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Flash back : 1753, Un Mois avant la réunion : Entrez c'est ouvert [Pv Valentine] Attention ! Propos choquants TERMINE

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Flash back : 1753, Un Mois avant la réunion : Entrez c'est ouvert [Pv Valentine] Attention ! Propos choquants TERMINE Empty
MessageSujet: Flash back : 1753, Un Mois avant la réunion : Entrez c'est ouvert [Pv Valentine] Attention ! Propos choquants TERMINE Flash back : 1753, Un Mois avant la réunion : Entrez c'est ouvert [Pv Valentine] Attention ! Propos choquants TERMINE Icon_minitimeVen 13 Déc 2013 - 17:02


La fenêtre, large, offrait une vue splendide sur l’extérieur de la cité pleine de vie d’Aldaria. Le verre clair et légèrement miroitant en raison de la lumière laissait passer un flot de soleil chaud qui n’était que très peu bienvenu. Oh certes, d’aucun auraient argués qu’il y avait ainsi matière à admirer les bâtiments et la muraille blanche qui faisait la fierté de cette ville du sud… D’aucun auraient certainement soutenu que la luminosité venait bénir la ville, la soutenant dans sa résistance à l’ennemi Alayien. Il aurait été prêt à assommer et bâillonner la totalité de ces illuminés qui avaient l’audace de vomir de telles élucubrations en gâchant une salive qui aurait été plus utile à du travail honnête. Lui ne perdait pas son temps à de vaines mièvreries. En réalité il aurait déjà fallu qu’il ait la moindre seconde à perdre. Ce qu’il n’avait pas hélas… et ce que ne semblait pas comprendre la bécasse qui était sensée le recevoir. Bécasse qui ferait mieux de cesser de se poudrer pour montrer le bout de son petit nez avant qu’il ne décide de défoncer purement et simplement les portes de la suite ducale pour l’en sortir manu militari. Il n’aimait pas attendre… sa patience était limitée en temps normal, mais quand il avait une guerre sur les bras s’était encore pire. Et à juste titre estimait-il. Qu’importait les petits caprices d’une péronnelle gloussante lorsqu’il se devait de libérer la capitale et tous ceux qui y survivaient tant bien que mal… Attendre pouvait lui coûter une victoire ! Et toute victoire était vitale dans une situation telle que la leur. Et pourtant s’il prenait sur lui depuis déjà une bonne heure, c’était précisément qu’un appui Aldarien pourrait peut-être assurer cette fameuse victoire décisive. Un véritable nœud de contradictions qui le clouaient sur place efficacement.

Une heure d’attente était un véritable record contextuel pour lui, mais si il parvenait à ses fins cela le vaudrait bien. Problème justement, il ne savait absolument pas si cela valait effectivement la peine. Planté devant sa vitre, observant avec une farouche détermination la surface lisse et fraîche, comme si elle allait soudain prendre feu et fondre pour lui permettre de se jeter du haut du palais. Main dans le dos, sa haute silhouette raide comme un fer de lance, la nervosité des muscles dissimulée par l’immobilité, il songeait que toute cette attente n’était peut-être qu’un caprice d’enfant de cette sudiste pour le rabaisser. Si c’était effectivement le cas, elle allait entendre parler de lui et pas en bien… Si il y avait quelque chose qu’il ne supportait pas, c’était bien ce genre de comportement outrageant. Outrageant et purement sudiste. Comment, par Dracos, pouvait-on être si inconséquent dans une période si critique ! C’était ahurissant. N’y avait-il aucun homme, Kohan ou haut-gradé, capable de tenir la ville plutôt que cette volaille que l’on avait sans doute élevée pour mettre bas et faire le pot de fleur ? Et puis quelle sorte d’homme pouvait bien s’enticher de ce genre d’écervelées ? Il fallait vraiment être aveugle ou n’avoir que du lait dans les veines… Les sudistes tombaient encore plus bas qu’il ne l’avait tout d’abord pensé. Diantre, si il l’avait su… Si il l’avait su, sans doute aurait-il laissé sa sœur s’occuper de la diplomatie, au moins aurait-elle eut le loisir de prêcher le féminisme comme elle adorait le faire depuis sa plus tendre enfance. L’idée l’amusait grandement, il fallait l’avouer… L’image de sa sœur flambant littéralement de colère et crachant dragon et vampire sous la rage de voir cette société étrangère était des plus réjouissantes.

