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| Jeux de dupes [Saemon] TERMINE | |
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| Sujet: Jeux de dupes [Saemon] TERMINE Mer 29 Oct 2014 - 14:11 | |
| Fin Avril
Cela faisait maintenant près de deux semaines que la princesse royale, Esmelda Kohan avait été retrouvée, et non plus attrapée, par les soldats de son altesse l’empereur Fabius Kohan, et qu'elle avait regagné la capitale des humains afin d'épauler son cousin dans la gestion de l'empire. Bien sûr la confrontation avec le serviteur du néant seul vrai maître sur le trône n'avait pas été une partie de plaisir. Parler serait lui mentir et il le savait alors pourquoi se fatiguer. La princesse l'avait écouter avec attention, en silence. Ses préchi prêcha lui passait certes au dessus de la tête, mais la jeune fille s'appliquait à en retenir les moindres de détails, les moindre nuances, afin de s'en servie le cas échéants. Ils pouvaient en effet se révéler être des armes solides et les rejeter et nier seraient bien plus dangereux.
Conciliante et d'une discrétion rare, Esmelda reprit cependant bien vite le chemin de l'aide qu'elle pourrait apporter à son peuple. Et ses premières visites furent pour l'orphelinat. Une joie de retrouver ses hommes et femmes qui veillaient à l'éducation et au bien être de ces enfants que la vie avaient séparé de leurs familles. Enfants toujours de plus en plus nombreux. Mais cette fois-ci, Esmelda avait à ses cotés une alliée de taille et de poids : sa mère. La revoir, et pouvoir enfin la serrer dans ses bras, pleurer son frère contre elle fut un repos qu'elle n'avait su trouver avant. La princesse passait du temps avec la reine mère, bouclier et appui considérable qui avait su faire taire les derniers doutes concernant sa fille. La douce Rachèlle avait une main de fer dans un gant de soie.
Mais la vie au palais du dragon avait bien changé depuis son départ, l'avènement de Fabius au trône et l'arrivée des alayens au sommet du gouvernement. Et ce fut auprès de ceux pour qui elle était toujours la petite princesse qu'Esmelda put saisir la véritable différence. Dans les cuisines, qui furent depuis toujours une source insatiable d'histoires et ragots en tout genre, que la princesse put prendre des nouvelles du palais et de la ville. Miss Hughes et Padmore toujours fidèles au poste, et pour rien elles ne l'auraient quitté, même si Lorenz Wintel devenait dirigeant du royaume des Hommes. Tout avait changé, la crainte de voir les vampires arrivés à leurs portes s'était muté en une résignation de devoir suivre une façon de penser qui n'était pas la leur. Respecter un esprit, une pensée qui était à mille lieux de leurs croyances. Mais il fallait, question de survie. Tout comme la vie devenue plus rude.
La jeune femme savait comment apporter son aide, au cœur de la population. Et avec les deux femmes de cuisine, accompagnées d'un ancien garde au service de Korentin, loyal à l'ancien duc d'Aladaria, la princesse sortit au petit matin, habillée en fille de cuisine, afin de profiter de rencontres sur le marché et pourquoi pas revoir d'anciennes connaissances dont Fillsbourough, le maréchal ferrant, ferrons du marché sud de la ville. Un homme qui avait vécu plusieurs vies. Ou bien la vieille Llewyn qui vendait les légumes de son fils, qui avait dit-on survécu à une attaque de vampires.
Déambulant dans les rues, la jeune princesse cherchait à se faire discrète, cape relevée sur sa tête. Car il n'y avait pas à douter qu'elle devait être suivie par un garde alayen ou bien un ne se gênerait pas de le faire s'il la reconnaissait. Après avoir reprit contact avec ses connaissances, quelques courses, le petit groupe faisait chemin inverse vers le palais, la jeune Kohan ne pouvant disparaître bien longtemps, sans attirer une certaine attention, voir méfiance. Mais la méfiance était aussi au cœur du groupe, car quand un détachement alayen arriva vers eux, Miss Hughes poussa la princesse dans une ruelle l’entraînant avec elle bien plus loin, afin d'éviter de les rencontrer. La ruelle mena en son bout vers deux autres. En cherchant à reprendre la grande rue, les deux femmes croisèrent un homme qui se trouvait au beau milieu de la ruelle leur bouchant le passage. Un soldat ? Non, il ne semblait pas. Un voleur ? Bien plus possible. Les temps n'étaient pas très sûr. Esmelda plongea sa main contre sa ceinture afin de se saisir de son petit couteau, au cas où. Miss Hughes lui tonna de se pousser et de les laisser passer avec un aplomb qu'elle seule avait.
Dernière édition par Esmelda Kohan le Jeu 4 Déc 2014 - 10:05, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Jeux de dupes [Saemon] TERMINE Jeu 30 Oct 2014 - 6:58 | |
| Le regard rivé sur la volaille caquetant dans les allés de Gloria, l'oiseau inquiétant faisait claquer son bec. Ses yeux couleurs or balayaient les passant, comme s'ils ne furent que de vulgaire morceaux de viandes encore chaude. Le Corbeau n'était pas uniquement charognard, contrairement à la pensée populaire. Non, il était un oiseau opportuniste. Il appréciait tout, mais la viande restait un plat de résistance. Et l'homme qui portait ce nom était également de ce genre. Il ne profitait pas à tord des gens, mais lorsqu'une occasion tentante se présentait à lui, il ne refusait pas par prétexte d'une idée comme l'honneur, le nom de la famille ou bien la morale de ses gestes. Autrement, il ne serait pas un assassin du Souffle... L'homme vêtu entièrement de noir suivait avec intérêt la petite manœuvre des deux femmes. Il fallait dire que les ruelles de Gloria n'étaient pas l'exemple de la sécurité, particulièrement pour deux femmes sans escorte. Elles avaient évité un détachement alayien, chose intrigante. Non pas sensationnel, mais assez pour attirer l'attention de l'Ombre. Était ce pour se changer les idées après la chasse mouvementé aux côté de sa pupille? Sans doute... Après tout, ce n'était pas dans sa nature de se poster sur les toits du quartier marchant en plein jour. Il fallait croire qu'il commençait sérieusement à perdre sa paranoïa maladive, la seule chose qui l'avait empêché de trépasser depuis son jeune âge.
La créature perché sur son épaule lâcha un petit croassement et l'homme tourna son attention vers ce dernier. Nox, un grand corbeau noir, maintenant jeune adulte. Ayant perdu sa patte droite et une partie de son bec, l'Assassin l'avait équipé d'une prothèse métallique accroché à ce qui lui restait de bec et avait également fixé un mécanisme simple de béquille à pression afin de permettre à l'oiseau de se tenir sur deux pattes. Cet animal avait de plus une particularité qui le rendait unique, soit le fait d'avoir, incrusté dans la peau de son poitrail, une gemme de vivacité, qui augmentait considérablement son intelligence. Ainsi, il était un allié de taille pour l'assassin, mais surtout, un ami respectable. L'oiseau lâcha un nouveau croassement et battit des ailes, pour finalement s'envoler. L'Ombre le suivis du regard. Ses yeux finirent par tombé dans un angle forcé par la trajectoire de vol de l'oiseau, où il peut apercevoir la silhouette d'un homme, arbalète à la main. Rapide comme l'éclaire, l'Assassin détalla sur le toit de l'immeuble en direction de terre plus basse. Sans doute un autre assassin... Ou un garde l'Ayant reconnu... Quoi qu'il en était, Le rôdeur encapuchonné n'allait pas attendre d'en savoir davantage.
Deux étages et vingt battements cardiaque plus tard, l'assassin se retrouva sur le plancher des vaches, dans l'une des très nombreuses ruelles de la capitales, un véritable labyrinthe pour les personnes ignorantes de la topographies urbaine du secteur. Inquiet pour son camarade ailé, il se mit à marcher, prudemment, surveillant les tournant et ses angles mort. Personne pour le moment... Mais où était donc Nox? Encore cette question d'ailleurs... Depuis l'Évènement, l'oiseau ne cessait de le quitter sans raison, pour revenir plus tard, terrorisé, comme s'il avait croisé deux dragons enragé en plein affrontement... L'homme au visage masqué et voilé par le capuchon de sa cape noire ne souhaitait pas vraiment s'éterniser sur les lieux. Il avait un mauvais assassin à retrouver, un oiseau peureux à rassurer et une expédition à monter. Se retournant, il n'eu le temps que de faire quelque pas avant d'Apercevoir deux silhouette tourné le coin d'un édifice. L'assassin se dressa aussitôt du haut de ses deux mètres et quelques poussières, prêt à engager le combat... Tel fut donc une surprise de taille lorsqu'une voix féminine s'éleva, l'intimant de s'écarter de la route;il s'Agissait seulement des deux femmes de tout à l'heure.
