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| Auteur | Message |
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Merithyn Shadowsong Légende
| Sujet: Une lueur dans la nuit Lun 29 Juin 2015 - 20:48 | |
| 11 février de l'an 5
Le sang coulait dans la petite rigole encombrée de détritus divers et qui dégageait une désagréable odeur. Le sombre liquide se mêlait à la fange et aux relents pour parfaire cet étrange tableau. Ce sinistre et pitoyable tableau de la détresse humaine. Il y avait eu un combat. Qui étaient les concernés ? Cela n’avait plus d’importance, si cela n’en avait jamais eu. Peu importait qui se battait, ils étaient tant à le faire… peu importait leurs noms, ici-bas, ils étaient des vermisseaux, laissés pour compte de l’empire de Vraorg. La pluie incessante effacerait bientôt le sang, tandis qu’on traînait un cadavre hors de vue. Ce qu’il en adviendrait n’était l’affaire de personne d’autre que des encapuchonnés… ils avaient tous mieux à faire que de s’occuper d’un mort. Eux devaient survivre… L’autre, le vainqueur était encore en vie, agonisant, il ne durerait guère. Il avait encore la force d’embrocher l’un d’eux, mais plus pour longtemps. Quand il serait mort, ils le détrousseraient avant de l’abandonner aux rats encapuchonnés. Lentement, le cercle se resserrait… lentement, ils avançaient. Survivre oui, il fallait survivre, à n’importe quel prix. Il ne tarderait pas à mourir. Bientôt il ne serait plus une menace. Le sang coulait encore, refroidissant sur les pavés détrempés. La scène serait lavée autant qu’il était possible avant que le moindre garde ne survienne, si tant est qu’il y en ait encore un pour veiller.
Enfin, les yeux de l’agonisant devinrent vitreux, ils y étaient presque… presque… « Fichez le camp ! » La voix venue de nulle part claqua, rocailleuse et sèche, dépourvue de clémence. Ils déguerpirent rapidement. Ils n’étaient pas des combattants, seulement des opportunistes, des vautours… L’homme était de haute taille, de puissante carrure et son visage dissimulé derrière une capuche impressionnait, du peu qu’on en voyait. Ils déguerpirent. Ils n’étaient pas de taille à lutter. Se dissimulant derrière un tas en décomposition qui devait rassembler autant de déjections que de morceaux de diverses choses en décomposition, ils fixèrent le nouveau venu alors qu’il ramassait l’agonisant, rejoint par un semblable qui l’aida à le porter. Ils disparurent à l’angle d’une ruelle, remontant vers l’ancien quartier bourgeois. Pillé, vandalisé, détruit, il était aussi pitoyable et misérable que le reste de la basse ville. Ils ne suivirent pas, ils avaient trop peur de ces hommes… Ils avaient des armes, de la puissante magie. Et ils n’hésitaient pas. Ils firent le deuil de leur aubaine… ce n’était pas ce soir qu’ils auraient une trouvaille. Après s’être concertés, ils détalèrent… des individus approchaient, qui ne venaient pas des taudis.
Les deux hommes quant à eux conduisirent l’agonisant jusqu’à ce qui avait été une ancienne demeure du quartier bourgeois. Une haute demeure de pierres blanches à présent salies, dont le jardin était en friche et la porte de bois branlante à moitié brisée. Une lueur ambrée filtrait par elle, et par les fenêtres condamnées, tandis que, sur le muret de pierre entourant le jardin, était posée une lanterne rouge. Le plus imposant des deux hommes resta dehors, et vint se placer sur le petit chemin aux pavés brisés qui conduisait au pas de la porte. Silencieux et alerte, il s’installa sur le muret, près de la lanterne, et observa les environs, semblant attendre quelque chose… ou quelqu’un…
Note : Ceci est le rp d'event lié à la rumeur "Lueur rouge". Tous les personnages peuvent y participer dans la mesure du possible, mais ceux possédant la rumeur sont prioritaires. Pour participer, il vous suffit de m'envoyer un mp pour me prévenir, puis de poster une introduction à la suite de ce post. Prenez simplement en compte que l'ordre des posts définis l'ordre dans lequel les personnages arrivent (pensez donc à prendre en compte la présence des autres). Dernière chose : si vous cherchez à entrer, ou à discuter avec le PNJ, laissez les actions en suspend, le MJ vous répondra ensuite
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| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Mer 1 Juil 2015 - 21:50 | |
| Accompagner la dame d'Althaïa, voilà la raison principale qui faisait qu'il était ici, et aussi qu'il ose braver le quartier pauvre pour cette histoire de lueur rouge, certes il avait entendu cette rumeur, et certes celle-ci avait attiré son intérêt, mais pour un homme comme lui se balader seul dans le quartier pauvre aurait été signé son arrêt de mort, mais la dame d'Althaïa. Qui oserait se dresser face à elle ? En plus d'être une mage d'une puissance terrifiante, sa réputation, et son prestige suffisait à faire frisonner de terreur tout ceux qui se dressaient face à elle. Crissolorio se sentait a peu près en sécurité à ses côtés, mieux valait être avec elle que contre-elle après tout, en tout cas il n'était pas mécontent de ne pas avoir fait mauvaise impression auprès d'elle.
Après l'on aurait pu se dire qu'accompagnant une telle mage Ostiz n'aurait pas besoin de prendre beaucoup de précautions, mais non . Il en avait prit quelques-uns, se vêtir d'un manteau de brume, de deux trois babioles, et prendre en main son bâton Defendo . Ainsi qu'un petit quelque chose qui avec un peu de chance ne lui serait guère utile, il ne pensait pas avoir besoin du moindre de ses objets en la présence de la dame, mais dit-on que prudence est mère de sûreté. Et puis il avait payé pour ces objets ! Il serait vraiment navrant qu'il n'en ai pas l'utilité de ce fait. Son avarice avait souffert de cela, mais il l'avait bien fait pour une raison. Diminuer ses chances de se faire poignarder par derrière éventuellement. Et cela valait bien quelques sacrifices... Il ne jetait pas son argent pas les fenêtres après tout.
Où Allaient-ils ? Une vieille maison de l'ancien quartier bourgeois, et une lueur rouge. Un endroit guère fréquentable cela ne faisait aucun doute surtout en un tel lieu. Le quartier pauvre était repère de bandit, et de voyou de toutes sortes cela ne faisait aucun doute. Et un lieu dans lequel il ne valait mieux pas traîner quand on était de condition aisé. Sauf lorsqu'on était bien accompagné. Que cachait cette fameuse lumière rouge ? Il n'en savait rien. Il avait bien quelques soupçons comme toujours, mais rien de bien concret. De toute manière il verrait bien avec un peu de chance. Quoique pouvait-on vraiment parler de chance quand la dame d'Althaïa elle-même s'intéressait à ce genre de chose ? Pas vraiment… Si Vraorg lui avait conféré une telle position, et un tel honneur malgré sa race, il était certain que la dame avait d'autant plus de mérite, et d'acharnement. Et pour cela Crissolorio ressentait une certaine admiration pour elle. L'ambition, le mérite, l'acharnement, la compétence, des vertus très louables. Et après tout il fallait rendre à Judovic ce qui est à Judovic, enfin cet expression pour dire qu'il fallait accorder les honneurs à quelqu'un qui le mérite.
Et comme on aurait pu s'y attendre il n’eut guère beaucoup d'ennuis lui, ainsi que la dame lors de la traversée du quartier pauvre pour aller vers la demeure. Et pourtant on pouvait presque les voir à chaque coin de rue les lames aiguisés, on pouvait les sentir à chaque embranchement cette puanteur de mauvaise augure, et ces sons peu rassurants. Un endroit bien sinistre que le quartier pauvre, cela l'on pouvait le dire, en 3 ans Crissolorio n'y avait quasiment pas mit le pied, et il découvrait presque en première loge tout ceci, et c'était singulièrement différent du simple fait d'observer la chose depuis les murailles protégeant le quartier riche. Il resta calme comme toujours, mais au fond il était aux aguets. Même en présence de la dame les lieux n'étaient pas dépourvus de danger .
Mais la progression se fit. Et c'est ainsi qu'il virent la fameuse demeure, une demeure qui devait être splendide sans aucun doute il y a seulement quelques années de cela, mais qui maintenant avait bien perdue de sa superbe. Il vit le colosse gardant le chemin, et sut qu'ils étaient probablement arrivé au bon moment. Étaient-ils attendus ? Il ne le savait pas. Mais qui ces colosses attendaient-ils ? La présence de Crissolorio, et de la dame était-elle indésirable pour cet homme ? D'autres questions qui ne tarderaient probablement pas à avoir une réponse.
Car c'était bien pour cela qu'il était venu au final, pour des réponses….
D'ailleurs il ne fit pas attention à la traînée de sang par terre, pas qu'il ne l'avait pas vu, mais il ne voulait pas la regarder, de toute manière ce n'était guère étonnant en ce genre de lieu. Même s'il restait toujours aussi peu à l'aise avec le sang à force il avait finit par développer l'habitude d'éviter de regarder ce dernier d'instinct, et cette habitude était sans doute très confortable. Surtout en un tel lieu.
Non il s'intéressa plutôt à la dame alors qu'ils s'arrêtèrent devant les deux hommes. Crissolorio se retourna calmement, et brisa le silence de quelques paroles.
« Que puis-je faire pour vôtre bon plaisir noble dame ? »
Dit-il calmement, et poliment en se fendant d'une révérence. Après tout c'était elle qu'il accompagnait, et elle qui avait autorité, il attendrait donc son bon vouloir. Si elle décidait qu'il fallait attendre avant d'entrer. Ils attendraient, sinon si elle voulait qu'ils entrent, ils entreraient. Pour sa part il savait que c'était elle qui avait autorité, et s'y faisait très bien. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Lun 6 Juil 2015 - 5:48 | |
| Kälyna appréciait son séjour à Gloria depuis qu’elle était arrivée, mais la triste réalité était qu’elle ne pourrait plus rester encore bien longtemps dans la même cité que son maître. Cette pensée lui déplaisait, car elle se sentait toujours mieux à proximité de celui qu’elle aimait plus que tout au monde. Toutefois, cette personne lui avait remis la lourde tâche de diriger Althaïa la Terrible et la dernière chose qu’elle désirait était de lui déplaire et de perdre la confiance qu’il lui accordait. Ce n’était certainement pas en restant entre les murs de la capitale qu’elle allait pouvoir veiller à la réussite de cette tâche et c’est pourquoi elle avait prévu rentrer bientôt à l’endroit qu’elle appelait « chez elle ».
Dans quelques jours, elle s’éloignerait de la Dépravée et de tous ces gens intéressants qu’elle y avait rencontrés. Parmi ceux-ci se trouvait cet humain d’un certain âge, Crissolorio Ostiz, dont elle avait immédiatement cerné les intentions de vouloir lui plaire à tout prix. Pourquoi faisait-il cela? La réponse était bien simple : elle était importante et lui, ne l’était pas. S’il voulait cesser d’être qu’un simple petit courtisan à la cour de Vraorg et qu’il désirait gravir en importance dans la Théocratie, il aurait besoin de contacts dans les hautes sphères dont elle faisait partie. Si elle voulait, elle pourrait l’aider dans ses plans. Comptait-elle vraiment satisfaire à ses attentes? La réponse, elle l’avait mis en suspens puisqu’on ne gagne jamais rien gratuitement. Le bourgeois allait devoir faire ses preuves. En attendant, elle s’amusait à le voir se plier à chacune de ses demandes et il lui faisait davantage penser à un simple valet qu’autre chose.
C’est d’ailleurs à ses côtés que la dame d’Althaïa franchit l’enceinte du quartier pauvre. Une rumeur avait attiré son attention et piquée par la curiosité, elle avait décidé de vérifier elle-même ce dont il s’agissait avant de quitter la ville de son bien-aimé. On racontait qu’une demeure presque en ruines attirait les gens et qu’on y allumait une lanterne rouge le soir. Plusieurs hypothèses étaient lancées quant à la raison de cette lueur rouge, mais personne n’avait pris la peine d’aller vérifier officiellement. Intéressée, Kälyna avait décidé qu’elle en aurait le cœur net. Certes, elle aurait pu envoyer quelqu’un pour elle afin de vérifier ce que cet endroit cachait, si tel était le cas, mais elle avait appris qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même. Toute aide était toutefois appréciée et elle avait donc accepté celle de Crissolorio Ostiz.
C’est d’un pas assuré que l’elfette avançait dans l’ancien quartier bourgeois et aucun bandit ne risqua à vouloir les détrousser. Était-ce cette aura d’assurance qui s’émanait d’elle qui les fit hésiter ou le fait qu’elle ne soit pas seule? Peu était-ce simplement parce qu’ils étaient chanceux, car ils arrivaient après qu’un combat ait eu lieu. Peu importe, le résultat était le même : la vermine de l’endroit ne les avait pas dérangés et les deux Théocrates se rendirent à destination.
Tandis qu’elle avançait vers les vestiges d’une jolie maison bourgeoise, son regard doré fut accroché par la lumière émanant d’une lanterne rouge. Ils étaient au bon endroit et ils n’étaient pas seuls: l’homme imposant près du muret était bien difficile à ne pas remarquer. Elle s’arrêta un moment, apostrophée par son compagnon.