Encore plus était l’idée de la lâcher devant la cour impériale. Mais hélas il était question de maintenir les relations diplomatiques et non de provoquer un incident qui rendrait encore plus difficile la coopération indigène. C’était également pourquoi il attendait. Et ce même si sa patience arrivait à saturation et qu’il commençait à grincer légèrement des dents… au point d’ailleurs d’apeurer instantanément le serviteur qui se glissa soudain dans la pièce. Il s’avança ver lui alors que le Nordique se tournait pour lui faire face et balbutia une simple phrase qui le décida, finalement, à revenir sur ses affirmations et ses bonnes résolutions. « Dame Kohan ne peut encore vous recevoir, elle euh… s’occupe d’affaires urgentes. Je suis vraiment déso… » Ah il était désolé ? Lui aussi l’était et même plus d’une fois désolé. Il était tellement désolé d’ailleurs que dans un fulminement rageux il le rejeta sur le côté sans douceur et sortir, se dirigeant au jugé vers la partie du palais qui l’intéressait sous les protestations du serviteur paniqué. Advenu devant la porte des appartements de l’idiote qui osait le prendre pour un imbécile il fut cependant arrêté un bref instant par deux lames noires en faction. Ni une ni deux, il en assomma une d’un coup de poing et coinça la seconde sous un bras pour s’en servir de bélier sur la porte qui s’ouvrit à la volé dans un horrible craquement de bois. « Entrez c’est ouvert !  » Feula-t-il d’une voix déformée par une exaspération contenue. Laissant sa victime retomber au sol, il s’avança, se fichant bien d’être prit pour un terroriste ou un fou furieux. Foudroyant Valentine du regard, il se campa devant elle, bras croisés. « Et maintenant dois-je également vous traîner par le col jusqu’à cette damnée salle d’audience ou préférez-vous m’accorder la discussion que j'ai demandé ici ?  »

Qui devait maintenir les relations diplomatiques déjà ?




Dernière édition par Havard Svenn le Dim 5 Jan 2014 - 15:28, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Flash back : 1753, Un Mois avant la réunion : Entrez c'est ouvert [Pv Valentine] Attention ! Propos choquants TERMINE Flash back : 1753, Un Mois avant la réunion : Entrez c'est ouvert [Pv Valentine] Attention ! Propos choquants TERMINE Icon_minitimeJeu 19 Déc 2013 - 16:12

La Bécasse comme le pensait avec une sincérité désarmante Havard n'était pas en train de se poudrer le museau mais tout simplement en train de faire les cents pas dans sa chambre. Fulminante de frustration pendant que ses deux enfants jouaient tranquillement et sans se soucier de ce qu'il se tramait dehors dans leur salle de jeux, notre duchesse était au sommet de sa colère : elle voulait manger des fraises des bois dans du sirop de caviar et il était tout simplement impossible que ses gens ne lui ramènent les objets de ses désirs ! C'était tout simplement SCANDALEUX D'UNE TELLE INCOMPETENCE ! Hurlait-elle à qui voulait l'entendre ! Enfin, ses gens auraient aimé ne pas entendre cela parce que du coup c'était eux qui se faisaient crier dessus et cet état de fébrile terreur dans la demeure ducale depuis plusieurs jours voire semaine : avec les Alayens sur le territoire, les convois des marchands peinaient grandement à atteindre leurs destinations. Le manque des mets délicats qui ravissaient au plus haut point la duchesse la frustrait à un point que pas un jour ne se passait sans qu'elle ne pique une crise de colère. Et encore, on pouvait se targuer d'être heureux que si elle se maintenait à une colère par jour ! Parfois c'était plus et il n'était pas question de se défiler si on ne voulait pas aggraver la situation...

Quand elle se souvint que la colère et les cris abîmaient le glabre délicat de son corps, elle se calma instantanément avant de se ruer sur un miroir, analysant sous toutes les coutures son merveilleux visage et son coup de cygne, inspirant profondément en constatant qu'il n'y avait eu aucun dommage à déplorer à cause de son caprice. Il n'aurait plus que manquer qu'un défaut apparaisse et elle aurait fait un massacre parmi son personnel ! Entamant des exercices de relaxation en se massant les tempes, Valentine écouta vaguement les argumentations bancales et bredouillantes de ses serviteurs, agacée de leur voix nasillardes et plaintives. Croyaient-ils vraiment qu'elle en avait quoi que ce soit à faire de leurs excuses et de leurs incompétences ?! Elle avait demandé quelque chose et elle attendait d'eux qu'ils lui obéissent aux doigts et à l’œil, sans sourciller ni discuter ! En quoi était-ce si compliqué à comprendre ! Excédée, elle leur somma de sortir et de la laisser seule, s'asseyant dans son boudoir en attrapant des fruits frais qu'elle grignota en une moue boudeuse très sensuelle. Bon ce n'était pas ce qu'elle voulait mais c'était mangeable...

Cependant, son répit fut de courte durée et voilà qu'un nouveau serviteur vint la voir en tremblant de terreur, son air blanc et pincé se confondant avec du lait caillé, la faisant plisser le nez d'exaspération. Qu'est-ce qu'il venait l'embêter celui-là encore... Hmmm ? Oh c'est vrai, quelqu'un avait demandé audience à la duchesse vu que le duc n'était point là pour accomplir ses devoirs et l'attendait toujours... Et bien il attendrait encore un peu ! Elle n'avait envie de voir personne d'autre que ses enfants et surtout sa fille, sa petite merveille de fleur d'été ! Elle le renvoya d'un geste sec de la main en lui sommant de raconter elle ne savait quelle ineptie, pour appeler ses suivantes : elle voulait prendre son bain de lait d'ânesse et de miel MAINTENANT ! Chose qui lui fut rapidement impossible puisque cela aussi faisait partit de la liste des mets délicats impossible d'importer en tant de guerre... Les serviteurs eurent sûrement un déclic dû à leur instinct de survie extrêmement développé puisqu'ils prirent la fuite rapidement et sans sommation alors qu'ils apercevaient dans le regard de leur duchesse son envie impétueuse de leur arracher les yeux.

