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Parce que parfois, il faut bien se couvrir de vase verte - PV Arta TERMINE

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MessageSujet: Parce que parfois, il faut bien se couvrir de vase verte - PV Arta TERMINE Parce que parfois, il faut bien se couvrir de vase verte - PV Arta  TERMINE Icon_minitimeLun 27 Avr 2015 - 23:47

9 Janvier de l'an 5 de l'âge d'obsidienne



Ses pas laissaient de discrètes traces dans le sable alors qu’elle s’avançait avec soucis dans l’enceinte protégée élevée par les esprits. Rapidement, elle gagna un coin d’ombre et observa les allées et venues du reste des Protégés sans parvenir à se décider. C’était tout de même qu’elle avait un sacré dilemme sur les bras, là ! Si on lui avait dit qu’elle se trouverait dans une telle situation, elle ne l’aurait pas cru, à coup sûr. Ou alors elle aurait trouvé une bonne blague sans prendre l’idée au sérieux. Problème, là c’était loin d’être une simple idée, c’était une réalité. Une réalité qui ressemblait à une grosse flaque de vase verte et odorante, et elle devait choisir entre s’éloigner et laisser quelqu’un d’autre s’y vautrer à un autre moment, ou sauter à pieds joints dedans. Et elle n’aimait pas la vase verte. Vraiment pas. Malheureusement, la vase verte en question était quand même suffisamment importante pour qu’elle envisage de s’y baigner même si elle n’aimait pas ça du tout.

« Bon très bien… » gronda-t-elle tout bas. Elle le ferait ! Mais bon sang ça ne lui plaisait pas cette histoire. Si ça n’avait pas concerné des gosses elle se serait sans doute abstenue, mais en l’état… Non elle ne pouvait pas y couper. Elle ne se le permettrait pas d’ailleurs. Même si elle ne l’aimait pas, ça grosse flaque de vase verte, là, c’était chien de ne rien dire. Il avait le droit de savoir. Ce n’était pas parce qu’il était horripilant et affreux qu’elle devait faire de même. Oh certes elle pouvait aussi essayer de passer par Lisaë mais ce n’était pas une bonne idée. Enfin une idée encore moins bonne en fait. Lisaë risquait de réagir encore plus mal d’une certaine façon. Une mère quoi, tout simplement. Pinçant les lèvres, elle affronta de nouveau la chaleur pour essayer de trouver celui qu’elle devait voir. Où qu’il était celui-là ? On n’allait pas n’importe où en fauteuil roulant après tout ! Surtout avec tout ce sable.

Finalement, elle parvint à le retrouver. A l’intérieur de Fort-Esperance. Bah tient ! Ça elle aurait dû s’en douter ! Ce n’était finalement pas si étonnant ! S’introduisant à l’intérieur du bâtiment, après avoir cessé de coller son nez sur l’ouverture fenêtre, elle trottina et se carra dans l’ouverture de la porte, observant l’elfe en silence. Il lui inspirait encore énormément de colère après ce qui s’était passé avec la perle. Mais elle devait avouer qu’il avait été bien puni avec la perte de ses jambes. A un point même où elle aurait presque eu de la peine pour lui. Et en cette journée elle avait réellement de la peine pour lui, pour tout autre chose. Souplement, elle s’approcha, faisant connaître sa présence et vint se planter face à lui, de l’autre côté de la table qui devait servir aux réunions de commandement. Elle l’observa de nouveau, encore silencieuse puis s’installer sur la table en croisant les jambes.

Coudes sur les cuisses, joues sur les mains, elle soupira profondément. « Vous avez un moment ? Il faudrait qu’on discute, vous et moi… de vos gosses »


@Artaher Terendul


Dernière édition par Lindorië Valasar le Ven 5 Juin 2015 - 21:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Parce que parfois, il faut bien se couvrir de vase verte - PV Arta TERMINE Parce que parfois, il faut bien se couvrir de vase verte - PV Arta  TERMINE Icon_minitimeDim 3 Mai 2015 - 21:18