- Attendez-vous toujours que je vous dise ce qu’il vous faut faire? Faites un peu preuve d’initiative.
Fidèle à ses habitudes, sa voix avait été froide. Elle emprunta le petit chemin aux pavés brisés sans même tenter de cacher sa présence. À quoi bon puisque l’homme savait déjà qu’ils étaient là? Bien que son but était d’entrer dans la demeure, elle s’arrêta à quelques pas de lui. Elle abaissa la capuche de sa cape la protégeant de la pluie et dévoila son visage, révélant ainsi la blancheur de sa peau.
- Bonsoir.
Il n’y avait pas d’émotions dans sa voix, mais le ton avait voulu être respectueux. Elle attendait maintenant la réponse de l’homme, ce qui lui permettrait d’évaluer sa réaction à son égard. Elle ignorait ce que lui réservait cet endroit et préférait prendre ses précautions. Posant son regard doré sur l’individu, elle en profita pour détailler ses traits. Serait-il agressif, surpris, craintif, joyeux ou indifférent de la voir?
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| | | Merithyn Shadowsong Légende
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Dim 12 Juil 2015 - 22:47 | |
| PNJ En voyant arriver le duo, l’homme gardant l’entrée se redressa sensiblement et tourna la tête dans leur direction, bien qu’il fût quelque peu difficile de s’en apercevoir dans l’obscurité. Qu’était-ce que ce couple si mal assortit, exactement ? Ce n’était pas du tout ceux qu’il attendait. Oh, il pouvait simplement s’agir de passant, mais étrange tout de même, les couples en goguette, ça ne courrait pas les rues en leur temps. Gloria n’était pas sécurisée, encore moins par ici malgré leurs efforts, il y avait fort peu de chances, tout de même, qu’ils soient là simplement par hasard et pour se promener. Il n’y avait rien d’autre que la demeure à la lanterne rouge, en ces lieux… Alors il avait tendance à se montrer méfiant, surtout quand il attendait quelqu’un. Tous deux approchaient lentement de lui, et il se crispa sensiblement en reconnaissant bientôt de qui ils s’agissaient. Voilà bien un événement prompt à déstabiliser. L’ancien laquais de Fabius Kohan, traître véreux, et la terrible dame blanche d’Althaïa… Soit il n’avait pas de chances, soit il y avait anguille sous roche. Dans tous les cas, il ne manifesta pas davantage sa crainte, car ce n’était certainement pas une bonne idée avec quelqu’un d’aussi dangereux que cette femme elfe. Il n’avait pas besoin d’être des beaux quartiers pour avoir entendu les histoires à son sujet… Ils arrivaient près de lui, à présent et il fronça les sourcils en entendant l’homme s’adresser à l’elfe ainsi, juste devant lui. Qu’est-ce qu’il avait en tête exactement ? En tout cas la répartie de la Dame eut le mérite de lui tirer un involontaire rictus amusé. Ce n’était certainement pas très malin de sa part, que de se laisser amadouer ainsi… mais il saluait l’esprit et la façon de penser de cette personne, au moins pour ça.
Lorsqu’elle lui parla, apportant encore une fois la confirmation de ce que son regard affûté avait perçu, il eut un léger frisson, imperceptible. Pourtant, encore une fois, il fut surpris. Elle était froide, mais de toute évidence, elle était civile. Au moins en apparence évidemment… Mais il s’était attendu à un bras de fer avec elle, pas à… ça. Reconsidérant soudain sa position et la leurs, il hocha la tête. « Bonsoir, Dame Vallael » Et il abaissa également sa capuche. Il n’avait de toute façon pas de raisons de ne pas le faire à ce stade. Il avait la trentaine, et s’il avait les traits agréables, rien ne semblait particulièrement le distinguer d’un autre, physiquement du moins. Néanmoins, pour Kalynä dont la sensibilité magique était plus grande, il était évident que cet humain était un haut-mage. Haut à quel point, c’était difficile à dire car ses signaux restaient relativement brouillés, par un artefact, de toute évidence, mais l’idée était bien là. Son regard marron passa de l’elfe au vieil homme qui avait été craint et détesté dans tout le royaume, et qui, aujourd’hui, n’était plus que détesté. Tentait-il de retrouver sa place en aidant la Terrible ? Voilà qui méritait d’être demandé, non ? Que devait-il faire ? Il était évident que la serviteur de Vraorg le Blanc voulait entrer, néanmoins il ne s’imaginait pas vraiment pourquoi. Ils n’avaient pas l’air, l’un comme l’autre, particulièrement prompt à vouloir les passer tous au fil de l’épée, mais on ne savait jamais non plus… Alors quoi ? Et bien le mieux était de mettre les deux pieds dans le plat, sans doute.
« Si vous permettez, Dame… Que venez-vous faire ici ? Je ne vous interdis pas le passage, je n’en aie pas les moyens… Mais je suis surpris qu’une personne de votre distinction vienne visiter une si humble demeure… » Puis, se tournant vers l’Ostiz « Et vous… je ne sais pas si je dois vraiment vous prévenir, mais vous n’êtes toujours pas bien vu ici… Ce n’est certainement pas une bonne idée de vous montrer, même en si… intimidante compagnie »
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| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Mar 14 Juil 2015 - 23:19 | |
| Il y avait-il quelque chose rajouter ? Non pas vraiment, faire preuve d’initiative, lorsqu'il serait rentrer sans doute, mais pour le moment il fallait déjà rentrer dans la dite demeure, et pour cela la dame serait probablement plus persuasive que lui. Il ne pouvait donc pas vraiment faire grand-chose pour le moment, enfin il trouverait bien, et il se contenta donc de rester parfaitement silencieux à la réponse de la dame, et il n'était pas effarouché le moins du monde. Après tout il était bien au dessus de cela, il n'avait pas passé plus de 50 ans de sa vie à apprendre à se maîtriser lui-même pour être quelqu'un de si facilement atteignable. Prendre les choses avec calme, les aborder avec du recul, réfléchir avec pragmatisme pour trouver la meilleure solution voilà ce qui lui avait toujours semblé la conduite à suivre. Quand à celui qui se laisse aller à ses émotions il fait bien rarement le meilleur choix. La raison après tout restera toujours un meilleur guide que la passion. Pourquoi cette dernière était-elle tant décrié après tout par les sages, et beaucoup de hautes figures intellectuelles ?
Il alla donc calmement lui aussi devant le garde de la demeure, il regarda ce dernier rabaisser sa capuche, pour voir des traits qui ne se démarquaient pas particulièrement, mais il le savait bien lui même que ce qui importe chez quelqu'un ce n'est pas l'apparence, mais l'esprit.
Et le dit garde se permit de poser une question à la dame d'Althaïa après avoir fait une remarque. Alors comme cela il n'interdirait pas le passage ? Bien, et ensuite le même homme dit à Crissolorio que celui-ci n'était pas bien vu ici. Comme s'il ne s'en était pas douté, pour sa défense la garde soulignait lui-même que ce qu'il disait était très évident. Bien, bien. Crissolorio se contenta donc d'y répondre calmement, et simplement.
« Je tâcherai de ne pas trop me faire remarquer. » Se contenta t-il de dire simplement, pas besoin d'en dire plus après tout car ce n'est pas non plus comme s'il allait tout expliquer au garde en faction près de la demeure. De toute manière s'il avait acheté son manteau de brume par exemple ce n'était pas pour la décoration, aux dernières nouvelles il n'avait jamais été du genre à jeter l'argent par la fenêtre, tout les objets qu'il avait sur lui n'avaient qu'un seul, et unique intérêt. Faire en sorte que son existence ne connaisse pas un terme violent si possible car on n'est jamais trop prudent par les temps qui courent. De toute façon aux dernières nouvelles il n'étaient pas là pour discuter de la dangerosité du quartier pauvre...
Et suite à une courte réflexion Crissolorio jugea bon de se montrer direct lui aussi, après tout on n’est pas à la cour ici, les ronds de jambes entre courtisans n'étaient point nécessaires. Et il dit donc d'un ton parfaitement neutre. Après tout si le garde pose des questions pourquoi eux ne le feraient-ils pas eux aussi ?
« Auriez-vous l'obligeance de nous dire à quoi nous devrions nous attendre une fois à l'intérieur ? » Une question générale, et pas trop indiscrète, agrémenter par un ton poli car après tout il n'était de un pas le genre à rabaisser à la pelle ses interlocuteurs sans compter qu'il aurait été stupide de rudoyer quelqu'un ainsi. Et il était logique d'une certaine manière de demander ce qu'il y avait dans le demeure dans la mesure où ils envisageaient d'y pénétrer.
Devait-il en demander plus ? Non, pas tant qu'il n'aurait pas déjà une première réponse après tout autant ne pas insister inutilement si l'autre se montrait réticent. Crissolorio au passage se fit la réflexion à propos du secret éventuellement caché par cette demeure, que celui-ci était peut-être intéressant, mais il n'avait pas l'air si compromettant que cela aux premiers abords au vu de l'attitude du garde à l'entrée. Mais on ne savait jamais après tout... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Ven 17 Juil 2015 - 4:38 | |
| L’inconnu salua Kälyna et dévoila son visage en abaissant sa capuche. Son regard froid et hautain détailla alors ses traits qui n’avaient, au final, rien de bien particulier. Il s’agissait d’un homme comme un autre. Du moins physiquement, car elle perçut quelque chose qu’elle n’apprécia pas : sa puissance magique. Il était rare que la dame puisse croiser un individu dont la magie était remarquable, encore plus rare lorsqu’il s’agissait d’un homme du petit peuple doté d’un artéfact voulant perturber ses sens. À qui avait-elle affaire? Elle ne savait pas trop, mais elle savait qu’elle devait se méfier. Cela paru-t-il sur son visage? Certainement pas puisque la dame était maître dans l'art de cacher ses émotions et pour rester impassible face à toutes éventualités. Elle était nulle autre que Kälyna Vallaël, la terrible dame d’Althaïa, elle ne craignait rien ni personne. Vraorg était son seul maître et elle n’avait de compte à rendre qu’à ce dieu adoré.
L’elfe ne le quitta pas des yeux tandis qu’il parlait, rendant l’entretien de plus en plus inconfortable. Que faisaient-ils ici? Il le saurait bien assez tôt et comme il le mentionnait si bien, il ne pourrait pas l’en empêcher. Elle n’eut pas à répondre, car son valet le fit à sa place. Promenant l’or de l’inconnu vers Ostiz sans bouger la tête, elle se concentra à nouveau sur l’homme tandis que le bourgeois détesté prenait la parole. Voilà, il faisait enfin preuve d’initiative comme elle le lui avait demandé et elle ne l’interrompit pas, curieuse de ce qu’il allait dire et de la façon dont il allait se débrouiller. En soi, il s’agissait d’une bonne question. Que retrouverait-il à l’intérieur de la maison à la lanterne rouge? Si cette dernière était devenue l’objet de rumeurs, c’était qu’elle avait quelque chose de particulier. Rares étaient les rumeurs qui étaient complètement infondées. Mais la dame blanche serait des plus étonnée si le garde répondait réellement à la question de Crissolorio. Si on lui avait demandé une telle information, elle se serait donné à cœur joie de ridiculiser son interlocuteur et aurait tourné la situation à son avantage.
Le temps de relever nonchalamment sa capuche sur sa tête, la fanatique lui accorda quelques secondes pour réagir. Elle avait voulu être respectueuse à son égard, mais il y avait une limite et ne se laisserait pas mouiller inutilement par la pluie.
- Je vous remercie pour votre généreuse invitation à nous protéger de la pluie.
De sa voix froide, l’elfette avait parlé d’une voix assurée et sans équivoque. Elle entrerait qu’il le veuille ou non, et elle avait décidé pour lui que c’était ce qu’il désirait.
- Ostiz, venez. Nous entrons.
Un peu plus et Kälyna parlait à son chien. Heureusement qu’elle appréciait bien ce vieil homme, car on pourrait se demander comment elle le traiterait sinon. L’ordre lancé, elle n’attendrait pas plus longtemps pour reprendre le chemin qui la mènerait à la porte brisée de cette demeure mystérieuse. Le garde tenterait-il de l’en empêcher ou agirait-il plutôt en hôte courtois? Peu importe, elle était prête à réagir et elle laisserait également son valet entrer le premier. |
| | | Merithyn Shadowsong Légende
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Ven 17 Juil 2015 - 11:49 | |
| PNJ Il tâcherait de ne pas trop se faire remarquer ? Ce n’était peut-être pas exactement maintenant qu’il aurait fallu y penser, étant donné que c’était trop tard. Remarqué, il l’était et quiconque habitué du quartier l’aurait vite compris. Il n’aurait pas dû venir en premier lieu. A son humble avis, il s’agissait plutôt de savoir dans combien de temps on allait lui couper la gorge, plutôt que de savoir s’il pouvait éviter de se faire remarquer. Parce que ça arriverait fatalement, maintenant. Mais après tout ce n’était son affaire que parce qu’il n’avait pas envie de devoir l’aider, pas autre chose. Il se contenta donc de hausser les épaules. C’était sa vie qu’il mettait en danger après tout. La suite lui arracha un bref sourire cynique.
