Voilà trois ans que la demoiselle effectue des vas et vient à travers le désert d'Esfelia. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que son métier de maîtresse des chuchotis exigent beaucoup d'implication et encore plus en des temps de crises. Mais depuis quand les temps sont-ils redevenus paisibles et agréable à vivre ? Aussi loin que remonte sa mémoire, la demoiselle se le demande encore. Le départ des dragons, la guerre des bois sombres, la fin du monde, la bataille de l'Aube rouge, les diverses quêtes contre les perles du Néant ... Rien qu'en énumérant pour elle-même tout ces événements aussi tragique que sanglant, Athillë répondit toute seule à sa propre question : il le fallait tout simplement. Même si ses contributions étaient à chaque fois limitées il fallait qu'elle le fasse, à cause de sa promesse.

En trois ans hormis les guerres il y avait eu d'autres choses qui se sont produites, continua-t-elle de réfléchir tout en marchant vers sa destination. Les bois sombres, son cher, tendre et doux foyer n'était plus ... Pas même un centimètre de cet endroit n'avait été préservé des flots, les Esprits n'avaient pas eu le temps de redonner un second souffle à cette si belle forêt. Quel gâchis ! Sa maison ! Ses souvenirs tout balayés comme un rien, au début par le brouillard du Néant et finalement par la mer. Il s'agissait la d'une maigre consolation mais c'était mieux ainsi, tout détruire pour tout reconstruire, et au moins Vasa ne pouvait plus se vanter de détenir encore et toujours la terre natale des elfes. En songeant aux Esprits, le fameux ennemis de tous, Vraorg était non seulement libre mais s'était auto-proclamé souverain et à présent détenait toutes les terres de l'Ouest et sous son joug, des dragons et des vampires ... Des rebelles plus que précieux étaient dans ses cahots et certaines de ses villes magnifiques n'étaient plus que tensions et peurs ... Quant aux rebelles qui avaient survécus et échappés à ce tragique destin, ils étaient sous la protection des Esprits, cachés dans le désert, d'où la présence d'Athillë en ces lieux dévorés par la chaleur même en ce mois de Janvier.

Afin de mettre le plus rapidement mettre un terme à tout cela, la demoiselle errait dans le protectorat pour trouver des réponses à des questions que certains ou elle-même se posait et aussi trouver des solutions.

Dans le cas présent, la Peldacielillë se rendait chez un herboriste, déteneur de la boutique Simple Parfait, qui sait elle trouverait peut-être quelque chose d'intéressant la-bas, elle n'avait que du temps à y perdre et rien d'autres. Bientôt ma boutique apparut dans son champs de vision, vite elle pressa le pas et une fois devant la porte, toqua à plusieurs reprises espérant que le commerçant soit bien la ... Ne supportant pas d'attendre ne serait-ce que cinq secondes, Athi entrouvrit la porte lentement cherchant du regard le fameux propriétaire.

" - Ha vous voila...Mademoiselle.."

Surprise d'entendre une voix, Athillë tourna la tête vers l'objet de son sursaut, le dirigeant de la boutique était bel et bien la

" - Essayez vous!"

Sans bronchez la demoiselle s'avança pour prendre place et observa le verre qui lui était tendu ainsi que son offreur à tour de rôle.

" - Ce soir je me dirigerais à la frontière Nord. Avez vous les laissés passer qui me permettons d'aller dans cette zone frontalière sans problème? Je passerai de jour dans cette régions entre deux postes et a partir de là je me débrouillerai seule. Je m'enfoncerais loin de tous, sur cinquante kilomètres en territoire ennemie, pleine Nord . Je partirais sur cent kilomètres direction de l'Ouest, puis retraverserait la frontière environ ici dans cette région calme. Ma mission sera comme convenue, de ne pas établir de contacte avec l'ennemie, mais si observation visuelle de tout noter. Nombres, Arment, types de régiment, mouvement."