Il refusait d'abandonner. Eut-il pour cela à y consacrer jusqu'à son dernier souffle de vie, il retrouverait ses enfants et les rendrait à leur mère, c'était le seul but qu'il poursuivait encore et la raison pour laquelle il avait fermement refusé de se laisser mettre à l'écart par ceux qui voyaient son handicap comme une faiblesse. Après tout, il n'avait nul besoin de ses jambes pour faire parler ses poings et ses lames, tandis qu'Eäryl suffisait amplement à palier les quelques soucis de mobilité que le général pouvait rencontrer sur les champs de bataille. Pour le reste, il y avait le fauteuil que Nómin était parvenu à lui bricoler au moyen d'un ingénieux système de roues fixées à un siège au demeurant parfaitement banal, et surtout, le caractère entêté et borné d'un elfe qui avait prêté serment de protéger sa famille envers et contre tout, parole qu'Artaher n'avait certainement pas l'intention de laisser vaine. Espions, messagers, interrogatoires des quelques trop rares prisonniers et même corruption ou franches menaces, le colosse ne reculait devant rien ni personne pour mener sa quête à bien. Patiemment, méticuleusement, impitoyablement, le général elfique réunissait tous les indices qu'il était en mesure de réunir pour essayer de déterminer le sort qu'avaient pu connaître ses enfants après avoir été capturés. Toutefois, démêler le vrai du faux était l'épreuve la plus éprouvante tant la diversité des témoignages qu'il parvenait à recueillir lui compliquait la tâche. Certains lui avaient dis qu'ils avaient été exécutés, d'autres qu'ils étaient morts au fond des geôles de Morneflamme, d'autres encore prétendaient qu'ils avaient été vus bien vivants, hypothèse à laquelle le colosse se raccrochait bien plus volontiers et ce quand bien même aucune des pistes qu'il était parvenu à suivre jusqu'à présent ne lui avait apporté la moindre preuve à ce sujet.

Ce jour là, Artaher était attablé dans la salle de commandement, penché sur des cartes, des rapports et autres messages plus ou moins alarmants quant à l'évolution du conflit, comme il l'était la majorité du temps qu'il passait à l'intérieur de ce nouveau Fort-Espérance. Il était seul, préférant limiter autant qu'il lui était possible de le faire le temps qu'il devait passer en compagnie des humains et vampires qui osaient se prétendre ses égaux. Des officiers, du moins était-ce ainsi qu'ils se présentaient, mais gradés ou non, ils n'en resteraient à ses yeux pas moins qu'un ramassis d'enfants braillards et écervelés. Et à propos de braillards écervelés justement, celle qui vint bientôt perturber la tranquille solitude du colosse pouvait sans le moindre doute prétendre au titre de reine dans cette catégorie, toutes elfiques qu'aient pu être ses origines. Il ne lui accorda d'abord qu'un regard en coin, caressant l'espoir qu'elle ne s'attarderait pas ici tandis qu'il poursuivait sa lecture sans prêter plus d'attention à l'indésirable présence. Vain espoir s'il en était, toute notion de respect ou même de simple bon sens ayant visiblement décidé de migrer très loin de l'esprit de la demoiselle. Fidèle à elle-même, celle-ci ne s'encombra guère de la moindre permission pour venir s'installer sur la table qu'occupait le colosse et lui adresser la parole sans même attendre d'y avoir été invitée, comme l'aurait voulu la plus élémentaire politesse elfique. Instinctivement, Artaher gonfla ses poumons dans le but évident de chasser l'intruse sans plus de cérémonie, mais son courroux s'étrangla dans sa gorge tandis que son invitée lui expliquait les raisons de sa présence. Elle voulait s'entretenir avec lui au sujet de ses enfants ? Certes, le général avait plus d'une raison de douter que quoi que ce soit de positif puisse ressortir de cette conversation, mais l'elfette s'était aventurée sur le seul terrain qu'Artaher ne pouvait décemment pas prendre le risque d'ignorer. Son visage se fendit d'un regard inquisiteur tandis qu'il desserrait finalement les lèvres, s'exprimant aussi posément que possible :

« Si tu es venue pour te moquer du malheur d'un père, tu as très mal choisi ton sujet... »

Mais même une impertinente dans son genre devait avoir des limites et quelque chose dans sa posture, à moins que ce ne fut dans le timbre de sa voix ou encore dans le soupir qu'elle avait laissé échapper avant de prendre la parole, l'incitait à penser que Valasar n'était pas venue dans le seul but de s'amuser aux dépends du bourru général.

« Mais dans le cas contraire... discutons. »

Lentement, Artaher ponctua ce dernier mot en venant croiser les mains devant lui, relevant son regard clair vers les yeux de la rouquine tandis qu'il luttait pour ne pas laisser transparaître l'impatience qu'il sentait naître au creux de son ventre. Il avait tort de se laisser aussi facilement enlacer par ses espoirs, c'était prendre le risque d'une très amère déception, mais si elle savait effectivement quelque chose...
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MessageSujet: Re: Parce que parfois, il faut bien se couvrir de vase verte - PV Arta TERMINE Parce que parfois, il faut bien se couvrir de vase verte - PV Arta  TERMINE Icon_minitimeLun 4 Mai 2015 - 12:44


