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| Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) | |
| Auteur | Message |
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Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Mer 11 Fév 2015 - 11:49 | |
| Le 3 Juillet
Des bruits de sabots, des cri, tout était assez sombre, les formes se distinguaient à peine par des ombres. Des formes qui semblent être celles de soldats rentrés dans un village pour le piller, les maisons étaient en flamme, d'autres ne l'étaient pas encore, on entendait le cri des femmes infidèles qui subissaient des exactions de la part de certains soldats, l'on entendait aussi les épées qui s’entrechoquaient. Un songe… Un cavalier sur un cheval entièrement caparaçonnés était criblé de flèches, il vivait toujours, mais tenait avec peine sur son cheval… Il poussait encore quelques gémissements, et hoquets de douleurs, alors qu'a chaque pas de son cheval une flèches planté dans son ventre lui déchirait les entrailles…
L'homme en armure était à peine sortit du village quand celui-ci s'enflamma pour de bon cette fois-ci. Que ce soit les hommes, les femmes, les enfants, et ceux qui étaient en train de le piller, une forme ailée blanche se tenait dans le ciel, un grand dragon blanc… Le ciel était totalement dominé par se forme, et son rugissement inhumain, les flammes s'élevaient, et lui regarder tout cela silencieusement. Il sentait la douleur, et le sang qui rougissait son armure, et la fourrure blanche de son cheval. Tout devenait rouge décidément… Rouge, et blanc, il porta un regard vers le dragon blanc, celui-ci le regardait aussi visiblement, cela dura seulement quelques secondes puis la forme ailée blanche s'envola… Lui il ne pouvait pas bouger, il faiblit sous la douleur, il tomba de son cheval tout à coup en poussant un dernier râle, et le rêve prit fin …
Christan se réveille soudainement de ce rêve, et regarda les alentours, non pas de village, pas de dragon, et pas d'armes. Juste cette cellule puante dans les tréfonds de cette cité rebelle, rien de bien glorieux en somme. Il n'avait pas sa hache à portée de main, pas son armure, sa seconde peau littéralement sur lui. Comme seule compagnie il avait bien quelques rats. Cela faisait déjà 4 jours qu'il était enfermé ici, les souvenirs de la dernière bataille étaient encore forts en lui… Il était déjà enfermé depuis bien trop longtemps à son goût, ses tatouages étaient toujours inexistants sur sa peau. Cela le frustrait tout autant, lorsqu'il reprit ses esprits, et se sentait un peu réveillé il se mit donc à prier fermement… Il n'y avait rien d'autre à faire selon-lui, à part peut-être lire les deux trois livres qu'on lui avait apporté, cette occupation ne lui plaisait pas vraiment, mais cela valait mieux que de se tourner les pouces dan sa cellule…
Il avait faim, il ne savait vraiment pas quelle heure il était car après tout il était bien difficile de distinguer le jour, et la nuit dans ces cellules sombre au fond d'une cité souterraine… Il avait juste faim, et les rebelles semblaient ne pas avoir apporté la bouillie dégueulasse qui lui servait normalement de repas, il avait besoin de viande… Et l'idée de manger tout ce que lui apportaient ces infidèles le dégoûtait profondément, sans doute de la nourriture empreinte de magie. Une souillure. Il devait mangé autre chose...
Il regarda l'un des rats qui se tenait avec lui dans la cellule, Christan se jeta dessus, et attrapa la bête par la queue. C'était vraiment ignoble, mais bon… Il avait envie de manger quelque chose qui ne semblait pas selon lui empreint de magie, et puis il avait faim. Il prit à peine le temps de tuer le rat, et de lui enlever sa fourrure couverte de saleté avant de manger la chair du rongeur cru. Au stade où il en était de toute manière… Au pire s'il tombait malade on le soignerait ! Par magie pensa t-il dégoûter…
Décidément à peine la journée commençait qu'il était déjà de mauvaise humeur… Il avait encore un peu sommeil, Christan jugea que de toute manière il pouvait encore dormir, décidément il n'y avait que cela à faire. Il alla donc se recoucher, songeur… Mais il avait vraiment un mal de chien à se rendormir à vrai dire, surtout quand il s'aperçut qu'il eu de la visite…. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Lun 16 Fév 2015 - 10:52 | |
| Elle stressait, pourquoi donc ? Pour la première fois depuis un moment Athillë reprenait enfin du service, mais pour cette occasion il lui faudrait procéder à l'interrogatoire d'un Alayien capturé. Christan Weren d'après les rebelles chargés de surveiller les cellules. Il l'avait regardé avec de grands yeux, oui elle était une femme elfe oui elle allait le questionner. Il s'agissait la de poule mouillée ! Ou alors il doutait de sa valeur, mais qu'importe cela ne l'arrêterait pas, bien au contraire, la Peldacielillë se faisait une joie infinie de prouver à tous ces imbéciles ce qu'elle valait réellement, c'était une source de motivation et de courage inépuisable. Avant de s'engouffrer dans le couloirs donnant sur les cellules, elle prit avec elle un plateau de nourriture. Viande et boisson s'y trouvaient, en espérant que l'alayien accepterait son cadeau. L'odeur de chair et la couleur de l'aliment lui donnait mal au cœur, surtout aussi proche d'elle, il lui fallait s'accrocher ! Mais au moment de s'avancer dans l'allée sombre sa nausée s'intensifia, était-ce le fait de devoir parler à un fanatique qui lui faisait cet effet ou la viande ? Elle ne savait pas. Encore une fois la jeune femme ferma les yeux et respira longuement en faisant abstraction de l'arôme du gibier encore chaud. Puis pour ne pas donner raison à tout ces idiots elle avança d'un pas décidé et le visage fermé de toute émotion possible. Le bruit de ses pas résonnait jusqu'à ses fines oreilles comme le tambour de guerre afin de motiver les troupes. Du moins Athillë le prenait ainsi afin de conserver sa détermination. Cet interrogatoire lui était nécessaire, comment pouvait-elle protéger son peuple si elle ne connaissait rien de son ennemi. Rien était un grand mot, mais ce qu'elle avait entendu sur ces hommes elle voulait le vérifier elle-même et qui sait corriger les nombreux dires que l'on repend à leur sujet. Non pas pour les défendre mais éviter des erreurs dont ces fanatiques se joueraient volontier pour poursuivre leur massacre. Une fois devant la cellule du prisonnier la situation paraissait irréel, la femme du beau peuple, svelte, propre et gracieuse face à un soldat couvert de terre et de sang, qui se confirmait de par son odeur, en train de dévorer un rat. Mais étrangement elle n'était pas aussi présente que la demoiselle l'aurait pensé, au vu de la tâche ses affaires, mais la n'était pas la question. Un petit tabouret dissimulé dans l'ombre n'attendait qu'elle, après avoir posé le plateau bien loin des barreau pour l'empêcher de l'attendre elle se saisit de son siège de fortune en pensant qu'il était bien utile de l'emmener. Une fois installée face à lui elle attendit patiemment, qu'il lève la tête. Son regard ... Voilà ce qu'elle voulait observer en premier. Mains jointes et coudes pliés sur ses genoux la maîtresse des chuchotis regarda le fameux Christan Weren dans le peu de splendeur dont il était capable. Oui il avait l'air d'avoir traversé beaucoup de choses, surtout pour se retrouver ici face à elle. Tranquillement, peut-être même de trop, elle le toisa de la tête au pieds sans la moindre expression sur son visage angélique et pâle, ses yeux argentés lui conféraient un regard glacial digne des plus froide nuits d'hiver, non elle ne voulait pas l'impressionner, juste savoir comment il fonctionnait, quelle serait sa réaction face à son arrivée, d'une jeune femme frêle. Une mèche rebelle vint s'inviter sur le doux visage de l'elfe, de son index elle la remis en place tout en cherchant qu'elles seraient les meilleures questions à lui poser. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Mar 17 Fév 2015 - 11:01 | |
| Bon sang est-ce qu'on le laisserait tranquille une seule journée dasn ces cellules ?!? Car décidément croire que c'était la foire devant la sienne si on comptait la visite de deux elfes, un vampire qui avait cru qu'il était un immunisée, et qui avait faillit le mordre, et la visite d'une gamine, bon sang. A croire que tout le monde veut lui rendre visite, il ne manquerait plus que ce satané maître lame, Moebius, Matis Falkire, et deux trois autres personnes de sa connaissance, et la liste complète des personnes qu'ils déteste serait venu lui cracher à la figure, alors qu'il était en cellule.
Enfin il ne savait pas s'il devait être rassuré, ou non mais quand il vit la personne qui semblait être venue le voir il ne reconnut personne de sa connaissance. Christan qui avait encore le sang du rongeur sur sa tunique, et qui se fichait bien de son odeur car après tout un soldat honorable est habitué à traîner une grande partie de son temps dans la crasse, regarda la visiteuse qui semblait plus que propre sur elle, à première vue ce n'était pas une guerrière, quoique… Même si on aurait l'impression qu'elle semble faible, Christan un un peu de mal à percevoir que c'est une elfe…
Soyons sérieux une seconde ! Peut-être que les oreilles pointues ne se voient pas aussi facilement, mais la beauté de cette femme était trop prononcée pour que Christan ne puisse pas deviner que c'est une satané elfe, ou bien une de ces humaine qui use de sa magie pour maintenir se beauté, dans tout les cas une vipère. C'était peut-être une vampire ? Fichtre ce serait bien beau tiens ! Pensa t-il avec un certain agacement lui qui devina que l'on était pas là pour lui conter fleurette sans aucun doute.
Néanmoins son regard se détourna de sa visiteuse pour tomber sur le plateau qu'elle avait amener avec elle. De la vraie nourriture bon sang ! Pas ces patates sans goût, et autres plantes mélanges dans une bouillie dégueulasse, et sans doute préparée par magie que l'on lui servait chaque jour… Magie ! Magie ! Bah avec de la chance les trucs sur ce plateaux étaient sains, mais à voir où elle le posait il se dit que soit elle le narguait soit elle voulait quelque chose de lui, ou bien elle voulait manger le repas devant lui pour la narguer. Que de façon de l'enragé en somme !
Il retourna ensuite son attention sur la visiteuse qu'il regarda dans les yeux, soit elle n'avait pas l'air d'une faiblarde avec son regard, elle avait même une certaine sorte d'aura appréciable, mais cela ne lui faisait pas vraiment peur. Cela le mettait en colère qu'on le regarde comme ça comme s'il était un animal en cage, enfin c'est ce qu'il pensait dans tout les cas. De plus elle prenait ses aises, Christan qui était restait silencieux pour le moment brisa le silence par deux mots froid, et gonflés de mépris.
« Quoi encore !?! »
Qu'est-ce qu'elle lui voulait elle là ?!? Encoure une effarouchée, mais inconnu cette fois-ci qui venait traiter de monstre l'alayien qui avait commandé le petit massacre qu'il y avait quelque jours auparavant dans cette cité rebelle ? Pfff il n'en avait rien à faire. Ce qui l'énervait ce n'était pas de devoir subir cela, car il n'en avait cure, mais d'être impuissant derrière ces barreaux face à tout ceux qui venaient l'énerver… Ah il n'avait pas connu de situation similaire depuis fort longtemps, et c'était heureux ! Mais soit il tiendrait bon s'il le fallait, et ne perdait pas la foi.