Autant d'informations d'un coup la surprirent mais la maîtresse des chuchotis ne se laissa pas démonter, bien au contraire. C'était donc cela que son espion lui avait confié. Sous son manteau les précieux documents étaient cachés à l'abri des regards indiscrets même de leur destinataire. Elle avait besoin d'en savoir plus que cela.

" - Dans ce point je dois cacher du matérielle, vêtements, argents, dague, en prenant des reperds facile à trouver"

Bien des choses intéressantes, la demoiselle sirota son verre après l'avoir senti, au cas ou, puis écouta de ses longues oreilles l'homme tranquillement, il n'y avait apparemment pas foule ici, tant mieux, ils pouvaient discuter librement.

" - Mais je suis libre d'agir si une opportunité survient. Vous avez laisser le pigeon dehors? si par hasard une situation d'urgence survient, pour vous avertir? Bon maintenant vous devez me montrer le faux laissé passer pour quand je serais de l'autre coté dans l'Empire."

Le pigeon ? Oui il serait utile ici, il lui faudrait ensorceler un rapace car ils volaient plus et plus silencieusement, il ne restait qu'à définir la destination et le tour était joué.

Tant de questions et d'informations qui finalement firent un peu tourner la tête de la demoiselle, ou était-ce l'alcool ? Non tout de même pas avec une simple moitié de verre ? N'y tenant plus elle bus le contenu cul sec puis regarda l'homme qui venait tout simplement de terminer, tient ... Il avait posé une question et elle avait déjà répondu ? Hou il fallait qu'elle se resaisisse ... Donc elle l'avait questionné sur le fait qu'il pouvait avoir peur et il avait répondu que non ou du moins un peu. Sortant une bourse de dessous son manteau ainsi que les laisser passés la demoiselle le fixa tout en lui répondant.

- Merci pour le verre, je n'ai pas confiance en vous, j'ai besoin de vous monsieur, la est la nuance. Je suis prête à courir le risque pour cette mission. lui répondit-elle calmement avec une pointe de froideur professionnelle qui la caractérisait si bien.

" - Bon je vois que le début de mon expédition devrais bien se passer, n'oubliez pas de faire circuler le bruit que je suis partie en direction des territoires de l'est. Il ne faut pas que cela soit un grand bruit mais un simple bruit de fond. Je vais de toute façon prendre une route peut fréquenter pour aller vers le nord. J’aurais un faux nom, temps que je serais dans le protectorat, Je m’appellerais Crossiliroi Zitso, et j'essorais de ne pas faire de vague dans les territoire sous votre contrôle. Après c'est une autre histoire."

- Vous êtes visiblement habitué à toutes ces manœuvres délicates, je me chargerais de faire courir une rumeur. dit-elle en acquiesçant. Son verre finit, la demoiselle le regarda encore une fois et reprit la parole. Qu'espérez-vous obtenir là-bas ?

Il fallait au moins poser les bases sur la table, autrement Athillë pouvait imaginer tout et n'importe quoi comme découverte faite de la part de son allié. Elle n'avait peut-être pas confiance en lui, mais en son talent d'espion oui, il savait ce qu'il faisait cela se voyait dans ses yeux.

" - Je suis prêt à partir, j'ai un peu de nourriture, je peux faire deux ou trois déguisements si besoin s'en fait sentir, payer avec la monnaie de la théocratie, et je peux observer ce qui se passe dans cette région Mademoiselle. Quand je reviendrais je mettrais mes observations dans une des trois boites aux lettres qui me sont réservé. Comme cela à mon retour on ne fera pas la liaison entre moi et vous. Je pense avoir fait le tour de la question. Avez vous d'autre observation et sujétion à me faire.? "

La demoiselle priait intérieurement les Esprits pour qu'il ne se fasse pas capturé, cela lui retomberait sur la conscience si un jour elle apprenait sa mort. Non il fallait qu'elle le surveille indirectement, l'un de ses espions s'en chargerait, après tout eux étaient là pour ça, lui n'était qu'une aide extérieure, il fallait qu'elle préserve sa vie. Il ne lui avait pas prêté allégeance après tout.