Pas de bain, pas d’en-cas raffiné... Une guerre aux portes et un mari ainsi qu'un amant absent... Ce n'était vraiment pas une bonne période en ce moment...

Soupirant doucement, dépitée, la duchesse entreprit de défaire sa lourde coiffure pour coiffer longuement et soigneusement ses boucles. Une activité qui avait toujours eu le ton de la détendre... Et elle aurait aimé que cela dure plus longtemps mais il semblait qu'un quelconque individu ait décidé le contraire au vu du barouf assourdissant qui régnait de l'autre côté de sa porte. Allons bon, qu'est-ce qu'il se passait encore ? Était-ce trop demandé que de vouloir un peu de paix dans ce monde sans considération à l'égard de la créature fragile et délicate qu'elle était ?! De toute évidence, oui... Et c'est donc avec un stoïcisme flamboyant qu'elle regarda l'homme faire intrusion dans son boudoir privé, un sourcil haussé avec superbe alors qu'elle contempla ses gardes blessés à terre : il allait falloir qu'elle les remplace...

« Vous venez du nord n'est-ce pas ? Il n'y a que des individus comme eux pour faire manque d'autant de courtoisie et de respect pour l'intimité d'une femme »

Dédaigneuse, elle lui tourna le dos et reposa sa brosse pour réunir ses cheveux en une coiffure alambiquée avant de se lever en enroulant son étole de fourrure de renard polaire sur les épaules, les plis de sa robe rose pâle et crème s'agençant pour montrer la taille fine de notre langue de vipère.

« L'absence de convenance est d'ailleurs très remarqué dans vos manières à ce que je constate : il est bien évident qu'une réunion ne peut se tenir dans les appartements d'une dame et je doute grandement que mon époux apprécierait de savoir votre intrusion dans les appartements privés de sa bien-aimée à cause d'un manque déplorable de patience. »

Se dirigeant vers la sortie de son boudoir, Valentine appela ses gens et leur demanda froidement des gâteaux de fruits secs et du thé bien chaud à apporter dans la salle d'audience, le port de tête hautain alors qu'elle s'y dirigeait tranquillement et avec dignité, son être intérieur bouillonnant de frustration et d'envie de lui claquer le bec pour son outrecuidance. S'installant avec lenteur et manière sur le trône de son époux, elle croisa élégamment les mains en posant un regard calculateur sur son « invité » qui siégeait non loin d'elle.

« Bien, messire... Messire Harvard c'est ça ? Que vient faire un homme du Nord dans mon domaine et que me voulez-vous ? »

Il ne manquait plus que le blizzard pour être en parfait accord avec l'ambiance « chaleureuse » de la salle, les serviteurs posant la collation d'une main tremblante avant de prendre courageusement la fuite.
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MessageSujet: Re: Flash back : 1753, Un Mois avant la réunion : Entrez c'est ouvert [Pv Valentine] Attention ! Propos choquants TERMINE Flash back : 1753, Un Mois avant la réunion : Entrez c'est ouvert [Pv Valentine] Attention ! Propos choquants TERMINE Icon_minitimeJeu 19 Déc 2013 - 20:16


La première chose qui frappait chez cette greluche c’était qu’elle était bien trop maigre. Elle n’avait que la peau sur les os. Pas de muscle, pas de stature, et engoncée dans des oripeaux qui auraient à peine étaient seyant sur une catin des bas quartiers. Quand on passait son temps avec des femmes comme Alrune, on avait un peu de mal à ne pas trouver ce genre d’oiselles… étranges. Il se confortait dans son idée qu’effectivement, les laisser seules ensemble n’aurait franchement pas été une idée de tout repos. Mais pour l’instant de toute façon c’était lui qui lui faisait face et il n’était pas beaucoup plus diplomate que sa chère sœur. Il ne frappait pas une femme et encore moins une qui n’avait pas de moyen de se défendre et risquait d’en mourir sur le coup mais il n’en pensait pas moins. Elle méritait une bonne paire de gifles. Au minimum ! Sec et le ton aussi glacé qu’un glacier du nord il siffla. « Je fais preuve de courtoisie et de respect pour celles qui le mérite ce qui n’est absolument pas votre cas » A vrai dire il ne lui donnerait même pas le respect que l’on devait à une truie en gestation. S’ils avaient été à Glacern, elle en aurait déjà pâti, de ce dédain affiché, ici cependant, il devait retenir sa main, le but n’était pas de la blesser. La foudroyant du regard et laissant traîner sur ses mouvements un œil noir et mauvais, aussi hautain et méprisant que faire ce peu, il attendit, lèvres pincées. Qu’il détestait les gamins sudistes comme celle-ci, un véritable poison qui aurait nécessité une bonne poigne. Expédiait là au nord ne serait-ce qu’un hiver et elle en serait changée. Il devrait penser à le proposer à son malheureux de mari tient. « Qu’il n’apprécie pas mon intrusion est le dernier de mes soucis. Je me fiche cordialement ce qu’il peut penser et si je devais aller vous chercher sur votre pot de chambre donzelle je le ferais soyez-en assurée »

