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| Un nain dans un palais (PV Matis Falkire) | |
| Auteur | Message |
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Arakjörn Nygdmer Assistant Tortionnaire
| Sujet: Un nain dans un palais (PV Matis Falkire) Lun 30 Mai 2016 - 21:13 | |
| 24 juillet de l'an 7 de l'âge d'obsidienne Juillet était l'un des mois préférés d'Arakjörn, ou faisait parti de ceux qu'il détestait le moins, c'était une période de l'année ou le beau temps faisait ressortir la beauté d'Armanda, non pas qu'il aimait entendre les stupides petit oiseaux piailler, mais il sentait... comme une arôme, une odeur qui flotte le long des maigres chemins de campagne, une odeur d'aventure, douce et agréable, qui induisait l'excitation de l’inconnu. C'était ce genre de magnifique temps, dut a cette période particulière de l'année, qui avait conduit le petit homme a se lancer dans une expédition orchestrée par Luna Duruisseau, la régente de sa "patrie". Il ne l'aimait pas réellement, elle était plus jeune mais toute aussi douée que lui, et en plus elle était dragonnière, tant de potentiel dans les mains d'une simple humaine, un pouvoir politique, physique, magique...Arakjörn en avait des frissons de jalousie. Cependant elle semblait s'être attachée a lui, du moins assez pour avoir remarqué son existence et lui accorder un accès au palais d'Aldaria pour récupérer la somme promise. Le petit homme avait trouvé sa place dans l'expédition au répugnant poste de guérisseur, et même s'il le détestait, c'était néanmoins un rôle tout aussi important que combattant, et par cette invitation il voyait qu'il avait bien fait son travail, il n'avait pas de raison d'en être fier mais il grimpait dans l'estime de personnes puissantes et influentes, et ça c'était une très bonne chose. Le chemin du retour se fit tranquille, il se sépara du groupe pour avoir la paix et couper le contact avec les dragons, qui l'avait laissé dans une méditation profonde, et avec un intérêt croissant pour ces créatures. Il arriva donc a Aldaria en fin de mois, il avait fait un petit détour afin d'arriver a la cité après tout le monde, prenant le temps de réfléchir a ce qu'il avait apprit et ses projets futurs, car il sentait la flamme de la vengeance réanimer petit a petit son petit cœur sombre. Comme a son habitude, s'émerveilla a l'approche des grandes portes de la cité, menant à la place marchande, mais se reprit rapidement, il fallait éviter d'être intimidé par l'architecture s'il comptait aller chercher son argent au palais qui surplombait la ville de sa magnificence. " Magnificence" ? Ah ! Que de mots inutiles et vaniteux ! Quelle est l'utilité de se comporter comme civilisé et vanter les mérites d’autrui si personne ne peut l'entendre fanfaronner ? Après avoir passé une journée a visiter Aldaria, et a s'amuser de l'hypocrisie qu'il avait envers sa propre personne, Arakjörn, le dernier sorcier Nygdmer, dormit a l'auberge et paya grassement afin de s'assurer qu'on ne lui attribue pas une chambre pour enfant a cause de sa petite taille. Et c'est donc le lendemain, en ce 24 juillet, que le petit magicien s'avança vers " l'assez grand palais" pour récupérer ladite somme. Cependant ce n'était pas la première fois que le petit homme mettait les pieds dans un palais, la dernière fois remontant a son intrusion dans celui de Gloria pour essayer de voler la fameuse Dévoreuse, qui se solda par un lamentable échec car il s'était perdus dans les couloirs... On pourrait croire qu'il est destiné a revivre cette scène a chaque fois qu'il mets les pieds dans un endroit un peu trop vaste, car encore une fois il perdit sa route et se retrouva chez des écoliers, qui le prirent volontiers comme camarade et qui supplièrent leur professeur de le laisser assister aux cours, le jugeant amusant de par ses vêtements excentriques et farfelus, qui étaient sa seule manière de se différencier de ces " bambins" pourtant d'une taille identique. C'est ainsi qu'après un épisode bien plus que simplement humiliant, le bonhomme se retrouva a chercher son chemin auprès des personnes circulant au sein du palais. Or ceux-ci n'avaient pas réellement l'envie de s'approcher d'un homme de la taille d'un enfant, habillé d'un chapeau géant, d'une écharpe en plein été et d'un vieux manteau sale aussi épais qu'un habit d'hiver, et qui lui était d'évidence bien trop grand, ainsi malgré toutes ses tentatives pour s'imposer, le pauvre Arakjörn ne put obtenir l'aide de personne, et resta planté en plein milieux du hall d’accueil en attendant qu'une âme charitable vienne l'aider a se repérer... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Un nain dans un palais (PV Matis Falkire) Mar 31 Mai 2016 - 12:47 | |
| Bientôt il aurait un an de plus, mais qu'est ce que cela changeait réellement pour lui ? Il avait atteint quasiment tout ce qu'il souhaitait réaliser dans cette vie. Il avait une épouse magnifique et gracieuse qui lui avait donnée deux magnifiques enfants bien qu'espiègle. Il avait gravit les échelons pour finir capitaine des Lames, le dernier rempart de la Régente Luna. Dire qu'à la base il n'avait été que simple lieutenant dans une armée Impériale encore puissante. Aujourd'hui que restait il réellement de cette époque ? Beaucoup de ses amis étaient morts ou disparus, des villes avaient été rasée jusqu'à leurs fondations, la sienne en faisait malheureusement partie. Que serait il devenu si Elenna était encore là ? Si la fière forteresse Impériale n'avait pas été réduite en cendre comme Glacern ? Il ne le savait pas mais lassa vite tomber car il n'était pas important de ressasser le passé... Surtout celui là.
En tout cas, et pour s'occuper l'esprit tout autant que les mains, il avait quitter son bureau pour patrouiller dans les couloirs du palais. Non pas que monter la garde lui manquait mais il tenait à ce que tous soient à leurs places... Qu'ils soient Lames ou simple garde du palais, il ne laissait rien lui échapper et pouvait être véritablement tyrannique par moment. Mais il n'y pouvait pas grand chose, c'était ainsi depuis qu'il avait obtenu cette place de la main même de Luna. Il avait emmener avec lui quelques uns de ses plus fidèles amis soldats et avait entreprit de s'habituer au rôle qu'on attendait de lui. S'occuper des nouveaux venus, des nobles, des visiteurs et, ce qui le dérangeait le plus finalement, rester proche de la cours. En attendant cela lui permettait aussi de voir sa femme et ses enfants plus souvent ce qui n'était pas pour lui déplaire.
Pour le moment il se trouvait dans le hall d'accueil là où tout un nouvel arrivage de gens quémandaient pour voir la Régente ou son conseil. Il y avait là beaucoup de noble et quelques paysans demandant conseils ou à faire appliquer la loi. C'était assez étrange de voir tout cela, il n'était pas trop habituer à assister à pareille scène. Mais ce qui le déconcerta ce fut de voir un nabot, parce qu'il n'y avait malheureusement pas d'autre terme, habiller comme en plein hiver et que tout le monde évitait. Il cherchait quelque chose mais personne ne semblait vouloir lui accorder un instant. Le capitaine ne pouvait pas laisser faire et il s'approcha doucement de l'homme.
Il n'avait pas mis l'armure qui sied à sa fonction, il était équipé d'une délicate armure de cuir renforcé de maille et de plaque d'acier noir le tout caché sous son éternel blouson de cuir. Certes il l'avait fait nettoyer et y avait ajouter les insignes de sa nouvelle fonction, mais il faisait toujours l'effet d'un bandit. Ou d'à peine mieux. Ce n'était pas pour lui déplaire car il repoussait les plus veules de ceux qui souhaitait lui parler ou l'importuner. Ses deux épées et surtout Héritage, étaient bien présente car même sans armure lourde il était prêt à se battre.
Arriver derrière l'homme il le questionna et se présenta en même temps.
Bonjour à vous Monsieur. Cherchez vous quelque chose ou quelqu'un en particulier ?
Matis fit son plus "beau" sourire comme pour essayer de se montrer avenant et se rappelait encore les mots de Luna à son propos... Diantre qu'elle était extraordinaire celle là....
Je suis le capitaine des Lames, Matis Falkire.... Peut être puis je vous aider.
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| | | Arakjörn Nygdmer Assistant Tortionnaire
| Sujet: Re: Un nain dans un palais (PV Matis Falkire) Mer 1 Juin 2016 - 18:32 | |
| Si Arakjörn avait bien un problème, c'était son manque de patience et sa paranoïa vis à vis du jugement d’autrui, or le fait que tout le monde l'esquivait en lui lançant un regard rieur et moqueur était exactement le genre de choses qui provoquaient chez lui ce petit défaut. Si personne ne l'abordait dans les cinq prochaines minutes, on pouvait estimer qu'il commencerait a hurler dans toute la pièce, et si toujours personne ne le prenait en charge, probablement a tuer tout le monde, ça lui était déjà arrivé de perdre ainsi ses moyens, mais heureusement cela ne se reproduirait pas aujourd'hui.