Il faisait encore peur au citoyen de l'empire... C'était une bonne chose, autrement, il ne serait pas digne de sa réputation. Avec son armure à écaille en cuire, son arc et son carquois bien visible, ses gantelets solide et son visage voilé, il n'essayait pas vraiment d'être un prince charmant ou un marchant intriguant. Non, il était un rôdeur, sombre et inquiétant. Un maitre de la dissimulation et de l'exécution... Néanmoins, ce n'était pas la nuit, il n'avait pas la main mise sur le terrain et il était fort possible que quelqu'un l'attende en embuscade quelque part à la sortie de l'un de ces ruelles. Il dévisagea d'abords celle qui lui avait adressé la parole, une dame près de son age d'or, à en juger par ses traits. Son accompagnatrice se faisait silencieuse quant à elle. Silencieuse, mais non pas subtiles, particulièrement pour les yeux expérimenté de l'homme sans visage.
-Calmez vous... Madame... Je vous laisserais... Bien passer... Si vous... Voulez... recevoir... Un carreau... Entre les deux... yeux... Si c'est... Le cas... Allez y... Je ne vous... Retient pas...
La voix de l'homme ressemblait à deux morceaux de métal abimé frotter l'un contre l'autre au fond d'une grotte. Enroué, creuse, sifflante. L'homme parlait avait beaucoup de pause, car son souffle était court lorsqu'il tentait d'entreprendre une discutions. Et lorsqu'il tentait de parler plus rapidement, ou trop fort, ses cordes vocales lui faisait gentiment savoir en le faisant toussé comme un galeux.
-Et dite... À votre... Compagne... De lâcher... Son arme... On ne menace... Que si l'on est prêt... À mettre ces menace... À exécution...
Il tourna son attentions directement vers la femme tout aussi dissimulé que lui. Une timide et une imprudente... Que faisaient-elle ainsi au beau milieu des ruelles du quartier marchant? Habitaient-elles le secteur? Probablement pas... Tout n'était qu'entrepôt et commerce, les habitations étaient plus loin... Il retourna son attention sur la femme qui l'avait interpellé un peu plus tôt. Il connaissait ce visage, mais de où? Après réflexion, il se souvint de l'avoir vu... Concrètement... Au palais impériale, oui... Mais où plus précisément? elle ne ressemblait pas à une noble... Était-elle un employé? Peut-être, sinon, elle pouvait tout aussi être qu'une passante l'ayant marqué. La mémoire phénoménale de l'assassin enregistrait parfois tellement de détail qu'il s'y perdait lorsqu'il cherchait à se souvenir de détail spécifique autre. Au risque de se trompé, l'homme décida de tenter sa chance. Il n'avait rien a perdre après tout...
-Vous vous... trouvez loin... Du palais... Madame... Et je doutes... Que vous fassiez... Visiter le quartier... à votre compagne... |
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| Sujet: Re: Jeux de dupes [Saemon] TERMINE Sam 1 Nov 2014 - 14:15 | |
| L'homme face à elles se mit à parler, comme essouffler. Lui aussi se cachait-il peut être d'hommes en voulant à sa vie. Un de ses rebelles que la princesse désirait aider. Car toute acte de rébellion même minime pouvait apporter son lot de problèmes et de condamnation. Dans ce cas là, il les laisserait passer sans broncher, cherchant comme elles à fuir bien vite de ce guêpier, dans la cas contraire, Esmelda userait de sa force, même et surtout magique s'il le fallait. Et ce ne serait pas Miss Hughes qui le lui reprocherait. L'aidant même sûrement. Même si un totem coq ne servirait en ce lieu, quoique. La femme qui gérait la partie restauration du palais savait se faire respecter par toutes et tous. Et il ne venait jamais à l'esprit de quelqu'un de la contredire. Mais son totem à elle, le moineau, pouvait-il chanter pour le laisser prendre la décision de les laisser passer ? De plus la magie le rendait plus sensible et plus puissant dans l'exploitation de ses paroles. Comme une douce mélodie que l'on veut suivre, encore et encore.
« -La question n'est pas de savoir si je vous menace, mais à contrario si vous le faites. »
Et être ainsi vêtu et dissimulé, au beau milieu d'un étroit passage il y avait de quoi poser la question. Puis rien n'était plus sûr dans ces rues, malgré la présence de soldats et de troupes alayennes. Mais les recoins, les ruelles transversales et autres dédales de petites rues restaient toujours le repères des brigands et autres voleurs de tout genre. Ne l'étaient-elles pas en quelque sorte en cet instant. Fuyant l'autorité, et préférant un anonymat relatif ?
« -Une homme au milieu du ruelle à sombre à souvent tendance à ce genre de bêtises. Je préfère prévenir que guérir. »
Et l'expérience lui avait dit qu'elle avait toujours bien fait de suivre cet instinct de survit et de méfiance. Puis la princesse en avait marre de se prendre des coups. Maintenant, elle donnerait des coup avant d'en prendre. Même si là, l'homme semblait ne pas vouloir leur donner raison quand à leur méfiance. Un brin arrogante pour ne pas passer pour une faible face à un ennemi, elle ajouta en serrant sa main contre le manche de son couteau.
« -Quand à savoir si je serai prête à faire usage de mon arme... jupons ou pas la fin justifie les moyens et la notre n'est pas pour ce matin. »
Ah non, elle avait encore à faire et mourir dans le coin d'une rue n'était pas prévue dans la donne. La jeune femme reposa son couteau le long de sa ceinture.
« -Mais si vous avez l'obligeance et l'amabilité de nous laisser passer, nous reprendrons notre chemin sans penser à vous. La tâche nous est grande et notre chemin encore long. »
Et surtout une attaque ne tombait pas au mieux en cet instant. Mais peut être que l'homme était un des sbires d'Aldakin, ou bien d'un de ses détracteurs qui la surveillaient. Elle avait cru s'en débarrasser mais ces petites bêtes étaient pires que des termites dans du bois : ils s'accrochaient. Se débarrasser de la princesse habillée en jeune fille du peuple dans le coin du rue sombre pouvait passer pour l'accident parfait. Et c'était le genre de plant vicieux et lâche dont le prêcheur du Néant était capable. Tout comme les félons proches de Fabius peut enclin à accepter son pardon comme a pu le faire l'empereur. Ils ne voyaient qu'une face visible d'une alliance bien plus complexe et dont les dessous n'étaient pas encore mis en place. |
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| Sujet: Re: Jeux de dupes [Saemon] TERMINE Dim 2 Nov 2014 - 23:26 | |
| Malgré le fait qu'elle semblait armé, l'assassin ne se sentait pas menacé le moins du monde en face de ces deux femmes. Peut-être était-ce de la présomption, ce qui avait couté la vie à la Mort Blanche... Sous estimé les jeunes femmes... Malgré le fait qu'une lame était une lame, et une gorge restait une gorge. La vanité ne devait pas avoir raison de lui, il ne pouvait se laisser attendrir par le temps, laisser ses sens s'émousser, et finalement finir comme Yvia Neriwen: la gorge tranché dans une chambre miteuse d'un bordel miteux. Enfin, une ruelle dans le quartier marchant dans les circonstances actuelles.
-Je ne désir... Point amené... Une fin... à vos vie... Arrêtez... Tout de suite... Ces grotesques... Accusations...
Il soupira. Bien évidement, comme toujours, il prenait le blâme du petit voleur opportuniste, de l'homme mauvais en quête de la chair d'une femme innocente au fond d'une ruelle. En bref, un être dégoutant. Chose qu'il n'était pas, même si en ce moment, il se sentait effectivement souillé de l'intérieur. Un homme méprisable effrayant deux femmes n'ayant rien demandé. Non, il devait épargner la présence de d'autre humain sur le moment, afin qu'il puisse se poser et réfléchir sur ses gestes passé. Oui, il allait simplement quitter les lieux. Et voila, une chose de réglé pour les femmes, et du même coup, la paix pour lui. Il n'était pas temps de se demander pourquoi deux femmes travaillant au palais se promenait ainsi a risque en évitant les troupes alayiennes. Il allait oublier ce fait et retourner tranquillement au Nid de l'Oiseau... S'était son intention, et il y tenait fermement.
