An 1 d'Obsidienne : début d'année

Sale temps pour voyager... C'était ce à quoi songeait Aaron en observant le ciel lourd et menaçant qui couvrait la ville blanche. Il allait encore pleuvoir.. Peut-être même grêler. Aucune chance donc qu'il ne puisse reprendre la route aujourd'hui et rentrer à la capitale comme il l'avait espéré. Tant pis, il avait encore des choses à faire de toutes façons et il n'était pas encore en retard sur son planning.

Il avait été envoyé à Aldaria par Gregorist lui-même afin de procéder à l'inspection des défenses de la cité. Il n'était que temps, les Alayiens avançaient à une allure folle sans paraître se soucier des tentatives de l'armée impériale pour les arrêter. Malgré cela Aaron n'était pas spécialement satisfait de sa mission, son rôle était de veiller sur la vie du roi et Gloria était bien plus menacée qu'Aldaria à l'heure actuelle. Il ne craignait qu'une chose c'était de s'apercevoir en revenant vers la capitale que celle-ci était assiégée comme Elena et qu'il ne pouvait plus y rentrer ! Le duc Korentin viendrait en aide à son cousin bien sur, mais il y avait peu de chance que cela suffise étant donné la façon dont les choses se déroulaient... Aaron était décidément de plus en plus inquiet, et lorsqu'il était inquiet il détestait encore plus se retrouver éloigné de celui qu'il était sensé protéger... Enfin, les ordres étaient les ordres.

Mis de mauvaise humeur par cette constatation, il détacha son regard de la fenêtre de sa chambre et quitta celle-ci. Lui et les quelques Lames qui l'accompagnaient s'étaient installé dans cette auberge connue sur le nom du "mouton blanc" et qui avait l'avantage d'être à peu près propre comparativement à toutes les autres. Ils auraient pu se faire héberger au palais bien sur mais l'activité intense qui y régnait avait dissuadé Aaron d'y rester, il serait trop difficile de s'y trouver une place et cela ne ferait qu'ajouter un soucis de plus au duc déjà fort surmené ces derniers temps. Aaron avait déjà procédé aux vérifications dont on l'avait chargé, son rapport était rédigé, il n'avait donc aucune raison de rester dans les pattes des gens qui cherchaient à organiser la défense du royaume. Il avait donc réservé cette aile de l'auberge pour lui et ses hommes en attendant que le temps s'améliore un peu pour qu'ils puissent reprendre la route. Par encore pour tout de suite ça... Qu'allait-il bien pouvoir faire pour occuper sa journée ?

Le brouhaha de la grande salle de l'auberge monta jusqu'à lui avant même qu'il n'ai terminé de descendre l'escalier. Il y avait du monde aujourd'hui... Pas très étonnant remarquez, les gens préféraient entrer et boire un verre plutôt que de rester à l'extérieur sous la pluie glacée qui avait commencé à tomber. L'un de ses hommes le salua quand il arriva en bas et il lui répondit d'un signe de tête avant de s'approcher du comptoir. Il n'était pas en service, il pouvait donc se prendre un verre en espérant que la pluie s'arrêterait avant qu'il ne le finisse histoire de pouvoir mettre le nez dehors sans se retrouvé aussitôt trempé des pieds à la tête. Le reconnaissant, l'aubergiste ne mit pas longtemps à lui servir un verre de ce vin fort et épicé de la région qu'il avait apprit à apprécier et Aaron n'eut plus qu'à chercher à repérer une place dans la salle...

Cela s'avéra plus difficile que prévu. L'auberge était bondée ! Aurait-il était en service que quelques malandrins se seraient sans doute levés pour déguerpir et ainsi lui laisser la place mais il ne l'était pas justement, il ne portait donc pas l'armure de son ordre. Seuls ses vêtements sombres et sa cape épaisse rappelaient discrètement son rang, quand à son visage il était connu mais les poivrots présents n'étaient pas suffisamment attentifs pour y faire attention au point de le connaître. Il en fut donc quitte pour se frayer adroitement un chemin dans la foule plus ou moins complaisante et ainsi se rapprocher de la seule chaise disponible qu'il avait pu repérer. Un homme était déjà installé à la même table mais il ne verrait sans doute pas d'inconvénient à la partager étant donné qu'il n'y avait plus de place ailleurs. Sans un mot, Aaron s'installa et lui décerna un signe de tête poli en portant son verre à ses lèvres puis s'en désintéressa afin de jeter un oeil tout autour. L'auberge avait beau être propre, elle n'en accueillait pas moins toute la racaille du coin et à voir la tête de certains des buveurs aux alentours il était clair qu'ils avaient tous plus ou moins quelque chose à se rapprocher. Pensif, le garde royal haussa un sourcil à cette pensée mais ne chercha pas plus loin, après tout tant qu'on ne commettait pas un meurtre sous ses yeux tout ceci ne le...

"AU SECOURS ! A L'ASSASSIN ! "

Peut-être aurait-il mieux fait de penser moins fort au final... Très ennuyé, il tourna son regard vers l'aubergiste... Alex c'était bien cela ? Qui redescendait à toute allure l'escalier qu'il venait de gravir tout en continuant de couiner avec désespoir :

"Un cadavre dans la chambre ! On a tué messire Petitpierre ! Appelez la garde !"

Magnifique... La garde jusqu'à preuve du contraire en ce lieu c'était lui. Mais dracos, qu'il n'avait pas envie de se meler de ça.. Il n'allait pas vraiment avoir le choix de toutes façons. Alex savait qui il était et le cherchait déjà du regard. De plus en plus agacé, il soupira très distinctement avant de tourner les yeux vers son compagnon de table qui l'observait. L'avait-il reconnu ?

