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Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford)

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MessageSujet: Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Icon_minitimeLun 30 Nov 2015 - 20:21

Gloria - Quartier pauvre - 27 mars de l'an 5 d'Obsidienne

Gloria, la dépravée. Isaldor trouvait que ce nom n'était pas assez fort pour exprimer l'état de délabrement dans lequel était Gloria, en faisant abstraction, bien sûr, des quartiers riches du centre.
Les rues du quartier pauvre où Isaldor se tenait, étaient extrêmement sombres et le peu de verdure qu'il y avait, paraissait noir, semblable à des lianes provenant du fin fond des ténèbres. Peu importe la direction dans laquelle se tourne notre regard, l'ambiance absconse, miséreuse et triste de ce quartier nous fait presque oublier que nous sommes dans ce qui était autrefois l'une des plus grandes villes que l'Empire des Hommes n'ai jamais connu.

Isaldor aperçoit, de là où il est, le grand mur qui sépare le quartier riche, de la jungle, car oui, cela ressemble plus à un long labyrinthe chaotique qu'à un quartier. Au-dessus du mur, contrastant avec les sombres parois des taudis du quartier pauvre, l'immense palais de Vraorg, éclairé par le soleil, brille de mille feux. Si Isaldor s'amusait à observer tous les passants et c'est ce qu'il fait souvent d'ailleurs, il remarquerait leur air aigri après avoir effleuré du regard le sommet de ce bâtiment faramineux.

Autour de lui se tenait debout un mendiant braillant son désespoir en sachant parfaitement que personne ne pourrait l'aider. Un petit marché s'était aussi installé à côté de la porte d'entrée de l'enceinte extérieure de Gloria. Une femme et ses enfants circulaient dans ce marché quand ils ont remarqué qu'Isaldor les fixait. Ils froncèrent alors les sourcils et reculèrent de quelques pas. Mais Isaldor, lui, continuait de les fixer. Il aimait particulièrement observer le comportement des gens, en particulier celui des familles. Les voix des enfants qui questionnent leurs parents résonnent dans sa tête comme dans un rêve et lorsqu'il regarde la mère, il serait alors capable de décrire chacun de ses mouvements jusqu'au moindre détail, ayant perdu ses deux parents à 14 ans, l'ambiance familiale lui manquait énormément. Son regard peut aussi paraître très terrifiant pour ceux qui ne le connaissent point. Mais il sait se faire discret, et même si son regard perçant attire l'attention de toute personne visée par ce dernier, son visage est difficilement discernable grâce au capuchon terne qu'il porte constamment lorsqu'il est en mission. Il a aussi pris la précaution de mettre une cape très large qui peut couvrir son arsenal. Son arc long est ainsi invisible pour tout ennemi qui voudrait l'attaquer. La couleur verdâtre de ses vêtements s'accorde parfaitement avec l'ambiance et le ton des bidonvilles de Gloria, il est alors difficilement possible pour quiconque de savoir qu'Isaldor est un mercenaire expérimenté. En effet, malgré son jeune âge, il a déjà honoré de nombreux contrats, très souvent à Gloria d'ailleurs, mais du temps ou la beauté de cette dernière était plus étendue et sa fracture sociale, moins apparente.
À cette époque, il était plus simple d'honorer des contrats d'assassinats, mais aujourd'hui, dans les quartiers pauvres en tout cas, le chaos qui règne ne permettrait à aucun assassin, aussi expérimenté soit-il d'élaborer un plan précis sans que celui-ci ne rencontre une multitude d'obstacles à cause d'une bande de malfrats faisant la loi sur un territoire, ou encore d'une bagarre générale provoquée par un mouvement de foule. Mais malgré tout, c'est dans cet environnement chaotique qu'Isaldor a désormais encré ses repères. Il est aujourd'hui parfaitement adapté à ce marasme. Il faut dire que cette ville, il la connaît comme sa poche, il y a vécue quatre années entières.

Capuche rabattu, le visage sombre et le regard relevé scrutant les environs, Isaldor attendait ainsi quelqu'un. Il était en mission, il devait tuer un groupe de rebels retranchés dans une ville à l'est de Gloria, mais pour une raison qui lui était inconnue, l'officier théocrate qui lui a donné cette tâche lui a précisé qu'il serait accompagné d'un autre mercenaire et que ce n'était pas négociable. Isaldor ne fait souvent confiance qu'à lui-même, l'idée d'un partenaire ne lui apportait donc aucune réjouissance, il était même perplexe, voir tendu à l'idée de devoir collaborer avec quelqu'un durant sa besogne assassine. C'est alors qu'il aperçut le mercenaire qu'il attendait et tout ce qu'il savait sur lui, c'est qu'il s'appelait Alford.

Cette homme avait une musculature très développée, il était donc très imposant. Son visage, lui, n'était pas très harmonieux, même très disgracieux. Pendant une seconde Isaldor a cru l'avoir déjà vu quelque part, mais il n'eut pas le temps d'y réfléchir plus qu'il remarqua qu'Alford s'était déjà posté au lieu du rendez-vous.
Isaldor décida alors de se positionner derrière Alford et d'avancer doucement vers lui avant de lui toucher l'épaule avec sa main et d'esquisser un léger sourire en s'exclament : « Alors, Alford, on y va ou c'est pour l'an prochain ? », le visage neutre et glaçant d'Alford l'avait angoissé un moment, puis, lorsque ce dernier se mît à parler, Isaldor fût quelque part détendu par sa voix grave, mais, qui paraissait si rassurante.
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MessageSujet: Re: Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Icon_minitimeMar 1 Déc 2015 - 20:50

Alford marchait dans les rues de Gloria sans se presser, et sans se traîner. Après tout il arriverait à l'heure avec un certain professionnalisme, mais sans aucun enthousiasme qui n'aurait pu qu'être hypocrite de toute manière vu la situation. Préoccuper intérieurement par ces 3 années infernales, et par la traque récente des évadés de Morneflammes à laquelle il avait dû participer… Peste, et ça ne connaîtrait sans doute pas de fin… EN vrai il souffrait intérieurement d'avoir fait tout cela, et même s'il n'avait pas eu le choix, toutes les morts qu'il avait sur la conscience le taraudait, si fort, et ce malgré qu'il ce soit assez endurcit en vrai… Des fois ça en devenait insupportable, et à cet instant la boisson était pour tout avouer son seul refuge, et malheureusement ce n'était guère l'heure de se pinter pour lui... Et...

