Les Alayiens, les armes, des morts, des cris, des larmes. Une routine lassante qui berce la population dans la crainte depuis un moment déjà. Et parmi tous, une elfe comme tant d'autre de sa race qui ne cesse d'être accompagnée de sa solitude. Et si Gloria n'avait rien à lui offrir ? Et si.. Et si elle avait manquée sa voie en partant d'Elena ? Et si les Alayiens avaient mit la main sur son père ? Beaucoup de " et si ? " mais très peu de réponses qu'elle n'aurait sans doute jamais.

Tu parles d'une vie pleine d'aventure! Dormir le jour, se cacher la nuit, rester sur ses gardes lorsqu'elle voyage, et ce, tout les jours. Comme si la journée d'hier se répétait éternellement, sans le moindre oiseaux ou pèlerin croisé de plus. Alors depuis quelques semaines, la jeune elfe avait décider de faire marche arrière. Elle remontait le chemin de son existence, comme pour réalimenter ses souvenirs, ceux qui lui rappelait pourquoi elle avait quittée son village, son bout de famille.

Perchée sur une branche, la vue s'étendait devant elle, ne semblant ne pas vouloir s'arrêter. Rebrylla n'était pas sentimental, non. Juste quelque peu de nostalgie et de doute s'était niché en elle. Peut être que son destin était la guerre ? Pourquoi ses pas l'on traîner jusque dans la belle Gloria, si ce n'est que pour aider et vivre de vrai aventures? Il était temps de repartir vérifier ça.

Un bruit plus bas attira son attention. Un homme semblait chercher quelque chose dans les herbes; pourtant si quelques choses de précieux avait été là, elle l'aurait ramasser. Depuis quand était-il ici ? Après tout cela ne la regardait pas. Histoire de ne pas effrayer l'inconnu, elle se glissa deux-trois arbres plus loin avant de rejoindre le sol.

Avançant vers l'homme, elle se présenta, un peu hésitante.

Vous avez besoin d'aide? Je suis Rebrylla Dessa..

Apres avoir été rejeté sur la cote sud d’Armanda, Tobold vagabondes, le moindre prétexte est bon pour se déplacer, dans ce continent qui ne demande qu'à être exploré

Mes rhumatismes, sacrées rhumatismes, pense Tobold..Notre homme est à la recherche de la « griffe du diable ». C’est une plante vivace qui pousse dans des terres pauvres comme on en trouve quelques une dans cette zone frontière, situé entre le royaume Elfique boisé et les plaines d’Aldaria la superbe. La racine de cette plante réduite en poudre, puis en décoction dans de l’eau, agit sur les désagréments articulaires et améliore la mobilité des articulations.


La région est superbe et pas monotone du tout. La végétation est en fleures et les insectes viennent butiner le nectar, en un bourdonnement incessant Des Mangroves sait qu’il n’est pas loin de la grande foret. On lui a dit de se méfier des êtres à oreilles pointus vivant dans ces contrées, mais celui qui avait dit cela ne lui plaisait pas. Pourtant Tobold sent une présence autour de lui. Il a beau surveiller discrètement, il ne voit rien. Son imagination sans doute.

Tobold repart à la recherche de l’Harpagophytum, cette plante que lui à décrite son vieux Maitre Katfaïel, que l’on ne trouve pas dans les Mangroves, quand soudain devant lui il entend…….

"Vous avez besoin d'aide? Je suis Rebrylla Dessa"

Tobold voit apparaître devant lui une jeune fille au teint dorée, de taille moyenne, dont le visage caché par un foulard rouge et par des cheveux longs dissimulent une partie du visage, sauf des yeux au noir profond……. ….. Elle porte un arc….mais ne semble pas agressive.

"Bonjour" dit Tobold surpris, "Voulez-vous partager mon repas avec moi j’ai du lapin, qui cuit avec des patates douces…..?"

La surprise sur le visage du vieil homme la fit hausser les sourcils. Il faut dire qu'elle était habituée à son apparence si peu délicate, mais qui lui est propre. Croiser une elfe ainsi vêtu pourrait porter à confusion et la pendre pour un bandit qui traîne sur ces chemins.

A son tour Rebrylla laissa la surprise s'installer. Du lapin et des patates ? Il l'invitait à manger ? Les humains n'étaient décidément pas normaux.. Déconcertée, elle resta bêtement plantée devant l'homme. Lui dire non et partir ? Ou accepter et ne pas savoir que lui dire par la suite ?

Je.. Vous ne devriez pas rester seul ici, les routes sont dangereuse et vous.. Enfin. Vous n'êtes plus vraiment en âge, du moins je suppose de vous défendre convenablement.

Regardant le chemin qui menait un jour à Gloria, Rebry soupira.

Volontiers pour le repas, mais promettez moi de ne pas traîner par la suite et de faire un bout de chemin avec moi.

Un léger sourire se dessina sur les lèvres de la brune, avant qu'il ne se fige. Deux silhouettes avançaient. Des Alayiens ? Non pas aussi loin des villes, ici rien n'avaient vraiment de valeur pour eux, et seulement un petit paquet de personnes assez folles s'aventuraient sur les chemins. Des bandits ? Probablement.

Enroulant son bras autour de celui du vieil homme, elle l'invita à se diriger vers le repas en question.. L'autre main sur le paume de son épée, elle fit le nécessaire pour ne pas semer le trouble et parler plus doucement à l'inconnu.

Prions pour que ces deux la n'aient pas de mauvaises intentions..

Tobold lut de la surprise sur le visage de jeune fille

"Je.. Vous ne devriez pas rester seul ici, les routes sont dangereuse et vous.. Enfin. Vous n'êtes plus vraiment en âge, du moins je suppose de vous défendre convenablement."
Elle n'avait pas vraiment tord, il fallait être un peu fou pour se retrouver seule dans ce fichu pays et à son age........cela fessait rire intérieurement notre homme!
Puis soupirant elle poursuit

"Volontier pour le repas, mais promettez moi de ne pas traîner par la suite et de faire un bout de chemin avec moi."

Tobold ne put voir le sourire caché par le foulard rouge, mais lut une certaine gaité dans ces yeux, qui se figer soudain sur.....Des Mangrove se retourne et vois deux personnes avancer au loin. Il n'y a aucune chance d’être vu par eux, car ils viennent du nord et ont actuellement le soleil dans les yeux.

La jeune fille lui prend le bras lui parles gentiment comme à une personne âgée,... qu'il est!

"Prions pour que ces deux la n'aient pas de mauvaises intentions.."
Tobold c'est baissé en lui faisant le signe de se taire, les sons portent loin dans la nature. Puis il lui fais signe de le suivre. L'adrénaline fait des miracles, et il se sent plus ses os rouillés. Tobold avance à travers les chemins qu' rempruntent les animaux en faisant extrêmement attention de ne pas laisser de traces. Plusieurs fois il fait des bonds, pour passer d'un chemin à un autre, la jeune fille toujours sur ses talons. La végétation ce fait maintenant plus sauvage, ils arrivent devant une ronceraie inextricable. A l'aide d'un bâton caché, il dégage un chemin et il lui fait signe de passer .Cela fait, Tobold pénètre dans la ronceraie à son tour puis à l'aide de bâton il referme la cachette, en trois enjambée il rejoins la jeune fille dans une faille, qui forme un abri contre la pluie. Il y a une petite source qui part dans une fissure et au milieux de tout cela, des cailloux rangés en cercle, trône une petite gamelle sur un petit feu feux sans fumé, sur lequelle mijote une fricassé de lapin aux patates douces.

