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"Et puis voici mon coeur, qui ne bat que pour vous" [Luna]

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MessageSujet: "Et puis voici mon coeur, qui ne bat que pour vous" [Luna] "Et puis voici mon coeur, qui ne bat que pour vous" [Luna] Icon_minitimeMer 18 Mai 2016 - 0:34

1er juillet an VII

La pluie semblait plonger le monde dans un étrange univers teinté de gris, emplissant l’atmosphère d’une fraicheur bienvenue et amenant avec elle un doux martèlement harmonieux. Aïasil dans les bras, Enetari quitta les cuisines du palais pour se diriger rapidement, d’un pas glissant, vers les appartements de la régente d’Aldaria. Cela faisait déjà quelques temps que les deux femmes s’étaient retrouvées, et la joie des retrouvailles s’était rapidement teintée de quelques incompréhensions, jalousies, colères et peines. Entre trahisons et infidélités, les sentiments avaient oscillés plusieurs jours, alors qu’elles devaient apprendre à se reconnaitre, se redécouvrir. Elles avaient changé, toutes les deux. Elles n’étaient plus les deux gamines insouciantes qui tentaient de faire essayer des robes aux soldats bourrus et têtus, plus non plus les deux demoiselles apprenant l’amour et découvrant l’art de le pratiquer. Elles avaient chacune apprit à se débrouiller pour survivre, à leur façon, choisit la voie qui leur assurerait une vie qui ne serait pas de boue et de famine. Leurs routes s’étaient séparées, éloignées tandis que leurs apprentissages différaient au plus haut point, que leurs affinités se faisaient de plus en plus distinctes. Pourtant, elles avaient fini par se retrouver, au même endroit, dans des situations plus similaires que quiconque les aurait connues séparément quelques mois plus tôt n’aurait pu l’envisager. Alors, il avait fallu s’apprivoiser de nouveau. Se chercher, se retrouver. Comprendre l’autre et, plus difficile, l’accepter. Au-delà des séquelles douloureuses du temps qui les avait séparées, au-delà aussi de leurs méfiances ou leurs craintes.

Régente. Luna était devenue régente. Difficile de s’y faire, de s’habituer à cette situation pour le moins inattendue. Déjà, elles s’étaient quittées alors que la jeune humaine n’était qu’une toute jeune femme, quittant à peine l’enfance, et elle retrouvait une véritable adulte, au corps déjà formé et à l’esprit forgé par une jeune vie bien remplie. Mais en plus, cette petite chenille devenue papillon se montrait des plus aptes à sa fonction. Compréhensive, décidée, douce et autoritaire à la fois. Créature étrange et inconnue, dont le nouvel aspect n’était pas pour déplaire à la Terendul mais qui, malgré elle, la déstabilisait quelque peu. D’autant plus que leur situation se compliquait. Elles étaient deux femmes, de deux races différentes. Une quelconque liaison entre elles était bien mal vue par l’opinion publique, mais c’était pire désormais. Elles n’avaient d’autre choix que de se cacher. Se voir discrètement, s’embrasser furtivement, passer les nuits ensemble sans que quiconque ne puisse le voir. Donner le change et jouer la comédie, se comporter comme deux amies le feraient. Le jeu mêlait excitation et frustration.

Natte blanche se balançant au creux des reins, Enetari grimpa quelques marches, adressa un bref signe de tête à l’une des servantes, un sourire enjôleur à un jeune garde, avant de poursuivre sa route. En tant que garde personnelle de sa tendre amie, elle n’avait pas réellement de difficulté à s’introduire dans les appartements de cette dernière, chacun y voyant une simple exécution de son travail, quelle que fut l’heure de la journée ou de la nuit. Après tout, le danger guettait à tout moment la toute jeune régente et l’empoisonnement de Korentin Kohan en était une preuve.

Elle grimaça, sans se préoccuper de ce qui l’entourait, communiquant son inquiétude à sa liée. Luna était tout à fait apte à se défendre seule, peut-être même savait-elle mieux se protéger que ne pourrait le faire sa petite garde personnelle. Celle-ci avait parfois l’impression d’être de trop, bien que sachant que c’était aussi par affection que la jolie humaine la gardait auprès d’elle. Mais là était peut-être le principal problème. Nombreux auraient été celles, ou ceux, qui, plus aptes à ce travail, auraient pu être de véritables armes efficaces pour la protéger de l’ennemi. Et la jeune elfe, si elle avait une très haute opinion d’elle-même, n’était pas tout à fait dupe. Elle ne saurait assez bien protéger sa compagne contre une attaque ciblée et organisée ; que celle-ci soit de poison ou de lame d’argent.

