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| | Les marcheurs (groupe 1) TERMINE |  |
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Dracos Honoris Maître du Jeu
 |  Sujet: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE  Mar 3 Mar 2015 - 18:24 | |
| PREMIER TOURComposition du groupe 3 et tour de jeu prévu (peut changer à tout moment) :
Veren Saemon Autone Matis AbzalonIci, lien du sujet de suiviContexte de base : ce groupe est arrivé le 19 septembre un peu avant le couché du soleil. Il a été accueillit par Edwyn qui a annoncé que le seul moyen désormais de sauver le monde, est de sauver Néant. Le cœur de celle-ci a été volé par une créature enfermée sous le royaume vampirique et que l'on connaît sous le nom de Vraorg le Blanc. Il faut déchirer sa chair afin de récupérer le cœur volé qui bat en lui. De cette façon, l'Esprit Aîné retrouvera son équilibre et renoncera à la destruction du monde. Edwyn a néanmoins était très clair, il a fait venir de très nombreux Marcheurs car il ignore qui sont les élus de la Prophétie. Eux seuls ont une chance face à Vraorg, il faut espérer qu'ils soient dans le lot et que les victimes ne seront pas trop nombreuses...
Edwyn sait qu'il n'y aura pas d'autres arrivants, il part donc avec ce groupe mais marche silencieusement à l'arrière... Avant le départ il leur offre tout de même un cadeau à chacun qui devrait les aider...Evénement : chaque joueur reçoit une pierre précieuse à porter en collier. De couleur verte pour les elfes, bleue pour les hommes, rouge pour les vampires et noire pour les dragons. Elle effacera leurs besoins vitaux pendant tout le temps de leur aventure (faim, soif...) sans conséquence pour leur santé. Ceci étant fait, les Marcheurs partent vers une entrée secondaire qui leur a été indiquée par Edwyn. Mais tout ne se passe pas exactement comme prévu...
Bonne chance à tous.
Dernière édition par Dracos Honoris le Mar 24 Mar 2015 - 18:07, édité 1 fois |
| | | | Dracos Honoris Maître du Jeu
| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Mar 3 Mar 2015 - 18:35 | |
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Evénement :
Alors que le groupe se rapproche de l'entrée, le sol se dérobe soudain sous leurs pieds ! Ils chutent plus ou moins lourdement de plusieurs mètres... Edwyn seul parvient à freiner magiquement sa chute, mais pas celle de ses compagnons. Le risque de blessure est plus ou moins élevé selon la race de chacun.
Lancé de dés :
Dés 1 (Veren) : score 1 = blessure grave.
Dés 2 (Saemon) : score 1, 2 = blessure grave.
Dés 3 (Autone) : score 1, 2 = blessure grave.
Dés 4 (Matis) : score 1, 2 = blessure grave.
Dés 5 (Abzalon) : score 1, 2 = blessure grave.
Pour tous : Plus le score est haut et plus le risque et la gravité de l'éventuelle blessure baisse.
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| | | | Dracos Honoris Maître du Jeu
| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Mar 3 Mar 2015 - 18:35 | |
| Le membre ' Dracos Honoris' a effectué l'action suivante : Lancer de dés#1 'Hasard' :  #1 Résultat :  -------------------------------- #2 'Hasard' : #2 Résultat :  -------------------------------- #3 'Hasard' : #3 Résultat :  -------------------------------- #4 'Hasard' : #4 Résultat : -------------------------------- #5 'Hasard' : #5 Résultat :  Veren retombe comme un chat et s'en sort avec quelques égratignures légères.
Saemon tombe lourdement et se fait mal aux deux jambes mais n'est à priori pas blessé.
Autone tombe sur une vieille banquette, soulève trois tonnes de poussières mais s'en sort sans la plus petite égratignure.
Matis tombe lourdement et s'érafle profondément les deux coudes. Ce n'est qu'un bobo mais il est douloureux.
Abzalon retombe très mal et se casse une jambe. La douleur est atroce, il ne peut plus bouger et va avoir besoin de soins immédiats. |
| | | | Invité Mon identité
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| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Jeu 5 Mar 2015 - 22:19 | |
| - Citation :
- Suite à sa chute, Veren reprend rapidement ses esprits et s'intéresse à ce que sont devenus les autres, plus particulièrement à Abzalon qui s'est blessé. Elle fait ensuite le tour de la pièce et se rend vite compte d'un gros problème, elle ne comporte aucune porte ni aucune ouverture quelconque, ils sont coincés ! Une voix soudainement résonne de derrière le mur en leur conseillant de ne pas tenter de sortir, cela ressemble à une menace... Veren doit faire un choix, en plus elle a l'impression d'avoir déjà entendu cette voix mais ne parvient pas à mettre le doigt dessus !
Choix 1 : elle ordonne à la voix de les libérer immédiatement
Choix 2 : elle utilise un sort ou un moyen physique pour détruire le mur
Choix 3 : elle utilise sa force et son agilité vampirique pour escalader les meubles et ainsi remonter à la surface.
Le voyage jusqu'au lac noir avait été des plus étranges, mais pas vraiment plus que ce qui pouvait les attendre sur place. Une créature portant le nom "d'Edwyn" se présenta à eux mais également leur exposa la situation... Cette créature devait être le fameux dont avait parlé ce traitre d'Alford. Dans tous les cas la situation n'avait pas vraiment grand chose de plaisante, et n'avait rien de véritablement attirant. Ceux qui ne seraient pas sélectionnés risquaient d'aller vers une mort certaine s'ils n'avaient pas de chance, en tout cas c'était de cette manière qu'elle avait interprété les propos de ce dernier qui avait au final décidé de les accompagner non sans leur offrir une sorte de pierre.... La créature de la nuit dévisagea le dénommé Edwyn, le questionnant du regard sans pour autant obtenir la moindre réponse.
Une pierre censée effacer leurs besoins vitaux ? Comment telle magie pouvait-elle exister ? C'était certainement une aubaine pour n'importe quelle créature vivante (ou même morte) de ne plus dépendre de ce genre de besoin et de ne pouvoir agir que par gourmandise ! La vampire, ou plutôt "L'humaine" ne mit pas vraiment longtemps à dissimuler la couleur de cette dernière aux yeux de ses compagnons, la discrétion restait de mise même dans ce genre de situation, seuls les esprits savaient comment réagiraient les humains, encore plus "son" humaine qui était présente dans le petit groupe...
Mais à l'heure actuelle ce genre de problème pouvait vite devenir le cadet de ses soucis, tout comme rendre encore plus instable la situation qui n'en avait pas besoin de plus. D'ailleurs le sol l'était également comme il le prouva en cédant sous leur pas, envoyant la compagnie au fin fond de ce qui semblait être, un trou. Ils pouvaient dire qu'ils avaient touché le fond et heureusement pour elle, elle retomba sur ses pattes avec seulement quelques égratignures ! Ce qui ne fut certainement pas le cas pour tous, l'odeur du sang et le bruit atroce d'os qui se brisent accompagnèrent la réception poussiéreuse !
Ses blessures étaient secondaires et ne mettraient pas beaucoup de temps à se résorber jusqu'à disparaitre. Sa plus grande inquiétude fut pour la matrone, qui bien qu'ayant quelque peu changé depuis leur dernière rencontre restait, pour le moment, son humaine. Heureusement, elle n'eut pas besoin de faire quoi que ce soit de plus que de l'effleurer pour s’apercevoir que cette dernière était indemne. Ce qui n'était pas le cas pour l'autre humain, visiblement mercenaire qui les accompagnait. Avec une jambe dans un tel état il ne pouvait pas espérer continuer la route sans mettre le reste du groupe en danger si ce dernier décidait de le sauver. Elle posa sa main sur le torse de l'humain avant de s'adresser à ce dernier.
"Ne bouge pas, ta jambe est brisée, tu ne ferai qu'empirer les choses." dit-elle simplement au blessé. Si ce dernier essayait de bouger alors qu'elle était sur lui alors elle le forçerait à rester au sol. "Au pire il te faudra une attelle pour que tu quittes cet endroit avant d'y rester pour de bon."
Elle se releva, pour regarder cette fois tout autour d'elle, une pièce faiblement meublée, comme si un jour cette dernière avait servit des êtres quelconques proches d'une culture humanoïde. Il n'y avait guère plus qu'un pupitre accompagné de sa vieille chaise ainsi qu'une banquette tout aussi poussiéreuse que le reste comme si cela faisait des siècles que cet endroit n'avait plus été visité. Les murs faiblement décorés ne laissaient paraitre qu'une tapisserie ancienne aux motifs inexplicables et sans aucun sens aux yeux des profanes. En démontant ces derniers, il y avait assez de matériaux pour s'occuper de l'humain. Mais le soucis était maintenant tout autre.
Une voix, une voix masculine se fit entendre leur conseillant de ne pas tenter de sortir de cet endroit, ou plutôt les menaçant... Sortir, mais par ou ? Il n'y avait ni porte, ni ouverture, même pas derrière le lambeau de tapisserie qui ne souleva qu'un nuage de poussière quand la vampire "humaine" regarda derrière cette dernière. Peut-être qu'en négociant avec la voix ?
"Notre compagnon est blessé, si nous restons ici il va finir par mourir. Vous devez nous laisser sortir pour que nous puissions l'aider !"
Elle semblait comme touchée par la blessure du mercenaire, un joli petit coup de bluff qui aurait pu en étonner, mais également en berner plus d'un, tant la petite touche de désespoir mélangé à de la peur pouvait se faire ressentir. Après tout, la blessure était vraiment mauvaise et son état pouvait facilement s'empirer si les bons gestes n'étaient pas pratiqués très vite ! Un humain ne pouvait se remettre d'une telle blessure sans l'aide de la magie, et il suffisait qu'aucun des compagnons présents ne la maitrise suffisamment pour que rien ne puisse être fait.
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| | | | Alford Gorder Modérateur
Mercenaire
| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Ven 6 Mar 2015 - 22:49 | |
| L'heure était arrivée au final, Vraorg avait ordonné à Alford, et Verith lorsque l'appel d'Edwyn avait résonné de venir en premiers aux alentours du lac noir. Il ne fallait pas être un génie pour deviner que Vraorg ne désirait aucunement que le projet d'Edwyn arrive à son terme, et bon gré mal gré le mercenaire, et le dragon rouge devraient l'aider à accomplir ses funestes destin. Avec l'aide de Verith Alford avait donc pu arriver avant même les groupes de marcheur au lac noir, l'ordre que leur avait donné Vraorg était très simple à vrai dire. Capturer Edwyn, mais il serait compliqué à satisfaire sans aucun doute car Edwyn n'était pas n'importe qui, et d'une certaine manière cela soulageait Alford. S'il était contraint de son mieux d'aider Vraorg, l'idée de ne pas exaucer les souhaits de ce dernier car la tâche serait éventuellement trop dur n'était aucunement pour lui déplaire. C'était à la limite le genre de jour où Gorder aurait préféré avoir une jambe cassé pour la simple raison que le monde, et lui-même d'une certaine manière s'en porteraient bien mieux. Néanmoins il y avait un hic. Parce qu'il fallait bien qu'il y ait un hic, Edwyn serait probablement en compagnie des marcheurs, et ils avaient pour ordre de les tuer si c'était nécessaire, de quoi avoir encore plus de sang sur les mains de un, et de deux provoquer très éventuellement la fin du monde si l'un des élus était tué… Alford, et Verith eurent donc une idée pour éviter un massacre éventuel. Ils montèrent un piège avant que le groupe n'arrive… De telle façon que celui-ci tomberait dans une salle où ils n'auraient aucun moyen de sortir, le deuxième étant que si ils tentaient de sortir de cette salle les murs les tueraient. Bon ce n'était pas l'idéal, mais étant donné que leurs objectifs était Edwyn, et uniquement lui l'on pouvait ainsi éviter avec un peu de chance d'éventuels morts ce qui n'était aucunement pour lui déplaire. Sinon, eh bien ils mouraient broyer par les murs, mais Alford pourrait au moins essayer de les sauver... Et comment dire quand ils tombèrent tous Alford fut partager ente un léger soulagement, et une grande angoisse, celle que tout se jouait maintenant, que ce qu'il faisait était foncièrement mauvais même s'il n'avait pas le choix, peut-être qu'a cause de lui la prophétie serait compromise… Encore, et aussi le fait qu'il entendit un os se briser… Ah bon sang c'était mal partit pensa t-il de son humeur assez sombre... Il jeta calmement un regard à Verith tout en réajustant sa cape, et se rapprocha de la salle par la suite avant de parler. « Marcheurs ! En cette salle vous êtes dorénavant enfermés, et sortir vous ne devez point tenter pour le moment pour vôtre propre sécurité. » Il faisait exprès de parler d'une façon qu'il ne ferait jamais dans la vie courante, après tout avec de la chance on ne pourrait pas savoir qu'il était derrière ce coup ce qui ne serait aucunement pour lui déplaire à vrai dire… Il se retînt de pousser un grincement des dents inquiets en reconnaissant la voix qui lui répondait. Veren bon sang de bon soir ! Parmi tout les vampires d'Armanda il fallait que ce soit elle fichtre ! Il n'avait rien spécialement contre elle, mais il doutait que si elle le reconnaisse elle soit très conciliante, voilà de quoi bien compliqué sa tâche au final... Et elle voulait sortir… Pour le coup c'était hors de question ! Vraorg ne le laisserait pas faire, et il valait mieux pour eux qu'ils ne sortent pas d'ici pour le moment pensa t-il, néanmoins il était soulagé de voir qu'ils tentaient l'approcher diplomatique. Qui sait ? Tout pourrait bien se finir pour eux s'ils négociaient bien… Vraorg voulait Edwyn, pas les marcheurs, et dans la prophétie il n'est fait nul mention du fait que Edwyn est nécessaire après tout… Enfin d'après ce qu'il avait comprit, si ça se trouve il avait tout faux… Sincèrement il espérait qu'Edwyn puisse leurs venir en aide d'une quelconque manière... Il reprit donc calmement en essayant d'être conciliant pour donner un appât auxquels ses interlocuteurs pourraient mordre. « Écoutez moi ! Nous ne désirons aucunement vôtre mort ! Bien au contraire. Et vous vivrez tous, mais seulement si vous acceptez cette simple exigence. Le voyageur viens avec nous, et nous vous promettons qu'il ne vous sera rien fait en contrepartie. Cela est une offre juste ne trouvez vous pas ? » Il avait du mal à retenir l'idée de ricaner d'énervement en racontant cela tellement c'était à des kilomètres ce qu'il pensait réellement. Juste ? Ce marché n'avait rien de juste, mais c'était la seule manière d'une certaine façon de faire en sorte que tout le monde reste en vie... Puis Alford conclut donc ensuite. « Je vais vous parler franchement, si vous refusez vous mourrez, cette pièce n'a aucune issue pour vous. Si vous tentez de sortir les murs de cette sale se refermeront sur vous. Vous n'avez d'autres choix que d'accepter mon offre, je vous conseille de bien y réfléchir donc. A bon entendeur salut! »Et ensuite il attendit calmement la réponse des prisonniers en espérant qu'elle n'impliquerait pas un lot important de problèmes fâcheux... - Spoiler:
Alford et Verith ont reçu l'ordre (mental, par Vraorg) de capturer Edwyn et si possible de tuer les autres. Ils veulent éviter de tuer tout le monde et ont donc monté ce piège qui permettra de capturer le Voyageur. Il doit accepter de les suivre sans résister pour ne pas que tout le monde soit tué. Alford l'annonce à Veren (et aux autres).