Il semble à Tobold qu’il y a du bruit dans la chambre à coté de la sienne. Il lève la tête, le regard un peut embrumé, par la fête qu’il à fait au Lapin Sauteur, ou bien c’était au royaume des esprits, à moins que…les Trois Tonneaux Percés ???? Cela n’a pas d’importance... Il regarde les belles formes de Marylënne, ou bien de Gäldÿnne , à moins que Ce soit Solvïéné avec qui il a dansé l’Armanda Cancan sur la table du Cabaret La belle d'Aldéria … mais cela n’a pas d’importance non plus. Il se replonge aussitôt dans son lit moelleux…….Il se revoit quelques jours avant, en train de chercher des truffes, bien au nord quand il est tombé sur cette étrange femme Madame Hyrriéna et de son fils qu'il a aider à fuir des gents qui les pourchassaient, ......Il est revenu, a vendu à prix d'or les sruffes, quel fête! Gjeovaïnne? Cassaïndry? notre homme va se rendormir quand il entend une cavalcade dans le couloire.................bruyante. Il entend :
"-Un cadavre dans la chambre.....Monsieur Dessay, c'est dans cette chambre, Entrez"
De Mangroves ouvre un œil. Il se passe quelques chose, il se lève, et prend une serviette, qu'il noue autour de sa taille. A tous hasard il prend sa dague en Obsidienne. Il ouvre la porte, il y a foule, mais en le voyant les gents s’écartent de lui. Tobold en profite pour pénétrer dans la chambre d’où provient les voix. Le corps du Sergent Fourier de l'Intendance Petitpierre git dans son lit avec un second sourire sanglant, on lui a ouvert la gorge proprement. Le Sergent lui devait sept Pièces d'Or qu'il avait gagné dans une partie de Tric Trac presque sans triché. Tans pis. Notre homme est au première loge. Il voit Alex très agité, expliquer a un officier en simple tenue de campagne qu'il vient de découvrir le cadavre. Il y a tops de monde dans, cette pièce pour trouver un indice. De Mangroves pose négligemment sa main sur le corps. Il est encore chaude. Il sent sur son corps un léger courant d'aire, provenant de la fenêtre, qui vient de s’ouvrir. Tobold sent qu'on le regarde...........

Très mécontent de devoir gérer une affaire de meurtre alors même qu'il espérait rentrer bientôt à Gloria, Aaron n'eut cependant pas d'autre choix que de se lever lorsqu'on le demanda. Oui évidemment en ayant le chef de la garde royale sous la main les gérants de cette auberge n'allaient pas s'amuser à aller chercher un quelconque autre officier... Heureusement qu'Aaron avait été simple garde avant de passer chez les lames noires, il possédait au moins une formation et une petite expérience dans ce genre d'enquête, chose qui ne l'avait jamais passionné d'ailleurs, bref, passons !

C'est d'un pas vif qu'il grimpa l'escalier derrière Alex qui manqua d'ailleurs une des marches et qu'il dû rattraper pour lui éviter une chute qui aurait pu lui mettre un autre cadavre sur les bras. Ah non hein ? Un seul ça lui suffisait amplement, il ne fallait quand même pas exagérer.

D'autant plus que celui qu'ils trouvèrent en entrant dans la chambre incriminé n'avait vraiment pas fière allure. Egorgé proprement... Il n'y avait pas de eu de lutte, l'assassin savait parfaitement ce qu'il faisait et où se trouvait sa cible vu qu'il avait dû opérer dans le noir total de la pièce. Un professionnel sans doute... Voilà qui allait singulièrement compliquer les choses... L'homme avait-il un contrat sur la tête ? Quelqu'un voulait-il régler un compte avec lui ? S'agissant d'un soldat de métier c'était tout à fait possible...

Pendant qu'il réfléchissait, un homme à peu près de son âge (mais beaucoup moins bien conservé à son propre avis) s'était approché du corps. Il ne portait qu'une serviette nouée en pagne autour de sa taille et avait un comportement étrange. Intéressé, le garde royal l'observa qui regardait la fenêtre et remarqua lui aussi qu'elle avait été ouverte. Assez logique quand on y pensait...

"Notre homme est passé par les toits. Allez jeter un coup d'oeil."

Ses Lames qui avaient évidemment rejoint la scène entre temps ne se le firent pas dire deux fois et deux hommes athlétique cherchèrent aussitôt à se glisser par la petite lucarne avant de renoncer. Elle était bien trop petite... C'est finalement le plus maigre d'entre eux qui y parvint et alla se promener sur les toits à la recherche d'indice tandis qu'Aaron en concluait que leur assassin n'était vraiment pas gros... A peu près la taille de celui là tiens sans doute. Il l'interpella tandis que les gardes restant faisaient sortir les badauds inutiles :

"Messire ? Vous dormiez à côté ? Pouvez vous me donner votre emploi du temps hier et me dire ce que vous avez entendu ou éventuellement vu ?"

Il s'était approchait et le fixait d'un regard pénétrant. C'était un suspect potentiel au même titre que beaucoup d'autres, il ne lui ferait pas l'affront de vraiment le prendre pour le coupable avant d'avoir quelques éléments, mais au moins pouvait-il témoigner.

On fait évacuer la pièce, mais l'officier demande à Tobold de rester, toujours vetus d'un simple pagne. Notre homme voit que l'officier a comprit comment l’assassin est entré. Un soldat parvient à se faufiler par la lucarne et à inspecter le toit. De Mangrove en profite pour regarder plus en détaille le corps du Sergent.....Quand l'officier lui demande son emploie du temps de la veille......

