Bienvenue !

« Venez et laissez votre Âme à l'entrée. »

Liens utiles

A noter...

La lisière Elfique est en place à la frontière du 27 octobre au 27 novembre . L'entrée ou la sortie du Royaume Elfique sont donc compliquées entre ces deux dates.
Nous jouons actuellement en Octobre-Novembre-Décembre de l'an 7 de l'ère d'Obsidienne (équivalent de l'an 1760 d'Argent).



 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -17%
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular ...
Voir le deal
249 €

Partagez

L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Empty
MessageSujet: L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Icon_minitimeJeu 6 Déc 2012 - 14:49

Noir, tout est noir. Comme d'habitude, rien, rien ne change dans cette obscure solitude. Même si ce qui est à l'extérieur change, ici, dans cette cage, dans cette coquille protectrice, rien ne change. Elle le protège des dangers extérieurs, mais aussi de pouvoir vivre. Mais là encore ce n'était pas tout à fait vrai. Son esprit n'était pas bloqué, il pouvait donc sentir les alentours avec ce dernier. Il savait donc que dehors il faisait froid et qu'il n'y avait quasiment rien de vivant autour de lui. Il n'avait rien à faire et trop peu à penser pour rester éveillé. Son esprit, quant à lui, avait beau s'étendre autant qu'il le pouvait, rien, rien de vivant en dehors de quelques insectes ne se trouvaient ici. Il passait donc le plus clair de son temps à dormir. Même si au début il s'endormait avec l'espoir de s'éveiller à l'air libre, cette douce illusion avait finie par s'estomper au milieu de cette noirceur perpétuelle. Maintenant il dormait sans espoir, ni rêve. Il dormait pour attendre, attendre que le temps passe, jusqu'à la fin. Pourtant, c'est lors d'un de ses cycles de sommeil qu'il fut déplacé à son insu. Il s'en aperçut, car à son réveil, quelque chose avait changé dans ce monde figé, mais il n'aurait pas su dire quoi au premier abord, mais il était capable de le sentir. Puis en sondant les alentours avec son esprit, il constata qu'il n'était plus dans le même endroit. Même le froid à l'extérieur avait laissé place à une chaleur qu'il ne connaissait pas. Il y avait aussi beaucoup, beaucoup plus d'esprit en dehors de sa coquille, s'en était même perturbant d'en avoir autant autour de lui. Pourtant, parmi toutes ces personnes, il sentait qu'aucun ne possédaient la clef de sa cage. Cela ne fit qu'augmenter sa frustration après avoir fait naître tant d'espoir en lui à son réveil. Il se reprit donc à partir dans un sommeil qui semblait être la seule chose qu'il soit capable de faire.

Puis, une fois encore, à son éveil, il vit que quelque chose avait changé, une lueur dans les ténèbres était apparue. Elle n'était pas là auparavant, il en était certain. Pourtant, il n'avait pas changé d'endroit, toujours à la même place que lorsqu'il s'était endormi, au milieu de cette foule d'esprit au point qu'il sentait qu'il allait perdre pied à chaque fois qu'il étendais sa conscience en dehors de sa coquille. Mais, même si statistiquement il est vrai qu'il aurait plus de chance de trouver son sauveur au milieu d'un plus grand nombre de personnes, plutôt que caché au sommet d'une montagne enneigé et qui repousse quiconque voudrait en faire l'ascension. Ce n'est pas pour autant qu'il trouve ce dont il a besoin pour sortir de sa prison. C'est alors que l'espoir revint en lui à la vue de cette lumière, puis le doute. Rien ne lui disait que cette lueur était la bonne, peut-être même qu'elle était annonciatrice de sa mort du fait qu'il ait passé trop de temps dans son oeuf. où encore que cela soit une mauvaise blague des personnes à l'extérieur. Il n'en avait pas la moindre idée et aucun moyen de distinguer le vrai du faux. Les sentiments et les impressions étaient mélangées dans son esprit. Mais il y a au moins une chose dont il était sûr, il voulait sortir de sa coquille plus que tout et il ne laisserait sûrement pas la clef de sa cellule s'enfuir aussi facilement. Du moins, pas sans avoir fait le maximum pour pouvoir sortir de sa cage. Seulement, il ne savait pas quoi faire pour lui faire comprendre qu'il était là, qu'il attendait depuis si longtemps qu'il n'y croyait plus. La frustration pris place encore une fois dans son esprit. Mais la lueur commençait déjà à s'éloigner pour disparaître à nouveau dans les ténèbres. La déception fut le dernier sentiment qu'il eut avant de s'endormir, mais cette fois il espérait sincèrement ne plus se réveiller.

Mais c'est alors qu'il se mit à faire quelque chose qu'il n'avait pas fait depuis si longtemps, qu'il avait oublié qu'il en était encore capable. Il se mit à rêver, il s'imaginait déjà adulte, en train de voler dans les cieux avec une forme lumineuse sur son dos, la même qu'il avait perçut avant de s'endormir. Il savait qu'eux deux étaient satisfait de s'être trouvé et qu'ensemble ils pouvaient se diriger vers leur destin. Il savait que c'était ce qu'il voulait, que c'était ce pourquoi il était venu au monde, même s'il n'était pas encore libre, il trouverait un moyen pour sortir. Il ferait en sorte que ce rêve soit une réalité. Si jamais personne ne venait le sortir de sa prison, il ferait tout pour en sortir de lui-même. Cette coquille doit le protéger de ce qui se trouve à l'extérieur, mais sûrement pas de ce qu'il y a, à l'intérieur. C'est sans doute pour cela qu'il pouvait se servir de son esprit. C'est alors qu'il s'aperçut de son erreur auparavant. Lorsque la lumière se trouvait à portée, il aurait pu se servir de son esprit pour se faire remarquer, mais c'était aussi risqué, le fait qu'il y ait tant d'esprit aux alentours le paniquait, il avait l'impression d'être un radeau au milieu d'un océan tumultueux. Mais ce n'était rien comparé aux années passé à attendre qu'une personne vienne le sauver. S'il devait prendre ce risque pour être libéré, alors il le prendrait. Seulement à son réveil, ses espoirs et convictions étaient redevenues de simple songes au milieu d'un rêve à demi-éveillé. Pourtant, à mesure qu'un petit scintillement s'approchait, le jeune dragon étendais son esprit. Il était si près qu'il pouvait presque le toucher. C'était difficile de rester concentré sur cet esprit si lumineux, surtout au milieu de ce flux de personnes, mais il tint bon jusqu'à entrer en contact avec celui-ci. Ça n'avait duré qu'une demi-seconde, mais il avait réussi à atteindre cette conscience qui le libérerait. Seulement, est-ce que cette dernière comprendrait ce qu'il voulait juste avec ce contact ? Il n'en savait rien et il était épuisé mentalement d'un tel effort. Il ne lui restait plus qu'à attendre, encore une fois.


Dernière édition par Möebius le Mer 12 Déc 2012 - 19:19, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Empty
MessageSujet: Re: L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Icon_minitimeJeu 6 Déc 2012 - 22:21