- Je ne pense pas avoir de remarques, à part que votre contribution est importante. Je prie pour votre réussite mais aussi vôtre survie. En ces temps obscures il n'y a que ce genre d'alliances qui peut nous aider. Avez-vous une date de retour ? Souhaitez-vous que je vous suive de loin ou que je vous attends ici à la date fixée ?

Calmement la demoiselle le regarda droit dans les yeux, il semblait chercher des réponses, quoi de plus normal. Mais sa seule présence ici démontrait qu'elle aussi était en pleine recherche. Les temps étaient réellement dur à présent, et dire qu'elle avait osé se plaindre une fois, peut-être qu'elle avait été entendu ... Ainsi la situation aurait réellement empiré à cause de l'elfette ? Non ... Mais rien que d'avoir cette idée en tête la chagrinait, sa mélancolie transperçait ses prunelles argentés, comme pour les nourrir d'un gris triste, toujours plus terne. Comme l'avenir de ce continent.

- Effectivement vous avez de l'expérience. Certes cette mission est pour l'espoir, mais justement faites attention à vous. Cela serait très triste que vous ne puissiez profiter des résultats que vous aurez contribué à obtenir. Si nous gagnons il faut que vous puissiez dire "j'ai participé". Cela sera vôtre récompense, notre récompense, car je suis persuadée que dans d'autres circonstances j'aurais plaisir à être en vôtre compagnie. Mais effectivement je n'ai plus rien à vous demander ni à vous dire hormis bonne chance.

Légèrement inquiète la demoiselle elfe n'en montra rien en laissant son visage de marbre, elle en avait déjà beaucoup trop dit sur le sentiment qu'elle ressentait vis-à-vis de tout ceux qui tentait de l'aider ou tout simplement de faire tomber le tyran Vraorg. Tous se battaient dans le but de retrouver une digne façon de vivre et de ne plus craindre l'ennemi. A tel point que des liens se créaient lors de ces missions. Chaque vie était précieuse et il fallait la préserver, hormis les ennemis, de ce point de vu là les deux êtres étaient d'accord.

Jetant un coup d'oeil à son verre Athillë espérait revoir cet individu sain et sauf, la vie était fragile comme ce verre, il suffisait de ne pas y prêter attention pour qu'il se brise en milles morceaux au sol. Levant la tête à nouveau vers l'homme, la Peldacielillë songea que tout ceci n'était pas juste, impliqué un homme qui n'était même pas sous ses ordres pour faire cette salle besogne. Dans un soupire elle se leva et paya la boisson, elle en ignorait le prix mais donna suffisamment pour compenser le service et le pourboire.

D'un dernier regard la demoiselle hésita, devait-elle lui serrer la main et partir ou l'accompagner jusqu'aux écuries. Elle ne savait pas, néanmoins elle voulait le remercier pour ce qu'il s'apprêtait à faire, en acceptant de partir en terre hostile il mettait en quelque sorte sa vie sous ses désirs, son désir de faire tomber le système de Vraorg ... Lui aussi y trouvait son compte, c'était surement la raison pour laquelle il acceptait si facilement. Mais tout de même, bref l'elfette avait des remords sur le coeur alors qu'il n'était même pas parti.

- Souhaitez-vous que je reste un peu plus de temps en votre ... Compagnie ou dois-je me sauver dés maintenant ?

Ne sachant vraiment quoi dire de plus, la demoiselle patienta le temps qu'il lui accorde une dernière réponse.

Plus l'homme parlait plus la demoiselle doutait de cette envie de se battre contre Vraorg. Non elle ne souhaitait pas rester sous sa tyrannie ou encore moins craindre d'une invasion prochaine, car aucun ici n'était en totale sécurité. Savoir que oui effectivement d'autres prendraient volontiers la place de cet homme pour lutter contre lui, donna mal au coeur à la maîtresse des chuchotis, de nouvelles personnes et donc de nouvelles morts sur la conscience ... C'était encore pire lorsqu'il s'agissait d'elfe, sa race vivait certes longtemps mais ne faisait que peu d'enfants. Autrement dit les elfes pouvaient disparaître à tout moment. Avec la bataille de l'Aube Rouge leur nombre avait considérablement diminué ... Une triste constatation. Mais pouvait être bénéfique, oui il fallait se battre et rester en vie pour permettre au générations futures d'avoir la possibilité de vivre en ce magnifique continent !

