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Un corbeau chez le chien (PV Saemon Methus) TERMINE

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MessageSujet: Re: Un corbeau chez le chien (PV Saemon Methus) TERMINE Un corbeau chez le chien (PV Saemon Methus) TERMINE - Page 1 Icon_minitimeVen 6 Juin 2014 - 20:36

Comment aborder le sujet? être direct et simple? Amener tranquillement le sujet avant de lui exposer les détails? Tâter le terrain avant de lui demander afin de savoir si cela valait la peine? Il verrait probablement en temps et lieu. Enfin, il venait de rencontrer Auphélie, mais quelque chose lui disait qu'elle serait parfaite pour le rôle qu'il lui avait imaginé. Après tout, qu'est ce qui la retenait dans cette minuscule taverne? L'assassin se doutait bien que établissement ne lui appartenait pas, mais elle devait tout de même avoir une certaine marge de manœuvre sur ses décision... Et puis, l'assassin se savait très convaincant quand il voulait vraiment quelque chose. L'art de la parole ne servait pas uniquement à intimider son interlocuteur. Parfois, cela servait uniquement à faire réaliser des chose que son opposant n'avait pas remarquer, ou daigner constater.

Il voulait lui offrir une meilleure vie, gratuitement, sans encombre. Il avait besoin d'un lieu où se poser lors de ses visites à Gloria, un moyen de faire de l'argent sans qu'il n'ai de sang sur les pièces et qui ne ferait pas en sorte qu'il soit sans cesse pourchassé par la garde. De plus, il devait trouver des personnes de confiance avec qui s'associer afin que son projet prenne forme. Au minimum, il lui fallait un tenancier ou une tenancière, un combattant en tête de la garde ainsi que quelqu'un s'occupant de la gestion des informations recueillit. Chaque personnes s'occuperaient de son domaine, ainsi, les innocents ne seraient pas mis en danger. Il avait tout un plan en tête, mais il demandait encore d'être concrétisé. Il renvoya le signe de main à Auphélie et se releva aussitôt. Il détala au deuxième étage et revint quelque secondes à peine plus tard avec ses écrits de la veille et le reste de son matériel. Il allait mettre ses idées sur papier afin de ne rien oublier.

Enfin, il l'aurait fait si Auphélie ne s'était pas approché de lui afin de lui montrer ce qu'elle avait fait. Il sourit en regardant l'oeuvre de la tavernière. Nox était très bien représenté. La texture des plumes avait été travaillé par le fusain et l'assassin pouvait même remarquer certain petit détail, comme les plume pèle-mêle du corbeau à la base de ses... Sa patte. Enfin, non pas qu'il n'avait pas deux jambes, mais sa jambe droite consistait à un moignon de deux centimètres de long... Rien de très pratique. En soit, le portrait était très bien réalisé. Il se demanda même si la jeune femme serait capable de faire un portrait humain. C'était une chose qu'il lui demanderait certainement plus tard. Il prit l'un de ses propre fusain et retranscrit lisiblement sur le dessin les quelques mots corrigé, tout en les lisant au fur et à mesure qu'il les écrivait.

-Nox... L'oiseau qui... N'a qu'une seule... patte...

Il déposa son fusain et décomposa une nouvelle fois le dessin de ses yeux.

-Votre dessin est... très impressionnant.. Auphélie... Vous avez un don... Avec l'Art du dessin...

Une éclaire possiblement géniale lui passa en tête et il prit l'une de ses propres feuilles. Rapidement, il dessina un bâtiment de quatre étages, comportant en moyenne une douzaine de fenêtre par étage. Il dessina ensuite une petite affiche avec la silhouette d'un corbeau dessinée dessus. Il ajouta quelque détails, comme de la fumé sortant de la cheminé, une clôture de pierre et de fer et quelques plantes à l'avant. Finalement, il se dessina sur le dessin, devant le bâtiment, Nox sur son épaule, la femme près de lui. Le dessin n'était pas très beau, c'était certain, mais ce qui comptait pour l'assassin, c'était le résultat finale qu'il avait obtenu. Pendant qu'il dessinait, il avait parlé à la tavernière à chacune de ses étapes.

-Je voudrais savoir... Est ce que... Vous aimeriez posséder... Un grand bâtiment... Comme celui... Sur ce dessin... Avec des... Des personnes vous... Aidant dans vos tâches... À vos ordres... Avec des clients... Plus courtois que... L'idiot d'hier... Ou plutôt de... ce matin... Vous ne seriez... Pas riche... Mais vous vivriez... Bien... Je vous aiderais... À garder l’endroit... Sécuritaire et bien... Famé... En retour... Je pourrai amasser... Autant d'information... Que je le voudrais... sur les lieux... Je serais un... Un genre de gestionnaire... Et je vous promets... Que si vous êtes intéressé... Vous n'aurez... Pas lieux de.. regretter... Je suis honnête... Là dessus...

Il leva ses yeux du dessin, un léger sourire aux lèvres. Il venait d'être directe et subtile en même temps. Cette tavernière semblait être de bonne nature, mais rien ne lui garantissait qu'elle accepterait son offre. Beaucoup de personnes se méfiaient des offres qui semblaient trop belle pour être vrai. Ces même personnes avaient peur de perdre le peu qu'ils possédaient. Mais dans le présent cas, l'Ombre n'envisageait pas une seconde abuser des service de cette femme. Il avait besoin d'aide et aidait en même temps. Son plan était une Utopie ou beaucoup de malheur pouvait arrivé, mais toujours moins que de bonheur. Il avait en sa possession le titre de ce même bâtiment. Ce dernier était en plus piteux était que ce que le dessin laissait croire. Une partie de ce qui était une ancienne résidence commune avait brûlé pendant l'attaque Alayienne, et plutôt que de rénover l'endroit, le propriétaire avait simplement jeté à la rue ses occupants et mit le bâtiment à vendre pour un modeste prix. En fait, le prix avait été loin d'être modeste, mais un petit tour de magie, des paroles bien placé et une dague tout aussi bien placé avait convaincu l’ancien propriétaire de vendre le bâtiment à un prix ridicule... Et de déménager à Elena pour toujours. L’assassin avait même entendus dire que ce même homme avait vendu le reste de ses avoirs pour ne plus avoir à revenir. Certe, ce soir là, le marchant s'était uriné dessus, mais jamais Ombre n'avait pensé qu'il réagirait si intensément...
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MessageSujet: Re: Un corbeau chez le chien (PV Saemon Methus) TERMINE Un corbeau chez le chien (PV Saemon Methus) TERMINE - Page 1 Icon_minitimeMar 10 Juin 2014 - 3:41

