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Plus blanc que noir

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MessageSujet: Plus blanc que noir Plus blanc que noir Icon_minitimeMer 1 Juil 2015 - 21:54

Début février de l’An 5 de l’ère d’Obsidienne

La route avait été longue pour se rendre à Gloria la Dépravée. L’empressement d’atteindre la ville où se trouvait son maître avait animé le cœur de Kälyna et les deux semaines nécessaires lui avaient paru bien plus longues. Il faisait longtemps qu’elle n’avait monté sur son destrier noir afin de se rendre à la capitale et pourtant, elle se rappelait du chemin et des détails s’y retrouvant comme s’il s’agissait d’hier. Tout ce qui concernait Vraorg, elle s’en rappelait parfaitement. Toutes ses pensées étaient tournées vers lui et tous ses gestes naissaient de la volonté de lui faire plaisir. C’était aussi simple que cela. On pouvait reprocher à la dame d’Althaïa d’avoir quitté momentanément sa cité, mais c’était pour une juste cause : celle de s’assurer que son présent se rendrait à destination. En effet, parmi son escorte se trouvait deux malheureuses personnes dont le souhait était celui de s’éloigner de cette cité qui ne leur annonçait qu’un destin tragique. Le traître et le Protégé pouvaient bien espérer autant qu’ils le voulaient, ils n’avaient pas le choix. Même pas celui de mourir, car cela la Dame Blanche ne leur permettrait pas malgré tout le désir d’en finir. Ils se rendraient à Gloria quoiqu’il arrive. Elle ne faisait pas cela pour avoir le mérite ou la reconnaissance de Vraorg, si un peu en fait, mais l’important au final était que ce dernier apprécie son cadeau.

Ce n’était pas la faute de Kälyna, ils l’avaient obligée à agir ainsi. Tout ce qu’elle leur avait demandé était simplement de coopérer un peu. Mais bien sûr, ils avaient fait tout le contraire et à vouloir agir à leur tête et à se rebeller comme ils l’avaient fait, elle n’avait eu d’autres choix que de les remettre à leur place. Elle avait ordonné qu’on brise la jambe du premier lorsqu’il avait tenté de s’enfuir et en bonus, elle avait fait briser celle de son ami pour leur faire comprendre qu’elle n’aimait pas qu’on lui fasse perdre son précieux temps. Elle avait été suffisamment attentionnée pour les faire transporter afin de s’assurer que le voyage ne les fatiguerait pas trop et ne les avaient même pas bâillonnés pour leur laisser la chance de chanter et de prier son bien-aimé. Les cris et les jérémiades passaient encore, mais ils apprirent rapidement qu’il valait mieux ne pas insulter Vraorg. Dès que les injures fusèrent de la gorge de l’infidèle, un objet brûlant fut enfermé dans le trou qui lui servait de bouche et lui purifia la langue. Sa sentence durerait tant et aussi longtemps que son compagnon ne corrigerait pas le tort causé en louangeant le dragon blanc. Étrange que la fierté tombe lorsque l’on voit un proche souffrir et le Protégé avait réussi à l’étonner par la vitesse dont il avait créé une prière. Ils l’avaient terriblement blessée en insultant son maître et ils retinrent la leçon. Dommage que cela coûta les paroles d’un des prisonniers. Fatigués et malmenés, ils devinrent bien dociles ou était-ce parce qu’ils n’avaient plus la flamme de combattre?

L’enthousiasme anima le cœur de la Dame Blanche lorsqu’elle vit la citadelle apparaître sous ses yeux. Il était bien difficile de ne pas reconnaître la dame d’Althaïa et la sombre garde ne fut pas surprise de la voir puisqu’elle avait annoncé son arrivée. Elle passa les hautes murailles gardées par le corps armé sans souci et bientôt, elle se retrouva dans la même ville que celui qui faisait battre son cœur. Ses prisonniers écarquillèrent les yeux en voyant ces murs uniques qui, selon elle, avaient un charme vraorgesque et ils frissonnèrent de frayeur en voyant que les gemmes recouvrant l’entrée de la forteresse étaient en réalité des yeux. La panique les prit de plus belles.

- Allons, allons.

Kälyna avait prononcé ces mots doucement, sur le même ton qu’une mère aurait employé pour signifier à ses enfants qu’il était inutile de s’inquiéter. Elle descendit de son destrier et remit la bride à son valet. D’un signe de la main à l’intention de ses gardes du corps, ils lui emmenèrent les prisonniers. Transportèrent étaient plutôt un meilleur terme puisque les deux hommes n’auraient pas été capables de supporter le propre poids de leur corps sans s’écrouler.

- J’apporte un cadeau pour notre cher et vénérable Vraorg. Dit-elle au garde qui vint s’enquérir de la raison de sa visite.

La déception aurait peint ses traits si son visage n’était pas resté de marbre lorsqu’on lui annonça que le maître des lieux ne recevait plus personne à cette heure tardive. Il était occupé et il ne voulait pas être dérangé, ce qui était parfaitement compréhensible pour un être aussi important que lui. Elle peaufina donc les détails de sa visite à Gloria avec les fidèles de son maître. Elle ordonna à son serviteur de prendre soin de son cheval qui méritait de se reposer suite à ce long trajet. Accompagnés de quelques membres de la sombre garde, sa garde personnelle conduirait l’ancien Théocrate et le Protégé à leur geôle jusqu’à ce que le dragon blanc décide de leur sort. Ensuite, ses hommes pourraient disposer et faire selon leur bon vouloir jusqu’à nouvel ordre.

Les ordres lancés, Kälyna se retrouva rapidement aussi seule que l’on pouvait l’être à l’entrée de la forteresse du dragon blanc. Attendant le valet qui lui avait été attitré, elle passa une main sur ses vêtements afin d’en défaire les plis et pour enlever la poussière qui s’y était accumulée. Elle portait une longue robe rouge bourgogne qui accentuait le contraste de sa peau totalement blanche. Tandis que sa chevelure de jais était quelque peu emmêlée et ses vêtements salis par le voyage, sa peinture corporelle demeurait intacte cependant. L’elfette était élégante et nul doute qu’elle était de la noblesse.

Les minutes passèrent et personne ne vint à elle. Commençant à s’impatienter, elle se dit qu’elle se dirigerait elle-même dans la forteresse et que personne ne pourrait l’en empêcher. Son regard doré se posa finalement sur un homme dans la quarantaine qui venait d’apparaître.

- Ah! Vous devez être le valet que l’on m’envoie.

C’est ainsi qu’elle apostropha Crissolorio Ostiz de sa voix froide, certaine qu’il était un serviteur de son maître. Elle détacha la broche qui retenait sa cape et lui tendit également le vêtement afin qu’il le prenne.

- Ayez l’amabilité de me conduire à ma chambre. J’en ai assez d’attendre à l’entrée.

D’une voix légèrement hautaine, elle avait toutefois parlé calmement et respectueusement à la personne qu’elle ne croyait pas être un courtisan.
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MessageSujet: Re: Plus blanc que noir Plus blanc que noir Icon_minitimeJeu 2 Juil 2015 - 14:49

Il s'ennuyait vraiment des fois, la tâche de petit courtisan avait certes de quoi tenir occupé, que ce soit divertir le seigneur Vraorg avec tout les autres petit courtisans, ou encore s'assurer de ne pas finir avec un poignard planté dans le dos aussi, mais sérieusement. Lui courtisan ? Crissolorio était un travailleur, un professionnel, il n'y a rien qu'il aimait plus que le travail, avoir des responsabilités, et s'en montrer digne, cette tâche de petit courtisan ne lui pas vraiment la moindre satisfaction, il aimerait bien avoir plus, ou avoir un poste équivalent, mais où l'on pouvait exercer une fonction publique.