"Aïe, mon emploie du temps ? J’ai fait la fête car j’ai obtenue une bonne somme en pièces d'or pour les truffes que Ah ? cela ne vous intéresse pas… donc je reprend, toute la matinée d’hier j’étais au ? a oui, au Lapin Sauteur et il n’y avait pas que le lapin qui saut… Ha ? je dois passer, Puis toute l’après midi je suis resté Aux Royaumes de Esprits, et croyez moi il n’était pas qu’en..Ah ? vous ferez vérifier La soirée je l’ai passé aux Trois Tonneau Percé, ils ont une bière Kylian du Ah aucun intérêt, et toute la nuit j’étais en compagnie de ….. Gwÿèläène, je crois, plus connue sous le nom du serpent, car c’est une contorsionniste….Elle vous fait la roue altaïene….Ah je dois aussi passer,…….. Et vous voulez savoir pour les pièces d’or, j’ai joué hier matin avant qu’il rejoigne son poste de l’intendance, moi j’attendais Abeïgaline, la pros Ah ?...Le Sergent je dois me concentrer sur le Sergent, oui, il m’a raconté sa vie. Il est entrain de rassembler des couvertures qui doivent partir pour Gloria, la capitale qui est, Ah vous êtes au courant, je reprend, il rassemblait des couvertures qui doivent partir avec le convois qui est prévus pour dans deux jour, Là pourquoi vous ne me dite pas de me taire?" dit le vielle homme en excellente forme pour son âge et avec un petit sourire en coin "Le Sergent Petitpierre était un brave homme, qui semblait faire son travaille convenablement, il était charger de sortir des stocks et d’acheter des couvertures, comme d’autre collèges à lui rassemblaient de l’armement et de la nourriture….Dommage de mourir comme cela, son assassin avait une bonne lame au tranchant acéré et au moins un gant….. "

Il n'avait vraiment pas l'air malin du tout avec son pagne... Mais bon ce n'était pas non plus le moment de lui demander d'aller se rhabiller, peut-être savait-il quelque chose voir même était lié de près ou de loin à cette histoire, comment savoir ? Et le pire était que ça n'allait pas être facile du tout de le savoir. Il avait tout du gars en pleine expérimentation d'une gigantesque gueule de bois... Merveilleux songea Aaron en tentant de suivre ce qu'il lui disait. Ce qui était passablement difficile étant donné qu'il semblait s'embrouiller tout seul...

Le lapin sauteur... Qu'est-ce que c'était que cela ? Ça ressemblait à un nom d'auberge, il serait facile de vérifier ses dires donc rien qu'en interrogeant les clients et l'aubergiste de ce lieu. Ensuite ensuite... Le royaume des... Hein ? Qu'est-ce que c'était que ce truc là encore ? Il lui fallu quelques secondes pour réaliser que l'homme ne se fichait pas de lui et que c'était simplement le nom de l'auberge où il se trouvait actuellement. Ah oui... Là aussi c'était vérifiable mais étant donné que le meurtre avait eu lieu justement dans cette auberge eh ben... Eh ben ça en faisait un suspect potentiel non ? Il faudrait qu'il fasse venir quelqu'un, un guérisseur peut-être, pour essayer de dater la mort. A moins qu'il ne puisse trouver ça d'une autre manière. Il se tourna vers Alex :

"Quand avez vous vu la victime pour la dernière fois ?"

L'autre n'eut apparemment pas besoin de beaucoup réfléchir, la réponse fusa :

"Je l'ai vu hier soir assez tard messire. Il montait se coucher. Je crois bien qu'il était plus de minuit..."

Voilà qui était clair donc, il n'aurait pas besoin de trouver d'alibi au type en peignoir pour la journée. Intéressé, il l'écouta continuer sans chercher à l'interrompre malgré les égarements notoire dont il était l'objet. Plus il parlait et mieux c'était non ? Il releva finalement, un sourcil haussé :

"Comment savez vous que le meurtrier portait un gant ? "

Autre chose l'interpellait, il venait de dire que la victime était du genre à raconter sa vie... Ce n'était jamais une bonne chose ça. Un peu inquiet, il reprit :

"Le sergent ne vous a rien dit d'autre ? A-t-il parlé à d'autres personnes ? Des gens suspects qui vous aurez interpellés ?"

"Vous voulez savoir pour le gant..." Notre homme s'approche du cadavre, "Tu sais écouter toi, c'est bien, tu vas voir, la main droite de l'assassin tenait la dague, et la main gauche bloque la bouche.........L'assassin découpe la carotide, et là le Sergent se débat un peu avant de mourir, il y a une projection de quelques gouttes de sang là, sous la mains gauche le sang a été touché, et tu vois les trois petits amas de même forme et de même dimensions qui se suivent? c'est la marque d'une couture donc l'assassin porte ou portait des gants. Intéressant non.

Cette nuit il faisait froid, et j'ai fermé la fenêtre, en rentrant, pourquoi laisser la fenêtre ouverte, quand on peut la fermer, donc comment est rentré l'assassin si la fenêtre est fermé, ....... Comme il faisait froid la fenêtre devait être fermé, elle n'a pas été fracturé, l'assassin a du renter par la porte, faire sa petite affaire, ouvrir la fenêtre pour brouiller les pistes et sortir par la porte et la refermer. Donc le l'assassin devait faire partir des clients, et a du partir depuis longtemps maintenant. Pourquoi rester à la lumière du soleil quand on peut s’éclipser discrètement!!!!!!! Je parle tout seule excuse moi......... Donc notre assassin devait faire partir des clients qui sont partie de bonne heures...... Mais tu vas me dire le mobile, c'est vrais cela, tu as raison, le mobile, ce n'est pas l'argent, quelques pièces d'or que l'on peut gagner facilement en trichant aux Tric Trac, pas plus, il n'a pas de familles, il vit bien mais ne roule pas sur l'or, mais sa famille c'est l'armée, regarde comment tous ses habits et son matériel sont impeccable, il vie à l'auberge, mais fait son lit, bien rangé, bien entretenu, bien ciré. Regarde comment son lit est fait aux carreaux, une vie simple, règle, qui voudrait tué un homme comme cela, dont le travaille actuelle est de préparer le transfert de couverture vers Gloria. Non, le Sergent, ne m'a rien dit d'autre....... Je vais retourner dans ma chambre si tu n'as pas d'autre question à me poser, je reste encore quatre jours à Aldaria avant de partir prospecter des géodes, prêt de la forêt Elfique. Pour savoir ou je suis, demande a Alex......"