Auphélie observait l'homme corriger ses erreurs avec grande attention. Si certains auraient été offusqué d'être ainsi reprit, la jeune tavernière en était ravie. Après tout, s'enseignant elle même quelque chose d'aussi compliqué que l'écriture, il n'y avait pas de doute que l'aide occasionnelle était appréciée. Il faut aussi dire que le langage s'avérait plutôt compliqué, beaucoup plus ardu qu'elle avait anticipé. Tout les sons à l'orthographe varié, les homophones aussi, sans compter les accords de genre, nombre et verbe. Mais, selon elle, elle se débrouillait tout de même bien. Et puis, elle avait été chanceuse côté mémoire, elle savait donc qu'avec le temps, ça irait pour le mieux.

Puis, l'assassin la complimenta sur son dessin, ce qui la frappa comme un choc. Il était vrai que la demoiselle ne montrait pratiquement jamais ses oeuvres aux autres, il était donc rare qu'elle en reçoivent des commentaires. Il était aussi vrai qu'elle était fière de son art, de son talent, mais il ignorait si c'était exceptionnel ou autre; elle ignorait les capacités usuelles pour une personne. Ceci dit, outre que pour son apparence, on ne la complimentait pas. Pas de félicitation sur sa gérance de l'établissement, ou encore sur sa cuisine -qui n'était pas mauvaise, sans plus-, rien.

Souriante, flattée donc par la réaction de Saemon à son portrait mais aussi puisque elle venait d'apprendre que l'oiseau se nommait Nox, elle observa avec attention le dessin que commença l'ombre. Ne jugeant pas les traits de l'homme, Phé pu rapidement constater que ce dernier n'avait pas l'aisance qu'elle avait naturellement. C'était d'ailleurs probablement pourquoi il avait parlé d'un don. Mais qu'importait, elle se concentra plutôt sur le message qu'il voulait lui transmettre.

La raison première de ce besoin de concentration était le manque de compréhension à court terme chez la jeune femme. Que voulait-il dire, où allait-il avec cette idée? Un bâtiment, des gens à son service, des clients et un revenu. Lui proposait-il d'abandonner sa taverne? Lui proposait-il un "emploi"? Pourquoi? Pourquoi elle? Qu'avait-elle fait pour qu'il cherche à lui demander une telle chose? Elle ne croyait pas s'être démarqué, si quelque chose en fait, elle était même certaine que beaucoup d'autres femmes ou hommes seraient mieux qualifiés qu'elle pour ce poste. En silence, lorsque Saemon eut fini son "discours", elle se leva de la chaise où elle s'était installée. Son expression faciale était plus que transparente; Auphélie était pensive. Très pensive.

D'un pas calme, elle se dirigea au comptoir. Contrairement à la veille, elle ne signala pas de la main son intention. Elle était prise dans ses pensées, dans sa réflexion confuse. Armée d'une choppe qui était sienne, elle se servit un bien grand verre. Elle avait mit la main, il y avait quelques jours déjà, sur un baril de rhum brun dont elle appréciait beaucoup le parfum. C'était une chose rare pour elle, son budget ne lui permettait pas souvent ce genre de choses. Mais le vendeur lui avait fait un très bon prix. Lorsque sa choppe fut pleine, elle retourna s'asseoir. C'était une bonne quantité d'alcool, surtout considérant qu'il s'agissait d'un spiritueux, mais elle savait que ça l'aiderait à penser, ironiquement.

En silence, toujours sans un signe ni sortir ses cartes, elle reprit place. Une gorgée, puis elle posa délicatement sa choppe sur la table. Pourquoi elle donc? L'homme ne pouvait que savoir, après la journée précédente, qu'elle était infirme, brisée. Cela ne lui dérangeait-il pas, qu'elle soit ainsi non-fonctionnelle? Ne voyait-il pas les murs que son mutisme érigeait? Était-il naïf ou stupide? Probablement aucun des deux. La demoiselle l'avait bien vu, la soirée d'avant. Il n'avait rien d'un sot ni d'un innocent. Son choix ne pouvait donc qu'être éclairé. Une gorgée.

Il était vrai que, plusieurs fois, on lui avait admit lui confier une information ou deux pour cause de son handicap. Les gens avaient tendance à lui porter une confiance plus aisée dû à son incapacité à parler. Alors effectivement, si c'était des informations qu'il voulait, elle pourrait probablement en avoir. Après tout, elle le savait aussi très bien, la langue d'un homme peut aisément être dénouée avec une femme et à boire. Néanmoins, la tavernière avait beau rationaliser la décision de l'assassin, le premier détail qui avait accroché la chicotait toujours. Pourquoi elle, malgré tout? Elle laissa échapper un long soupir. Le temps passait et la muette ne faisait toujours pas signe à Sae quant à sa décision. Un client entra même pour s'asseoir, mais elle l'ignora. En ce moment, peu lui importait. Une autre gorgée.