Elle étrécit les yeux, piquée au vif bien malgré elle. Mais il ne lui en fallait jamais beaucoup avec lui pour que ça en arrive là et elle le lui rendait au centuple dès qu'elle le pouvait. "Tu n'apprécies peut-être pas mon humour mais je n'ai jamais été cruelle envers quiconque et je me le permettrais encore moins pour une telle chose. Contrairement à toi mon but dans la vie n'est pas de m'en prendre à tout ce que les autres peuvent aimer" C'était sorti sans qu'elle le veuille. Elle avait beau se satisfaire relativement de son sort et du fait qu'il soit immobilisé, ce n'était pas suffisant pour effacer leur ardoise. Ça lui payait simplement la tentative de meurtre sur Tomyn, rien de plus. Mais elle n'était pas venue pour qu'ils se crachent tous deux des joyeusetés à la figure. Alors elle inspira profondément, le visage fermé et se força à se calmer. Après un court instant, durant lequel elle fit jouer sa mâchoire comme si elle mâchait quelque chose de particulièrement amer et mauvais, elle finit par parler à nouveau. "Je rentre de mission" expliqua-t-elle tout d'abord, et, à mesure qu'elle se demandait comment lui expliquer vraiment en y mettant un minimum les formes, elle se rendit compte que le malaise et la gêne gagnait sur son ressentiment à son égard. Se mordant les lèvres, elle s'attrapa un pied dans chaque main et se balança légèrement d'avant en arrière sur son assise en tailleurs.

Elle qui n'était fichtrement pas douée pour la diplomatie et la délicatesse, elle se trouvait bien embêtée. Ce serait cruel de simplement lui balancer à la figure sans même essayer d'y mettre les formes, mais elle avait beau chercher elle ne voyait pas trop comment faire. Finalement, elle continua sur son idée première, à savoir raconter simplement. "J'étais en mission dans la théocratie, j'étais partie porter un message à des membres du marché noir qui tentent d'établirent une base dans les ruines d'Aldaria. Enfin je ne suis pas allée à Aldaria même, mais c'était un message pour eux. On m'a relayée sur le chemin… enfin bref" Elle s'y perdait à essayer de ne pas larguer son bâtiment entier dans la mare aux canards. Inspirant de nouveau elle poursuivit "Je me suis faite ralentir parce qu'il y avait une descente de Sombres Gardes à Caladon. J'ai réussi à me dissimuler avec l'aide des membres du marché noir de là-bas et de quelque uns de nos partisans mais ça m'a fait perdre quelques jours. Du coup j'en ai profité pour me renseigner, récupérer d'autres messages ou des informations… et du coup, par pur hasard, je me suis trouvé à entendre une conversation intéressante à propos de tes enfants"

Progressivement, son balancement s'était fait plus rapide et nerveux sans qu'elle le veuille. Ça la stressait cette affaire ! Elle voulait vraiment bien faire, quand bien même elle n'aimait pas Artaher, elle ne souhaitait pas lui faire de mal avec un tel sujet. Alors qu'elle arrivait à la fin du récit, elle se mordit la lèvre si fort qu'elle se la fendit et sursauta, bêtement surprise. Avec un léger sifflement mécontent, elle se passa le dos de la main sur la lèvre pour chasser le sang, sachant cependant qu'il en reviendrait et elle finit par se jeter à l'eau. "Apparemment ils sont en vie tous les trois, ils se trouvent à Gloria" Elle se gratta la nuque, toujours mal à l'aise mais déjà soulagée qu'une partie de la nouvelle soit faite "Ils sont en vie et en bonne santé, enfin aussi bonne qu'elle peut l'être en étant dans la même ville que Vraorg et au milieu d'une horde de vampires" S'alarmant soudain qu'il ne décide de rouler jusqu'à Gloria pour les récupérer elle leva les deux bras "Aaaaaah! Attend attend j'ai pas fini" Battant des bras, elle faillit tomber par terre mais s'avança à la place jusqu'au bord de la table face à lui "Artaher… ils… hmmmmmm"

Ah non finalement elle avait encore du mal….
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MessageSujet: Re: Parce que parfois, il faut bien se couvrir de vase verte - PV Arta TERMINE Parce que parfois, il faut bien se couvrir de vase verte - PV Arta  TERMINE Icon_minitimeDim 10 Mai 2015 - 12:20

Peut-être ? Il n'appréciait peut-être pas son humour ? Curieuse façon de présenter l'animosité, pour ne pas simplement parler d'une haine farouche, qui existait entre le général elfique et l'ancienne soldate. En vérité, ce qu'elle qualifiait d'humour apparaissait aux yeux du colosse au choix comme de l'insubordination, de l'impertinence ou de la grossièreté quand il ne s'agissait pas franchement d'une pure aberration. Plus las que véritablement en colère, il répondit presque immédiatement à la critique à peine voilée que lui avait adressée Valasar :

« Jamais cruelle ? C'est oublier un peu vite la honte que tu as infligée à ta famille en te comportant comme tu l'as fais. Mes buts vont peut-être à l'encontre des tiens, mais ils n'ont jamais bafoué la culture et la grandeur de notre peuple. Tu n'es qu'une ... »

