[Quête] Un commerce écarlate

À partir du milieu du mois de mars de l’an 7 d’Obsidienne

Comme il était mentionné dans le traité des trois peuples, chaque peuple devait y mettre du sien afin que la paix puisse régner et ce, indéfiniment dans un idéal. Humains, elfes et vampires devaient s’unir dans ce but et pour que cela soit possible, un commerce écarlate devait être établi afin de subvenir aux besoins des êtres de la nuit. Les humains fournissaient de leur précieux sang tandis que les elfes offraient leur magie et leurs connaissances afin de le conserver. En échange, les vampires promettaient de ne pas se nourrir sur qui que ce soit.

Cette fois-ci, c’était les Gloriens qui avaient su accumuler le sang. Des barils de bois, enchantés pour que le contenu reste frais, avaient été acheminés par bateau jusqu’à Caladon. Des missives avaient été envoyées à tous les grands dirigeants afin de requérir leur aide et ceux-ci avaient envoyés une partie de leur effectif afin de les représenter pour cette mission. À Caladon, ils devaient se rendre au forum afin de s’emparer de la marchandise et devaient ensuite l’emmener jusqu’à DureRoc. Des instructions plus précises les attendraient sur les lieux.

Sur papier, cela semblait bien simple. Mais qu’en était-il en réalité?

Première partie : Arrivée à Caladon

Citation :: Tour de jeu
- Christan Weren
- Alauwyr Iskuvar
- Orfraie Ataliel
- Harthea Thaidforodren

L'ordre pourrait changer à tout moment.
Veuillez attendre vos directives avant de poster. Merci!

« Descriptions des atouts de l'armée impériale, et de comment en user efficacement. » voilà les quelques mots par lesquelles commençait l'ouvrage de tactique militaire, ce dernier poursuivit : Quelle armée pouvait-on se demander avait engendré un peuple paraissant aussi faible à côte des autres que les humains ? Étonnamment, ou peut-être pas du tout une armée très efficace qui était même la plus puissante d'Armanda à l'heure actuelle.

Il était un fait que l'équipement des soldats de l'empire humain, l'uniforme était assez complet. Les humains sont assez en dessous physiquement des elfes le jour, et des vampires même le jour, mais pour pouvoir lutter à armes égales face à eux ils avaient entreprit de développés au fil des siècles une armure de plus en plus perfectionnés composés de deux niveaux. La première couche de protection des soldats de l'empire était donc composé d'une tunique en cuir durci, et d'une cotte de mailles en trois parties qui protégeait assez bien tout le corps en général surtout contre les coups tranchants même si le protection contre les flèches, et les coups d'estoc puissants était discutable. Vous veillerez bien entendu à faire enduire les cottes de mailles de graisse d'oie pour éviter qu'elles ne rouillent précisa l'ouvrage.

La deuxième couche quand à elle bien plus efficace contre les flèches, et l'estoc était composé d'un ensemble de plaques d'aciers qui recouvraient tout le corps du soldat ainsi que d'une visière réduite au strict minimum, ce qui offrait une protection presque parfaite. Bien entendu un vampire pouvait en venir à bout, mais pour cela il fallait qu'il s'acharne dessus comme il le fallait. Cette armure permettant aux hommes d'affronter avec un minimum d'efficacités elfes, et vampires en combat nécessitait un long entraînement pour être porté, et avait imposé l'armée de métier impériale.

Elle était l'armure de base porté par une bonne partie de l'armée impériale, même si l'on pouvait trouver des soldats portant bien d'autres équipements plus légers aussi. Cette armée de métier posait d'ailleurs d'autres avantages, les soldats de l'armée de métier impériale étaient des soldats de souvent bonnes qualités, discipliné, et très bien équipés par rapport aux vampires, et elfes grâce à la prospérité du royaume humain. Ces avantages sans changer le fait que cela restait un exploit de vaincre un elfe, ou un vampire dans un combat singulier pour un soldat humain seul jouaient dans la balance, surtout quand les soldats de l'empire étaient plus nombreux que leurs adversaires ce qui était fréquemment le cas. L'armée impériale étant la plus puissante grâce à tout ceci.

Ce genre d'informations de base, et ô combien évidente c'était exactement ce que Christan était en train de consulter dans cet ouvrage de tactique militaire qu'il avait à la main alors qu'il avançait à cheval au trot vers Aldaria. L'auteur y décrivait aussi des tactiques visant à user du nombre, et de la discipline pour prendre l'avantage dans un combat, encerclement, combat de jour pour que les vampires aient un désavantage certains, c'était les conseils ayant allure d'évidence que l'on pouvait lire dans ce genre d'ouvrages. Mais il en avait probablement besoin, officier depuis pas si longtemps que cela il se souvenait encore de sa perte de poste lorsqu'il était général pour une erreur tactique, et il ne comptait pas à nouveau faire une erreur de ce genre là. Surtout pour cette mission-ci qui même si elle ne lui tenait pas particulièrement à cœur, vu que son cœur alayien égrenait encore un sain mépris pour les peuples de magie surtout les vampires. Il restait néanmoins qu'alayien qu'il était il se faisait un devoir d'être professionnel, et efficace.

Enfin il finit par refermer l'ouvrage d'une main quand il arriva assez proche de Caladon, et rangea celui dans la sacoche accroché à son cheval. Il verrait bien, dans tout les cas il avait compris qu'il devrait composer avec la présence de non humains dans le convoi. En somme encore une épreuve de patience de devoir supporter la présence d'elfes hautains imbu d'eux mêmes, et des vampires arrogants, mais il tâcherait de surpasser cette épreuve. Le capitaine avisa du regard les quelques troupes de soldats qu'il avait emmené avec lui, ces dernières avançaient calmement à un rythme soutenu. Là plupart étaient clairement d'ailleurs d'anciens soldats alayiens, en parlant d'alayien Iskuvar n'était guère loin… Bon allez, c'était l'heure d'aller rencontre leurs camarades d'escorte pensa t-il avec un certain agacement... Christan était assez stressé intérieurement s'il n'en laissait rien paraître, il ne prenait pas sa tâche de capitaine à la légère, et comptait faire tout son possible, il était alayien après tout. Il devait être efficace, et compétent sinon il ne ferait pas honneur à son peuple.

Il demanda à ses hommes d'attendre bien entendu en dehors de la ville, et de commencer à établir un campement provisoire le temps que tout soit réglé, et il entra en compagnie de son lieutenant dans la cité, à pied. Car le cheval ça allait deux minutes, mais Weren n'allait pas non plus y rester encore des heures sur le dos de ce canasson…

Une cité marchande, voilà ce qu'était Caladon, des marchands… Christan n'aimait pas les marchands, malhonnêtes, souvent sans honneur, et toujours à la recherche de profits, en vrai Christan n'avait pas énormément d'estime en général pour les civils, mais là où ça se limitait à l'indifférence pour là plupart, pour les marchands il destinait un sain mépris. Alors qu'il avançait dans la ville son armure de plates lourdes patés de motifs intimidants pour les esprits faibles faisant tilter la cotte de mailles en dessous il parla à son lieutenant.

« Selon sur qui on te tombera je te laisse te charger de la diplomatie Iskuvar. » Pour sa part tant que les non humains, et les Gloriens n'allaient pas l'empêcher de faire son travail cela lui irait très bien. Au moins il pouvait compter sur son lieutenant pour faire preuve d'une attitude plus conciliante que lui, Weren ayant la fâcheuse tendance de dire ce qu'il pensait, et comme il avait un caractère pour beaucoup désagréable, et dur ce n'était pas forcément très agréable à entendre. Son but n'étant pas spécialement de semer le trouble, mais d'accomplir la mission efficacement.

« Alors cela te fait quoi à toi de devoir transporter le sang que boiront les dents pointues ? » Lui demanda t-il de son ton sarcastique alors qu'ils avançaient méthodiquement vers le forum. Dents pointues connotait peut-être un peu péjoratif, mais certainement moins que sangsue donc on n'irait pas l'enquiquiner pour ça. De toute manière il n'y avait pas de vampires dans les environs pour lui chauffer les basques.

Spoiler:

L'arrivée à Caladon éveillait quelques souvenirs dans l'esprit de l'épéiste. Il se serait bien passé de ça en voyant la ville se rapprocher à chaque pas que faisait sa monture. Dire que c'était pour une mission assez particulière qu'elle était délicate. Et bien entendu, dans ce qui les attendait, il avait fallu que Christan ne l'oublie pas. Après tout, Alauwyr était pas qu'un simple manieur d'épée. Il était son lieutenant, l'officier en qui il avait le plus confiance et un frère d'arme avec une amitié éprouvée ; même si l'Enferraillé ne pourrait pas dire ce mot avec aisance à travers ses lèvres. En même temps, cela aurait été source de raillerie que de laisser Alauwyr derrière lui. Ou alors il s'embêterait sans son souffre-douleur favori. Chose certaine était que de suivre Christan ne posait pas de soucis.

Une fois à l'entrée de la ville, une fois les ordres lancés à la petite troupe qui les avait accompagnée, Alauwyr ne perdit pas de temps à suivre son capitaine. Le tout à pied. Pour marcher dans une ville marchande, la marche restait le plus mobile. Un cheval provoquait des heurts, des bousculades et parfois des marchandises qui tombaient.... Perdre son temps à devoir rembourser les dégâts n'auraient pas été du goût des Alayiens... tout comme d'attirer l'attention. Une petite troupe armée attirait déjà les regards de toute façon.

Contrairement à son ami, Alauwyr se fichait pas mal des marchands, se contentant de surveiller ses arrières comme à son ordinaire, pendant que Christan se dirigeait vers leur lieu de rendez-vous. Puis sans aucune retenue, le lourd officier confia à l'épéiste un rôle précis et important. Alauwyr se retint de ricaner

''Avoue simplement que tu n'as pas envie de faire des vagues.... Quand ce qui est de cette mission, elle doit être faite, que cela nous plaise ou pas. J'espère seulement que tu prendras sur toi si nous croisons des vampires. ''

Quelques années en arrière, ils les combattaient, pour les rayer de la carte. Maintenant, ils devaient assurer la garde et le transport de ce qui avait été énoncé et signé dans le traité qui unissait les trois peuples dans la paix.

''Je garde mon avis pour moi. ce n'est ni l'endroit ni le moment de me demander cela. tu veux que je joue les diplomates, alors écoute ce que je viens de te dire. Retiens ce genre de paroles, cela pourrait être vexant pour ceux qui attendent cette précieuse cargaison. Je doute que tu serais heureux qu'on remplace le contenu de ce tonneau avec ce que nous avons sous notre peau...''

Il faisait référence à leur propre sang bien entendu.

''Qui penses-tu nous rejoindra pour cette tâche ? Je vois mal pour les premiers échanges la garde confiée et laissée à la seule charge des Alayiens que nous sommes....''

Peut-être que d'énoncer ces mots suffiraient à voir débarquer les autres accompagnants....

Perché sur le dos d'Hajja, son destrier Elfique, Orfraie observait la silhouette de Caladon se dessiner à l'horizon. La princesse, accompagnée de son amie Harthea Thaidforodren, d'une dizaine de Rôdeurs et d'une petite troupe de soldat elfes, avaient chevauché depuis Estëllin afin de prendre part à une importante livraison : Celle du sang que les Hommes offraient aux Vampires, conformément au traité de paix établit entre les peuples. C'était la première fois depuis deux ans que la Générale elfique quittait la montagne. Descendre en plaine était agréable, il y faisait bien plus chaud, même si l'enchantement de son armure la protégeait totalement du froid en temps normal.
Vêtue de son armure noire d'Everelle et toute en armes, Orfraie se retourna afin d'observer ses hommes, puis posa son regard sur Harthea qui chevauchée à ses côtés. Etant la plus gradée, la princesse était forcément aux commandes et veillait à ce que ses soldats soient en forme pour leur mission. Le voyage depuis les montagnes avait été long, mais les Elfes étaient robustes et été parvenu à bien se reposer à chaque halte. Dans quelques heures à peine, ils arriveraient à Caladon et prendraient contact avec leurs compagnons de route jusqu'à DureRoc. De ce que la princesse savait, il s'agissait avant tout d'une troupe d'humains – Armandéens comme Alayiens – mais elle n'en savait pas plus, elle n'avait aucun nom.
Souhaitant arriver rapidement, la Générale se pencha légèrement vers l'oreille droite de sa monture et s'exprima en Elfique afin de faire partir Hajja au trot, tout droit vers la cité. Arphen, qui avait également accompagné sa maîtresse, parvenait à rester à la hauteur du destrier sans trop de difficulté, temps que celui-ci ne prenait pas toute sa vitesse.

…

S'approchant de la cité, le regard aiguisé d'Orfraie se posa sur une petite troupe d'homme en train de préparer un camp à l'entrée de Caladon. Il s'agissait sans nul doutes d'une partie de leurs compagnons, aussi la princesse se tourna vers ses guerriers et leur ordonna de rester également à l'entrée de la ville en attendant son retour, à elle et Harthea. La princesse descendit ensuite lestement du don d'Hajja, puis murmura à ce dernier de rester tranquille en l'attendant.
Accompagnée de la Garde Royale et d'Arphen, qui suivait désormais sa maîtresse aux pieds, Orfraie pénétra dans la ville marchande. L'activité y était forte et s'y promener à cheval était une mauvaise idée, la marche à pied restait bien plus pratique. Les deux Elfes n'étaient toutefois pas aussi discrètes qu'elles l'auraient voulu. Même si Caladon était une cité où toutes les races coexistaient, les deux femmes étaient en armure et en arme et dénotaient donc dans le paysage.

Leur destination était le forum où la cargaison les attendait, ainsi que des instructions un peu plus précise que ce qu'ils avaient eu jusque-là. Quelques années en arrière, Orfraie combattait les Vampires… Aujourd'hui, elle se rendait volontairement sur leurs terres afin de leur apporter le sang dont ils avaient tant besoin. La paix tant rêvée par la Générale était enfin là … et elle avait à cœur de la préserver.

Lorsque Orfraie et Harthea pénétrèrent dans le forum, l'ouïe fine de la Générale lui permit d'entendre la question de l'Alayien. Silencieuse grâce à ses talents et à ses bracelets de chevilles, la Rôdeuse pu s'approcher des deux guerriers sans bruit. Même de dos, elle reconnue sans difficulté Christan Weren, dont l'armure étaient reconnaissable. Par contre, elle ne connaissait pas le second individu. Elle s'arrêta juste derrière eux, Arphen à sa gauche et Harthea à sa droite.

" Les Elfes vous accompagnent pour mener à bien cette tâche cruciale. " Fit Orfraie, répondant ainsi à la question d'Alauwyr, la main gauche négligemment posée sur la garde de son épée - dans une position d'attente et non agressive - " Bonjour à vous. Je suis la Générale Orfraie Ataliel et voici Harthea Thaidforodren. " Ajouta la princesse afin de se présenter, Harthea et elle-même, tout en effectuant un rapide salut Elfique." Nous serons vos compagnons de route, nous ainsi qu'une quinzaine de guerriers Elfes." Poursuivit la Générale afin de mettre immédiatement les deux Alayiens au courant. Cela n'allait pas leur plaire, sans le moindre doute, mais chacun aller devoir composer avec les différences des autres. Au moins, Orfraie connaissait déjà Christan, c'était un bon début … Ou pas… Car elle connaissait son inimitié vis-à-vis des Elfes et des Vampires.

-Vous vous rendrez à Caladon avec la Princesse Orfraie, afin d'assurer la livraison de la cargaison de sang humain pour les vampire.

Telles avaient été les paroles du commandant de la Garde Royale lorsque Harthea s'était présentée à lui pour recevoir ses ordres.
En temps normal, une autre troupe de soldat été chargée de ce genre de mission. Mais pour le coup, cette fois, Harthea avait choisit de prendre la mission pour elle et quelques uns de ses hommes volontaires. Elle avait obtenu l'autorisation d'emmener une troupe réduite pour assurer la mission. C'est donc ainsi que onze gardes royaux, incluant Harthea, s'été joints aux hommes que commandait la tante de l'Empereur. Les dix autres gardes étaient également compétent à cheval. Depuis qu'elle avait rejoint la Garde, Harthea avait veiller à ce que ses hommes soit capable de rivaliser avec les messagers impériaux.
C'est donc avec une troupe bien préparée qu'Harthea et Orfraie s'été lancées sur la route pour rejoindre la cité marchande à la frontière de tant de royaume.
Le chemin fut long, mais la Capitaine en profita pour passer du temps avec son amie d'antant, mais également à poursuivre la formation de S'Yel lorsque le temps se prêtait à la chasse pour l'aigle royal. Harthea avait de nombreux projets pour lui, mais pour le moment, elle devait parvenir à l'habituer aux gens autour de lui.

Puis vint le jour ou la cité de Caladon se dessina à l'horizon. Une citée qu'Harthea aurait bien voulut éviter, car pour elle, se n'était qu'une sombre cité. D'abord jetée au cachot pour ne pas avoir sût convaincre un alayen de la sincérité de ses mots, elle fut ensuite enchaînée au criminel qu'elle avait capturé et livré aux soldat de la garnison, puis ils furent tous deux expulsés de la cité.
La seconde fois qu'elle s'approcha de la cité fut juste après que Vraorg l'ai rasé, alors qu'elle cherchait des survivants avec une jeune humaine. Elle n'avait constater que les fumées qui se dégageaient alors des ruines des bâtiments.
Et voila qu'aujourd'hui, elle été de retour pour une mission officiel. Au moins, cette fois, elle ne venait pas en période de guerre. Elle venait pour permettre à la paix de perdurer. Cette pensée enleva un sourire sur les lèvres de l'officier qu'elle était. Elle avait revêtue son armure lourde pour la mission, mais la dissimulait sous un manteau, afin d'éviter de dénoter avec son entourage.

Elle jeta un regard à Orfraie, alors que leur troupe approchait de la cité, et suivit son regard qui se posait sur une autre troupe un peu plus loin de là, proche d'une autre porte de la cité.
Orfraie donna ses consignes à ses hommes, mais Harthea s'abstint de prononcer le moindre mot aux siens. Ils avaient depuis longtemps apprit qu'elle n'était pas là pour leur ordonner. Il leur appartenait de prendre des initiatives. Elle, elle était là pour veiller à ce que les choses se passe correctement, et à corriger si nécessaire. Elle avait un jour expliquer à un autre officier qu'à partir du moment ou elle devrait donner un ordre basique, elle condamnerait ses hommes à toujours attendre qu'elle leur donne des ordres pour la moindre choses. Ce qu'elle ne souhaitait nullement. Et étrangement, ses hommes semblaient lui en être reconnaissant, car là ou d'autres Capitaine se font parfois entendre sur le terrain par des cris d'ordre, ses hommes à elle semblaient bouger et même savoir quoi faire avant que les choses ne soient dites.
Elle vit donc ses hommes descendre de leur montures et alléger celle ci. Ils demeuraient prêt à repartir sur l'instant ou alors à s'installer pour la nuit.
Sans plus un regard, elle démonta elle aussi et accompagna Orfraie dans les rues de Caladon.
Le visage d'Harthea demeura froid et inflexible tandis qu'elles avançaient avec Orfraie et Arphen. Peu avant que le petit groupe ne rentre en ville, S'Yel s'été posé sur l'épaule d'Harthea et scrutait les alentours. Harthea lui tendit une lanière de viande séchée qu'il avala rapidement.

-Cette cité a changé depuis la dernière fois que j'y ai mit les pieds. Elle semble plus prospère.

Elle énonçait un fait qui n'appelait pas de répartie, mais elle avait ressentit le besoin de faire cette remarque. Finalement, après encore quelques minutes parmi la foule, ils arrivèrent sur le forum ou les attendait la caravane qu'ils devaient escorter. En même temps qu'elle vit l'objet de la mission, une interrogation s'éleva de la part d'un humain. Mais cette voix glaça le sang de la jeune elfe. Une voix qu'elle ne connaissait que trop bien.
Elle chercha alors le visage de l'être concerné et ne tarda pas à le trouver, justement non loin de la caravane.
Elle entendit également la Princesse répondre à la question et les présenter toutes les deux aux deux humains. Harthea décida de garder le silence et de serrer la mâchoire, se contentant de s'incliner légèrement pour saluer les deux humains. Le passé était une chose, mais elle ne pouvait laisser son ressentiment envers le dénommer Alauwyr prendre le pas sur sa mission. Elle se composa donc un masque de courtoisie. Au moins pour le moment.

[Quête] Un commerce écarlate 109334037_o

Personnage non joueur

- Sois loué le Dracos, vous êtes là!

Une femme venait de se tourner vers le petit groupe de gens qui venait d’arriver au forum et le soulagement peignit ses traits. Au premier coup d’oeil, elle n’avait rien d’une guerrière et était vêtue d’une tunique bourgogne agrémentée d’un corset en cuir et d’un pantalon aussi de cuir. Son regard bleuté détailla les traits des nouveaux arrivants, s’arrêtant plus longuement sur Orfraie toutefois, et sourit chaleureusement aux deux Aldariens qu’elle reconnut par leurs couleurs et aux deux elfes dont leur allégeance était facile à deviner.

- Je vous remercie d’avoir accepté notre demande d’aide. Sans cela, il aurait été impossible de mener à bien cette mission. Je me présente, je suis Aurélie Myrdela, je participe à l’organisation du commerce écarlate. Expliqua-t-elle de sa voix douce.

Le commerce écarlate, voilà comment avait été nommé l’échange de sang humain aux vampires. Il n’y avait pas d’argent en jeu, seulement un respect du traité, et la monnaie finale était une paix tant souhaitée. Chaque partie devait faire sa part et c’est ce qu’elle croyait. Une aura énergique semblait l’entourer, aura caractéristique aux gens qui appréciaient le travail qu’ils faisaient.

- Pardonnez-moi si je me trompe… N’êtes-vous pas la princesse elfique, dame Orfraie Ataliel? demanda-t-elle d’une voix plutôt hésitante.

Aurélie posa à nouveau son regard sur la guerrière. Elle semblait surprise de voir qu’on ait pu envoyer la royauté à Caladon et une étincelle admiratrice illumina l’azur. Remarquant qu’elle la fixait, la gêne se lut sur son visage et ses longues bottes devinrent le centre de son attention. Se faisant, ses mains formèrent un salut elfique qui se voulait respectueux à l’intention de la princesse et de l’Amazone. La Caladonaise se releva et poursuivit seulement lorsqu’on lui permit.