Là ! Au moins s’était dit ! Ils venaient à peine de se rencontrer mais il était certain qu’ils ne s’apprécieraient jamais. Ce qui était parfait. C’était typiquement le genre de noblesse qu’il ne pouvait que difficilement supporter. Elle se parait de richesse, petite fille pourrie gâtée à qui on passait tous ses caprices, en oubliant totalement la guerre et la souffrance de son peuple, jouant de vains désirs quand il courrait la campagne à la recherche d’un espoir et d’hommes pour combattre les Alayiens. Comment pouvait-on être aussi puant d’égocentrisme et de petitesse ?! C’était à n’y rien comprendre. Ou presque. Education du sud, ça, exactement ce qu’il détestait chez eux. Si on avait mis une épée entre ses mains plutôt qu’une brosse à cheveux à sa naissance elle aurait certainement déchanté. Un souvenir bref lui rappela la jeune princesse Esmelda et ses innombrables questions, lorsqu’elle était venue séjourner à Glacern, voilà de cela plusieurs années. Cette petite là au moins avait pris un bon départ et détonnait, loin de l’image de petite greluche que l’on voyait au travers de cette catin de luxe qui se pavanait sous le nom de Kohan. Oui, c’était profondément à cela qu’elle lui faisait penser, la Valentine. Une putain de luxe, couverte de bijoux, vivant sur le dos d’un pauvre hère prit dans ses filets, qu’elle trayait comme une bonne vache à lait. Incompréhensible pour lui donc, mais apparemment parfaitement naturel pour les sudistes qui obéissaient aveuglément à une telle femme, sans broncher. Incompréhensible effectivement. Néanmoins pour l’heure il se passa de l’idée d’haranguer les soldats pour leur faire ouvrir les yeux et la suivit hors de la salle en décochant un regard d’avertissement aux lames noires qui se mettaient en tête de porter la main à l’épée.

Alors qu’elle s’installait sur le trône de son mari lui-même dédaigna avec hauteur le siège qu’on lui proposait, se campant devant elle, la dépassant alors même qu’il était en bas du dais et elle juchée sur son siège. Si cela lui donnait l’impression d’une quelconque valeur grande bien lui en fasse, lui s’en tamponnait l’oreille. Abattant un regard froid digne du nord sur la forme à tétons, il répondit d’une voix sèche. « Je ne vous autorise pas à user de mon prénom, vous n’avez rien fait pour mériter cet honneur. Pour quelqu’un qui se récrie de courtoisie vous devriez avoir appris cela depuis longtemps non ? Et encore davantage lorsque l’on ne sait qu’à peine le prononcer. Vous n’avez guère d’utilité au demeurant je pensais que c’était là l’une de vos attributions que de vous servir correctement de votre langue. Quand à savoir ce que je vous veux c’est très simple. Votre personne m’indiffère au plus haut point mais puisque vous êtes apparemment la seule représentante de la famille ducale ici-bas je n’ai guère le choix de passer par vous. Aussi apprenez que je suis le seigneur du nord et non un simple soldat et que je viens réquisitionner des hommes afin de repousser les Alayiens. Je pense que vous ne verrez aucun problème à être débarrasser de ces envahisseurs » Il fronça les sourcils, gardant pour lui l’insulte supplémentaire qu’il ne s’agissait nullement de son domaine mais de celui de son mari.
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MessageSujet: Re: Flash back : 1753, Un Mois avant la réunion : Entrez c'est ouvert [Pv Valentine] Attention ! Propos choquants TERMINE Flash back : 1753, Un Mois avant la réunion : Entrez c'est ouvert [Pv Valentine] Attention ! Propos choquants TERMINE Icon_minitimeDim 29 Déc 2013 - 19:53

S'ils avaient été en temps de paix, nul doute qu'elle aurait déjà demandé à ce qu'on retire ce singe vulgaire de sous son regard délicat afin de se repaître en guise de consolation des cris d'agonie de cet impudent jeune homme dans les prisons du palais ducale. Hmm cela serait tellement jouissif... Bien que sans nul doute son époux changerait cela et refuserait même d'accéder à sa demande : cela serait tellement suspect de la part de sa douce, parfaite et merveilleuse épouse si compatissante et miséricordieuse, si patiente et généreuse, si... Si... C'était fou de constater à quel point son merveilleux époux était crédule non ? Dans un sens, c'était même rafraîchissant et amusant bien qu'à certain moment elle rêvait de lui arracher la langue pour qu'il se taise un bref instant afin de lui laisser le temps d'organiser ses pensées avec clairvoyance. Donc oui, elle se doutait bien qu'elle n'aurait pas le loisir, le bonheur !, de savourer sa déchéance pour outrage à la femme frêle et délicate qu'elle était ! Et si elle mettait de l'arsenic dans la tasse de thé pour lui causer une « légère indisposition » ? Hmmm ce n'était peut-être pas une bonne idée... Définitivement pas... Alàlàlà, elle n'avait même pas le droit de s'amuser un peu ! Injustice tout ça.

