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Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE

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MessageSujet: Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Icon_minitimeSam 3 Mai 2014 - 17:57

Du haut d'un balcon surplombant la cité, Fabius Kohan observait ses sujets. Autant de fourmis aux vies insignifiantes et qui pourtant dépendaient tous de lui. Il les aimait et il les détestait, tous ces petits points noirs. Sans eux point de trône, point de couronne. Sans eux moins de travail et de maux de tête. Parfois il avait l'impression que le monde tout entier s'était ligué contre lui, ce qui serait peut-être un jour le cas, dû moins au niveau Armandéen, s'il relâchait ses efforts ne serait-ce qu'un instant. Tant de travail à faire, si peu d'alliés fiables ou de subordonnés compétents...

L’Empereur des hommes fut bientôt rejoint par un officier de l'Ordre d'Obsidienne, comme on appelait à présent les alayiens. Une étape supplémentaire sur la route qui menait à l'intégration. Cela ne se ferait pas en un jour, mais tôt ou tard le changement s'opérerait. C'était inévitable. On avait beau aller contre la nouveauté, elle finissait toujours par prendre le dessus. Mieux valait donc accompagner le mouvement et en profiter au maximum.


Majesté, je viens au rapport.

Je vous écoute, officier.

L'attentat sur la place du marché a fait 17 morts et 34 blessés.

Les cadavres s'empilent, dirait-on.


La voix du suzerain s'était faite dure, son œil unique se posant sans aménité sur la cible de son courroux. Déjà plus de deux mois que des actions de ce genre ciblaient l'Empire. Bien sûr, il s'était attendu à une résistance, mais il n'aurait jamais cru que Korentin irait aussi loin pour saper son autorité et l'alliance avec les alayiens. Beaucoup de soldats mais aussi de civils avaient perdus la vie. Puis il avait compris que cet idiot n'y était pour rien. L'ennemi était beaucoup trop performant pour des rebelles à peine sortit de l’œuf. Non, l'adversaire de toujours, Lorenz Wintel, semblait prendre à cœur de taper là où cela faisait mal. C'était la seule possibilité, étant donné les problèmes internes qui secouaient le royaume elfique.

Majesté, si je puis me permettre, cette fois-ci, c'est un succès.

Un succès ? Il se moquait de lui ? Fabius avait incorporé des éléments de l'Ordre d'Obsidienne dans la défense et la sécurité de la capitale. Une initiative censée les rapprocher des autres humains. Une initiative qu'il commençait à regretter. Enfin, rien ne servait de jeter tout de suite ce crétin par dessus le balcon. Quoique la vision de son corps s'écrasant cinquante mètres plus bas l'aurait soulagé un instant. Mais un instant seulement. A présent, il lui fallait toujours penser à long terme.

L'attentat a été en partie déjoué, votre Grâce. Un vampire est mort et un autre a été capturé. Les trois autres sont en fuite. Cela étant, il est maintenant clair pour tout le monde que nous ne sommes pas responsable de tout cela.

Hum, un succès mitigé. Après tout, les gens croient ce qu'ils veulent croire. Qu'en pensez-vous Crissolorio ? Les gens vont-ils enfin arrêter de rendre nos nouveaux amis responsables de tout ce qui ne va pas dans le royaume ?


Il avait convoqué l'homme un peu plus tôt. Celui-ci était arrivé depuis quelques minutes, mais il avait probablement dû entendre tout le rapport. Il n'était pas arrivé là où il en était en laissant des détails lui échapper. Un homme compétent.

Les témoins de la scène étaient au beau milieu du chaos, ils avaient peur, ils courraient, ils criaient. Peu de chance qu'ils soient sûr d'avoir vu quoique ce soit. Et même si c'était le cas, qui les croiraient ?
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MessageSujet: Re: Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Icon_minitimeDim 4 Mai 2014 - 18:05

Encore une journée calme se disait le trésorier qui marchait calmement pour rejoindre la cour impérial comme il devait le faire à chaque fois lorsque des affaires plus ou moins importantes tourmentaient l'esprit du monarque. Surtout qu'a ce qu'il avait entendu un incident s'était déroulé il y a peu. Le genre d'incident qui pourrait éroder l'alliance qui s'était forgé entre l'empire, et les Alayiens. Encore donc quelque chose qui ne devait pas mettre le souverain dans une humeur particulièrement au beaux fixe. Sans doute que ce dernier irait demander des conseils à ses rares conseillers compétents qui n'étaient pas là juste pour contenter certaines familles nobles. Et vu que Crissolorio faisait partie des compétents il valait mieux être présent au plus vite...

Il rejoignit silencieusement au balcon sa majesté impériale qui était en train de contempler la foule en bas sans doute qu'il était encore en train de prendre la mesure de ses pleins pouvoirs. Pouvoirs suprême qui devaient être enivrants pour l'empereur des hommes. Le trésorier aussi observa la foule qui s'agitait en bas à la façon d'un chercheur qui étudiait un instrument. Oui on aurait presque dit des termites allant, et s'agitant au grès de leur reine... Le trésorier nota avec irone l'étonnante similitude entre le gouvernement humain, et celui des insectes à croire que cela était un schéma tout a fait naturel pour toute les espèces d'avoir un roi, ou une reine au dessus de la populace...

Il s'arracha de cette courte réflexion pour porter attention à l'officier de l'ordre d'Obsidienne qui arriva tranquillement sur le balcon pour faire le rapport de ce fameux événement.

L'empereur d'ailleurs garder avec habileté son air calme, mais le trésorier se doutait bien que le roi n'était pas parfaitement aux anges, et Crissolorio écouta lui aussi le rapport dans ses moindres détails pour connaître le fin mot de cette histoire...

17 morts, et 34 blessés? Voilà un bien lourd bilan qui s'accumulaient en plus avec d'autres tragédies regrettables. Surtout que le peuple le devait commencer à prendre peur peu à peu vu tout ces attentats.

Il avait déjà entendu parler de ces événements, et le trésorier était scandalisé par ce genre d'attentats d'origine vampirique d'après ce qu'il avait appris. De plus il voyait clairement que maintenant les vampires étaient pleinement engagés du côté des rebelles, et cette situation n'avait rien de plaisant surtout pour la population civile qui était maintenant lasse de la guerre, et devait endurer cette situation comme un vase près de déborder à la prochaine goutte d'eau... Il fallait donc intervenir où la situation se dégraderait de plus en plus pour son altesse qui devait encore assurer son règne de courte durée pour le moment dans une période bien trouble. Comme quoi c'était le moment idéal pour que le trésorier puisse d'autant plus affirmer sa légitimité contre vent, et marées, et Crissolorio allait en profiter donc comme n'importe qui d'un minimum rusé.

Un succès? Nota t-il silencieusement, et avec sarcasme. Oui on pourrait appeler presque cela une défaite de laquelle l'on avait pu tirer quelque chose de positif pour une fois... Ce qui en faisait toujours une défaite au final.

A croire que cet Alayien ne connaissait pas encore les règles de la cour impériale. Car la première chose à faire lors d'un tel fiasco est de ne pas essayer de camoufler une défaite de manière presque insultante, mais de demander humblement grâce à son altesse, et de prendre la faute sur soi. Car il n'était jamais de bon ton de donner une part de responsabilité à l'empereur dans ce genre de chose... Surtout que celui-ci avait mieux à faire. Néanmoins sa majesté heureusement préféra se montrer diplomatique, et écouta le reste du discours de l'Obsidien sans le balancer par le balcon...

Effectivement la mort, et la capture d'un buveur de sang restaient une consolation, mais bien maigre par rapport au coût humain, et matériel engendrait par l'attentat. Mais il fallait tout de suite se rendre compte que le peuple ne devait pas du tout avoir apprécié cela, et ce n'avait pas été en faveur des Alayiens malheureusement...

L'empereur ensuite lui demanda enfin son avis, et le trésorier se contenta d'avancer, et de s'incliner devant sa majesté comme de coutume avant de se relever, et de dire avec un calme parfait, et des paroles maîtrisés.

Vôtre grâce avez vous déjà entendu cette citation "les dirigeants oublient, mais le peuple se souvient."? Ce qui est clair dans tous les cas c'est que nos amis de l'ordre d'Obsidienne pour le moment ne sont pas du tout apprécié par une grande partie de la populace pour les raisons que vous devinez bien vôtre altesse. Je pense qu'il faudra du temps, et des efforts commun pour qu'ils s'intègrent, et les troubles fêtes, et les rebelles profiteront donc mordicus de cette corde sensible pour liguer la population contre nos nouveaux alliés si ce n'est pas déjà fait messire.

Mais bon je ne suis pas ici pour dire ce genre d'évidences. Dit-il sur un ton sérieux.

Puis il écouta encore l'empereur parler avant de rajouter à la demande de celui-ci de manière professionnel.

Dit-on que les rumeurs voyagent plus vite que le vent... Surtout que je pense que nous pouvons faire confiance aux rebelles pour propager leurs lots de rumeurs fausses à vôtre encontre, et celle de l'ordre d'Obsidienne pour enfoncer le couteau dans la plaie, et le remuer au passage... Je pense que la plupart s'inventeront d'ailleurs une version des faits plus, ou moins véridiques. De plus la peur constitue en elle-même une belle arme que les vampires useront jusqu’à la lie pour provoquer des troubles dans l'ordre public.

Il se gratta légèrement le menton à la façon d'un penseur avant de rajouter calmement.

Nous pourrions néanmoins en tirer parti qui sait?

Il laissa un silence plané pour que l'attention soit entièrement braqué sur lui avant de reprendre calmement.

Nous pourrions astucieusement mettre en avant nos alliés, et dire qu'ils seront là pour protéger le peuple des vampires, et ainsi user de la peur des gens à l'encontre des buveurs de sang pour donner une image favorable à l'ordre d'Obsidienne qui mettrait ainsi en place des unités pour ce genre d'opération "soit disant en réponse des nombreux attentats". Après tout au pire nous pourrions faire passer nos alliés pour un mal nécessaire et au mieux pour de véritables sauveurs. Je suis sûr que cela pourrait grandement faciliter les choses, et de plus nous pourrions ainsi tirer parti de ces attentats d'une façon, ou une autre.

L'officier de l'ordre d'Obsidienne se contenta de le regarder avec un air impressionné en entendant cette proposition plutôt astucieuse.
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MessageSujet: Re: Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Icon_minitimeLun 5 Mai 2014 - 17:36

Fabius fronçait de plus en plus les sourcils, au fur et à mesure que son Grand-Trésorier enfonçait les portes ouvertes et annonçait des évidences. La réalité des faits était suffisamment pénible sans qu'on la lui rappelle constamment ! Par Sa barbe ! Il ne demandait pas la lune non plus, juste un moyen simple et efficace de massacrer ses ennemis ! Et si possible, tous en même temps. Ça lui fera une épine de moins dans la pied.

Fort heureusement, Crissolorio , après un constat, attaquait maintenant le cœur de sa réponse. Une bonne chose pour lui car au rythme où cette froide colère le menait, il y aurait bientôt un sacré paquet de monde en bas de ce foutu balcon. Mais déjà le suzerain se calmait, s'il y avait une chose à laquelle il était doué, c'était bien de prendre avantage de ses malheurs. Et si son conseiller avait une idée pour le faire, il aurait été dommage de lui couper définitivement la parole.


Des unités spéciales… hum…

Le Borgne jeta un bref coup d'œil à l'officier de l'Ordre d'Obsidienne, réprimant un grognement agacé. Des unités composés de gars comme lui n'auraient de "spécial" que leur incompétence. Néanmoins l'idée en valait la peine. Au pire, elle améliorerait l'image des alayiens auprès de la populace. Au mieux, en faisant attention au recrutement, ils auraient un réel effet contre ces fichus vampires. Après tout, le verre noir était redoutable contre les créatures magiques.

Soit, c'est une bonne idée. Mais pour gagner la bataille des cœurs et des esprits, il va falloir mettre le paquet sur les apparences.

S'adossant à la rambarde du balcon, il s'adressait aux deux hommes d'un ton beaucoup plu serein à présent. Il n'était plus dans l'émotion, mais dans la logique, bâtissant un plan comme il avait l'habitude de le faire. Calmement, en prenant en compte toutes les variables, et en cherchant à remplir le plus d'objectifs possibles.

D'abord, il faut les calmer. Les jeux sont là pour ça, mais nous devons faire plus. Organisons un festival. Il faut un prétexte, Crissolorio ?

Il en avait déjà fait un pour la nouvelle année, il fallait qu'il y ait une raison, les gens ne devaient pas croire qu'il l'organisait à la dernière minute, simplement pour apaiser les tensions. Mieux valait qu'ils ne prennent pas conscience du pouvoir d'une foule en colère.

Le vampire capturé sera l'évènement spécial. Vous l'affronterez officier, puis nous annoncerons la création de ces unités pour répondre à la menace.

Soldat avant tout, il ne broncha pas. C'était tout à son honneur.