Dans tout les cas il resta silencieux pour le moment, il attendait encore de voir à quel genre de sauce on allait lui servir cette visite là, il regarda calmement la jeune femme en face de lui, beuh il ne l'avait pas vu quand il avait mené sa petite excursion commando dans la cité souterraine, après l'ironie c'est que malgré le fait qu'il ait été chef de cette expédition Christan n'avait pas vu grand-chose vu qu'il était tombé sur le maître lame vampirique assez tôt, et aussi sur une grosse bande d'elfe… Au moins la mission avait été un succès, dommage qu'il ce soit fait capturer au passage car du coup cela avait ruiner quelques-uns de ses projets…
Enfin au final il se retrouvait ici avec cette jeune femme, et il ne savait pas ce qu'elle était venue faire ici... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Mar 24 Fév 2015 - 9:27 | |
| Alors que la demoiselle elfe s'installait elle avait bien remarqué dans les yeux du soldat son envie pressante de vraie nourriture. Un petite coup d’œil au plateau fini réellement par la dégoûter de la viande. Non vraiment ça n'était pas fait pour elle, la petite fumée qui se dégageait du plat témoignait de sa chaleur, chaleur presque aussi proche de la température corporelle de l'animal dont ce morceau avait été extrait. Comme elle se sentait bien dans sa peau d'elfe tout d'un coup. Puis Athillë se reporta sur le prisonnier. Il la toisa avant de lui lancer deux mots d'un froid aussi glacial que ses prunelles « Quoi encore !?! » Un petit sourire se dessina sur le minois immaculé et pâle de la Peldacielillë, non elle n'avait pas peur de lui, des barreaux les séparaient pour commencer et ensuite il en fallait plus qu'un simple ton pour l'intimider. Néanmoins elle prenait en compte l'agacement croissant de M.Alayien ici présent. De sa main droite elle remis une nouvelle fois en ordre sa chevelure noie ébène avant d'ouvrir la bouche et d'une voix douce elle finit enfin par lui parler. - Ravis de vous rencontrer Sir Weren. Très certainement que cela allait éveillé des soupçons en lui, mais elle s'en moquait la seule chose qui comptait pour l'instant c'était de le faire parler. La demoiselle tendit le bras pour prendre le plateau dans ses mains et s'avança vers les barreaux, avec douceur elle posa le verre d'eau au travers de ceux-ci avant d'aller retourner s'asseoir en silence. Une idée vînt alors à l'esprit de la maîtresse des chuchotis, pourquoi ne se ferait-elle pas passer pour une simple elfe à ses yeux, au moins grâce à ce petit mensonge il se méfierait peut-être moins de sa présence, même si elle n'était pas sans savoir que le simple fait que ses oreilles soient pointues bloquaient les paroles du fanatique, oui la présence de magie était pour eux un calvaire, alors autant ne pas lui en imposer si Athi voulait qu'il soit bavard. Une pince dans la poche de son manteau lui permit de rabattre de longues mèches vers l'arrière de sa tête en couvrant ses oreilles, déjà une bonne chose de faite. - Vous ne souhaitez pas savoir comment je me nomme ? Oui elle allait jouer la carte du mystère, doucement elle se releva pour faire les cents pas devant sa cellule les bras croisés et une main sous son menton. Au moins il pouvait constaté qu'avec son physique elle ne chercherait pas à le mettre au défi dans un combat. De ce côté la il pouvait se tranquilliser. Une fois sa réflexion terminée elle s'accroupit face aux barreaux pour plonger ses prunelles argentés dans les siens, comment ne pouvait-il pas apprécier la magie ? Au fond d'elle, Athillë hurlait criait à cet homme qu'il n'y avait rien de plus beau que cela, que sans elle, jamais l'elfe n'aurait vu le jour et sans elle les dragons n'existeraient pas. Ces créatures ancestrales, sublimes et pourvu d'une mémoire sans limite était l'incarnation même. Pour la demoiselle c'était l'incarnation de la beauté aussi : force et puissance se mêlaient à la grâce et à la finesse. Jamais elle n'en avait vu de près hormis Möebius, comme elle avait hâte de croiser la route d'un de ses semblables, discuter avec eux, partager ! Chose qu'elle ne pourrait certainement pas faire avec Christan, ils n'avaient rien en commun, hormis la forme de leur corps, ou ils étaient des bipèdes à forme humaine mais rien de plus. Le doute commença à naître dans le coeur de la jeune elfe, allait-elle réellement pouvoir discuter avec cet homme qui la rejetait elle-même ? Difficile à dire. En silence la Peldacielillë s'assit en tailleur pour demeurer à sa hauteur, le visage du soldat ressemblait à une énigme, des cicatrices, le crâne dégarni, de petits yeux fatigués, et pourtant une telle rage de vaincre. Oui ce Weren était une réel mystère qu'il lui faudrait percer au nom de son peuple. Tranquillement elle continua d'observer ses traits sans émettre la moindre expression qui pourrait le blesser. Et pour être sûr qu'il ne remarque rien, Athillë se tourna vers le plateau et le ramena près d'elle, les tressauts de celui-ci sur le dallage firent trembler l'assiette et son contenu sans le renverser. D'une voix douce et chaleureuse la sylvain pencha la tête vers le rideau de fer qui les séparait mais garda une bonne distance de sécurité et reprit la parole - Que souhaitez vous Sir Weren ? Quelque chose qui soit dans mes moyens s'il vous plait. Avec un petit sourire secret elle patienta jusqu'à la réponse de celui-ci, allait-il lui demander son nom ? La nourriture ? Ou bien qu'elle ne parte. Mais pas tant qu'elle n'aurait pas ses propres réponses à ses questions. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Mer 25 Fév 2015 - 21:44 | |
| Néant ! Il semblerait décidément que cette elfe là ne soit pas spécialement dans l'optique de lui ficher la paix. Peste pourquoi ils n'allaient pas enquiquiner d'autres alayiens ? Sauf qu'a bien y réfléchir les autres n'étaient que des simples soldats qui étaient sous les ordres de Christan lorsque ce dernier a commandé le petit massacre, cela lui avait rapporté de la fierté d'avoir été choisit par l'unique lui-même pour accomplir une tâche, mais il devait avouer qu'il y avait un inconvénient à cela, et un inconvénient enquiquinant, malgré le fait qu'un tel honneur néanmoins aurait justifié cent fois plus de peines pour un fanatique comme Christan. Et en plus elle souriait cette elfe...
Décidément elle l'enquiquinait, elle n'avait même pas parlé qu'il avait une envie fulgurante d'arracher sa tête pour jouer au ballon avec, quoique vu qu'elle était une elfe cela se justifiait immédiatement, si en plus on rajoutait que son séjour dans les cellules n'était pas forcément des plus agréables, et que les derniers jours avaient largement contribues à lui échauffer les nerfs… Et l'air arrogant pour lui de l'elfe, et sa voix doucereuse avait plus tendance à lui effriter les nerfs comme si l'on grattait un couteau dessus qu'autre chose…
Ravis de vous rencontrer sire Weren ? Bon déjà cela l'agaçait même si cela ne l'étonnait pas vraiment qu'elle connaisse son identité, néanmoins le fait qu'elle puisse dire qu'elle était ravie de le voir paraissait plus comme de l'odieuse hypocrisie qu'autre chose aux yeux de Weren. Les elfes sont des fourbes, mais à un point selon-lui, bassesse, et mensonges selon lui sont aussi normal chez un elfe que le fait de respirer. Cela, et le fait de ressembler en permanence à des travestit pour les elfes mâles…
Christan n'était pas du tout contre l'idée de boire un verre d'eau fraîche, mais il ne se jeta pas sur celui que lui avait passé l'elfe, il le prendrait peut-être après… Pour le moment l'envie de ne pas avoir l'air d'un chien pitoyable qui quémande à manger était plus forte chez Christan qui mettait toujours un point d'honneur à ne pas chatouiller sa fierté.
Il la regardait donc calmement, et froidement. La jugeant aussi bien du regard que dans ses faits, et gestes. S'il ne pouvait pas voir de quel bois elle était faite en la frappant, il pouvait essayer de le deviner en l'observant. Elle rabattit les mèches de ses cheveux sur ses oreilles pointues… Christan n'était pas indisposé de ne plus voir ces oreilles pointues signes d'impuretés, mais il se demandait bien ce qui se passait…. Pour l'instant personne n'avait été aussi diplomatique avec lui ici, c'était étrange à sa façon. Et attisait sa méfiance…
« Ceux à qui je demandent leurs nom sont les guerriers que je défie en duel, ou encore les ennemi que je considère digne d'un minimum de respect pour leurs valeurs guerrière. Ouvre moi cette cellule, défie moi en combat dignement, et là ton nom m'importera sinon je n'en ai cure bouffeuse de laitue. » Dit-il en laissant résonner un certain désir belliqueux dans sa voix, il avait envie de tuer, et de se battre d'une certaine façon.
Et visiblement cette elfe là n'était pas une combattante, les apparences pouvaient être trompeuse, mais Christan ne trouvait rien chez elle qui pourrait montrer une quelconque passion guerrière. Weren se dit que même si elle était une elfe, elle aurait peu de chance de faire un adversaire valable pour lui… Dommage il aimait les combats serrés, et difficiles, mais il ne cracherait pas sur la possibilité de l'étriper comme celle d'étriper n'importe quel être de magie si la possibilité lui était donnée.
Il regarda calmement l'elfe qui n'en démordait pas, décidément il n'aurait pas la paix aujourd'hui, au moins elle était à peine plus supportable que les andouilles qui l'ont précédés c'est toujours ça….
Puis cette dernière continua à bavasser, et lui posa une question bien singulière, presque comique selon Christan car ce dernier après tout ne voyait pas vraiment ce qu'elle pourrait lui offrir, et où elle voulait en venir avec tout cela?
« J'aimerai bien savoir de quel genre de moyens dispose une elfe comme toi, et surtout de quel genre de chose tu pourrais me donner qui pourrait peut-être m'intéresser. »
Il se rapprocha calmement des barreaux, la regarda durement, et conclut sèchement.
" Ce que je me demande par contre c'est ce que cela doit faire pour toi elfe t'avoir perdu ta forêt natale pour être obligé de vivre ainsi dans une grotte putride. Cela fait mal hein? En cela nous nous comprenons. " Dit-il d'un sourire malveillant, lui qui avait perdu son continent natal aimait voir ses ennemis elfiques souffrir de la perte de leur forêt natal, c'est tout ce qu'ils méritaient après tout. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Mer 25 Fév 2015 - 22:54 | |
| « Ceux à qui je demandent leurs nom sont les guerriers que je défie en duel, ou encore les ennemi que je considère digne d'un minimum de respect pour leurs valeurs guerrière. Ouvre moi cette cellule, défie moi en combat dignement, et là ton nom m'importera sinon je n'en ai cure bouffeuse de laitue. » - Navré je ne peux pas faire cela, pour la simple est bonne raison que la nature a fait de moi une elfe fragile, beaucoup trop pour les combats. Mais je ne doute pas de votre bravoure. Au moins, la demoiselle n'avait pas à révéler son identité, très certainement qu'après cette entrevue il se souviendrait de son visage, des détails qui y étaient présents, mais seul le nom demeurait réellement important, des elfes à la longue chevelure noire il y en avait d'autres, pour les prunelles couleur acier peut-être pas. Mais au moins cela ferait peut-être plaisir au fanatique d'apprendre son état physique était plus que lamentable. Il allait bien vite s'imaginer le combat si celui-ci avait réussi à se libérer de sa cage de fer, le résultat Athillë le connaissait et ne pouvait pas le nier, mais savoir qu'il pourrait faire grossir le nombre de victoires qu'il possédait lui plairait, il en rêverait, lui qui ne voyait que la magie à travers ses oreilles, même dissimulées, oh que oui il le ferait. Alors pourquoi lui refuser ce petit fantasme ? Surveillant par de bref coups d'oeil régulier le verre d'eau offert à l'Alayien, Athillë en conclu qu'il avait décidé de lui tenir tête, la preuve en était qu'il refusait de le boire tout de suite. Il ne parlerait donc pas facilement. Un autre regard hasardeux se dirigea vers l'assiette de viande située à la gauche de la demoiselle, la fumée en affluait toujours, le plat était encore chaud, elle avait un peu de temps avant de ne gâcher la chaire de ce pauvre animal, mais non pas pour le moment, pas encore. L'elfe tenait réellement à parler à cet individu, cette entrevue était cruciale pour son peuple. Au moins s'il devenait bavard il pourrait ré-humidifier sa bouche pour continuer son récit qui tardait à venir ! - A vous de me dire, Sir Weren. Même si l'elfe au teint pâle disposait de tout son temps, elle ne comptait pas le laisser faire durer la conversation une éternité, de toute manière il serait déjà mort. Et oui l'avantage d'être une mangeuse de laitue était la longévité ! Malgré, ce surnom des plus désagréable elle n'en tînt pas compte et se contenta de cligner des yeux sans bouger la tête. Non il ne fallait pas rompre ce contact visuel, cela pouvait paraître futile mais cela se révélait important pour la demoiselle. Les tics du comportement se décèlent à travers les yeux de l'autre. Concernant ce Christan, il était absolument fier et confiant de lui-même. A tel point qu'il serait près à défier n'importe quoi en raison de sa foi démesurée. Un acte héroïque en soit, malheureusement pour la Peldacielillë, cela se révélerait encore plus complexe qu'elle ne l'aurait imaginé, un léger soupire témoigna de l'effort qu'elle s'apprêtait à faire : pour obtenir les réponses qu'elle désirait tant elle allait devoir souffrir. Elle s'y était préparé, mais jusqu'à quel point pourrait-elle supporter ? Elle l'ignorait. " Ce que je me demande par contre c'est ce que cela doit faire pour toi elfe t'avoir perdu ta forêt natale pour être obligé de vivre ainsi dans une grotte putride. Cela fait mal hein? En cela nous nous comprenons. " Son tendre et doux royaume ... Son regard auparavant vide de sentiment s'anima d'une pointe de douleur. Ses pupilles se dilatèrent plus qu'il ne le faudrait, Le soldat c'était rapproché des barreaux pour mieux guetter sa réaction certainement. Athi se battait contre elle-même pour ne pas laisser paraître la moindre émotion, pourtant au fond elle elle aurait voulu pleurer jusqu'à en avoir les yeux brulants, oui son chagrin d'avoir perdu son foyer le rongeait de l'intérieur. Les elfes ne méritaient pas ce triste sort ! Pourtant elle se retint, sa respiration se fit plus silencieuse afin de ne pas alarmer le soldat : son souffle se fit plus long pour éviter que les larmes ne montent jusqu'à ses yeux. Non elle n'avait pas le droit de pleurer ! Pas devant un alayien certainement pas ! Une fois certaine de maîtriser ses émotions et ses gestes, la Peldacielillë passa de la position de tailleur à sur les genoux pour se pencher vers les barreaux. Leurs visages n'étaient désormais espacés que d'une dizaine de centimètre, elle sentait déjà tout le poids du regard du guerrier sur ses frêles épaules, seulement elle n'en tînt pas compte, elle lui murmura alors - Oui, en cela nous nous ressemblons. Qu'est-ce que cela fait de ressembler ne serait-ce qu'un peu à un elfe alors ? Calmement elle se rassit et ramena ses genoux contre son buste cette fois-ci, non vraiment le dallage n'était pas agréable, mais elle au moins était libre et pouvait se déplacer comme elle le souhaitait. Contrairement à Christan, que d'ailleurs l'elfe n'avait pas lâcher des yeux, non pas qu'il soit un phénomène de beauté, mais elle tenait à paraître à sa hauteur, puisque monsieur fanatique souhaitait un adversaire à son égal, Athillë tacherait d'en avoir au moins l’attitude pour le persuader. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Sam 28 Fév 2015 - 9:53 | |
| Eh bien ! On pouvait dire qu'il avait vu juste au moins, elle ne semblait pas vraiment être une adversaire de valeur, à vrai dire ce n'est pas souvent qu'il vu un elfe non militaire à vrai dire. Après il est vrai qu'étant donné qu'il passait son temps à combattre ce peuple il avait logiquement plus de chance de tomber sur les guerriers dans le lot qu'autre chose.
