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| Rencontre Nocturne [Saemon] | |
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InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Rencontre Nocturne [Saemon] Mar 5 Jan 2016 - 18:57 | |
| Nuit du 30 novembre.
Quatre mois depuis la fin de Vraorg et Matis était encore à se réveiller en sursaut en s’imaginant toujours en guerre. Il serait complexe d’éliminer des années de guerre et de torture en seulement quelques mois, il serait même complexe de les faire disparaitre tout simplement. Mais pour le moment il n’y avait plus de s’inquiéter concernant le voleur de cœur car celui était mort, tué par il n’avait pas bien comprit quoi ou qui, mais cela n’avait pas d’importance n’est ce pas ? Ce qui comptait n’était il pas le fait qu’il soit mort ? Matis hocha la tête pour lui-même et laissa son souffle calmer la tension qui commençait déjà à monter dans son corps. Il porta un regard à sa gauche et pu observer sa future épouse dormir calmement. Du moins, il pensais qu’elle dormait tranquillement, il l’avait surprise plus d’une fois à des problèmes la nuit. Il était toujours complexe d’en parler calmement, tout deux partageaient beaucoup, dont ces terreurs nocturnes. Le trentenaire y était habitué depuis Feusacré aussi les vivait il différemment, mais pouvait on vraiment dire qu’il les vivait mieux ? Il n’en était pas sûr.
Il déposa un rapide baisser sur le front de sa douce tout en essayant de ne pas la réveiller, la grossesse qui pointait le bout de son nez commençait à avoir son petit effet, puis il se leva tout aussi silencieusement. Normalement ils ne devraient pas vivre ensemble de la sorte avant le mariage mais ils s’en fichaient, ils avaient suffisamment vécu ensemble qu’ils ne voyaient pas faire autrement. A la vérité il y avait beaucoup de chose que Matis aurait du faire, demander la main d’Autone à son père avant même de lui en parler, organiser une cérémonie en rapport avec son « rang » obtenir l’approbation du patriarche de la famille et ainsi de suite. Ce ne serait certainement pas le mariage le plus en phase avec les « lois » de la noblesse mais il s’en fichait, tout ce qui comptait c’était elle, le reste n’était que foutaise.
Habillé d’une simple chemise et d’un pantalon, il errait dans les couloirs de la bâtisse qu’on lui avait « offert » dans Aldaria. Elle n’était pas immense, du moins ce n’était pas un palais, mais elle permettait quand même d’accueillir pas mal de leurs amis venu en avance pour la cérémonie du lendemain. Pas tous n’avait pu venir avant, mais il espérait que tous pourrait venir le lendemain. Il avait invité tous ceux à qui il avait pu penser, et tout ceux qu’il savait assez proche pour venir. Il regrettait de n’avoir envoyé une invitation à la princesse Kohan, mais ce ne serait que partie remise. En tout et pour tout ils seraient sans doute une vingtaine de personne, ce sera largement suffisant pour passer un bon moment.
Délicatement il arriva dans le salon et se posa dans un fauteuil présent tout en observant les flammes qui crépitaient terriblement dans la cheminé. Le fauteuil était vieux, par endroit le cuir était taché, à d’autre il était rapiécé, mais il était attaché à ce fauteuil, il ne savait pourquoi mais il parvenait mieux à réfléchir dans ce dernier. Sans doute un tic plus qu’autre chose mais il s’en fichait… Il attrapa un verre dans le quel il versa un peu d’alcool ne serait ce que pour occuper ses mains quand il entendit un bruit, mais plus le genre de bruit que l’on fait quand on veut se faire remarquer.
Il observa les alentours, un peu perplexe, cherchant l’origine de ce bruit. Finalement, et assez rapidement il trouva l’origine de ce bruit et se ressaisit, il s’agissait d’une très bonne connaissance d’Autone arrivé un peu plus tôt dans la soirée. Elle le tenait en haute estime mais, étrangement, ne lui en avait pas beaucoup parlé.
Bonjour ou bonsoir, à dire vrai il est sans doute trop tôt pour dire bonjour et trop tard pour un bonsoir…. J’imagine que tu ne dors pas beaucoup toi non plus ? Il montra de la main un autre fauteuil situé non loin ainsi qu’un second verre.Un verre t’intéresserait ? Parce que j’aimerais m’entretenir un petit peu avec toi, hier je n’en ai pas eu le temps, aujourd’hui, au calme je pense que nous pouvons le prendre ce temps n’est ce pas ?
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| Sujet: Re: Rencontre Nocturne [Saemon] Lun 11 Jan 2016 - 17:27 | |
| Pour une nouvelle ère de paix et de prospérité, les dernières semaines avait été des plus mouvementé. Le retour vers Gloria avait été long et pénible, exténuant même par moment. Les fidèles de l’ancien régime, les bandits et les hors-la-loi intemporels continuaient de déstabilisé les efforts des autorités de remettre de l’ordre dans le nouveau régime. Après deux grandes guerres successives, Armanda avait pareil à une humaine son corps labouré de plaie, roué de coup, brisé en morceaux, aux nerfs en feu et aux veines vidées. Les survivants et les participants à l’invasion alayienne avaient modifié profondément la conception général qu'avaient les habitants d'Armanda de la vie et de ces enjeux, où les Vampires n'étaient plus les êtres les plus redoutable du continent, et où les Elfes n'étaient plus les plus avancé en matière de connaissance. Puis, avec la Grande guerre, la division politique fut encore une foi chamboulée, la topographie des terres fut scarifiée et des alliances furent forgées. La Grande Chasse marqua d'avantage les Esprit par des horreurs encore inconnu par les plus solides vétérans, toute race confondu. Au finale, que restait-il du mon où le Corbeau avait vu le jour?
Pas grand-chose... Quelques pierres dressée, quelques lieux irréductibles, quelques amis encore vivant... Tout était à reconstruire, rien ne devait stagner et dépérir. La renaissance de l'identité armandéenne suite à la perte des Esprits serait un jour outrepasser, et pour cela, de petit geste quotidien était nécessaire. Ou quelques petites cérémonies... Un mariage par exemple... Un pain en bouche, les bras chargés de vivre, le Corbeau pensait à tout cela, adossé à une table, avant de se diriger silencieusement vers la chambre qui lui avait été assigné. Une faim féroce l'avait pris au milieu de la nuit, alors qu'il contemplait le plafond de sa chambre temporaire depuis quelques heures déjà... Malgré la présence chaude et délicieuse de Sighild, rien n'y faisait, il n'avait pas sommeil... Autone allait se marier... On aurait pu lui annoncer que Vraorg avait ressuscité, il aurait jugé cela plus vraisemblable. Car la petite femme avait un caractère assez... foudroyant, et son orgueil démesuré avait semblé prédire une vie dans les bras du célibat... Comme quoi les choses changeaient.
Il était arrivé plus tôt dans la soirée. Il avait cherché l'endroit indiqué par une lettre d'Autone, seulement pour se retrouver en face d'un bâtiment massif, un peu dans le genre de la "maison secondaire" qu’Ostiz possédait à Gloria, jadis. En bon invité, il avait salué sommairement l'ensemble des personnes présentes, usant de son titre d'Héraut plus qu'autre chose. Il ne voulait pas effrayer les invités après tout, et l'emploi du nom "Corbeau" aurait possiblement fait hésiter quelque personnes... Il avait rapidement regagné la pièce qui lui avait été désigné afin de se reposer, chose qu'il n'avait pas encore réussit à faire. Il était donc partit aux cuisines satisfaire sa faim, accompagné de Nox et d'Ergot, ses deux fidèles complices. Un pain, quelques bouts de viandes, quelques de fruit confis et une bouteille d'hydromel plus tard, l'homme était sur le chemin du retour, bouteille et pain encore en main. Il détestait les deuxième étages, particulièrement quand ces derniers était composé de bois grinçant. Chaque plainte du bois était accompagnée d'un grognement de mécontentement de l'homme, agacé par le bruit de ses propres pas.
