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| Les oiseaux bicéphales (pv) TERMINE | |
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| Sujet: Les oiseaux bicéphales (pv) TERMINE Lun 5 Jan 2015 - 0:04 | |
| 11 Août, Fin de journée
L'argent... Encore une fois dans sa vie, l'assassin en manquait gravement. Contrairement aux autre fois, la raison actuelle de se manque était justifié par les très mauvaise affaire du Nid de l'oiseau depuis les deux derniers mois. Concrètement, il n'y avait pas eu d'affaires... Deux oiseaux y étaient mort pendant un assauts des Alayiens: le faucon et le Pic... Mathias et Salem... Deux jeunes hommes qui ne verraient plus jamais le soleil se lever. Leur meurtre avait été gratuit et violent de ce qu'il avait pu savoir. La Colombe, Auphélie, avait fuit il ne savait trop ou après l'assaut et le Rossignol, Autone, avait passé les dernier moi avec lui. Lui même avait été obligé de se terrer des patrouilles Alayiens, la ville lui avait donc été interdites. Mais maintenant, avec le retour de Fabius sur le trône, les portes de la cités lui était de nouveaux ouvertes. Il en avait donc profité afin d'aller voir comment l'auberge se tenait. Il ne restait dans le bâtiment que trois oiseaux: deux hirondelles et la Corneille... Trois jeune femmes au morale bas, qui furent à la fois contrarier et heureuse de le revoir après une absence aussi longue.
C'était pour elles qu'il s'était présenté au palais impérial avec la ferme intention d'en ressortir les poches alourdit, ne serait ce que d'une mince compensation. Crissolorio se devait de le payer. De plus, une visite au palais semblait bien inapproprié sans une rencontre avec l'empereur, n'est ce pas? Peut être qu'en apprenant son "dévouement" pour la préservation de l'histoire armandéene, le meneur des humains trouverait appropriée de lui verser une petite somme compensatrice pour tout le mal qu'il s'était donné. Et puis, rencontrer personnellement l'empereur était tout de même avantageant... Peut être que le jour ou l'assassin serait condamné à mort, il pourrait être gracié par son bon copain l'Empereur des hommes... Enfin, il était toujours permis de rêver...
Tout en traversant l'immense palais impérial, le Corbeau travestie en pigeon se repassait règle de bienséance par dessus règles de bienséance. Entrer dans la pièce, s'agenouiller devant son interlocuteur, attendre d'avoir le droit de parler. Une fois le droit accorder, saluer de la façon la plus cordial qui soit l'empereur en question. Restez clair et précis et ne pas poser de question sauf si le seigneur l'a permis préalablement. Ne pas faire de geste brusque ou adopter un comportement que les lames noires pourraient interpréter comme étant hostile ou provocateur. Et... Merde! L'Ombre avait oublier s'il avait le droit de regarder l'empereur ou s'il devait garder la tête baissée... Connaître ces règles étaient critique, et le voilà qui oubliait l'une des règles les plus fondamentale qui soit! Après tout, la moindre erreur pouvait faire sauter sa couverture et du même coup le condamner à mort. Il se devait de bien jouer ses cartes sur cette tentative. Dans le pire des cas, Alexandre Tidus serait son excuse. Tête baissé, voix mal assurer sur bon nombre de formule de politesse lancé. De quoi bien incarner son alter égo sans toutefois le ridiculiser. Il allait se présenter fièrement à l'empereur de toute l'Empire des hommes, il se devait d'avoir un minimum de contenance.
Il arriva finalement devant la salle du trône, scellé et lourdement gardé. D'accord, cette porte était toujours lourdement gardé, mais la, c'était un peu exagéré... Avait il manqué un attentat ou un événement similaire? Ce serait bien sa chance... Décidé, l'espion avança vers l'une des lames noires présente, lança calmement au soldat au garde à vous.
-Bonjour, messire. Je demanderais une audience auprès de Sa Majesté.
-Son seigneur ne reçoit pas d'audience sur l'heure.
-Je comprends, messire, mais cette audience est planifiée depuis des lustres. Pourriez vous au moins informer Sa Majesté qu'Alexandre Tidus, SON archiviste impérial, demande à le rencontre s'il vous plait? Si le Glorieux ne désire pas me voir, je quitterai dans les plus bref délais.
L'homme tourna la tête en direction de ses congénères, puis relâcha sa garde avant de quitter vers un corridor non loin de la porte ou il se trouvait. Il n'avait pas sembler vouloir être suivis. L'archiviste resta donc tranquillement près des lames noires au garde à vous, ayant élargie légèrement leur position afin de comblé le trous laissé par leur homologue. De parfait petits chien de guerre à bien y penser... Un peu comme le Néant en fait. Seulement qu'au lieux de mourir pour un Esprit Supérieur, ils mourraient pour un homme. S'était si étrange, si dérangeant d'Arriver à un pareil constat. L'assassin avait poser le genou au sol devant un seul Kohan, un seul, et l'Avait regretté amèrement. Cependant, aujourd'hui. ce n'était pas la même chose. Il ne venait pas prêter allégeance à un pseudo seigneur, il venait pour de l'Argent, et uniquement pour cela.