1 lapin coupé en morceaux
3 cuillères à soupe d'échalote hachées
2 cuillères à soupe de thym effeuillé
1 cuillère à café d'ail
1 verre de vin blanc
3 cuillères. à soupe de moutarde
3 patates douce
25 cl de miel
huile d'olive
sel, poivre

Préparation pour Fricassée de lapin fasson Des Mangroves

Découper les patates douce en petit morceau
Dans une gamelle, faites revenir les morceaux de lapin dans l'huile puis ajoutez l'échalote.
Retirer du feu, faites suer deux minutes et déglacez avec la moitié du vin.
Laissez réduire de moitié puis mouillez avec le vin. Ajoutez le thym et l'ail.
Laissez cuire pendant 40 min au moins, en ajoutant les patates douces. Déposez les morceaux de lapin dans un plat et réservez au chaud.
Dans la gamelle, faites réduire la moitié du jus de cuisson, puis ajoutez la moutarde et le miel.
Nappez le lapin de sauce juste avant de servir.

"Je pense que l'on va pouvoir manger, j'en ai pour cinq minutes Mademoiselle....Rebrylla"

L'homme n'était pas contrariant, il suivait et ne parlait pas. Seul point désagréable propre aux humains, il n'avait pas décliner son identité. Le regardant se baisser, elle ne laissa pas paraître son étonnement de le voir sauter dans tout les sens.

Elle laisse le vieil homme la conduire elle ne sait où, quand l'odeur de nourriture à peine perceptible lui chatouilla le nez. L'elfe n'avait pas remarqué d'oreille pointu chez les deux individus, donc impossible que la légerté du parfum les entraîne jusqu'ici. S'arrêtant devant un ronceraie, elle tendit l'oreille. Ils n'étaient pas seul dans cette forêt, au delà des animaux. Entrant après l'invitation de l'homme, elle regarda la source passer sous ses pieds ainsi que l’installation. Elle hocha la tête quand il lui parla du repas, puis déposa son bouclier ainsi que son arc prés d'elle.

Dites moi, depuis quand êtes-vous ici ? Pourquoi aussi loin des villes ? C'est dangereux par les temps qui cours.

Croisant les bras sur son buste, elle le regarda faire le repas, bien décider à ne pas toucher au lapin. Elle s'attarda sur les traits du visage inconnue comme pour le garder en mémoire.

Et surtout, sans vous offenser, qui êtes-vous?

On ne pouvait reprocher ni à l'un ni à l'autre de ne pas se faire confiance, ni d'être honnête. C'était une première rencontre et qui sait ce qu'il pouvait se passer. L'homme n'était décidément pas un moulin à parole.

Nous devrions partir après.. le repas. Plus vite nous serrons près d'une ville ou d'autres personnes, mieux ce sera pour vous.

Tobold sait qu’ils sont en sécurités, sauf si un incendie survient. Il ne comprend pourquoi Mademoiselle Rebrylla à peur de deux hommes ? Il suffit de les laisser passer sans se faire remarquer. L’allure de la jeune fille lui parait bizarre, de taille moyenne, frêle, mais qui paraisse robuste, et puis peux de poitrine et pratiquement pas de hanche.

"Dites moi, depuis quand êtes-vous ici ? Pourquoi aussi loin des villes ? C'est dangereux par les temps qui courent. "

Tobold écoute attentivement la jeune fille tous en préparant le repas. Il laisse à son invitée la plus grosse part du lapin, avec une bonne proportion de patates douce.

"Et surtout, sans vous offenser, qui êtes-vous?"

Tobold va répondre quand la jeune fille poursuit :

"Nous devrions partir après.. le repas. Plus vite nous serrons près d'une ville ou d'autres personnes, mieux ce sera pour vous."

"Excusez-moi, Mademoiselle Rebrylla, je m’appelle Tobold et comme je viens des régions des Mangroves, là loin au sud est du continent, je suis Tobod des Mangroves pour vous servir. Cela fait dix jours que j’ai quitté la région d’Aldaria la superbe, je suis à la recherche de plantes, principalement de la griffe du diable, J’en ai déjà trouvé quelques racines et en infusion c’est bon pour mes rhumatismes. Je ne me sens pas particulièrement en danger, mais vous devez mieux connaitre que moi cette endroit et je suis prêt à vous suivre. Mais sachez que personne ne m’attend, je n’ai pas de maison et je….n’ai pas l’habitude des villes!"

Notre homme mange sa part en prenant le temps de déguster, mais remarque que la jeune fille ne touche pas au lapin…….

"Vous n’aimez pas le lapin ? J’ai du fromage si vous préférez ?"

Tobold des Mangroves. Elle n'en avait entendu parler que de rare fois et encore c'était il y a bien longtemps maintenant de cette régions des Mangroves. Sans doute de par sa défunte mère. S'accroupissant, elle se servit des patates à la suite de Tobold.

Vous ne devriez pas partout tout seul chercher vos plantes. Vous n'avez pas d'apprentie ou une personne de ce genre ? Cela pourrait vous être utile. Le danger est un peu partout, surtout depuis que les Alayiens ont décider de semer le chaos là où ils passent. Et même ces chemins sont connus pour leurs brigands. Je doute que les deux de toute à l'heure soit aussi sage que vous puissiez l'être.

Elle enleva son foulard, - guère heureuse de devoir le faire devant un inconnu - qu'elle laissa pendre d'un côté. Mangeant quelques patates, elle leva le regard vers Tobold.

Les elfes évitent de manger les animaux qu'offre et chérie la nature. Merci quand même je vais m'en tenir aux patates.

Ne disant rien, elle écouta les pas partir au loin. Au moins, ils pourraient faire un bout de marche direction Aladaria en sachant à quoi s'en tenir.

Je ne voudrais pas qu'il vous arrive quelque chose sur la route du à ma négligence, vous prendrez mon bouclier en cas ou.

"Mademoiselle Rebrylla, vous êtes une Elfe ? Excusez-moi, mais…vous êtes le premier ou plutôt la première elfe que je rencontre. Katfaïl mon vieux maître m’a parlé des Elfes…..Mais j’ai des notions très sommaires sur votre peuple…… "
Tobold présente à ce moment là, un regard très étonné....
Il se penche et sort de sa besace des carottes sauvage. "Petites mais goutteuses." dit il, et, il entreprend aussitôt de les gratter à l’aide de sa dague en obsidienne, qu’il vient d’extirper de sa cachette

"Je comprends mieux maintenant votre attitude, et centaine chose que je trouvais bizarre dans votre physique. Sale blessure que vous avez au visage Mademoiselle….Non je n’ai pas d’apprenti, car voyez vous je ne suis moi même qu’un apprenti qui apprend tous les jours, de plus venant d’arriver je ne connais personne à qui transmettre les pauvres connaissances que j’ai accumulées depuis quarrant ans."