- On a pris du retard. Évidemment que tout ne peut pas aller comme dans les plans. S’exclama-t-elle, sans toutefois avoir l’air contrarié. Avec le temps, elle avait appris à vivre avec les imprévus et les ajouter à son emploi du temps, contrairement à d’autres commerçants. Elle approcha sa main de sa bouche dans un geste qui intimait au secret. Vous ne saurez pas quoi? Le sang, il provient de Gloria et je sais pas de quelle façon ils ont choisi leurs hommes, mais les Gloriens qu’ils nous ont envoyés, ils avaient presque tous le mal de mer quand ils sont arrivés! chuchota-t-elle, amusée. Ils ont tous demandés un temps pour se reposer de leur voyage. C’est pas croyable!

Son rire cristallin s’était élevé au sein du forum. Elle avait encore l’image de la tête des malheureux Gloriens, de leur belle couleur verte, lorsqu’ils étaient arrivés à Caladon. La jeune femme ne pouvait pas comprendre comment on pouvait avoir le mal de mer sur un simple fleuve. Ce n’était pas tant drôle, car ça lui faisait perdre son temps, mais il valait mieux en rire qu’en pleurer.

- Mes collègues m’ont fait part que vous étiez nombreux en dehors de la ville. Vous voulez bien leur demander de nous donner un coup de main? On a encore plusieurs tonneaux à descendre du bateau et à emmener dans les caravanes. Surtout qu’un deuxième bateau est censé arrivé sous peu, mais évidemment, il est aussi en retard. Expliqua-t-elle gentiment. Elle baissa ensuite la voix. Et comme ça, on finira un de ces jours. Elle reprit une voix plus sérieuse. On a une caravane de prête. Vous quatre, vous pourriez déjà partir avec elle et l’emmener à DureRoc. Sinon, les DureRochais…? DureRochois? DuroChiens...? En tout cas, les vampires finiront par se demander ce qui se passe. Je ne voudrais pas qu’ils s’inquiètent inutilement.

Sourire narquois aux lèvres, la situation semblait beaucoup trop l’amuser tandis qu’une personne “normale” aurait été rongée jusqu’au sang par l’angoisse occasionnée par tous les problèmes.

- Connaissez-vous la route jusqu’à DureRoc? Avez-vous besoin d’une personne pour conduire la caravane? Demanda-t-elle, balayant son regard sur le petit groupe, commençant par Christan et terminant par Orfraie. Vous savez, je peux me porter volontaire. Mais je comprendrais que vous ne vouliez pas. Je risquerais de plus me mettre dans votre chemin qu’autre chose…

Parlant, Aurélie avait attrapé sa tresse et avait commencé à la faire tourner autour de ses doigts.

« Je prendrai sur moi comme j'ai pris sur moi au protectorat. » Dit-il grave, cela avait été difficile à l'époque de devoir supporter les autres peuples, mais il y était arrivé néanmoins. Tant qu'on ne venait pas trop le titiller il pouvait se retenir un minimum après tout… Christan n'était pas patient par nature, mais il avait apprit à se contrôler un minimum au protectorat...

Et il répliqua donc ensuite ferme au sujet des paroles d'Iskuvar. Tout en faisant un geste pour replier sa cape écarlate pour que cette dernière arrête de s'étirer à cause du vent, et un autre pour serrer le fibule anti-magie accrochant cette dernière. Ce qu'il remarquait c'est d'ailleurs qu'Iskuvar jouait aussi à ce petit jeu des objets anti-magie. Après tout même s'ils n'aimaient pas la magie il n'y avait pas de moyens vraiment plus efficaces de s'en défendre.

« Je retiendrai ce genre de paroles quand le moment sera venu, pas avant. Pour le moment je n'ai pas encore vu les concernés par ces dits propos après tout. » Dit-il bien avant que les deux elfes n'arrivent. C'est qu'il ne voyait pas pourquoi il n'aurait pas le droit de parler franchement quand il n'y avait aucune petite nature à la fierté fragile pour l'entendre.

Il s'apprêtait d'ailleurs à répondra à la dernière question d'Iskuvar, quand un grincement, bruit caractéristique, et omniprésent d'une armure de plaques celle d'Harthea, et aussi quelqu'un à la voix qu'il reconnut assez vite, la princesse elfique Ataliel vint attirer son attention. Visiblement elle était accompagné d'une autre elfe, probablement sa garde du corps, ou lieutenante, tiens du coup elle se chargeait de répondre à sa place à cette question… Quand on parle du loup…

Christan se contenta donc suite à cela de faire un très protocolaire salut militaire humain après que la princesse elfique les ait salué, et ait présenté l'elfe à côté d'elle. Les politesses ce n'était pas son effort, et cela l'agaçait tiens. Alors comme cela ils allaient devoir écoper de la princesse, et de 15 elfes avec eux environ ? Ils auraient pu toujours tomber sur des vampires à la place, voilà la seule consolation que trouvait Christan à ce genre de choses, mais bon il était un alayien après tout, un soldat professionnel, à qui la discipline, l'efficacité tenait à cœur. Il savait donc parfaitement faire preuve de professionnalisme, et ses hommes aussi, à défaut de ne pas leurs plaire que cette présence elfique ils tâcheraient de composer avec au mieux.

Et la muraille vivante dont on ne voyait pas le moindre millimètres de chair nu qui n'était pas recouverte par au moins une, ou deux couche de protections à cause de son armure massive regarda suite à cela les deux elfes tour à tour, Orfraie à qui il lança un regard neutre car elle était dans la catégorie des elfes supportables une catégorie ô combien peu peuplé pour lui, et l'autre elfe à qui il lança naturellement à travers la visière de son casque un regard aussi glacial que les vents du Nord, et oui de primes abords Christan n'avait guère l'air amical, et bien moins amène que son ami iskuvar c'est dire. Plus dur, et impitoyable aussi… C'était lui après tout l'alayien surnommé « sans cœur » encore aujourd'hui qui avait mené le massacre de civils humains, et elfiques restés à l'arrière lors de la bataille de l'Aube Rouge il y 5 ans de cela…

« Ataliel. » Dit-il d'abord de sa voix grave, mais neutre à l'adresse de la princesse avant d'ajouter. « Je suis venu avec une partie des hommes sous mon commandement, plus d'une trentaine escorter ce convoi. Je suppose que les vampires sauront constater avec ironie que c'était des elfes, et des alayiens qui ce sont chargés de leurs emmener leurs pitances... » Dit-il avec un humour noir assumé. Il y avait bien de quoi rire en faîte si on se souvenait des dernières guerres.

« Voici mon lieutenant, Alauwyr Iskuvar. » Dit-il ensuite pour présenter ce dernier après avoir regardé l'autre elfe accompagnant Orfraie qui semblait porter une armure acceptable car lourde, bon elle était moins massive que la sienne vu que faîte pour quand même permettre de se battre avec agilité. Mais bon en même il n'y a pas grand monde qui misait autant à l'extrême sur la protection de l'armure face aux coups que Weren. Et au moins cette elfe ne portait pas juste une armure légère comme protection comme certains ici ! Par contre elle aussi maniait une épée, comme Orfraie, et Alauwyr. L'épée était une arme si populaire qu'elle en finissait pas manquait d'originalité franchement pour Weren...

« Évitons de trop nous attarder ici, nous avons rendez-vous au forum. » Acheva t-il de sa voix métallique ensuite avant de se rendre au dit forum car oui s'ils étaient là c'était bien pour accomplir une mission après tout.

Et la première constatation que fit Christan en voyant la femme qui les accueillit, une bon sang de bourgeoise! Voilà ce qu'il remarqua tout de suite en arrivant au forum, il aurait préféré que ce soit un militaire qui les accueille franchement, mais cela il le garda pour lui.

Mais bon pour penser à autre chose la femme se feignit rapidement en remerciement, et se présenta, le blabla habituel en somme. Et Christan n'y prêta pas vraiment foi, en faîte il s'en fichait un peu pour tout avouer. « Christan Weren. » Dit-il donc tout simplement pour se présenter à son tour, puis il constata que visiblement la marchande, ah oui c'est vrai les civils étaient parfois tellement impressionnable, quoique c'était peut-être le fait que Christan n'avait aucune véritable estime pour les roi, et les reines Armandéens qui faisait qu'il ne comprenait pas la réaction de la bourgeoise face à Orfraie. M'enfin visiblement cette dernière sembla assez vite se recentrer sur un sujet qui concernait tout le monde ce qui était appréciable.

Du retard, voilà la seule chose qu'il retînt vraiment de ce qu'elle disait, car le délire sur le Glorien même si cela nourrissait l'acerbité de Christan au sujet de ces derniers ne le faisait pas le moins rire du monde, mais bon il ne dit rien, il espérait juste que la prochaine fois ce serait un militaire qui les accueillerait car il préférait davantage la professionnalisme de l'armée à la dispersion habituelle des civils.

« Nous irons demander dès que possible aux hommes d'aider au déchargement des tonneaux. » Dit-il simplement, et sans fioriture pour affirmer que d'accord ils y aideraient, après tout cela ferait gagner du temps. « Et mes hommes, et moi nous chargerons d'escorter cette première caravane dans tout les cas. » Ajouta t-il ensuite avec sa rigueur militaire, en regardant Alauwyr, pour sa part il ne savait pas ce que ferait les deux elfes, mais après tout il ne devait rien à ces dernières, et elles n'avaient aucune autorité sur lui donc il pouvait donc prendre lui-même les décisions concernant son unité. Et puis il valait mieux que ce soit lui qui commande les alayiens sous ses ordres qu'une non humaine.

Mais vraiment cette femme ne lui attirait vraiment aucune sympathie pensa t-il en la regardant, la manière dont elle s'amusait de ceci, et le peu de sérieux qu'elle avait ne la faisait guère grimper dans son estime, mais il répondit aux questions de cette dernière d'un ton martial, et pragmatique.

« Je la connais oui. » C'était la vérité, ses dernières années sur ce continent, et sa période en tant que protégée avait finit par lui donner une assez bonne connaissances des plaines sauvages de l'Est en plus d'avoir étudié des cartes de ce territoire dans des buts militaires car on ne savait jamais... Et il lui était déjà arrivé d'escorte une fois un diplomate là-bas, et l'aperçu qu'il en avait c'est qu'il n'aimait pas vraiment cette cité vampirique Tiens… En plus du fait qu'il fallait perdre deux mois pour faire le voyage d'aller, et de retour...

« Non pas vraiment, j'ai quand même penser à emmener des hommes qui savent conduire une caravane. » Prévoyance, après tout on ne savait jamais, le conducteur de la caravane aurait pu mourir en pleine mission donc il valait mieux pouvoir le remplacer. Et Christan était plutôt prudent en tant qu'officier c'est qu'il se souvenait très bien de pourquoi il avait perdu son poste de général quelques années auparavant, une imprudence qu'il ne désirait plus commettre à nouveau.

Avant de conclure d'un air certain de ce qu'il disait quand à la proposition de la jeune femme de les accompagnait, quelque chose qui ne lui disait vraiment rien qui vaille.

« Je ne préfère pas, nous n'avons pas besoin de vous, et vous serez sans doute bien plus utile, et en sécurité ici à gérer le commerce écarlate qu'à risquer de vous faire tuer sur la route vers DureRoc. » Dit-il en disant tout simplement la vérité. Il n'y avait aucun intérêt à amener cette Aurélie avec eux, au mieux elle serait une personne à protéger en plus ce qui serait peu pratique, au pire elle mourrait. Pour sa part il visait la pratique donc cette décision n'était pas guidé par son jugement sur cette jeune femme.

Sujet: Re: [Quête] Un commerce écarlate Jeu 3 Mar 2016 - 18:57

Quand une voix cristalline répondit à la question de l'Alayien, posée sans vraiment attendre de réponse de la part d'une tierce personne, Alauwyr se retourna pour faire face à une elfe qui avait tout l'air au premier coup d'oeil d'être une jouvencelle si on ne prêtait pas attention aux oreilles effilées. L'apparente jeunesse elfique trahissait son véritable âge, comme chez n'importe quel elfe, féminin ou masculin. L'Alayien le savait très bien mais ce ne fut pas ce détail qui préoccupa brièvement son regard. Il avait remarqué une de ses présentes mains proche de l'épée qu'elle portait à sa ceinture. Un geste qui démontrait qu'elle restait prudente sans marquer de méfiance. Quoi de plus normal quand on se retrouvait avec deux alayiens pour constituer l'escorte d'un bien précieux pour la préservation d'une paix encore toute jeune.

Quand elle se présenta, il retint difficilement un sourcillement circonspect. Une générale, rien que cela. Leurs supérieurs respectives tenaient vraiment à faire bonne impression pour leur mission cruciale ou alors on redoutait peut êtrela présence des Alayiens, en raison de leur sombre réputation d'ennemis à Armanda, quand ils étaient encore des envahisseurs à grignoter l'Armanda à chacun de leurs pas. Ou bien autres choses encore. Alauwyr ne préféra ne pas s'y attarder. Puis quand il croisa le regard d'Harthea. Oh oui il la reconnaissait cette elfe là. Il se rappelait encore que trop bien de son petit manège et ce que cela avait indirectement provoqué. Bien des choses qui s'étaient déroulées par la suite pour qu'elle soit épargné... Et pendant ce temps, Christan fit les présentations, alors qu'il voulait que ce soit son comparse qui joue les diplomates.... Alauwyr serra un instant la mâchoire avant de détourner son regard sombre d'Harthea. La mission débutait bien tiens ! Il salut d'un hochement de tête les deux femmes-elfes. Au moins fallait-il rester courtois...

Une autre voix féminine coupa les songes de l'Alayien et arriva une jeune femme, qui se présenta sous le nom d'Aurélie Myrdela. Cette dernière parut rassurée d'avoir trouvé l'escorte de ce qu'elle nomma le commerce écarlate ; un nom qui convenait parfaitement à ce qui allait se transporter sous bonne escorte d'ici peu. Ecarlate pour le sang destiné pour les vampires... Il n'y avait plus qu'à espérer que cela ne devienne pas écarlate par le sang de leurs propres chairs....D'abord Aurélie s'intéressa aux elfes, avant d'aborder le sujet de leur mission sur un certain élan un peu infantile....

Alauwyr manqua de porter sa main au visage... Ce n'était pas possible... Pour une tâche d'une importance capitale, voilà qu'on leur offrait une gamine pour débuter la préparation de la caravane. D'accord, elle était de bonne humeur, mais elle semblait manquer du sérieux nécessaire à ce qui les attendait. Ce n'était pas vraiment une balade de santé. Il jeta un regard en coin à Christan, comprenant aisément le fond de ses pensées à voir comment il fixait cette fille. Et quand bien même ses réponses restaient très... militaires, on sentait qu'il ne voulait pas s'encombrer de cette femme un peu trop.... frivole.

Par contre, pour éviter de perdre du temps en discussion, il prit l'initiative de la parole. Et de ce qu'il avait en tête ne serait sans doute pas du goût de Christan, il en était sûr et certain.

''Je vais déjà quérir quelques hommes pour le déchargement. Si retard il y a, alors ne l'étalons pas plus qu'il ne faut. Par contre, pour Dame Myrdela, peut-être faudrait-il reconsidérer sa proposition. Si elle organise le commerce écarlate, elle connait donc ceux à qui sont destinés les tonneaux. Un contact comme elle pourrait résoudre quelques petits.... problèmes possibles qu'on pourrait rencontrer une fois à DureRoc''

Il faisait référence aux vampires bien entendu. Qui sait comment certains réagiront à la présence des Alayiens.

Sujet: Re: [Quête] Un commerce écarlate Sam 5 Mar 2016 - 13:03

Harthea a ses côtés, Orfraie attendait patiemment une réaction de la part des deux Hommes. Christan fut le premier à la saluer, prononçant son nom d'une voix neutre. Si la princesse ne connaissait pas l'Alayien, elle n'aurait peut-être pas apprécié un ton si froid. Toutefois, elle avait eu l'occasion de côtoyer Weren quelques fois au Protectorat et pouvait donc dire sans se tromper qu'il l'estimait un minimum et serait capable de la supporter sans trop de mal. Christan poursuivit et apprit aux deux Elfes qu'il était venu avec les hommes situés sous son commandant, ainsi qu'une trentaine de plus pour escorter le convoi. En plus des Elfes venus avec Orfraie, cela faisait une troupe assez conséquente, à même de venir à bout des problèmes pouvant être rencontrés sur la route vers DureRoc… Du moins en théorie. La princesse posa ensuite son regard sur Alauwyr, lorsqu'il lui fut présenté, et le salua d'un hochement de tête accompagné d'un sourire poli. Si la majorité des Elfes ne pouvaient supporter les Alayiens, Orfraie était pour sa part capable de composer avec eux et donc de se montrer respectueuse.

Au forum, une jeune femme vint les alpaguer, vraisemblablement très soulagée de les trouver. Le regard bleu glacier de la Rôdeuse se posa aussitôt sur elle, détaillant très rapidement sa personne afin de s'en faire une rapide idée. Elle était jeune et n'avait rien d'une guerrière, elle était vêtue d'une tenue qui sciait davantage au civile. Aurelie Myrdela, tel était son nom, semblait à première vue très jeune pour être responsable d'un tel projet. Toutefois, malgré cet état de fait, il devait y avoir une bonne raison pour que cette jeune femme soit à la tête du commerce écarlate, aussi Orfraie choisit-elle de faire confiance aux Hommes et donc à cette jeune femme.

" C'est bien moi. " approuva doucement la guerrière en croisant le regard de la jeune humaine, qui semblait soudainement surprise, mais également admiratrice. Ça ne devait pas tous les jours qu'Aurelie rencontrait une princesse et générale de surcroit. La jeune humaine exécuta alors un parfait salut Elfique, ce qui surprit agréablement Orfraie. Cette jeune femme connaissait les us et coutume du peuple Elfique, démontrant un certain savoir –surement couplé à une grande curiosité. " Nous vous écoutons. " Fit ensuite la princesse, autorisant de ce fait Aurélie à se relever, comme le voulait la tradition Elfique.

Poursuivant donc, Aurelie leur apprit qu'il y avait du retard. Cela n'enchantait pas particulièrement Orfraie, mais la princesse ne fit aucun commentaire, son visage demeurait neutre. Seuls ses sourcils légèrement froncés témoignaient de son attention.
Il était donc question de partir sans attendre le second bateau et en ayant une seule partie du chargement. Aurelie n'avait pas tort sur une chose : il était préférable de ne pas faire trop attendre les Immortels. La jeune femme se proposa ensuite de les accompagner afin de conduire la caravane étant donné qu'elle connaissait la route vers Dureroc. Concernant Orfraie, elle n'avait qu'une vague idée du chemin à prendre, toutefois son totem l'aiderait à trouver le meilleur chemin pour se rendre à destination, au besoin.

" Nous irons avec vous, Christan. " Annonça simplement Orfraie, afin d'assurer une sécurité maximale à la caravane.

Ce dernier reprit ensuite la parole, refusant pour sa part la présence d'Aurelie. Toutefois, son collègue vint le contredire en affirmant que la présence de la jeune femme pourrait s'avérer utile une fois à destination afin de composer au mieux avec les Vampires.

" Je suis d'accord avec vous, Alauwyr. Les Elfes qui nous accompagnent ont été sélectionnés avec soin afin d'éviter tout heurts avec les Vampire, toutefois, nous ne sommes pas à l'abri de … tensions. La présence de Dame Mydela pourrait être bienvenue, si cela arrivait. " Exposa calmement la princesse, son regard se posant quelques instants sur Harthea, cherchant à obtenir son avis sur cette question. " Du reste, entre vos hommes et les nôtres, nous sommes plus d'une cinquantaine. Je pense qu'en cas de danger, nous pourrons veiller sur notre guide sans problème. " Ajouta la Rôdeuse, son regard posé sur Christan. Le bleu glacier glissa ensuite sur Aurélie, qui se tenait à quelques pas à peine. " A moins que vous ayez des talents cachés en la matière ? " Demanda la princesse avec un léger sourire.

Sujet: Re: [Quête] Un commerce écarlate Lun 7 Mar 2016 - 15:53

Jusque là, Harthea était demeurée silencieuse. Préférant simplement saluer de la tête que de laisser un mot partir de travers. Elle n'avait eu que trop l'occasion de constater que ses paroles pouvaient échapper à la compréhension des humains. Alauwyr le lui avait amplement montrer par le passé.
Aussi s'était-elle contentée d'écouter les quatre discuter et se présenter les uns les autres. Puis elle avait écouté les propositions des uns et des autres, prenant un morceau de parchemin et notant de rapides consignes dessus.
Le retard rencontré par la marchandise l'agaçait prodigieusement, mais la jeune Capitaine saurait faire avec. La ponctualité était pour Harthea une affaire de respect. Mais dans le même temps, elle pouvait comprendre que certains impondérable puissent ralentir les événement. Aussi s'adapterait-elle à la situation.

-Les paroles des uns et des autres sont sages. Toutefois, demoiselle, je rejoindrais le sir Iskuvar et Dame Ataliel. Votre présence pourra nous permettre de réduire les incompréhension qui pourraient naître de part le fait que nous ne connaissons pas les personnes à qui nous devons remettre la cargaison.Nous sommes des gens d'armes. Aussi nous n'avons pas toutes les subtilité de votre métier.
Quand à ce qui concerne votre protection, si mes compte son bon... Elle attacha le parchemin à la patte de S'Yel qui s'envola aussitôt en direction de leur campement. Il remettrait la missive à l'officier responsable pour qu'il réponde à la nécessité de la situation. Je pensais vous confier à la garde de trois de mes hommes, renforcés, si cela est possible... Elle se tourna vers Christian Weren et inclina respectueusement le buste. par quatre de vos hommes. Un de mes elfes montera avec la demoiselle sur son chariot, tandis que les six autres encadreront le dit chariot. Si nous pouvons nous permettre de perdre la cargaison. Il n'en va pas de même avec votre personne. Dans un sens, vous nous êtes plus précieuse que cette liqueur écarlate, aussi bien par votre présence que par vos connaissance. Ainsi, si nous sommes attaqués, la mission de ces sept personnes sera de vous protéger, tandis que le reste de la troupe protégera la caravane.