Vêtus d'une tunique, un pantalon et une cape, tous blanc et ajusté à sa grande taille, l'espion attendait patiemment devant le détachement de chien impérial. Il voyait bien que certain d'entre eux le dévisageait précautionneusement. C'était normal après tout, un homme de deux mètre avec un loup d'Acier soudé au visage n'était pas chose courante dans le palais, même si l'Ombre y avait travaillé quelques mois. Il n'avait pas vagabondé à juste titre dans les corridors du palais, les lames noires ne devaient certainement pas tous l'avoir vu. L'homme au masque noir regardait le corridors dans lequel le soldat était disparut, attendant patiemment une invitation officiel ou un refus, quelque chose de clair, histoire de ne pas passer le reste de la journée au palais à perdre son temps. |
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| Sujet: Re: Les oiseaux bicéphales (pv) TERMINE Ven 16 Jan 2015 - 17:51 | |
| Après des mois difficiles et humiliant, après une bataille dont il se serait bien passé si elle n'avait été aussi nécessaire à son règne, après des semaines de chevauché ; l'Empereur reprenait finalement possession de son Palais. Certes, il avait eu la très mauvaise surprise de voir qu'une perle avait élue domicile dans sa salle du trône. Mais cette déconvenue digérée, le monarque avait peu à peu repris ses habitudes, son domaine, son royaume. Comme il se devait. Il avait énormément de travail à rattraper, et il s'y était mis sans tarder, autant par devoir que pour noyer les affreux souvenirs de l'Aube Rouge comme on l'appelait maintenant. Un nom ô combien adéquat. Le reste du temps, il s'occupait de ses maîtresses, trop longtemps négligées. Ces dures épreuves avaient au moins eu le mérite de faire le ménage de ce côté-ci. Entre les traîtresses en puissance, les trop ambitieuses, les indifférentes et celles, enfin qui se souciaient réellement d'avoir ses faveurs. Il devrait penser à partir faire la guerre plus souvent. Fabius avait aussi prévu une visite de la ville. Rencontrer les officiels, récompenser les méritants, saluer son peuple. Mais celle-ci ne cessait d'être repoussée par une paperasse toujours plus envahissante. Et pourtant ce n'était pas faute de déléguer. Il s'était déchargé d'une grande partie de son fardeau sur Crissolorio, dont la compétence était certaine. Mais aussi sur sa cousine ou son Généralissime. Autant qu'ils ne soient pas payés à rien faire. Assis derrière son bureau, enfin l'un de ses nombreux bureaux, le souverain de l'humanité était donc penché sur ses dossiers lorsqu'une lame noire vint lui faire son rapport. Il se rappelait vaguement de cette histoire d'Archiviste, mais ce qui le frappa le plus fut que quelqu'un ne fut pas au courant de l'état de sa salle du trône. Presque plus personne ne se présentait encore là-bas, ne sachant que trop bien l'était dans laquelle elle se trouvait. De fait, la perle était confinée et la pièce bien gardée et inaccessible. Intrigué, et décidé à s'accorder une pause, le Roi acquiesça à la requête et demanda que l'on conduisit cet homme devant lui. On alla donc le chercher, lui faisant passer le corridor qui menait à ce bureau. Celui-ci était de taille modeste, mais restait tout de même luxueux. Le mur de gauche abritait une grande bibliothèque, celui de droite une gigantesque carte du continent. En face se trouvait le grand bureau en acajou du Roi, derrière lequel se tenait deux lames noires. La porte se referma sur l'archiviste, deux autres lames noires encadraient l'invité. Le Borgne reposa un dossier puis fit signe au nouveau venu de s'approcher. Lorsque ce fut chose faite, il dit simplement. Bien le bonjour, Archiviste. J'ai peur que ma salle du trône soit momentanément indisponible. Mais de cette manière nous serons plus tranquille et vous plus à même de m'exposer votre requête. Quelle est-elle d'ailleurs ? Ah ! Je vais trop vite en besogne, présentez-vous d'abord. Il avait pris un ton aimable et ouvert, mais son œil unique ne souriait pas. Il se contentait de fixer et d'analyser le grand homme vêtu de blanc, au "visage" si particulier. |
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| Sujet: Re: Les oiseaux bicéphales (pv) TERMINE Mar 20 Jan 2015 - 1:29 | |
| La lame noire revint peu de temps après son départ, intimant l'archiviste à le suivre. Il suivit donc l'impériale dans l'un des corridors qu'il n'avait jamais emprunter auparavant. Il semblait être possible de ressentir un changement dans l'air, dans la trame des lieux. Les odeurs changeaient progressivement afin de devenir totalement inconnues ou presque pour l'homme tout de blanc vêtu. Lui qui n'était toujours pas accoutumé à l'odeur de la bibliothèque impériale, ce n'est pas si tôt qu'il se plairait à circuler dans le genre de secteur ou il se trouvait actuellement. Le papier, l'encre, c'était la des odeurs agréables pour un amateur de bouquin comme l'Ombre, mais rien ne valait l'odeur de la forêt, le fer flottant dans l'air, la terre humide et le musc omniprésent. Ils tournèrent finalement afin de terminé cette courte expédition dans un petit bureau. Enfin, "petit" n'avait pas sa place dans le lexique descriptif du palais. Néanmoins, en comparaisons à l'ailes de l'informations si souvent visité par l'Archiviste, ce bureau était petit, magnifique, resplendissant, digne d'intérêt et d'observation, mais étrangement intime.
La deuxième chose qu'il remarqua en entrant dans la pièce furent le nombre de lames noires; quatre chien impériaux... Uniquement quatre... L'Assassin ne savait pas trop comment interpréter pareil chiffre. Ce n'était pas à ce point excédentaire, mais en même temps, il ne s'était pas contenté d'un duo... Était ce une façon de dire à ses invités: "je suis ouvert au peuple, mais si vous tentez quoi que se soit, mes lames noires s'occuperont de faire en sorte que se soit vous qui serez ouvert". Enfin, l'homme tout de blanc vêtu frôla le regard du monarque, étrangement étouffant. Il savait que les nobles avaient la prestance dans le sang, mais en même temps, jamais cela n'avait été frappant à ce point. Peut-être le contexte particulier dans lequel il se trouvait faisait de cette figure monarchique une ombre inquiétante sur son existence. Bien évidement, seule une espèce de joie couplé à une nervosité bien visible pouvait être perçus par les personnes présentes dans la pièce: sa couverture. Et cette dernière ne devait pas tomber. Comme le voulait l'étiquette, l'espion posa son genou droit au sol et s'Appuya sur son genou gauche à l'aide de son avant bras du même coté. Cette salutation même n'était pas conventionnel: Ombre était gaucher, toute étiquette était droitières. Ne pensant pas que cette action serait mal jugée, il attendit patiemment la permission de parler, permission qui vint sous la forme de question.
Il semblait étrangement... Accueillant. Il s'attendait à un air emmerdé et forcé, mais au contraire, le seigneur semblait réceptif. Peut être feignait-il, mais l'impression qu'il laissait rassurait l'archiviste, pour le moment.
-Que les Grands Esprits vous bénissent, votre Altesse Impériale, Sage Empereur Fabius Kohan, fil du Duc Dicionus du compté du Landain et de Feu dame Emeline Kohan. Protecteur de l'empire et père du peuple. Vainqueur de la triste aube rouge et épée des hommes libres! Vos n'exploits n'ont de limites que la salive des conteurs et l'encre des historiens. Du sol où je vous contemple, je vous salut! Moi, Alexandre Tidus, archiviste impériale et détenteur du savoir ancien, de par votre grâce et votre générosité, modeste serviteur de l'Empire des Hommes.