L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] 9v26vf11

¤ Une Audience ¤

Haut dans le ciel il volait, et de ses grands yeux l’hibou somptueux scrutait, sous lui, la forêt. Vert rayonnante au printemps, vert profond en été, verte brunie en automne et blanche en hiver. Des feuilles blanches ? Non méprenez vous. La neige recouvrait la cime des arbres millénaires semblant former un mur, une épaisse couche, ou encore un manteau. Opaque et infranchissable. L’hibou volait ici et là, cherchant une brèche, un endroit que la neige n’aurait pas recouvert. Et il l’a trouva. Lentement, il descendit dans la clairière, planant, tournoyant, virevoltant, avant de se poser avec grâce et délicatesse sur une banche quelque mètre du sol. Au dessus, très loin se trouvait la cime des arbres, dont tombait, de temps à autre de la neige lorsque trop c‘était accumulée. Il tourna sa tête, regardant à droit, puis à gauche. Ses grands yeux jaunes balayant la forêt. Sans doute était-il à la recherche de son dîner ? D’une proie à se mettre sous la dent ? Levant les ailes il s’ébouriffa quelque peu son magnifique plumage. Teinté de blanc et bariolé de noir. Un silence presque religieux régnait dans cette partie de la forêt. Le vieux bois, territoire des elfes. Nobles créature en voie de perdition. Prenant sa respiration, ouvrant le bec, l’oiseau se mit à chanter rompant le silence qui c’était installer. A peine sa balade fut elle commencer qu’un sifflement étrange se fit entendre dans le vieux bois, venant fendre la mélodie de l’animal. Une flèche vint se planter dans la branche ou était poser le hibou. Surpris, affoler, offusquer d’avoir ainsi été coupé dans sa chansonnette la bête s’envola sans demander son reste. Qui avait bien pu faire cela ? Surement un elfe. Mais pour qu’elle raison ? Ne supportait-il point le chant des hiboux ? Ou alors souhaitait il que le calme et le silence qui c’était installer il y a de ca plusieurs heures continuer de perdurer ? La seconde réponse était la plus plausible. Un peu plus loin de la clairière. Un peu plus loin de la branche sur laquelle était perché l’oiseau, néanmoins à porté de tire se trouvait une petite maison à même l’arbre et qui ressemblait à un serpent, s’enroulant autour de ce dernier. Une fenêtre était ouverte et un elfe, arc en main, s’y tenait. Une mine renfrognée sur le visage. L’oiseau semblait l’avoir bel et bien déranger. Vite, l’archer ferma la fenêtre pour éviter au froid de s’y insinuer. La maison dans laquelle il vivait était assez spacieuse pour une personne. Oui, l’homme du beau peuple vivait seul. Pourquoi ? Aller savoir. Pose lui donc la question si vous êtes si curieux. Mais je doute qu’il vous laissera l’importuner, il suffit juste de voir comment il a reçu ce pauvre hibou.

Le bruit de l’eau, calme, doux, se fondant dans le silence. Un ruisseau coulait au pied de l’arbre maison. L’archer ne semblait pas avoir beaucoup bougé depuis tout à l’heure. Allant ici et là. Vaquant ses occupations. Oh mais tient donc, il semble s’agiter tout d’un coup. La porte s’ouvrit doucement et l’être gracieux en sorti. Des vêtements pour l’hiver recouvraient son corps. C’est qu’il ne faisait pas chaud. Et par-dessus ses derniers. Une cape rouge l’entourait. Son visage étant dissimulé par un capuchon de la même couleur dont seul ses oreilles dépassaient par des trous. Néanmoins il me semble distinguer deux petites lueurs azuré dans l’ombre de son capuchon. L’elfe rouge d’un pas lent sorti de chez lui, fermant la porte et empruntant le pont naturel sur le ruisseau, constituer de quelques grosses pierres espacées. Un arc et un carquois dans le dos et un sac dans la main droit semblait l’équiper. Doucement, l’archer rouge disparut dans la forêt.

Un à deux kilomètre plus loin, l’homme du beau peuple était accroupi entre les arbres de la forêt, trifouillant dans l’herbe, une dague à la main avec laquelle il coupait les tiges et racines de certaines plantes. Etait-ce un magicien ? Que pourrait-il bien en faire, aller savoir. Se redressant les oreilles surgissant du capuchon bougèrent, l’elfe semblait au aguets. Quelque chose d’étrange se trouvait là… A moins qu’il ne soit paranoïaque. Rangeant ses herbes et sa dague, il prit son arc le banda et se muni d’une flèche, avançant prudemment. Il tourna entre les arbres quand sous son pied, un craquement se produit. Baissant automatiquement la tête il vit que l’herbe sous ses pieds était gelée. Instinctivement il leva la tête mais au dessus de lui, aucune ouverture vers le ciel, seul la cime des arbres et leur branchages verts. Autre chose œuvrait ici. Il se baissa et suivit la trace de l’herbe gelée. Des effluves magiques commençaient à se faire sentir. Faible certes mais bel et bien présente. Il se rapprocha, se laissant guider. Elles se firent plus fortes. L’on entendit l’Elfe rouge prendre bruyamment son souffle, surement émus par la surprise, lorsqu’entre les racines gelées d’un arbre il découvrit une fleur de gel. Rangeant son arc et sa flèche, il s’approcha et effleura les pétales bleutées. Lentement, avec douceur il la dégagea la soulevant à deux mains. La vie était présente en cette dernière bien qu’elle soit gelée, il le ressentait. Venant la cacher dans un flacon avant de a ranger dan son sac afin qu’elle ne gèle pas les autres plantes, l’homme du beau peuple s’en alla. Mais au lieu de prendre le chemin de sa maison, il en prit un autre. Ou pouvait-il bien aller ?



« Maître Elwynn, maître Elwynn, j’ai réussi à trouver ce que vous m’aviez demandé ! »



Elrond criait depuis le dehors, courant presque rejoignant la demeure de se dénommer Elwynn. Sans doute l’avait il entendu, sa fenêtre était toujours ouverte. Passant la porte qu’il ouvra un peu brusquement, il entra. Frottant ses pieds contre le paillasson il le rejoignit dans son laboratoire répétant encore qu’il l’avait trouvé, sa voix se répercutant contre les murs de la maison. Il s’arrêta net quand il vit que le vieil elfe était en présence d’une personne qui n’était autre que le père de l’elfe rouge. Le saluant pénétra dans le labo, sortant son sac et le vidant sur une table.


« Qu’est ce qui vous amène ici père ? »



« Toi figure toi. La fête de l’hiver arrive et j’aimerais bien que le fils Arelinnon soit présent, cette fois si. »


Le jeune elfe soupira bruyamment. Il n’aimait pas la présence du trop plein d’individu et aussi, se voir mêler à un peuple avec lequel il ne s’accordait pas entièrement.


« Tu as réussit à y échapper l’an dernier mais cette fois si la garde arrivera chez toi bien avant que tu n’ais eu le temps de filer ! Et tu me feras le plaisir de venir en tenu cérémoniel, non pas avec cette cape en guenille »


S’apprêtant à soupirer une fois encore Elwynn intervient.


« Fait cela pour ton vieux père et ton vieux maître, Elrond. »


Plissant le regarde il baissa les bras, s’avouant vaincu. Il irait cette année, même s’il essaierait de s’éclipser le plutôt possible. Le maître elfe lui fit signe et l’apprenti approcha pour lui venir en aide, apportant les ingrédients. L’aidant à préparer la mixture. Une mixture ? Non, non. Plus une sorte d’alcool à la manière des elfes. Ne saoulant peut être pas comme la gnaule des hommes mai éveillant les sens à tel point que s’en était enivrant. Jetant par-ci par là les herbes et autres Elrond recula pour prendre la fleur située dans le flacon. Elwynn lui tapota l’épaule content qu’il est réussit à la trouver, cette dernière rendant le breuvage encore plus délectable.

Deux heures plus tard, Elrond pu enfin s’en aller, ayant finit d’aider son maître au préparatif de la fête. Retournant chez lui en vitesse il grondait intérieurement que son père ait osé trainer sa cape de guenille. C’est vrai elle avait l’air bien vieille, il n’empêche qu’il y tenait. C’était le premier cadeau qu’il avait reçut d’un humain. C’était symbolique pour lui. Debout devant son miroir il se demandait depuis quand on l’avait obligé à devenir aussi coquet. Se dévêtant il parti se faire propre avant la fête de l’hiver. Rapidement il sorti, une fois sec, et couvrit sa nudité à l’aide de quelque vêtement de tissu. Un vêtement cérémonial avait dit son père. Il ne savait même pas s’il en avait. Fouillant dans ses coffres il n’en trouva aucun. Bien sûr qu’il n’en trouva aucun ! Il n’avait aucun intérêt à mettre les pieds dans un quelconque fête alors pourquoi aurait-il prit le temps d’en acheter un. Tout à coup soulevant un pile de vêtements il mit la main sur une petite valise bien cacher tout au font. La sortant il l’ouvrit. L’odeur qui s’en dégagea, la vu des objets à l’intérieure firent resurgir une bouffée de souvenir. Une tenue de fête en soie légère, de couleur bleu azuré, sertis de quelque bijoux et autres. C’était la femme d’Astiev qui lui avait fait pour son cent cinquantième anniversaire. Elle avait mit prêt d’une année pour la faire. Mais c’était un véritable chef d’œuvre. Lui qui pensait n’avoir plus aucune occasion de porter une tel beauté, une sur un plateau d’argent lui était présenter. Ne réfléchissant pas plus il l’enfila. Elle valorisait toujours autant son côté gracieux d’elfe. Un autre objet était dans la mallette. Une mandoline. Astiev qui en avait fait don il y a des années de cela. Il lui avait donné après avoir provoqué l’elfe en duel musical, ce dernier l’ayant battu à plats de couture. Ces deux objets étaient à la limites d’être des reliques pour le jeune elfe. Autant honorer cette fête de par leur présence. Peut être même pourrait il essayer de se sociabiliser en jouant un air de la guilde, même si il y avait peu de chance que cela plaise. Quoi que, il en avait écrite une qui siérait sans doute. Fin prêt, la mandoline dans son dos, maintenue par une sangle. Lentement il se mit en route, en jouant pour remémorer à ses doigt leur talent artistique. Malheureusement il se perdit dans la mélodie et s’aventura dans les bois ne regardant plus ou il allait.