Après les avoir lavé avec de l’eau, Tobold tend les carottes à l’Elfe

"Vous garderez votre bouclier, il me déséquilibrera, et comme je n’en ai jamais utilisé, il ne me servira à rien. Il y aurait des brigands dans la région ?, je n’ai pas vus de traces, de concentration d’hommes, ni d’attitudes suspectes dans le sud…Oui, Mademoiselle,."Il la regard droit dans les yeux très sérieusement et sans petit sourire en coin.. "Je sais déchiffrer l’écriture du sol, le chant des oiseaux qui s’arrêtent, lire la brindille cassée, c’était notre façon de vivre et de nous défendre dans les Mangroves, connaître et évaluer notre adversaire avant de l’éliminer. Mais je ne suis pas suicidaire et je vous suivrais
Mais Mademoiselle Rebrillaque faite vous présentement et qui sont Alayiens qui sèment le chaos ?"

Il ne savait donc pas ? L'étonnement gagnait de plus en plus la jeune elfe à propos de cet homme rencontré. Peut être avait-il vécu loin des peuples elfiques, ce qui serait une explication sur le fait qu'il ne reconnaisse pas un elfe quand il voit un. Sans rien dire, elle l'écouta, comme elle écoutait les sages d'Elena parler où raconter des histoires.

Ne vous en faites pas, je ne prendrais pas cela.. Contre moi, mais comme une découverte tardive du ma race. Je suis presque honorer d'être votre première rencontre. Vous savez maintenant que mon physique est commun aux elfes, aussi "bizarre" soit-il.

Prenant les carottes tendu par Tobold, elle réfléchit un instant avant de poursuivre, pas le moins du monde mal à l'aise en sa compagnie.

Un petit souvenir de mon paternel cet blessure, avec le temps on y prête plus vraiment attention. Passons. Bien sur qu'il y a des brigands, les chemins sont le terrain de jeu favori des crapules. Vous avez bien de la chance de ne pas encore être tombé sur l'un d'eux!

Le regard du vieil homme planté dans le siens la fit sourire, d'un sourire sincère qu'elle n'avait pas l'habitude de sortir. Ainsi, il savait lire l'écriture aux sol, et écouter la nature. Une chose intéressante pour sa race. Il savait bien des choses visiblement sur la nature, mais pour ce qui est de la nature humaine..

J'étais venu me.. ressourcer vais-je dire. Retrouver la motivation que j'avais en empruntant cette route il y a quelques années. Quant aux Alayiens.. Ils servent le Néant et.. Mettent à mort tout elfes, vampires et liés qu'il trouve sur sa route.. C'est étonnant qu'un homme aussi sage semble t-il que vous ne soyez pas au courant.

Mangeant un peu, Rebrylla se demanda comment faire en sorte de ne pas croiser de monde sur la route. Peut-être se faisait-elle des frayeurs toute seule, mais on est jamais trop prudent..

Pendant qu'il parlai Tobold voyais de l"étonnement dans les yeux de la jeune fille, mais aussi de la confiance. C'est une Elfe, comme son Maître Katfaïl serait heureux d’être là.

La jeune fille reprend la parole.
Notre homme est révolté de savoir l'origine de cette blessure.....Son père? Donc tous les Elfes ne sont pas...... Bon!

Il demande par geste si il peut manger la part de lapin qu'elle laisse? Ses yeux disent oui!

Quand aux brigands, ils sont dangereux, mais généralement très bruyants. Il suffit de les contourner.... Il y a bien sur la malchance de tomber sur des brigands , cela serait son dernier jour, mais.......... il vendrait chèrement sa vie.

Il finit le lapin, toujours écoutant attentivement la jeune fille

Ha! Elle revient dans sa région. Mais qui sont ces... Alayiens et...ce...Néant?
Elle semble savoir et avoir vécus des aventures, il faudra la faire parler.

"Mademoiselle Rebrylla, Tobold sort de sa gibecière, un petit sachet qu'il remet dans la main de la jeune fille. Ce sont des graine de "Cornouillé blanc", un arbuste dont on coupe les branches en hivers. Il faut alors sécher les branches en ayant au préalablement redresse la branche aux feux. J'ai trouvé ces graines aux sud d'Aldaria, sur de très beaux arbustes.Vous avez un arc solide et vous avez besoins de bonnes flèches.
Je l'appellerai le "Cornouillé blanc Rebrylétum"

Mais vous parlez de Brigands, d'Alayiens et de Vampires, vous qui êtes de cette région, qu'elle sont les chances d'en rencontrer, et comment les éviter?"

Comme il était bon de pouvoir parler simplement. S'était comme.. Un échange de savoir entre les deux êtres, sans violence ni arrogance. Dans chaque paroles, ils découvraient une face de l'autre, et un bout du monde aussi commun mais lointain dans le cœur de l'un et de l'autre. Tobold semblait garder le meilleur aspect possible d'Armanda, tans dis ce que l'elfe en connaissait certains déjà sans prétendre tout connaitre.

L'homme sortait une plante d'un sachet, qu'il remit aux creux de la main de Rebrylla. Tout en écoutant Tobold, elle tourna sa main afin de regarder sous tout les angles cette "Cornouillé blanc" comme venait de l’appeler l'homme. Un geste simple, mais dès plus beau pour la jeune femme. De quoi faire des flèches, en harmonie avec son précieux Aegnor. Cornouillé blanc Rebrylétum ? Son nom se retrouvait dans une plante ? Le coin de ses lèvres s'étirèrent doucement à cette parole. Une elfe, en amour de la nature se voyait donner son nom par un homme à une plante.

Merci beaucoup Messire Tobold, j'en prendrais soin jusqu'à ce que je trouve le moyen et le temps de me créer les flèches.

Mettant délicatement la plante dans son carquois, elle répondit au sujet des brigands et autres créatures de se monde.

Les vampires.. Pour tout vous dire il m'a été rare d'en croiser, je suppose qu'ils.. Traquent en silence. C'est ce qu'ils sont, des traqueurs, des.. Bêtes sauvages. Je ne saurais que trop vous conseillez d'être prudent. D'après quelques écrits, ils sont redoutables, alors un humain qui n'est plus vraiment dans la force de l'âge ne pourrait vraiment se défendre.

Que pouvait-elle dire d'autre ? Des mensonges ? Non, elle disait ce qu'elle savait tout simplement. Remettant son arc sur son épaule, elle sortie de la ronceraie.

Venez il est temps de partir.

Attendant que l'homme sorte, elle continua à l'informer sur les brigands et Alayiens.

Déjà comme je vous l'ai dis évitez d'être seul.. Vous aurez plus de chance de peut être ne pas tomber dans leur mains.

Quand Tobold fut à ses côtés, elle emprunta un chemin qui menait un peu plus loin vers la route des villes.

Les Alayiens.. Je dois vous avouer que je ne sais pas grand chose non plus d'eux. Simplement que je dois les éviter, ainsi que leur armes. Ils sont avec le Néant, c'est tout ce que je peux vous dire.