Alors que le nabot ( parce que oui, c'est bien le mot ), commençait a bouillir de rage, une voix retentit enfin derrière lui, et a son attention ! Il se retourna alors vif, et avec de la foudre dans les yeux, luisant d'une lumière verte meurtrière, qui disparut bien assez tôt quand Arakjörn se décontracta, en voyant le visage apaisant de l'homme. Apaisant n'était peut être pas le bon mot, il avait un visage dur et quelques cicatrices l'ornaient, et surtout il abordait un sourire qui lui semblait... faux, presque aussi faux que lorsque lui même tentait d'être poli, mais Arakjörn restait encore le meilleur dans cet art là. Il fixa l'homme dans les yeux, le laissant se présenter, sans broncher, ses yeux pénétrant dans le marron des siens, il essayait de lire en lui...
Il était grand, bon ça du point de vue du petit homme, c'était normal, mais il avait une bonne carrure, des yeux apaisés mais aiguisés et un esprit vif, il était fier, il avait du accomplir des choses, restait a savoir lesquelles... Ainsi Arakjörn su qu'il avait trouvé quelqu'un d’intéressant, et qui se confirma comme tel lorsqu'il se présenta comme capitaine des lames, un guerrier sans aucun doutes, et apparemment quelqu'un qui pourrait l'aider plus qu'il ne le croit.
Il se concentra quelques instants et respira fortement, comme essoufflé, puis sortit le nez de son écharpe, qui sans mentir lui tenait un peu trop chaud, pour dévoiler un petit visage amical, souriant légèrement, car trop se forcer serait forcément visible, mais il n'eut aucun mal a simuler son soulagement, car il était véridique. Il balbutia :
-Oui... euh.. bonjour capitaine, je suis un... un guérisseur que la régente a engagé il y a quelques semaines dans le but de soutenir sa troupe durant l'expédition a la lisière de la forêt... et.. du coup "madame" m'a invité a venir chercher mon dû ici... Je ne sais pas trop comment ça fonctionne, pouvez vous m'aider ?
Pourquoi balbutier ? Toujours sembler faible lorsqu'il avait localisé une cible intéressante était l'un de ses principes, l'homme allait obligatoirement penser avoir le dessus, et a partir de là peut être que si cet homme faisait preuve d'un peu de naïveté, il allait pouvoir le "mener par le bout du nez". C'est donc en fragile petit nain qu'il se présentait, attendant patiemment de voir ce qu'il allait pouvoir tirer de cette conversation, surement pas grand chose mais... le doute était permit.
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Un nain dans un palais (PV Matis Falkire) Jeu 2 Juin 2016 - 16:25 | |
| L'autre ne semblait pas vraiment versé dans le noble art qu'était la cohabitation avec d'autres êtres humains, du moins pas autant que cela à priori. Matis comprenait parfaitement cela, lui même avait un peu de mal par moment.. Le problème ce n'était pas tant les êtres humains que tout ceux qui se prénommait noble sans l'être réellement dans la pensée ou les actes. Mais tout cela c'était de la politique, et il n'allait pas enquiquiner le petit être avec tout cela. Il devait avoir bien mieux à faire que cela en même temps...
L'homme se présenta comme étant un guérisseur venant chercher son dû après avoir travailler pour Luna. Il le regarda l'espace d'un instant et se remémora la note qu'il avait parcouru ce matin. Effectivement, certaines personnes devaient passer pour récupérer quelques argents pour un travail.
Ho je vois, vous devez être Monsieur Nygdmer exact ? Les services de la régente m'ont fait parvenir une note à votre sujet. Je ne savais pas que vous veniez aujourd'hui j'aurais affecté quelqu'un à votre encontre. A service rendu à la Régente, sa garde s'emplois à assurer la sécurité. M'enfin, je m'en chargerais du coup, à moins que cela vous dérange ?
Il n'aimait pas être aussi poli, c'était presque... Faux. Mais bon, là n'était pas le moment de se montrer méchant ou mesquin, il allait l'aider et ça lui ferait se bouger un peu. Sans parler du fait qu'il aurait un peu de tranquillité tout en discutant de la mission qu'il avait réalisé pour la régente.
Tant que j'y suis, quel genre de mission vous à t'elle envoyé faire ? Si ce n'est pas trop indiscret bien sûr. J'ai par le passé pas mal bourlinguer à travers le monde, mais mes déplacements se fond moindre depuis que je sers la Dame.
Avoir des nouvelles du monde extérieur était toujours une bonne chose à prendre, surtout quand elle venait de quelqu'un qu'il ne connaissait pas le moins du monde. Peut être pourrait il y glaner bien plus que des informations après tout. L'autre l'étonnait sur plusieurs points, mais il lui indiqua le chemin du trésors de la Couronne pour pouvoir quitter la salle d'entrée, son public, ses gardes et la foule de visiteur cherchant quelque chose. Ce n'était pas le meilleur endroit pour discuter tranquillement après tout.
Suivez moi je vous pris.
Il attira le guérisseur dans les méandres du palais en prenant bien le temps de ne pas se presser, peut être souhaitait il faire un peu la discussion alors que le chemin serait relativement long pour atteindre les scribes.. Mais ce qui marqua le soldat c'était le pouvoir qu'il ressentait au sujet du nain. Ce n'était pas n'importe quel guérisseur, il était versé dans les arcanes magiques. Matis lui même , même s'il était n'était un très grand mage, avait quelques capacités et pouvait ressentir "l'aura" de ceux qui était d'une certaine puissance. Et c'était clairement le cas de cet homme. Il ne fallait pas le prendre à la légère.
Vous n'avez pas chaud avec tout cet accoutrement ? Non pas que je le critique mais je questionne.
Depuis Morneflamme il craignait plus que tout la chaleur... Mais ça c'était une tout autre histoire. |
| | | Arakjörn Nygdmer Assistant Tortionnaire
| Sujet: Re: Un nain dans un palais (PV Matis Falkire) Sam 4 Juin 2016 - 19:10 | |
| Arakjörn fut surpris d'être aussi vite identifié, mais apparemment cela s'expliquait de la performance des messagers du palais et non du capitaine des lames. Et celui-ci remettait indirectement en cause son choix d'arriver volontairement en retard au palais en faisant ce petit détour au retour de l'expédition. Enfin il n'avait pas totalement tort, cela lui aurait éviter un séjour dans une salle de classe...
-Non non ! Aucun problème...
L'homme semblait simplement réciter un texte lorsqu'il lui adressait la parole, ce qui pouvait s'expliquer par un ennui certains a baratiner des politesses sans intérêts. Bien, s'il ne voyait aucun intérêt a l'hypocrisie, Arakjörn s'en passerait également. Il le suivait dans les couloirs quand la curiosité de son guide lui fit défaut.
-Je... me suis retrouvé dans une expédition chargée d'escorter et aider la régente a découvrir ce qu'il se passait a l'Ouest.. vous savez.. avec les villages abandonnés et tout... Je ne sais pas si je puis réellement vous en dire plus, peut être que vous devriez consulter la dame elle-même, je ne suis moi même pas au fait de tout ce qu'il s'est passé...
Faire le faible était une mesure qu'il prenait a chaque nouvelles rencontres ou presque, mais il se sentait finalement un peu ridicule de se forcer ainsi devant cet homme qui n'en avait visiblement que faire et ne cherchait pas le moins du monde a afficher sa supériorité, soit parce que dominer un nain ne révélait pas de l'exploit, soit parce qu'il estimait de toute façon l'avoir. Aussi Arakjörn réduisit petit a petit le ridicule dans sa voix et cessa de la faire trembler, de manière a ce que cela ne se voit pas trop évidemment.
Puis l'autre l'invita a le suivre, et c'est là que la partie intéressante allait commencer... Il s'aventura donc avec le capitaine dans une allée loin du brouhaha des nombreux visiteurs. Alors qu'il progressait sans aucune idée de vers où il se dirigeait, le soldat entama la conversation avec une remarque sur ses vêtements, qu'il "assurait ne pas critiquer". Il ne pouvait pas lui en vouloir d'être curieux a ce sujet, mais il aurait préféré un compliment sur son super chapeau.
-Disons que j'aime beaucoup mon... équipement, et je préfère ne pas m'en séparer.
Il avait souvent pensé que trimballer comme ça les affaires de son défunt père était une mauvaise idée, car ils s'abimaient et se salissaient lors de ses voyages, ce qui lui donnait une magnifique apparence de sans-abris. Mais d'un autre coté il était très frileux en raison de son petit corps, ainsi son morceau de manteau et son écharpe lui étaient bien utiles pendant les temps d'hiver, et comme il n'avait nulle part endroit ou ranger ses affaires... il s'était décidé a ne pas s'en séparer. Un certain malaise s'installait dans l'esprit du petit homme et celui-ci décida de s'en débarrasser en changeant de conversation : ce n'était pas a lui de dévoiler sa personne. Il rattrapa alors le soldat en sautillant pour arriver rapidement a ses cotés.
-Vous dites avoir... beaucoup voyagé, je serai curieux de savoir ce qui vous a valut votre grade, avez-vous réalisé quelques exploits dont j'aurais pus... entendre parler ?