Le regardant froidement, pas du tout impressionné par la vindicte de « l'émissaire », Valentine termina de se s'apprêter correctement et avec élégance avant d'enfiler sa peau de renard pour se réchauffer, sortant gracieusement et hautainement de ses appartements, lui à ses talons.

« Ce qui est rassurant, enfin dans un sens, c'est que vous ne méritez rien de ma part avec un comportement aussi ignoble que le vôtre, messire. Si tous les nobles sont comme vous, il ne faut guère s'étonner que nous soyons en guerre à présent : ayez un peu plus de maintien, « je vous prie », vous n'êtes pas dans la porcherie glacée et sans bonne manières de votre royaume ! »

Dracos qu'il l'agaçait ! Et dire qu'elle ne pouvait même pas ordonner qu'on l'écartèle dans la cour du château ! Un air pincé froissa le lissage délicat de son visage alors qu'ils s'installèrent dans la salle de réunion, le thé arrivant brûlant et tremblant à cause de la terreur des serviteurs, l'assiette de gâteau manquant de se renverser de peu. Agacée, elle les congédia et les oublia bien vite alors qu'ils fuyaient hors des lieux le plus discrètement possible, avant de se servir calmement une tasse de thé au gingembre (pour se fortifier et se réchauffer!), ne le quittant pas un seul instant du regard. Elle ne l'aimait pas cet homme du Nord, elle ne l'aimait même pas du tout ! Et la perspective qu'en tant de paix, elle serait peut-être dans l'obligation de le tolérer durant les réunions diplomatiques au bras de son époux... Rien que d'imaginer cette possibilité, ça lui donnait la nausée !

« Je suis bien loin d'être sotte et ma langue ainsi que mes manières sont irréprochables. Cependant, je ne vois pas quel est mon intérêt à vous faire bénéficier de mon esprit et de mon éloquence alors que vous avez autant de politesse qu'une vache de laitier. Vous voulez que je vous nomme correctement ? Mais vous ne méritez pas cela de ma part et que cela vous déplaise ne me dérange aucunement, je pense même que j'arriverais fort bien à en dormir cette nuit. »

Non mais pour qui se prenait-il ?! Malgré son visage serein et sa voix douce, ses mots étaient tranchants et ferme, et intérieurement elle bouillonnait d'une rage folle de le voir s'adresser à elle de cette manière si cavalière et discourtoise ! Comment osait-il résister Que croyait-il être ici ?! Il ne lui suffisait que d'un geste pour que des dizaines de soldats viennent pour l'emmurer dans les geôles de ce palais pour outrage ducale ! Bon, bien évidemment elle ne savait pas comment elle annoncerait cela à Korentin... Le peu des hommes qui arrivaient à résister à son charme étaient les plus tenaces et énervants, les plus épuisants... Dracos soit bénie que son mouton de mari ne le soit pas, sinon elle l'aurait égorgée dès leur lune de miel avant de faire passer cela pour un attentat ennemi et prendre le pouvoir en se mariant à un fantoche sans personnalité.

Mais lui, ce Havard... Valentine ne se fait aucunement d'illusion : c'était un être vraiment dangereux qui se trouve à sa table, et c'était pourquoi elle était grandement sur ses gardes alors qu'elle répondait à ses piques sans sourciller.

« Votre statut m'indiffère totalement mais réquisitionner les hommes d'Aladaria... Je veux bien comprendre que la guerre est au dehors et qu'elle menace grandement Armanda mais si vous partez avec nos hommes, plus personne ne sera là pour protéger nos murs et nos familles. Votre demande, en d'autres temps, n'auraient pas été si exigeante mais là... Bien que ne plus les avoir sur nos terres me raviraient au plus haut point, je siège à la place de mon mari et je ne sacrifierais pas les défenses du peuple de mon époux et encore moins la sécurité de mes enfants. »

Ne plus avoir de soldat pour protéger la cité... La peur, les pillages, la violence... Les morts... Beaucoup trop de risques pour sa personne, son fils mais surtout sa précieuse Victoria. Oh il y avait des sous-terrains et des cachettes secrètes très sûrs mais c'était leur maison et jusqu'à présent ils ont beaucoup lutté pour survivre jusqu'à présent...

« Quelles garanties ai-je que nous ne craindrons rien si vous réussissez à avoir les recrues que vous espérez ? Nous ne tiendrons pas devant les Alayens si vous partez avec nos hommes et ce n'est pas un risque que je veux prendre. »
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MessageSujet: Re: Flash back : 1753, Un Mois avant la réunion : Entrez c'est ouvert [Pv Valentine] Attention ! Propos choquants TERMINE Flash back : 1753, Un Mois avant la réunion : Entrez c'est ouvert [Pv Valentine] Attention ! Propos choquants TERMINE Icon_minitimeMar 31 Déc 2013 - 14:04