L'elfe s'était prise d'affection pour l'humain, étonnant. Une chose est sûr, elle prendrait soin, du moins comme elle peut de Tobold sur le chemin. En espérant qu'il fasse attention les jours suivant, et même les années à venir!

La jeune fille a accepté le plant, c’est donc qu’elle à un endroit ou les faire pousser, un endroit au quelle elle tient. Ce n’est donc pas un Elfe solitaire. Elle a rencontré des Vampires, ils existent donc, cela va être passionnant de rester quelques jours avec elle.

"Venez il est temps de partir…"

Partir ? Tobold regarde le soleil qui joue avec de rares nuages…..Quatre heures, il reste donc en ce début de printemps au moins cinq heures avant la nuit.
En deux minutes notre homme est près, il a rangé sa petite couverture dans sa gibecière, ainsi que ses instrument de cuisine lavé, vérifié que son briquet amadou et sa pierre soleil sont bien dedans Il prend le temps de remplir la gourde, de faire mourir le feu avec du sable et d’effacer les traces trop visible. Discrètement De Mangrove regarde son pendentif, il ne brille pas.

"Déjà comme je vous l'ai dis évitez d'être seul.. Vous aurez plus de chance de peut être ne pas tomber dans leur mains."

Il prend le temps de refermer la cachette, puis fait signe qu’il est prêt, elle commence à marcher direction, Tobold se porte à sa hauteur.

"Les Alayiens.. Je dois vous avouer que je ne sais pas grand chose non plus d'eux. Simplement que je dois les éviter, ainsi que leur armes. Ils sont avec le Néant, c'est tout ce que je peux vous dire.."

Comme son vieux maitre aimerai être là, voyager avec un Elf qui a même rencontré un Vampire……on croit rêver !

La région est semi désertique, très loin à l’ouest on distingue la masse verdâtre de la grande foret Elfique. La nature fourmille de vie et une multitude d’oiseaux font un vacarme plutôt sécurisant. Les fleures permettent aux insectes de venir butiner en un infernale bourdonnement.
Mais pourquoi n’avance t’elle pas, ce n’est pas un vieillard sénile, et Tobold lui fait signe que l’on peu marcher plus vite ! Elle se dirige alors au petit trop, par un chemin qui doit les amener vers une route.
Le chemin est remplit de poussière qui ne laisse pas paraître de traces hostiles. Il sillonne au creux de deux petites collines, les lignes de crêtes ne présentent pour le moment pas d’ombres suspectse.

"Ou allons nous Mademoiselle Rebrylla ?"

Rebrylla n'aurait jamais cru vivre ça. Elle faisait un bout de chemin avec un homme qu'elle ne connait ni du Dracos ni de qui que ce soit, et qui par dessus le marché était aussi attachant qu'un enfant. Faisait le nécessaire pour sortir de la foret dans laquelle ils s'étaient engouffrer, Rebrylla marchait un peu plus vite, comme le lui avait fait comprendre Tobold.

Gagnant le chemin, l'elfe leva le regard vers le soleil, quand elle se rendit compte que son foulard pendait encore d'un côté de son visage. Le rattachant comme il était avant, la jeune femme regarda le vieil homme.

Nous allons continuer sur ce chemin, dans quelques jours on pourra enfin apercevoir la ville. A ce moment là, nos chemins se sépareront.

Se faisant silencieuse, l'elfe plissa le nez sous son cache misère.

Les elfes.. Les elfes mangent ce que la nature offre, comme.. Les fruits, parfois quelques végétaux. Mais nous ne touchons pas aux animaux. Si un jour vous manquez de nourriture, penchez vous vers la nature, comme nous autres.

Rebrylla sourit doucement à Tobold. Elle venait de lui apprendre sans doute une nouvelle chose, qui peut être utile dans certains cas, mais elle ne doutait pas que l'homme le savait déjà.

Certaines plantes que vous étudiez son peut-être comestible même!

Elle tenait à faire la conversation, tout en reliant les deux cultures. Cela ne pouvait être que bénéfique!

Ils allaient voyager pendant plusieurs jours.Tobold pense que qu'il devraient avoir du beaux temps pour le moment avec ce vent sec du nord qui entraine la formation de faibles de nuages. Le soleil a bien entamer sa descente dans le ciel, quand La jeune elfe lui parle des différentes sortent de nourritures, végétales et animales.
Ils avancent sur une route de terre, qui serpente entre des collines. Leur progression est rapide.

"Certaines plantes que vous étudiez sont peut-être comestible même!"

"Mademoiselle je suis un homme et un homme mange des protéines végétales et animales et le jour ou je mourrais, des petits ou gros animaux me mangerons et je n'aurais pas sens de leur dire, ne me manger pas, mais manger cette salade. Je fais partie comme vous d'une grande chaine..... " En regardant la jeunes fille, il poursuit "Mais je comprend que vous les elfes n’aimiez pas chasser les animaux pour les manger. C'est compliqué tous cela, Un cerf est beau mais c'est une source de protéine, alors pourquoi s'en privé. C'est vrais nous les hommes nous abusons de notre force pour tuer, pour le plaisir de tuer. Faire disparaitre une espèce pour une une question de mode, sans nous servir, de tous ce que nous apportent ce sacrifice. Katfaïel mon vieux maitre me racontait, la disparition du grand buffle, C'était une bête magnifique, la peau pouvais servir de cuire pour les vêtements, les tendons comme cordes, il y avait milles usages à en tirer de cet animal, mais nous les hommes avons tuer cette animal que pour prélever la langue, quel gachi." Tobold prenant un ton un peut plus badin poursuit. "Et puis il y a des végétaux interessant, comme la pomme, cette pomme, que l'on peut cuisiner de miles faço.......????"
Il se baisse et se met à regarder le chemin, soulève des herbes, déplace des cailloux, s'agenouille puis il se lève et regarde la jeune fille.
"Ils sont douze, et ils sont passés ici en formation il y a cinq ou six heures, avec deux chevaux de bat non ferré et ont prit le même chemins que nous, ils viennent du nord.
Nous devrions quitter la route et suivre les crêtes Mademoiselle Rebrylla, nous somme trop exposer sur le chemin"

Écoutant Tobold, elle s'étonnait de moins en moins lorsque celui-ci parlait. Un chose reste certaine, elle ne toucherait jamais de viande! La vision de voir un humain se régaler devant une langue la répugnait. Elle allait pour sa défense dire qu'elle s'en sortait très bien sans un morceau de viande depuis quatre cents vingt-six ans quand il se planta à genoux en passant le sol au peigne fin.

Incroyable, en un coup d'oeil et en soulevant quelques herbes, il était en mesure de dire tout cela. La mercenaire prit un petit coup dans sa fierté de ne pas avoir vu plus tôt les marques au sol. Regardant autour d'elle sans répondre à l'infime inquiétude de Tob, elle laissa ses sens en éveil.

Tous les chemins mènent à Rome Messire Tobold, seulement ici il n'y en as pas des masses..

Elle allait sortir son arc, quand son regard se figea sur.. de la maille ? Depuis quand perd-on de la maille ? Quand elle disait que les chemins n'étaient pas sur..