Bon, niveau subtilité c'était raté, mais tourner autour du pot agaçait franchement Arakjörn, et il aurait toujours pus faire pire. Mais peut être connaissait-il cet homme, pas de nom mais de réputation, et peut être avait-il récupéré -et c'est bien cela qui intéressait Arakjörn- quelques objets rares et précieux qui pourraient l'intéresser... Par extension, sans doutes que le palais recelait de ce genre d'objets, peut être que s'il gagnait la confiance et l'intérêt de ce Falkire, celui-ci lui ferait une petite visite ? |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Un nain dans un palais (PV Matis Falkire) Mar 7 Juin 2016 - 9:10 | |
| Matis sourit à la réponse rapide de l'homme, il ne fallait qu'il s'en fasse, nombreux étaient ceux qui exigeaient bien plus que le commandant pour les escorter. A croire que cela semblait leur donner un semblant de pouvoir d'après eux, ils étaient tellement loin du compte.
Oh ne vous inquiétez pas, je ne le prendrais pas mal hein. Matis montra un couloir de la main et invita l'autre à le suivre. Quoi qu'il en soit, je vous en pris, avançons.
La réponse du guérisseur le fit sourciller, comment ne pouvait il pas être au courant ? N'avait il pas été dans cette compagnie pour la mission de Luna ? N'était pas un mage ? Il ne lui semblait pas être simplement une faible créature qui attendrait que l'on vienne l'aider pour tout, ou alors il jouait le rôle de mascotte... Mais la Régente n'était pas du genre à recruter ce genre de personne... Alors comment faire pour lui tirer les vers du nez ? Matis était efficace avec les nouvelles recrues, mais pas forcement avec les mages qui avaient un tout autre niveau de conscience.
Je vois... Pas mal de village ont été déserté après la guerre mais bientôt nous les réinvestiront... J'en suis certain...
Toujours par curiosité, avec qui avez vous voyagé ? N'y avait il pas un mercenaire avec vous ? Un certain Alford par le plus grand des hasards ? Peut être que ce nom lui ferait remonter quelques souvenirs. Souvenirs qu'il semblait vouloir conserver pour lui même. Cela n'embêtait pas trop Matis, mais le soldat était bien trop curieux pour s'arrêter ici, c'est pour cela qu'il cherchait à comprendre et à savoir.
Dans les couloirs ils croisèrent tout un tas de monde. Des serviteurs, des soldats, des nobles, tous se retournèrent pour voir le nouvel arrivant ou pour saluer Matis. Les soldats le faisait eu égard à son rang, tandis que les nobles le saluaient comme un égal, puisqu'il était chef de famille noble. Et pas n'importe laquelle après tout... Depuis la fin de Vraorg, les Falkire avaient pris de l'importance et le commerce gérer par l'une de ses soeurs et sa femme était un des plus florissant de la cité. Beaucoup cherchait à s'attirer ses faveurs... Que ce soit pour avoir la main de sa seconde soeur, ou pour autre chose....
Je comprend parfaitement ce que vous voulez dire... C'est pareil pour moi, on m'oblige à porter cette armure de parade alors que je n'en veux pas... Me débarrasser de mon équipement habituel m'est insupportable... Mais je fais avec car je n'ai pas le choix. En tout cas joli chapeau... Mais n'est il pas un peu grand ?
L'autre semblait vouloir esquiver les questions à son propos et s'enquit des aventures de Matis. Il n'aimait pas vraiment tout raconter mais puisqu'il lui demandait et qu'il était un invité il s'exécuta sans aucune joie dans sa voix.
Je ne sais pas si l'on pourra qualifier cela d'héroïque mais j'ai vécu mon lot d'aventure en effet. Premièrement j'ai été capturé et torturé par une conseillère du prince noir il y a une dizaine d'année. La dame de fer, si vous avez entendu parler d'elle. Pas le genre de personne à énerver hein...
A la suite de quoi j'ai participer à de trop nombreuse bataille en gravissant tranquillement l’échelle du pouvoir. J'étais sur les murs lors du siège de Gloria avant de déclencher un incendie lors du couronnement de Fabius, puis j'ai participer à la création de la rébellion avec Korentin Kohan. A la suite de cela j'ai fais la bataille de l'Aube rouge où j'ai failli y rester et j'ai réaliser d'autre mission plus ou moins dangereuse.
Après cela j'ai été capturé par Vraorg et j'ai passé trois ans à Morneflamme... La plus belle prison du monde si vous voulez mon avis.... Puis la bataille contre le Tyran et sa mort, avant de rejoindre les Aldariens et devenir taulier de ce lieux. Mais après si j'ai eu le poste c'est parce que je connais la patronne. Finit il en rigolant tranquillement.
Et vous ? Des histoires à conter ?
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| | | Arakjörn Nygdmer Assistant Tortionnaire
| Sujet: Re: Un nain dans un palais (PV Matis Falkire) Mer 8 Juin 2016 - 16:27 | |
| Apparemment le caractère nerveux et intimidé qu'Arakjörn se donnait semblait amuser légèrement l'homme qui lui avait affiché un rapide sourire, mais qui ne ressemblait pas a celui de la moquerie, cela rassurait quelque part le petit nain, qui était parfois fatigué de subir cet affront tout les jours. Une des autres raisons pour laquelle il n'aimait pas les grandes villes d'ailleurs, étant donné que certaines de ses répliques étaient... violentes, notamment en ce qui s'agissait de rencontre dans des lieux sauvages ou inhabités, et ce genre de comportement lui apportait très vite des ennuis dans des cités comme Aldaria, mais il semblait qu'il allait pouvoir se détendre de ce coté là en compagnie de ce certain Falkire, il allait donc pouvoir se concentrer surtout sur son interlocuteur, qui semblait d’intéresser de près a la mission qu'il avait effectué...
-Peut être pourront nous les réinvestir, mais il faudra sécuriser les bois a leurs alentours, car je ne parle pas de villages désertés mais de ceux dont la population a été massacrée par ces espèces de... loups vampiriques, les même qui sont a l'origine du changement de nature du capitaine Ataliel. Avec qui j'ai voyagé.
Il marqua une courte pause, levant les yeux vers le plafond la main sous le menton, exagérant l'instant de réflexion.
-J'ai aussi voyagé avec la régente et son lié, ainsi que... l'autre dragonnière... il y avait également une certaine Amanda Svenn et ce fameux Gorder, oui.
Il adressa un sourire a Matis, qui avait l'air de bien connaître Alford, il se pourrait donc qu'eux même s'entendent bien.
-C'est d'ailleurs lui qui m'a convaincus de participer a cette expédition, suite a une rencontre avec lui ou j'ai un peu perdus les pédales, c'est... un ami en quelque sortes, vous le connaissez ?
Arakjörn se maudit lui même, il avait violé la 93 ème règle de la deuxième sous-partie du XIV ème chapitre du livre "Socialisation pour les nuls : se faire des amis". Il avait en effet exposé son point de vue sur le glorien sans connaître la position du capitaine, peut être étaient-ils ennemis jurés ? De plus Alford, un ami ? Il l’appréciait mais il ne savait pas s'il pouvait parler d'"amitié", enfin peut être aurait-il l'occasion de confirmer ces paroles un jour prochain.
Au fur et a mesure qu'ils progressaient, Arakjörn ne put s'empêcher de constater l'intérêt de tout le monde pour le capitaine Falkire, certes certains le zieutaient, et lui ne pouvait s'empêcher de leur lancer un regard menaçant, mais il était impressionnant comme tout le monde l'ignoraient pour saluer son guide, ce qui prouvait qu'il était tombé sur la bonne personne, un personne influente et intelligente, rien que de faire amis-amis, même si ce n'était pas là sa spécialité, pouvait être une source de profits.
A la suite de sa remarque sur ses vêtements, l'homme commenta son propre attachement a son équipement, techniquement Arakjörn n'en avait que faire, mais sa manière de s'exprimer attirait l'oreille, il se demanda même ce qu'il ferait dans sa situation, il démissionerait sans aucun doutes, sans son accoutrement il retournerait a sa ridicule taille d'1m29 et pour rien au monde il ne se séparerait de tout cela... puis vînt le moment ou Falkire critiqua son chapeau, ou sa tête ?
-Je suis peut être un peu plus petit que la moyenne ( et c'était un euphémisme ) mais ma tête elle, est toute aussi pleine que la vôtre, ou au moins aussi grosse, donc si ce chapeau m'est trop grand il n'ira pas a quiconque, or il est porté par ma famille depuis des centaines d'année.
C'était faux, il avait bel et bien un diamètre.. crânien réduit, mais cela n'était pas réellement visible, et il était largement aussi intelligent qu'un homme normalement constitué, cependant peut être bien que le chapeau pointus lui descendait parfois jusqu'a la base du nez. Le nain se fit une réflexion par rapport au ton de sa voix qui avait pus sembler brutal et convaincus, tout l'inverse du personnage faible qu'il avait essayé de montrer, il allait sans doutes être mis à jour, au moins comme quelqu'un de facilement irritable. Il préféra donc se taire et écouter l'histoire de l'homme qui ne manqua pas de l'étonner.
-Je voudrais bien en entendre un peu plus sur cette fameuse dame de fer, mais si cela vous démange laissez tomber, en revanche je m'étonne que l'on ne se soit pas rencontré plus tôt ! J'étais également présent lorsque Gloria fut assiégée et j'ai servit dans son armée juste avant, et je dois avouer que votre incendie m'a bien aidé a m'en échapper ! Et... pour ce qui est de la rébellion, et bien j'en ai également fait partie.