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| | | | InvitéMon identité
Mes compétences Invité
| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Dim 8 Mar 2015 - 20:43 | |
| - Spoiler:
Saemon a entendu le marché que l'inconnu leur impose. Il doit faire un choix :
Choix 1 : il tente de détruire/traverser/ou autre le mur avec un sort ou un moyen physique
Choix 2 : il propose de livrer le Voyageur (Edwyn étant pour le moment resté silencieux). Il peut décider de le faire pour de bon ou bien se servir de cela comme un piège (il espère pouvoir se libérer pendant la "transaction")
Choix 3 : il tente d'escalader les meubles pour remonter à la surface par le trou du plafond (mais il ne pourra pas emmener le blessé)
Un mois… Un mois de marche pour en arriver là; une galerie souterraine près du lac noir. La pierre sous eux s’était démantelée, et le sol s’était dérobé prestement sous eux. LA suite avait été douleur et confusion. L’assassin avait réussi à se repositionner sur ses jambes quelques secondes avant d’atterrir lourdement sur le sol. Bien évidemment, le choc avant entrainer son corps au sol dans un grondement étouffé. L’homme masqué retira Écho de sur son visage afin de mieux respirer. Non pas que son masque buccale magique l’empêchait de bien respirer, mais il avait besoin du maximum d’air possible sur le moment. Il resta quelques secondes au sol à souffler lourdement avant de se relever. Arrivé à mi-chemin, il sentit les muscles de ses jambes ankylosées tirer dans tous les sens. -Oh… Oh Pfff!….Après quelques jurons bien placé, il réussit finalement à se redresser totalement, faisait une rapide inspection de son équipement, particulièrement de son arc, les fioles contenues dans son sac, l’intégrité de son armure et bien évidement, le collier magique qui venait tout juste d’entrer en sa possession. Un fois ce petit survol réalisé, il s’intéressa à son environnement, et aux personnes qui le meublaient. Autone fut évidement la première personne recherché par l’assassin. Il la trouva sans grand mal. Elle ne semblait pas blessée, mais il préférait garder un œil, juste au cas. Les autres personnes présentes semblaient s’en être tous sortie relativement bien, enfin, si on ne prenait pas en compte le type à la jambe cassé. Ce n’était certainement pas l’Ombre qui allait le soigner, pas avec ses réserves magiques pauvre. La Chose pouvait bien s’en occupé après tout… de ce qu’il en avait compris, il était supposément tout puissant, un sort de guérisons devait donc être négligeable dans son cas. Pour un groupe d’élu mené par une créature ancienne censée possédé le pouvoir suprême de voir l’avenir, cette expédition avait un début des plus pathétique. À peine avancé et voilà que déjà le petit groupe dans lequel il s’était retrouvé était piégé. Ce n’aurait pas été si critique comme situation à bien y penser, considérant la quantité de meuble présent qui pouvait servir à rejoindre le trou au plafond, sans mentionner son grappin… Mais bien évidement, un malheur n’en attendait pas un autre, et cette situation devint plus claire. Ce n’était pas un accident, mais un piège. La voix d’un homme s’élevait dans la pièce, tordue par la résonnance. Puis, ce fut à la femme qu’il avait croisé en route avec Autone et l’autre type de parler. Elle tentait de jouer sur les sentiments de l’inconnu qui les avait piégés, aux yeux de l’Assassin du moins. Puis les intentions du type en question se précisèrent; il voulait la Chose qui les avait menés ici. L’Ombre n’aimait pas le Tareth, Verith l’avait mis en garde contre ce dernier, alors c’est ce que l’assassin faisait; être méfiant. Sa réflexion à propos du grand dragon rouge s’était accompagnée d’une caresse sur l’écaille de dragon qui ornait sa poitrine. Présent du Salvateur. Il lui avait confié, en lui disant qu’il pouvait l’appelé en injectant sa magie dans l’objet, ce que le Corbeau fit. Si jamais il ne sortait pas de là, son guide pourrait au moins retrouver la trace de son meurtrier. Mais d’ici là, l’assassin n’allait pas se laisser crever sans faire quelque chose. Il réfléchissait donc à ses options. Une sortie signerait la mort de tous et chacun selon les dires de leur ennemis, mais en même temps, il pouvait s’agir de bluff. L’Ombre ne s’y risquerait pas, pour le moment. D’autre solution existait, il n’avait pas à risquer quoi que ce soit tout de suite. Les murs qui les entouraient semblaient solides malgré l’âge… Mais peut-être qu’un mage plus puissant que lui dans la pièce pourrait s’occuper de les oblitérer. D’ici là, le groupe avait besoin de la ressource la plus précieuse de tous afin de s’organiser : le temps. Comment en gagner? Il n’y avait pas trente-six solutions dans leur état : marchander. C’était une chose risqué, mais les batailles n’étaient pas tous des affrontements armées, et ils se trouvaient présentement dans un conflit, verbal pour le moment. L’Homme se leva et alla se camper près de la femme qui avait parlé. Il leva un doigt devant sa bouche en signe de silence, puis lui fit un clin d’œil à travers le loup d’acier qui était ancré comme toujours sur son visage. L’expression visible sur la partie inférieur de son visage, non voilé par quoi que ce soit, était resté neutre et sérieuse, mais il espérait que ces deux signes soient assez clair. Il parla fort, fermement. -Arrêtez de nous prendre pour des imbéciles. Le Tareth sort de cette pièce et nous crevons tous comme des chiens. Si ces murs n’ont pas encore bougé, c’est à cause de la présence de ce type. À moins que ces murs ne puissent tout simplement pas bouger…Il venait de le provoquer. Il voulait voir de ses yeux les panneaux de pierre bouger, même un grincement ferait l’affaire. La pièce dans laquelle se trouvait était meublé, alors l’assassin doutait sérieusement de la crédibilité des menaces de leur ennemi. -Vous voulez le Voyageur? Soit! Je ne mourrai pas en ces murs! Mais nous voulons une sécurité avant tout! Nous avons un blessé ici en ce moment. Nous voulons pouvoir le sortir d’ici avec un autre membre de notre groupe afin d’assurer sa protection. Il faisait de grands signes de négation pendant qu’il parlait afin de montrer au reste du groupe qu’il niait ses propres mots. -Prouvez nous que nous pouvons avoir confiance et le Voyageur sera votre, je vous l'amènerai personnellement. Autrement, aller s’y! Tuer nous tous! Amusez-vous! Il croisa ses bras, survolant les personnes présentes du regard, une expression se voulant ferme, mais trahissant malgré tout l'inquiétude. Il venait après tout de parler pour eux sans les consulter. Mais il n’allait pas attendre que quelqu'un lance un commentaire stupide. Dans le meilleur des cas, son offre serait respectée, mais il doutait fortement. Et dans le pire des cas, ils mourraient tous… |
| | | | InvitéMon identité
Mes compétences Invité
| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Mar 10 Mar 2015 - 20:03 | |
| Ils étaient tous là... Une poignée de volontaires que rien n'aurait pu rassembler si ce n'était le désespoir de voir leur continent sombrer de plus en plus rapidement. Etaient-ils plus ou moins nombreux qu'il ne l'aurait cru ? Cette question n'avait pas de réponse car en vérité, il ne se l'était même pas posée. Viendraient ceux qui se sentaient concernés par l'avenir d'Armanda, et si les Marcheurs ne s'y trouvaient pas eh bien... Cela voudrait simplement dire que le continent ne méritait pas d'être sauvé. Mais il gardait espoir, ceux qui étaient venus feraient de leur mieux donc il se devait de leur donner les meilleures armes possibles pour réussir. C'était sa responsabilité, où qu'elle doive le mener, il l'assumerait jusqu'au bout.
Et c'était là justement que la question devenait brûlante. Où tout cela allait-il le mener ? Interrogation bien étrange pour un Tarenth habitué à lire l'avenir avant même qu'il ne se déroule. Mais les faits étaient là, il était arrivé au bout du chemin. Le destin était devenu si trouble qu'il était désormais incapable de le lire à plus de quelques secondes d'avance, et encore... Il fut surprit au même titre que les autres lorsque le sol se déroba sous leurs pieds et ne dû l'atténuation de sa propre chute qu'à ses pouvoirs instinctifs. Il ne pu même pas les rattraper, pour son plus grand déplaisir et si il parvint tout de même à écarter les voiles du futur pour identifier leurs agresseurs, il n'en resta pas moins qu'ils se retrouvèrent tous enfermés dans une pièce embrumée de magie... Le véritable instigateur de tout cela n'était pas difficile à deviner, et c'est ce qui l'incita à garder un silence prudent au moins pendant le début de l'échange, il voulait en savoir plus avant de possiblement intervenir. Et puis si les sauveurs du continent se trouvaient dans ce groupe il se devait de les laisser prendre l'initiative, le moindre agissement inconsidéré pourrait avoir des conséquences néfastes sur le déroulement de la prophétie...
Serein, bien que ne comprenant les mimiques de l'humain qu'avec un petit temps de retard, il prit le temps de s'approcher de celui qui était blessé et de resouder magiquement l'os brisé avant d'annoncer à voix haute :
« Je te suivrais bien Corbeau, mais je serais alors obligé de tuer ces deux idiots et cela ferait le jeu de notre ennemi commun. Ils sont ses pions et il les a déjà sacrifiés, mais je refuse d'être leur bourreau. Même si une leçon ne leur aurait pas fait de mal...»
Il avait encore élevé la voix sur sa dernière phrase pour mieux l'adresser à l'humain et au dragon qui se trouvaient derrière le mur. Avec un sourire d'excuse, il posa sa main sur l'épaule de l'humain blessé afin de lui transmettre assez d'énergie et murmura pour lui seul :
« Le chemin sera difficile pour toi mon ami, même resoudée, ta jambe va te faire souffrir. Courage. Je reviendrais vers vous dès que je le pourrais. En attendant, tâche de ne rien te briser d'autre...»
Et c'est sur ces mots, sans en rajouter un de plus, qu'il disparu aux yeux du groupe. Téléporté à l'extérieur de la salle, il passa tout près de Verith et d'Alford sans qu'ils ne puissent le voir ou le toucher. Il avait de la route à faire et peu de temps pour éventuellement venir en aide aux groupes les plus avancés. Il faillit donc passer ainsi sans un mot, sans un regard pour les deux infortunés. Mais quelque chose au fond de lui même le fit se retrouver au dernier moment, les lèvres pincées de déplaisir devant ces deux êtres qui avait éveillé sa colère. Elle couvait toujours en lui, mais plus assez férocement pour qu'il ne se décide à leur souffler quelques mots du fond de son invisibilité :
« J'épargne vos vies, parce que Vraorg est aussi mon ennemi. Mais je ne vous viendrais pas en aide, vos erreurs vous appartiennent. C'est à vous seuls de les réparer, même si les chances de réussir sont infimes... »
Voir quasiment inexistantes, il ne savait pas trop. Cela ne le concernait de toutes façons plus du tout, il leur avait donné la seule information qui pouvait les aider le jour où ils avaient accomplit leur sottise, ils devraient faire avec. Mais il devait autre chose à Verith, même si il ne se considérait pas directement responsable de sa malédiction, il s'estimait tout de même endetté. Aussi lui offrit-il un murmure, comme un cadeau :
** Tu trouvera Verith... **
Ses mots résonnèrent très étrangement, soutenus par la magie du Lien. Ils éveillèrent la vieille trace qu'il avait laissé dans l'âme du dragon le jour où il avait été maudit, brûlant profondément mais sans douleur son esprit de ces mots du passé : **Tu trouvera Verith. Tu trouvera la réponse, je le sais.**
Comme un baume, ses mots et la magie qui en découlait glissèrent sur l'âme ancestrale en lui insufflant force et confiance puis entrèrent en contact avec l'emprise que Vraorg gardait sur Verith. Il n'en fut pas délivré, loin de là, mais les liens se firent moins serrés. Le Voleur de Coeur n'eut aucune réaction, la magie du Lien était trop profonde pour qu'il ressente un tel échange entre Edwyn et le dragon rouge. Ceci étant fait, et conscient que les deux prisonniers étaient très loin d'être libérés de leurs terribles liens, le Tarenth continua sa route après une dernière recommandation :
"Ne te trompe plus d'ennemi..." |
| | | | Verith Modérateur
Dragon Libre
| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Mer 11 Mar 2015 - 19:18 | |
| - Citation :
- Sans libérer tout à fait Verith de l'emprise de Vraorg, l'intervention d'Edwyn (désormais hors de portée) lui a permit de retrouver une certaine marge de manoeuvre. Il peut donc faire un choix (Alford n'étant pour sa part pas libéré, il est sur le point de déclencher le piège malgré lui pour tuer les membres du groupe !)