Un battement caractéristique envahis les oreilles de l'Assassin. Ce dernier tendis nonchalamment le bras afin que Nox puisse s'y poser. Le grand corbeau muni de prothèses fit claquer son bec métallique, tournant la tête comme pour mieux voir les deux interlocutrices en face de son maitre. L'assassin tourna lentement la tête vers son ami. Ce dernier, certain qu'on e regardait, déploya ses ailes toutes grandes ouvertes et tint la pose en lâcha un petit cri. Puis il se replaça en position de détente, faisant de nouveau claquer son bec. L'homme tout de noir vêtu connaissait les codes de son familier, c'est lui après tout qui avait enseigné à Nox à communiquer avec lui. L'oiseau s'envola de nouveau et l'homme masqué regarda tout autour de lui, sur les toits. L'endroit parfait pour pleuvoir sur son ennemis... Le traquaient-ils vraiment? Mais dans ce cas, qui était-ce? Il n'avait rien fait de marquant dans les dernier jours, autre que rejoindre la Guilde, un mois plus tôt. Il reporta son attention non pas sur celle qui l'avait interpellé au début, mais plutot sur celle qui avait semblé vouloir être invisible en premier lieu.
-Et bien... Au moins... Je sais... Que vous n'êtes... Pas... Muette...
Il regarda derrière lui. Le chemin continuait en se complexifiant au fur et à mesure de l'avancé vers le cœur des habituation. Tout au long de la route, les ruelles restaient simple et droite, mais plus loin, tout cela changeait. Elles pourraient certainement rejoindre la route principale après une quinzaine de minutes. L'assassin se chargerait de disparaitre. Ainsi, il ne les mettrait pas en danger par sa présence, ce qui était une bonne chose...
-Vous voulez... Que je vous... Laisse passer?... Soit!... Passez!... Je vous... Suggère néanmoins... De ne pas... trainer... Fille du château... Gloria n'est pas... Une ville... Sure...
Elles n'avaient pas répliqué à sa présomption au sujet de leur lien avec les cuisines impériale. L'homme masqué décida donc de continuer sur ce même chemin. Et puis, s'il se trompait, ce n'était pas une faute capitale. Deux femmes étaient toujours menacé lorsqu'elle rencontraient des gueux. L'assassin tourna le dos à la femme et alla s'engouffrer dans une ruelle quelques pas à sa gauche. Une fois arrivé là, il entreprit de grimper de nouveau sur les toits, choses qui ne fut pas en soit très difficile, grâce aux caisses et au différent niveau des bâtiments présents. Il ne bondit pas tout de suites sur les dalles du toit en plein jour. Il resta discrète, avançant dans les ombres projeté par d'autre bâtiments plus grand. Puis, il aperçut la présence de silhouettes sur les toit avoisinants. Il regardaient vers le sol, comme s'ils épiaient les femmes. L'assassin fronça les sourcils, incertain de tout ce qu'il comprenait de la scène. Les hommes étaient tous muni de la même uniforme et armé a la fois d'Arbalètes et d'Arcs. Ce n'était pas des alayiens, ni des Impériaux. Il n'appartenait pas au Souffle, de ce que l'Assassin savait, et ce n'était pas le genre de chose que la Horde ferait. Il conclut donc qu'il avait devant lui un groupe de mercenaires libre à la recherche de leur cible. Une dizaines d'hommes, à vu de nez, et il commençaient à s'activer. Par les Esprits, qui étaient ces femmes pour mériter pareil salve meurtrière? Employant un partie de sa faible réserve magique, en plus de son collier, l'Ombre envoya un message en direction des deux passantes. Le message fut porter par le vent jusqu'à l'oreille de sa destinataire, sans pour autant que les autres en ai conscience.
-Au dessus... De vos têtes... Cachez vous!...
Sur ses mots, il sortit son arc. Avec son enchantement de terreur sur son arme, il avait le potentiel de déboussolé n'importe quel de ses assaillants quelques secondes, quelques précieuse secondes... Son œil et ses mains étaient lié, et il ne manquait jamais sa cible, il ne l'avait jamais fait, et encore une fois, il ne le ferait pas aujourd'hui. Toujours à couvert, il banda son arc et laissa le projectile quitter ses doigts. Il se cacha aussitôt, à nouveau, sans vérifier où sa flèche s'était logé. Un bruit sourd, comme la chute d'un corps de plusieurs étages, suffit à l'informer de la situation. Pourquoi venait-il de s'engager ainsi dans un combat qui n'était pas le sien? C'était simple: une vieille promesse qui comme toujours, lui faisait la vie dure... |
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| Sujet: Re: Jeux de dupes [Saemon] TERMINE Jeu 6 Nov 2014 - 11:04 | |
| La jeune femme resta méfiante. La méfiance était hélas de mise maintenant dans les rues de sa ville. Les alayens n'avaient pas que changer les croyances, mais ils avaient distiller une méfiance sourde et peur. Peur de cette différence qu'ils imposaient, sans laisser à comprendre. Forcer à croire en quelque chose. Oui peut être que quelques personnes préféraient croire en Néant, mais beaucoup n'y croyaient pas plus qu'elle, voir peut être moins. Et Esmelda refusait qu'on impose. Et l'homme face à elle aurait pu être un de ces hommes. Même si Aldakin semblait bien loin des considérations de la princesse, cette dernière n'en restait pas moins méfiante. Il était le genre d'animal à vous tomber dessus sans que vous pensiez à lui ni ne vous y attendiez. Et même sans les alayens, certains avaient tant à gagné en agressant deux femmes dont une avait dans ses mains des provisions et l'autre portait un médaillon d'un simple pierre mais qui pouvait se revendre quelques pièces.
Esmelda répondit avec tact et délicatesse :
« -Parfois le silence est d'or et les paroles inutiles quand on pense être menacé. L'action vaut tous les mots. »
S'il avait attaqué ce n'était pas avec ses beaux mots qu'Esmelda aurait pu faire quelque chose. Quoique ! Son totem aurait peut être pu l'aider. Mais la question ne se posait plus. L'homme avait l'air bien contrarié qu'elle puisse le voir comme néfaste, mais en même temps les deux femmes avaient de quoi le penser. Surtout qu'elles se cachaient d'une troupe alayenne.
« -Mais nous sommes en droit d'être en doute. Vous bloquez le passage, nous sommes deux femmes, en temps de guerre, du moins de trouble, et vous êtes masqué. Alors je ne vois pas ce qu'il y a de grotesque. D'offensant je vous l'accorde. »
Oui, elle jouait avec les mots, mais la princesse aimait être précise.
« -Merci de votre conseil, homme des rues. Gloria devrait l'être maintenant que les alayens sont présent et arpentent la ville... »
Esmelda allait ajouter encore une couche sur les alayens, montrant clairement son non allégeance envers le nouveau régime, un sacré risque pour elle, en fonction de qui était en face d'elle, mais elle cherchait aussi à tester. On ne cessait de le faire sur elle après tout. Mais l'homme leur ordonna de se cacher. Pourquoi donc, sauf si...
« -Que nous allions... »
Nous cacher. En effet cela semblait bien judicieux, car l'air changea d'un coup devenant plus oppressante et pour cause.
« -Miss Hughes venez, les caisses. »
Esmelda attrapa la gérante et courut vers les caisses non loin de là pour s'en servir comme protection contre des ombres mouvantes sur les toits. L'homme masqué tira son arc et décocha une flèche qui atteint sa cible au bruit de roulement sur le toit de la maison où il était perché. Un bruit au dessus de leur tête signifia la présence d'un autre personne. Esmelda cria.
« -Attention derrière vous. »
L'homme masqué devenu un sauveur masqué, et non plus un éventuel assassin, retira son arc pour toucher sa cible. Blessée ou morte, ils n'en sauraient rien. Une chose était sûr : il ne valait mieux pas traîner dans le coin.
« -En effet, je me suis trompée. Merci à vous. Vous nous avez sauvé la vie, mais sachez que pour ce que ça vaut vous avez ma gratitude. Je ne saurai jamais assez vous remercier. Connaissez-vous ses hommes ? »
Esmelda sortit de sa cachette en ne cessant de regarder les toits.