C'était beaucoup pour peu dire lorsque l'on s'y attardait... Mais tel le voulait l'étiquette. Saluer convenablement le roi... Et puis, pourquoi ne pas profiter du fait qu'il avait corrigé la bibliographie complète sur la vie de ce Kohan afin de montrer ses talents et son potentiel? Dans le pire, il serait réprimandé pour avoir été trop respectueux, rien de bien grave en soit. L'homme se releva par la suite, incertain à savoir s'il pouvait regarder en face l'empereur ou non. Suite à la demande du Roi, l'espion s'exécuta, cherchant à formuler les faits de sa demande le plus clairement possible.
-Sous la bénédiction du Grand Trésorier Impérial, messire Crissolorio Ostiz, je fus engagé dans votre palais en guise d'Archiviste. Depuis plusieurs mois déjà, avec d'autre agent administratif de l'empire, nous avons retranscrits un nombre incalculable de livre afin de les préserver de la destruction de l'Inquisition du Néant. Mais en plus de dupliquer certaine des œuvres les plus marquantes de notre empires, nous avons...
Il déglutis, laissant une secondes de silences entrecoupé sa déclaration. Il devait avoir l'air nerveux après tout. Il s'attendait à une certaine réaction de l'empereur, et sous peu, il saurait si son idée était bonne, ou suicidaire.
-... Nous avons dérobé bon nombre des grands ouvrages traitant de la magie et des Grands Esprits, protecteur d'Armanda, avec l'intention ferme de les restituer une fois l'ordre noire dissipée. Nous n'avions pas pour intention de voler l'Empire, votre majesté! Mais mes collègues et moi même ne pouvions pas laisser le glorieux passé de l'Empire être décimé par le Néant...
Il ajouta presque aussitôt:
-Nous vous savions fervent pratiquant de l'Art de la magie, Votre Altesse, et nous étions convaincu que cette alliance avec l'envahisseur n'était que l'une de vos habiles stratégies afin d'épargner souffrance et misère à votre peuple. Et à ce présent jour, je vous informe du retour de ces œuvres des temps passé à la bibliothèque Impériale...
Le grand homme déposa ses deux genoux sur le sol et alla appuyer son front contre le sol. Un tintement métallique retentis alors que son loup d'Acier peint en noir alla frapper la pierre sur le sol.
-Je vous pris d'excusez mes collègues et moi-même pour notre conduite hérétique. Nous nous sommes tous entendu et accorder et nous sommes prêt à subir les conséquences de nos actes si vous jugez que nous avons mal agit.
Avant de faire la moindre demande, il devait s'Assurer que ses agissements allaient dans la même directions que les intentions de Fabius Kohan. Si son geste était pardonné, il quitterait probablement peu de temps par la suite, mais l'assassin avait l'étrange impression que les questions allaient fuser... |
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| Sujet: Re: Les oiseaux bicéphales (pv) TERMINE Lun 26 Jan 2015 - 17:14 | |
| hrp : désolé pour le retard, j'ai été malade tout le week-end :s*** Et blablabla... La présentation laissait le monarque entre exaspération et sympathie (il aimait bien qu'on flatte son égo de temps à autre mais il n'avait pas que ça à faire en l'occurrence). Enfin, son invité respectait le protocole, et c'était là bien le moins qu'on attendait d'un archiviste, censé être le dépositaire de ces savoirs. Seule la gestuelle pêchait, car l'homme était de toute évidence gaucher, mais le Roi s'en moquait pas mal. Il avait d'autres chats à fouetter que le strict respect des usages, d'autant plus que dans ce bureau, sans sa cour autour de lui, il faisait bien ce qu'il voulait. L'archiviste avait donc été engagé par Crissolorio, rien d'étonnant jusque là. Celui disposait d'un pouvoir et d'une influence à la mesure de ses fonctions, lesquelles étaient vitales pour le royaume. La suite était beaucoup plus intéressante. Alors comme ça, le vieux avait trouvé le courage non seulement de défier les alayiens mais aussi son souverain ?! Intéressant. Il ignorait alors tout de ses plans, mais il avait quand même agi. Serait-il allé jusqu'à rejoindre Korentin ? Là était toute la question. Enfin, après réflexion, ce n'était guère étonnant. Chaque homme cherchait avant tout à défendre ses intérêts, et Crissolorio venait d'Aldaria, la magie devait être une part importante de lui-même. L'Empereur restât impassible devant le reste du discours. Au fond de lui, il était même amusé de ces réactions. Des archivistes devenus voleurs, puis traîtres. Et maintenant qu'ils avaient l'occasion de retourner tranquillement à leurs précieux ouvrages, ils lui inventaient cette fable ridicule. En effet, qui serait suffisamment sot pour croire à une histoire pareille ? Pas même Korentin. Non, pas même lui. La flatterie, les excuses, l'agenouillement dans une attitude de supplique. Le Borgne avait la vague impression que tout cela relevait plus d'une comédie de haute volée que d'autre chose. Je vais vous dire ce que je crois, Alexandre Tidus. Je crois que vous êtes un rebelle, envoyé entre ces murs pour espionner l'Empire. Je crois que vous avez fui les alayiens pour sauver votre peau tout en ramenant quelque chose de valable à vos employeurs. Une fois ceux-ci défait, on vous a renvoyé ici pour poursuivre votre mission et, à cet effet, vous avez inventé cette jolie fable. Les lames noires se tendirent, mais le monarque restait plus pensif qu'autre chose, tout à sa réflexion personnelle. Ne croyez-vous pas que c'est là une histoire bien plus probable que celle d'un archiviste, ayant passé sa vie entre les vieux manuscrits et donc pas plus entraîné que mon cuisinier, qui se transforme subitement en héros, capable de traverser les lignes ennemis pour sauver notre patrimoine ? Néanmoins... Vous êtes revenu devant moi. C'est probablement une ruse habile, mais pour le principe, nous allons démêler le vrai du faux plutôt que de vous mettre à mort par simple principe de précaution. Les serviteurs loyaux se doivent d'être récompensés. Le souverain fit sonner une cloche et le visage d'un domestique apparu lorsqu'il entrebâilla la porte. Allez-me chercher le Grand-Trésorier sur le champ. A l'archiviste, il ajouta : Nous verrons ce qu'il pense de cette histoire. Voilà qui ferait un divertissement sympathique entre deux piles de dossiers... |