Enfin au moins elle ne pourrait lui faire à part lui lancer des mots, car ce n'est pas tout, mais il détestait vraiment les lâches qui profitaient de son état de faiblesse actuel pour tenter de le forcer à quelque chose comme ce satané vampire il n'y a pas si longtemps de cela…
Mais en y réfléchissant… Guerrière, ou non ? Le fait de tuer un elfe en lui-même n'était pas une victoire reconnue ? Suffisante en tout cas pour que l'on le loue pour cela, et puis ces satané oreille pointue étaient bien peu nombreuse sur ce continent, le meurtre de chacune d'entre-elle rapprochait leurs espèce de sa fin prochaine, et méritée. Le meurtre de chaque elfe sonnait de plus en plus vite le glas des mangeur de salade, et aussi de l'extinction de la magie. Un peuple en moins pour s’opposer à la volonté de l'unique, et de plus… Ce monde n'appartenait-il pas déjà de droit à la race humaine ? Espèce de progrès, et de science ? Libéré du carcan, et de l'influence des sept parjures, et de la magie, et guider par l'unique il était possible d'imaginer l'avenir glorieux qui attendait la race humaine.
Il se rappelait encore de l'alayia d’antan. Des cités à n'en plus finir, la vrai gloire de la civilisation ! Domestiquée par l'homme, pour l'homme ! A côté les cités comme Aldaria, et Gloria passaient pour de simples villages ! Une grande civilisation qui s'était achevée bien trop tôt, et qui n'attendrait qu'a renaître sous l'égide glorieuse du Néant. Oh oui une si douce pensée ! Qu'il serait possiblement là pour voir cela, et le règne du Néant revenir. Pour cela il faudrait commencer par massacrer les dragons, créature du magie, une fois que la magie impie aurait disparue il faudrait reconstruire une glorieuse civilisation, et se venger de l'affront fait par les traîtres de l'empire, même si l'alayia était en mauvaise état après l'Aube Rouge Christan ne perdait pas espoir quand au fait que cet avenir glorieux puisse arriver.
Dans tout les cas son épreuve du jour qu'elle lui soit imposée par la volonté du néant où la nécessité était celle de tenir tête à cet elfe, ou du moins de supporter la présence de cette dernière. Il se doutait bien que l'elfe n'était pas venu là pour lui apporter juste à manger, et lui parler d'un ton aussi doucereux et aussi agaçant pour lui. Il n'était pas un chien bon sang ! Il n'aimait vraiment pas quand les ennemis lui faisaient ainsi des messes-basses. Contrairement aux politesses hypocrites la haine avait de beau qu'elle était franche, et sans retenue. Pas de mensonge juste une éclatante, et sans doute sanglante vérité.
Dans tout les cas il lança le cruelle vérité aux oreilles de l'elfe, cette dernière avait perdu sa forêt natale, comme lui avait perdu son alayia natale. Elle allait comprendre la juste douleur, et peut-être que ces crétins d'elfe deviendraient moins butés, et stupide. Christan était de ces hommes qui pensaient que la souffrance était moteur d'apprentissage, son père l'avait fait souffrir toute sa jeunesse, et il était devenu un homme fort. Les faibles se font détruire par la vie, les forts eux survivent. Au final le plus important n'était pas forcément le bonheur, mais de vivre. Vivre pour vivre, pour souffrit, pour se battre pour une grande œuvre qui te subjugue, et celle que Christan avait choisit comme œuvre était Néant. Celle qui était avant toute chose, et qui sera après toute chose, au final rien ne dure, tout s'achève même la vie, et l'existence à une fin. Seul la non existence, le Néant est vraiment éternel.
L'elfe se rapprocha de lui, Christan ne broncha point que ce soit à son attitude où à ses paroles. Le fanatique se crispa d'ailleurs en les entendant avant de dire avec une pointe d'agacement qui commençait à annoncer son énervement naissant.
« Vous me donnez envie de vomir, et le fait d'avoir la moindre possibilité de vous ressembler tout autant. Néanmoins ce n'est là que justice ce qui vous arrive, vous les oreilles pointues avez longtemps compter sur l'espèce humaine pour prendre les coups à vôtre place pendant que vous restiez tels des lâches cachez dans vôtre forêt des vampires et de l'alayia. Maintenant vous ne pouvez plus vous cacher derrière qui que ce soit… A part que non vous vous cachez toujours derrière les humains, les rebelles plus exactement. Vous vous dîtes fier vous autres elfe, mais au final vous ne devez vôtre survie qu'au bon vouloir de la race humaine, s'ils vous abandonnaient l'alayia, et les vampires auraient tôt fait d'avoir raison de vous. Vous n'êtes pas un peuple, vous êtes de profiteurs trop figé dans vôtre passé, et vôtre orgueil pour arriver à quoi que ce soit de constructif. L'espèce humaine est l'avenir, vous vous êtes le passé… Ce continent ne vous appartient pas qu'importe que vous étiez-là avant, car en ce monde il faut lutter pour acquérir son dû, et contrairement à vous qui restez sur vos acquis ma race ne cesse d'innover, de lutter, et au final l'avenir me donnera raison le jour où le dernier des vôtres expirera. » il ne disait pas cela comme une insulte à vrai dire, mais comme une stricte vérité en laquelle il croyait entièrement.
Il regarda ensuite l'elfe calmement, laissant un court moment de silence s'installer avant de demander.
« Au final elfe je crois bien que j'aurai quelque chose à te demander. Les raisons de ta venue ici, je ne crois pas que tu sois venu me faire la bise après tout n'est-ce pas ? » Acheva t-il moqueur. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Dim 8 Mar 2015 - 10:07 | |
| « Vous me donnez envie de vomir, et le fait d'avoir la moindre possibilité de vous ressembler tout autant. Néanmoins ce n'est là que justice ce qui vous arrive, vous les oreilles pointues avez longtemps compter sur l'espèce humaine pour prendre les coups à vôtre place pendant que vous restiez tels des lâches cachez dans vôtre forêt des vampires et de l'alayia. Maintenant vous ne pouvez plus vous cacher derrière qui que ce soit… A part que non vous vous cachez toujours derrière les humains, les rebelles plus exactement. Vous vous dîtes fier vous autres elfe, mais au final vous ne devez vôtre survie qu'au bon vouloir de la race humaine, s'ils vous abandonnaient l'alayia, et les vampires auraient tôt fait d'avoir raison de vous. Vous n'êtes pas un peuple, vous êtes de profiteurs trop figé dans vôtre passé, et vôtre orgueil pour arriver à quoi que ce soit de constructif. L'espèce humaine est l'avenir, vous vous êtes le passé… Ce continent ne vous appartient pas qu'importe que vous étiez-là avant, car en ce monde il faut lutter pour acquérir son dû, et contrairement à vous qui restez sur vos acquis ma race ne cesse d'innover, de lutter, et au final l'avenir me donnera raison le jour où le dernier des vôtres expirera. » Durant les paroles de l'alayien, Athillë réussit à se contenir de passer la main à travers les barreaux pour le gifler, à la sympathie des fanatiques ... Elle était très certainement pire que ce qu'elle avait pu entendre d'eux, ou alors était-ce elle qui avait mal jugé ? Peut-être. En attendant la demoiselle se trouvait dans une bien délicate situation, en plus de se sentir ouvertement insultée ce fameux Christan Weren n'avait pas l'air d'aller dans son sens et de dénouer sa langue. Mais au final que pouvait-il lui apprendre ? Bon pour résumer elle savait désormais de la bouche de l'un de fanatique du Néant qu'il était très déterminé, près à tout renverser sur leur passage, que les dragons ne les inquiétaient nullement. Mais cette détermination la ... Athillë la craignait, il y avait quelque chose de plus, cela cachait davantage : pour ne pas craindre les dragons il fallait avoir un sérieux avantage. Ce que bien sûr elle allait devoir découvrir. Peut-être qu'il n'y avait rien à découvrir. Mais juste le fait de douter suffisait à la convaincre de creuser plus en profondeur. En dépit de cette bien maigre constatation, la jeune elfe se mordant discrètement l'intérieur de la bouche pour être certainement de ne pas se trahir toute seule en dévoilant tout ce qu'elle tentait de dissimuler : à quel point les mots de l'alayien résonnait dans sa tête provoquant des ondes de choc déversant leurs lots de douleur, de tristesse. Vagues auxquelles il fallait qu'elle résiste autrement cet entretien était tout bonnement inutile ! Face à un tel aplomb de la part du soldat du néant, la Peldacielillë avait l'impression que c'était elle qui se trouvait en cage, que c'était Christan Weren qui était venue la trouver pour lui soutirer des informations. Seul le plateau situé à ses côtés lui prouvait que c'était l'inverse. Cette seule preuve lui redonna un peu de courage pour affronter le guerrier. Alors qu'elle reprenait confiance en elle, Athi remarqua à quel point il avait aimé prononcer les mots exact pour la faire souffrir ... Oui il avait même l'air d'adorer ça "Cela fait mal hein" tels étaient ses mots. Intéressant élément qui allait peut-être servir les desseins de la demoiselle. Il fallait néanmoins qu'elle joue finement. « Au final elfe je crois bien que j'aurai quelque chose à te demander. Les raisons de ta venue ici, je ne crois pas que tu sois venu me faire la bise après tout n'est-ce pas ? » Sans avoir décrocher son regard du sien, Athi recula légèrement son bras droit pour triturer nerveusement son ongle du pouce, jouer avec pour tenter de se défaire de l'emprise du guerrier. Emprise mentale dans laquelle elle se sentait chavirer, comme le navire face à la tempête. Que pouvait-elle lui répondre ? Car non elle n'était pas venue lui faire la bise. Jamais de la vie ! Même contre une somme colossale ! Elle avait bien trop d'honneur pour se laisser tomber si bas. Ses pupilles se dilatèrent en réalisant et contenant les élans de dégoût naissant dans son esprit en détaillant un peu plus le guerrier. Une haleine de rat mort, un visage cabossé par la vie et les combats, le regard vide de toute émotion, de toute compassion et qui était fasciné par la mort ? Non sincèrement non songea-t-elle. Même mort ! Prenant une profonde inspiration pour se calmer elle ouvrit la bouche et décida de lui répondre. - Je ne répondrais rien à votre première phrase. Néanmoins, concernant vôtre demande, je vous rassure je ne suis pas venue dans le but de vous distraire, vu vôtre dégoût envers mon peuple, je doute que même si le Néant lui-même vous le demander vous le feriez. Un regard amusé elle poursuivit en lâchant son pauvre ongle du pouce. Non je ne suis pas venue pour vous embrasser donc. Se tournant vers le plateau elle le fit passer dans la cellule du prisonnier et continua. Je me suis portée volontaire pour vous apporter ce plateau. Vous avez terrorisé tellement de monde la-haut que beaucoup rechigne pour venir vous nourrir désormais. Laissant le soldat juger sa nourriture. Athillë se félicita de son calme plat face à un tel personnage. Non vraiment si elle le faisait c'était bel et bien pour le bien-être de son peuple et son supérieur. Se rasseyant de nouveau en tailleur, elle ne pu contenir quelques élans de nervosité, comme jouer de ses mèches ébènes ou remettre en place quelques plis de son pantalon de lin en place. L'aura qui émanait de cet homme l'intriguait, comme l'eau. Il s'agissait d'un trompe l'oeil, au début calme personne ne se doute de ce qu'il pourrait se produire puis le raz-de-marée de répand emportant tout au passage, vies innocentes, la forêt elfique ... Un mode de vie, son foyer ... Les yeux brillants face à de tels souvenirs la maîtresse des chuchotis repoussa tout cela. Non ça n'était pas le moment. Pas face à lui, il se servirait de sa souffrance ! |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Dim 8 Mar 2015 - 11:50 | |
| Il aimait dire ce genre de vérité, des vérités qui pouvaient être prise pour cruelle, mais qui pour lui étaient juste. Une vérité pure, et sèche comme toutes les vérités. Christan n'était pas un homme à mensonge, il était franc, et direct dans tout ce qu'il faisait, dans tout ses propos. Quand il disait quelque chose il y avait de trop fortes chances qu'il le pense vraiment, le fidèle n'aimait aucunement les sous-entendu, il n'aimait pas hypocrites, pas les demi-mesures. Il vivait pleinement sa haine de ses ennemis, et sa dévotion au Néant. La haine, et la foi sont une force pour lui, et il aimait en tirer parti.
Dans tout les cas pouvoir cracher sa haine, ses reproches, et d'une certaine façon sa frustration, et son mépris à cette oreille pointue n'était aucunement pour lui déplaire. Certes de simples mots n'avait aucunement le poids d'une bonne vieille hache de guerre, et encore moins le même fracas plaisant quand la lame de cette dernière fait gicler le sang, et broie les os, mais il reste sans aucun doute. Que c'était une bonne façon de se défouler, ah ce qu'il avait envie de se battre à force de rester enfermer ici, il avait voulu vendre chèrement sa vie face au maître lame vampirique, et voilà où il se retrouvait maintenant...
Dans tout les cas il était d'une certaine façon agacé par contre de voir que cette elfe semblait assez insensibles à ses propos ! Bouah ! De toute façon ce n'était pas forcément le plus important, le plus important restait de démontrer que jamais il ne se soumettrait à leurs magie, et à leurs immondices, il appartenait au Néant corps, et âme, et tant qu'il lui resterait même un fragment infime de vie il continuerait à combattre dans cette lutte perpétuelle qu'est l'existence. Son séjour dans ces cellules était aussi une lutte à sa façon, un lutte contre les conditions déplorable d'enfermement, le doute potentiel qui pourrait l'assillair, une lutte de chaque instant, pas une lutte contre quelqu'un, mais une lutte contre toute cette cité, et il n'abandonnerait sûrement pas tant qu'il pourrait continuer à vivre. Il croyait fermement en néant qui le guidait en chaque instant même malgré la perte de son tatouage.