Nous avons plus trop le choix que de rester sur cette route. Ils ont des heures d'avance sans doute, on ne tombera pas sur eux de suite.

Prenant Aegnor dans les mains , elle fit un signe de tête pour lui indiquer de la suivre. Pourquoi fallait-il toujours que ça tombe sur elle ? Se taisant, elle regarda dans le ciel, y trouvant un de ces oiseaux n'indiquant rien de bon.

Ou peut-être pas. Quand le soleil commencera à baisser, il faudra faire un peu plus attention.

A partir de la, les deux "aventurier" de quelques jours marchèrent sans relâche. Rebrylla expliquait la particularité de son arc et ses flèches lumineuse, son amour pour les dragons bien qu'elle n'en ai jamais vu un mais les connaissaient déjà grâce aux histoires raconter par les anciens Elfes. Elle écoutait Tob, parler encore et toujours de ses cultures qu'elle appréciait.

Ils suivaient encore cette route, quand l'elfe s’arrêta net, le doigt sur la bouche en guise de silence. Quelqu'un était la..

Tobold regarde ce que Mademoiselle Rebrylla tient dans la main......mais c'est bizarre cela???

"Je peux regarder Mademoiselle?"

Rebrylla lui donne l'anneau cassé que l'homme regarde attentivement.

"Intéressant Mademoiselle, celui qui porte cette maille ne doit pas bien entretenue sa cote, il y a des traces de rouille, si cela se trouve son matériel doit être dans le même état....."

"Nous avons plus trop le choix que de rester sur cette route. Ils ont des heures d'avance sans doute, on ne tombera pas sur eux de suite."

Tobold n'aime pas cela d’être au milieu de la cible. Mais l'Elfe tiens fermement son arc en main et son regard d'aigle, lui donne confiance. Elle doit savoir ce quelle fait. Il fait un petit signe signifiant qu'il est prêt.

"Ou peut-être pas. Quand le soleil commencera à baisser, il faudra faire un peu plus attention."

Pourvu qu'il ne se soit pas trompé, il aurait l'air fin.......... Ils se mettent a avancer rapidement dans ce paysage au couleur changeante du au soleil qui s"abaisse de plus en plus.... provoquant l'allongement des ombres. La nature est en fête.Les oiseau chante à tu tête. Tobold profite des pose pour vérifier son matérielle. Il vérifie que son petit sachet est bien à sa place dans sa manche, que sa dague est accessible. Mais qui est ce Rome dont Mademoiselle Rebrylla à parlé??

Rebrylla lui raconte de dragons, et là Tobold est estomaqué, même Katfaïl ne savait pas grand chose de ces êtres fabuleux. Il décrit le petit jardin de son vieux maître, elle réplique en parlant de son arc..

C'est en regardant pour la vingtième son pendentif , que Tobold remarque qu'il se met à briller faiblement, quand Rebrylla l’arrête un doigt sur la bouche. Autour d'eux, il y a plus un bruit, les oiseaux se sont arrêté de chanté, il y a un danger devant eux.

Rebrylla n'était pas une experte, mais elle savait entendre et reconnaître la détresse. Le doigt sur la bouche, ni elle ni Tobold ne bougea. Tirant une flèche de son carquois, elle avança de quelques pas tout en tachant de ne pas faire de bruit. La prudence était au rendez vous. Jetant un oeil sur le vieil homme, elle s'inquiéta d'un coup pour lui.

Se penchant, elle regarda la route qui se dessinait devant eux. Un chariot renversé, mais qui ne semblait pas pour autant délaisser. Comment fait-on pour être assez stupide pour rester dans les parages après avoir vandaliser ce que l'on désirait? Après tout, tant mieux dans un sens, si elle pouvait aider un ou une pauvre innocent.

Peu de distance séparait les deux vagabonds du jours des brigands, alors qu'elle distingua une femme. Son sang ne fit qu'un tour; s'en prendre à des passants passait tout juste, mais en plus de cela garder la femme..

Regardez.. Restez prudent Messire Tobold.

Ayant parler de façon à ce que seul l'homme l'entende, elle lui tourna le dos pour contourner les quelques arbres. Bandant son arc, elle visa un des deux hommes avant de lui faire comprendre sa présence par un simple bruit dans la verdure. Au moins, Tobold resterait à l'abri, s'il n'était pas têtu et venait à se montrer aux deux hommes. Et dire que durant des heures elle avait apprit à connaitre cet homme aussi étonnant et attachant soit-il, qu'ils se retrouvaient maintenant dans une situation quelques peu délicate.

Tirant sa flèche qui frisa la joue d'un des brigands, elle sortie de sa ridicule cachette le regard glaciale.

Vous devriez la laisser partir.

Calant une flèche prête à partir, elle ne lâcha pas des yeux l'homme en face d'elle, tout en priant pour que son vieil homme ne fasse pas le fou.

"Regardez.. Restez prudent Messire Tobold."

Tobold voit très bien de loin, mais sa vu est gêné par le soleil couchant. Mademoiselle Rebrylla le laisse en plan. Et s'avance prudemment, flèche engagé dans son arc. Il a put distinguer un charriot renversé et deux hommes qui font du bruit, il y a les pleurnichements d'une femme. Mais ils ne doivent pas être seules, aux mieux si il contour la scène, Tobold peut prendre ces deux hommes par derrière....Demoiselle Rebrylla a disparue mais il l'entend car tous ses sens sont à l'écoute. Il faut qu'il agisse, surtout si c'est de la reconnaissance. Comme disait son vieux Maître Katfaïl : "Qui connait son ennemie, à moins de surprise, et plus de l'attitude dans le riposte."

Il sort d'un sachet de sa gibecière. Il met au creux de sa main et peu de poudre marron. Tobold crache dans sa main et fait une pâte des pigments. Puis camoufle la peau de son visage avec ses doigts enduit de la substance. Il prend le temps de vérifier qu sa dague est toujours accessible.
Alors Tobold s'abaisse pour descendre son centre de gravité et profitant de l'obscurité, il se glisse dans les fourrées, par bon successif, en évitant de faire bruisser les branches. Mais tous est calme pendant sa approche.
Mademoiselle Rubrylla, ne va pas aimer qu'il est quitter leur base de départ.
Il se repère grâce à l'amas d'étoiles orange, qui désigne l'ouest, l'amas de Nakor, qui se lève au dessus d'une colline.
Il n'entend plus la progression de l’Elfe. C'est elle arrêté?

Il a contourné les deux hommes, quand il sens l'odeur du tabac, puis s'avançant , il distingue maintenant le rougeoiement de deux pipes. Ils sont au moins deux devant lui, assit dans les taillis au repos. Dans quoi nous nous sommes fourrées.

"Vous devriez la laisser partir."

Les deux hommes se lèvent en étouffant leurs pipes, et en sortant leurs épées courtes, cherchant d’où prévient, cette voie. Ils sont vraiment très proches. Ils devrons passer à coté de De Mangroves. Et si il y en avait d'autre?
Prudence donc.

Tobold extrait sa dague d’obsidienne de son étui. Les trois coups ont été donné; le spectacle va commencer.