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| Sujet: Re: Les oiseaux bicéphales (pv) TERMINE Ven 30 Jan 2015 - 7:46 | |
| Ces Kohan… Une race d’humain à part entière. La tête ayant de la difficulté à passer un cadre de porte impériale moyen, soit plus de deux mètre cinquante dans certain cas. Une envie poussé et étrange pour l’inceste, ce qui en fait était le pain quotidien de ces Nobles. « Garder le sang royal pure »… Ou plutôt, « Garder l’Argent et le pouvoir dans la même ligné ». La nature avait bien démontré chez l’humain que les rejetons incestueux présentaient souvent des défauts répétitifs sous la forme d’étranges maux souvent létaux, en plus que quelques formations morphologiques étranges, comme la forme du visage ou la disposition de la peau sur les mains et les pieds. Et puis bon, si les Noble voulait ruiner leur descendance, ils pouvaient bien faire comme bon leur plaisaient. Après tout, c’est toujours cela qu’ils faisaient de leur existence, tout ce qui leur plaisait, et ce, même au détriment de tout un peuple. L’Ombre n’était pas idiot : cette guerre n’avais jamais été une guerre religieuse, pas dans le cas des Kohan. Les envahisseurs se battaient pour Vasa, certes, mais Korentin se battait pour le trône qui lui revenait selon les pitoyable « droit » d’héritage que les nobles avaient instauré, et Fabius s’était approprié ce qu’il désirait au dépend de son cousin. Attaquer un ennemi, puis salir son nom et sa réputation, convaincre le peuple des méfaits de son ennemi, un classique dans l’histoire impériale et Ô « Noble » des humains…
L’homme masqué vêtu en blanc releva la tête dans une réelle expression de surprise sur le visage. Il s’était retenu de jurer et de se relever spontanément. Non mais! À quel maniaque sanguinaire s’Adressait-il au juste ainsi? Ah oui c’est vrai… Le maitre des hommes. Il avait immédiatement sentit la tension monter d’un cran dans la pièce, comme lorsque Luna se mettait en colère et que l’air s’Alourdissait, alors que le ciel commençait à gronder. Et bien, c’était pareil en ce moment précis. S’était habituellement le signal qu’attendait l’Assassin pour dégainer ses armes et entamer le combat; lorsque la tension dépassait la limite sécuritaire. Mais pour le moment, il ne pouvait rien faire d’Autre qu’écouter le Kohan. Son expression étonné et sans voix l’avait empêché de durcir ses trait sous le coup de la colère grondante qui grimpait dans son torse. Il n’aimait pas qu’on le menace ainsi, surtout au nom de si ridicule accusation. Mais la parole n’était pas sienne. Il risquait d’avantage d’Aggraver son cas s’il réagissait trop intensément à la déclaration de l’empereur. Après tout, ne venait-il pas de lui démontrer clairement qu’il en avait mis trop? Son jeu avait été impeccable, mais peut-être que Fabius aurait tout de même condamné un gratte papier sous les mêmes prétextes dans un autre contexte qui sait?...
Lorsqu’il eu terminé, l’homme camouflé sous le couvert de l’archiviste se releva lentement, hésitant dans les mots à choisir. Il ne devait pas en dire trop, ou pas assez. Un juste milieu, choisir ses mots intelligemment. Le vieux allait arriver… Ce qui voulait dire qu’il pouvait autant vendre Le Corbeau qu’aider ce dernier pour une quelconque raison obscure. Tout cela restait à voir, mais d’ici à ce que le pain sèche se ramène, il devait agir, faire quelque chose. Le silence n’avait pas sa place en ce moment précis.
-Je vous demande humblement de me pardonner, votre majesté, si les faits présentés vous poussent à la méfiance… Cependant, je ne suis point un… Rebelle. La seule instance à avoir été trahit par mes agissement est l’ordre noire. J’assume mes gestes et je me plierai à votre jugement, monseigneur, quant à l’Action juste à poser sur ma personne.
Il avait prononcé le mot "rebelle" avec un certain mépris non feint. Il avait lui même plusieurs raisons de mépriser cette faction, un peu comme c'était le cas des loyalistes... Il tira lentement sur sa manche droite, en faisant bien attention à ne pas alerter les chiens de gardes impériaux déjà sur les nerfs tout autour de lui. Ledit bras était couvert de marque diverse, allant de brulure à de longs sillons en relief ou creusé sur sa peau. Des marques d’arme tranchante, perçante et incandescente. Cadeau de ses nombreux affrontements avec diverse bêtes et hommes un peu partout dans les campagnes impériales, mais surtout des geôles Eleniennes en très grande partie. Grâce à sa compagne de cellule, Espérance, il avait pu être soigné magiquement après chaque séance de torture auquel il avait été soumis, le tout afin de cracher une quelconque information pertinente au sujet de Korentin Kohan. Il portait le médaillon familial du Kohan à ce moment-là, et cet objet était responsable de tous les supplices qui lui avaient marqué la chair. Korentin Kohan était responsable des supplices qui lui avaient été infligé… Et par extension, Fabius aussi. Si cette guerre familiale n’avait pas eu lieux, jamais on ne l’aurait brutalisé ainsi afin d’obtenir des informations de sa part.
-Les chemins de notre nation sont dangereux, Votre majesté. J’ai croisé la route de vampires, de nombres de bandits et de fou furieux dans ma vie, votre altesse… Je ne suis pas un simple gratte papier effrayé à la vue d’une lame. L’Empire saigne depuis bon nombre d’années, et son peuple avec elle. Moi avec Elle… Pareil à votre dévotion lors des récents affrontements.
Il fallait bien qu’il justifie sa piètre apparence, singulière aux côtés des fils de bourgeois n’ayant jamais eu pire blessure qu’une entaille dut à une coupure sur papier ou une écharde venant d’une bibliothèque friable. Ostiz allait débarquer d’une seconde à l’Autre sans doute, alors d’ici là, il n’avait qu’à espérer ne pas allumer la flamme de son propre bûcher.