Une lumière provenant d'une grande pièce attira son attention. Un regard jeter dans cette dernière révéla la présence du futur marié. Décidé à ne pas jouer les voleurs, l’homme conga deux petits coups contre le cadre de la pièce, signalant la présence d’un visiteur. Heureusement, ce dernier avait pensé mettre un pantalon... Et une tunique... Bien qu'usé, ces vêtements étaient convenable... Il avait pris un bon moment plus tôt afin de se nettoyer l’entièreté du corps, en vue de la cérémonie de demain. Ses plaies avaient été crevées, vidé et guérie magiquement, ce qui rendait son visage... regardable, si son interlocuteur outrepassait l'image de la chair brûlé autour de son loup noir. Il avait toutefois repeint ce dernier, également en vue du mariage... Pris de court, ce qui était assez inhabituel chez lui, il ne réagit pas immédiatement lorsque l’homme l’invita à le rejoindre, analysant ses choix. Sauter par la fenêtre n'était pas envisageable, disparaître était malpolie, et dans le même principe, ignoré son hôte serait stupide... Il entra donc dans la pièce, regarda le siège désigné un court moment avant de finalement s'y associer, un peu maladroitement. Il déposa son pain et la bouteille d'hydromel qu'il avait "emprunté" aux cuisines. Nox alla se poser sur la table près de son maître et entama la destruction de la précieuse miche, aidé par son bec métallique récemment retravaillé.
-Il... Ahem... Il dort toujours mal de nuit... L'habitude il faut croire...
Vingt ans a vivre de nuit... Comme quoi certaine chose resterait telle qu’elles sont, sans considération de la situation...
-Le Corbeau à toujours le temps de discuter... Particulièrement avec le futur Époux de sa très chère Amie.
Il fit un rapide repérage des lieux, avant de trouver l'objet qu'il convoitait: un petit récipient dans lequel il pourrait verser son butin liquide. De quoi paraitre plus civilisé que de boire directement au goulot devant son interlocuteur. Il versa donc le liquide sucré et alcoolisé, songeur quant aux intentions de Matis.
-Malgré le voyage de la Prophétie et votre proximité avec Autone, le Corbeau vous connait très peu... Il a entendu des choses Glorieuses à votre sujet, tant de la bouche du Rossignol que de certains soldats... Ils sont très fiers de servir Le Survivant, à ce qu'il a pu ouïr.
Il leva son verre en direction de Matis et inclina légèrement la tête, comme s'il trinquait à cette mention. Il but une gorgée, laissant un bref soupir quitter sa gorge. Chose fait, il reposa son verre sur la petite table à ses coté, où Ergot avait rejoint Nox, en silence, et regarda plus sérieusement l'homme assit près de lui.
-Aviez vous quelque chose à lui dire en particulier? |
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| Sujet: Re: Rencontre Nocturne [Saemon] Mar 12 Jan 2016 - 17:26 | |
| L’homme semblait avoir des problèmes nocturnes, ce que Matis pouvait parfaitement comprendre puisque lui-même partageait ce genre d’affliction. Mais ce qui marqua le commandant, c’était bien sûr la façon dont il parlait, il s’exprimait à la troisième personne comme s’il se détachait complètement de sa personne. Autone l’avait quelque peu prévenu à son sujet, mais au final il n’en savait que bien peu à son sujet et il était content de pouvoir parler à celui à qui sa future épouse devait tant.
Les problèmes de nuit… Je connais quelque peu ce genre de soucis, mais nous devons hélas vivre avec n’est ce pas ? Cela te dérange t’il si je te tutoies ? Fini il par demander. Il ne savait pas bien comment s’y prendre avec cet homme si particulier.
Puis il observa tranquillement l’autre, il avait bien sûr fait un tour dans le garde manger. Matis ne s’en offusquait pas le moins du monde et comprenait même. La nuit, quand on ne dormait pas, il fallait bien s’occuper comme on le pouvait, manger semblait être un passe temps comme un autre, et puis ce n’était pas ses compagnons qui diraient le contraire tant l’un d’eux semblait déjà se battre avec une miche.
Je vois que tu as fais un saut par la réserve ? Tu as bien raison tiens… Pour le moment je m’en abstiens quelque peu, Autone n’aime pas trop me voir manger la nuit… Sans parler du fait que sa fait pas mal de bruit et que je ne suis pas d’un naturel très discret.
Les paroles de son compagnon de boisson le firent sourire et réfléchir à la fois. Il faudrait vraiment qu’il dise au autre d’arrêter de l’encenser dans tous les sens… Mais le croiraient -ils ? Ou le feraient ils tout simplement ? Matis soupira à cette mention, il était bien sûr fier de ce que ressentait les autres à son sujet et était content de l’entendre de sa bouche, mais il n’aimait pas se voir passer pour un héro. Il n’était qu’un homme, faible à tout un tas de chose , un homme parmi tant d’autre. Il trinqua avec le corbeau et réfléchit un instant à ses paroles…. Oui il avait beaucoup de question à lui poser car il le connaissait quelque peu de réputation, et pas qu’en bien malheureusement. Mais Autone, sa douce, lui avait parler de lui en bien et lui avait expliquer certaine chose à sujet. Qu’elle ait confiance en lui suffisait amplement à Matis pour qu’il en fasse de même.
Tu es très proche d’Autone n’est ce pas ? Elle ne m’a jamais expliqué comment vous vous êtes rencontré la première fois. A dire vrai il y a des choses sur lesquelles elle se tait et je ne me vois pas lui remémorer des souvenirs de son ancienne vie. Mais peut être que tu pourrais m’en parler, j’aimerais connaitre mieux les amis de ma future épouse. Si cela ne te dérange pas bien sûr.
Matis voulait aussi revenir sur les paroles que l’homme avait eu à son égard. Il voulait le remercier mais aussi lui dire qu’il ne se complaisait pas à avoir autant d’éloge, cela le mettait un peu mal à l’aise.
Cela me fait plaisir d’entendre autant de belle parole à mon sujet, que mes hommes soient surtout fier de servir Korentin et la cause pour laquelle nous avons tant perdue plutôt que moi. Je ne suis qu’un homme et un jour je mourrais, mieux vaut plutôt qu’ils se battent pour des idées. Après c’est aussi que cela me mets mal à l’aise… Je n’aime pas trop être au centre de l’attention et pourtant depuis quelques années tout semble m’y pousser….
Il observa tranquillement l’homme en face de lui… Il avait tellement de question à lui poser et il ne savait même pas par quoi commencer, son esprit étant embrumer par ce qui l’attendait le lendemain… Pourtant il arriva à se concentrer suffisamment pour lui poser une nouvelle question.
J’ai cru comprendre que vous auriez travaillé ensemble fut un temps ? Elle reste assez discrète à ce sujet et je n’ai jamais voulu lui forcer la main… Peut être pourrais tu m’en parler non ? J’aimerais connaitre ce qu’elle à vécu pour la comprendre toujours mieux.
Matis resta pensif un instant puis sourit au Corbeau en disant quelques mots.