Pas frais le lascars.. Mais c'était facile à comprendre vu la description qu'il avait fait de son emploi du temps. Néanmoins cela n'excusait pas tout et les lèvres d'Aaron se pincèrent de façon tout à fait perceptible lorsqu'il l'entendit le tutoyer. Est-ce qu'il le prenait pour son camarade de beuverie ? Si c'était le cas il allait être déçu... Il garda le silence pourtant, le laissant continuer et expliquer ses hypothèses. Ses hommes quand à lui s'étaient raidit à chaque minute et lorsque enfin l'homme en termina, un silence de mort régnait sur la scène. Ce fut Alex qui le rompit, couinant avec émotion :

"Allons allons... Vous ne savez pas à qui vous parlez.."

La suite de sa phrase se termina dans un marmonnement nerveux, l'une des Lames avait posé la main sur le pommeau de son épée, sourcils froncés. Après un coup d'oeil bref vers l'aubergiste, il se décida à éclaircir les choses :

"Vous avez l'honneur de vous adresser au commandant Dessay, maître des Lames Noires et Ombre du Roi. Alors veillez à surveiller votre langue et à lui accorder le respect qui lui est dû."

Aaron était resté silencieux, il n'aimait pas beaucoup les titres ronflants et les ronds de jambes mais il y avait des choses sur lesquelles il ne transigeait pas, aussi compléta-t-il de façon à clarifier définitivement les choses :

"Qu'importe tout ceci, si vous me tutoyez encore je vous ferait dessaouler d'une façon que vous n'apprécierez pas."

Ceci dit avec le ton rugueux d'un homme peu disposé à prendre en compte son grade lorsqu'il s'agissait de corriger un impertinent. Il reprit plus calmement :

"Ceci dit vos observations ont l'air justes, vous avez l'oeil. Vous restez ici, vous pouvez encore être utile. Alex ? Je veux la liste des clients d'hier. Maintenant."

L'aubergiste se précipita et revint quelques minutes plus tard, un gros cahier sous le bras. C'était son registre et par chance il était plutôt bien tenu. Aidé par Aaron il ne mit pas bien longtemps à rayer les noms de ceux qui ne pouvaient être les coupables. Ceci fait il ne resta plus qu'une dizaine de noms, ils parvinrent encore à en barrer trois qui étaient au dessus de tout soupçons et quatre autres noms attirèrent l'attention d'Aaron :

"Robert Bride, Antonin Farbath, Sylvan Veral et Joël Dante. Pourquoi ces quatre là partagent-ils une même chambre ? Manque d'argent ?"

L'aubergiste fit signe que non et s'expliqua :

"Ils ne sont pas trop mal habillés, je ne pense pas qu'ils roulent sur l'or mais ils ont de quoi payer leurs dépenses. Mais vous savez messire, il arrive souvent que des groupes prennent une même chambre simplement par sécurité. Mon établissement est bien tenu, mais il y a de la racaille partout... La preuve d'ailleurs..."

Il désigna le cadavre d'un geste malheureux et Aaron s'en détourna pour revenir à l'homme qui l'avait renseigné :

"Vous avez vu ces quatre là ? Vont-ont ils semblé étranges ? "

Tobold suit tranquillement le Commandant Dessay, Maître des Lames noir et Ombre du Roi. Pas mal comme titre, tu laisses cela tomber sur ton pied c’est un coup à être cul-de-jatte ! Quand le sieur Dessay lui demande s’il a repéré quelques choses de suspect au sujet de quatre hommes logeant dans la même chambre. De Mangrove fait une mou, en ouvrant ses mains, et disant : "Eh bien non! Notre Maître qui fait de l’Ombre au Roi., je vous avoue que je n’ai pas cherché à suspecter quelqu’un depuis que je suis chez Alex, tu comprends, je suis là pour me détendre, la seule chose que l’on peu faire c’est voir si parmi les hôtes, une personne porte des gants et même cela ne sera pas une preuve, ce n’est pas un crime de porter des gants sauf si il y a une tache de sang sur le gant gauche qui provient du Sergent. Mais si ta Seigneurie n’a pas besoin de moi je pourrais aller m’habiller et aller manger quelques chose dans la salle ?"

Aaron agacé par les agissements de notre homme l’autorise à aller s’habiller, en faisant signe à l’un de ses hommes de le surveiller. De Mangroves s’habille en deux minutes dans la chambre maintenant déserté, puis descend, dans la salle commune. Il commende ce qui il y de plus rapide à manger, on lui ramène un steak avec des fayots, exactement ce qui lui faut, à la table les ragots vont bond trains, sur ce qui c’est passer à l’étage, mais notre homme n’apprend rien d’intéressant! Ce n’est qu’a la fin qu’il entend qu’il y a eu la bâtisse d’un notaire qui brûlée la nuit dernier, entrainement l’incendie de plusieurs maisons et un entrepôt appartement à l’intendance, sans perte d’homme, heureusement. Il se lève pour remonter retrouver le Commandent quand il voit Alex, et il lui demande la raison ce matin, de la viande au petit déjeuné. Quand il apprendre pourquoi le prix de la viande de cheval vient de s’effondrer, notre homme se précipite vers la chambre de Dessay......