« Non, je n’aurais pas cette obligeance, vous allez devoir entrer pour le découvrir si c’est vraiment ce que vous voulez… moi j’attends quelqu’un et je reste là » Et ça tombait bien, l’elfe semblait avoir eu la même idée. Quoi que décliné d’une étrange manière. Oh pauvre petite… la pluie ça mouillait ? Vrai que dans le luxe des quartiers supérieurs, il n’y avait pas ce genre de choses, on était bien à l’abri et on évitait de sortir pour contempler un paysage qui n’agréa pas aux yeux. Pauvre, pauvre petite, rien qu’un peu de pluie et la voilà toute ronchonne. Mais il l’avait cru différente. N’était-elle pas elfe après tout ? Ce genre de créature aimait la nature non ? Elle avait sans doute bien changé en tout ce temps…
« Mais de rien » fit-il sans paraître se aire forcer la main. Il toqua à la porte et la laissa s’ouvrir devant les deux individus. Lui-même ne bougea pas, exactement comme il l’avait dit. Il attendait toujours quelqu’un après tout… et cette personne se faisait désirer. Il eut tout de même un sourire en songeant à l’ironie de la situation, mais ne dit rien de plus. Il était déçu de ne pouvoir voir leurs têtes lorsqu’ils entreraient. Se détournant d’eux, il remit sa capuche en place et croisa les bras, s’adossant contre la pierre et reprenant son observation des lieux. L’averse risquait d’être particulièrement drue. Une bonne chose ? Cela dépendait pour qui. Si ces deux-là n’aimaient pas être mouillés ils allaient devoir les supporter un moment. Enfin tant qu’ils ne se montraient pas plus désagréable que ce qu’on pouvait attendre d’un théocrate de la haute… il n’y avait pas lieu de se plaindre. Un soupire lui échappa cependant. Il n’avait pas voulu tenter de combattre contre l’elfe, et il espérait ne pas avoir à le regretter…
A l’intérieur ? Les lieux étaient relativement salubres même s’il était évident qu’il y avait des infiltrations d’eau. Un feu contenu brûlait dans un coin, alors que dans un autre, un petit groupe d’humains s’activait. La majorité de l’espace était occupé par des blessés et des humains tous plus loqueteux et squelettiques les uns que les autres. Ils avaient les joues hâves, tremblaient et leurs yeux étaient ternes et sans vie… Certains des blessés gémissaient par instant ou bougeaient légèrement, d’autres étaient immobiles et silencieux. Il n’y avait pas beaucoup de bruit, comme si tous essayaient de se faire discrets. A l’entrée des nouveaux venus, la majorité leva le regard vers eux, surpris, et parfois effrayés. Beaucoup se tassèrent sur eux-mêmes, d’autres baissèrent les yeux mais leur jetèrent des regards en coin, plein de ressentiment.
Tout au bout de la pièce, dans un coin, une femme et un homme en robes longues de guérisseurs étaient penchés sur le nouveau blessé et le soignait. Deux fillettes qui naviguaient dans la pièce s’étaient également figées. Toutes deux tenaient des seaux remplis de sang ou d’autres fluides, issus des maladies. L’une d’elle se dépêcha de sortir, l’autre, au seau de sang, observait l’elfe sans sembler pouvoir détourner les yeux… Du moins jusqu’à ce qu’un des adultes interviennent. Un vieil homme, qui s’avança pour savoir ce qu’ils venaient faire ici. De dehors, le garde répondit et le vieil homme les regarda tour à tour avec un œil farouche avant de consentir à les laisser entrer…. Entre temps, la petite était sortie puis rerentrée avec un seau vide. D’une toute petite voix, elle demanda au vieil homme si il fallait offrir de quoi se sécher et se réchauffer aux nouveaux venus.
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Ven 24 Juil 2015 - 4:50 | |
| Kälyna n’aimait pas l’endroit. Le contraire aurait été étonnant puisqu’elle ne semblait jamais rien aimer. Elle balaya de son regard glacial ce qui ressemblait à une infirmerie, examinant d’abord les guérisseurs puis chaque personne se trouvant couché au sol. Les malades et les blessés étaient dans un lamentable état. Bien que non volontaire, les plaintes et les gémissements constituaient la musique de la demeure, mais la dame blanche était devenue insensible à ce chant morbide. Un simple coup d’œil et elle sut que la majorité d’entre eux allait mourir prochainement malgré toute la volonté que pouvait avoir les hôtes de les arracher à Mort. C’était trop tard, leur état était bien trop avancé et ce n’était pas des bandages ou des potions qui les sauveraient. Ils y gagneraient peut-être quelques heures, voire quelques jours, mais elle ne voyait pas l’intérêt de retarder l’inévitable. Selon elle, c’était une perte de temps et d’énergie et il serait préférable d’abréger leurs souffrances. Peut-être s’ils avaient la magie et les ressources nécessaires, ils réussiraient à les sauver. Mais dans ce taudis et entourés de ces gens, elle ne croyait pas qu’ils y parviendraient. Si elle décidait de les aider, ce serait probablement une toute autre histoire.
L’or croisa le regard de la fillette qui la fixait et elle l’observa également. Rares étaient les gens qui se risquaient à la regarder aussi longtemps et au contraire de ce que l’on pouvait penser, elle ne s’en offusqua pas. Contrairement aux regards des adultes, ceux des enfants n’étaient pas empreints de dégoût, de panique et de faux respect. La petite ne savait probablement même pas qui elle était en réalité et ce qu’elle lisait était plutôt de la curiosité, de l’étonnement et certes, de la méfiance. Bien difficile d’en être autrement face à une dame aux allures squelettiques.
Le lien qui l’unissait à la gamine fut coupé et l’elfette s’éloigna légèrement de la porte afin de laisser les deux petites sortir. Elle jeta à nouveau un regard à l’homme qui gardait l’entrée, vérifiant si les visiteurs qu’il attendait approchaient, puis se concentra sur la conversation qu’avait l’enfant avec le vieil homme. Si le cœur de Kälyna n’avait pas été de glace, elle aurait souri face à cette demande attentionnée. Au lieu, elle les regarda sévèrement à tour de rôle et abaissa sa capuche.
- Inutile. Gardez vos biens pour vous.
La dame avait parlé calmement et d’une voix sans équivoque. Avec cette froideur qui était sienne, il était plutôt difficile de dire si elle faisait preuve de générosité en les intimant de conserver leurs biens pour leurs patients ou plutôt qu’elle était dégoûtée à l’idée qu’on puisse lui offrir quelque chose provenant du bas-peuple. On pouvait certainement pencher sur cette deuxième option.
- Tu as un nom, petite? Demanda-t-elle en posant l’or triste sur cette dernière d’une voix qui se voulait rassurante. Qui est le maître des lieux?
Était-ce le vieil homme ou un des guérisseurs qui s’occupaient d’un blessé? Peut-être aucun d’entre eux. Elle s’était adressée à l’enfant, car leur innocence les poussait à être plus honnêtes et ils étaient généralement plus sincères. Malgré la cruauté que la dame blanche pouvait faire preuve, elle en épargnait souvent les enfants, car ils étaient rarement conscients de ce qu’ils faisaient.
[ Je me suis entendu avec Criss pour répondre en premier puisqu'il s'absentait pendant un petit moment ]
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| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Mar 4 Aoû 2015 - 22:29 | |
| Finalement Crissolorio n'obtint aucune réponse, au moins il avait bien fait de ne pas insister. Visiblement ce garde était contrariant… Mais en soit rien de bien grave au final, au pire ce n'était vraiment pas important, les idiots mieux vaut les ignorer que s'en préoccuper cela Ostiz ne le savait que trop bien. Et de toute manière ce n'était pas pour parler à un homme un peu rustre qu'ils étaient venus ici. Un homme qui attendait quelqu'un d'ailleurs . Qui ? Ils verraient bien, de toute façon il aurait fallut être sot pour croire que le garde aurait répondu à la question de qui il attendait, alors qu'il n'avait même pas répondu à la question plus abordable de ce qui se trouvait à l'intérieur.
Et de toute manière la dame prit les devants, et après avoir remercié le garde assez froidement elle ordonna à Ostiz de venir . Bien, de toute manière lui aussi n'aimait pas trop la pluie même si cela ne le gênait guère vraiment au final. Mais avant d'entrer Crissolorio qui n'était pas stupide, et voyant que la dame le laissait entrer en premier, consulta au passage sa pièce de neuf pour la regarder, pas de scintillement… Il pouvait donc estimer qu'il n'y avait pas de danger immédiat sans pour autant dissiper sa salutaire prudence. Il ne restait plus qu'a entrer maintenant que la porte était ouverte, sans pour autant se priver de jeter un regard à ce qu'il y avait à l'intérieur.
Et les lieux à l'intérieur vu de la porte n'étaient guère fastes, mais bon il ne s'attendait pas vraiment à autre chose de la part d'une ruine. Et il ne tarda pas à remarquer la présence humaine dans les ruines. Tout le monde ici était dans un piètre état que ce soit les blessés, ou les loqueteux. En somme un bon aperçu de la pauvreté de l'ancien quartier bourgeois. Et les regard que l'on adressa à la dame, et à Ostiz n'étaient guère amènes, mais visiblement ces pauvres hères étaient plus intimidés pour beaucoup qu'intimidants.
Et alors que deux fillettes semblaient occupés Crissolorio vit lui aussi les deux guérisseurs non loin. Et le vieillard venu demander ce qu'ils faisaient ici, et lorsqu'on les laissa entrer Crissolorio se contenta tout d'abord de se fendre d'un poli remerciement avant de pénétrer dans les lieux dit.
Au passage il évita du regard tout ce qui ressemblait plus, ou moins vaguement a du sang, et se concentra donc sur la fillette qui demandait s'il fallait de quoi se réchauffer, et s'essuyer pour les visiteurs. Crissolorio la regarde calmement en réfléchissant. Si la fillette faisait preuve d'une telle insouciance c'est sans doute qu'elle ne savait pas vraiment à qui elle avait affaire, mais en soit cela ne dérangeait pas Crissolorio, et visiblement ça ne mettait pas en colère la dame. Celle-ci refusa d'ailleurs les serviettes, Crissolorio n'avait même pas eu besoin de s'exprimer… De toute manière il aurait refusé lui aussi quoique plus poliment donc ça en revenait au même.
Et il laissa donc la dame à ses occupations avec la fillette, puis Crissolorio jeta un rapide coup d’œil, le vieillard à l'air méfiant, ou les guérisseurs… De toute manière la dame était occupé avec la jeune fille. Il la laissa donc tranquille, jugeant que les guérisseurs étaient occupés, et que les déranger serait la meilleure façon de faire mauvaise impression, et que le vieillard ne serait pas loquace sans doute, au point qu'il se ferait sans doute encore envoyer paître… Et que la dame tâchait déjà de tirer les vers du nez à quelqu'un, et qu'elle y arriverait très bien toute seule certainement. Eh bien attendre semblait être le meilleur choix au final.
Crissolorio se contenta donc de s'asseoir calmement non loin du feu… Tout en tâchant de garder un œil sur la porte pour voir qui devrait venir, et une oreille à l'affût de ce que disait la jeune fille. Car pour le moment ce n'est pas vraiment comme s'il pouvait faire grand-chose d'autre, peut-être qu'en attendant un peu… Oui tout vient à point à qui sait attendre après tout, et puis ils avaient tout leurs temps, il tâcha néanmoins de ne pas s'asseoir trop près des blessés pour quelques raisons personnelles...Il ne restait plus qu'a attendre un peu. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Mer 9 Sep 2015 - 5:29 | |
| La petite fille était mignonne avec son air timide et ses boucles rousses. Elle devait avoir cinq à sept ans, pas bien plus, et elle était bien maigre. Mais cela était bien normal avec les conditions de vie dans lesquelles elle vivait et toute cette pauvreté qui affectait la majorité de Gloria. Tandis que l’or de Kälyna la fixait, elle baissa automatiquement son regard verdoyant vers son seau vide et murmura d’une faible voix à peine audible.
- Lily.
Par la suite, la gamine jeta un coup d’œil vers le vieil homme comme si elle voulait s’assurer qu’elle ne venait pas de faire une bêtise et pour savoir ce qu’elle devait répondre à la question de l’étrange dame. L’homme croisa les bras sur son torse et suivit du regard Crissolorio Ostiz s’avancer vers le foyer. Dès que le courtisan fut assis, son air se renfrogna davantage, définitivement mécontent de voir ces intrus s’installer dans la demeure de la lanterne rouge.
- Que venez-vous faire…
Le vieillard avait reporté son attention sur la dame blanche et il avait élevé sa voix rauque pour demander ce que les deux influents Théocrates venaient faire ici. Mais il s’était étranglé en parlant, perdant soudainement son souffle, et n’arriva pas à terminer sa phrase. Il ouvra la bouche à plusieurs reprises, mais aucun son n’en sorti à son plus grand désarroi. L’elfette avait fait un léger geste de la main* pour le faire taire et l’avait dardé de son regard glacial. De toute sa prestance, elle s’était redressée et menaçante, le vieil homme avait eu l’air de rapetisser face à la dame qui le dépassait grandement.
- Ce n’est pas à vous que je m’adressais. Vous parlerez que lorsque je le voudrai.