Égoïste, oui, c'était ce qu'il pensait et le mot qui avait manqué de peu franchir ses lèvres mais il l'avait retenu au dernier moment, conscient subitement qu'il n'était probablement pas très judicieux de sa part de se laisser emporter par ses ressentiments à son égard. Du moins, pas tant qu'elle ne lui aurait pas confié les informations qu'elle était venue délivrer. Toutefois, aussi agacé pouvait-il être par cette situation, Artaher n'en remarqua pas moins les efforts que sa messagère déployait elle aussi pour endurer cette conversation. Sans aller jusqu'à ressentir le besoin de s'excuser, encore moins celui de pardonner, le bourru général fut cependant bien obligé d'éprouver une certaine forme de reconnaissance à l'égard de la jeune elfe. Coopérer semblait en effet aussi désagréable pour elle que pour lui, mais elle s'y contraignait et ce quand bien même rien ne l'y efforçait, uniquement par devoir envers de jeunes elfes arrachés à leurs parents. A cette pensée, le colosse haussa un sourcil passablement étonné, elle était donc capable de faire preuve d'un minimum de responsabilité, voila qui ne manquait pas surprendre considérant la triste opinion qu'il pouvait avoir des choix qu'avait pu faire l'elfette par le passé. Après une lente inspiration, Artaher laissa à son tour échapper un soupir avant de convenir :

« Oublions ça. Dis moi simplement ce que tu as à me dire. »

Et qu'ils en finissent une bonne fois pour toute. Effort louable de sa part, Artaher réprima un cinglant ''dommage'' lorsque la messagère annonça être rentrée de mission et attendit silencieusement qu'elle trouve les mots pour s'exprimer. D'un regard, il l'encouragea à vider son sac, était-ce vraiment nécessaire que d'essayer de lui faire croire qu'elle voulait le ménager ? Peut-être bien, en vérité, car lorsque les mots s'échappèrent finalement des lèvres de l'elfette, le père accablé s'accrocha au récit qui lui était livré comme s'il s'était agi de son dernier espoir.

« Et qu'as-tu entendu ? Parle, par le sang du Dracos ! »

Elle n'allait tout de même pas s'arrêter là pour une lèvre fendue, elle en avait bien trop dis à présent que pour espérer pouvoir en rester là. Et elle n'en resta effectivement pas là, confiant ce qu'elle savait. A l'en croire - et Dracos en soit témoin, Artaher était plus que prêt à croire en ce qu'il entendait - ses enfants étaient en vie, en bonne santé et se trouvaient à Gloria. Certes, une opération de sauvetage au coeur même de la forteresse du voleur de coeur ne serait certainement pas une promenade de santé mais qu'importe, le général ne doutait pas pouvoir trouver parmi ses troupes quelques elfes suffisamment courageux pour l'accompagner dans ce périple : quand il était question d'enfants, le peuple elfique démontrait une combativité plus qu'exemplaire. Toutefois, le mouvement qu'esquissait déjà la chaise du fougueux père de famille s'interrompit lorsque la messagère l'interpella, non sans une acrobatie ... et bien... parfaitement ridicule, fallait-il en convenir. Artaher n'avait cependant que peu d'attention à accorder à ce genre de facéties, il avait des enfants à délivrer de geôles dont il préférait ne pas imaginer la noirceur.

« Ils ... ? Ils quoi ? Ils sont blessés ? Torturés ? Mutilés ? Cesse d'essayer d'adoucir tes mots Valasar, tu en deviens ridicule. Pas une nuit ne s'est écoulée sans que je ne m'éveille en proie aux cauchemars de ce qui pourrait leur être arrivé, rien de ce que tu pourrais m'annoncer ne pourrait être pire que mon ignorance. »
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MessageSujet: Re: Parce que parfois, il faut bien se couvrir de vase verte - PV Arta TERMINE Parce que parfois, il faut bien se couvrir de vase verte - PV Arta  TERMINE Icon_minitimeDim 10 Mai 2015 - 23:50


Elle ne releva pas sa réponse, parce que ça finirait en pugilat et que, franchement, pour une fois, elle avait autre chose à penser que ça. Parce que mine de rien, elle s’en sentait concernée, de cette histoire… Vraiment concernée, comme elle s’en sentait pour peu de choses. Ce n’était pas le moment de se battre comme des chiffonniers ! Elle l’observa franchement, sourcils froncés, le visage grave, devant cette dernière affirmation. « Je n’en suis pas certaine, justement… » Pas certaine du tout. Au contraire elle était prête à parier qu’il n’allait pas vraiment supporter la suite. Elle en tout cas n’aurait pas supporté ça, elle se serait certainement craquée, mise en colère avant de foncer à Gloria. Elle inspira profondément, puis enfin, d’une voix la plus calme possible, elle expliqua enfin.