"Dis votre Seigneurie, vous devriez, enquêter sur un incendie cette nuit, un hangar militaire aurait brulé et sur une barge de chevaux qui a couler hier matin à l’arsenal avec une vingtaine de d’animaux destiné à Gloria. Je trouve que cela fait beaucoup, de chose qui se passe en peu temps. Et dis à vos lames d’aiguiser les leurs, pour assurer ta sécurité, si des gens sont là pour créer la confusion, vous retrouvez six pieds sous terres, cela serait une bonne chose pour eux."

Cet homme avait une case en moins, il ne voyait que ça... Comment expliquer sinon qu'il prenne le risque de le tutoyer encore ? La mâchoire de l'ombre se serra lorsqu'il l'entendit faire mais il se maîtrisa finalement. Il avait beau se montrer malin sur certains points, il était clair qu'il y avait des lacunes dans son éducation et cela ne semblait pourtant pas être par malice. Il toléra donc l'affront une dernière fois, se promettant d'utiliser un argument plus frappant en cas de récidive et fini par hocher la tête à la demande qu'on lui faisait. L'un de ses hommes fut envoyé pour surveiller ce témoin important pendant que les autres étaient mobilisés pour fouiller l'auberge. Peut-être trouverait-on des éléments compromettant quelque part après tout...

Les heures suivantes furent donc bien remplie. Le cadavre fut emmené pour que la famille puisse l'honorer selon ses propres rites. Toutes les chambres et autres pièces furent passées au peigne fin, les lames recevant pour ça l'aide de gardes de la ville venus en renfort. Les clients râlèrent bien sur mais Alex lui-même n'osa pas protester malgré la perte de chiffre d'affaire qui risquait d'en résulter. Après tout, il y avait quand même eu un meurtre dans son établissement...

Aaron commençait à se dire que tout ceci ne rapporterait pas grand chose quand on lui ramena quelques objets trouvés dans la chambre des quatres hommes qu'il considérait comme les suspects princiaux. Il était en train de les observer, profondément plongé dans ses pensées, lorsqu'on fit irruption dans sa chambre. Déjà debout et la main sur la poignée de son épée, il grinça en reconnaissant l'homme de tout à l'heure :

"Vous êtes en train d'apprendre à vouvoyer, à présent il va peut-être falloir vous apprendre à frapper aux portes..."

Mais il n'insista pas là dessus, ce qu'on lui disait était trop intéressant. Une grimace de dégoût sur les lèvres, il montra du doigt les objets qui se trouvait sur son lit. Il y avait là une paire de gants dont l'un avec une tâche suspecte, une dague de fabrication si étrange qu'elle ne semblait pas venir d'Armanda, et un petit carnet remplit d'une écriture serrée quasiment illisible mais qui constituait pourtant sa principale inquiétude. Il l'ouvrit pour le mettre sous le nez de l'homme mais se ravisa, pas vraiment certain qu'il savait lire. A la place il expliqua :

"Ce sont des prières... A la gloire de l'unique... Les quatre hommes dont nous parlions tout à l'heure sont des Alayiens. Mais ils ont disparu évidemment... Ce meurtre n'était pas un règlement de compte, c'est une manoeuvre militaire."

Et là pour le coup il était vraiment, vraiment fatigué... Il n'était pas venu ici pour s'occuper d'un tel problème mais il n'allait pas pouvoir faire autrement, le danger était réel même si il haussa les épaules au sujet de sa propre sécurité :

"Je me protège très bien moi-même. Ce ne seront pas les premiers à vouloir m'assassiner et à en payer le prix. Mais effectivement ils vont vouloir semer la panique dans la ville... Je ne peux pas les laisser faire, il faut que je les localise et je ne connais pas bien Aldaria. Êtes vous du coin ?"

Pourrait-il l'aider dans ce cas ? Il pouvait aussi aller demander au duc de lui fournir un homme de confiance, mais celui là avait démontré qu'il l'était et puisqu'il l'avait sous la main, autant s'en servir...

Apres s'etre fait grondé par Dessay, pour être entré dans la chambre, Tobold écoute et regarde ce que ditet montre l'officier, il lui désigne des gants sur le lit, notre homme regarde les coutures colorées des gants .... Oui les distances peuvent correspondre. Cela peut provenir de ces gants, des gants en cuire fait pour le travail ......et la dague a coté, cela ressemble à une dague, ce n'est pas une dague c'est un Ciseau Crête de Coq Pierre Tendre...Étrange, très étrange, cela lui dit quelque.chose....maintenant on lui met un livre sous le nez, mais pour le lire il aurait besoin de sa loupe, mais, le plus interessant c'est ce que dit Dessay, c'est un livre Allayen. Dans la tête de De Mangrove les éléments du puzzle se mettent en place! Il y a une guerre entre Armanda et les envahisseurs Allayens. La ville de Gloria est en état de siège. Les Allayens font tout pour que les renforts ne parviennent à la capitale. Petitpierre rassemble, des couvertures, les chevaux qui se noient dans une barge, le gant qui ne peut que cacher le tatouage des envahisseurs.... "Si je suis de la région? non ta seigneurie, je connais mal cette ville, je viens d'arriver depuis quelques mois. Mais pour les localiser il faudrait des indices, tu vois, les Allayens nous ont laissé deux indices, ces gants, ces simples gants sont, cela est vrai un moyens de cacher, leurs tatouages, mais ses gants sont aussi des outils de travaux. Ils ont servit, regardez comme ils sont marqués, l'autre preuve c'est la dague, qui n'est pas une dague, c'est un outil qui sert à faire une rayure sur une pierre, on crée un échauffement en répétant l'opération, et on verse de l'eau froid, on crée un choque thermique qui fend la roche d'un coup. Un tailleur de pierre, ce sont des affaires d'un tailleur de pierre, Dessay." Tobold toujours concentré regarde droit dans les yeux l'officier. "He, ta Seigneurie."