Sa voix avait été forte et claire, brisant le calme de l’endroit. Les regards s’étaient tournés vers elle et le silence avait repris. Le visage du vieil homme tourna au rouge tandis que la frustration empourpra ses joues, fixa la dame d’Althaïa et serra les poings avant de sortir de la pièce. Il ne manqua pas de claquer la porte presque en ruines. N’ayant pas la puissance de faire face à la maître mage, il avait préféré sortir avant de commettre un acte qui aurait causé sa perte et aurait entraîné les autres avec lui. Par la suite, les deux guérisseurs avaient reporté leur attention sur leur blessé et l’ambiance était peu à peu redevenue normale.
- Lily…
L’elfette avait prononcé ce prénom d’une voix douce et qui se voulait rassurante.
- Lily. Je ne te veux aucun mal. Je veux simplement savoir qui est le maître des lieux. Peux-tu me le dire?
Elle s’était penchée pour se mettre à sa taille et magiquement, lui tendit quelques roses rouges* qu’elle venait de faire apparaître. La gamine s’empara des fleurs timidement après un long moment d'hésitations.
- C’est monsieur Gaspard. N’est pas là, devrait revenir bientôt.
Lily avait pratiquement murmuré ces mots.
- Où sont tes parents, petite?
Au lieu de répondre, elle avait jeté un coup d’œil rapide vers la femme et l’homme en robe longue, ainsi que leur patient.
Durant ce temps, l’autre fillette était ressortie pour vider son seau à nouveau rempli de sang et était retournée auprès d’un des blessés étendu au sol. Elle était un peu plus âgée que Lily. Elle avait également les yeux verts, mais sa chevelure frisée se rapprochait plutôt du auburn. Une femme dans la quarantaine s’était également tournée vers Crissolorio Ostiz. Celle-ci avait les yeux creux, fatigués, et son corps était recouvert d’un drap opaque.
- Êtes-vous… là… pour nous… aider?
Sa voix avait presque été un râle et elle avait parlé faiblement. Elle toussa pendant plusieurs secondes à la fin de sa phrase.
* [Invocation] Mutisme Fait taire la cible, elle ne peut plus parler pendant quelque temps.
Geste clé : Mouvement ample de la main devant l'adversaire, paume ouverte et de gauche à droite.
* [Invocation] Rosea Crée un petit bouquet de fleurs, de l'espèce que l'on veut et de la couleur que l'on souhaite, laissées à la libre imagination du lanceur. Les fleurs sont toutefois éphémères et se faneront plus vite que des vraies, dès que la nuit tombera.
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| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Sam 12 Sep 2015 - 22:48 | |
| Eh bien il ne savait pas si c'était la meilleure méthode, mais la façon de faire de la dame était efficace même si un peu sèche pour les pauvres hommes que cela affectait, mais pour sa part Crissolorio ne s'en plaindrait aucunement, et puis il fallait être stupide pour se montrer peu amène envers une personne de ce genre, la dame était après tout la deuxième personne en puissance de l'empire, ce n'était donc logiquement pas n'importe qui loin de là. Crissolorio darda donc un regard sur la scène, la dame qui regardait d'un air glacial le pauvre vieillard qui n'arrivait pas à parler, et qui se rendait compte dans quelle situation délicate il venait de se mettre, et cela ne s'arrangea aucunement avec les paroles suivantes qui sortirent de la bouche de la dame… D'ailleurs le vieil homme eu la sagesse de sortir avant d'aller trop loin… Et suite à cela eh bien le calme retomba même si la tension venait d'un coup de redescendre d'un cran… Crissolorio se leva donc calmement après avoir jeté un regard à la dame qui visiblement semblait y faire avec une fillette malgré son apparence macabre, ah l'innocence de l'enfance, c'était triste dans un monde pareil, mais il y avait bien peu de chances que les choses tournent autrement dans l'avenir, il fallait donc s'y faire. Et l'une des blessés dans la quarantaine lui demanda s'il était venu pour les aider, il réfléchit… Oui cela était triste à voir que ceci, mais de un il avait du mal avec le sang, et de deux il était un mage mais seulement puissant. Avec un potentiel faible, donc il ne pourrait pas non plus faire le panacée, mais la question valait le fait d'être posé. « De quelle genre d'aide auriez-vous besoin ? Des soins? Je peux faire quelque chose dans la mesure de mes moyens je pense... » Dit-il simplement, après tout si offrir de l'aide pouvait aider à en savoir plus autant le faire, et d'ailleurs cela permettrait d'avoir l'air moins suspect quand l'invité se ramènerait, mais bon un simple hospice, c'était louche quand même, pourquoi cet endroit serait juste un simple office pour malheureux, il ne savait pas mais il avait l'impression qu'il y avait anguille sous roche, et sachant quel était son totem c'était une intuition par forcément idiote… Enfin autant aider quelqu'un, ce serait sa bonne action de la journée en somme... Il s'approcha de la vieille dame, celle-ci avait des blessures oui, pas très profondes, et pas trop sanglantes heureusement quoique il ne prit pas la peine de vraiment les détailler, oui il pouvait peut-être faire quelque chose pour elle, il suffisait de fermer les yeux, et promener ses deux paumes devant la blessure sans la toucher heureusement car il n'aurait pas accepté s'il avait faillu toucher la blessure pour cela… Alors qu'il faisait ce geste une lumière apaisante sortit de ses paumes qui répara les tissus blessés, et ferma les quelques blessures sur lequel il passa ses paumes. Utiliser ce sort fatigua en partie Crissolorio, et après l'opération ce dernier resta néanmoins là où il était, mais ouvrit les yeux maintenant que c'était moins sanglant, il restait des blessures, mais moins. Du coup la blessé allait mieux, elle n'était pas totalement remise, mais elle avait des bonnes chances de survivre à cette nuit… Crissolorio lui demanda donc calmement, mais à voix basse. Après avoir esquisser discrètement une aura rassurante… Et approcha sa main de ses lèvres comme s'il réfléchissait, mais en fait il se frotta la lèvre d'un des doigts de sa main pour lancer un sort charme. En somme il n'avait pas qu'un peu tiré sur ses réserves magiques là, mais il fallait bien des résultats... « Pourriez vous nous expliquer ce que vous faîtes ici...? » La vieille dame après une longue hésitation lui fit un geste comme pour lui dire de se rapprocher, visiblement ça avait était une bonne idée d'user de deux sorts pour la convaincre… Et elle murmura à son oreille . « Maître Gaspard… Il… Nous, il offre des soins, et aussi des services à ceux qui en ont… Bes.. Oin. Vous savez c'est un puissant magicien, vraiment puissant mais… En échange il demande… Il demande… Plusieurs choses à ceux qui n'ont pas les moyens de payer… Mais je ne peux pas vous en dire plus désolé... »Il demande des choses? Crissolorio se demanda de quoi parler la vieille dame, et hésita à poursuivre son questionnement quand le dit Gaspard finit par arriver… Un homme d'un âge visiblement avancé, et au airs pas du tout rassurant, des cheveux gris comme Crissolorio même si une coiffure moins sèche, et une stature proche pour tout dire, mais un regard qui semblait briller d'une lueur étrange, et surtout une cicatrice sur toute son visage qui allait jusqu'au cuir chevelu… Et ça ce n'était que ce que la capuche de l'autre acceptait de laisser voir. « Visiblement nous avons des invités, et pas n'importe lesquels… Eh bien il est normal dans ce cas de faire preuve d'hospitalité… Avec mes respects dame d'Althaïa, et ancien Trésorier me permettriez-vous de vous inviter à l'étage pour répondre à vos questions dans des conditions plus dignes de gens de vôtre stature ? » Il avait un air très affable, mais Crissolorio estimait que cet homme était dangereux, après il ne savait pas s'il était plus dangereux que la dame, et puis de toute manière l'autre n'oserait pas s'en prendre à des hauts représentants de l'empire, non par contre il avait peut-être envie d'essayer de cacher quelque chose. Mais la politesse soudaine de l'autre lui semblait étrange par rapport à l'accueil qu'on leur avait fait pour le moment... - Spoiler:
[Soin] Lumière apaisante Une douce lumière qui sort des paumes et vient réparer les tissus lésés, cela ne chasse pas la maladie ni les malédictions. Plus la blessure est profonde et plus c'est épuisant, attention à ne pas dépasser ses limites ! (sinon évanouissement)
Geste clé : Les deux paumes à quelques centimètres de la blessure, promener les mains sans toucher le blessé
[Défensif] Aura rassurante Permet d'émettre une aura rassurante invisible mais aux effets bien réels. Très efficace sur les animaux, efficace sur les bipèdes (et dragons) uniquement si leur force mentale est inférieure à celle du lanceur.
Geste clé : écarter légèrement les mains l'une de l'autre, ce geste clé peut se faire de manière très discrète
[Défensif] Charme Fait naître une aura d'attraction et de séduction autour du lanceur qui fait influer la réaction de son vis à vis, le rendant plus disposé à l'écouter et faire ce qu'il dit. Peut-être annulé grâce à une puissante force mentale
Geste clé : caresse sur les lèvres
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Mar 15 Sep 2015 - 5:49 | |
| Un lourd silence s’était soudainement abattu dans la bâtisse à la lueur rouge lorsque la porte s’était ouverte pour laisser entrer un homme encapuchonné. Par la réaction des gens, il ne fut aucun doute qu’il était le maître des lieux et qu’il était craint. En effet, la façon dont réagissaient les malades en se retournant aussitôt pour éviter son regard parlait énormément, mais pas autant que celle des guérisseurs qui semblaient s’être doublement activés à leur tâche de s’occuper de leur nouveau occupant. Ce n’est pas du respect qu’ils portaient à l’égard de maître Gaspard. Ils en avaient peur, mais pour quelle raison? C’était même le cas de la petite Lily qui avait posé son regard vert sur le nouveau venu et qui s’était figée pendant quelques secondes. Elle avait ensuite regardé la dame blanche et avait balbutié quelque chose qu’elle comprit comme étant des excuses. Rapidement, elle avait repris son seau vide et en avait échappé son bouquet de roses en même temps. L’hésitation s’était dessinée dans ses gestes et la gamine avait finalement ramené sa main vers elle pour laisser son présent au sol. Elle s’était retournée et était reparti vers les guérisseurs. L’or cessa de recouvrir l’enfant et la dame se releva dans toute sa supériorité pour faire face au maître des lieux. Le vieil homme était grand pour un humain, mais il restait plus petit qu’elle. Si les gens étaient effrayés par lui, ce n’était certainement pas le cas de la terrible dame d’Althaïa. Son regard perçant détailla ses traits et ce qu’elle redoutait lui fut confirmé : derrière sa frêle carrure se cachait un fort potentiel magique, un peu l’équivalent de celui de l’homme qui gardait l’entrée. Par politesse, il lui fit une révérence et elle lui répondit d’un simple signe de la tête. Derrière ses paroles courtoises se cachaient une arrogance qu’elle n’appréciait guère. L’elfette n’aimait pas ce vieil homme. Certes, elle aimait peu de gens, mais lui, elle l’aimait encore moins. - Avec mes respects, Gaspard, le premier principe de politesse est de se présenter et de souhaiter la bienvenue à ses invités. Heureusement, vos compagnons l’ont fait en votre honneur. Le ton était froid et sec, et l’on pouvait y déceler une légère irritation. Kälyna avait employé la même tournure de phrase courtoise que lui, mais elle ne cachait pas son arrogance à son égard. Il lui devait respect et le contraire n’était pas vrai. La preuve était qu’elle l’avait simplement appelé par son nom sans y ajouter de titre honorifique. Le vieil homme maintint son calme bien que son air se renfrogna. - Ô dame d’Althaïa! Veuillez pardonner mes manières. Les temps sont difficiles et il est bien rare que nous ayons l’honneur d’une personne aussi illustre que vous dans ce coin malfamé. J’en perds mes bonnes manières. Je me présente : maître Gaspard. Je suis le maître de cette maison de soins et je vous souhaite la bienvenue à vous, ma dame, ainsi qu’à votre compagnon. Ici, parmi tous les blessés, ne m’apparaît pas être des conditions dignes de votre stature pour discuter. Certes, l’étage ne serait pas plus digne de vous, mais je n’ai rien de mieux à vous offrir. Puis-je vous y inviter humblement? Il ajouta une nouvelle révérence à la suite de ses paroles et un sourire qui était un peu trop large pour être sincère. Gaspard exagérait un peu trop dans ses marques de politesse. Que lui voulait-il et pourquoi tenait-il tant à ce qu’ils aillent à l’étage? La prêtresse avait un mauvais pressentiment, mais elle cacha ses incertitudes derrière son masque imperturbable. Elle acquiesça à sa demande d’un signe de la tête. - Messire Ostiz, restez ici. Maître Gaspard et moi allons discuter à l’étage. Ou comment dire dans d’autres termes : surveille en bas et veille sur mes arrières. S’il s’agissait d’un piège, il serait fou de s’y jeter tous les deux et soyons réaliste, si la situation se gâtait, la maître-mage avait plus de chance de survie que le vieux philosophe. Du moins, c’est ce que la stratège croyait fermement. Maître Gaspard cacha son mécontentement que Crissolorio Ostiz ne se joigne pas à eux. Il invita l’elfette à le suivre d'un geste de la main et montèrent les marches menant à l’étape. Il lui ouvrit galamment la porte pour la laisser passer en premier et la referma derrière. Dès que le vieil homme fut sorti du champ de vision des occupants de la demeure en ruine, le silence lourd qui y régnait fut rompu par une vague de chuchotements. Les guérisseurs semblèrent se détendre quelque peu. Lily sortit vider son seau rempli à nouveau de sang tandis que l'autre enfant était allée ramasser les fleurs laissées sur le sol. Un homme poussa un long gémissement près de Crissolorio. Il devait être dans la quarantaine, mais il semblait beaucoup plus vieux et de longs cernes creusaient son visage. Il leva son bras chétif et le posa sur la chaussure du courtisan, ne parvenant pas à le lever plus haut pour attirer son attention. Il ouvrit la bouche et ce ne fut qu’un murmure qui s’y échappa. Si messire Ostiz voulait comprendre ce qu’il disait, il devait se pencher et s’approcher de lui. - Par… Pitié… Tuez-moi. Ça doit cesser… Souffla-t-il difficilement. Fatigué, il ferma les yeux. Dites… à ma femme… que je l’aime… et que… je le… fais… pour… elle. Quelques minutes plus tard, la plus âgée des deux gamines vint tirer sur la manche de l’ancien trésorier afin d’attirer son attention. Elle lui tendit gentiment le bouquet et retourna aussitôt à ses occupations. Cependant, glissé entre les pétales d’une rose se trouvait un petit papier plié. À l’intérieur, l’on pouvait y lire : « D A N G E R » |
| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Ven 18 Sep 2015 - 21:30 | |
| La dame ne démordait sûrement pas de l'attitude de Gaspard ce qui était bon signe jugea Crissolorio, enfin ce dernier espérait surtout qu'il n'y ait pas un massacre, et du sang partout car c'était le genre de choses qu'il n'appréciait aucunement… Mais visiblement les choses se calmaient, et le dit Gaspard semblait ne pas être déterminé à mettre la dame en colère.