Oui cela pouvait paraître étrange, après tout c'était le rêve de tout les nobles, et de beaucoup de bourgeois, et membre du petit peuple de pouvoir passer une vie sans travailler dans la faste, et le luxe, mais Crissolorio était un fils de marchand, depuis qu'il était en âge de travaillé il avait travaillé, on aurait presque pu dire qu'il adorait cela. Toujours appliqué, stricte, il avait l'impression d'être utile, et surtout le fait d'avoir pu au cours des années gagner de place en place, et se hisser dans la hiérarchie avait été un engagement à travailler davantage…

Mais à bien y réfléchir il avait bien un travail ! Oui s'il voulait une meilleure position il allait devoir s'exercer dur, et déjà le simple fait de survivre était en soit un travail dur. Humain à la cour impériale, homme parmi les vampires. Oui sa position pouvait être prise pour périlleuse, au moins il disposait d'un peu de soutien parmi tout ceci. La bienveillance d'une inquisitrice à qui il avait promit beaucoup s'il atteignait ses buts, en somme il vaudrait mieux pour lui qu'il finisse pas les atteindre, et la bienveillance de la fiancé du prince noir. Et il tâchait d'honorer au mieux les termes du marché avec cette dernière. Au final sa position n'était pas si précaire, mais encore une fois elle reposait surtout, encore, et toujours en un jeu d'alliance, et au bon vouloir de personnes plus puissantes que lui.

Mais au final n'était-ce pas ce à qui il était habitué ? Oui après tout à partir du moment où il avait cesser d'être un simple percepteur de taxes, c'était Fabius Kohan qui l'avait hissé à la place de Grand Trésorier, c'était Fabius Kohan qui avait décidait s'il gardait, ou non sa position, s'il avait plus, ou moins. A cette époque aussi il dépendait de quelqu'un, mais après tout, tout le monde au final dépend de quelqu'un, actuellement d'autant plus. A part le seigneur Vraorg qui était le seul à ne rendre de compte à personne. On change les dirigeants, mais les rouages dans le fond reste les mêmes...

Enfin la journée tirait vers sa fin, pour sa part il comptait rentrer chez-lui, pour aller se reposer. Mais finalement il semblerait qu'il y ait un léger contre-temps. Sous la forme d'une elfe noble à la peau blanche, qui paraissait assez macabres aux premiers regards. La blancheur de la peau de l'elfe, faisant penser à celle des os à Crissolorio . Néanmoins cela n'enlevait rien à la superbe de la dame elfique, qui comme toutes les elfes était magnifique. Il savait qui il voyait, la dame d'Althaïa, par contre ce qui faillit l'étonner malgré son totem c'était qu'elle l'interpelle.

Déjà qu'il aurait pu se demander ce qui lui valait une telle attention de la part d'une dame de ce rang. Il fut mit dans une position délicate quand elle le prit pour un valet. Crissolorio restant toujours calme n’eut pas le temps de dire non, ou de répondre qu'elle lui tendit sa cape. Ostiz la prit donc calmement, et poliment d'une façon adéquate pour un soit disant valet.

Et avant qu'il ne puisse lever le malentendu la dame lui demanda d'aller la conduire à sa chambre… Sa chambre ? Où était la chambre de la dame d'Althaïa ? Certainement pas trop loin des quartiers du seigneur Vraorg, ou en tout cas dans l'aile où logent les grand du palais après tout la dame d'Althaïa était la deuxième personne d'importance de l'empire. Et bien entendu courtisan, ou valet Crissolorio ne pouvait pas décemment refuser les ordres de la dame d'Althaïa donc il devrait bien la conduire à sa chambre. Qu'il soit vraiment un valet, ou non.

Puis Ostiz se souvînt de quelque chose, ah oui en cours de chemin, il avait vu le dît valet ! Cet étourdit n'arrêtait pas de gesticuler tout à l'heure quand il l'avait croisé, en faîte il avait simplement perdu les clés de la chambre, raison de son retard. Il avait même demandé à Ostiz s'il n'avait pas vu les clés de la chambres aux teintes sombres proche des quartiers du seigneur Vraorg, et avait précisé que c'était d'une grande importance. C'était donc cette chambre-ci… Et sachant que ce valet n'était pas prêt de retrouver cette clé Ostiz décida qu'il serait bon d'épargner une trop grande perte de temps à la dame… Et oui c'était ça aussi l'opportunisme ! Savoir saisir les occasions...

« Il en sera fait selon vôtre bon plaisir noble dame . » Se contenta t-il donc de répondra poliment, et calmement. Avant de dire ensuite. « J'espère que vôtre suite luxueuses digne d'une dame de vôtre rang, et guère éloigné des quartiers du seigneur blanc sera adéquat aux attentes de sa grâce. » Enfin bon de toute manière maintenant qu'il savait où était la dite chambre, il ne serait guère dur d'ouvrir cette dernière avec la clé de quatre en sa possession.

Et oui il comptait bien faire le travail du valet à la place de ce dernier, vu que celui-ci avait un empêchement. Après tout il rendait ainsi un grand service à la dame, et lui évitait une éventuelle perde de temps. Passer pour un serviteur zélé avait du bon. Surtout que visiblement le valet avait prit du retard, on pouvait donc dire qu'il tâchait de montrer qu'il était un bon serviteur pour sa part. La dame lui avait ordonné, il obéissait, il ne faisait logiquement rien de fâcheux, ce qui aurait été fâcheux ça aurait été de refuser ses ordres par contre. Mais là il faisait de son mieux pour faciliter la vie à cette dernière. De quoi faire bonne impression au passage. Et puis il n'était pas un mal de savoir mettre de côté son ego de petit courtisan de temps en temps. Il préciserait à cette dernière ensuite qu'il n'était pas un valet plus tard, mais pour le moment autant ne pas la faire encore plus patienter. Ce serait inconvenant après tout.

Enfin dans tout les cas il invita la dame à la suivre très poliment, et avec un grand respect, et alors qu'il marchaient déjà tout deux en direction des dits quartiers où logerait la dame, où elle aurait logé plutôt si le valet n'avait pas perdu les clés Crissolorio reprit calmement.

« Si vôtre grâce a une quelconque demande à formuler je tâcherai de mon mieux de répondre à ses exigences. Que ce soit une visite du palais si vôtre grâce le désire, ou tout autre chose. » Dit-il d'un ton parfaitement maîtrisé avant ensuite de conclure.

« D'ailleurs si vous me permettez une simple question noble dame, que nous vaut l'honneur de vôtre noble présence ? Puis je vous être d'une quelconque utilité à ce sujet ? » Dit-il toujours aussi habile, après tout il ne savait pas vraiment non plus pourquoi elle était là, juste que la dame d'Althaïa était venu à Gloria mais sans connaître les raisons précises, et vu que cela pourrait-être utile à savoir, alors autant le demander. Après tout n'était-il pas en train de tâcher de rendre le séjour agréable à la dame ? Et il tâcherait donc de faire en sorte qu'elle soit satisfaite. Ce genre de question lui paraissait donc a peu près adéquate.