Choix 1 : Verith empêche Alford de déclencher le piège (il doit pour cela l'attaquer)
Choix 2 : Verith n'empêche pas Alford de déclencher le piège ¤ Les conséquences de la colère sont beaucoup plus graves que ses causes. – Marc Aurèle
¤ Tendre un piège, voilà un plan au combien déshonorant, malheureusement Alford et Verith n'avaient pas le choix. Vraorg leur avait demandé de capturer Edwyn et de tuer si possible ceux qui l'accompagnaient. Autant dire que le blanc désirait la mort des malheureux qui accompagneraient le Tarenth. Ce bipède entrainait toujours des ennuis importants à tous ceux qui avaient le malheur de croiser sa route. Ainsi, le rouge et l'humain s'étaient mis d'accord pour mettre en place un piège afin de coincer le Tarenth et les plausibles marcheurs qui pourraient l'accompagner. Avec de la chance, Ruddy se rendrait de lui-même, ou alors ses compagnons le vendraient pour pouvoir sortir. Verith n'aurait pas hésité un seul instant à influencer leur choix et révélant quelques vérités peu appréciables sur le banni. Quelques jours plus tôt, le rouge avait réussi à convaincre Fabius Kohan de répondre à l'appel du voyageur. Ce misérable allait avoir un rôle décisif dans leur libération de l'esprit de Vraorg. Dire que tout allait dépendre d'un bipède, cela le rendait malade.Quoique cet idiot ait marché et c'était empressé de lever des troupes pour se rendre sur place. Mais les deux compères n'avaient fait qu'une partie du voyage avec ce roi arrogant, devant répondre à l'appel de Vraorg et arriver là- bas avant tout le monde. Pour une fois celui-ci avait fait quelque chose de bien, il lui avait épargné de se farcir tout le voyage avec ces bipèdes et ses hommes, leurs déplacements étant semblables à celui d'une limace. Peut-être aurait-il dû l'enlever ? Faire quelque chose de propre et net, attendre la nuit, éventrer le palais pour ensuite se saisir de lui pendant son sommeil avant de s'envoler . Une prochaine fois sans doute. Quoi qu'il en soit, le « plan » fonctionna comme prévu puisque Edwyn, accompagné d'un groupe, arriva et déclencha le piège tendu par les deux pantins qu'étaient le colérique et le naïf. Ce fut même presque trop facile. Ruddy n'avait pas vu le piège. Lui qui est capable de voir l'avenir. Peut-être avait-il décidé de ne pas l'esquiver ? Non, cela ne lui ressemblait pas. Cela lui aurait fait perdre du temps, et le temps le Tarenth en manquait puisqu'il était tout le temps en train de courir à droite à gauche. Sans doute avait-il été incapable de le voir. L'avenir était-il si instable ? C'était de toute façon au mieux. Même quand Edwyn pouvoir voir l'avenir il ne s'en servait pas à bon escient. Après tout, il avait vu que le rouge deviendrait un « constructeur », mais il ne lui avait pas dit comment, il ne lui avait pas dit qu'il serait maudit que se serait à cause de cela qu'il serait obligé de bâtir et non plus de détruire. Mieux encore, si celui-ci était capable de voir l'avenir, pourquoi n'a-t-il pas vu sa propre erreur ? Celle d'offenser le rouge au point tel qu'il déciderait de s'en prendre à lui au travers de la dague, mais libèrerait les chaînes de l'esprit de Vraorg. Ne voulait-il pas sauver le monde. Alors pourquoi n'avait-il pas vu ceci ? Non pour Verith, voir l'avenir était décidément une bien mauvaise chose, il en était mieux ainsi si le Tarenth ne pouvait plus le voir. Après tout, n'est ce pas en partie à cause de ce pouvoir qu'il fut banni. Le piège fonctionna donc, et les bipèdes pris dedans commençaient déjà à s’agiter. L’un d’eux s’était même blessé. Verith le savait, il le sentait, au travers de malédiction. Il s’agissait d’une jambe cassée. Tâchant de faire obstacle à cette maudite empathie, le dragon s’efforça de rester concentrer, guettant le bon moment. L’une des bipèdes à l’intérieur vint réclamer de l’aide. Tch, pas un seul mot de vrai dans ses paroles. Puis ce fut au tour … de Saemon. L’avatar de l’ire étouffa un grondement d’autant plus qu’il sentit celui-ci l’appeler au travers de l’écaille dont il lui avait fait don. L’imbécile ! Que faisait-il ici ? Il lui avait pourtant dit de ne pas venir ! Les bipèdes ne pouvaient donc pas se contenter d’obéir ?! Verith ne répondit pas à l’appel de son protéger. Pas encore. Et enfin, celui qui était resté silencieux depuis le début s’avança. Le son de la voix du Tarenth suffit à éveiller la rancœur du rouge qui crispa ses pattes avant, labourant la roche de la galerie dans laquelle il se trouvait. L’envie de défoncer la paroi pour le rejoindre et se jeter sur lui à nouveau était intense. Disloquer le corps de l’être qui accaparait une grande partie de son ire. Son envie de tuer Edwyn ne s’était pas estompé… jamais elle ne s’estomperait. Jamais il ne pardonnerait. Le mal était déjà fait. A la grande surprise de Verith, il sentit le Tarenth disparaitre. Suivant les sentiments de ce dernier uniquement grâce à sa malédiction, le rouge sut que celui-ci passait entre lui et Alford. | « J'épargne vos vies, parce que Vraorg est aussi mon ennemi. Mais je ne vous viendrais pas en aide, vos erreurs vous appartiennent. C'est à vous seuls de les réparer, même si les chances de réussir sont infimes... » |
Verith ne put, et ne retint pas un grondement amusé aux paroles d’Edwyn. Il savait Ruddy arrogant, mais à présent cela frisait le mauvais goût. Lui l’innommable banni qui osait donner des leçons. Il lui arracherait la langue en premier lorsque l’occasion de le démembrer lui serait donnée. | ** Tu trouveras Verith... ** |
L'esprit du Tarenth résonna soudainement dans le sien, venant faire échos aux paroles que ce misérable avait osé lui proférer après que par sa faute, il se soit fait maudire par Vie. Toutefois, ne s'y attendant pas, il sentit la magie virevolter en lui jusqu'à attendre l'emprise de Vraorg. L'énergie libérée par ces simples mots sembla venir se loger entre les liens qui enserraient la volonté du rouge, venant l'en soulager. Que venait de faire Edwyn ? Il venait de le libérer. Non, il sentait toujours la présence de Vraorg contre son esprit. Le rouge semblait se sentir plus léger... plus libre, sans pour autant l'être totalement. L'enfant de l'orage gronda légèrement perplexe et méfiant. Utilisant le pont établi par Edwyn il s'adressa à lui, ignorant si celui-ci parviendrait toutefois à l'entendre. | ¤ Toi le banni donneur de leçons, en voilà de la part du maudit. Prend gardes aux mots que tu profères Edwyn. Tu m'as dit devoir cristalliser ma haine sur toi. J'ai dit que je préférais voir le monde brûler que te voir parvenir à le sauver. J'ai voulu t'attaquer et le monde à accélérer sa chute. Tout se passe comme nous l'avons énoncé Edwyn. Toi qui as les yeux braqués vers l'avenir, n'oublie pas d'observer le présent. Car c'est ce qui se passe en ce moment qui détermine le futur. Par nos actions nous avons éveillé la colère de l'autre. L'on m'a dit un jour que les conséquences de la colère sont plus graves que les causes qui l'ont déclenché. Toi qui as éveillé la mienne, médite là-dessus. Moi qui ai éveillé la tienne, j'en ferais de même. Ainsi nous nous comprendrons... ou alors nous nous déchirerons. ¤ |
Le contact fut finalement rompu, le colérique n’avait rien d’autre à rajouter. Pour lui, le chemin final était déjà tout tracé. Ils s’entre-déchireraient. Verith souhaitait la mort d’Edwyn. Et Edwyn en disant épargner sa vie, laissait sous-entendre vouloir la sienne aussi. Il espérait simplement s’être fait comprendre du Tarenth. Celui-ci se disait exempt de toute responsabilité. Il n’en était rien. Les dernières paroles de Ruddy résonnèrent avant que celui-ci ne s’évapore définitivement, arrachant un sourire au dragon. Au non il ne se trompait pas d’ennemi, il ne s’en était jamais trompé d’ailleurs. Vraorg était son ennemi, il était l’ennemi à abattre … pour le moment. Le Tarenth aussi était son ennemi, il en serait toujours ainsi à moins d’un miracle. Et lorsque l’affaire du dragon blanc serait close, le cas Edwyn pourrait à nouveau être ouvert. Mais sur l’heure, la formule l’ennemi et mon ennemi est mon ami pouvait être appliquée. Soudainement, l’esprit de Vraorg retentit. Le dragon blanc ordonna d’activer le piège pour tuer les marcheurs. Bizarrement, Verith qui lui aussi venait de recevoir cet ordre était libre de refuser d’agir. L’intervention d’Edwyn avait rendu possible une opposition de sa part. Il pouvait refuser. Mais peut-être pouvait-il plus que cela ? Verith observa l’humain. Il ne pouvait le laisser faire cela. Déjà parce qu’un marcheur se trouvait peut-être à l’intérieur, même si Edwyn les avait abandonnés. Mais surtout, parce que parmi eux se trouvait l’un de ses protégés. Saemon. Ainsi donc l’un de ses protégés allait causer la mort d’un autre de ses protégés. Même si le premier n’avait pas le choix. Non, il ne pouvait accepter cela ! Verith fit rugir son esprit à l’intérieur de celui du Corbeau, mais également dans celui de tous les autres. | « Corbeau ! Sors de ce piège et emmène les autres nuisibles avec toi ! Je vais gagner du temps. » |
L’enfant de l’orage concentra son esprit se préparant à un assaut futur de la part de Vraorg après ce qu’il s’apprêtait à faire. Dire qu’il aurait préféré garder cet atout donné par Edwyn pour plus tard. Malheureusement le rouge s’était obligé. Sa liberté et son honneur ? Même si le rouge était très attaché à la première, la considérant même comme capitale, le second avait une importance plus grande encore. Dans le même temps, la queue du dragon de l’ire se braqua avant que le rouge ne l’envoie en direction d’Alford. Il avait dans l’intention de l’écraser contre l’une des parois de la galerie et de le maintenir immobiliser aussi longtemps qu’il pouvait, afin de l’empêcher d’actionner le piège. Bien entendu, il ne voulait pas blesser outre mesure cet humain qui était aussi sous sa protection, mais peut-être n’aurait-il pas le choix. Durant son attaque il s'adressa uniquement à lui. | « Alford résiste lui, n’esquive pas ! » |
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| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Ven 13 Mar 2015 - 3:20 | |
| - Spoiler:
Juste après le départ d'Edwyn, le groupe comprend que le piège risque de se refermer très rapidement. Les a-t-il abandonné ou savait-il simplement qu'ils se sortiraient d'affaire ? Le fait qu'il ait soigné le blessé laisse penser que la deuxième hypothèse est la bonne.. Mais encore faut-il réussir à survivre maintenant !
N'ayant d'autre choix, Autone comprend qu'elle va devoir trouver un moyen de détruire le mur opposé à celui d'où viennent les voix. C'est à elle de jouer...
Jamais Autone n’avait pensé se retrouver à voyager avec ces trois personnes qui lui étaient proche, même si elle connaissait peu la vampire dont elle ignorait la race. Retrouver le corbeau et Sylira apaisait la hargne de la petite femme, passer tous ces jours en compagnie de ces trois personnes lui avait été agréable même si le voyage avait été très, très long aux yeux du rossignol. Autone songea que l’aventure n’allait pas non plus être très courte s’ils avaient besoin de ce genre d’effet magique. Mais l’ironie devait bien lui jouer un tour ou deux, depuis le temps qu’il n’avait pas frappé, ils avaient marchés tout ce temps pour ne plus sentir le sol sous leurs pieds alors que le groupe tombait dans ce qu’on pouvait appeler un trou, mais ce n’était pas un trou…C’était une salle. La petite femme n’eut pas le temps de penser à arrêter sa chute, heureusement elle tomba sur un sofa qui révélait que ce salon n’avait pas été utilisé depuis longtemps. Autone ferma les yeux en toussant un peu avant de se lever pour s’éloigner du meuble. Son attention fut portée vers un homme inconnu qui était couché sur le sol et semblait beaucoup plus blessé que ses amis. Elle ne put s’empêcher de le regarder avec inquiétude, elle n’aimait pas voir les gens souffrir. Sylira lui ordonna presque de ne pas bouger et Autone n’arrivait pas à changer d’expression en réalisant qu’elle ne pouvait rien faire du tout. Puis le rossignol porta une deuxième attention envers les autres membres du groupe pour être certaine qu’ils ne s’étaient pas blessés s’en qu’elle s’en aperçoive. Elle s’approcha de Matis en voyant ses coudes éraflés puis lui adressa un sourire rassurant en réalisant que ne n’était qu’une blessure superficielle. La voix qui leur conseillait de ne pas tenter de sortir était familière, mais Autone n’arrivait pas à mettre un prénom sur cette première. Mais qu’est-ce que c’était que cette histoire de leur livrer le voyageur, il était avec eux dans le piège, s’ils les tuaient, lui aussi y passerait. À moins qu’ils le veuillent mort ou vif, dans ce cas, la stratégie faisait plus de sens. Autone soupira en entendant Sylira ordonner leur libération, puis Saemon la négocier. Mais elle ne dit rien, juste au cas où le plan du corbeau fonctionnerait. Puis le voyageur s’opposa, alors apparemment, sa petite stratégie ne fonctionnerait pas. Et une voix qui venait du même endroit que tout à l’heure s’adressa à Saemon, mais elle était différente, ce n’était pas la même personne. La jeune femme fronça les sourcils, le corbeau connaissait celui qui les avait piégés? Mais apparemment, il n’y avait pas de temps pour les questions, ils devaient trouver un moyen rapide de sortir de cette pièce. La petite femme leva la tête puis elle regarda autour d’elle…Si les murs pouvaient se refermer, il devait bien y avoir quelque chose à l’extérieur de ceux-ci? Et les voix venaient bien de quelque part! Sauf que se diriger vers ceux-là, ce n’était pas une bonne idée. Sur un coup de tête, Autone se dirigea vers le mur opposé duquel venaient ceux qui avaient posé le piège. Le rossignol planta l’une de ses dagues dans le mur et tenta de tirer vers le bas pour faire une déchirure. Mais quelle idiote, elle n’avait aucune force physique, l’avait-elle oublié? La petite femme récupéra sa dague, l’orgueil blessé de ne même pas pouvoir la retirer du mur avec facilité. - Écartez-vous je vais…tenter quelque chose. Autone recula pour revenir vers le meuble sur lequel elle avait atterri plus tôt. Elle ferma le poing alors que son bras était devant elle * et la banquette fut projetée sur le mur en soulevant autant sinon plus de poussière que plus tôt. Summer s’approcha du mur qui n’était plus tout à fait complet. Un grand trou avait été formé suite au sort que le rossignol avait utilisé. Heureusement qu’elle avait réussi son coup, la jeune femme avait remarqué qu’utiliser des sorts était plus difficile ces derniers temps. Sans demander l’avis de ses amis, la jeune femme s’engagea n dehors de la salle en sortant par le trou qu’elle avait créé. Elle se retrouvait en fait dans ce qui semblait être un tunnel. Le rossignol tenta d’utiliser un sort pour créer des flammèches, histoire d’avoir une source de lumière mais elle n’y arrivait pas…Définitivement, ça n’avait vraiment été qu’un coup de chance. *[Offensif] ChocProjette la cible et tout ce qu'il y a devant et derrière un peu plus loin Geste clé : Refermer le poing devant soi |
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| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Sam 14 Mar 2015 - 10:46 | |
| - Spoiler:
Grâce à Autone, le groupe a pu sortir du piège. Ils atterrissent dans un long couloir éclairé par des torches et jouxtés par de nombreuses cellules. Apparemment ils ont atterri dans les geoles du peuple vampirique ! Très vite, ils tombent sur une zone toute calcinée, une partie du plafond s'étant même effondrée en bouchant presque le couloir. Des armes et des corps gisent au sol, on s'est battu à cet endroit... Le pied de Matis bute contre quelque chose, une écaille ! D'un beau bleue, elle ne peut avoir appartenu qu'à un dragon... Mais il n'a pas le temps d'y réfléchir, un cri retentit derrière eux :
"Chef ! Les revoilà !!!"