Christan fut partagé entre un sourire amusé, et une certaine perplexité quand l'elfe parla du fait qu'il ne le ferait pas si néant le lui demandait. Il n'avait pas à se poser cette question normalement, mais connaissant sa dévotion à l'unique Weren envisageait sérieusement le possibilité de le faire si ce dernier le lui demandait vraiment, mais comme l'unique n'avait aucune chance de lui demander ce genre de chance, ou en tout cas pas pour l'instant pas vraiment besoin d'avoir ce genre d'inquiétude. Qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour l'unique pensa t-il… Il se le demandait sérieusement, et se dit que même donner son âme au Néant serait un honneur pour lui d'une certaine manière...
Puis il regarda calmement l'elfe, lança un regard circonscept au plateau non loin, et poursuivit calmement avec une teinte de mépris féroce.
« Sûr qu'après ce que je leur ai fait héhé ! C'était moi qui ai commandé comme vous le savez sans doute le commando qui a attaqué les lâches qui ce sotn réfugiés à l'arrière pendant la bataille, ce jour où tout ces infidèles ont périt est bénit de l'unique ! Au final l’hérésie, et la traîtrise ne sont purifiée que dans le sang. Tout ce que je regrette c'est de ne pas avoir pu faire en sorte que plus d'entre-eux soient tués avant d'être capturé. » Dit-il pendant que son visage prenait un certaine d'auto satisfaction. Il avait porté avec ferveur la tâche qui Néant lui avait assigné en ce jour là, et c'était tout ce qui comptait.
Puis il se permit ensuite de rajouter calmement.
Mais nôtre vraie tâche ici ne consistait pas à simplement massacrer les non combattants à l'arrière, nous en avons profité pour déposer l'une de ces perles qui a dévoré vôtre forêt dans les galeries de cette cité souterraine, avant que vous ne la détruisez elle a pu dévorer l'essence vitale, et l'âme des morts de cette bataille. Si le but de Néant est atteint, il n'y aura peut-être plus d'alayien oui, mais il n'y aura plus de monde non plus. Ce à quoi vous avez tenté d'échapper en vous exilant de vôtre forêt va finir implacablement par vous dévorer corps, et âmes, et plus vite que vous ne le pensez... Et à la fin tout reviendra au Néant! Il sourit presque à sa pensée...
Mais ce qu'il ne disait pas c'est que dans tout cela un doute germait dans son esprit, il avait entendu une histoire à propos d'un certaine dragon blanc qui manipulerait Néant après avoir trahit cette dernière. Avec le temps passé en cellule il y réfléchissait, et plus ses réflexions ce poussées, et plus cette pensée insupportable que l'unique ne soit plus lui-même lui semblait plausible. Tout allait dans le bon sens, et rien n'allait à l'encontre de cette thèse à part le fait qu'un elfe le lui avait raconté, mais il ne voyait pas l'intérêt que ce dernier aurait eu à lui raconter cette histoire à vrai dire au vu du fait qu'elle ne faisait que accuser les dragons encore plus, eux et leurs fourberies. Dans tout les cas si c'était vrai ce ne serait pas Néant qui engloutirait le monde, et le détruire n'était pas vraiment de sa volonté. De quoi faire naître un flot intarissable de questionnements dans son esprit.
Mais se détournant momentanément de ces pensées sombres il jaugea l'elfe, et poursuivit.
« Répond à cette simple question oreille pointue, pourquoi ne me tue-on pas ? Après ce que j'ai fais ? Si jamais un jour je trouvai le moyen de sortir d'ici je serai encore une menace pour vous tous, alors pourquoi me gardez-vous ainsi en vie ? » |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Lun 16 Mar 2015 - 19:12 | |
| « Sûr qu'après ce que je leur ai fait héhé ! C'était moi qui ai commandé comme vous le savez sans doute le commando qui a attaqué les lâches qui ce sotn réfugiés à l'arrière pendant la bataille, ce jour où tout ces infidèles ont périt est bénit de l'unique ! Au final l’hérésie, et la traîtrise ne sont purifiée que dans le sang. Tout ce que je regrette c'est de ne pas avoir pu faire en sorte que plus d'entre-eux soient tués avant d'être capturé. » Cet homme était horrible ... Les yeux plissés, la demoiselle le regarda tout en songeant à toutes les insultes qu'elle pourrait lui lancer pour défendre la mémoire de ces pauvres gens. Car s'ils étaient à l'arrière c'était qu'il y avait une raison, des civils par exemple ? L'image de femmes et d'enfants étendues au sol dans une mare de sang lui souleva le coeur. Ces pauvres enfants morts si jeunes, ils n'avaient même pas eu le temps de profiter de la vie à cause de tout ces conflits entre Gloria occupée par les Alayiens, la guerre entre les vampires et les humains, la disparition de la magie ... Tant d'événements qui ne faisaient que gâcher davantage la vie de pauvre gens qui ne souhaitaient rien d'autre que d'être libre, oui de vivre libre avec la magie. Le seul problème c'est que les alayiens possédaient le même souhait : vivre libre en ayant retirer la magie du continent. Deux idées qui ne pouvaient pas s'accorder et qui causaient des morts aussi inutiles qu'atroce. Jouant nerveusement de son ongle, Athillë sentit ses narines se dilataient encore une fois, mais ce fut le seul signe distinct que le guerrier pouvait observer. De son index elle appuyait si fort sur l'ongle de son pouce que très prochainement il allait se rompre. Un moyen bête, mais très efficace pour contenir sa colère car cela lui faisait une occupation. - Oui, je sais que c'est vous qui avait fait cela. Se contenta-t-elle de murmurer en le fixant droit dans les yeux. Qu'est-ce qu'il pouvait l'énerver ! Mais Athi devait tenir bon. Mais nôtre vraie tâche ici ne consistait pas à simplement massacrer les non combattants à l'arrière, nous en avons profité pour déposer l'une de ces perles qui a dévoré vôtre forêt dans les galeries de cette cité souterraine, avant que vous ne la détruisez elle a pu dévorer l'essence vitale, et l'âme des morts de cette bataille. Si le but de Néant est atteint, il n'y aura peut-être plus d'alayien oui, mais il n'y aura plus de monde non plus. Ce à quoi vous avez tenté d'échapper en vous exilant de vôtre forêt va finir implacablement par vous dévorer corps, et âmes, et plus vite que vous ne le pensez... Et à la fin tout reviendra au Néant! Des perles ? Comme dans la forêt elfique. Ne montrant pas le moindre signe d'étonnement à cette révélation déjà connu du grand public, l'elfe se tût pour le laisser poursuivre. « Répond à cette simple question oreille pointue, pourquoi ne me tue-on pas ? Après ce que j'ai fais ? Si jamais un jour je trouvai le moyen de sortir d'ici je serai encore une menace pour vous tous, alors pourquoi me gardez-vous ainsi en vie ? » - Peut-être pour avoir le plaisir de garder un alayien en vie dans une cage. Comme pour montrer que vous êtes sous l'emprise des rebelles. Vous me poser la question à moins alors que je ne suis qu'une simple guérisseuse. C'est amusant. Vous qui e méprisez au plus haut point vous me demander quelque chose. C'est une première, pour revenir à la nourriture que je vous offre, elle a été faite sans magie. Peut-être que le cuisinier a eu un peu pitié de vous. Reprenant une attitude un peu plus décontractée que précédemment, Athillë reprit une mèche de ses cheveux ébènes et l'intortilla autour de son index puis reprit la parole. - Mais et vous ? Vous souhaitez le Néant totale, mais vous mourrez vous aussi si cela se produit, en quoi est-ce que vous serez gagnant, car si ça se trouve la magie que possède les dragons nous sauvera, qui sait. Scrutant la réaction du guerrier Athi espérait obtenir une réponse un peu plus fourni en informations que les autres Après tout elle était la pour ça, elle la simple elfe |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Jeu 19 Mar 2015 - 18:49 | |
| Il sourit à la réponse de l'elfe, de façon macabre. A part une dilatation des narine cette femme n'avait pas du tout l'air impressionné, ou horrifié par ce qu'il avait du faire, et ce qu'il venait de dire. Oh que cela l'agaçait… Mais bon au pire il avait bien d'autres problèmes, et puis de toute façon voir cette elfe horrifiée n'avait pas du tout la même valeur que de savoir qu'il avait du durement marqué la mémoire de ces rebelles, ces chiens se rappelleraient de lui, le sans cœur, et par son intermédiaire ils penseraient au Néant, de qui il avait l'air d'un terrible représentant, car c'était bien au nom du Néant que Christan se battait, plus pour la gloire de l'esprit unique que la sienne même…
« Et je ne peux qu'en tirer une très grande fierté. » Dit-il avec un féroce sourire de satisfaction, quoique à cause de cela il avait finit en cellule. A cette pensée le visage de Christan s'assombrit de colère… Oui il était enfermé ici comme une bête en cage, à la merci de ces chiens de rebelles, d'elfes, de vampires, et de dragons… Si un jour il en avait l'occasion il ne serait pas mécontent de sortir d'ici, mais vu que pour le moment il ne pouvait que se retourner dans sa cage il ne pouvait aussi que maugréer sa frustration, et sa colère…
Surtout que l'elfe s'amusait à le lui rappeler… Maudit soit-elle ! Un jour il le lui ferait payer si il lui en était donné l'occasion…
« C'est comme toi elfe qui vient me demander à moi qui suis ton ennemi ce que j'aurai envie. Et pour la nourriture je présume que c'est la moindre des choses, après tout à ce que je vois la magie a un effet très nocif sur ceux qui y sont fortement exposés. » Dit-il avec une certaine rage, et un grand mépris. Il était en tout cas beaucoup plus énervé qu'auparavant tout à coup.
Elle lui posa ensuite une question somme toute bien simple, et singulière… Elle s'attendait à quoi ? A ce que Christan s'agenouille devant-elle ? Qu'il hurle à la gloire des sept parjures, des dragons, des elfes, et de la magie ? Guerrier qu'il était il se fichait bien de mourir, la vie d'un homme n'avait que peu de valeur après tout devant la gloire absolue du Néant, et même si en ce moment il avait des doutes à propos de ce fameux Vraorg, la réponse qu'il voulait formuler à l'elfe était toute simple.
« Si telle est la volonté du Néant ce monde disparaîtra, à Néant mon âme, et mon corps je dédie. Mort n'a aucun droit dessus, que sa présence impure ne me touche pas, mon âme appartient au Néant, et si elle la réclame ce sera avec grande joie que je la lui offrirai. Vous mourrez, ce monde disparaître tel qu'il aurait du arriver depuis toujours. Au début de toute chose Néant était omniprésent, à la fin son règne absolu reviendra, vôtre existence, vôtre vie n'est qu'un insecte par rapport à l'éternité que représente l'unique. »
Penseur il s'assit, et enchaîne moins courroucé, mais froid, et pratique.
« Ce qui fais nôtre à force à nous hommes de l'alayia, c'est que nous somme près à tout au nom de nôtre dieu, vous Armandéens ne possédez pas une aussi grande détermination, pas une telle hargne la foi soulève des montagnes, la foi est une force que vous ne possédez pas impies. »
Avant de rajoute enfin.
« Tu dis que je suis à la merci des rebelles ici, mais à mes yeux ceci n'est qu'une épreuve de l'unique pour tester ma détermination, ses buts sont impénétrables, sa grandeur sans limite, je ne renoncerai pas, vous ne me briserez en rien. »
Et d'ensuite insinuer finalement.