Et pendant ce temps le valet devait encore être en train de se ronger le sang à chercher les clé perdus, il devrait être content pensa Ostiz. Car ce dernier venait probablement de lui éviter le fouet, ou pire.
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MessageSujet: Re: Plus blanc que noir Plus blanc que noir Icon_minitimeVen 10 Juil 2015 - 4:32

Ses mains maintenant libérés de sa cape, Kälyna croisa les bras en signe de mécontentement et jeta un regard hautain à l’encontre de Crissolorio. Il en avait pris du temps pour arriver et daigner enfin se mettre à son service! Dire qu’il avait fallu que ce soit elle qui aille à sa rencontre et non le contraire. N’apprenait-on pas les bonnes manières à ces valets dans la belle cité de son maître? En espérant qu’on ne servait pas aussi effrontément le vénérable dragon blanc de la même manière qu’on la traitait en cet instant. Quel irrespect! Si la fervente apprenait que c’était le cas, elle s’occuperait personnellement de leur correction. Si un élément réussissait à la mettre hors d’elle, c’était bien l’incompétence d’autrui et c’était bien la tâche du valet de tout mettre en place pour satisfaire ses maîtres. Elle considérait toujours l’humain comme un servant et tant aussi longtemps que l’erreur ne serait pas levée, il devait agir comme tel s’il ne voulait pas subir son courroux.

L’elfette se calma légèrement et décroisa finalement les bras lorsque son valet lui assura qu’il la servirait selon son bon plaisir. Bien que son visage restât dur, elle sut effacer cette petite frustration lorsqu’il lui mentionna que ses appartements seraient situés près de celui qui faisait battre son cœur. Il était fort simple de la mettre de meilleure humeur : il suffisait de parler de son maître d’une bonne façon. Toutefois, il était encore plus simple de la mettre de mauvaise humeur. Heureusement que le philosophe avait décidé, quoiqu’un peu forcé par la situation, de remplacer le valet officiel. Si la dame avait attendu plus longtemps et qu’elle avait su les circonstances de son empêchement, elle l’aurait congédié sur le champ pour son incompétence et aurait transformé sa vie en un vrai supplice. On ne se moquait pas de la dame d’Althaïa impunément!

Dame Vallaël apprécia que l’homme exécute son ordre immédiatement et ne la fasse attendre davantage. Ainsi, elle lui emboîta le pas et marcha à ses côtés tandis qu’il la guidait dans la forteresse. Son regard doré balaya l’endroit, soulevant les souvenirs de sa dernière visite. Quelques éléments avaient changé, mais c’était essentiellement le même endroit. Elle se rappelait des différents couloirs et des nombreuses pièces de la demeure de son maître et elle aurait su se diriger seule. Toutefois, elle ne pouvait deviner quelle chambre on lui avait réservée et préparée spécialement pour elle.

Le bien-aimé Vraorg serait-il content de son présent et heureux de la savoir près de lui? Chercherait-il à la voir ou était-il trop occupé pour cela? Que ferait-elle demain? Peut-être visiter le temple du seigneur blanc et y faire une cérémonie en son honneur? Combien de temps pourrait-elle se permettre de rester dans la capitale avant de devoir retourner chez elle? Il la sortit de ses pensées lorsqu’il éleva la voix et elle posa son regard teinté de tristesse sur lui. Bien qu’il soit rare qu’un valet parle sans qu’on lui ait autorisé, elle apprécia son initiative de rendre son séjour plus agréable. C’était une bonne question qu’il posait là : que désirait-elle?

- Emmenez-moi d’abord à mes appartements.

Un ordre simple et prononcé sèchement. C’était la première étape de son séjour. Après le long voyage qu’elle venait de faire, son premier désir était de retirer toutes cette saleté qui s’était accumulée sur sa peau ainsi que de changer de vêtements. Elle était fatiguée, mais peut-être ne dormirait-elle pas immédiatement. Excitée par son retour dans la capitale, elle n’arriverait pas à fermer l’œil avant de s’être calmée. Peut-être pourrait-elle tester les talents culinaires de la cité et se mettre quelque chose sous la dent? Il y avait tant de possibilités et elle ne déciderait de ce qu’elle ferait qu’une fois la première étape terminée.

La discussion se poursuivit et l’or fixa longuement l’homme jusqu’à en devenir inconfortable. Elle cessa de marcher sans toutefois le quitter des yeux.

- Dites-moi, les valets sont-ils toujours aussi bavards dans la capitale?

L’elfette avait posé ses mains sur ses hanches et avait parlé froidement, plus qu’à l’habitude. Ce n’était pas la place aux domestiques de poser des questions et de s’enquérir quant aux raisons qui poussaient ses supérieurs à faire quoi que ce soit. Ils étaient là pour les servir et c’est tout.

- Valet, cessez de me poser des questions. Si vous tenez tant à parler, racontez-moi ce qu’il se passe d’intéressant à Gloria. À quoi devrais-je m’intéresser avant la fin de mon séjour dans cette belle cité? D’ailleurs, y a-t-il des nouveautés dans la forteresse? Cela faisait presque une année que je n’y étais pas retournée.

Sur ces paroles, la dame d’Althaïa reprit la marche. Si celui qu’elle croyait être son valet désirait parler, qu’il réponde plutôt à ses questions plutôt qu’en poser. Il n’était peut-être pas la personne indiquée pour l’informer, mais il était toujours intéressant de connaître l’opinion de la classe inférieure.
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MessageSujet: Re: Plus blanc que noir Plus blanc que noir Icon_minitimeDim 12 Juil 2015 - 23:08

Il avait bien entendu remarqué l'air hautain, et le croisement de bras de l'elfe, il était évident qu'elle devait le prendre pour le valet qui l'avait fait patienter tout ce temps, mais Vraorg merci Crissolorio n'était point ce fameux valet. Enfin il faudrait si possible lever cette erreur à ce sujet-ci au risque de conséquences déplaisantes à l'avenir. Enfin pour le moment d'abord mener la dame d'Althaïa à sa chambre après tout cette dernière avait bien trop attendu en dehors du palais, et il serait incommodant qu'elle attende davantage, et puis d'une certaine façon de un il avait pitié du valet malchanceux, et de deux ce serait une opportunité de montrer qu'il pouvait faire preuve d'un certain zèle. Qui ne serait pas pour lui desservir.

Enfin visiblement ses quelques propos semblèrent calmer légèrement la dame d'Althaïa car cette dernière prit une mine moins assombrie. Une bonne chose, il s'imaginait bien ce qu'elle aurait réservé au valet s'il n'avait pas prit la place de ce dernier, hum en faîte mieux valait ne pas y penser, Crissolorio détestait l'incompétence, mais cette dernière ne méritait sûrement pas qu'on la punisse de façon probablement cruelle, pour sa part il aurait congédier le valet, et aurait abaissé son salaire guère plus. Enfin vu le salaire de misère des valets il en concluait que cela aussi serait probablement une punition exagéré.

Ah sérieusement les temps avaient bien changés au final, jouer le valet ? Ce n'était peut-être pas quelque chose de très appréciable pour un noble, mais pour sa part ce n'était guère vraiment dérangeant. Au final déjà de un il n'avait pas un ego aussi développé que bien des nobliau, de deux il était bourgeois donc ça ne provoquerait pas de scandale si ça venait à s'ébruiter, et de trois petit courtisan au pas il n'avait pas vraiment le droit de contredire un ordre de la dame d'Althaïa même si cette dernière s'était trompé en disant qu'il était un valet, chose qu'il faudrait arranger plus tard si possible. Mais il se devait d'obéir dans tout les cas.