HJ : bon je peux difficilement faire autrement que de t'en coller une là vu le caractère de mon perso x') si soucis n'hésite pas.


L'homme semblait réfléchir profondément, sous le regard curieux d'Aaron. Comment pouvait-il se montrer à la fois si malin et si... Simple sur certains points ? Et que savait-il d'autre exactement ? Quelque chose dans ce qu'il lui avait dit avait semblé faire "tilt" et le commandant était assez impatient de savoir quoi. Par chance il n'eut pas à attendre longtemps.

Il n'était pas de la région donc. D'où venait-il ? Que faisait-il à Althaïa ? Tant de questions sans réponses... Pourtant l'Ombre ne croyait plus qu'il puisse avoir quelque chose à voir avec le meurtre, il n'avait pas le comportement habituel d'un véritable suspect. Non, il était simplement un témoin un peu excentrique. Et parfaitement agaçant. Tant pis pour lui dans ce cas.

Son geste vif ne s'embarrassa pas de la moindre hésitation. Il ne faisait pas dans la dentelle lorsqu'il s'agissait de faire comprendre quelque chose à quelqu'un qui ne voulait décidément pas comprendre. Plein de la froide efficacité militaire qui était le coeur même de son être, le coup du revers de la main frappa l'homme pile au niveau du nez, projetant du sang sur le sol. L'avait-il cassé ? Sans doute pas, il n'avait pas cogné assez fort pour ça mais c'était amplement suffisant pour lui servir de leçon. Glacial, il ponctua son geste d'un avertissement :

"Je ne supporte pas de me répéter, et lorsque je dis quelque chose je m'y tiens. Souhaitez vous encore me tutoyer ?"

Il fixait les dents de l'homme, sans haine aucune mais avec cette calme autorité d'un officier habitué à se faire respecter. Il les lui briseraient toutes si l'autre l'y forçait, mais ce serait sans plaisir aucun. Juste l'expression du devoir. Il représentant l'Empire, et en tant que tel il ne pouvait pas se laisser marcher sur les pieds. Ceci étant clairement établit, il reprit comme si rien ne s'était passé :

"Qu'est-ce qu'un tailleur de pierre a à voir avec des Alayiens infiltrés ?"

Le corps de Tobold répond instantanément au poing qui s’avance, des années d’esclavages font que par reflexes le corps prend la position qui permet d’atténuer considérablement la violence du coup, l’officier à frapper le nez. si cela fait mal la souffrance est supportable. Et notre homme apprend. Il sait comment mettre cet homme à bout, qui alors perds toute prudence, en faisant se geste Dessay permettrait à notre homme de sortir sa dague en obsidienne et à lui ouvrir le ventre. L’orgueil perdra un jour cet homme, trop têtu par son rang et son devoir, c’est toujours intéressant à savoir. Son vieux Maitre Katfaïel expliquaitqu’il faut savoir perdre du terrain, savoir faire des concessions, savoir gagner du temps, pour pouvoir un jour être en position de force, et écraser totalement son adversaire. Mais De Mangroves n’est pas là pour ce le mettre à dos, et puis il sait qu’il l’a ferré. Dessay est trop intéressé par ses déductions pour être méchant avec lui. Alors directement Tobold passe à la deuxième question pour éluder la première, et remettre à plus tard le tutoiement.

« - A la question : Qu'est-ce qu'un tailleur de pierre a à voir avec des Alayiens infiltrés ?, je répond qu’il n’y en a pas. Mais que si on sait que les Allayens on besoin quand ils sont infiltrer de cacher leurs tatouages, pour être chez nous comme un poisson dans l’eau. L’outil est intéressant c’est un outil spécifique de tailleur de pierre. Donc il faut se poser la question ou trouve ton un outil spécifique de tailleur, on me répondra dans l’atelier d’un tailleur de pierre. Je poserais une deuxième question ou trouve t'on un atelier de tailleur de pierres dans une ville ou beaucoup de maison sont construite en pierre, on me répondra prés d’une carrière. Je poserais une troisième question ou se cacher et se déplacer dans une ville quand on veut être discret, il y a les toits biens sur, mais aussi les carrières, les sous sols de la ville sont truffés de galeries qui se sont étendues en fonction de la croissance et de l’extension de la ville. Les galerie ne sont qu’à quelque mètres sous le sol et ne parte pas en profondeur. Donc je pose une dernière question ou peux t’on trouver des objets comme des gants et des outils de tailleur de pierres, on me répondra, dans une carrière J’ai rencontré il y a quelque temps un cultivateur de « Champignons de Gloria » qui m’a affirmer que des galeries, il y en avait pleins avec souvent des ouvertures toujours accessibles mais fermé avec des portes en bois. Ces portes existent, il faut les connaitre. Peut de personnes y vont par peur de se perdre et de recevoir des pierres sur la tête."

Il n'avait pas aimé du tout le regard de l'homme... Mais vraiment pas. Ton son corps s'était raidit dans l'attente de l'agression, prêt à y répondre sans retard. Le prenait-il donc pour un bleu ? Aaron n'était pas un vantard, il appréciait même qu'on ne reconnaisse pas ses talents à leur juste valeur car ça lui permettait en général de prendre un avantage. Mais ce genre de situation se faisaient rares. Très rares. On le connaissait désormais, nul n'ignorait que l'ombre du roi comptait parmi les plus fines lames du royaume. Alors pourquoi avait-il surprit ce regard ? L'homme avait-il espéré le frapper par surprise et changé finalement d'avis ? Il ne lui semblait pas que ce soit le cas, quand un assassin voyait une opportunité en général il s'engouffrait dedans, et le geste d'Aaron pouvait passer pour une opportunité car il s'était découvert. Certes l'autre ne savait à l'évidence pas que ses réflexes demeuraient acérés et sa prudence légendaire malgré le poids des années, mais même dans ces conditions il n'avait pas frappé. Il semblait... L'analyser. Eh bien il ne manquait plus que ça tiens...