La porte était devant elle, enfin. Les gardes veillaient, ainsi qu’il leur avait été intimé, à ce que personne n’entre ni ne dérange la demoiselle endormie jusqu’au retour de la dragonnière aux cheveux lunaires et de sa petite compagne d’onyx. Saluant les deux soldats, Enetari se faufila jusque dans les appartements, se dirigeant sans mal dans ces pièces qu’elle connaissait bien pour abandonner un instant sa dragonne au sol ; elle trouverait bien assez vite son semblable pour aller le titiller et lui voler la viande que la Terendul avait amené à Alkhytis. Pendant ce temps, la demoiselle se glissa jusqu’au grand lit de sa belle endormie et, ôtant rapidement ses bottes, grimpa silencieusement sur la couche pour chatouiller le nez de Luna, lui soufflant à l’oreille un « Bonjour, gente dame » avant de caler sa tête contre son épaule en baillant. Il était temps pour la jolie blonde de s’éveiller... et de goûter aux petits gâteaux posés discrètement sur sa table de chevet.
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Luna Duruisseau
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"Et puis voici mon coeur, qui ne bat que pour vous" [Luna] Left_bar_bleue0/10"Et puis voici mon coeur, qui ne bat que pour vous" [Luna] Empty_bar_bleue  (0/10)
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MessageSujet: Re: "Et puis voici mon coeur, qui ne bat que pour vous" [Luna] "Et puis voici mon coeur, qui ne bat que pour vous" [Luna] Icon_minitimeMar 24 Mai 2016 - 4:43

La vie de Luna avait pris une tournure que jamais elle n’aurait pu imaginer. Jeune gamine sans grande importance, elle était devenue une jeune femme qui détenait désormais l’important poste de régente d’Aldaria. Le temps avait agi sur ce corps d’adolescente insouciante pour lui offrir des formes généreuses et la transformer en adulte qui pourrait porter un enfant en son ventre. Or, ce n’était pas quelque chose qui l’intéressait. Certes, c’était mal vu à cette époque où les femmes étaient jeunes lorsqu’elles enfantaient, mais la petite lune n’avait jamais su rentrer dans le moule de la société. Que penseraient les gens s’ils savaient que ce n’était pas que ce désir absent d’avoir une progéniture qui la différenciait? Bien difficile d’avoir des enfants lorsque son cœur se tournait vers un autre royaume, un membre du peuple elfique à la beauté à couper le souffle. Encore plus, lorsque ses oreilles pointues appartenaient au sexe féminin… Enetari, douce amie de longue date, avait su gagner son cœur. Leur relation avait évolué avec le temps et le couple avait subi de rudes épreuves avant de se retrouver ensemble. La plus importante, c’était leur séparation de près de cinq longues années. Pour une humaine, c’était extrêmement long… Et elle avait fini par flancher par ce manque d’amour, de contacts chaleureux et de tendresse. Dans les bras d’une autre, elle s’était jetée sans penser aux conséquences. Elle s’en était voulue longtemps, assez pour s’en vouloir encore même aujourd’hui. Mais sa culpabilité s’était apaisée suite au pardon de son soleil. Depuis, Lunetari s’était reformé en douce, caché des regards de tous. La jeune téméraire avait le loisir de la savoir à ses côtés en tant que garde personnelle. À ses yeux, il n’y avait personne d’autre à qui elle voulait laisser ce poste et cela formait toujours une bonne excuse pour que les deux complices se retrouvent ensemble.

La princesse des lumières poussa un léger gémissement sans s’en rendre compte suite aux chatouillements. Puis, ses paupières, encore lourdes de sommeil, battirent lentement. La silhouette de son amie se dessina sous l’azur et elle lui lança un sourire.

- Bon matin, rayon de soleil. Murmura-t-elle.

N’était-ce pas la meilleure façon de se réveiller que par la douce chaleur du soleil? Luna la laissa s’installer sur le lit et transformer son épaule en oreiller. Elle l’enferma dans son bras et la tint contre elle comme si elle était son ourson en peluche. Contagieux, elle bailla largement et referma ses yeux. Elle était bien comme ça. Elle aimait la tranquillité des lieux, la douce présence d’Enetari et le confort de son lit. Elle pourrait rester comme ça indéfiniment ou presque…

Luna huma une odeur savoureuse qui la fit sourire de plus belle et elle serra davantage la jeune elfette contre elle. L’azur se joignit aux nuages, brillant d’une joie incontestée.

- Ne me dis pas que tu m’as apportée mes préférées? S’exclama-t-elle joyeusement.

Ah oui! Ça ne pouvait être que ça : des petits gâteaux aux pommes. Sa garde du corps connaissait ses moindres secrets jusqu’à ses préférences culinaires. Se retournant, elle emprisonna sa tendre aimée sous elle et couvrit son cou gracile de baisers, la préservant ainsi de sa potentielle horrible haleine du matin.

- Je dois avoir une tête qui fait peur. Dit-elle d’une voix teintée d’humour.

Sa chevelure dorée avait certainement perdu la bataille dans la nuit contre son oreiller. Qui sait si elle avait encore de la bave collée au coin de sa bouche? Elle avait probablement encore les marques de son lit étampée sur le visage.
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