« -Venait-il pour vous ? » |
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| Sujet: Re: Jeux de dupes [Saemon] TERMINE Sam 15 Nov 2014 - 1:49 | |
| Vif, son tir avait fauché son ennemi sur place. Son corps inerte alla rejoindre celui de son camarade dans l'allée poussiéreuse. Plus loin, d'autre mouvement. Restez ainsi sur un toit l'avantageait pas l'assassin, bien au contraire. Ainsi posté en hauteur, il devenait une balise pour ces hommes visiblement très enclin à la détente de leur arbalètes. Décidé de ne pas finir en gruyère, il redescendit aussitôt afin d'Aller rejoindre les deux femmes dernière les caisses. Mais par le Dracos, qu'est ce que ces hommes voulaient? Ils n'étaient certainement pas venu pour lui, Ô ca non. Il n'avait jamais été embusqué personnellement. Peut-être était-ce à cause de sa réputation, ou plutôt parce qu'il n'existait pratiquement pas pour la majeur partit du monde... Donc, soit un crime gratuit, bien organisé, en plein jour dans la ville... Ou bien une tentative d'Assassinat ou de capture à l'endroit de l'une de ces deux femmes, voir les deux. Encore là, peu plausible... Après tout, l'assassin avait reconnu la chef des cuisines du palais. Il revint à leur cachette, méfiant tant envers les hommes rôdant sur les toits qu'envers la femme inconnue sous le capuchon. Il se planta donc devant elle, L'empêchant de quitter la ruelle où les caisses se trouvaient. Question de sécurité surtout, ainsi, il et elles étaient moins visibles de haut.
Il regarda derrière lui lorsque la femme lui posa sa première question. S'il connaissait ces hommes? Elle voulait savoir s'il était traqué ou recherché? Quelle étrange façon de le demander...
-Non... Je ne connais... Pas ces... Hommes... Mais leur copain... Eux... Sauront reconnaitre... La dépouille... De leur camarade... Raison de plus... De rester planquer... Un peu...
Il appuya son bassin contre une large caisse de bois, assez lourde pour supporter la balance. Malgré ses coups d'œil nerveux vers les différents toits les avoisinant, il se trouvait obsédé à décrypter le peu du visage qu'il réussissait à apercevoir sous le capuchon sobre. Une peau clair, une dentition sans défaut, la peau coloré... Ce n'était certainement pas une paysanne ou une bâtarde comme tant d'autre. Et puis, sa prononciation, même sa posture et son pas trahissait la bourse de son père. Une haute bourgeoise, voire une noble qui se promène dans une ruelle du quartier marchant? Étrange, qui de plus semblait très populaire auprès de sombre sponsors...
-J'attire... La Haine... Et avec raison... Mais non... Je ne suis... Pas assez important... Pour que l'on... Souhaite ma mort... Avec pareil conviction... La vraie... Question... Serait d'avantage... De qui êtes vous... La fille?...
Oui, son patronyme. Les nobles aimaient ce genre de chose. Prôner un nom comme supérieur à un autre. Associer leur nom à une marque ou un concepts, comme les Taillefer, sans conteste la famille de forgeron la plus respecté de tout Armanda. L'Ombre connaissait beaucoup de nom de bourgeois et de noble, encore plus depuis qu'il travaillait comme espion au palais pour le compte du Grand Trésorier.
-Vous êtes... Propre... Vous sentez... Bonne... Vous semblez... Instruite... Simplement... Par votre... Façon de parler... Et si... Je me fit... À votre compagne... Vous fréquentez... Le palais...
Il lui décrocha un regard dure et ferme, pareil à sa voix enrouillé.
-Si vous mourrez... Ici... Et maintenant... Ce ne sera... Pas de ma faute... Oublié les... Mensonges... Tout de suite...
C'était un assassin, pas un chien de poche pour un quelconque noble ou un garde du corps émasculé par la servitude. Si la famille était intéressante, peut-être pourrait-il se faire quelques pièces auprès du patron de la famille pour avoir sauver sa petite fleur après tout... Avec Crissolorio au loin et le Souffle silencieux pour le moment, il devait bien trouvé un moyen de se faire un peux d'argent... C'était ainsi qu'un mercenaire devait résonner pour survivre, même si au plus profond de lui même, le Corbeau haïssait l'argent, symbole même de la division social et du pouvoir de la couronne sur les vies de ceux nés sans autant d'aisance monétaire. Pendant longtemps, il avait eu la chance de pouvoir s'en privé. Il avait vécu de troc avec les paysans locaux, et du fruit de son labeur et de ses innombrable chasse. Mais avec l'arrivé de Luna, puis l'auberge et son essaie, l'homme n'avait pas eu le choix et avait embarqué dans ce cercle vicelard et gras comme un duc, espérant en aider d'autre, changé un peu sa vie triste et solitaire.
Flèche encoché et main ferme, il consultait régulièrement les mouvements des hommes sur le toits, sans apercevoir le moindre changement. Ou bien ils attendaient patiemment qu'ils s'exposent, où bien ils avaient déserté l'endroit. Mais avec deux cadavres dans la zone, il était difficile de croire que les mercenaires quitteraient ainsi. Non... Ils devaient encore cherche la trace de leur confrères... Ceux-là même qui gisait non loin de lui, chacun percés d'une flèche en pleine tête. Ce n'était pas aussi évident de leur position actuel, mais l'Ombre le savait, il ne manquait jamais ses cibles, et lorsqu'il souhaitait tué, il tuait. Il n'était pas de ceux qui prenait plaisir à faire souffrir leur adversaire, même si parfois, l'envie y était... Tout comme son désir actuel de savoir au nom de qui sa vie se trouvait soudainement, et une fois de plus, menacé par quelques inconnus qui ne verrait pas le jour à venir... |
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| Sujet: Re: Jeux de dupes [Saemon] TERMINE Lun 17 Nov 2014 - 14:54 | |
| Leur sauveur du moment semblait toujours nerveux à surveiller leurs arrières. Ce qui voulait dire que d'autres risquaient de revenir encore tenter de les faire taire. Pas forcément une bonne chose, et encore moins de rester dans une ruelle sombre. Ne serait-ce pas mieux dans une large artère de la ville ? Et si cela parvenait à se savoir, la garde autour d'elle serait encore une fois reserrer. Et il était bien hors de questions.
« -Rester ? Vous êtes sûr qu'il ne vaut mieux pas quitter bien loin ces lieux, que de se terrer derrière des caisses qui ne seront pas un abris solide face aux courroux des amis de ces assassins de jeunes femmes. Vu qu'il ne s'agit pas de vous, il s'agit de nous. »
Et ce n'était pas forcément une bien bonne nouvelle. Car qui était derrière cette envie de la voir périr. Bon la liste était longue mais celui-là avait semble-t-il mit le paquet pour la voir les yeux fermés pour de bon.
« -Qui je suis n'importe peu, Miss Hughes et moi-même vivons au palais. Et à partir de là, vous pouvez vous doutez que nos vies peuvent valoir beaucoup. J'apporte aussi la haine et la convoitise. Mais ne nous disputons pas le désire de tuer nos défunts amis. »
Il y en avait pour tout le monde. Le visage bien plus sérieux et rude, elle n'appréciait pas le ton du jeune homme quand à voir en elle une menteuse. Elle ne lui avait pas menti, juste dissimuler des informations. Ce n'était pas vraiment la même chose. Et aller crier qu'elle était Esmelda Kohan, princesse de son état n'avait jamais été une bien bonne chose.
«-Et ce n'est nullement un mensonge que d’omettre certains détails. Si je vous disais que je ne prénomme Léanne Dessay en serait un. Et je n'ai jamais nié ne pas fréquenter le palais. Nous nous y rendons avec Madame Hughes, celle-ci à la responsabilité la plus importante au palais, quoique beaucoup en dise. Celle du dressage et du bon fonctionnement des repas. Peut être un invité mécontent qui cherche à faire passer un message, ne pensez-vous pas Miss ? »
La princesse savait que là elle touchait la corde sensible de Miss Hughes. Certes ce n'était pas le moment de plaisanter. D'autres assassins pourraient revenir. Mais si elle devait mourir aujourd'hui pourquoi ne pas le faire en plaisantant, s'apitoyer sur son sort ce n'était pas du genre de la jeune femme et encore moins celui d'aller pleurer et rentrer chez elle en courant. Et l'homme en face d'elle était non seulement leur planche de salut et une aide non négligeable.
« -Grands esprits, je ne l'espère pas, mademoiselle. »
La dame d'une cinquantaine d'années posa sa main sur sa bouche, dans l'espoir que jamais une telle chose arrive. Elle serait prête à se planter elle même la flèche dans le cœur pour un pareil échec. Esmelda sourit pour mieux revenir à l'homme masqué.
« -Et si je meurs ici et maintenant, je pense qu'il ne vaut mieux pas que l'on sache que vous étiez dans les parages, peut-être vous accuserait-on. Sûrement à tort, mais la justice en ce moment suit une nouvelle voie bien étrange. »
Oui, pour le moment, la justice était celle d'après guerre, celles des alayens. Et les preuves seraient contre leur gentil sauveur.
