Par un beau matin au milieu du mois de mars de la cinquième année de l'aire de l’Obsidienne.

Il fait beau ce jour là, sur les contreforts des fortifications extérieures d’Altaïa la Sanglante et Galileo Mercator, Alias Cymbal Paille, alias Tobold de Mangroves, exécute une aquarelle d’un Dahlia avec en arrière fond à peine esquissé la Porte de La Palice. Galileo utilise des pigments et des liants naturels, et le solvant qu’il entre dans cette composition, n’est que de l’eau. Le Dalhia couvre pratiquement toute la toile et le décors disparaît sous la fleure. Mercator n’a jamais de client l’après midi, et il le passe à peindre à l’intérieure et à l’extérieur de la ville. Ah ! Oui j’oublie de vous dire le métier de Galileo Mercator, il est tatoueur. Et on vient principalement le voir en fin d’après midi et il travail jusqu’à deux heure du matin. Il tient une petite échoppe à l’enseigne « la rose noir », dans une rue prêt des tavernes . Les fleures sont une des spécialités de Mercator, mais le tatoueur est capable de faire tous ce que demande le ou la cliente.
Galileo peint sur un terrain vague à coté de la route ou passe beaucoup de monde pour entrer et sortir d’Altaïa. A coté de notre homme se trouve un poney au nom de Houblon qui broute l’herbe folle attendant que son maître est finie d’exécuter une ouvre.
Galiléo est heureux d’avoir eu comme professeur son vieux Maître Katfaïel, qui l’obligeait pendant des heures et des heures à dessiner sur des plaquettes de cire, des huîtres, des fruits, des fleures, des armes….. Il lui a enseigné aussi l’art du tatouage, en utilisant une épingle et des encres de différentes couleurs, et de différentes compositions.
Quand aux véritables faux papiers de Galileo Mercator, ils sont irréprochables, enfin théoriquement………. Mais jusque là, C’est à peine si on a regardé les laissé passée de ce personnages si insignifiant.
D’ailleur Mercator remballe son matérielle que va transporter Houblon, bientôt les rue vont s'animer et les clients passerons à la "Rose Noir"...........


Dans la rue commerçante du "Chat Hurlant"à Athaïa Entre l’Hôtel du "Bon passage" et l’écurie du Maréchal Ferrant, Enguerrand Trigano, se trouve l'échoppe du Tatoueur Galileo Mercator, la Rose Noire".
On remarque l’enseigne qui est belle rose noir, bougeant dans le vent.
L’échoppe une maison de plein pied, surmonté d'un haut toit à double pente,en ardoise. La devanture comprend une fenêtre et une porte. On rentre directement dans le salon, laboratoire, atelier du tatoueur. Il y a plusieurs fauteuils dépareillés, défraichis mais confortables, une table, bureau, bibliothèque couverte de cahiers et de dessins. Pres de la fenêtre un chevalet pour aquarelle, et une desserte couverte de pots, de pigments et autre ustensiles de peinture. A milieu de la pièce, un candélabre couvert de bougie, qui permet de travailler quand la nuit tombe. Tous les mures sont couvert de dessins....
A l’arrière de la pièce, une porte qui donne sur une petite cuisine, avec une table et trois chaises légèrement bancales et totalement rafistolés. on remarque le long du mur une échelle qui monte dans la chambre du tatoueur. La chambre est rectangulaire aménagé d'une paillasse, et d'un coffre à vêtement.
Dans la cuisine il y a une seconde porte qui donne sur une cour commune. Il y a une petite fontaine et plusieurs porte. Une des portes donne sur des latrines. Une autre permet à Galiléo de pouvoir entrée dans l’écurie ou il a loué une stèle pour y mettre son poney Houblon. La dernière porte est celle de l’Hôtel.
Les horaires de l’échoppe sont généralement de dix-sept heures à deux heures du matin. Mais souvent, Mercator prend sur rendez vous des clients.
La spécialité du Tatoueur est les fleures, et il n’hésite pas à montrer ses aquarelles à ses clients, sinon il est capable de créer n'importe quel dessin, n'importe quel motif..... Chaque tatouage est une création unique. Sur la vitre de sa fenêtre il a peint "Tatouage Tattou Theure".

Althaïa, il avait suivit la dame Kalyna pour se rendre à la terrible, et à vrai dire c'était en grande partie parce qu'il se disait qu'il y avait plus moyen de faire quelque chose en compagnie de la dame qu'en traînant à la cour comme un courtisan oisif, après tout au fond de lui Crissolorio avait toujours était du genre actif, et passer ses journées à ne pas faire grand chose en tant que courtisan n'était guère sa façon de vivre préféré. Et il fallait donc pour cela la suivre jusqu'à Althaïa qui avait tant changé, d'une cité d'art celle-ci avait changé en une forteresse militaire impitoyable. Même le pont était inclut dans le système de défense vu qu'il était magique, et les défenses de la cité étaient quasiment impénétrables…

Et la forteresse était en effervescence, en même temps beaucoup de soldat traquaient les évadés, et du coup il était normal qu'il y ait de l'activité, après. Une cité de militaire… Crissolorio ne savait pas vraiment ce qu'il pourrait concrètement faire par ici en tant que petit courtisan, mais justement ça ferait une raison en plus de trouver quelque chose, et dans tout les cas s'il pouvait être utile à la dame c'était un bien car ainsi il pourrait bénéficier de l'influence de cette dernière.

Et c'était d'ailleurs ainsi qu'il avait pu apprendre deux trois choses, comme quoi certains officiers Althaïens avaient les dents car il soupçonnait qu'un espion protégé ait quelques plan quand aux défenses de la cité, et même si la forteresse semblait imprenable il est vrai que la chose restait gênant, enfin de toute manière ce n'est pas comme si les protégés seraient de sitôt en état d'attaquer la cité, et si ça se trouve en plus les officiers étaient juste paranoïaque ce qui ne serait guère étonnant au fond... Et pour le moment de toute façon le seigneur Vraorg était plus occupé par les traquer qu'autres choses, pauvres protégés on pouvait dire. Ils étaient fou de vouloir lutter contre un dieu vivant… Les choses avaient empirés depuis le règne du blanc, mais le constat était simple, s'adapter pour survivre voilà ce que les protégés auraient dû faire, et en affrontant Vraorg ils courraient jusqu'à leur perte, mais ça c'était la guerre.

Et au fond comment on en était arrivé là n'importait pas tant que cela, il avait une famille, et surtout des choses à faire. Ne pas tomber dans la pauvreté, et garder la tête haute était une priorité pour Crissolorio, et ce n'était guère simple dans une nation où les vampires prospèrent aux détriments des autres races, guère simple, mais pas impossible.

Et il pensait à quelque chose, il y avait ces cicatrices dans son dos qui étaient toujours situés là, des longues cicatrices dû à une dizaine de coup de fouet, le genre de chose auquel Crissolorio n'était pas habitué, mais il y avait écopé, et avec stoïcisme, la chose était réglé après tout. Et on ne l'aurait pas à nouveau à ce genre de petit jeu, mais il ne serait guère contre de faire disparaître ces marques, mais disons que ça aurait été compliqué de les faire soigner à Gloria...

Et ces marques continuaient à faire assez mal quand il n'avait pas sur lui son anneau, cela mettrait sans doute des mois à totalement s'apaiser, mais l'anneau d'invictus permettait de ne pas du tout sentir la douleur, et pour le moment c'était cela l'essentiel…

Il descendait donc vers l'un des rares endroits de la cité où l'on pouvait faire des achats le premier niveau, là où il y avait les rares civils, et voyageurs qui venaient à Althaïa, et alors qu'il avançait il tomba sur un tatoueur à l’air vaguement, très vaguement familier… mais un tatoueur… Et vu qu'il n'était pas à Gloria c'était peut-être l’occasion de traiter ses cicatrices sans qu'un courtisan de la cour soit possiblement au courant.