Pas une auberge ? Un sourire de dessina sur les lèvres pâles de la demoiselle qui reprit son argent. Sans un mot la demoiselle l'observa faire, vérifier son matériel et une fois finit Athillë quitta à son tour cette "non-auberge" le cœur pas plus léger mais plus déterminé. Quand enfin l'homme partit vers le nord, la maîtresse des chuchotis le regarda s'éloigné comme s'il ne s'agissait que d'un rêve. Mais ça n'en est pas un ... Elle attendit qu'il disparaisse complètement à l'horizon et partit à son tour.

Comme le temps lui paraissait long à la jeune elfe, jamais auparavant elle n'avait autant attendu un de ses éclaireurs. Enfin pouvait-elle le considéré ainsi, voilà un moment que cet homme était parti pour elle lui assurant des informations à son retour. Ils n'avaient échangé que quelques mots et il était parti ainsi sans demander davantage. Ce comportement était assez déroutant. Elle devait lui faire confiance et sans le connaître. Quoi de plus intriguant. Mais elle n'avait pas le choix. Son visage était bien trop atypique pour passer les frontières et donc en revenir saine et sauvé.

D'autant que ce comportement de bon équipier généreux ne lui était pas inconnu. Oui son ami défunt avait agit ainsi, volant à son secours dans les moments les plus complexes et les plus impossibles il avait toujours été à ses côtés et jusqu'à la fin ... Jusqu'à rendre l'âme pour elle. Soudain elle songea à cet individu parti pour la jeune sylvaine. Non lui reviendrait et n'aurait pas son sang sur les mains.

Bien trop souvent ce poids dans son frêle coeur se lanifestait à la moindre occasion pour l'affaiblir davantage, comme une vieille malédiction attendant le parfait moment pour frapper. Ne la rendant que plus faible à chaque coup, elle ne craignait qu'un jour ceci ne l'a rend trop faible pour poursuivre son métier.

Non elle ne voulait pas y penser ! Que ferait-elle autrement ? Trouver un elfe pour rester sous ses ordres éternellement ? Non hors de question. Avoir un enfant ? Non plus il ne serait pas en sécurité dans un tel monde. Le temps viendrait sûrement mais faudrait-il avoir trouvé le mari.

Durant tout le trajet la menant au point de rencontre avec son nouvel espion Athillë songeait à bien des choses. Comme le doute était une arme redoutable. Invisible mais forte laissant sa marque dans le coeur de chacun. Et même les plus forts ne pouvait y échapper. Dragons, vampires ... Les humains, les elfes et surtout les tyrans. Une telle hypothèse ne pouvait rien valoir aux yeux de certains, mais pour la maîtresse des chuchotis cela valait de l'or. Vite elle pressa sa monture pour arriver à temps. Tenant son manteau afin de ne pas perdre le précieux chargement.

À peine eut-elle toquer que déjà on venait lui ouvrir la porte, ce fameux "aubergiste" revenu de mission. Il avait l'air en forme malgré les dangers et le stress qu'il avait dû affronter, la demoiselle s'était inquiétée pour rien finalement, mais c'était mieux ainsi. Ce soulagement qui apaisait son coeur lui redonna un léger sourire alors qu'elle entrait dans ce auberge. Son interlocuteur lui demanda de s'asseoir avant de lui conter ses aventures, il lui indique un rapport écrit par ses soins avant de désigner sur une carte la totalité de son parcours. Il en a parcouru de la distance en territoire ennemi songea-t-elle satisfaite de son travail. Pendant qu'il lui parle, elle se permet de feuilleter rapidement le rapport. Tout semblait parfaitement rédiger. La demoiselle rangea le document sous son manteau de brume avant de se redresser pour le regarder et de lui répondre.