« -Mais si vous pensez que quitter ces lieux est plus sûr, je peux vous proposer de nous raccompagnez, et là je tacherai de ne pas vous mentir à défaut de tout vous révéler. Et si je meurs, vous passerez bien plus pour un héros qu'un assassin.»
La jeune femme se baissa pour reprendre un des paniers au sol. Panier que s'empressa de prendre la maîtresse de cérémonie des repas de Gloria. Dans ce geste attife, elle remonta un peu plus la manche de la princesse, qui laissa un peu plus voir sa main, auréolée d'un tatouage d'une beauté sans nom. Des arabesques d'une couleur foncée s’entremêlaient sur la paume de sa main. Des dessins que seuls un esprit pourrait créer. Pas même le meilleur artisan elfique. |
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| Sujet: Re: Jeux de dupes [Saemon] TERMINE Mar 18 Nov 2014 - 0:39 | |
| -Lors d'embuscade... De ce genre... Il faut... guetter... Avant de... Courir... Autrement... Un carreau entre les... Les omoplates... Et un ultime... Juron...
Il jeta un coup d'œil une fois encore, en directions des toits de la ruelle. Rien. Peut-être était ce la fenêtre qu'il avait besoin afin de quitter les lieux. Mais d'un autre coté, détaler nonchalamment était très possiblement condamner ces deux femmes à une mort certaine, voir pire. Et il se savait parfaitement incapable de faire pareil chose en connaissance de cause, surtout qu'elles ne semblaient pas être de la trempe de la défunte Yvia Neriwen... Dame... Hughes.. Et la demoiselle sans nom semblaient d'avantage du genre "banale", enfin, surtout en ce qui avait à trait à la matrone des cuisines. L'assassin ne pouvait rien supposer au sujet de celle qui jusqu'à preuve du contraire était une fille de noble du palais. Enfin, rien au sujet des informations pertinentes la connaissance. Autrement, il avait un aperçut assez claire du genre de personne à qui il avait à faire, et bien évidement, il n'aimait pas cela, mais pas du tout. L'Ombre détestait de façon inné chaque personne dégageant ne serait-ce qu'une teinte d'autorité sur sa personne. Malheureusement, en ce monde, les noble, les riches et autre sang bleu avaient la fâcheuse habitude d'en transpirer. Aussi conciliante cette personne prétendait-elle être, il n'en restait pas moins que ses gestes, que ses paroles, voir ses yeux la trahiraient impunément. Dans cette situation, c'était la supposition laissé en l'air derrière les belles paroles de la femmes qui laissèrent un arrière gout amer dans la bouche de l'homme masqué.
-Si vous... Mourriez... ici et.. Maintenant... Les accusations... Que l'on me... jèteraient... Seraient plume... Sur plomb... Mademoiselle...
Autrement dit, il n,en avait tout simplement rien à faire que l'on accuse d'un meurtre, voir un double meurtre... N'était-ce pas ce qu'il venait tout juste de faire? Tuer deux personne, froidement, sans arrière pensée sur leur existence propre? Sur leur espérances futur? Leur familles? L'homme tuaient et n'avait pas à s'arrêter sur ce genre de question lorsque l'on levait une arme en sa direction, ou dans la direction d'une personne ne pouvant faire de même et qui ne méritait pas pareil sort. Activant la voix des vents, il murmura plusieurs fois le nom de son Corbeau, changeant à chaque fois légèrement la direction dans laquelle il regardait. Il en profita pour guetter, alors que la femme sans nom sortait le grand jeu dans l'espoir de... Dans quel espoir au juste? Elle le menaçait à ce moment précis! certes, c'était subtils, suave presque, mais c'était là que l'on pouvait voir la différence entre une brute au langage ordurier, comme le loup de la horde qui l'avais menacé de le vidé comme un poisson et de mettre son contenu dans une boite à part, et une noble éduqué sachant tourné ses phrases à son intérêt. Peut-être n'était-il pas le résultat souhaité, mais venant d'une pareil inconnue, le rôdeur préférait considérer le pire au meilleur.
Il jeta un coup d'œil en direction de la dame sous le choc des paroles prononcés par son accompagnatrice du moment. Puis il soupira en retirant son capuchon, dévoilant l'intégralité de son masque au grand jour, couvrant pratiquement tout le visage de l'homme en noir, outre sa bouche et sa mâchoire. Le cadre du masque noir étaient ancré à même la peau gonflé et boursoufflé de l'homme, une longue et hideuse cicatrice. Fixé une pièce de métal ardent sur le visage d'un être vivant n'était pas tout à fait un geste censé embellir la région concerné après tout... Ses cheveux d'un brun très sombre, coupés courts, étaient ramené vers l'arrière de son crane. Ses yeux couleur or étaient à la lumière du soleil plus perçant que jamais. Du haut de ses deux mètres, ses globes oculaires étaient pareil à un phare en pleine nuit, transperçant la noirceur d'un puissant trait. Ce dernier se posa sur la femme encapuchonné.
-Ai-je vraiment... L'air d'un héros... Mademoiselle?... Ai-je... L'air de... Me balader... Sur un cheval... Armure d'Argent... Sur le torse... Et air hautain... Plus grand... Que... La souveraine... des nuées?
Il cracha sur le sol, un air dégouté et dur sur le visage.
-Vous voulez... Un escorte... Jusqu'à... La grande Voie... Dite le... Directement... Vous parlez... à un mercenaire... Pas à un... Politicien... Ou un autre... Fot-en-cul... Ou je ne sais... Quoi...
Oui, vraiment, il n'aimait pas cette strate de la société, pour ne pas dire qu'il les détestait tous. L'homme se tourna et tendis son bras gauche, flèche en main, alors qu'un bruit commun lui venait aux oreilles. Nox, son corbeau, vint se poser délicatement sur le bras de son maitre. L'assassin l'incita par la suite à monter plus sur son épaules, histoire d'avoir en sa possession deux membres prêt à servir. Dans cette situation précise, tirer en direction du premier imbécile osant montrer le bout de son nez. Encore une fois, l'Attention de l'homme retourna en direction de son interlocutrice. Il ne l'Avait pas exprimé ouvertement, mais sa curiosité était vivement piquée: il connaissait cette voix, il pouvait le jurer. Peut-être dans les corridors du château... C'était plausible après tout...
-Je peux couvrir... Vos déplacements... Ainsi que ceux... De... Dame... Hughes... Il n'y a... Qu'une centaines... de mètres... Nous séprarant... De la... Grandes Voie...
Cent mètre n'était pas une grande distance à parcourir, mais considérant qu'il s'agissait de ruelles tortueuses, les déplacements étaient beaucoup plus risqué et pénible.
-Vous et... Madame ici... Présente... Possédez des... Armes... J'ai bon espoir?..
C'était toujours une question importante à poser, à savoir s'il allait mener des brebis sans défenses vers un danger potentiellement mortel ou bien des brebis armés de surins émoussés vers un danger tout aussi grand... |
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| Sujet: Re: Jeux de dupes [Saemon] TERMINE Jeu 20 Nov 2014 - 10:59 | |
| Dans l'espoir d'être saufs, enfin, Esmelda suivit du regard l'homme qui semblait analyser la situation.
« -Je me souviendrai de votre conseil, judicieux. Mais j'avoue que le premier réflexe est celui de courir en criant. On en oublier parfois que les flèches vont bien plus vite. »
L'homme se dévoila, retirant son capuchon et laissant apparaître un masque cachant une bonne partie de son visage. Sûrement pour cacher de vilaines cicatrices. La vie ne devait pas l'avoir épargner ni la mort. Mais aux yeux de la princesse rien ne justifiant, masque ou pas son action de gentillesse et de bravoure et que la jeune femme le voit en héros malgré tout.
« -Mais vous vous méprenez, il y a bien plus de héros en guenilles luttant chaque jour contre la misère de ce monde, contre son infamie que de héros se pavanant sur un cheval blanc avec une armure façonnée par les meilleurs matériaux de l'empire. Ce terme n'a rien d'un trait physique, mais de ce que l'on cherche à faire de sa vie et comment on agit. Vous êtes un héros à mes yeux. Vous avez sauvé ma vie et celle de cette femme qui fait tant pour l'empire.»