Et il marcha donc en compagnie de la dame d'Althaïa, deuxième personne la plus importante de l'empire, il n'y avait que Vraorg pour surpasser cette dernière, pour tout dire c'était peut-être son jour de chance pour Crissolorio… Après tout ce n’est pas tout les jours qu'on peut-être seul à seul avec ce genre de personnalité, et c'était même une probable occasion en or s'il se faisait remarquer par elle. Et il valait certainement mieux éviter d'attirer son courroux aussi, car il imaginait mal que cette elfe soit la personne la plus indulgente qui soit.

Et il se contenta donc acquiescer quand la dame demanda à être mené dans ses appartements, il remarqua à peine la lueur de tristesse dans le regard de cette dernière, une dame bien mystérieuse, et ils se dirigèrent vers les appartements. Chose logique en somme, la dame voulait prendre ses aises probablement, et cela devait être certainement une affaire d'urgence qui la sollicitait à Gloria elle dame d'Althaïa pour qu'elle puisse quitter la ville dont elle était la maîtresse.

Enfin dans tout les cas il verrait bien par la suite, pour le moment autant la mener à ses appartements, maintenant qu'il s'était engagé à l'y emmener il serait après tout grandement impoli de la laisser là, en plus d'être suicidaire que le fait d'être aussi insolent envers une personnalité aussi importante de l'empire. Une elfe à l'apparence bien funèbre par se blancheur de peau, à vrai dire elle paraissait assez dangereuse à sa manière, très très dangereuse. Et probablement pas que dans le sens politique.

Puis en cours de chemin la dame le fixa longuement avant de s'arrêter, et de lui demander alors que Crissolorio tâchait de garder parfaitement bien son air stoïque habituel. Et la question de l'elfe montrait qu'il avait fait preuve de légèrement trop d'audace, heureusement ça ne portait guère trop à conséquence.

« Non vôtre grâce. » Dit-il simplement avec un calme parfait, après tout mieux valait ne pas trop s'épandre après ce genre de questionnement. Elle avait clairement souligné le fait qu'il était légèrement trop bavard à son goût.

Puis à la question de la dame au sujet de ce qui était intéressant dans la capitale il répondit calmement. Quand au sujet de ce qui était intéressants, et des nouveautés au sein de la capitale.

« Au sein de la cour impériale on ne cesse tout d'abord d'évoquer le futur mariage qui aura lieu dans quelques temps, et qui unira le sieur Lorenz Wintel, et la dame Ambre Orétoile. Un mariage voulu par nôtre seigneur, et maître en personne.» Même si elle savait déjà probablement ceci sauf si elle n'avait pas pu l'apprendre au cours de son voyage, c'était le genre de chose qu'il se devait d'évoquer.

Au passage il mentionna donc quelques Evènements, et choses « d'intérêts » évidemment que ce soit du mondain, ou non, et qui concerne la forteresse, et Gloria. Puis ensuite il enchaîna calmement après avoir informés la dame de ces dites choses d'intérêts.

« Il reste aussi autre chose d'intéressant quoique plus anodin... Depuis récemment on entend parler d'une rumeur au sujet d'une fameuse lueur rouge Cela concernerait une maison en ruine de l'ancien quartier bourgeois qui attirerait du monde le soir, et cette demeure se démarquerait par une lanterne rouge y brillant le soir, certains supposent qu'il peut y avoir un message caché dans ceci. Mais sinon l'on peux aussi mentionner que suite à la récompense que sa majesté a promise d'accorder à quiconque rapporterait mort ou vif un évadés en particulier parmi quelques-uns ayant attiré le courroux de sa grâce sur lui. Que beaucoup de mercenaires, et de chasseurs de primes, et autres gens appâtés par cette opportunité se joignent actuellement à le traque, la cité entière, et plus particulièrement la forteresse est donc en effervescence depuis quelques temps au sujet de cette traque ordonné il y a 5 jours seulement par nôtre seigneur, et maître. » Quand au sujet de la traque la dame devait forcément déjà le savoir vu sa place d'importance au sein de l'empire, et puis un soit disant valet n'était pas le mieux placé pour informer de ceci.

Crissolorio d'ailleurs se sentait à vrai dire mal pour son ami Aldaron qui était devenu du gibier après avoir vécu l'enfer de Morneflammes, mais malheureusement ce n'est pas comme s'il pouvait y faire grand-chose, ensuite Autone il n'avait pas envie de savoir comme elle s'était fiché là celle-là, mais il présumait que la matrone était allé trop loin, malheureusement, tant pis pour elle… Enfin pour Falkire, sérieusement, cela ne l'étonnait même pas que ce dernier ait pu ainsi s'attirer le courroux du blanc, après tout on parlait de l'homme qui avait aidé à gâcher le couronnement de Fabius Kohan… Et pour le reste il avait pitié pour Korentin Kohan, et il ne donnait pas cher des évadés si le seigneur Vraorg remettait la main sur eux.

Enfin suite à ceci, et vu qu'il devait se contenter de répondre aux demandes de la dame il attendit donc calmement que cette dernière demande quelque chose, sinon il respecterait scrupuleusement le silence imposé.
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MessageSujet: Re: Plus blanc que noir Plus blanc que noir Icon_minitimeMar 21 Juil 2015 - 5:42

- Quel honneur que d’être unis par la volonté de notre seigneur. Messire Winter et dame Orétoile sont bien chanceux. Je tâcherai d’être présente lors de la cérémonie pour leur souhaiter tous mes vœux.

Elle avait parlé d’une voix froide et amère. Ainsi, le général Wintel et sa douce Orétoile allait se marier. Elle aurait pu être offusquée de ne pas avoir officiellement été invitée, mais elle comprenait qu’il s’agissait d’une simple erreur. Le général avait probablement eu de bonnes intentions en ne souhaitant pas la déranger dans sa terrible forteresse et il est vrai qu’elle arrivait à l’improviste dans la capitale. N’importe qui aurait été joyeux face à la nouvelle de cette union, mais évidemment ce n’était pas son cas. Sa seule joie résidait dans le fait que c’était la volonté de son maître. Il y avait beaucoup de choses que la dame abhorrait et les preuves d’amour en faisaient malheureusement partie.

D’un air distrait, Kälyna marchait tandis que son valet répondait à ses questions. On pouvait se demander si elle était vraiment intéressée par ce qu’il disait, même si c’était elle-même qui lui avait demandé de raconter ce qui se passait dans la cité de son maître. Elle avançait d’une démarche assurée aux côtés de Crissolorio et toutes personnes se tassaient de leur chemin afin de les laisser passer. Les valets s’arrêtaient également dans leur tâche afin de lever un regard inquiet sur la dame blanche, l’abaisser aussitôt à leurs pieds et lui faire une révérence dans tout le respect qui lui était dû. Ils ne se relevaient qu’un instant plus tard lorsque les deux avaient poursuivi leur chemin et ils reprenaient leurs activités, soulagés de ne pas avoir été apostrophés. Elle ne leur accorda pas la moindre attention et bien qu’elle ne regardait pas le vieil homme, elle écoutait attentivement ce qu’il lui disait.

- Une maison qui attire des gens… Je vois.