Décidément qu'il était mauvais ! Il n'était clairement pas un expert en relation sociales et devant tant de coïncidences, il se laissait emporter. Il avait en effet participé à la rébellion jusqu'à commander sa propre troupe, mais il savait que l'histoire du nabot qui, a cause de son manque d'intimidation et d'autorité qu'il avait vis à vis de ses soldats nordiens, les avait dans un accès de colère tous démembrés, avait fait le tour du royaume sans que l'on sache vraiment d’où elle vienne... pourtant elle était belle et bien fondée et lui avait valu plusieurs années de prison, en vérité jusqu’à l'arrivée de Vraog ou il abandonna lâchement ceux qui l'avaient enfermé à la mort. Peut être pas si lâchement que ça cependant, mais il n'avait nulle envie d'en parler car quelque chose d'autre l’intéressait.
-Enfin, j'ai aussi participer à la battaille de Sandur, il y avait là... des dragons, Vraorg bien évidemment, mais un autre, écarlate comme le sang, destructeur comme le feu.
Le nain s'arrêta alors qu'ils tournaient dans un couloir vide, l'air grave, c'était une question qu'il brûlait de poser a n'importe quelle personne, mais dont il s'était toujours abstenu , car quand il la posait, c'était généralement a un voleur qui essaierai de mettre la main sur son trésor : il sortit alors l'écaille rouge de sa bourse pour la présenter au capitaine.
-Ceci lui appartenait-il ? Surtout, savez-vous qui il est ?
En ce 24 juillet, Arakjörn allait peut être connaître l'identité de celui qui faisait objet de sa vengeance, qu'il sentait alors grandir dans son ventre... Là c'était sur, il aurait du mal a garder l'apparence d'un nain innocent, car une lueur meurtrière pouvait être aperçue dans son regard, quel crétin il faisait...
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Un nain dans un palais (PV Matis Falkire) Mar 14 Juin 2016 - 10:17 | |
| L'homme avait parfaitement raison, s'ils voulaient un jour réinvestir une grande partie des villages désertés durant la guerre, ils allaient devoir sécuriser routes et bois. Ce ne serait certainement pas une partie de plaisir mais ils le feraient tout de même, la vie devait reprendre ses droits même si cela entrainait des années d'escarmouche et de battue. C'était le minimum à faire pour s'occuper, enfin, des habitants, aussi lui répondit il tranquillement tandis qu'ils évoluaient tous les deux dans les magnifiques couloirs de ce si grand palais.
C'est sûr que ce sera loin d'être une partie de plaisir... Mais avons nous réellement le choix ? Je ne suis pas si sûr que l'on puisse longtemps se passer de certains d'entre eux, peut être y aller par morceau... Mais à terme nous devrions le faire. Même si cela nous prend des années.
Il marqua une pause le temps que l'autre lui explique avec qui il avait voyagé et il ne fut pas étonné de voir qu'Alford en fut... Cet homme était partout c'était étonnant, à croire qu'il avait le don d’ubiquité. Ce ne serait pas étonnant au final...
Sacré Alford, il ne changera donc jamais... Que pensez vous de lui ? Quand au reste je ne connais pas ces personnes, j'ai moi même eu la chance et le privilège de voyager avec la régente, mais ce fut avant qu'elle ait ce rôle et son dragon..
Dragon que tout le monde semblait connaitre sauf lui... Ca en devenait rageant à la longue. A croire que ce gros lézard l'esquivait, et ce n'était pas faute d'essayer de le prendre au dépourvue quand il le croyait non loin de lui. A croire qu'il se moquait de lui à l'éviter de la sorte.
Alford est bien plus qu'un ami pour moi.. Cela fait des années que nous servons ensemble. On en a vu de toutes les couleurs, alors je ne peux dire que je respecte cet homme qui est amené à faire de grand chose. D'où le connaissez vous d'ailleurs ?
L'autre semblait mal prendre ce qu'il venait de dire sur son chapeau, mais il semblait aussi faire un complexe sur sa taille. Matis l'observa de haut en bas sans mauvaise fois ou avec l'envie de se moquer. Puis il lui parla comme s'il avait été son propre soldat, avec honnêteté et douceur, pour un soldat.
Pardon si vous prenez mal mes propos, loin de moi l'idée de me moquer ou que sais-je encore. Vous êtes ce que vous êtes, qui suis je pour vous juger après tout ? Que votre tête soit remplie, je n'en doute pas, mais vous êtes différents, c'est sans doute pour sa que tout le monde vous regarde bizarrement. Est ce une raison de ce moquer ? Non, pourquoi le ferais je ? Mais vous me semblez un peu... Susceptible n'est ce pas ?
Bha, vous êtes pas obligé de répondre, j'aime taquiner les gens. Termina il dans un rire. Ce n'était pas pour se moquer, c'était autre chose, il essayait de détendre l'atmosphère, mais il n'était pas très doué pour cela sans passer pour un crétin.
Matis hocha la tête en repensant à la Dame de Fer... Bien étrange personnage qu'il avait revu des années plus tard et qui avait essayer... De faire quoi au juste ? Il n'a jamais vraiment sût mais c'était étrange.
C'est vrai, l'armée impériale était vaste et la rébellion l'était tout autant. D'autant que j'étais plutôt un homme de terrain, peut être nous sommes nous ignoré.
Concernant la Dame de fer, que dire. C'était une magicienne de grande puissance, et une tortionnaire particulièrement vicieuse, sa magie coule toujours dans mes veines en quelques sorte. Après je ne saurais quoi vous dire de plus... Elle était vampire, et d'une grande brutalité, pas du tout le genre de femme que l'on rencontre sans en avoir les traces...
Les explications de l'homme lui mirent la puce à l'oreille, et quand il sorti l'écaille il l'observa... Oui il connaissait très bien ce dragon parce qu'il l'avait menacé des années plus tôt... Il était d'une terrible puissance, comment avait il pu le rencontrer sans mourir ?
Oui je le connais... Si je ne me trompe pas il s'agit du dragon de l’ire... Mais ce n'est sans doute qu'une surnom... Pour le reste il faudra voir avec la Régente, en tant que dragonniere elle s'y connais plus que moi... Mais que vous a t'il donc fait ? |
| | | Arakjörn Nygdmer Assistant Tortionnaire
| Sujet: Re: Un nain dans un palais (PV Matis Falkire) Mar 14 Juin 2016 - 19:10 | |
| Était-ce réellement une bonne idée de reconquérir les villages perdus ? Cela permettrai de garder l'est sous contrôle quant à la menace que représente les anciens royaumes elfiques... Mais a quel prix ? Enfin, cet homme semblait bien plus compétent que lui-même dans ce domaine, mais il ne fallait pas sous-estimer les monstres qui avaient élus domiciles dans cette forêt...
-Nous verrons bien, en ce qui me concerne j'ai eu ma part de sensations fortes quand j'y étais, comme tout le monde en fait. Je ne suis pas sûr d'être des vôtres la prochaine fois que vous lancerez ce genre d’expédition... du moins il faudra que ce soit plus officiel et mieux sécurisé.
Lorsqu'il évoqua la présence des autres participants, Arakjörn fut surpris de l'ignorance de l'homme au sujet des proches de la régente, qu'il affirma pourtant bien connaître puisqu'il aurait voyager avec avant qu'elle n'atteigne ce sommet.
-Pensez-vous que vous pourriez m'en apprendre un peu plus sur elle ? Sur ce qu'elle a fait pour mériter cette place dans la hiérarchie, et... son lié. Oh et par rapport a Alford, je pense que nous nous apprécions bien l'un l'autre, ce qui me tiens, un peu... a cœur, car ce n'est pas chose fréquente chez moi.
Arakjörn n'avait jamais été doué pour se faire des amis, soit on se servait de lui, soit on se moquait de lui, et même s'il ne voulait pas reconnaître Alford comme un véritable ami, au fond il avait tout aussi envie de le crier haut et fort. Et si le doute l'avait cerné l'espace d'un instant, il fut heureux de constater que ce Matis et Alford étaient très proches, en somme, de bons compagnons de route, et certainement que celui qu'il tenait en face de lui était tout aussi compétent que le fameux mercenaire, qui l'avait plus d'une fois impressionné par sa maîtrise de l'art de la guerre et par son équipement. Il eu un petit rire quant l'homme lui demanda d’où il connaissait Alford.
-Ah, eh bien comme je vous l'ai dit c'est une histoire un peu particulière, il m'a prit pour un enfant, alors j'ai... j'ai réagit bizarrement, j'ai essayé de le faire marcher, mais il a très bien pris la chose et a essayer de m'aider, j'étais perdus a l'époque, je passais ma vie a escroquer les gens, ou jouer les mercenaires, mais pas ceux les plus honnêtes... Il a su relancer en moi la soif d'aventure et la conquête de moi-même... oh, mais ce que je suis poétique aujourd'huis.
Arakjörn l'aurait peut être été un peu plus longtemps si Matis n'avait pas éveillé la bête au fond de lui avec une remarque un semblant maladroite, enfin, surtout aux yeux du nain. Qui même s'il était plus ou moins lucide sur son sens de l'humour, ( qui est des plus réduit ) et sur le bon fond des paroles de son interlocuteur, ne manqua pas de répondre un poil trop brutalement... Désirant esquiver le sujet de conversation, il ne lâcha qu'un
-Vous avez... sans doutes raisons...
lorsque l'homme riait de manière peu naturelle, avant de passer a un sujet qui l'intéressait, lui, un peu plus. Le passé était de toute manière, toujours pédagogique.