« Vous là… Vu que vous êtes tatoueur je présume que vous avez quelques connaissances pour traiter des cicatrices... » Après tout c'était ça le souci avec les tatouages, ça pouvait déraper vu qu'on utilisait des outils aiguisés, et il fallait donc savoir traiter des plaies. « J'ai plusieurs récentes cicatrices dans mon dos, si vous acceptez de les traiter pour qu'elle disparaissent plus vite je vous paierai. »

Galiléo Mercator c'est levé vers sept heures, après un bon petit déjeuné frugal : Pain, Confiture de Reine Claude au Miel, Camembert, Saucisson sec, Pomme, Poire, et pour faire passer tout cela un léger doigt d’Alcool de Myrtille. Notre homme part peindre les roses de la place au beurre. Il y a une belle petite roserai avec en arriéré fond la porte de la Palice, vue de la ville. Comme souvent deux gardes viennent le voire, et Galiléo fait leurs portrait en quelques minutes. Ceci fait ils le laisse tranquille. Houblon se place de façon à ce que personne ne vienne déranger le brave homme. Le Tatoueur commence par préparer sa toile avec un enduit à base d'œuf, puis il y dessine avec un crayon, un damier. Ceci fait il trace à l'aide d'une préparation un dessin qui n’apparaît pas à la lumière du jour. Il a appliqué aussi des inscriptions illisibles par tout autre que lui, et au bout d'un quart d'heur il peint par dessus une superbe aquarelle de rose. A ce moment Houblon change de place, ce qui permet aux gents de venir admirer l'œuvre que réalise Mercator. On lui demande souvent des petits portraits que notre homme réalise aussitôt, et vend pas chère du tout. C'est le moment ou il fait de la publicité pour son échoppe de tatoueur, et il prend des rendez vous pour l’après midi. Mais parfois il arrive qu'une personne vienne lui demander autre chose, comme ce jeune vieillard qu'il pensait ne plus revoir......Monsieur Crissolorio Ostiz qui a bien perdu de se superbe depuis le temps. Que c’est il passé pour lui depuis qu'ils se sont séparé à la Grande Bibliothèque d’Aldaria? Mais le Radin lui parle de cicatrises dans le dos.........
Alors déformant sa voie, il utilise celle de Galiléo, il répond à son interlocuteur. " - Des cicatrises, nobles seigneur, vous dites? Il faudrait que je l'ai vois? Je peux les faire disparaitre par un tatouage, mais cela n'effacera pas les bourrelets. Je peux regarder si je peut les gratter pour les atténuer, et changer la couleur, parfois les cicatrise sont plus claires et je pourrais poser dessus une encre de la couleur de votre peau. On m’a enseigné comment effacer la douleur en piquant à des endroits bien précis Monsieur! Cela vous intéresse t'il?"

Visiblement l'homme avait effectivement les moyens de faire disparaître plus vite ces cicatrices, bien car c'était a peu près tout ce qu'il demandait au fond à cet instant précis, après il pourrait peut-être s'intéresser à deux trois choses par ici, après tout libéré pour le moment de ses quelques préoccupations de courtisans il pouvait voir s'il y avait moyens d'être productif, et de trouver surtout une bonne opportunité, mais d'abord supprimons ces cicatrices gênantes, oui gênantes était le mot adéquat.

« Oui cela m'intéresse car je suis forcé d'utiliser un anneau magique pour atténuer cette douleur, et cela tire sur mes réserves magiques, et donc me fatigue. Si vous pouvez donc apaiser la douleur, et faire en sorte que les bourrelets soient atténués, et que la cicatrice soit moins visible ce sera l'idéal. » En somme c'est tout ce qu'il voulait, après le temps que ça disparaisse définitivement cela rendrait au moins ces dernières moins gênantes.

« Rendons nous donc de ce pas à vôtre échoppe mon brave. » Dit-il ensuite calmement. Quand aux dîtes cicatrices, c'était environ un rassemblent d'une dizaine de traits sanglants dans son dos, dû à des coups de fouets. Cela valait bien mieux qu'une main coupé, mais la chose lui avait quand même coûté. D'ailleurs il pensa à quelque chose, et dit.

« D'ailleurs comment vous nommez vous mon brave ? D'ailleurs c'est étrange, mais vôtre visage me semble assez familier... » Dit-il en s'attardant un peu sur les traits de l'autre. Mais il déduit vite que cela devait être impoli, et puis ne pas forcément avoir tant d'importance après tout avec une population aussi vaste que celle de l'empire on pouvait trouver des personnes qui avaient un air de ressemblances des fois. Il n’attarda donc guère son regard, et puis de toute manière ce n'était pas sa préoccupation principale en cet instant.

Tranquillement Galileo range son matériel de peinture sur le dos du poney. Heureusement que Monsieur Ostiz n'a jamais vu Houblon. Le haut fonctionnaire, ne peux faire le rapprochement avec Cymbal Paille.
Et Mercotor laisse partir tranquillement son poney dans les rues de Haltaïa. Oui ce petit cheval qu'il y a reçut en cadeau de "Armure" , il y a déjà cinq ans connait bien cette ville. Il rentre tous seule dans l’écurie du Maréchal Ferrant, Enguerrand Trigano, se brave homme s'occupera du poney.
Galileo parle au radin, avec des grands gestes amples presque exubérant, et lui raconte son histoire, ou plutôt une histoire .... Il lui dit qu'il vivait près de la cote, pasloin de la ville de Lyssa, et qu'il travaillait comme conducteur de Wagon sur la ligne Lyssa Aldaria. Il se trouvait à Aldaria au moment de la disparition de la ville Marine. Il y est resté et c'est installé dans cette ville comme tatoueur, mais quand la situation économique à dégénéré il a du, comme beaucoup de personne, partir vers les pleines Théocratique de l'Est.
Les deux hommes arrivent devant la boutique" la rose noir" et Mercator fait entré son client dans son échoppe.
Galileo débarrasse la table et demande au fonctionnaire de retirer ses vêtements et de s’étendre sur la table. Quelques minutes plus tard l'humain s'exécute, et le Tatouer commence à nettoyer le dos avec de l'Alcool de Myrtille ainsi que son propre gosier. Une fois tout cela fait, notre homme regarde puis tâte le dos pendant un moment. " - Je peux travailler certaine cicatrise en grattant la peau, et aussi rosir par tatouage certaines traces blanche...Mais cinquante pour cent de la cicatrise sera toujours visible, je peux aussi rétablir par acuponcture la circulation des fluides que le traumatisme des coups sur votre dos à laissé, cela permettra de faire décroitre la douleur considérablement. Si cela vous intéresse c'est même la partie la plus sure et la plus facile. Sinon la dernière option, je peux camoufler les cicatrises par un grand tatouage, comme la prise de Gloria par les troupes de Vroarg et en couleur...."

Heureusement qu'il comprenait a peu près le langage des signes. Alors comme cela l'autre énergumène venait de Lyssa? C'était bien dommage car Lyssa avait disparu depuis longtemps maintenant, et elle ne risquait pas de revenir, c'était encore pire que pour Elena, ou Aldaria car dans le cas de Lyssa cette dernière avait purement, et simplement disparu. Et donc tout espoir de reconstruction avec.

Puis ce pauvre homme était partit à Aldaria jusqu'à ce que la situation économique de la cité dégénère. Oui dégénère… Sa cité natale, Crissolorio y pensait avec une certaine amertume, mais au moins elle n'avait pas disparu comme Lyssa, mais il restait que le temps de la gloire, et du raffinement Aldarien était malheureusement terminé. Et cela faisait mal au cœur d'une certaine façon.

Et c'est ce que devaient penser aussi les anciens Althaïen, car même si la raffinement avait laissé place au militarisme à outrecuidance, la chose en soit n'était pas forcément du meilleur augure, mais avec la guerre cela était logique. Néanmoins il n'avait jamais été un grand admirateur des arsenal militaires, et de la guerre en elle-même.