Des paysans sans rien d'autres que leur courage pour survivre, des mères qui trouvaient une force sans nom digne d'un dragon pour sauver leur enfants, des soldats qui défendaient leur pays et des personnes âgées prêtes à tout pour transmettre un savoir qui aujourd'hui était amener à disparaître. Alors non, le héros à l'armure solide et à l'épée de feu n'était qu'un conte pour enfant ou une image floue et fausse de ce qu'était réellement un héros, bravant le danger. Qu'importe ce qu'il arrive, qu'importe pour qui, il le faisait au nom d'une justice noble.
« -Je ne me suis pas adresser à vous tel un politicien. Ni comme à un mercenaire pour tout vous avouez, mais simplement comme à un quelqu'un à qui je propose de sortir de ce lieu. Vous pouvez refuser sans pour autant voir en chacun de mes mots une attaque envers votre personne. J'ai rangé mon arme depuis un bon moment. »
Esmelda toucha sa ceinture pour le lui signifier. Mais restait en suspend la question de savoir pourquoi cet homme se sentait agresser à la moindre de ses paroles. Esmelda n'y voyait aucune offense et même plutôt de la gratitude envers cet homme qui les avait sauvé. Vraiment il y avait quelque chose d'étrange le concernant.
« -Et je vous remercie de couvrir nos pas et de nous sortir de cette misère. Oui, j'ai ma lame et s'il faut j'userai de bien plus. Et j'ai votre précieux conseil : me cacher plutôt que courir. Je m'en souviendrai. Donc oui, il peut y avoir un certain espoir, je vous remercie.»
La jeune femme inclina doucement sa tête dans un geste de remerciement.
« -Mais puis-je avoir l'audace de vous poser une question ? A vous de juger si vous en avez l'envie d'y répondre ou pas. Même si cela ne semble pas vous affectez outre mesure je ne vous en tiendrai pas rigueur. »
La jeune femme voulait s'en assurer avant de poser la question à proprement parler, mais maintenant qu'ils étaient en sécurité, les confidences pouvaient se faire à l'abri de flèches.
« -Je sais que beaucoup arbore tout ce qui approche de près ou de loin au plais et ses occupants, mais pourquoi en ce qui vous concerne ? Une animosité certes, mais pourquoi envers nous ? Nous deux ? Deux gourdes perdues dans une ruelle étroite, il y a plus de quoi sourire et se moquer que de mépriser. »
La jeune femme savait que la noblesse, les personnes ayant suffisamment de pièces d'or dans leur coffre pouvaient attirer autant convoitise que mépris. Souvent à raison, l'argent apportait parfois arrogance et mépris envers ceux qui en avait pas. Mais de là à mettre tous les crabes dans le même panier. |
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| Sujet: Re: Jeux de dupes [Saemon] TERMINE Sam 22 Nov 2014 - 21:59 | |
| Son air était toujours ferme et et ses muscles toujours tendus. Il avait bien remarqué l'Arme de la jeune femme, mais il espérait qu'elle possède quelque chose de plus... Imposant... Quoi que, si elle savait manier cette lame, elle pourrait être utile pour les quelques minutes à suivre. La particularité de cette embuscade était qu'ils se trouvaient dans une situation de combat rapproché. Chaque coin pouvait révéler un ennemis potentiel, et ce n'était pas avec une lance qu'un guerrier pouvait efficacement se défendre dans pareil situation. Non, il fallait une arme courte et une arme de jet afin de surveiller les toits, choses qui était exactement sa situation. La jeune femme pourrait couvrir la vieille, avancer de ruelle en ruelle, puis finalement émergé de cette trappe à rat grandeur nature dans laquelle il avait la tête si joliment coincé. Il ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel à l'étrange demande de la femme masqué.
-Je ne crois pas... Que je peux... Vous empêcher... De poser une... Question... Aussi "audacieuse"... Soit-elle...
Après tout, elle semblait bien déterminer à la poser, sa question. Par expérience, une réponse négative n'Aurait rien changé, sinon ajouter un commentaire à la question posé. La curiosité humaine était ainsi: il devait être assouvit, autrement, elle consumait son hôte, pareil à un parasite. L'homme masqué en connaissait un rayon la dessus. Le nombre d'heure où n'avait fait que songer, assit dans un coin perdu à lire un livre oublié de tous, étaient incalculable... La question de son interlocutrice l'agaça un peu. Après tout, ce n'était pas vraiment l'endroit ou le temps de poser pareil question. Ils n'étaient pas tranquillement assit sur une terrasse à boire de l'alcool en jacassant comme deux amis qui ne se seraient pas vu depuis longtemps...
L'assassin passa encore sa tête dans la ruelle où résidaient à présent deux cadavres. Toujours aucun signe de vie. Il y avait la clameur habituel qui flottait dans l'air et masquait de potentiels bruit de pas, ce qui n'était vraiment pas une bonne chose question de repérer un ennemis. Il fallait bouger rapidement, sortir au plus vite et surtout, ne plus avoir ces femmes dans les pattes. Il avait prévus de prendre une journée pour lui, se détendre un peu, réfléchir à bon vent. Il allait chasser sous peu, il n'avait pas à s'accaparer de deux filles qui ne savaient faire rien d'autre que parler...
-J'agis ainsi... Parce que vous êtes... Noble... La définition... Viens avec... le titre...
Il lâcha sa flèche un moment pour gratter la tête de son oiseau, qui lâcha un petit croassement affectueux. Il ajusta son arme par la suite, la sortie allait peut-être attirer l'attention, il se devait donc d'être prêt.
-J'ai croisé... Nombre de Nobles... Dans ma vie... Le palais... En déborde... Après tout... Ils sont pareil... À vous... Ils parlent beaucoup... Ils font peu... Ou rien... Et lorsqu'ils font... Quelques choses... Çela ressemble... à un fiasco... Monumentale... Pareil au Sommet des... Nations... Une alliance avec... Des suceurs... De sang... Le fléaux de... Notre race...
Il cracha une fois encore sur le sol, dégouté par ce que les humains avaient accepté de faire ce jour là. Un exemple parmi tant d'autre... Mais l'une des plus explicite. Ce n'était certainement pas un Kohan qui serait saigné pour nourrir les vampires, comme l'avait convenue l'alliance il y avait près d'un ans de cela.
-Dite vous... Mademoiselle... Que si ma... Curiosité... N'était pas... Aussi flamboyante... Je n'aurais... Aucun regret... à vous laisser vous... Vous débrouiller seul...
Ce n'était pas vrai, mais ca, la femme n'avait pas à le savoir. Il ne tuait pas les femmes, à moins que ces dernières ne lève une arme contre lui, et encore, cela n'était jamais arrivé en quatorze ans. Une seule femme avait péri de sa main, une de trop... La femme aux Champignons... Considérant le fait que la demoiselle et la dame ne seraient que des lièvres pour une hordes de bestioles affamé sans son intervention, l'Ombre jugeait que son départ signerait leur arrêt de mort. Son inaction les tuerait, il les tuerait. De ce fait, il se savait incapable de partir. Il ne le faisait pas pour elles, mais pour lui, et il ne voulait pas qu'elles s'imaginent quelconque héroïsme dans ses gestes.
-J'ai mes raisons... De mépriser les... Nobles... Ayez vos raisons... De les aimer... Vous semblez... Aimer... Croire en la... Bonté des gens...
L'assassin surveillait attentivement une silhouette sur le toit s'Approchant rapidement de leur position. Il regardait dans tout le sens, ce qui était plutôt rassurant; il ne les avaient pas vu. Une seconde plus tard, un corps d'homme s'écrasa lourdement au sol dans un craquement lugubre et l'homme masqué encocha une nouvelle flèche, stoïque.
-Le monde... Est mauvais... Il faut être... Un noble... Pour être encore... Capable... De rêver... les yeux ouvert... Dans un monde ou... La guerre est... Maitresse... Du cœur... Des hommes...
Il avait parler sans même la regarder. Cela lui importait peut après tout de savoir si elle était d'Accords ou non avec ses propos. Il n'aurait pas dut parler en premier lieu, ainsi, cette conversation n'aurait pas existé et ils seraient tous sortie de cette ruelle depuis plusieurs minute déjà.
-Prochaine ruelle... environs trente mètres... À votre droite... Allez s'y!...
Un petit haussement de son épaule fit s'envoler Nox. Il servirait de guet et de distraction le temps des déplacement. Le plus fidèle allier qu'il aurait pu avoir à bien y penser. L'assassin sortit de la cachette, arc tendus, prêt à tirer sur le prochain pauvre bâtard qui allait oser pointer le bout de son nez. |
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| Sujet: Re: Jeux de dupes [Saemon] TERMINE Dim 23 Nov 2014 - 18:46 | |
| « -Donc vous êtes déjà entré au palais. En qualité de ? »
La jeune femme n'avait jamais vu cette homme masqué au palais. Alors, il y avait de quoi titiller sa curiosité.