-Je ne vais pas mentir, même si j'ai eu quelques ambitions de combattants, je me trouvais très souvent a l'arrière, et j'étais d'une neutralité totale envers le siège de Gloria...
Par la suite il écouta avec une oreille affutée les détails de la "Dame de fer", il ne fit aucun commentaire, mais ne manqua pas d'écrire une petite note pour lui même, cela pourrait être une bonne idée d'enquêter sur elle... Mais il voulait d'abord enquêter sur quelqu'un d'autres, dont la vue de l'écaille a qui elle appartenait faisait remonter de douloureux souvenirs. -Je... Il chercha ses mots. Je suppose que je devrais lui demander oui, j'irais peut être la voir tout a l'heure... si vous acceptez de me montrer le chemin... je ne me suis pas réellement intéressé à la régente durant notre voyage, je suis du genre... distant...
Il s'arrêta un instant, reprit sa marche et rangea l'écaille dans sa petite bourse qu'il rangea a sa ceinture, il lui réservait habituellement une autre place, sous son chapeau, mais comme cette cachette était un peu ridicule, il préférait changer son habitude tant qu'il était sous le regard de cet homme. Il reprit avec conviction et avec une certaine détermination, parler de cela lui faisait du bien, et réanimait en lui la flamme de la vengeance qui avait vacillé durant cette dernière année.
-Il a brûlé mon village et massacré ses habitants, classique n'est-ce pas ? Je n'y étais même pas, quand je suis revenus il n'y avait rien. Juste le cadavre de mon père, ses affaires n'ont pas brûlés, enfin presque pas, alors je les porte, et depuis j'essaye de terminer son travail, et surtout de le venger... Mais.. je ne sais pas comment y arriver, je n'en ai pas crus mes yeux quand je l'ai vus, il est gigantesque, bien plus grand que les petits dragons de Luna et son amie. Mais je ne devrais pas vous importuner avec tout ceci, ce n'est pas vos affaires... sauf si vous pensez pouvoir m'aidez.
Le petit mage tirait sur son écharpe, la resserrant autour de son cou, tripotant le bout qui avait brûlé par les flammes de l'écarlate.
|
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Un nain dans un palais (PV Matis Falkire) Jeu 16 Juin 2016 - 10:06 | |
| Matis rit tranquillement quand l'autre parla de quelque chose de plus officiel et mieux sécurisé, comme il le comprenait par moment...
Ahahaha, ouai en effet, il faudrait que ce soit plus sûr... Mais dans ce cas ce ne serait pas vraiment de l'aventure n'est ce pas ? Mais bon, c'est qu'une question de point de vue après tout non ?
L'autre lui posait beaucoup de question sur la régente, après tout c'était normal d'essayer d'en apprendre plus sur sa patronne d'un jour non ? Matis en aurait fait de même il n'y a pas si longtemps que ça. Mais aujourd'hui... Aujourd'hui il était à un tout autre poste qu'il y a quelques années, la question ne se posait plus. Il nota aussi qu'il semblait apprécier Alford, en même temps comment aurait il pu en être autrement ?
Ce qu'elle a fait pour avoir ce poste ? Elle est elle même, et à dire vrai celui nous suffit amplement. C'est moi qui l'ai formée il y a des années, certes je ne peux me targuer d'avoir été le seul, mais j'espère avoir eu un bon rôle dans ce qu'elle est devenue aujourd'hui... Elle s'est beaucoup battue, pour sa survie et pour la notre. Son coeur est pur et clair comme l'eau de roche, et son esprit est vif... Elle a toutes les qualités pour être régente, et je suis heureux que ce soit elle.
Je vois qu'Alfy à encore fait des siennes, en même temps il est assez complexe de ne pas l'aimer n'est ce pas ?
Matis hocha la tête car son histoire était semblable à celles de beaucoup d'autre ayant croisée sa route. Il avait ce dont pour remettre les gens sur les rails et dans de bonnes conditions. C'était son esprit qui voulait cela, n'était il pas quelqu'un d'heureux après tout ? Peut être que sa joie était communicative, mais quoi qu'il en soit il avait ce dont pour s'occuper des autres. Matis l'avait vu à plusieurs reprises. Aussi sourit il en lui répondant tranquillement.
Vous n'êtes pas le premier à me dire cela de lui... Dire que quand je l'ai rencontré il n'était encore rien de ce qu'il est aujourd'hui... Il a ce dont de voir la bonté en nous et de nous remettre sur les bons rails, c'est un sacré bon soldat et un bon compagnon. Dommage qu'il s’obstine à être mercenaire, il ferait un bon officier et un sacré Noble...
Mais c'est ainsi, qui suis je pour le juger ?
En effet il avait plusieurs fois songé à le faire entré dans ce monde là, qu'il fonde sa propre maison et l'aide dans les affres de la cour d'Aldaria. Mais jamais il ne lui avait proposé, tout simplement parce qu'il connaissait déjà la réponse de son ami. Il ne voulait pas lui enlever cette soif d'aventure qu'il avait, lui avait des responsabilités aujourd'hui, et il ne pouvait s'en défaire si facilement.
Il avait des doutes quant à la véracité des propos du guérisseur, mais peut être ne cherchait il juste pas à se mettre Matis à dos... Il décida de ne pas poursuivre pour le moment. En tout cas il semblait clairement attiré par le dragon rouge, et n'hésita pas à demander des renseignements supplémentaires à Matis. Oui il était distant, cela se voyait clairement, mais il cachait en lui un lourd secret.
[/color] Je vois, oui en effet je pourrais voir avec elle si elle peut vous recevoir... Je ne promet rien, mais j'essayerais. [/color]
Et quand l'autre indiqua ce qu'il s'était passé avec son village il ne sut quoi dire l'espace d'un instant. Il ne savait pas que celui ci avait vécu pareille infamie, et il pouvait comprendre que la rage et la haine l'habitait... Il pouvait doublement le comprendre qu'il avait vécu quelque chose de similaire...
Je crois comprendre ce que vous ressentez, j'ai moi même perdu mes parents dans des conditions proches.Ce n'était pas tout à fait vrai mais bon.Je ferais ce que je peux pour vous aider à le trouver... Mais vous vous attaquez à un sacré morceau qui déteste les humains et ne les traites que comme des formes de vie inférieure...
Comptez vous le tuer ? |
| | | Arakjörn Nygdmer Assistant Tortionnaire
| Sujet: Re: Un nain dans un palais (PV Matis Falkire) Lun 20 Juin 2016 - 12:20 | |
| L'autre semblait s'amuser de sa peur, pas se moquer, simplement s'amuser. Il n'avait pas intérêt a se moquer, si seulement il avait vu ce que lui avait vu, s'il avait ... ressentit, ça. Il ne pouvait pas en parler, c'était trop étrange, il s'était sentit tellement puissant, dans cette forêt, mais ce n'était pas lui, c'était quelqu'un d'autre. Comment l'expliquer a Matis ? C'était tellement bizarre !
-Il y a aventure et suicide. Je ne peux pas réellement vous expliquer ce que j'ai vus, parce que.. je ne l'ai pas vus. Ce qu'il se passe dans cette forêt.. c'est si étrange..
Il levait la main en l'air, comme s'il essayait de toucher quelque chose, du bout de ses doigts, comme s'il essayait de saisir la signification de tout ceci.
-Il faut comprendre, et agir en conséquence. Il faut y aller préparé, même les plus forts n'en reviennent pas.
était-il nécessaire de rappeler la mort de celle qui avait le moins de chance de mourir là-bas ? D'une personne liée a la magie comme aucun autre homme ne peut l'être. Une raison de sa disparition après les évènements, il fuyait la tristesse de ses compagnons, lui-même légèrement honteux de ce qui lui était arrivé.
Dieu qu'il n'aimait pas ce sujet...
Lorsque le capitaine évoqua les qualités de la régente, il fit semblant de les écouter avec intérêt, il n'aimait pas trop que l'on exagère sur la merveille d'un individus, et encore moins quand on prétend que ce n'est pas de l’exagération. Il n'avait pas pu lui parler beaucoup, a Duruisseau, mais si elle ne s'était pas si mal battue, force est de constater qu'elle n'avait pas su protéger tout le monde, et montra bien que ses... caprices, pouvaient faire des ravages... Que s'était-il passé pour qu'Arakjörn vienne a penser tout cela ? Eh bien, c'est de la répétition mais... des choses... étranges...
-Oui, c'est vrai qu'elle me semble être quelqu'un de bon fond.
Fut tout ce qu'il trouva a dire, et il prononça ses mots l'air pensif et indifférent.
-Oui c'est quelqu'un de bien aimable. Il m'a rendu le sourire, croyez moi par les temps qui courent ce n'est pas chose facile. J'ai bien entendus parlé de lui auparavant, mais brièvement, peut être pourriez vous me renseigner sur son sujet ? Il a toujours été réticent a me parler de son passé, peut être qu'il ne voulait pas flatter son égo, ou alors a-t-il honte de quelque chose ?