Avec le temps il s'était bien laissé pousser les cheveux pensa t-il distrait sur le chemin, et comme une vaine tentative de sortir de ses sombres pensées… Bah ce n'était guère important au final. Disons que se couper les cheveux n'était plus trop sa préoccupation depuis qu'il était devenu le chien du blanc, fait qui l'agaçait, mais comme une bernique s'accrochant à son rocher Alford voulait continuer à rester l'homme qu'il était, et ne pas laisser le blanc le briser. Et rien que cela en soit était formidablement difficile… Le jour où il pourrait faire justice, et éventrer le dragon blanc il serait enfin libre, et Armanda sauvé. Mais pour le moment il était juste un pantin du dragon blanc, un jouet qui amusait ce dernier qui avait juré de finir par le briser, et au lieu de le torturer le dragon blanc avait donc décidé de le briser en lui faisant faire le sale travail, et tout… Rien de joyeux, et ce n'était en plus guère plus réjouissant que l'ancien métier de bourreau qu'avait été obligé d’exécuter Gorder à une période…

Il était un être humain, voilà ce qu'il était pensa t-il… Et quoi que lui ferait le dragon blanc il ne perdrait jamais ce qu'il chérissait, son humanité. Qu'importe qu'il soit obligé de faire tout cela, il savait au fond qu'il n'en était pas le réel responsables, et le jour où il pourrait changer les choses il les changeraient. Enfin sur ce il avait une mission à exécuter en compagnie d'un homme qui se nommait Isaldor, sans doute encore du sale boulot à faire, l'habituel quoi… Le mieux qu'il puisse faire pensa t-il serait de donner une mort rapide à ces pauvres bougres, sauf si ses pervers de supérieur avaient une autre idée en tête.

Enfin pour sortir encore une fois de ses pensées à nouveaux amères il regarde ce qu'il avait sur lui... Son espadon dans son dos, sans fourreau après tout bonne chance pour sortir de son fourreau une épée aussi longue dans son dos… Et son arbalète qu'il avait en main. Sa démarche ? Boiteuse de manière modérée, ceux depuis quelques années, et un certain incident tragique, il avait une brûlure au cuisson dissimulé par ses mouvements, mais qui faisaient qu'il ne pouvait plus marcher qu'en boitant dorénavant… Et sur lui il portait son armure de maillebrume, quelques anneaux magiques, sa cape écarlate, et rien de plus… Après tout autant ne pas être équipé comme la veille d'une bataille, ça ferait suspect sinon...

Enfin sur ce il arriva eu lieu du rendez-vous… Prit par ses pensées, et avant qu'il n'entreprenne de vraiment chercher celui qui devait l'attendre, ce dernier prit l'initiative de se faire remarquer doucement, et de le saluer avec un léger sourire…

Il était jeune, très jeune… pensa Alford, ce dernier se rappelant être partit de son village à un âge proche de celui de ce jeune homme pour tout avouer… Et mine de rien plutôt beau, bon pas aussi beau qu'un elfe, mais quand même. L'autre n'était pas forcément épais sinon, mais avait visiblement une musculature noueuse, et un corps fin fait pour l'agilité. En somme Alford déduit de son regard expert que ce ne devait pas être un faiblard malgré ce qu'on aurait pu croire à première vue. Et que ça n'avait ni l'air d'être un de ces soldats théocrates habitués aux viols, et à la boucherie… Raison pour laquelle Alford décida d'adopter une certaine attitude.

« Ma foi, s'il paraît que vite faire les choses c'est mal les faire, logiquement lentement les faire c'est bien les faire. » Dit-il sur une pointe d'humour grave. Est-ce que l'autre était sympathique ? Il n'en savait encore rien à vrai dire… Mais l'homme de fer tâcherait de faire de son mieux sans doute… Heureusement que sa réputation de traître était bien moins légendaire en théocratie au protectorat pensa t-il… Manquerait plus que cette injustice lui rendre la vie encore plus exécrable qu'elle ne l'était déjà… A ce jour si on chanterait un jour des balades sur Alford ce serait pour condamner une traîtrise qui n'était même pas vrai, m'enfin cela il était l'un des rares à le savoir. Mais pour le moment il était bien la figurine la plus reconnue de la traîtrise malgré lui… Il faudrait vraiment qu'il arrange ça un jour pensa t-il…

« Sur ce ravi de faire ta connaissance, on me nomme Gorder, Alford Gorder… » Dit-il calmement en tendant la main, avait-il besoin d'expliquer qui il était ? Pas forcément… Même s'il préférait que l'autre ne sache pas vraiment qui il est, autant dire qu'il n'était pas quelqu'un de connu pour des raisons digne de s'en vanter...

M'enfin il sortit de ces pensées, et poursuivit à l'égard d'Isaldor.

« M'enfin désolé de faire mon sergent empêcheur de tourner en rond pourrai-tu m'expliquer Isaldor quelles sont tes spécialités exactement ? Disons que mon officier n'a pas été très clair... » Mais vraiment pas, enfin de toute manière c'était peut-être un moyen de voir de quel bois était constitué le bougre en face, et tâcher de faire en sorte qu'ils en sortent vivant tout deux.

M'enfin sur ce il invita l'autre d'un geste simple à lui emboîter le pas, sauf s'il préférait que ce soit Gorder qui le fasse, il pouvait le comprendre après tout… Il était assez massif mine de rien, sans doute la faute au totem de l'ours. M'enfin de toute manière on était jamais trop prudent, et l'ancien mercenaire qu'il était ne le savait que trop bien...
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MessageSujet: Re: Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Icon_minitimeMer 2 Déc 2015 - 18:06

Isaldor observa le visage d'Alford, sans vraiment écouter ce qu'il disait. Il a remarqué qu'il avait l'œil gauche qui louchait et il contemplait alors cette asymétrie avec une concentration déroutante. Isaldor avait tendance à souvent se concentrer sur des détails et la plupart du temps inutiles d'ailleurs, mais cette habitude l'avait déjà sauvé de moult situations délicates, c'est d'ailleurs probablement pour cela qu'il ne l'abandonna pas. Il pensa en regardant son œil à la gêne qu'il pouvait subir lors de combat ne voyant pas très bien, comment arrive-t-il à parer les coups des ennemies, ou encore a en donner ! Mais il pensa ensuite qu'elle n'était peut-être pas si gênante que cela pour Alford, mais que si ça lui arrivait, il ne pourrait pas être aussi précis à l'arc. Il se gratta alors l'œil d'un réflexe stupide, avant de revenir à sa discussion avec Alford et de se rendre compte de la phrase que ce dernier venait de prononcer. Isaldor répliqua en n'ayant pas entendu très clairement la phrase :
« Tu aurais tout à fait raison de prendre ton temps si nous n'avions pas une bonne trotte à faire, je ne voudrais pas… »,
il continua sa phrase en chuchotant,
« Je ne voudrais pas avoir à crocheter les maisons de nos cibles une par une, nous devons arriver à la ville indiquée par l'officier avant ce soir ».

Isaldor continua en esquissant à nouveau un sourire et sur un ton ironique :

« Mais je suivrais ton rythme s'il le faut ! Enfin peu importent, enchanté de te connaître aussi, je suis Isaldor ».

