Avaris est un humain légèrement particulier. Il est né dans une famille légèrement particulière, la famille des Nygdmer. La famille des Nygdmer est une caste très ancienne caste de mages extrêmement puissants, ils on très vite développé une vive obsession pour leurs propres pouvoirs, et on finalement décidé de rejeter toutes races extérieures ou congénères extérieurs a leur propre caste, et a se reproduire uniquement entres eux. Évidemment, la plupart des enfants engendrés était difformes, eux, étaient aussitôt noyés a la naissance. Le peu de survivants étaient rarement saints d'esprit. Un jour, le « chef » (Oxork) prétendu de la famille, a eu une crise de nerfs, il a massacré tout les représentants de la caste qu'il croisa. Sa femme et son fils furent les seuls survivants officiels, mais le frère du fou survécut miraculeusement, il engendra Avaris, seulement a demi-Nygdmer. Probablement aucuns autres représentants de la caste n'ont survécus a la boucherie. Le fils restant grandi et engendra un fils : Arakjörn Nygdmer. De ce fait, Avaris était sans le savoir, cousin d'Arakjörn, ce qui ne le rendait plus seul au monde. Mais avant tout cela, laissez-moi vous conter son histoire ...

Avaris était né un jour pluvieux, une nuit pluvieuse plus précisément. Une nuit pluvieuse de pleine lune si l'on recherche la perfection. L'accouchement c'était déroulé lentement, très lentement, il dura plus de 18h, ce qui mobilisa la Grand-mère du bébé 18h en continu. C'est long, 18h en continu pour une vielle dame. Ce qui fut le plus horrible, c'est que la « Sage femme », mourus pendant l'accouchement, mais tout ses efforts parvinrent a libérer l'enfant du ventre de sa mère, qui mourus également, préférant laisser la vie a son enfant. L'enfant qui était sorti du ventre de sa mère avait les yeux d'un vert profond, les yeux en amande, il avait également les cheveux blancs, ce qu'on appellera plus tard une insuffisance pigmentaire, ce qui était plutôt rare. Il avait le corps étonnement frêle pour la morphologie de sa famille, qui était, cela va sans dire, plutôt forte. Ce qui fut le plus étonnant, c'était que le bébé fut extraordinairement calme, pas un cri, pas un coup de sa part.

Avaris vécu une enfance agitée, pas de mère, pas de grand parents, juste un père. Un père tout particulièrement irresponsable, ce qui déstabilisa Avaris au point de le rendre psychologiquement instable, en plus de le séparer de ses racines a vie.

Un jour, Avaris eu la chance annuelle de sortir de la maison, il y était confiné le reste de l'année, traité comme un animal. Il eu le droit de sortir de la chambre pour une raison : La guerre. La guerre Humano-Vampirique les menaçaient grandement, le père préféra donc s'enfuir, en brûlant le manoir dans lequel il habitait. Le père fut tué on ne sait trop comment, mais cela laissa Avaris seul, et sans famille.

Avaris se trouvait désormais aux alentours de Caladon. Une petite escarmouche devait avoir lieu ici, selon ses informations. Et cela se révéla vrai par la suite.
Avaris dormait. Il dormait d'un sommeil profond, confortablement installé sur un lit de mousse, il sentait la douce fraîcheur de la nuit sur ses joues encore chaudes. Le silence était absolu, a l'exception de quelques rouges-gorges dans les arbres, qui produisaient un son tout a fait charmant aux oreilles d'Avaris. Ce silence ce vu briser par un cri. Pas un cri d'effroi, pas un cri de douleur, un cri de guerre. Cela réveilla brusquement Avaris, tout les sens en éveil, il regardait partout, il voyait du feu a travers les arbres sur sa droite, de la venait des son de métal, de métaux qui s'entrechoquant, des métaux qui voulaient se battre. Avaris, contre toute logique, se précipita vers ce son, et la, il vu une réelle vision d’horreur. Des corps étalés sur la courte plaine que contemplait Avaris, humains autant que Vampires, qui semblaient pourtant avoir pris l’avantage. Un vampire, visiblement le chef de la troupe, se dirigea vers Avaris, qui avançait lentement vers lui également, si bien qu'ils se retrouvèrent face a face, les yeux dans les yeux. Ce coup-ci, Avaris déploya tout l'éclat qu'il détenait dans sa rétine, ce qui lui donnait un air diaboliquement intelligent. Cela marcha moyennement bien, le vampire lui jeta un regard interrogateur avant de lançer a l'encontre de sa troupe :

-Retournez au campement. Ordonna-t-il fermement.

-Mais on ne va pas vous laisser avec cette saleté d'hum … Protesta vivement une jeune du groupe

-Ne discute pas, Elvarnel. Jeta le chef, accompagnant ses paroles d'un regard a glacer le sang.

Une fois les vampires partit, le chef passa lentement sa main derrière la nuque d'Avaris et lui dit simplement :

-Tu n'aurais pas du jouer avec les grands.