La fête avait déjà commencé depuis un bon moment déjà. Elwynn conversait avec d’autre elfe magicien. Son père avec des politiciens du conseil. Les chants et musique avait déjà commencé et résonnait aux travers de la capital elfique. Le père d’Elrond accompagné d’autres membres du conseils étaient là à converser quand Elrond arriva un peu essoufflé.


« Désoler d’être en retard père, je me suis perdu dans la forêt. »


Voila une bonne blague qui aurait faire rire les humains, mais qui ne déridait pas les elfes. Saluant les conseillers comme il se devait, le groupe de trois s’éloignèrent un peu de la foule pour converser sans risque d’être déranger. S’éclipsant finalement, Elrond se rendit dans une pièce. Elle était gardée par de nombreux gardes. Elrond en avait entendu parler c’est ici que la reine faisait ses audiences privé. Il ne remarqua pas qu’un peu plus loin, contre le mur non loin du trône de l’impératrice étaient posé trois œufs de dragons trouvés il y a des années de cela. Entrant dans la pièce où il n’avait posé pied auparavant, il ne senti rien mais un force étrangère avait commencé à opérer. Il regarda le trône ou la reine des elfes s’asseyait. Prit d’ennui et parce que la pièce avait n bon échos, délicatement l’homme du beau peuple se saisi de la mandoline et fit vibrer les cordes au rythme de ses doigts, une mélodie s’en échappant venant flatter les oreilles des gardes. Commençant avec un air joyeux qu’il avait composé pour la naissance du fils d’Astiev, et finissant avec un plus triste, écrit pour la mort de son amis. Lorsqu’un des gardes qu’il connaissait étant petit lui parla.


« D’où viennent ses airs ? Elrond. »



« De moi. J’y ai concilié l’art musical des elfes et des humains. »



« Pourquoi en avoir créé un aussi triste ? »



« Pour honorer la mémoire d’un amis durant son enterrement. »


Le garde soupira un peu, voila pourquoi les elfes ne se mélangeait que très peu avec les humains. Cela ne faisait que créer de la souffrance et peine inutile. Le garde fini par le quitter, rejoignant la fête. De nombreux gardes étaient encore présents. Doucement il commença à ressentir la force invisible qui c’était mise à agir dès son entrer. Regardant de tout côté, la cherchant il sentit comme quelque chose le toucher ce qui le fit tressaillir alertant les gardes qui surveillait. L’elfe qui avait agit de manière tout à fait normale il y a quelque temps semblait s’agiter. Captant la force qui l’avait effleuré, Elrond se tourna vers les œufs au fond de la salle. Se calmant il s’approcha, le regardant avec attention. Etait ce lui qui avait rêvé ? Aller savoir. Dehors la fête battait son plein. N’ayant pas envie de s’y mêler à un moment pareil il pouvait bien enquêter. Son esprit-totem était celui du lynx, il se souvenait très bien du jour il c’était lier. Quelle corvée cette journée là. Elwynn l’avait trainé au fin fond de la forêt pour réaliser le rituel. Comme ceux lier à l’esprit du lynx avait une fâcheuse manie de tourner à la paranoïa, il ne put s’empêcher de vérifier si de sombre attention lui tournait autour. Lentement prenant sa respiration, il ferma les yeux. Laissant sa magie faire le travail. Voyant ce que ses yeux ne pouvaient voir, ressentant ce que ses sens ne pouvaient sentir. Voyant la vie, voyant l’esprit de l’être naître disparaitre peu à peu comme si il s’endormait. Tentant de le saisir pour l’empêcher de disparaitre…


[/font][/size]
L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Dragon10


Dernière édition par Elrond Amarië le Dim 23 Déc 2012 - 12:42, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Empty
MessageSujet: Re: L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Icon_minitimeVen 7 Déc 2012 - 20:00

Tandis que son esprit retournait lentement vers son lieu d'origine, à savoir sa coquille protectrice, il vit que sa lumière s'approchait au fur et à mesure. Comme si enfin il avait réussi à attirer l'attention de quelqu'un. Peut-être qu'enfin, il allait être libéré de ce qui lui semblait être une éternité de captivité. Même si la libération semblait proche il restait malgré tout un obstacle. Sa lumière était aussi près qu'elle pouvait l'être, mais rien ne se produisait pour le moment. Mais dans un même temps c'était logique. Comme il l'avait pensé la dernière fois, la coquille le protégeait de quasiment tous les dangers extérieurs. Même si sa lumière se trouvait très près elle ne pourrait pas détruire cette coquille aussi facilement. Si l'effort devait venir de quelque part, ça devrait forcément venir de lui. Pourtant, ce n'est pas comme si c'était la première fois qu'il tente de sortir par ses propres moyens, mais il s'épuisait plus qu'autre chose. Quelque chose allait changer maintenant que la lumière se trouvait là ? Il n'en savait rien, mais ça ne lui coûterait rien d'essayer. Il n'avait simplement aucune idée de ce qui allait arriver après, mais depuis le temps qu'il était dans l'obscurité, il ne semblait plus avoir peur de quoi que ce soit. Ou du moins, sûrement pas peur de sortir dehors, selon lui, cela serait forcément mieux que de rester ici encore une seconde de plus. Il s'agita un moment dans son oeuf pour trouver une position adéquat et commencer à gratter la surface qui se trouvait devant ses pattes. Seulement, même après plusieurs minutes, cela ne semblait pas vraiment faire effet. Mais il n'allait pas non plus abandonner à la première difficulté, aussi commença-t-il à frapper le bord avec tout ce qu'il possédait, à savoir ses pattes sa queue, ses ailles et sa tête.

Mais là encore, rien ne semblait pouvoir briser les barreaux ancestraux qui lui servait de protection. Il avait l'impression qu'une fois encore il s'épuisait pour rien. Pourtant, la lumière qui était si proche le motivait plus qu'auparavant au milieu du lieu de froid et solitude, celui dans lequel il se trouvait avant d'atterrir ici d'une manière qui lui était encore inconnue. Mais ses efforts ne pouvaient être maintenue plus longtemps, la fatigue le submergeait déjà. Et la lumière qui était toujours là, comme un songe inatteignable, inaccessible. C'était frustrant de se dire que sa libération était à porter et qu'il manquait simplement de force pour s'en sortir. Il avait presque envie de lui hurler dessus, sans de bonne raison évidemment, mais comment pouvait-elle être si proche et ne rien faire pour l'aider ? Puisqu'il en était ainsi, il irait se servir lui-même après tout, ça lui apprendrait...
Möebius se servi donc de son esprit pour prendre un peu d'énergie à la lumière qui se trouvait si proche de lui pour se revigorer et avoir la force nécessaire pour s'extraire de sa cage intemporel. Cette fois, avec beaucoup plus de force et de hargne, Möebius frappa encore et encore contre les parois avec tant de violence qu'il avait l'impression d'en perdre l'équilibre. Mais cette fois, à force d'insister, il perçut un craquement. Là tout se stoppa pour lui, impossible de savoir si c'était la coquille ou lui qui venait de faire ce bruit. Dans son esprit, il s'imaginait être resté trop longtemps enfermé et s'était considérablement affaibli, il n'avait donc plus la force de sortir et risquait même de se tuer en tentant de le faire. Malgré tout, il ne s'arrêta pas pour autant et continua ses « attaques » jusqu'à ce qu'un second craquement se fasse entendre. Soit il sortirait, soit il mourrait en tentant de le faire. L'une comme l'autre des issues lui convenait au final.