Qui aurait pu dire qu’on se marierait un jour n’est ce pas ? La première fois que je l’ai rencontrée… Disons que jamais je ne me serais dis qu’elle se laisserait devenir une femme mariée, elle est si…. Exceptionnelle… Bon je ne suis pas très objectif sur ce point mais quand même, toi qui l’a connu ne trouve tu pas qu’elle est unique ?
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| Sujet: Re: Rencontre Nocturne [Saemon] Mar 19 Jan 2016 - 3:23 | |
| -Tutoie le si tu veux, cela lui convient.
Il baissa les yeux en direction de Nox, de la bouteille d'hydromel et du pain. Il eut d'abords un sourire malaisé, rapidement remplacé par un sourire plus franc lorsqu'il entendit la réflexion concernant Autone. Son amie avait réellement un caractère féroce, au point où elle rendait réticent un guerrier d'un renom similaire à Matis. Mais bon, être un guerrier de renom ne voulait pas dire grand-chose, sinon que l'individu en question était un meurtrier particulièrement doué, ou chanceux. Être un guerrier était chose facile, être un guerrier après six guerres était une autre paire de manche. En tout temps cependant, être un assassin restait un principe plus... "Prestigieux". Un assassin était un expert dans l'Art de tuer rapidement, efficacement, et subtilement. Un coup, invisible, et il était partit. Cela demandait une efficacité rare, quelque chose d'unique à chaque pratiquant de l'Art de la Mort... Une chose que les guerriers lambda ne pouvaient comprendre. Sans parler de plaisir, il y avait une certaine satisfaction lors d'un assassinat, c'était un calcule parfaitement réalisé, laissant un résultat impeccable. Pareil sentiment ne pouvait être atteint par un simple guerrier. Voilà une chose flagrante qui distinguait les deux hommes présents nonchalamment autours du même feu crépitant.
Une certaine réticence le tenailla soudainement au tripes alors que Matis énonça son intérêt au sujet de la première rencontre entre la future mariée et l'ancien assassin. Bien qu'il fût un humain socialement exécrable, il n'était pas idiot pour autant. Il savait pertinemment qu'il ne pouvait pas expliquer réellement à son interlocuteur le véritable déroulement de la première rencontre entre le Rossignol et le Corbeau. Ou le pouvait-il? Si cet évènement causait une tension entre l'homme et l'ancien chasseur, ce dernier se verrait forcé de couper ses contacts avec son amie, bien qu'il ne voyait pas pourquoi il réagirait mal à cette nouvelle. Beaucoup d'homme avait couché avec Autone, au vu de son métier. Son cas avait été particulier, sans plus. Il n'y avait aucun sentiment rattaché à cet acte qui plus est. Summer était son amie, son raisonnement se terminait ainsi. Il ne voulait pas ruiner le mariage la veille de ce dernier, mais il se sentait obligé néanmoins de mentionner le fait à Matis. Quitte a quitter par la suite. Quoi que... Un sous-entendu pourrait faire l'Affaire...
-Le Corbeau à rencontrer ta future femme il y a quoi?... C'était encore pendant l'occupation alayienne... Il y a presque quatre ans à présent. Il cherchait des informations, et le Corbeau possédait un contacte au bordel où Autone travaillait, mais voilà que ce même contacte ne travaillait plus là, et c'est donc à Autone qu'il s'est adressé.
Il but le reste de son verre et poussa un profond soupire avant de remplir de nouveau le contenant. Il se cala confortablement dans son siège, regardant directement l'homme dans les yeux.
-La soirée ne se déroula pas du tout de la façon dont le Corbeau se l'était imaginé... Beaucoup moins... Professionnel... Néanmoins, suite à cette rencontre, elle devint en quelque sorte un contacte pour lui... Et vice-versa. Il lui à d'ailleurs sauver la peau en quelque sorte plus tard cette même semaine, alors qu'elle venait de liquider L'ancienne Matrone du Souffle...
Il but une autre gorgé, un peu nerveux. Il ne savait pas comment il réagirait face à ces différente nouvelles. Il ne savait pas ce que Autone lui avait dit au sujet de son passée, ou l'étendu de l'entendement de son interlocuteur. Sa compréhension était importante dans cette situation. Il n'avait pas semblé être du genre violent de nature, ou agressif à tout vent. Néanmoins, un guerrier restait un guerrier, et après un passage à Morneflammes, le Corbeau ne pourrait prévoir la réaction du futur marié. Il continua malgré tout à parler comme si rien n'était, en espérant sincèrement que la discutions se poursuive paisiblement.
-En fait, Autone n'a travaillée au Nid du Corbeau que très peu de temps... Il a insisté longuement pour qu'elle lui fasse confiance et quitter son bordel... Il espérait simplement qu'elle vive mieux sous sa gouverne... Mais tu connais sans nul doute la force de son orgueil et de sa fierté. Il n'a jamais compris en quoi se joindre à lui avait été un effort... Mais bref, malgré la décision d'Autone, il n'y avait pas eu de réel impacte à l'époque, puisque le Nid fut détruit par les alayiens peu de temps après...
Il fit mine d'Apporter son verre à ses lèvres, mais il stoppa son geste. Il redescendit le verre lentement, soudainement amer. Il venait de repenser au Nid, et à ses amis qui y avait laissé la vie. Il avait passé un court moment de sa vie dans cet établissement, mais il s'y sentait profondément accroché, comme si ce projet avait pris une partie de sa vie... Peut-être était-ce ce pourquoi il tentait de recréé une chose similaire, dans de meilleure condition. Il laissa un sourire prendre ses lèvres, mais il resta distrait. La présence des morts venait d'occuper son esprit.
-Si... La demoiselle est Unique. C'est pour cela que le Corbeau l'avait choisis pour être le Rossignol... |
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| Sujet: Re: Rencontre Nocturne [Saemon] Jeu 21 Jan 2016 - 17:14 | |
| L’homme était étrange certes, cela lui donnait il le droit de le juger pour cela ? N’était il lui-même pas dans cette situation particulière ? Il était maintenant clair pour lui que rien ni personne ne pouvait le prévenir de ce qu’était le corbeau et il comprit pourquoi Autone avait eu tant de mal à le décrire parfaitement. Personne ne le pouvait, c’était maintenant avéré. Néanmoins il ne fit qu’hocher la tête puis sentit le léger malaise à l’évocation de sa première rencontre avec sa future épouse. Le commandant pouvait le comprendre, combien l’avait rencontré pour son métier ? Il ne voulait pas vraiment le savoir et pourtant à chaque fois il reposait cette question, comme s’il cherchait une autre réponse. Autone lui en avait déjà glissé quelques mots et il lui faisait confiance aussi il n’avait pas cherché à valider chacun de ses propos, son passé était ce qu’il était et ne pouvait pas être ignoré de la même manière qu’il ne pouvait lui en vouloir pour celui-ci.
Il écouta avec attention la moindre parole du corbeau en observant d’un œil distrait l’animal qu’il tenait non loin de lui. Il n’avait jamais vu pareille bestiole se tenir si près et si naturellement d’un être humain… Puis il se rendit compte que Saemon ne parlait plus, il secoua la tête tranquillement et se laissa s’enfoncer dans le fauteuil, son verre toujours à la main.
Je vois…. Si tu lui a sauvé la vie sache que je te suis reconnaissant. De même, étant son ami je peux donc te considérer comme tel n’est ce pas ? Je connais le passé d’Autone puisque je l’ai moi-même rencontré là bas alors que j’étais plus ou moins traqué par la garde de Gloria. C’était la « belle » époque de la révolte contre Fabius et ses Alayiens… Avant que n’arrive le blanc.