Rassurez-vous, vous aurez le verre noir et nous ferons ça de jour. Retirez-vous à présent, je dois parler avec le Grand-Trésorier.

S'inclinant, l'officier de l'Ordre d'Obsidienne fit trois pas en arrière puis se retourna pour rentrer à l'intérieur. Fabius reporta alors son attention sur son conseiller.

L'information est primordiale, il faut concentrer ce service. La Duchesse d'Elena à ses propres réseaux pour le contre-espionnage et l'espionnage, mais il manque un domaine qui doit être comblé. La propagande.

Bien sûr c'est un poste à très haute responsabilité.


Son interlocuteur n'était pas un idiot, et l'avait sûrement déjà compris. L'information c'était le pouvoir. En la contrôlant, l'Empire assurerait sa stabilité et amoindrirait de beaucoup l'impact de la rébellion. Du moment que ces derniers seraient incapables de retourner le peuple contre Fabius, ils ne resteraient que des marginaux, des traîtres et des meurtriers. Qui plus est, alliés aux vampires, et donc sans aucune légitimité.

Si je vous confiais ce poste, qu'en feriez-vous, Crissolorio ? Comment contrôlerez-vous la situation ? Après tout, les gens sont si... malléables. Il est de notre devoir de leur dire ce qui est la vérité... et ce qui ne l'est pas.
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MessageSujet: Re: Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Icon_minitimeLun 5 Mai 2014 - 23:34

Crissolorio lisait décidément dans son roi comme il lisait dans un livre ouvert. Il se disait qu'au moins il avait rattrapé le coup en ne continuant pas de façon idiote sur des généralités, mais en usant de l'attention que l'empereur avait entièrement tourné sur sa personne pour mettre en avant une idée qu'il jugeait assez prometteuse. Car les circonstance étaient pleinement réunis pour cela ce qui rendait la proposition du trésorier d'autant plus astucieuse pour ceux qui l'écoutaient, et lui permettait ainsi de démontrer ses compétences.

D'ailleurs en entendant l'empereur dire "des unités spéciales hum..." à voix basse le trésorier savait déjà au fond de lui qu'il était victorieux car c'était un bon signe, et cela ne pouvait qu'aller en faveur du trésorier. Celui-ci d'ailleurs se demandait ce que devait penser l'officier de l'ordre d'Obsidienne? ce dernier était sans doute de bonne humeur de savoir qu'il n'allait pas encore être limoger tout simplement pour son incompétence, et devait aussi être content que Crissolorio mette en avant une idée qui lui permettrait de se rattraper de ce qui était toujours en faveur de ce dernier.

Même si au regard que lançait l'empereur à l'alayien ce n'était pas gagné d'avance...

Il se demandait bien ce que devait penser l'empereur de tout cela même s'il savait déjà qu'il faudra attendre un peu avant que ces nouvelles "unités spéciales" puissent enfin intervenir même si simplement dans un rôle de pure propagande. Dans tous les cas l'important serait le fait que la population soit un minimum apaisée après cela pour que le gouvernement puisse passer à autre chose, et surtout que le peuple ne commencer pas à entamer des révoltes dès le début du règne du récent monarque ce qui pourrait en faire l'un des règnes les plus court de toute l'histoire de l'empire... Et Crissolorio risquait aussi d'y perdre là tête avec son roi si cela arrivait malheureusement, alors autant soutenir sa majesté mordicus...

L'empereur d'ailleurs semblait être d'accord avec cela quand il confirma que c'était une bonne idée, et précisa que l'essentiel serait les "apparences" ce à quoi Crissolorio n'avait aucun mal à acquiescer bien entendu.

Puis heureusement la discussion repris un ton plus serein quand le roi semble se détendre un peu pour passer en phase réflexion méthodique donc le genre de chose pendant lesquelles l'on ne doit pas laisser empiéter ses émotions au risque de prendre les mauvaises décisions. Crissolorio était déjà dans cette logique, mais maintenant son véritable travail ici commençait surtout que l'empereur lui demandait un prétexte pour cette fête. Et le trésorier fit vite part de ces courtes réflexions.

Dans quelques temps nous arriverons à l'anniversaire de la date à laquelle nos ancêtres avaient gagné une glorieuse bataille qui aboutie sur l'achèvement de la fuite des vampires dans les souterrains il y a des siècles de cela, et je crois que cette bataille se nommer "la bataille du Levant", et je pense que l'on ne peut pas faire plus symbolique vous en conviendrez vôtre majesté?

Il espérait que cela suffise à l'empereur car dans les autres prétextes disons que ce n'était soit pas très glorieux soit pas du genre à plaire aux alayiens vu que ce sont des fêtes dédiés aux esprits dans là plupart des cas. Et donc ce n'était pas vraiment l'idéal sauf si Fabius Kohan se voyait pousser dans l'instant un sens de l'ironie, et du cynisme capable de surpasser l'orgueil elfique.

Le trésorier se contenta ensuite de regarder l'alayien en entendant que celui-ci aurait à affronter le buveur de sang capturé. Pfff encore un événement martial, et sanglant comme il ne les aime pas, mais bon il fallait bien contenter la populace... De plus il voyait là une façon qu'avait l'empereur de se venger de l'autre maladroit...

Puis le soldat se contenta d’acquiescer comme attendu, et de les laisser là quand Fabius Kohan exprima le souhait d'être laissé seul avec Crissolorio.... Ce dernier ne savait pas vraiment s'il devait se réjouir de ce fait, ou au contraire serrer les dents, mais cela était encore un moyen de faire ses preuves, et en privées cette fois-ci surtout que l'empereur devait avoir quelque chose d'important à lui dire...

Le trésorier consacra donc son attention entière à son monarque lorsque celui-ci alla lui adresser la parole, et cela tout en conservant son attitude irréprochable habituelle pour paraître infaillible... Ce qu'il était presque d'ailleurs

L'empereur commença d'abord en parlant de la duchesse d'Elena, et de ses services d'espionnage à la façon dont on drape un sujet, et l'on met en place un contexte avant d'en venir à l'essentiel qui était la "propagande" ce qui décupla l'intérêt de Crissolorio surtout lorsqu'il entendu dire que ce domaine devait être "comblé".

Et en plus le monarque précisa que ce poste avait de haute responsabilité, et il aurait vraiment fallu être idiot pour ne pas s'apercevoir que fabius Kohan proposait distraitement de confier ce poste d'importance au trésorier ce à quoi celui-ci ne s'attendait pas, mais ce n'est pas pour autant qu'il laisser passer cette chance.

Juste après Crissolorio réfléchit pendants quelques instants à ce que lui avait dit l'empereur, et après cette réflexion analytique il dit avec honnêteté tout en essayant de démontrer son point de vue sur la façon dont devrait être utilisée la propagande pour le bien du régime en place, et aussi pour que le trésorier puisse ainsi gagner en statut, et combler en partie son ambition qui risquait d'être rassasiée à force.

D'abord je ferai en sorte de faire passer toute vos décisions comme les plus sage, les plus juste, et les seuls choix possible pour le bon fonctionnement de notre nation. Je ferai aussi en sorte que le peuple mette tout ses problème, et misères sur le dos de la rébellion, et des vampires pour ainsi nous faciliter la tâche, et nous enlever une épine du pied. Si vous voulez faire monter les impôts, ou imposer une loi assez dure je ferai en sorte que la population soit convaincue de la nécessitée de la chose, et je vous ferai passer pour le meilleur dirigeant que l'empire n'est jamais connu si vous en formulez le souhait vôtre altesse. Tout en faisant oublier à tous vos rares voir inexistantes erreurs pour que vos sujets ait une confiance absolue en vôtre illustre personne bien entendu.

Puis il laissa planer un instant de silence avant de dire calmement.

Mais nous pouvons faire aussi mille, et une autre choses avec de la propagande, alors je dirai surtout que ce que je ferai sera aussi ce que vous voulez que je fasse sire car il n'en est que de vôtre bon vouloir après tout?
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MessageSujet: Re: Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Icon_minitimeLun 12 Mai 2014 - 16:38

Fabius hocha pensivement la tête devant la suggestion de son conseiller. Oui, l'idée était bien trouvée, il était grand temps que les humains se souviennent du véritable ennemi. L'arrivée des alayiens les avait chamboulé, mais la peur profonde qui régnait dans leurs cœurs n'avait pour autant pas changée. C'était celle des monstres suceurs de sang et des légendes noires qui prospéraient dans leur sillage. Il fallait qu'ils s'en rappellent et le souverain de l'Empire avait bien l'intention de les y aider.

Bonne idée. Voilà qui devrait rassembler tous les hommes derrière un même combat. Il n'y a pas mieux qu'un ennemi commun pour unir des peuples différents.

Alors que Crissolorio réfléchissait à ses propos et à ce qu'ils sous-entendaient, le Borgne jeta son un bref coup d'œil vers la cité ; comme pour vérifier qu'elle était toujours à sa place. Depuis le temps, il ne s'émerveillait même plus de ses splendides monuments, de ses parcs, de ses remparts ou encore de ses dimensions gargantuesques. C'était devenu banal pour lui, une belle vue, certes, mais sans plus.

"Il faudra que je prenne le temps de visiter plus en profondeur le reste du Royaume…"

Une intention qui revenait souvent dans l'esprit du monarque, car il savait ô combien il était nécessaire pour asseoir son pouvoir que de connaître aussi bien son domaine que ses sujets. Cela étant dit, la partie la plus riche et la plus puissante de l'Empire n'était autre que le duché de Gloria. Tant qu'il possédait celui-ci corps et âme et qu'ils s'assurait la loyauté des duchés d'Aldaria et d'Elena, sa suprématie serait incontestable.

Sa réflexion faite, son Grand-Trésorier reprit la parole, et le roi reporta une oreille attentive sur lui. Il sourit devant la prudence de celui-ci.


Vous êtes assurément quelqu'un d'aussi intelligent que rusé, Trésorier. Mais cela n'a rien d'étonnant, car sinon vos ambitions seraient restés lettre morte.

Laissant son amusement de côté, l'Empereur passa aux choses sérieuses, son professionnalisme reprenant le dessus.

La plupart des gens ne lisent pas. Je veux donc des crieurs et autres conteurs pour donner les nouvelles à travers la capitale dans un premier temps, puis dans tout le royaume. Inutile de mentir quand la vérité est aussi dévastatrice, à savoir que les vampires s'en prennent à nous alors que l'Ordre d'Obsidienne meurt pour nous défendre. Que Korentin, Traître et Régicide, est allé jusqu'à s'allier à eux pour obtenir un peu plus de pouvoir. Que la rébellion s'en prend à nos soldats : des pères, des maris, des frères et des fils, dans le seul but de nous diviser et tout cela au nom de l'ambition d'un seul.

Je veux que les gens du spectacle soient grassement rémunérés pour que leur histoires, leurs pièces de théâtres, leurs comédies et autres satyres aillent dans le sens que nous voulons. Il est toujours important d'avoir les artistes de son côté, après tout, ce sont leurs oeuvres qui survivent au temps...

A travers l'Empire, les Arènes sont maintenant en service. Je veux qu'au début de chaque spectacle soit distribué nourriture et boisson, ainsi que... "les nouvelles" de la semaine.

Dorénavant, crieurs publics et autres membres affiliés à cette profession seront rémunérés par la couronne. Toutes les nouvelles transiteront par votre bureau et devront être approuvés par vos soins avant d'être divulgués au grand public. C'est une très grande responsabilité. Si jamais j'entends quelque chose qui ne me plait pas dans la rue… la faute vous incombera et ce sera votre tête… dans un panier.


La voix de Fabius était tombé tel le couperet, sans émotion ni pitié d'aucune sorte.

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MessageSujet: Re: Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Icon_minitimeMar 13 Mai 2014 - 18:12

Il était sûr que l'idée de remémorer une ancienne bataille des premier guerre contre les vampires serait une excellente idée, et puis cela allait pile poil avec le contexte de cette célébration comme le fit remarquer l'empereur. Comme quoi les conseillers même s'ils ne faisaient que conseiller disposer d'un pouvoir non négligeable vu qu'ils influer sur les décisions même du monarque de manière indirecte, et subtile... Car après tout c'était cela le jeux favori des courtisans qui voulaient grappiller chaque miette de pouvoir en se rapprochant le plus possible de son altesse.

Il acquiesça quand l'empereur approuve son idée, et mit en évidence le fait que l'humanité se lierait plus facilement face à un ennemi commun. Car effectivement la peur du peuple, et sa superstition rester un excellent outil à utiliser pour un monarque éclairé, et habile.

Il se demandait bien d'ailleurs à quoi pouvait penser l'empereur lorsque celui-ci lançait un regard à la ville. Même si le trésorier pouvait aisément deviner que cela avait un rapport avec la populace, la ville, ou le royaume dans une certaine mesure. Dans tous les cas le trésorier devait avouer que la vue depuis ce balcon était assez belle, et avait de quoi rendre un homme mégalomane à la vision du peuple en-dessous qui s'agitait comme dans une fourmilière. Sans doute une belle façon de prendre les pleines mesures de l'autorité suprême du chef de l'empire d'un simple coup d’œil.