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| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: Les oiseaux bicéphales (pv) TERMINE Sam 31 Jan 2015 - 10:11 | |
| Décidément il aurait du s'organiser plus tôt pensa le Grand Trésorier surtout pour traiter certain cas comme ce faux comte Caralès. Crissolorio l'avait fais arrêter il y a quelques jours seulement en révélant que c'était un vampire, pour le coup toute la cour impériale a été choqué de savoir qu'ils fréquentaient depuis quelque mois un vampire sans le savoir, encore une belle façon pour Ostiz de démontrer ses compétences. Décidément même quand on était Grand Trésorier la vie vous réservait nombre de surprises… Sincèrement l'idée d'avoir déjoué un espion rebelle ne déplaisait pas du tout à Crissolorio surtout que cet espion là au vu de sa fréquentation assidue du palais aurait eu beaucoup à dire à Korentin Kohan. Heureusement qu'il avait pu l'en empêche. Il faudrait d'ailleurs qu'il se mette à faire un rapport de toutes les activités de ce vampire au cours des derniers mois, ce serait sans doute une excellente idée.
Du coup maintenant il pouvait se remettre à ses tâches habituel cet incident si clos. Décidément il suffisait juste que Crissolorio s'absente quelques mois pour qu'il se passe nombre de choses dans le palais… La prochaine fois il y réfléchirait à deux fois avant de s'absenter trop longuement. Surtout pour aller travailler dans une ville sous l'égide d'un duc rebelle. Althaïa la Romantique maintenant ne serait plus la même, il espérait que ce ne soit pas le cas pour Aldaria. Un homme d'état devait avant tout penser à la nation avant de penser à lui-même se dit Crissolorio, c'était là ce qui les distinguent du commun.
D'ailleurs c'était pendant qu'il se concentrait sur sa tâche, et se concentrer assidûment sur une pile de papier administratif que l'on vint le voir. Un serviteur vînt lui dire que l'empereur le conviait prestement dans son bureau. Que se passait-il ? Pensa Crissolorio. Sans doute qu'il en saurait plus une fois arriver, surtout que le serviteur ne disait mot. Il avait juste l'impression que cette fois-ci ce n'était pas quelque chose d'aussi impersonnel que d'habitude. Des fois il regrettait que son totem lui donne certes sorte d'intuition quand à ce qui va vous arriver en pleine face. Après l'avantage c'est qu'il pourrait s'y préparer quoi que ce soit pensa t-il en se levant, et en suivant le serviteur…
Finalement il arriva dans le bureau de l'empereur sans avoir oublié d'avoir toqué à la porte, et d'entrer tout en faisant les salutations d'usage devant sa majesté impériale tout en voyant la personne en compagnie de Fabius... Tidus ! Crissolorio n'avait pas besoin de longuement réfléchir pour comprendre que ce dernier avait un lien avec toute cette histoire, mais lequel ? Le Grand Trésorier ne savait pas si on l'avait convoqué pour lui demander des explications quand au fait qu'il a engagé un espion, et un assassin qui plus est (en espérant que non), ou bien si c'était d'une autre nature que pour discuter du potentiel retour d'un archiviste chassé par les alayiens. Il n'en savait rien, et il valait donc mieux tâcher de se renseigner subtilement avant de poursuivre. Voir quelle façon de faire serait la plus appropriée.
« Salutations vôtre majesté impériale que désirez de mon humble personne vôtre altesse ? » Il valait mieux jouer le rôle de l'ignorant au début, il ne savait pas grand-chose de toute manière, et en savoir le plus possible serait sans doute le mieux. Il fallait jouer la prudence sans aucun doute pour le coup, au risque de trébucher sur quelques répliques. Puis bon un hérisson devait savoir se rouler en boule pour se protéger quand il le fallait. Car là il y avait peut-être danger pour lui...
Il jeta ensuite un regard calme à Tidus au passage tout en retournant toute son attention à l'empereur. Décidément il n'en avait pas finit avec les événements rocambolesques, heureusement que Tidus n'était pas aussi dangereux qu'un vampire, et absolument pas un rebelle sinon il y aurait quelques petits problèmes. Dans tout les cas il était encore en train de réfléchir à un éventuelle plan d'action selon les prochaines paroles de l'empereur… Vraiment il se fit réflexion que Tidus aurait du le prévenir avant de revenir de lui-même car là ça compliquait tout.
D'ailleurs il se demanda courtement comment Tidus le prendrait de voir qu'il était moins vieux soudainement? Au final il en conclut que ça n'avait aucune importance. |
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| Sujet: Re: Les oiseaux bicéphales (pv) TERMINE Sam 7 Fév 2015 - 22:11 | |
| Les platitudes sur la valeur du pardon laissèrent de marbre le monarque, qui en matière de supplique, avait déjà assisté à tout. Du recherché au simpliste, en passant par le rocambolesque et l'hystérique. Les hommes étaient persuadés que l'Empereur avait le pouvoir d'absoudre leurs fautes. c'était vrai en un sens, mais pas de manière superficielle. Quelques mots prononcés n'avaient aucun sens, aucun pouvoir. Pour être pardonné il fallait le mériter, il fallait souffrir pour cela. Enfin, il prêchait dans le vent. Aldakin aurait compris, lui. Fabius regarda avec un intérêt non feint le bras de l'archiviste. Impressionnant, ce type était un véritable baroudeur, à moins qu'il ne soit passé par une salle de torture. Ou les deux. Ceci étant dit, cela ne tranquillisait pas vraiment le Roi. L'idée d'avoir un inconnu aux motivations pour le moins flous rôdant dans ses couloirs n'était pas vraiment agréable. Même si les lames noires ne laisseraient jamais rien passer. Finalement le Grand-Trésorier fit son entrée. L'Empereur n'avait rien répondu car il n'y avait rien à dire. Il attendait de savoir le fond de l'affaire et pour cela, il avait besoin du nouveau venu. Le vieil homme n'en était plus vraiment un. C'était une curieuse impression que de voir une image qu'on connaissait si bien se modifier si brutalement. Mais bon, il était compréhensible qu'il veuille être plus jeune et vivre plus longtemps. Crissolorio, j'aimerai savoir qui est cet homme. Un archiviste que vous avez engagé. Il prétend revenir pour nous rendre des ouvrages de magie qu'il a protégé des alayiens. J'ajouterai qu'il ne ressemble en rien à un archiviste. Les marques sur sa peau sont clairement celles d'un combattant. Son courage et ses prouesses sont rarement réalisés par des gratte-papiers. Si je regardais la paume de ses mains, je veux bien parier que les cals seront ceux d'un guerrier et non d'un scribe. Il est probable qu'il s'agisse d'un espion rebelle. Mais cela ferait de vous un idiot ou un traître. Et je n'ai besoin ni de l'un ni de l'autre dans mon gouvernement... La voix n'était qu'un murmure, mais dans ce petit bureau on l'entendait sans mal. Le visage du Roi était inexpressif. Il semblait plus pensif que réellement menaçant. Cela dit, il n'hésiterait pas une seule seconde à les faire tuer tous les deux. Il n'avait aucune pitié et il avait appris depuis longtemps à vivre avec les remords. De l'alcool et des femmes. Rien de bien compliqué. J'attends donc vos explications. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Les oiseaux bicéphales (pv) TERMINE Lun 9 Fév 2015 - 18:28 | |
| Toujours droit dressé devant le roi, encerclé par les gardes au quatre coin de la pièce. Quel dommage à bien y penser. Une simple pression sur sa trachée et il finirait l’existence d’un Kohan de plus. Mais bon, il n’était pas prêt à mourir pour quelques imbéciles analphabètes et égoïstes. Bon, cette réflexion était elle-même égocentrique, mais c’était la seule façon de survivre dans cette société chaotique mené par des tyrans… Fabius s’était bien foutu de ses excuses à en entendre son silence. Ses yeux avaient trahis un intérêt sur ses plaies cicatrisé, mais aucune étincelle n’avait brillée dans ses yeux. Un roi de Glace, froid et impitoyable… Parfait! C’est ce qui manquait à Armanda : un monstre de plus sur le trône. L’assassin replaça sa manche dans un mouvement tout aussi lent. Il ne devait pas fixer le roi dans les yeux, car si pareil chose arriverait, l’empereur réaliserait la rage qui brulait dans ses yeux, la violence de son existence reflété dans un or brillant cernant une pupille qui avait déjà tout vu, ou presque. Il pouvait imiter un pigeon, mais Le Corbeau ne pouvait masquer ses yeux vifs, ni son âmes auréolant derrière ces miroirs.