Dans sa tête, Harthea voyait parfaitement comme répartir les hommes. Mais il faudrait que les quatre officiers face front commun, afin de ne pas laisser les antagonismes passés prendre le pas parmi les hommes d'armes, et que les rancœurs passées reviennent.

-Si vous me permettez deux propositions. La première serait d'effectivement diviser nos troupes en deux. La première partira avec le premier convois et la deuxième aidera pour le deuxième navire et accompagnera sa cargaison.
Quand à la deuxième, afin de réduire le risque des mauvaise rencontre, il nous faut choisir entre voyager de jour ou voyager de nuit. Les éventuels agresseur pourraient s'attendre à ce que nous voyageons de jour. Mais de nuit, nous offrons également la possibilité d'être attaqué par surprise par des personnes mieux préparé pour ce genre de raid. Qui sont, au passage, beaucoup moins nombreux que les simples bandits qui pourraient essayer de nous écraser sous le nombre en journée. C'est donc une décision qu'il faut que nous prenions de suite avant de partir. Général? Capitaine? Demoiselle?

Harthea savait que certains préféreraient voyager de jour. Mais elle devait prévoir toutes les possibilités et en informer Orfraie et leurs compagnons de voyage. La décision ne lui revenait peut être pas, mais elle pouvait au moins présenter les opportunités et les risques inhérent à chacune.

Sujet: Re: [Quête] Un commerce écarlate Jeu 10 Mar 2016 - 4:29

Personnage non joueur

La déception s’était aussitôt logée dans son regard bleuté et elle avait détourné son regard de Christan pour le poser sur une pile de documents sur la petite table à sa gauche. Aurélie était une jeune femme qui ne cachait pas ses émotions et il était bien facile de deviner ce qui se tramait dans son esprit. Elle était triste d’être refusée parmi ce groupe d’aventuriers, elle qui aspirait au fond de son cœur à découvrir le monde et qui espérait vivre quelques aventures excitantes. Certes, elle aimait être commerçante et ce contact qu’elle réussissait facilement à établir avec les gens. Mais il lui manquait cette petite touche qui lui avait toujours échappé et voilà que l’Alayien dont elle ne pouvait que s’imaginer le visage le lui refusait. Elle comprenait qu’elle n’était pas comme eux, mais elle avait des qualités aussi! Pourquoi personne ne voulait-il jamais les voir? Au minimum, n’aurait-il pas pu le lui dire plus doucement que d’être détestablement tout grognon?

Une lueur d’espoir illumina l’azur et elle joignit ses mains lorsqu’elle fixa Alauwyr. Malgré ses vingt-cinq années, elle pouvait avoir des expressions rappelant un enfant lorsqu’on lui promettait quelque chose d’extraordinaire. L’espoir avait gagné son cœur et l’Alayien venait de tenir une place importante dans son estime.

- Je pourrai certainement vous aider pour tout ce qui est diplomatie et alléger les tensions, s’il y en a. Les vampires me connaissent bien et j’ai de nombreux contacts partout. Répondit-elle en premier à Orfraie et ce, avec une grande assurance. Je sais veiller sur moi. La débrouillardise, c’est mon deuxième nom! Ajouta-t-elle d’une voix enjouée et confiante.

La princesse elfique avait su faire apparaître un large sourire sur les lèvres de l’humaine. Elle avait du mal à croire qu’elle était aussi partante de l’accepter parmi eux. Elle n’arrivait pas à cacher à quel point cela lui faisait plaisir. Il était trop tard pour changer d’idée, son cœur ne le supporterait pas.

Elle fut également soulagée d’entendre qu’Harthea était d’avis que sa présence pouvait être utile et ensuite flattée d’entendre qu’elle était plus importante que le commerce écarlate. Mais il y avait quelque chose qui ne lui plaisait pas dans le plan de l’elfette et elle n’attendit pas pour le mentionner.

- J’aimerais rester avec vous. Raconta-t-elle, sans mentionner toutefois que Christan formait une exception. Lui, elle pouvait s’en passer, car il ne l’aimait clairement pas. Oh! Chouette! Je peux? Je vais avertir les gens, on termine les derniers préparatifs et on part! Ajouta-t-elle s’en attendre.

S’ils n’étaient pas d’accord, le groupe devra attendre pour le lui dire, car la commerçante était déjà partie pour mettre en branle le commerce écarlate.

Sujet: Re: [Quête] Un commerce écarlate Jeu 10 Mar 2016 - 19:33

« D'accord. » Répondit simplement Christan à Orfraie d'un ton neutre quand cette dernière dit qu'elle les accompagnerait, car si cette dernière voulait escorter la caravane avec eux d'accord, Christan ne s'y opposerait pas. Après tout Orfraie faisait ce qu'elle voulait avec ses hommes, pour sa part cela ne l'empêcherait pas de faire son travail.

Par contre, par le Néant disparu on croirait que cette Aurélie n'avait même pas passé sa puberté vu comportement d'enfant, et le fait qu'elle est incapable de ne pas se laisser aller ! Voilà bien le cas typique de femmes qui n'étaient qu'un vecteurs de gaffes si on les emmène avec soi…. Sans doute si elle n'était pas encore mariée que c'était à cause de ce genre de caractère qu'aucun homme n'avait voulu tenter une telle bêtise ! Ah ça pour ne s'émouvoir point de la déception de la jeune femme Weren ne s'en émut pas le moins du monde au contraire, si elle était incapable de prendre sur elle s'était son problème pas le sien. Si elle était ainsi incapable de passer par dessus comme quelqu'un d'un minimum mature lorsque quelqu'un annonce une vérité même dure sans moquerie. Mais non ! Cette pisseuse prenait des airs de pucelle triste, et cela l'agaçait énormément ce genre de manège… Cette gamine ne savait rien à la vrai vie et croyait que tout lui était dû probablement.

Mais malheureusement car il y avait toujours un mais visiblement le visage de cette gamine s'illumina quand Iskuvar alla lui donner un espoir… Espèce de malade ! Pensa Christan agacé en envoyant un regard vraiment de mauvais augure à Iskuvar, mais pas le genre de regard « tu me le paiera », mais plutôt du genre « tu viens de commettre une erreur énorme sans t'en rendre compte, et c'est nous tous qui allons en subir les conséquences... » qu'il sache bien ce que Christan en pensait.

Et comme de toute manière avant de partir il fallait prendre un choix quand à quoi faire de cette gamine marchande… Bien évidemment il y eu un rapport de 3 contre 1 à la défaveur de Christan quand à cette décision, le pire c'est que cela ne l'étonnait pas forcément. Même si cela l'énervait intérieurement...

Et donc effectivement ce que dit Alauwyr n'avait guère été de son goût, même si au fond… Vu que tout le monde se mettait d'accord dessus donc bien évidemment la principale intéressée c'était bien plus enviable pour lui que ce soit la proposition d'Iskuvar que si ça avait été l'une des deux elfes qui avait avancé cette idée en première, donc il préférait au fond que ce soit son lieutenant qui ait avancé en premier cette idée, et donc que le mérite revienne de ce fait essentiellement à son lieutenant ce qui apaisait déjà en bonne partie son agacement de voir que tout le monde n'était pas du même avis que lui. Et puis Iskuvar était là pour le conseiller vu qu'il était son lieutenant donc suivre ce plan malgré le fait que ce ne soit pas le sien à l'origine équivaudrait à suivre les conseils de son lieutenant et donc avoir l'air de prendre en compte l'avis de ses subordonnés, et non de se plier à la volonté de qui que ce soit...

Et bien entendu l'autre présomptueuse avait sauter à pied joint sur les paroles d'Alauwyr pour souligner son utilité, et rajouter au passage qu'elle avait des talents cachés. Mais quelle sotte ! Elle croyait vraiment berner quiconque ? Cela se voyait à 10 kilomètres qu'elle n'avait jamais risquer sa vie de la manière dont ils allaient la risquer, c'était impossible d'être débrouillarde en tant qu'aventurière sans un minimum d'expérience et elle n'en avait clairement pas donc qu'elle n'aille pas le leur faire croire qu'elle n'avait pas besoin d'eux, et qu'elle ne serait pas l'énorme fragile qu'elle était, en plus elle était bourgeoise pas paysan donc ne connaissait rien au fait de vivre des coups durs. Ah ce que Christan détestait les gens qui se mettaient ainsi en avant sans raison, et se comporter comme des gamins sans aucun professionnalisme… Mais visiblement il allait devoir faire avec, même si il avait davantage envie de lui filer des claques que de la protéger. A croire que le père de cette gamine ne l'avait pas éduqué convenablement, et n'avait pas été assez ferme avec elle pour lui inculquer certaines réalités de la vie qui n'était pas du tout un long fleuve tranquille...

« Nous allons donc faire comme mon lieutenant l'a proposer. » Dit-il donc pratique même si légèrement irrité à l'égard de ce dernier mais cela seul Iskuvar pouvait le deviner car ça ne transpirait pas dans son ton à cause de son casque, bon à vrai dire si jamais cela s'avérerait une mauvaise idée il n'irait pas affirmer que c'était celle de son ami par amitié, mais si c'était une bonne idée ses hommes seraient ravis de savoir que c'était un alayien qui l'avait exposé en premier, et si ça en était une mauvaise ce que pensait évidemment Weren… Eh bien il n'aurait qu'à pas le préciser, et naturellement ses hommes penseraient que c'était l'autre gamine qui avait imposé sa présence, et qu'elle était au courant des risques donc bon…

Quand à ce que disait Orfraie c'était un peu une évidence que le fait qu'ils pouvaient se charger de la sécurité d'Aurélie, mais franchement. Christan préférait que ses hommes protège quelque chose d'important, la cargaison de sang par exemple qu'une jeune femme aux tendances frivoles qui allait franchement lui donner des envies de lui filer des claques à force, mais bon visiblement on allait devoir partir sur le fait de supporter la présence de cette marchande… C'est cela de mettre sa vie en danger !

Et d'ailleurs l'autre elfe aussi avait souligné des évidences, ou plutôt rabâcher ce que les deux autres avaient dit auparavant. Bon sang la barbe ! A croire qu'ils avouaient tous avec joie qu'ils étaient des véritables tanches quand il s'agissait de faire de la diplomatie avec des vampires ?! Alors que Christan, et Alauwyr, ou même que l'autre Harthea en soient incapables d'accord, mais quand même Orfraie était une princesse elfique à ce qu'il sache... Elle n'avait donc pas un iota de compétence en ce domaine, alors qu'elle était soit disant princesse ? Au point de devoir faire appeler à une gamine qui ne devait même pas encore être marié tellement elle paraissait jeune ? Christan se demandant si le problème venait du fait que les elfes avaient tendance à énerver les vampires rien qu'en respirant, ou si c'était parce qu'elle doutait savoir gérer des buveurs de sangs efficacement, et qu'elle préférait être prudente… Probablement que ça devait être ça, mais mine de rien ça ne lui facilitait pas les choses…

Enfin de toute manière pour penser ne serait-ce qu'un instant à autre chose il pu concentrer son attention sur Harthea qui visiblement lui demanda respectueusement, et heureusement car sinon il l'aurait envoyer balader sans même réfléchir si elle pouvait avoir à disposition quatre de ses hommes pour escorter la gamine. 7 personnes ? Elle était sérieuse ?! Même un noble vraiment riche n'avait pas en permanence 7 gardes du corps avec lui, 7 c'était beaucoup, même trop juste pour protéger une seule personne, et puis... Mais heureusement il n’eu pas à dire ce qu'il pensait car visiblement eh bien. « D'accord venez avec nous. » Dit-il à Aurélie quand elle dit qu'elle viendrait avec eux à l'étonnement probablement des autres, au moins il pourrait la garder à l’œil celle-là ! Enfin Iskuvar alla s'en charger aussi pendant que Weren le tiendrait aussi à l’œil, à ça Weren n'allaient pas les lâcher tout deux maintenant…. Et visiblement la gosse partit sans demander sans reste, permettant à Christan de rajouter à l'égard de son lieutenant.

« Vu que c'était ton idée tu va avoir la joie infinie de te charger de sa protection. Tu montera avec elle à l'avant de la caravane Iskuvar, je suis certain que tu saura te montrer à la hauteur de cette mission. » Dit-il sombre d'un ton qui montrait qu'il n'était pas d'humour à ce qu'on discute de ses ordres.

Et d'ailleurs quand il y pensa en reportant à nouveau son attention sur la capitaine elfique… Est-ce que cette Harthea avait le cerveau mal irrigué à cause de son régime à base de verdure ?! Se demanda Christan vraiment agacé, ne pouvant même s'empêcher un instant de lancer un regard d'incrédulité à l'elfe en ayant entendu ces paroles, une gamine plus importante que le sang ? Même si Christan méprisait l'idée d'aller nourrir les vampires, il n'empêche que théoriquement cette gamine pouvait se faire tuer ce serait cent fois moins grave que la perte de la cargaison de sang car ce dernier était garant de le paix, et cela pourrait causer un accident diplomatique s'il était perdu entre autres… Enfin les elfes de toute manière contrairement à ce qu'ils pensaient pour beaucoup étaient capables de stupidités, ces quelques mots en étaient bien une preuve tiens… Ce n'était même pas que c'était une elfe là, juste que là Christan se demandait vraiment s'ils allaient aller loin avec ce genre d'idées...

Quand aux restes des propositions de l’elfe… Au moins elles avaient du sens c'était déjà cela, peut-être que cette elfe n'était pas aussi stupide que Weren commençait à le penser. Peut-être… L'idée de diviser en partie les troupes pour les premiers temps du voyage, le temps que les caravanes se rejoignent ne semblait pas une mauvaise idée, à vrai dire on n'aurait pas eu besoin que cette Harthea le propose pour prendre cette décision, visiblement cette dernière était très doué pour dire des évidences ! Enfin au moins si quelqu'un avait une perte de mémoire...

« Bien entendu que nous ferons ceci. » Dit-il donc simplement pour souligner avec un minimum de tact, et de bienséance que oui c'était une bonne idée, sans doute si bonne qu'ils l'avaient sans doute déjà tous eu ici.

Quand à l'idée de voyager de nuit par contre il y pensait sérieusement, même si le fait que ce soit de jour, ou de nuit ne changeait rien au nombres de bandits qui allaient les agresser, si les brigands attaquent de nuit après tout c'est pour prendre moins de risque, et ces derniers sont rarement du genre à vouloir risquer idiotement leurs vies. Alors si en plus ils pouvaient profiter de l'environnement nocturne à leurs avantages, surtout quand leurs ennemis dormaient entre autres… Il donna donc son avis.

« Les bandits ne sont généralement pas du genre à risquer leurs vies stupidement, et ils prennent souvent le moins de risques possibles, de ce fait ceux qui attaquent de nuit sont tout aussi nombreux voir plus que ceux qui le font de jours car ils prennent ainsi le moins de risques possibles. Et cela leur permet de prendre leurs ennemis par surprise. Je doute donc fort qu'ils soient beaucoup plus dangereux de jour que de nuit… De toute manière progresser de nuit risque de considérablement nous ralentir, et nous rendre très vulnérable à une attaque embusquer de plus donc il vaudrait mieux voyager de jour.. » Et c'est tout, et c'était fort logique pour un guerrier en armure lourde de penser ainsi. Voyager de nuit au moment où la visibilité était la pire, où les groupes de bandits misant sur les attaques furtives étaient les plus avantagés, rien de bien agréable à gérer. Un guerrier en armure lourde comme lui s'y retrouverait en fort mauvaise posture, et il était bien plus facile lors d'un voyage de nuit de se faire avoir. Alors qu'au moins à se reposer dans un camp de nuit ils seraient en position défensive ce qui était plus avantageux que l'inverse de nuit. Et éviteraient ainsi les éventuelles embuscades nocturnes.

« La bonne idée selon moi serait d'envoyer des éclaireurs pour éventuellement détecter les surprises qui pourraient nous attendre sur la route, et je pense que les rôdeurs de la générale Ataliel seraient plutôt adéquat pour ce genre de tâches. » Dit-il néanmoins après, après tout de ce qu'il savait les rôdeurs étaient une troupe légère, et des éclaireurs, et archers compétent essentiellement, pas le genre de combattant dans leurs zones de confort au corps à corps, mais plutôt à l'aise à distance et pour être discret, mais après c'était à Orfraie de décider où ses soldats seraient les plus efficaces.

Enfin dans tout les cas il restait maintenant à décharger les bateaux, et ils allèrent s'en charger avec leurs hommes assez rapidement pour remplir les caravanes assez vite. Ils pourraient ainsi partir avec ce qui est prêt et laisser temporairement des hommes en arrière pour terminer le boulot avec le deuxième bateau arrivant et les rejoindre plus tard sur la route.

Et chaque caravane serait donc après concertation occupé par 5 elfes, et 5 alayiens se chargeraient de la deuxième et troisième caravane, quelques-uns se déplaceraient non loin pour servir de complément défensif, et la première caravane était d'ailleurs occupé par les chefs de l'escorte, soit Iskuvar qui se retrouvait probablement maintenant assis à côté de la pisseuse, avec éventuellement quelqu'un d'autre à côté, visiblement il y avait assez de place à l'avant pour 3 personnes, ou 2 si Christan faisait partie d'une de ces personnes vu qu'il était bien plus épais que tout le monde ici...

Pour sa part Weren était donc sur son cheval, et se trouvait non loin de la caravane. Sa monture était vêtue d'une armure de plates elle aussi même si moins épaisse, et encombrante que celle de son cavalier la protection du destrier blanc restait tout de même intimidante, et très protectrice. D'ailleurs tout le monde serait en peine de deviner que ce destrier calme par nature était blanc vu qu'une étoffe sombre le recouvrait en plus de l'armure de plates donnant une allure monstrueuse au canasson. Son cavalier pour sa part avait sur lui une hachette, une dague de jet, un javelot accroché à la monture, une hache en alliage moderne, et son bouclier en obérium en plus de son habituel armure nommé mépris car Weren disait volontieurs que c'était avec mépris qu'elle encaissant avec aisance les assauts de ses ennemis. Harnaché ainsi sur son cheval Christan paraissait donc être une montagne d'acier à cheval, et il était encore bien plus intimidant qu'à pied. Les gravures terrifiant les esprits faibles sur son armure lui donnant une allure qui n'avait pas trop à rougir par rapport à celles de certains êtres terribles ayant marché sur cette terre. Il ne paraissait presque pas humains, il avait plutôt l'air d'être une armure vivante et d'une incarnation de la guerre faîte chair...

On pouvait donc en somme dire qu'il était prêt comme tout le monde ici ce qui était heureux car l'heure du départ allait sonner, et elle sonna d'ailleurs ce qui fit que le convoi se mit donc en branle pour entamer le long voyage vers DureRoc. Restait à voir quelles embûches se présenteraient sur leurs route.

Spoiler:

Sujet: Re: [Quête] Un commerce écarlate Ven 11 Mar 2016 - 3:15

Christan Weren, Alauwyr Iskuvar, Orfraie Ataliel, Harthea Thaidforodren et Aurélie Myrdela s'occupent de la première caravane et partent les premiers. Il s'agit d'une caravane faite en bois menée par deux chevaux. La cargaison de 10 barils enchantés de 50cm en hauteur et 30 cm de diamètre est cachée sous un large tissu. À l'avant, il y a assez de place pour 3 personnes bien collées ou 1 Christan et un autre.

Deuxième partie : En route pour DureRoc

Citation :: Tour de jeu
- Alauwyr Iskuvar
- Orfraie Ataliel
- Harthea Thaidforodren
- Christan Weren

L'ordre pourrait changer à tout moment.
Veuillez attendre vos directives avant de poster. Merci!

Sujet: Re: [Quête] Un commerce écarlate Ven 11 Mar 2016 - 16:51

Alauwyr ne s'était pas attendu à ce que les deux elfes se joignent à sa suggestion. En même temps, à voir l'enthousiasme à la limite du débordement de joie d'Aurélie, on put aisément comprendre qu'il ne s'était pas trompé au sujet de la jeune fille. Elle avait des connaissances dans ce qu'on pouvait redouter envers les vampires. Un bon point pour commencer, mais l'Alayien connaissait déjà les conséquences de sa proposition ; vu que Christan avait été le seul à refuser la présence d'Aurélie au sein du convoi en préparation. D'ailleurs, l'échange de regard qu'il eut avec lui était très clair. Christan n'approuvait absolument pas ce choix.

Oh oui, il avait compris l'éclat de colère et de réprobation froide que venait de lui lancer son ami. Mais dans une mission de ce genre, qui plus est avec des vampires, avec un traité de paix tout jeune et donc encore fragile, Alauwyr avait estimé nécessaire de prendre les meilleurs atouts de leur côté. Surtout que dans les paroles des deux Elfes, Aurélie ne manquera pas de protection. Il ne manqua pas de recroiser le regard agacé et tendu de l'Enferraillé quand celui concéda à la décision générale de prendre avec eux la jeune femme enjouée de venir. Cette dernière était tellement heureuse de faire partie de cette mission -qu'il fallait avouer dangereuse malgré tout- qu'elle partit aussitôt pour terminer les derniers préparatifs. Christan en profita pour lui intimer l'ordre d'être de la protection de la gamine. Là-dessus, Alauwyr se contenta de répondre simplement.

''Ce sera fait....''

Devant les elfes, il ne pouvait se permettre de jeter à la face de son comparse un sourire ironique ou une réplique bien sentie. Ce n'était ni le lieu ni le moment. Et encore moins devant des elfes....Puis tout en croisant les bras, il écouta les propos de son capitaine quand à son entretien bref avec les deux elfes, quand à la manière de progresser dès que le convoi se mettrait en route. Après tout, dans les gradés présents, il était au bas de l'échelle et Harthea ne l'avait pas désigné dans le nombre des participants. Autant se taire pour éviter de faire de l'esclandre.... Puis vint le temps de partir...

Le premier convoi quitta enfin la ville de Caladon, en fin d'après midi. L'escorte en place, composée d'Elfes et d'Alayiens comme cela avait été convenu se disposait non loin du précieux transport. Alauwyr n'avait pas failli à l'ordre donné par Christan. Il était placé à côté d'Aurélie, en tête de la caravane. Une position pas du tout protégée en cas d'attaque surprise.
Sur le siège du chariot, Aurélie était à droite de l'Alayien à sa gauche. Alauwyr avait opté pour cette place pour sauter hors du chariot en cas de nécessité et surtout.... dégainer sa bonne vieille lame en cas d'assaut.