« Ils se sont soumis, Artaher… » Pour une fois, elle en avait presque de la peine pour lui. Elle poursuivit, lentement, contrairement à son habitude. « Ils ont fait allégeance à Vraorg et ils travaillent dans la Citadelle. Ta fille, Enetari, je n’en sais pas grand-chose. En revanche, tes fils j’en sais un peu plus… » Elle surveillait attentivement ses réactions, pour moduler la fin de son récit du mieux qu’elle le pourrait. « Tu as vu toutes ces nouveautés sorties de nulle part, durant ces trois dernières années ? Ces armes mobiles, ces armures… ces objets du génie… et toutes ces petites choses qui ressemblaient aux améliorations alayiennes…. Et bien c’est… c’est lui qui a créer tout ça »

Elle inspira, croisa de nouveau les bras et expliqua « Il y avait des soldats envoyés pour venir chercher des commandes de matières premières pour l’inventeur’ ça m’a rappelé que ton fils adorait inventer des choses, alors je suis restée pour écouter et j’ai bien fais. Là encore je n’ai pas tous les détails mais apparemment Vraorg lui donne des fonds illimités pour créer des choses utiles à l’armée, en priorité du moins… » Elle s’affaissa légèrement sur elle-même « Et ton autre fils, Aranël, est dans l’armée… c’est ce qu’il fait de mieux je suppose, garde je crois, avec son frère probablement… Voilà…. » Elle quitta la table pour venir se tenir devant lui.

« Je suis désolée… vraiment, j’ai fait le maximum, je suis restée autant que possible mais c’est tout ce que j’ai pu avoir » Et elle l’était, vraiment… « Mais si tu veux que j’y retourne et bien… j’irais »
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MessageSujet: Re: Parce que parfois, il faut bien se couvrir de vase verte - PV Arta TERMINE Parce que parfois, il faut bien se couvrir de vase verte - PV Arta  TERMINE Icon_minitimeMar 19 Mai 2015 - 20:58

Formidable ! Alors même qu'ils étaient passés bien près de s'entre-tuer lors de leur dernière rencontre, voila qu'elle jouait de remords. Mais par le Dracos, quelle importance cela pouvait-il faire qu'elle ne fut pas certaine qu'il soit capable d'encaisser ce qu'elle avait à lui révéler ? Aucune, que du contraire, elle avait même plutôt toutes les raisons du monde d'en jubiler alors qu'elle cesse d'essayer d'arrondir les angles et lui confie ce qu'elle savait, tout ce qu'elle savait. A moins que le maintenir ainsi suspendu au moindre mot qui s'échappait de ses lèvres ne soit sa façon à elle de le torturer ? A bien y réfléchir, ce n'était pas impossible, mais alors même que le fougueux général considérait de plus en plus sérieusement la possibilité de perdre le peu de patience qu'il avait encore, la messagère consentit finalement à déballer son sac. Ainsi, l'un après l'autre, les mots tant attendus tombèrent dans l'oreille pointue du général elfique, formant des phrases dont le sens échappa brièvement à l'esprit de celui qui les entendait. Ses enfants soumis ? Collaborateurs et partisans de Vraorg ? Au service de cette indescriptible créature ? Cela ne se pouvait pas. D'accord, les triplés pouvaient parfois... souvent... se montrer particulièrement difficiles, voire insupportables, peut-être même étaient-ils parfois un peu trop indiscipliné et Artaher concéderait volontiers que leur caractère mutin pouvait dans certaines circonstances choquer les elfes les plus sensibles. Mais ils n'en demeuraient pas moins de respectables elfes, éduqués dans les valeurs du peuple qui était le leur, ils ne se laisseraient pas assujettir par le Dragon Blanc, ils étaient bien trop indomptables pour cela.

Il refusait catégoriquement de croire en ce qu'il entendait, mais dans le même temps, il lui était difficile d'occulter totalement les arguments avec lesquels Valasar appuyait ses révélations, en particulier au sujet de son plus jeune fils. Pour les avoir effectivement vus de ses propres yeux, il ne pouvait réfuter l'existence d'armes, armures et engins particulièrement novateurs dans les rangs Théocrates. Un équipement qui requérait assurément une inventivité digne de l'esprit qui avait conçu le fauteuil avec lequel se déplaçait désormais le père de famille, pour ne citer que cet exemple.