Puis quand le trésorier dit ce qu'il avait à dire, et eu finit de parler ce dernier remarque le sourire qui s'esquissait sur les lèvres du monarque car il savait bien ce que cela pouvait vouloir dire...

Des compliments de la part de sa majesté impériale. Cela flattait son ego bien entendu, mais il les reçu avec une certaine prudence tout en restant inflexible au passage. Car il savait bien que si lui savait a peu près comment l'empereur était. Ce dernier n'était pas non plus totalement ignorant sur la façon de pensé du trésorier de l'Etat.

Nous savons tous deux messire que sans ambition aucun dirigeants n'aurait accompli de grandes choses, et c'est d'elle que naît les grands homme comme vous. Vous ne me direz pas le contraire n'est-ce pas? Finit-il d'un ton sérieux avant de rester silencieux pendant qu'il écoutait l'empereur lui expliquait avec application en quoi consisterait sa future tâche.

Bien entendu les idées de l'empereur étaient bien trouvé même si lui-même les aurait trouvé assez vite, mais il avait presque l'impression que Fabius Kohan avait prévu tout cela à l'avance ce qui impressionnait le trésorier qui voyait là que son dirigeant était un véritable génie politique, et même s'il le savait déjà il était toujours bon de se le rappeler pour se dire qu'il fallait en permanence qu'il reste au niveau même s'il y arrivait au final sans trop de mal... Car après tout il n'est pas aisé de devenir, et rester l'un des personnages lus plus importants de l'Empire...

De plus l'empereur avait la bonne idée de ne pas mentir à la populace car après tout si un tel mensonge avait été découvert plus tard cela aurait porter de formidables préjudices à la couronne ce qui n'était jamais souhaitable. Non l'idée de propager la vérité, et sans vraiment la déformer, ou l’exagérait excessivement était tout bonnement excellente. Ce n'était donc pas quelque chose que les rebelles pourraient retourner contre-eux. De plus les phrases de l'empereur portait un certaine écho même en lui car il avait aussi de la famille en dehors du palais, et il savait que la rébellion, ou les vampires pourraient s'en prendre à eux. Il savait donc d'autant plus qu'elles étaient les craintes du peuple, et l'empathie est aussi quelque chose d'utile pour un bon politicien après tout...

Cela bien entendu coûterait assez cher à la trésorerie public, mais cet achat serait justifiable même pour quelqu'un d'aussi radin que lui, et puis au pire il suffirait de dissimuler une taxe discrète à l'occasion pour renflouer les coffres si cela s'avère nécessaire.

Puis sa majesté impériale conclut par cela en lui expliquant quelles seraient les responsabilités du poste qu'occuperait Crissolorio, et ce dernier hésita intérieurement quelques secondes, mais n'en fit rien paraître en restant stoïque, et en conclut que de toute façon il était assez compétent pour savoir que sa tête resterait encore un long moment sur ses épaules si il ne commettait pas d'imprudence.

Puis lorsque l'empereur lui demande des suggestions il répondit calmement après un court instant de reflexion.

Nous pourrions aussi payer des agents pour se dissimuler parmi la populace, et y faire véhiculer des rumeurs car après tout cela semblera plus honnête au serf moyen si c'est son aubergiste, ou le tavernier du coin qui lui raconte ses histoires... Je pense que ce serait aussi une bonne idée de verser une petite "prime" à tout les mercenaires, et autres chasseurs de tête quand ceux-ci terrasseront un vampire, ou captureront un rebelle. Cela pourrait confirmer nos intentions à la populace, et d'une certaine façon pourrait tenir occuper des bandes de bandits qui pendant qu'ils sont en train de s'occuper de nos ennemis ne détroussent pas vos braves sujets vôtre altesse, et en plus cela ferait du ménage des deux côtés si vous voyez ce que je veux dire, et sans sacrifier le moindre soldat, ou garde de plus...

Car après tout de simples gardes, et soldats pouvaient être regretté, et pleurer, mais ironiquement personne ne préoccupe de la mort de bandits, ou de quelques mercenaires...

Tandis que ceux qui se montreront particulièrement productif dans cette tâche pourraient être mis en avant, et promulguer comme l'exemple à suivre. Si vous récompensiez en personne un soldat qui ce serait débarrasser de plusieurs buveurs de sang cela pourrait en inspirer bien d'autres qui feront des pieds, et des mains pour obtenir une telle faveur, et autant reconnaissance. Après tout vôtre majesté vous restez la figure la plus importante de vôtre nation, et vos louanges représentent beaucoup pour les honnêtes gens d'en bas.

Il continua ensuite en parlant un peu plus a voix basse car il préférait que seul l'empereur l'entende.

Nous pourrions aussi en "disant la vérité d'une manière détournée". Ou mentir dit d'une façon moins subtile... Faire croire à la populace que certains des pires criminels, et psychopathes qui gisent dans nos cellules étaient des membres actifs de la rébellion, et ainsi inspirer la terreur à l'égard de cette dernière... Car après tout que voudrait faire partie d'un camp qui attire les pire rebuts de nôtre société?

Il attendit ensuite en silence pour laisser l'empereur réfléchir à tout cela car après tout ces propositions même si elles étaient astucieuse pourraient ne pas plaire à Fabius Kohan...
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MessageSujet: Re: Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Icon_minitimeLun 19 Mai 2014 - 15:15

L'ambition. Voilà quelque chose de dangereux. Elle était nécéssaire, bien sûr, mais devait aussi être soigneusement dosée, soigneusemment contrôlée. Il en fallait juste assez pour attirer autour de sa personne les hommes et les femmes de talent, mais pas suffisemment pour qu'ils lui plantent un couteau dans le dos. Crissolorio semblait être raisonnablement ambitieux, ce qui faisait de lui un conseiller idéal. Néanmoins le souverain de l'humanité n'était pas naïf au point de ne pas surveiller attentivement son trésorier.

Il hocha simplement la tête en guise de réponse, gardant par devers lui ce qu'il pensait vraiment de tout cela. Fabius préférait qu'on ne sache jamais vraiment ce qu'il pensait, c'était plus sécurisant ainsi. Les hommes prévisibles ne gardaient jamais bien longtemps leur tête sur leurs épaules et il n'était pas devenu Empereur, après tout ces sacrifices, pour mourir si vite. Hors de question de tout perdre alors qu'il avait finalement gagné.

Cela étant dit, il appréciat à sa juste valeur la réaction de son interlocuteur devant la menace sans équivoque d'une mort certaine en cas d'échec. Son Grand-Trésorier restât stoïque et prit même le temps de réfléchir à la question. Un homme ambitieux certes, mais cette ambition était jugulée par une prudence et une certaine intelligence. C'était bon signe pour la suite. Le Borgne avait grand besoin d'homme de confiance.

Patiemment, sans rien montrer de ses sentiments, il attendit les suggestions qui allaient venir. Il était difficile de penser à tout, voilà pourquoi un autre avis était souvent nécéssaire pour qu'un plan fonctionne correctement et de manière optimale. La ruse du vieil homme allait probablement lui être utile.

Il hocha à nouveau la tête devant la première idée de Crissolorio : oui, les gens du peuple faisaient plus volontiers confiance à leurs voisins et à ceux qu'ils croisaient tous les jours. Une attitude somme toute très logique et qui pouvait leur servir. De même que cette idée de prime, les humains avaient peur des vampires, mais l'appât du gain était plus fort encore chez nombre d'entre eux, notamment les mercenaires. Sans compter qu'en les tenant occupés, il évitait ainsi qu'ils soient récupérés par les rebelles ou payés par les vampires.


L'argent n'a pas d'odeur, mais nous sommes les plus riches, et de loin.

Un avantage qu'il allait falloir utiliser d'une main avisée : sans trembler, mais sans non plus mettre à mal les finances de l'Etat. Bien sûr, cela, son conseiller l'avait déjà compris. Il n'était pas son trésorier pour rien.

Quant à cette histoire de récompense, c'était une excellente idée. Fabius ne l'aurait jamais eu tout seul, car il avait encore du mal à se voir non plus comme un être de chair et de sang, mais comme un symbole, un être supérieur unissant tous ses sujets.


Oui, j'organiserai cela, rien de tel pour remonter le moral des troupes.

La dernière idée de son interlocuteur était moins... politiquement correcte. Ce dernier prit même la peine de baisser la voix pour la lui exposer. Elle n'était pas mauvaise, loin de là, et permettrait à terme et avec l'aide de toutes les autres mesures, de détruire la réputation des rebelles y compris là où ils trouvaient quelques âmes sympathiques, c'est à dire dans le sud de l'Empire.

Vous avez ma permission, néanmoins n'usez de cette méthoque qu'avec parmonie, si nous en faisons trop, les gens se douteront de quelque chose.

Bien. Je suis satisfait. Vous avez le poste, Crissolorio. Vos services occuperont désormais toute une aile du palais impérial. Une centaine de subordonnés s'ajouteront à ceux que vous avez déjà pour les finances de l'Etat. Cela, en plus, bien sûr, des agents extérieurs. Officielement, vous serez, en plus de la charge de Grand-Tésorier, nommé secrétaire d'état à la culture, à l'éducation et à la communication.

Au sujet de nos finances, comment se portent-elles ?
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MessageSujet: Re: Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Icon_minitimeMer 21 Mai 2014 - 16:01

Il savait déjà que son seigneur approuverait facilement ce genre d'idée même si celle-ci manquait un tant soit peu de considération morale, ou éthique car après tout quand on parle d'affaire d'état le bien, et le mal passe au second plan devant le bien commun. Celui de l'Empire! Et le trésorier savait que sa majesté serait près à beaucoup de chose pour assurer sa place sur e trône, et la fiabilité du royaume sur le long terme, mais après tout n'était-ce pas cela que l'ont attendait de la part d'un bon souverain? Et pour cela il fallait bien que les caisses soit remplie, et c'était là l'importance de son rôle à lui...

Il exposa donc ses idées, et son plan, et il vit que déjà la première idée semblait convenir au souverain car après tout il faut bien user des atouts que l'on a en main n'est-ce pas? Surtout que savoir comment caresser le peuple dans le sens du poil était souvent un très grand avantage pour n'importe quel bon politicien de n'importe quel bord politique, et de n'importe quel race. Puis la garde ne sera que trop contente de savoir que les bandits les aident à chasser les vampires pour un prime au lieu de piller les villages, et les caravanes sans discontinuer. Donc cela pourrait permettre de concentrer l'attention des forces de l'ordre sur le vrai danger du coup. Les rebelles!

Les plus riches? Et encore de loin pouvait-on dire... Il dit donc à voix basse d'un ton calme.

Comme le disait un grand homme "L'argent est le nerf de la guerre."

Autant dire que l'empire humain possédait déjà là un puissant avantage contre les vampires, et les rebelles qui eux n'avaient pas autant de ressource financière derrière eux pour les soutenir, et surement pas une économie qui leurs permettrait de soutenir une lutte sur le long terme de manière optimale. De plus les impôts n'étaient pas vraiment élevé pour le moment donc on pouvait dire qu'il restait encore de la marge de manœuvre si la situation l'exigeait vraiment...

Dans tous les cas le rôle de gérer cet argent l'incombait à lui donc autant dire que ses responsabilités étaient grande, et Crissolorio savait bien comment savourer ce pouvoir qui lui était confier tout en sachant en user d'une façon optimale. Après tout on ne manie pas l'économie, et la finance comme on manie une lame sauf si l'on veut ruiner une nation... La guerre n'était jamais profitable économiquement parlant donc il fallait savoir faire avec, et cette paix (ou demi-paix plutôt) était plutôt une bonne situation pour l'économie dans tous les cas.

Il voyait aussi que l'empereur approuvait son autre idée qui consistait à utiliser le symbole qu'était le souverain pour rallier ses différents sujets. De plus le trésorier savait déjà d'avance que ce genre de manœuvre allait sans doute bien gonfler l'ego du monarque donc autant ne pas en abuser, mais après tout il fallait bien profiter du fait que le roi était assez charismatique tout de même... De plus ce serait toujours mieux pour le budget que de construire des statue du roi à tout va comme beaucoup d'empereur d’auparavant l'avaient faits uniquement pour leurs prestige personnel.

Il se contenta donc par la suite de donner calmement, et discrètement son autre idée moins avouable à l'empereur qui était encore une fois d'accord. A croire que Crissolorio était décidément un très bon conseiller pour le roi se dit-il avec une pointe d'orgueil.

Le trésorier se permit d'afficher un sourire par la suite pendant une courte seconde quand il apprit la grande nouvelle. Il sera nommé secrétaire d'état à la culture, à l'éducation et à la communication donc autant dire qu'il ne cessait de gagner de l'influence décidément! Même s'il valait mieux ne pas trop en abuser non plus s'il comptait garder sa place...