De retour à nos moutons, pourquoi. Peut-être était-ce parce qu'il comprenait? Après tout, bien qu'elle ait plutôt concentré son attention sur Nox la soirée d'avant, Auphélie avait bien vu que l'homme se cachait sous des vêtements et sous un masque. Était-il "défectueux" lui aussi? Peut-être. Probablement, c'était la seule raison logique. Si elle s'arrêtait donc, qu'à ce détail, oui, elle prendrait l'emploi. Après tout, elle se savait capable. Ne gérait-elle pas l'entreprise de son père depuis maintenant quelques années? Elle parvenait même à faire un petit profit, selon les dires de son paternel -ne sachant pas comment compter les recettes elle-même-. Une gorgée. Elle n'était pas une incapable. Elle était forte, débrouillarde et déterminée. Mais elle n'était pas assez bonne. Pas encore.

Une gorgée. Elle s'était jurée qu'elle rendrait son paternel fier. Elle voulait à tout prix que ce dernier, avec qui elle n'avait pas parlé depuis quelques mois, la félicite. S'excuse même. Lui dise qu'elle faisait bien, qu'elle était aussi bonne qu'une autre, qu'il était satisfait d'elle. Et ce jour n'était pas arrivé. Le fait est, arriverait-il? C'est une question qu'elle se posait depuis maintenant un bon moment, un an je dirai. Une gorgée par ailleurs. Elle avait combattu corps et âme pour sa reconnaissance, sans même avoir le plus banal des merci. Elle travaillait d'arrache-pied, nuit et jour, sans même qu'il daigne l'appeler par son nom. Elle n'était pour lui que "petite", malgré ses 24 années. Que voulait-il d'elle? Que devait-elle faire? Pouvait-elle seulement accomplir ce qu'il voulait d'elle ou ne serait-il jamais heureux d'avoir engendré Phé?

Une gorgée. C'était probablement peine perdue, elle le savait. Cela ne l'empêchait pas d'espérer. D'un autre côté, cet inconnu la fascinait. Il arrivait dans sa vie, la complimentait sur son trait de fusain et lui offrait un emploi. Il lui démontrait qu'il reconnaissait ses efforts, ses aptitudes et capacités, et ce, un jour après sa rencontre. Était-il donc une erreur pour elle de poursuivre la voie qu'elle avait choisie? Était-il temps pour elle de changer son fusil d'épaule, de laisser derrière son géniteur et le Chien errant?.. Une gorgée.

Mais maintenant qu'elle y pensait, Saemon n'avait jamais confirmé qu'elle devrait "abandonner" la taverne. Elle n'était même pas certaine de ce qu'il lui proposait. Elle devait donc le questionner, découvrir les informations manquantes à sa compréhension. Une gorgée. Elle remarqua, par ailleurs, que son client quitta les lieux, maugréant à voix basse mais n'y porta pas plus attention. Qu'il parte, c'était le dernier de ses soucis en ce moment. Elle était maintenant prête, après une bonne vingtaine de minutes, à relancer son interlocuteur. Cette fois, surtout puisque le matériel était sur la table, elle ne sorti pas ses cartes. À la place, Phé prit un fusain et commença à griffonner. Des mots et des images, une sorte de charade au final.

Elle écrivit
"Le" suivit d'une silhouette de chien. Puis, elle fit un grand "X" sur le tout, suivit d'un point d'interrogation. Elle semblait, à la fluidité de ses mouvements, en contrôle lorsque elle dessinait. Par ailleurs, si vous n'avez pas compris, elle voulait ainsi demander à l'Ombre si elle devait faire une croix sur le Chien errant. Sur la taverne de son père. Elle attendit la réponse de l'homme, réponse qui influencerait hautement sa décision et qui confirmerait si oui ou non, elle avait bien compris son offre. Une autre gorgée traversant ses lèvres. Son visage, normalement souriant, était très neutre. Peu de sentiment y transparaissait, ce qui était très rare. Elle était songeuse, c'était probablement la seule et unique certitude.
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MessageSujet: Re: Un corbeau chez le chien (PV Saemon Methus) TERMINE Un corbeau chez le chien (PV Saemon Methus) TERMINE - Page 1 Icon_minitimeSam 14 Juin 2014 - 20:58

Elle semblait aspiré par ses pensées. Elle devait jauger le pour et le contre, les dépenses associés ainsi que l’intérêt général de la chose. Après tout, si les affaires allaient bien au Chien Errant, elle n'avait aucune raison d'Accepter son offre. Elle devait même penser à refuser catégoriquement. Il s'y attendait. Ce n'était pas comme s'il lui avait demandé de lui servir un verre d'eau. Il venait de lui demander de se joindre à une nouvelle organisation dont elle ne connaissait rien. En fait, c'était un homme qu'elle ne connaissait pas qui lui faisait une offre intéressante, elle avait tout pour se méfier de lui. D'accord, ils s'étaient "parlés" la veille, mais l'assassin savait qu'il n'avait pas la confiance de la tavernière. Le contraire l'étonnerait grandement. Après tout, la confiance était une chose très rare dans ces temps de guerre, encore plus qu'en générale. Mais l'Ombre se devait de trouver des personnes à qui il pourrait accorder sa confiance, des personnes qui auraient tout à gagner à se joindre à lui, à l'aider, sans penser lui enfoncer une dague dans le dos. Il ne pouvait le nier, c'était l'une des choses qu'il redoutait le plus. Ce serait très ironique si le terrible assassin mourrait des mains d'une tavernière, tout cela pour une question de profits et d'intérêt commercial. Il aurait vécu une vie de paranoïa pour finalement se faire avoir une fois son arme baissé.... Mais il se fiait à son instinct, et son instinct lui disait de croire en cette jeune tavernière, de lui accorder le bénéfice du doute, de l'aider et de tout faire pour lui faire rejoindre les rangs de l'ordre qu'il aimerait fonder.