En terminant sa phrase, Isaldor se rappela qu'il avait déjà entendu son vieil ami Ayliss lui parler d'Alford mais il ne sait plus dans quel contexte. Il se demanda alors s'il n'était pas en face d'un de ces hauts placé de la théocratie, peut-être, était-il connu et il aurait été envoyé pour liquider Isaldor ! Puis, il fronça les sourcils et réfléchi un instant.
L'allure et la façon de parler d'Alford lui rappelaient son enfance et son entourage issu du petit peuple, donc il était peu probable qu'Alford soit un officier de haut rang, ou peut-être que si en faites… Enfin bref, Isaldor ne s'intéressait pas énormément à la vie active à Gloria, il était en fait assez solitaire. Mais il se dit pour se rassurer qu'Ayliss avait énormément voyagé, ils auraient peut-être pu se rencontrer loin d'ici et puis même si c'était un officier de haut rang, peut-être devait-il seulement s'assurer du bon travail d'Isaldor. Mais de toutes les façons, quelle que soit la raison de son accompagnement, Isaldor n'appréciait pas vraiment le fait d'être aussi peu informé.

En ressortant, une fois de plus de ses pensées, Isaldor se rendit compte qu'Alford lui avait demandé de lui expliciter ses compétences. Isaldor sachant qu'ils devaient absolument partir rapidement s'ils ne voulaient pas connaître de mauvaises surprises, il ne réfléchit pas et brandit son arc en un geste agile entremêlé de fioritures parfaitement exécutées. Il sorti ensuite de son autre main une flèche au bout argenté et banda son arc. Une seconde plus tard après avoir pris une légère inspiration, il lâcha la corde tendue de l'arc, la flèche vint se loger dans une pomme posée sur une étale du marché à cent mètres de lui. Il dissimula aussitôt son long jouet et replaça son regard en face de celui d'Alford et l'air de rien, il chuchota : « Disons que je pratique quelque peu le tir à l'arc », il afficha alors un très léger sourire, évitant de contraster avec le visage toujours sans expression d'Alford, avant d'ajouter : « Pourrait-on y'aller maintenant ? ».

Voyant qu'Alford l'invita à emboîter le pas, il le fît alors aussitôt.
Isaldor monte alors sur un cheval que l'officier théocrate qui lui avait donné la mission lui avait préparé. Il regarda alors son partenaire avant de lui faire un signe de tête et de partir au trot et de continuer ensuite au galop une fois hors de l'enceinte de Gloria. Isaldor ne maniait pas très bien son cheval, il savait comment monter et les différentes manières de le guider, mais s'il avait un jour à choisir entre fuir d'une situation dangereuse à pied ou à cheval, cela ne fait aucun doute qu'il choisirait de faire confiance à ses pieds et surtout à son agilité et à sa furtivité d'ailleurs.

Passé les petites bourgades pauvres entourant Gloria et quelques maisons de paysan, et en ayant contourné quelques endroits connus comme dangereux, ils s’approchèrent de leur destination. Ils étaient au trot sur la route des Ombres.
« Auréole… Nous allons à Auréole, c’est le nom de la bourgade dont a parlé l’officier théocrate… » , Isaldor regarda le visage disgracieux d’Alford en espérant un commentaire de sa part, n’ayant pas discuté avec lui de tout le voyage.
Au finale, le voyage s’était passé sans encombre et étant parti à midi, ils arrivèrent à un sentier nommé le sentier des anges, situé non loin d’Auréole. De là où ils étaient, il voyait la ‘fameuse’ bourgade pas très loin d’eux. Ils se sont volontairement arrêtés juste avant d’arriver à Auréole pour essayer de passer inaperçu. Ils marchèrent Alors en direction de la petite ville.

Plus ils s'approchaient d'Auréole et plus l'Adrénaline d'Isaldor montait. En faites, il s'est rendu compte à ce moment-là qu'il aimait ça. Il a toujours voulu exterminer tous les vampires sur Armanda, mais il a toujours su que cela serait impossible au fond de lui, il se rend alors compte qu'il a pu transmettre ce désir de vengeance dans les missions d'assassinat qu'il faisait. Peut-être était-ce l'essence qui lui permettait de n'avoir aucun regret après avoir commis un meurtre. Mais en y pensant, il se rend compte d'une deuxième chose, c'est qu'il n'aime pas ça. Et sans contradiction, il se l'explique par le fait qu'il aime la justice. Ses propres parents sont morts par injustice, et ses meurtres ne sont que la répétition de ce que l'ont à fait subir à ses parents, les vampires qui les ont tués n'étaient sans doute que des exécutants. Il jeta son regard en avant et admira le petit village dans lequel il s'apprêtait à semer le malheur. Il pencha alors ensuite la tête vers Alford et les yeux au sol, tout en marchant, il dit d'un ton très calme et sans savoir vraiment l'impact qu'allait avoir sa phrase :
« Que penses-tu des rebelles à la Théocratie ? ». Il écouta la réponse de son compagnon avec attention sans avoir a aucun moment de flottement pour une fois.

Il resserra ensuite ses poings et sentit son cœur accélérer son rythme avant d'ajouter :
« As-tu déjà rencontré des vampires ? »
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MessageSujet: Re: Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Icon_minitimeJeu 3 Déc 2015 - 21:10

Bon franchement le strabisme d'Alford ne lui avait jamais vraiment posé de souci, en faîte il voyait de son œil directeur celui de droite, et l'autre était décalé certes mais cela ne lui obstruait aucunement la vision. C'était juste esthétiquement moche, voilà la seule différence avec ceux qui ne louchaient pas, très moche, et très visible… Et surtout ce qui était horrible, mais vraiment horriblement gênant c'était quand quelqu'un s'amusait à fixer son strabisme. Ce qui fit qu'il tourna assez vite le visage pour que Isaldor arrête de le faire, pas que cela l'énervait, mais c'était très gênant. Vraiment gênant, et il n'était pas mécontent de pouvoir passer à autre chose franchement…

« Bah pourquoi le faire de manière subtile alors qu'on peut défoncer la porte ? » Dit-il lui aussi ironique, après tout mieux valait éviter ce genre de façon de faire, mais bon c'était drôle de la suggérer. Et il était loin d'être une brute sans cervelle après, et même si sa discrétion était inexistante il savait bien qu'un peu de finesse, et de subtilité ne faisaient jamais de mal. Bien au contraire…

Isaldor, Isaldor… Il se souviendrait du prénom de l'autre pour sûr, après tout il avait une bonne mémoire pour ça, normal pour un ancien mercenaire après tout… « On va donc le faire vite, et puis j'irai me pinter à la taverne juste après pour oublier cette mission. Et si tu désire venir avec moi, je t'offrirai un verre d'absinthe. » Dit-il demi sincère pour l'offre du verre... Bon pour le reste c'était noir comme humour, mais le plus approprié à la situation après tout, même si cela sonnait presque sale à Alford pour tout avouer…

Et Isaldor d'ailleurs avant le départ lui montra ses hautes compétences au tir à l'arc. Très bien, un archer de talent était toujours utile après tout. Et puis pour sa part Gorder était arbalétrier en dehors de sa maîtrise de l'épée, pas archer, et l'arbalète ça avait ses qualités, et ses défauts… Donc avoir un archer pour compenser cela était plus que parfait. Il s'occuperait sans doute de la partie escrime probablement au final…

Il réfléchit donc, et afficha un mince sourire lui aussi, oui l'autre était un très bon archer visiblement. Et oui il était temps d'y aller. « Tout à fait, après tout plus vite ce sera fait, plus vite on aura finit. » Dit-il simplement. Et ils allèrent donc chercher un cheval, pour sa part Alford monta sur son destrier noir, un cadeau de son ancien ami elfe qui avait disons changé à sa manière, il était mort, et c'était compliqué disons… Enfin il monta donc sur ce destrier noir au grand courage, et au tempérament fougueux, et ouvrit la marche.