Néanmoins ce poste lui conférerait un certain pouvoir politique, et de plus une augmentation qui irait avec sans doute qui ne serait pas de trop pour lui...

Puis il reprit son air calme, et non émotif habituel, et s'inclina légèrement en disant d'une voix calme, et bien mesurée.

Trop d'honneur vôtre majesté. Je tâcherai d'être digne des pouvoirs qui vous me conférez.

De plus il commençait à devenir décidément très très puissant pour un simple bourgeois, et il faudrait sans doute qu'il pense à anoblir sa famille si possible avant d'aller plus loin sinon il risquait beaucoup connaissant certains nobles jaloux, mais bon tout viendra en temps voulu... Il le savait bien que la patience était une vertu, et il comptait bien en faire preuve.

Puis vinrent les évidents questions sur les finances, et après une rapide réflexion le Grand Trésorier répondit d'un ton professionnel.

Elles se portent assez bien mon altesse. Malgré nos nombreuses dépenses engendrés par les jeux, et par les quelques "renforcements" militaires récent je me suis assuré que cela n'affecte pas trop nôtre trésorerie. J'ai aussi fait en sorte de réduite en grande partie la corruption systématique chez les responsables à la collecte des impôts en changeant quelques postes, et en mutant certaines personnes à d'autres fonctions, et je prévois encore quelques mesures pour faire des économies en réduisant l'argent que nous perdons bêtement avant même de le dépenser à cause de certains "détournements de fonds".

Néanmoins je me suis aperçu assez vite que l'administration de nôtre empire aussi était un véritable gouffre financier si vous me permettez de le dire, et je ne saurai que trop vous conseiller de prendre quelques mesures pour que celle-ci nous coûte moins cher sans perdre de son efficacité. Après tout cet argent pourrait sans doute s'avérer utile pour plus tard.

Bien entendu les impôts comme vous me l'avez ordonné sont resté à une hauteur modéré, et donc sans réduire l'armée, et avec quelques mesures astucieuses je suis arrivé en faire en sorte malgré les jeux, et autres services que vous instaurés que nos gains financier vous permette de disposer de fonds suffisants pour des projets publiques de diverses natures. Je dirai donc que nous sommes dans une situation financière assez confortable en le moment.

Puis il reprit calmement d'un ton expert après un court instant de silence.

D'ailleurs je me suis aussi assuré que les taxes commerciales soit un peu moins sévères qu'avant car je me suis aperçu que de nombreux marchands usaient souvent de certaines méthodes illégales pour ne pas les payer, et cela nuit en partie au commerce. Sur un court terme cela réduira bien entendu un peu l'argent gagné certes, mais sur le long terme nous pourrions gagné bien plus qu'avant si cette manoeuvre fonctionne, et cela réduira la contrebande au passage ce qui est toujours positif. Puis nous gagnerons ainsi le soutien des marchands, et ce serait toujours ça de pris contre les rebelles...

Il attendit ensuite pour entendre le verdict du monarque même s'il savait déjà que ce dernier ne devait pas être trop mécontent des progrès financier de l'empire, et après cela il enchaîna calmement.

Il faudrait d'ailleurs que nous parlons de la taxe sur les céréales, et une autre taxe sur les jeux de hasard si vous me le permettez. Puis aussi des moyens financier qui seront alloués à mes nouvelles fonctions.
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MessageSujet: Re: Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Icon_minitimeLun 2 Juin 2014 - 15:42

Oui, le principal atout dont disposait Fabius n'était autre que la structure sur laquelle il venait de mettre la main. Cette formidable machine de guerre qu'était l'Empire. Tant qu'il le contrôlerait, ses ressources et ses disponibilités surclasseraient de loin celles de ses ennemis. Un avantage non négligeable et dont il entendait user pour assurer la pérennité de son règne. L'argent, ses soldats, sa personne, il utiliserait tout ce qui était en son pouvoir pour garder en sa possession ce qu'il avait conquis de si longue haleine.

Il hocha sèchement la tête devant le contentement de son serviteur. Tout travail méritait salaire disait-on. Et Crissolorio était compétent. Il en était donc récompensé par des charges de travail supplémentaires. Etonnement, c'était précisément ce que recherchait les gens : davantage de pouvoir, donc davantage de travail. C'était tout au bénéfice de l'Empire et donc de Fabius lui-même. Il pourrait s'inquiéter le jour où on commencerait à lui demander des congés payés et autres âneries du même genre. Pour l'heure, le système fonctionnait.

Menant son trésorier tout en écoutant son rapport, ils rentrèrent à l'intérieur du palais, quittant la terrasse pour revenir dans un bureau. Fonctionnel, mais suffisamment spacieux pour y loger une ou deux familles. Le Borgne prit place sur un fauteuil rembourré et fit signe à son Grand-Trésorier d'en faire alors même que celui-ci lui rendait toujours compte des finances de l'Empire. Une servante vint lui proposer un verre de rouge qu'il prit négligemment tout en louchant sur les dites formes de la dame -qu'elles avaient généreuses par ailleurs. Puis, l'oubliant presque aussitôt, son esprit se recentra sur les propos du vieil homme.


Je vois, il est vrai que la bêtise et la corruption sont les fléaux de toute bureaucratie digne de ce nom. Ce sont même les seules choses qui nous protègent de l'emprise tout puissante de ce genre de système.

Un remarque dite d'un ton badin, à priori sans grande importance. Mais qui pouvait aussi servir d'avertissement. L'Empereur n'avait rien contre le fait d'huiler les rouages de l'Empire, néanmoins, tout comme la noblesse ou la bourgeoisie ; tout cela devait s'inscrire dans un équilibre qui assurait sa suprématie. Il ne fallait pas non plus que son administration devienne si efficace qu'elle en vienne à prendre des initiatives toute seule…

Les trous doivent être comblés, bien évidemment. Quelles mesures me conseillerez-vous pour y parvenir ?

Un gouffre financier ? Il n'y allait pas de main morte. On parlait quand même du royaume le plus riche du continent. Enfin, il devait y avoir une part de vérité là-dedans. Après tout, ni Grégorist, ni son père n'avait été des comptables particulièrement vigilants. A leur décharge, il est difficile de l'être quand on vit constamment dans l'abondance. Fabius pour sa part, avait l'avantage d'être paranoïaque et d'avoir vécut pendant plusieurs années en compagnie de soldats de rien du tout, aux côtés de la boue, du sang et des prostitués.

Excellente nouvelle, Trésorier. Bien sûr, je n'en attends pas moins de vous. Assurer la prospérité de l'Empire dans la continuité, tout en me permettant de mettre en place mes projets.

Il y eut un court instant de silence, que le suzerain mit à profit pour prendre une gorgée de vin. C'était un bon cru, mais cela n'avait rien d 'étonnant. L'un de ses premiers gestes en tant que monarque rentré au bercail avait été de faire un tour dans la cave. Histoire de rendre persona non grata la piquette bon marché.

Je comprends la logique, vous avez bien fait. Le commerce fait vivre le royaume après tout. Néanmoins les nobles les méprisent. Beaucoup de bourgeois doivent leur position à leur sens du commerce plutôt qu'au sang qui coule dans leurs veines. Ils verront cette mesure comme celle d'un parvenu qui profite de sa place pour aider ses semblables.

Vous ne risquez rien dans mon palais, ils ne me feraient pas cet affront. Mais à votre place, je ne dormirai que d'une oreille si d'aventure je devais me rendre en ville ou au-delà. Après tout, entre les attentats vampiriques et les agissements rebelles, les "excuses" ne manqueront pas pour justifier un "accident".

Quoiqu'il en soit, vos fonctions vous donnent le droit à une protection étendue. Vos quartiers au palais sont déjà surveillés, mais si vous souhaitez prendre une demeure derrière l'Enceinte Blanche, faites-le moi savoir. J'enverrais une cinquantaine d'hommes pour y assurer la sécurité. Ceux-ci seront d'ailleurs sous votre commandement, prenez-les pour assurer vos arrières lors de vos déplacements.


Ce détail réglé, il passa à la question des taxes.

Que me suggérez-vous ? Il faut toujours faire attention avec le prix des céréales. Les gens ne se plaignent pas tant qu'ils ont le ventre plein, mieux vaut donc s'assurer que celui-ci le reste.

Quant à vos moyens… ils doivent être importants. Votre mission est primordiale. Gagner les cœurs et les esprits nous évitera peut-être une guerre civile de grande ampleur, reléguant les rebelles au rang de marginaux, de terroristes sans foi ni loi. Quelles sont nos possibilités ?
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MessageSujet: Re: Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Icon_minitimeJeu 12 Juin 2014 - 13:13

Il était a peu près sûr que a part pour la baisse des taxes peut-être l'empereur serait totalement d'accord avec lui. Après tout ce n'était pas comme si le trésorier était en train de demander à Fabius Kohan d'instaurer des vacances obligatoires pour tous, mais plutôt des propositions qui ne pouvaient que avantager le pouvoir en place, et surtout le rendre plus efficace. Après tout l'empire était vieux, et décidément les dirigeants d’auparavant avaient oubliés d’aménager quelques réformes, et laissés tout couler. C'était peut-être compréhensible, mais ce n'est jamais bon pour une nation de rester stagnante surtout quand elle n'est pas seule au monde, et qu'en plus elle a encore des ennemis.... Non seul le changement, et le progrès assurent la viabilité sur le long terme!

D'ailleurs en parlant de ma promotion... Il y aura t-il une augmentation qui viendra avec ma promotion vôtre majesté? Il dit cela avec calme, et discrètement en voyant l’empereur hoché la tête car il se doutait bien que ce dernier risquait de moins apprécié cette demande même s'il avait largement les moyens de la satisfaire... Car après tout il fallait bien qu'il gagne un peu plus d'argent car même s'il apprécié avoir plus de responsabilités. Quelques pièces d'or en plus ne font jamais de mal! Ce n'est pas comme s'il demandait autre chose de plus gênant, mais après tout au pire il y reviendrait plus tard si sa majesté n'avait pas vraiment le désir d'entendre parler de cela...

Puis ensuite les deux hommes d'états quittèrent le balcon, et rentrèrent dans le palais, et surtout dans le bureau de l'empereur pour sans doute s'installer un peu plus confortablement... Pendant que Crissolorio parlait de ce qu'il prévoyait de faire il s'installa lui aussi sur un fauteuil rembourré que lui avait désigné l'empereur, et qui était vraiment confortable... Il remarqua d’ailleurs que l'empereur s'intéressait un court instant aux attributs de sa servante avant de reprendre son sérieux, et d'écouter les propos du trésorier... Qui refusa poliment le verre de vin qu'on voulut lui proposer par la suite car il n'aimait pas vraiment boire du vin, et que de toute façon mieux ne valait pas marier finance, et alcool pour le bien de l'empire...

Au propos qui de l'empereur qui révéler une certaine vérité il ne pu s'empêcher de répéter sur un ton neutre.

Oui sans doute que la seule chose qui nous sauve de l'administration est son incompétence, mais je ne pense pas non plus qu'il soit bon que celle-ci dévore a cause de son incompétence entre 20, et 40 pourcent des revenus que nous investissons dans l'armée, ou tout autre service qui a besoin de la bureaucratie pour bien fonctionner... Et il en savait quelque chose comme le montrait bien l'air sérieux qu'il affichait...

Il se contenta ensuite de lancer un discret regard à sa droite pendant que l'empereur buvait pour observer le tableau d'un des anciens empereurs... D'ailleurs cela se confirmait car c'était celui du père de feu Gregorist Kohan. A croire que tout les empereurs pensaient qu'ils n'ont rien de mieux à faire de leurs temps que de passer plusieurs heures d'affilés immobiles pour qu'un peintre immortalise leurs portraits... D'ailleurs il se demandait bien combien devait valoir ce genre de toile visiblement peinte de la main d'un grand maître, mais il se retenu de poser cette question car ce n'était pas vraiment le sujet à aborder pour le moment, et il concentra donc à nouveau son attention sur son altesse impériale...

Bien entendu Crissolorio ne tourna pas autour du pot quand l'empereur lui demanda quelles mesures devaient être adoptés car autant être sec. L'administration impériale a des décennies, ou des siècles de retard, et il ne fallait pas être un génie pour le deviner...

Bien entendu vu qu'il était un expert là-dedans l'empereur n'eu aucun mal à être d'accord avec lui, et surtout à voir les profits qu'il pourrait engranger avec quelques mesures audacieuses. De plus il était vraiment tant que quelqu'un prenne en main ce domaine là car après tout la bureaucratie reste un pilier important de l'empire après l'armée voir avant l'armée selon les points de vue... Et pourtant celle-ci restait assez délaissé après d'autres domaine, mais bon il fallait avouer que c'était compréhensible de la part des Kohan que ceux-ci préfèrent les fêtes mondaines à la paperasse, et donc qu'ils délaissent ce travail à quelqu'un d'autre... Comme lui par exemple! Et il n'allait pas vraiment se plaindre de cet état de fait...