Matis ignore avec qui ils ont été confondu, mais mieux vaut sans doute ne pas le savoir... Deux choix s'offrent à lui :
Choix 1 : continuer à avancer dans ce couloir (l'éboulement permet quand même de passer)
Choix 2 : passer par l'ouverture qui se trouve sur le côté, c'est un autre couloir qui semble descendre.
Un mois de marche, un long, très long mois de marche après avoir perçu l’appel du voyageur rencontré des semaines avant cette sombre bataille. Que lui voulait-il aujourd’hui ? Mais il dû rapidement se rendre compte qu’il n’était pas le seul à avoir été « convoqué », c’est d’ailleurs dès l’instant où il perçu le message qu’il aurait dû comprendre qu’il n’était pas seul visé. De toute manière il avait été clair dans son message, les évènements qui allaient se dérouler étaient d’une telle importance qu’il ne pouvait pas passer à côté et laisser les autres se battre à sa place. Alors il s’était équipé pour la guerre en ayant une pensée pour tout ceux qu’il laissait ici… Mais il n’avait pas le choix, il devait y aller c’était plus fort que lui, c’était plus fort que tout ce qu’il avait connu jusqu’à présent. Comme un ordre mental, une sentence qu’il ne pouvait ni ne voulait éviter. Il s’était donc mis en route, équipé tel le forestier armé qui voyage sur les routes d’un Empire en pleine guerre civile depuis des mois. Il pensait faire la route seul jusqu’à sa destination, mais il n’en fut rien car il tomba nez à nez avec un groupe de voyageur dont il connaissait certains membres. Autone et l’humaine qu’il avait rencontré et avec qui il ne s’était pas super bien entendue, en même temps elle avait vachement mal prit ce qu’il avait fait à une certaine elfe… En même temps Alford ne lui avait pas tout raconté, ou tout du moins il lui avait conté l’histoire en la tournant d’une manière bizarre. Depuis, on ne pouvait pas dire qu’ils étaient tous deux les meilleurs amis du monde… Mais comme elle aussi avait été « conviée » via l’appel du voyageur, ils allaient devoir faire route ensemble. En plus de ceux qu’il connaissait, il y en avait deux autres qu’il ne reconnut pas, qui pouvaient-ils être ? Il ne le savait pas et ne le saurait pas tout de suite. Une fois arrivé à leur destination il retrouva le voyageur qui leur expliqua la situation avant qu’il ne se mette en route pour les profondeurs insondables de la terre elle-même. A cet instant il sentit une boule se nouer dans son estomac, il ne sentait pas du tout ce qui allait se passer ici, comme s’il sentait qu’il approchait d’un ennemi mortel. Comme s’il sentait un piège se refermer sur eux…. Il craignait de n’être pas assez préparé à la suite. Et cette suite lui donna raison… Ils tombèrent dans le piège le plus évident que l’on aurait pu trouver dans une pareille situation, le sol se déroba sous leurs pieds et le groupe tomba avec plus ou moins de brutalité sur le sol. Il est vrai, la douleur avait été vive même s’il avait connu pire, mais il souffrait de sa blessure. Malgré cela il ne pu s’empêcher de regarder Autone en premier, s’était-elle fait mal ? S’était-elle blessée ? Mais heureusement elle n’avait rien, et elle-même était venu voir comme il se portait, cela voulait quand même dire quelque chose non ? Il se secoua un peu et se préoccupa enfin de sa propres blessure, ce n’était rien de grave mais il allait avoir mal à chaque fois qu’il bougeait les bras. Contrairement à l’homme qui s’était, sans doute, cassé la jambe, il ne s’en sortait pas si mal que ça. Il essaya de s’approcher de lui alors qu’une « conversation » avait lieu près de lui entre ses compagnons valides et les responsables du piège. Alors qu’il essayait de déplacer l’homme blessé délicatement pour voir ce qu’il avait, il sentit s’approcher le voyageur et appliquer sa magie sur le blessé. Il lui parla, mais Matis n’entendit rien, il est des fois où les paroles ne vous été pas destiné et il ne pouvait en être autrement. Une fois ceci fait, le voyageur disparu, alors Matis tendit une main amicale au blessé pour l’aider à se relever. Ca va aller petit ? Si tu as besoin d’un coup de main dit le moi, on est dans la même barque et je vais pas te laisser crever ici.Pendant ce temps, les autres essayaient de trouver un moyen de sortir de là, que ce soit en hurlant sur les responsables dont il ne reconnut pas les voix ou alors, comme le faisait Autone, trouvait un réel moyen de sortir de là. Il fut un peu sur le choc de la voir utiliser une magie aussi puissante, mais il avait toujours eu confiance en elle concernant ses capacités. Alors il était fier d’elle quand il vit que c’était elle qui les avait sortie de là, mais il ne lui dit, elle n’avait pas besoin de le savoir. Matis pénétra rapidement dans l’ouverte, Héritage et son bouclier méduse avait été tiré au cas où et il faisait attention à ce qu’Autone et les autres le suive bien car ils ne pouvaient pas se permettre de rester là. L’ouverture donna sur un grand couloir parsemé de cellule et il se sentit très mal à cet instant car il se trouvait pour la seconde fois dans les geôles d’un camp vampire… A la différence que cette fois il s’agissait ni plus, ni moins des geôles de l’ «Empire » vampirique… Autre chose qu’un simple camp de guerre. Il se ressaisit et continua de courir vers l’avant, il ne pouvait faire autrement de toute manière. Il vit des larges zones où des combats avaient eu lieu, il découvrit des armes, des corps, des impacts et des coups contre tout ce qu’il y avait dans le coin. Un instant plus tard il se prit les pieds dans ce qui sembla être une écaille de dragon, une grande écaille bleue…. Mais il n’eut pas le temps de se poser plus de question car déjà il entendait de nouveau bruit non loin de là. Quelqu’un pensait avoir retrouver un groupe et ne semblait pas mécontent de l’avoir fait. Avec la chance qu’il avait cela ne pouvait être que des vampires en chasses contre la chose qui rodait dans le coin mais il n’avait pas le temps de valider ses craintes. Sur un des côtés il vit une sortie plus éloigné de l’éboulement qui ne lui inspirait rien de bon, alors il se dirigea vers ce chemin en guidant les autres. Il faut partir d’ici tout de suite ! Je ne sais pas ce qui se rapproche mais c’est loin d’être des amis qui vont nous offrir des fraises ! Alors on se bouge le fondement !Tout ce qu’il espérait s’était de ne pas s’être trompé en choisissant le chemin de côté… De toute manière il se devait d’assumer chacun de ses choix, il était capitaine après tout et il devait mener cette trouve aussi loin qu’il le pouvait. |
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| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Mar 17 Mar 2015 - 19:20 | |
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Evénement (délai dépassé) :
Matis semble avoir fait le bon choix. Le chemin qu'il fait prendre au groupe est sur et les éloigne des vampires qui cherchent sans succès à les localiser. Rassurés à ce sujet, les aventuriers trouvent un nouveau couloir qui descend en pente raide, ils l'empruntent dans l'espoir que cela les rapprochera de leur but.
Des heures entières passent, ils marchent sans savoir si c'est le jour ou bien la nuit. N'ayant pas besoin de manger ou dormir, ils avancent vite et s'aperçoivent finalement qu'ils ont quitté les territoires vampiriques. L'obscurité est plus épaisse, il n'y a aucun bruit. Pourtant, l'instinct d'Abzalon lui fait prendre conscience que quelqu'un, ou quelque chose, les suit !
Alors qu'il s'apprêtait à prévenir ses camarades, il s'aperçoit un peu trop tard que les minutes qu'il a passé à observer l'obscurité derrière eux ont suffit pour qu'il soit séparé du groupe, ils ne l'ont pas vu s'arrêter ! Il tente de les rattraper mais sa jambe ne le lui permet pas. Et il est très vite rattrapé...
Une créature attaque Abzalon ! Il semble s'agir d'un vampire extrêmement ancien, l'un de ces sangs froid qui a décidé de rester vivre sous terre et qui y a dormit pendant des siècles, perdant peu à peu l'esprit... Le sang de l'humain l'a rendu fou de désir, il lui saute à la gorge !
Jet de dés :
Résultat inférieur ou égal à 5 : Abzalon ne peut rien faire contre la créature. Kylian, Esmelda et Cynoë arrivés par derrière volent à son secours et font fuir la bête mais le mal est fait. Même si il n'a pas été mordu, il est tout de même sans un sale état. Le Voyageur apparaît et offre de le ramener à la surface. Abzalon sort de l'intrigue.
Résultat supérieur à 5 : Abzalon lutte pour sauver sa vie et récolte quelques nouvelles blessures mais par chance Kylian, Esmelda et Cynoë arrivés par derrière volent à son secours et font fuir la bête avant que le pire n'arrive. Le groupe revenu en arrière les retrouve.
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| | | | Dracos Honoris Maître du Jeu
| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Mar 17 Mar 2015 - 19:20 | |
| Le membre ' Lorenz Wintel' a effectué l'action suivante : Lancer de dés'Hasard' : Résultat :  Abzalon reste dans l'intrigue mais reçoit un avertissement de la part du staff. Si le délai est de nouveau dépassé il y aura sortie d'intrigue immédiate et interdiction de s'inscrire aux prochaines. |
| | | | Kylian Wallam Mon identité
Mes compétences
| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Jeu 19 Mar 2015 - 20:44 | |
| S'ils étaient parvenus à esquiver le sort de protection, le sort d'alerte n'avait pour sa part pas tardé à leur attirer des ennuis, de gros ennuis même, exactement comme l'avait craint le renégat vampirique. Des cris particulièrement inamicaux retentirent presque aussitôt, tandis que les lueurs de plusieurs sorts vinrent éclairer les ténèbres du souterrain qu'ils avaient emprunté. L'un d'eux manqua de peu atteindre la princesse mais termina finalement sa course dans la paroi rocheuse, explosant et provoquant un éboulement qui passa lui aussi bien près d'écraser le couple des amants interdits. Par miracle, ils évitèrent les plus grosses pierres et n'eurent à déplorer qu'un peu de poussière sur leurs vêtement, mais il apparut bien vite que leur chance n'était peut-être pas aussi efficace qu'ils auraient pu le souhaiter. Les gravats obstruaient en effet désormais totalement le passage et rendaient impossible tout retour en arrière, mais plus grave encore, Cynoë et Esmelda avaient été séparés l'un de l'autre et la panique qui s'empara aussitôt de la jeune femme fit craindre le pire au vampire. Si le petit écailleux avait été écrasé... Non, mieux valait ne même pas y songer, c'eut été un choc trop horrible à encaisser pour la princesse. Soucieux d'entretenir la petite flamme d'espoir qu'il sentait battre furieusement dans le coeur de son aimée, le vampire s'approcha et referma rapidement les bras sur elle, la serrant contre lui tandis qu'il l'éloignait des gravats en s'efforçant de la calmer. « Esmelda ! Esmelda ! Ça ne sert à rien, il y a plusieurs tonnes de rochers à déplacer, même par magie, cela te prendrait des jours entiers pour dégager un passage et si Cynoë est vraiment coincé là-dessous, tu risques seulement d'aggraver sa situation. » Il lui prit alors le visage entre les mains, tendrement mais fermement, pour l'obliger à lever ses yeux embués de larme vers les siens, poursuivant avec toute la force de persuasion qu'il était capable de démontrer : « Pour l'instant, Cynoë a besoin que sa dragonnière garde la tête froide, tu entends ? Alors ferme les yeux et concentre toi, concentre toi sur ton lien. Tu sens sa présence ? Il est avec toi et il ne te quittera pas, jamais aucun éboulement ne pourra se mettre entre un dragon et sa liée. Nous allons retrouver Cynoë, je te le promets. » Et même plus rapidement encore qu'il ne l'aurait pensé, puisqu'il apparut rapidement que la jeune femme pouvait à présent ressentir de plus en plus nettement la présence de son lié, lequel avait profité de sa petite taille pour s'aventurer entre les plus gros rochers et rejoindre le couple dont il avait été séparé. Kylian laissa quelques instants au dragonnet et à sa dragonnière pour profiter de leurs retrouvailles, puis les encouragea à reprendre la route : il leur fallait à présent trouver comment rejoindre le reste du groupe. N'ayant pas vraiment d'autre choix, le trio s'engagea dans le seul couloir qui s'offrait à eux, déambulant dans des grottes dont la disposition n'évoquait que peu de souvenirs au renégat. Ils marchaient ainsi depuis quelques minutes seulement, lorsqu'un lointain bruit de pas vint alerter l'ouïe du vampire. A en juger par le son et les vibrations, il s'agissait d'une créature massive et imposante, bien plus que n'auraient pu l'être les plus impressionnants colosses bipèdes ou animaux sauvages. Il s'agissait donc d'un dragon, et d'un dragon de belle taille encore bien. Mais l'écailleux n'était pas seul, c'était une certitude quand bien même il n'était pas encore possible pour le vampire de percevoir précisément qui l'accompagnait. Peut-être s'agissait-il de leur groupe, quoique dans le souvenir qu'il en avait, Moëbius ne lui avait pas semblé aussi lourd que celui qui approchait. Cette hypothèse vola d'ailleurs rapidement en éclat lorsque le couple et leur petit compagnon à écailles débouchèrent dans une vaste grotte, pour tomber nez à nez et museau à museau avec nuls autres que le dragon écarlate, Verith de son nom, accompagné du traître qui avait vendu la rébellion aux alayiens, Alford Gorder en personne. « Par le Dracos, qu'êtes vous venus faire ici exactement ? » Pour connaître autant l'un que l'autre de ces deux olibrius, Kylian ne pouvait décemment pas éprouver un quelconque autre sentiment qu'une méfiance exacerbée à l'idée de les rencontrer ici aujourd'hui. D'ailleurs, sans même avoir totalement conscience de ses propres gestes, l'archer vampirique avait déjà resserré ses doigts sur la poignée de son arc, prêt à décocher au moindre signe d'agressivité de la part de l'un ou l'autre des intrus. C'est que les précédents qui les reliaient les uns aux autres n'étaient pas précisément ce qu'il convenait d'appeler de cordiales relations, et pour cause : le dragon de l'ire haïssait profondément le vampire lié à sa propre mère et avait même promis au