Ils traversèrent donc ainsi les habitations jouxtant Gloria pour aller à Auréole qui était une bourgade proche, et sans doute comme toutes les bourgades de la théocratie, ou plutôt là plupart un trou infect rongé par la pauvreté...

« Me demande si elle a changé de nom depuis l'avènement de Vraorg.. » Dit-il simplement, peu avant qu'ils arrivent enfin proche de la bourgade, et une fois-ceci fait ils descendirent de cheval, ce dans le but de rejoindre la petite ville sans faire trop de boucan non plus…

Et ils s'approchèrent donc d'Auréole, et Isaldor lui posa une question… Un instant Alford le regarda de manière suspicieuse, comme s'il avait l'impression que l'autre voulait tester sa loyauté envers la théocratie, mais il s'apaisa vite en se disant que ce n'était pas forcément le cas et probablement juste de la curiosité comme lui était capable d'en faire preuve, et dit.

« Disons que j'ai pitié pour eux quand à ce qui leur arrivera si Vraorg leur met la main dessus… Enfin pour le moment tâchons de tuer rapidement les pauvres bougres dans cette bourgade, ce sera bien plus miséricordieux que de les livrer vivants aux interrogateurs du palais… Donc pas de prisonnier, et si ça te fait mal pense au fait qu'ils connaîtront de toute manière une mort bien plus atroce si on les ramenait vivant. » Dit-il comme pour en partie oublié ce qu'il allait faire de terrible mine de rien...

« Oui j'en ai déjà rencontré plusieurs fois… » Dit-il ensuite alors qu'Isaldor lui demandait s'il avait déjà rencontré des vampires, mais ne pour ne pas aborder le sujet de Merithyn son ancien ami elfique devenu vampire, ou de Veren… Il préféra parler d'autre chose, et parla en toute sincérité.

« J'en ai même tué un en duel singulier, c'était il y a longtemps... » Ce qui était énorme, tuer un vampire en combat singulier était un exploit pour un humain, surtout sachant que ces derniers étant environ 3 fois plus fort, et agile qu'un être humain, surtout la nuit... Peut-être donc que l'autre ne croirait pas qu'Alford avait pu accomplir tel exploit, mais c'était la stricte vérité.

« C'était pour protéger un convoi, il y avait beaucoup de gardes avec moi, mais les vampires nous avaient attaqué de nuit, ils étaient 5, et ils avaient commis un joli carnage… puis l'un d'entre-eux voulu s'en prendre à es civils innocents, je me suis donc interposé. » Raconta t-il calmement avant de poursuivre, et de conclure dans la foulée. « Tout ce qu'on raconte sur la force, et l'agilité surhumaine des vampires est vrai, ce combat a été certainement l'un des plus difficiles de ma vie. J'ai lutté âprement, et j'ai finit par triompher heureusement, et j'avoue avoir eu beaucoup de chance d'y être arrivé... Mais un conseil isaldor, ne tente jamais de tuer seul à seul un vampire… A part si tu es l'une des meilleurs lames que l'humanité ait jamais connu, et encore je doute que meêm le plus grand des bretteur puisse affronter l'un des vampire les plus redoutables tout seul. » Dit Alford, après tout bien des fou son mort pour s'être cru invincible, et ce qu'avait fait Alford à cette époque confinait plus à son impossible témérité qu'à un vrai courage. Enfin au moins il avait fait quelque chose pour protéger les faibles, et non s'être contenté de fuir, et les laisser à leurs tristes sorts comme beaucoup l'aurait fait, et le pire c'est que ça se comprenait...

Puis il posa à son tour une interrogation.

« Pourquoi cette question ? » Acheva t-il en se permettant à son tour de la curiosité à l'égard d'Isaldor alors qu'ils arrivaient à portée de vue du village.
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MessageSujet: Re: Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Icon_minitimeDim 6 Déc 2015 - 13:07

Isaldor sentait bien qu’il avait demandé une question gênante… Mais pourquoi ? Si Alford est un officier de la Théocratie, il devrait ne pas du tout parler ainsi des rebelles. Pourtant, la réponse de ce dernier entraîna un sentiment flou et enchanta le jeune archer en même temps. Il avait trouvé quelqu’un en théocratie qui ne léchait pas les bottes de Vraorg. Et en plus Isaldor était tout à fait d’accord avec l’ancien mercenaire, il fallait tuer ces rebelles le plus rapidement possible sans les faire souffrir, car au finale, ils ne font que s’opposer à un régime qui fracture la société, les pauvres n’en sont que plus pauvre et les riches plus avares encore, les vices et les péchés sont roi sous ce régime, et eux en courageux fou s’oppose au dragon blanc, au terrifiant fou qui dirige les terres de l’Ancien empire humain. Isaldor ne pût s’empêcher de penser à son village d’enfance, qu’a-t-il pu bien devenir ? En tout cas, après l’avènement de Vraorg, il a du nettement s’appauvrir comme presque toutes les petites villes de Théocratie.

Quand Alford lui proposa d’en finir vite et de se vider la mémoire juste après avec un verre, il ne savait pas si cette proposition se voulait sérieuse, mais se contenta d’un « oui… » Pour réponse, sans plus.

En repensant à son passé, il posa sa question sur les vampires. La réponse d’Alford ne lui fit pas vraiment plaisir, il lui rappelait à quel point les vampires nous était supérieur. Alors en toute impunité, ils auraient pu ôter la vie aux deux êtres qui lui étaient le plus chers dans sa vie sans jamais devoir en payer le prix ? Non, Isaldor était persuadé qu’il en serait autrement, il fera en sorte que ça le soit en tout cas. Si seulement il pouvait mettre des noms sur les meurtriers de sa famille.
Il écouta aussi attentivement l’histoire qu’il lui raconta concernant le vampire qu’il aurait tué. Isaldor entrouvrait légèrement la bouche d’un air niait s’imaginant alors tout le déroulement de la mort de ce vampire au fil de l’épée d’Alford. Ce qu’il aurait aimé tuer un vampire en combat singulier…

Tout en marchant, Isaldor fit glisser son carquois couleur cuivre en avant, en sorti une flèche et se mis à l’aiguiser. Son geste n’était pas très habile et il tremblait un peu des mains, Alford lui avait rappelé de mauvais souvenirs, et voilà qu’en plus, il l’invite soudain à se confier, c’est du moins comme ça qu’Isaldor l’avait compris. Mais comment pouvait-il répondre à une question dont il ne connaissait point la réponse. Pourquoi avait-il été curieux, en voilà une bonne question. Il se dit qu’il aurait dû garder le silence, maintenant, il devait répondre et comment pouvait-il justifier sa question sur les vampires, raconter sa vie ? Non pas question. Et sa question sur les rebelles, c’est encore plus dangereux, et s’il disait qu’il n’approuve pas forcément les méthodes de la théocratie, peut-être se mettrait-il en danger. Mais en même temps Alford n’a pas l’air d’avoir un avis tranché sur le sujet, peut-être même est-il du même avis que le jeune mercenaire.