L'argent, et le pouvoir vont de pair après tout vôtre altesse comme vous le savez, et donc je pense que vous serez d'accord pour avoir un peu plus des deux à l'avenir voir beaucoup plus... Même si ce n'est pas pour tout de suite que vous pourrez dormir au dessus d'une montagne d'or. Cela pourrait être en bonne voie si nous réussissons...

Il plaisantait à peine en disant cela car il était le premier à savoir que la trésorerie impériale n'était pas du tout vide pour le moment...

Pendant que le monarque buvait encore son vin lui se contenta de se faire servir un verre de sirop de menthe puis de le boire avant de demander poliment à sa majesté. Permettriez-vous vôtre grâce que je puisse allumer ma pipe dans vôtre bureau? Car après tout c'était la moindre politesse...

Le secrétaire écouta ensuite les paroles du monarque quand celui-ci lui expliqua qu'il était d'accord avec la baisse des taxes sur le commerce, mais que cela pourrait valoir au trésorier la foudre des membres de la noblesse, et qu'il faudrait donc qu'il se méfie à l'avenir car lui son sang n'était pas vraiment très bleu...

J'étais sûr qu'ils auraient cette réaction, mais bon il faut bien prendre des risques parfois... Surtout que ce n'était pas comme si je proposais de faire rentrer les bourgeois dans la noblesse en échange d'une prime bien salée à payer... Là peut-être que si j'osai faire cela je deviendrai l'homme le plus détesté à la cour? Même si heureusement dans la noblesse je n'ai pas que des ennemis pour le moment...

Puis l'empereur lui expliqua encore qu'il vaudrait mieux qu'il se méfie surtout qu'un accident pouvait si vite arrivé comme il le disait. Car beaucoup d'aristocrates n'hésitent pas à utiliser certaines mesures radicales s'il le faut...

Puis le trésorier réfléchir un court instant à la dernières proposition de l'empereur, et jugea qu'il n'y avait aucun inconvénient à cela car après tout un homme prudent en vaut deux...

Oui je pense accepter cette protection vôtre majesté car après tout on ne sait jamais... Et puis je n'ai pas des ennemis que parmi la noblesse ni que parmi nôtre peuple si vous voyez ce que je veux dire... A croire qu'il est impossible sur cette terre d'avoir un peu de pouvoir sans que les ennemis viennent naturellement avec. Dire qu'il y a certaines personnes qui désireraient être à nôtre place... Finit-il avec une certaine ironie avant que la conversation ne tourne ensuite sur le sujet encore plus sensible des taxes...

Bien entendu le prix des céréales doit rester bas pour que le peuple puisse manger à sa faim, mais pas trop non plus car ceux qui les cultivent doivent bien gagner leur vie avec. Et si cela ne rapporte rien qui voudra cultiver par la suite? Je propose donc une baisse des taxes plutôt mineur d'environ 5 pourcent car la guerre est finie, et les prix devraient vite se stabiliser. Par contre je propose que nous taxions plus lourdement l'alcool qu'importe le type, et même j'irai jusqua dire que nous devrions taxer de façon "bénigne" tout les produits de luxe, mais je vais peut-être un peu trop loin en proposant de faire cela car les classes aisées ne risquent pas d'apprécier... Néanmoins je maintiens qu'une très faible augmentation des taxes sur l'alcool nous permettrait de faire rentrer des bénéfices. Et peut-être même de diminuer le nombre de soiffards dans les rues vous en conviendraient...

Dit-il avec le sérieux d'un banquier avant d'aborder le points de moyens qui devraient lui être attribuer pour sa futur tâche de secrétaire...

Il me faudrait bien entendue des moyens financier, mais aussi pouvoir disposer d'une certaine forme de garde qui devraient faire en sorte que le peuple n'entende pas les mensonges que veulent véhiculer l'ennemi. Bien entendu après il faudrait que nous soyons sûr que ses hommes sont fidèles à nôtre cause, et peut-être recruter quelques membres de l'ordre d'Obsidienne à l'intérieur pour donner l'exemple, et pour plus d'efficacité...

Puis il réfléchir ensuite aux autres moyens qui lui seront fortement utile au vu de ses nouvelles responsabilités...
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MessageSujet: Re: Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Icon_minitimeJeu 19 Juin 2014 - 16:18

Entre vingt à quarante pourcent ? Eh bien, ce n'était plus de l'incompétence là, mais du gâchis pur et simple. Fabius comprenait d'autant mieux la nécessité absolue de moderniser cette institution. Un problème à la fois comme disait l'autre. Il serait toujours temps de freiner le monstre administratif si jamais celui-ci devenait trop gourmand. Pour l'heure il avait besoin d'outil efficace pour mettre en œuvre sa politique de manière optimale. A ce sujet, il se félicitait de sa nouvelle recrue. Crissolorio tenait ses promesses. Pour un Empereur, il était important de bien savoir s'entourer.

En effet, je compte donc sur vous pour la remettre sur de bons rails. Néanmoins l'argent ne fait pas tout, il faut aussi réformer l'institution elle-même dans sa manière de fonctionner. Pensez-vous avoir le temps et l'énergie de le faire ? Sinon, proposez-moi quelqu'un à qui déléguer la mise en œuvre de cette réforme. Bien sûr vous n'êtes pas obligé de donner un nom dans l'immédiat.

Fabius préférait faire les choses lentement et bien que vite et mal. Surtout quand ce n'était pas pressé. Après tout, il comptait régner encore pour tout le siècle à venir... A minima. Et les imbéciles comme Korentin qui auraient la folie de s'y opposer... Eh bien, disons que les arènes trouveraient ainsi une double-utilité. Divertir le peuple et mettre à mort les ennemis de l'Empire.

Certes, nous n'aurons jamais trop d'argent.

L'Empire était vorace. Un immense dragon aux appétits féroces et qui dormirait volontiers sur ladite montagne d'or.

Je vous en prie, faites.

Le trésorier alluma donc sa pipe. On avait tous nos petits plaisirs. Le Borgne hocha la tête devant les propos de son sujet. Au moins celui-ci savait d'avance à quoi s'attendre. C'était une bonne chose : les idéalistes persuadés que les gens préféraient le bien commun à leurs intérêts personnels ne faisaient jamais long feu dans ce nid de vipère qu'était la cour impériale.

Une telle mesure offenserait grandement les nobles, il est vrai. Evitons de les envoyer tout droit dans les bras de mon cousin.

Il ne manquerait plus qu'il se plante sa propre épée dans la pied !

Alors c'est entendu, je sais que vous ferez bon usage de ces nouvelles protections.

Pour ce qui était des taxes, le point de vue de son conseiller se tenait. Dans un premier temps, l'Empereur avait pensé que du pain et de l'alcool à faible prix lui offrirait le cœur du peuple sur un plateau. cela avait été le cas au début. mais ce n'était pas viable à long terme. Cela ruinerait les fermiers et les problèmes d'alcool avait fait monter la criminalité en flèche.

Oui, faites donc. Je tiens à ce qu'il y est une normalisation de la situation. Cela n'en rendra les festivals et les jours d'arène que plus populaire. Ce faisant le peuple continuera de m'aimer. Mais il est fort probable qu'il se mette à vous haïr cordialement.

Sauf que c'était bien à ça que servait les ministres et autres personne à qui le monarque déléguait son pouvoir. Ils prenaient les coups à la place du roi, permettant à celui de rester le symbole unissant le royaume.

La rançon du pouvoir, j'en ai peur, Grand-Trésorier. Quant aux moyens, mettez votre garde en place. Comme je vous l'ai dis plus tôt, votre mission est prioritaire.

Le souverain claqua des doigts et deux serviteurs entrèrent, portant un lourd coffre de bois. Ils ouvrirent celui-ci devant Crissolorio.

3 000 pièces d'or venant de ma poche pour toutes les dépenses sortant de l'ordinaire et donc du budget : pot de vins, embauches illégales, matériel que vous préférez garder secret. En plus de votre salaire mensuel : 100 pièces d'or en tant que membre de mon conseil. La maison de votre choix, une garde privée et une autre dans le cadre de vos fonctions. Et bien sûr, vos salariés payés par l'Etat pour vous aider dans votre tâche. Je n'oublie rien ?
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MessageSujet: Re: Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Icon_minitimeVen 20 Juin 2014 - 19:11

L'empereur comptait sur lui pour réformer l’administration? Bonne nouvelle que cela car ça allait lui sans doute permettre de pouvoir bien faire son travail, et d'acquérir un peu plus d'influence au passage même si les ennemis viendront encore avec. L'empire avait fort besoin de cette réforme après tout... De plus cela témoignait bien de la confiance que l'empereur lui témoignait, alors autant s'en montrer digne après tout... Un simple bourgeois comme lui ne devait son influence, et sa haute position dans la cour impérial que grâce au bon vouloir de son altesse, et il valait mieux qu'il soit donc dans les meilleurs termes possible avec Fabius Kohan, et qu'il se montre compétent en toute circonstance...

Je suis honoré de la confiance que vous me confiez vôtre majesté car l'administration est quand même la tête de nôtre partie, et sans doute encore plus important que l'armée pour le bien de l'état. Bien entendu ce genre de mission même si j'apprécierai de la faire moi-même... Je dois avouer que ce travail nécessite au moins deux personnes qualifiés. Je vous demanderai bien l'aide de Alexandre Defroisis l'un des nobles de vôtre cour qui me semble être un homme fort compétent, et fort loyal envers sa majesté. Je suis sûr qu'a nous deux nous devrions arriver à quelque chose de satisfaisant...

De toute façon la question administrative pouvait attendre un peu jusqu'a ce que tout soit bien mit en place pour la réforme après tout ce n'est pas le genre de chose qui se fait facilement, et un peu d'aide de la part d'un noble compétent, et "serviable" ne ferait pas trop de mal... De plus comme le disait le diction "L'empire ne s'est pas fait en un jour", et il était bien d'accord avec cela. A vouloir trop brusquer les choses on risquait surtout de faire plus que mal son travail, alors autant profité du fait qu'ils avaient tout leurs temps devant eux...

Il acquiesça quand l'empereur confirma le fait qu'ils n'auraient jamais trop d'argent, et ensuite le trésorier alluma tranquillement sa pipe quand il en eu l'autorisation pour respirer quelques fumées, et en expirer pendant qu'il réfléchissait, et faisait part à l'empereur de ses idées à propos des taxes. Car après tout au moins cela le détendait un peu, et mieux valait qu'il ne soit pas tendu pour pouvoir réfléchir plus calmement à ses propos...

Eviter d'envoyer tous droits les nobles dans les bras de Korentin Kohan? C'est vrai que cela était une évidence, mais ce n'est pas en premier à cela qu'il avait pensé, mais plutôt aux possibles atteintes à sa vie, et à celle de l'empereur. De plus il fallait être un minimum cynique, et réaliste dans la vie pour savoir que quoi que l'on faisait il y allait forcément y avoir des gens pour râler contre... L'état les choses était ainsi, et ce n'est pas pour autant qu'il fallait se contenter de rester les bras croisés dans son bureau, et de laissé les choses s'effondrés d'elle-même... De plus ce sont ceux qui prennent les choses en main qui changent le monde, et non l'inverse... C'est cela qu'on appelle l'histoire!

L’empereur accepta de lui offrir la protection dont il avait besoin ce dont il le remercia d'un hochement de tête sérieux avant de dire.

Merci vôtre grâce après tout l'on n'est jamais trop prudent, et une dague a vite fait de se fiché dans son dos... Qu'elle soit alliée, ou rebelle... Il n'était pas paranoïaque, mais il savait qu'un homme averti en valait deux après tout...

Puis ensuite on aborda le problème des taxes, et l'empereur semblait encore une fois d'accord avec lui, mais le prévînt que le peuple le détesterait royalement sans doute après ces mesures même si celle-ci étaient nécessaire pour le bien de l'empire... Comme quoi il fallait savoir être dur pour être juste, et ce qui était bien pour tous n'était pas forcément plaisant pour chacun. Cela était une vérité générale en politique que n'importe qui connaissait...

Je suis habitué à ne pas être trop apprécié de ces braves gens. Auparavant j'étais inspecteur des taxes, et collecteur des impôts comme vous le savez, et je crois qu'il y a de meilleurs façon de se faire apprécier du peuple... Dans tous les cas les gens râlent toujours, mais finissent par encaisser tout tant que l'on ne précipite pas trop les choses.

Pour dire qu'il n'en avait rien à faire de ne pas être un conseiller populaire car il faisait bien son travail, et était récompensé pour cela. De plus c'était le prix d'une telle ascension sociale pour sa personne, et il s'en acquittait bien...

Je confierai l'établissement de ma garde rapprochée à un homme compétent vôtre majesté. Comme ça je pourrait me concentrer sur ma mission en priorité sans devoir me préoccuper sans arrêts de la sécurité... Ainsi il gagnerait un temps précieux sans doute...