Poursuivant ses efforts malgré la douleur et la fatigue qui gagnait ses membres, il s'efforçait de frapper le plus possible jusqu'à ce que chaques coups fassent craquer la coquille. Un mince filet de lumière filtrait déjà au travers de l'obscurité, la lumière, sa lumière était de l'autre coter et elle l'attendait. Il donna un ultime coup de crane dans la coquille qui finit par voler en éclat un peu partout autour de lui. La libération était enfin arrivé, ce jour qu'il n'attendait plus était là, il était libre. Mais tout était si claire, si floue, si chaotique. Et lui qui avait dormis pendant tellement de temps se sentait si fatigué qu'il n'arrivait pas à croire que c'était bien la réalité. Il était né. Piteusement il fit ses premiers pas vers la forme la plus proche et s'effondra d'épuisement à proximité. Il ferma les yeux, mais pour la première fois il souhaitait que cela ne soit pas un rêve.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Empty
MessageSujet: Re: L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Icon_minitimeVen 7 Déc 2012 - 23:31

L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] 9v26vf11

¤ L’avènement ¤
Les derniers son des cordes vibrantes de la mandoline inondait encore la pièce et ravissait les oreilles des gardes. Des brèves paroles d’une conversation calme et brève. Lâchant un petit soupire, il repassa la mandoline dans la sangle avant de la placer dans son dos. Depuis son arriver il avait été épié par une créature, mais n’en avait pas eu conscience. Trop concentrer sur l’action présente, fermer à toute chose qui l’entourait. Ce qui n’est pas très malin, je le conçois. Une fois la tension retombé, une fois calmé, il put se mettre à l’écoute de son environnement. A l’écoute de la magie, à l’écoute de l’esprit du petit être qui cherchait à se faire remarquer, à prendre contacte, à ce que quelqu’un, entende son appel au secoure. Sentant l’esprit lui tourner autour, l’effleurer, le toucher. L’elfe rouge se mit sur ses gardes. L’oreille attentive au bruit des arbres et chant de la magie. Lentement ses sens magiques balayèrent la salle. Venant s’écraser pour la plus part contre les murs sans rien ressentir. Ci se n’est un endroit. La table sur laquelle étaient disposés les trois œufs, entourés de décoration, symboles et autre en métaux précieux. L’archer se laissa porter, ses pieds le dirigeant. Il était tout proche de son destin, mais comme tout à chacun, incapable de le saisir, de le ressentir, de le comprendre. L’esprit qu’il avait ressentir s’amenuisait, rapidement. Comme si une force invisible le tirait. Son esprit divaguait-il ou la présence qui l’avait touché provenait d’un des œufs ? Hésitant à s’approcher plus. Sentant le regard aux alertes et énerver des gardes, il ne fit rien. Cette barrière invisible l’empêchait de répondre à l’appel. Et même temps, le mettait sous pression, ne lui permettant pas de le saisir. Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’il vit et ressentit sa force se faire aspirer par l’esprit qui d’un coup se fit plus distinct à ses yeux magiques. On aurait pu jurer qu’Elrond aurait murmuré quelque chose comme un « qui est la ? » avant que l’œuf sur lequel son regard était rivé. Un œuf bleu clair, très clair, presque blanc. D’une couleur quasi similaire à la glace. Pas tout à fait blanc, pas tout à fait azur. Son rythme cardiaque s’accélérait. Son cœur s’emballait dans sa poitrine. Il crut mourir lorsque l’œuf tressaillit une première fois, éveillant la curiosité des gardes, puis une seconde fois, lui faisait perdre son équilibre, roulant jusqu’au bord de la table et tomber. Le joueur de mandoline se jeta limite en avant pour se saisir de l’œuf, amortir même empêcher sa chute. Empêcher que cette chose d’apparence si fragile ne vienne s’écraser contre le sol, contre les dalles blanches, froides et dures de la salle d’audience de l’impératrice. Les gardes bougèrent de concert vers l’homme du beau peuple qui tressaillit et reposa l’œuf qui ne cessait de bouger. Levant les mains il dit qu’il n’avait rien fait et les elfes guerriers assistèrent à la scène, voyant l’être à l’intérieure se battant comme un forcené pour sortir.

Le sentant faiblir, Elrond qui c’était fait drainer son énergie, la donna cette fois si de son plein grés pour aider la majestueuse créature à sortir. Bientôt des craquements plus bruyants se firent entendre et l’œuf, du moins des parties volèrent en éclat. Les fragments de coquilles se faisant éjecter, l’une passant non loin du visage d’Elrond et une autre venant percuter le visage d’un des gardes, bien heureusement protéger par un casque. Une aile sortie encore enduite du liquide qui baignait et logeait le bébé dragon. Se rétractant, sa jumelle suivit, faisant voler d’autres morceaux de la coquille qui, perdit son équilibre, faisant basculer l’œuf en avant, remuant la pauvre créature l’intérieure. D’une main tendue, l’elfe rouge arrêta le mouvement du balancier. Des glapissements ou peut être était-ce des grognements surgir de la bête. Ces derniers étant vite recouverts par les bruits des pas bruyant de quelque gens accourant.



Bientôt le petit être finit de rompre sa coquille et se glissa entre les décombres de cette dernière. Affaiblis par l’effort titanesque qu’il venait de fournir pour se libérer de sa cage. Marchand en rampant à demi sur le sol vers celui qui serait son futur dragonnier. Accroupis, c’est presque à ses pieds que le dragon s’écroula vider de toute énergie. Et rapidement qu’il plaça ses mains en dessous pour empêcher de sa tête ne se cogne contre le sol. Mais ce fut lorsque la première écaille du dragon toucha la peau du jeune elfe que leur premier contact physique eu lieu. Les pensées du dragon le transperçant. Ressentant la peur, le froid et la solitude qu’il connut enfermé dans cet œuf. La mémoire du dragon traversant la sienne, s’imprégnant en lui, murmurant inconsciemment son nom à demi-voix si bien que personne ne pu l’entendre. Les yeux blancs, ses pupilles semblant passer sous ses paupières. L’archer était en état de transe. Cet instant sembla durée une éternité alors qu’en réalité il ne dura quelque brève seconde. Plonger dans la coquille ou était encore le dragonnet quelque seconde plus tôt. Entourer par les ténèbres, seuls ses yeux azurés semblaient être l’unique lumière de ses lieux. Telle une étoile solitaire scintillante dans la nuit ténébreuse. Tournant, se retournant et encore, de tout côtés, de toute par. Semblant chercher quelqu’un, une présence il appela, gueula, sa voix se perdant dans l’infini obscurité. L’homme du beau peuple n’avait pas lu beaucoup d’écrit au sujet des dragons. Se souvenant seulement que leur premier contacte était quelque chose d’inconnu, d’incroyable et impossible à décrire. Il appela dans toutes les langues qu’il connaissait et finalement une voix lui répondu.

Elrond revint à lui, la petite créature entre les mains. L’un des conseillers se leva, levant les bras et dit avec clameurs.



« Accueillons en se jour béni la naissance d’un nouveau dragon et l’avènement de son dragonnier. Reprenons espoir nous peuples sylvains. La nuit apportée par la fuite de ses magnifiques créatures et l’amenuisement de la magie est bientôt révolue. Armanda sera à nouveau baigner de la lumière de la magie. Et la paix renaitra des cendres de la guerre. »


Papillonnant des yeux, semblant revenir de loin, l’elfe n’avait écouté qu’à demi-mot les propos. Trop concentrer sur l’être entre ses mains. Faibles à l’énergie vidé qu’il s’entreprenait de rétablir avec la sienne. Se vidant petit à petit. Le conseiller congédia les personnes présentes pour laisser de la place au nouveau née et son partenaire. S’éclipsant lui-même après quelque instant pour retourner honorer la fête de sa présence et ne rien laisser transparaitre d’anormal.