Et la façon dont Gaspard parlait de ceux qui avaient besoin d'être soignés montrait que l'homme n'était guère un philanthrope, Crissolorio sentait bien qu'il y avait quelque chose profondément malsain derrière cet homme, cette impression qu'il avait quelque chose à cacher, donner par le totem de Crissolorio, mais que ce ne dernier ne pouvait deviner tout seul, peut-être qu'il pourrait en savoir plus, enfin visiblement la dame semblait pouvoir avoir cet occasion, et lui allait simplement se retrouver seul au milieu de cette bâtisse lugubre… Guère de bon augure.
« Il en sera fait comme vous le désirez madame. » Dit-il respectueusement néanmoins alors que la dame partait avec Gaspard à l'étage, il se disait qu'il serait probablement une meilleure idée de voir deux trois choses, et de ne pas simplement attendre, cet endroit ne lui disait rien qui vaille à lui aussi, et hérisson qu'il était avait envie de se cacher derrière ses épines pour décourager tout danger, mais ce n'était pas aussi simple.
Et donc quand le silence retomba quelqu'un voulut attirer son attention… Crissolorio se pencha, et répondit calmement, à celui qui implorait qu'on l'achève. « Si vous souhaitez tant que cela mourir... » Dit-il en plongeant sa main dans sa sacoche, en sortant un poison assez courant dans la cour qu'on nommait… Cigüe, et qu'il n'avait jamais eu l’occasion d'utiliser vu qu'il n'était pas un empoisonneur. Mais l'autre homme lui faisait pitié, et il était d'accord qu'il valait mieux mourir ainsi par dignité qu'autrement, mais il voulait d'abord des réponses. Après tout, c'était une opportunité d'en savoir plus
« Que se passe t-il ici exactement ? Vous n'avez rien à perdre mon brave… Dîtes le moi, et vous pourrez mourir dignement si c'est ce que vous désirez... » L'autre n'insista pas vraiment, ce qui montra bien sa détresse, cela toucher presque les remord de Crissolorio de profiter de cette détresse, mais vu qu'il y avait une bonne raison derrière ce n'était pas vraiment répréhensible.
« Des fois maître Gaspard fait travailler ceux qui lui doivent quelque chose… Pour rembourser leur dettes. Des fois… Il veut qu'on vole certains choses pour lui, ou des ouvrages, d'autres fois il demande d'autres choses. J'ai entendu dire d'ailleurs… Qu'il acceptait les cadavres frais comme monnaie d'échange, personne ne sait ce qu'il fait avec, des fois il prend même de personnes assommés comme des mendiants pour les emmener ici, et on ne les revoit jamais, mais… J'ai une petite fille, ma famille tiens trop à moi pour me laisser mourir, mais Gaspard nous demandera quelque chose d'affreux en échange de son aide, je préfère donc en finir... » Murmura t-il. Crissolorio après ces quelques réponses offrit donc le flacon remplit de ciguë au vieillard, s'il voulait mourir il pourrait. Il n'était pour sa part pas vraiment en position de régler ce genre de soucis, et Ostiz était bien placé pour savoir que la meilleure solution n'était pas forcément la plus joyeuse…
Puis ensuite vînt la jeune fille lui tendant un bouquet de rose avec le petit mot avec écrit danger dessus… Il vit au passage la garde à l'entrée qui arrêta de garder l'entrée, et qui rentra dans la demeure, et sans un mot se dirigea à l'étage, visiblement il gardait le pièce où allaient converser la dame, et Gaspard… Pas besoin de vérifier la pièce des passeurs pour deviner qu'il y avait bien danger au final...
Il faut que je fasse vite… Pensa Crissolorio, il ne savait pas quel danger il y avait, mais il était évident pour lui que ça avait un rapport avec Gaspard, et son gardes du corps avec une puissance magique bien développé, ou peut-être qu'il n'y avait pas qu'un garde du corps en faîte… Peut-être que la dame aussi était en danger, mais ce qui était évident pour lui c'est qu'il ne pourrait pas passer directement car il y avait un garde, et s'ils ne s'occupaient pas de lui directement c'est qu'ils devaient avoir quelque chose en tête, quelque chose de sinistre, mais cela voulait dire qu'il avait du temps devant lui… Mais autant ne pas traîner… Il fallait qu'il essaye d'en savoir un peu plus, et qu'il tâche de découvrir ce qu'il se tramait ici… Comme il l'avait remarqué avec un certain Tobold auparavant, parfois pour trouver une solution il fallait savoir chercher ailleurs, et la petite fille là pourrait probablement aider.
« La dame est peut-être en danger petite… Aidez-moi je vous en conjure... » Lui demanda t-il calmement… En se disant qu'elle savait peut-être quelque chose...
Et la jeune fille comme si elle avait lu dans ses pensées l'invita à la suivre alors qu'elle amenait un seau dehors, une fois là-bas… Elle lui montra un puits, sans doute un point d'eau aménager pour la demeure… Crissolorio regarda à l'intérieur du puits… De l'eau en bas, il usa de son anneau de lumière pour voir sans trop éblouir, et vit un fin passage impossible à voir sans l'aide de l'anneau... Visiblement il devait aller là-dedans comme l’indiquait la fillette.
« Merci... » Dit-il donc à la fillette, puis appréhensif intérieurement au fait qu'il allait devoir se salir les mains, et risquer peut-être sa vie, il resta néanmoins stoïque, et en se disant que de toute manière s'il arrivait quelque chose à la dame il n'avait aucune chance de survie en plus du fait qu'il ne pouvait pas décemment rester sans rien faire il entreprit d'enjamber la puits à grand effort, et de tomber dedans en douceur si possible pour que ça ne s'entende pas trop...
Une fois tombé avant de se noyer il se hissa sur l'ouverture, rien que cela l'éreintait assez, mais il fit l'effort puis il avança. Pour tomber sur une porte en bois usé par l'humidité qu'il dû ouvrir avec sa clé de quatre… Heureusement qu'il avait rajeunit de 8 ans avec la potion de jouvence pensa t-il au fond de lui… Mais cela ne l'étonnerait guère d'avoir des rhumatismes suite à cela...
Et donc une fois à l'intérieur il tomba sur une salle plongé dans le noir qu'il dû éclairer avec son anneau de lumière. Dans cette sale une table au centre, le genre de table qu'il aurait bien vu dans une salle de torture, des instruments sur des tables, mais pas de torture, juste des pinces des couteaux aiguisés, et des choses qu'il n'avait pas souvent vu... Il voyait aussi du sang séché à certains endroits, des bocaux recouverts d'un draps, et des livres, dont un qui avait dû être rédigé de la main de Gaspard si cette pièce lui appartenait… Curieux il s'approcha d'un des bocaux situé sur une table...
« Qu'est-ce... » Pensa t-il troublé alors qu'il retira le voile situé au dessus du dit bocal, le contenu de celui-ci… Suffit à sa simple vue à faire vider Crissolorio du contenu de ses entrailles, lui qui était phobique du sang, voir cela… Cette chose aurait dû se trouver dans un corps humain, et pas en dehors… Il se demandait de quelles multiples façons Gaspard faisait payer un prix à ceux qui avaient besoin de lui… Il usa du drap pour s'essuyer, en reprenant son dégoût croissant qui devait le faire blanchir au point de ressembler à un vampire, et il remit le voile au dessus du bocal… Il regarde l'un des ouvrages… Il voyait les notes dessus, et les lit en partie.
« Mes études sur des sujets humains morts, et vifs m'ont permis de nombreuses expériences, mais si je veux découvrir comment augmenter la durée de vie d'un homme il me faudrait un cobaye elfique, la différence entre l'organisme humain, et elfique, que ce soit magique, ou de chair, voilà ce qui doit cacher le secret pour vivre un millénaire. Mais pour cela il faut tout d'abord trouver un cobaye frais, en bonne état, et surtout vivant. Il sera aussi primordial qu'il ait un aussi un potentiel magique exceptionnel, ces conditions réunit la clé d'une grande longévité sera à portée de main… Suite à cela l'immortalité voir la divinité seront mes prochaines buts... » Un fou, ce Gaspard était un fou.
Et Crissolorio blêmit en imaginant les expériences qui avaient dû avoir lieu ici, et ce que prévoyait de faire ce malade dément ! Car c'était bien le terme à attribué à ce fameux Gaspard pour lui dorénavant… Mais s'il voulait un cobaye elfique, la dame était une elfe… Peut-être que… Oui il fallait qu'il parle de cela à la dame, car même si cette dernière se méfiait, peut-être que Gaspard avait eu une idée derrière la tête pour obtenir le cobaye qu'il désirait tant, tandis que le trafic de cadavre… Oui il fallait qu'il prévienne la dame…
Il entreprit donc de chercher une sortir puis il entendit des bruits de pas, lourd, visiblement une personne, un garde probablement… Crissolorio usa immédiatement de son manteau de brume pour se rendre presque invisible, et glissa sous une des tables content les bocaux aux contenus sordides...
Et alors que le garde ouvrait la porte sans doute pour faire une ronde, il pensa à ce que devait faire la dame avec le dit Gaspard alors que lui traînait dans cet endroit sinistre… D'ailleurs si le garde voyait les traces de salissures par terre Crissolorio allait être dans de beaux draps, Ostiz réfléchit donc à une issue de secours… Lui qui n'était pas habitué à des situations aussi dangereuses, serra son poignard empoissonné cache en dessous de son manteau au point que ses articulations blanchissent… Il devait rester calme, il allait rester calme, car il n'avait sûrement pas envie de finir comme les malheureux qui avaient été attachés sur cette table… Et si l'autre était un puissant magicien il avait bien peu de chance de s'en sortir pensa t-il au fond, et de plus il ressentait du dégoût à l'idée de poignarder quelqu'un même pour sauver sa vie, la pacifisme n'avait pas que des avantages... Il arrêta donc de serrer son poignard, et sortit de son manteau un masque tout à fait particulier, et qui serait probablement salvateur pour lui si les choses empiraient... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Sam 26 Sep 2015 - 7:13 | |
| D’un pas assuré, Kälyna monta les marches et passa dans l’entrebâillement de la porte que lui ouvrit galamment Gaspard. Il la referma ensuite derrière elle. L’étage n’était pas en meilleur état que la précédente. La toiture dévoilait de grands trous qui laissaient passer les cordes de pluie pour venir s’abattre sur le plancher pourri et les murs semblaient aussi solides que du papier. Une fenêtre était située au fond et laissait paraître les nuages gris chargés de tristesse. Il n’y avait rien de luxueux à cet endroit.
- Dame Vallaël, je vous prie de bien vouloir vous asseoir.
D’un geste affable, il indiqua un des fauteuils noirs. Il contourna la table qui trônait au centre de la pièce et s’installa dans un autre fauteuil. La dame s’avança, mais ne s’assit pas. Son regard froid se posa sur lui et une envie irrépressible de lui faire ravaler son sourire. Il se voulait poli et aimable, mais tout de lui était repoussant, jusqu’à cette petite étincelle dans ses yeux lorsqu’il la regardait.
- Cela est certes bien aimable de votre part. Cependant, je ne compte point rester inutilement dans votre humble demeure. Racontez-moi ce que vous y faites et je partirai ensuite sans vous déranger davantage.
L’elfette pouvait se montrer polie malgré son apparence terrible. L’homme insista à nouveau d’un geste de la main et tenta même de la convaincre en sortant deux coupes qu’il remplit de vin. Il poussa le verre sur la table en sa direction. Elle ignora simplement son geste.
- Ma Dame, mon humble demeure recueille les hommes et femmes blessés de ce quartier afin de leur redonner l’espoir de vivre à nouveau. Les temps sont difficiles, vous savez. Existe-t-il quelque chose de plus effrayant que la mort?