Puis le trésorier ouvrit grand les yeux pour voir une surprise splendide arrivait. A la vue de toute les pièces d'or le conseiller afficha un sourire satisfait pendant quelques secondes avant de retourner son attention sur l'empereur après avoir eu du mal à détacher son regard de toute ces richesses...

Je tâcherait d'utiliser cet argent au mieux vôtre altesse pour pouvoir réussir ma mission dans les meilleurs conditions. Je suis sûr que vous ne regretterez pas vôtre grande générosité, et non vous n'oubliez absolument rien je pense après avoir donné autant je me sentirai mal de vous en demander plus...

Il regarda encore les pièces d'or dans le coffre pendant quelques instants avant de refermer celui-ci, et de reprendre avec sérieux...

Sinon nous devrions parler du budget de vôtre prochaine fête d'anniversaire vôtre majesté... De la futur fête de vôtre ascension au trône, et bien sûr j'aimerai savoir si vous comptez bien entendu organiser une fête pour célébrer l'arrivée au pouvoir de la duchesse Valentine à Aldaria ma cité natale, ou bien si vous comptiez refuser la loi criminalisant l'adultère qu'avait demandé un rassemblement populaire, ou l'accepter? Même s'il savait certainement que ça allait être un refus car Crissolorio se doutait bien que Fabius Kohan était quelqu'un d'assez coureur...
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MessageSujet: Re: Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Icon_minitimeLun 23 Juin 2014 - 16:46

Fabius hocha distraitement la tête devant le choix de son conseiller. Il n'avait à priori rien à y redire, le noble en question n'avait pas été remarqué par ses services. Sinon le souverain aurait tiqué en entendant le nom. Il était donc loyal et compétent, comme l'affirmait son interlocuteur, ou alors très doué pour se faire discret. Ce qui était évidemment suspect. L'un dans l'autre, une vérification s'imposerait, mais il était inutile de mettre au courant Crisssolorio. Il n'avait pas de compte à lui rendre, et il était de toute manière trop prudent pour agir autrement.

Il ne répondit rien, parce qu'il n'y avait rien à dire. Les paroles n'étaient au final que du vent, et sur ce dossier, il attendait du concret. Il jugerait ensuite des résultats obtenus, et agirait en conséquence.

Nouveau signe de tête devant les remerciements du trésorier. C'était dans son intérêt que celui-ci travaille dans un environnement sécurisé, néanmoins il était le monarque et n'avait d'obligation qu'envers l'Empire. Il était donc parfaitement naturel qu'on le remercie dans ce genre de cas de figure. C'était quelque chose qui lui était dû, voilà tout.


Bien. Si vous en êtes conscient, votre carrière aux plus hautes fonctions ne fait que commencer.

Ne surtout pas se reposer sur ses lauriers, ou s'imaginer en sécurité. Jamais. Même lorsque l'on devenait Empereur. Le Borgne n'en était que trop conscient. Certes, il avait les lames noires de son côté... mais il ne dormirai tranquillement que quand toutes les menaces seraient définitivement écartés. Et même là, il continuerait d'être vigilant. Car c'était ce qui nous gardait en vie.

Il prit une gorgée de vin tout en écoutant la réponse de l'ancien inspecteur des impôts. Une bonne chose que celui-ci n'en prenne pas ombrage. Parce que ses fonctions lui attireraient inévitablement l'hostilité d'un grand nombre de personnes. Enfin, ce désagrément était largement compensé par le pouvoir et la richesse qu'offrait un travail à son service.


Bonne initiative.

Crissolorio avait bien des qualités, mais surement pas celle d'être un homme d'arme, à l'instar de Fabius par ailleurs. Mieux valait confier ce genre de tâche à des professionnels qui savaient ce qu'ils faisaient. Ainsi on ne perdait pas de temps, et on évitait de faire des erreurs pouvant à terme s'avérer préjudiciable, voir fatale dans le pire des cas.

L'Empereur eut un léger sourire devant la réaction de son interlocuteur à la vue du coffre et surtout de son contenu. En voilà un qui ne cachait pas son goût pour l'or. Parfait. En tant que plus riche du continent, il était peu probable qu'il perdre cette loyauté. Il fit un signe de tête aux serviteurs, à la fois pour les congédier et pour approuver leur professionnalisme. Ils étaient restés impassibles, quand bien même n'avaient-ils jamais dû voir autant d'argent réunit.


Je sais que vous ne me décevrez pas.

D'abord parce qu'il n'avait pas intérêt. Ensuite parce qu'il était suffisamment compétent pour réussir les missions qu'il lui avait confié.

Mon anniversaire ?

Le Borgne ne cachait pas sa surprise, car cela faisait des années qu'il n'avait même pas pris la peine de le fêter. Néanmoins ce qu'un Comte pouvait se permettre était très différent de la marge de manœuvre d'un roi. Il en était bien conscient.

Hum. Mon anniversaire se déroulera en petit comité. Ce sera l'occasion de récompenser les plus fidèles de la cour. Pas plus de cent invités. Une soirée à thème peut-être...

En revanche, la fête de l'ascension au trône sera l'occasion de rassembler tout le peuple. Elle devra être grandiose et se dérouler dans tout l'Empire. Cela demandera bien des préparatifs, mais il reste une moitié d'année pour nous préparer.


Petit budget et énorme budget. Il ne savait pas exactement combien cela coûterait, mais maintenant son Grand-Trésorier avait un ordre de grandeur de ce qu'il désirait.

Valentine aime faire les choses par elle-même. Si elle veut une fête, elle l'organisera. Mais vous faites bien de m'y faire penser. Envoyez-lui un cadeau de félicitation de ma part. Quelque chose de rare et d'exotique.

C'était le problème quand on avait déjà tout. Difficile de trouver quelque chose à offrir.

Tout le monde trompe tout le monde. Si on commence à mettre les tricheurs en prison... il ne restera plus personne à gouverner. Recevez une délégation et assurez-les de toute ma considération. Dites-leur qu'à partir de maintenant, si des preuves sont amenés devant la justice, la séparation se fera dans l'intérêt de la victime notamment pour ce qui est du partage des biens communs.
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MessageSujet: Re: Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Icon_minitimeLun 23 Juin 2014 - 21:03

Sincèrement le noble qu'avait choisit Crissolorio était de tout les points de vue possible, et imaginable un bon choix. C'était un noble anodin, et soucieux de bien faire qui ne s'était jamais vraiment fait remarqué, et dont la famille n'avait rien de significativement important, mais qui était restait à sa place depuis tout se temps sans trop de problème. De plus cet aristocrate était quelqu'un de compétent, et qui se montrerait peu rebutant pour le trésorier, et serviable sans doute devant l'éventualité de voir le nom de sa famille prendre de l'importance par cette opportunité. Après tout le vieil avare préférait largement faire appel à un noble de petite importance car ceux-ci sont bien moins agaçants, et comploteurs que ceux qui détiennent vraiment le pouvoir...

Le silence de l'empereur par la suite lui convenait parfaitement en plus du hochement de tête poli car au moins cela voulait dire que tant qu'il aurait les résultats promis Fabius Kohan laisser cette affaire dans les mains de son conseiller, et qu'il lui faisait entièrement confiance.

Ces remerciements par la suite avaient été bien accueillis ce qui était satisfaisant, et au moins l'empereur lui épargnait les vantardises, ou de s'attarder sur ce point là en particulier ce qui est toujours appréciable... De plus Crissolorio préférait entretenir l'image d'un serviteur modèle, et loyal. Pas qu'il ne le soit pas... Juste que quelqu'un d'ambitieux comme lui avait tendance à attirer plus la méfiance de son prochain que l'empathie...

Eh bien si à ce stade elle ne fait que commencer je me demande bien où j'en serai en fin de ma carrière. Se contenta t-il de dire sur un ton calme en entendant que sa carrière aux plus hautes fonctions ne faisait que commencer.

Rien que cela lui donnait déjà envie de rêver un peu sur son futur, et sur celui de sa famille qui avait sans doute toute les raisons d'être faste, et prospère. Après tout que pourrait-il lui arriver? La rébellion, et les vampires ne gagneront sans doute jamais, et quand il mourra de vieillesse dans plusieurs décennies il le fera avec la fierté de l'homme d'état qui a aidé à assurer le futur de son peuple, et de sa nation, et avec celle du père qui a perpétué sa lignée, et a doré le nom de sa famille grâce à une belle ascension sociale. Il mourrait donc l'esprit en paix, et irait retrouver sa chère Siphane avec le contentement d'une vie où il avait réussi plus qu'il ne l'aurait jamais espéré ce qui était déjà assez rare pour être cité.

De plus il lui restait encore pas mal de temps à assurer sa fonction de trésorier, et à influencer la politique de l'empire. Il lui restait donc toujours le temps de rentrer dans les rangs de la noblesse à force de démontrer son importance, et son utilité, et aussi le temps de gonfler la taille de ses richesses. Comme quoi servir Fabius Kohan restait quand même plus que lucratif pour quelqu'un comme lui que de tourner vers ce régicide, et pompeux de Korentin Kohan. Qui devait payer ses fonctionnaires méritants à coup de lance pierre, et qui ne voyait que par la noblesse en considérant les non nobles comme du bétail seulement bon à être exploité. Comment pouvait un homme allié au vampire après tout? Dans tous les cas il n'avait eu aucun remord que ce soit moral, ou autre à se ranger dans le camp de Fabius Kohan.

Juste après ces réflexions l'empereur démontra qu'il était d'accord avec lui sur le fait qu'il ferait mieux de confier l'établissement de sa garde rapproché à un militaire professionnel plutôt que de la gérer par lui-même... Lui qui n'aimait pas la violence, et la guerre avait bien peu de connaissance sur ces deux sujets malheureusement. Il fallait donc déléguer cette responsabilité à quelqu'un d'autre pour que cela soit bien fait. Car il fallait savoir reconnaître son manque de compétence dans certains domaines des fois...

Par la suite vînt le trésor, les richesses, et les remerciements qui venaient avec. Voilà quelque chose qui excitait l'avarice de l'homme qu'était Crissolorio. De l'argent bien mérité pour son service, et qu'il n'était que heureux de récupérer grâce à la grande générosité de son souverain qui savait bien entendu comment parler à ses fidèles serviteurs, et récompenser ceux-ci. Tout cet or lui appartiendrait pour accomplir sa mission, et économe comme il était il arriverait sans doute à en garder un peu une fois sa tâche accomplie, et il pourrait ainsi garder le surplus qu'il n'avait pas utilisé se dit-il avec une certaine pointe d'avidité...

Je vous remercie de vôtre confiance très bien placée vôtre majesté.

Dit-il avec calme, et avec le professionnalisme qui le caractérisait car c'est sûr qu'après une telle "prime" l'on a pas intérêt à décevoir son "bienfaiteur" n'est-ce pas?

Puis à la question sur l'anniversaire de l'empire, et le budget qui y serait consacré l'empereur sembla réfléchir comme s'il ne l'avait pas prévu auparavant ce qui était assez étonnant de la part de quelqu'un d'aussi méticuleux que Fabius Kohan...

Au final le roi semblait préféré se montrer assez modeste sur sa fête d'anniversaire malgré les moyens colossaux qu'il avait à sa disposition. Sans doute que cela serait assez bien vue du peuple de voir que l'empereur n'allait pas ruiner la trésorerie pour une fête à son unique gloire... Néanmoins Crissolorio ne put s'empêcher de faire remarquer un point.

Je pense que cet anniversaire sera bien peu coûteux dans ce cas, et que le peuple louera sans doute vôtre modestie quand à ce sujet là. Ce qui est toujours on à prendre. Sinon il avait bien envie de savoir s'il serait invité, mais il savait que ce serait assez impoli de le demander comme cela...

Puis le Trésorier vit que bien entendu la fête de l'ascension serait sans doute bien plus fastueuse, et accueillerait tout le peuple contrairement à la fête d'anniversaire. Sans doute un bon moyen de se mettre la populace dans la poche, et de loué l'ordre régnant au passage...

Une moitié d'année sera sans doute bien plus que suffisant vôtre grâce. Il faudra d'ailleurs vous prévoir un costume spécialement pour l’occasion, et plusieurs défilés auxquels se majesté devra participer bien entendu... Pendant que lui se contenterait de regarder car il n'aimait pas vraiment jouer son prétentieux dans un défilé, et ce genre de choses n'étaient sans doute plus de son âge... Sauf si vous préférez engager une doublure? Dit-il à la fois sérieusement, et avec une pointe d'humour...

Crissolorio réfléchit ensuite quelques instants quand au sujet de la duchesse, et fit part de ses réflexions à l'empereur.

Connaissant mademoiselle Valentine Kohan je suis sûr qu'elle ne manquera pas d'élaborer un magnifique bal pour l’occasion, et de vous y inviter vôtre altesse. J'ose espérer que vous êtes un bon danseur... Il ne put s'empêcher d'ailleurs de rajouter sur le ton d'une anecdote. J'ai moi-même danser il y a fort longtemps avec la duchesse Valentine à l'époque où je n'étais qu'un simple fonctionnaire d'Aldaria, et je pense que ce serait une bonne idée d'exercer vôtre pas de danse si vous me permettez de la suggérer vôtre grâce. Car il est toujours bon qu'un homme comme vous paraisse compétent dans tous les deomaines. Car après tout un bon roi se doit effectivement d'être compétent dans tous les domaines, ou du moins de feindre le fait de l'être comme l'avait dit un grand philosophe politique...