Au contraire de Christan qui s'était paré comme pour jouer le massacreur sur un champ de bataille, Alauwyr n'avait pas quitté son armure sombre. La capuche rejetée en arrière dévoilait la couleur grisée d'une chevelure qui tombait d'ordinaire à hauteur de ses mâchoires. Mais pour cette mission, il avait attaché ses cheveux en une courte queue de cheval, d'où quelques mèches se sauvaient. Sa large cape élimée à ses bords couvrait ses épaules et par de là même son épée qu'il portait à la ceinture. Moins on la verrait et mieux cela serait. Avec son allure, il avait tout d'un homme de main....qui allait devoir agir plutôt que prévu... et qui se retrouvait à tenir les rênes des chevaux qui tractaient le lourd chariot. Il aurait préféré se retrouver à cheval que de jouer ce rôle. Mais il n'allait pas se plaindre.

En effet, sous l'injonction d'Aurélie, Alauwyr tira sur les rênes pour stopper son équipage équin. Devant eux, sur la route, se tenait une une quinzaine de personnes, formé d'hommes et de femmes dont certains tiennent leur jeune enfant. La mine renfrogné, ils se dressaient sur leur route. Dire que le convoi venait à peine de quitter la route. Alauwyr fronçait des sourcils en fixant chaque personne présente qui entravait leur route.

''Nous ne nous écarterons pas. Nous refusons de voir sortir de notre ville des convois emplis de sang pour ces abominations. Qu'il aille trouver leur approvisionnement ailleurs ! ''
''Oui ailleurs ! Après ces tonneaux là, ils seront capable d'exiger plus encore ! Même nos enfants !

Une mère serra contre elle son rejeton, en entendant pareille affirmation. Quelle bande d'imbéciles à distiller déjà de la peur ainsi alors que ce convoi n'était que le premier et fait pour la bonne cause... Enfin bonne cause pour le traité de paix. Du point de vue d'Alauwyr, il y avait autre chose, qu'il préférait garder pour lui....D'ailleurs, il se permit d'ouvrir la bouche.

''Si cela peut vous rassurer, ce sang ne vient que de volontaires....si vous aviez pris le temps de vous renseigner. Personne n'a été forcé.....''

Il cessa de parler quand il entendit Orfraie se rapprocher pour se mettre en tête du convoi. La Générale paraissait avoir décidé de prendre les choses en main

Sujet: Re: [Quête] Un commerce écarlate Jeu 17 Mar 2016 - 19:25

Finalement, les choses furent décidées. Aurelie allait accompagner le quatuor de guerrier. Dans le cas d'altercations avec les Vampires, sa présence serait fort probablement un atout afin de désarmer ces situations. Il n'était pas bon de se faire remarquer en plein territoire Immortel car même si Kylian se faisait respecter, certain Vampire n'hésitaient pas à se montrer menaçant. Orfraie se rappelait parfaitement l'altercation qu'elle avait eu avec l'un d'entre eux, le jour de l'arrivée du peuple Immortel à Estëllin, pour le mariage de son neveu.

La jeune humaine semblait plus qu'heureuse de faire partie du voyage et malgré les dangers de celui-ci, Orfraie ne put retenir un sourire devant tant de joie et spontanéité. Cette jeune femme était rafraichissante, à des années lumières du stoïcisme des Elfes qu'Orfraie avait l'habitude de côtoyer, la plupart du temps. Quelque part, elle lui rappelait Aléria, en tout de même beaucoup plus … énergique.

Toutefois, la Générale souhaitait aborder le sujet du voyage avec le reste du groupe, rejoignant d'ailleurs Christan sur le fait que voyager de nuit n'était pas la meilleure des idées. Les bandits avaient tendances à préférer l'obscurité pour attaquer et semer la panique, pour être plus discrets.

" Christan à raison. " Fit Orfraie de son habituel ton calme, sa main caressant discrètement le crane d'Arphen. " De plus, même si nous avons une très bonne vision de nuit, ce n'est pas le cas des Humains. " Rappella Orfraie, toujours sur ce même ton serein. Il n'était pas question de méprit, mais d'une simple constatation que n'importe qui pouvait faire. La princesse acquiesça lorsque l'Alayien évoqua l'idée d'envoyer des éclaireurs. " Effectivement, nous sommes à même de remplir une telle mission. J'enverrais trois guerriers au-devant de la caravane, deux sur nos flancs et un derrière de façon à garantir un périmètre de sécurité autour de la caravane. Rien n'échappa à un Rôdeur. " Expliqua Orfraie, une pointe de fierté dans la voix en évoquant ses Rôdeurs, l'élite de l'Armée Elfique.

…..

Lorsque la caravane fut prête, Orfraie enfourcha sa monture en grimpant lestement sur son dos, Arphen à sa droite. Murmurant en Elfique, Hajja vint se placer au niveau de l'avant de la caravane, de façon à être à la hauteur d'Aurelie et d'Alauwyr, bien que ce soit la jeune femme qui soit la plus proche de la Générale, la jeune femme se trouvant à droite du banc et Alauwyr à gauche.
Celle-ci ordonna ensuite – en elfique - à trois de ses guerriers de partir en avant afin de les alerter de tout danger, tandis qu'un Elfe suivrait la caravane à plusieurs dizaines de mètres sur la droite et un autre sur la gauche, de la même façon. Enfin, elle en envoya un dernier fermer leur marche et s'assurer que personne ne les suivait.

Si Orfraie s'était placée en avant de la caravane – une position peu protégée – s'était pour faire profiter de son excellente ouïe à ses compagnons de route. Son totem lui offrait effectivement un sens bien plus développé que la normal, y compris chez les Elfes, et permettait donc à celle-ci d'entendre bien avant tout le monde le moindre son annonciateur de problèmes.
Rapidement, l'Elfette entendit donc le bruit caractéristique d'une conversation animée, mais avant d'avoir pu alerté qui que ce soit, un groupe d'individus se présenta devant eux, bloquant la route. Sous l'ordre d'Aurélie, Alauwyr stoppa la caravane. Il y avait devant eux une quinzaine de personnes – femmes, hommes, enfant – dont les mines renfrognées ne laissaient rien présager de bon. De la façon dont ils se dressaient sur la route du convoi, il était clair qu'ils n'allaient pas les laisser passer facilement. Discrètement, la Générale soupira. Elle aurait dû s'attendre à cela … Les gens disaient souvent que les Elfes avaient un esprit étriqué, mais les Hommes n'étaient pas mieux… La preuve se trouvait devant elle.

Evidemment, il n'était pas question de passer par la force. Orfraie ne comptait pas faire du mal à ces gens, qui au final avaient plus peur qu'autre chose… Et tandis qu'Alauwyr tentait de désarmer la situation, la princesse réfléchissait à ce qu'elle pouvait leur dire. Lorsqu'elle eut trouvé les bons mots, elle murmura à Hajja de s'avancer au-devant de la caravane. Le destrier était déjà plus grand qu'un cheval ordinaire, mais Orfraie était également très grande et observait donc d'assez haut cet auditoire. Toutefois, son regard et ses trais délicats étaient dépourvu du moindre signe de supériorité, ce dont les Hommes affublaient souvent tous les Elfes, à tort. Après quelques secondes, durant lesquelles il n'y eu aucun bruit, la Rôdeuse fit passer sa jambe gauche par-dessus sa monture et se laissa tomber souplement à terre. Elle s'approcha ensuite de la quinzaine de civil, les bras le long du corps. Le fait qu'elle soit en arme pouvait la rendre menaçante, aussi était-il inutile de faire des gestes un peu trop brusques ou qui pourraient être mal interprétés. De toute façon, Orfraie ne doutait pas un seul instant que ses Rôdeurs étaient près à la défendre en cas de besoin.

" Ces "abominations" ont acceptés d'arrêter de se nourrir de force sur les Hommes, toutefois en échange les Royaumes Humains ont acceptés d'offrir aux Vampires le sang de volontaires afin que ces derniers puissants vivre. Notre sang à nous, Elfe, n'est pas nourrissant pour eux, c'est pourquoi nous participons au commerce écarlate en maintenant le sang frais grâce à notre magie, tels sont les termes du traité de paix." Résuma Orfraie, son regard parcourant l'assemblée qui lui faisait face, son ton imposant le silence. " Toutefois, si vous ne nous laissez pas passer, les Vampires vont finir par s'affamer… Et un Vampire affamé ne meurt pas tout de suite. Non, il cherche à survivre, à se nourrir. Et la ville la plus proche de DureRoc est… Caladon. Votre cité. " Martela Orfraie, les mains jointes dans son dos. " Je ne vais pas tenter de passer par la force, ce serait totalement contre le traité de paix, contre tout ce pour quoi nous nous sommes battu… J'en appelle donc à votre conscience et à votre bon sens. Laissez-nous passer ou les conséquences, à défaut d'être immédiates, seront terribles et prendront la forme de vague de Vampires massacrant tout sur leur passage afin de se nourrir… Et vous aurez alors vous-même mis vos enfants en danger de mort. "

Sujet: Re: [Quête] Un commerce écarlate Sam 19 Mar 2016 - 3:50

Le groupe choisit la voie de la diplomatie.

La porte-parole est: Orfraie Ataliel

Modificateurs:
Elfe: + 1
Charisme: +2
Présence d'Aurélie: +2

Résultats:
1 et 2: Les civils ne sont pas calmés. Ils deviennent agressifs. (Oui, je sais. C'est impossible comme résultat. Mais ç'aurait pu en d'autres circonstances)

3 à 5: Les civils refusent de bouger. (Oui, je sais. C'est impossible comme résultat. Mais ç'aurait pu en d'autres circonstances)

6 à 9: Les civils s'agitent encore un moment. C'est seulement après plusieurs minutes qu'ils les laissent passer.

10 et plus: Les civils sont convaincus rapidement et ils retournent à la ville.

Sujet: Re: [Quête] Un commerce écarlate Sam 19 Mar 2016 - 3:50

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Hasard' :
[Quête] Un commerce écarlate Das10

Résultat :

[Quête] Un commerce écarlate 40px-OH-7.svg

Sujet: Re: [Quête] Un commerce écarlate Dim 20 Mar 2016 - 6:23

A trop vouloir donner, il arrive que l'on se prenne le coup de bâton en retour. Et à voir comment l'humaine se comportait en entendant les proposition et en la voyant partir en courant pour finir de se préparer, Harthea commençait à regretter d'avoir fait parti de ceux qui acceptait sa présence. La Capitaine avait l'impression de voir là une enfant qui joue à être grande. Mais elle se garda d'en dire le moindre mot. Elle garderait un œil sur cette "enfant" et resterait non loin de sa caravane. Déjà qu'Harthea n'était pas dans les bonne grâce de Alauwyr, alors autant éviter de lui donner une raison supplémentaire de considérer les elfes comme une menace.

La troupe finit par se mettre en marche, mais à peine étaient-ils sortie de la ville qu'une troupe de locaux leur barrait le chemin, émettant de protestation à l'encontre du commerce écarlate. En commandant de ses troupes, Orfraie prit les devant et s'approcha des gêneurs pour les faire partir. Harthea ne manqua pas de remarquer que certains se montraient craintif de voir ainsi un soldat elfique s'approcher et leur parler. Elle remarqua même quelques mère attraper leurs enfants pour les placer derrière elles, comme si elles voulaient les protéger de l'elfe qui se tenait désormais devant eux.
Voila que de peuple des légendes, les elfes devenaient une menace?
Cela agacer relativement Harthea qui commencer à être à vif. La troupe s'été à peine mise en route que les problèmes se manifestaient déjà en groupe. La cavalière remarqua que certains manifestant échangèrent des regards incertains, ne sachant trop que faire. Puis finalement, la voix de la jeune Aurélie s'éleva de son chariot. Harthea regarda alors dans cette direction et vit la jeune femme, debout à sa place qui prenait la parole.

-Vous rappelez-vous de la guerre avec les vampires de jadis? Là, les humains formaient leur repas et c'est dans la crainte que nous vivions. Ce n'était pas mieux avec Vraorg. Vous me connaissez et vous savez que c'est dans vos intérêts que j'agis. Les gens ici présents ne sont pas là pour vous faire du mal, mais ils ont un travail à faire: maintenir la paix que nous voulons depuis si longtemps. N'est-ce pas ce que vous désirez également? Pouvoir vivre en paix et que nos enfants n'aient pas à vivre dans la guerre? Vous êtes libres désormais et justement, vous êtes libres de faire le bon choix.

Harthea commençait à grincer des dents. Mais bon sang que foutait cette humaine à s'exposer ainsi. La petite compagnie venait à peine de partir que déjà, elle crier à la cantonade qu'elle œuvrait pour la paix, s'affichant par la même comme cible principal pour tout partisan de l'opposition au commerce écarlate.
En plus de cela, les mots qu'elle prononçait était une répétition des paroles d'Orfraie. Mais cette dernière avait l'avantage d'expliquer clairement le choix qu'avait les humains protestataire, tandis que la jeune Aurélie ravivait les plaies du passer, sans vraiment aider le choix de la troupe.

-Tenez vous prêt. Murmura-t-elle aux soldats qui les accompagnaient. Elle avait vu plus d'une manifestation tourner au bain de sang pour une mauvaise décision d'un côté ou de l'autre. Et elle ne tenait pas à perdre leurs gens dés le début du convois.
Finalement, elle s'approcha de la tête du convois, l'ouïe toujours attentive à ce qui se déroulait derrière elle. Vous savez tous que les Vampires sont considérés comme des ennemis des elfes. Et vous avez devant vous une troupe composer d'humains, lourdement armés pour tenir en respect les Sangsues, et des elfes venu à la fois honoré leur part du marché et aider leurs amis humains.
Ma Dame ici présente, elle désigna Orfraie de la main, vous offre le choix entre la sagesse d’œuvrer pour ne pas revoir de conflit comme celui qui nous opposa aux Vampires, ou bien de vous opposer à notre passage. Je pense que vous saurez trouver la sagesse en vous et savoir quel prix il est préférable de payer, pour chacun. Et si cela peut vous rassurer, si mon sang n'était pas aussi toxique pour les Vampires, je serais de celles et ceux qui donnent leur sang pour maintenir la Paix.
Sur ceux, gentes dames et damoiseaux, je vais vous prier de vous écarter de notre chemin, car si Ma Dame peut se montrer patiente, ce n'est, malheureusement pas mon cas aujourd'hui. Cette caravane passera.

Une fois encore, les manifestant se regardèrent. visiblement, voir des humains et des elfes prononcer le même discourt semblait avoir quelque peut raisonner ces pauvres âmes qui finirent par se disperser et repartir en direction de Caladon.

Harthea fit alors s'approcher sa monture du chariot ou se trouvait Aurélie, et adressa un hochement de tête respectueux à Alauwyr. Il avait entamer une discussion calme et posé avec ces gens et elle l'en remerciait, même sans dire un mot. Puis elle se tourna vers l'humaine.

-Je sais que j'ai annoncé que je vous confierais à la surveillance de quelques uns de mes hommes et que Sir Iskuvar est en charge de vous protéger. Mais si vous nous refaites un numéros comme celui ci, je donnerais l'ordre que vous restiez à l'intérieur de votre chariot, pour n'en sortir que pendant nos arrêts ou lorsque l'on aura besoin de vous. Voici donc le choix qui se présente à vous, jeune jouvencelle. Tenez vous à carreau et faite profil bas, ou mes hommes se chargerons de vous cacher.

Le ton d'Harthea était sans appel. Elle avait formulé un choix possible pour l'humaine, mais il était clair pour chacun que l'elfe entendait qu'Aurélie obéisse aux consignes et qu'elle se calme. Elle avait choisit exprès ces mots afin de faire comprendre à la jeune marchante qu'ils n'étaient pas en sortie de plaisir et qu'elle devrait se plier à certaines mesures si elle ne souhaitait pas devoir faire demi tour vers Caladon, elle aussi.
Harthea reprit ensuite sa place dans le convois, jetant un œil à chaque membre de l'escorte. Elle savait que les mots qu'elle venait de prononcer avait été entendu par chacun. Elle n'avait d'ailleurs même pas essayer de les cacher, car elle voulait que tous sache quoi faire à la prochaine scène que ferait la jeune femme. Si l'on devait assurer sa sécurité, cela se ferait selon des standard précis et pas en ce donnant en spectacle comme elle l'avait fait du haut de son chariot.

La troupe reprit ensuite sa route en direction de Dureroc, laissant défiler le paysage. Au loin, les hommes du convois pouvaient voir des vautours voler en cercle au dessus d'un point. Les elfes purent distinguer là une carcasse d'animal, mais également le mouvement sinueux d'un serpent s'approchant du festin, attendant de pouvoir attraper sa prochaine proie.
Lentement, le soleil descendait vers l'horizon, couvrant le ciel de couleurs tendant vers le carmin. Il faudrait bientôt que la caravane fasse halte pour la nuit et que le campement se mette en place.

Sujet: Re: [Quête] Un commerce écarlate Mer 23 Mar 2016 - 4:39

Personnage non joueur

Aurélie était tout sourire à l’idée de partir et elle termina les préparatifs en un coup de vent. Mais rapidement n’était pas synonyme de travail mal fait. Oh que non! Elle avait une réputation à préserver. Ses collègues avaient été mis au courant de ses plans, et ils y avaient adhéré. Bien sûr, il était bien difficile de lui refuser quoi que ce soit avec son regard brillant et son sourire charmeur. Cette tactique semblait fonctionner très bien avec les Caladonais, surtout parce qu’elle était proche d’eux, mais le groupe qu’elle venait de joindre semblait plus distant, plus froid et plus sévère. Ils n’étaient pas méchants pour autant. Elle ne les aurait pas rejoints si elle avait pensé ça! Oh que non! Elle était impatiente de mieux les connaître et de vivre cette aventure à leurs côtés, surtout de voir la princesse elfique en action. En tout cas, elle les aimait déjà, ou presque!

- Merci de me laisser une place. Dit-elle poliment avant de s’installer à l’avant de la caravane.

L’Alayien, le plus sympathique des deux, vint s’asseoir à ses côtés et elle lui offrit son plus beau sourire.

- Lieutenant Iskuvar. Prononça-t-elle doucement, hochant de la tête.

Par courtoisie, elle lui tendit les rennes du charriot et attendit de voir s’il les prenait ou s’il allait les lui laisser. Les deux options lui allaient et elle y voyait à chacune des points positifs. Si c’était elle, elle se rendrait utile. Si c’était Alauwyr, elle allait pouvoir observer le paysage sans avoir à se concentrer pleinement sur la route. Bien sûr, elle l’aiderait à se diriger jusqu’à DureRoc s’il en avait le besoin. Au final, c’était le lieutenant qui mènerait le commerce écarlate.

- C’est un plaisir de voyager à vos côtés! Dit-elle joyeusement. Ses traits formèrent ensuite une expression incertaine. Dis-moi? Tu me permets de t’appeler Alauwyr? Oh! Quelle sotte… Je peux te tutoyer? Désolée… Vraiment. Où sont mes manières. Ajouta-t-elle, légèrement mal à l’aise.

Peu de temps après que les sabots des chevaux martelèrent le sol, des silhouettes apparurent face à eux. Les yeux de la jeune commerçante devinrent bien ronds en reconnaissant les gens qui leur barraient le chemin, c’était des Caladonais. Le geste de la main pour qu’Alauwyr arrête la caravane partit aussitôt. Mais qu’est-ce qu’ils faisaient là? Non, la question ne se posait pas. Elle devinait ce qu’ils faisaient là. Ce qu’elle ignorait était plutôt comment le groupe réagirait face à cela.

Aurélie échappa un soupir de soulagement lorsque son compagnon opta pour la diplomatie plutôt qu’une option violente. Elle connaissait tous ces civils personnellement et son cœur aurait saigné à voir qu’on les maltraitait. Tout son respect fut accordé à Orfraie qui parlementait avec les Caladonais. Mais ces derniers semblaient encore hésitants. Chose normale face à des inconnus à l’aspect terrifiant et inquiétant (surtout Christan =P).

- Jacob, Marianne, André, Gaston, Izkal, Françoise, Bob, Viska, Chloé, Ramuel, Sofitia, Réjean, Henriette, Béatrice, Arnold, Willy, Sine, Étienne, Danaphée… Dit-elle clairement.

Un à un, elle avait prononcé leur prénom et avait attiré leur attention. Il n’y avait pas de méchanceté dans le regard bleuté qu’elle leur porta, mais simplement de la sympathie. Ils la connaissaient comme elle les connaissait. Elle comprenait comment ils se sentaient, car elle aussi avait eu peur. Jamais elle ne leur souhaiterait le moindre mal, comme ceux-ci ne voudraient jamais la blesser. Après tout ce qu’ils avaient vécu, ils formaient une famille. C’est comme ça qu’elle le voyait en tout cas. Une fois qu’elle capta leur attention, elle continua de parler afin de les convaincre à rentrer.

Harthea en fit de même et les civils finirent par rentrer tout bonnement à Caladon. L’elfette vint vers elle et c’est un regard surpris qu’elle eut face à ses reproches. Elle avait exagéré? Mais tout ce qu’elle avait voulu, c’était de les aider et d’aider ses amis. Pour eux, ils n’étaient que des inconnus. Quant à elle, elle formait un visage familier parmi ce groupe, une personne de confiance. Son regard se balada jusqu’à Orfraie et revint vers Alauwyr afin de lire en eux s’ils étaient du même avis.

- Désolée… Lâcha-t-elle doucement.

Face au ton employé, il n’y avait pas place à la discussion. Elle avait parfaitement compris ses directives et le voyage allait reprit son cours.

Sujet: Re: [Quête] Un commerce écarlate Mer 23 Mar 2016 - 18:51

L'énervement ne mit pas trop de temps à penser, Christan n'en voulait pas foncièrement à Iskuvar dans les faits car ce dernier avait pensé avoir une bonne idée, mais bon sang ! Christan comptait tout de même lui montrer en partie à quel point emmener cette Aurélie avec eux était une belle erreur, surtout pour qu'il ne refasse plus ce genre d'erreur à l'avenir… Disons que ce serait salutaire pour le sang-froid de Weren probablement.