« Oui... Nómin aime inventer des choses... »

La voix était froide, son timbre dénué de vie, et l'intonation moribonde avec laquelle il avait laissé échappé ce commentaire ne laissait transparaître qu'un profond désarroi. Lentement, son esprit lui ressassait certains souvenirs, certains détails dans le comportement de ses enfants et notamment, le sinistre intérêt qu'avait présenté son deuxième fils pour les vampires et leur sombre magie. En ce temps, si proche au regard d'une vie elfique et pourtant si lointain au jour d'aujourd'hui, sa fierté elfique l'avait incité à occulter cet engouement, à ne pas tenir compte de ce qui aurait dû lui servir d'avertissement, et à présent... à présent, l'un de ses enfants avait mis son esprit brillant au service de la plus malfaisante entité qui eut jamais foulé le sol d'Armanda, l'autre servait dans l'armée de la-dite entité et la troisième... la troisième, mieux valait ne même pas imaginer la place qu'elle pouvait bien occuper dans la société théocrate.

« Il les exploite, je ne vois pas d'autres explications et je refuse de croire que mes enfants aient pu accepter de mettre leurs talents au service de Vraorg de leur plein gré. »

Subitement plus abasourdi qu'il n'aurait pu l'être après la plus éprouvante bataille, Artaher cligna plusieurs fois de ses yeux bleus, plongé dans ses pensées avant de ramener son attention sur celle qui était effectivement parvenue à le déstabiliser plus qu'il n'aurait voulu l'admettre. Pourquoi ne hurlait-il pas ? Pourquoi ne se révoltait-il pas devant ce qui venait de lui être annoncé ? Pourquoi n'avait-il pas déjà fracassé tout le mobilier de la salle – et le crâne de la messagère – en hurlant au mensonge et à la diffamation ? Peut-être parce que de mensonge il n'y avait point, justement et sa colère ne représentait finalement que bien peu de chose comparée à la sourde douleur de son chagrin.

« Je ne pensais pas dire cela un jour et je sais que tu n'as pas fais ça pour moi, mais je te remercie. Sincèrement. »

Lentement, Artaher inspira profondément, luttant silencieusement contre l'impulsion qui l'encourageait à se précipiter vers son destrier légendaire pour chevaucher vers Gloria. Dans son esprit, père et général s'affrontèrent aussi brièvement que violemment, le second s'efforçant d'imposer au premier la rigueur et le sérieux avec lesquels il convenait d'aborder la situation. Aussi robustes ses bras pouvaient-ils être, ils ne suffiraient pas à assiéger la forteresse du voleur de coeur. L'armée elfique dans son entièreté n'y suffirait pas. Et pourtant, à présent qu'il tenait enfin une piste sérieuse concernant ce qu'il était advenu de ses enfants, il lui serait impossible de ne rien tenter.

« Il faut que je leur parle. Qu'importe le moyen, je dois me rendre à Gloria pour entrer en contact avec eux et tu peux peut-être m'y aider. Ces soldats, ceux qui cherchaient les matières premières pour l'inventeur... Penses-tu qu'il serait possible... je ne sais pas... d'intercepter l'une de leurs livraisons ? »

Soudain, le colosse se remémora l'identité de celle à laquelle il s'adressait de la sorte et plus particulièrement encore l'ampleur des antécédents qui avaient marqué leur relation, aussi précisa-t-il avec ce qui pouvait presque, mais presque seulement, s'apparenter à un début d'humilité :

« Enfin, je veux dire... Je ne peux pas mobiliser officiellement l'armée pour une affaire personnelle donc j'ai besoin... de euuuh... volontaires ? »

Après tout, c'était bien elle qui avait proposé d'y retourner s'il le souhaitait.
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MessageSujet: Re: Parce que parfois, il faut bien se couvrir de vase verte - PV Arta TERMINE Parce que parfois, il faut bien se couvrir de vase verte - PV Arta  TERMINE Icon_minitimeJeu 21 Mai 2015 - 22:27


Alors finalement elle avait raison, il ne le prenait pas bien du tout… en même temps il fallait s’y attendre ! Qu’est-ce qu’il avait imaginé exactement ? Qu’elle ne se doutait pas qu’il pensait sa progéniture en prison ou souffrante ? Bon en fait, à bien y réfléchir, oui c’était sans doute ce qu’il avait dû penser, lui et ses idées bien arrêtées… mais non, elle n’était pas si bête. Ça elle s’en était effectivement douté, c’était bien pour ça qu’elle avait été persuadée qu’il ne réagirait pas bien. Et elle aurait dû parier. Elle aurait gagné à coup sûr. Mais à bien y réfléchir… ce n’était probablement pas un pari qu’elle aurait aimé gagné à ce point-là. Enfin elle ne se plaindrait pas elle-même. Il avait vraiment l’air… et bien pitoyable, d’un coup. Comme si une montagne lui était tombée sur la tête et l’avait assommé. Etrange ? Absolument pas. En fait il le prenait plutôt bien si on considérait les choses… ça aurait pu être bien pire encore, par exemple s’il s’était mis à ne pas la croire. A cette pensée, elle lui jeta un regard légèrement méfiant. Hm… il la croyait bien, hein ? D’un seul coup elle n’était plus tout à fait certaine. Non parce qu’il pouvait bien être en train de couver l’explosion comme un piège de feu… Non ? ça ne venait pas ?