Il prit une gorgée de vin et sourit gentiment. Le vieil homme fixait l’elfette avec avidité. Il lui cachait quelque chose et elle le savait. Elle n’était pas naïve, mais il était encore trop tôt pour déterminer de quoi il s’agissait. Impassable, elle allait jouer le jeu.
- Cela est bien généreux de votre part, cher Gaspard. Ces gens sont bien chanceux de toute l’attention que vous leur portez. Dommage qu’il vous manque les ressources nécessaires pour arriver à ce but si altruiste. Moi, Kälyna Vallaël, dame d’Althaïa, vais vous aider et je vais sauver tous ces gens. N’est-ce pas là ce que vous désirez?
Si c’était vraiment ce qu’il désirait, cela ferait longtemps que tous ces blessés ne joncheraient plus le sol du premier étage. Avec la puissance magique qu’elle ressentait en lui, nul doute qu’il pouvait en soigner plus d’un en un claquement de doigts ou presque. Mais les plaies de la majorité des malades dataient de plusieurs jours, voire de plusieurs semaines. Si ces gens n’étaient pas rétablis ou, au contraire, morts, c’était que quelque chose entravait cette guérison. Ce quelque chose, l’elfette suspectait qu’il s’agissait de Gaspard. Il n’était pas aussi bon qu’il le paraissait et cela, elle le savait. Mais elle savait aussi qu’il savait que si tel était son désir, qu’il n’y aurait plus de personnes mourantes dans la bâtisse à la lueur rouge. Elle était suffisamment puissante et influente pour cela.
Face à un lourd silence, la dame blanche pivota et se dirigea vers la porte avec la ferme intention de sortir. C’est à ce moment que le garde entra dans la pièce et referma la porte derrière lui. Gaspard se leva et un sourire malsain apparut sur son visage.
- Restez ma Dame. Je vous en prie, restez encore un peu. Ne partez pas. Vous avez raison, j’ai besoin de vous.
Et c’est sans surprise que la scène dégénéra. Le vieil homme avait la ferme intention de capturer l’elfette pour ses projets et ne comptait pas laisser cette occasion filer. Le garde fit apparaître un cercle de flamme autour de Kälyna tandis que le rire de Gaspard s’élevait à l’étage.
- Vous me décevez terriblement.
Le dégoût avait peint sa voix et elle regarda calmement l’anneau de feu se rapprocher d’elle.
- Vous connaitrez bientôt ce que je réserve à mes ennemis!
Kälyna darda le vieux fou avec arrogance et un fin sourire se dessina sur ses lèvres noires. Fou, il était fou de vouloir s’en prendre à elle. Était-elle trop confiante? Après tout, ils étaient deux puissants mages contre elle. Elle commença par poser le pied hors du cercle de feu et d’en sortir comme s’il n’avait jamais existé. Elle ne ressentit pas la chaleur puisque sa cape la protégeait. Une boule d’énergie vint à sa direction et elle leva la main qui la renvoya contre le garde. La boule lui écorcha le bras, mais il se poussa à temps pour qu’elle fasse au lieu un trou dans le mur plutôt que dans son abdomen.
À l’étage, c’était le chaos.
Où Crissolorio se trouvait, ce n’était pas mieux.
Un homme venait d’entrer dans la pièce où il se trouvait. Il fit rapidement le tour de la pièce et lorsqu’il s’apprêtait à sortir, un autre homme vint le rejoindre. Ce dernier dit que ça ne servait à rien d’être là tandis que le premier répondit qu’il était certain d’avoir entendu du bruit.
- Hey Ch’est quoi sha? Pointa un des hommes.
Il pointait la flaque visqueuse et dégoûtante sur le sol, souvenir du vieux repas du bourgeois. Suspicieux, ils sortirent leur dague et fit le tour de la pièce. C’est alors que le premier homme s’arrêta et pointa la table où se trouvait le courtisan. Suivant l'indication, le deuxième homme croisa le regard de Crissolorio et soudainement, il se mit à hurler de terreur.
[Offensif] Anneau de feu Le lanceur de ce sort fait apparaître un cercle de flamme autour de sa cible dont l'importance dépend des pouvoirs du mage, la victime est piégée à l'intérieur et voit le cercle se restreindre peu à peu jusqu'à l'atteindre et la bruler.
Geste clé : Former un rond avec les doigts et frapper ensuite une main contre l'autre
[Offensif] Boule d'énergie Crée une boule d'énergie pure détruisant tout sur son passage
Geste clé : Paume ouverte vers l'adversaire
[Défensif] Trou ténébreux Forme une sorte de petit trou noir qui peut renvoyer l’attaque magique sur l’adversaire.
Geste clé : Paume ouverte, tracer un cercle par un mouvement ample du bras gauche.
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| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Sam 26 Sep 2015 - 23:06 | |
| Le problème était qu'ils étaient deux... Mais cela ne changea rien carCrissolorio mit machinalement le masque sur sa tête en attendant que quelqu'un le remarque surtout quand l'un d'entre-eux remarqua la flaque, qui honnêtement n'était pas la chose la plus dégoûtante dans cette salle, et de loin. Et quand l'un des hommes le remarqua Crissolorio n'eut aucune envie de sortir une petite réplique de mauvais goût quand le premier se mit à hurler, non il resta purement silencieux après tout cela convenait parfaitement à quelqu'un qui instillait ainsi la terreur même par un artifice, et il sortit donc de sous la table.
Et les deux hommes se mirent à hurler de terreur, et à aller se calfeutrer dans un coin de la salle, on aurait pu croire qu'ils auraient attaqué sous l'effet de la peur, mais la vision du masque leur était si insupportable qu'ils n'en firent rien... Crissolorio en profita donc, après tout il fallait savoir tirer parti des opportunités quand elles se présentaient à vous.
« Dîtes moi quel est le chemin menant vers Gaspard... » Dit-il sec en attrapant l'un des hommes effrayé par le col, mais ce dernier au lieu de lui répondre hurla de plus belle d'une façon plus que gênante, c'est que le cri avaient dû résonner dans toute la maison, dans tout le quartier, et dans tout Gloria…
Mais il déduit donc qu'il n'obtiendrait rien d'eux, et s'il enlevait le masque pour qu'ils se calment ils en profiteraient sans doute, oui mieux valait profiter de leur terreur pour les neutraliser pensa t-il, et il avait la magie pour cela.
Ah oui il était un puissant magicien lui aussi, mais juste puissant avec un potentiel faible donc il pouvait quand même se défendre, mais il ne savait pas s'il aurait pu le fait face à ce garde, mais de toute manière ce serait bien plus facile avec ce masque pensa Crissolorio, il aurait presque voulu savoir ce que ces hommes voyaient derrière ce masque pour ainsi hurler de terreur. 500 pièces d'or très bien dépensé en somme, sans doute qu'il ne manquerait pas d'utiliser ce masque à l'avenir à chaque fois que cela pourrait être utile. Pensa t-il, car le résultat dépassé toutes ses attentes...
Surtout qu'ils hurlaient de terreur, et se recroquevillaient... Ils étaient si effrayés qu'il ne se défendaient pas vraiment. N'étant pas vraiment du genre meurtrier, ou sadique, il se contenta donc d'user du sort foudre pour les assommer, oui c'étaot le genre de sort qui tirait encore plus sur ses réserves magiques qui commençaient à ne plus être très garnie à force d'en faire une utilisation répété. Mais c'étaot efficace. Puis il sortit ensuite son bâton defendo qu'il prit en main par prévoyance, et ajusta sa cape avant de sortir de la pièce alors que le masque de peur ornait encore son visage. Il avançait tranquillement dans la direction qui semblait être celle menant à l'étage. Car il avait remarquer un escalier en sortant de la pièce, mais il ne devina pas forcément où celui-ci l'emmenait. Mais ce n'est pas non plus comme s'il y avait milles possibilités qui se présentaient à lui pour éviter les autres potentiel gardes, et il s'y engagea donc...
Et il finir par tomber dans une sorte de salle d'étude visiblement, ici cela semblait plus propre, il y avait du matériel d'écriture, et beaucoup de livres… Dans doute des auteurs un peu obscur qui tenaient à cœur à ce Gaspard. D'ailleurs on voyait clairement une porte dérobé dans la salle qui jouxtait une autre salle où on ne cessait d'entendre du bruit, un véritable vacarne.. Si bien que même un simple d'esprit aurait deviné que l'on se battait dans la pièce d'à côté…
Et après réflexion il décida donc d'ouvrir la porte dérobé prudemment… Pour voir un éclair en sortir, il usa donc de son bâton pour pénétrer dans la pièce en se protégeant… Et il vit quelques personnes dans la pièce qui regardèrent soudainement dans sa direction, il devait être deux au moins en dehors de la dame, et il semblerait que la vision du masque déstabilise seulement le sbire de Gaspard, quoique moins que les gardes en bas… Probablement quelqu'un avait une grande volonté.
Devinant donc que ce n'était pas vraiment le moment de discutailler Crissolorio, analysa rapidement ce qu'il devait faire . Il était pour sa part un mage puissant, même si avec un potentiel magique faible, en somme il était probable que les deux autres mages ici soit au minimum d'un niveau égal, et probablement un cran au dessus du sien. Quoique Gaspard devait être meilleur que son sbire, Crissolorio déduit donc que la dame pouvait s'occuper de Gaspard largement, pour sa part Crissolorio avait son masque de peur, son bâton defendo, et une magie honorable. Néanmoins peut-être que d'autres sbires allaient finir par arriver… Il valait donc mieux partir au plus vite. Mais il doutait que Gaspard les laisse faire...
Il valait donc mieux terminer cette lutte au plus vite, Ostiz présuma que la dame pouvait s'occuper de Gaspard, et il se concentra donc sur le sbire de ce dernier qui semblait choqué par le masque d'Ostiz sans pourtant être terrifié. Crissolorio misa sur cet avantage pour passer à l'attaque avec le sort choc pour faire tomber l'homme, et la table sur lui avec un peu de chance, mais il est probable que ce ne soit pas aussi facile. Lui qui n'aimait pas la violence était décidément mal tombé ce soir...
Comme en témoigna la trombe d'eau, celle que son adversaire était arrivé à placer avant de se faire projeter par le sort choc, et si Crissolorio eu le temps de se déporter, il le fit assez pour ne pas se faire briser les os sur le plafond, mais pas pour ne pas faire ce qui semblait être une figure acrobatique à première vue, mais qui se résumait surtout à atterrir durement sur le sol, et sur le dos plus loin. De quoi bien le secoué…
Il grimaça, activa son anneau d'invictus pour supprimer la douleur, et se releva, ne se faisant aucun doute quand à son besoin futur de soin car il aurait le dos en miette… Et au passage il regarda où en était la dame…
« J'ai vu ce que tramait ce Gaspard, et... Ce fou n'imagine rien d'autre que pouvoir supplanter le seigneur Vraorg madame. » Annonça t-il au passage, après tout c'était la vérité, et si ça pouvait accélérer les choses... Après tout qu'elle tue Gaspard ne serait un mal pour personne bien au contraire, aussi pacifiste qu'il soit il y a des choses inacceptables...
Et après restait la question de quoi faire des choses dans cette demeure, après tout l'oeuvre de cet homme pourrait peut-être intéresse un autre cinglé... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Lun 5 Oct 2015 - 5:35 | |
| Même si Kälyna était puissante, le combat n’était pas gagné d’avance. En effet, elle était présentement seule contre deux et ils étaient des adversaires de taille. Gaspard était l’homme le plus menaçant de la pièce et il tenait bon contre la prêtresse. Le garde n’était pas à sous-estimer, car il se débrouillait mieux qu’elle ne l’aurait cru également. Elle devait d’ailleurs garder un œil vigilant contre son complice qui n’hésitait pas à l’attaquer également et qui l’empêchait de se concentrer. Tous les trois s’échangeaient des sorts sans arrêt, enchaînant magie offensive, défensive et de contrôle. Le mieux qu’elle avait réussi à faire était d’avoir blessé le maître des lieux à sa jambe droite lorsqu’il avait voulu esquiver une de ses boules d’énergie. Ils n’avaient pas encore réussi à l’atteindre de leur magie, leur sort se frappant contre ses trous ténébreux, ses illusions et ses protections. Mais il devint de plus en plus difficile pour la dame de lancer des attaques et elle dut se résoudre à seulement se défendre de leurs coups. Elle attendait qu’une opportunité se présente à elle et elle espérait que ses ennemis se fatiguent avant elle.
Une porte s’ouvrit soudainement sur le côté et sans pour autant arrêter ce qu’ils faisaient, les regards se posèrent sur l’homme qui venait d’entrer. Un frisson parcourut l’échine de la dame blanche tandis que le masque de peur faisait son œuvre. Elle ressentit son cœur se resserrer à la seule pensée que son bien-aimé la rejetait à tout jamais. Plus jamais l’elfette ne voulait vivre sans la moitié qui complétait l’Inséparable qu’elle était. Elle cligna des yeux et secoua la tête. Son malaise ne dura qu’un bref instant et elle se ressaisit, réalisant ce qui déclenchait ce sentiment de frayeur en elle. C’était le masque délicatement ouvragé, ce même qu’elle possédait, et que portait nul autre que Crissolorio Ostiz. Elle reprit ses esprits avant que Gaspard ne reprenne les siens et forma une croix de ses mains*. Le vieil homme se raidit, complètement paralysé.