Et Iskuvar se tenait à carreau pour le moment, ce qui était un très bon point franchement, c'est qu'il y avait des elfes non loin… Et car le coup de cette Aurélie lui passait clairement en travers la gorge, devoir passer deux semaines de voyages à supporter cette gamine. Bon sang ! Même Vraorg le blanc n'aurait pas mérité un telle supplice ! Quoique Weren regretta cette pensée là, Vraorg au contraire aurait mérité de passer un siècle en compagnie de cette gosse pour la peine ! Sans doute qu'avec de la chance ce dernier serait devenu chèvre comme Christan risquait de le devenir après deux semaines de voyages.

Enfin dans tout les cas les elfes ne furent pas plus contrariantes sinon. Quoique il ne pu s'empêcher de regarder courtement Orfraie de manière lasse en voyant le sourire de cette dernière devant le comportement de gamine de l'autre femme. On dirait une grand-mère appréciait de voir une gamine plein de vie, ce qui n'était pas du tout approprié à la situation ! Il est où le professionnalisme militaire là-dedans ? Enfin il ne chercha pas plus loin, sans doute qu'il valait mieux laisser son agacement actuel décanter un peu… Car c'était juste désespérant de niaiserie stupide. Bon sang ils sont dans l'armée ! Pas là pour jouer les nounou aux dernières nouvelles. Mais bon il était alayien, il tâcherait donc de rester professionnel jusqu'au bout pour sa part...

« Bien. » Dit-il d'ailleurs quand Orfraie confirma qu'elle était d'accord avec ses idées, bon au moins cela était fait, il restait juste à régler deux trois détails, et ils ne tarderaient guère à partir heureusement. Car il était temps de passer au vif du sujet...

[...]

Le caravane commença donc à partir, Iskuvar se plaçant à l'avant. Weren n'avait d'ailleurs pas trop peur pour lui, Alauwyr avait tendance à ne pas se faire avoir pour si peu, il en avait pour preuve que lui aussi était encore en vie malgré tout ce qu'ils avaient subit tout deux...

Ah, et d'ailleurs visiblement il y eu un barrage qui se dressa face à eux à la sortie de la route, eh bien ça commençait bien… Enfin visiblement il était hors de question d'user de méthodes intimidantes pour les faire rebrousser chemin donc autant laisser faire les autres, c'est que Christan n'était pas un grand adepte de la diplomatie. Il se contenta donc de rester silencieux devant cette scène, mais tout de même bien en vue histoire de dissuader ces pouilleux s'ils allaient chercher les ennuis, car ils comptait bien les leurs faire trouver si ça arrivait. Car s'il devait avoir affaire à une dizaine de barrage comme cela il allait vite commencer à en avoir assez...

D'ici là regardons comment ils feraient, Iskuvar pour sa part fut prudent comme toujours, mais ce fut surtout les elfes qui caressèrent ces butors dans le sens du poil, pas que Weren ne comprenait pas les motivations de ces derniers, mais il trouvait cela stupide le fait de vouloir stopper une caravane lourdement armée juste avec un barrage… Christan regarda à sa droite, son chien l'avait rejoint, un gros berger elenien qui n'avait pas l'air forcément de meilleur caractère que son maître. Probablement que ce dernier saurait s'avérer utile, mais pour le moment il était calme et regarda les manifestants en se demandant s'il devait aller les mordre, ou pas. Sans doute qu'il le ferait si son maître était attaqué…

Bon visiblement Orfraie sembla trouver les bon mots, mots que rabâcha en bonne partie Aurélie se trouvant non loin… Par la peste si Christan avait été un arbalétrier désirant faire du dégât il aurait pu aisément planter un carreau dans le torse de cette jeune femme, et il n'aurait pas beaucoup hésité vu qu'elle venait d'annoncer son importance… Enfin dans tout les cas ce beau discours très bien pensé, mais à bien y réfléchir d'une grande évidence sembla efficace car les manifestants non loin ne tardèrent guère à se disperser, bien… C'est qu'ils n'avaient pas toute la journée ! Car même si Ataliel parlait bien, visait juste, Et l'autre elfe aussi d'ailleurs, les paroles d'Aurélie pour leurs parts débordaient tellement de bien pensance que cela donnait envie de vomir à Christan, bon sang qu'il avait horreur des mélo-drames ! Si ces crétins étaient intelligents ils n'auraient pas barrer la route comme ça tout simplement ! Le fait qu'ils se rétractent après coup montraient juste qu'ils étaient mou, et versatiles c'est tout...

Par contre il avait bien apprécié qu'Harthea appelle les vampires « sangsues », visiblement elle semblait avoir des idées plutôt saines cette elfe là, enfin pour une elfe… Il envisageait presque de revoir en partie son jugement sur elle car visiblement elle ne semblait pas autant dégouliner de bien-pensance que certains ici, en plus d'avoir précisé que la caravane passerait de toute manière quoi qu'ils fassent, il n'aurait pas fait très différemment lui-même après tout, bon c'était une elfe on ne pouvait pas faire de miracles mais au moins elle avait la jugeote d'être ferme cette elfe-ci…

« Elle a raison, continuez à être imprudente comme cela et vous ne nous laisserez pas le choix. » Précisa t-il d'ailleurs pour appuyer les paroles de l'elfe, ce qui pu peut-être surprendre certains, mais pas tant. En tout cas il serait du côté de cette elfe à ce sujet-ci, et il précisait bien qu'il n'hésiterait pas lui aussi à prendre des mesures si cette Aurélie ne leurs laisseraient pas le choix, d'ailleurs il avait envie au fond qu'elles ne leurs laissent pas le choix uniquement pour avoir le plaisir de lui apprendre que voyager n'est pas comme se promener dans le quartier marchand de Caladon...

Enfin… Il conclut donc qu'il l'avait peut-être jugé effectivement un peu vite cette elfe-ci, car visiblement elle commençait au moins à y voir clair à l'égard de cette gamine. Il la regarda légèrement septique devant ce qu'il avait entendu, mais satisfait que quelqu'un d'autre que lui rabatte le caquet à Aurélie. Si ce n'était pas une elfe il aurait même eu une certaine estime pour elle juste pour cela, en tout cas au moins ça suffisait à le ramener dans une certaine neutralité à l'égard de cette capitaine elfique car elle dénotait au moins d'un certain professionnalisme appréciable de sa part. On verrait bien si elle arriverait à se montrer toujours aussi pragmatique pour le reste de l'expédition, mais bon au moins il arriverait peut-être à la supporter elle aussi. Ou en tout cas à ne pas avoir l'envie fulgurante de cogner sa tête sur un mur... Car ça restait toujours une elfe avec tout les défauts allant avec bien entendu.

Enfin sur ce, et sur la fin de ce petit incident finalement guère important ils purent reprendre rapidement leurs routes sans encombre pour le moment.

[...]

A part les animaux inquiétant, enfin pour certains ils ne croisèrent rien de particulier sur la longue plaine se présentant devant eux dans laquelle ils venaient à peine d'entrer alors que Caladon disparaît à l'horizon… Visiblement les animaux pourraient être un problème nota Weren, mais pour le moment tout se passait bien, et il arriva le moment où il fallu arrêter la caravane vu que le soleil commencer à se coucher…

Ce qui signifiait aussi qu'il fallait décider de comment s'organiser pour cette nuit, c'est qu'il valait mieux être prudent après tout... Et vu que c'était un campement qui serait très temporaire il n'aurait pas les moyens d'un campement fait pour durer comme l'armée alayienne avait affectionné en faire à l'époque, fortifié, amménagé et tout… Oui oui autant oublier ces délires de grandeur pour le moment, et rester réaliste.

« Lieutenant Iskuvar, géneral Ataliel, et capitaine Thaïdoforen ? Il faudrait que nous nous concertions au sujet de l'organisation de nôtre camp pour la nuit. » Dit-il quand à la manière dont il avait déformé le nom d'Harthea ce n'était pas volontaire, juste que les noms elfiques. C'est compliqué et faussement classe souvent, à croire que c'était fait exprès. Et quand au fait que c'était plus facile d’appeler quelqu'un par son prénom, disons que Christan préférait appeler les gens par leurs noms, car le prénom c'était une marque de très grande familiarité pour lui qu'il avait du mal à utiliser même avec ceux qu'ils apprécient particulièrement comme Iskuvar.

Enfin bien entendu il n'avait pas demander à Aurélie de participer car pour lui celle-ci n'avait rien à faire dans une discussion militaire au sujet de l'organisation d'un campement pour la nuit, mais bon visiblement il serait dur de s'en dépêtrer donc il laissa faire si elle désirait rester les écouter entre autres. Et se concentra donc sur le sujet de discussion qu'il venait d'instaurer, et sur ce il prit donc calmement la parole pour donner ses idées.

« Selon moi il faudrait d'abord aller installer nôtre campement sur une colline proche, il n'y clairement aucun bois à des lieux à la ronde, et la hauteur nous permettra au moins de voir venir une éventuelle menace de loin, et d'avoir une position avantageuse en cas d'attaque. »

Maintenant rester à aborder le sujet de l'installation du campement pour lui.

« Voici mes propositions. Les soldats s'échangeront les tentes au cours de la nuit, je propose que nous installions quand même celles qui ne serviront pas pour servir de leurre, quand à celles qui serviront nos hommes n'utiliseront que celles les plus à l'intérieur possible de nôtre campement pour que le moins possible soient pris par le temps en cas d'attaque. Rangeons les voitures de la caravane au milieu du campement, si quelqu'un veut venir aller les chercher il devra ainsi pénétrer dedans et il ne pourra pas dérober un des tonneaux discrètement sans se faire repérer, et s'il veut les détruire ce sera d’autant plus compliqués que nous posterons en permanence cinq hommes, soit deux elfes, et trois alayiens pour veiller dessus lorsqu'il fait nuit. »

Et de son organisation.

« Je propose ensuite que nous divisions les troupes en trois, chaque groupe assurera ainsi trois heures de gardes, chaque pourra ainsi dormir 6 heures ce qui est amplement suffisant. Mais je suppose que vous aussi avez des propositions, et suggestions à faire ? » Pas qu'il n'en avait pas d'autres, mais il préférait voir ce qu'ils avaient à dire avant de continuer à se prononcer… Cela lui permettrait aussi d'y réflechir davantage entre-temps bien entendu.

Une fois ceci fait il resta donc silencieux pour voir ce que les autres proposeraient, écoutant en premier son lieutenant qui savait être de bon conseils assez souvent.

Sujet: Re: [Quête] Un commerce écarlate Dim 27 Mar 2016 - 20:25

Quand Aurélie s'était installé à côté de lui, Alauwyr s'était contenté de répondre avec simplicité :

''De rien''

L'Alayien avait bien entendu pris les rênes tendues par la jeune femme. Autant que ce soit lui qui guide les chevaux et en cas d'emballement, il aura bien plus de force pour les retenir. Par contre, il ne s'était pas attendu à ce que la jeune femme soit aussi bavarde. Lui qui avait le visage couvert de cicatrice n'attirait pas spécialement la conversation des gens plus simples. Pas Aurélie visiblement. L'enthousiasme du voyage sans doute.

Il avait haussé un sourcil d'ailleurs pour la suite de son babillage.

''Prends le temps de respirer jeune fille. Je me demande comment tu fais pour en avoir encore le temps tellement tu enchaînes les mots....Tu peux m'appeler Alauwyr, cela ne me pose pas de soucis...''

Puis quand l'histoire de l'attroupement de civils qui entravait leur route....

Alauwyr s'était attendu à voir les civils se montrer moins coopératifs à l'égard d'Orfraie qui s'était mis en avant et qui était descendue souplement de sa monture pour se mettre à même hauteur qu'eux. Choix judicieux que de pas rester sur le dos de son cheval pour éviter de donner une image hautaine face à des gens du commun. Puis quand elle prit la parole, l'Alayien avait les doigts serrés sur les rênes de son équipage. Il veillait à ne pas y imprimer de tensions pour ne pas rendre nerveux les chevaux, mais pas trop non plus. Si les choses dégénéraient, elles devaient rester prêtes à réagir à ses ordres. Il avait veillé à avoir ses mains assez proche de sa ceinture pour accéder à son épée. On n'était jamais trop prudent, surtout quand la peur et la haine poussaient à des réunions comme celle qui bloquait leur passage.

Une fois qu'Orfraie eut fini son discours, Aurélie ne perdit pas de temps à se lever du banc du chariot pour prendre à son tour la parole, alors que le groupe était en pleine conversation murmurante entre ses membres de l'intervention d'Orfraie. L'épéiste ne put s'empêcher de garder un oeil sur Aurélie et trouva son discours assez proche de celui de la Générale elfique. Peu de temps après, ce fut au tour d'Harthea de prendre la suite de la conversation. A croire que toutes les femmes du groupe voulait avoir son mot à dire dans cette tension naissance. Au moins, leur intervention respective eut le don de finir par atteindre une fin bienheureuse : la foule finit par se disperser.

Alauwyr aurait pu se détendre si Harthea ne s'était pas décidée à s'approcher du chariot. Qu'est ce qu'elle voulait ? Elle le sut rapidement et après avoir accordé un simple hochement de tête à Alauwyr, elle fustigea Aurélie pour son intervention. Alauwyr plissa ses yeux. Harthea était sérieuse à répliquer de la sorte ? Cette fille connaissait ces villageois et ce lien avait peut être contribué à aider à la dispersion de ces mêmes gens. Il serra si fort les dents qu'elles en grincèrent. Même Christan se rajouta de la partie, moins intensément peut être, mais elle avait déjà eu son ''coup de bâton''. Il sentit son regard un peu refroidi des remontrances de l'Elfe et de l'Enferraillé croiser le sien. Il se contenta de la regarder sans aucune agressivité aucune. Elle avait voulu aider, et de son mieux. La seule civile à se retrouver dans le lot de prime à bord. Par contre, lui aussi avait son mot à dire. Il tourna sa tête pour avoir de visu ses trois gradés supérieurs

''Deux elfes et une humaine ont apporté un discours commun qui a permis de dénouer cet épineux soucis. Je ne crois pas que l'intervention d'Aurélie est à considéré comme inutile. Elle connait ces gens et l'inverse est également vrai. Voir un visage amical au milieu de toute une troupe armée escortant un chariot empli de tonneaux pour abreuver les vampires, cela a fait pencher la balance à notre faveur. De plus, je suis responsable d'elle comme de sa protection. Si vous avez un truc à dire, adressez vous à moi. ''

Il claqua ensuite la langue pour faire partir le chariot.

Quand le soir commença à s'annoncer, il fut temps de se décider à faire une halte et monter le camp pour la nuit. Christan prit les devants et fit part de comment organiser celui-ci pour la nuit. Alauwyr, les bras croisés, se contentait d'écouter. Peut-être qu'Aurélie serait à ses côtés. Il acceptera sa présence sans aucun soucis. Pour les préparatifs. Il n'était que lieutenant et son comparse avait une bonne expérience de l'art d'organiser les déplacements militaires. Autant le laisser gérer. De plus, les deux elfes auront sans doute leur part de conseils à apporter. D'ailleurs quand Christan tourna à la fin de ses suggestions son regard vers lui, Alauwyr se contenta de le regarder fixer, comme pour lui dire qu'il n'avait rien à rajouter, ne voyant rien à préciser ou à rajouter. Sauf un truc peut être :

''Limiter les feux de campements... ou creuser assez dans le sol pour ne pas voir les flammes des foyers. En hauteur et si la nuit est claire, on les verra à des kilomètres à la ronde.... Je participerai au premier tour de garde.

Bientôt, la nuit se couchera et il faudra que le camp soit déjà en place avant....Il n'eut qu'à lever le nez pour voir les premières étoiles apparaître sur le manteau de la nuit qui s'emparait déjà du ciel couchant.

Sujet: Re: [Quête] Un commerce écarlate Dim 27 Mar 2016 - 21:49

Le regard aigue-marine d'Orfraie s'était longuement posé sur chacun des villageois afin d’accroître la portée de ses mots. Elle savait qu'ils la craignaient, elle n'avait pas manqué de remarquer les mères cacher leurs enfants derrière elles à son approche… Quelque part, cela étonnait la rôdeuse. Le peuple elfique n'était pas connu pour être si prompte à la violence… Mais d'un autre côté, Orfraie comprenait également que ces hommes et femmes avaient peur et que celle-ci les poussait à se méfier.

C'est alors que la générale entendit la voix d'Aurélie s'élever derrière elle. Les uns après les autres, elle appela les villageois par leur prénom puis eut un discours similaire à celui de la Princesse. Le regard de celle-ci s'était posée sur la jeune femme – Orfraie s'était totalement tournée vers elle, offrant son dos armuré au villageois - et trouvaient ses mots justes. Sans nuls doutes, le discours de la jeune humaine termina de convaincre les villageois… Toutefois, Harthea semblait également vouloir rajouter quelque chose. Du coin de l’œil, la générale ne manqua pas de remarquer les elfes se tendre, prêt à parer à toute éventualité. Celle-ci grinça des dents à l'évocation du terme « sangsues » qu'Orfraie n’appréciait guère. Elle désapprouvait son utilisation et était particulièrement déçue par Harthea, elle n'imaginait pas que celle-ci se montrerait si virulente à l'égard des Vampires. Toutefois, la cavalière redressa la barre grâce à la suite de son discours, bien qu'elle se montrât un peu trop brute au goût de la Princesse. Celle-ci ne fit toutefois aucun commentaire – pour l'instant – et grimpa souplement sur le dos d'Hajja tandis que la caravane reprenait la route.

Orfraie revint placer sa monture à la hauteur d'Aurélie et d'Alauwyr. La princesse allait remercier ces derniers pour leur intervention lorsque Harthea s'adressa à la jeune humaine. La générale haussa un sourcil devant les paroles de sa semblable. - N'oubliez pas votre rang, Harthea. Vous êtes sous mes ordres, de par mon rang et mon grade, et je n'approuve pas une telle agressivité à l'égard de cette jeune femme. Son intervention était légitime, elle connaissait ces gens. Je m'attends à ce que vous lui présentiez vos excuses avant la nuit tombée. Ordonna Orfraie en haussant un sourcil, s'exprimant rapidement en Elfique afin d'être comprise d'elle seule. Il n'était pas du genre de la Princesse de se montrer si cassante, mais l'intervention de son amie l'avait quelque peu agacée. - Sages paroles, Alauwyr Iskuvar. Approuva ensuite Orfraie, adressa un hochement de tête reconnaissant à ce dernier.

Plus tard, lorsque la caravane s'arrêta pour la nuit, Orfraie descendit souplement du dos d'Hajja. Marcher lui fit un bien fou, ses jambes commençant à être engourdi par cette longue chevauchée. En Elfique, la générale prit le temps de parler avec sa monture tout en flattant son encolure, puis ôta sa selle. Elle laissa ensuite le noble destrier s'éloigner près des autres chevaux, sans prendre la peine de l'attacher. Hajja lui était fidèle et ne se laissait monter que par elle, Orfraie savait donc qu'il n'allait pas s'enfuir.

Les quatre responsables se réunirent, mais Orfraie invita Aurélie à se joindre à eux, il serait ainsi inutile de lui répéter les choses. L'Elfette écouta attentivement les idées de Christian. Le guerrier connaissait son sujet, toutefois la Princesse avait une chose à dire. - Je pense qu'il est inutile d'échanger les tentes. Installons le campement de façon à ce qu'humains et elfes soient mélangés. Cela aura le mérite de forcer les discussions, de commencer à apprendre à se connaître et de pouvoir se reposer davantage sans avoir besoin de se réveiller en pleine nuit pour changer de lit. Le reste me convient. Conclut la générale. Après quelques instants, elle rajouta – Je garderais un œil sur demoiselle Myrdela cette nuit. Son regard se posa sur la jeune femme, puis elle rajouta. - Je participerai également au premier tour de garde, cela sera plus aisé ainsi pour veiller sur elle. Mettons-nous au travail, la nuit va tomber rapidement.

Sur ces paroles, la générale s'éloigna et commença à donner ses ordres en Elfique, puis prêta main-forte lorsqu'il fut temps de monter le camp.

Plus tard, lorsque le campement fut prêt et que la nuit était tombée, Elfes et Hommes entreprirent de se sustenter. La générale fronça le nez face à l'odeur de la viande en train de cuire, mais ne fit aucun commentaire. Cela était parfaitement inutile, les Hommes avaient droit de manger ce qu'ils voulaient. Pour sa part, la générale croquait tranquille dans une pomme, son regard balayant le campement. Les elfes ne se mélangeaient pas vraiment aux Alayiens et vis versa. Cela eut le don de la faire soupirer, mais Orfraie ne s'était pas attendu à un miracle.

Sujet: Re: [Quête] Un commerce écarlate Mer 30 Mar 2016 - 22:32

L'un des faiblesses des gens est de ne parvenir que très difficilement à accepter que l'on a tord. Ou que nos paroles ou nos gestes ont pu blesser quelqu'un. Cela est vrai pour les humains, mais également pour les vampires et les elfes. Rares sont ceux qui acceptent de regarder leurs actes en face. Pourtant, aujourd'hui, Harthea été obligée de le faire, serrant les dents lorsque Orfraie lui fit une remontrance en langue elfique. Si la générale avait voulut éviter d'humilier son officier, elle semblait oublier que une partie de la troupe parlait cette langue depuis sa naissance, faisant ainsi perdre toute autorité à la garde royale pour cette mission. Elle aurait aussi bien pu la reléguer au rang de simple soldat que le camouflet serait mieux passer.
Pourtant Harthea serait les dents. Non pas parce que Orfraie était générale, mais parce que la Garde Royale la voyait comme une amie sincère. Elle cherchait donc ce qui avait put la contrarier à ce point qu'elle oubli tant de détails de la situation. Puis elle se des mots qu'elle avait prononcé. Sangsue. Elle qui s'efforcer d'inculquer à Priscilla la tolérance et la réflexion...

Tandis que la caravane vint s'arrêter le soir tombant, Harthea s'approcha de la jeune humaine, serrant les poings, au point de s'enfoncer les ongles dans les chaires et qu'un fin filer de sang commence à couler lentement entre ses doigts.