L’espion tourna son regard en direction du Grand Trésorier lorsque son dernier entra dans la pièce. Le vieux avait… Prit un coup de jeune. Étrangement… Sans doute la magie. En fait, très certainement la magie. Les Alayiens défaient, cette dernière redevenait une norme dans l’Empire, et sans doute que le vieux pruneau avait saisi sa chance d’étirer son existence. Il allait donc casser sa pipe dans une période plus tardive? Dommage… Visiblement, il était troublé de sa présence en ces lieux. Normal, quand un espion est devant un homme ayant le pouvoir de le faire exécuter, l’employeur est normalement nerveux.
-Messire Ostiz… Je vois que votre voyage fut d’un réconfort surnaturel…
Il avait simplement hoché la tête afin de le saluer lors de son entrer. Et il avait profité de l’occasion afin de lui décrocher une expression entendu, quelque chose du genre « voyez ce qui arrive ». Il ne pouvait pas vraiment ajouter quelque chose de subtile sans attiser la méfiance du roi, qui ironiquement avait raison à moitié. Enfin, presque à moitié. Il n’était pas un Rebelle, mais il était un espion. Il n’était pas un combattant, mais plutôt un chasseur. Mais sa plus grande erreur était de penser de lui comme un homme brave, car la bravoure n’avait rien à voir dans cette histoire. Il avait conservé les livres pour ses intérêts personnels, sa curiosité, et un désir réel de protéger l’ouvrage des griffes des maniaques aux verres noires. Il avait personnellement retranscrit une partie de ses acquisitions, aidé de La Corneille, scripte au Nid de l’Oiseau. Son apprentie dans la matière et la manière. La plus vive de toutes les femmes qu’il avait employé, autre Auphélie et Autone bien sûr.
-Votre majesté. Messire Ostiz n’était pas au sut de la substitution des ouvrages. Ce fut une opération perpétré par les autres scriptes de la bibliothèque, ainsi que moi-même. Je vous prie de ne pas sanctionner cet homme, votre Altesse. Il est mon employeur, mais je suis celui qui revendique cet initiative.
Voilà qui devraient passer assez étroitement dans les oreilles le vieil homme, enfin, de l’ancien vieil homme. Non, l’assassin ne souhaitait pas endosser le titre de Rebelle, pas une seule seconde, surtout pas devant le chef de la faction adverse. Il espérait donc que la précédente déclaration allait sonner des cloches à Ostiz, comme par exemple : « j’essaie de ne pas faire éclater ma couverture, aide moi s’il te plait, ou je t’occis ». L’espion n’hésiterait pas à dévoiler son rôle véritable si sa vie se trouvait menacé cependant… Mais avant que cela arrive, il se tenterait au jeu.
-Messire Ostiz, pourriez-vous je vous prie clamer mon innocence auprès de Sa Majesté? Vous me connaissez messire, jamais je n’adhérais à pareil organisation!
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| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: Les oiseaux bicéphales (pv) TERMINE Mar 10 Fév 2015 - 16:18 | |
| Crissolorio avait comprit ce que voulait dire Tidus par ses premiers propos. De toute manière il n'avait pas besoin de les entendre pour savoir ce qui se passait, c'était à cause de lui qu'il se retrouvait ici, il pouvait le deviner par simple déduction ce n'était pas bien dur après tout...
Le couperet tomba donc bien vite d'ailleurs pour Crissolorio . Fabius Kohan mettait tout de suite la complexité de la situation en avant pour le Grand Trésorier, ce dernier voyait avec un certain déplaisir intérieur ses craintes se confirmaient… La couverture de Tidus allait sans doute céder, du moins en partie.
Le roi douté de Tidus, et surtout du fait que ce dernier pouvait être un simple scribe. Le retour de Tidus le mettait vraiment dans une sale situation pour le coup. Néanmoins Crissolorio avait déjà élaboré un plan pour ce genre de chose, il prévoyait toujours tout les cas de figure possible, et celui-ci en faisait partie heureusement. Il écouta donc calmement les propos de sa majesté, et resta parfaitement impassible lorsque cette dernière dit que l'archiviste était peut-être un espion rebelle.
Avant ensuite d'attendre calmement les explications du Grand Trésorier qui en avait déjà une de pré-faîte, en espérant que Tidus serait assez malin pour le suivre...
D'ailleurs ce dernier semblait essayait de le défendre, au moins à propos des ouvrages qu'il avait du voler comme Crissolorio l'avait pensé quand il été informé que nombres d'ouvrages ont disparu « mystérieusement » de la bibliothèque impériale, en plus du fait que les deux hommes en avaient parlés. Crissolorio compris donc que l'assassin essayé de maintenir sa couverture vaille que vaille, c'était au moins déjà ça...