« Möebius… »


L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Dragon10


Dernière édition par Elrond Amarië le Dim 23 Déc 2012 - 12:50, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Empty
MessageSujet: Re: L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Icon_minitimeSam 8 Déc 2012 - 14:24

Tandis que le nouveau né s'écroulait paresseusement vers la main qui était tendue vers lui. Il senti que ce premier contact allait devenir important pour la suite. Son esprit épuisé entrait en contact avec celui de la lumière qu'il avait perçut auparavant. Il cru percevoir des sons, mais il n'en compris pas le sens. Pourtant, si la lumière essayait de communiquer, il lui fallait une réponse, il lui fallait savoir qu'on l'entendait. Que lui-même n'était pas mort. Aussi commença-t-il à lui envoyer des images de la montagne où il avait été pendant si longtemps, le froid qui y régnait et le silence au milieu de l'obscurité. C'était au final tout ce qu'il avait, tout ce qu'il savait. Il ne pouvait rien offrir d'autre, et puis il était si fatigué, il ne voulait que dormir auprès de cette lumière si intense, il voulait se reposer ailleurs qu'au milieu des ténèbres. Mais malgré ses yeux fermé et son esprit assoupi, il entendait malgré tout, une grande quantité de son. C'était nouveau dans un sens, car il ne connaissait que le silence et n'avait pas pensé une seconde que le monde possédait ce genre de chose, surtout en aussi grande quantité. Il put faire la différence, car parfois il y en avait beaucoup moins. D'autres fois c'était assourdissant tellement il pouvait y en avoir. Mais il aurait tout le temps d'étudier ça lorsqu'il se réveillerai demain. Pour le moment il devait récupérer. Une fois encore, son sommeil fut rempli de rêve, le même que celui qu'il avait fait juste avant d'éclore. Voyageant dans des contrées qu'il n'avait pas visité auparavant, découvrant de nouvelles histoires, de nouvelles légendes. Tout cela l'attirait plus qu'il ne l'aurait cru. En fait il avait l'impression que le monde avait changé depuis qu'il était né, comme si avant, tout comme lui, cette terre était terne, sombre et silencieuse. Sa venue au monde avait donc été si importante ? C'est assez étrange qu'il soit resté enfermé aussi longtemps dans son œuf si sa venue au monde avait autant d'impact. Mais là encore, il aurait tout le loisir de satisfaire sa curiosité lorsqu'il se réveillerait. C'est d'ailleurs pour la première fois qu'il sentait que son sommeil lui servait à quelque chose d'autre qu'à attendre.

Puis, lorsqu'en-fin il s'éveilla, il vit qu'il avait changé d'endroit. La lumière n'était pas loin, mais elle n'était pas juste à coter de lui. Après tout maintenant qu'il était né il se demandait s'il en avait encore besoin. Quoi qu'il en soit, il se mit à observer son environnement immédiat avec ses yeux, pour la première fois il vit les couleurs, la lumière et l'ombre qui s'entremêlait pour donner un décors qu'il n'avait jamais perçut ainsi lorsqu'il sondait les alentours avec son esprit. Il sut alors la différence que cela faisait d'être à l'extérieur, la différence de vivre à l'air libre plutôt qu'enfermer dans un oeuf. Il se surpris à n'entendre que très peu de sons cette fois, cela ne le dérangeait pas, il s'était habitué au silence, mais un peu de bruit à un côté rassurant, cela donne l'impression de ne pas être seul dans ce monde. Mais tandis qu'il tournait la tête pour observer, il se vit lui-même. C'était une surface qui semblait refléter tout ce qui se trouvait devant elle. Mais ce qu'il vit, sa peau, sa forme, il ne s'y attendait pas. Il se rendit compte que depuis tout ce temps, il n'avait pas vraiment réfléchis à ce qu'il était et à quoi il pouvait bien ressembler. En voyant ses ailes, ses écailles, le tout d'un bleue claire, à mi-chemin entre le blanc et le bleue. Il se surpris à apprécier sa forme, quoi qu'un peu petit, il se demandait combien de temps il devrait attendre pour ressembler à l'image qu'il se faisait de lui-même en rêve. Mais ce n'était pas réellement important, pour le moment il voulait voir plus loin que l'endroit où il se trouvait. Il descendit donc du lit où il se trouvait, qui était au passage bien plus confortable que l'oeuf dans lequel il se trouvait. Mais c'était différent en ce qui concernait le sol, la sensation qu'il avait dans ses pattes en le touchant était nouvelle tout autant que le fait de respirer l'air ambiant. Il déploya ses ailes et appréciait la sensation que cela lui procurait, de voir ce dont il était capable.

Puis, un pas après l'autre, il avançait, c'était beaucoup plus facile qu'il ne l'aurait cru, mais en même temps, avec quatre pattes pour garder l'équilibre, c'était beaucoup moins compliqué. Rapidement il sautillait jusqu'à la sortie pour voir le décors de la forêt enneigée, Ce mélange de blanc et de vert lui donnait une agréable sensation qu'il n'était pas capable de définir. Puis en tournant la tête, il vit la forme qui fut la première avec laquelle il était entré en contact. Contrairement à lui, ce dernier était rouge et beige. En tournant la tête vers lui, il s'aperçut qu'il ne savait pas quoi faire. Au final il était reconnaissant à cette personne pour l'avoir sorti de sa coquille. Mais il n'avait aucune idée de la manière à utiliser pour le remercier. Cependant, il étendit son esprit pour bien s'assurer que c'était bien sa lumière, qu'il ne s'était pas trompé avec autre chose. Il fut donc soulagé de voir que c'était bien le cas. Il lui communiqua donc sa reconnaissance tel qu'il la concevait, ainsi que la beauté de son environnement, c'était là, la seule chose qu'il pouvait faire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Empty
MessageSujet: Re: L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Icon_minitimeSam 8 Déc 2012 - 22:07

L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] 9v26vf11

¤ Apprentissage ¤
Son esprit divaguait, errait dans un endroit qui lui était inconnu. Perdu dans une gigantesque obscurité, il tournait sur lui-même, cherchant quelqu'un, quelque chose, une explication même. Que foutait-il ici ? Et comment ? Cela relevait de quelque chose de bien plus puissant qu'il ne connaissait. Il appela, en elfique, sa voix résonnant, son écho disparaissant dans l'obscurité. Il essayant ensuite en langue des hommes et autres qu'il connaissait, mais il n'y eu rien. Uniquement son écho qui se perdait dans l'infinie obscurité qui l'entourait. Cependant, au bout d'un moment, il obtint une réponse pour le moins confuse. A moins que ce ne soit lui qui ne savait pas l'interpréter. Des images apparurent, venant remplacer l'obscurité. Il se retrouva bientôt au pied d'une montagne sur une île. De la neige tombait et un vent violent soufflait. Progressivement, la montagne défila sous ses yeux, montant. Bientôt il arriva au sommet. Sur une épaisse couche de neige siégeait l'oeuf qu'il avait vu éclore quelque instant plus tôt. Elrond se mit à ressentir le froid et la solitude que ressentait l'être à l'intérieur de la coquille. Qu'essayait-il de lui dire ? Il lui montrait ce qu'il avait ressentit jusqu'à présent, mais dans quel but ? Voulait-il le remercier de l'avoir libéré de cet enfer ? Qui sait, il aurait tout le loisir de lui demander plus tard. Même si il aurait préféré obtenir ses réponses tout de suite maintenant. Oui Elrond et la patience ça ne faisait pas deux. Lentement les images disparaissèrent et l'archer senti son interlocuteur partir. Sans qu'il ne puisse rien faire, son esprit réintégra son corps mettant fin à son état de transe. Ses yeux se fermèrent avant de se rouvrir ses pupilles reprenant leur place normale. Secouant la tête pour remettre de l'ordre dans ses idées il regarda le dragon. Ses doigts bougeant d'eux-même semblant caressés son petit crâne alors il dormait. Il mit un moment avant de réaliser qu'à côté de lui se tenait l'un des servantes de l'impératrice, dans la main un panier en roseaux tresser avec un coussin à lui servant de fond ainsi qu'une couverture fourrure de panthère, certes petite, mais enchanter pour maintenir au chaud. Dans l'autre main elle tenait un grimoire assez ancien qui recueillait les dire des anciens dragonniers elfe. Prodiguant conseil au futur dragonnier pour savoir traiter leur nouveau compagnon comme il se devait et autres.