Il venait de se rendre compte qu'il ne connaissait pratiquement rien du mercenaire, ce qui était fort rabaissant quand on y pense : Quelqu'un savait des choses sur lui, mais ce n'était par réciproque, et ils étaient amis. S'en était presque... insultant. Une des choses qu'il fallait changer et vite. Et... quant au dragon...
-C'est bien ce que j'ai crus remarquer en voyant comment il a traité les miens. Enfin, je vous remercie pour votre empathie...
Il réfléchit l'air songeur
-Le tuer, le massacrer ! Je ferais tout ce que je pourrais pour lui ôter la vie, et dans les flammes si possible.
Le petit magicien sentait sa haine monter et il sautillait bientôt dans tout les sens, ce qui lui ôtait d'ailleurs toute crédibilité.
-Mais avant, je vais lui demander pourquoi il nous détèste, pourquoi il a fait ça. Pour se nourrir ? Faire cuire quelque casse-croûtes ? Ou pour s'amuser peut être ? Ou encore ne l'avait-il même pas fait exprès ?
Un bourdonnement se faisait entendre, et le sol commençait a s'agiter, comme si la colère d'Arakjörn altérait le monde physique
-Je VEUX savoir !
Le sol tremblait maintenant bien trop fort, les murs se fissuraient, et un jet de lumière s'échappait des zébrures, une lumière orangée, de feu Matis paniquait devant la puissance émergente. Puis dans une explosion sonore, les murs volèrent en éclat, arrosant lui-même et le soldat de multiples débris du beau palais, qui commençait a s'écrouler de toute part sous la haine du petit être. Alors que le feu dévorait les décorations en or massif, la moquette douce, les livres de savoir, Arakjörn n'avait qu'a lever la tête pour voir dans le ciel maintenant a découvert l'auteur de ce massacre, Aldaria, la ville entière s'écroulait sur elle-même tant le séisme était puissant. Et l'écarlate se tenait dans les airs au-dessus de Matis et lui même. Arakjörn tira une épée vibrante d'énergie lumineuse de son fourreau et se prépara a bondir pour la le lui enfoncer dans l’œil.
Puis il cligna des yeux, et continua a marcher dans le palais avec son guide, l'épée n'existait pas, le dragon non plus, mais sa haine était véridique.
-Bien, je suis très heureux de pouvoir compter sur votre aide, Matis Falkire, un jour je lancerai la marche contre lui, et avec d'autres, ensemble, nous nous vengerons, car je sais que le monde ne le porte pas dans son coeur, et qu'un jour il se soulèvera contre cette infamie. Il y a trop de pouvoir concentré en cet être mauvais, un jour il tombera, je le sais, et je ferais partie de ceux qui récupèreront son pouvoir et ses forces.
Le nain marchait toujours, droit, plein de détermination, sentant, dans son sac en forme de banane, un petit livret sur l'anatomie des dragons, et qui lui avait donné bien des idées...
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Un nain dans un palais (PV Matis Falkire) Mer 22 Juin 2016 - 9:50 | |
| Matis repris son sérieux quand il vit le regard de l'autre, il le connaissait ce regard. Il avait dû voir des choses étranges ou horrible pour ne pas pouvoir en parler et avoir ce genre de regard. Lui même l'avait eu après être sorti de MorneFlamme... Aussi il pouvait complètement comprendre ce que l'autre était en train de vivre.
Je vois... Et je comprend, mais un jour nous devrons y retourner pour faire toute lumière sur ces événements. La préparation ne fait pas tout, une fois à l'intérieur, comment ne pas craquer devant l'inconnu et ses dangers ? Nous devrons nous y préparer au mieux.
Il en parlait comme s'il était en train de monter une expédition dans cette fichue forêt, il n'était plus commandant pourtant. Il n'était plus que le garde en chef de ce foutu palais. Pourquoi avoir accepté ce poste ? Sans doute pour laisser la place à d'autre et s'occuper vraiment de la protection de la régente. Il ne voyait pas d'autre explication plausible. C'était tout lui ça, accepter quelque chose et finalement s'en plaindre comme si on lui avait forcé la main. En même temps il ne pouvait rien lui refuser à elle...
L'autre ne semblait pas forcément convaincu par le discours de Matis sur Luna, c'était bien normal, il n'était pas objectif quand il parlait d'elle. Oui il l'idéalisait, oui il la vénérait presque. Mais qu'y pouvait il vraiment ? Pas grand chose en fin de compte. L'autre semblait avoir plus de respect pour Alford que pour elle, qu'avait elle donc fait à ce petit homme pour se le mettre à dos à ce point ?
Ne semblez pas forcé d'en rajouter Monsieur, je ne suis pas vraiment objectif quand on parle de ma chef. C'est ainsi.
Concernant le passé d'Alford, il y a des choses dont il peut et doit être fier. Et d'autre dont il devra se rappeler jusqu'à la fin des temps pour purger sa peine. Chacun fais ses propres choix et accepte d'en payer le prix, pour certain le prix est si élevé qu'ils doivent le payer sur plusieurs vies. Si Alford n'a pas souhaité en parler avec vous, il ne m'appartient nullement de vous en faire part.
Mais bon, avec une bonne bière entre les pattes, il ne résistera pas à l'envie de vous partager tout cela. Si cela vous dit je vous dirais comment faire.
Il ne savait pas s'il avait fait le bon choix en l'invitant à questionner le mercenaire, mais que pouvait il y faire ? L'autre n'abandonnerait pas si facilement ses questions et ce n'était pas son rôle de lui en faire part.
Restait maintenant à traiter le cas du dragon. Il hocha simplement la tête aux remerciement de l'homme, que pouvait il dire de plus ? Quand on voyait son objectif on ne pouvait qu'avoir peur pour lui car qui serait vraiment capable de le tuer ? Même en s'y mettant à plusieurs il restait le dragon de feu ! D'une puissance telle qu'elle en était mythique.
Il comprenait la haine qu'il ressentait à l'égard de celui qui avait tout détruit et qui venait de créer cette vision d'horreur qui le laissa sans voix l'espace d'un instant. Ce n'était pas de la peur, il en avait trop vu pour la ressentir réellement, c'était autre chose. La puissance de ce petit être était évidente mais devait il en être à ce point le témoin ? Il ne le pensait pas.
Quoi qu'il en soit il ne dit rien et continuait de marcher comme si rien n'était, même si s'était bien complexe au vu de ce qu'il venait de se passer.
Ce jour là n'est pas prêt d'arriver si vous voulez mon avis. Néanmoins il est vrai qu'il possède bien trop de pouvoir pour une seule créature, fusse elle un dragon. Il nous faudra faire en sorte de le gérer, mais comment ? L'attaquer de front ne servira à rien tant sa puissance est importante...
Il faut l'avouer, je ne suis pas un spécialiste de la chasse au dragon, et pour l'instant nous sommes bien démuni. Néanmoins, ce ne sera que temporaire... |
| | | Arakjörn Nygdmer Assistant Tortionnaire
| Sujet: Re: Un nain dans un palais (PV Matis Falkire) Sam 2 Juil 2016 - 15:35 | |
| Hmmm.. quel homme étrange, il prétendait maintenant que la préparation ne faisait pas tout, mais qu'il fallait se préparer aux dangers de... la non-préparation ? Olalala ! Arakjörn commençait à se perdre dans les paroles de son guide... mais comment lui expliquer ce qu'il n'avait pas vus ? Cela valait-il vraiment le coup ? Ses précédents compagnons étaient mieux au courant que lui de ce qu'il avait fait, il espérait d'ailleurs ne pas leur avoir fait trop de mal. Il pouvait dire qu'il s'en fichait en fait, mais il s'en voulait d'avoir été si faible.
-Je vous souhaites bonne chance.
Lâcha-t-il simplement. Matis avait visiblement envie de participer à une expédition similaire, il comprenait sa bravoure, et il espérait sincèrement qu'elle lui servirait, mais peut être que les esprits de la forêt seraient capables de retourner cela contre lui... et même ci cela n'était pas une question de chance, en avoir un peu de son coté est toujours un point positif.
-Ah mais je pense sincèrement ce que je dis ! Seulement ce n'est pas le bon fond des gens que j'admire. Certes, celui d'Alford m'aura été utile, mais n'importe quel paysan aurait pus me raisonner par gentillesse, c'est par intelligence et force d'esprit que l'on m’impressionne.
Son ton était dur, peut être était-ce cette jalousie qui trahissait ainsi ses pensées, mais il ne pouvait s'empêcher de trouver la jeune dame horriblement incompétente, elle n'avait fait qu'enchaîner les erreurs à ses yeux, et il ne la trouvait nullement légitime d'autant d'éloges.
-Mais enfin, si vous ne voulez pas m'en dire plus je comprendrai... en revanche une technique pour inviter un homme de sa trempe à la taverne ? Je serai curieux d'entendre ce que vous avez à dire sur ce sujet.
C'était paradoxal, lui qui passait tant de temps à la taverne, Arakjörn n'y voyait aucune difficulté à l'y faire venir... peut être était-il passé à coté d'un sous-entendus ? Mais Matis, lui, comprendrait-il les sien ? Et ceux a propos du dragon... Il avait été surprit de ne pas recevoir de question, mais il ne fallait pas s'emballer : Ce n'était pas quelque chose qu'il devait révéler à tous et cela nécessiterai bien des sacrifices... Et il fallait tuer le dragon.