Elle négligeait un client, elle buvait, elle avait perdu son sourire et semblait totalement déconnecté du reste du monde. Il fini par la voir redescendre sur terre et venir gribouiller une question des plus rudimentaires. Un chien? Pourquoi parlait-elle de chien? À moins que... Oui, la taverne, Le Chien Errant... Nom grotesque... Avec un "x" dessus? La question parlait en elle même.

-Je ne veux... Pas vous brusquez... Mais Si.... Si mon projet se lance... Et garde... Le cap... Il est évident... Que j'aurais besoin... D'employé fidèle... Surtout que vous... Vous seriez en.... En charge de la.... La gestion de l'auberge... Et des cuisines... Ainsi que des.... Serveuses...

Il toussa dans son poing, essayant de clarifier sa gorge meurtrie.

-Vous pourriez... Garder les clés... De votre.... Votre commerce... Et essayer... Mon offre... Si le travaille ne.... Vous plait pas... Vous n'aurez qu'à... Revenir ici...

Il poussa son dessin plus loin sur la table et entreprit de dessiner un autre exemple, un schéma cette fois, sans mots. D’abords, au centre, il dessina de façon rudimentaire un oiseau noir, puis fit quatre flèches vers les quatre coins du papier. Au bout de chacune de ces flèches, il dessina un bouclier, une harpe, une maison et un œil.

-Je m'occuperais de... La gestion... Paperasse... Salaire... Administration... Ce genre de choses... Il me faudrait trois... Au mieux quatre... Personnes pour m'Aider... Avec la gestion... Il me faut... Un chef à la... Tête de la garde... Pour la protection... Une personne en charge... Des divertissements... Ménestrel... Troubadour... Ensuite.... Si possible... Il me faudrait... Quelqu'un pour... gérer les informateurs... Et enfin...

Il posa le doigt sur la maison et regarda la jeune femme dans les yeux.

-Une personne... Qui se chargerait... De l'ordre et... De la production... De l'auberge... Vous... si vous acceptez...

Il toussa encore une fois et dut garder le silence quelques secondes. Il venait de tousser du sang contre sa manche. Peu, mais assez pour qu'il le remarque. Il frotta subtilement le bout de tissus afin de faire disparaître les résidus d'hémoglobine, question de ne pas effrayer ou dégoûter la jeune femme.

-Vous voyez... Des taverniers... Des aubergistes... Il n'y a que... Ça partout dans... L'Empire... Mais vous... Vous détonnez du lot... Auphélie... Et je ne dis... Pas cela pour... Attirer votre faveur...

Il se leva, arrachant un petit cri à Nox, qui vint aussitôt le rejoindre en se perchant sur son épaule. Ce dernier entreprit aussitôt de frotter vigoureusement son bec usé contre le capuchon de l'assassin. Amusé, le rôdeur descendit son capuchon, exposant son visage masqué à la lumière des bougie et des quelques rayons du soleil encore présent. Le cadre de son masque était cerner par de la peau légèrement boursouflé, mais cela ne dérangeait pas l'oiseau. Il aimait jouer avec les drôles d'amas de chair qui dépassait de la tête de son maître, de chaque coté. Chose que l'Ombre n'aimait pas trop. Après tout, un bec dans une oreille n'était pas le meilleur moyen de restez crédible et concentré lors d'une conversation d'affaire... Il écarta doucement l'oiseau du bout des doigts et reporta son attention sur la tavernière.

-Ce que je veux... Je veux dire... C'est que pour... Une femme muette... Seule avec un... Commerce sur les bras... Vous vous débrouillez... Plus que bien... Bien que vous... N'aviez pas semblé... Enclin à faire la... Peau à l'idiot de... De ce matin... Vous n'avez pas hésité à vous imposer... J'aime cette attitude... Vous semblez forte... Et capable de... Gérer ce genre... De commerce... J'ai besoin de... Personne compétente... Et forte...
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MessageSujet: Re: Un corbeau chez le chien (PV Saemon Methus) TERMINE Un corbeau chez le chien (PV Saemon Methus) TERMINE - Page 1 Icon_minitimeVen 20 Juin 2014 - 22:32

C'était donc bel et bien un emploi que l'homme lui offrait. Un emploi qui, à long terme, lui demandait de mettre de côté "l'empire" de son père. Intérêt ou non pour le projet, la jeune femme aurait besoin d'un temps pour y penser. Phé fut donc soulager qu'il lui confirme qu'elle pourrait prendre ce délai, indirectement. Une gorgée. Et puis, il semblait lui dire qu'elle serait néanmoins épaulée dans le projet. Après tout, la tavernière n'avait pas les complètes capacités requises pour gérer seule un établissement. Comme dit plus tôt, elle ne savait pas -entre autres- compter des sommes d'argents importantes.

D'un autre côté, apprendre n'était pas un problème pour elle. Elle écoutait donc l'ombre d'un oreille, songeait aux étapes nécessaires dans l'éventualité où elle accepterai la proposition. Auphélie n'abandonnerait pas le chien errant. Surtout pas sans être certaine de convenir pour l'emploi. Mais l'inconnu lui avait bien dit qu'elle pouvait revenir, si elle le désirait. N'empêche qu'elle se refusait de fermer l'établissement sans en parler à son paternel, elle en conclut donc qu'une remplaçante temporaire serait la solution à son problème. Elle aurait le temps de jugé et son père n'aurait pas à savoir que ce n'était pas elle derrière le comptoir.

Qui plus est, elle connaissait une habituée -amie en quelque sorte- qui la dépannait occasionnellement. Cette dame pourrait donc faire office de remplaçante, connaissant déjà les tâches et l'endroit. Une gorgée. Le délai entre ses gorgées avaient hautement allongé; elle buvait moins, elle songeait un peu moins. Son idée était faite, mais elle voulait plus de temps pour y penser, pour être certaine de sa décision. Lunatique un peu, elle ne porta pas attention au sang que toussa Saemon, mais le cri de Nox sembla l'attirer. Son regard se posa instinctivement sur l'oiseau. Son sourire sembla revenir, peu à peu. Elle pensait trop non? Elle posa donc sa choppe, observant la scène devant elle.