Pour le cadeau il avait déjà une petite idée de ce que voudrait la duchesse, et il préférait faire la surprise donc autant ne rien rajouter...

Le ministre écouta ensuite l'empereur donner son avis sur la demande populaire, et il se contenta de dire d'un ton très sérieux.

Très sage décisions vôtre altesse. Je suis sûr que la populace ne manquera pas de voir la justesse de vôtre jugement. Et celui de vôtre esprit d'impartialité.

Puis il reprit un peu de bouffée de fumée, et se décida de parler de sujet autrement plus différents.

Sinon vôtre majesté j'aurai quelques idées dans le cadre de mon travail de secrétaire à la culture, à l'information, et de celui de trésorier à vous suggérer...

Il attendit quelques secondes que le roi lui consacre toute son attention avant de dire du ton de quelqu'un qui commençait un complot.

Je pense qu'un petit scandale impliquant d’ancien serviteur de nobles devenu rebelles comme la princesse Esmelda Kohan, et d'ancien proche du régicide qui sont encore à la cour royale serait une bonne façon d'entrer en matière pour prouver la traîtrise de la rébellion, et l'héroïsme, et la justesse de sa majesté impériale si vous voyez ce que je veux dire...

Il reprit silencieusement en disant sur un ton plus grave.

Nous pourrions par exemple organiser une fausse tentative d'assassinant sur vôtre personne que vous aurez courageusement arrêté bien entendu, et inculpé grâce à certaines preuves les nobles en disgrâce... Ou ceux qui vous paraissent suspect vôtre majesté, mais sur lequel nous manquons de preuve pour tenter quoi que ce soit... Finit-il du ton de quelqu'un qui ne voulait être entendu que de son interlocuteur...

Puis si vous me le permettez bien entendu nous pourrions aussi parler du statut légal, et surtout monétaire du culte de l'Ordre d'Obsidienne vôtre altesse impériale... Un sujet bien plus sensible dans lequel il n'hésitait absolument pas à fourrer son nez...
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MessageSujet: Re: Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Icon_minitimeDim 29 Juin 2014 - 17:55

Eh ben… Si on lui avait dit qu'un jour on en viendrait à louer sa modestie… Il n'y aurait pas cru une seconde. Surprenant comme les choses peuvent évoluer. Quoique pas tant que ça. Lorsque l'on disposait du réel pouvoir, il n'était plus nécessaire de l'afficher sans cesse, car il était partout. Au palais, bien sûr, comme dans toutes les grandes villes. C'était grisant, et épuisant. Cela étant, son anniversaire allait devenir pour lui un nouvel outil de contrôle pour sa cour et les puissants du royaume. Voilà qui rendrait ça beaucoup plus passionnant que les années précédentes.

Nous verrons.

Le peuple était versatile. Il pouvait tout aussi bien décider que leur Empereur était un radin qui ne faisait profiter que les riches. Mais il y avait un moyen très simple de contourner ce problème…

Je vous transmettrai ultérieurement la liste des invités. Il y aura les plus puissants et les plus fidèles des nobles et des bourgeois bien sûr. Mais je compte aussi récompenser la réussite de nos meilleurs marchands et artisans. Il faudra aussi inviter quelques vétérans de guerre, parmi ceux qui se sont le plus illustrés. Ainsi que des représentants de l'Ordre d'Obsidienne bien évidemment. Et je compte organiser une loterie parmi le petit peuple. Tous pourront participer et les gagnants se verront accorder une invitation avec leur conjoint ou conjointe.

Quelques secondes filèrent, un temps de réflexion pour le souverain qui plissait les sourcils tout en se grattant le menton.

Hum, il faudra tout de même procéder à des vérifications sur ces gagnants. On ne sait jamais. Et bien sûr, leurs identités devront rester secrètes, dans leur propre intérêt.

Le Borgne ne se faisait aucune illusion sur l'impartialité de cette loterie. Il y aurait de le corruption, et de l'argent changerait de main. Beaucoup tuerait pout une telle opportunité. Dont les rebelles, qui essaieraient très certainement de profiter de l'occasion pour porter un coup à sa personne. Prudence est mère de sûreté. Y compris un jour d'anniversaire.

"Surtout le jour de mon anniversaire…"

Dire que lui qui était né si faible, et que tout le monde, y compris ses propres géniteurs, voyait déjà mort, était maintenant assis sur le trône le plus puissant du continent… Voilà qui était pour le moins jouissif.

Vous verrez avec les tailleurs royaux pour le costume. Et avec les lames noires pour la sécurité lors des défilés. Le Généralissime s'occupera du défilé militaire. Par ailleurs, il faudra y incorporer un régiment de nos nouveaux amis. La doublure… Préparez-en une, au cas où. Cela dépendra de l'ambiance sur le moment.

Parfois il était nécessaire de prendre des risques, et parfois on pouvait s'en passer. Le tout étant de juger quand il fallait agir et quand il fallait rester en retrait.

Il sourit avec amusement devant le culot de sont trésorier qui n'hésitait pas à remettre en doute ses capacités ! Certes, avec beaucoup de tact et de talent, mais tout de même, rares étaient ceux qui s'y seraient osés.


Comme tous les Kohan, j'ai appris la danse, en effet, Crissolorio. Mais il est vrai que je dois m'exercer plus souvent si je ne veux pas perdre la main. Je caserai une séance par semaine dans mon emploi du temps.

Qui était déjà bien chargé. Néanmoins le conseil était bon et c'était un maigre prix à payer pour ne pas paraître ridicule devant ses sujets.
Il hocha la tête devant le réponse de son interlocuteur au sujet de cette demande populaire. Puis ils passèrent à des sujets moins triviaux. En orateur avisé, Fabius vit le changement chez le vieil homme, qui souhaitait à présent aborder des sujets plus… sensibles.


Je vous écoute.

Il n'y avait plus de serviteurs dans la pièce et celle-ci était insonorisé, comme tout les lieux où il prenait des décisions importantes.
Parfaitement impassible, son œil unique fixant le bourgeois, il avait posé son verre désormais vide. Les mains sur les accoudoirs, il était bien installé au fond de son fauteuil.


Hum… Il est vrai que nous devons nous débarrasser des vers rongeant l'Empire. Soit. Je vous donne carte blanche à ce sujet. Cependant, les noms devront toujours m'être préalablement fournit et je choisirai ou non de poursuivre jusqu'au bout.

Même s'il avait une certaine confiance en l'homme qui lui faisait face ; il s'agissait ni plus ni moins que de violer les lois du Royaume, et lui seul pouvait s'autoriser cela. Personne d'autre.

Tout le monde paie des impôts. Il n'est pas bon que l'Ordre d'Obsidienne échappe à la règle. Cela ne fera que nourrir les sentiments négatifs à son encontre. Vous discuterez de cela avec eux. Dites-leur ce que je vous ai dis et voyez ce qu'ils sont prêt à accepter.
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MessageSujet: Re: Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Icon_minitimeLun 30 Juin 2014 - 12:18



L'idée d'organiser une loterie impartiale était plutôt une bonne idée effectivement tant qu'il n'y avait pas de trucage, et que l'identité des gagnants étaient soigneusement contrôlé bien entendu... Après tout il serait d'une stupidité absolu que le "gagnant" de cette loterie assassine l'empereur... Surtout que beaucoup de gens sur le continent ne désiraient que cela au final. Lui aussi d'ailleurs devrait prendre quelques précautions car il savait bien que certaines personnes rêveraient de voir sa tête planter sur une pique... Que ce soit des rebelles, ou certaines nobles de la cour qui ne supportent pas le fait qu'un bourgeois accumulent autant de pouvoir. Ce qui n'est pas étonnant d'ailleurs de leurs part...

D'ailleurs il se disait que cette histoire de loterie s'avérerait compliqué s'il fallait évité les trucages...

Il aurait donc la liste des invités qu'il devrait inviter ce qui voulait forcément dire qu'il en faisait partie dans tous les cas... Il nota aussi le fait qu'ils devrait inviter quelques alayens, et les marchands, les vétérans, et les artisans les plus méritants. sans doute une bonne façon d'inviter toute les castes de la société à l'anniversaire du roi, et ainsi de ne pas de faire de jaloux. Une idée bien trouvée sans aucun doute...

Bien sûr il trouvait l'idée excellente, et il n'avait rien à rajoutée sur ce point là car après tout c'était de l'anniversaire du roi dont on parlé, et même si ce dernier n'avait pas été roi c'est quand même à lui de décider de ce qu'il voulait faire pour ce jour là... le pire c'est que Crissolorio lui-même ne prévoyait pas vraiment de fêter son anniversaire cette année. Ces enfants été bien trop loin de lui, et il n'avait quasiment aucun ami à Gloria avec qui le fêtait... C'était dommage, mais bon à à son âge il peut bien se passer d'un anniversaire... Surtout qu'il n'avait pas vraiment envie de faire quelque chose d'exceptionnel s'il devait le fêter. Il préférait largement la simplicité à l'exubérance sur ce point là...

Bien entendu l'idée de l'empereur de garder l'identité des gagnants secrètes jusqu'au dernier moment était une bonne idée. Que ce soit pour l'intérêt du monarque, ou des braves hommes qui gagneront, et qui ne mérite sans doute pas de finir avec une dague plantée dans le dos juste parce qu'ils ont gagné à la loterie sans doute...

J'essayerai de faire son sorte que les loteries se tiennent dans chaque grande ville, et que cela se passe dans les meilleurs conditions possible vôtre majesté, et je ferai aussi en sorte que nos chanceux soit informés discrètement de leurs victoire pour éviter les malheureux "incidents".

Cette affaire s'avérait encore compliquée à gérer pour lui sans doute, mais c'est cela qui la rendait intéressante. Après tout que serait la vie sans quelques difficultés, et obstacle pour la rendre plus palpitantes? Surtout que s'était encore une bonne façon de démontrer sa compétence si tout se passait à merveille, et il n'allait pas laisser cette occasion de démontrer encore une fois son utilité à toute, et à tous s'échapper...

Dans tous les cas il veillerait à bien faire son travail car il serait inconvenant que l'empereur soit assassiné le jour de son anniversaire. Surtout que tout le monde chercherait un bouc émissaire par la suite si cela devait arrivé...

Puis ensuite l'on parla des détails telle que la doublure, le costume du roi (pour éviter que celui-ci ressemble à un clown lors du défilé), et tout ce qui est sécurité, et incorporation des lames d'obsidienne lors du jour du défilé pour donner occasion aux alayen de faire une bonne impression...

Je compte aussi inviter un, ou deux artistes comme un peintre qui immortalisera vôtre portraits pendant que sa grâce devra rester plusieurs immobiles pour cela bien entendu... Un poète qui écrira quelques versets à vôtre gloire, et quelques autres personnes de diverses professions car après tout il faut bien que nous fassions quelques œuvres de vous vôtre majesté pour que vôtre souvenir perdure pour les siècles à venir...

Car après tout lui aussi savait que le prestige était l'une des composantes essentiel du pouvoir royal, et qu'un roi prestigieux attirait plus souvent l'admiration de ses sujets s'il n'allait pas jusqu'a être pompeux... Pour la doublure il tâcherait de faire en sorte que celle-ci soit formé pour les risques car il serait assez mal vu que le peuple se rende compte que l'empereur ait engagé une doublure pour ne pas se mouiller, et que celle-ci meure... Bon après il valait sans doute mieux cela que la mort du roi lui-même, mais beaucoup allaient dire que c'étaient de la lâcheté sans doute.

Puis il se permit de faire quelques subtiles remarques à l'empereur sur ses compétences en matière de danse, et il était satisfait intérieurement de voir que ses conseil avaient été bien pris par le roi, et serait pris en compte par sa majesté. Au moins ce serait cela de fait.

Je tâcherai d'engager l'une des meilleurs instructrice de danse de l'empire vôtre majesté. D'ailleurs je pense que je ferai aussi cela pour moi car cela fait longtemps que je ne me suis pas exercé.... Depuis que sa femme était morte, et donc depuis déjà un sacré moment pensa t-il avec tristesse tout en gardant un air de marbre à l'extérieur... Sinon pour l'empereur il avait choisit d'engager une femme car celui-ci au vu de ses goûts serait sans doute bien plus attentif, ou pas peut-être si c'était une femme qui lui donnait des cours de valse...