« -Et aux négociations. Vous n'aimez pas les nobles mais gravitez beaucoup dans leur entourage tout de même. Au moins, vous avez la chance d'avoir rencontré les Esprits. Rien que cela est une chance inouïe, unique. »
La princesse ne se souvenait pas de l'avoir vu, en même temps, la jeune femme avait l'esprit tellement tendu à cette réunion. Du monde, Lorenz là, son mariage, Kylian, sans compter la guerre puis les Esprits.
« -Mais je diffère de votre point de vue. Même si vous pouvez dire que je suis noble donc je ne peux penser autrement. Mais il existe des nobles qui font et bien, qui ne cherchent pas que à parler. Mais je vous l'accorde pour les fréquenter depuis des années, la majorité tourne leur intérêt en fonction de leur petite personne. Il y en a de rare, mais il y en a. Ne les condamnez pas tous. »
Esmelda ne cherchait pas à lui faire changer d'avis mais juste qu'il sache que tous n'étaient pas des pourris. Que des nobles aidaient ceux dans le besoin sans attendre autre chose en retour que le sourire d'un enfant heureux ou d'une jeune mère.
« -Quand aux vampires, vaste et délicate question. Mais là aussi tous ne sont pas un fléau, cherchant à exterminer humains ou elfes. Et pour le moment, ils sont bien loin d'être le fléaux de notre race.Mais encore une fois, comme pour les nobles, une majorité écrase la minorité qui agit pour le bien de tous. C'est là tout le soucis. Comme partout, le monde ne se divise pas en gentil peuple et méchant noble. Il y a aussi des pourris dans le peuple, il y en a partout. Comme il y a de bonnes personnes au palais. Mais souvent ce sont des personnes discrètes bien loin de l'arrogance et la vanité de ceux que vous méprisez.»
Mais il était bien plus facile de mettre tout le monde dans le même panier sans réfléchir à qui est qui.
« -Mais oui, je crois en la bonté des gens, quelque soit leur naissance ou race. Prenez moi pour une douce innocente, mais je ne changerai pas sur cela. Mes rencontres m'ont prouvé le contraire. Et non, il ne faut pas être noble pour rêver. Voyez-vous, je le suis mais je sais que de nombreuses personnes issues du peuple, en ces quartiers, rêve aussi à des jours meilleurs. Et si je le sais c'est que je leur ai demandé. Le monde n'est pas mauvais, ce sont nos actions qui le sont. A nous de le rendre meilleur. »
Mais encore fallait-il le vouloir et prendre le risque de ne pas choisir la facilité. Comme les hommes qui voulaient la tuer. Un de plus semblait avoir rejoint l'esprit de la Mort. Que son âme repose en paix.
« -La paix peut être une douce mère qui sait nous choyer. Pour cela, il faut le vouloir. La preuve, vous venez de décider de le rendre meilleur en sauvant deux inconnues, nobles, qui ne font pas que parler, mais qui agissent. Et pour cela merci. »
Elle ajouta une dernière question ?
« -Merci Messire ? » |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Jeux de dupes [Saemon] TERMINE Ven 28 Nov 2014 - 2:04 | |
| -En qualité... De sbire... De l'État... un parmi... Tant d'Autre... Quant à mes... Fréquentations.. Ca ne vous concerne... En rien... à moins... Que vous soyez... Prête à y... Y mettre le prix... Je fréquente... les riche... Car c'est dans... Leur mains... taché de sang... Que l'or réside...
Il la laissa parler. Après tout, cela ne servait à rien de lui répondre, visiblement, puisque ses commentaires frappaient un mur. Non... Oublier ces paroles qui le frappait beaucoup plus qu'il ne voulait ne le montrer, ou l'admettre... Particulièrement au sujet des vampires en fait. Sous le coup de l'émotion, non désireux de poursuivre une conversation sur les être qui avaient ruiné sa vie, l'homme armé bondit dans la ruelle transversale et commença à reculée habilement. Il tournait sans cesse autour de lui, près d'un mur, s'assurant qu'aucun autre mercenaire ne se pointeraient le nez avant que les deux femmes ne soient à l'abris.
Leur sortie fut réussit, heureusement pour eux. La ruelle où ils se trouvaient à présent ne laissait que peux de place entre les toits qui la coiffaient, parfait pour se dissimuler de regards indésirable. Nox se posa sur l'extrémité du toit qui se trouvait à sa droite. Peut-être que leur assaillant cesseraient leur attaque, même si l'Assassin en doutait plus que fortement. Au moins, si l'un d'eux approchait, Nox pourrait le prévenir en s'envolant, ou en croassant. Ce n'était pas la première fois que son oiseau faisait le guet, l'homme masqué avait donc une totale confiance envers le volatile. Sans négliger la direction d'où il venait, l'Ombre décida de ce concentrer sur l'avant. Après tout, ils avaient beau être caché d'une vue aérienne, les tireurs embusqués pouvaient tout aussi bien être dissimulé dans un angle morts, attendant patiemment l'angle de tir parfait, l'occasion qui signeraient leur mort. Il s'en doutait car s'est ainsi qui procédait: il attendait, il tirait, et il disparaissait. Une flèche, et le contrat était terminé, sans crie, sans larme, juste la mort et le silence... Dans cette situation néanmoins, ni un, ni l'autre n'était de mise, étrangement pour l'homme... D'ailleurs, malgré sa contenance, peut-être un peu motivé par son totem l'incitant à la chasse, l'Assassin ne put empêcher un commentaire de quitter ses lèvres.
-Vous êtes... Vraiment... Mais vraiment... Une douce innocente...
Un peu a vif, ce qui était normal pour une personne censé dans ce genre de situation, il s'approcha de l'inconnue et la dévisagea fermement. Il n'y avait aucune once d'émotion dans le visage partiellement voilé de l'assassin, seulement un air grave et des yeux rageurs. Il humecta ses lèvres de salive avant d'envoyez sans modération à la femme, toujours de sa voix enrouée et creuse;
-D'accords... Nous allons mettre... Quelque chose... Au clair... Mademoiselle... D'accords?... En sortant... De ces... Foutues ruelles... Vous me... dédommager... Et vous... Ne me verrez... Plus jamais... De votre foutue vie!... Oublier les...Foutue discutions... Sur la bonté... Hypothétique... De l'humain!... Et surtout... Ne prononcer... Plus un... Mot... À propos... De ces foutues vampires!...
Jurer était un art, et l'assassin n'était pas un artiste, pas une seule seconde. Mais il était à vif. Cette femme était idiotes ou quoi? On lui tirait dessus et elle commençait un monologue sur la bonté humaine! D'accords, il pouvait partiellement comprendre que parler était un réflexe face au stresse pour certaine personne, mais quant même! Il n'était pas conseillé en situation de survie d'énerver celui qui s'occupe de garder le trio en vie... Il souffla un bon coup, puis pivota sur lui même. Il souffla encore, doucement, faisant dos à présent à l'objet de sa colère. Serrant les poings sur son arme et son projectile, l'Ombre tentait désespérément de se calmer.
-Qui je suis... n'importe peu... Mon familier Nox... et moi-même... Ne vivons PAS... Au palais... Nos vies... ne valent... Donc rien... Quoi que... En dites... Un pauvre et... Un chien... Sont pareil... Au yeux des nobles...
Il inclina légèrement sa tête vers l'avant puis la fit pivoté vers la femme sans bouger son corps, décrochant un regard ironique à son interlocutrice. Il n'allait pas la ménager celle-là! Oh non! Il avait bonne mémoire et il allait en profiter sans vergogne. Elle ne voulait rien lui dire? Et bien soit! Il ferai de même de son coté! Il n'allait certainement pas dévoilé son identité tout bonnement pour faire plaisir à une noble et son accompagnatrice... Il remit sa flèche dans son carquois et passa sa main gauche, nouvellement libre , sur son masque métallique. Il arrêta au niveau des fentes cadrant des yeux et frotta ces dernier du bout des doigts, prit d'un nouveau soupir de découragement.
-Bon... D'accord... Je dois.. Me calmer...
Il inspira profondément, reportant son attention complète sur l'Inconnue.