-Je ne vous prendrez pas pour une idiote, demoiselle Myrdela. Dame Ataliel m'envoie vous présenter mes excuses. Toutefois, par respect pour l'audace dont vous avez fait preuve, je ne vous vendrez pas de vains mots d'excuse. Mes paroles étaient ce que je pensais et ce que je pense encore. La dureté du ton fut peut être à revoir, mais les mots prononcés sont partis, je ne puis les rattraper. Alors voici mon point de vue
Vous pouvez représenter un atout non négligeable. Mais en vous exposant comme vous l'avez fait après notre départ, vous vous êtes peinte une cible dans le dos pour tous ceux qui s'opposent au commerce écarlate. Vous êtes pour eux aussi dangereux que n'importe lequel des hommes d'armes autour d'eux, non pas parce que vous pourriez les planter avec une lame, mais parce que vous représentez pour eux l'icône de ce qu'ils refusent de voir se réaliser, que se soit la paix entre les peuples ou l'acceptation des vampires.
Et pour cela, je ferais ce qui est de mon devoir pour assurer votre protection. Peut être même plus encore. Il est fort possible que les évènements amènent certains à me qualifier de traître, mais je n'hésiterais pas à agir comme je l'entends pour assurer la réussite du commerce écarlate. Et si pour cela je dois abandonner les gens pour juste vous sauver la peau, je le ferais. Cela peut paraître extrême, mais c'est une réalité. J'ai promis à une personne qui m'est chère que j’œuvrerais pour la paix. Et je compte bien tenir cette promesse à défaut de tout autre. Alors si mes paroles vous ont semblé blessante précédemment, comprenez bien ceci. Rien ni personne ne se mettra entre moi et votre survie. Je donnerais même volontiers ma propre vie pour assurer votre survie. Mais je refuse que l'on mette en péril la vie de mes hommes. Je sais que vous avez agit en pensant bien agir. Il est possible que vous ayez eu raison d'agir ainsi. Je n'en sais rien. Mais lorsque j’envoie les miens au front, c'est en faisant tout pour m'assurer leur retour.
J'espère sincèrement que vous pourrez comprendre mon point de vue.

Harthea s'inclina et rejoignit ensuite l'attroupement des trois autres responsables qui commençaient à peine à discuter de l'organisation. Elle garda le silence, mais elle doutait fortement de l'utilité de forcer les alayens et les elfes à échanger. Si ils souhaitaient apprendre à se connaître, ils le feraient d'eux même. Pour une raison simple. Ils allaient devoir confié leurs gardes à leurs anciens ennemis. Ils devaient aujourd'hui devenir allié, au moins le temps de la mission.
Orfraie se porta volontaire pour assurer la première garde et ne tarda pas à s'éloigner pour donner ses instructions. La capitaine la regarda un instant, puis regarda les deux humains, attendant de voir ce qu'ils feraient à leur tour. Elle savait ne pas avoir besoin de donner d'ordre à ses propres hommes. Elle leur reporterait la décision qui avait été prise pour la nuit et ils s'organiseraient en fonction. Elle les savait compétent et avait toute confiance en eux.
Une fois encore, Harthea regarda Orfraie, se demandant quelle degrés de confiance avait celle ci en ces hommes pour être ainsi obliger de donner des ordres à chaque halte. Mais elle ne fit aucun commentaire et s'efforça de n'en rien laisser paraître sur son visage.

Finalement, elle s'éloigna légèrement, s'enfonçant dans l'obscurité naissante, pour s'approcher d'un petit cours d'eau qu'elle avait remarquer alors que la luminosité déclinait. Elle mit un genoux à terre et s'aspergea le visage avec l'eau, ne se redressant pas en entendant le léger pas qu'elle perçut derrière elle.

-Capitaine?
-Sergent. On partage les tentes. Tentes sur l'extérieur vides. Deux elfes et trois humains par quart de trois heure.
-Et vous, Capitaine?
-Je n'ai pas la tête à dormir.

Le sous officier comprit que sa capitaine ne dormirait probablement pas. Mais par habitude, il se lèverait durant la nuit pour vérifier l'état ou elle se trouverait. Depuis la fin du conflit, avec le lieutenant, il avait apprit les habitudes de sa Capitaine. Il n'approuvait pas forcément ses méthodes, mais il reconnaissait le fondement de ses pensées. Il s'éloigna donc pour organiser ses hommes selon l'idée qu'il se faisait de la demande d'Harthea. Un de ses hommes se joindrait à l'un de ceux de la général et un autre resterait prêt à réagir si le désignait ne pouvait se lever pour une raison ou pour une autre.

De son côté, Harthea revint en bordure de la vision de ses compagnons, après quelques temps, laissant ceux qui souhaitait l'approcher venir ou attendre, selon leur souhait.
Là, elle s’essaya et laissa quelques notes s'élever, plus proche du murmure que de la parole. Puis elle posa la main sur le sol en fermant les yeux afin d'entre en communion avec les environs et de mieux percevoir ce qui l'entourait.

Spoiler:

1: Christan
Perception +1

2: Alauwyr
Perception + 0

3 et 4: Orfraie
Elfe: + 1
Perception +1
Lièvre: Un 2e jet de dé

5: Harthea
Elfe: + 1
Perception +1
Murmure naturel +1

6: Aurélie
Perception +0

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Hasard' :
[Quête] Un commerce écarlate Das10

Résultat :
[Quête] Un commerce écarlate De2

Alauwyr ne trouva rien à redire quand à la petite discussion qui fut dite en Elfique. Peut-être qu'Orfraie apportait des éléments qui ne concernaient qu'Harthea et elle-même, mais au ton, il comprit aisément qu'il y avait de la remontrance derrière la plupart des mots. il avait haussé les épaules quand à cela. Les histoires d'elfes ne le concernait pas. Par contre la générale lui avait adressé un hochement de tête positif quand à ses paroles. Il lui avait répondu en opinant simplement du chef, pour remercier la brève réplique. Il était certain que de voir une civile prendre les devants d'une troupe militaire sur le plan initiative ne pouvait pas être du goût de tout le monde. De plus, n'avait-il pas la ''garde'' d'Aurélie ? Au moins, il avait exposé ses pensées.

Quand le convoi stoppa enfin pour monter le campement, Alauwyr s'assura du maintien à l'arrêt de son chariot et descendit de sa place, laissant Aurélie vaquer à ses propres préoccupations. Elle ne risquait pas (normalement) de s'éloigner du campement en devenir. Pendant qu'il s'assurait que les chevaux ne s'étaient pas blessés durant le premier jour du périple, Harthea s'était rapprochée de la jeune femme humaine pour s'expliquer avec elle. Il écouta d'une oreille à demi-attentive les dires de l'Elfe à l'égard de l'Humaine. A croire que la fierte elfique arrivait presque à être mis un peu de côté quand il s'avérait que l'erreur commise était bien présente... L'Alayien se demandait quelle avait pu être la teneur de l'échange verbal de toute à l'heure avec Orfraie. Chose certaine était que simple lieutenant qu'il était, il devait veiller à bien peser ses mots. Sinon Christan lui tomberait plus que dessus. D'ailleurs, étonnant qu'il ne l'est pas encore fait. Peut-être plus tard. Puis une fois la petite ''réunion'' terminée, il put se consacrer à la montée du campement...

Monter un camp en pleine nature n'était pas difficile pour une troupe aussi hétéroclite que la leur. Les elfes comme les alayiens étaient parfaitement rôdés à la vie en campagne et il ne leur fallut guère de temps pour que tout soit prêt et que les tours de garde soient donnés.

L'épéiste s'était un peu mis en retrait du camps. Oh pas très loin, pour peu qu'un regard attentif réussirait à distinguer sa silhouette qui s'était déjà imprégnée des ombres de la nuit grâce à son armure. Capuche noire relevée de surcroît pour dissimuler la grisaille argenté de sa chevelure, on pourrait croire à une ombre fantomatique, guettant les environs d'un air glacial. En même temps, droit et les bras croisés, il prenait au sérieux sa place, à savoir de fixer les environs. Ce n'était pas son tour de garde, mais il n'avait aucune envie de dormir déjà sitôt. La nuit était présente que depuis peu et il avait besoin de se vider un peu la tête. Rien de tel que d'être là comme il était. Sauf si un membre du convoi se décidait à venir voir ce qu'il faisait.

Quelque chose l'invita à tourner la tête dans une direction précise du coin. Les paupières plissées, il aperçut une forme animale se rapprocher de l'orée du campement. Quelques chevaux attachés non loin de là semblaient l'avoir remarqué et avaient changé de place, comme pour s'écarter de lui. Il fixa plus intensément la bestiole. Celle-ci faisait à tout casser un bon septante centimètres au garrot... et avait tout d'une allure porcine. Un cochon sauvage ou un phacochère ? Etrange... Il ne s'y connaissait pas vraiment en chevaux, mais les équins ne redoutaient guère les autres animaux non prédateurs. Quoique dans le cadre de cet animal là, si c'était bien un phacochère, le caractère lunatique de cette bestiole avait de quoi inciter à la prudence.

La nature de la créature se confirma par la présence de défense bien visible...Un phacochère donc. Mais ce qui rendit l'Alayien de plus en plus perplexe était la présence de celle-ci, si proche des hommes et des elfes. Un habitué qui savait qu'un camp de bipèdes recelait de la nourriture sous forme de déchets ? Non, quelque chose perturbait plus Alauwyr. Le phacochère approchait doucement, comme pour être sur une approche furtive, regardant tour à tour les tentes présentes....Un animal plus prudent aurait reniflé l'air et le sol....Là non, celui-ci fixait les tentes....Un comportement pas naturel.

Doucement, comprenant que le porcin ne l'avait pas encore vu, Alauwyr posa sa main sur la poignée de son poignard, qu'il sortit hors de sa ceinture et d'un coup d'un seul, jeta la courte lame en direction du phacochère et déjà, il se mit en mouvement pour tenter de couper la fuite à la bestiole si cette dernière venait à avoir l'idée de faire demi-tour ; si son poignard n'handicaperait pas assez l'animal pour l'empêcher de fuir. Sa main était déjà prête à tirer son épée hors de son fourreau....

Spoiler:

Jet1 : Alauwyr attaque le phacochère en lui jetant son poignard. (Art du lancé +1)

Jet2 : Le phagochère esquive (Esquive -1 (surpris))

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Hasard' :
[Quête] Un commerce écarlate Das10

#1 Résultat :
[Quête] Un commerce écarlate Chiffre10

--------------------------------

#2 'Hasard' :
[Quête] Un commerce écarlate Das10

#2 Résultat :
[Quête] Un commerce écarlate De2

La lame transperce le phacochère au niveau du cou. Il couine puis meurt.

Après que tout cet incident au sujet de ces civils gênants soient résolus Weren répondit tout naturellement à la remarque d'Iskuvar, mais étrangement d'un ton bien éloigné de celui annonçant bien la mauvaise humeur d'Orfraie par exemple, non celui de Weren était clair, mais pas vraiment agressif, juste clair et grave comme s'il imposait un constat.

« Je n'ai pas dit que cette intervention a été inutile, mais formidablement imprudente ça oui lieutenant Iskuvar. Et effectivement vous vous chargerez de sa protection, et cela tant que vous ne me donnerez pas de raison de regretter de vous l'avoir confier. Donc je fais confiance en vôtre compétence pour le moment. » Dit-il clair, mais aucunement cassant, car pour sa part il n'était pas du genre à gueuler sur un subalterne juste pour cela même s'il ne pouvait pas non ignorer ce qu'il venait de faire, que ce soit parce qu'il n'y avait pas besoin mais aussi car les officiers alayiens étaient assez intelligents pour savoir qu'il serait plus idiot qu'autre chose de présenter un commandement défaillant car cribler de tensions futiles entre deux officiers. Il fallait donc s'occuper de cela en privé, non en publique comme le faisaient certains elfes...

D'ailleurs il avait autre chose à dire quand il vit Ataliel finir de converser en elfique. « Ataliel, je vous prierai d’éviter de parler en elfique non loin de nous à l'avenir, en plus d'être impoli car on ne comprend rien à ce que vous dîtes pour nôtre part vous donnez l'impression d'avoir quelque chose à cacher, et mes hommes n'apprécient guère cela, pour les alayiens sous mes ordres que cela soit vrai ou non les elfes sont toujours un peuple hautain, et méprisant par nature envers les autres et vous ne faîtes là que confirmer cette image qu'ils se font de vous. » Rajouta t-il ensuite franc à l'égard d'Orfraie car oui il considérait cela impoli de parler elfique comme si on voulait expressément que les humains ne comprennent pas ce qu'ils disent, alors qu'il pouvait tout à fait parler commun. Elle savait à quel point cela entretenait aisément un climat de méfiance ? Weren connaissait en tout cas assez ses hommes pour savoir qu'ils n'appréciaient guère cela.

Et non les alayiens n'étaient pas du genre à s'extasier devant le beau peuple comme certains, ou bien à accepter ce genre de choses. C'était des hommes ayant souffert beaucoup, et surtout à cause de la magie et de ce qui avait un rapport avec. Ils avaient affrontés lors de l'invasion hommes, elfes, dragons, et vampires, certains ici avaient même dû passer leurs lames à travers le corps d'une oreille pointue probablement. Ils considéraient autant les elfes comme d'anciens ennemis que comme un peuple de magie envers lequel le mépris, et probablement même la haine était réciproque, et ils ne devaient avoir guère tort en ce sens-là. Ils n'étaient guère indulgents devant un comportement elfique pouvait être interprété comme méprisant.

Par contre il commençait à se poser des questions sur les méthodes de la générale au vu du fait qu'elle houspillait Harthea en publique, elfique ou non tout le monde le devina au ton, et évidemment cela affaiblissait la position d'un officier probablement compétent dans son commandement avant même que la mission ne commence vraiment… M'enfin des affaires d'elfes tout cela, pour le peu qu'il en avait à faire de toute manière, et puis ça ne relevait pas de ses responsabilités...

[…]

Quand à la discussion qui eut lieu plus tard au sujet de l'organisation du campement visiblement Iskuvar avait peu à dire, mais au moins cela semblait assez censé car il est vrai que les feu de camps étaient toujours une problématique à prendre en compte lorsqu'on campait de nuit il hocha donc la tête pour signifier que l'idée lui semblait avoir du sens effectivement. Puis il consacra son attention à Orfraie qui avait eu une idée assez inattendue, ou peut-être pas tant que cela finalement...

« Cela aurait été peut-être une idée avec là plupart des humains, et elfes effectivement, mais mes hommes sont des alayiens Ataliel, et nous risquons bien plus d'échanges houleux, et agressif entre eux et les elfes à leurs imposer ainsi la cohabitation que de collaboration… Et nos hommes se demanderont en commun pourquoi nous avons eu cette idée… Mes soldats de toute manière sont assez professionnels pour bien faire leur mission sans que nous ayons besoin de faire cela. » Dit-il calmement en étant réaliste sur le fait que les alayiens, et elfes puissent s'entendre… C'est qu'il y a 5 ans encore les deux peuples voulaient s'exterminer, et disons que les alayiens avaient été assez isolés des autres peuples au protectorat pour ne guère vraiment perdre leurs ressentiment… Qui était au minimum un mépris doublé d'une certaine méfiance. Mais les alayiens étaient des soldats de métiers sur formés, il y avait donc peu de chance qu'ils sèment de trouble pouvant nuire à la discipline en pleine mission. Quoique on ne savait jamais après...

Et visiblement il avait eu raison, et cela se vit plus tard car ses hommes n'avaient pas eu le moindre désir du monde d'aller se mélanger avec les elfes, et inversement pour les oreilles pointues. Bon au moins l'on pouvait se préparer tranquillement de la viande, c'est qu'un guerrier humain avait besoin d'une alimentation solide pour se battre et de ce fait la consommation de viande était l'un des meilleurs moyens d'avoir l'énergie nécessaire. Déjà que les végétariens ayant une vraie musculature chez les humain on pouvait en trouver aussi facilement qu'un vampire non arrogant...

Enfin dans tout les cas à son tour Christan alla organiser les tour de gardes, pas qu'il ait vraiment besoin de donner des instructions précises, juste de dire à ses hommes que les tours de gardes allaient commencer et les décisions du commandement, les alayiens étaient après tout assez organisés pour savoir quoi faire, le tout s'organisa donc naturellement dans toute la discipline dont savait faire preuve le peuple alayien. Et quand ceci fut fait Weren savait qu'il pouvait se consacrer à autre chose.

Il alla donc à la recherche d'Iskuvar, et bon sang évidemment ce dernier devait être bien planqué avec sa fichu armure ! Bon Weren ne pouvait pas vraiment lui reprocher le port d'une armure pareille vu que lui-même portait sur lui tout un bazar d'objets magiques anti magie, mais c'était presque à se demander si c'était fait exprès tiens...

Quoique un couinement venant de la part d'un phacochère qu'il n'avait pas remarqué attira l'attention de Weren qui se dirigea dans cette direction pour y apercevoir un Iskuvar qui semblait avoir fait une belle prise. C'était le moins qu'on puisse dire en effet, c'est qu'il avait rarement vu quelqu'un tuer un animal aussi gros aussi proprement en un seul coup de plus...

« Je doute que cela plaise aux elfes, mais au moins ça nous fera des réserves de viandes en plus... » Dit-il en regardant la couteau planté de manière parfaite dans le cou de la bête, même lui devait avouer que c'était un magnifique lancer, déjà que tuer une telle bête avec une flèche n'était pas évident, alors avec une dague de jet… « Vous là ! Tâchez d’amener cette carcasse dans un coin où les elfes ne regardant pas trop pour la dépecer pour récupérer sa viande et tout ce qui peut-être utile, et ensuite saler la viande comme cela on pourra la conserver pour plus tard... » Dit-il en désignant quelques soldats qui visiblement n'étaient pas mécontent eux non plus de la prise du lieutenant, personne ne se doutait en faîte qu'Alauwyr avait abattu ce phacochère pour autre chose que pour la nourriture… Enfin dans tout les cas quand les hommes eurent prit la bête pour aller la dépecer Weren se consacra à nouveau à son lieutenant...

« Bon vu qu'il n'y a aucune oreille indiscrète dans les alentours… J'ai quelque chose à te dire Iskuvar. » Dit-il franc, et clair à ce dernier en l'invitant d'un geste à un peu s'écarter du campement, avant de poursuivre une fois ceci fait… « Si tu est mon lieutenant c'est bien car j'ai un minimum d'estime dans tes compétences, et aussi car tu as prouvé pouvoir avoir un avis plutôt sensé. Et sache que je ne considère pas que tu ait fait d'erreurs graves pour le moment, et je t'écoute, et t'écouterai quand tu me donnera ton avis même s'il est contraire au miens. » Avant de conclure.

« Néanmoins tâche de donner des allures de conseils à cela quand tu me donne ton avis devant les elfes, ou devant nos hommes, et évite de paraître contestataire. Le commandement doit rester fort, et soudé pour être efficace, et je n'aimerai pas être forcé de devoir me montrer ferme avec toi par obligation. Pour l'instant je considère que tu n'as rien fait de vraiment préoccupant, mais je tiens à te le rappeler. » Dit-il simplement pragmatique avant de conclure après avoir laisser un moment de flottement pour qu'Iskuvar réflectrice. Ce n'était pas souvent que Weren parlait avec gravité, mais on pouvait deviner qu'il le faisait plus par nécessité en tant qu'officier qu'autre chose au final...

« Sur ce je dois te dire que si tu préfère ne plus avoir à assurer la protection de cette Aurélie je ne m'y oppose pas, je ne t'oblige donc plus à l'assurer alors fait comme il te chante, et à ce propos si l'une des deux elfes venait à avoir la fantaisie d'essayer de te tirer les oreilles soit disant parce que tu n'es qu'un simple lieutenant n'hésite pas à leur rappeler que c'est moi ton supérieur direct, et si elles ont quelques choses à te reprocher elles n'ont pour autant aucun pouvoir ou autorité légitime sur ta personne, le seul à qui tu as à rendre des comptes ici c'est moi. Cela est-il clair ? Sur ce je vais aller me reposer, gère le commandement si nécessaire en mon absence cheveux blanc... » Puis sur ce il prit congé de son lieutenant, et Weren décida en attendant le deuxième tour de garde d'aller se reposer, les heures passèrent, et c'est son tour de garde à lui qui débuta… Certainement que les autres officiers étaient allés dormir pour leurs part, il sortit donc de sa tente, et sortit alors que la nuit battait toujours son plein, il faisait affreusement noir dorénavant, mais au moins les torches éclairaient bien les alentours… Les sentinelles alayiennes en tout cas en se rendant compte que leur capitaine traînait dans les parages s’attelèrent à paraître encore plus alerte qu'ils ne l'étaient déjà. Bien, sur ce Weren décida d'aller faire un tour du côté de la cargaison, et de surveiller fermement la priorité que constitue cette dernière...

Et ainsi la nuit suivait son cours pour le moment...

Le camp fut rapidement monté. Pour une troupe comme la leur, cela n'avait rien de compliqué. Les tours de garde s'organisé et chacun pouvait enfin remplir son estomac vide depuis le matin. Orfraie terminait sa pomme, tranquille assise sur une souche. La lune continuait son ascension dans le ciel nocturne, offrant un peu de lumière à la caravane. L'attention de la Sentinelle fut toutefois retenue par quelques exclamations lorsque le Lieutenant Iskuvar fit démonstration de ses talents de lanceur de couteau. Il venait d'abattre un phacochère d'un coup, preuve d'une adresse certaine. Toutefois, Orfraie observait la scène avec un certain scepticisme, pas certaine qu'abattre l'animal était une obligation… Enfin bon, cela ferait de la viande pour les Alayiens.

Son fruit terminé, la guerrière s'éloigna quelque peu du camp. Sur sa droite, la Générale entendit clairement le hululement d’une chouette. Elle ne pouvait la voir, perdue dans les branchages, mais elle la savait non loin. Orfraie s’éloignait de plus en plus, jusqu’à ce que ses iris glacées se posent sur la silhouette accroupie d’une Elfe et que son chant parvienne à ses oreilles. Elle reconnue immédiatement la voix : Harthea. S'approchant de son amie, elle entreprit de discuter avec elle. Ce serait l'occasion de s'excuser pour le matin même, au combien Orfraie pensait toutefois ce qu'elle avait dit.