Et suite à cela ils finirent par arriver à la boutique, ou Crissolorio enleva comme demandé son vêtement du haut pour révéler ses cicatrices, et ensuite il s'allongea sur une table. Dévoilant du coup les cicatrices qu'il fallait traiter.

Cinquante pour cent de la cicatrice toujours visible ? Cela restait mieux que cent pour cent, et de toute manière il ne comptait montrer son dos à tout le monde à tout va. Donc la proposition lui semblait acceptable, et si en plus il pouvait effacer la douleur ce ne serait guère un mal.

« L'acupuncture, et la grattage de la cicatrice seront parfait mon brave. Quand au tatouage je préfère éviter.. Je n'ai jamais été du genre très martial pour tout avouer, et un tatouage je pense sert à être montrer, et à mon âge je ne peux malheureusement pas me balader torse nu pour exhiber un tatouage au risque d'attraper mal. » Et s'il prenait un tatouage ce ne serait pas pour le cacher derrière des vêtements de toute manière.

"Mais peut-être une autre fois, oui il faut que j'y réfléchisse, c'est le genre de décision qui se prend à tête reposé après tout. Si vous me permettez de regarder un peu ce que vous proposez comme choix." Après tout ce n'est pas le genre de chose qui se décide en dix seconde, et il préférait prendre du recul. Il n'était même pas sûr au fond de vouloir un tatouage, mais s'il en prenait un, et sachant que la chose restait à vie il ferait en sorte de bien faire son choix.

" - Je vais déjà vous faire disparaître la douleur......Il faut que je fasse bouillir de l'eau!" Son vieux Katfïel lui a enseigné ce principe, il faut désinfecter tous les instruments qui vont servir à cette opération. Il plonge dans de l'eau bouillante de la fontaine, pendant dix minutes, les six aiguilles en aciers qui vont servir a cet exorcise. Ceci fait notre homme revient, après avoir laver ses mains soigneusement, vers son patient, patient. Il trace sur le dos les lignes des méridiens et définie six point d'intersection. Puis Galiléo commence à planter la première pointe après avoir une nouvelle fois aspergé d'alcool de Myrtille le dos du Grippe sous,. Puis doucement il fait tourner aiguille. Il fait le même opération avec les autre aiguille et désinfecte son gosier avec son flash. " - Voila je vous propose de faire un petit essai de grattage d'une de vos cicatrice , pas plus d'un cm² et voir comment votre peau réagit......Ce n'est pas nécessaire de faire quelque chose si c'est pour provoquer plus de dégât que de réparation, Monsieur. Puis sur une partie blanche je vais tatouer une petite surface et voir ce que cela donne dans quelques jours" Tobol gratte une petite surface de la cicatrice, puis nettoie ce qu'il fait, il prend un mortier et a l’aide de pigment rouge et blanc il obtient une couleur rose, il tâtonne sur les proportion en tatouant une peau de mouton, rajoute une petite quantité de pigment bleu....et il commence donc à tatouer une toute petite surface de peau blanche cicatrisé. Il obtient pour le moment la bonne couleur. "Voila cela sera tout pour aujourd'hui, revenez me voir dans trois jours, même heures pour me parler de vos douleurs, et on regardera l'impacte du grattage sur les excroissances et et si la couleur de votre peau convient. Cela fera deux pièces d'or !."

Bouillir de l'eau, oui que l'autre fasse son travail, après tout ce serait pour cela que Crissolorio le payerait donc autant que ce soit bien fait. Et puis plonger des instruments dans de l'eau bouillante, ou de l'alcool est assez habituel car il valait mieux éviter d'avoir une infection par les temps qui courent.

Et il resta donc parfaitement calme quand le tatoueur s'occupa de faire ses petites opérations avec ses aiguilles, et en y pensant dans d'autres circonstances ça aurait été une occasion idéale pour l'assassiner, mais personne n'aurait été assez stupide pour le faire à Althaïa. En sachant surtout qu'il n'y avait pas beaucoup de courtisan haineux en plus de l'omniprésence militaire dans moins de risques ici, raison pour laquelle il se permettait légèrement moins de prudence.

Et quand à l'acupuncture, il ne connaissait pas vraiment cette méthode, car il était évident que c'était rare, et peu connu en Armanda des arts guérisseurs de ce genre là car généralement on se basait sur la magie, mais c'était peut-être une technique importé d'alayia, ou d'un endroit reculé, dans tout les cas il verrait bien les résultats. Et le tatoueur semblait assez professionnel donc cela avait tendance à donner confiance.

« Oui ce sera une bonne idée. » Dit-il calmement, après tout il valait mieux faire preuve de prudence, et il était évident qu'il préférait que la chose n'empire pas si possible. Puis le tatoueur fit donc ce qu'il avait à faire pour le moment, et Crissolorio se releva avant de dire en conclusion de la courte séance.

« Dans ce cas-là je reviendrai dans trois jours mon brave. » Et il donna ensuite la paye promise au tatoueur pour l'acupuncture, il espérait qu'a ce prix là ce serait vraiment très efficace. D'ailleurs entre-temps il était évident que la surveillance des gardes s'étaient raffermi encore plus aux portes, et cela au fond n'était pas si étonnant dans une cité aussi militaire que la terrible. Il faudrait peut-être d'ailleurs qu'il s'intéresse à cette histoire, après tout on sait jamais, ça pourrait avoir son intérêt pour se faire bien voir.

Ouf... le radin est partis, et Galileo a encore deux heures avant ses premiers clients.. Il ferme sa porte à clef. La première chose qu'il fait est de reproduire sur une feuille,le dessin de la fleure qu'il à fait dans la mâtiné. Il a de la lumière et il exécute rapidement le sujet. Ceci fait il prend la toile qu'il a exécuté le matin, passe la toile à l'eau, il enlève la peinture et il retrouve la toile a peut prêt blanche. A l'aide de d'un fer porté au rouge il fait apparaitre le dessin de la porte, avec toute les indications qu'il a noté, la longueur, la hauteur et la largeur de la port ainsi que le nombre d’étage, il a noter aussi les horaires de gardes et le nombres de soldats, ainsi que l'ouverture et la fermeture de la porte. Méticuleusement il reproduit le dessin sur un bloc de cire. Puis ceci fait, il prend une feuille huilé, une feuille transparente, qu'il dépose sur la plaque de cire. Avec une pointe il reproduit le dessin en faisant des petits troues, le long des lignes. Il est presque l'heure d'ouvrir son échoppe et Galiléo, range la table, puis nettoie et range les instruments d’acuponcture, et enfin il nettoie à l’alcool la toile avec le plan de la porte, en dissolvant la couche secrète, il fait disparaitre avec un fer porté au rouge le dessin sur la couche de cire, en la fondant, et le dernier dessin, celui avec les troue sur la feuille huilé il rejoint les autres dans la fausse buche à coté de son four à bois. Il prend deux minutes pour nourrir Houblon, et enfin il ouvre la porte. En attendant son premier client, notre homme se fait des œufs sur le plat. Il repasse dans sa tête tous ce qu'il a fait, et réfléchit à ne pas avoir fait d’erreur.
A Monsieur Crissolorio, il va falloir que je fasse attention à vous, pense le tatoueur........

Les 3 jours se passèrent donc sans aucun souci pour Crissolorio, même s'il était facile de remarquer la présence militaire plus active dernièrement, et surtout la méticulosité des gardes qui montait en flèche. Sans doute que ce n'était qu'un début, mais visiblement les officiers ne tenaient pas à laisser s'échapper l'espion qui avait soit disant eu les plans e la cité, et probablement que c'était en grande partie par crainte d'attirer sur eux la colère du seigneur Vraorg, et de la dame d'Althaïa qui n'étaient pas vraiment du genre à apprécier l'incompétence de qui que ce soit. De toute manière pensa Crissolorio, plan, ou pas les protégés n'étaient pas près de mettre en danger la terrible..