Que les choses étaient simples à l’époque… Avec l’arrivé de celui là tout a été chamboulé et nous avons dû nouer des alliances disons… Disons qu’au mieux on pouvait les considérer comme étrange.
Matis eu le regard perdu, un peu de tristesse, un peu de joie. L’esprit embrumé par l’alcool et la nuit, il savait néanmoins ce qu’il faisait et disait… Hors de question de passer pour un pochtron la veille de son mariage alors que lui-même tachait de se tenir le plus à carreau possible en général. Néanmoins ce qu’il avait à dire était important et pour une raison qu’il ignorait, il sentait qu’il pouvait se confier à lui, peut être parce qu’il connaissait très bien Autone… Peut être pour une raison plus mystique… Alford n’était plus là et Thomas n’avait pas vraiment sût porter des réponses à toutes ses questions.
Ecoute, je sais ce qu’à du faire Autone pour survivre par le passé. Comme je viens de te dire je l’ai rencontrée alors qu’elle officiait toujours et elle-même n’a jamais voulu me cacher cela, m’expliquant par le menu ce qu’elle avait été amené à faire. Peut être ne m’a-t-elle pas encore tout dit, et honnêtement je peux la comprendre, mais j’en sais assez pour la juger et dire que cela n’a aucune importance pour moi. Qu’avons-nous du faire pour survivre ? Moi-même je ne lui ai pas dit tout ce que j’avais été amené à faire en tant que soldat et officier, comment le pourrais je ? Après avoir survécu à Morneflamme, comment lui dire qu’avant MorneFlamme il y avait la guerre Vampirique ?
Nous avons tous les deux notre petit jardin secret, mais nous en savons suffisamment l’un sur l’autre pour être sûr de ce que faisons aujourd’hui. Alors oui cela ne plait pas à tout le monde. Oui les rares personnes, en dehors de nos proches, qui connaissent son passé s’en servent contre moi à la cour pour je ne sais quelle intrigue politique ou alors se le garde de côté comme une carte dont ils se serviront contre moi. Mais qu’est ce que j’en ai à faire ? Ces gens ne valent pas la peine que l’on se préoccupe d’eux..
Si je l’épouse demain ce n’est pas par misérabilisme ou je ne sais qu’elle autre idée saugrenue. C’est uniquement que je l’aime. Cela peut en choquer quelques uns dans le milieu qui est le mien mais qu’est ce que cela peut faire ? Devons nous toujours nous refuser des choses car les autres nous observent ?
Oui elle a un passé, et non cela n’a aucune importance pour moi. Pas après tout ce que nous avons vécu ensemble…
Après sa tirade il se repositionna et avala d’un trait le verre qu’il avait sous la main. Il savait que l’autre n’avait aucune mauvaise intention et qu’il ne lui mentait pas. Sinon, pourquoi lui aurait il parlé ainsi de sa femme ? Saemon était quelqu’un à qui Autone tenait beaucoup, il pouvait la comprendre et ne jugerait jamais un ami de sa compagne..
Ho ça… Il est vrai qu’elle est ce qu’elle est… A ce niveau là je ne saurais te contredire, c’est peut être ça qui m’a marqué la première fois que je l’ai rencontré, d’autant plus que je n’avais pas fait part d’une grande finesse à mon tour. Mais elle est… Elle est elle-même, je ne vois même pas comment la décrire autrement…
Néanmoins je ne savais pas que c’était à toi qu’elle devait son surnom, comment est ce arrivé ?
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| Sujet: Re: Rencontre Nocturne [Saemon] Jeu 28 Jan 2016 - 20:39 | |
| L’échange verbal était étrangement partagé. Une question pour une réponse, un commentaire pour un autre. C’était étonnant, pour deux hommes qui devaient peu à peu subir les effets enivrants de l’alcool. C’était sans parler du sommeil qui planait toujours au-dessus d’eux. Mais le Corbeau était trop intéressé pour laisser l’homme seul contempler le foyer. Il avait mainte fois entendu des histoires sur le fameux Matis Falkire, mais étrangement, il n’avait jamais eu de réelle conversation avec lui. Seulement des regards, ainsi que la base de la politesse en guise d’échange. Il avait donc quelque année à rattraper en une nuit… Il comprenait parfaitement ce que Matis voulait dire par « les choses étaient plus simples ». Auparavant, seuls les vampires constituaient un réel ennemi. À cette époque, le visage de l’ennemi de la nation était claire, défini, hais de tous. La haine était pareille à l’amour, elle rapprochait l’empire sous un même drapeau, vers un seul ennemi. Puis la Dévoreuse, le débarquement de l’Empire alayien, la guerre de pouvoir des Kohan, l’arrivé de Vraorg. Les choses n’avaient pas ralentie et encore moins stoppés. Les ennemis devenaient flous à mesure que le sang se rependait. Le Corbeau en était un bon exemple en soit. Il avait combattu avec Vraorg, puis contre lui à la dernière bataille. Les humains, les vampires et les elfes qui s’étaient dressé devant lui n’avaient pas eu de personnalité, de futur, d’espoir ou de rêve. Ils avaient été un ennemi, la couleur d’une faction, rien de plus.
Il avait vécu l’enfer lui aussi… Le Corbeau oubliait parfois que les autres s’étaient retrouvés dans des situations similaires à la sienne, où la torture était lr mot d’ordre régnant. Morneflamme avait été un test de survit physique et psychologique pour une nuée d’hommes et de femmes, sans parler des autre races. Ce fait ne faisait qu’attiser d’avantage la curiosité de l’homme qui se demandait à quel point cette expérience avait changé son interlocuteur. À quelle point le Matis devant lui était semblable au Matis qu’il avait « côtoyé » durant le voyage vers la caverne où les Marcheurs s’étaient dévoilés. Pas que cela l’affecterait personnellement, mais d’un côté, savoir où en était l’esprit de l’homme renseignerait le rôdeur sur sa condition et son aptitude à protéger son amie. Car oui, le Corbeau avait bien l’intention de jauger le mari d’Autone avant que ce dernier ne mérite ce titre. Il n’avait pas l’intention de le tuer, ou de lui faire du chantage. Il voulait le connaitre, apprendre à son propos, et si quelque chose clochait, l’homme noir se chargerait du problème. Le mariage était l’union de deux être certes, mais c’était aussi un lien entre deux familles, entre deux mondes. Matis ferait partit du siens, et conséquemment, le Corbeau devait s’adapter.
Il était bien heureux que l’homme ne lui en veuille pas, en ce qui concernait la nuit qu’il avait passé avec sa future épouse. Pas que cela aurait changé grand-chose, mais il aurait été déçu d’une réaction exagéré, aux vues de la situation passé d’Autone. Un peu distrait, l’ancien chasseur faisait rouler sa liqueur de miel dans son verre, regardant d’une façon tout aussi distraite le feu. Il écoutait l’homme à ses coté, il lui portait attention, bien qu’il pouvait sembler ennuyé. Il était peu habituer à discuter de façon « anodine ». Sans arrière-pensée, sans réflexion poussé… Juste discuter… Il n’avait que très rarement fait cela, bien que cette situation portait à changer avec la présence de Sighild dans sa vie… Mais quelque chose le troublait. Il semblait juger qu'il se trouvait devant un homme normal, chose qui n'était pas le cas du Corbeau... Falkire disait le connaitre grâce à Autone, mais le masqué commençais à croire que c en'était pas vraiment le cas...