Isaldor laissa alors planer un long silence en réfléchissant à sa réponse, puis répondit : « Que veux-tu, je suis d’une curiosité enfantine… ». Mais Isaldor pensa que cette réponse n’allait certainement pas suffire, il ajouta alors : « Je n’ai en fait jamais aimé les vampires, question d’incompatibilité certainement. Et sur les rebelles, je cherchais à avoir ton avis, qui n’a pas l’air d’être celui de la majorité des Théocrate d’ailleurs, mais je me trompe peut-être… ». Il attendait alors une explication d’Alford, en espérant qu’elle soit sincère. Mais il ne savait que trop bien qu’un mercenaire se tarde souvent d’être sincère pour sa propre survie.

Ils arrivèrent aux portes d’Auréol, enfin. L’entrée était une porte fabriquée en bois et en féraille, à moitié troué et délabré, certainement une installation d’urgence après une attaque, mais c’était la situation de bien d’autre petite bourgade de Sombreval. La ville n’était pas très animée. À l’entrée était installé une auberge, deux vieux hommes y buvaient, et sur la route quelques enfants portaient quelques brindilles sur un panier en osier, ils se dirigeaient vers le centre du village. La première rue du village se divisait en trois, celle de droite menait principalement vers des habitations qui semblaient être celle de fermiers, on pouvait y voir quelques chèvre au loin. Celle du milieu semblait être la principale route du village, elle donnait sur deux auberges, quelques lieux marchant et ce qui semblait être un bâtiment théocrate, certainement habité par le régent du village. Mais la ruelle qui attira l’attention d’Isaldor était celle de gauche. En effet, elle était sombre et il semblait n’y avoir que des hommes traînant le pas. « Nous pourrions aller sur la gauche, isolée l’un de ces hommes afin de le faire parler, je crois que chaque habitant de ce village sait ou se trouvent les rebelles, ce genre de chose ne peut pas rester caché ».

Isaldor s’avança sur la route, la tête baisser, le pas lourd et resta extrêmement discret. Puis un homme se trouvait seul entre deux bâtiments dans petite ruelle adjacente, il s’y glissa alors doucement et par l’arrière il le surprend en lui fermant la bouche et en le trainant au fond de la rue.

« Je vais enlever ma main, alors ne crie pas et il ne te sera fait aucun mal. Mais si jamais de ta voix sors ne serait-ce qu’un chuchotement, mon ami ici présent n’hésitera pas une seconde à te planter son énorme épée au milieu du crâne aussi rapidement qu’un clignement de cil. » Menaça Isaldor d’un ton sévère. L’homme devait être âgé de trente années à peine, il avait des cicatrices extrêmement visibles au visage et n’avait pas l’air du tout effrayé, c’est ce qui déstabilisa d’ailleurs un peu Isaldor. Ce dernier regarda Alford et lâcha doucement la bouche du trentenaire. Puis il se glissa, sans faire de bruit, devant lui et dît calmement : « La question que je vais te poser est très simple… Où sont les rebelles ? ».

Après une longue et interminable minute, l’homme ne répondait toujours pas, Isaldor afficha un visage glaçant et tourna son regard vers Alford d’un clignement long des paupières. C’était au tour d’Alford de passer à l’action, et le jeune archer attendait d’ailleurs cela avec impatiente, avec sa carrure imposante, Gorder ne pouvait qu’impressionner le villageois.

Hors Rp : Si tu ne veux pas qu'Alford aille avec Isaldor dans le rue de droite dit le moi, je changerais le rp.
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MessageSujet: Re: Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Icon_minitimeLun 7 Déc 2015 - 21:24

Bon du coup Isaldor viendrait avec lui boire de l'alcool, après boire de l'absinthe il ne savait pas, pour sa part Alford raffolait de cette dernière, mais disons qu'un alcool aussi fort souvent entre 45-90 degrés ce n'était pour tout le monde, bah au pire il servaient de la bière, ou de l'hydromel dans beaucoup de taverne pour peu qu'on ait l'argent pour payer la consommation. Après tout c'était l'un des rares point qui n'avait pas changé avec l'avènement de Vraorg. Beaucoup de choses se payaient encore avec de la monnaie sonnante, et trébuchante au final, et cela restait aussi un constat assez cynique vu l'état actuel des choses… Avec la fracture sociale, et l’appauvrissement de masses... Bah certaines choses ne changeaient jamais sans doute.

Et d'ailleurs il vit Isaldor qui aiguisait une flèche, et pensa à son tour à mettre un carreaux dans son arbalète, sans doute qu'il n'aurait le droit qu'à un coup donc autant bien visé. L'avantage de l'arbalète c'est que c'était bien plus percutant qu'un arc, le désavantage c'est qu'on ne pouvait pas multiplier les tirs… Donc il était évident qu'Isaldor était bien plus à l'aise que lui côté combat à distance face à beaucoup de mnde, bah Alford dégainerait son épée suite à son tir en cas de difficulté. Il n'aimait pas savoir que son talent d'épéiste qu'il tâchait de perfectionner depuis ces trois dernières années serait utiliser à de telles fins, mais malheureusement il n'avait pas vraiment le choix…

Enfin il eu l'air un instant amusé quand Isaldor mit en avant sa curiosité, ah lui aussi était curieux à sa manière donc on ne pouvait pas dire qu'il ne le comprenait pas. Bien au contraire, Alford étant même trop curieux à certains occasions disons… « Disons que je ne suis pas théocrate par choix, et que je suis une marionnette dansant aux bouts de fils manipulés par le blanc. Totalement contre ce qu'il fait actuellement, mais le fait quand même. » Dit-il un peu sombre aux paroles suivantes d'Isaldor avant d'achever sa réponse. « Que je soutienne, ou non la cause protégé ne change rien quand au fait que Vraorg le blanc me surveille de temps en temps par l'esprit, et peut m'ordonner d'agir d'une certaine manière, et que je ne pourrai agir autrement car il a une totale emprise sur ma personne. Totale, souviens toi-en... » Acheva t-il comme pour indiquer à Isaldor de ne pas agir d'une certaine manière en sa présence même si Alford ne serait pas forcément contre disons que le blanc ne pourrait pas être de cet avis... Après Vraorg ne le surveillait pas tout le temps, mais il suffisait qu'il le fasse à un moment fâcheux, et tout se compliquerait pour eux deux…

Bon pour revenir à la mission le village bien entendu n'était pas du tout bien famé bien au contraire, la pauvreté, et la saleté y régnait plus qu'autre chose. Il était encore bien loin le temps où l'empire était a peu près normal, comme quoi le monde d'avant aussi injuste qu'il paraissait être été cent fois meilleurs que ce qu'ils vivaient tous aujourd'hui… Et les choses n'étaient pas promis à d'arranger pensa Alford, enfin ils avaient une mission à accomplir dans tout les cas, et plus vite ils auraient terminé cette dernière, plus vite ils pourraient aller se pinter pour penser à autre chose…