Calme bien qu'agacé, l'officier des lames noires écouta avec attention la réponse de son interlocuteur qui avait de toutes évidence jugé plus prudent de faire comme lui et de ne pas épiloguer sur ce qui venait de se passer. Là encore il faisait preuve d'un sens de déduction des plus aiguisé, quel dommage tout de même qu'il soit si... Si quoi ? Aaron ne trouvait pas vraiment le bon mot, mais tant pis. Cette affaire de tailleur de pierre était des plus intéressants, ce qui lui permit de prendre une décision rapide :

"Dans ce cas, je vais faire venir un tailleur de pierre afin qu'il nous aide à localiser ces portes. Vous venez avec nous. Soyez prêt dans une heure."

L'ordre ne souffrait aucune réplique, et l'heure passa très vite. Elle fut suffisante à Aaron et à ses hommes pour se préparer. Le commandant revêtant prudemment une armure sombre qui le protégerait bien mais sans forcément révéler son identité au premier coup d'oeil. Un casque complétait sa tenue, rendant son visage difficile à déceler dans l'ombre qu'il formait. Fidélité, son épée, était sans doute l'objet qui permettait de l'identifier le plus facilement mais il ne se défaisait jamais de cette compagne de vie. De toutes façons tant qu'elle restait au fourreau, elle n'était pas visible. Et si elle en sortait alors ce serait mauvais signe pour son entourage.

Ils sortirent tous ensembles, quatre lames noires, six gardes d'Aldaria et le commandant. Cela faisait une troupe solide qui sembla impressionner le tailleur de pierre qui avait été appelé pour servir de guide. Il manquait juste l'homme étrange qu'Aaron avait convoqué... Serait-il en retard ? Viendrait-il seulement ? Patiemment, il attendit et hocha la tête avec satisfaction quand il arriva enfin :

"Pile à l'heure. Allons-y, le tailleur de pierre va nous guider."

Et il en fut ainsi... Il ne leur fallu guère plus de quelques minutes pour arriver à la porte la plus proche. Par là, ils pourraient entrer dans les galeries. Prudent, le commandant tourna la tête vers l'homme qu'il avait invité :

"Restez bien près de nous, il pourrait y avoir du danger."

Et il n'avait franchement pas la tête d'un combattant digne de ce nom... Aaron était ce qu'il était, mais même si il n'appréciait pas forcément énormément ce gars là il ne tenait pas à avoir sa mort sur la conscience si il pouvait l'éviter. C'est sur ce conseil qu'ils entrèrent dans les galeries...

Partir en exploration dans les carrières sous la ville, cela plait à notre homme, quoi qu'il trouve cela un peu improviser. Il n'aurait pas agit de cette façons, mais fait avant quelques recherche dans les bas fond de la ville. Bon, il faut se prépare sérieusement. Tobold s'habille avec des vêtement ne craignant pas le sale. Et surtout confortable. Les chaussures qui prennent bien la cheville. Il vide ses sac et remplit sa gibecière, avec son flash d'alcool de Myrtille, sa couverture, une corde de cinq mètres, une de trois mètres, un peu de garcette, un crochet, une bougie, , son pendentif autour du cou Pièce des passeurs, son appeau Appel du loup, son briquet amadou, sa dague en Obsidienne.... Le reste, il le met dans un sac. Il va voir Alex pour ce faire un en cas, de profiter de son absence pour ranger sa chambre et lui dire de tous mettre sur son compte. Notre homme arrive pile à l'heure, ils seront treize, dix militaires, un tailleur de pierre, le Seigneur Aaron et lui. Une grosse troupe pour une mission d’exploration.

Ils sillonnent pendant quelques minutes, la ville d'Aldéria et se retrouvent devant une porte en bois. Le tailleur avec une clef ouvre la porte, et la petite troupe pénètre dans une galerie qui s'enfonce sous terre, dans l'obscurité. Le Seigneur Aaron lui demande de rester prêt de lui. Tobold remarque qu'il y a de la poussière, cette poussier recouvre tous, y qui comprit des traces anciens. Il va falloir trouver des marques plus fraiches. Comme personne ne semble se préoccuper de faire de la lumière, notre homme tend son bras, des petites flammèches apparaissent au bout de ses doigts et une légère lumière se diffuse. Ils s'enfonce dans les entailles de la terre. Ils fond du bruit, et on doit les entendre de loin. Ils vont avoir de la chance de trouver les Allayens dans ces conditions.

HJ : voilà, désolé pour le retard, j'ai galéré un peu avec l'intrigue u_u
Cela s'est orienté vers une conclusion, à voir si ça te convient


Leur avancée était beaucoup trop bruyantes... Aaron était en train de perdre espoir et de se dire qu'ils auraient beaucoup de chance si ils parvenaient à tomber sur leur cible lorsque la chance, ou le destin, décida finalement qu'il serait très drôle de le surprendre ! Au détour d'un couloir uniquement éclairé par le sort de l'homme, les lames noires eurent la surprise de tomber nez à nez avec trois hommes qui ne s'attendaient apparemment pas du tout à les trouver là ! Le temps sembla se figer tandis que les soldats Alayiens sursautaient face aux soldats de l'empire, et vice versa... Heureusement que la plupart d'entre eux étaient des hommes jeunes, ou tout au moins en bonne santé car ils auraient pu avoir quelques crises cardiaques sur les bras...