Donc Crissolorio reprit donc habilement la parole après que les deux hommes l'aient invités à le faire.
« Vôtre majesté je dois tout d'abord vous dire que de toute manière si j'avais laissé intentionnellement un espion rebelle passer ça aurait été pour en faire un agent double, ou bien je l'aurai gavé de fausses informations. L'on ne tue pas les espions avant d'avoir essayé de les manipuler après tout. »
Il reprit ensuite calmement pour énoncer une vérité.
« Néanmoins cet homme là n'est pas un espion rebelle. Mais vous avez raison ce n'est pas non plus un simple scribe. »
Puis il ajoute calmement en allant sur un autre terrain...
« Voyez vous vôtre majesté, je dois dire que par vôtre grande perspicacité vous me mettez dans l'embarras. »
Avant de passer de fil en aiguille à la suite de ses propos.
« Car voyez-vous je comptai user de l'anonymat de cet homme dans le cadre de mon travail de ministre de l'information... »
Puis il dit plus humble.
« Veuillez me pardonnez vôtre majesté de ne pas vous avoir parler de cela bien avant, voyez-vous avec les événements de ces derniers mois j'avais crains que les alayiens exercent une certaine pression sur vous, ce qui s'était avéré vrai d'ailleurs… Vous avez raison à ce propos. C'est un espion, mais pas un rebelle. »
Puis il désigna l'assassin du regard, et dit clairement à voix haute.
« Vôtre majesté je vous présente Leodal Beonon. Un ancien membre des services secrets de Feu vôtre cousin Gregorist Kohan. Aux dernières nouvelles officielles nôtre homme avait été capturé par les alayiens, d'ailleurs ces derniers avaient cru l'avoir tué peu après s'être évadés peu avant que nous concluions une alliance envers ces fanatiques, mais je suis arrivé avec quelques recherches menés quelques mois plus tard à le retrouver bien vivant, mais en très sale état… Pas noyé dans le Wylorel comme il aurait soit disant du l'être. »
Puis il montra les cicatrices de Tidus.
« Cet homme avait comme je l'ai appris était torturé par les vampires il y a deux ans de cela en plus d'avoir vu ses enfants se faire tuer devant lui par eux, sa loyauté à l'empire ne saurait être mise en doute, il avait même faillit intégrer les lames noires à l'époque, mais il n'a pas pu car cet homme intègre assez mal les notions de discipline aussi strictes que celles des gardes de l'empereur. En résumé c'est une tête brûlée, néanmoins très douée pour l'infiltration. »
Il était possible en fouillant dans la ministère de l'information d'apprendre que le vrai Leodal était mort de la main des alayiens après s'être évadé on ne sait comment de l'endroit où il avait était retenu prisonnier auparavant, enfin officiellement, mais personne n'avait vu son cadavre car il avait été emporté par le Wylorel qu'avait essayé de traverser Leodal, Crissolorio pouvait donc user de cette excuse-ci pour Tidus. De plus le vrai Leodal était le genre d'homme dont personne ne connaissait le vrai visage, et la vraie identité. D'ailleurs il y avait peu de chance que grand monde à part Gregorist Kohan, et ceux qui ont accès aux informations secrètes aient su qu'il existait seulement à l'époque, il pourrait donc jouer sur cela…
« J'avais donc engagé officieusement ce cher Leodal en profitant du fait que tout le monde le croyait mort, je lui ai donné une couverture d'archiviste impérial pour lui donner une certaine marge de manœuvre, et par la suite je lui ai donné pour instructions de réunir des informations sur les activités rebelles, et alayiennes au palais impérial. Mon but était d'avoir un agent indépendant en dehors du ministère de l'information qui pouvait user de cette couverture pour assurer un rôle de contre-espionnage envers les rebelles, et d'espionnage envers les alayiens à l'insu de ces derniers. »
Puis il haussa les épaules, baissa légèrement la tête, et conclut.
« Néanmoins les alayiens ont finit par découvrir son petit jeu, et ont tentés de faire taire pour de bon cette fois-ci, nôtre homme s'est donc enfui en urgence de Gloria en attendant que les choses se calment, et le voilà maintenant de retour avec les livres qu'il avait précédemment volé pour faire un pied de nez aux alayiens, et au lieu de bien entendu venir m'en parler à moi il préfère directement s'adresser à vous vôtre altesse au risque de faire voler sa couverture en éclat, et de par un malentendu faire croire qu'il est un espion rebelle… Quand je disais que c'est une teinte brûlée. » Il adressa après un regard de léger reproche non feint à Tidus, il n'avait menti que sur l'identité de ce dernier pour tout dire. D'ailleurs il n'avait pas aimé que Tidus revienne sans le prévenir car cela du coup compliquait les choses pour eux deux. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Les oiseaux bicéphales (pv) TERMINE Mer 18 Fév 2015 - 17:15 | |
| Fabius écoutait et observait avec attention ce qui se passait dans cette pièce. non pas parce qu'il considérait cette affaire comme de la première importance, loin de là. Mais parce que quand il commençait quelque chose, il aimait s'investir dedans et la régler de la manière la plus aboutie possible. De fait, il ne lui échappa pas que les deux hommes ne s'étaient pas vu depuis le retour du Roi. Sinon, le scribe n'aurait pas fait cette allusion au rajeunissement de Crissolorio. C'était peut-être une ruse habile, mais le monarque en doutait. C'est bien noté archiviste. Soit cet homme était d'une loyauté sans faille, soit il espérait encore retirer quelque chose de ce "fait d'arme" contre les alayiens. La deuxième possibilité était la plus probable. Ce qui voulait dire que le trésorier avait un atout dans sa poche. Atout qu'il allait maintenant devoir dévoiler. Tout cela piquait la curiosité du Borgne, et jusqu'ici cela se révélait être un divertissement valant le temps perdu. Fabius hocha la tête devant les premiers propos du vieil homme qui n'en était plus vraiment un. Ils étaient plein de bon sens et le rassurait quand à la nomination de celui-ci aux affaires relevant de l'information et de la propagande. Il concédait enfin que ce n'était pas un simple scribe. Néanmoins, nul doute que cette concession n'était qu'un moyen de contre-attaquer. Habile. On donnait la chair pour sauver l'os. L'Empereur ne put s'empêcher de froncer les sourcils d'un air franchement agacé devant les allégations sur cette supposée