Et il ne voulait absolument rien de sa part en dehors de ce qui était nécessaire pour faire fonctionner le peu d’intelligence qu’elle possédait et qu’elle gaspillait admirablement. « Venant de vous, je dois dire que c’est un compliment fort apprécié » Persifla-t-il avec venin. Que son comportement soit ignoble était tout ce qu’il avait désiré faire après tout et il était donc parfaitement ravi qu’elle le prenne ainsi. Ça ne l’encourageait qu’à continuer. Et même à en rajouter à vrai dire. Plus elle le prendrait pour un barbare et plus il en serait heureux. Avec un rictus de mépris souverain à ses dires, il la toisa, ne cherchant même pas à cacher ce qu’il pensait d’elle et de la bouillie qui s’échappait de ses lèvres. « Manières irréprochables ? Mon cheval a de meilleures manières que vous espèce de bécasse pourrie gâtée. Si votre esprit et votre éloquence sont à la hauteur de vaine existence je suis grandement soulagé de ne pas y avoir droit je pense que je serais totalement incapable de ne pas vous fesser comme une gosse impolie. Vous ne méritez guère plus que cela »

Plus les minutes passaient et plus il avait une folle envie de la jeter dans un énorme bac à purin pour voir si elle conserverait encore longtemps son air pincé de mal baisée. Il plaignait véritablement le mari d’une pareille garce. N’avait-on pas idée de pourrir une gosse comme ça. Et pour le coup, il se fichait éperdument de sa façon de parler, tout simplement parce que rien n’aurait de toute façon pu être plus insultant que sa présence devant lui. Parfaitement conscient de créer une esclandre politique, il s’ne fichait au demeurant, n’attendant plus qu’elle appelle les gardes pour lui montrer l’erreur que ce serait de le croire autre chose qu’il était : un prédateur. Elle n’était qu’une oie dont il se ferait un plaisir de tordre le cou au besoin quitte à finir ses jours en exilés et poursuivit par l’armée. On parvenait rarement à se faire haïr ainsi sans être vampire mais elle… oui il avait une folle envie de faire une grosse bêtise.

Une sotte dénuée de la moindre intelligence effectivement. Avec un soupire exaspéré, il assena. « Vous n’avez sans doute absolument aucune notion de stratégie militaire mais je vous ferez remarquer qu’il n’y a aucun Alayien de ce coté de la Wylorel pour la bonne raison que NOUS les empêchons de passer. Les hommes de votre mari rouilles et se complaisent chez eux alors que leur devoir et de saigner pour leur patrie. Vos défenses sont de toute façon ridiculement faibles, des fétus de paille. Elles n’arrêteront les troupes d’envahisseurs que quelques jours au plus. Juste le temps pour vous de trancher la gorge de vos enfants pour éviter de les voir convertis au néant » C’était cruel mais il s’en fichait pas mal. Il n’avait aucune douceur à lui offrir même si elle avait été un être qu’il appréciait. « Non vous ne comprenez absolument pas la guerre, vous êtes une donzelle de salon que l’on élève comme une jument pour la vendre à un mari qui lui fera des enfants et la mettra en décoration » Il s’approcha d’elle, mauvais, la voix basse et grondante, susurrant une promesse de mort avec une délectable cruauté.

« Vous croyez que rester à pourrir derrière vos murs suffira à faire passer la vague ? Lorsqu’ils auront empalés les nourrissons de tout Gloria ils viendront jusqu’ici et vous délogerons à votre tour. Si la cité tombe par les armes ils la pilleront et vous prendrons vos richesses, votre vie et votre soit disant dignité… Je doute que sachiez ce qu’est un viol ‘ma dame’ je doute que vous sachiez ce que c’est que de voir son enfant les tripes à l’air » Il la cloua de son regard de gel « Et si ils ne vous délogent pas de derrière vos murailles ? Vous aurez droit aux émeutes, à la peur constante jour après jour, à la famine lente et insidieuse jusqu’à ce que vous mangiez des rats ou les cadavres de vos gens. Tellement affamée que vous ne serez plus qu’un animal. Il y aura certainement des maladies, en trop grand nombres pour êtes contenues par vos mages… » Il ressentait un amusement cruel alors qu’il venait avec une douceur venimeuse lui caresser la joue

« Lorsque la peste sera là, et que votre beau petit minois tombera en poussière, pourrissant sur vous en vous infligeant des souffrances inimaginables… Lorsque vos gardes survivant vous égorgerons à votre tour pour arrêter vos cris et que vous vous répandrez au sol comme le plus loqueteux des mendiants » Il se releva « Je ne vous garantis pas la victoire, je n’ai pas de mensonge à offrir, même pour une petite fille comme vous. En revanche je vous garantis tout cela lorsque j’aurais saigné mes hommes à tenter de libérer cet Empire et qu’il ne restera plus que vos gardes. Lorsque votre mari aura périt, et l’Empereur et tous les autres… CELA oui je le garanti. Rester à trembler derrière vos murs et votre garde ne vous servira pas. Votre meilleur chance est de me donner ce que je désir. Si j’écrase leur général à Gloria alors nous reprendrons la tête de cette guerre et nous aurons une chance de nous en sortir. » Il eut à nouveau un renâclement de mépris « Je pourrais également réquisitionner de forces vos troupes comme je l’ai fait à Althaïa, au point où j’en suis-je crois que ça reviendrait au même. Je vous laisse cependant une petite chance de faire un choix qui vous donnera au moins un lambeau de VERITABLE dignité »
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MessageSujet: Re: Flash back : 1753, Un Mois avant la réunion : Entrez c'est ouvert [Pv Valentine] Attention ! Propos choquants TERMINE Flash back : 1753, Un Mois avant la réunion : Entrez c'est ouvert [Pv Valentine] Attention ! Propos choquants TERMINE Icon_minitimeJeu 2 Jan 2014 - 2:34