Flèche embarquée prête à servir, Rebrylla regardait l'homme en face d'elle. Pourquoi s'était-elle embarquée la dedans ? Parce que finalement elle n'avait pas vraiment le choix. Fronçant les sourcils, elle banda son arc, visant le cou du brigand. Peur, assurance, précision, tout cela se mélangea pour former cet adrénaline qu'il lui manquait.

Le second homme avait sa lame en main, prêt lui aussi à foncer. La femme quant à elle, était tenu derrière elle, les mains ligotée tel une prisonnière prête à l’exécution. Tirant sa flèche tout en la déviant en direction du bras, Rebrylla couru en direction de la femme. Et si Tobold sortait ? Sa tête était à son vieil homme, et son corps à ce petit combat.

Sortant son épée, l'elfe plaça sa garde et le bruit de fer frappé l'un contre l'autre. Une autre approche aurait été préférable, et aurait sans doute fait perdre moins de temps à l'une comme aux autres, mais elle n'avait pas prit le temps de réfléchir.

Les cri de la femme l'énervait, mais elle ne prête pas attention plus longtemps. La lame fendit l'air avant de faire perdre l'équilibre au brigand.

Pourquoi faut-il toujours finir comme ça..

Oubliant le brigand transpercé au bras, elle lui tourna le dos.. Grosse erreur, elle qui n'était pourtant plus une débutante.. Et si elle n'était pas aussi têtue, elle aurait sans doute un bon niveau, elle aurait apprit et serait sans doute dans l'armée. Bien sur, ce n'était pas si simple. Comment retourner au royaume elfique, quand on la fuit pour les personnes y vivant ? Et pourtant, c'était deux sentiments qui la tiraillait au fond d'elle. L'amour de sa famille, aussi petite soit-elle, et la haine et la colère envers elle.

Tobold se lève légèrement, il se tourne une dernière pour savoir il il n'y a pas d'autres hommes derrière lui. La nuit est pratiquement tombé, mais les fourrés ne bruissent pas.

Il entendant le bruit de l'arc qui se détend, ce "floc" que l'on entend quand la pointe pénètre les chaires et le bruit d'un corps qui s'effondre. La Bataille est donc commencé.

Alors il se rapproche rapidement du dos de l'homme le plus proche, et en quelques bonds furtif, Tobod lui enserre le cou de son bras gauche, son genou droite s’arque-boute au niveau de la colonne vertébrale pour accentuer l'étouffement, et éviter les bruits, pendant que sa dague d'obsidienne pénètre par le devant du corps à la recherche du cœur de son adversaire. La mort est vite venue et le corps devient flasque. Notre homme retient le corps et le dépose dans les fourrés sans faire de bruit. Il s'empare du chapeau du mort, le met sur sa tête, et part a la poursuite du première hommes, qui obnubilé par l’étrange spectacle représenté par l’Elfe, n'a pas encore sentis que son danger principale est derrière lui.

Mademoiselle Rebrylla se bat maintenant avec une épée, De Mangrove n'arrive pas à évaluer ou en est la situation.

C'est à ce moment que le premier homme se retourner pour rechercher son compagnons. Mais dans les ombre la présence rassurante du chapeau, permet à Tobold de se rapprocher et d'un grand coup de dague, il tranche la carotide offerte si facilement. La main gauche de notre homme retiens le mourant et le dépose dans l'herbe. Tobold se rabaisse en retirant le chapeau, il n'a pas envie de prendre une flèche de la part de l'Elfe.

Il faut évaluer ce qu'il se passe.

Tobold fait le plus discrètement le tour de lui même, rien ne semble bouger. Quand son regard revient au niveau de Mademoiselle Rebrylla, il aperçois un homme qui se rapprochant du dos de l'Elfe, il tient une dague qui était dissimulé dans son dos.

Par un pure réflexe de combat, Tobold trop loin pour intervenir, pousse le crie de l'aigle.

"Criiiissssssssssss"

Un bruit d'aigle ? L'elfe se retourna d'un coup sec. Surprise elle envoya son pied dans les genoux de l'homme qui s'était pourtant prit une flèche. Elle ne tenait pas à tuer, juste à prévenir, à faire peur. Loin d'elle l'idée d'ôter la vie qui était si dur à préserver.

Tobold! Prenez la femme avec vous.

Poussant la femme vers le chemin des villes, elle pria pour que Tobold l'ai entendu et puisse la prendre en main. Un combat de lame se lança, des coups furent prit des deux côtés, mais l'archère refusait de partir. Pourtant elle devait bien, il était hors de question qu'elle laisse son vieil homme seul sur la route. S'était comme si elle s'était attaché à ce bout de vie, à ces connaissances et sa sagesse humaine. Tobold était ce genre d'homme qu'on ne peut assurément croisé qu'une fois dans sa vie, celui qui apporte un réconfort certain et donne envie de partager la culture, les histoires des peuples. Un homme qu'elle regrettait ne plus revoir dans le futur, à coup sur.

Donnant un coup de paume à l'homme fléché, elle couru rejoindre les sentiers. Ils allaient sans doute les suivre, et reprendre leur "proie"; alors elle changea d'arme. Reprenant son Aegnor, elle concentra sa magie, aussi affaiblit puisse t-elle être, et envoya en leur direction une flèche aveuglante histoire de gagner du temps. Une chose de faite, il restait maintenant.. A courir.

Messire Tobold ? Où êtes vous ?

Tournant sur elle même, la brune chercha son complice. Commençant à comprendre qu'il se faisait discret, elle chercha simplement du regard un coin où la nature se faisait abondante, susceptible de lui avoir servit de cachette sans forcement s'approcher.

Il faut venir, tant qu'ils sont.. Enfin disons pas en état de courir!

Arc en main, elle veillait derrière elle, mais aussi sur la route qu'ils devraient encore suivre. Les villes n'étaient plus très loin, il fallait en profiter..

Mademoiselle Rebrylla réagit au quart de tour au crie. D'un coup de pied elle étend l'homme qui allait l'assaillir. Il est neutralisé pour le moment.

Tobold l'entend l'appeler :"Tobold! Prenez la femme avec vous."

La femme pleurniche toujours, mais d’où il est Tobold ne la voie pas.

Mais notre homme à vus comme une ombre fugace s'agiter sur la ligne de crête. Merci les derniers instant de lumière avant le crépuscule. Il faut aller voir discrètement si un guetteur est toujours là. Tobold monte rapidement vers le sommet, ne pas faire de bruit, ne pas se montrer, et arriver sur les arrières de l'ennemie. Tels était la guerre dans les Mangroves. Savoir diviser l’ennemie et le battre par surprise. Katfaïl son vieux Maître avait toujours préféré la ruse qu'a la confrontation directe, une guerre d’attrition qu'il appelais cela.

"Messire Tobold ? Où êtes vous ?" Il entend encore Mademoiselle Rebrylla l'appeler au fond de la vallée.Mais en haut une surprise l'attend. Sur l'autre versant, Tobold distingue, des hommes en train de fuir, avec les chevaux de bat. Il compte six homme sur.
Non ils ne fuient pas, ils ont laissé une arrière garde se faire massacrer, cela fait des parts de moins au partage.