« Si tu avais la moindre once de courage elfe tu rentrerai dans ma cellule pour me parler dans le blanc des yeux, ce serait déjà là une preuve que tu n'es pas une lâche. Mais vous autres elfes manquez de tout de toute manière, une femmelette voilà ce que tu es. Une pucelle à oreille pointue qui est découragée par le moindre risque. Voilà pourquoi vôtre forêt a disparu, et vôtre peuple se retrouve réfugié dans ces souterrains.» Il n'y avait absolument aucune trace de pitié dans sa voix. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Mar 24 Mar 2015 - 20:58 | |
| « Et je ne peux qu'en tirer une très grande fierté. » Se mordillant l'intérieure de la lèvre, Athi se demandait pourquoi elle était si surprise de cette rponse, elle s'attendait à cela, mais au fond elle espérait sincèrement qu'il entend raison, se mette à aimer la magie et aller faire un bisou à chaque dragon. La vision d'un tel énergumène en tel action serait des plus comique mais également des plus utopiques. Utopie qui n'arriverait jamais ! C'était tout simplement de la folie que d'espérer une telle chose, sauf si Néant se mettait lui-même à ordonner le contraire de tout ses dires. Ôyez ôyez braves Alayiens mettez-vous à aimer le peuple elfique et les dragons la magie est juste merveilleuse ! Je me suis trompé ! Non ... Ça serait trop beau et trop improbable surtout. Mais au fond n'est-ce pas ce qu'elle espérait ? Éviter un bain de sang pour chacun des peuples ? « C'est comme toi elfe qui vient me demander à moi qui suis ton ennemi ce que j'aurai envie. Et pour la nourriture je présume que c'est la moindre des choses, après tout à ce que je vois la magie a un effet très nocif sur ceux qui y sont fortement exposés. » Oui vu de cette manière cela pouvait paraître idiot, mais l'elfe voulait le cerner, pour mieux percer les mystères qui entouraient ce curieux personnage. Reprenant lentement sa respiration, car elle était resté en apné durant toute les hypothèses d'amour provenant des alayiens, elle lui répondit calmement. - La magie n'est pas nocive, elle nous aide dans notre quotidien, mais j'ai fais un effort et je me suis procuré une viande qui a été cuite sur le feu et un feu naturel, non magique pour faire simple. Réellement ... Il ne lui fallait pas grand chose pour être de mauvaise humeur, le fait que la nourriture ne soit pas cuite comme il le souhaite lui suffirait pour la refuser ? Très certainement que oui. Athillë soupira en se redressant pour le regarder avant de poursuivre. Seulement c'est à ce moment la que le guerrier reprit la parole « Si telle est la volonté du Néant ce monde disparaîtra, à Néant mon âme, et mon corps je dédie. Mort n'a aucun droit dessus, que sa présence impure ne me touche pas, mon âme appartient au Néant, et si elle la réclame ce sera avec grande joie que je la lui offrirai. Vous mourrez, ce monde disparaître tel qu'il aurait du arriver depuis toujours. Au début de toute chose Néant était omniprésent, à la fin son règne absolu reviendra, vôtre existence, vôtre vie n'est qu'un insecte par rapport à l'éternité que représente l'unique. » « Ce qui fais nôtre à force à nous hommes de l'alayia, c'est que nous somme près à tout au nom de nôtre dieu, vous Armandéens ne possédez pas une aussi grande détermination, pas une telle hargne la foi soulève des montagnes, la foi est une force que vous ne possédez pas impies. » La jeune elfe l'écouta calmement malgré un énervement naissant, elle en avait assez à présent, elle avait été suffisamment douce et polie avec lui, elle espérait avoir d'autres retombées que de se faire insulter. Bien sûr provenant d'un alayien, cela était obligatoire les injures, néanmoins elle avait imaginé qu'il serait un peu plus aisé de le berner, de l'attendrir pour en retirer des informations. Elle avait laissé tombé les barrières de sa fierté et de son estime pour pouvoir se laisser souffrir pour le plus grand plaisir du guerrier mais visiblement il se retenait, ou alors il n'avait vraiment rien à dire, ce soit-disant héros de guerre. Si cette option était réelle alors pourquoi effectivement était-il encore en vie ? D'un soupire plus prononcé que les autres, la demoiselle regarda froidement le fanatique tout en le laissant continuer. « Si tu avais la moindre once de courage elfe tu rentrerai dans ma cellule pour me parler dans le blanc des yeux, ce serait déjà là une preuve que tu n'es pas une lâche. Mais vous autres elfes manquez de tout de toute manière, une femmelette voilà ce que tu es. Une pucelle à oreille pointue qui est découragée par le moindre risque. Voilà pourquoi vôtre forêt a disparu, et vôtre peuple se retrouve réfugié dans ces souterrains.» Avec un petit sourire elle le regarda tandis qu'il terminait sa phrase. Puis Athillë éclata en un fou rire. Le son de sa voix se répercutait contre les parrois gelées créant une sorte de contraste entre sa bonne humeur et l'atmosphère glauque de cet endroit. - C'est une mise au défi n'est-ce pas ? Toujours un sourire insolent sur les lèvres elle se tourna vers la porte de la cellule et se posta devant tout en jaugeant du regard le soldat non loin de la. Allait-elle le faire ? |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Mar 24 Mar 2015 - 22:46 | |
| La magie non nocive ? Christan en doutait fort, pour lui magie rimait avec impur ainsi que tout ce qui s'y associait, il n'y avait rien à sauver dans ces abomination à vrai dire. La magie était l'exacte opposé du Néant, Néant était l'anathème de la magie, et donc la magie était nocive, et totalement impie. La logique était simple, et pur. Néant était l'absolue pureté, et vérité, tout ce qui s'opposait à elle était de ce fait impur, et au passage totalement faux. Et donc leurs simples existences étaient de ce fait une insultes à elles seules au règne de l'unique.
« Ma foi cela veux au moins dire que vous savez au moins encore respirer sans le soutien de vôtre magie. Tsss un acte totalement naturel tel que cuire de la viande au feu de bois sans l'aide d'une chose aussi souillé que la magie ne devrait pas être félicité, mais banal. Cela montre que vous êtes dépendant à elle comme un ivrogne à son verre de vin. » Dit-il dans toute sa mauvaise foi, lui dire merci ? Jamais un simple merci serait sans doute abominablement douloureux à dire pour Christan que ce soit à l'attention de quiconque, encore plus envers une elfe, et une ennemie. Pour le coup il ne voyait aucune raison d'être aimable envers quiconque, il n'aidait ni un lèche botte, ni un lâche, il disait clairement ce qu'il pensait en cet instant.
Dans tout les la menace que fit Christan à l'elfe, et le défi qu'il lui lança n'était aucunement lancé en l'air, il n'était pas le genre à faire de faux semblants, ni à avoir froid aux yeux. Dans tout les cas si cette elfe penserait qu'il aller tout à coup se recroqueviller dans un bout de cellule, ou bien baisser les yeux pour éviter de se retrouver confronté à elle, elle faisait tout bonnement fausse route pour la simple, et bonne raison qu'il n'avait pas peur d'elle, il n'avait peur de personne.
Donc au final la mine de Christan se renfrogna en entendant le rire de l'elfe, celle-ci visiblement de fichait de lui, et il détestait ça. Elle croyait quoi ? Il n'était pas un chien dont elle pouvait rire comme ça… A part qu'en cet instant ce n'est pas comme s'il pouvait facilement lui clouer le bec au vu de sa position de prisonnier des rebelles, pour le coup cette situation était très humiliante aux yeux de Christan vu qu'il se retrouvait enfermé comme une bête en cage, mais soit. Il ferait avec, car il gardait sa fierté après tout.
« Tu n'a que venir si tu l'ose oreille pointue. » Dit-il sèchement, il savait bien de toute façon qu'il ne pourrait pas sortir de sa cellule pour s'échapper au vu du nombre de gardes dehors, il savait aussi qu'il risquait gros s'il tentait de la frapper, mais ce n'est pas pour autant qu'il n'avait pas envie de lui tenir tête.
« Il est facile hein ? D'être tout à coup bien plus courageux en face d'un homme comme moi lorsque celui-ci est enfermé dans une cage de fer hein ? » Demanda t-il sombre, et féroce, pour le coup il se lâchait tout simplement en cet instant.
« La vaillance des lâches ! Voilà ce que tu as, je doute que tu ose ouvrir la porte de cette cellule, et encore plus que tu es le cran de te mettre juste en face de moi pour me tenir tête juste à portée de souffle. N'est-ce pas? » Acheva t-il provocateur, pour le coup cela l'étonnerait fort que cet elfe fasse ainsi. Cela le surprendrait même au vu du fait qu'il ne s'attendait aucunement à la moindre bravoure de la part d'un membre de ce méprisable peuple. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Mer 1 Avr 2015 - 23:38 | |
| « Ma foi cela veux au moins dire que vous savez au moins encore respirer sans le soutien de vôtre magie. Tsss un acte totalement naturel tel que cuire de la viande au feu de bois sans l'aide d'une chose aussi souillé que la magie ne devrait pas être félicité, mais banal. Cela montre que vous êtes dépendant à elle comme un ivrogne à son verre de vin. » Secouant la tête avec un petit sourire, Athillë sougeait à ce pauvre Christan, le pauvre soldat pensa-t-elle en le regardant la mine faussement triste pour lui. Cet homme n'appréciait pas la magie, il ne savait même pas de quoi il s'agissait et pourtant il la répudiait exactement comme s'il s'agissait la de la peste. Et pourtant, c'était une chose tellement merveilleuse ! Si belle et efficace, oui c'était vrai, les elfes ne pouvaient vivre sans magie, tout comme la plupart des bipèdes qui y avaient un jour goûté, c'était une drogue mais contrairement au Néant elle ne causait pas la mort de millier de personnes. « Tu n'a que venir si tu l'ose oreille pointue. » Passant ses longs doigts fins sur la pointe de ses oreilles encore cachées, Athi sourit en étant tout simplement fière de faire partie des membres du beau peuple, eux au moins n'avait pas besoin de se cacher derrière un casque pour pouvoir sortir en public contrairement à Weren. « Il est facile hein ? D'être tout à coup bien plus courageux en face d'un homme comme moi lorsque celui-ci est enfermé dans une cage de fer hein ? » Un nouveau rire s'échappa de la gorge de la demoiselle elfe, n'ayant pas omis de remarquer que la première fois cela lui avait déplut, Athillë le fixa droit dans les yeux avec un immense sourire sur les lèvres, il était facile de se cacher derrière des provocations, lui qui était tout simplement mort de trouille devant la magie elle-même ! Alors que le soldat entamait une autre de ses remarques cinglantes, Athillë sortit de sa poche la clé de la cellule, préalablement emprunté à l'un des gardes. D'un mouvement sec elle tira la porte en fer vers elle et pénétra dans la cellule se retrouvant ainsi dans le même espace que le guerrier. Sans lui tourner le dos elle claqua la porte toujours en fixant l'homme emprisonné. - Je suis lâche alors ? Lança-t-elle fièrement en le regardant droit dans les yeux, le toisant de son corps frêle mais de sa détermination sans pareille. C'était certes peut-être totalement inconscient mais elle en avait assez de le regarder entre les barreaux, cette provocation était tout simplement la goutte d'eau qui faisait déborder le vase ! Elle lui ferait payer toutes les insultes qu'il avait osé dire en pensant à son peuple, bien évidemment que ça ne serait pas une tâche facile de le punir, néanmoins dans l'état ou la demoiselle se trouvait c'était l'adrénaline qui lui avait donné un tel courage. Car oui autrement elle se serait terrer derrière les barreaux de la cellule espérant lamentablement des réponses de la part du prisonnier. Ne doutant pas de l'agilité des gardes à l'extérieur, Athi observa la cellule en songeant que si le guerrier tentait quoi que se soit il n'aurait aucune chance. Les gardes n'étant pas loin, mais il restait un home de guerre ... - Un autre défi à me proposer ? Inclinant la tête sur le côté, la demoiselle tourna la paume de sa main droite vers le plafond, une petite lumière s'en échappa, un sortilège qu'elle affectionnait tout particulièrement, dont le soldat ne savait absolument rien tout était à son avantage. Rangeant soigneusement la clé si précieux dans le bustier en cuir, elle continua de regarder sa main imbibée de magie, qu'allait-il faire à présent ? |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Sam 4 Avr 2015 - 10:22 | |
| Ce qu'elle l'énervait avec son petite sourire vicieux, cela donnait une envie folle à Christan de la frapper de toutes ses forces, de lui arracher ses membres, les yeux, en bref de lui arracher ce maudit sourire qu'elle n'avait de cesse d'afficher sur son visage. Éternelle insulte bien plus douloureuse que mille mots ! Il la haïssait, il les haïssait tous, et chaque instant où il respirait il avait d'autant plus envie de hurler de rage, et de la frapper de toutes ses forces. Il était en rage, et savoir qu'il devait se contenter de la regarder faire, en sachant bien que pour sa part il restait en cellule, alors qu'elle pouvait le regarder à loisir de là, et se moquer de lui. Il n'y avait rien qu'il détestait plus que le sentiment d'impuissance, ou de faiblesse, la mort devait être cent fois moins douloureuse à bien y réfléchir…
Cette elfe souriait d'autant plus à son défi, poussant Christan à d'autant plus froncer les sourcils, et serrer les poings. Oh qu'il détestait les elfes, mais dire qu'il les détestait à ce stade là pourrait être facilement prit pour un euphémisme, il les abhorrait corps, et âmes. Être ignoble, lâche, qui ne devaient leurs longévités, et leurs atouts qu'a la magie ignoble, rien de glorieux, rien de beau là-dedans. Ce qu'ils avaient ne dépendait que de la chance elle-même, et non des efforts que ce soit ceux de foi, ou de force pour les obtenir. Rien n'était à sauvé dans cette race ignoble se croyant supérieur aux hommes.
« Sale chienne... » Dit-il entre ses dents en l'entendant rire, il s'imaginait déjà tout ce qu'il aurait pu lui faire si il n'avait pas été enfermé dans cette cellule, oh bon sang en plus d'être un elfe elle se mettait à se moquer de lui, et à profiter de sa position pour le rabaisser sans aucune problèmes. Bon sang tout ceci lui donnait envie de vomir… Mais aussi de défoncer les barreaux de fer à main nue, quoique à bien y réfléchir il était fort, mais il restait plus de se faire très mal qu'autre chose.
Que ? Pensa t-il assez étonne de voir que l'elfe visiblement semblait relever son défi, cette dernière avait ouvert la clé de la cellule de Christan, et était rentré à l'intérieur. Ce dernier continuait à la regarder faire assez surprit, pour le coup il ne s'y attendait absolument pas, à croire que les femmes elfiques avait un peu plus de virilité que les hommes elfes que Christan avait rencontré.
A la question de l'elfe, Christan resta silencieux, il ne pouvait que dire qu'elle avait fait preuve d'audace effectivement, mais il préférait se faire arracher les doigts que de laisser ces quelques ignobles mots sortir de sa bouche… Dans tout les cas il tâcha de fixer toujours sombrement le regard de l'elfe, visiblement cette dernière lui semblait plus sérieuse dans son assurance tout à coup.
Un autre défi à proposer ? Christan à cette remarque répondit de la façon la plus naturelle qui lui était donné d'être, il tenta de donner une bonne beigne à cette elfe. Avec beaucoup de force après tout les elfes sont résistant même les allumettes comme elle, si il pouvait la voir saigner un peu de la bouche ce ne serait pas déplaisant, dans tout les cas le symbole y était. De toute manière que son coup est porté, ou non Christan reprit la parole froidement.
« Cela fait vraiment du bien de cogner une oreille pointue, quelques jours sans frapper quelqu'un, cela me paraissait vraiment ennuyant. »
Dans tout les cas il semblait légèrement de meilleur humeur tout à coup, mais légèrement.