-Il se demande ce qu’Autone t’a raconté à son sujet, mais il croit qu’il va recommencer depuis le début.
Il déposa son verre, tirant un croassement long et lent de la part de Nox, alors qu’Ergot regardait le tout, immobile et silencieux. L’homme se replaça dans un long soupire sur sa chaise. Il allait faire court et simple… Il haïssait devoir faire ce genre de résumé.
-Il se nomme actuellement le Corbeau. Il est connu également comme étant le Héraut du Dragon rouge, Verith de l’Ire. Il se faisait appeler Ombre lorsqu’Autone le rencontra. Auparavant, il était apeller l’Archer Spectrale, plus connu dans le secteur glorien, et ce, jusqu’à la bataille des Bois Sombres. Il fut l’Élu de l’Esprit du Vent, le sbire de Vraorg, et autrefois, l’un des assassins les plus craint de tout l’empire.
Il reprit son verre et le vida, avant de le remettre où il venait tout juste de le prendre. Il jeta des coups d'œil de temps à autre vers l'entré de la pièce, et vers son interlocuteur. Mais en général, son regard visait les flammes.
-S’il te dit cela, c’est pour que tu comprennes devant qui tu te tiens. Le Corbeau a vu le carnage sanglant du monde et ce depuis toujours. Il a plus tué que ce qu’un homme peut concevoir. Il n’y a nulle menace ici, et il n’a aucune intention à ton sujet. Autone connait les visages qu’à portée le Corbeau… Tu es lié au Corbeau en te liant au Rossignol, alors tu as le droit de savoir cela. Voit cela comme… une marque de confiance de la part du Corbeau…
Il parlait toujours d’une voix calme, quoi que moins certaine qu’elle ne l’était plus tôt. La faute revenait à l’alcool sans doute, ainsi que cette ouverture que l’Oiseau démontrait.
-Il à nommer la demoiselle « Le Rossignol » car c’est ainsi qu’il la voyait, petite, délicate, mais cachant une multitude de ressources insoupçonnés. Chacun de ses alliés portaient un nom d’oiseaux, cela s’applique toujours à ce jour… Le Corbeau voit cela comme un moyen de démontrer l’importance d’une personne à ses yeux.
Il soupira, posant ses yeux sur Matis. Ces derniers étaient lourds de question, embrumé par l’alcool, marqué par la douleur des souvenirs éveillés aux mêmes instants. Quelque chose le tracassait depuis son arrivé sur les lieux. Une inquiétude qu'il avait depuis qu'il avait posé ses yeux sur Autone...
-Falkire… Vous dites avoir peur pour Autone. Vous dites que certaine personne pourrait l’employer, elle et son passé, afin de vous faire chanter… Si vous êtes déjà menacé aux vues de vos choix, de vos décisions… Si aimer Autone vous mets tous deux en danger… Qu’arrivera-t-il lorsque l’enfant sera né? |
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| Sujet: Re: Rencontre Nocturne [Saemon] Ven 29 Jan 2016 - 17:04 | |
| Les sujets à traiter avec le corbeau étaient nombreux, bien trop nombreux pour qu’ils puissent en faire le tour rapidement d’après le commandant. Et pourtant ils arrivaient à traiter certains d’entre eux avec une facilité déconcertante, malgré la fatigue, malgré l’alcool… Encore que, c’était peut être du fait de cela qu’ils ne tournaient pas autour du pot. Bien que, en observait l’archer, il se rendit compte qu’ils étaient semblable sur ce point. Aucun d’eux ne semblait enclin à tourner l’autre en bourrique, bien que Matis soit un peu moins subtil que Saemon. Mais ça, c’était son manque de patience…. Il n’y pouvait pas grand-chose…
La question qu’il devait dès à présent se poser était la suivante, devait il lui en vouloir pour ce qu’il avait fait ? Il savait bien que la réponse devait être non, sa femme lui en voudrait et il ne pouvait pas aller à l’encontre de ses vœux. Il l’aimait trop pour cela, il avait trop de respect pour elle…Et puis s’il devait en vouloir à quelqu’un pour ce qu’elle avait vécu ne devait il pas s’en prendre directement à son père à elle ? Un jour, même si cela ne lui plaisait pas vraiment, il devrait trouver cet homme pour lui expliquer sa façon de penser et de voir les choses.
La question de l’homme le surpris, et il réfléchis un instant en observant les flammes qui dansaient dans le foyer… Puis il observa directement son interlocuteur avant de lui répondre.
Ce qu’elle m’a dit de toi ? Pas grand-chose quand j’y pense… Mais le peux que j’en ai saisit me permet d’être sûr d’une chose. Tu es dangereux… Dangereux pour ceux qui choisissent de se mettre sur ta route ou qui tentent de te mettre des bâtons dans les roues. Pour le reste, j’ai cru comprendre que ce n’était pas à elle de me dire tout ce que tu es…
Quand il commença son discours Matis se sentit étrange. Il avait déjà rencontré des gens se vantant de leur passé, des gens qu’ils avaient tués mais là c’était différent. Il faisait presque… Par dépit. Il ne voulait pas se mettre en avant, il cherchait avant tout la tranquillité et qu’on ne le reconnaisse pas.. Mais comment cela pouvait il être le cas avec un passé comme le sien. Déjà que Matis était traqué comme le loup blanc et il n’avait sans doute pas fait la moitié de ce que l’Ombre avait pu accomplir. Cela remettait beaucoup de chose en perspective et il prit un instant pour réfléchir à tout ceci.
L’alcool faisait son effet, et celui du désert encore plus que de raison c’était pour cela qu’il retint son bras, il ne voulait pas sentir l’alcool à trente pas le jour de son mariage. Autone le tuerait pour ça, et elle aurait bien raison.
Tu es quelqu’un de dangereux Corbeau…. Ce que tu viens de me dire le confirme amplement et, même s’il n’y a aucune menace, je saisis parfaitement ce que tu me dis. Je te remercie de me confier tout cela, mais sache que jamais je ne te l’aurais demandé de moi-même. Tu semble avoir vécu des choses et des horreurs que bien peu semble connaitre…. Cette confiance dont tu me fais l’honneur, sache que je peux la respecter et te la retourner sans hésitation. Tu es un ami d’Autone, comme tu dis nous serons lié d’une manière ou d’une autre, tu sera donc toujours le bienvenu ici…
Il reporta son regard dans le verre, que lui avait elle dit de lui à ce sujet ? Matis pouvait bien se le demander.
Dis moi… Qu’est ce qu’elle t’a dit de moi ? Est-ce qu’elle t’a raconté comment je suis devenu le « Survivant » ? Ce titre que l’on m’affecte depuis des années… Il n’y a plus que quelques personnes qui savent vraiment pourquoi l’on me nomme ainsi… Certain pensent à Morneflamme, mais ce n’est pas exactement le cas…
En parlant de cette maudite prison, t’en a-t-elle parlé ?
Matis soupira et laissa les explications du Corbeau sur le surnom d’Autone arriver jusqu’à ses oreilles. Il sourit à ses mots car c’était aussi ce qu’elle pensait, Autone cachait en elle beaucoup… Il était honoré d’être son compagnon…. Mais les mots de l’Ombre le laissèrent un peu perplexe… Il se posait quelques questions et il était normal qu’il y réponde. N’était il pas son ami après tout ? Il commença à se gratter le menton, puis se laissa tomber contre sa chaise, envoyant une main voler dans ses cheveux pour se gratter… Comme si cela l’aidait à réfléchir. Je ne sais pas… Qui pourrait le dire ? Ce qui est sûr c’est qu’Autone sera ma femme et de ce fait il est de mon devoir de lui assurer protection et confort. L’enfant qui viendra, que ce soit une fille ou un garçon, deviendra notre Héritier et portera le nom de mes ancêtres. Il sera formé comme je l’ai été, éduqué dans le respect de ses pairs et de ses ancêtres.