-Je ne le connais pas, mais si nous parvenions a l'éloigner de son lié, et que nous le tuons ensuite, cela le tuera aussi, j'ai déjà vus ça.
Il repensait maintenant à l'elfe qu'il avait soigné, la façon dont sa dragonne s'est écroulée à sa mort, ça avait été brutal : Ce lien affaiblissait les dragons, ils devaient s'en servir ! Puis les paroles de l'homme firent une étincelle dans son cerveau.
-Comment cela "temporaire" ? Vous avez une solution ? Vous savez qui est son lié n'est-ce pas ? Vous savez ou le trouver !
Le petit nain sautillait d’enthousiasme a cette idée, il savait comment il tuerait le dragon de lire ! Mais au final, non seulement cela était impossible à cause de l’inexistence de ce lié, mais cela révélait clairement qu'Arakjörn était prêt à sacrifier un inconnus pour parvenir à ses fins, quant il réalisa cela il tenta de se justifier et laissa échapper :
-Il est coupable aussi, j'en suis certain.
Hrp : Waaaah ! Désolé D: j'avais un peu zappé notre rp... j'éspère que tu m'en veux pas trop pour l'attente ^^', je m'engage à ne plus jamais ainsi faillir !
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Un nain dans un palais (PV Matis Falkire) Mar 5 Juil 2016 - 9:09 | |
| La chance... Honnêtement je pense que contre des ennemis comme cela nous auront besoin de toute la chance que vous pourriez nous souhaiter. Mais après tout, vous serrez des nôtres n'est ce pas ? Un mage comme vous ne pourra pas laisser pareille occasion de montrer la puissance qui est sienne non ?Peut être se trompait il quant à l'idée qu'il s'était fait de ce personnage haut en couleur. Après il comprenait parfaitement qu'après avoir vécu la mort de son village et l'envie qu'il avait de traquer son assassin il n'aurait sans doute pas le temps de les aider dans la reconquête de tout ce territoire. C'était parfaitement compréhensible, Le Capitaine ne pouvait pas le blâmer pour cela. Je comprend ce que vous dites, je ne le partage pas totalement cela dit, mais j'entend bien ce qui vous intéresse chez les gens. Après il faut arriver à faire la différence entre les gens qui mettent leur intelligence au service du plus grand nombre et ceux qui le garde pour eux comme le plus précieux des trésors.
Et vous ? Quel genre d'homme êtes vous ? Plutôt du genre à aider la mamie ou celui à dominer le monde par vos pouvoirs ? La dernière question de Matis était à prendre à la légère, quoique, pas totalement car cela lui permettrait d'ajouter une nouvelle pièce au puzzle qui constituait l'image qu'il se faisait de ce mage. Il n'arrivait pas à le comprendre totalement, comme si quelque chose lui échappait encore. Quoi qu'il en soit il hochait la tête aux propos du petit homme au nom fort complexe. Il n'y a besoin que d'un seul mot, Absinthe. Je sais parfaitement que cet alcool n'est pas parmi les meilleurs pour la santé et l'esprit mais il l'adore. Prenez en une bouteille avec lui et il vous racontera tout s'il est dans un bon jour. Je vous assure que vous ne le regretterez pas, les aventures qu'il a vécu, que nous avons vécu ensemble, sont assez extraordinaire par moment. Matis vit à la réponse du nain qu'il ne pouvait plus attendre, mais personne ne savait qui était son lié et Matis n'était même pas sûr qu'il en ait un. C'était cela qui l'inquiétait plus que tout, car comment faire si l'autre n'avait pas de lié ? Il aurait encore pu s'attaquer à lui pour affaiblir le dragon, mais dans ce cas là cela semblait fort impossible à mener à bien. Et l'autre revenait déjà à la charge. Ce qui m'inquiète c'est que l'espace d'un instant vous aviez l'air ailleurs, comme si quelque chose occupait votre esprit par dessus tout. Ce dragon vous obsède t'il à ce point ?
Pour le reste je ne sais pas qui est son lié. Bon sang je ne sais même pas s'il en a un ! Il est tellement raciste envers les bipèdes que ce ne serait presque pas étonnant qu'il n'en ait pas. Mais peut être celui ci est partit, ou qu'il est mort je ne sais pas.
Comme je vous l'ai dit je suis loin d'être une autorité en terme de dragon. Il faudrait sans doute se rapprocher d'un être plus sage mais je ne sais pas qui... Là est le problème.hrp : Pas grave je vais te fouetter |
| | | Arakjörn Nygdmer Assistant Tortionnaire
| Sujet: Re: Un nain dans un palais (PV Matis Falkire) Ven 15 Juil 2016 - 18:31 | |
| Aux dires de son guide, Arakjörn esquissa un sourire :
-Oh, mais c'est que vous savez comment me charmer ! Mais je ne marcherai pas, cette puissance s'est retourné contre moi la dernière fois. Vous comprenez ? Avez-vous eu un quelconque rapport de mission ? J'ai l'impression que vous cherchez à obtenir des renseignements à travers mon témoignage.
Peut-être que le rapport avait été classé confidentiel ? Il n'en avait pas été avertit, cela aurait pus s'expliquer par le fait qu'il ai quitté le groupe en douce pour essayer de se faire oublier. D'ailleurs il n'y avait pas pensé, mais sans doutes que cet acte laissait une mauvaise image de lui... Il espérait qu'il avait fait le nécessaire pour que personne ne lui en veuille, en particulier la capitaine des lames qu'il avait gravement blessé...
Quant au capitaine qui se tenait devant lui, il ne put qu'être surpris par sa question. Qu'il aborda de manière tout à fait sérieuse. Ce n'était pas une question que l'on posait, et la façon dont Arakjörn opérait se devinait aisément.
-Je n'aiderait la mamie que si elle est capable de me donner quelque chose en échange, ne serait-ce que de la reconnaissance, ai-je répondus à votre question ?
"des plus indiscrètes" faillit-il ajouter. c'était la manière la plus douce possible d'expliquer qu'il n'aiderait personne sans intérêt personnel, en tout cas sans que ça ne lui coûte quoi que ce soit. Mais une chose importante à savoir sur Arakjörn était que de ne pas voir le malheur d’autrui se réaliser comme il aurait dû comptait parfois pour lui comme un coût.
-Eh bien je suis heureux d'apprendre que j'aurais quelques bonnes histoires à me mettre sous la dent ! Merci du conseil messire.
Il avait apprit à user de ce mot "messire" et il en était très fier. C'était un permier pas vers la socialisation et il aimait s'en servir pour souligner un ton ironique. Mais ce n'était pas le cas, ici, il témoignait simplement de respect envers son guide, qu'il sentait être plus grand homme qu'il ne le prétendait...
-Je ne vois pas de quoi vous parlez. Mentit-il
Il savait que son esprit dérapait parfois, il lui arrivait même de se demander s'il n'était pas atteint d'une maladie mentale. Il lui arrivait de faire des choses tellement étranges... mais mieux valait ne pas s'attarder sur un sujet comme celui-là.
-Mais oui, l'écarlate trotte dans mon esprit, souvent. Je meure d'envie de savoir qu'il est...trouver quelqu'un qui le connaîtrait, vous n'en avez réellement aucune idée ? J'aurais peut être du en parler à Alford quand j'en avais l'occasion... Je ne pensais pas qu'il avait vécu autant de choses que vous laissez croire...
Il marqua une pause le temps de se remettre de ses émotions
-Je n'ai jamais entendus parler de dragon sans cavaliers... bipèdes, comme vous dites. Mais ce que je sais c'est qu'un dragon ne survit pas à la mort de son lié.
Ce n'était pas entièrement vrai, il restait à savoir si la liée de la défunte de l'expédition, qui était apparemment très proche de la régente, était capable de renaître. Mais Arakjörn en doutait et s'il pouvait réduire le rouge a un état similaire cela ne serait qu'une autre forme de vengeance.
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Un nain dans un palais (PV Matis Falkire) Mer 20 Juil 2016 - 9:28 | |
| Matis fit la moue comme s'il ne comprenait pas tout ce qu'il lui disait bien que ce ne soit pas le cas. Mais il était cependant vrai qu'il obtenait ses renseignements par la voix de cet homme.
Effectivement, je ne suis pas noble pour rien, je sais charmer les gens. Par contre non je n'ai eu aucun rapport de mission, malheureusement d'ailleurs. Mais je ne peux pas regarder chaque rapport qui nous parvient sans parler de ceux que l'on ne m'envoie même pas. Après tout je ne suis que le garde principal de la régente n'est ce pas ? Je n'ai plus rien, ou presque, à voir avec l'armée et les expéditions...
Mais cela allait peut être changer. L'ancien commandant n'acceptait pas d'être tant mis à l'écart par les autres officiers, mais il savait que cela finirait par arriver à partir du moment où il changerait de corps d'armée. Il s'y était préparé mais rien ne pouvait vraiment vous préparer à cela.