« Bien tu as osé entrer dans ma cellule, maintenant nous allons voir si tu as vraiment du cran. » Dit-il en ricanant avant d'écarter les mains pour conclure. « Frappe moi une seule fois si tu l'ose, au visage. Dans le ventre comme tu le désire. Nous verrons si tu as vraiment la moindre once de courage, ou si ce n'est qu'un petit jeu pour m’impressionner. Je parie que madame se débine dès que monsieur donne des arguments plus ferme n'est-ce pas ? As tu peur de moi ? » En vrai il ne comptait pas du tout la tuer, il ne pouvait pas se le permettre, mais elle semblait entrer dans son petit jeu, alors autant voir si cette elfe méritait la moindre considération. « Si tu veux relève ce défi tu aura le droit de m'en poser un l'oreille pointue . » Précisa t-il provocateur, comme pour la motiver. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Jeu 9 Avr 2015 - 21:42 | |
| Une fois la porte refermée derrière elle, l'elfe se tourna vers le soldat et remarqua dans ses yeux une certaine surprise. Trop fière de causer un tel effet à un alayien, la demoiselle conserva son sourire insolent en le fixant droit dans des prunelles reflétant à elles seule tout ce que l'homme était : froides, cruelles et vices ... Voilà tout ce qu'elle distinguait et tout ce qu'elle souhaitait voir, inutile de chercher la moindre once de compassion, juste ce mot n'existait pas dans le vocabulaire du guerrier. Le silence s'empara une nouvelle fois de la cellule, ne laissant derrière lui que le regard intense et sombre du soldat. Absolument pas surprise de sa réaction et le sourire aux lèvres, Athi songea qu'il était en colère après lui-même : et oui il s'était laissé surprendre par une elfe, horreur pour un homme répugnant toute forme de magie ainsi que les oreilles pointues comme il la nommait. Après cette fameuse mise au défi, la seule réponse que la jeune elfe eu en retour fut un coup de poing magistral qui l'envoya valser contre le mur. Surprise par une telle force, elle força sur ses faibles jambes pour ne pas se laisser tomber sur le sol froid de la cellule. Le bassin et le dos appuyés contre le mur, Athillë réalisa ce qu'il venait de se produire et doucement elle allait poser ses longs doigts fins contre sa mâchoire endoloris. Elle grimaça légèrement en songeant qu'elle allait avoir une belle marque et peut-être même que ... Passant la langue sur l'intérieure de sa joue, un goût sucré titilla ses papilles, elle saignait. Relevant la tête vers le responsable, la demoiselle le fixa droit dans les yeux en retenant de laisser paraître sa colère, intérieurement elle bouillonnait, elle se voyait même se ruer sur lui pour lui rendre son coup de poing, mais la réalité était tout autre. Forçant sur ses faibles cuisses et de sa main gauche, Athillë se remit bien droit sur ses deux pieds sans lâcher l'alayien du regard. « Cela fait vraiment du bien de cogner une oreille pointue, quelques jours sans frapper quelqu'un, cela me paraissait vraiment ennuyant. » Avec un petit sourire, la femme du beau peuple cracha son sang sur le côté, laissant le liquide rouge s'écraser sur le sol de la cellule, elle n'avait pas honte d'avoir été blessé puisqu'elle s'était relevé comme si de rien était. Amusé de son propre geste Christan Weren poursuivit : « Bien tu as osé entrer dans ma cellule, maintenant nous allons voir si tu as vraiment du cran. » Haussant un sourcil, Athi ne dit rien, à quoi allait-elle avoir droit ? « Frappe moi une seule fois si tu l'ose, au visage. Dans le ventre comme tu le désire. Nous verrons si tu as vraiment la moindre once de courage, ou si ce n'est qu'un petit jeu pour m’impressionner. Je parie que madame se débine dès que monsieur donne des arguments plus ferme n'est-ce pas ? As tu peur de moi ? » Elle ? Se débiner ? Hors de question, serrant les deux poings en reprenant son air glacial et provocateur, Athillë eu une petite pensée pour son père défunt. Non elle ne se détournerait pas ! Si elle était entré c'était parce qu'elle avait assez de courage et de force pour affronter ce monstre seul à seul. Prenant son élan en pliant les jambes, Athillë bondit vers Christan à peine eut-il terminé sa phrase, pas la peine de prendre un air si provocateur songea-t-elle, la jeune elfe n'avait pas besoin de cela pour se convaincre qu'elle devait en venir au main. Les insultes dites un peu plus tôt envers son epuple et elle suffisaient largement. Avec toute ses maigres forces, la femme du beau peuple décocha un coup de coude dans le nez du soldat en grimaçant intérieurement pour lui. Avec la vitesse elle était certainement de lui avoir fait un minimum mal et pour quelqu'un de sa condition physique c'était déjà beaucoup. Elle se doutait bien qu'il ne se tordrait pas de douleur mais c'était assez pour l'instant. - Alors ? |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Sam 11 Avr 2015 - 12:56 | |
| Cet elfe était bien fragile pour une elfe décidément, enfin il était vrai qu'elle n'avait vraiment pas l'air d'une guerrière robuste, en somme cela lui facilitait les choses, elle avait du coup bien sentie son coup de poing malgré sa résistance honteusement dopée par la magie. Bon sang que cela faisait du bien de frapper quelqu'un après autant de jours de captivité, il se fichait bien de si elle allait lui faire payer cela, ou non. Il avait déjà vu pire après tout, et puis de toute manière on ne pourrait pas dire qu'il avait courbé l'échine devant un elfe ! Il préférait plutôt mourir que de faire ainsi après tout !
Elle le regardait avec une telle fierté, elle semblait être tellement satisfaite d'elle-même, dans son regard Christan ne voyait aucune peur, il voyait juste qu'elle n'avait pas peur de lui, et qu'elle lui tenait tête en plus. De quel droit ? Cette faible ne méritait pas de lui tenir tête ainsi, elle se croyait tellement au dessus de lui, cette vermine de la magie… Oh rien que sa simple présence lui faisait horreur, mais à un point qu'il était bien dur à imaginer. Dommage qu'il doive se contrôler car il n'en avait vraiment aucune envie, mais il serait dommage de se faire tuer stupidement parce qu'il aurait voulu défoncer cette perruche contre les barreaux…
Dans tout les cas il n'appréciait pas qu'elle ait pu le mettre en difficulté, le coup de poing qu'il lui avait donné avait eu de quoi le défouler d'une certaine manière. Mais l'espoir qu'il avait que l'elfe se montre d'un coup plus humble envers lui semblait être du niveau du doux fantasme, elle continuait à lui tenir tête… Le pire c'est que cela l'amusait presque au final, il commençait même à sourire de façon inquiétante de voir la bravoure dont faisait part cette elfe...
Et bien entendu il l'attendait maintenant, il était arrivé à faire couler le sang de cet elfe d'ailleurs, à cette dernière de riposter maintenant. Christan savait que les elfes étaient au moins 3 fois plus fort que des humains, mais il n'avait en rien à craindre de recevoir un coup de poing, et puis cette elfe semblait si faiblarde … Elle était sans doute plus forte que des hommes faibles, ou de force commune ou bonne peut-être, mais pouvait-elle rivaliser avec un homme de sa constitution ? Il n'en savait rien, mais dans tout les cas il attendait calmement sa probable riposte si elle avait seulement un once de vrai cran !
Elle bondit donc vers lui, Christan tâcha de rester impassible en voyant cela, pour le coup elle y mettait de l'enthousiasme, et il ne put s'empêcher de pousser un grognement de douleur après ceci avant de sa tâter légèrement le nez. Bon elle ne le lui avait pas tordue, mais il avait bien sentit le coup, il surprit même une gouttelette de sang qui sortait de ses narines, mmmh ce n'était pas grand-chose, mais elle était quand même arrivé à lui faire sentir le coup car ses narines étaient assez douloureuses, mais étrangement cela au lieu d'énerver Christan lui fit esquisser une grimace amusé en retour à l'elfe.
« C'est que cela commencerait presque à m'amuser... » Dit-il sombrement, pour le coup elle avait du cran ! Oreille pointue, ou pas cela lui plaisait de voir quelqu'un en faire preuve d'autant, elle savait qu'il aurait facilement pu riposter, mais elle n'avait pas hésiter une seule seconde à relever son défi. Et elle semblait presque même en redemander, oh pour le coup c'est qu'elle commencerait presque à se hisser à peine au dessus à ses yeux des travestis effémines de base que sont les elfes.
« Et alors ? Comme je l'avais dit c'est maintenant à ton tour de me proposer un défi. » Il n'était pas non plus du genre à se débiner après tout, ni à réfuter ses propres promesses, et propositions, si Christan devait avoir une qualité dans son amoncellement de colère, et de brutalité c'était bien sa franchise, pour lui les forts n'avaient pas à mentir, de ce fait il ne mentait quasiment jamais.
« Sauf si bien entendu ta bravoure soudaine s'est immédiatement dissipé en voyant que je vous tenais encore tête, après tout j'avais cru comprendre à force que la magie habitué les Armandéens à la facilité, sûr que vous ne pouvez pas arriver à grand-chose si vous renoncez après la première difficulté. » Dit-il toujours provocateur, il la titillait pour l'encourager. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Ven 17 Avr 2015 - 19:58 | |
| Une fois le coup affligé, l'alayien réagit tout de même, surpris elle-même par ses propres capacités, Athillë le regarda sous le coup de l'étonnement, un peu penaude de ce qu'il venait de se passer du sang s'écoulait même. Le guerrier eu même un petit sourire au lieu de se montrer énerver ou honteux. La petite bulle de fierté qui entourait Athi s'évapora aussi vite qu'elle était venue, elle se remit bien droite. « C'est que cela commencerait presque à m'amuser... » Finalement la fierté ne l'avait pas totalement quitté, un petit sourire se dessina sur ses lèvres fines face à la réaction du soldat, elle n'en attendait pas autant, à présent ils pourraient parler réellement. C'était ça qui lui avait manqué tout à l'heure : un minimum de reconnaissance auprès de ses yeux de fanatique, il la voyait à peu près comme une elfe et non plus comme une moins-que-rien. C'était déjà ça. « Et alors ? Comme je l'avais dit c'est maintenant à ton tour de me proposer un défi. » Haussant un sourcil fin toujours le sourire sur le visage, la demoiselle le regarda en croisant les bras, il ne ripostait pas ? Athi s'était déjà imaginé appeler la garde pour faire en sorte de le contrôler et pouvoir sortir de la cellule en un seul morceau, heureusement que non ! À présent elle n'appréciait que davantage le coup qu'elle lui avait infligé, le sang à ses narines ressemblaient à présent à un liquide sacré, une liqueur précieuse représentant tout et rien à la fois à ses prunelles argentés. À présent la demoiselle comprenait pourquoi les soldats aimaient tant se battre, voir les résultats de sa force physique était des plus intéressants, pourtant cette petite expérimentation prenait fin, il ne fallait pas que la jeune elfe commence à prendre une mauvaise voie. « Sauf si bien entendu ta bravoure soudaine s'est immédiatement dissipé en voyant que je vous tenais encore tête, après tout j'avais cru comprendre à force que la magie habitué les Armandéens à la facilité, sûr que vous ne pouvez pas arriver à grand-chose si vous renoncez après la première difficulté. » - Ma bravoure ? Toujours intacte voyons ! |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Mar 21 Avr 2015 - 8:31 | |
| Hmmm cela faisait longtemps qu'il n'avait pas fait couler le sang oui, une semaine presque ! Et aussi longtemps qu'il n'avait pas vu son propre sang couler, en quantité négligeable certes, mais cela était toujours appréciable de voir ce liquide couler un peu, cela montrait qu'il était bien vivant, la douleur le revigorait presque. Néanmoins ce n'était pas un combat, et cette petite blessure redevint vite ce qu'elle était, une chose inconfortable, et non un moyen d'assouvir sa passion guerrière, et de décupler sa colère pour couper en tranches ses ennemis, Sa hache, il n'avait pas sa hache… Dommage qu'il ne soit pas dans de bonnes conditions pour un petit combat malheureusement.
Cette elfe, elle était faible, elle était une faible, mais elle l'amusait… Elle avait du cran ça oui, il aimait ce genre de chose… On pourrait presque dire qu'il respectait même ce genre de choses quand c'était du vrai cran, non contente de lui tenir tête elle était rentrée dans sa cellule avant de tenir le défi qu'il lui avait donné après un magnifique coup de poing, cette elfe aurait facilement pu fuir comme n'importe lequel des siens, mais elle avait décidé de lui tenir tête… Le courage était une chose très appréciable pour lui, de même que le cran. Elle lui tenait tête, cela autant que ça l'agaçait, l'amusait aussi. Il aimait avoir de la résistance, après tout il n'y a aucun mérite à la facilité.
Dans tout les cas il la regarda sombrement pendant qu'elle continuait à garder sa tranquille assurance, dire que si ça n'avait pas été une elfe elle aurait fait une guerrière respectable, enfin au moins il était heureux qu'il puisse trouver des adversaires comme cela, après tout cela rendait les choses plus amusantes.
« A ce que je vois vous êtes brave effectivement. » Dit-il en se rapprochant d'elle pour presque la coller, il était quasiment à portée de sentir son souffle sur son visage quand il se mit à la fixer dans le blanc des yeux l'on pouvait dire. Cette proximité avec une elfe ne lui était pas plaisante, mais il n'était pas du tout du genre de ceux qui cèdent face à la soit disant beauté surhumaine des elfes. Après tout un vrai fidèle doit savoir surpasser ce genre de chose, la beauté n'est qu'un piège tendu par la nature à la raison, nature qui n'était bonne qu'à être exploité pour la gloire du genre humain après tout. Et ceux qui ne s'agenouillent pas devant cette hégémonie doivent mourir...
« Il est donc normal que je prouve à mon tour ma bravoure. » Dit-il impassible. Après tout il avait un certain sens de l'honneur, cela personne ne pourrait dire le contraire, et la seule raison qui pouvait justifier qu'il trahisse ses principes comme pendant le massacre des civils se nomme Néant, après tout il ne refuserait jamais rien à l'unique.