- Beaucoup de chariots et d'infanterie mais peut de cavalier vous dites ? Oui cela ressemble à une invasion habituelle, peut-être même qu'ils vont se permettre de dresser des camps de rassemblements tout autour du Protectorat. Ainsi le plus gros des troupes y feraient une halte avant de charger. Si tel est le cas, les chariots doivent donc contenir des armes et de la nourriture, espérons que ce soit cela.

Athillë regarda la carte et l'éventuel point de rassemblement avec intensité. Elle ne pouvait l'envoyer vérifier directement tout ceci, le déplacement des troupes allaient non seulement rendre la tâche plus complexe mais surtout rendre son allié plus vulnérable. Le peu de cavalier présent seraient plus qu'enchanter de s'adonner à une petite chasse à l'homme pour rendre le trajet moins ennuyeux. Une fois certaine de son plan Athi se tourna vers son informateur et prit la parole.

- S'il vous plait j'aimerais que vous m’effectuiez des dessins, de plans pour être plus précises des défenses d'Athilaë. Tout les renseignements que vous jugerez utiles ou suspects je souhaiterais les connaître sous forme de rapport, exactement comme ce que vous m'avez donner.

La maîtresse des chuchotis se mit à fixer l'en cas préparé par son allié puis reprit le cours de sa phrase en songeant à l'argent.

- La monnaie Théocrate à baissé ? Etrange ... D'ailleurs je songe à un détail primordial pour vous, auriez vous besoin d'une nouvelle identité ? Si comme vous l'avez dit votre faux nom s'est répandu il est plus sage d'en changer vous ne croyez pas ?

" - De ce que j'en ai vu, elles convergent vers le sud, et semblait se concentrer à l'est de Caladon. Rassemblez vos autres sources de renseignement, Mademoiselle Athillë Peldacielillë, et vous devriez avoir une meilleure vu de ce qui va se passer, bientôt. Je ne comprends pas pourquoi ils sont si peut discrets. Leurs intentions semblent limpides mais cela ressemble à un piège. Oui il me faut un autre « laissé passer » Mademoiselle, mais voila je pense que "Cymble Paille" a laisser quelques traces qui pourraient être remonté. Au-temps en changer, j'ai pensé à une nouvelle identité "Galileo Mercator" un tatoueur, rien de plus normal, à un tatoueur de rester quelques jours dans un coin, puis de partir quand la clientèle se raréfie"

- Je montrerais ce rapport à mes espions, pour le reste je vous remercie vos informations sont d'une grande importance, vous avez pris un gros risque pour les obtenir. Concernant votre nouvelle identité ne serait-il pas logique de légèrement modifier votre apparence ? Même si vous avez su vous faire discret sait-on jamais ?

Tatouer des chevaux et les envoyer au fur et à mesure ? C'est astucieux, en les envoûtant c'est une autre façon de s'assurer qu'ils parviendront au bon endroit au moment voulu, la demoiselle acquiesça à cette idée avec un léger sourire en signe d'approbation. Cet individu lui était précieux, intelligent et discret, il était même capitale car aucun de ses espions n'avaient su se glisser en territoire ennemi. Du moins ceux qui avaient essayé avait failli y rester, heureusement pour eux que non, et heureusement pour elle, les informations qu'ils détenaient ne devaient pas être découverte alors elles n'étaient jamais rédigées. Il lui transmettaient un message grâce à un oiseau pour donner un lieu de rendez-vous et ainsi elle pouvait savoir. Mais même en ces temps-ci les messages devenaient risqués, c'est pour cela que les cartes tatoués au chevaux était un plan parfait. Athillë regarda la bouteille permettant de révéler le message avec fascination.

- Créer de la fausse monnaie pour tromper les fournisseurs et récupérer plus d'armes et d'objets ? C'est intéressant à savoir. Et comme vous l'avez dit nous aussi nous pouvons le faire. Si nous sommes distancer autant sur le nombre de soldats que sur la qualité des armes ... L'armée du Protectorat ne tiendra pas longtemps fasse à eux. Nous n'avons pas le choix, même les dragons pourraient se retrouver en danger.