Décidément cette entrevue tournait vraiment au vinaigre... Et l'envie de mettre fin à ses jours la démangeait atrocement... Il n'y avait que la bienséance et son mari qui l'empêchait de sombrer publiquement dans sa folie ! Qu'est-ce qu'elle ne donnerait pas pour lui clouer le bec et le dresser comme un singe savant... C'était officiel : si jamais Korentin ose lui dire qu'il pense qu'ils s'entendront bien à jour, elle veillerait à lui prouver douloureusement que ce genre d'optimisme était insultant ! Il ne méritait aucunement ses manières irréprochables, parce qu'elle en avait !: un rustre comme lui ne valait rien de mieux que des paroles acerbes et sans subtilités, tranchantes et vulgairement venimeuses !

Et lui qui lui lançait au visage qu'il réquisitionnait ses hommes pour la guerre, c'est la fête aussi ?! Que les Alayens soient occupés et restreints de l'autre côté de la Wylorel ne l'intéressait aucunement, qu'ils meurent donc au nom de cette patrie qu'ils révéraient !, mais elle ne videra pas ses terres pour accroître les attaques parce qu'elle avait besoin d'un minimum de défense efficace, ce qui serait impossible au vu de ses exigences ! Et il pensait lui faire peur avec son regard polaire et ses paroles assassine ?! Que croyait-il qu'elle était ?! Une paysanne sans valeur ?! Elle était Valentine Kohan et elle entendait que personne n'oubliait ce que cela impliquait ! Fière et hautaine, butée même !, elle se releva à son tour pour le toiser froidement, lui jetant une œillade glaciale en réponse en posant ses mains manucurées sur la table en bois, un éclat meurtrier faisant briller le tranchant acier de ses pupilles bleus.

« Ne posez plus jamais la main sur moi, messire Havard, sous peine de vous en voir dépossédé pour toujours... Quand à la notion de patrie, elle n'éveille en moi aucun écho méritant ne serait-ce qu'une miette de mon attention c'est clair ? Ma famille, ma fille, il n'y a que ça qui a valeur à mes yeux et il n'y a que ces trésors-là que je défendrais aux périls de ma vie parce qu'ils sont la concrétion de ma vie alors que votre « patri » n'est qu'une notion abstraire et désuète, sans valeur dans une société qui change avec le temps et se voit fortement chamboulé avec les envahisseurs. »

Ça tombait bien en plus, elle avait refait le plein de poisons de ses aiguilles à cheveux et bijoux à cavité le matin même ! S'il désirait se porter volontaire pour les tester, elle serait enthousiasme à répondre à ce désir... De même que le pouvoir c'est le pouvoir, il aurait beau réussir à tenir tête à ses lames noires, il ne faisait aucun doute qu'il finirait par ployer le genoux sous la fatigue de ses gardes ne cessant pas d'arriver pour répondre à l'ordre de la duchesse. Mais plus il l'horripilait à se montrer ainsi envers elle et plus son souci diplomatique s'évanouissait en fumée dans sa conscience : au pire, elle n'aura qu'à prendre l'excuse de la guerre pour se dédouaner de son faux pas.

« Si vous pensez que je tremble de peur dans mon boudoir, c'est que vous vous êtes trompé de château ! Je vous invite donc de ce pas à baisser d'un ton avec moi avant que je ne succombe à la tentation d'arracher votre sale petite langue ! Parce que je vous garantis que la donzelle de salon est capable du pire, ne la sous-estimez pas... »

Pas bon, voilà qu'elle s'énervait ouvertement... Un sursaut d'angoisse lui fit passer une main sur son visage avant de se mirer sur une surface réfléchissante pour se rassurer avant de quitter la table pour faire les cents pas dans la pièce, fixant pensivement la fenêtre devant eux avant de s'y accouder pour observer au dehors. Il est cependant un point sensible qu'il avait soulevé sans se rendre compte et surtout sans en profiter : les enfants, faiblesse de la duchesse, ou plutôt sa fille était sa faiblesse. Imaginer sa Victoria... Non cela serait trop insupportable d'y penser et elle se refusait totalement à vider le contenu de son estomac sur le sol devant ce rat famélique et profiteur ! Elle devait faire quelque chose : la faille qu'il avait soulevé faisait naître le doute en elle et elle n'était pas sûr que les passages secrets soient suffisant pour protéger son trésor... Il lui fallait plus de sécurité sans pour autant que les défenses de la ville, mais surtout du château, en pâtissent...