Et de plus il doutait que le dit espion sorte de la cité en plus, ou en tout cas pas avec les plan, surtout ces derniers temps, mais bon il y avait aussi la traque des évadés entre autre qui était au cœur de toute les préoccupations dans l'armée du seigneur blanc. Et si ces derniers se faisaient attraper il était certain que personne n'irait donner cher de leur peau, que ce soit par la cruauté du seigneur de l'empire, ou le fait qu'un exemple était toujours bienvenue pour éviter que la populace ait envie de se révolter…

Dans tout les cas lorsque les 3 jours furent passé Crissolorio pu constater qu'il n'y avait pas d'effet gênant à ce qu'avait fait le tatoueur, quand à comment avait réagit sa peau, il ne sentait rien de bizarre… Enfin à première vu car après tout ce n'est pas comme s'il pouvait regarder son dos lui-même. Il restait donc à retourner chez le dit tatoueur avec l'espoir de faire enfin disparaître ces cicatrices, c'est que certains pourrait le prendre soit pour des trophée de guerre, ou bien deviner que cela venait d'ennui avec la justice, et de ce fait mieux valait que ces blessures disparaissent dans les deux cas…

« Salutations, je suis de retour comme convenu. » Dit calmement le bourgeois en entrant à nouveau dans la boutique. Comme prévu il y trouva le tatoueur, et il ne savait pas pourquoi, mais à chaque fois qu'il apercevait ce dernier il avait une impression étrange… Il déduit que finalement il devrait s'y intéresser plus avant, car son totem le titillait à ce sujet...

Deux heures du matin, et le dernier client part légèrement enivré avec sur la poitrine "Rose Marie Rose pour la vie" avec un petit cœur rouge à coté des dix sept tatouages barrée du même type. Galiléo ferme sa boutique, prend le temps de ranger et laver ses instruments et son échoppe et part faire un dernier petit tour dans l'écurie.....Apres avoir donné de l'eau et une pomme à son poney, Mercator vérifie si les stèles sont vides de présence humaine. Personne, il se dirige vers les stèles qu’utilise la compagnie de transport Petibonds, ou se trouve un superbe cheval de trait bicolore. Apres lui avoir donné une pomme légèrement soporifique, Notre homme avec un chiffon et de l'alcool de Myrtille nettoie le flanc du cheval. La couleur foncé disparait, il prend de sa gibecière la buche trafiqué et en sort le papier huilé à troue, qu'il applique contre le flac de l’animale, puis il tamponne à l'aide d'un chiffon remplit de charbon de bois, le papier huilé. Il range le calque et regarde le plant précis sur le flanc du canasson. Il n'a plu qu’à tatouer des lignes et bientôt les fortifications apparaissent ainsi que de multiple note. Il nettoie proprement le fan de l’équidé et applique une pâte qui est du même marron foncé qu’il avait enlevé précédemment. Il attend que cela sèche, parfait on ne distingue pas le tatouage sous le couche de pâte. Et le chevale se retrouve comme il était avant. Galileo revérifie qu'il n'a rien oublié, range ses instruments. Le cheval dans quelques heures sera nerveux. Dans deux jours une caravane doit partir vers l’est. Ce cheval, sera échangé en cour de route par un même cheval, par les hommes de la Maitresse des chuchotis..... Une fois dans le protectorat l'opération inverse se fera et une carte sur papier sera établit.......
Mercator n'a plus qu'un secteur à relever, la barbacane de la sortie sud, en plein secteur militaire. Cette barbacane protège la porte sud, est la partis théoriquement la plus facile à prendre si il n'y avait pas cette barbacane ou aucun civile ne doit venir...... Mais il doit faire le portrait de Madame la Colonelle Dugrandchef.......Les Dugrandchefs habitent dans un logement, parmi les personnages les plus important de cette ville, près de la barbacane.

Monsieur Crissolorio est venu pour la dernière fois, ses vielles douleurs ne sont pas réapparues. Le tatoueur à put gratter un peux certaines blessures et colorer les parties les plus blanches, tous cela pour deux pièces d’or…. C’est donné………Presque pas du vole !

Littéralement il y avait à finir cette histoire de cicatrice, et ensuite Crissolorio devrait s'intéresser à deux trois choses, et c'est que mine de rien il ne savait pas pourquoi, mais le tatoueur lui disait quelque chose, et sachant qu'il était du genre à faire attention aux détails, et surtout qu'il avait largement du temps devant lui Crissolorio décida de faire une petite enquête, ne serait-ce que pour voir si ses soupçons étaient un minimum confirmés. Enfin soupçon, il avait surtout l'impression d'avoir déjà vu l'autre, et ce n'était guère suffisant pour l'envoyer rendre visite à un inquisiteur, mais mieux valait faire attention après tout…

Il laissa donc tout d'abord la tatoueur traiter les cicatrices, et appliqué sa peinture pour que ces dernières soient dissimulés, et ensuite il fallait payer deux pièces d'or pour ceci, soit il avait vu plus cher comme salaire exiger pour rendre ce genre de service comme ce guérisseur qui demandait des prix prohibitifs pour traiter quelques blessures modérés…

« Dîtes moi mon brave. Êtes vous au courant des dernières dernières prises par la garde locales quand aux mesures de sécurité ? » Demanda t-il d'un air anodin, mesures qui n'étaient pas aussi étranges dans une cité aussi militaristes comme par exemple celle qui empêchait les civils d'aller au-delà du premier étage de la cité, et il y en avait beaucoup d'autres, même Crissolorio trouvait cela restreignant, mais l'avantage est que cela permettait une certaine prudence. Puis il pensa à quelque chose...

Et Crissolorio après la réponse prit congé, il avait envie d'aller consulter le dossier des arrivées dans la cité, pour plusieurs raisons, après tout dans une cité aussi bien gardé, chaque arrivé, et départ était strictement consigné dans des livrets, et il pourrait sans doute consulter l'un d'entre-eux. Surtout si c'était des arrivés assez récentes. Et ce n'était pas tant pour le tatoueur que pour voir s'il y avait d'autres personnes venus depuis peu. Des personnes qu'il préférait ne pas voir ici par exemple...

Monsieur Ostiz inquiète Galiléo, il a un doute et va se mettre à fouiner….. Et trouver qu’il est là que depuis quatre semaines, et que son baille ne va duré encore que quelques jours, cinq exactement! Oh notre homme à bien une réponse en disant qu’il a fait le tour de sa clientèle dans cette ville ce qui est vrai. Les gents viennent se faire tatouer pour le plaisir de la nouveauté, Mais ils ne se font pas tatouer tout les jours…… Il faut qu’il fasse un descriptif et un dessin de la barbacane, même si l’ouvrage n’est pas stratégique, car trop défensif. Mais ce n’est pas à lui de juger cela, mais aux analystes de la Maitresse des chuchotis….. Son rôle c’est donner des informations au Protectorat, sans ce mettre en danger. La réponse de notre homme est la plus vrais possible, car c'est un sujet de discutions des gents qui se font tatouer. Il là donne donc à Monsieur Crissolorio, une réponse très neutre et très politique........
Dés le lendemain matin Mercator sort son poney et le confit pour quelque jours dans une ferme à l’extérieure de la ville.
Puis il revient et se rend chez Madame la Colonelle Dugrandchef. Le laissé passé que lui à fournit le Colonel lui ouvre toute les portes de cette partie du quartier Militaire. Il finit par arriver à l’appartement de fonction. La Dame le fait attendre un bon moment dans l'antichambre. Enfin il se retrouve avec la Dame dans son salon. Mais notre homme comprend que l'appartement se trouve du mauvais coté vise à vise de la Barbacane, qu'il n'y au aucune fenêtre, aucun regard se disposant d'une vue intéressante. Heureusement cet endroit se trouve au nord, et dispose d'une mauvaise lumière. Galileo demande si il ne pourrait pas peindre dans un autre endroit. La Colonelle lui indique qu'ils pourraient s’installer dans la tonnelle de la petite roserait, un endroit intime.........
La roseraie est un très jolie petit jardin, avec une vue, très bien dégagé sur la barbacane, le seule problème, c'est les trois autres femmes, leurs valets, et mais que fait aussi ici le vieux Grippe Sous?