Kälyna ne rajouta rien de plus quant à cette rumeur. Y avait-il un message caché à cette lueur rouge? Elle tâcherait de vérifier ce qu’il se disait à propos de cette demeure durant son court séjour, car derrière chaque rumeur se cachait toujours un fond de vérité. Il devait certainement s’y passer de quoi pour que les gens en parlent, mais quoi? Il valait peut-être mieux y jeter un coup pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’infidèles.

- Vous ne m’apprenez certainement rien concernant cette traque. Mes hommes sont déjà partis à la chasse et ils attraperont cette vermine. Je n’en ai pas le moindre doute.

Son regard brillait d’une certitude et elle parlait comme si c’était déjà tout accompli. Elle avait envoyé ses hommes parcourir Armanda à la recherche des évadés de Morneflamme dès que le dragon blanc l’avait ordonné. Si un Protégé se risquait à passer près d’Althaïa, il le regretterait bien rapidement. La preuve était celui qu’elle venait de ramener à Gloria en compagnie du traître théocrate. Dommage qu’il ne s’agissait pas d’un évadé, car elle ne pouvait réclamer la récompense. Même si cela avait été le cas, qu’aurait-elle demandé? Tout ce qu’elle souhaitait, c’était que son maître soit comblé. Elle n’avait rien besoin de plus.

Par la suite, le silence s’installa jusqu’à ce que les deux Théocrates s’arrêtent devant une porte. Il s’agissait évidemment des appartements réservés à la dame blanche, situé dans la meilleure aile de la cour. Une suite luxueuse l’attendait de l’autre côté et elle posa un regard froid sur Crissolorio pendant qu’il déverrouillait la porte qui s’ouvrit quelques secondes plus tard.

- Valet, déposez ma cape et passez aux cuisines chercher de quoi me satisfaire. Je vous attends dans une heure. Ne soyez surtout pas en retard.

C’était un simple avertissement, car elle détestait le manque de ponctualité. Elle était passée par-dessus son premier retard, mais ne tolérerait certainement pas un deuxième. Certes, le premier n’était pas de sa faute, mais cela elle l’ignorait.

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MessageSujet: Re: Plus blanc que noir Plus blanc que noir Icon_minitimeMar 4 Aoû 2015 - 22:37

Il était dur de penser que les paroles de la dame au sujet du mariage étaient sincères au vu du ton amer qu'elle adoptait pour parler de cela, mais Crissolorio n'en savait guère assez sur elle pour le savoir vraiment, et puis il semblerait que la froideur, et l'amertume ne soient pas du tout une chose inhabituelle pour la dame aux premiers abords.

Pour sa part le mariage ne le dérangeait guère, bien au contraire d'une certaine manière. Si ce mariage était heureux à sa façon cela était bien pour la dame Ambre, et puis vu que Crissolorio avait les bonnes faveurs de cette dernière autant dire que si elle était marié à Lorenz Wintel cela ne pouvait aucunement le déranger. La chose bien en politique était d'avoir toujours des alliés puissants à portée de main, ce sont les alliances après tout qui pouvaient aidés à aller haut. La politique était à sa manière une jungle, et si on voulait faire une comparaison avec la nature Crissolorio jouait au jeu du loup cherchant une meute forte, et bien bâtie. De quoi survivre, et prospérer, et puis il n'est jamais bon d'être solitaire, ou seul en un tel nid de vipère. S'il n'y avait rien pour dissuader les éventuels opportunistes autant dire que l'on durait rarement en un tel milieu.

Dans tout les cas alors qu'il marchaient en direction de la fameuse chambre, et que la dame faisait une forte impression à tout ceux qui le voyaient Crissolorio parlait, mmhh est-ce que la dite rumeur intéresse la dame ? Pensa t-il calmement… Peut-être, peut-être pas. Enfin autant en parler, il pensa d'ailleurs avec une pointe d'ironie que les valets allaient se demander qu'est-ce qu'il fichait en compagnie de la dame d'Althaïa, mais bon il n'y avait là rien de gênant bien au contraire, qu'est-ce que ce serait une formidable manne que d'arriver à obtenir les faveurs de la dame d'Althaïa, quelque chose qui ne serait guère facile, mais ô combien gratifiant.

Il plaignait au fond les évadés qui seraient traqués par les hommes de la dame, Crissolorio n'était pas vraiment du genre cruel, et penser à cela ne l'enthousiasmait pas vraiment, mais c'était le devoir aujourd'hui. Ces évadés avaient eu l'idiotie de défier Vraorg le blanc, et même si cela pouvait être pour de nobles idéaux, malheureusement à chaque acte il y avait ses conséquences. Il ne se faisait pas d'illusion, à ses yeux la cause protégé n'était guère promise à durer. Il fallait être réaliste, Vraorg régnait en maître, la seule chose censé à faire c'était se faire une place assez confortable, et veiller sur les siens. Il verrait bien comment les choses tourneraient à l'avenir, mais pour le moment il y travaillait. Il avait une famille, il devait faire en sorte que celle-ci survivre pas pour lui, mais pour eux.

Et ce qui arrivé, arriva, ils arrivèrent aux fameux appartements, Crissolorio sortit simplement sa clé de quatre, et sans aucunement compliqué la chose déverrouilla la porte sans aucune difficulté. Comme quoi ce petit objet savait garder une certaine utilité, enfin dans tout les cas au moins ceci fait il laissa la dame s'installer, et s'inclina poliment suite à la requête de cette dernière.

Il se chargea de ce fait de déposer la cape, et ensuite il restait à passer commandes aux cuisines. Est-ce que c'était le bon moment pour dire qu'il n'était pas vraiment un valet ? Non, la dame voulait son repas, et puis elle devait s'installer, autant tâcher de ne pas lui faire perdre son temps, il se contenta donc de prendre congé poliment, et se dirigea prestement vers la cuisine. Au passage il tomba sur le dit valet retardataire, et toujours paniqué, Crissolorio lui expliqua rapidement la situation, et le congédia, une bonne chose de faîte. Visiblement l'autre semblait ravi que le bourgeois ait prit sa place, et très surpris, mais il n'osa pas se répandre en question au vu de la situation . Puis Crissolorio reprit le chemin des cuisines

[…]

Bon les cuisiner furent assez surpris qu'il vienne passer commander à partir du moment où il dit que c'était au nom de la dame, enfin en somme de quoi motiver les cuisiniers à bien travailler, et il revint vite de ce fait avec les plats. Visiblement les cuisiniers savaient a peu près ce qu'elle devait aimer. Et il revint donc très ponctuel devant la chambre de la dame. Après être entré après avoir prévenu de son arrivée tout naturellement il déposa le repas sur un meuble approprié situé dans la chambre.