« Très bien, vous pourrez recruter des hommes, messire Harvard, mais je ne vous céderais pas l'intégralité de mes garnisons : la jument que je suis a bien l'intention de protéger les lardons qu'elle a en restant cloîtré derrière les murs de ce château, en tremblant. »

Froidement, assassine, venimeuse, elle le toisa sans aucune pitié ou crainte, le fusillant du regard alors qu'elle dressa impérialement le menton pour le regarder de haut, ses mains manucurées parfaitement croisées sur son ventre. Elle avait usé d'un langage très prolétaire pour se moquer de lui qui se moquait d'elle, ajoutant un « messire Harvard » pour bien appuyer sa moquerie : elle ne se laisserait pas faire même si elle lui accordait son souhait.

« De combien vous aimeriez disposer ? »

Elle se rassit impérialement avant de claquer des doigts en ordonnant qu'on lui transmette séance tenante le parchemin recensant les mâles civiles et militaires présents dans son royaume. Enfin le royaume de son mari, mais c'est pareil.

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{hrp: serait-il possible de m'indiquer de combien de mâles disposent Aldaria? Ou une fourchette? Que je ne dise pas de bêtise dans ma future réponse mdr}
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Décidément elle était encore plus stupide qu’elle ne le paraissait. Une menace telle que celle-ci aurait déjà dû lui valoir d’être enfermée dans une cage au-dessus du vide sans le moindre ornement et au plaisir des corbeaux et autres oiseaux de proie. Ou plus simplement, de se prendre une déculottée magistrale et humiliante devant tout le château histoire de lui rappeler qu’elle n’avait qu’une utilité très secondaire. Il aurait bien aimé que son moue de mari entende tout ça, parce que c’était vraiment éclairant et surtout… elle lui donnait une occasion en or de la mettre aux fers pour trahison et propos dissencieux. Qu’elle continue donc de jacqueter ainsi cette sotte donzelle, rien ne lui ferait plus plaisir que de lui faire sauter la tête d’un coup d’épée pour outrage à l’Empire, ce qu’il ferait à la moindre occasion il fallait bien le dire. Si elle pensait que quiconque la protègerait, c’était qu’elle était véritablement aveugle en plus de n’avoir strictement aucune notion de jugeote et de bon sens. Bécasse se pavanant dans sa propre confiance de soit malavisée, empreinte de certitudes absurdes et impalpables, poussières au vent. Elle capable du pire ? Qu’on le laisse rire, elle sifflotait comme un petit serpent et voilà tout. Ce n’était qu’une idiote qui ferait effectivement mieux de trembler de peur plutôt que de jouer les bravaches, car lorsqu’on lui ferait écarter les cuisses pour les envahisseurs, eux n’auraient absolument rien à faire de sa petite personne et ne verrait que le trou qu’elle était dans lequel ils se soulageraient. Ce jour-là, qu’elle ne supplie surtout pas ses hommes à lui de lui venir en aide… Ils ne feraient rien pour celle qui n’avait après-tout que ce qu’elle méritait, une place dans la porcherie qui le seyait… et encore était-ce insulter la truie que de les comparer, la truie elle avait une utilité.

S’avançant finalement, il ordonna au serviteur de repartir illico, d’un ton à faire trembler les pierres et sortit un matériel d’écrit d’une sacoche ainsi qu’un ordre de mise en service officiel. Lui attrapant fermement le poignet, broyant presque l’or de sa force, il lui fit signer lui-même sans se préoccuper des potentielles vilipendes qu’elle vomirait une fois de plus. Sa patience atteignait sa fin et il en avait plus qu’assez. « Je n’ai franchement pas l’envie de vous apprendre l’art de la guerre gamine, aussi je vais me servir et ce sera bien plus facile pour tout le monde » Il lui relâcha la main une fois le papier signé et le rangea avec le matériel d’écrit en question avant de se tourner de nouveau vers elle, et d’un geste plus vif qu’un réflexe humain classique il lui agrippa la chevelure, tordant cruellement la toison dans ses doigts et agrippant au passage également ce qu’elle y dissimulait. Lui faisant durement arquer le cou vers l’arrière à lui en faire réellement mal il s’approcha de nouveau et gronda. « Ne me menacez plus jamais, gamine, ou vous pouvez être certaine que ce je vous ferez exécutée, vous m’avez donné assez d’éléments pour cela » Il affermit encore sa prise et produisit un long couteau de chasse. « Je pourrais également vous montrer tout de suite ce qui arrive à ceux qui se permette ce genre de chose et oh ! Mais allez y criez donc, appelez votre garde et vos soldats, faites donc l’outragée, menacez encore ! Croyez-vous un instant que cela m’empêchera de vous ouvrir comme une truie ? Absolument pas » Il fit peser la lame sur la clavicule « Vous n’êtes rien entre mes doigts, absolument rien. Alors pour le peu que vos votre pathétique existence, ne re croisez plus jamais ma route »

Et il releva la lame pour couper une lourde mèche de cheveux, s’en emparant et l’éparpillant avant de se détourner. « Et sachez, avant qu’il ne vous prenne la moindre idée… que je suis excessivement bon au lancé. Vous mourriez au moindre son » Sur cette précision ? Il s’en alla.




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