Ah si ça venait… mais pas comme elle l’aurait attendu. Clignant des yeux, elle ne sut pas quoi répondre. Que voulait-on qu’elle réponde à un père en plein déni ? Quoi que… certes, elle pouvait se tromper aussi, peut-être qu’ils étaient forcés de coopérer effectivement, après tout, pourquoi pas ? C’était une situation tellement bizarre et délicate qu’elle ne voulait pas affirmer sans le moindre doute que ce qu’elle avait entendue était l’exacte vérité… elle n’était pas baptistrelle, elle ! Enfin… ce n’était pas à elle de dire ce qui était vrai ou non, elle rapportait juste ce qu’elle avait entendu. Et c’était déjà bien assez pour le moment, même si, effectivement, elle était prête à aider davantage. Oui elle n’aimait pas Artaher mais… mais là c’était différent, et pour elle ça suffisait. Enfin elle se comprenait tout du moins. Ce n’était pas parce qu’elle avait voulu tapisser un sous-bois avec le contenu de son crâne qu’elle devait se montrer cruelle sur le sujet de ses enfants, c’était des enfants ! De bruyantes et assommantes petites choses mais tout de même ! Elle s’imaginait parfaitement que ses propres parents la préfèrerait mariée à un humain que du côté du mégalomaniaque qui dirigeait la théocratie.

Mais quelque chose la stupéfia plus encore. Elle avait bien entendu ? Artaher la remerciait ?! Alors là… elle en restait sur les fesses, totalement incapable de savoir comment réagir. Elle avait déjà perdu la parole précédemment, mais là c’était l’apothéose ! Alors, un peu hésitante, elle hocha simplement la tête, pour signifier sa reconnaissance. Il n’avait pas à la remercier non… et d’ailleurs ça la surprenait énormément qu’il le fasse, mais elle acceptait. Soudain, elle se sentit parfaitement inconfortable avec la situation. C’était plus simple de se taper dessus que d’essayer d’agir civilement l’un avec l’autre tout de même… Pas qu’elle le préférait, non mais bon… Elle serra son bras droit, passé à moitié derrière son dos, de sa main gauche, se balançant légèrement d’avant en arrière en l’observant cheminer dans ses pensées et ses paroles et elle finit par avoir un petit sourire discret. Et elle éleva la main comme en réponse à un appel. « Volontaire » Elle l’avait déjà dit, elle pouvait y retourner au besoin. D’ailleurs, elle se mit à réfléchir à la question qu’il lui avait posée et se réinstalla sur la table.

« Je pense que le chargement que j’ai aperçu est déjà reparti… mais ils vont revenir, ils l’ont dit. En reconnaissant davantage leur trajet et leurs habitudes, on pourrait tendre un piège à la prochaine livraison. On pourrait même… je ne sais pas… demander de l’aide au marché noir ? Ils ont plein de fournisseurs à Caladon, l’un d’entre eux est peut-être sollicité pour l’inventeur ? » Puis, après un instant, elle se rappela d’un détail qui pourrait éventuellement être encore plus délicat « Mais tu ne penses pas qu’avant tout, avant de faire des plans, il faudrait en parler à ta femme ? Je veux dire, étant donné les circonstances, elle voudra peut-être venir également, non ? » Affaire personnelle pour affaire personnelle, après tout, la mère des gamins avait bien son mot à dire dans cette affaire…
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MessageSujet: Re: Parce que parfois, il faut bien se couvrir de vase verte - PV Arta TERMINE Parce que parfois, il faut bien se couvrir de vase verte - PV Arta  TERMINE Icon_minitimeDim 31 Mai 2015 - 13:59

Si on lui avait dis ne serait-ce qu'une heure avant cette conversation qu'il éprouverait un jour de la reconnaissance envers celle qui venait de lui confirmer être prête à l'aider à retrouver ses enfants, il aurait certainement éclaté d'un rire mauvais avant de souligner l'imbécilité d'une telle prédiction. Pourtant, aussi ridicule cela avait-il pu lui sembler, c'était précisément ce qui venait de se produire entre eux et cette constatation avait de quoi laisser perplexe. Pouvait-on vraiment faire table rase d'années de discordes et de haine presque meurtrière ? Probablement pas, l'ombre du passé laisserait toujours planer une certaine tension entre eux mais peut-être serait-il possible de sinon oublier, au moins ignorer. Peut-être, seul l'avenir le dirait. Toujours est-il que pour le moment, Artaher parvint à rejeter dans un coin de son esprit le mépris instinctif qu'avaient pu lui inspirer les choix et comportements de la demoiselle pour se concentrer sur ce qu'elle lui rapportait.