concerné de prendre la vie de celle qu'il aimait, justement présente à ses côtés en cet instant. Quant à Gorder, sa triste réputation parlait pour lui. Toutefois, il apparut encore une fois que les ennemis d'hier seraient les alliés d'aujourd'hui, puisqu'à l'instar des autres aventuriers des profondeurs, ces deux-là semblaient avoir été guidé jusqu'ici par la volonté du Voyageur. Merveilleux. D'abord un empereur mégalomane et régicide, puis des alayiens, maintenant un dragon au sale caractère et un traître félon qui n'attendait qu'une occasion de retourner contre vous la confiance que vous placiez en lui. A qui leur faudrait-il encore s'allier pour sauver le monde après cela ? Vraorg en personne peut-être ? Avec un soupir las, Kylian tourna son regard clair vers celui de sa princesse, guettant son opinion sur la question avant de consentir à accorder au dragon écarlate et à son compagnon bipède ce que l'on appelait communément le bénéfice du doute. « Très bien, vous pouvez nous accompagner mais soyez averti : Gorder, je n'aurais aucun scrupule à vous tuer si j'ai la moindre raison de penser que vous essayez de nous trahir à nouveau. » Pour son plus grand malheur, le vampire était parfaitement bien placé pour savoir à quel point le chemin de la rédemption était particulièrement long et difficile à gravir une fois que la confiance avait été brisée une première fois. Il n'avait rien de plus à en dire cependant, aussi son regard clair glissa-t-il rapidement vers les yeux clos du colérique fils de sa liée. « Quant à toi, Verith... Garde à l'esprit les avertissements de ta mère et n'oublie pas qui je suis pour elle. » Et qu'importe qu'il blessa l'orgueil de l'écailleux, mieux valait rappeler certaines choses immédiatement pour ne pas risquer une quelconque tentation telle que, par exemple, croquer ''accidentellement'' du dragonnier à la première occasion. A présent que ces quelques détails avaient été évoqués, le nouveau groupe ainsi formé reprit sa lente descente vers les profondeurs de plus en plus obscures du royaume vampirique. Au fil des heures cependant, force fut de reconnaître que Kylian reconnaissait de plus en plus difficilement le dédale des souterrains qu'ils empruntaient, rares avaient été les occasions pour lui de s'enfoncer si profondément, et bientôt, il en vint même à penser que rares devaient avoir été les occasions pour quelque vampire que ce fut de descendre à de telles profondeurs. « Plus nous descendrons, plus il va devenir compliqué de retrouver la piste des autres, nous ferions tout aussi bien de continuer sans plus nous préoccuper d'eux. Peut-être les retrouverons nous plus tard. » A condition bien sûr qu'ils soient parvenus à échapper à leurs agresseurs. Non pas que le vampire put sincèrement s'inquiéter du sort d'individus tels que Fabius ou l'alayien en armure, mais les paroles du Voyageur résonnaient encore dans son esprit : tout un chacun pourrait être l'un des précieux élus que mentionnait la prophétie. La lente progression du petit groupe se poursuivit silencieusement, considérablement ralentie par les nombreux détours que la taille du dragon écarlate leur imposait. Difficile en effet pour celui-ci d'emprunter les raccourcis les plus étroits, mais connaissant la dangereuse réputation des profondeurs vampiriques, mieux valait pour eux ne pas risquer se séparer d'un atout certes particulièrement grognon, mais également particulièrement utile en cas d'affrontement. A propos d'affrontement justement, les échos d'un combat tout proche se répercutèrent bientôt contre les parois de la galerie qu'ils empruntaient alors. Rapidement quoique prudemment, ils s'avancèrent pour découvrir un humain aux prises avec ce qui ressemblait furieusement à une créature de cauchemar peuplant certains mythes vampiriques. « Un décrépit ! Par le Dracos, je pensais qu'il ne s'agissait que d'une légende... » Jamais il n'aurait pensé en voir un en chair et en os, ou plutôt en griffes et en crocs, mais il n'avait pas vraiment le temps de s'y intéresser plus longuement et pour cause : si la créature était ne serait-ce qu'à moitié aussi dangereuse que sa réputation le laissait croire, la survie du jeune homme n'était déjà plus guère qu'une question de secondes. Trop peu de temps pour la réflexion donc, moins encore pour l'organisation, il fallait pour cette fois privilégier l'action. « Attention, ce n'est pas un adversaire à sous-estimer ! » Avant même qu'il n'ait fini cette phrase, le vampire décocha une première flèche qui vint détourner l'attention du décrépit de sa proie. Par chance, aussi redoutable pouvait-il être, le décrépit dérangé dans ses projets assassins n'opposa pas de réelle résistance et déguerpit rapidement dans les ombres. Pour combien de temps ? Difficile à dire, trop peu certainement. - Consignes:
Séparés du reste de leur groupe suite à l'éboulement, Kylian, Esmelda et Cynoë cherchent un chemin détourné pour les rejoindre. Mais c'est sur un tout autre duo qu'ils tombent au détour d'un chemin, un duo composé de Verith et d'Alford qui prétendent avoir aussi été appelés par le Voyageur. Méfiants mais conscient de la force de frappe non négligeable composée par ces deux là, les trois compagnons acceptent qu'ils se joignent à eux.
Leur espoir de retrouver le reste du groupe s'amenuise au fil du temps. Kylian s'aperçoit bientôt qu'ils sont entré dans une partie du royaume vampirique qu'il connaît mal, et qu'ils s'enfoncent de plus en plus dans les profondeurs. Continuer à chercher les autres n'aurait pas de sens dans un tel labyrinthe, ils décident donc de poursuivre leur mission.
Des heures passent, ils descendent encore et toujours... Soudain, un bruit de lutte devant eux attire leur attention. Quelqu'un, un humain apparemment, est en train de se défendre conte un affreuse créature ! Kylian reconnaît un "décrépit", ces vampires si vieux qu'ils ont perdu l'esprit et tout ce qui les raccrochait à l'humanité. Bien aidés par Verith, les compagnons font fuir la bête et sauvent Abzalon. Le groupe de celui-ci arrive à ce moment, la rencontre est tendue...
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| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Dim 22 Mar 2015 - 12:51 | |
| Perdue, déboussolée, Esmelda n'arrivait pas à se calmer et les larmes ne cessaient de couler le long de ses joues. Même lorsque Kylian la prit dans ses bras pour tenter de la calmer et de la rassurer, il n'y parvient pas cette fois. Rien de ses mots ne pouvait lui enlever les maux et les images d'un dragon sous les pierres ou perdu sans elle de l'autre côté.
« -Kylian s'il lui arrivait quelque chose...jamais … jamais...je ne me le pardonnerai. »
Esmelda ferma les yeux et essaya de sentir Cynoë. Elle ne le sentait pas en souffrance, cela voulait-il dire qu'il n'était plus ? Non, elle le saurait. Dans une supplique elle l'implora.
*-Cynoë, tu m'entends, Cynoë envoie moi un signe une pensée, une image, je suis là, jamais je ne te laisserai.*
Se calmer, essayer de raisonner, mais il lui demandait l'impossible, Esmelda ne se sentait incapable d'une telle chose. Elle sentait son cœur se meurtrir à chaque seconde, l'angoisse la plus folle. Si Cynoë ne revenait pas. Jamais elle ne se le pardonnerait. Elle attendait un signe de lui, même infime.
« -Kylian comment le retrouver s'il est là dessous, il ... »
Il était tout simplement tout aussi déterminé qu'elle. Son petit dragon venait de se faufiler entre les pierres. Il était tout simplement incroyable et si malin. Esmelda passa de la peur incontrôlable à celle d'un bonheur sans nom. La stupeur laissa bien vite place au bonheur.
« -Par tous les dragons, Cynoë. »
Esmelda vit vite demi-tour vers les pierres qui obstruaient le chemin et se baissa pour prendre son lié et le serrer fort dans ses bras, les larmes coulant sur ses joues. La voix bien plus rassurée, la panique loin derrière elle. Tout un flot d'émotion passa dans son esprit.
« -Tu es bien mon dragon. Tu n'as rien, tu n'es pas blessé ?? Ohh Excuse moi, excuse moi de ne pas avoir su te protéger, me pardonneras-tu un jour ? »
La princesse prit son lié et le posa sur son épaule, non elle ne le quitterait plus. Le trio s'enfonça donc dans les profondeurs de la roche. Au bout de quelques minutes, Kylian se stoppa, entendant une présence. Cynoë était alerte sur son épaule. La princesse se rapprocha du vampire qui reprit marche pour déboucher dans une grotte, vaste car elle était déjà occupée par un groupe notamment composé par le dragon rouge dont la taille était imposante. Ce n'était pas leur compagnons de route mais d'autres pauvres fous tout comme eux, venus à l'appel du voyageur. Des visages connus, amis ou ennemis. D'hier ou d'aujourd'hui. En tout cas de voir ce dragon avec le traître qui tenta de tuer son cousin fut une bien étrange rencontre.
Esmelda s'approcha de Kylian pour lui murmurer à l'oreille.
« -Penses-tu que se soit le moment de l'énerver, au cas où que tu n'es pas remarqué il est bien plus un allié de taille pour l'heure qu'un ennemi. »
Mais Esmelda ne put qu'envoyez un doux message au dragon rouge, regardant en coin son lié posté sur son épaule.
« -Il vous faudra faire avec moi et mon immonde lien. En espérant que cela ne vous indispose point trop. »
Elle pouvait faire la leçon et la morale à Kylian, au final, la princesse n'était guère mieux. Mais tout était dans la nuance des mots et le ton qu'on pouvait lui donner. Celui d'Esmelda était des plus polis et doux, même si remplis de sous-entendus. Mais qu'importe pour Esmelda. Elle n'avait en rien enlever Cynoë a ses parents, elle avait bien au contraire permis à ce dragon d'avoir l'espoir un jour de les rencontrer et n'avait rien contre le fait que son lié désire les suivre un instant. Du moment qu'elle avait l'assurance qu'il lui revenait.
La princesse s'approcha de Kylian et lui demanda
« -Vous croyez que nous les retrouverons ? Pas que je m'inquiète pour mon cousin, un si grand guerrier, mais le sort des autres bien plus. »
Ironique, si peu. Kylian en saisirait l'ironie. Cynoë a sa façon. Qu'importe pour le reste, une autre inquiétude allait bientôt se dessiner devant elle, et la princesse n'espérait pas revoir une telle chose de nouveau dans sa vie. Car la lente progression du petit groupe dans les galeries les menèrent face à un moment de son passé pas des plus glorieux. Et tout se passa bien vite, Kylian fut le premier à réagir et à décocher une flèche avec minutie et précision. Heureusement pour eux.
Esmelda marmonna dans ses dents.
« -Il y a même bien pire dans ces galeries, vous pouvez me croire. »
Ironique de dire cela à un vampire qui y avait vécu bien plus d'années qu'elle, mais l'image du vampire à moitié en lambeaux qu'elle avait rencontré avec Achroma et Veren. Lançant justement un regard en coin à la vampiresse, Esmelda n'espérait pas avoir à revoir leur amie ou bien quelqu'un de sa famille, même si la ressemblance était frappante avec la créature que Kylian venait de mettre à terre. Fichtre.
« -Et je ne sous estimerai pas leur soif de nous voir accrocher à leurs crocs avariés. »
Les images de cette créature de jetant sur eux. Et cette fois-ci pas de chevalier d'argent, mage de puissance pour les sauver. En espérant que la haine des bipèdes du dragon de feu se concentre sur ces êtres venus d'un autre temps.
Mais il fallait avancer et ne pas rester à attendre qu'une autre créature arrive et voit le sort offert à son amie. Un compagnon de voyage en plus, le jeune mercenaire qu'elle avait rencontré deux fois déjà, et à chaque fois dans des circonstances des plus chaotiques. Quelques lieux plus loin, le petit groupe rencontra de nouveau des compagnons d'infortune.
La princesse sourit et s'approcha de la jeune femme qui se trouvait le plus proche d'elle. Une connaissance toute récente et la perspective d'une nouvelle vie.
« -Bonjour gentil rossignol, je ne pensais pas un jour avoir à vous retrouver en pareil lieu. Quoiqu'il n'y a pas mieux pour tenter de recommencer une vie. »
Ou la finir au choix. Mais il valait bien mieux garder un certain optimisme.
Esmelda s'approcha de Matis un grand sourire aux lèvres et posa sa main sur son bras. Il était en vie. La jeune femme s'en était voulu de les avoir ainsi lâché, mais face aux gardes de son cousin qu'aurait-elle pu faire ? Pas grand chose à par une idiotie.
« -Tout comme vous Matis. Mon cœur n'a cessé de penser à mes compagnons d'escapade. Depuis mon retour infortuné à Gloria je ne cesse de tenter d'avoir de vos nouvelles. Et Amyelenor ? Ninna ? Savez-vous où sont-ils ? Vont-ils bien ? »
L'inquiétude se lisait sur son visage. Depuis sa capture par la garde royale et son retour à Gloria auprès des loyalistes, Esmelda n'avait pas eu de nouvelles de ses amis. Étaient-ils rentrés ensuite à Aigue ? Avaient-ils combattus lors de la bataille de l'aube rouge ? Elle n'en savait rien. Une angoisse de plus.
La princesse regarda ensuite son sauveur d'un jour, une ombre furtive dans la journée.
« -Ombre de la journée qui un beau matin avait sauvé ma vie, votre présence en ces lieux ne peut être que gage de chance, que vos flèches nous sauve encore. »
Au moins, sa présence avait l'assurance d'une survit certaine. Ou un espoir. Mais ici toutes les donnes étaient changées et bien différentes. |
| | | | Cynoë Modératrice
Dragon affranchi
| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Lun 23 Mar 2015 - 15:55 | |
| Des voix ! Il entendait des voix et surtout celle de sa liée. D'un coup de griffe, il poussa un petit débris rocheux qui le gênait et poussa sur ses deux postérieurs pour se glisser dans une fracture heureusement assez haute pour le laisser passer. Ses ailes collées au maximum contre lui, il sentit avec une certaine sensation désagréables ses petites cornes frotter contre le roc. Bien que petit et serpentin de forme, il redoutait de se retrouver coincé, de ne pas trouver d'issue pour rejoindre sa liée désespérée par la soudaineté de leur séparation. Sa voix paniquée se mêlait à sa voix inquiéte. Le dragonnet aurait bien voulu la rassurer, qu'il venait la rejoindre, mais toute sa concentration était prise dans son entreprise.