Elrond se redressant, portant le nouveau né et le posant avec une infinie délicatesse dans le couchage avant de le prendre sous le bras, le maintenant fermement, faisant de même pour le livre. Chargé comme une mule il s'apprêta à sortir quand le conseiller de l’autre fois réapparut devant lui et le dirigea vers une autre sortie afin que la présence du dragon ne soit remarquée et qu'il puisse rentrer en paix. Rapidement il gagna sa clairière, dans le froid de la nuit d'hivers. S'assurant que cette nouvelle bouche à nourrir ne prennent pas froid, mais la fourrure de panthère irradiait d'une chaleur bienfaisante. Entrant il ferma porte volet et fenêtre. Allumant magiquement le foyer, les plantes sentant la présence de l'elfe s'irradiant de halos bleus qui pourfendirent l'obscurité de la bâtisse. Déposant le panier contenant le dragonnet sur a table ainsi que le grimoire, l'homme du beau peuple ressortit, ne claquant pas la porte comme à son habitude de peur de réveiller le petit. Marchant jusqu'au ruisseau en contrebas de sa maison il s'accroupit, éclaboussant son visage de l'eau cristalline et gelée il frissonna avant de remplir ses poumons de l'air hivernale. Doucement, mais surement il redescendit sur terre, n'étant plus aliéner par toutes ses incompréhensions, il put remettre de l'ordre dans ses idées, poser une fesse sur un rocher et levant les yeux vers le ciel qui n'était pas masqué, ou du moins pas totalement par la cime des arbres.

Ce n'est qu'une heure plus tard qu'il rentra pour sortir à nouveau, un gourde à la main, remplissant cette dernière de l'eau du ruisseau pour aller la mettre à chauffer une fois à l'intérieur. Préparant un son thé il attrapa une chaise qu'il plaça non loin du feu et s'empara du grimoire qu'il ouvrit. Il fit tourner les pages avec une grande délicatesse, se doutant qu'il ne s'agissait pas de n'importe quel livre puisqu'il s'agissait de la reine des elfes qui lui avait confié. Le feuilletant il distingua les parties écrites par les différents dragonniers et une série de page vierge. Sans doute pour les futurs dragonniers qui devront eux aussi y apposer leur plume. Il débuta avec les écrits Elenwë L'écriture était ancienne mais l'encré restait encore parfaitement visible. Sans nul doute que le savoir faire des elfes était fait pour durer. Mais que ce livre avait également été enchanté pour survivre aux âges. Datant de l'âge de Bronze tout de même. Il parcourut donc le livre, s'imprégnant de son savoir, des mots de ses ancêtres dragonnier et de leurs expériences jusqu'au lever du jour, ne fermant pas une seule fois l'oeil. Autant dire qu'il était frais le lendemain matin. Les rayons du soleil perçait déjà les rideaux que le grimoire se referma. Baillant un peu bruyamment, il leva le dragonnet le sortant du panier en osier confortable pour le poser sur son lit, avant de s'y allonger. Veillant à être assez éloigner du dragon, il croisa ses bras sur son torse et toucha ses épaules, un cocon lumineux l'entourant. Bien qu'il ne fût pas blessé cette magie humaine lui servirait à refaire ses forces et le libérer de la fatigue. Faisant ainsi une bonne nuit de sommeil en seulement une ou deux heures. Se réveillant une fois que le cocon lumineux s'évapora il s'étira s'assurant le dragonnet avant de filer se décrasser et s'habiller. Le petit aurait faim à son réveille, le sommeil ne refaisait pas entièrement les forces, la nourriture était l'un des ingrédients essentiels. S'armant de son arc, de ses flèches et d'une dague il sorti. Un groupe biche passait souvent le matin à quelque mètre de là. Bien qu'il soit herbivore, les dragons ne l'étaient pas et il se voyait mal lui proposer comme unique nourriture des carottes. Le hibou qui passait par la chaque journée lui aussi et qu'il avait chassé hier à coup de flèches était la lui aussi. Le saluant il utilisa la magie elfique pour conclure un pacte avec lui, ce dernier surveillerait la maison durant sa courte absence. Courte en effet, ce ne fut à peine une demi-heure plus tard qu'il revint une biche derrière lui. Ayant viellé à ce quelle ne souffre pas, la tuant d'un coup net. C'est dehors qu'il la dépeça, lui retirant sa viande, brûlant le reste pour son âme retourne auprès de son créateur. Le ruisseau fut bientôt teinté de sang, mais il fut vite balayé. Nettoyant du palier de sa maison il fit cuire la viande avant de la ranger pour la donner à Moebius lorsqu'il aura faim.

L'elfe rouge était dehors jetant une sourie morte en l'air que le hibou saisit entre ses serres avant de s'envoler, digne remerciement pour le travail accomplis. Surveillant dehors ressassant dans son esprit les informations lu hier soir. Il sentit une présence dans son dos, ayant entendu les bruits de griffes taper contre le parquet et provenant de sa maison. Mais c'était loin d'être un prédateur, du moins de la forêt. Se retournant, le capuchon non rabattu de sa cape il vit le dragonnet humant l'air de l'hiver. Il semblait en meilleure forme qu'hier. Son sommeil avait été réparateur. Le dragonnet regardait pour la première fois le monde extérieur de ses propres yeux, jusque là, ses sens et son esprit lui permettant de le ressentir. L'archer le regardait et son regard finit par être capter de la créature. Un petit silence s'installa entre eux d'eux, Elrond ressentit bientôt toute la gratitude de son futur compagnon le traverser. Il sourit. Une lourde tâche, qui lui était dévolu, apparaissait devant lui. Devoir faire l'éducation d'un être. Lui qui avait un mauvais souvenir de la sienne il ne voulait pas vraiment revivre ca. Surtout qu'il était encore jeune, qu'il ne comptait pas vraiment se trouver quelqu'un avant au moins une autre centaine d'année. Idem pour avoir un enfant. Mais devait-il considérer le dragon comme un enfant ? Tout du moins pour le début. C'était un statu assez particulier. Les anciens dragonniers conseillait de le traité comme un compagnon qu'on aiderait afin qu'une relation forte se créer le plus vite possible. Autant s'en inspirer, mais il l'arrangerait à sa sauce. L'homme du beau peuple s'avance doucement vers lui et doucement s'accroupis devant lui. Autant commencer par les élémentaires. Peut être n'allait il pas le nourrir maintenant, de peur de le gaver ou qu'il ne comprenne pas. A leur premier contacte il avait remarqué que le dialogue avait été laborieux. Alors il fallait débuter par là, se serait plus facile après. Mimant le signe de la parole, un mouvement de main, partant de la gorge jusqu'à la bouche, ouvrant cette dernière et expulsant sa main comme s'il agissait d'un son. Après avoir répété deux trois fois le geste un son sorti finalement de sa bouche. Tout bonnement il dit son prénom : Elrond. Autant commencer simple. Le dragon le comprendrait il ou non ? Arriverait-il ? Si oui tant mieux, si non il se référerait au livre.