-Je vais... Tenter... D'être plus clair... Tant que nous... Resterons... Dans ces ruelles... Vous risquez... LA mort... Je suis armé... Et près de vous... Je suis donc... La cible la... La plus menaçante... Donc une cible... Prioritaire... Si vous tenez... Vraiment à parler...S'il vous plait... Baissez... Le ton... Et marcher... Vers la sortie... La mort nous... Guette... Mademoiselle... Pareillement pour... Vous... Madame...
Il n'avait pas oublier dame Hughes, seulement, son silence faisait d'elle la personne avec la plus haute espérance de vie dans cette situation. |
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| Sujet: Re: Jeux de dupes [Saemon] TERMINE Sam 29 Nov 2014 - 14:30 | |
| Eh bien le sauveur était du genre bougon et pas commode, à haïr le monde et les nobles de préférence. L'argent, le pouvoir, toujours la même rengaine. Quand comprendraient-ils tous que ce duo n'apportait pas forcément le bonheur mais bien souvent le désespoir et le mépris, la haine et la tristesse, une solitude amère.
« -Tous n'ont pas les mains tâchés de sang. Méprisez-les, insultez-les, nous, qu'importe, mais cessez d'être comme eux, juste appâté par l'argent pour la moindre chose, vous ne vaudriez au final pas mieux qu'eux. »
Voir même pire.
« -Merci du compliment, on me l'a déjà dit. Bien monsieur je crois tout connaître de la vie et préfère le mépris et les œillères qu'une vie bien meilleure sans cela. »
La jeune femme marchait d'un pas lent et silencieux, guettant ci et là d'éventuelles flèches qui viendraient se planter avec allégresse dans la peau de son sauveur du moment.
« -Et cessez de dire que seul les vie du palais compte et pas les autres. Si vous espérez ainsi que je vous donne raison, car je suis de noble lignage, vous vous mettez le doigt dans l’œil et bien profond. Mais c'est vrai, vous êtes borné au point de ne pas voir au delà de votre masque et de ce que vous croyez juste. Eh bien rester avec votre façon petite de vivre, à croire que tous les humains sont mauvais, tous les nobles des pourris et les vampires des monstres. Eh bien certains le sont bien moins que vous. »
Et toc. Que ça lui plaise ou pas, c'était la vérité. Il pouvait bien haïr le monde pour certainement de très bonnes raisons mais ne pas accepter qu'il puisse avoir du bon dans cette noirceur, non, ce n'était pas concevable pour la princesse.
« -Votre prix, vu que seul l'argent vous intéresse. Tout comme les nobles. Et merci ! »
La main dans sa cape, la jeune femme lui jeta dans les mains. Après tout, il avait son or il cesserait de se plaindre à ce sujet, vu que c'était que ça au final qui le motivait. Un vrai comte. Cela même qu'il exécrait. Un comble et une belle ironie.
Un ton plus bas, la princesse ajouta.
« -Se calmer n'est pas la solution, du moins si mais pas que, juste ne pas mettre tout le monde dans le même sac de provisions. Cela vous évitera des ennuis. Pour preuve, ces hommes n'apprécient pas une chose : que je sois dans ces rues et pas au palais. »
La jeune femme parla moins fort comme demander, chuchotant et avançant les yeux guettant les toits en vu d'un peut être autre assassin. Elle ne put se sentir que fière qu'une seule femme demande l'appui d'au moins quatre hommes. Cela voulait dire au moins qu'on ne la prenait pas que pour une frêle princesse. Mais une adversaire pleine de ressource. Après tout ne fallait-il pas voir le positif dans le négatif, même sa mort ?
« -La mort me guette depuis de nombreuses années, mais je sais que maintenant, Mort veille sur moi, pour preuve, vous avez été là pour me protéger. »
La jeune femme lui fit une révérence des plus polies et avec un sourire sincère, soutenue par Miss Hughes qui fit de même.
« -Adieu homme de l'ombre. Au plaisir de vous revoir, malgré ce que vous pensez.»
La femme plus âgée ajouta :
« -Merci messire. La mort rôde mais la vie respire toujours, grâce à vous. »
Les passants plus nombreux dans la rue, les gardes aussi bien de l'armée loyalistes qu'alayennes, et les quelques mercenaires morts découragerait les plus courageux des mercenaires. Une chance pour la jeune femme. Le retour devrait se faire plus calmement, et en sûreté. Tout comme leurs provisions... |
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| Sujet: Re: Jeux de dupes [Saemon] TERMINE Ven 5 Déc 2014 - 1:13 | |
| Au début, un léger sourire avait flotté sur les lèvres de l'Assassin. Un sourire moqueur, remplit de mépris et de haine, destiné à laisser passer un message beaucoup plus lourd en terme de signification que mille discours. Il n'allait pas se retenir, même si en soit, la jeune femme n'avait pas tord. Il ne la connaissait pas... Peut-être était-elle différente, peut-être était-elle l'exemple même de l'humanité chez les nobles, mais l'assassin préférait ne pas espérer ainsi. La déception blessait, alors que ne pas avoir d'espoir ne laissait pas le rêveur tombé durement dans la réalité, ô sombre réalité. Après avoir perdu sa mère, tué son père et son mentor, en plus d'avoir perdu de vu son petit frère, il était tout à fait humain de perdre foi en la beauté de la vie. Ce n'était que récemment que l'homme en noir avait retrouvé une parcelle de plaisir dans une existence pourtant si sombre. Mais les dommages étaient déjà fait et malheureusement, irréversible. La raison elle même ne pouvait enlever cette amertume qui tâchait le cœur du Corbeau. C'était aussi le cas en ce qui avait à trait des vampires. L'homme en avait croisé deux, seulement deux dans sa vie, s'Il ne comptait pas le sommet des Chefs, et les deux avaient pratiquement arraché la moindre parcelle de vie de son corps gratuitement et sans l'ombre d'une étincelle de raison. Une fois à neuf ans, une autre à vingt huit ans. Il avait été pour un un amas de viande juste bon à être drainer avant d'être laissé pour mort. C'était donc assez normal que l'assassin rumine cette colère envers les vampires. Le commentaire de la femme, bien que faux, réussit néanmoins à faire dressé le poils sur le corps de l'homme. Une colère sourde grondait en lui, ses mains se crispèrent, l'une en poings, l'autre resserra sa prise sur son arme. La seule chose qui fit ouvrir la main de l'Ombre fut la bourse lancé au vent devant lui, qui ne put s'empêcher de saisir habilement de sa main désarmé. Il la tenait le long de sa jambe, dans sa main toujours crispé. Elle parlait sans être en connaissance de cause. Elle parlait de quelque chose qui lui était inconnu. L'Ombre s'était un jour pensé plus qu'un homme, mais on lui avait rapidement remit les pieds sur terre. Il s'était crut un monstre, oui, mais ses proches lui avaient bien prouvé eux aussi qu'il avait tord. Les paroles du Grand dragon d'or avait fait leur effets, et les mois de tortures avait achevé cette étrange méditation personnelle. Il savait pertinemment ce qu'il était; -Je suis... Simplement... Un homme...Oui, un homme, tant bon que mauvais. Tant triste qu'heureux, entouré d'amis et d'ennemis, pareil à mille, pareil à un million. Il avait parlé fermement, sur un ton qui n'entendait aucune réponse. Il savait à présent que Les Grands Esprit n'avaient rien à faire des petites humains qui s'entretuait sur le continent. Ils avaient créé et à présent, ils jouaient avec les bipèdes comme si ces dernier n'était que des rats -Je vous ai... Protégé... De mon Chef... Je suis... Mon seul maitre... Il s'inclina difficilement, rigidement, malgré le frisson qui lui parcourait le corps. Il n'avait pas raison d'être irrespectueux, mais la colère était telle qu'il avait l'impression qu'il allait exploser. Raison de plus d'aller chasser en fait, même si ses nerfs avaient été calmé légèrement par le petit jeu du chat et de la souris auquel il venait tout juste de participer. Une proie était une proie, peu importait sa race après tout. Tant que la cible vivait et saignait, elle pouvait être chassé et mourir... -Restez loin... Des ruelles... Mademoiselle...Il hocha doucement la tête, puis se tourna légèrement vers l'Autre femme. -Madame...Il hocha sèchement la tête, puis tourna les talons. Le retour allait être moins mouvementé pour lui aussi. La foule était un bon bouclier, une bonne cachette aussi. Malgré sa grande taille, son visage meurtrie et masqué et son air inquiétant, il fondit pareil à une goutte de pluie dans la mer d'humain tout autour de lui. Il avait beaucoup à faire avant que la grande chasse ne commence... Tant de chose à penser... Et une question de plus ajoutée à sa longue liste: Qui était cette femme? Rp Terminé |
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