Cet homme cachait définitivement quelque chose, physiquement parlant, mais ça lui semblait plus lié à un accident qu'à la naissance. N'empêche qu'elle eut une de ses réponses; le poste lui était offert en partie grâce à son mutisme. Il semblerait que les efforts accomplis par la jeune femme avaient été remarqués, étonnement. Après tout, quand le monde entier vous dit que vous ne pouvez rien faire, vous redoublez d'efforts pour leur prouver le contraire, et c'était ainsi que Phé s'était forgé le caractère. Maintenant, il était grand temps d'informer l'assassin de sa décision.

Elle prit le bout de papier, le même que celui sur lequel elle avait griffonné plus tôt, puis y dessina rapidement deux lunes. Elle fit même quelques cratères et des étoiles -rapidement- afin d'aider l'homme à comprendre qu'elle indiquait l'astre et non un étrange cercle. Elle devait maintenant trouver le moyen de lui faire comprendre qu'elle lui répondrait dans deux nuits. Une gorgée, posant sa choppe maintenant vidée à moitié. La demoiselle étira les doigts puis saisit l'image de la bâtisse qu'avait dessiné Sae, une idée en tête. Elle ajouta un point d'interrogation après le dessin de l'assassin, puis mis la feuille avant celle des lunes.

Elle se pointa, puis la feuille de la bâtisse. Elle désirait qu'il comprenne qu'elle parlait de la question; de l'offre d'emploi. Puis, elle pointa les lunes, tentant de lui indiquer qu'elle demandait un délai de deux nuits. Elle attendit de voir s'il acquiescerait, refuserait ou encore, ne comprendrait pas.
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MessageSujet: Re: Un corbeau chez le chien (PV Saemon Methus) TERMINE Un corbeau chez le chien (PV Saemon Methus) TERMINE - Page 1 Icon_minitimeDim 22 Juin 2014 - 9:16

L'Assassin la regardait faire, sans mots dire. Elle dessinait bien, cela était évident, mais le message pouvait malgré tout être mal interprété. Par exemple, en expression populaire, une lune pouvait représenter la nuit comme un mois. Dire à un homme qu'il repasserait dans une lune signifiait qu'il allait revenir dans un moins. De ce fait, l'Ombre fut un peu surpris par la réponse de la jeune femme. Il avait effectivement mal interprété les lunes et l’enchaînement des images. Il retournait la phrase représenté mentalement dans tout les sens, cherchant un autre message que "Je serai disponible pour votre offre dans deux mois", mais rien ne venait. Logiquement, le rôdeur en conclue donc que c'est ce qu'elle tentait de dire... À moins qu'il ne se trompe?... C'était une possibilité à ne pas négligé. Après tout, la confusion était de mise lorsque le dialogue passait par des pictogrammes et des symboles simpliste. Si jamais elle travaillait pour lui, l'Assassin se jura intérieurement de lui apprendre à lire et à écrire. Au moins, ainsi, il n'y aurait pas raison de ne pas comprendre ce que la tavernière essayait de dire.

En fait, à bien y penser, l'origine d'un pareil handicape était vraiment quelque chose d'intriguant. Tant de question pouvait être posé sur le sujet. Était-elle née ainsi? Était-ce douloureux? Était-ce soignable?... C'était assez particulier pour le rôdeur... Penser à quelqu'un d'autre que lui. Il l'avait fait pour Luna, car cela le concernait au premier degré, mais cette femme? Elle n'allait peut-être même pas accepter son offre. Peut-être devait-il attendre avant de se poser des question sur son état de santé? D'un autre coté, si il l'employait, il devait être certain que cela ne nuirait pas à son travail. Mais encore une fois, étrangement, l'assassin lui faisait confiance. Peut-être à tord, mais il sentait une certaine force émaner de la tavernière. Il s'accouda sur la table et expira doucement, question de préparer sa gorge.

-Je comprends... Deux Lunes... Avant que... Vous soyez... Disponible... Est ce... Deux nuits?... Ou deux mois?... Le bâtiment... sera prêt... dans dix jours... Environs... Si vous... Parlez de jours... Je vous... En laisse... Plus... Si vous... parlez.. de mois... Alors je... Verrai si... Je peux ... Vous garder une... Une place...

Il toussa doucement et réussit à ne pas cracher. Lorsque les préparations seraient terminées, il se jura de se reposer trois jours sans dire mots, histoire de laisser une chance à ses cordes vocales de guérir un peu. Il avait l'argent, les documents, il lui fallait impérativement des employés d'ici dix jours. Même s'il n'obtenait pas une réponse optimal et qu'il ne réussissait pas à combler tout les postes, une moyenne de cinquante pour cent était nécessaire afin que le commerce fonctionne et débute son existence. Il espérait surtout combler les postes les plus importants, soit ceux cité précédemment. Une fois l'organisation en place, chaque meneur pourraient entamer ses propres recherches afin de trouver des employé à leur gout. Les rues de Gloria étaient parsemé de gens dans la misères, de mendiant et d'orphelin. Avec le siège Alayien, cette situation c'était même empiré. Le rôdeur noir était donc confiant quant aux possibilités d'embauches potentiels. Si ses "lieutenants" se montraient assez compétent et loyal, le reste emboîterait le pas facilement. Mais il ne voulait pas se faire des alliés par la tromperie et le mensonge. Si quelqu'un voulait se joindre à son groupe, cela devait être de son plein gré, en pleine possession de ses moyens. Pas de tueurs, de fou ou d'alcoolique. L'assassin avait déjà vu ce genre de personnes et il ne souhaitait pas s'entourer de pareil individu. Il voulait des guerriers loyal et honorable, des serveurs et serveuses honnête et énergique... Pas des épaves ou des cadavres ambulants, attendant les vautours.