Ce ne fut heureusement pas le cas. La première surprise passée, chacun recula instinctivement d'un pas et un concert d'acier résonna à l'instant où les hommes tirèrent tous l'épée ou toute autre arme de prédilection qu'ils pouvaient porter. Les Alayiens étaient faciles à reconnaître à cet instant, ils ne portaient pas de gants pour protéger leur tatouage et l'un d'eux portait même une arme en verre noir. Sans doute étaient-ils sur le point de quitter la ville... Hélas pour eux, cela n'arriverait pas, comme Aaron le démontra vite en ordonnant :

"Déposez vos armes !"

Il aurait dû rajouter "au nom du roi" mais il était à peu près certain qu'ils lui aurait rit au nez. De même qu'il savait bien qu'ils l'obtempéreraient pas. Même face à un ennemi bien supérieur en nombre et dans une situation absolument sans issue, ils étaient trop fanatiques pour céder. Le combat s'engagea donc très rapidement, rendu difficile par la disposition des galeries. Les Alayiens étaient des combattants émérites mais les lames noires tout autant. Seul un garde de la ville fut blessé dans l'aventure, l'un de ses camarades se dépéchant alors de lui donner les premiers soins à l'aide de sorts simples que tout soldat apprenait pendant ses classes. Enfin tous sauf Aaron évidemment, mais c'était un autre sujet...

Bref, le garde Aldarien blessé fut tiré hors du combat juste à l'instant où deux des Alayiens tombaient sous les coups des lames noires, Aaron affrontait le dernier. Il lui laissa une dernière chance de se rendre mais ce dernier semblait enragé... Agacé donc, il fit signe à l'un de ses hommes qui n'hésita pas une seconde et le ceintura par derrière tandis qu'un autre lui fracassait proprement le plat de son épée sur le crâne. L'homme s'écroula comme une masse, calmé pour un moment. Le combat, ainsi que l'enquête, étaient terminés.

Dans les galeries, les soldats trouvèrent d'autres preuves de l'implication des Alayiens dans le meurtre. Ils s'aperçurent aussi que ceux-ci avaient mené plusieurs autres actions dans l'espoir de destabiliser l'empire et de gêner la défense de celui-ci. Il serait difficile de faire parler le prisonnier et d'obtenir le moindre renseignement de lui. Il faudrait même le surveiller très étroitement afin d'éviter qu'il ne se suicide, on ne savait jamais avec ce genre de félé... Aaron songea à tout ceci lorsqu'ils remontèrent tous à la surface et décida que le mieux serait de confier son prisonnier aux geoles du palais blanc. Ce n'était plus à lui de gérer ça, il devait rentrer à Gloria et rendre compte à l'empereur de cette affaire. Mais avant cela il tint à s'adresser à l'homme qui avait permis la résolution de cette affaire :

"C'était du bon travail... Vous êtes intuitif, vous devriez songer à mettre vos talents au service de l'empire..."

Ou pas bien sur, l'homme semblait du genre à vouloir garder sa liberté. Peu désireux de vraiment insister, Aaron le salua avant de se mettre en route vers le palais blanc :

"Peut-être nous reverrons nous... Faites une bonne route. Et n'allez pas vous faire attraper par ces fous d'Alayiens..."

Après tous, tout ceci avait prouvé à quel point ils écumaient déjà trop la région... Soucieux à cette idée, Aaron se promit d'en reférer très rapidement à qui de droit...

Le sort que maintient Tobold est le plus faible possible, pour pouvoir le conserver le plus longtemps, une lumière diffuse. Le petit groupe trouve de temps en temps des traces de pas, mais comme elles sont recouvertes de poussières cela montre qu’elles sont très anciennes, ce qui inquiètent le plus notre homme c’est qu’ils doivent se rapprocher du centre de la ville et qu’ils sont dans la partie la plus anciennes des carrières, ils voient plusieurs fois des pierres s’être détacher des plafonds, les galerie ont été étayées dans le temps, par du bois, mais le temps fait des ravages et jouera des tours à cette villes….. Notre homme remarque des traces fraiches, qu’il ne peut dater, mais elles n’ont pas recouverte de poussières et il prévint le groupe qui se met à les suivre et soudain c’est la après des tours et détours c’est la rencontre soudaine avec trois hommes. Ils ne portent pas de gents et leurs étranges tatouage alayiens est révéler au grand jour. Aussitôt le combat commence, les trois ennemies ne se laissent pas faire. Les gardes poussent en retrait notre homme, qui se laisse faire. Il intervient dans la bataille en augmentant l’intensité des flammèches. Bientôt deux ennemies sont tués et le dernier ceinturé et assommé. De Mangroves reconnaît leurs visage pour les avoir croisés , au « Mouton blanc ». Seul un garde de la ville est blessé. Tobold aurait bien porté les premiers soins à l’homme blesser mais cela aurait fait qu’ils se seraient tous retrouvé dans l’obscurité, mais heureusement une des camarades du blessées sait ce qu’il y a faire. Ils fouillent les galeries alentours et trouvent la base des Allayens. Après avoir dévasté le campement à la recherche de preuve le Seigneur Dessay décide de rejoindre la sortie. Ils n’ont qu’a suivre les traces des Allayens pour déboucher sur une sortie près du marché aux chevaux.
Le seigneur semble arrêter l’enquête maintenant et libérer notre homme, en lui disant que l’Empire utiliserai grandement ses talents. Tobold ne peut lui dire qu’il est un esclave en fuite et que jamais il ne prêterait allégeance à des gents qui maintiennent dans ses textes l’esclavage. De Mangrove le remercie et lui souhaite bonne route vers Gloria.

Une fois seule Tobold pense dans sa tête une liste de nom : Robert Bride, Antonin Farbath, Sylvan Veral et Joël Dante, Il en manque un, Ils étaient quatre dans la chambre. Il sait que l’enquête ne devrait pas être finie….