Quand enfin une lueur lui offrit la voie de la sortie, son coeur battit d'excitation et il s'extirpa de la muraille de rochers, croisant de son petit regard la jeune princesse. Sa liée vint vers lui, le prenant dans ses bras comme si elle avait cru jamais le revoir. La panique fut reléguée d'un coup par le bonheur et la joie de l'avoir contre elle. Quelques inquiétudes frôlaient l'esprit de l'humaine en plus du flot intense d'émotions qu'elle exprima sur la seconde pour Cynoë. L'Améthyste était heurex d'être dans ses bras et lui envoya mille et une émotions de ravissement. Même cette séparation ne pouvait les empêcher d'être ensemble. Sa détermination l'avait poussé à rejoindre Esmelda et en retourne, il percevait toute sa joie de le revoir sain et sauf. Quelle meilleure récompense pouvait-on espérer d'autres. Il se fit un devoir de la rassurer quand à son état, car dans la marée des émotions humaines de sa liée, il sentait qu'elle cherchait à se renseigner sur son état. Mentalement, il lui envoya sa force et son envie de rester près d'elle. Point de douleur, point de souffrance. Rien que sa propre détermination se mêlant à la sienne. D'une certaine façon, il lui pardonnait ce qu'elle se reprochait alors qu'elle n'avait rien fait de mal à son encontre.
Quand les retrouvailles heureuses durent malheureusement cesser sous l'injonction encourageante de Kylian à reprendre la route. Cynoë lui accorda un regard neutre et se préoccupa de trouver une place sans gêne sur les épaules de sa liée, tout ravi d'être au plus près d'elle encore Puis Esmelda se mit à suivre Kylian. Il n'y avait pas d'autres échappatoires possibles. Et rien ne laissait prévoir la rencontre qu'ils allaient faire tous les trois.
Tous les sens en éveil, concentré pour être à l'écoute de sa liée et de ce qui se tramait, il aurait pu prévenir le duo de bipèdes que du monde remuait là-bas. Mais les sens également aiguisés du vampire furent les premiers à les capter. Quand les silhouettes apparurent, le petit Améthyste manqua d'être légèrement mauvais à l'encontre de Verith et fixa brièvement Alford, l'humain qu'il avait rencontré dans les jardins du Palais à Gloria. Sa liée ne semblait pas le porter dans le coeur alors il veilla à rester quelque peu hors de contact, restant avec celui de sa liée. Ainsi, il éviterait de possible tension. Il hocha malgré tout un peu la tête, comme le saluer malgré tout. Un signe physique d'ordre général ne provoquait pas de soucis. Il essaiera plus tard de savoir la raison de cette dissension entre sa liée et lui... Bien des choses lui échappaient et même s'il avait son propre avis sur Alford, il faisait pleinement confiance à sa belle princesse, qui avait tenté de lui expliquer que les langues humaines parlaient pas forcément de vérités... Les intrigues humaines et leur politique étaient encore des concepts difficiles à cerner pour le petit dragonnet.
Esmelda s'était rapproché de Kylian, comme si elle désirait qu'il ne provoque pas trop le dragon rouge. En même temps, Verith aurait de quoi les réduire en centre. Dans ce couloir, un feu de dragon deviendrait un acte mortel et à la seconde où il aurait ouvert sa gueule pour souffler son haleine enflammée. Mais Esmelda ne se démonta pas devant le saurien de l'Ire, usant de mots déjà employés bien avant, quand Cynoë avait croisé le grand Incarnate au Palais, quand la princesse s'était présenté à Fabius, l'homme à l'oeil unique et son cousin. Pour ce qui était de l'ironie lancée, il resta étrangement passif, mais par contre, ses ressentis quand au choix qu'il avait fait à l'éclosion était fortement exprimé, que même Verith pourrait les percevoir sans grande difficulté : il avait choisi ! On ne lui avait rien imposé ! Et sa liée était le meilleure choix à faire. Qu'on ne vienne pas contester ce choix ! Petit, mais déjà bien indépendant quand à ses prises de décision !
Ils reprirent la marche, toujours guidé par Kylian, qui soudain repéra quelque chose et cria pour les mettre en garde. Quoi que ce fut, cette chose à deux pattes n'était pas à sous-estimer ; Kylian l'avait confirmé. Ce dernier avait déjà décoché une flèche pour chasser cette diable de créature. Cynoë n'avait pu s'empêcher de montrer les dents et de gronder. Son instinct avait reconnu le danger d'une telle créature... La flèche lâchée la toucha et elle partit en fuite dans les ténèbres, laissant le pauvre hère derrière elle. Et un autre groupe les rejoignit aussitôt. Le dragonnet se lova plus contre sa liée, autant pour la rassurer de sa présence que pour essayer d'analyser et de comprendre ce qui se passait.
Sa tête se tourna pour chacun des nouveaux venus, les observant. Sa liée semblait les connaître, même si plusieurs émotions comme la crainte du décrépi se mélangeaient au plaisir de revoir des amis de longue dates comme Matis, quand elle posa sa main sur son bras, et à quelques inquiétudes. Pendant qu'elle cherchait des nouvelles auprès de Matis, le dragonnet, toujours perché sur les épaules de sa belle liée, contemplait Autone et Veren. Ces deux femelles bipèdes paraissaient bien frêles pour affronter le danger, mais ne jamais se fier aux apparences. Cela, Cynoë l'avait vite compris. Sa liée en était un magnifique exemple. Puis quand la princesse s'exprima auprès de Saemon, il fit de grands yeux un peu abasourdi. Difficile d'imaginer que cet humain rencontré à la Bibliothèque du Palais impérial pouvait se trouver ici. Il lâcha une légère pensée de salut à son égard, ne voulait pas gêner sa liée de ces retrouvailles.
D'une certaine façon, le dragonnet était ravi au fond de lui-même de revoir des bipèdes qu'il avait croisé de sa propre personne. La nuance entre ce qu'il avait appris des souvenirs de sa liée et de ce qu'il avait vu de ses propres yeux apportaient une nuance toute différente. Très différente mais intéressante. Bien entendu, il devait encore apprendre pour bien cerner les humains et leurs relations multiples. Il suffisait de voir avec Alford. La différence de perception entre lui et sa liée était flagrante. Mais un jour, il saurait mieux tout cela.
Des bipèdes humains et vampires, le tout accompagné d'un gros dragon rouge au sale caractère ... Le dragonnet était servi pour ce qui était d'avoir de la compagnie. Depuis qu'il avait éclos, il avait eu peu de jours dites... normales. Mais là, il resterait concentré. Il ne devait pas commettre de bêtises ou céder à sa forte curiosité. La séparation soudaine avec sa liée avait été pénible, surtout pour Esmelda, qui s'était tellement inquiétée de la chute des rochers qu'elle avait cru le perdre à jamais. Il se cala contre son cou et partagea avec elle sa douce chaleur. Restait à voir ce qu'elle lui demanderait de faire, car il n'était pas stupide. Le danger était bien là et il pouvait débarquer à n'importe quel moment. Heureusement que du monde qu'elle connaissait bien s'était rajouté à leur petit trio |
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| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Mer 25 Mar 2015 - 0:17 | |
| - Spoiler:
- Citation :
- Après s'être rassemblé, le groupe reprend sa route et descend ainsi de plus en plus profondément dans les entrailles de la terre. L'ambiance est assez tendue entre toutes ces personnalités différentes mais il semble que chacun suive le même objectif. Du moins il faut l'espérer...
Alors que Veren, en tête de cortège, s'apprête à s'engouffrer dans un nouveau couloir, elle entend des bruits de lutte devant elle. Elle doit faire un choix !
Choix 1 : elle s'engouffre tout de même dans ce couloir. C'est le seul qui descend de toutes façons... Chacun doit tirer son arme afin de se préparer à éventuellement combattre...
Choix 2 : elle prend un autre couloir en espérant qu'il ne les éloignera pas de leur but. Chacun doit marcher doucement afin de ne pas se faire remarquer...
L'humain qui avait pris la matrone "sous son aile", ou plutôt qui la manipulait, fut le suivant à tenter quelque chose pour obtenir un passe vers la sortie. Les conditions de leurs "preneurs d'otages" était qu'ils leur livre Edwyn, le fameux Tarenth qui les accompagnait depuis le début de leur voyage dans la profondeur des cavernes vampiriques et c'était exactement ce qu'allait proposer l'humain, de leur livrer ce dernier en échange de leur libération, tout en l'accompagnant bien évidemment. Alors soit il allait également les trahir et en profiter pour s'enfuir, soit il ferait en sorte de neutraliser au moins l'un de leurs agresseurs pour éviter que ces derniers ne déclenchent le piège. Ce second plan était beaucoup plus intéressant, et leur permettrait de certainement s'en sortir tous, mais l’égoïsme humain n'avait évidemment aucune limite...
Heureusement pour eux, ils n’eurent pas le temps de s'y essayer, le Tarenth prenant sur lui même de se "livrer" ou plutôt de prendre la poudre d'escampette, laissant le petit groupe dans la même galère, ou plutôt dans une pire encore avec maintenant l'impossibilité de négocier. Non, ils devaient maintenant tenter quelque chose pour s'enfuir, et ce fut la petite matrone qui par on ne savait quel mystère ou chance - peut-être que les esprits l'avaient guidée dans son mouvement - réussit à forcer le mur le plus proche d'elle.
Leur sortie, enfin sortie... Vers quelque part de plus sombre et de bien plus dangereux et surtout peuplé. De troupes vampiriques ! Les goeles du royaume ! "Les prisons du royaume vampirique..." dit-elle plus pour elle même que pour les autres. L'endroit ou il ne valait mieux pas être surtout avec ces mêmes troupes qui visiblement s'étaient amusées à les confondre avec d'autres personnes qui ne s'étaient absolument pas gênés pour ouvrir la voie en se faisant un chemin de sang et de chair carbonisée. L'odeur du sang vampirique ne faisait qu'irriter encore plus son odorat en se mêlant à celle de la chair brulée rendant cet endroit encore plus désagréable pour au final celle qui était la seule vampire de ce groupe qui ne serait au final que des proies pour leurs poursuivants (et elle certainement accusée de traitrise et traitée de la même manière qu'eux).
L'issue ? Une galerie dissimulée derrière un éboulement vraisemblablement causé par ceux qui étaient passés par là juste avant eux et qui étaient responsables de ce bain de sang. Cependant dans leur fuite, ils "égarèrent" leur blessé malchanceux. Encore plus quand l'odeur lui vint directement aux narines, les combats et le sang rependu avait réveillé ou alors attiré quelque chose qu'il ne valait mieux jamais avoir vu de son existence et pour laquelle il valait mieux mourir ignorant ! Et si le pauvre humain était entre ses griffes alors il n'y avait déjà plus rien à sauver, mais bon... Les humains n'abandonnent pas les leurs aussi facilement n'est-ce pas ?
C'est ainsi qu'ils tombèrent sur... D'abord les bonnes nouvelles, ensuite les mauvaises. Enfin, plutôt les moins mauvaises et les très mauvaises ! Kylian Wallam et sa Princesse Esmelda Kohan ainsi qu'une sorte de lézard qui agrippait fortement à elle, et comme si les choses n'étaient pas suffisantes, l'on pouvait rajouter un dragon rouge et... Et ce chien de Gorder ! Si seulement le décrépit avait décidé de le bouffer au lieu de s'enfuir comme un pleutre ça aurait certainement rendu un très grand service au monde ! D'ailleurs, il ne fut pas en reste quant à voir les premières intentions de la jeune femme qui avait simplement planifié de l'égorger sur place avant de reprendre simplement la route jusqu'à ce que la raison ne finisse par la frapper en voyant la position du dragon rouge. Ce dernier protégeait ce chien ! Oh, elle aurait bien une opportunité, les galeries en regorgeaient suffisamment pour cela !
Oh bien entendu qu'ils l'avaient reconnu, après tout comment ne pas le faire après qu'ils aient sortis ensemble Korentin Kohan des prisons impériales humaines ? Après autant de chemin remplis de la méfiance digne de la relation qui unis généralement un humain et un vampire : proie et prédateur ? Mais l'heure n'était pas aux touchantes retrouvailles !
"Cette créature n'est pas la seule de son espèce dans ces galeries. Il ne faut pas se disperser et rester attentifs." Elle fit une courte pause "Elles sont fourbes et n'hésiteront pas à vous attaquer dans le dos." reprit-elle en regardant la princesse humaine comme si elle attendait à ce que cette dernière confirme ses dires, après tout elles avaient toutes deux déjà eut à faire à ce genre de chose ! "Tout comme ce traitre." Et en prime elle faisait une belle présentation de Gorder tout ça pour dire... "Il ne faut pas trainer ici."
Non, elle ne laissa pas vraiment l'opportunité aux présents de répondre à cette dernière phrase, il fallait bouger. Rester ici augmentait les chances de voir ces créatures revenir, que la galerie ne continue à s'effondrer ou tout simplement de se retrouver acculés par les troupes vampiriques qui pourraient les poursuivre. Quoiqu'une telle rencontre pourrait tourner à son avantage, après tout, ils pouvaient très bien leur balancer Gorder pour les occuper un tout petit peu pendant qu'ils prendraient la poudre d'escampette !
La chemin à suivre était simple dans des galeries, toujours aller tout droit pour ne pas revenir sur ses pas, puis ensuite faire des choix aux intersections vers des galeries qui se faisaient de plus en plus profondes et obscures. Parfois un écho leur parvenait aux oreilles, signes d'une bataille au loin, d'un courant d'air qui avait pu se créer ou n'importe quoi d'autre qui pouvait surgir dans l'imaginaire collectif que pouvait produire un endroit aussi lugubre. Le moindre cliquetis de matériel, le moindre cailloux malencontreusement bousculé pouvait prendre les dimensions atroces d'une créature immonde qui semblait les suivre sans compter l'inconnu d'accepter certaines arrivants dans le groupe qui n'étaient pas des plus "fiables". Enfin certains... Au moins un pour la vampire !