Suite à cela Crissolorio attendit calmement les directives de la dame, après tout comme elle l'avait dit il devait attendre sagement ses consignes, ou si elle voulait prendre congé de lui pour le moment, ou lui demander autre chose. Peut-être que ce serait le moment idéal pour dire qu'il n'était pas un simple valet ? Il verrait bien car sinon une manifestation de parole alors qu'il n'y avait pas été invité risquait d'être mal prise .
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MessageSujet: Re: Plus blanc que noir Plus blanc que noir Icon_minitimeDim 9 Aoû 2015 - 4:00

La porte se referma derrière Crissolorio tandis que ce dernier quittait afin de remplir la requête de la dame blanche. Désormais seule dans ses appartements, Kälyna toisa du regard la pièce qu’on lui avait réservée. Sublime, sophistiquée et confortable, on lui avait évidemment réservé ce qu’il y avait de mieux à la forteresse de Vraorg et il était impossible de croire qu’elle ne serait pas satisfaite. Un grand lit aux coussins moelleux et drapé de velours ainsi que de soie trônait au centre de la pièce. Quelques broderies dorées venaient colorer les teintes ténébreuses qui le recouvraient entièrement, contrastant avec la blancheur immaculée des murs. Elle alluma magiquement les chandelles, venant ajouter de la luminosité aux derniers rayons du soleil qui traversaient la fenêtre. Une petite table de travail avait été placée près d’un mur, une armoire était à sa disposition afin de ranger ses divers vêtements ainsi que d’autres ameublements pratiques pour la nouvelle résidente des lieux. Malgré tout le luxe qui s’y dégageait, elle n’était pas joyeuse et la seule notion pouvant consoler la dame était de savoir que son bien-aimé n’était pas bien loin. Mais non loin signifiait ne pas être avec elle. Elle pourrait avoir tout l’or du monde et tous les hommes à ses pieds qu’elle aurait toujours ce sentiment de vide perforant son cœur glacé.

La dame d’Althaïa passa dans la salle d’eau annexée à sa chambre afin de se nettoyer et de retirer toute cette saleté qui s’était accumulée sur sa peau et sur sa chevelure de jais. Elle se permit un moment de repos, laissant son esprit vagabonder dans d’autres lieux et d’autres temps où existait encore une forêt protégée par une barrière magique. Sortant de la baignoire, elle se concentra sur le temps présent et se revêtit. Cette fois-ci, son choix s’arrêta sur une longue robe majoritairement sombre dont le devant, serti de fleurs au contour noir, était couleur crème.

- Entrez.

Froidement, l’elfette invita Crissolorio à entrer et il put la trouver assise calmement sur son lit. Dans ses nouveaux habits, elle était encore plus belle qu’à son arrivée et sa peau était d’un blanc pur. Sa chevelure noire, encore mouillée, tombait librement dans son dos. Elle détacha son regard triste du carnet dans lequel elle écrivait et regarda l’homme déposer l’assiette sur le meuble non loin d’elle. Il se tint ensuite bien droit face à elle comme s’il attendait d’elle d’autres instructions.

- Félicitation, vous n’êtes pas en retard.

Il n’y avait pas de reconnaissance dans la voix de la dame malgré les mots qu’elle prononçait. Malgré tout, celui dont elle prenait pour son valet pouvait être rassuré, car elle était satisfaite de son service et cela se démontrait par son grand calme. Elle avait pu jeter un coup d’œil à l’assiette qu’il lui avait apportée et elle avait noté rapidement son contenu : de la verdure. Jamais plus les cuisiniers ne feraient l’erreur de lui concocter un met à base de viande, ils avaient bien appris leur leçon.

- Prenez l’assiette et approchez-vous de moi.

La dame avait parlé sur un ton qui se voulait absolu et regarda froidement le Théocrate qui pouvait se sentir inconfortable face à une telle demande. En même temps, cela pouvait être tout un honneur d’être invité à se rapprocher de la dame d’Althaïa. Elle avait déposé son carnet plus loin sur le lit et d’un geste de la main, elle l’avait invité à s’asseoir près d’elle.

- Vous n’êtes pas valet, n’est-ce pas? Si vous n’êtes pas valet, alors, qu'êtes-vous?

C’est sur un ton assuré que la prêtresse avait parlé, certaine de ce qu’elle avançait. L’humain qui la servait n’avait rien d’un valet ou presque. Il n’avait pas l’habitude de servir la noblesse et il était maladroit dans cette tâche. Une pointe de curiosité avait animé sa voix et elle attendait sa réponse avec impatience.




[ HJ: Un petit aperçu de la robe qu'elle porte ^^ ]

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MessageSujet: Re: Plus blanc que noir Plus blanc que noir Icon_minitimeSam 15 Aoû 2015 - 23:25

Alors qu'il entrait avec la permission de la maîtresse des lieux il pu constater que cette dernière était assisse sur son lit dans un autre accoutrement, somme toute assez splendide vu qu'il allait bien aux couleurs de la dame, il n'était pas dur de noter que cette dernière aimait le noir, et le blanc décidément… Il tâcha après avoir déposé le plateau de constater s'il y avait la moindre intonation révélatrice dans la voix de la dame ce qui n'était pas le commun, enfin le contraire aurait été étonnant, et le fait qu'il ne soit pas en retard était déjà très bien en soit.

Et il n'hésita pas quand la dame lui demanda de s'approcher avec l'assiette… Il prit celle-ci calmement, et s'approcha donc du lit où était assit la dame, il pouvait bien se demander ce qu'elle lui voulait, et ce qui lui valait ce genre de comportement, mais de toute manière il le saurait très bientôt, autant donc se concentrer sur l'instant présent. Et lorsqu'elle l'invita à s'asseoir près d'elle il ne marqua point d'hésitation là aussi, et obtempéra calmement.

Il réfléchit quand elle lui demanda s'il n'était pas valet très courtement car la réponse de toute manière s'annonçait d'elle-même, il fit donc preuve d'une grande franchise.

« Valet je ne suis effectivement point, et petit courtisan de la cour de nôtre seigneur j'ai l'honneur d'être. Je me nomme Crissolorio Ostiz. » Un nom plus, ou moins connu si on était un peu versé dans la politique humaine d'il y a trois-cinq ans après tout sa prise en position avait fait le tour de l'empire, un inspecteur d'impôt qui devient du jour au lendemain grand trésorier ce n'est pas rien après tout...

Pouvait-il en rajouter ? Devait-il en rajouter ? Il présuma que non de un ce n'était pas à lui de poser les questions, de deux c'est la dame qui exigeait des réponses, si elle voulait en savoir plus que ce soit sur ses intentions, sur le pourquoi, ou sur toute autre chose elle saurait le manifester elle-même, parler sans y être invité n'était pas une idée excellente, surtout si la dame au final voulait des réponses précises.

Après il ne savait pas vraiment où cela le mènerait, et il faudrait bien qu'il voit selon ce qu'elle lui demanderait. Il n’oubliait pas après tout qu'il n'avait pas affaire à n'importe qui, le mauvais mot prononcé dans la mauvaise phrase risquait de lui être très préjudiciables. Mais pour le moment il pouvait supposer que si elle n'avait pas réagit gravement ce n'était pas de mauvaise augure, quoique on ne pouvait pas non plus être sûr du contraire, il ne connaissait pas trop la dame pour le moment, et il ne serait pas bête au point de croire qu'elle pouvait faire partie des gens prévisibles comme il en voyait souvent que ce soit à la cour, ou ailleurs.
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MessageSujet: Re: Plus blanc que noir Plus blanc que noir Icon_minitimeMar 18 Aoû 2015 - 23:04

Kälyna observa calmement l’homme s’installer sur le lit à ses côtés et écouta attentivement sa réponse. Comme elle l’avait deviné, ce dénommé Crissolorio Ostiz n’était pas un valet.

- N’êtes-vous pas celui que l’on nommait le Grand Trésorier?