Ostiz était un hérisson, étant donné la nature de son totem il était normal qu'il aime débusquer la vérité, et puis les habitudes d'un ancien inspecteur des finances, et collecteur d'impôts restaient assez tenaces. Oui il fallait qu'il ait le fin mot de cet histoire, Crissolorio n'aimait guère avoir un doute irrésolu, et après tout l'information n'était-elle pas en soit une forme de pouvoir ? Un ancien ministre de l'information comme lui le savait très bien…

Et la réponse du tatoueur n'était pas forcément pour le satisfaire, bien au contraire, il la trouvait bien neutre, et bien peu personnelle en faîte. Mais après… En tant que membre du peuple il était normal que ce vieil homme ne prononce pas d'avis trop tranché, ou politiquement incorrecte, c'était même de la sagesse sachant la faible tolérance du régime actuel contre les fautour de troubles…

Enfin la journée finit par passer, et il apprit surtout que ce tatoueur ne va pas rester bien longtemps dans la cité, encore cinq jour environ, normal… Compréhensible sachant la garde n'acceptait pas que les civils demeurent pour beaucoup trop longtemps au sein de la terrible qui était avant tout une forteresse militaire…

Et qu'elle ne fut pas ses soupçons quand le lendemain alors qu'il était occupé à vérifier deux trois choses dans une partie de la cité normalement peu admise au civils, il vit le dit tatoueur qui semblait affairer avec deux personnes ayant un minimum d'importance. C'est que la chose était somme toute très étrange en soit, mais il devait il y avoir une raison derrière. Mais au fond ce n'est pas la première fois qu'il tomberait sur quelque chose d'étrange…

« Je ne m'attendais pas à vous voir ici mon brave... » Dit calmement Crissolorio au tatoueur, gardant son air neutre habituel, il s'approcha, et pu apercevoir non loin la femme d'un certain officier. Peut-être que ce n'était qu'une histoire sordide de noble dame s'amusant à cocufier son mari…

"J'étais venu à l'origine pour discuter avec madame ici présente, mais je vais être franc, je me demande ce que vous faîtes ici dans cette partie du quartier militaire..." Une question ô combien normale après tout... Disons que l'autre n'était pas censé se trouver ici...

ToboldvVoit le grippe sous et se demande comment faire pour dessiner les fortifications devant tous le monde, et surtout le vieux radin. Pour le moment il faut jouer le jeu et faire en sorte que Madame la Colonelle Dugrandchef fasse éloigner Monsieur Crissolorio.
" - Que dois-je faire Madame? Devons nous partir d'ici ? Dommage la lumière est bonne....."
" - Monsieur Ostiz, nous sommes là pour faire mon portrait, et j'ai la permission de venir dans roseraie comme toutes ses dames....Et Monsieur Mercacator vas faire mon portrait. Tutututut Monsieur Mercator ne vous laissé pas impressionner par ce Monsieur, et Mesdames venez voir les dessins préparatoires que ce Monsieur Galileo Mercatore a déjà fait de moi,…." En quelques secondes la roseraie est devenue une bassecour. Monsieur Crissolorio et Monsieur Galiléo, non plus leur mots à dire. Sauf que... Notre homme comprend qu'il peu installé son chevalet et pendant que ces dames discutes, il esquive une aquarelle d'une rose. Rose qu'il s’empresse d'offrir à Madame La Générale de Ponchartin de l'Enclume. C'est encore jouable pour aujourd'hui pense notre homme. " - Madame Dugrandchef, il faut profiter de la lumière, venez et reprenez la position que vous aviez tous à l'heur, celui avec ce sourire énigmatique." Alors Galileo se met à peindre à l'aquarelle, sans sous couche sans rien, mais avec un publique et Monsieur Ostiz est toujours là. Ce soleil est magnifique Madame il fut en profiter, je fais esquissez quelque expression; Il fait en une demi heure deux jolies portrait...."- Avec ses tableaux je pourrais ce soir faire la toile définitives que je vous apporterais dans quelques jours...... faites attention la peinture n'est pas encore fraîche c'est une aquarelle à l'eau. Ces Dame ainsi que Monsieur le Radin discute des deux essais. Pendant que personne ne s’occupe de lui, Galileo trace discrètement le plan grossier de la barbacane avec de l'encre sympathique, avec quelques annotations!

Visiblement le tatoueur demanda l'avis de la dame, probablement que sa présence ici devait avoir un lien avec cette dernière pensa Crissolorio, enfin un hérisson comme lui avait tendance à partir en déduction logique généralement, mais tout de même… Pourquoi un tatoueur ? Il ne savait pas que cette noble là était une passionné de tatouage, mais après ce n'est pas vraiment comme s'il en avait quelque chose à faire. Et elle savait à quoi elle jouait en cas de souci avec le dit membre du petit peuple ici, car les loi d'Althaïa étaient très sévères pour tout le monde…

« Je vois madame… Vous devez sans doute avoir l’œil pur trouver les peintres de talents... » Dit-il calme, même si au fond il avait quelques doutes, après tout être peintre nécessitait des années d'entraînements… Enfin si elle voulait qu'on peigne son portrait, et si la cour connaissait une certaine animation que pourrait-il dire ? Il décida néanmoins de rester car la scène était disons assez étrange… Il regarda donc le peintre qui commença à faire le portrait de la noble, probablement qu'il y aurait l'opération habituelle d'embellir la personne peinte pour que celle-ci ne se vexe pas, après tout même si la comtesse n'était pas vilaine, disons que Crissolorio avait plus joli visage.

Puis on discuta, et il se désintéressa vite de la conversation, juste quelques échanges de politesses, mais pour sa part ce genre de choses ne passionnaient pas Crissolorio le moins du monde… Après tout Crissolorio aimait l'art, mais du vrai art, et il n'était pas de ces personnes à converser longuement de deux essais de peintures sur un portrait sans valeur philosophiques, il préférait laisser cela aux autres personnes présentes le faire. Et puis cela ne faisait que confirmer sa réputation de personne assez formelle… Et n'abordant que les sujets complexes.

« Où un homme comme vous a appris à peindre ? » Demanda Crissolorio en se rapprochant du tatouer après s'être libéré des quelques conversations. Puis il réfléchit à quelque chose, et demanda…

« Par hasard, sauriez-vous aussi jouer de la mandoline ? » Il pensa à sa conversation avec le dragon Cynoe, et la chose lui était donc venu en tête… Et puis l'autre n'avait sûrement pas mieux à faire qu'aider Crissolorio dans ce qui lui venait en tête, n'est-ce pas ?