« Je ne veux négliger aucune possibilité, nous allons non seulement préparer une embuscade pour cueillir la prochaine livraison mais également voir ce que le marché noir peut nous apprendre. Cependant, je doute qu'ils se montrent coopératifs, il faudra passer par l'un des Triade si nous voulons une chance d'obtenir une réponse. »

L'usage du ''nous'' lui était venu avec un naturel presque surprenant et il s'exprimait posément, fermement, comme il en avait l'habitude lorsqu'il discutait de stratégie et d'opérations militaires avec son état-major. De là à prétendre qu'il avait effectivement définitivement adopté sa nouvelle alliée, il n'y avait qu'un pas à franchir.

« Aldaron a été capturé et emmené à Morneflamme, il est probablement mort à l'heure qu'il est. Le vampire... Ce n'est même pas la peine de l'envisager, cette race ne mérite aucune confiance, je suis persuadé qu'il n'hésiterait pas à nous trahir contre une poignée de pièces d'or. Reste l'humaine donc, je ne sais pas vraiment ce qu'elle vaut mais comment s'appelle-t-elle encore ? Carinne, Corinne, quelque chose comme ça. »

Qu'importe son prénom, il irait la trouver et obtiendrait d'elle ce qu'il attendait, eut-il pour cela à la payer grassement en échange du renseignement, après tout, ce serait bien la première fois qu'il s'abstiendrait de critiquer l'attrait exagéré des humains pour l'or. Et s'il n'avait pas les moyens financiers nécessaires ? Il pourrait toujours recourir à une monnaie plus percutante. Ainsi, lorsqu'il aurait toutes les informations nécessaires, il ne lui resterait plus qu'à remonter la piste et alors ... alors le fil de ses pensées s'interrompit brutalement lorsque sa messagère aborda le sujet de son épouse.

« Si, bien entendu qu'il faut lui en parler, je n'avais pas l'intention de la tenir à l'écart et je peux déjà te dire que le ''peut-être'' est superflu : elle viendra. »

L'ébauche d'un sourire étira discrètement ses lèvres tandis qu'il précisait avec un soupçon d'une légèreté particulièrement bienvenue :

« En fait, c'est justement la raison pour laquelle je préférais préparer mes plans avant de l'en informer, car je pense que pas même un Esprit ne sera en mesure de l'arrêter une fois qu'elle saura où se trouvent les enfants. »

D'ailleurs, passé le choc de les savoir soumis à Vraorg, Artaher lui-même se sentait revigoré par la perspective d'enfin se voir avancer en direction d'un objectif concret et plus particulièrement encore par l'espoir qui venait de renaître.
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MessageSujet: Re: Parce que parfois, il faut bien se couvrir de vase verte - PV Arta TERMINE Parce que parfois, il faut bien se couvrir de vase verte - PV Arta  TERMINE Icon_minitimeVen 5 Juin 2015 - 21:10


Ah on retrouvait le général qui parlait là ! C’est qu’il ferait presque croire qu’il avait un cerveau ! Hm… c’était mauvais dans un moment pareil. Et encore plus de se demande si c’était en raison de la motivation de savoir ses enfants aux mains de l’ennemi. Oui, pour une fois, elle voulait bien se qualifier de mauvaise. Elle ne dit rien, écoutant ce qu’il avait à dire en attendant de voir s’il y avait lieu d’intervenir ou non, et hocha la tête à la mention des Triades. Effectivement, mieux valait voir ça avec les maîtres du marché noir. Elle retint difficilement la grimace qui lui vint quand elle entendit parler de vampire. Elle n’aimait pas trop les vampires… c’était instinctif, pour une elfe, même une elfe comme elle. « Pas le vampire » fit-elle avec fermeté, avant de rajouter tout de même « Et elle s’appelle Corinne oui. Je ne la connais pas du tout malheureusement, mais ça vaut toujours la peine d’essayer de lui parler »

Elle fit mention de Lisaë, car après tout, c’était la mère des rejetons, elle avait aussi son mot à dire, et la réponse lui tira un rictus « Parfait, ça nous évitera d’avoir à la convaincre » Aucun d’eux deux n’était bon en diplomatie ou ce genre de bêtises après tout. Au moins un point sur lequel ils se ressemblaient un peu. La suite la fit rire franchement. Oh ça ne la dérangeait pas du tout de foncer ! Enfin tant que c’était fait avec mesure et doigté. Parce que là ce n’était pas l’affaire d’une perle à tentacules, mais d’un dragon mégalomane ! Elle sautilla légèrement puis eut un geste énergique « Bon alors qu’est-ce qu’on attend ! On a plein de choses à voir autant ne pas traîner non ?! » Maintenant qu’elle était lancée, elle ne se laisserait plus arrêtée en si bon chemin !


RP clôt comme convenu ^^
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