Il écrivit le mot "Lune" au dessus de l'objet en question sur le papier, puis il dessina le chiffre "2" et écrivit "deux" à coté, tout en lisant les mots à voix haute lors de leur rédactions. Il écrivit ensuite "nuit", puis "jour", il rajouta par la suite les mots "semaines", "mois" et "année", toujours en les dictant.

-Vous savez... Mademoiselle... Auphélie... Si cela vous... Vous intéresse... Je pourrais... Vous donner... Des cours... Je ne vous... Chargerai... Rien... N'ayez crainte... Faite moi... Confiance... je vous... l'ai... l'ai déjà dit... Je suis une... Personne honnête...

Il lui décrocha un petit sourire, interrompue par Nox, encore une fois. Il prit doucement l'oiseau et le déposa sur la table. Ce dernier se coucha et l'assassin en profita pour lui masser délicatement le dos de sa main droite. Il voulait simplement avoir une femme compétente pour gérer son commerce, mais deux mois étaient trop pour lui en terme d'attente. Les choses allaient allez d'eux même une fois l'ouverture officialisée, il ne pouvait pas se permettre de manquer de l'un des piliers les plus important de la structure de son groupe.
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MessageSujet: Re: Un corbeau chez le chien (PV Saemon Methus) TERMINE Un corbeau chez le chien (PV Saemon Methus) TERMINE - Page 1 Icon_minitimeJeu 26 Juin 2014 - 22:46

Il n’avait pas bien compris… Évidemment, la vie aurait été si simple si chaque fois que la jeune femme s’exprimait, les gens comprenaient. Il faut dire qu’elle s’en attendait. Par ailleurs, elle cherchait maintenant une nouvelle façon d’indiquer à l’homme ses pensées, ce délai qu’elle désirait. Exprimer une journée n’était pas tâche facile et l’homme parla trop vite pour que la tavernière puisse lui indiquer clairement ce qu’elle signifiait. Une gorgée.

Mais Saemon, bien qu’il avait indirectement causé son trouble, vint à sa rescousse en inscrivant –et dictant- les mots qu’elle aurait de besoin pour lui expliquer sa situation. Attentive, bien qu’elle commençait à être engourdie par son breuvage, elle observa chacune des lettres, chacun des mots. Il était réellement plus efficace d’apprendre à écrire de cette façon, la langue comportant plusieurs étranges choses. Par exemple, pourquoi deux prenait un X, de même pour le T de nuit, mais ce qui la dérangeait le plus, c’était le mot Année. Pourquoi deux n et surtout, le e à la fin ? Qu’importait. Elle apprendrait en mémorisant si la logique ne s’appliquait pas.

Elle répondit donc au sourire de l’homme par un sourire aussi. Puis, la demoiselle tendit sa main pour saisir dans ses doigts la plume qu’avait usée l’assassin. Si elle aurait pu simplement encercler les mots correspondant à son dessin qu’elle avait fait plus tôt, elle préférait l’idée de retranscrire. Les nouveaux mots se graveraient avec plus d’aisance dans sa mémoire ainsi.


Deux nuits.

Écrivit-elle donc, prenant bien son temps afin de ne pas faire de fautes. Une gorgée. Deux nuits… Elle ne put s’empêcher de se demander si elle faisait réellement la bonne chose. Il n’y avait pas de doute que, d’ici l’échéance de sa réflexion, la taverne occuperait tout son esprit. Mais elle en avait envie. Une grande part d’elle désirait relever ce défi, un défi pour elle, choisie PAR elle. Une occasion unique, une occasion rêvée… Mais son père… Comme une balle de ping pong qui passe sans cesse d’un côté à l’autre de l’écran, le point d’Auphélie sur la décision passait sans cesse d’une idée à l’autre ; quitter ou rester.
Deux jours ne seraient peut-être pas assez. Mais qu’importait. Plus le délai serait long, plus sa réponse serait procrastinée. À ce point, nul ne servait de repousser. Deux jours seraient suffisants, elle n’avait pas le choix.

Finalement, elle regarda sa choppe et constata que son contenu tirant à sa fin. Elle ne la remplirait pas, pas tout de suite du moins, sachant qu’elle avait encore une soirée l’attendant et qu’il n’était pas le temps pour elle d’être dans les vapeurs si tôt. La jeune femme releva donc son regard vers son interlocuteur. Une pensée lui traversa la tête ; que ferait-il pour ses deux nuits ? Rapidement, ses doigts dénouèrent le cordon qui tenait sa pochette de cartes fermées puis elle en sortit 3 cartes. La première représentait la clé de la chambre. C’était tout de même assez clair puisque le haut de la clé était identique, les détails et tout. Puis, la seconde était quelques –environ 5- pièces de monnaie. Finalement, la dernière était un X ; une négation. Elle devait maintenant jouer à la charade. Elle posa, en premier lieu, les trois cartes sur la table, dans l’ordre nommé ci-haut.

Phé pointa
Sae, puis les mots –qu’elle avait caligraphiés- deux nuits. Ensuite, elle point la clé, suivie de la monnaie. Finalement, elle souleva la carte du X et la posa par-dessus les pièces.