Tant que le Casse-Pied Grippe-Sous discute notre homme arrive à tracer un plant sur la toile blanche. Mais ic'est dure de dessiner quelques choses dont on ne voit pas le dessin se réaliser, prendre forme sous ses yeux. C'est le problème avec l'encre sympathique. Quand il aura révéler les tracés à la flamme il faudra qu'il les retravailles. Heureusement qu'il y a des gardes dans la barbacane et il note scrupuleusement le nombre de pas de leurs ronde pour avoir une idée des distances ........ Il a la chance de voir la relevé de la garde de la barbacane et inscrit alors le nombre exacte d'homme qui gardent ce bâtiment pendant vingt quatre heures. ...... C'est à ce moment que vient le Barbant Radin et lui pose la question sur son enseignement..... " - Ho, cher Monsieur, je sais dessiner, et j'ai un bon coup de patte comme disait mon Maître Leïaftak. Enfant il nous faisait beaucoup dessiner, sur le sable humide, on recommencer cent fois, la même poterie, ou la même fleure, j'ai appris à utiliser le stylet, sur des plaques de cires, et mon Vieux Maître tenait beaucoup à se qu'on grave sur bois pour pouvoir dupliquer sur quelques feuilles de papyrus, des gravures de fleures et de feuilles, car il était aussi plus ou moins guérisseurs, et tenais énormément, à se constitué une bibliothèque. Il voulait à ce que nos traits soit précis et nos couleurs parfaites. Il nous a enseigné le pastel, de façon à pouvoir peindre une impression fugace en quelques minutes, le temps que passe un nuage, une ombres. J'ai eu un excellent Maître Monsieur, et prépare le tracé d'un tatouage en quelques minutes est alors très faciles, après c'est une question de gout, d'idée..." C'est alors que notre homme remarque qu'il à peint, qu'il a exécuté le portrait très réaliste de Monsieur Crissolorio Ostiz sans s'en rendre conte! Il a fait se portrait en étant tellement concentré qu'il y a mit tous son talent, tous son cœur, tous son génie......... Il voit que les yeux du Picsou sont écarquillé devant ce chef d’œuvre.... Chef d’œuvre recouvrant à l'encre sympathique les plans de la barbacane .........

Visiblement l'autre vieil homme ne se priva guère de la possibilité de répondra aux questions d'Ostiz, bien. Il écouta donc calmement ce dernier, et visiblement l'homme raconta une longue histoire comme quoi il aurait apprit un peindre, alors qu'il avait déjà des facilités grâce à un certain maître Leïaftak, une histoire qui aurait presque l'air d'être à dormir debout, mais Crissolorio n'avait vraiment pas envie en ce moment de déterminer si une histoire était vraie, ou fausse, surtout que des fois la réalité pouvait aller bien plus loin que ce que l'on pouvait imaginer. En soit apprendre à peindre par la répétition, cela rappela quelque instants l'université de Gloria à Crissolorio, de quoi avoir des études poussés. Mais bon tout le monde ne pouvait pas après tout se vanter comme lui d'avoir une éducation très pointilleuses, et d'avoir même été l'un des élèves les plus doués de l'académie, le monde était ainsi. Les pauvres restaient toujours moins cultivé que les riches, et devaient souvent emprunter des voies qui seront toujours reconnus comme moins satisfaites, mais être peintre était une voie acceptable pour n'importe qui…

Il regarda ensuite le portrait de lui qu'avait dessiné l'autre homme, oui il devait avouer que c'était peint d'une main de maître… Il dit donc calmement. « C'est plutôt réaliste... » Dit-il, le tableau avait été très bien peint, par contre voir ça intima une question dans la tête de Crissolorio, une question amplement justifié.

« Si vous savez peindre aussi bien pourquoi êtes vous devenu tatoueur, et pourquoi menez vous une vie aussi modeste ? » Car quand on avait vraiment du talent on pouvait devenir peinte officiel de nobles sires, voir d'une riche famille. Mais bon Ostiz était le premier à savoir que le comportement de certains pouvait être assez excentriques…

"Ou bien vous peignez juste pour l'art, et ne demandez pas grand chose en échange d'un tableau? C'est honorable..." Dit-il ensuite avec réflexion en pensant au fait que l'autre allait peut-être exiger une paye pour un tableau que Crissolorio n'avait même pas demandé...

" - Tout dépend de la loi de l'offre et de la demande. Cette toile que vous voyez vaut la valeur que vous êtes prêt à payer, elle vaut selon vos yeux, maintenant cent cinquante pièces d'or. Voyez vous, je sais que vous êtes prêt a payer cette œuvre ce prix, ce qui n'est pas le cas de la grande majorité des gents de notre continent. Mes tatouages et mes petits pastelles, je les réalise le mieux que je peux, j’accède à la demande de mes clients, il faut que je demande un juste prix, un prix que le client normal peut payer. Cela me permet de vivre, comme je le veux comme je l'entends, un jours ici et le lendemain, là! Je ne souhaite pas vivre de mon art, d'avoir un mécène, car cela voudrait dire, que je me lie a un homme qui m’emprisonnera dans mon art avec ce que veut cet homme. Je reproduirais alors sans imagination ce que me commande mon commanditaire. Je tiens à rester libre Monsieur, c'est ma grande et seule richesse. Je peux créer innover!" Mais ce que pensais surtout notre homme, c'est la confusion dans sa tête, laisser le tableau, entre les mains du radin, il y a le plan de la barbacane. La raison du prix de cent cinquante pièce d'or. Il est sur et certain que que le Grippe sous refusera ce prix, mais pourquoi donc a t'il peint avec temps de cœur Monsieur Crossiliroi? Galiléo voit le visage du courtisan réfléchir fortement, il voit distinctement dans la tête, les rouages du mécanisme évaluer l’œuvre encore une fois. Il distingue la grande balance placé dans le cœur du haut fonctionnaire, évaluer encore une fois, dans quelques sens cela va t'il pencher. Puis soudain in entrevoit une solution, il faut que Monsieur Ostiz garde son portrait, jamais il ne le détruira, et sa couverture sera sauvegardé. Il se sent capable de reproduire les plans. Mais il faut qu'il vende cher son ouvre............

Cent cinquante pièces d'or ? Il n'avait sûrement pas envie d'offrir une somme pareille pour un tableau, surtout que c'était une dépense totalement imprévue, certes l’œuvre était jolie, mais 150 pièces d'or… 80 encore peut-être, mais oui Crissolorio pensa qu'il valait mieux négocier. Après tout ce n'était pas au fils de marchand que l'on apprenait à marchander, surtout à l'ancien Grand Trésorier, et prospecteur d'impôt archi-spécialisé dans la chose monétaire.

Et l'autre allait lui dire qu'il faisait payer moins cher là plupart des hommes, mais il le prenait pour une vache à lait en plus ? Crissolorio ne payait que au même prix que les autres hommes voir moins cher, et pour peu qu'il soit immoral il aurait même pu prendre l’œuvre gratuitement le tatoueur n'aurait eu aucunement le droit de protester, on est en théocratie après tout. Mais il payerait car tout travail méritait une paye, juste paye qui était moins énorme que celle que le peintre en herbe avançait. A croire qu'il donnait tout d'abord un prix exorbitant, une tactique de marchand habituel…

Il réfléchit donc, réfléchit, et énonça calmement ses conditions. En prenant un air faussement désolé, alors qu'il regardait courtement le tableau. Il vint tâter au passage sa bourse qui n'était comme d'habitude pas beaucoup rempli car après tout Crissolorio préférait cacher son argent chez lui que risquer qu'un voleur à la tire le lui prenne.

« Malheureusement je ne pense pas pouvoir acheter ce portait, voyez vous 150 pièces d'or, c'est trop cher… J'ai par négligence laissez mon or chez moi à Gloria voyez-vous, et ne dispose qu'au mieux d'une vingtaine de pièces d'or en cet instant. Cela vous conviendrait-il ? » Ah oui lui aussi savait être dur en affaire, et puis après tout l'autre ne pourrait pas vendre ce genre de tableau à quiconque d'autre, qui s'intéresserait après tout à avoir un portrait de Crissolorio Ostiz chez lui ?