Tobold avait compté douze traces d'hommes, quatre neutralisés, reste huit, Six hommes partis vers le nord reste deux. Peut être!

Il ne sert à rien de rester là! Il redescendant en vitesse vers l'Elfe, qui toujours sur le chemin, avec son arc, sécurise sa position. Les sanglots de la femme se sont amoindrit.
"Il faut venir, tant qu'ils sont.. Enfin disons pas en état de courir!"

Son approche est lente car dans la nuit, il est facile de recevoir une flèche, que Mademoiselle Rebrylla tirerai par prudence, et elle aurai raison

A dix mètres de l'Elfe Tobold pense qu'il est asse prêt pour la prévenir, sans crier et révéler sa position.

"Mademoiselle Rebrylla, ne tirez pas c'est moi Tobold, Si vous le voulez bien je vais m'occuper de la Dame." Passant prudemment devant l'Elf, il ajoute à voix basse. "Six sont partis, quatre à terre, peut être encore deux à nous observer."

La ville n'était plus très loin, en maintenant une bonne allure ils pouvaient y être dans quelques heures tout au plus. A condition d'éviter le reste des hommes que Tobold avait repérer. Rebrylla attrapa la femme par le poignet, décidée à avancer dans les coins sombres que la nature offrait sur les chemins.

Continuons, en silence.

L'elfe avait insisté sur le silence sans accorder un regard à la dame qui ne cessait de se lamenter. D'accord, s'était catastrophique, elle avait sans doute perdu une bonne partie de sa dignité, mais ce n'était pas en pleurant que cela allait changer. Ce qui était fait, était fait, bon ou mauvais; la seule façon d'oublier était d'avancer. Une fois en ville, elle serait libre de se lamenter à qui veut l'entendre et tenter une action en justice contre les brigands, mais pour l'instant, elle gênait plus qu'autre chose l'archère.

Continuant sa route, l'elfe se retournait de temps en temps histoire de vérifié qu'elle n'avait pas perdu son vieil homme. La nuit battait son plein, les animaux du soir sortait le bout de leur nez, la fraîcheur nocture venait adoucir la chaleur de la journée, et Rebrylla faisait sa bonne action en ronchonnant. Il est vrai qu'elle n'était pas affectueuse et non pas du genre à se lamenter; elle se relevait à chaque coups reçu, et ce toujours plus forte, alors voir une femme ainsi l'agaçait aussi qu'elle essayait d'être compatissante.

Silencieuse depuis de longues minutes, elle pria les esprits pour qu'aucune autres personne ne ce décider à jouer les rebelles. Les journées avaient été rudes. La simple idée de devoir sortir à nouveau Aegnor n'enchantait pas l'elfe.

Un cri de sursaut, et une chute. Déboulant à terre, les deux femmes roulaient dans un fracas de bruit de flèches et de fer contre le sol. Comment en étaient-elle arrivée la ? La pauvre Dame avait tout bonnement trébucher et emportée Rebrylla dans sa course. Au sol, cette dernière regarda la ciel en serrant les dents. S'en était trop! Les pleurnichements durant des heures, les reniflements incessant et maintenant une chute! Se relevant, elle dépoussiéra ses vêtements et releva la femme d'un geste brusque.

Faites un peu attention! Restez derrière Tobold dorénavant.

Récupérant les quelques pointes perdue dans la chute, Rebrylla reprit le chemin. Plus vite arrivée, plus vite débarrassée!

L'Elfe demande de partir de suite, Tobold aurai bien aimé calmer la femme et voir dans quel état elle a. Mais l'Elfe semble nerveuse, ne pas la contrarier, autant aller dans son sens, elle a peut être raison. De plus, plus on mettra de distance par rapport aux brigands mieux cela sera. Ils prennent la direction de l’ouest, l'amas d’étoiles Orange les guides, il y a quelques nuages, mais les constellations se lisent bien dans le ciel.

Les pleurent de la femme le chagrine, non pas qu'elle puisent indiquer leur postions, mais par charité. La nuit avance et ce fait plus profonde. Le chemin est difficile dans l’obscurité, la zone calme, il entend des animaux fuirent, cela veut dire que ce coin n’est fréquenté que par eux.

La femme tombe en entrainant l'Elfe qui se relève furieuse.....

"Faites un peu attention! Restez derrière Tobold dorénavant." Dit Mademoiselle Rebylla en ramassant des petits objets aux bruit métalliques. Elle a du perdre des pointes de flèches.

Doucement Tobold parle "Nous devrions nous arrêter pour faire une pose Mademoiselle, jen profiterai pour soigner la Dame, je l’emmène dans les fourrées, vous surveillerez le chemin, au moindre danger faite le bruit de la Hulot étonnée!"

Tobold prend la femme par le bras et l'entraine fermement en lui parlant avec des mots doux.
Puis la couche sur l'herbe. "N’ayez pas peur madame je vais émettre de la lumière, avec ma main"
Alors une très faible lumière apparait, qui permet à notre homme de pouvoir constater les dégâts, les déchirures des vêtement lui fait comprendre ce qu'elle à vécus. Les pleures se calment un peut, la femme est en état de choque. Il sort de sa gibecière des cônes de houblons, un produit sédatif. Il l’explique à la Dame, en lui demandant de boire de l'eau. Puis ceci fait il sort, de la quinine, "C'est pour éviter les complications." Tobold sort du tissus propre et se met à lui nettoyer le visage.

Des soupire derrière lui, fait comprendre que la pose est terminer, Mademoiselle Rebrylla s'impatiente.

"Excusez nous des épreuves que nous vous faisons subir Madame, mais il faut y aller, nous ne sommes pas en sécurité."

Un soupire. Encore un. Rebrylla essayait de comprendre ces sentiments qui étaient propres aux humains et presque tous commun à toutes les races. Seulement elle n'y parvenait pas. Elle avait beau avoir quatre cent vingt-six ans, beaucoup de chose restaient sans explications à ses yeux. Comme le fait de geindre encore et encore après un événement passé, ou rester focalisé dans le temps perdu. L'elfe était comme ça, aller de lavant quoi qu'il se passe, le temps finirait par rendre les coups, il ne servait à rien de courir. Pourtant s'était précisément ce qu'elle faisait la.

Tobold s'occupait de la femme, comme elle aurait du s'en douter. Elle ne pouvait lui reprocher d'avoir un minimum d'attention envers elle, et de l'affection, mais cela ne servirait à rien. Qui dit qu'ils la reverront ? Elle avait beau être froide envers la dame, mais elle tenait à la ramener vivante et en bonne santé en ville. A trop être aimable, on en perd parfois le vrai sens de notre acte, et il en était hors de question.

Le regard perdu dans le quasi noir de la nuit, Rebrylla attendait. Pas éternellement, puisque ces soupires étaient l'alarme de son impatience. Ayant comprit le message, l'homme se montra, la femme à ses talons.

La ville n'est plus très loin. Nous ne nous arrêterons plus.