S’il se passe quoi que ce soit les concernant, la moindre remarque, la moindre menace sous-jacente ou directe, j’agirais comme je l’ai toujours fais. La noblesse n’est qu’un champ de bataille et une guerre perpétuelle, j’espère ne pas avoir à mener Autone sur ce champ de bataille là mais si je n’ai pas le choix je le ferais.
Mes décisions concernant cela ne regarde qu’Autone et moi, nul ne peut ni ne devra se trouver sur notre route sans quoi il tâtera de l’acier Elenien. Matis raffermi sa volonté et observa le Corbeau dans les yeux, il savait qu’il ne menacerait jamais sa famille mais il fallait qu’il sache ce qu’il avait au fond du cœur. Noble ou mendiant, la moindre personne menaçant ma Famille et ma Maison en paiera le prix et j’y veillerais personnellement. Car je ne laisserais personne détruire ou mettre à mal ce que nous essayons de construire…
Pour le reste je ne sais que dire. Je ne suis pas un sournois, les intrigues de la cours ne me concerne pas pour le moment et tant qu’Autone ne se sentira pas prête et que l’enfant ne sera pas né, il est hors de question de se la jouer courtisan… Même quand il sera né d’ailleurs… Mais le meilleur moyen de tuer la menace dans l’œuf n’est il pas de la côtoyer ? Surtout s’il s’agit d’un noble un peu trop sûr de lui ?
Un jour ce sera à cet enfant de reprendre notre lutte, son éducation devra être le reflet de ce que nous sommes et de ceux qui nous entourent… Chacun aura un rôle à jouer, peut être même toi si tu le souhaites. Je suis sûr qu’Autone n’y verra aucun inconvénient..
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| Sujet: Re: Rencontre Nocturne [Saemon] Ven 5 Fév 2016 - 22:32 | |
| Il regardait son verre. Son Esprit demandait à être embrumé, mais son estomac n’était pas de cet avis. Il allait se calmer en ce qui concernait sa consommation du moment, sans quoi l’oiseau allait piquer du nez lors des festivités qui allaient suivre dans la même journée… La même journée… Cette pensée résonna dans l’esprit du Corbeau. Il était déjà « demain »… Avec tout ce qu’il avait bu, et sans une bonne nuit de sommeil, il aurait une mine terrible… Il espérait pouvoir masquer le tout… Pas qu’il accordait de l’importance aux jugements des invités, mais il ne voulait pas décevoir son amie, surtout dans une journée aussi unique que celle d’un mariage. Il ne put retenir un petit sourire en imaginant Autone le rosser en un temps record en apprenant son état… Déficient. Elle lui avait auparavant prouvé qu’elle était capable de le mettre à terre… Et quelque chose murmurait au Corbeau que cette fois ci, son amie ne retiendrait pas ses coups. Cette sanction imaginaire devait sans doute s’appliqué aussi au marié… Quoi que ce dernier aurait sans doute un traitement de faveur. Il couchait avec la juge et bourreau après tout…
Il hocha distraitement la tête lorsque Matis le remercia pour la confiance qu’il lui accordait. Quelques années plus tôt, l’homme n’aurait jamais prononcé une seule information concernant son identité, présente ou passée. Fermé, il avait été dans un état de paranoïa totale la majeure partit de sa vie. Se reposer à présent était d’un confort certain et étranger. Parler ouvertement… C’était une expérience unique sans cesse répétée, un paradoxe dans son existence, où sa nouvelle vie se composait d’évènement commun, mais toujours aussi aliéné de sa nature profonde.
-Il ne sait rien de ce titre… Le Corbeau ne sait que très peu de chose à ton sujet en fait… Il s’agit sans doute de l’une des raisons qui le pousse à te parler ainsi cette nuit… Le Rossignol t'aime et te fait confiance. Le Corbeau te fait donc confiance. Quant à Morneflammes… Elle a quelques fois énoncé l’horreur, mais elle et le Corbeau n’en n’ont pas parlé.
Il éclaircit sa gorge, soudainement très mal à l’aise. Il se souvenait des lieux, des odeurs, des corps au physique mort éparse en tous lieux. Il se souvenait de tout.
-Il… Il a vu Morneflammes de ses yeux. Il aurait pu refuser d’y aller, mais après avoir tant garnis cette geôle… Cette fournaise à Humain et à Elfe, il sentait qu’il devait aller voir les lieux. Il se rappelle de tout… Surtout des regards… Ces expressions horrifiées lorsqu’ils voyaient le Corbeau. Il était aux côtés du Générale de l’Armé vampirique, Shadowsong, un être d’une puissance incroyable. Pourtant, ce n’était pas lui qui terrifiait les prisonniers… C’était lui… C’était le Corbeau. C’était lui le monstre…
Sa voix avait baissé graduellement lorsqu’il avait parlé. Le timbre s’était lentement convertie, de clair à tremblant, de calme à rageur. Les souvenirs étaient des choses lourdes et difficiles, et l’alcool n’aidait pas l’homme masqué à se contrôler dans ce genre de situation. Il put cependant profiter de la réponse que Matis lui décrocha suite à son questionnement au sujet de son futur enfant afin de reprendre le dessus sur ses émotions, La détermination qui brillant sur le visage de l’aimé d’Autone surprit le Corbeau, beaucoup plus que ce qu’il pourrait avouer. Il n’aimait pas être surprit, mais cette fougue, cette fermeté, cette détermination qui émanaient de Falkire était des plus respectable. Une pure pensée, noble de cause. Protéger celui ou celle qui le suivra… L’ancien chasseur connaissait bien ce sentiment, il le ressentait lui-même fréquemment, mais d’une façon lui était propre. Le Corbeau se releva de son siège, faisant gémir ce dernier. Nox réagit également en lâchant un petit croassement en sa direction, tout en bondissant sur le rebord de la table où il se trouvait. Cela fut subtile, mais il perdu brièvement pied lorsqu’il se retrouva debout, réalisant d’avantage à quelle point il était influencé par l’alcool. Il fit quelque pas dans la pièce, continuant d’écouter ce qui était au bout du compte la promesse solennelle de l’homme de s’occuper d’Autone et de son enfant à venir.
-Il ne doute pas sur tes intentions, Matis. Il ne doute pas sur la pureté de tes sentiments, ni sur tes intérêts, mais tu dois savoir que ce ne sera pas aussi simple. Un général… Tu as sous tes ordres des hommes qui te vouent admiration et respect, mais il y a aussi des pommes pourris. La guerre à tordu bien des esprits, et certains hommes peuvent avoir recourt à des méthodes assez lâche pour s’élever dans les rangs.
Il alla près de l’homme assit dans le fauteuil et fit un geste en direction d’Ergot, qui s’envola et vint de poser sur la paume ouverte de l’homme masqué. Ce dernier envoya une très faible dose de magie dans sa main et l’oiseau noir poser sur sa main se changea instantanément en son fidèle poignard*. Il le tenait à main ouverte, de façon à le présenter, et non de façon menaçante.