Durant ce temps, le garde arbora une expression incertaine et ce fut la table propulsée vers lui qui le tira de sa torpeur. Il aurait été plus sage de se protéger ou d’essayer d’éviter le gros projectile, mais il sacrifia ses défenses pour lancer une attaque contre Crissolorio. Résultat : il fut lui-même projeté contre le mur en même temps que le courtisan touchait le plafond. Kälyna le vit durement retomber sur le sol et ce fut à se demander s’il ne s’était pas cassé quelque chose dans le processus. Elle n'intervint pas.
Malheureusement, Gaspard avait réussi à se libérer de sa paralysie à l’aide d’un enchantement et n’avait daigné jeter aucun regard à son compagnon. Pour lui, il n’était pas plus qu’un bouclier humain. Il pouvait bien mourir, il n’en ressentirait pas le moindre remord. Portant l’index à son cou, sa voix s’éleva puissamment et il appela ses sbires à l’aide.
La colère enflamma la prêtresse suite aux paroles de Crissolorio et on aurait dit qu’elle venait de gagner un regain d’énergie. Ses yeux dardèrent l’hérétique et ses lèvres se crispèrent en un rictus de dégoût.
- Au nom du Seigneur Vraorg, moi, Kälyna Vallaël, vais vous purifier de vos crimes!
La dame d’Althaïa s’était exprimée haut et fort, sans que le moindre doute n’entache ses paroles. Transportée par une folie aveuglante, elle laissa tomber toutes ses défenses magiques et se concentra sur Gaspard. Elle posa son poing fermé en direction de l’abdomen de l’homme. Il ne comptait pas se laisser faire et répliqua en formant une pluie de javelots* qui se dirigèrent vers Kälyna et Crissolorio. Elle se déplaça pour les éviter, mais pas suffisamment rapidement afin de ne pas perdre sa concentration, et l’un des javelots lui déchirèrent la peau du bras gauche. Un liquide écarlate vint ruisseler sur sa chair blanche.
Personne n’insultait son bien-aimé. Personne! On pouvait la blesser. On pouvait lui faire mal. Mais cette douleur n’était rien à comparer à celle qui la gagnait lorsqu’on s’en prenait à son maître. Bien déterminée à ce qu’il paie le prix de son insolence, elle ouvrit brutalement son poing. Un craquement sinistre retentit, celui de sa colonne vertébrale se rompant*, et Gaspard s’effondra au sol. Il poussa un hurlement de douleur. Non, la prêtresse ne l’avait pas tué. Elle était le chat et lui, sa souris, et elle comptait bien s’amuser avec sa proie.
- Je vous remercie de cette information, messire Ostiz.
Et du côté de Crissolorio, comment s'en sortait-il?
* [Offensif] Stase Paralyse la cible, totalement : elle ne peut plus que penser
Geste clé : Former une croix avec les mains
* [Offensif] Javelots de gel Crée plusieurs javelots de glace qui fonce sur l'ennemi et peuvent le transpercer, leurs nombres et leurs soliditées dépends de la puissance du lanceur
Geste clé : Placer les mains en croix devant soit puis frapper des poings l'un contre l'autre
* [Offensif] Brise-os Brise les os de la victime. Selon la puissance du mage incantant le sort, cela peut aller de un à plusieurs os, de fractures simples à fractures multiples.
Geste clé : Viser la cible, et plus précisément l'os concerné, de son poing fermé et l'ouvrir brutalement. Si l'on souhaite briser plusieurs os d'un corps, viser un point central si possible ramifiant les os concernés (par exemple le centre de la colonne vertébrale).
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| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Lun 5 Oct 2015 - 21:24 | |
| Il était évident que la scène ne fut guère tendre pour les deux criminels à partir du moment où la dame se déchaîna, et Crissolorio se félicita intérieurement de son idée, celle de jouer sur le côté fanatique de la dame pouvait après tout les sortir de situations assez dangereuses… Comme cella là pensa t-il en usant de son bâton defendo pour encaisser avec assez de mal les javelots… Il présumait que s'il relâchait les effets de son anneau invictus la douleur serait probablement insupportable. Et que sans le bâton il serait probablement mort, comme quoi il n'investissait jamais inutilement. Cela semblait être un détail anodin, mais pour sa part il le remarquait.
Et après un tel déchaînement de fureur de la part de la dame blanches les choses se calmaient visiblement, d'ailleurs le sbire qui s'était prit la table avait disparu sans mot dire, sans doute qu'il avait fuit ce qui était compréhensible car que ce soit la vision de son maître défait, ou celle de la dame en colère il y avait e quoi paniquer… Et Crissolorio s'exprima calmement, soulager que les choses s'apaisent quand la dame le remercia. Preuve que la situation était moins critique...
« C'était à tout fait normal madame, il aurait était inacceptable après tout de rester indifférent devant l'infamie d'un tel fou. » Dit-il d'un ton clairement calme, alors que son regard à l'adresse du Gaspard était sec, et dur. Celui de la personne morale qui avait affaire à un monstre sous forme humaine. D'ailleurs il enleva son masque, maintenant qu'il était finit après tout mieux valait arrêter d'user, et d'en abuser. Surtout qu'il ne savait pas quel serait l'effet sur la dame, évidemment il se doutait que cette dernière avait un esprit en acier trempé, mais il valait mieux ne pas lui imposer des images déplaisantes qu'elles soient supportables, ou non…
Il y avait juste plusieurs problèmes, le premier étant qu'il ne valait mieux pas rester bloqué ici. Et le deuxième qu'il ne pourrait bientôt plus user de son anneau invictus, cela le fatiguait peu à peu, et quand il devrait le relâchait… Eh bien il était évident que la douleur allait être assez handicapante. Sans prendre en compte le faut qu'il avait ses réserves magiques presque à sec...
D'ailleurs son regard accrocha quelque choses...
« Madame vous devriez voir ça… Cet homme a quelque chose de sanglant dans les mains... » Dit-il en désignant, Gasp… Du regard. Ce dernier tenait... Crissolorio connaissait ce genre d'objet, c'était une pierre de métamorphose… Il y avait une faible quantité de sang dessus, juste assez pour faire grimacer Ostiz...
« Maître Gaspard n'est pas assez stupide pour ainsi risquer sa vie... » Maugréa le serviteur qui reprit sa vraie apparence en lâchant la pierre, alors que la douleur le faisait grimacer… « Pas de chance pour vous... Vous n'avez quand même pas cru que cela aurait été si facile? » Murmura l'autre en ricanant, donc, depuis le début ce n'était pas le vrai Gaspard, sans doute que le véritable Gaspard préférait ne pas prendre de risque, quand à cet homme… Il ne préférait pas vraiment y penser, il y avait déjà après tout l'autre dégénéré encore libre, et lui… Il sentit son anneau d'invictus qui se relâcha. Il était arrivé à bout de ses réserves magiques, maintenant qu'il était bien fatigué, guère étonnant… Crissolorio serra les dents, et étouffa un râle, un hérisson était peut-être résistant à la douleur, mais ce n'était pas rien ce qu'il avait au dos…
« … Faisons en sorte de partir d'ici je vous prie madame… Les autres soudards ne vont guère tarder, et il serait fâcheux que ce Gaspard ait finalement le dernier mort… » Dit-il, faisant un effort pour parler sans laisser exprimer sa douleur… Mais il était dur de cacher une telle douleur, et puis… Probablement que les civils dans la maison s'étaient enfui depuis longtemps… « Il faudra dire à la garde de faire une descente ici... A l'avenir pour vider cet endroit, et brûler les documents de ce Gaspard... » Oui ce serait une très bonne idée sans doute de faire disparaître les travaux de ce dément. Restait savoir s'il serait en état d'aller loin... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Mar 13 Oct 2015 - 6:37 | |
| Un regard haineux se posa sur le faux Gaspard qui semblait si fier de son coup. Son rire s’éteignit en une plainte étouffée et son sourire vaniteux se crispa en une expression douloureuse. L’homme qui ressemblait maintenant à un humain âgé d’une trentaine d’années n’avait rien d’exceptionnel en apparence, à l’exception d’une longue cicatrice se dessinant sur sa joue droite et de sa chevelure brune formant une couronne sur sa tête par sa calvitie. Il lança un dernier regard moqueur aux deux intrus, sortit de sa poche une fiole contenant un liquide d’une étrange couleur et l’apporta à sa bouche. Il avait décidé de se donner la mort. Avec sa colonne fracturée dans le bas de son dos, il n’avait plus d’autres moyens de s’échapper de ses ennemis et c’était la façon la plus rapide d’effacer la douleur qui le tenaillait. Il avait accompli son travail et croyait fermement que Gaspard tiendrait parole quant aux promesses qu’il lui avait dites. C’est serein que l’imposteur était prêt à rejoindre l’Esprit de la Mort.
Toutefois, l’homme aurait dû prendre en compte la rapidité des elfes en concevant son plan et déjà préparer une option de rechange. Déjà, Kälyna se trouvait à ses côtés et son pied frappait le récipient qu’il tenait. De son regard surpris, il ne put qu’observer la fiole éclater contre le mur, libérant ainsi le poison tant convoité. Son pied vint ensuite écraser sa main contre le sol sans le moindre ménagement et le hurlement que poussa l’ancien Gaspard remplaça un bruit de craquement sinistre.
- Si tu penses que c’était fini, tu as tort. Je ne fais que commencer à m’amuser avec toi.
La voix de la dame d’Althaïa était froide et cruelle. Il n’y avait pas la moindre hésitation et ses paroles n’étaient pas une blague: le ton était trop sincère pour cela. En plus de ne pas être le vrai maître Gaspard, il s’était moqué ouvertement. Il s’était joué d’elle et c’était à son tour de joindre la partie. Ce que l’imposteur apprendrait rapidement, c’était que Kälyna détestait perdre.
Crissolorio indiqua qu’il serait préférable de quitter l’endroit. C’était de sages paroles puisqu’il fallait retrouver le véritable Gaspard, que le bruit avait alerté les autres gardes et que la maison semblait vouloir s’écrouler d’un moment à l’autre. L’or glacial se posa sur lui, mais ne répondit rien. Au lieu, elle reporta à nouveau son attention sur sa proie et vint ensuite le frapper à son ventre, ce qui lui coupa le souffle. Il reprit avec une quinte de toux et il cracha du sang.
- Tu ne mourras pas. Oh! Que non! Si tu penses pouvoir m’échapper par la mort, je ne te le permettrai pas. Sais-tu à qui tu as affaire? Tu dois savoir que je ne te mens pas lorsque j’affirme que je peux te soigner et te faire souffrir indéfiniment. Aussi longtemps que je vivrai, ta vie et ta mort m’appartiendront. Tu ne dois pas être sans savoir que les elfes vivent longtemps…
La dame blanche le menaçait et ce qu’elle disait était effectivement une possibilité. Avec ses capacités magiques, elle pouvait empêcher que les blessures mettent fin à sa vie. Si elle mettait son plan en place, il n’y aurait que lorsque Mort viendrait le chercher et cela serait seulement quand la vieillesse l’aurait usé complètement. L’humain avait encore de longues et nombreuses années avant que cela fut le cas.
- Tu es chanceux, je me sens clémente aujourd’hui. Tu n’as qu’à me dire où se trouve Gaspard et je t’épargnerai cette vie de souffrances.
La seule réponse fut un « Jamais » grommelé et elle le regarda, dégoûtée. L’homme était tenace et fier. La dame lui tourna le dos et rejoignit Crissolorio.
- Voici la récompense que je vous offre pour votre aide, messire Ostiz.
La voix s’était voulue douce et elle posa sa main blanche sur son épaule comme lorsqu’on supportait quelqu’un. C’était tout? Simplement un geste encourageant? Cela ne dura qu’une seconde à peine et elle n’apporta pas d’autres détails à ce qu’elle faisait. Elle se détacha et retourna aux côtés de l’imposteur qui se débattit en voyant sa main s’approcher de lui. Elle effleura* délicatement son front. Résultat : des plaintes s’échappèrent de sa bouche tandis que de nouvelles douleurs lui étaient infligées. Étrangement, Crissolorio Ostiz ne ressentait plus aucune douleur et il se portait bien, comme s’il n’avait jamais été blessé.
- Je vous en supplie! Arrêtez! J’ai une petite fille, elle est en bas. Il va lui faire mal si je dis quoi que ce soit. Par pitié!
Il avait poussé plusieurs gémissements entre ses mots et il semblait désespéré. La dame d’Althaïa le regarda froidement.
- Je n’en ai rien à faire. Tu me fais perdre mon temps.
Elle lui laissa la chance de s’exprimer et de révéler où se trouvait Gaspard, mais il resta silencieux. L’elfette lui rappela qu’il avait une deuxième main et commença à lui briser lentement les doigts un à un.
Chose certaine, Kälyna pouvait se montrer bonne envers ses alliées et mauvaises envers ses ennemis. Toutefois, elle n’avait pas la conscience morale que ce qu’elle faisait était mal et pouvait affecter autrui, dont le philosophe. Pour elle, il ne s’agissait pas de bon ou de mauvais, elle faisait simplement ce qui devait être fait. Malgré les apparences, elle ne retirait aucun plaisir à torturer le malheureux humain. Au final, elle se voyait tout simplement comme la prêtresse appliquant le châtiment au nom de son maître.