Galileo regarde droit dans les yeux et imagine tout le mécanisme complexe qui régit le mode de calcule du vieux Grippe Sous. Et ce vieux machin évalue le portrait à vingt pièces d'or, car c'est seulement ce qu'il a? Notre homme, intérieurement, éclate littéralement de rire. Il ne dispose qu'au mieux de vingt pièces d'or, comme si et Mercator le sait les lettres de changes n'existent pas. Donc si Monsieur Le Radin veux payer plus, il le peut. Il n'est pas homme à ce démunir en cas d'adversité, et d'utiliser les méthodes modernes des banques. Ce qu'il faut c'est ce montrer ferme, baisser un peu la somme vers la fin pour monter que l'on fait un effort, mais être inflexible sur le fond, et puis le Tatoueur n'est pas obligé de le vendre aujourd'hui. Il peut le faire mariner. Faire monter la pression. L’appât du collectionneur qui tient absolument à avoir la pièce unique, qui lui maque, surtout quand cette pièce n'est autre qu'un portrait d'un être cher, c'est à dire de soit même. " - Monsieur, vingt pièces d'or ne me convient pas, vous valez beaucoup plus, ne vous sous estimer pas, mais excusez moi, il faut que je m'occupe du portrait, de Madame la Colonelle Dugrandchef tant que la lumière convient. Nous en reparlerons plus tard. Vous savez ou est mon échoppe, d’ailleurs il semble que vos vielles douleurs ne vous fasse plus souffrir!" En disant ceci, notre homme prend le portait qui est sec et le range dans ses affaires, inaccessible à la rapacité du haut fonctionnaire. " - Madame la Colonelle Dugrandchef, que pensez vous de vos esquisses, cela vous plait il? La position du corps vous plait? Je peux changer quelques chose? Voulez vous que je vous éclaircis la couleur de vos vêtements, en assombrissant le fond? Il commence à faire froid, et la lumière va décroitre. Oui, avec ses indications, je vais pouvoir réaliser le portrait que votre Mari, le Colonel Dugrandchef, désire mettre à la place d’honneur de votre salon........." Galiléo, dit tous cela sans faire attention, aux expressions de Monsieur le Porc-épique! Comme si il ce Monsieur est transparent!

S'il croyait vraiment pouvoir battre Crissolorio Ostiz en terme de patience… Ce dernier avait après tout une patience admirable, et il pouvait bien attendre des mois pour régler cette histoire que ça ne gênerait pas la moins du monde, car après tout il arriverait de toute manière à son but, et il avait bien tout son temps. Contrairement à l'autre sans doute, certes Crissolorio savait que 20 pièces d'or ce n'était pas un prix acceptable, mais c'était bien le but négocier, et il tâcherait de faire descendre le prix à au moins 80 pièces d'or. Et il suffirait pour cela de faire attendre l'artiste avec un portrait qu'il ne pourrait sûrement pas vendre à qui que ce soit d'autre.

Donc s'il voulait faire attendre, soit ! Crissolorio était fils de marchand après tout, et un ancien ami proche d'Aldaron Triade, dire qu'il s'y connaissait dans beaucoup des ficelles des marchands étaient un euphémisme. Et faire patienter l'interlocuteur était une ficelle si évidente que n'importe qui pourrait la deviner, ça se jouerait donc à qui serait le plus patient, et pas grande monde rivalisait, et encore moins surpassé en patience le philosophe.

« En effet nous verrons cela plus tard. » Dit calmement Crissolorio, en regardant son interlocuteur dans les yeux. Ah non il ne lâcherait pas l'affaire, et ne se ferait sûrement pas extorquer une telle somme. Et le peinte alla donc s'occuper du portrait de la dame de la noblesse, alors qu'il rangeait celui de Crissolorio. Le pire étant qu'Ostiz savait qu'il aurait pu avoir le même portrait à 100 pièces d'or en faisant la demande à l'un des peintres de la cour, et ça aurait été la même qualité personne ne pouvait dire le contraire, le seigneur Vraorg après tout n'appréciait que les artistes ayant un minimum de talent pour le glorifier...

Enfin pour sa part Crissolorio avait autre chose à faire pour le moment, et il laissa donc le peintre à ses préoccupations artistiques. Sur ce il avait des devoirs de courtisans à exécuter après tout. Il s'occuperait sans doute de cette histoire de tableau plus tard, surtout que son logement privé se situait à Gloria, et non à Althaïa aux dernières nouvelles. Enfin il le réglerait en temps voulu, cela était certain... Mais d'ici il devait régler deux trois choses.

" - Oufffff.. " Monsieur Crissolorio Ostiz est partie. Il faut qu'il quitte vite cette ville au plus vite. Galiléo Mercator raccompagne Madame la Colonelle Dugrandchef, chez elle, en lui parlant de revenir dans deux jours, avec une aquarelle élaborée. Notre homme se dépêche de rentrer dans son échoppe "La Rose Noire". Il y a un client qui l'attend, la soiré commence fort. Celui-ci demande un pécheur installé sur un quartier de lune………
Ce n'est que vers deux heures du matin que Galiléo peut fermer sa boutique. Il allume plusieurs bougies et se met à travailler sur le projet de la Dame. Vers quatre heures il obtient une aquarelle aboutie, qui lui convient. Il se met alors à travailler sur les notes de mémoires de la barbacane.
A cinq heures il est content du plant qu'il a obtenus et en fait une copie en pointillé sur une feuille transparente huileuse. A cinq heures trente il se retrouve dans l'écurie. Il trouve dans la stèle de la compagnie des transports Petibonds, un grand cheval de trait. Après lui avoir donné une pomme contenant un soporifique. Le Tatoueur nettoie la peau et se met très vite au travaille. Il ajoute quelques commentaires, comme "Cela sera le dernier plan, je rentre par mes propre moyen au Pays," avec un P Majuscule, comme Protectorat. Il camoufle ce dernier tatouage. Puis notre homme efface toutes les traces de son passage. Il rentre dans son échoppe et range, et détruit toutes les preuves de son activité secrète........Sauf le portrait de haut fonctionnaire, qu’il range dans sa gibecière. Vers huit heures mort de fatigue il s’endort. En début d’après midi, Galileo fait un paquet du projet de l'aquarelle de Madame la Colonelle Dugrandchef. Il fait venir un porteur, pour qu’il donne en main propre le paquet à la Dame. Vers treize heure, il se dirige lentement sans précipitation vers la porte de l'Ouest avec peux d'affaire, et sans attention de retour....... La conscience presque tranquille.

Il y avait certaines choses qui se remarquaient, et certains officiers que Crissolorio avait vu alors qu'il se rendait à ses appartements, et qui semblaient très à cran, et d'autres assez décidés… Il n'était donc guère dur de supposer qu'ils avaient décidés de prendre des mesures appropriés à la situation. Restait à voir ce que cela donnerait, mais pour sa part Ostiz savait que son poste de petit courtisan lui donnait au moins une certaine sécurité que le petit peuple n'avait pas en comparaison. Et il n'allait sûrement pas s'en plaindre surtout dans une cité aussi bien tenu par l'armée...

Et c'est donc le lendemain que ces mesures ont pris effet, entre-temps Crissolorio était allé voir le tatoueur parce qu'il avait eu quelque chose en tête, mais il vit ce dernier proche de la porte, et non de sa boutique. Porte clos par la garde, Crissolorio se porta donc à la rencontre de l'homme. Qui devait contempler l'un es résultats des mesures prises par les officiers ce matin.

«  Je devais vous voir mon brave, et d'ailleurs visiblement vous vouliez sortir d'Althaïa… De ce fait je suis au regret de vous annoncer que la garde interdit les entrées, et sortie de la cité aujourd'hui, et probablement pour quelques temps. Suite à des craintes de la part des officiers que des espions rebelles puissent s'infiltrer dans la cité. » Dit calmement Crissolorio à l'autre qui semblait se diriger vers la sortie, en somme il devrait attendre surtout s'il désirait aller autre part, pas de chance pour lui en somme, mais Ostiz n'allait pas franchement s'en plaindre, ce n'était que des mesures militaires de circonstances après tout.

« Sur ce… Je dois m'entretenir avec vous de quelque chose, accepteriez-vous que nous nous rendions dans vôtre boutique pour ceci ? » Dit calmement Crissolorio. Après tout l'homme n'avait sans doute pas mieux à faire sur l'instant surtout que les portes se retrouvaient fermés pour la journée, et les gardes inhabituellements méfiants.