« Va pour ce plan. » Dit ensuite Alford avec réflexion lorsqu'Isaldor proposa d'isoler l'un des hommes pour le faire parler, sûr que ce serait mieux que de faire ce genre de choses devant plein de monde pas du tout d'accord avec cela. Et puis au moins ils pourraient assommer le gars juste après donc pas besoin de tuer qui que ce soit pour l'instant. Et il attendit qu'Isaldor lui ramène quelqu'un qu'il traîna visiblement après l'avoir surprit dans la rue, car après tout Alford pour sa part manquait malheureusement de discrétion…

Et donc Isaldor amena l'homme, et dit bien entendu à ce dernier de ne pas crier, sinon il mourrait, et visiblement l'autre ne semblait pas vraiment impressionné, sans doute que ce soit c'était quelqu'un qui avait trop vécu de choses graves, ou soit d'habitué… En somme Alford se méfia, et quand ce fut à son tour de parler, et devant le petit jeu de l'autre il se contenta juste de dire calme... Pour mettre les pieds dans le plat, autant jouer de sa réputation d'oreilles, et yeux de Vraorg...

« Tu sais qui je suis ? Le chien de Vraorg le blanc… Et ce dernier te voit par mes yeux en ce moment même... » L'homme en face de lui frissonna à ses paroles, après tout tout le monde connaissait la cruauté sans limite de Vraorg, certains affirmaient même qu'il dévorait les âmes des vivants, d'autres le vénéraient comme un dieu tout puissant. Normal que tout de suite ça fasse son effet… Il ne laissait personne indifférent après tout. Et mentir en disant que le blanc s'intéressant à sa personne en cet instant était une idée fourbe, mais malheureusement nécessaire...

« Répond donc à nos questions, sauf si tu as envie de t'attirer les foudres du seigneur Vraorg. » Acheva t-il presque étonné d'arriver à avoir l'air de croire en ce qu'il disait. Ce n'était absolument pas on genre après tout de balancer quelqu'un à Vraorg, et il ne ferait sûrement pas même si l'autre refusait, mais ce dernier n'avait pas à le savoir après tout.
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MessageSujet: Re: Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Icon_minitimeVen 11 Déc 2015 - 18:25

Isaldor fut fasciné par la rapidité avec laquelle le villageois a cédé à la simple prononciation du nom de Vraorg. Le jeune archer connaissait la réputation monstrueuse qu’avait ce répugnant tyran blanc, mais ne l’avait jamais utilisé comme moyen de torture. Le trentenaire, frissonnant leur indiqua une petite auberge : « C’est là-bas… au coin de cette rue… C’est là qu’ils se cachent… ». Même si Isaldor ne doutait pas que la stature d’Alford puisse être convaincante, il commença tout de même à être perplexe sur la coopération très subite de ce pauvre homme.

Le jeune mercenaire lâcha alors le villageois et se dirigea vers l’auberge d’un pas très calme, il entendit ensuite un petit bruit sourd, tourna la tête et vit son compagnon de mission le rejoindre, venant d’assommer l’homme qu’ils venaient de prendre à parti.

L’auberge était à l’image du village, sa façade était très abîmer, on aurait presque parié qu’elle était sur le point de s’écrouler. La plupart des fenêtres avaient des volets cassés, et un panneau à l’entrée, difficilement lisible, affichait [auberge des anges]. Ce nom fit intérieurement rire Isaldor, lorsqu’il pensa à ça qu’ils allaient faire dans quelques instant dans cette innocente auberge.

Avant d’entrer dans cette auberge vieillissante, il a cependant remarqué qu’un homme se tenait debout près de la porte, mais même si cela inquiéta Isaldor, ça ne l’avait pas distrait de sa mission, l’homme ne les regardait pas de toutes les façons alors pourquoi s’inquiéter ?

Le jeune archer laissa Alford ouvrir la porte de l’auberge pendant qu’il scrutait une dernière fois les environs.

Une fois à l’intérieur de l’auberge, il regarda les personnes présentes dans la pièce une à une, ainsi, il remarqua un vieille homme aux cheveux long et gris et à la barbe fournie qui marmonnait assis à une table au fond de l’auberge, puis lui apparut une femme avec un sourire timide qui essuyer le comptoir, elle portait aussi un foulard rouge et noir autour du cou et un tablier couleurs ébène. Sur les escaliers, se tenait un jeune homme aux cheveux mi-long, noir, le buste courbé, il les fixait du regard. Le jeune mercenaire fit semblant de ne pas avoir remarqué ce détail avant de regarder sur sa gauche et d’apercevoir la dernière personne visible, présente dans l’auberge, qui était un homme âgé aux cheveux blanc court, un verre d’alcool à la main.

Isaldor s’avança doucement avant d’inviter son compagnon à s’asseoir à une table. Une fois installé, il lui chuchota : « Alors de quelle façon veux-tu que l’on s’y prenne ? » , avant de s’écrier : « Alors l’ami qu’as-tu de bon à me raconter, cela fait longtemps que tu voyage ? », histoire de ne pas attirer l’attention des personnes trop curieuses. Le jeune mercenaire commençait à être perturbé par le fait qu’une personne les fixait sans les connaître. Mais la serveuse vint interrompre son angoisse en les interpellant ainsi : « Voulez-vous de mon bon hydromel ? ». Isaldor laissa son compagnon répondre et divagua dans son esprit…

Il était sous le bureau du célèbre marchand, prêt à bondir lorsque son invité surprise serait parti. Sa mission était sur le point d’être accomplie avec succès, il savait qu’Ayliss, son employeur de l’époque, aurait été très impressionné de cette réussite, et en même temps, il pouvait, c’était l’un des marchands les plus sollicités de l’empire humain et il ne passait pas souvent dans son bureau à Gloria. Quand soudain, il vit la petite fille du marchand le fixant d’un regard innocent… Sa mission allait se transformer en catastrophe. Il devait faire un choix, tuer rapidement cette petite fille innocente, ou prendre le risque qu’il se fasse attraper avant de tuer le riche marchand. Son cœur battait la chamade, une goutte de transpiration coulait le long de son front aussi lentement que la chute d’une plume. Il se rappela qu’à cette époque, il avait alors décidé de forcer les volets de la fenêtre et de s’échapper en escaladant le bâtiment, mais qu’il s’était aussi juré de ne plus jamais entrer dans une pièce sans en connaître tous ces occupants.