L’elfette avait bonne mémoire et elle se rappelait de ce nom associé à celui de Fabius Kohan. Jadis, il avait été un noble d’une grande influence. Qu’en était-il maintenant? Il n’était plus qu’un petit courtisan de Vraorg. Son bien-aimé était-il seulement conscient de son existence? Aux yeux du dragon blanc, il ne devait qu’être une fourmi parmi tant d’autres. Aux yeux de la dame d’Althaïa, il n’était qu’un homme parmi tant d’autres. Elle n’accordait que très peu d’importance aux courtisans de son maître. La majorité était de beaux parleurs qui paressait toute la journée et qui espérait gagner les faveurs du dragon blanc sans faire le moindre effort. Était-ce le cas de l’humain? Peut-être… Mais il lui avait été serviable pour l’instant et peut-être pourrait-il lui être encore utile?

- Où est passé le valet qui m’était attribué? Parais-je si terrifiante qu’il a préféré prendre ses jambes à son cou?

Une pointe de curiosité s’était dessinée dans sa voix lorsqu’elle parla. C’était là une question piège. Y avait-il vraiment une bonne réponse à sa question? Pas vraiment, mais elle était curieuse de savoir ce qu’il pensait d’elle. Serait-il sincère? Cela restait à voir toutefois.

- Cela vous plait-il d’être mon valet, Ostiz?

Suite à ces froides paroles, l’elfette avait fait un signe pour qu’il approche davantage l’assiette afin qu’elle puisse se servir. S’amusait-elle à ses dépens? Imperturbable, il était difficile de savoir à quoi elle pensait et quelles étaient ses intentions. Toutefois, elle était calme et son regard n’était pas perçant. Délicatement, elle se servit et prit quelques raisins qu’elle porta à sa bouche.

- Le maître possède-t-il encore son magnifique jardin?

Dernière question que la dame d’Althaïa posait pour le moment à son valet qui n’en était pas vraiment un. Elle se rappelait que Gloria possédait jadis un grand jardin fleuri, mais avec les années passées, son bien-aimé l’avait-il fait détruire? Bien sûr, elle respecterait son choix. Mais s’il était encore là, peut-être pourrait-elle profiter de son séjour dans la capitale pour le visiter?
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MessageSujet: Re: Plus blanc que noir Plus blanc que noir Icon_minitimeSam 22 Aoû 2015 - 22:30

« Oui je fus Grand Trésorier sous le règne de Fabius Kohan. » Dit-il pratique, une fonction qu'il n'avait endossé que pour plus d'un an à peine, mais qui avait avait représenté en soit une fierté pour un bourgeois moyen comme lui qui était ainsi arrivé à aller au plus haut de l'appareil étatique, et ce en respectant la grande valeur de la bourgeoisie que l'on nommait le « mérite » de quoi être un exemple pour les autres membres de sa classe sociale. Après tout ce n'était pas souvent qu'un bourgeois comme lui c'était positionné aussi haut, en prenant une fonction qui était normalement réservé aux nobles, et aux nobles les mieux vu sans doute, ce qui avait en somme une grande valeur symbolique dont il n'avait pas été peu fier à l'époque.

Quand au valet, Il y avait une grande partie de vérité quand elle disait qu'elle devait le terrifier, peu de personne après tout n'auraient pas été terrifiés par la dame, ou du moins intimidés plus que terrifiés. Plus encore par ce qu'elle pouvait faire que par son apparence physique somme toute sinistre. Mais en soit aucune raison de ne pas dire la vérité.

« Le valet c'était fait volé les clés de vôtre chambre, lorsque je l'ai vu il était encore à la recherche de ces dernières. Il devait très probablement craindre la punition qu'il devrait encourir pour son retard madame, comme beaucoup de monde il est intimidé par vôtre personne noble dame. Personne n'a envie de vous contrarier après tout. » A raison, à tort ? Probablement à raison pensa t-il.

Puis ensuite il enchaîna avec une réponse évidente, et sincère à la question suivante de la dame.

« Je n'ai point été valet assez longtemps pour pouvoir vraiment travailler cette réflexion madame. » Pas de lèche botisme, pas d'insulte, et il ne mentait en rien, en soit juste qu'il ne savait pas comment la dame le prendrait, mais il était vrai qu'il n'avait pas été valet guère longtemps. Et de toute manière il n'avait pas vraiment porté de jugement sur ce fait.

Puis il enchaîna par une réponse à l'autre question.

« Oui, mais ce n'est plus vraiment un jardin, nôtre vénéré maître ayant plus goûts aux statues qu'au décorations florales il a fait remplacer ces dernières, néanmoins certains jardins du quartier riche ne sont pas trop éloignés du fastes de l'ancien jardin impérial. » Après tout niveau richesse le quartier riche avait bondit d'un cran, on y trouvait des choses qui auraient paru presque obscènes de fastes à l'époque c'est dire…

« Mais le palais, et la quartier riche ne manquent certainement pas de décors, et de lieux qui satisferont certainement vos goûts madame.. » Sans doute de quoi contenter une elfe, et même si elle devait être bien différente du commun des elfes, le fait qu'elle ait pensé à vouloir visiter le jardin, donnait l'idée à Crissolorio qu'elle gardait au moins ce trait en commun avec ses congénères, elle appréciait les décors proches de la nature, après il pouvait se tromper, mais il déduisait déjà ceci au moins. Enfin si elle voulait allait visiter un quelconque endroit ce serait une bonne idée de se proposer ainsi indirectement.
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MessageSujet: Re: Plus blanc que noir Plus blanc que noir Icon_minitimeVen 28 Aoû 2015 - 2:57

Kälyna ne s’était pas trompée sur la personne qu’était ou plutôt qu’avait été Crissolorio. Anciennement Grand Trésorier au service de l’ancien empereur des hommes, il était devenu un simple courtisan du vénérable dragon. Son statut actuel était certainement moins valorisant qu’il l’avait été et jamais on n’aurait pu le confondre pour un piètre valet autrefois. Toute cette influence et cette notoriété qu’avaient été siennes lui manquaient-elles? Elle ne pouvait que s’imaginer que c’était le cas et qu’il rechercherait à regagner ce qu’il avait perdu si l’occasion se présentait à nouveau à lui. Lorsqu’on goûtait au pouvoir, ce n’était pas quelque chose qu’on pouvait oublier. On en voulait plus, toujours plus, et surtout ne jamais le perdre. Du moins, c’était le cas pour la prêtresse blanche. Avant Vraorg, elle n’était pas plus qu’une simple elfette parmi tant d’autres et on pouvait facilement la considérer comme rien du tout. Désormais, elle avait grimpé les échelons pour devenir l’elfette la plus influente de la Théocratie et elle avait enfin goûté à ce qu’elle n’avait pu obtenir lorsqu’on lui avait refusé l’accès au conseil elfique. Elle était puissante et elle ne laisserait personne se moquer de son autorité. Quoiqu’il arrive, elle comptait bien s’accrocher à ce rang qu’elle avait et la chute, si un jour elle arrive, serait particulièrement douloureuse.

Calmement, la dame d’Althaïa écouta les explications quant aux raisons du retard de son vrai valet. Les traits de son visage se durcirent tandis que l’incompétence de l’homme lui était dévoilée au grand jour. Après les ennemis de son bien-aimé, les incompétents étaient de ceux qu’elle méprisait le plus. Aussi simple qu’était sa tâche et voilà qu’il n’avait même pas réussi à l’accomplir!