Il fait beau en ce début, d’après midi et notre homme regarde les nuages se faire pousser par les vents d'ouest et se transformer. Il longue le quartier des forges, ces forges qui fumes, tout temps, tant le besoin d'Arme est l'une des activités principale de cette ville militariste. Galileo arrive à la porte de l'Est et vois de loin, que la porte est fermé.... Fermé, mais cela veut dire quoi? cela veut dire qu'il ne peut plus sortir? Or a Athaïa on ne que sortir par les portes, car toutes les autres sorties ont été condamné par la magie... Mercator réfléchit et c'est a ce moment qu'une personne lui parle, et cette personne n'ai autre que Monsieur Crissolorio Ostiz, qui lui annonce le bouclage de la ville, pour empêcher des espions rebelle de s'infiltrer.....mais c'est m’exfiltrer que je veux, partir, quitter cette cité.....Au secoure, help, S.O.S...... Tout cela est dit dans la tête sans que le tatoueur ne dise pas un mot, ni que cela ce lise sur son visage! Et maintenant le radin rapace, lui demande un entretien dans son atelier........... Mais son échoppe est rangé et..... Soudain Mercator voit un moyen de sortir de ce piège, mais il faut qu'il se débarrasse de vieux jeune Grippe Sous, sans le sous. Il se fait une liste de ce qu'il a besoin, tout cela est possible grâce aux jeux qu'ils réalisaient avec son vieux Maître Katfaïel. Il lui faut des pinceaux, de la colle, de la garcette et du papier de soie, de ce même papier de soie, qu'il c'est servit, pour emballé le portrait de Madame la Colonelle Dugrandchef. Il a du travaille, il faut qu'il se débarrasse de l'homme qui a une bourse à la place du cœur. " - Je suis entrain de rendre mon échoppe, Monsieur, je suis sur le point de partir et je prépare, mon départ, que voulez vous, me proposer?"

« Vous vouliez partir ? Au vu des circonstances je suppose donc que vous avez tout vôtre temps devant vous mon brave, car malheureusement personne ne peux passer outre la fermeture des portes... » Personnellement ça l'arrangeait en partie aussi, et puis l'autre lui semblait toujours assez soupçonneux au final. Enfin la tatoueur se retrouvait donc coincé dans la cité comme mains badaud, et autres personnes. Après il existait des exceptions, mais c'était les militaires, officiers, et personne d'importance, ou dont la tâche permettait qu'ils puissent passer à autre chose sans qu'on ne les arrête. Après tout un cité militaire comme Althaïa devait continuer à fonctionner, et cela pour le bien de l'effort de guerre...

Crissolorio qui savait donc que c'était le bon moment poursuivit ensuite impassible. « Je vous propose simplement de venir discuter un peu à l'écard de deux trois choses. J'ai disons réfléchit à vôtre proposition d'hier, et j'aurai donc quelque chose d'intéressant à vous proposer en retour, et je suis certain que la chose vous semblera fort acceptable. » Il parler à la manière des politiciens qui savaient exactement où ils voulaient en venir, pour sa part il avait déjà deux trois choses en têtes, et il allait tâcher de récupérer ce tableau à un prix bien plus acceptable que 150 pièces d'or, mais pas aussi peu que 20 pièces d'or.

Et peut-être qu'il pourrait se baser sur le fait que la ville était fermé pour négocier ? Après tout il avait une idée en tête, et si cet homme tenait tant à partir peut-être que Crissolorio pourrait l'aider en échange d'une forte réduction sur la vente de son tableau, après tout tout se marchande pour un marchand avisé. Et avoir une autorisation exceptionnel n'était pas si dur que cela au final si on savait soudoyer la bonne personne… Enfin l'on verrait bien, mais restait d'abord à voir comment l'artiste en herbe comptait négocier la chose, et comment il réagirait aux paroles d'Ostiz.

" - Seulement sortir faire un tour, Monsieur, seulement sortir, pour respirer s’oxygéner, loin de ces forges qui crachent, leurs volutes de fumée, qui montent dans la ciel, et salissent constamment les mures de la cité de cette sale couleur noir de suie… Mais c’est aussi vrai que je pense retourner à Caladon, je pense avoir fait le tour de la clientèle ici, mais je reviendrais dans un an ou deux, avec de nouveaux tatouages, des nouvelles couleurs….. Mais bon c’est pas grave je vais en profiter pour faire quelques...... Mais de quoi voulez vous me parler, quel est la proposition qui me semblera tout à fais acceptable ?" Notre homme savait pertinemment ce qu’envisage le Radin, faire baisser le prix du portrait. Il est accroché, ferré, appâte, péché.... Cela fait rire intérieurement Galiléo, ce brave grippe sous va certainement lui proposer, quelque chose, mais quoi Mercator ne le sait pas. Cela pourrait devenir dangereux ou bien cela pourrait être une planche de salut! Mais il reste toujours son plan A, et ce plan A est relativement long à réaliser et a sécher, une journée et une partie de la nuit. Il faut qu'il se débarrasse du Pic-sous, il faut aussi le faire mariner, qu'il poirote encore un peu. Il fait beau, avec des jolies nuages, le temps n'est pas à la pluie, et il ni aura pas de lune... Important cela, Important. " - Cher Monsieur, je pense que je vais profiter de mon temps libre pour aller Au Lapin Coquin, voir Mademoiselle Iseulbelte, ou au Hibou Gryvoit, Mademoiselle Jansianne y est sublime avec son grand Trululu.... A moins que j'aille au Moulin Vermeille voir Mademoiselle Klunegounne faire la Grande Chartreuse......" Notre homme dit cela en en quittant Monsieur Ostiz. Il le laisse en plan. C'est qu'il a du travail et il veut passer inaperçu. Il rentre dans une ruelle, et après quelques transformation Tobold des Mangroves réapparait, bien habillé sans barbe et se dirige vers une papeterie acheter du papier de soie, des rouleaux de papiers de soie...........

Sortir faire un tour ? Il doutait que la garde accepte une excuse pareille, et puis ce n'était pas Crissolorio qui décidait de qui entrer, et de qui sortait de toute manière. Mais il est vrai que l'air de la cité n'était pas très frais à cause de la fumée dégagée en permanence par les forges alentours, mais il en était ainsi dans une cité guerrière comme Althaïa... Enfin l'homme expliqua qu'il voulait se rendre à Caladon maintenant car il n'y avait plus beaucoup d'affaire à faire par ici à part peut-être dans une, ou deux années. Qu'il fasse comme il lui semble après tout ce n'était pas à Ostiz de lui dire comment gérer son commerce de toute manière. Et puis il avait une proposition à faire comme lui demander l'homme.

« Je vous propose que nous en parlions dans un lieu plus calme, et moins fréquenter. » Après tout il n'avait pas envie de parler de ceci en pleine rue alors que n'importe quel passant qui passerait par là pourrait l'entendre… Mais visiblement l'autre voulait faire traîner la chose, à croire qu'il essayait de le faire s'impatienter, bonne chance après tout Crissolorio avait tout son temps devant lui contrairement à un homme du petit peuple.

Et donc le tatoueur prit congé pour aller sans doute forniquer à une auberge au nom assez évocateur, ou à un moulin… Plus il l'entendait parler visiblement, et plus Crissolorio avait une sensation de déjà vu avec cette homme… D'accord il le verrait certainement un peu plus tard, pour sa part Crissolorio n'insista pas, et passa à autre chose. Il retrouverait l'autre homme plus tard certainement, et pour sa part Ostiz alla se préoccuper de deux trois choses qui avaient tout de même une certaine importance selon lui. A savoir une affaire d'argent privé, mais cela est une autre histoire. Il verrait bien par la suite s'il revenait vers le tatoueur dans quelques heures. Car d'ici là il avait du temps devant lui.