Au moins, c'était clair. Pas après pas, l'elfe prêtait attention au moindre bruit que la nuit offrait, mais n'entendit nullement les deux autres hommes. Les portes de la ville se dessinaient à l’horizon grâce à la faible lumière qu'offrait la vie continue d'Aldaria. Les hommes ne pouvaient être ici maintenant, les soldats n'auraient fait qu'une bouché d'eux et s'en seraient finit.

Un sourire fendit les lèvres de la brune. La périple était finit, chacun reprendrait leur vie actuel.

La ville est ici.. Plus que quelques minutes.

Plus que quelques minutes, et tout ceci serait derrière elle. Sauf le visage de Tobold.

"Nous vous suivons Mademoiselle Rebrylla"

Tobold n'est nullement inquiet, pourquoi les poursuivre maintenant. Ils ne représentent plus rien. Il est plutôt étonné de l'attitude de l'Elfe? Elle semble capable de maitriser avec son arc, deux ou trois hommes, cela serait plutôt a eu d'avoir peur..... S’ils avaient possédé dans les Mangroves un archer de cette compétence.....

"La ville n'est plus très loin. Nous ne nous arrêterons plus."

Cela faisait un moment que Tobold avait repéré dans le lointain, des reflets orangés, ce sont les lumières de la ville?

Il aide la femme à marcher, il lui parle doucement, et cela à l'aire d’agacer prodigieusement Mademoiselle Rebrylla. Il faut aider les autres tant que l'on peux leurs disaient son vieux Maitre Katfaïel. Aujourd'hui c'est vous qui aidé, et demain c'est eux qui vous aiderons. Ce n'est pas de la pitiés, mais du bon sens. Mais pourquoi l'Elfe est elle si froide? serais ce une caractéristique de cette race? Ou Demoiselle Rebrylla est comme cela?

"Tenez bon Madame vous épreuves seront bientôt terminées"

Il doit être vers trois heures du matin et l’atmosphère commence à s'humidifier. Les brumes apparaissent. Une bonne choses, cela va nous camoufler et les sons vont être mieux perçut, mais les étoiles ont disparue, et ils risquent de ce mettre à tourner en rond.

"La ville est ici.. Plus que quelques minutes."

Effectivement la porte de la ville apparait devant eux, le plus dure reste à faire, expliquer et se justifier. Il sait déjà comment les hommes vont le recevoir, lui le vagabond. Mais il y a la Dame, et il doit la remettre entre de bonnes mains.

"Halte là, qui va là!"

Constatant que l'Elfe, ne prend pas la parole, De Mangroves se décide à parler.

"Une Dame violentée et ses deux sauveurs demandent de rentrer dans votre ville."

Une petite fenêtre s'ouvre dans la porte, une main en sort portant une lanterne.
A bout de longues minutes la porte fini par s’entrebâiller, juste la place de passer un par un.

La halte du garde la ravie sans s'en rendre compte. Elle ne bougea pas, rangeant comme il fallait ses armes pour ne pas paraître plus suspecte qu’elle ne pouvait l'être. Une elfe dont la moitié du visage était camouflé, avec arc, flèches et épée sur elle, à l'entrée de la porte de la ville dans la nuit.. Rebrylla n'aurait certainement pas ouvert la porte devant tel individu!

Tobold prit la parole ce qui la tira de sa rêverie. La ville était maintenant sur ; la femme pourrait être entre de meilleure main et recevoir des soins convenable, tans dis ce que Rebry et le vieil homme prendrait des chemins différents. Ce n'était pas nouveau pour elle, elle vivait de cette façon de puis des années déjà. Chaque rencontre était plus ou moins importante, plus ou moins ravissante, ou encore pleine de nouvelle aventure. Celle-ci était le cas, Tobold avait su ouvrir en elle un regard sur les plantes qu'elle ne connaissait pas, ou du moins ne maîtrisait pas.

Entrer dans les murs de la ville, l'archère expliqua leur cas au soldat.

Nous venons des chemins plus éloignés des murs, ceux qui mènent vers le royaume Elfique. Il y a des hommes à terres, sans doute avec quelques égratignures. La femme était entre les mains de deux brigands. Puisqu'elle était sur notre chemin, nous lui avons porter main forte. Elle aura besoin de soin, et de repos surtout.

Pas besoin d'en dire plus, un simple résumer faisait parfaitement l'affaire. Elle inclina légèrement la tête en direction du garde, puis se retourna vers Tobold. Il était temps de se dire au revoir, mais aussi qu'il lui fasse une promesse. Le garde emmena la jeune qui ne cessa de les remercier, avant que Rebry ne se tourne vers son ami d'un temps.

Il est temps de s'en aller chacun de notre côté. Promettez moi de faire attention à vous, et surtout de ne plus partir seul sur les chemins.

Derrière son foulard un sourire se dessina, se lisant autour de ses yeux. N'aimant guère trainer lors d'au revoir, elle prit une des mains de Tobold et la serra doucement.

Je suis ravie d'avoir partager ce morceau de route avec vous. Prenez soin de vous Messire Tobold.

Le lâchant, elle tourna les talons pour s'enfouir un peu plus dans la ville. Où la mènerait demain ? A voir ..

"Il est temps de s'en aller chacun de notre côté. Promettez moi de faire attention à vous, et surtout de ne plus partir seul sur les chemins."
Tobold regarde Mademoiselle Rebrylla droit dans les yeux, en faisant un petit sourire. Elle lui prend la main et la sert doucement.
"Je suis ravie d'avoir partager ce morceau de route avec vous. Prenez soin de vous Messire Tobold." Lachant la main elle part et disparait très vite au coin d'une rue.

"Au revoir Mademoiselle Rebrylla" dit il alors d'une voix triste.

Tobold reste le temps de savoir que la femme qu'ils ont secourut vas mieux. Elle a de la famille dans cette ville, et elle la prit en charge. il va la voir plusieurs fois, et est rassuré de son sort.

Dans un marché Notre homme a vendu les simples qu'il avait récolté. Il a encore le temps de monter une expédition. Peut de cueilleur humain ose fréquenter la région près de la foret elfique. Désolé Mademoiselle Rebrylla, mais c'est là que j'irais seule. Il achète de la viande séché et des haricots, de quoi tenir dix jours sans perdre du temps pour chasser.

Au vu de ce qu'il a vendu, il sait les simples qu'il doit ramener. De toute façons cela dépendra de ce qu'il trouvera, il aurait bien aimé que son Maitre Katfaïel lui enseigne un peu plus,les plantes des plaines........ Il ne doit pas faire le difficile et il devra ramasser ce qu'il connait.

Il part avec son matériel, vers le nord ouest, un petit matin de la fin de l'été.
Tobold reverra t'il Mademoiselle Rebrylla? Il se pose beaucoup de question sur cette personne? Pourquoi est elle si brusque? Et ce manque de solidarité? Les Elfes sont ils tous comme elle? En attendant elle assure au combat, avec son arc. Il repense à tous ce qu'il à apprit sur les Elfes, leurs us et coutumes. Cette rencontre à été très enrichissante.

Cete histoire ce passe juste avant : Une volute tant attendue [Mini quête] https://armanda.forumactif.org/t3730-une-volute-tant-attendue-mini-quete