La demoiselle voulait indiquer à l’assassin qu’il pouvait, durant ces nuits, rester dans sa chambre, sans frais. Elle se doutait que plus de précisions seraient à apporter, le message étant complexe. Ceci dit, rien ne l’empêchait d’espérer qu’il saisisse du premier coup.
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MessageSujet: Re: Un corbeau chez le chien (PV Saemon Methus) TERMINE Un corbeau chez le chien (PV Saemon Methus) TERMINE - Page 1 Icon_minitimeVen 27 Juin 2014 - 21:57

Deux nuits, voilà qui était plus claire. Dans un pareil cas, l'assassin ne voyait pas ou était le problème. Elle avait besoin de deux jours pour organiser son remplacement, probablement. L'Ombre lui en laissait dix, ce qui était plus que suffisant. Elle aurait amplement le temps de se préparer, avertir le propriétaire, car il se doutait que ce n'était pas la tavernière qui possédait les lieux, et même d'aller voir les progrès du bâtiment et se familiariser avec la structure. Lorsque l'assassin avait vu le bâtiment la première fois, ce dernier était déjà en rénovation. Bien que radin et sans cœur, l'ancien propriétaire n'était pas stupide. Un bâtiment en ruine se vendait beaucoup moins bien qu'un autre en bon état. Et puis, il fallait mentionner que les ouvriers étaient déjà payé, ce qui était une bonne chose. L'auberge, les meubles, la nourritures, l'alcool, l'avancement des employés, tout cela finissait pas coûter très cher. Heureusement, il avait trouver ce contrat payant à long terme, en plus de quelques vols et de son coussin, il avait été en mesure de tout acheter. Il lui restait peu, mais assez pour le dépanner en cas de besoin.

-Vous pouvez... Prendre le temps... Que vous... Voulez... Je viendrai vous quérir... Dans une dizaine... de jour... Autrement... Nox le fera...

Il regarda ensuite le manège de la jeune tavernière, tentant une fois encore de déchiffrer le langage pictographique d'Auphélie. Deux nuits, une clé, des pièces d'or, un X... une autre énigme à résoudre. L'assassin prononça les mots à voix haut en espérant que cela aide son cas.

-Les deux... Nuits... La clé de... La chambre de... de l'auberge... Ne coute... Pas d'or...

Il s'ecouta parler et tenta de faire du sens dans ses paroles. En les retournant dans tout les sens, il fini par comprendre le message de la tavernière.

-Vous m'offrez... L'hébergement... Gratuit pour... deux nuits?...

Vu l'état de la taverne, l'Ombre se doutait bien que la femme n'avait pas nécessairement les moyens de nourrir et loger quelqu'un pendant plusieurs jours. De plus, Il avait beaucoup à faire, beaucoup.... Il appréciait néanmoins l'offre.

-Je vous remercie.... Pour l'offre... mais je...

Une violente quinte de toux le prit soudainement. Il cracha une nouvelle fois un petit amas de matière rougeâtre. Un petit caillot de sang bien inquiétant siégeait sur la table, reluisant sous la lueur des bougies. Rapidement, l'homme prit un pan de sa cape et balaya le bout du meuble afin de retirer ce morceau de lui de la vu de la jeune femme. Il soupira, la gorge en feu. Plus il parlait, plus cela devenait difficile et douloureux. Il devait impérativement trouver une médecine afin de remédier à son problème, ou tout simplement arrêter de parler. Mais il devait se justifier à la femme. L'ombre ne voulait pas qu'elle pense qu'il était agonisant. Sa vœux n'était plus qu'un murmure rauque et à peine audible.

-Excusez... Moi... Ma... Gorge... Est... Douloureuse...

Une blessure qui n'était jamais partie, un souvenir inoubliable de ses cinq mois de détention. Il prit un moment pour respirer profondément, sentant à chaque fois la lacération du vent sur ses cordes vocale. Il devait ressembler à une épave en ce moment, cela en devenait honteux. Un simple organe modulable en moins et il perdait aussitôt la moindre once de charisme qu'il pouvait bien posséder. Il n'imaginait pas l'enfance de la femme près de lui avec un pareil handicape. Si ce dernier n'avait pas été causé par un accident récent, cela voulait dire qu'elle avait grandit ainsi. Ne pas pouvoir parler était un handicape sérieux, considérant que l'humain était fait pour communiquer avec un homologue. À présent, il se trouvait muselé aux cotés d'une muette, comme si le don d ela parole avait décidé de partir au loin quelque temps...
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MessageSujet: Re: Un corbeau chez le chien (PV Saemon Methus) TERMINE Un corbeau chez le chien (PV Saemon Methus) TERMINE - Page 1 Icon_minitimeVen 4 Juil 2014 - 4:18

Une dizaine de jours, c'était évidemment trop mais mieux valait plus de temps que pas assez. Avec un tel délai, la tavernière pourrait non seulement contacter son habituée, Callie de son prénom, mais elle aurait bien le temps de s'assurer d'aimer sa décision. Et puis, si le courage la piquait, elle pourrait même aller aussi loin que de contacter son paternel et lui annoncer son songe. Il n'accepterai pas, elle le savait; elle ne voulait pas croire que son père approuverait sa décision, mais au moins, il le saurait. N'empêche qu'elle n'était pas certaine de vouloir faire un si grand pas. Elle y penserait, néanmoins.

Lorsque l'homme parvint à déchiffrer l'énigme qu'Auphélie lui avait posé, elle hocha la tête positivement pour lui confirmer le tout. Évidemment, maintenant que le délai s'était allongé drastiquement, la jeune femme y voyait un plus grand stress sur son porte-monnaie qu'anticipé, mais si l'assassin acceptait, elle respecterai son offre. Phé, comme bien des humains, avait ses vices et mauvais plis, mais elle ne revenait pas sur une parole/entente. Ceci étant dit, une part d'elle fut soulagée lorsque son interlocuteur déclina l'idée.

Puis la toux de l'humain revint. La demoiselle avait bien remarqué qu'il ne devait pas être au sommet de sa forme, aujourd'hui et hier. Peut-être était-ce relié à ses blessures cachés, peut-être était-ce simplement un rhume; elle souhaitait surtout que ce ne soit pas une maladie contagieuse, dans un tel cas, la tournure des événements ne serait pas sympathique. D'un autre côté, la dernière hypothèse lui semblait peu probable; on infecte pas sa future employée, ça nuit aux affaires non?