C’est en se rappelant de cette histoire qu’Isaldor proposa à Alford de bloquer l’entrée de l’auberge et de menacer les clients pour qu’ils dénoncent les rebelles… Mais pendant qu’il était dans ses pensées, il n’avait pas remarqué que deux nouvelles personnes avaient rejoint l’auberge. Son cœur accéléra encore un peu et il sentit en même temps une montée de rage, il avait envie de tuer tout le monde, de faire un carnage, mais il se calma lui-même et essuya son front. Il tourna une nouvelle fois son regard vers son compagnon mercenaire et chuchota : « On fait quoi maintenant ? » , alors qu’une troisième personne entrait dans l’auberge…
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MessageSujet: Re: Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Icon_minitimeSam 12 Déc 2015 - 18:31

Pour sûr que c'était louche que l'autre ait eu la langue déliée à une telle vitesse, mais après tout bien peu d'êtres avaient envie de finir dans les mains du blanc dont la réputation de cruauté sans limite en faisait frisonner plus d'un bien entendu, et ce sans préciser que cet être était arrivé à soumettre des dragons, et à commander un empire entier. Il avait les pouvoirs d'un esprit supérieur, et en somme Armanda avaient du coup en la personne de Vraorg un danger terrible aux pouvoirs à l'égal de celui d'un esprit, et à la malveillance sans limite. En somme rien de pire que cela pour le destin du monde…

Enfin dans tout les cas Alford usa de son arbalète, et frappa avec la crosse de cette dernière sur l'arrière du crâne de l'homme qu'ils avaient abordé, pas assez fort pour le tuer, mais assez pour envoyer l'autre dans les vapes… Le temps de le cacher un peu, et Gorder rejoignait Isaldor qui s'était visiblement avancé vers l'auberge. Bonne, ou mauvaise choses ? Disons qu'il vaudrait mieux être deux si les choses venaient à dégénérer…

Et pour tout avouer l'idée de devoir entrer dans cette endroit ne l'inspirait pas, mais ce n'est pas non plus comme s'il avait le choix, sauf qu'ils auraient bien l'air de deux impériaux entrant comme par hasard dans la taverne abritant les rebelles… Disons qu'il y avait un peu franchement plus discret, mais bon on avait pas de meilleur plan, et pour sa part Alford n'était pas le plus discret des deux théocrates, loin de là d'ailleurs.

Alford ouvrit donc calmement la porte de l'auberge, cherchant du regard la poignée de son épée, car en cas de souci il devrait dégainer la lame de lumière, car l'espadon noir était sans doute trop massif pour être utilisé en un tel endroit. Alors qu'au contraire le lame de lumière serait idéale, mais bon pour l'instant ce n'était franchement que de la prudence de la part d'Alford Gorder, mais il sentait bien que le sang devrait couler de toute manière donc autant s'y préparer, et donc les choses sérieuses commenceraient vraiment, dès qu'il seraient tout deux à l'intérieur de cette auberge.

Et quand ce fut le cas… Bon pour le moment rien de véritablement dangereux pensa Alford, le vieil homme était trop vieux, le jeune homme pas assez expérimenté, et la tenante sans doute pas compétente au combat. Ils étaient peut-être collaborateur, mais il doutait que ce soit des rebelles pour leurs parts… Il doutait, mais n'en était pas certain. Comme il n'était pas certain que la situation de l'instant soit forcément sécurisé. Après tout dur d'être certain de quoi que ce soit pensa t-il alors qu'il avait replacé son arbalète dans son depuis un petit moment… Peut-être qu'une approche diplomatique pourrait être tenté pour le moment ? A voir…

« J'y réfléchis encore... » Répondit-il donc sous cape à Isaldor lorsque ce dernier lui demanda de quelle façon il voulait s'y prendre alors qu'ils s'installaient à table, sans doute que la manière forte n'était franchement pas idéale sur l'instant, même si ô combien simplifiante au sujet de la situation actuelle…

« Eh bien... » Commença t-il à répondre à Isaldor lorsque ce dernier voulut commencer une conversation du genre de celle pour paraître normaux, avant de se faire interrompre par la serveuse, et de dire en essayant d'arborer un sourire agréable. « Bien entendu. » Bon il préférait franchement boire de l'absinthe, mais c'était pas mal non plus un peu d'hydromel tout compte fait…

Et la proposition qui suivit peu après d'Isaldor était un peu abrupte… Bloquer l'entrée de l'auberge, et menacer les occupants ? Cela aurait le mérite d'être direct, mais ils n'étaient que deux, et ce serait assez périlleux s'ils ne la jouaient pas assez fines, ou s'ils échouaient sur un point… Non fallait bien réfléchir, et ne pas se précipiter pensa Gorder car leur vie tiendrait à un fil en cas de catastrophe…

« On tâte le terrain… Prépare toi si jamais ça dégénère... » Murmura t-il en se levant calmement, et en disant à l'aubergiste.

« Aubergiste ! Aujourd'hui je tiendrai à offrir une tournée pour fêter une récente mission accomplie. »
Dit-il à voix haute. Reste à voir comment tout le monde réagirait à cette annonce… L'étonnerait néanmoins que les rebelles dégainent leurs épées pour attaquer, si c'était vraiment des agents infiltrés il pourrait avoir envie d'en savoir plus sur la mission… Après on ne savait jamais donc autant se montre prudent.
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MessageSujet: Re: Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Icon_minitimeMar 22 Déc 2015 - 19:43

De plus en plus de personnes rejoignaient l’auberge et cela commençais à sérieusement inquiété Isaldor, il vit aussi que cela préoccupait Alford. La tension était palpable, le jeune archer se sentait observé, épié et surtout indésiré. Lorsque Alford se leva pour proposer une tournée général, personnes ne s’esclaffa de joie comme si tout le monde était concentré. Mais l’homme sombre assis sur les escaliers se rapprocha de notre table et demanda calmement : « Je ne vous connais pas, je peux savoir ce que vous faîtes ici au juste ? ». Isaldor lui jeta un regard méfiant mais tout en lui esquissant un faux sourire histoire de lui faire croire à ce qu’il s’apprêtait à raconter. Le jeune archer répondit alors rapidement : « Nous ne sommes que deux voyageurs, et nous sommes venus dans cette belle petite bourgade pour nous reposer avant de reprendre notre long voyage… ». Il regarda ensuite Alford attendant un complément.

Isaldor tourna sa tête un instant et vit qu’un homme parlait en chuchotant à l’oreil de l’aubergiste, cette dernière jeta un bref coup d’œil vers lui puis s’éclipsa dans l’une des chambres… Quelque chose se préparait c’était certain.
« Vous ne feriez pas parti de ces espions de Vraorg qui viennent tuer au nom de la théocratie ? » questionna le jeune homme mystérieux. Isaldor fit mine de ne pas entendre la question et laissa Alford répondre. Il rapprocha ensuite sa main de son arc.
Rare sont les moments de tension aussi grand que celui qu’ils vivaient, les potentiels assaillants étaient beaucoup plus nombreux et donc leur chance de survivre était extrêmement mince mais Isaldor pensa un instant à ses parents et repris alors confiance, il regarda alors Alford, d’un de ces regards qui valent milles mots, l’air de dire [je crois que c’est le moment de tenter le tout pour le tout].
Isaldor se leva et s’écria : « Puis-je savoir pourquoi devrions-nous subir un tel interrogatoire ? »

« Peut-être parce que vous nous êtes nocif » répliqua aussitôt l’un des leurs.