- Il y a des raisons pour lesquelles je suis crainte et que l’on me respecte. Il a échoué si son but n’était pas de me contrarier, car je le suis. Pourtant, il n’était pas bien difficile de me satisfaire : il lui suffisait d’arriver à l’heure et de m’amener à mes appartements. Rien de plus, rien de moins. Était-ce une tâche si difficile à accomplir? Sa voix était froide, plus qu’à l’habituelle, et bien acerbe. On pouvait facilement deviner son mécontentement. Vous avez été valet dans votre vie que pendant ces cinq minutes et vous faites déjà un bien meilleur travail que lui. Ce ne serait que l’inviter à se moquer à nouveau de moi si je ne le punissais pas. Quelles sanctions seraient suffisamment justes pour lui, à votre avis?

La vision de la justice était peut-être une notion tordue pour Kälyna, mais c’était un élément qui lui tenait à cœur. Elle n’accordait pas de deuxième chance et elle n’était pas connue pour sa grande clémence. Mais elle trouvait cela intéressant que de savoir ce que pensait un homme de la cour quant aux châtiments qu’une dame telle qu’elle devait infliger à un malheureux serviteur. C’était en même temps une façon pour elle de le jauger et d’évaluer quelques pans de sa personnalité. Lui suggérait-il quelque chose ou préférerait-il plutôt se défiler face à sa question? Tenterait-il de prendre la défense du valet ayant perdu les clés de ses appartements ou profiterait-il de cette occasion pour l’enfoncer davantage dans sa misère?

L’elfette laissa le silence s’abattre entre les murs de sa chambre et s’empara de quelques fruits dans l’assiette tandis qu’elle attendait de lui une réponse. D’un signe de la main, elle lui signifia qu’elle avait terminé et qu’il pouvait ranger l’assiette puisqu’elle n’en aurait plus besoin. Se relevant gracieusement par la suite, elle s’empara de sa brosse à cheveux qu’elle avait posée sur sa table de chevet. Nonchalamment, elle la passa à plusieurs reprises dans sa longue chevelure encore mouillée.

Les choix du maître étaient absolus et irrévocables. S’il désirait des statues à son effigie, c’est ce qu’il aurait et elle s’assurerait d’en faire bâtir de nouvelles pour lui. Immaculée et grandiose, une idée de statue venait de germer dans son esprit et elle comptait bien la faire naître sur papier. Mais cela attendrait, car pour le moment, elle avait surtout envie de visiter la cité de son bien-aimé.

- Allons-y.

Voilà l’ordre qui venait de s’échapper de la bouche de la dame d’Althaïa. Elle avait redéposé sa brosse et s’était déplacée vers la porte. Mais avant de sortir, elle s’était retournée vers le petit courtisan et l’avait couvert de son or triste.

- Bien sûr Ostiz, vous n’êtes point obligé de m’y accompagner. J’ignore si d’autres obligations vous attendent ailleurs. Je vous accorde la permission de disposer si tel est votre désir, je ne vous en tiendrai nullement rigueur.

Cruelle, Kälyna pouvait certainement l’être. Cependant, elle n’avait pas qu’un côté terrible et lorsqu’elle donnait sa parole, c’était pour la respecter. Si Crissolorio désirait partir, elle ne ferait rien pour l’en empêcher, pas plus que de lui faire regretter sa décision. S’il acceptait de l’accompagner, ils pourraient ensuite se déplacer ensemble vers le quartier riche ou tout autre endroit de son choix. Elle se laisserait guider par l’humain.
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MessageSujet: Re: Plus blanc que noir Plus blanc que noir Icon_minitimeLun 31 Aoû 2015 - 22:04

Crissolorio ne répondit pas quand la dame posa sa question rhétorique au sujet du fait que c'était une tâche simple à accomplir, après tout la réponse venait d'elle-même, et au vu de sa position les dires de la dame étaient plus que légitimes, pour peu il aurait pitié du valet à ce stade là, mais au fond c'était de la faute de ce dernier, même s'il n'était pas cruel Crissolorio faisait aussi partie de ces gens dur envers les incompétents, après tout la dite incompétence était à la fois une perte de temps, et d'argent pour tout le monde.

Dans tout les cas le mécontentement de la dame était aisément perceptible dans la voix de cette dernière, et l'on pouvait se demander quel serait le genre de châtiment dont allait écoper le valet. Néanmoins visiblement la dame semblait vouloir lui demander son avis au sujet de la juste sentence pouvant convenir au valet… Mmmh devrait-il se défiler ? Cela pourrait être prit pour de l'excès de prudence, mais il n'allait pas non plus jouer la comédie, Crissolorio avait son point de vue personnel quand aux sentences réservés aux incompétents...

« A mon humble avis une punition doit avant tout être une leçon, selon moi le plus juste serait donc de cantonner l'incompétent à des tâches plus adaptés au niveau de « compétence » dont il vient de nous faire la démonstration... » En somme le travail peu reluisant, ou à la limite une rétrogradation... « Pendant un certain temps qu'il puisse ainsi regretter son erreur, et apprendre à être plus prudent, et efficace à l'avenir. Une fois la leçon assimilé le dit valet pourra reprendre ses anciennes fonctions, et se devra de faire sa tâche assidûment au risque d'une sentence plus rude à l'avenir. » Dit-il tout à fait calme, pratique, et réfléchit.

Puis suite à cela quand la dame lui fit savoir qu'elle n'avait plus faim, Crissolorio alla ranger l'assiette tout simplement, n'ayant pas très faim il n'eut pas l'idée de piocher dans les quelques restes, même si c'était un menu qu'il n'aurait pas vraiment dédaigné, n'étant pas lui-même un amateur de viande, surtout saignante.

Puis la dame donna un ordre, celui d'y aller, Crissolorio en entendant cela se tenait déjà prêt, après tout il n'avait pas besoin spécialement de se préparer à quoi que ce soit, et il écouta attentivement la dame qui lui dit qu'il n'était point obligé de l'accompagner.

« Rien ne me retient ailleurs madame, et je ne vois point de raison de disposer pour le moment, donc je tâcherai sur ce de vous faire visiter le quartier riche si c'est ce que vous désirez. » Et puis rater là l'occasion d'être en compagnie de la dame serait bien idiot, après tout c'était le genre d'opportunité qui ne se présentait pas deux fois.

Ainsi il partit en compagnie de la dame vers le quartier riche, et après avoir traversé le palais impérial qui était bien entendu en lui-même assez vaste, mais qui sans doute pendant son séjour la dame aurait l'occasion de visiter en long, en large, et en travers. Ils arrivèrent donc tout deux à l'entrée du quartier riche, et Crissolorio réfléchit, et prit un chemin qui menait vers un certain jardin… Un jardin non loin de la demeure de quelques courtisans de races elfiques, et même si ces derniers étaient de caractère assez sombre par rapport à la normale elfique, il restait qu'en tant qu'elfes ils conservaient un certain amour de la nature, et cela était bien représenté par le jardin publique non loin de ces quelques demeures qui était l'un des plus beaux du quartier riche ce qui n'était pas peu dire étant donné le faste, et le luxe de ce dernier…

« J'espère que la visite de ce jardin aura quelques allures familières pour vous madame. » Il n'était jamais allé dans les bois elfiques donc il ne savait pas trop à quoi cela ressemblait, mais le dit jardin dans lequel il invita la dame à entrer avait bien l'air de ressembler à l'image qu'il se faisait de ce genre de bois, et puis c'était calme surtout par cette heure ci, et comme les vampires n'étaient pas forcément friand de verdures... Enfin il verrait bien si ce jardin convenait à la dame.
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