Il observa le mage qui semblait de plus en plus agacé par la non discrétion des questions du capitaine des Lames. Qu'y pouvait il vraiment ? Il avait toujours été comme cela alors il ne voulait pas changer. Si cela dérangeait l'autre il n'en avait cure, il voulait savoir qui était celui qui avait accompagné la régente... Et qui semblait ne pas du tout l'apprécier. Pourquoi ? Il aimerait vraiment le savoir mais l'autre semblait ne pas dire toute la vérité. Cachait il encore des choses ? Après tout pourquoi pas.
Je vois. Bha, de toute façon venant d'une mamie vous n'auriez sans doute eu accès qu'à une tarte ou quelque chose du genre. Ce qui, il faut bien l'avouer, n'est déjà pas si mal n'est ce pas ? FInit il par dire avec un léger sourire en coin.
Mais il hocha quand même la tête lorsque l'autre le remercia pour les informations concernant Alford. Les conseils en fait, mais il lui serait grès de ne pas dire au mercenaire de qui lui venait ces informations. Mais, il savait que le dire ou non ne changerait rien car il saurait pertinemment qui l'avait dénoncé. Ils se connaissaient bien après tout.
Je vous en pris Ser. J'espère que ces informations vous serons utile le jour où vous souhaiterais le faire parler. Mais, bien entendu, pas la peine de lui dire d'où viennent les informations n'est ce pas ? Finit il par dire dans un clin d'oeil.
Ce qui marqua Matis ce fut la réaction à la question qu'il lui posa. Elle était pourtant simple, il avait eu l'air ailleurs durant un temps, mais il ne souhaitait pas dire pourquoi... Cachait il quelque chose de bizarre lui aussi ? Chacun avait droit à son jardin et s'il ne souhaitait pas en parler il comprenait pourquoi... Mais il aurait préférer savoir... Question de curiosité.
Je vois... J'ai dû me tromper. dit il dans un souffle tout en continuant de marcher.
Je ne sais pas si Alford en sait plus, mais pourquoi ne pas tenter le coup n'est ce pas ? VOus n'avez rien à perdre et cet homme m'a souvent impressionné par les connaissances qu'il pouvait avoir. Pour le reste je ne sais pas quoi penser de ce dragon, il est vraiment différent alors qu'il n'est pas de cavalier ne me choquerait pas plus que cela.
Et s'il en a un je ne le connais pas. Mais s'il existe il doit être incroyablement puissant ne serait ce que pour "dompter" sa monture et son compagnon... Il n'est pas facile à vivre il parait. |
| | | Arakjörn Nygdmer Assistant Tortionnaire
| Sujet: Re: Un nain dans un palais (PV Matis Falkire) Dim 24 Juil 2016 - 11:16 | |
| Arakjörn fit une tête un semblant attristé aux dires de son guide, qui semblait encore se plaindre quant à son poste de futile garde, bien ennuyant, cela lui était accordé. Il était cependant sceptique quant à sa position à tout ça, ses plaintes et réactions.
-Mais n'avez vous pas les commandes de votre vie ? Si ce poste vous parait si vide et ennuyant, c'est qu'il n'ai pas fait pour vous et que vous n'avez pas votre place ici, peut-être devriez vous partir à l'aventure, vous aussi, chercher à combattre ce mal qui sévit ou vous remplir les poches d'or, je n'ai cure de la façon dont vous faites vibrer votre cœur.
Car s'il avait quelque chose d'autres que son chapeau dont il ne pouvait pas se séparer, c'était sa liberté, voir cet homme s'en priver était amusant a ses yeux. Mais il n'en dit pas plus,ses façons à lui étant principalement de soumettre son entourage, il n'avait pas spécialement envie de révéler son coté sadique qui donnerait raison à sa mauvaise réputation. Arakjörn n'était pas quelqu'un de bien, si Matis l'était et qu'il pouvait se servir de lui pour avoir quelques informations, autant ne pas se faire d'ennemis et se dévoiler le moins possible. Voilà ce que le nain cachait sous ses vêtements et sous ses façades.
-Évidemment, l'ennui c'est que je n'ai jamais le droit a une tarte.
C'était un fait, il n'avait jamais l'occasion d'aider la veuve ou l'orphelin, parce qu'on ne le jugeait pas apte, ou parce qu'il risquait trop pour si peu, et quand bien même il le faisait à quoi avait-il réellement droit ? quant il s'était battu pour la rébellion, on l'avait récompensé par de la prison, et contre Vraorg ? Il avait saigné pour son peuple, et il n'avait jamais eu aucune tarte, aucune reconnaissance, aucun respect. Alors, si ce n'est pour soit-même, pourquoi recommencer ?
-Oh, en êtes vous-sûr ? Si vous y tenez tout de même, je pourrais toujours lui passer le bonjour de votre part, car cette histoire m'a intrigué... et motivé, il faut que j'en sache plus, alors j'irai le trouver.
Il sentait grimper en lui un curieux sentiment qui venait remplacer celui de la vengeance, hormis la haine qu'il portait à l'écarlate, sa curiosité lui était également acquise. Arakjörn, faciné par les dragons, qui lui sont à la fois admiré, aimé et détesté, n'irait pas se suicider dans la geule de l'écarlate, il voulait en apprendre plus sur lui, à tout prix. L'idée de le rencontrer, lui et son lié, devint omniprésente dans son esprit.
-S'il existe, j'aimerai le rencontrer...
Il demeura de marbre pendant quelques secondes avant de reprendre.
-Mais, je euh.... ne veux pas vous embêter plus avec ça. C'était intéressant je vous remercie. Je me sens un peu mieux.
Il s'étonnait d'en révéler tant sur son état d'âme, c'était chose qu'il aimait cacher même si cela lui permettait d'avoir de vraies relations sociales. Il lui affichait un petit sourire qui abordait même une pointe de sincérité.
-Hum, cet endroit est vachement grand, sommes-nous bientôt arrivé ? |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Un nain dans un palais (PV Matis Falkire) Mer 27 Juil 2016 - 9:23 | |
| Le commandant sourit aux remarques du petit homme, il avait sans doute raison mais qu'y pouvait il ? Il n'était peut être pas à sa place ici mais il ne voyait personne d'autre occuper son poste avec efficacité. C'était donc à lui de se dévouer pour que son Royaume perdure et que la Régente continue de régner. Ce n'était sans doute pas la façon dont il se voyait vieillir, mais il n'y avait rien de plus honorable. Alors il s'en contentait, et puis il avait vécu suffisament d'aventure pour le moment, peut être plus tard y retournerait il.. Mais pour le moment il souhaitait avant tout s'occuper de sa femme, de ses enfants, de sa famille et de ses amis qui restaient ici, à Aldaria. Et seul ce poste lui permettait de faire cela tranquillement.
Sans doute, mais il y a quand même du bon à rester ici, il y a la solde aussi qui n'est pas mauvaise... Blague à part j'ai beaucoup de devoir depuis que je suis ici, et cela me permet aussi de me consacrer à ceux que j'ai laissé de côté du fait de mes "aventures". Je laisse cela à d'autre du coup, mais rien ne dit que je n'y retournerais pas n'est ce pas ? Pourquoi s'en priver ?
L'autre semblait doté d'un semblant d'humour ou de quelque chose s'en approchant tranquillement. Aussi ricana t'il lorsqu'il lui expliqua n'avoir jamais eu droit à la dite tarte. Matis pouvait comprendre que l'autre n'était intéresse que par l'argent ou le pouvoir, mais il ne devait pas s'éloigner des petites gens. Sinon il enchaînerait les déboires....
C'est que vous n'avez pas dû aller voir la bonne grand mère. Jusqu'à présent j'y ai toujours eu droit, mais ça doit être mon charme...
Il réfléchit un instant en se grattant la tête, remerciant de fait l'autre d'avoir proposé cela. Néanmoins il n'était toujours pas chaud pour qu'Arakjörn passe son bonjour. Étrange non ? Bha, de toute façon l'autre comprendrait tout de suite de qui venait l'information.... Il ne tarderait pas à revenir vers lui pour lui expliquer d'arrêter de divulguer ses points faibles, mais qu'y pouvait il réellement ?
Ne vous en faite pas je pense qu'il comprendra rapidement de qui cela vient. Lui et moi nous connaissons depuis bien longtemps aussi nous savons comment réagira l'autre d'après telle ou telle action. Il se doutera bien que c'est moi qui vous ait mit sur la voie pour le faire parler. Il ne m'en voudra pas trop... J'espère. Finit il en rigolant. [/color]
Néanmoins le reste de l'histoire le fit nettement moins rire puisqu'il était toujours question de Verith. Il tenait à savoir pourquoi personne n'avait vu le lié du dragon Ecarlate. Matis était certain qu'il n'en avait aucun.... Il ne saurait le dire pourquoi mais il sentait au fond de lui qu'il était totalement libre de dragonnier... Quand à la proposition de l'autre consistant à le rencontrer, le commandant savait pertinemment qu'il n'irait pas lui servir le thé.
Quoi qu'il en soit Matis sortait de sa réflexion au même moment où l'autre voulait savoir où ils en étaient du trajet. Effectivement il n'en était plus loin puisque c'était la prochaine salle s'il ne se trompait pas.
Nous y arrivons ne vous en faite pas, ma compagnie vous dérange t'elle à se point ? Dit il en ricanant avant de conclure. Quoi qu'il en soit c'est la prochaine porte. |
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