« Un défi, un seul elfe. Choisit le bien. » Après tout c'était à son tour de prouver quelque chose pour montrer à cette elfe qu'il n'était point un lâche qui se cachait, ou fuyait le danger, il tenait toujours tête fièrement contre ses ennemis. Dans tout les cas en attendant que l'elfe lui pose son défi Christan sembla la scruter d'un air inquisiteur pour voir la moindre de ses réactions, ou autre qui pourrait montrer la crainte, ou la faiblesse. « Et je préviens en avance, si cela consiste à coucher avec toi, je refuse. » Dit-il d'un air moqueur. « Même si après tout les hommes les vrai comme moi ne doivent pas être très fréquent chez les lécheur de radis. » Acheva t-il de dire pour la titiller, et la provoquer. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Dim 26 Avr 2015 - 10:57 | |
| « A ce que je vois vous êtes brave effectivement. » Tandis qu'il s'approchait d'elle au point de venir coller son visage au sien, Athillë le regarda fixement droit dans les yeux non sans réprimer une sorte de surprise et de dégoût naissant. N'était-il pas censé la haïr avec une telle force qu'il ne pouvait l'approcher sans la frapper ? Apparemment si il pouvait se rapprocher sans user de ses poings et heureusement d'ailleurs, la mâchoire de la demoiselle ne souhaitait pas réitérer l'expérience même si elle avait contribué à gagner un peu l'estime de l'alayien. La jeune elfe ne put bientôt plus ignorer la présence légèrement envahissante du résidant de la cellule, elle sentait son souffle sur sa joue tandis que leurs yeux se fixaient avec une telle intensité, à croire qu'ils jouaient à celui qui clignerait des yeux le premier serait le perdant, de toute manière Athillë savait bien qu'avec ce genre de personne elle ne pouvait s'attendre à autre chose. Les alayiens ne fonctionnaient qu'à la force brute, sans elle ne pouvait rien espérer de lui, voilà pourquoi elle était entrer, voilà ce à quoi elle était capable de songer avec l'une de ces personnes collées à elle ! La Peldacielillë ne put plus compter que sur ses prunelles d'argent pour la sortir de cette délicate situation, non pas qu'elle espérait le charmer, un pincement de de lèvre accompagna cette pensée ... Quelle horreur songea-t-elle ! Non ! Non plutôt le faire reculer de surprise face à une telle couleur d'iris, c'était un des points forts du beau peuple, d'où son surnom, parfois certains de ses membres étaient si beaux et surprenants que parfois les personnes se reculent un peu et c'était tout ce qu'elle demandait ! De l'air ! Juste pour elle et non le partager avec Christan. Faisant néanmoins profil bas pour ne pas l'inciter à rester près d'elle. « Il est donc normal que je prouve à mon tour ma bravoure. » - Oui effectivement. Ajouta-t-elle avec un petit sourire froid sans le quitter des yeux. Même si au fond d'elle une petite vois lui criait d'arrêter de regarder ce personnage qu'elle s'en brûlerait les pupilles tant il la dégoûtait, mais le jeu du regard était lancé ! Elle ne pouvait pas se détourner. « Un défi, un seul elfe. Choisit le bien. » Quittant momentanément la cellule pour se concentrer sur ce fameux défi la demoiselle parcouru de long en large leur conversation non sans se demander encore et toujours si elle pouvait le défier sans encourir des séquelles, des petites de préférences, mais ça Christan le déciderait selon son humeur qui apparaissait à peu près convenable à la Peldacielillë. « Et je préviens en avance, si cela consiste à coucher avec toi, je refuse. » Retenant un rire moqueur, la demoiselle lui répondit de suite en quittant ses pensées. - Ravis qu'on soit du même avis, hors de question ... Alors que sa moquerie terminait de sortir de la bouche du guerrier pour venir résonner dans la tête de la demoiselle un nom un seul vînt à son esprit alors que cette injure terminait de se répercuter dans ses pensées. - Navré de te décevoir mais il y a un elfe lui j'en suis sur c'est une valeur sûr ! Il défend avec honneur la gente masculine parmi les miens Termina-t-elle en levant plissant les yeux légèrement froissée par les propos de l'alayien, comme si ça avait été elle qu'il avait visé dans sa moquerie. Levant le bras devant elle, la jeune elfe tourna la paume vers le plafond avant de venir resserrer ses doigts, inspirant calmement en se concentrant sur ce qu'elle s'apprêtait à faire, une petite étincelle crépita entre ses longs doigts fins et elle les rouvrit lentement tendit que la petite lueur grossissait jusqu'à atteindre la taille d'une main, peut-être même plus grande. Toujours heureuse de pratiquer cet art si envoûtant et parfait à ses yeux, la jeune elfe se tourna alors vers le soldat. Envoyant la petite boule lumineuse à sa rencontre, elle fit en sorte que celle-ci ne soit pas trop proche tout de même. Athi la fit virevolter autour du guerrier à une telle vitesse qu'une petite traînée blanche suivait la sphère. Tu m'as démontré ton talent pour le combat, à moi de te montrer le mien, murmura-t-elle en guettant la réaction de l'alayien. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Lun 27 Avr 2015 - 17:34 | |
| Elle le dégoûtait corps, et âmes. Ses oreilles pointues immondes, son air juvénile alors qu'elle devait avoir sans doute plusieurs siècles aux compteurs. Et une grande beauté cachant sans doute un caractère sournois, et une arrogance agaçante, en somme une elfe. Ce peuple qui se croyait supérieur aux hommes uniquement car il avait eu la chance de naître elfe, il n'y avait rien de plus méprisable que ceci. A part les dragons eux-mêmes peut-être, la destruction de la forêt elfique était un événement qui à lui seul réjouissait grandement Christan si l'on pouvait le dire, au moins ces chiens à oreille pointue ne pourraient plus se cacher comme les lâches qu'ils sont derrières leurs bois… Et de plus de cette manière la défaire des bois sombres avait été vengée !
Et cette elfe là semblait avoir à peine plus de valeur que du crottin de cheval, tant mieux pour elle, et elle avait le cran de lui faire face… Il aurait bien aimé voir si elle avait eu autant de courage s'il avait été entièrement recouvert d'une armure d'acier avec en main sa hache de guerre qu'il appréciait tant de lever contre tout ceux qui lui font face. Qu'importe le résultat de l'affrontement.
Elle semblait au moins savoir en quoi s'en tenir, Christan garda le contact avec elle car après tout il n'avait aucune envie de la mettre à l'aise, après tout cela suffisait plus que des mots. Il voulait voir si elle allait tenir jusqu'au bout en sa présence, ou si elle allait fuir… Après tout elle le pouvait, comme elle pouvait tout aussi bien appeler les gardes, les faibles sont toujours attirés par la tentation de la facilité après tout. Mais pour le moment elle tenait, et c'est pour cela qu'il continua son petit jeu car après tout elle voualit son respect… Cela se méritait, surtout quand on ne comptait pas l'acquérir au fil de l'épée qui restait pourtant la manière la plus simple de se démarquer avec Weren .
Elle quitta donc quelques instants la cellule, Christan se demanda si elle comptait fuir, ou bien se débander pour éviter de continuer l'affrontement. Visiblement elle ne le faisait pas car elle resta près de la cellule, et continua à se moquer de ses remarques comme la petite teigne qu'elle était… Enfin cela ne changeait pas le constat, faire ce genre de choses avec une elfe le dégoûtait, et absolument pas qu'un peu…
« Et quel est le nom de cet elfe ? » Demanda t-il calmement, à la fois moqueur, et intéressé par ce fait. Il doutait qu'un elfe puisse lui prouver ce genre de chose sincèrement, mais il ne refusait jamais une occasion de bien rigoler. « Navré, mais les affaires de cœur d'une oreille pointue ne m'intéressent pas en y réfléchissant bien. » Acheva t-il moqueur, il n'était même pas sûr qu'elle en pince pour l'elfe dont elle avait parlé, mais s'il pouvait joueur sur ce terrain là pour la provoquer autant ne pas se gêner.
Puis l'elfe exécuta une sorte de jeu visiblement, elle fit apparaître une boule de magie dans sa main, une boule nauséabonde de lumière. Qu'est-ce qu'elle comptait faire avec ça cette vipère ? Après avoir fait apparaître cette boule vers Christan, et fit tournoyer cette dernière autour du fidèle. Celui serra les dents en voyant cela avant de rétorquer sèchement à l'elfe.
« Tu veux me faire peur avec ça ? Je n'ai peur de rien! » Pour illustrer ses propos sans réfléchir il donna un coup du plat de la main sur la boule qui tournoyait autour de lui, il n'y connaissait rien en magie, et donc il frappait sans réfléchir en croyant fièrement que ce n'était là que de la pacotille. On verrait bien si l'elfe lui avait fait une surprise désagréable, ou non. Dans tout les cas pour le moment c’est un grand excès de confiance qui menait Christan par le bout du nez, et il comptait démontrer sa bravoure jusqu'au bout. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Lun 4 Mai 2015 - 18:38 | |
| « Et quel est le nom de cet elfe ? » Toujours le regard ancré dans celui du guerrier Athi ne répondit pas, ne voulant pas dénoncer son futur empereur à un tel moins que rien Juste le fait d'avoir défendu son nom suffisait à ses yeux, même si elle ne criait pas haut et fort comment il se nommait. Venant d'un alayien il ne le retiendrait même pas, donc autant économiser de la salive. « Navré, mais les affaires de cœur d'une oreille pointue ne m'intéressent pas en y réfléchissant bien. » Ronchonnant en serrant le point, l'elfe fronça les sourcils en signe que cette plaisanterie n'était guère de son goût, mais elle ne pouvait espérer plus de la part d'un tel personnage, lui qui ne comprenait que son propre humour, railla-t-elle dans son esprit retrouvant quelques instants un petit sourire. Puis elle se re-concentra sur sa sphère lumineuse, c'était ceci le plus important. « Tu veux me faire peur avec ça ? Je n'ai peur de rien! » Visiblement vexé de ce petit affront, la demoiselle laissa le guerrier tapé sur la sphère magique qui disparu aussitôt sans qu'Athillë ne cherche à l'en empêcher. Elle n'était pas sans savoir que le fanatique avait dû se forcer pour garder son calme face à cette démonstration de magie. Ou du moins ne pas se mettre à jurer encore et toujours à son intention. Avec le temps elle avait finit par s'habituer à toutes ces petites affections si particulières dont il lui faisait preuve. - Tu es un menteur. Pour un guerrier qui prône l'honneur ça n'est pas très beau voyons. Railla-t-elle en le fixant droit dans les yeux, toujours dans la cellule. Tu crains la magie bien plus que tu ne veux le montrer, tu crains le fait que ton esprit t'es abandonné vrai ou faux ? Car n'était-ce pas tes camarades et toi qui suppliaient le Néant de vous revenir ? Contrairement à toi je n'ai pas à craindre d'un abandon. Les dragons sont revenus et ça n'est pas toi qui va me faire peur. J'avoue avoir été méfiante au début, mais ceci est terminé. Rien que le fait que vous haïssiez la magie nous donne un avantage contre vous. Le Néant peut défier la magie et pas vous alayien. N'était-ce pas elle qui a réussit à détruire votre terre natale ? Qu'à fait le Néant pour vous la rendre ? Ce qu'il s'est faire de mieux : c'est-à-dire rien. A présent qu'elle venait de provoquer l'un des serviteur du Néant, la demoiselle elfique se préparait à l'éventualité de ne pas ressortir saine et sauve de la cellule, sérieusement blessée oui. Elle attendait. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Mar 5 Mai 2015 - 18:02 | |
| Elle croyait pourvoir l'effrayer… Pensa t-il avec rage en brisant la sphère de lumière, étonnamment il ne se passa rien pensa t-il calmement… Il regarde l'elfe fier de lui, et surtout du fait qu'il ne perdait pas la face devant elle… Elle ne l'aurait pas, il était le plus fort, personne n'était plus fort que lui ! Il se le refusait ! Plus jamais il ne serait faible, plus jamais… Il refusait qu'on le brise, et qu'on l'humilie, et ceux qui essayaient devaient mourir, ce n'était que justice après tout, celle de la loi de la vengeance, la plus noble des lois…
Puis l'elfe osa reparler, et rien qu'aux premières paroles de cette dernière Christan serra les poings presque jusqu'au point de rupture des articulations… Elle osait se moquer ainsi de lui ? Elle osait dire qu'il avait peur lui qui n'avait peur de rien, que Néant l'avait abandonné. Elle osait comparer le Néant aux dragons en plus, et elle osait dire que c'était Néant qui avait été la cause de la destruction de l'alayia.
Christan resta silencieux quelques instants en entendant l'elfe ainsi parler avant d'éclater rageur tout en attrapant cette dernière par la gorge.
« Qu’as tu dit à propos du Néant ? MENTEUSE ! Elle ne nous abandonnerait jamais ! JAMAIS ! C'est vous avec vôtre maudite magie ! C'est vous avec vos manigances que nous l'avez enlevé ! C'est l'un de ces sales de dragon ! Ce satané Vraorg qui est la cause de tout ça ! Vous ! La magie ! Et surtout les dragons !!! Êtes la cause de toutes nos souffrances ! Mes souffrances, et bientôt celles qui engloutiront vôtre continent que vous chérissez tant, et vous me le paierez !!! Vraorg me le paiera, et tout ceux qui se mettront sur le chemin de MA VENGEANCE ! Rien ne m'arrêtera ! Rien !!!! »
Il plaqua férocement l'elfe contre le mur de la cellule sans aucun courtoisie, gentillesse, ou délicatesse. Son visage affichait la colère, et la haine à l'état pur. Elle avait touchait une corde sensible, et pas qu'un peu à ce stade ci...