Parlant d'affaires, le flot de clients se faisait grandissant et malgré son attitude distante de plus tôt, la demoiselle savait très bien qu'elle devait, éventuellement, vaquer à ses occupations. D'autant plus qu'aux dires de Saemon -dont elle ignorait toujours le nom, par ailleurs-, ce dernier avait la gorge endolorie. Comme un étrange reflex, ses doigts vinrent caresser délicatement sa propre gorge. Elle ne se sentait pas triste, ni jalouse, elle était même assez calme. Elle se disait, tout bonnement, que cette région était sensible et que donc, l'homme devait souffrir. Qui plus est, le pauvre ne cessait pas de s'efforcer de parler, il devait se reposer.

Son index gauche alors se dresser devant ses lèvres, quittant par le fait même ses cordes vocales, afin d'indiquer à l'homme au corbeau de se taire. Elle lui sourit, simplement. Ils s'étaient tout dit -au du moins, communiqué- et il était donc grand temps à l'homme de se donner un moment de répit. Se relevant, ignorant quoi faire à ce point, elle tendit simplement sa main droite à Sae, afin de clôturer leur entente; il reviendrait dans 10 jours, et elle aurait sa réponse. S'il restait en Gloria, peut-être le recroiserait-elle. S'il revenait au Chien Errant, il serait le bienvenue, mais le temps était venu -pour ce soir- d'en finir.

La jeune femme quitta donc la table afin d'aller voir ses clients, les servir et les divertir. Son manège habituel, sa routine sécurisante. Une seule question ne lui restait de sa soirée, question qu'elle tentait de taire un peu; était-elle réellement prête pour un si grand changement, un si grand saut?




( J'imagine que tu désires aussi y apporter ton dernier mot, alors je te laisse le faire Smile Quand tu aura fini, je t'invites à faire la demande d'Xp, siouplait et michi Very Happy )
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MessageSujet: Re: Un corbeau chez le chien (PV Saemon Methus) TERMINE Un corbeau chez le chien (PV Saemon Methus) TERMINE - Page 1 Icon_minitimeMar 8 Juil 2014 - 2:13

Voilà, c'était conclu. D'ici dix jours, il aurait une personne sur qui se reposer. De toutes les bases de son idées encore un peu brumeuse, cette tavernière était la pierre angulaire. C'est elle qui allait tenir le fort en son absence. C'est elle qui allait former ses employés. C'est son visage qui serait associé au bâtiment et au service qu'on y offrirait... Enfin... Ce qui concerne l'auberge en soit, et non ce qu'elle dissimulerait. L'assassin devait faire en sorte qu'il puisse lui faire totalement confiance, et réciproquement. Il ne voulait pas l'embaucher en lui promettant des arc en ciel et des papillon. Il y allait y avoir du travail, de longue nuit, de dure journée, mais au bout du compte, L'Ombre allait s'Assurer qu'elle gagne toujours plus que ce qu'elle perdrait. Il allait s'occuper du rendement, de la gestion des emplois, de la protection et de l'approvisionnements. Il allait faire beaucoup pour cette femme, si cette dernière remplissait les exigences du rôle qu'elle allait endosser. L'assassin voulait stabiliser sa vie, mais il n'allait pas la perdre pour des inconnues passives et désintéressées.

Il la regarda lui faire signe de se taire, avant de quitter sa table pour aller s'occuper des autres clients. Toujours assis et calme, l'assassin étira son bras et glissa son index dans le bec de Nox, jusqu'à ce que ce dernier morde délicatement son doigt.

-Auphélie... Nox... Auphélie...

Tel fut ses derniers mots prononcé en cette auberges pour la journée. C'était un code que le rôdeur avait inventé pour son corbeau. Un nom et un geste associé. Ainsi, si jamais il montrait son index à Nox, ce dernier viendrait voir Auphélie. Si, pendant que Nox volait dans les environs, Auphélie décidait de l'appeler et de lui demander de contacter son maitre, le corbeau retrouverait l'assassin et lui mordrait l'index. Ainsi, l'Ombre saurait que la tavernière requière sa présence. C'était un système simple, mais efficace. De plus en plus, l'Assassin apprenait à tirer profit des capacités extraordinaires de son familier. Qui sait? Avec un peu de magie, peut-être arriverait-il à transformer cet oiseau estropié en féroce guerrier? Et en parlant de féroce guerrier...

Il jeta un coup d'œil vers la jeune femme, se courant de gauche à droite afin de satisfaire la demande de ses clients. Même si elle n'allait être qu'une gérantes d'auberges, le rôdeur voyait le besoin crucial de la former. La former en quoi? AU conditionnement physique, à l'archerie, au maniement du poignard et de l'épée, à l'art de la dissimulation... Tout ce qui pourrait intéresser la tavernière et qui pourrait l'aider à se défendre en cas de besoin. Armanda était une terre hostile, et même une jeune femme au milieu de la capitale n'était pas à l'abris du chaos de la guerre et de ses perversions. En plus du physique, l'homme avait l'intention de lui montrer à lire, à écrire et à compter, le minimum, quant à lui. Ainsi, elle deviendrait une jeune femme parfaitement capable de remplir toutes les taches qui lui serait imposée, en plus de l'aider au niveau de son problème de communication. Pour tout les clients qui sauront lire, ce sera un immense gain de temps, pour les analphabètes, une autre serveuse n'Aura qu'à s'occuper de son cas, de là l'avantage de travailler en équipe.

Ayant terminé ce qu'il avait à faire dans cette auberge pour le moment, il décida de quitter les lieux, non sans avoir salué silencieusement sa future complice. Il allait continuer ses achats et sa recherche, tout en essayant de ménager sa gorge. Il avait l'étrange impression que ce ne serait pas tâches facile...
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