Plus tard, après avoir laissé l'Amazone, Tirith s'en alla surveiller les alentours. Une partie du camp dormait lorsqu'elle avait entendu la grosse voix de Christan, ce dernier reconnaissant devant ses hommes la valeur des Elfes et le fait qu'ils devaient coopérer. Cela eu le don d'étonner la guerrière qui reçut ensuite la visite de l'Alayien… Suite à leur conversation, l'Elfette poursuivit son tour de garde. Elle avait la fâcheuse impression d'être observée et avait-elle-même utilisé sa longue vue pour mieux observer les alentours… Mais même avec la lune, Orfraie n'y voyait pas aussi bien qu'elle l'aurait souhaité. Même l'ouïe de son totem ne lui permettait pas de déceler le moindre bruit suspect…

Finalement, la multi-centenaire revint au camp et informa la personne en charge du tour de garde suivant de ses impressions, puis se dirigea vers sa tente. En y pénétrant, elle découvrit Aurélie. Celle-ci ne semblait pas avoir remarqué sa présence et méditait à même le sol, assise en tailleur. Toutefois, en se concentrant davantage sur la jeune femme, Orfraie pouvait sentir son énergie magique… Que faisait-elle ? Un peu plus brusquement que prévu, la Rôdeuse ôta une partie de son armure, ce qui eut pour résultat de lui faire quitter sa méditation. Le regard alerte de la générale eu alors le temps de capter une forme fantomatique passer au travers de la toile de tente et réintégrer le corps d'Aurélie. Orfraie reconnue le sort de projection astrale. Mais …

" A qui parliez-vous ? "

" Je n'ai rien fait de mal, je vous le jure. " Précisa-t-elle en premier. Avec la façon dont s'était déroulée l'altercation avec les civils, elle avait l'impression qu'on lui reprocherait tout ce qu'elle ferait. " J'étais juste en train de... veiller sur mon fils. Il a dix ans... Il s'appelle Philippe. Il est à Aldaria, il voulait aller dans une école spécialisée en magie." Explique-t-elle doucement.

L'étonnement fut clairement lisible dans le regard de la Générale. Aurélie était une jeune femme et déjà mère d'un enfant de dix ans ? Etonnant… L'Elfette entreprit de retirer d'autres parties de son armure. " Je ne vous accuse pas. Veiller sur votre fils est ... tout à votre honneur. Je n'ai jamais eu la chance de pouvoir devenir mère, mais j'ose comprendre ce que vous ressentez lorsque vous êtes loin de lui." Dit-elle en s'essayant sur le lit. Elle ne portait plus que ses bottes, son pantalon et une fine tunique elfique. " Il est seul à Aldaria ? "

Aurélie ne lâchait plus Orfraie du regard et vice versa. La jeune femme hocha négativement de la tête puis vint s'installer à côté de la Générale, qui lui fit davantage de place en se décalant. Elle entreprit ensuite de dénouer les nombreuses tresses qui retenaient ses cheveux.

- Il est avec une amie. Je n'aurais pas été capable de le laisser tout seul à lui-même. Quelle mère serais-je? Déjà que je suis assez peu présente... Mais après le commerce écarlate, je compte m'installer à Aldaria. Je devrais avoir assez d'argent. Surtout si tout se déroule bien, je devrais avoir une prime.

" Une mère n'a parfois pas le choix. Quand j'ai eu cent ans, la mienne fut forcée de me laisser partir, même si cela lui brisa le cœur. " L'Elfette termina de dénouer ses cheveux et passa sa main dedans, les ébouriffant légèrement avant de les peigner avec ses doigts. " Vous êtes débrouillard et, de ce que j'ai vu, une bonne magicienne. Il a de qui tenir pour éviter les problèmes. "

Le regard d'Aurélie s'illumina alors. Parler de son fils semblait lui faire du bien, lui qui devait terriblement lui manquer.

- Oh! Philippe est hyper débrouillard et super intelligent et tellement énergique ! Il adore la magie, c'est fou. Je lui ai montré ce que je savais, mais ce n'était pas suffisant pour lui. Il en voulait toujours plus. Malheureusement, je n'avais pas autant de temps à lui accorder que j'aurais voulu. Alors, le jour où il m'a parlé de cette école et que j'ai vu ses yeux briller en m'en parlant, je n'ai pas pu le lui refuser. C'est comme un rêve pour lui... Et je veux tout ce qu'il y a de mieux pour lui. Je ne veux pas qu'il vive une enfance aussi difficile que la mienne. Déjà que ça n'a pas été facile avec ces dernières années...

Orfraie souriait. Aurélie semblait heureuse de pouvoir évoquer son fils avec quelqu'un. Le garçon, tel qu'elle le dépeignait, devait-être plus que capable. Toutefois, la fin de son récit fit froncer les sourcils à l'Elfette, qui ramena ses jambes en tailleur après avoir ôter ses bottes. " Ça n'a pas étais facile pour tout le monde. Etiez-vous prisonnière du Blanc il y a deux ans ? Je n'ai pas souvenir vous avoir vue au Protectorat ... Et je pense qu'une magicienne aurait retenu mon attention. "

- Non, ça n'a pas été facile, en effet. Pour moi, pour les Caladonais, pour vous... Pour tout le monde. dit-elle puis prit une petite pause avant de poursuivre. Les seuls choix qu'on a eu, c'est entre l'horreur et l'horrible. Mon mari a eu la folie de vouloir s'y opposer et au lieu de simplement le tuer, ils l'ont emmenés à Morneflamme. J'ai eu peur qu'on veuille m'enlever mon Philippe et je les ai simplement regardé emmener mon mari... Elle s'arrête à nouveau de parler et regarda l'entrée de la tente d'un regard vide. Vous savez, je ferais tout pour Philippe. Je tuerais s'il le faudrait.

Sa voix était grave et Aurélie posa un regard sérieux sur Orfraie. La joyeuse et insouciante commerçante semblait bien loin de l'Aurélie qui se confiait à l'elfe.

- C'est pas très joyeux tout cela. Mais je suis heureuse de faire partie de la mission, même si vos collègues semblent pas trop m'aimer. Merci pour ce que vous avez fait. Ajouta-t-elle. Elle ne parlait pas elfique, mais avait bien deviné qu'elle avait joué un rôle important dans les excuses d'Harthea. Vous me flattez, princesse, mais vous me donnez trop de crédits. Je ne suis pas une super magicienne.... juste quelqu'un capable de faire beaucoup avec très peu.

Le récit de la jeune femme avait ramené la général des années en arrière. Les horreurs perpétraient pas Vraorg... Repenser à cela fit frisonner Orfraie. " Je suis désolée, pour votre mari. " Fit-elle dans un quasi chuchotement. Orfraie avait échappé à Morneflamme mais avait été secourir les évadés, elle avait donc eu un aperçu de ce que cela avait été... L'elfette vint ensuite cueillir le menton de la jeune femme entre son pouce et son index, son regard plongeant dans le sien. " Ne vous dévalorisez pas. La plus petite action vaut mieux que la plus grande intention. Nous devrions dormir, à présent." conclu t-elle en retirer ses doigts. Reconnaissante de la douceur et du geste d'Orfraie, Aurélie lui sourit.

- Le passé est le passé. Concentrons-nous sur le présent et le futur. murmura-t-elle.

La générale avait eu droit aux deux facettes d'Aurélie: la jeune femme blessée par son passé et la jeune femme joyeuse, voire insouciante, qui voulait profiter de chaque occasion qui se présentait à elle. Une étincelle amusée apparut dans son regard à l'évocation qu'il était temps à présent de dormir.

- Je suis la première femme à partager votre lit, sans doute, princesse.

Orfraie sourit, puis s’allongea tout en faisant un maximum de place à Aurélie. Lorsqu’elles furent bien installées, la princesse approcha ses lèvres de l’oreille de l’humaine.

" Oh, non. Vous êtes seulement la première à garder ses vêtements. "

Dans le dos d’Aurélie, l’elfette se fendit d’un grand sourire puis s’allongea plus confortablement. Elle sentait le trouble que ses paroles avaient provoqué chez la jeune femme. Elle entendait sa respiration soudainement plus rapide, son coeur battre plus vite dans sa poitrine. L'Elfette aimait faire cet effet, même si elle ne se l'avouait pas. Mais c'était sans compter sur Aurélie, qui se tourna vers Orfraie. La princesse parut surprise pendant un instant, jusqu'à ce que l'humaine comble l'espace entre elles. Si elle s'était attendue à cela... La Princesse ne se fit pas prier pour répondre au baiser, ni pour l’approfondir. Et l'humaine ne fit preuve d'aucune résistance lorsque la rôdeuse vint se placer au-dessus d'elle...

La nuit s'avance lentement, recouvrant de son doux manteau les membres de la sombre caravane. Deux peuples qui hier encore se battaient l'un contre l'autre, puis qui furent forcés de coopérer pour lutter contre un ennemi commun, et qui désormais s'en vont livrer un bien à un peuple dont l'un comme l'autre se méfie.
Rapidement, la nuit étire son drap sur le campement qui devient silencieux, laissant juste éveillé les sentinelles de faction et une capitaine elfique qui reste consciente et en harmonie avec ce qui l'entoure au travers d'une communion avec les éléments. Elle écoute les chants de la nuit, se baignant dans les rayons de l'astre nocturne, le tout en laissant son chant magique se fondre dans le rythme des bruits de la nuit.
Elle perçoit chaque rotation de garde, écoutant les murmures des gardes entre eux, percevant encore les tensions entre les deux peuples.

La nuit poursuit sa route, paisible, sans que plus de trouble n'interrompe le sommeil de ce qui dorme, ni la garde attentive de ceux qui sont éveillé. Puis vient le moment du réveil. Harthea s'est depuis longtemps activée à préparer le petit déjeuner de chacun, choisissant juste deux alayens pour l'aider. Elle s'est abstenue de leur ordonner, mais les a plutôt inviter à lui prêter mains forte pour préparer ce repas. Sa manière à elle d'apporter un contribution au rapprochement entre les deux groupes.
Un déjeuner léger fut donc servit à tous le monde, suffisamment riche pour les humains et suffisamment concis pour les elfes. Tous purent venir chercher leur part au près de la jeune Harthea qui les servit avec un sourire.

-Bon appétit. J'espère que votre sommeil fut agréable. Telles furent les paroles qu'elle adressa à chacun ce faisant, mais en restant courtoise et sans se montrer hautaine ou malicieuse.

Elle se contentait d'appliquer ce que sa mère lui avait toujours apprise durant son enfance. Celui qui commande doit savoir également servir. Il est de sont devoir de s'assurer du bien être de ceux qui sont avec lui, mais sans s'abaisser, ni rabaisser les autres. Elle doit être figure d'autorité, mais également figure d'écoute.
Harthea montrait donc un visage sincère et accueillant, laissant entendre qu'hier est passé et qu'aujourd'hui, il s'agit d'un autre jour. Les histoire d'hier doivent donc rester dans le passé.

La troupe démonta ensuite le campement provisoire, puis reprit la route tranquillement. Les jours passèrent ainsi paisiblement tandis qu'ils traversèrent les marécages de la plaine. S'Yel en profitait pour voler aussi souvent qu'il le pouvait, traquant se proies sans vergogne.
Ils voyagèrent ainsi sans rencontrer d'avantage que quelques alligators dont l'ancienne cavalière percevait les signes de vie par moment.
Durant ce temps, Harthea s'arrangea pour se trouver à un moment ou à un autre proche de chacun, afin que tous reconnaissent sa présence sans même avoir à y songer. Cela se fit sans même qu'elle n'y songe réellement. Il s'agissait plus pour elle d'un automatisme. Elle n'hésitait pas à répondre à une remarque de chacun, avec un petit trait d'humour par moment, mais sans jamais donner d'ordre.
Elle savait que chacun ici présent, en dehors d'Aurélie, était un soldat entraîné.
Mais tous purent aisément remarquer une chose, car elle ne s'en cachait pas. Elle gardait toujours un oeil sur la caravane d'Aurélie. Si elle avait confiance dans les compétence de celui qui était à ses côtés, elle avait également annoncé qu'elle se sentait responsable de la sécurité de la jeune humaine, et elle ne comptait pas revenir là dessus. Elle tiendrait ses engagement, quelque en soit le coût.

Perception magique (Alauwyr et Christan n'ont pas le niveau nécessaire)

Jet 1: Orfraie

Jet 2: Harthea

Jet 3: Aurélie

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Hasard' :
[Quête] Un commerce écarlate Das10

Résultat :
[Quête] Un commerce écarlate De4

L'épisode du cochon sauvage ne sera qu'un bref épisode dans le courant de cette soirée, dès que Christan fit son apparition. Alauwyr ne s'était pas attendu à le voir ici et se doutait qu'il venait pour une chose précise. Malgré son armure sombre qui l'avalait de moitié dans les ténèbres de la nuit, l'Enferraillé avait pu le discerner quand
l'épéiste était retourné près de la carcasse toute chaude du phacochère, le temps de
récupérer son poignard et d'essuyer le sang sur sa fourrure hirsute. Christan lâcha
déjà une bride d'ordres pour s'occuper du tas de viande en devenir. Alauwyr pourrait
réclamer sa part, mais il se fichait de ce fait. La présence d'un animal sauvage si
près du campement le travaillait intérieurement. Christan eut le don de lui passer ce
détail en l'invitant à s'écarter un peu pour une discussion sérieuse.

Puis Christan apporta ses mots quand à la raison de sa venue vers son ami. Alauwyr s'était contenté de croiser les bras, l'écoutant avec la plus grande des attentions. Ainsi, Christa, cherchait à lui rappeler un peu sa place au sein de leur groupe. L'Alayien ne le prit pas mal. En même temps, il aurait été étonné que son comparse ne lui en fasse pas part rapidement. Au moins, c'était chose faite. Peut-être que l'épisode avec la jeune femme qui se prénommait Aurélie avait été la petite goutte de départ quand à de possibles constestations de sa part envers son propre capitaine. Christan avait son honneur et surtout sa fierté. Il ne pourrait pas apprécier de se voir mis à mal dans son propre commandement. Il se retint de sourire par la suite et attendit que Christan termine ses petites remontrances.

''Le message est bien clair, mais dis toi que de travailler avec des gens que nous considérions il y a pas si longtemps que cela comme nos pires ennemis à occire est nouveau pour tous. Tu as de la chance qu'il n'y ait pas eu d'esclandre avant et que tous, Elfes ou Humains, y mettent du sien pour le moment pour travailler de concert. Peut-être que tu aurais apprécié voir cette jeune Aurélie rester à la ville, mais si j'ai réfuté son jugement sur elle, ce n'est pas pour rien et vois le côté positif de sa présence. Ce n'est peut être qu'une gamine, mais elle apporte son utilité. Je continuerai d'assurer sa protection puisque c'est là une mission que tu m'as confiée...''

Là il se permit de sourire

''En général tu ne retires pas une tâche confiée avec autant de facilité. Et pour ce qui est du reste, fais moi confiance. Je me ferai pas marcher dessus si un elfe se croit supérieur à ce que je suis, de grade comme d'espèce....et t'en référerais de suite.... Ca te va ? ''

Puis quand Christan lui confia la charge des tours de garde, Alauwyr s'en octroya un d'office. Il aimait se retrouver dans la solitude pour penser à bien des choses....

Les quelques jours qui passèrent furent sans encombre, mais jour après jour, le paysage bien que de plaines, devint plus humide, laissant place à quelques marécages. Sa faune typique remplaça l'aspect bienveillant du début de voyage. Voir des alligators vous lorgner de leur regard froid et bestial invitait à ne pas s'en approcher et les chevaux montraient des signes de nervosité quand ces sauriens rampaient vivement pour se réfugier dans leurs trous d'eau. Les risques qu'une de ces bêtes s'en prennent aux montures et aux membres du convoi étaient moindres, mais il fallait rester prudent.

Le terrain devenant soit couvert d'eau ou soit fangeux, il fallut se résoudre à rester sur les bouts de terre qui restaient encore parcourables... Si on pouvait appeler cela un chemin. Alauwyr devait regarder à deux fois avant de guider son équipage pour s'assurer que les roues ne s'enliseraient pas. Il se demandait s'il n'y avait que ce chemin là pour amener leur précieuse cargaison.... Passer par les marais était vraiment une idée saugrenue. N'y avait-il pas un meilleur chemin ? Ou Aurélie redoutait-elle d'arriver trop en retard pour répondre à ce premier engagement de ce transport si particulier ?

Il songeait à tout cela qu'un grondement souterrain le fit sursauter. Sa tête déjà tourner vers l'origine de cette protestation terrestre sourde et intense, il eut juste le temps de voir Christan et la Générale elfique disparaître avec le sol qui s'était dérobé sous eux. Il n'eut pas le temps de crier en voyant son ami disparaître que les chevaux qui tiraient son chariot commençaient à partir en avant, sentant le danger tout proche d'eux. Avant de comprendre ce qui se passait, Harthea réussit à ne pas tomber dans ce piège ; cet effondrement de terrain intense. Alauwyr était encore stupéfait de la disparition soudaine de Weren et d'Orfraie que soudain, Aurélie cria à ses oreilles : la caravane fonçait droit sur un autre piège du même genre ! Un piège magique ! Il ne fallut pas le dire deux fois que l'humain tira de toutes se forces sur les rênes pour imposer aux chevaux de tourner. Les équins déjà au bord de la panique résistèrent à ses ordres, quitte à en avoir le mors qui entamaient leurs lèvres écumeuses jusqu'au sang.

''Par Néant ! Tournez sales bêtes ! ''

Elles finirent par changer de cap, juste à temps, car le sol se déroba au passage de l'essieu avant. Une roue roula dans le vide le temps d'une seconde, pendant que le sol se fracturait encore plus, avide d'attraper cette proie qui lui échappait. Le craquement retentissait aux oreilles d'Alauwyr et d'Aurélie, pendant que les chevaux prirent cette fois le mors aux dents. S'assurant qu'Aurélie ne basculait pas sur les heurts, il tira comme un forcené sur les rênes. Si les chevaux ne restaient pas sur la route, cela en était fait du chariot et de sa cargaison ! Heureusement, tout ralentit au bout d'une bonne centaine de mètres. Les chevaux haletaient et tapaient du pied sur le sol ferme du chemin. Les flancs tremblaient et leurs bouches écumaient de bave sanglante. Alauwyr ne desserra pas sa prise sur les rênes et resta figé dans le silence et dans sa posture... Pusi il tourna vivement sa tête vers les effondrements, là où s'étaient tenues il y a à peine une minute Orfraie et Christan....

Spoiler:

Sur son destrier, Christan ne voit pas la rune de terre. Lorsqu'elle s'active, un trou d'un mètre se forme lentement dans le sol sous lui. Le cheval est surpris (comme Christan Razz

) et Christan doit le maîtriser.

Jet d'équitation:
Bonus +0:

Échec: 5 et moins

Succès: 6 et plus

Effet varié en fonction du chiffre tiré

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Hasard' :
[Quête] Un commerce écarlate Das10

Résultat :

Sur son destrier, Orfraie ne voit pas la rune de terre. Lorsqu'elle s'active, un trou d'un mètre se forme lentement dans le sol sous elle. Le cheval est surpris et Orfraie doit également le maîtriser.

Jet d'équitation:
Bonus racial: +1

Échec: 5 et moins

Succès: 6 et plus

Effet varié en fonction du chiffre tiré

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Hasard' :
[Quête] Un commerce écarlate Das10

Résultat :
[Quête] Un commerce écarlate De6

Au final la discussion avec Iskuvar avait semblé avoir son intérêt, bon maintenant que ce n'était pas plus un problème ils pouvaient donc passer à autre chose, et se concentrer sur ce fichu voyage car après tout ils avaient une mission à mener, et dire qu'ils allaient vers ces dentu amener du sang alors que ces derniers n'étaient pas forcément dans une bonne période de stabilité politique depuis quelques temps...

Et le rythme du voyage lors de ces prochains jours avançait bien, étonnamment il semblait ne pas s'entendre trop mal avec Thaïdforodren conclut-il, en plus elle lui avait apprit certaines choses intéressants dont il devrait certainement parler à son lieutenant en temps voulu. Et les jours passèrent pas trop mauvais, rien de spécial ne se passait, Christan en faîte était plus occupé à surveiller ses hommes, et son chien qui ne semblait pas trop avoir besoin de surveillance qu'autre chose, sauf quand il alla renifler celui d'Orfraie… Mais bon au final à part ces menus incidents il ne se passe pas grand-chose, le climat régnant de le convoi n'était peut-être pas le plus convivial qui soit mais il n'était pas des plus mauvais non plus. Les soldats se préoccupant bien plus des dangers de ces fichus plaines sauvages que d'aller chercher les poux aux guerriers d'autres races. Même Aurélie lui semblait supportable pour l'instant car elle ne se faisait pas trop son enquiquinante. Il n'y avait que les marais qui pouvaient inquiéter véritablement sur l'instant en vérité car ces derniers abondaient presque autant de fichu alligators que de moustiques ! La plus agaçante menace qui devait sans doute planer à cet endroit, sans doute que les hommes auraient besoin d'un peu de lotion pour leurs piqûres tiens...

Pour sa part non plus il aimait pas trop l'idée de passer par les marais car cela les mettaient dans une position peu sûr, même si certainement que personne ne les attaqueraient ici avec un peu de chance, mais bon… Ils verraient si un chariot s'enlisait, ou si une de ces sales bêtes à écailles faisait des siennes.