L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Dragon10


Dernière édition par Elrond Amarië le Dim 23 Déc 2012 - 12:57, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Empty
MessageSujet: Re: L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Icon_minitimeLun 10 Déc 2012 - 23:54

Voyant que sa lumière le regardait avec un air songeur, lui-même ne put s'empêcher de faire de même. Il est vrai qu'il ne connaissait rien aux races vivantes d'Armanda, mais celui-ci était pour le moins particulier et pas seulement parce qu'il l'avait libéré. Mais ce qu'il nota de plus important, c'est qu'il était bien plus grand que lui, qu'il était habillé avec une chose très rouge et contrastait énormément avec tout le reste. Ainsi que ses yeux qui étaient bleues comme les siens. Il finit malgré par s'avancer vers lui, lentement, calmement. Comme pour ne pas effrayer une créature, seulement il n'était pas si effrayé par lui, d'autant qu'il avait touché son esprit et il ne pensait pas qu'il soit capable de lui faire du mal volontairement. Möebius ne savait que penser de ça, mais ils ne se connaissaient pas non plus, donc la prudence était normale, seulement que lui n'ai pas peur, alors que sa lumière n'était pas à l'aise lui laissait un goût étrange. Mais il ne s'attarda pas sur la sensation en voyant le visage de son futur interlocuteur s'approcher plus près de lui tandis qu'il se baissait pour être à son niveau. Ce dernier faisait de drôle de mouvement avec ses pattes avant, il les mettait sur sa gorge avant de les faire remonter vers sa gueule. Möebius pencha légèrement la tête sur le coté en signe d'incompréhension. Il eut beaucoup recommencer son action, il ne la saisit pas pour autant, il voulait cracher quelque chose ? Ou que lui-même crache du feu ? Pour qu'il lui prouve qu'il était un dragon ? Le nouveau né resta perplexe devant ces gestes et attendis la suite pour voir s'il pourrait comprendre en ayant d'autres éléments. Il finit par dire un mot que Möebius ne connaissait pas, son esprit n'avait pas de mal à le répéter, mais il ignorait totalement de quoi il s'agissait.

Peut-être qu'il voulait communiquer, mais le jeune dragon, ne pensait pas qu'il lui faudrait le faire à la manière de sa lumière plutôt que la sienne. Mais si ce n'était que ça, il pourrait bien faire un effort. Seulement, il pensait qu'il apprendrait plus facilement au milieu de la population que simplement avec sa lumière, car s'il devait faire comme ça pour chaque mot, ils en auraient pour des années. Contrairement à sa manière qui était instinctive et relativement simple à comprendre. A moins que ce ne soit le contraire pour sa lumière ? Il avait besoin d'en avoir le coeur net. Aussi il envoya sa conscience contre la sienne et lui communiqua sa sensation de faim. Normalement, il devrait avoir compris, sinon Möebius avait bien d'autres idées pour faire comprendre que son estomac réclamait quelque chose à digérer. Mais pour cela, il devait savoir si l'autre avait compris ou non. Car, en effet, son odorat avait commencé à sentir les effluves de viande en train de cuir dans sa direction. Cela lui avait ouvert l'appétit plus rapidement qu'il ne l'aurait cru. Mais avoir passé tant de temps dans son oeuf lui avait fait oublier ce qu'il devrait affronter une fois dehors. Quoi qu'il en soit, sa lumière avait saisi le message et s'était levé en direction de ces odeurs alléchante, puis les ramena à lui avant de les lui présenter dans un petit bol en bois. Le dragon senti tout son corps réagir à cette odeur. Si bien qu'aussitôt que le bol avait touché le sol, il se jeta sur la nourriture tel un animal affamé depuis des jours. Ce qui au final n'était pas si loin de la vérité.

Bien vite le bol fut vidé et Möebius regretta rapidement d'en avoir fini si vite, d'autant qu'il n'avait même pas pris le temps de savourer son repas, mais au moins maintenant il se senti un peu mieux. Même s'il aurait pu en avaler encore quelques bols comme ça. Il était maintenant prêt à en apprendre un peu plus sur celui à qui il devait tant maintenant. Seulement, il ne savait même pas comment l'appeler. Puis, le mot qu'il avait prononcé plus tôt était peut-être son nom. Mais, il aurait dû utiliser d'autre moyen pour lui faire comprendre que ces gestes bizarres. Le jeune dragon mêla à nouveau son esprit à celui de son dragonnier et lui renvoya le souvenir du mot qu'il avait prononcé puis format une succession de souvenirs impliquant seulement sa lumière. Puis pour finir garda un air interrogateur, il voulait savoir si c'était bien lui-même qu'il désignait avec ce mot « Elrond ». Car si c'était bien le cas, il faudrait que ce dernier lui donne son nom également, mais il ne savait pas si celui-ci le comprendrait, car c'était un souvenir que ses parents lui avaient laissés et il n'était pas certains que « Elrond » comprenne ce mot comme étant son propre nom. Ce qui ne l'empêcha pas d'essayer malgré tout. Il coupla son esprit et lui offrit ce fragment de la part de ses parents. Ce son qu'il avait ressassé bien longtemps : Möebius... C'était la voix de son père qui l'avait prononcé, grave et chaude à la fois, et dans un même temps l'amour inconditionnel de sa mère qui était mêlée à ce nom.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Empty
MessageSujet: Re: L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Icon_minitimeMar 11 Déc 2012 - 15:38

L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] 9v26vf11

¤ Apprentissage 2 ¤

Dans une petite clairière ou l’air y était frais se trouvait coller à un arbre une maison. Et devant le palier on y trouvait deux créatures. La première plus grande et de couleur rouge aux oreilles pointu était un elfe. La seconde beaucoup plus petite que la première, était sur ses quatre pattes, avec trois appendices supplémentaires, deux repliées sur ses côtes et une dans son bas dos qui reposait contre le sol tranquille. Lui était de couleur opposer à l’être en rouge. Tout bleu, et recouvert d’écaille, pointu aux apparences tranchantes à certains endroits. L’elfe communiquait avec ses mains, tentant de faire comprendre quelque chose au dragonnet. Mais se dernier restait perplexes, inclinant légèrement la tête sur le côté. Elrond se sentit un peu stupide à se moment là et ne pu s’empêcher de sourire, riant légèrement intérieurement. A ses gestes se mêlèrent des paroles. Du moins, un mot unique : son nom. C’était la base. Ils ressemblaient à son père et son enfant encore bébé qui tentait de lui faire dire papa ou maman. Au bout de quelques tentatives, l’expérience d’apprentissage tomba à l’eau, la créature beauté le regarda et fit passer au travers de son esprit la sensation de faim à l’homme du beau peuple. D’une main il fit un va et viens devant sa bouche, imitant l’ingestion d’aliment, envoyant au dragonnet la sensation de la faim, l’image de lui en train de se nourrir et aussi le mot faim en elfique. Il ferait ainsi comprendre à son compagnon qu’il a bien comprit mais aussi facilité les dialogues à venir. Le dragon acquiesça à ca manière, les deux êtres c’était comprit. Elrond rentra, faisant attention à ne pas lui marcher dessus, le contournant pour sortir la viande, cuite et encore chaude. Coupant quelque morceau de viande en petit morceau pour l’aider au début.

Plus tard il devrait pouvoir se débrouiller sans problème pour ingérer de plus gros morceaux. Mais se serait idiots qu’il s’étouffe. Il les déposa dans une assiette en bois. Le petit dragon se jeta dessus dévorant goulument la viande. Cela le fit sourire, il avait de l’appétit. Il l’aurait bien arrêté pour l’empêcher de manger si vite, mais il avait peur de le brusquer ou de provoquer une incompréhension. Après qu’il eu finit l’elfe rouge récupéra l’assiette et alla la nettoyer. Peut être devrait il le faire boire maintenant ? D’après le livre, les dragons buvaient peu, mais il buvait tout de même. En partant du principe qu’il sortait de son œuf et vu comment il avait bouloté la viande en deux en trois mouvements, sans doute aurait il soif. L’archer se demandait bien comment il allait le faire boire, devait il mettre l’eau dans un bol ? Ca paraissait sans doute le plus simple. Il prit un bol et se retournant quand il fut interpeller par Möebius. Des images défilèrent dans son esprit, des images de lui, on l’on ne voyait que lui puis la voix de l’esprit du dragonnet résonant il distingua son nom, non, ce n'était pas la voix de son esprit. C'était celle d'Elrond que le dragonnet renvoyait, comme si son esprit avait fait écho. Il l’appelait. Voyant qu’il le regardait attendant une réponse il hocha la tête lui souriant avant de mettre son pouce tourner vers lui et prononcer « Elrond » à nouveau pour confirmer à l’écailleux qu’il s’agissait bien de son nom. Puis des images, son, sensation passèrent à nouveau d’un esprit à l’autre. Cette fois le dragonnet lui disait son nom. Une voix grave, un peut caverneuse, a moins que ce ne soit une déformation de son epsrit. Une voix ancienne ressorti de l'oublis. Et des sentiments enfouis d'il y a de millénaire ressortissant en même temps que se mot... Möebius. Il l’avait déjà entendu lorsqu’il l’avait prit dans ses mains quand il c’était écroulé à bout de force dans la salle du trône de l’impératrice. Revenant sur terre, sortant de l’échange spirituelle, Elrond s’approcha se baissant à nouveau. Pointant du doigt Moebius et disant son nom à vive voix. Préférant lui indiquer qu’il avait bien saisit qu’il s’agissait de son nom. Le délaissant quelque instant pour revenir avec le bol remplit d’eau, il le posa devant la majestueuse créature, lui faisant parvenir la sensation de la soif avant de le regarder l’air interrogateur.