Elle finit par se figer alors qu'elle était en tête de la petite troupe, faisant signe aux autres de se taire et de faire de même. Deux galeries, deux choix. Le premier allant vers une galerie s'enfonçant encore plus profondément sous terre d’où provenait les bruits d'une bataille qui se faisait écho sur la roche. Le second les emmenait... Ailleurs, et peut-être pas dans la bonne direction. Avec un peu de chance ils tomberaient sur le groupe qui avait combattu les gardes vampiriques dans les prisons, et avec un peu plus d'autres évènements pourraient se produire ! Le tout était de conserver l'effet de surprise, de ne pas s'approcher comme des brutes et de pouvoir observer la scène avant de se jeter au milieu d'un capharnaüm potentiel pour personne n'était allié !
Après un regard vers l'arrière et un mouvement bref d'épaule, elle s'avança dans la première galerie, la seule qui descendait encore. D'un mouvement lent et discret elle plaça sa main tout contre son arme dégainer maintenant était certainement un peu trop tôt, mais prudence était mère de sûreté n'est-ce pas ? Il fallait juste espérer que ses "camarades" du moment se décident de la suivre mais également à être discrets.
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| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Mer 25 Mar 2015 - 10:23 | |
| Evénement :
Le choix de Veren a été le bon, il leur a évité de se perdre dans des galeries ne menant nul part hormis vers le danger et la mort. Mais ce couloir est lui aussi très dangereux... Devant eux une troupe de Décrépits s'en prend aux vampires qui venait apparemment de contourner le groupe pour lui tomber dessus.
Il ne reste plus grand chose des vampires. Le dernier tente de fuir mais est vite rattrapé par ces créatures plus rapides et féroces que lui. Il est démembré dans un horrible hurlement sous les yeux des aventuriers cachés dans les ombres. Les décrépits ne les ont pas encore repérés, mais ils le feront très vite grâce à leur odorat très sensible... Avec un bonne effet de surprise, il est possible de se débarrasser de ces créatures. Il n'y a de toutes façons pas d'autre choix...
Un combat s'engage...
Les deux joueurs suivants (Saemon et Verith) ont la responsabilité de le décrire. Ils sont donc autorisés à PNJiser légèrement tous les aventuriers ainsi que les décrépits. Le lancé de dés aura lieu juste après leurs deux posts. Les choix de Saemon et Verith n'auront pas d'influence sur le pourcentage de réussite/d'échec de chacun.
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| | | | InvitéMon identité
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| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Ven 27 Mar 2015 - 3:10 | |
| Tout c’était passé de façon si rapide que personne n’avait pu vraiment s’attarder à demander son reste; le Tarenth avait disparue, laissant quelque étranges informations concernant leurs ennemis. Deux idiots selon la chose… L’Ombre nota le nombre, mais pas le qualificatif. C’était inutile après tout, contrairement au fait qu’ils étaient considéré comme des pions sacrifié par un certain « il » innomé. Il attendait toujours la réponse de son étrange interlocuteur, mais il ne ce serait jamais attendu à entendre la puissante voix de Verith déchirer le silence dans son esprit, accompagnant le fait d’un mal de bloc des plus respectable. Verith! Il était là! Il avait répondu… Mais que voulait-il dire par gagner du temps? Il n’avait pas vraiment eu le temps d’y songer, alors que tout le monde s’Activait à trouver un moyen de quitter l’endroit. L’Ombre alla se planter là où le sol s’était dérobé sous leur pied. Il calculait rapidement la longueur de corde requise afin de rendre son grappin effectif. Au moins, il n’avait plus de blessée à évacuer sur le moment, ce qui pourrait permettre d’Accéléré la fuite… L’assassin se retourna à l’annonce d’Autone, pour la voir défoncer le mur avec une certaine satisfaction. Sans demander son reste, le grand homme s’engouffra dans la cavité nouvellement créée. Il talonnait le guerrier. Il avait dégainé murmure et encoché une flèche, mais l’arc restait au repos. Il n’allait pas se fatiguer avant d’avoir une cible claire en vue. D’ici là, il s’occupait de couvrir les arrières du Rebelle, lança régulièrement des coups d’œil derrière lui afin de surveiller la progression du groupe, dans un sens, mais surtout vérifier à savoir s’ils étaient poursuivi ou non. L’endroit était dévasté. Partout, des corps de ce qui semblait être des vampires gisaient ci et là, salement massacré. Du sang noir et épais couvrait le sol par endroit, rendant la progression précaire par moment. Malgré le dégout que lui inspirait l’odeur de la chair calciné et l’odeur flottant dans l’Air, l’assassin ne put empêcher un large sourire de se pointer sur son visage à la vue de tant de vampire mort. Une bonne chose de fait, Armanda s’en porterait mieux, peu importe ce qui arriverait à la compagnie. Un vampire de moins était une délivrance, et une centaine de vie humaine de sauvé par vampire, une bonne chose, peu importe le sens du constat. Une exclamation au loin et voilà que le guerrier incitait gentiment le petit groupe à s’activé, ce que l’Ombre fit et aurait fait de toute façon. Il n’était pas du genre à apprécier une gentille « conversation » avec la race des sangsues… Le chemin descendait, les poursuivants se fondirent dans la noirceur les entourant bien rapidement, pour ultimement disparaitre, sans son. Leur présence ne se fit plus sentir. Le groupe devait être dans une relative sureté pour le moment du coup… Le temps passa, lentement, le chemin défila, sombre et étourdissant. L’assassin marchait au centre du groupe. Il restait silencieux, préférant tendre l’oreille afin de prévoir un éventuel problème. Il avait remis Écho sur son visage du coup, préférant étrangement avoir son visage couvert avec autant de personnes autour de lui. Il ne jouait pas un personnage comme il faisait au palais, son intégrité lui importait donc d’avantage que lorsqu’il répondait au nom d’Alexandre Tidus. À la longue, sa garde avait été baissée. Il avait troqué son arc pour ses griffes et son attention était défaillante. Il se demandait sérieusement ce qu’il fichait au fin fond du monde, coincé avec des types qu’il ne connaissait pas, afin de sauver un monde qui ne le méritait pas… La grande Joie du coup… Un bruit à l’arrière. L’Ombre fit rapidement le compte… Un type manquait, le mercenaire blessé de tout à l’heure! Il voyait un amas flou plus loin dans les ténèbres, c’était sans doute ce dernier, et les grondements qu’il entendait ne le rassurait guère… Il s’élança donc vers l’homme ci haut mentionné, seulement pour voir une créature cauchemardesque s’enfuir dans les ténèbres les englobant. Sur ses gardes, Le Corbeau s’approcha du mercenaire mise à terre. Il rengaina prestement ses griffes de traqueur alors que le reste du groupe vint le rejoindre… Et qu’une surprise décida de faire de même également. Mais l’Ombre ne vit les nouveaux arrivant que lorsque la princesse se mit à parler : il était concentrer à remettre l’infortuné sur pied sans grand ménagement. Si son visage n’avait pas été voilé, une expression de parfaite confusion aurait éclairé ce dernier. Alford était là, avec Verith en chair et en écaille!!! Et la surprise ne s’arrêtait pas là! C’était bien Esmelda Kohan qui avait parlé, accroché à elle, le dragon pourpre qu’il avait rencontré avant son départ, en plus d’un autre homme qu’il ne connaissait pas aux cotés de la Kohan… Balayant sa surprise, à travers son masque faisant répercuté une infinité de fois sa voix dans toute les directions à la fois, il lanca à l’intention de la Kohan et de son accompagnateur : -Bonjour, Kohan… Vous semblez avoir déniché un nouveau chien de garde à ce que je vois... Et un efficace en plus… J’espère pour ce dernier qu’il sait plus que moi pour qui il brandit son arc, princesse…Puis il porta son attention sur la petite chose violette, inclina doucement la tête en sa direction en réponse à sa salutation. -Bonjour Cynoë…Puis, se fut le tour à Alford et Verith de recevoir son attention. Enfin, il fut devancé par cette Sylira, qui traita Gorder de traitre. Du coup, l’assassin fut d’avantage curieux de savoir dans quelles circonstances la femme avait rencontré l’une de ces créatures auparavant, plutôt que de se demander pourquoi son ami serait un traitre… Il le savait déjà après tout non? Il avait trahis la rébellion, et par conséquent, tous les vampires de ce monde… Quoi qu’il en soi, il paya ses respect au géant ailé aux écailles rouge et alla tout de même saluer le bourreau, avant que le groupe ne reprenne la marche, ayant soudainement doublé de taille. Bien avant longtemps, la compagnie stoppa, ayant en face d’eux une fourche, Ô exigeant choix aux répercutions potentiel infinie. De la gauche provenait ce qui semblait être le bruit d’une bataille, entrecoupé de grognement des plus inhumains… Deux chemins... Un choix qui fut rapidement tranché, étrangement. Par neutralité d'opinion, l'effet de groupe ou tout simplement un accord, tous avaient suivi sans contestation apparente. Le chemin descendait, ce qui devait être le bon chemin, considérant que l'objectif des marcheurs était de descendre au cœur même du monde. Des bruits au loin attirèrent rapidement l'attention de l'assassin, qui se tendit aussitôt. Les cris étaient monstrueux, inhumain, remplient d'une fureur inconnue du cœur humain de l'Ombre. Ce dernier sentie un frisson le traverser. Surpris, il respira un grand coup, tentant de calmer son cœur nouvellement affolé. Il avait peur, fait rare dans son cas... Peu de chose arrivait à l'effrayer, mais les sons effroyables avaient percuté sans mal les recoins blindés de son esprit, le contraignant à une panique légère, mais encore contrôlé. Il fit signe à la troupe de ralentir, alors qu'elles avançaient toujours. Avec surprise, il constata qu'il était le premier menant à présent, chose qui ne lui plaisait guère. Puis, à la lueur des flammes accrochée ci et la contre les murs au loin, il les vit: ces montres, pareil à celui qui avait agressé l'un des membres de la compagnie plus tôt. Mais ces choses étaient nombreuses, un peu moins d'une dizaine... Ils combattaient furieusement un petit détachement de ce qui semblait être des vampires, en toutes logique considérant les lieux, en plus de leur équipement. Mais après quelque seconde l'assassin compris qu’il n'assistait pas à un affrontement, mais plutôt un massacre. De nombre similaire, les deux groupes n'avaient pas du tout la même puissance: et les vampires étaient tout simplement balayés par les choses des profondeurs. Certes, certaines d’entre elles étaient touchées, mais elles n'arrêtaient pas leur assaut pour autant. L'Ombre avait son arc en main, il sentait l'adrénaline envahir ses veines. Il se retourna vers le groupe et constata avec une certaine satisfaction que tous les membres des groupes s'étaient instinctivement armés. Alford s'était avancé près de lui, arbalète à la main, visiblement tout aussi attendu à un affrontement que l'homme masqué. Se battre au côté de ce dernier serait très intéressant du coup… Sylira était aussi près de lui, une grande rapière en main. Il n'avait aucune idée de où cette arme avait pu surgir, ayant eu longuement le temps d'analyser l'équipement de la femme pendant le voyage, mais cela n'importait guère dans la situation actuelle en fin de compte. L’assassin se demandait également la raison de sa proximité avec lui et Alford… Peut-être une préférence stratégique?... Autone et Matis était côtes à côtes, avançant vers eux. L'homme avait toujours son bouclier particulier en main, en plus de tenir fermement son épée de sa main dominante, dressée et prêtes à servir. Il était un guerrier, sans doute savait-il que cet affrontement allait être des plus intenses. Autone avait dégainé sa dague magique à l’affinité végétale dans sa main droite, en plus d’une autre lame courte dans son autre main Une fois l’Affrontement entamé, il ne pourrait pas veiller sur elle du coup… Il fallait donc espéré que son nouveau… « Compagnon »… La couvre suffisamment. L’étranger archer était resté prêt de la princesse, qui se tenait à l’Arrière du groupe. Une magnifique lame en main, elle ne semblait pas avoir l’intention d’avancer d’avantage. Le Corbeau ne soupçonna pas une seul seconde la raison de sa réticence : elle avait le devoir de protéger le jeune dragon de ces créatures, et sans doute que l’homme avait quant à lui le devoir de protéger la princesse. Un arrière garde donc… En mêlé, deux « guerrières » légères, un guerrier avec un bouclier, donc une bonne défense, et l’autre type qui s’était fait salement amoché à l’arrivé, donc une défense boiteuse, car un blessé ne valait rarement grand-chose… Il allait devoir faire avec… Au moins, avec Alford et le chien de garde de la princesse, il se trouvait à être trois à manier les armes de jets, ce qui pouvait être un atout considérable… -Écoutez-moi… Nous allons les attaquer à distance pour éliminer le nombre… Nous nous occuperons du reste lorsque les survivants arriveront à notre niveau. Je ne vous de…Il s’interrompit lorsqu’il vint le grand dragon enjamber le groupe dans un grondement sourd. Le dragon accéléra son avancé, il chargeait à même les immondices! L’Ombre jura sur le coup sans pouvoir se retenir. Il lança un regard aux deux autres combattants à distances, les yeux brillants. -MAINTENANT! Et sur le coup, les flèches et les carreaux fusèrent de chaque côté du dragon, atteignant répétitivement les vampires monstrueux. Certaines de ces créatures engagèrent aussitôt le grand dragon, mais la majorité fut d’avantage intéressé par le repas « facile » qui les attendait un peu plus loin… Ils s’Approchaient horriblement vite de l’endroit où se tenaient les marcheurs, prêts à encaisser le choc qui allait être des plus violents. - Hrp:
Question, besoin de précision ou erreur à corriger, ma boite à mp est ouverte!... J’espère ne pas avoir fait d’erreur… 
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| | | | Verith Modérateur
Dragon Libre
| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Ven 27 Mar 2015 - 23:29 | |