C’est au troisième doigt que le faux Gaspard fut brisé. Il leur révéla enfin l’endroit où se cachait son maître.
Des bruits de pas retentirent dans l’escalier et Kälyna se releva brusquement. Il se glissa une dizaine d’hommes encapuchonnés par la porte ainsi que par l’entrée qu’avait empruntée le courtisan. Tout se déroula rapidement. Des couteaux, des carreaux et des boules de feu se dirigèrent vers les deux Théocrates. Un bras d’une blancheur immaculée entoura Crissolorio tandis un autre accomplissait un geste clé. Un géant de pierre* apparaissait et les entourait de ses bras, les protégeant ainsi des projectiles. Les murs et le plancher craquèrent sous la force des impacts et du poids du golem. La pièce s’effondra et emporta avec elle tous les gens présents. La maison s’écroula autour d’eux et de leur protecteur, levant ainsi un énorme nuage de poussière.
* [Offensif] Transfert Transfère une blessure d'une personne sur une autre. Le sort ne marche pas sur les blessures potentiellement mortelles. Plus la blessure est grave et plus il est épuisant de lancer le sort. Le blessé ne peut pas lancer lui même ce sort, la cible ne peut pas non plus se le lancer sur elle-même.
Geste clé : Effleurer le blessé, puis la cible du bout de l'index.
* [Invocation] Géant de pierre Invoque un géant de pierre qui entoure la cible de ses bras (sans la blesser) et reste immobile. Sert en général à immobiliser mais peut aussi protéger un être cher.
Geste clé : Lever le bras droit, main ouverte vers la direction où le géant doit apparaitre.
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| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Mer 14 Oct 2015 - 12:07 | |
| Crissolorio détourna tout simplement le regard de ceci… Il ne regarda pas la scène, il refusa de la regarder, mais entendre les cris… Cela il y était habitué après tout on entendait souvent des cris dans le palais, ce genre de cri… Cela restait fort gênant, et immonde, mais regarder la chose l'était d'autant plus. Il se doutait d'à quel point la fureur de la dame pouvait être grande surtout envers un tel imprudent, mais bon elle était justifié, cela il ne pouvait pas dire le contraire. Lui-même même s'il n'aurait pas agit ainsi, n'aurait pas été plus tendre en sentiment envers ces hommes. C'était bien après tout ce genre de malfrat qui pourrissaient de l'intérieur une civilisation, et qui empirer toutes les situations possibles, et imaginables…
Il resta donc silencieux alors que cette scène se déroulait à côté de lui, stoïque. Un entraînement mental de toute sa vie, ignorer la chose, la mettre de côté. Il suffisait de ne pas regarder, la dame ferait ce qu'elle avait à faire, et il n'était pas en position de lui réclamer d'être moins cruelle. Il était contre la violence, et la torture d'autant plus, mais là il ne pouvait en être autrement, de plus si cela permettait d'arrêter les crimes horribles de tout ces hommes. Il fllait rester pragmatique, il n'y avait pas d'autres solutions, oui Crissolorio était doué pour rester pragmatique, et puis ce n'était pas lui qui faisait le sale boulot… Il se contenta donc de souffler légèrement pour le moment, et d'essayer d'évaluer quand il serait à bout, et ne pourrait plus maintenir l'effet de l'anneau, il avait encore une dizaine de minute devant lui sans doute… Mais visiblement la dame venait écarter ce genre de tracas...
« Merci madame, mais je ne faisais que mon devoir. » Dit-il en voyant ce qu'elle venait de faire… Il réfléchit à ce qu'elle avait fait, et aux cri de l'autre il décida de relâcher l'effet de l'anneau, rien… Pas de douleur. La dame l'avait soigné, il supposait qu'il y avait eu une bonne chose à tout cette histoire, il venait sans doute progresser dans l'estime de la dame. Par contre en entendant que l'autre avait une fille, et que c'était la raison pour laquelle il faisait ceci Crissolorio sentit une douleur aigüe dans son esprit, lui aussi était père, il savait qu'un père ferait tout pour sa fille, et ressentit une once de pitié pour l'homme, mais au fond de cette histoire il savait que le véritable fautif de cette histoire se nommait Gaspard, et non Kalyna. Les souffrances de cet hommes étaient nécessaires pour arrêter les agissements de l'autre monstre. Au fond le bien, et le mal comme l'avait toujours pensé Crissolorio ne s'évaluaient pas par les actes, mais par les conséquences de ces derniers… Le mal n'était donc pas agir mal, car agir mal pouvait faire le bien des fois, alors qu'agir bien pouvait avoir l'effet inverse…
Puis quand l'homme craqua les choses se précipitèrent, on les attaquèrent, la dame l'entoura d'un bras… Un géant de pierre apparut, et toute la maison s'écroula sur leur tête… Et peu après il ne resta au milieu des ruines que le géant, les décombres, les cadavres en dessous, et la dame, et Crissolorio, et alors que le géant disparut, et qu'ils purent constater que le calme était revenu Crissolorio examina la situation calmement… Et dit.
« Nous devrions informer la sombre garde au plus vite pour qu'elle s'occupe de ce Gaspard... » Ce serait sans doute ce qu'il serait de mieux à faire pour sa part il était épuisé, et ne serait d'aucune utilité à la dame sans parler que sa place n'était clairement pas sur un champ de bataille, et cette dernière ne pourrait pas s'occuper de ceci seule. Par contre restait à sortir du quartier pauvre pour retrouver la sécurité du quartier riche…
« Vous sentez vous bien madame ? » Il l'observa calmement, de toute évidence elle n'était pas blessé, mais disons que les événements s'étaient enchaînés d'un coup... Elle était peut-être fatigué, dans tout les cas il restait évident qu'il valait mieux ne pas s'attarder ici. "Si vous n'y voyez pas d'inconvénient je vais aller m'occuper de prévenir la sombre garde madame... C'est sans doute le mieux que je puisse faire pour vous aidez. N'auriez vous pas quelque chose qui me permettrait de montrer que je parle en vôtre nom?" Après tout vu son état mieux valait qu'il s'occupe d'aller apporter le message, pour le reste disons qu'il laisserait la chose aux mains de professionnels... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Sam 24 Oct 2015 - 16:59 | |
| Le monde trembla autour de Kälyna et de Crissolorio tandis qu’un golem les protégeait des dangers qui les guettaient. Les armes projetées par les ennemis ricochèrent sur son corps en pierre juste avant que le plancher s’effondre sous leurs pieds. Un premier mur tomba, écrasant quelques hommes et leur arracha un dernier cri de surprise. Un deuxième suivit, mais même si les gens tentèrent de s’échapper, il était trop tard. La maison à la lueur rouge s’affaissa en quelques secondes. Lorsque le nuage de poussière disparut, il ne restait plus qu’un amas de ruines, de poutres cassées et le souvenir d’une vieille maison accueillant des blessés. Ce ne fut que quelques secondes plus tard lorsque la dame fut certaine qu’ils étaient en sécurité qu’elle effaça sa création et ils se retrouvèrent tous les deux parmi les décombres, heureusement bien vivants. C’est un regard fatigué qu’elle posa sur Crissolorio et ne prononça aucun mot alors qu’elle s’assurait qu’il avait résisté au coup. Malgré son âge avancé et sa fragilité d’humain, il semblait avoir résisté aussi bien qu’elle. Le Théocrate pouvait se compter choyé, car bien qu’elle ne l’affectionnait pas distinctement, elle ne le détestait pas non plus. C’était un grand pas qu’il avait su franchir.
- En effet.
Sa voix sonnait plus fatiguée que froide. Elle aurait préféré faire le boulot elle-même, car on est toujours mieux servi que par soi-même. Toutefois, elle devait avouer que Crissolorio avait raison. Il valait mieux laisser le cas de Gaspard entre les mains de la garde, car celui-ci était encore en parfait état. Ce n’était pas son cas puisque ses réserves magiques étaient faibles.
- Ça va, ne vous en faites pas pour moi. Ce n’est pas ça qui saura terrasser la dame d’Althaïa. Vous n’avez rien de cassé?
Le ton s’était voulu dur et assuré afin de cacher son état fatigué. Kälyna devait se montrer forte en toutes circonstances. Sa voix s’était légèrement adoucie lorsqu’elle avait demandé à Crissolorio s’il allait bien. Si le philosophe était blessé, elle utiliserait les ressources à sa disposition pour le soigner. Après tout, il lui avait prouvé qu’il pouvait lui être utile et il lui serait certainement de nouveau utile à l’avenir.
- Faites donc.
Crissolorio faisait preuve d’initiative et c’était une qualité qu’elle appréciait. Elle détacha la rose rouge et noire de sa longue chevelure et la lui remit.
- Prenez ceci. Ils reconnaitront que vous venez en mon nom. Pendant que Crissolorio partirait avertir la garde et leur donner l’emplacement du traître Gaspard, Kälyna comptait rester et surveiller l’endroit.
Quelques blessés, ceux qui avaient été suffisamment en état pour sortir de la maison avant qu’elle s’effondre, les deux guérisseurs et la plus âgée des fillette se trouvaient à l’écart. Ils semblaient encore sous le choc de ce qu’ils venaient de vivre. La plus petite, Lily, se trouvait au milieu des débris et elle semblait fouiller à la recherche de quelque chose.
- Père est là-dessous!
C’est ce que la gamine avait hurlé lorsque la dame blanche s’était approchée d’elle. L’elfette avait alors étendu ses sens et ne ressentit rien. Il n’y avait plus de magie, il n’y avait plus rien. Si son père était là-dessous, il avait rejoint Mort.
- La vie est cruelle, Lily.
Cela fut la réponse de la dame. La petite s’était laissée faire lorsque des bras d’une blancheur immaculée l’avait soulevée du sol. L’elfette avait approché une fleur d’un parfum soporifique* de son nez et Lily s’était endormie dans ses bras. La vie était bien cruelle. Kälyna crut réellement qu’il fut dommage qu’elle ait à l’apprendre si tôt. Elle désirait la protéger si elle le pouvait. Était-elle réellement le monstre qu’on croyait qu’elle était?
L’Elfette recula loin de l’ancienne demeure. Appelant la magie à elle, elle fit apparaître des flammes magiques qui viendraient réduire en cendre la demeure et les corps des défunts.
La maison à la lueur rouge luirait une dernière fois.
* Invocation] Parfum soporifique Le magicien fait naître une fleur qui éclot instantanément. Son parfum se répend rapidement et permet de rendre somnolent toute personne le respirant. Si le parfum est inspiré trop longtemps, on finit pas tomber de sommeil.
Geste clé : Lever rapidement l'index et le majeur en gardant les autres doigts
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| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit Lun 26 Oct 2015 - 18:35 | |
| Il devait partir d'ici, il en avait assez. Il avait eu son compte de violence physique pour un mois certainement, voir pour toute sa vie si on lui en laissait une occasion. Bon la vie était longue, et Crissolorio lui-même ne savait pas ce que cette dernière pouvait lui réserver, mais pour ce soir il avait eu sa dose de danger, et il avant envie de se reposer. La dame avait été effroyablement efficace cela on pouvait le dire, il valait cent fois mieux ne pas être son ennemi. Mais bon cela il ne fallait pas avoir le niveau de déduction du philosophe pour le deviner… Enfin sur ce il n'était pas mécontent que le danger soit passé, maintenant rester à réagir avant qu'autre chose de fâcheux puisse arriver...
Et la dame semblait d'accord avec le fait qu'il fallait informer la sombregarde. Bien après tout pour que le travail soit bien fait il valait mieux le laisser à une équipe de professionnel, et ne pas risquer trop témérairement la vie de deux personnes d'importances pour une affaire qui n'avait certainement pas autant d'importance que cela. C'était du pur pragmatisme après tout. Quand à ce qu'il avait de cassé il avait de la chance car il n'avait pas de blessure, mais il allait sans doute se reposer pendant les prochains jours… Et garder une impression bien pire des quartier pauvres à l'avenir.
« Non je n'ai rien de cassé madame, et ce grâce à vôtre aide fort appréciable. » Dit-il pratique, et poli. De toute manière il avait encore mal en partie, et était fatigué, mais ce n'était que léger. Quoique il était bien fatigué, la meilleure chose à faire serait sans doute pour lui de rentrer aux quartiers riches… Et à l'avenir il éviterait d'autant plus les quartiers mal famés.
« Ceci serait fait au plus vite madame. Puisse le seigneur Vraorg guidez vôtre chemin. » Dit ensuite Crissolorio en se fendant d'une révérence après avoir prit la rose que lui tendit la dame. Suite à cela le philosophe fit ses aurevoir à la dame d'Althaïa, et ni une ni deux usa de son vêtement magique pour se faire presque invisible. Après tout il devait traverser une partie du quartier pauvre pour rejoindre le quartier riche donc autant être prudent. Et c'est donc sur cette note qu'il quitta la compagnie de la dame, et alla rejoindre les hauts quartiers à la fois pour prévenir la sombregarde, et aussi pour pouvoir se reposer en un lieu bien plus sûr. Cette histoire avec la lanterne rouge venait ainsi de s'achever sur une note assez amère... |
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| Sujet: Re: Une lueur dans la nuit | |
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