« Tu n'as pas peur ? Eh bien soit ! Cela ne t'empêche pas de souffrir pour autant... » Pour exprimait ce qu'il disait il mit ses deux mains sur la gorge de l'elfe, et commença à serrer cette dernière avec fermeté… Il voulait la voir l'implorer, son visage devenir cramoisie, il voulait voir si elle ferait toujours autant la maligne pendant qu'elle serait en train d'étouffer… Elle avait voulu jouer à ce petit jeu, elle en assumerait les conséquences. Il n'avait même pas prit en compte les mains de l'elfe dans ses calculs, de toute manière cette dernière était si faiblarde qu'il n'arrivait même à imaginer le fait qu'elle puisse lui faire quoi que ce soit. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Sam 9 Mai 2015 - 22:18 | |
| Quelques secondes passèrent puis l'alayien répondit à ses provocations. De toute façon elle était prête à toutes les démonstrations de violence qu'il était capable de lui faire. Seulement, cette palette de possibilité lui faisait tout de même peur, elle ne mettait peut-être pas sa vie en jeu mais la fureur d'un alayien pouvait atteindre des records, sans doute elle ressortirait d'ici blessée. Athillë songea à ce moment-là à son défunt père, l'image de cet elfe vieillissant dont l'aura ne comportait que sagesse et douceur l'aida à encaisser les événements à venir. « Qu’as tu dit à propos du Néant ? MENTEUSE ! Elle ne nous abandonnerait jamais ! JAMAIS ! C'est vous avec vôtre maudite magie ! C'est vous avec vos manigances que nous l'avez enlevé ! C'est l'un de ces sales de dragon ! Ce satané Vraorg qui est la cause de tout ça ! Vous ! La magie ! Et surtout les dragons !!! Êtes la cause de toutes nos souffrances ! Mes souffrances, et bientôt celles qui engloutiront vôtre continent que vous chérissez tant, et vous me le paierez !!! Vraorg me le paiera, et tout ceux qui se mettront sur le chemin de MA VENGEANCE ! Rien ne m'arrêtera ! Rien !!!! » Sans que la demoiselle ne puisse rien faire, l'homme la plaqua avec violence contre le mur, sous la surprise et l'impact du choc, l'elfe eu quelques difficultés à reprendre sa respiration, l'espace d'une seconde la force du guerrier se répercuta dans tout les os frêles de l'elfe. Heureusement qu'il n'y avait pas mis davantage de puissance. Hasardant un regard vers son agresseur, la demoiselle ouvrit grand les yeux face à un tel concentré de haine et de violence. Il prit alors sa gorge à pleine main et s'empressa de la serrer. « Tu n'as pas peur ? Eh bien soit ! Cela ne t'empêche pas de souffrir pour autant... » Sa trachée se resserra rapidement à tel point que bientôt l'air ne passait plus, cet élément invisible, présent tout autour d'eux devînt alors si précieux dans cette situation critique. Athillë posa d'abord ses mains sur celle de Christan pour tenter de les lui retirer, ses muscles des bras bandèrent sous l'effort mais cette tentative se révéla totalement inutile. Clignant des yeux, la femme du beau peuple ne disait rien, mais dans ses yeux se lisait le vain espoir que tout ceci ne soit qu'un rêve ou qu'un miracle se produise ! Que les Esprits lui viennent en aide ! A cet instant n'importe qui aurait pu faire l'affaire pour la sauver. Elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même, tout ceci elle l'avait provoqué en mettant Weren en colère. Soudain, le manque d'air se fit ressentir ... Une seconde devînt une minute. Une migraine apparue comme si c'était tout ceci n'était pas suffisant, allait-elle mourir ici ? Alors qu'elle tentait vainement de venir en aide à son peuple ? Qui remarquerait sa mort ? Les gardes en premier, puis ses espions en l'absence d'ordre, non elle n'avait pas d'amis à qui dire au revoir, le seul qu'elle n'ai jamais eu elle était sur le point de le rejoindre. Peut-être était-ce finalement le bon moment de partir ? Quitter cette terre et se tourner vers Mort pour ne pas craindre le futur d'Armanda qui s'annonçait si confus et trouble ... Oui c'était le bon moment. Ses mains alors sur celle de Christan perdirent le peu d'énergie qu'elles possédaient en temps normal. Ses doigts s'engourdirent pour qu'ensuite ses bras tombèrent ballant le long de son corps, sa vision se fit de plus en plus petite, le monde semblait devenir irréel ... Sa vie passait pourtant devant ses prunelles d'argent, alors ce que l'on racontait était vrai ? Un infime sourire apparut sur ses lèvres, ses premiers sorts aidé de son père elle avait failli le blesser durant son premier entrainement ... Un sort ... Sa promesse. Non elle ne pouvait mourir ici ! Que dirait-il s'ils se retrouvaient et qu'elle ne l'avait pas accompli !? Dans un dernier effort la demoiselle ferma le poing à l'exception de son index et de son majeur tendus droit comme si elle n'avait jamais manqué de force, pourtant la faiblesse la regagna au moment ou elle effectua son mouvement pour diriger son sort, oui vers Christan ce fanatique de malheur ! Dans un fracas horrible pour les oreilles de la demoiselle, un poing de pierre jailli du sol pour venir s'écraser contre la tête du soldat ... Malgré tout le monde devînt noir, avait-elle réussi ? Peut-être Poing du géant de pierre : fait sortir un poing de pierre du sol pour le diriger vers un endroit. Gestes clés : Tous doigts d’une main replié sauf index et majeur qui sont droits. Puis bouger la main pour diriger le poing. (Ex : la lever pour faire sortir le poing du sol.) |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Dim 10 Mai 2015 - 9:54 | |
| Il n'allait pas se laisser humilier, ridiculiser, ou même jeter plus bas que terre par une oreille pointue, ça non ! Il n'allait pas laisser quelqu'un le jeter dans la boue encore moins dans cette situation. Lui avoir peur ? Il n'avait peur de rien ! Et il tâcherait de le démontrer, on ne le mettrait jamais un genoux à terre, et il combattrait tout ce qui s'opposeraient au Néant. Néanmoins pour le moment il était en cellule, et ne pouvait que défendre son honneur, mais il le ferait tout de même. En temps normal il avait du mal à se contenir, mais là l'elfe avait toucher une corde sensible, à elle d'encaisser la tempête de sa colère !
Il voulait la voir morte, il voulait qu'elle ôte son sourire, et son air arrogant de son visage d'elfe ! Il voulait la voir l'implorer de l’épargner, qu'elle démontre ainsi toute la veulerie, et surtout l'orgueil indigne des elfes. Un peuple beau ? Non il allait la faire souffrir… Elle se croyait si supérieur à lui, et pourtant elle ne pourrait rien faire pour l'arrêter pensa t-il avec rage. L'impuissance, elle allait la connaître elle aussi, avant de mourir. Elle allait goûter à ce sentiment frustrant, et pour sa part il ne céderait pas, non il ne céderait jamais devant qui que ce soit. Seul les faibles en ce monde cèdent face à leurs ennemis.
Il sentit les mains de l'elfe qui voulurent le dégager, c'est qu'elle avait quand même de la force ! Mais mû par sa colère il ne céda pas vaille que vaille, quitte à se faire saigner les mains s'il le fallait. Elle était faible, et elle connaîtrait le sort des faibles, il n'y avait que cela que méritent ceux qui sont incapables de résister aux forts. Il ne souriait pas devant ce qu'il faisait, il ne tirait généralement pas de plaisir de ce genre de choses car il n'y avait aucun mérite à tuer une faible. Déjà qu'en soit c'était généralement quelque chose qui ne l'intéressait pas, mais là elle l'avait mit en colère, elle avait jouer avec feu, et elle allait se brûler avec la colère de Christan ! Ce dernier était en cet instant froid, et en colère. Ses traits se faisaient dur, et la seule chose à laquelle il pensait c'est cette elfe, et à la mort prochaine de cette dernière.
Il sentit l'elfe faiblir petit à petit, Christan regarda cela avec une froide indifférence, car il en relâcherait que quand elle serait morte pour de bon, par contre ce qui le mit encore plus en fureur c'est le petit sourire qu'elle faisait ! Même dans cet état cette chienne continuait à le défier ! Il avait une sainte horreur de tout ceci, il avait une envie fulgurante de lui faire enlever ce maudit sourire, et il n'y arriverait pas probablement, voilà bien de quoi le mettre toujours en colère. Mais pourquoi souriait-elle d'ailleurs ? Il n'en savait fichtrement rien, et arriva immédiatement à la conclusion que c'était la bêtise, et la suffisance elfique à l’œuvre…
Mais il eu une instant de doute qui vint ponctuer sa colère lorsqu'il vit l'elfe faire un geste, un de ces gestes qu'il avait vu lors d'une bataille qu'utilisaient les impies pour user de magie. Et il sentit bien vite sur son crâne, ou plutôt le bas de celui-ci un poing de terre qu'il encaissa sévèrement. N'ayant pas vu le coup venir cela le fit reculer alors que l'elfe s'effondrait au sol. Et ils s'écroula pesamment en arrière à cause de ceci, et tomba assomé… Pour le coup il ne l'avait pas vu venir. Sans doute qu'il ne serait pas de bonne humeur à son réveil lorsqu'il aurait contemplé l'ironie de la situation de s'être fait ainsi neutraliser par magie si près du but. Et surtout qu'elle puise s’en tirer à si bon compte. Ah ça il ne l'oublierait pas celle-là... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Jeu 21 Mai 2015 - 22:05 | |
| Tout était flou, cela n'était plus qu'une simple illusion, Athillë semblait flottée au dessus du sol, échapper à la loi de la gravité comme pour se rapprocher doucement mais surement de Mort, elle qui attendait patiemment la venue de chacun, c'était la destiné de tous sur cette terre hormis les vampires, ces monstres dentus qui étaient capables de lui échapper. Que pouvaient-ils bien faire d'une vie éternelle ? Avec ses fardeaux ? Ses douleurs ? Car vivre sans jamais rencontrer la fin ne possède que des inconvénients, les seules personnes à qui ils pourraient s'attacher pouvaient mourir alors que eux restaient tels quels, jamais différent, toujours le ou la même. C'était ainsi, il fallait accepter de ranger son épée, ne serait-ce que pour s'accorder le repos tant mérité ... Oui un doux et long repos qui lui n'aurait pas de fin, enfin, jusqu'à ce que le mort de réincarne et ainsi de suite, ceux éternellement. La Peldacielillë croyait être rentrer dans cet engrenage inévitable au moment ou l'alayien avait réussi à lui couper la respiration, il avait appuyer avec tellement de force sur sa trachée, que même toute la bonne volonté de ce monde n'aurait pas suffit pour lui fournir l'air qui lui était si précieux, si vitale. Pourtant elle avait réussi, oui d'un simple geste et de la force de son dernier souffle elle avait songer à un sort, celui auquel elle n'aurait jamais pensé en de telles circonstances. La situation ne prêtait guère à la réflexion, et pourtant ... D'un simple geste elle avait fait surgir des entrailles de la terre un poing de pierre lui sauvant la vie. Son adversaire n'avait pas vu le coup venir, il s'écroula lamentablement contre le sol froid de sa cellule tandis que l'elfe peinait à reprendre son souffle. Elle entrouvrit les yeux quand cet oxygène si pure et bienfaisant s'infiltra dans ses poumons en manque, tout son corps semblait déjà reprendre des forces : ses muscles reprirent de l'énergie et son coeur un rythme stable. Ses sens réussirent à s'extraire de la brume mortelle qui avait commencé à l'envelopper toute entière, pour finalement regarder l'alayien allongé prêt d'elle. Quelques toussotements ajoutèrent confirmation à ce nouvel élan de vie dans son sang. Oui elle avait réussi à s'en sortir. Hors il lui fallu patienter quelques instants pour que ses jambes daignent la porter de nouveau. Athi regarda Christan Weren, ne sachant quoi faire, tout était encore flou dans son esprit. Partir ? Le laisser tel quel qu'il songe à son réveil, à cette humiliation infligée par une elfe, en plus une femelle qui l'avait mis à terre en une seconde ? Oui c'était un plan honorable, même très plaisant pour la demoiselle aux cheveux ébènes. [Hrp : veux-tu encore répondre ? :3] |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Il n'y a que la vérité qui blesse (PV Athillë) Sam 23 Mai 2015 - 9:31 | |
| Se faire vaincre… Facilement, et rapidement. Il n'y avait rien en ce monde qui pouvait mette plus en rage Christan, seul un faible pouvait être aussi facilement terrassé, il était passé à deux doigts de lui faire ravaler son orgueil à cette oreille pointue… Mais il avait échoué, il n'était pas parfait comme Aldakkin du Néant disait qu'il aurait dû l'être. Un serviteur du Néant qui n'est pas parfait... Il devait le devenir s'il voulait être vraiment digne de Väsà. Parfait dans sa foi, parfait dans ses actes car l'échec est intolérable. Et appelait à la vengeance.
Dans tout les cas il n'allait sûrement pas oublié cette affront fait par cette elfe, et foi de Weren il le lui ferait payer un jour ! D'une façon, ou d'une autre… Et c'est ainsi qu'il se réveillera quelques heurs plus tard la rage au lèvre, victime de cette nouvelle humiliation, de cette défaite ignoble. Maudissant son séjour derrière ces barreaux de fer au sein de cette maudite cité souterrain rebelle. Maudissant ces chiens de rebelles qui étaient encore en vie après la bataille de l'Aube Rouge, et maudissant ces satanés elfes qui osaient commettre encore un blasphème par leurs simples existences, et qui souillaient l’œuvre du Néant par leurs simples existences .
Il les maudissait tous jusqu'aux dernier, mais il se maudissait aussi lui-même pour ne pas avoir eu la force de vaincre. Il était faible ! Faible ! Trop faible, comme toujours. Il s'était encore fait vaincre, plus jamais cela, il ne tolérait pas la défaite, et il ne cessait de se faire mettre en échec par ces chiens… Il n'allait pas mourir aussi faible, il n'était pas né pour être en perpétuel échec. Il était fort comme il l'avait démontré à son père en tuant ce dernier. Il voulait démontrer a force au reste du monde, et honorer le Néant par celle-ci. Oui il voulait, mais pour l'instant il était faible, trop faible...
[Je m'occupe des demandes dans la journée^^.] |
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