Puis alors qu'il réfléchissait à cela… Surprise ! Un trou se creusa dans le sol, et il y tomba avec sa monture qui commença à paniquer, mais Weren expérimenté tînt le destrier blanc fermement par les rênes, le caractère calme du destrier finissant par jouer lui aussi le cheval se calma rapidement, et ils purent remonter du cratère. Bon sang ! Il ce serait bien passé de ce genre de surprise certainement d'origine magique en plus… Au moins il s'en était bien sortit car qui disait piège disait danger, et Weren en tant que bon vétéran se mit immédiatement en état d'alerte pour réagir analysant immédiatement quoi faire s'il arrivait quelque chose, et observant aussi l'état des autres membres du convoi…

Il aurait bien placé un commentaire sarcastique à l'égard d'Iskuvar d'ailleurs en sortant du trou au cas où ce dernier s'était inquiéter pour lui, mais ce n'était absolument pas le moment. Bon sinon Thaïdforodren semblait plutôt bien se débrouiller vu qu'elle esquivait un piège, et Iskuvar aussi vit-il du regard, il n'avaient absolument pas besoin qu'il vienne les aider, Orfraie semblait d'ailleurs se départir pour sa part du trou dans lequel elle était tombé elle aussi même si avec un peu de mal. Pour sa part donc il finit par descendre de son fichu cheval rapidement alors qu'il regardait les environs, sachant qu'il était plus à l'aise à pied à sa manière pour se battre, au moins être sur le cheval lui avait permit de s'économiser pour les moments complexes comme celui-ci...

« En formation autour des chariots ! » Ordonna t-il suite à cela à ses hommes peu avant qu'il finisse par apercevoir quelque chose de préoccupant… En dehors bien entendu des pièges que tout le monde semblait essayait d'éviter sur cette route qui en tait remplit, il vit un alligator surgir de long, et se rapprocher vivement du convoi pour tenter d'happer les jambes d'une monture… Sentant son instinct de guerrier prendre le contrôle Christan réagit à cette menace...

Il écarta un peu son bouclier, et prit à deux mains hache en alliage moderne, et fonça vers l'alligator, son totem buffle décuplant sa vitesse de courses, et sa force il comptait bien donner un coup de hache cinglant à la bestiole… Absolument pas soucieux de faire dans la finesse, aujourd'hui ils mangeraient du steak d'alligator ! Et au pire s'il échouait à tuer ainsi ce dernier eh bien son armure lourde de plaques en acier trempé alayien, et sa cotte de maille en écaille de dragon lui éviterait sans doute de trop grave dégâts, sauf si la bestiole tentait de le tirait vers l'eau… Dans ce cas-là il aurait un problème, c'est que même si Christan était particulièrement fort pour un humain un alligator c'était très fort aussi, surtout si d'autres alligators venaient l'aider vu qu'il y en avait d'autre non loin. Mais bon il allait quand même pas se faire mettre en difficulté par un simple lézard ? Pour sa part Christan était bien déterminé à faire goûter sa hache à cette sale bête en tout cas, histoire que les autres alligators n'aient pas d'idées eux aussi...

Christan VS Alligator

Modificateur:
Hache + 3

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Hasard' :
[Quête] Un commerce écarlate Das10

Résultat :
[Quête] Un commerce écarlate De5

La nuit avait été agréable, sans doutes possibles, pour Aurélie et Orfraie. Elles avaient été aussi silencieuses que possible et s’étaient finalement endormis l’une contre l’autre pour un sommeil réparateur, bien que court.

Les quelques jours qui suivirent passèrent sans encombre. Depuis le petit discourt de Christan, les tensions entre les Alayiens et les Elfes étaient moindres. Harthea avait également fait de son mieux pour faire tomber les barrières. Cela satisfaisait Orfraie, car il était nécessaire d’y aller doucement, pas après pas.

Toutefois, plus les jours passaient, plus les plaines devenaient marécageuses. Cela eu le don de faire baisser le moral des troupes, car en plus de l’humidité venait les moustiques, très nombreux, qui agaçaient fortement lorsqu’ils parvenaient à se glisser sous une armure. Les Elfes semblaient mieux gérer ces indésirables, mais cela n’empêchaient pas ces derniers de grimacer lorsqu’il y en avait trop autour d’eux. Orfraie, avec son ouïe particulièrement fine, avait même légèrement mal au crane.

A mesure que la caravane s’enfonçait dans ces marais, l’ambiance devenait plus lourde. Les Elfes scrutaient les alentours, la main sur leur arme tandis que les alligators scrutaient le convoi et plus particulièrement les pattes des chevaux. Le risque qu’ils attaquent était plus que moindre – ils avaient autant peur des chevaux que les chevaux peur d’eux – mais il était nécessaire de rester prudent.

Pas assez, visiblement, car le sol se déroba sous les pattes d’Hajja. Le destrier hénit en perdant l’équilibre, mais Orfraie fut prompte à réagir et se positionna sur son dos de façon à lui permettre de ne pas tomber, au risque de se briser une patte. Toutefois, l’animal paniquait. La Guerrière se pencha alors en avant et commença à lui parler en Elfique afin de le calmer, ce qu’elle parvint à faire rapidement. Hajja parvint alors à sortir du trou, laissant tout juste le temps à la Rôdeuse de voir la caravane passer près d’elle, maîtrisé par Alauwyr.

Ces pièges n’étaient pas là par hasard, c’était impossible… Mais les Rôdeurs n’avaient repérés personne devant ou autour d’eux. Si cela avait été le cas, ils seraient revenus prévenir leur générale… La caravane avait-elle à faire à des ennemis si discrets qu’ils échappaient aux Rôdeurs Elfiques ? … Orfraie observait Christan réduire en charpie un aligator lorsqu’elle entendit un mouvement dans l’eau. Elle eu tout juste le temps de faire faire un écart à Hajja qu’un reptile sortait et manquait de peu la patte de l’équidé. Toutefois, à sa droite, Orfraie n’eut guère le temps d’attraper l’Alayien qui s’y trouvait que ce dernier se faisait happer la jambe et attirer dans l’eau.

« Les alligators ne réagissent pas de cette façon ! Tuez les ! » Fit-elle d’une voix forte tandis qu’elle saisissait Palantir. Elle n’allait certaine pas laisser le pauvre bougre se faire noyer par un alligator ou dévorer vivant... En une seconde, une flèche était encochée et la corde elfique de l’arc tendue. Une seconde plus tard, la flèche partait droit sur le lézard qui tentait de noyer l’Alayien. L’Elfette eu tout juste le temps d’encocher une autre flèche que deux alligators sortaient de l’eau. L’un s’approchait de la caravane tandis que le second happait la jambe d’un cheval, faisant tomber celui-ci et son cavalier. Le sang commençait déjà à se répandre dans l’eau et la boue et le cavalier se retrouvait bloqué sous sa monture.

Orfraie sentit la magie de Palantir pulser sous ses doigts. Ses enchantements actifs, elle leva une nouvelle fois son arme et visa, l’un après l’autre, les deux alligators. Il n’était pas question de les laisser s’approcher. Une flèche partie, suivit d’une deuxième une seconde après.

-----
Objets utilisés :

Citation :

Palantir « Qui regarde au loin et partout » : En image En image En image

Arc en Koria, de conception Elfique. Vieux de plusieurs siècles, il n’a jamais failli. Il est reconnaissable à son bois très clair, presque doré, mais qui ne brille pas afin de rester discret. Il est finement ouvragé. Une arme d'excellence, à n'en pas douter. (Porté en bandoulière)

Enchantement :
• Frappe précise ; Apposé sur une arme, il permet de toujours viser les points faibles de son adversaire
• Pénétration : Apposée sur une arme, elle rend les attaques physiques ou magiques (en fonction du domaine du propriétaire) plus profondes
• Phobos : Apposé sur une arme ou une armure, celle-ci inspire une grande peur aux ennemis du porteur.

Propriété de l'alliage : Koria
+ Résistance augmentées
+ Imputrescible
+ Portée augmentée
+ Résistance à la magie augmentée

Amélioration d'arme :
- Corde elfique : Corde fine et souple, elle ne pèse quasiment rien. Elle a la propriété d'être particulièrement résistante, tant et si bien qu'elle a la réputation, peut-être exagérée, d'être incassable, inaltérable. Sa longueur s'adapte toujours aux besoins du moment. Enchantement :
Enchantement 1 : Résistante – Asbeth
Enchantement 2 : Adaptation – Asbeth

Harthea avait reprit la route avec la caravane, jetant au passage, un regard amusé vers la générale elfique. Ayant passé la nuit en communion avec la nature autour d'elle, elle avait parfaitement entendu les ébats des deux femmes, mais elle se garda bien d'en parler, préférant garder cela pour elle. Elle été donc remonté sur sa monture, S'Yel allant et venant à son gré. Les jours s'étirèrent et la routine prit progressivement place pour les hommes. Une routine qui ne manqua pas de leur faire défaut au premier piège venu, lorsque des trous firent leur apparition sous les sabots des montures et les roues des chariots.
Toutefois, Harthea avait sût garder le plein contrôle de son destrier et avait éviter de tomber dans le trou qui se dressait maintenant devant elle. Puis elle vit rapidement les alligators se précipiter pour attaquer les fantassins. Elle n’eut toutefois pas le temps d'agir avant Orfraie qui tira une rafale de flèches qui allèrent se planter dans leur cible, éliminant ainsi trois bêtes.
Mais déjà S'yel attirait l'attention de sa mère vers autre chose. Au loin, se trouvait une silhouette qui n'apparaissait pas plus grande qu'un point à l'horizon.

-S'Yel, Arphen. Arrêter leet je vous rejoins immédiatement. Cria Harthea en désignant la silhouette.

Les deux animaux seraient bien plus rapide qu'elle et lui permettrait d'attraper le soldat blesser et de le faire monter sur sa monture, pour le maintenir à l'écart du danger.
Ce qu'elle fit immédiatement, lui confiant ensuite son arc pour qu'il cible les alligators et éperonnant son destrier pour le lancer sur la route, légèrement sur le côté, au cas ou d'autres trous se trouve là, mais suffisamment loin de l'eau pour ne pas risquer de voir sa monture se faire attaquer, partant ainsi à la poursuite de l'individu. Elle avait des questions à poser, et elle aurait les réponses.

Intérieurement, Harthea fulminait. Elle avait encore en mémoire les évènements du mariage de son seigneur et de son amies. Deuxième fois que l'on s'en prenait à ce qu'elle protégeait. Si les gens disaient que les elfes étaient la grâce incarné, elle leur montrerait ce que c'était que d'avoir à faire à une elfe en colère. Ôh que oui.

L'homme blessé tente de tirer une flèche à un alligator:
Modificateurs:
Circonstanciel (douleur, à cheval, etc): -3
Arc: 0
Résultat: Touche à 6+

Jet de réflexe pour Alauwyr
Modificateurs:
Réflexe: +1
Circonstanciel (surprise, emplacement): -1
Résultat: Surprise à 5- :bobo:

Jet de réflexe pour Aurélie
Modificateurs:
Réflexe: +1
Circonstanciel (surprise, emplacement): -1
Résultat: Surprise à 5- :bobo:

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Hasard' :
[Quête] Un commerce écarlate Das10

#1 Résultat :
[Quête] Un commerce écarlate De1

--------------------------------

#2 'Hasard' :
[Quête] Un commerce écarlate Das10

#2 Résultat :
[Quête] Un commerce écarlate De2

--------------------------------

#3 'Hasard' :
[Quête] Un commerce écarlate Das10

#3 Résultat :

Alauwyr n'eut guère le temps de songer au soulagement de voir Christan (et Orfraie) réussir à ne pas totalement tomber dans les pièges magiques qui avaient été tendus en ces lieux marécageux que déjà les ennuis leur tombaient dessus comme une nuée de mouche sur une carcasse toute fraîche. Les alligators, reptiles à sang froid et poussés uniquement par l'instinct de tuer pour survivre, s'attaquèrent à ce qu'ils prenaient pour des proies opportunes. Tout se passa tellement vite que même l'épéiste fut dépassé par les événements. Dans son recoin de vision, il crut voir un arbre devenir flou et prendre la forme d'un homme. Un homme au visage taillé à la serpe et vêtu comme un aventurier habitué à voyager. Par Néant, serait-il l'instigateur des pièges qui avaient manqué d'engloutir une partie du convoi ?

Hormis le réflexe qu'il eut en posant sa main sur la poignée de son épée en vue de la sortir, il ne vit pas immédiatement ce qui était en train de lui tomber dessus à savoir une boule de feu. S'il s'était un peu concentré sur l'apparition magique ! Sous le revers de la surprise qui le prenait insidieusement au dépourvu, ce fut juste pour écarquiller des yeux en suivant l'approche de la sphère enflammée, pris dans la tétanie de la stupeur. Il n'y avait rien d'autres à faire que de fermer les yeux et s'attendre à la morsure ardente du projectile sphérique... Qui ne vint pas malgré le bruit sourd du choc que cela engendra. Il rouvrit les paupières et manqua de tomber des nues en contemplant Aurélie collée à lui, presque dans une étreinte assez... particulière et qui lui rendit un clin d'oeil complice. De quoi se sentir un peu....Déconcerté ! Nul besoin de se demander ce qui s'était passé pour la boule de feu. Aurélie avait usé de magie pour protéger l'Alayien.

Avant même de la remercier ou de faire quoique ce soit d'autres, la jeune femme fut mis à terre, comme si on l'avait aidée à glisser de sa place collée contre Alauwyr. Son exclamation confirma clairement qu'elle n'avait pas eu la volonté d'agir de la sorte. L'Alayien darda vivement ses yeux sombres sur l'homme qui se tenait non loin de là. Il venait de trouver sa cible. Il s'apprêta à s'en occuper quand Aurélie poussa un cri d'effroi. Un alligator rampait déjà vers elle, écartant les herbes marécageuses sur son passage. Mise à bas du chariot et toujours étalée par terre, elle n'était guère en posture favorable pour tenir tête à un prédateur plus imposant qu'elle. Même si elle tentait de se relever, le monstre écailleux aura tout le temps de l'attraper et de l'engloutir dans les eaux boueuses pour l'y noyer avant de la dévorer.

L'épéiste sauta de son banc de chariot, son épée fusant hors de son fourreau en un son strident. Il ne quittait pas des yeux sa cible, car il venait de se placer entre la pauvre Aurélie et l'alligator qui avait jeté son dévolu affamé sur elle. De sa main libre, il passa l'index et le majeur sur une amulette d'argent qu'il portait autour du cou, invoquant une sorte de protection face à lui. Dérisoire me direz vous face au reptile marécageuse, mais il ne pouvait pas et protéger Aurélie et aller combattre ce fichu magicien, qui ne devait pas rester là sans rien faire d'ailleurs. Et comme des hommes étaient présents autour de la caravane pour sans doute défendre son précieux chargement....

''Là-bas ! Cet homme ! C'est un magicien ! Ne lui laissez pas le temps de lancer un autre sortilège ! ''

Il pestait intérieurement de la présence de cet ennemi et de l'emploi qu'il faisait pour la première fois de la magie de l’artefact qu'il portait autour du cou sur lui-même. Mais il fallait bien sacrifier de son propre égo pour défendre la jeune femme de l'alligator qui était désormais tout proche. Le temps jouait déjà contre lui, il en avait conscience, car sa protection n'était que de courte durée en plus de ponctionner sur sa propre énergie. D'ailleurs, il attrapa son poignard et se tenait prêt à affronter le crocodilien, tout en espérant qu'Aurélie ne perdrait pas de temps pour se relever face au répit qu'il lui offrait et pour aller se mettre à l'abri

Spoiler:

Spoiler:

Et un alligator en moins pensa il alors qu'il avait proprement tuer celui qu'il avait attaqué d'un violent coup de hache. Et visiblement les autres semblaient se débrouiller ne serait-ce qu'un peu. Orfraie pour sa part tâcher de flécher les alligators pendant qu'Harthea semblait occuper à quelque chose, et Iskuvar en train de gérer le chariot et la sale gamine, et pendant ce d'autres alligators plongeaient le convoi dans un certains chaos pendant que les hommes s'organisaient pour faire face. Christan les laissa faire après tout ils avaient déjà donner leurs ordres pour cela que ce soit lui, et Ataliel, restait donc maintenant à se consacrer pleinement à cette menace...

Il reprit ses haches en position et alla s'attaquer aux alligators qui essayaient de s'en prendre à la marchandises… Ordonnant au passage à ses hommes de prioriser absolument la protection de cette dernière, après tout c'était probablement le but de cette attaque se disait-il c'est que tout ceci puait bien trop la magie pour être juste une attaque de reptiles affamés. Et après tout à part lui et peut-être Ataliel les autres semblaient vraiment occuper à tout autre chose que défendre la marchandise donc il fallait bien que quelqu'un le fasse après tout. Cela et la priorité de tuer ces reptiles car il ne fallait pas non plus laisser ces derniers s'amusaient à prendre sur la vie des soldats, et montures présentes sinon cela nuirait fortement au convoi très rapidement.

Mais cette priorité changea vite quand Iskuvar parla de l'autre homme… Christan mû par un réflexe rangea rapidement sa hache normale, et prit en main les bolas elenien à sa ceinture qu'il fit tournoyer avant de les lancer de toutes ses forces vers l'homme qu'avait désigné Iskuvar histoire de le capturer vivant, et si ça ne marchait pas… Weren dégainerait sa dague de jet et lancerait cette dernière pour cette fois-ci tenter de l'abattre comme un chien à défaut de capturer ce lâche vivant il le tuerait ainsi avec de la chance. Car Weren n'était pas un spécialiste des armes de jets en vérité, mais il était plutôt doué dans ce domaine, enfin un minimum en tout cas... Mais bon après tout il était l'un des seuls à pouvoir vraiment agir sur l'instant.

Jet 1: Alauwyr se place devant Aurélie et l'alligator passe à l'attaque.
1 à 3:L'alligator contourne/passe entre les jambes d'Alauwyr et mord Aurélie. (Dommages modérés)
4 à 7: L'alligator attaque Alauwyr qui ne peut pas se défendre, trop pris par son bouclier magique (Dommages modérés)
8 à 9: L'alligator attaque Alauwyr et il esquive légèrement en maintenant son bouclier magique (Dégâts légers)
10: Alauwyr évite complètement l'attaque de l'alligator et réussit à protéger Aurélie aussi. Il maintient son bouclier.

Jet 2: L'ennemi magicien lance des boules d'énergie contre Alauwyr qui a activé son amulette de protection.
1: Il frappe l'alligator
2 à 9: Il rate ses coups/frappe le bouclier magique qui tient le coup
10: Il parvient à briser le bouclier et à frapper Alauwyr (dommages légers)

Jet 3: Christan lance un bolas contre l'ennemi magicien
1 à 4: Le magicien évite le bolas
5 à 10: Le bolas enroule les pieds du magicien le fait tomber douloureusement (dommages légers)

Jet 4: Si le bolas rate, Christan lance une dague à l'ennemi magicien.
1 à 4: Le magicien évite la dague
5 à 10: La dague touche le magicien. Plus le chiffre est élevé et plus les dégâts seront élevés.

Le membre 'Le conteur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Hasard' :
[Quête] Un commerce écarlate Das10

#1 Résultat :
[Quête] Un commerce écarlate 1462219194-9

--------------------------------

#2 'Hasard' :
[Quête] Un commerce écarlate Das10

#2 Résultat :
[Quête] Un commerce écarlate 1462219194-8

--------------------------------

#3 'Hasard' :
[Quête] Un commerce écarlate Das10

#3 Résultat :
[Quête] Un commerce écarlate 1462219194-8

--------------------------------

#4 'Hasard' :
[Quête] Un commerce écarlate Das10

#4 Résultat :
[Quête] Un commerce écarlate 1462219194-3

L'alligator passe à l'attaque. Les crocs de l'animal allait se refermer sur sa jambe, mais il réussit à tasser sa jambe à temps. Ou presque... Les crocs érafflent sa jambe (blessure légère) et se referment finalement sur du vide.

Une attaque après l'autre, l'humain ne parvient pas à passer le bouclier d'Alauwyr. Il se fait frapper d'un bolas qui s'enroule autour de lui et tombe à la renverse en se cognant la tête. Il est sonné.

Les deux flèches partirent l’une après l’autre et firent mouche. Avec celles tirées pour sauver l’alayien de la noyade, cela faisait trois alligators en moins. Toutefois, il n’était pas temps de se reposer sur ses lauriers. Un éclat de voix attira l’attention de la générale : il s’agissait d’Harthea. Celle-ci avait vu quelque chose et lançait Arphen et S’Yel a la poursuite de cet ennemi. Le husky détala aussitôt, aussi vite que ses puissantes pattes pouvaient le porter. L’Amazone semblait particulièrement en colère, Orfraie espérait donc ne pas la voir revenir avec un cadavre. Cet individu devait être interrogé.

C’est alors qu’un autre éclat de voix attira l’attention de l’Elfe. Celle-ci se tourna sur sa monture et se rendit compte de la position d’Alauwyr et d’Aurélie. Toutefois, les saphirs de la princesse se posèrent sur la silhouette désignée par l’Alayien. Christian fut le plus rapide à agir et la rôdeuse vit une paire de bolas s’envoler et faire tomber le mystérieux assaillant… qui ne se releva pas. Craignant qu’il soit mort, la Générale ordonna à deux de ses guerriers d’aller le chercher, de le ligoter et de le tenir sous bonne garde. Un magicien avait plus d’un tour dans son sac pour se libérer d’entraves.

L’attention de la générale fut de nouveau accaparée par les reptiles et plus particulièrement par celui qui menaçait directement Alauwyr et Aurélie. Se penchant légèrement en avant, la guerrière ordonna – en elfique - à Hajja d’avancer près de leur chariot tandis qu’elle préparait une flèche. Les alligators les plus proches de l’eau y retournaient précipitamment maintenant qu’ils étaient hors du contrôle du magicien, mais ceux encore présents près de la caravane continuaient à représenter un danger. Un danger que les guerriers elfes et Alayiens allaient maîtriser sous peu. Quant à Orfraie, dès qu’elle eut un angle parfaitement dégagé, elle tira sur l’alligator qui menaçait directement Alauwyr.

... Quand la menace serait éliminée, l’elfe prendrait le temps d’utiliser sa magie et un chant elfique pour soigner la blessure du lieutenant. Il était hors de question qu’il continue avec une blessure pouvant être soignée, et quand bien même refuserait-il, Orfraie ne lui laisserait pas le choix d’être soignée.

Sujet: Re: [Quête] Un commerce écarlate

» [Quête] Un commerce écarlate
» Série de quête : La grande porte (première quête)
» [Quête] Première quête : La grotte glacée
» Écarlate nuit (pv Ked)
» Crépuscule écarlate [Aléria]

Bienvenue !

Liens utiles

A noter...

[Quête] Un commerce écarlate

[Quête] Un commerce écarlate

Sujets similaires

Sujets similaires