Après que tout ces points plus, ou moins urgents furent réglés les deux hommes d'états purent passer à d'autres sujets de conversations un peu plus officieux...
L'empereur bien entendu écouta ses demandes avec attention, et Crissolorio se ralluma sa pipe pendant que le monarque réfléchissait... Puis il écouta ensuite avec attention l'avis sage du roi... Car il savait bien qu'eux deux savaient comment tiré partie de toutes les possibilités pour assurer de la meilleure façon leurs pouvoirs, alors autant essayer d'en apprendre de la bouche de l'empereur sur les points auxquels n'aurait pas pensé le trésorier...

Bien je ferai en sorte que ces petites opérations de "nettoyage" restent confidentiels vôtre grâce dans la mesure du possible, et aussi que vous soyez informé de tout mes projets dans ce domaine si ceux-ci nécessitent vôtre accord.

Puis Il réfléchit tranquillement quelques instants, et propose une autre idée au roi qui paraissait fort intéressantes...

Vous pourriez aussi racheter les dette de certains nobles puissants, et ainsi vous assurer leurs fidélités d'une certaine façon, ou du moins avoir des moyens de pressions sur eux de façon légale si vous voyez où je veux en venir. De plus nous pourrions aussi faire nommer des petits courtisanes, et des nobles de petites importances qui sont fidèles, et compétents à des postes un peu plus haut, mais pas trop pour montrer que nous récompensons les sujets méritants sans pour autant aller trop loin...

Puis ils abordèrent le sujet des taxes qui seront imposés à l'ordre d'obsidienne, et après avoir entendu le ministre acquiesça de façon positive avant de dire calmement.

Je tâcherai donc de faire en sorte de trouver un compris équitable avec l'ordre d'obsidienne si possible...

Puis il resta quelques instants silencieux à réfléchir tout en fumant sa pipe avant de dire calmement en expirant un peu de fumée.

Il faudrait sinon discuter du statut elfique vôtre majesté. Ils sont encore neutre avec nous, et même si je sais que pour rester dans de bon terme avec l'ordre d'obsidienne il vaut mieux éviter de faire preuve de trop de bienveillance envers le peuple de la forêt. Je me suis quand même dit qu'il vaudrait mieux encourager ce dît peuple à rester neutre à nôtre égard comme l'avez décidé, mais en faisant en sorte qu'ils y trouvent un intérêt car sinon ils risquent de se tourner vers la rébellion...

Puis il aborda aussi un autre sujet après d'un ton professionnel...

Puis j'aurai une demande personnelle à vous faire...

Il attendit que l'empereur consacra entièrement son attention sur lui avant de dire.

Voyez vous j'ai un fils nommé Thomas dans l'armée impériale qui exerce sous la fonction de capitaine... J'ai entendu dire qu'il était de garde dans les environs d'Althaïa la Romantique, et sachant que la présence vampirique est assez importante dans la région je voudrai vous demander de l'affecter dans la région d'Aldaria où les risques sont bien moins importants pour lui je pense. J'aimerai aussi si vous me l'accordé qu'il ne soit pas informé du fait que cette idée vient de moi car il pourrait le prendre mal le connaissant...

Puis il se rendit compte de quelque chose, et dit à voix basse.

Sinon je sais que ce ne sont absolument pas mes affaires, mais il faudrait peut-être pensé la succession vôtre majesté... Ou comment dire que l'empereur devrait bientôt trouver une femme, et faire un enfant avec si possible...
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MessageSujet: Re: Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Icon_minitimeDim 6 Juil 2014 - 15:46

Fabius hocha la tête devant la réponse de son conseiller. Il faisait confiance à ses capacités de planificateur méticuleux pour mettre tout cela en place. Et pour ce qui était de la sécurité, Crissolorio semblait tout aussi sensible que lui à sa bonne mise en œuvre. L'un dans l'autre, les choses devaient bien se passer. Maintenant qu'il avait décidé de fêter son anniversaire, il tenait à ce que ce soit un moment de joie (surtout personnelle) et non une catastrophe à cause d'un attentat ou même d'un gâteau raté.

L'idée du trésorier était excellente, bien entendu. Le Borgne y avait pensé à plusieurs reprises, mais à chaque fois il avait repoussé l'échéance faute de temps et de motivation. Pourtant, c'était le moment ou jamais. Son portrait, c'était l'image de lui dont on se souviendrait des siècles plus tard. Mieux valait qu'il soit jeune et en bonne santé (sans compter, bien sûr, l'œil manquant), plutôt que vieux et rabougri.


C'est une bonne idée, oui. Il faudra aussi contrôler ce que raconte les historien sur les récents évènements. Bien sûr, la plupart d'entre eux sont prudent de nature, et n'arboreront ces sujets que dans quelques décennies. Comme disait l'autre : "pour raconter l'histoire, il vaut mieux que toutes les personnes vivants à l'époque soient mortes et enterrés".

Un bref sourire sarcastique éclaira son visage, puis il passèrent à autre chose. Cette histoire d'instructrice enthousiasma l'Empereur, car les danseuses étaient... euh, très souples, et euh... enfin bref. Il cacha tant bien que mal la lueur d'intérêt que cela suscita chez lui. Ce n'était ni le lieu, ni le moment. Il hocha de nouveau la tête quand son interlocuteur confirma ses ordres. il n'en attendait pas moins, mais il était toujours agréable de voir son autorité réaffirmé.

Le poids économique, bien sûr. C'est de cette manière que j'ai mis tout le monde au pas lors de ma prise de pouvoir. Ca et l'emprisonnement du Duc d'Elena. Tant que je contrôle Gloria et sa zone d'influence, soit la plus riche de l'Empire, et que je m'assure l'allégeance des deux autres grandes cités... Peu importe les rebellions et les mécontents, je reste le souverain absolu du Royaume.

Néanmoins vous avez raison d'aborder le sujet. La Duchesse d'Elena dispose d'une liste de fidèles et une autre de nobles et de puissants moins... disposés. Vous travaillerez avec elle pour renforcer les premiers et ramener les seconds à la raison. S'ils refusent le marchandage qu'il soit économique ou de titres... Eh bien, la Duchesse se chargera du reste, ce ne sera plus de votre domaine de compétence.


Comprenez, emprisonnement et torture. il était hors de question qu'un noyau de traître demeure au sein de l'Empire. Si jamais Korentin prenait de l'envergure et s'imposait comme un recours possible, il devait ne trouver qu'une noblesse et une bourgeoisie hostile à sa candidature.

Le souverain acquiesça. La situation de l'Ordre d'Obsidienne devait être normalisé, mais sans pour autant que leurs nouveaux alliés se sentent stigmatisés.


Les elfes...

Une épine dans son pied. Car il était obligé de jouer double-jeu sur cette question-là.

Laissez cela de côté pour l'instant, j'en discuterai avec le Prêcheur.

Il aurait pu mettre Crissolorio sur le coup, mais il lui était trop précieux. Et en cas de problème, il aurait peut-être dû sacrifier son ambassadeur auprès du peuple elfique... Non, il lui faudrait s'occuper de cela en personne. Revenant à la réalité, il se concentra sur son interlocuteur, lequel lui demandait maintenant une faveur personnelle. cela n'avait rien d'étonnant. Chacun essayait de tirer du Roi des avantages pour lui-même ou sa famille. Du moment qu'on le servait bien, cela ne dérangeait pas Fabius.

Bien, j'en toucherai un mot au Généralissime.

Le Borgne pouffa devant l'audace de son subordonné.

En effet, ce ne sont pas vos affaires. Je règlerai cette question en temps et en heure.

L'Empereur se leva, indiquant ainsi la fin de la réunion et congédiant par la même occasion son Grand-Trésorier. Des lames noires et des serviteurs l'attendaient à l'entrée, et son escorte le guida vers les bains royaux. Après le travail, un peu de détente...
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MessageSujet: Re: Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Quand on attaque, l'Empire contre-attaque (Crissolorio) TERMINE Icon_minitimeDim 6 Juil 2014 - 21:27

C'était donc arrangé. ce serait lui qui serait en charge d'organiser l'anniversaire du souverain, et la fête pour célébrer l’ascension au trône de l'empereur. Plus que la responsabilité qui lui était donnait Crissolorio prenait compte du symbolisme de tout cela. Le fait que Fabius Kohan confie l'organisation de ses événements à son fidèle serviteur témoignait de la confiance qu'il investissait en son conseiller. De plus c'était là encore une belle façon de démontrer son talent pour Crissolorio si la fête se déroulait à merveille. Il ne resterait plus qu'a faire en sorte que l'empereur se souvienne de cette journée, et s'en souvienne en bien de préférence...

Le roi accepta aussi de se faire faire un portrait de lui-même ce qui était une sage décision car après tout le portrait du roi est une façon d'immortaliser le règne de celui-ci. Puis le monarque aborda un point plus sensible qu'était l'écriture de l'histoire. Crissolorio hésiter un peu sur ce sujet là même s'il ne le montrait pas car c'était peut-être aller trop loin... Enfin peut-être pas si l'empereur entendait par là que le fait de glorifier son règne, et décrédibiliser les rebelles... Dans tous les cas tant que Fabius n'aurait pas l'idée délirante de réécrire totalement l'histoire du continent, et de l'empire son conseiller était d'accord sur ce point là...

J'essayerai de faire en sorte que les historiens suivent une certaine ligne directrice vôtre majesté même si je ferai aussi en sorte de ne pas aller trop loin non plus dans cette manœuvre sinon ils pourraient se douter de quelque chose. Après tout comme on le dit si bien "ce sont les vainqueurs" qui écrivent l'histoire, et quand nous nous serons débarrassé de nos ennemi je pense que personne n'ira contester nôtre version des faits... Lui aussi préférait se montrer prudent sur ce point là de toute façon, et attendre que les choses se calment un peu...

Après cette petite discussion Crissolorio parla de l'instructrice qu'il allait engager pour les cours de danse car après tout l'empereur préférerait sans doute une femme qu'un homme c'était assez logique, et puis surtout que connaissant son chef celui-ci préférerait joindre l'utile à l'agréable comme il le fait si souvent d'ailleurs... Puis de toute façon ce n'était pas cela le plus important au final se dit-il... L'empereur aborda ensuite le sujet des dettes de certains nobles que Crissolorio avait entamé...

Oui après tout l'on peut bien dire ce que l'on veut, mais les parties les plus importantes du pays. celle qui font l'économie sont essentielles... D'ailleurs heureusement que nos ennemis sont bien loin de disposer de telles ressources. Les rebelles ne nous arrivent pas à la cheville à ce niveau là, et ne parlons même pas des vampires car je doute qu'on puisse dirent qu'il ont une "économie" digne de ce nom... De plus les nobles vous mangerons dans la main tant que vous pourrez maintenir leurs modes de vie, et ainsi le royaume restera uni...

Je suis sûr que l'assistance de la duchesse d'Elena me sera fort utile pour réussir ma mission. Cette femme est très efficace dans les domaines que je ne peux, et n'ose aborder. De plus je suis sûr qu'elle pourrait voir là une marque d'intérêt de vôtre part. Puis surtout ça lui éviterait de devoir aller plus loin qu'il ne le désirait avec ces nobles. Les interrogatoires musclés, et le fait de se rougir les mains sans raison valables ne sont pas vraiment les choses qu'il apprécie particulièrement de faire. On pourrait même dire qu'il n'a pas le moindre cadavre dans son placard... Ce qui notons le est assez rare pour un politicien...

Puis de toute façon cela fera une bonne chose de faîte. Plus tôt la rébellion cessera mieux l'empire, et son peuple s'en portera. Car après tout cette rébellion à ses yeux n'était qu'une bande de militaires fanatisés cherchant à mettre le "sympathique minable" qu'est Korentin Kohan sur le trône au dépend de l'ordre public, et de l'autorité de l'état...

Après cette réflexion l'empereur manifesta le fait qu'il était d'accord avec Crissolorio au sujet de l'ordre d'Obsidienne. Après tout ce serait une question à prendre avec des pincettes...

Puis on aborda la question notamment plus sensible des elfes car après tout ceux-ci pourraient poser un problème plus tard...

Sans doute que messire Aldakkin est plus habilité que moi pour régler ce problème...

Même si il avait raté là une occasion d'augmenter son prestige il avait aussi éviter le fait de devoir gérer une situation qui aurait sans doute était dangereuse. Après tout beaucoup d'elfes devaient soutenir secrètement la rébellion, et mourir dans le forêt elfique, alors que sa carrière dans l'état venait à peine de commencer serait assez tragique... Donc autant laisser quelqu'un d'autre prendre les risques en espérant que ce ne soit pas l'empereur qui fasse son audacieux. D'ailleurs il doute que le prêcheur soit favorable à une certaine entente envers les elfes, mais à la limite cela est en dehors de son domaine de juridiction donc autant ne pas s'y attarder...

Merci vôtre majesté. Dit-il calmement quand il entendit l'empereur acceptait implicitement sa requête...

Puis l'empereur répondit poliment à sa demande plus directe, et Crissolorio se contenta d’acquiescer....

Bien entendu.

Puis l'entrevue arriva à son terme, et le Trésorier se contenta de laisser l'empereur tranquille quand celui-ci le congédia pour aller gérer ses propres affaires de son côté...
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