« Alors j’imagine qu’il n’y a pas d’autre choix… » Continua le jeune archer, il brandit aussitôt son arc et planta une flèche dans le front d’un des villageois. A ce moment-là nous aurions dit qu’ils sortaient de partout, d’autre villageaois sont apparu, ils venaient des chambres et les deux mercenaires ne les avaient pas vu. Le jeune mercenaire se dirigea très rapidement vers le bar de l’auberge, sauta dessus pour rebondir vers le plafond et s’accrocher au lustre de la salle. Ce dernier était en bronze, rouillé et sur le point de tomber, mais Isaldor n’avait pas le choix il se débrouillait beaucoup moins bien que son compère en combats singulier et à terre.

De là où il était, il avait une vue sur tous les assaillant, il commença par mettre à terre l’un d’eux qui se dirigeais vers Alford pour le poignarder dans le dos, puis il s’occuper de ceux qu’affrontait Alford. Ils devaient être au moins cinq.

Soudain le lustre a lâché et Isaldor s’est retrouvé à terre, cela avait d’ailleurs aidé Alford car deux de ses assaillants s’était alors dirigé vers le jeune archer distrait par la chute de ce dernier. Ils se rapprochaient de lui un poignard à la main et son arc était à un mètre de lui, il tendit alors d’abord la main pour essayer de l’attrapé, puis il prit son poignard accroché à ses bottes et le lança dans l’œil de l’un d’entre eux, mais l’autre se dirigeait toujours vers lui et Isaldor n’atteignait toujours pas son arc, son index effleurait à peine le bout du manche et Isaldor affichait une mine grimaçante. Le lustre lui écrasait le pied et il ne pouvait donc pas prendre son arme, il crût alors que c’était la fin pour lui, sa mort aura été bien fade.
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MessageSujet: Re: Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford) Icon_minitimeJeu 24 Déc 2015 - 22:17

Bon clairement le fait que personne ne s’exclame de joie, même feinte… C'était même plus suspect là, ça puait la tension, et la situation qui venait de s'envenimer, mais à un point… Que même Gorder avait du mal à calculer à quel point ils étaient dans la panade… M'enfin lui qui se mettait plutôt très souvent dans des situations délicates ne pouvait que savoir que là cela voulait dire que les hommes autour d'eux devaient être en confiance, ils étaient sans doute moins compétent en combat, mais bien plus nombreux certainement…

Et un gars y alla même en rajouta une couche en allant leurs demander qui ils étaient. Magnifique, mais vraiment magnifique ! A ce stade là manquait plus qu'un contingent de soldat en armure lourde rebelle débarque d'un coup, ou que tout le monde dégaine ses lames, ce qui risquait d'arriver bientôt pour le dernier point à bien y réfléchir…

« Ouaip, et d'ailleurs on compte repartir vers Caladon ensuite, et être engager là-bas dans l'armée privée qui commence à être constitué par quelques seigneurs marchands. » Dit-il pour rajouter aux propos d'Isaldor en se rappelant qu'il avait entendu parler de ces rumeurs de marchands qui engageaient des mercenaires en masse à l'Est de là. M'enfin après visiblement, on peut dire que son excuse, et celle d'Isaldor n'avait pas franchement semblait beaucoup convaincre les gaillards en face… Pour sa part Alford essaya de garder un air amène, mais sa main de rapprochait imperceptiblement de la poignée de son épée à mesure que la tension montait dans la pièce…

« Nous ne sommes pas des espions, juste des voyageurs... » Dit ensuite Alford aux paroles du jeune homme, mais à ce stade il n'y croyait plus, pas que parce qu'il était un mauvais menteur, mais que s'ils en arrivaient à poser ouvertement ce genre de question, c'est que l'on était bien au-delà de la simple étincelle pour que la situation explose…

Et l'échange entre Isaldor, et le jeune homme eu une fin, d'accord Alford dégaina son épée, peut-être qu'Isaldor avait entamé les hostilités, mais de toutes manières ça aurait finit ainsi, foutu travail, et dragon blanc qui l'obligeait à faire cela. D'un geste adroit Gorder dégaina donc son épée de lumière qui étincela de foudre dans sa main droite sans luire trop fort car Alford ne voulait pas aveugler Isaldor avec tout les autres, et son épée simple dans sa main gauche… Ainsi armé de manière ambidextre avec beaucoup d'adversaires alentours Gorder dû faire danser sa lame, et surtout reculer de manière à combatte si possible seulement deux ennemis de front… Comprenons par là qu'il se replia vers une position meilleure pour lui…

Les épées valsèrent, et rapidement Alford perça une garde, dévia, de même qu'il éventra rapidement un de ses ennemis de son épée à une main. Grand Maître épéiste qu'il était il était une véritable sommité pour manier une épée, et donc il était clairement bien meilleur que ses adversaires. Alors qu'Isaldor en abattit un, et que Gorder devait en gérer 2 de fronts alors qu'un, deux autres attendaient, ou chercher un moyen de venir dans le combat… Magnifique !

Rectification ils étaient plus que deux en faîte vu que la chute du lustre d'Isaldor avait attiré deux d'entre-eux… Sentant sa sueur perler, et ne voyant aucune manière de placer un geste clé dans cette situation infernale Gorder fit étinceler son épée de lumière qui lâcha une décharge dans la main d'un adversaire qui avait paré l'un de ses coups pour le sonner pendant que son autre épée trouva le chemin du flanc droit de ce dernier. Ne restant plus qu'un adversaire. Alford d'une habile gestuel trancha la gorge de ce dernier, par chance ce n'étaoent pas des guerriers vraiment d'élites sinon il n'aurait pas pu les gérer aisément… Déjà que là ça avait été à couteau tiré.

Et la seule chose qu'il remarqua ensuite c'était la situation précaire d'Isaldor, sous le coup de l'adrénaline, Gorder pointa sa mon poing muni de l'anneau bélier vers l'adversaire d'Isaldor, et ce dernier surprit alla percuter le mur plus loin, et retomba au sol assomé. « Par la peste ! Tu va bien ? » S'exclama ensuite Gorder en relevant Isaldor juste après, examinant un instant s'il restait des ennemis… Mmmmh quelque chose lui disait que s'il croyaient en avoir finit en tuant juste quelques gars… Déjà que là c'était passé de peu pour eux deux...

« J'ai pas l'impression que ce soit finit, mine de rien y a deux trois gars qui ce sont enfui sans doute pour aller chercher des renforts, ou se cacher, et je doute que tout les rebelles étaient tous planqués ici comme par hasard, ou soient sortit se battre… Faut rapidement barricader cet endroit, et fouiller pour voir s'il y a pas d'autres rebelles, et ensuite si personne s'est rameuté dans la taverne… On fouille le reste du village... T'en pense quoi ? » Bon sans doute qu'ils devait y avoir 40 personnes à tout casser dans ce village, mais 40 c'était bien assez pour être ingérable pour seulement deux gars, en tout cas pas dans un endroit comme celui-ci… Ils devaient tuer les rebelles, et c'est tout… « Faut qu'on cherche s'il y a pas une trappe qui mène à une cave, ou une quelconque cachette… Vite car vraiment ça ne peut qu'empirer davantage maintenant... » Marmonna t-il ensuite en regardant les alentours, c'était pas franchement très propre...
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Le meurtrier n'est autre que l'Homme auquel on a donné une arme (PV Alford)

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