Puis il frappa violemment le crane d'Avaris sur son genou, assommant Avaris sur le coup.
Avaris se réveilla quelques heures plus tard, il était dans une salle noire, probablement un donjon, il y avait la Vampire insolente dans un coin, elle le regardait fixement, la haine dans les yeux. Avaris examina la pièce : Il était suspendu en étoile perpendiculairement au sol, ce qui le privait a tout mouvements, il s’intéressa alors a la jeune femme assise en boule dans un coin de la pièce.

-Qu'est-ce que tu a ?

Avaris décida d'incarner une jeune idiot qui croyait encore aux contes de fées romantiques. La jeune femme répondit avec une étonnante spontanéité.

-Ne me parle pas, humain. Tu n'est qu'une proie parmi tant d'autres.

-Alors comment explique-tu que je sois accroché comme cela, et pas dans ton assiette ?

-... Ce n'est pas moi qui choisis le repas.

Avaris, vraiment intéressé par cette vampire arrogante, décida de quitter son personnage. Ils parlèrent longtemps, marchant toujours a de subtiles insinuations, que l'autre comprenait toujours, cela dura deux jours, ils avaient leur routine. Mais malheureusement, cette routine fut brisée, brisée violemment même. Tout les vampires furent tués par la cavalerie humaine, une fois le campement réduit en fumée, ils se dirigèrent vers la salle ou résidait Avaris. Il s'attendait a voir la vampire débarquer dans la salle comme a son habitude, mais non. Il vu un homme, entrer violemment, épée a la main.

-Il y a un prisonnier !
-Libère-le, et dépêche toi !

Le soldat coupa les chaînes d'Avaris, qui se laissa lourdement tomber au sol. D'authentiques larmes coulaient sur ses joues, l'homme qui l'avait sauvé, c'était celui qui l'avait pratiquement élevé : Le chef des Déserteurs. Il ne le reconnaissait pas, Avaris avait beaucoup changé.

-Allez petit, suis-moi maintenant, tu es libre !

Avaris leva doucement la tête vers l'homme, le visage baigné de larmes, puis, pris d'une rage incontrôlée, Se leva, faisant mine de le suivre, puis planta violemment une dague a l'arrière du crane nu, puis il en finit en frappant la tête de l'homme avec un morceau de métal. Il frappa encore et encore, pleurant abondement.
Avaris procéda sommairement de la même façon pour chaque soldats qui entraient dans la salle, si bien que, il se retrouva seul dans la salle sombre, entouré de 3 cadavres.. Avaris était allongé aux milieu des cadavres, les yeux rougis par les larmes, les mains rougies par le sang. Puis Avaris souris, un sourire a vous glacer le sang, l'authentique sourire de la folie, le tout premier d'Avaris. Il avait goûté au sang, il en était même recouvert, et cela lui avait plu.
Avaris ramassa ce morceau de métal, celui avec lequel il avait massacré sa vie, son enfance, puis il le troua, il le troua par trois fois, sept fois au niveau de la bouche, et deux fois au niveau des yeux. Il contempla longtemps le masque, avant de le poser sur son visage et de le fixer avec des clous, chaque coup lui arrachaient un cri de douleur, il avait le visage en morceaux, mais il était satisfait de lui, pleurant par intermittences.

La guerre des Alayiens contre la magie se déclencha 4 ans après la guerre Humano-Vampirique, les Alayiens s'attaquaient a toutes les formes de magies, tout particulièrement les magiciens, et les représentants encore vivants des Nygdmer étaient des personnalités importante dans la magie, Avaris fut pris pour cible comme beaucoup d'autres. Après quelques jours d'errance, Avaris tomba nez a nez avec une petite troupe d'Alayiens, il fit profil bas, mais les soldats devaient avoir son signalement, puis Avaris ne passait pas vraiment inaperçu, un masque de métal sur le visage. Avaris décida de se rendre purement et simplement a ses ravisseurs. Heureusement, il avait précédemment gagné la confiance des habitants, ils permirent purement et simplement a Avaris de s'enfuir. Cette fois-ci, Avaris se dirigea vers le royaume Elfique, espérant y faire une belle rencontre …

Vers l'an 5, dans les alentours de janvier pour être précis, la guerre Théocrates-Protégés commença, Armanda déjà bien affaiblie par les précédentes guerres, ce ne fut que Chaos et soumission, partout, partout sauf dans le désert d'Esfelia. Avaris avait un ressenti très négatif de cette guerre, son physique disgracieux et son masque le privait purement et simplement de toutes aides extérieures a lui-même, c'est a ce moment la qu'Avaris développa sa deuxième façon de penser, la politique du : Je n'aide personne, personne ne m'aide, je suis seul.
Avaris passa la majeure partie du conflit a se cacher dans les forêts du royaume elfique, passant tout son temps a cueillir des fruits et récolter de l'eau.
Une fois la paix survenue, Avaris eu beaucoup de difficultés a redevenir normal, il était devenu l'Autre, il était lui même, et, l'Autre. Depuis ce temps, Avaris traîne dans le royaume elfique, bien décidé a partir, une fois un événement anormal survenu. Avaris aime les défis, mais pas avec les gens.