-Il a jurer de ne plus jamais poser un genou au sol devant un autre, alors il ne le fera pas. Néanmoins, il t’offre ses services. Il s’agit du présent qu’il offrira à Autone demain, mais il tient à ce que tu le saches également. Le Corbeau à des moyens que tu n’as pas, Falkire. Il a une liberté qui t’a été retiré lorsque tu es devenu général. Et il possède la même volonté que toi. Il compte protéger son amie, l’enfant qu’elle aura, et par extension, ta personne. Prends cette déclaration comme tu le souhaite, mais sache que le Corbeau tiendra cette promesse, quoi qu’il arrive. Que tu le veuilles ou non.
Pour être ainsi cérémonial, il devait vraiment avoir bu. Il pensait ce qu’il disait néanmoins. Il avait été franc et directe, comme toujours, en plus d’être honnête. Il offrait sa lame de façon métaphorique, à la manière d’un chevalier. Il n’était rien de tout cela, mais sa fidélité était réelle.
(* Il se retransformera en Corbeau après deux secondes si Matis le prends) |
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| Sujet: Re: Rencontre Nocturne [Saemon] Mer 10 Fév 2016 - 17:35 | |
| Le commandant écoutait avec attention ce que lui disait le corbeau, et il se rendit compte que lui aussi avait du mal avec Morneflamme, en même temps qui ne pouvait pas avoir de problème avec ? Il avait cependant servi Vraorg, malgré cela il avait ressentit la haine et l’horreur qu’était ce lieu, comment avait il fait pour ne pas réagir ? Comment avait il fait pour ne pas devenir fou à chaque contact qu’il avait pu avoir avec cette prison ? C’était là une question simple et pourtant on aurait pu la poser à toute personne ayant vécu, survécu plutôt, à cette horreur… Matis posa son verre avant de répondre et donner plus d’explication à son invité.
Ce titre… Je n’arrive même pas à savoir si c’est positif ou non. La première fois qu’on me l’a attribué s’était il y a des années, lors de la guerre contre les Vampires. A l’époque j’avais été fait prisonnier par un proche conseiller du Prince noir. A l’époque je pensais que rien ne pouvait être pire que ce qu’il m’arrivait alors. La torture n’était pas seulement physique, elle était totale car là où les fers ne m’affectaient pas, mon tortionnaire aimait faire souffrir d’autre prisonnier. Je ne pouvais que les entendre, ainsi ce n’était que par les cris et les suppliques que mon esprit pouvait imaginer ce qu’il se passait non loin de moi.
Vint ensuite les Alayiens et j’ai une nouvelle fois gagné ce titre en affrontant Lydia du Néant et en survivant, ajoute à cela un nombre de combat et de bataille plus que raisonnable contre les Alayiens. Le tout, avant de finir au siège de Gloria. Chaque combat forgeant un peu plus ma réputation de survivant à la guerre et aux combats, bien évidement le point d’orgue fut l’Aube Rouge et, même si je faillis mourir là bas, j’ai quand même survécu… Et enfin, Morneflamme… Rien ne pouvait préparer à cela, rien de ce que j’avais pu connaitre n’aurait pu seulement me laisser envisager ce qui arriverait là bas….
Ainsi l’on m’a affublé de ce titre bien contre moi, mais je ne sais toujours pas si je dois en être fier ou m’en inquiéter. On ne peut pas survivre à autant de chose sans y perdre quelque chose…
Le trentenaire sourit un instant avant de revenir à lui et de hocher la tête…
J’ai quelques obscurs souvenirs de ce genre de visite… Je n’ai pas garder un très bon souvenir de ce personnage qui tenta de me transformer… Sans Autone je serais mort à l’heure qu’il est… Ou pire encore…
Les premières paroles de l’homme le laissèrent perplexe. Il avait exprimé ce qu’il avait au fond du cœur et il savait bien que cela aurait pu le choquer plus d’une fois, mais à priori ce n’était pas le cas, heureusement d’ailleurs. Mais ses paroles le marquèrent par la force de leur propos et de leur sens. L’homme le mettait en garde contre beaucoup de chose, il le mettait en garde contre la dégénération des hommes qu’il pouvait avoir sous ses ordres… Savait il quelque chose ? Peut être pas, sans quoi il le lui aurait dit, mais Matis se doutait bien que certains fonctionnaient ainsi. Ses méthodes n’étaient pas apprécié de tous, encore moins de certains de la cour mais il s’en fichait. L’important était de servir et ses hommes et son roi, le tout en restant le plus droit possible dans ses bottes… Pour ça il devait faire certains sacrifices.
Beaucoup nous ont rejoins car Vraorg était mort, qui peut dire combien le vénérait et le vénère encore aujourd’hui ? Certains sont des traitres en puissance, c’est à nous de les repérer avant qu’ils n’agissent… Mais ce n’est pas une possibilité que j’écarte.
Puis l’homme s’approcha, et par un rituel ou un sort qu’il ne comprit pas vraiment son oiseau devint une lame. Une lame que le corbeau tenait dans la main et présentait à Matis via sa main grande ouverte… Qu’allait-il faire ?
La déclaration du corbeau était honorable et pleine de sens, Matis ne pouvait pas la refuser. L’homme allait devenir un protecteur de sa famille qu’il le veuille ou non, et cela le rassurait de savoir qu’Autone et son enfant à venir aurait pareille personne pour les protéger. Il attrapa donc délicatement la lame, eut une seconde pour l’analyser avant que celle-ci ne redevint un oiseau aussi noir que la nuit.
Il posa alors délicatement sa main sur l’épaule de l’homme.
Seul un fou refuserait pareille offre. Je n’attends pas de toi que tu mette genou à terre, tu es un ami de la famille, tu fais presque partis de la famille maintenant. Autone et moi sommes plus qu’honoré que tu sois là aujourd’hui, nous le seront tout autant en sachant que tu nous protège. Je ferais en sorte d’éviter le plus de problème mais je ne pourrais pas toujours agir comme je le souhaite. Autone ou notre enfant pourrait en pâtir et cela je ne peux l’accepter. Te savoir là pour les protéger me réconforte au plus profond…
Si je peux faire quoi que ce soit pour toi n’hésite pas. Tu trouvera toujours une porte ouverte, un couvert et un lit pour toi et ta compagne ici.
Le commandant lui sourit le plus naturellement possible, il appréciait cet homme quelque peu étrange mais terriblement efficace et qu’Autone appréciait beaucoup.
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| Sujet: Re: Rencontre Nocturne [Saemon] Sam 12 Mar 2016 - 15:40 | |
| Le Survivant… Il avait vécu un calvaire d’une gravité cinglante. Le Corbeau s’attendait en un sens que chaque personne possède sa petite histoire. Avec tout ce qui s’était passé dans les dix dernières années sur les terres d’Armanda, peu de personne pouvait prétendre ne pas avoir été affecté par les conflits et les guerres qui avaient saigné le continent à blanc. La guerre contre les Vampires semblait à présent si lointain, si bénigne, à côté de la Mort des Esprits et du Dragon ancestral. L’homme devant le Corbeau avait passé par chacun de ces conflits. Il avait perdu et gagné quelque chose à chacun de ces étapes, mais comme lui-même se questionnait, l’homme masqué se demandait si les gains valaient les pertes. L’archer avait été torturé, son corps tout entier en était une preuve agressante et omniprésente. Il comprenait l’horreur de ce genre de chose, d’un point de vue pratique et par expérience. EN fait, la mention de la torture à elle seule réussissait à mettre le Corbeau mal à l’aise. L’alcool avait beau être une drogue qui amoindrissait la vivacité, les images et les sensations fantômes des outils de métal lui tenaillant la peau et lui brula la chair était encore très palpable.
