lorsqu'il se retrouva seul, le bleu se reprit et il peut enfin se laisser aller, Jack se laissa tomber, genou à terre, comprenant la chance qu'il venait d'avoir.

-Le corbeau.. C'était donc lui, cet homme recherché par tout le royaume ?! Ce célèbre assassin sanguinaire !

Se relevant tout sourire, se promettant qu'un jour ils se recroiseraient, se promettant à lui-même de le contre-dire, de lui prouver qu'il n'était pas un fou. Leroy Jack n'avait qu'une hâte, prouver qu'il était bien plus qu'un simple rêveur ! Cette rencontre fit gagner le jeune homme en maturité. C'est à ce moment qu'il mit en pratique son code d'honneur. D'ailleurs lorsqu'il revenu et que son bizutage fut fini, Jack avait changé, il était devenu encore meilleurs et l'écart avec les autres de sa promo s'accentuait. Oui il était devenu plus sage et plus mature.

FIN