Peut après il sorti faisant quelque pas dehors pour sentir l’air frais. Un vent léger et froid soufflait dehors, portant le brament d’un cerf, du cerf qu’il avait privé d’une de ses conquêtes. Il s’en serait bien passé, mais les dragons mangent plus de la chair que de la verdure comme eux les elfes. La vie était ainsi mais le sacrifice de cette unique créature permettrait la venue au monde de bien d’autre grâce à l’existence de ce dragon. En parlant de dragon, Möebius l’avait suivit dehors. Il fallait bien qu’il découvre son environnement. Ses yeux se posèrent donc sur lui, le surveillant. Tous ses sens en alertes des fois que de l’ombre de surgisse quelqu’un avec des attentions malsaine. Ou une créature qui voudrait s’en prendre à son petit protéger. Les prédateurs n’étaient néanmoins pas ou très peu présent dans cette parcelle de la forêt ou vivait les elfes. Même s’il était assez éloigner d’eux. Les plaintes du cerf finirent par cesser comme elle était venue. Que pouvait-il faire d’autre en attendant ? Il devait retourner en ville pour rendre le livre à l’impératrice n’en n’ayant plus besoin. Même si il était fort à parier qu’elle lui laisserait pour qu’à son tour il rédige ses écrits dans le livre. Quelle galère. Il en profiterait pour aller faire un tour au marché acheter deux trois bricoles dont il pourrait avoir besoin. Devait-il amener le dragonnet avec lui ? Bien sur quelle question. Il n’allait pas le laisser seul en plein milieu de a forêt à la merci de tous. Surtout qu’un accident est si vite arriver. Tout comme les conneries qu’il pourrait éventuellement faire. Pendant que l’écailleux découvrait l’endroit, Elrond coupa quelque lierre qu’il renforça magiquement, venant tresser un harnais, qu’il rattacherait ensuite à lui. Peut être ne voudrait il pas ou n’apprécierait pas, mais au moins il ne risquerait pas de perdre. Il pourrait même le garder sur son épaule quand il y aurait trop de monde et le harnais rattacher à lui l’empêcherait de tomber s’il faisait un faux mouvement.


L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Dragon10



Dernière édition par Elrond Amarië le Dim 23 Déc 2012 - 12:59, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Mon identité
Mes compétences

Invité

L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Empty
MessageSujet: Re: L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Icon_minitimeMer 12 Déc 2012 - 19:18

Alors que Möebius tentait de comprendre ce qu'Elrond disait, celui-ci ne put s'empêcher de rire. Lui-même ne sû pas vraiment ce que c'était, mais à première vu ce n'était pas mauvais. Tandis que Elrond se saisissait du bol pour le nettoyer et le lui ramener remplie d'un peu d'eau. Il senti que ce dernier était satisfait de l'échange respectif des noms. Sans doute que cela simplifiai leurs relations à venir, aussi le pointa-t-il du doigt de la même manière qu'il avait fait auparavant pour le désigner par son nom. Jusque là, le langage que ce dernier utilisait semblait plus compliquer que celui que le jeune dragon utilisait. Apparemment, il avait besoin de faire des sons avec sa gorge en plus de faire des mouvements de mains. Cela demanderait forcément du temps pour apprendre à se comprendre. A moins qu'il n'aille directement dans l'esprit de ce dernier pour voir comment lui-même concevait la chose, cela serait sans doute plus rapide ainsi. Seulement, il dû bien admettre que boire un peu lui ferait du bien. Aussi, lorsque le bol se trouva à sa portée, il goûta l'eau avec sa langue. Elle était froide, mais cela ne le dérangeait pas le moins du monde, ayant l'habitude d'avoir froid. Il prit donc le temps de boire et une fois qu'il eut étancher sa soif, il s'assit là où il se trouvait et se mit à observer Elrond. Celui-ci s'éloigna avant que tout deux entendent un cri étrange, en gardant ses yeux ce lui, il put constater qu'il se sentait tendu, comme s'il allait se faire attaquer. C'était assez étrange puisque l'endroit semblait calme et le bruit venait de loin. Puis au bout d'un certain temps, il se calma et observa la forêt d'un air songeur.

Apparemment, il avait d'autre projet que de rester ici. Mais le jeune dragon lui aurait aimé explorer un peu plus son environnement et apprendre à le connaître mieux avant de devoir bouger. Après, s'il devait vivre ici, il devait en découvrir les moindres recoins. Alors que lui-même étudiait un buisson à proximité, du coin de l'oeil il vit que Elrond préparait un objet dont se modifiait l'apparence par la magie. Automatiquement Möebius fut intéressé par ce phénomène et délaissa son exploration momentanément avant d'observer attentivement chaque mouvements des mains et chaque reflux de la magie qu'il utilisait. Dans son esprit certains mécanismes se mettaient en route tandis qu'il observait. Bien qu'il sache que son esprit n'était pas encore assez fort pour en faire autant, il était certain qu'il n'oublierait pas ceci. C'est alors que sa lumière, une fois le travail terminé se dirigea vers lui pour tenter de l'attraper. Le jeune dragon lui ne l'entendais pas de cette oreille recula et poussa un grognement assez ridicule pour manifester son désaccord. Ils étaient liés c'est sûr, mais ce n'est pas pour autant qu'il allait forcément accepter tout de qu'on lui propose. Alors que l'elfe lui intima par l'esprit qu'il devait se laisser pour facilité le transport, Möebius campa sur ses positions, il pourrait accompagner Elrond, mais sûrement pas dans cet objet ridicule. Il reste un dragon, bien qu'il soit petit, il était destiné à être libre.

Quand il finit par accepter de l'accompagner, ce n'était qu'au prix de rester sur son épaule pendant tout le trajet et de ne pas la quitter jusqu'au retour à la maison. Les deux parties s'étant mis d'accord sur ce point. Le dragon escalada donc la tenue d'Elrond et pris place sur l'épaule droite de celui-ci. D'ici, la vue était totalement différente. S'il n'était pas une créature volante, il aurait sans doute eu un sentiment de vertige. Mais en cas de chute, son instinct lui dicterait sûrement de déployer ses ailes pour éviter de se faire mal. Bien qu'il ne soit pas capable de voler, il pourrait facilement planer pour amortir sa chute. Au final, il n'y avait rien de bien dangereux à le laisser ici, d'autant plus qu'il serait à l'abri des personnes mal intentionné étant au plus près de son protecteur. Et si malgré cela, il devait se faire enlever, il n'hésiterait pas à se servir de son esprit pour avertir Elrond. Il n'y avait donc, pour ainsi dire, aucune crainte à avoir quant à la sécurité du jeune Möebius.

[Fin du RP]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Mon identité
Mes compétences


L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Empty
MessageSujet: Re: L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

L'éclosion d'une destinée [éclosion Möebius] [terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Le feu et la glace [PV Möebius] [TERMINE]
» Incipiens [rp d'éclosion Silarae pv Achroma] TERMINE
» Certaines fleurs n'éclosent qu'à l'ombre de la destinée [PV Lorenz] TERMINE
» Une Goutte d'Or dans un Océan d'Argent [Eclosion d'Atalos] TERMINE
» Avant la fin [Pv Möebius] TERMINE

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Armanda, terre des dragons :: Rps terminés-