Il gardait le silence, laissant Matis se vider le cœur. L’homme en noir était trop confus pour lui couper la parole, et il était à présent trop lent pour être capable de réfléchir adéquatement et écouter son interlocuteur parler en même temps. Peut-être que Nox ressentait le trouble de son maitre, car il s’était mis à « mordiller » la main de l’homme à chaque fois que cette dernière approchait le verre d’alcool, ou la bouteille. Un oiseau qui lui empêchait de boire… c’était nouveau… Bon, il cessera de boire, pour le moment du moins… De toute façon, son petit manège avait quelque peu « cassé » l’ambiance paisible qui s’était installé par petit peu dans la pièce entre les deux hommes. Il avait pris Ergot, brièvement, comme le Corbeau avait estimé. Lorsqu’il avait fait enchanter son arme, on lui avait prévenu que la lame ne pourrait se transformer que dans les mains d’une personne maitrisant ce type d’arme. Le masqué avait estimé qu’un guerrier ne devait pas être un expert du poignard et sa supposition s’était avéré juste. Néanmoins, le geste avait été posé, et le marché quant à lui avait été accepté.
Le Corbeau faillit tituber lorsque Matis posa sa main sur son épaule. Il ne savait pas trop si cela était dût au contact physique, l’alcool, ou les deux, mais il fit un effort supplémentaire afin de se concentrer sur la situation. Ce qui lui fut salvateur, puisque son Interlocuteur se remit à parler. Il ne cessait de mentionner la famille, sa famille. Il le disait membre de cette dernière, mais l’archer se demandait si réellement cela était le cas. Sans doute. C’était sans doute vrai… Mais l’officier militaire et le défiguré devraient travailler ensemble s’ils voulaient réellement qu’un semblant de paix s’installe autour d’eux.
-Il ne sait pas s’il peut parler de lui comme un membre de votre famille, mais si tu le penses, il essaiera alors de l’être et le rester. Il… N’a jamais eu de bonne expérience à chaque fois qu’il a essayé de vivre avec une famille, qu’il s’agisse de sa famille originelle que celle qu’il a essayé de composer, avec Autone justement.
Mal à l’aise encore une fois, il détourna le regard. Il jeta ses yeux sur son oiseau, dans l’espoir de retrouver un semblant de contenance dans les yeux doux de son ami à plume.
-Il ne sait pas si Autone t’en a parlé, mais le Corbeau lui à fait une ultime promesse à Sandur. S’était un peu avant la chute de Vraorg… Il à traverser le désert dans le seul but d’aller s’excuser à elle… Il fut ultimement incarcéré une dizaine de jour et fut pris dans le grand affrontement de Sandur. Tout ça parce qu’il avait franchi pour la première fois le grand désert pour demander pardon… Et il a juré à Autone qu’il se tuerait avant de la trahir à nouveau.
Il marqua un silence supplémentaire. Ses yeux s’était embué naturellement par faute de l’alcool. Ainsi, ses larmes qui lui avaient monté aux yeux restèrent silencieuse dans le brouillard déjà présent devant sa vision.
-Il fera tout pour tenir sa promesse… Il le sait. Mais il ne peut prédire si une créature comme Vraorg ne viendrait pas un jour en ce monde afin de le conquérir… Et si cette créature aura le pouvoir de soumettre les âmes, à la manière du Grand Blanc… Si son âme est enchaînée, le Corbeau aurait donc son destin scellé.
Il se retourna vers matis, les yeux humides marquant d’avantage son regard franc, presque dément. Il ne plaisantait pas en ce moment. Il en tremblait presque, tant ce à quoi il pensait le troublait.
-Le Corbeau désir quelque chose de toi, Matis. Si jamais, pour une raison ou une autre, le Corbeau n’est plus maitre de sa personne… Si jamais il redevient le monstre servant les desseins d’un autre… Si jamais il se retrouve à être une menace à ta famille, il veut que tu le tue.
Et le silence retomba dans la pièce. Seulement deux hommes debout, près d’un feu mourant. Une demande avait été faite et Matis devait y répondre. C’était sans doute quelque chose d’aussi grave que les vœux qu’il allait prononcer dans quelques heures. Une demande qui ressemblait un peu à un mariage : une alliance, pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort les sépares… Jusqu’à ce que le Corbeau en perde la vie. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Rencontre Nocturne [Saemon] Mar 15 Mar 2016 - 19:30 | |
| Le commandant comprenait parfaitement ce que voulait dire le chasseur de la nuit, mais il savait aussi qu’il avait déjà rencontré des gens comme lui et qu’il espérait les avoir aidé à trouver un semblant de famille. Il pensait à Julia qui avait perdu les siens durant la guerre, il savait que ce n’était pas entièrement grâce à lui qu’elle s’en était sortie, mais il pouvait se targuer d’avoir beaucoup aidé. Quoi qu’il en soit il soutint le regard du chasseur et lui répondit le plus naturellement du monde.
Tu l’es car tu es un ami d’Autone et je connais ce petit brin de femme, elle ne se laisserait pas approcher par n’importe qui et ne passerait pas du temps avec ceux qui le mérite pas. Tu le mérite, sinon elle ne t’aurait pas laissé faire. C’est aussi simple que ça.
Il écouta la suite des paroles du chasseur mais ne hocha pas la tête, non elle ne l’avait pas mis au courant de cela. En même temps elle n’était pas sommée de tout lui dire sur toute sa vie. Il lui laissait son petit jardin et le temps pour venir lui parler. Il n’attendait rien d’autre de sa part, si elle souhaitait lui parler elle pouvait le faire. Néanmoins il écouta avec une attention redoublée ce que l’homme avait à lui dire, tout cela pouvait et allait être intéressant.
Non elle ne me l’avait pas dit, mais elle est maitresse de ses mots et elle pouvait garder cela pour elle, je suis content que tu m’en parle car cela prouve bien à quel point tu tiens à elle. C’est le cas de beaucoup de monde ici et je suis content de vous avoir autour d’elle en ce moment si particulier. … Cette promesse t’honore et j’espère que tu n’aura jamais à la mener à bien…
L’homme marqua un long silence avant de poursuivre, la fatigue et l’alcool semblait faire leur effet sur lui… C’était normal après tout. Ses paroles étaient durent envers lui-même, mais il comprenait parfaitement ce qu’il voulait dire. Qui accepterait une nouvelle fois de tomber sous l’emprise d’un autre du fait magique ? Il hocha la tête sans rien dire… Et sa dernière demande le marqua profondément. Il ne demandait ni plus ni moins qu’une mise à mort s’il mettait en danger les siens.
Je… Je ne sais pas quoi répondre à cela si ce n’est que je ne peux refuser pareille chose. Mais tu sais aussi que je n’accepterais de la mener à bien qu’en dernier recours. Néanmoins, si cela peut te réconforter j’accepte volontiers ce marché. Ce sera notre petit secret, notre alliance pour l’avenir..
Mais sache que je ne serais pas le seul à te soutenir et à avoir confiance en toi… Autone et les autres, ainsi que ta propre compagne. Je sais que nous serons là pour toi, pour t’aider et te guider si besoin. Comme une véritable famille n’est ce pas ? Je te l’ai déjà dit, tu fais parti des nôtres et il en sera toujours ainsi.
Il tendit une main bienveillante à son interlocuteur, comme pour lui montrer qu’ils étaient bien plus que de simple amis maintenant, d’un certain sens ils étaient devenu frère car ils partageaient un même objectif, une même attente… Et il était heureux de l’avoir auprès de lui en ce moment ultime.
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