| ¤ Les profondeurs d’Armanda regorgent de danger ¤ La queue du dragon rouge s'abattit sur Alford, le soulevant du sol avant de venir le plaquer contre l'une des parois du boyau de terre dans lequel les deux malheureux se trouvaient. À côté, il sentit l'un des murs qui retenaient le groupe prisonnier voler en éclat, avant que ceux-ci s'extirpent du piège et ne commencent à partir bien vite. Il sentit aisément la surprise et le réconfort du corbeau de savoir que le rouge avait une fois de plus répondus à son appel. Après tout il lui avait donné une écaille pour cela. Ce n'était pour le laisser dans les choux ou bloquer avec un quelconque répondeur draconique parce que la ligne est occupée. Le colérique reporta bien vite son attention sur son deuxième protégé. Celui-ci n'avait rien. Peut-être quelques écorchures et troubler par le choc pendant quelques instants, mais il n'y avait rien de gravissime. Il n'avait pas eu le choix de toute manière. Il aurait bien tenté de le bloquer avec son esprit, mais il se serait sans doute confronté à celui de Vraorg qui l'aurait contrecarré avec facilité. Alors qu'une attaque physique, un esprit ne pouvait pas la stopper facilement. Cependant, bien vite, Verith se désintéressa de Gorder. Il avait désobéi à un ordre de Vraorg, utilisant l'opportunité que lui avait offerte Edwyn, avant d'aller jusqu'à contrecarrer ses plans. Verith renforça son esprit, prêt à faire face au dragon blanc et à un découdre. Il n’avait jamais eu l’intention de lui obéir. Mais… au bout d’une minute, de cinq minutes, de dix minutes… rien de vint. L’enfant de l’orage ne baissa pas sa garde pour autant, attendant encore un peu. Mais non, rien ne vient. Ni chez lui, ni chez Alford. Que se passait-il ? Avait-il abandonné son emprise sur eux ? Non. Il le sentait encore, il était là. Alors pourquoi n’avait-il pas agi ? Il n’avait pas vu les actes de Verith ? OU alors était-il occupé ? Verith lâcha un léger grondement, même si c’était réconfortant que rien ne se passe, ce n’était pas pour autant rassurant. Au contraire, c’était davantage inquiétant du fait de ne pas savoir. Le rouge allait rester sur ses gardes. Ce n’est pas parce que Vraorg n’avait pas agi dans l’immédiat qu’il n’agirait pas plus tard… du moins c’est ainsi que ferait le rouge personnellement. Braquant à nouveau son attention vers Alford, il remua son esprit avec le sien pour le ramener à lui tandis qu'il venait utiliser la magie pour dissiper le choc de son corps. | « Je ne pouvais te laisser faire Alford. Dans cette pièce se trouvait un autre bipède situé sous ma protection. Je ne peux laisser mes protégés s'entretuer... ou même Vraorg le faire. Relèves-toi. Nous avons encore à faire. » |
Avant que le prochain ordre de Vraorg ne retentisse dans leur esprit, il fallait avancer. Se diriger vers les profondeurs. Descendre pour tâcher de trouver le mur d'opale, le passer et passer les épreuves avant de chopper Vraorg et de le tuer ! Mais bientôt du bruit se fit entendre. Verith sentit instinctivement de qui il s'agissait. Il connaissait leurs odeurs, mais il connaissait aussi leur conscience. Il ne put s'empêcher de lâcher un soupire, prévenant Gorder que quelqu'un venait. Kylian, Esmelda, Cynoë. Pourquoi devait-il tomber sur ses misérables ? | « Par le Dracos, qu'êtes-vous venus faire ici exactement ? » |
Verith débuta par faire tonner son esprit dans celui de Kylian afin de donner le ton. | « Un dragon est partout chez lui en Armanda, parasite. Que cela soit dans les hauteurs célestes, sur la terre, ou dans les profondeurs ténébreuses. Nous sommes là, car nous avons entendu l’appel d’Edwyn » |
| « Très bien, vous pouvez nous accompagner, mais soyez averti : Gorder, je n'aurais aucun scrupule à vous tuer si j'ai la moindre raison de penser que vous essayez de nous trahir à nouveau. Quant à toi, Verith... Garde à l'esprit les avertissements de ta mère et n'oublie pas qui je suis pour elle.» |
| « Penses-tu que se soit le moment de l'énerver, au cas où que tu n'es pas remarqué il est bien plus un allié de taille pour l'heure qu'un ennemi. Il vous faudra faire avec moi et mon immonde lien. En espérant que cela ne vous indispose point trop. » |
Dans la seconde même où les paroles finirent de sortir de la bouche de chacun, Verith frappa le sol le faisait trembler, envoyant dans un même temps son esprit à l’encontre de Kylian, poussant un violent rugissement dans le sien, avant de venir enserrer l’esprit d’Esmelda venant raviver en elle la douleur qui lui avait fait éprouver à leur toute première rencontre. En revanche il ne toucha pas Cynoë, il n’allait pas le faire payer pour les erreurs de sa liée. | « Ne soit pas si familier avec moi Kylian ! Connais ta place vermine ! Je pourrais vous tuer tout leS deux, sans la moindre hésitation n’en douter pas ! Vous n’êtes que des nuisibles, des parasites ! Les avertissements d’une traitresse de liée ne sont rien pour moi, cadavre articuler par la magie !! Le fait que tu sois dragonnier ne te rend que plus abominable encore ! » |
Verith retira son esprit de celui d’Esmelda avant d’absorber la douleur qu’il avait pu lui faire éprouver aussi vite qu’il l’avait fait venir. | « L’ironie n’en est que plus tragique quand on sait que je t’ai fait part de toute l’origine de ma colère, Kohan. Et pourtant tu n’as rien appris de cette dernière. Tu n’as rien appris d’elle. Tu continues de me provoquer, t’attirant davantage mon ire, renforçant ma haine du lien et des liés. Je me demande comment Ashy peut t’apprécier, toi qui es si stupide. C’est par égard pour elle que je ne t’ai pas tué ce jour-là, que je t’ai fait part de ce cadeau. Et tu le gâches. Tu n’apprendras jamais rien.» |
Le fils de l’orage passa ensuite une patte devant Alford, le protégeant se ses griffes d’ébène. | « Ne vous avisez pas une seule seconde de poser une main sur Alford Gorder. Il s’agit d’un avertissement que je ne formulerai qu’une seule fois. Levez la main sur lui et je vous transperce sans plus de cérémonie. Ce crime dont vous l’accusez est infondé. » |
Verith renvoya son esprit à la rencontre d’Esmelda pour lui parler à elle seule. Le contact ne fut pas brutal, au contraire il fut doux et calme. La voix du dragon était teintée d’amusement. | ¤ Tu es venue ici, répondant à l’appel du voyageur. Tu es venueici pour répondre à l’appel d’Edwyn Ruddy. Mais que sais-tu de lui ? Il a étalé sur tout le continent la prophétie… Il a étalé sur tout le continent son désir de sauver le monde. Et toi, tu le crois … crédule et aveugle que tu es. Que sais-tu du voyageur ? Que sais-tu des Tarenth ? Que sais-tu de leur crime ? Que sais-tu du crime d’Edwyn Ruddy ? Lui, le bannit des esprits. La mort n’est pas la pire des choses qui attendent ceux qui marchent aux côtés du voyageur. Si ma colère envers vous est née de la tristesse … la sienne est née de la jalousie. Quand tu le verras, demande-lui qui a poignardé ton cousin … qui a ordonné à Alford de révélerAigue-Royal … pourquoi tant de vies ont été sacrifiées alors qu’il aurait pu en être autrement ? ¤ |
Le rouge retira son esprit sans attendre de réponse. Il n’en voulait de toute façon. Dire cela à la princesse suffisait amplement. Verith avait juré de laver le nom d’Alford. Alors il devait en passer par là. Mais la situation ne se prêtait pas à davantage de discussion sur ce sujet. Il reprit s’adressant à tous, il était temps de se mettre en route. Verith indiqua qu’il fermerait la marche. C’était mieux ainsi. Personne ne se risquerait à leur foncer par-derrière ainsi. Le petit groupe reprit donc le chemin après ces quelques tensions. Verith ne fit rien pour arranger les choses, n’hésitant pas à laisser reposer son esprit empli de colère sur Kylian. Ils faisaient route ensemble, si le colérique avait accepté de les laisser en bon état c’est bien parce qu’ils pouvaient potentiellement être des marcheurs. Mais ce n’était pas pour autant qu’il devait se montrer agréable envers des créatures qu’il détestait. La bande tomba sur ce qui semblait être un vampire. Un vampire très ancien. Cadavérique il n’avait plus rien d’humain. Une preuve de plus que les vampires étaient de réelles erreurs. Le parasite de sa mère l’appela même un « décrépit ». Il semblait le craindre. Ce dernier c’en était même en train de s’en prendre à un bipède dont il reconnut la conscience. Il était dans le groupe du Corbeau. Sans difficulté ils le chassèrent. Verith faisant rugir son esprit en la bête tandis que Kylian l’atteignait d’une flèche. Le fait de travail de manière conjointe avec cette sangsue dans un combat le rendait malade. Une fois sauvé, le décrépit ayant pris la fuite, de nouveaux bruits se firent entendre. De nouvelles personnes approchaient. Nouvelles ? Non, Verith avait déjà croisé leur route. Il y avait le Corbeau parmi eux. Bien, il ne lui était rien arrivé. Mais déjà la princesse venait à leur rencontrer les saluer comme si de rien n’était… comme si elle les rencontrait au marché. La stupidité de cette bipède n’était plus à démontrer. Mais bien vite, l’attention du dragon fut détournée par le comportement d’une femelle bipède. Une vampire en plus … encore un cadavre dans la compagnie. Le rouge fit gronder son esprit dans le sien, lui faisant comprendre que toucher à Alford signifierait qu’elle deviendrait son casse-croute de cette petite randonnée. Puis ce fut au tour du Corbeau, Verith envoya son esprit à sa rencontre pour lui parler, la voix emplie d’un certain mécontentement. | ¤ Tu m’as désobéi Corbeau… mais plus encore tu t’es approché d’Edwyn Ruddy alors que je t’ai signifié sa dangerosité. Comment suis-je censé remplir efficacement ma promesse si tu me désobéis pour te mettre en danger ? Le moment ne s’y prête guère en l’instant, mais après cette affaire je te punirais. En attendant, vois Alford Gorder. Il est mon protégé au même titre que toi. Je sens beaucoup de ressentiment de la part de chacun envers sa personne. Mais Alford n’est pas le traitre que l’on décrit. ¤ |
Le rouge retira son esprit de celui de l’assassin. Il n’y avait rien à ajouter… À moins qu’il ne l’exhorte à tuer Kylian dès que l’occasion de présente ? C’était tentant … très tentant... Non, il ne fallait pas tuer quiconque pour le moment. L’un d’entre eux était peut-être un marcheur. Mieux valait les garder en vie. Prestement le groupe se mit en marche avant de tourner à un croisement. Ils s’enfonçaient de plus en plus profondément dans les sous-sols d’Armanda. Fort heureusement il y avait encore des galeries assez grandes pour l’accueillir. Mais au bout de celle qu’ils étaient en train d’emprunter se trouvait un potentiel. Des bruits de combat et des cris de douleur se faisaient entendre. Ils y avaient encore ses anciens vampires en train de tuer des membres de leur propre espèce. Depuis qu’il était entré ici, la malédiction du dragon rouge n’avait cessé de le faire souffrir. Le rouge dissimulait au mieux la douleur qu’il éprouvait, mais il finirait bien par un craqué à un moment. Ce n’était pas bon signe. Les décrépits comme on les appelait se trouvaient désormais sur leur route et il n’y avait pas moyen de les détourner. Ils étaient nombreux, les faire fuir n’était pas une option comme pour l’autre. Il allait falloir les combattre. Verith serra les crocs, tandis que Saemon semblait monter un plan d’attaquer. Les bipèdes se plaçant ici et là. Un soupira s’échappa du dragon. Et puis quoi encore ? Il allait laisser des bipèdes combattre avec lui ? Folie que cela. Son honneur ne l’accepterait pas. Sans attendre, Verith passa par-dessus le groupe comme si de rien n’était avant de foncer sur les anciens vampires. Il envoya son esprit à leur rencontre pour les brutaliser. Ouvrant sa gueule il se mit à cracher des flammes, obligeant le groupe de sangsue à se séparer. Certaines de ces abominations semblèrent décider de l’esquiver pour venir s’attaquer directement aux bipèdes derrière lui. Non, mais quelle arrogance ! Verith s’apprêta à se retourner quand plusieurs d’entre eux se jetèrent sur le bipède qu’ils avaient sauvé un peu plus tôt, le mettant en morceaux avant que quiconque n’eût le temps d’agir. La douleur fut atroce. Le rouge chancela en lâchant un rugissement de douleur déchirant, ébranlé extériorisant, son rugissement se faisant de nouveau entendre alors qu’il se mit à cracher des flammes tout en tournant sur lui-même. Transformant l’endroit en fournaise. Des décrépits parvinrent à passer outre pour se jeter sur ceux qui semblaient former la première ligne de défense, mais certains parvinrent à la déborder pour attaquer ceux rester en retrait. |
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| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Sam 28 Mar 2015 - 10:16 | |
| Evénement : Abzalon trouve la mort dans ces galeries, démembré par les décrépits.
Jet de dés : combat contre les décrépits. Un résultat supérieur à 5 est une victoire, le combattant s'en sort sans aucune blessure. Un résultat inférieur est une défaite, le combattant est blessé grièvement et peut sortir de l'intrigue. Les quelques personnages qui ont, de base, un certain rôle (sans remplacement possible) à jouer dans la suite de peuvent être sortis quelque soit le résultat des dés.
Dés 1 : Veren
Dés 2 : Saemon
Dés 3 : Autone
Dés 4 : Matis
Dés 5 : Kylian
Dés 6 : Esmelda
Dés 7 : Cynoë
Dés 8 : Alford
Dés 9 : Verith
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| | | | Dracos Honoris Maître du Jeu
| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Sam 28 Mar 2015 - 10:16 | |
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| | Sujet: Re: Les marcheurs (groupe 1) TERMINE Sam 28 Mar 2015 - 10:48 | |
| EVENEMENT : étant parvenu à passer cet obstacle, les aventuriers restants (Kylian, Cynoë, Saemon, Veren, Alford et Verith) continuent leur route. Ils arrivent bientôt à un long couloir de toutes évidences gorgé de magie. Par chance, ils sont apparemment les bienvenus, aucun sort ne tente de les arrêter. Le mur d'Opale se dresse devant eux au bout de ce couloir, il a déjà été ouvert... En silence, ils s'engouffrent dans le passage et tombent en arrêt devant un pont fragile qui doit leur permettre de passer au dessus d'un gigantesque gouffre. Ils peuvent s'y aventurer un par un, mais Verith devra rester en arrière... De toutes façons, il semble avoir une sorte de malaise... L'image d'un homme qu'il connaît bien s'affiche dans son Esprit accompagné d'un ordre irrésistible imposé par Vraorg : TUE LE ! Verith sort de l'intrigue. Il va être obligé de traquer Fabius Kohan, alias le Passeur. Même ce qu'a fait Edwyn dans son esprit ne suffit pas à atténuer le ton impérieux de Vraorg. Alford pour sa part n'a rien entendu (les autres non plus). Verith parvient juste à résister quelques secondes, le temps de faire un choix dicté par la prophétie : - Citation :
- Choix 1 : il prend le temps de cracher d'allumer les torches qu'il a vu dans le couloir. Les compagnons vont pouvoir les prendre pour affronter le labyrinthe.
Choix 2 : il n'allume pas les torches et s'en va directement. FIN DE CETTE INTRIGUE |
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