pression du Prêcheur sur sa personne. C'était vrai, certes, mais c'était une vérité qui ne lui plaisait guère. Cette erreur avait été corrigée de la façon la plus impitoyable qui soit. Et les livres d'Histoire n'en porterait jamais la marque. Quand on parlait d'histoire... Celle de ce Leodal Beonon était digne d'un roman et donc probablement fausse. Néanmoins Fabius reconnaissait qu'elle était bien ficelée et suffisamment crédible. Cela cachait autre chose, c'était évident, mais avait-il vraiment besoin de savoir ? Après tout, s'il déléguait des responsabilités, c'était évidemment pour ne pas avoir à s'occuper de tous les détails. Et cet homme, qui qu'il soit, n'était, au bout du compte, rien d'autre qu'un détail. De plus, il était fort possible que tout cela soit vrai. L'histoire en tout cas. Soit que cet homme soit vraiment ce Leodal, soit qu'il ait endossé l'identité d'un espion mort. Une couverture parfaite. Au fond quelle importance ? Il était sous les ordres de Crissolorio, lequel était sous ses ordres. Fabius pouvait bien découvrir le fin mot de l'histoire en envoyant tout le monde en chambre de torture... Mais ce serait perdre deux atouts pour y gagner des secrets sans intérêt. Soit. Admettons. Néanmoins, Crissolorio, je vous conseille à l'avenir de mieux encadrer vos agents, histoire ne pas me faire perdre mon temps. Un conseil qui était un ordre. Même si cette perte de temps avait le mérite d'avoir distrait le monarque de sa routine bureaucratique. Quant à vous Maître Tidus, vous êtes le bienvenu chez vous. Vous avez bien agit et vous serez récompensé pour cela. Que désirez-vous ? Je pourrai vous offrir une distinction, mais la cérémonie attirerait sur vous une attention inutile... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Les oiseaux bicéphales (pv) TERMINE Sam 21 Fév 2015 - 18:03 | |
| Dans son for intérieur, l’assassin tremblait complètement. Pas forcément de peur, mais plutôt de dégout et d’excitation face à cette rencontre stressante et dangereuse. Cela n’avait rien à voir avec une altercation classique dont l’assassin se considérait expert. Dans ce cas-ci, le combat était verbal, et les répercutions étaient quant à elles bien physiques. S’il s’en sortait avec ses excuses, il survivrait, autrement, il serait condamné à mort sans doute, ou sommairement exécuté sur place… C’était ironique, puisque le Corbeau avait déjà lancé à Alford qu’il se reverrait tous deux un jour sur l’échafaud… Quoi que, il ne fallait pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Méfiant, l’Ombre écoutait les dires de son ancien employeur avec intérêt, tentant de noter toute information pertinente. Sa concentration faiblissait légèrement, car la surprise était plus que présente. Le vieux Ostiz le défendait? Elle était bien bonne celle-là! Il aurait pu le vendre à l’instant, mais il ne l’avait pas fait. Sans doute avait-il quelque chose à gagner au bout de la ligne en sauvant l’assassin. Autrement le trésorier n’avait pas vraiment l’air du type altruiste et philanthrope de nature. Il était attiré par l’Argent et le pouvoir, comme tous hommes de son genre. Outre cela, cet individu ne semblait pas exister hors des murs du palais, métaphoriquement parlant, bien évidement. S’il ne buvait pas et semblait pas, par son apparence, faire usage de drogue, il agissait comme une personne ayant une addiction au labeur. Un malade du travail, sans doute pour noyer ce vide existentiel qu’était sa personne… Car Le Corbeau ne voyait pas d’autre raison pouvant rejoindre Ostiz.
Il suivait l’histoire du trésorier, s’élança lui-même convaincre par cette dernière. Incorporer le récit, devenir le personnage. Ce n’était pas bien difficile à bien y penser… Imaginer la haine qu’il ressentait envers les Alayiens de tirait aucune ressource de sa créativité… Il n’Avait pas à imaginer, seulement à se souvenir. Son visage s’était considérablement raffermit lorsque le vieil homme parla de torture, puis, d’un seul coup, l’Ombre eu un spasme. Il venait d’imaginer Luna, empalé par l’armée noire, nageant dans une mare de son propre sang, là, devant ses yeux qui ne purent s’empêcher de s’emplir d’eau. S’il n’avait pas retrouvé cette dernière quelques jours plus tôt, cette vision de sa protégée le hanterait toujours, impitoyablement. Le reste du récit fut étonnement vrai, ce qui aida grandement la cause. Il n’avait pas à feindre quoi que ce soit, puisqu’il était en effet un espion et contre espion travaillant pour Crissolorio… Il aimait néanmoins ne pas s’associer directement au loyaliste. À ses yeux, l’Ombre restait un agent indépendant au service d’un client, ce dernier restait donc sans couleur ou affiliation. Il leva finalement la tête en direction de l’Empereur, croisant son regard une fraction de seconde, avant d’aller poser ce dernier sur Crissolorio et terminer sa course au sol. Sa voix n’était plus jouer de quelconque caprice à présent. Elle était de nouveau claire et forte, sans toutefois être agressive ou moqueuse.
-Avant toute chose, votre majesté, je tiens à m’excuser pour vous avoir masqué mon identité. Je m’excuse également à Maitre Ostiz pour avoir mené cette opération sans son accord. Je ne pouvais laisser ces chiens d’Alayien raser l’histoire de l’Empire… Quoi qu’il en soit, vous savez la vérité à présent votre Altesse.
Il s’inclina par la suite devant l’empereur lorsque ce dernier proposa une récompense quelconque. Bien évidemment, il pourrait demander de l’or, ou bien un titre, mais il était venu avec quelque chose de précis en tête, et il allait tenir son avis sur cette chose particulière.
-Je vous remercie pour cette proposition, votre majesté. Je n’aurais qu’une seule demande à vous faire, si vous avez la générosité de l’exaucé. Voyez-vous votre Altesse, lors de ma fuite suite à la descente des Alayiens à ma résidence, deux de mes amis proches ont été abattue par l’Armée noire. Cette dernière à de plus lourdement endommagé un commerce annexé à ma demeure, également sous ma possession. J’aimerais donc demander à Sa Majesté un bond du trésor, afin de reconstruire mon logis…
Il se tourna par la suite légèrement vers Ostiz, qui semblait toujours vexé par cette situation. Certes, l’assassin était soulagé, mais il restait tout de même craintif quant à la véracité des dires de l’empereur. Après tout, ce dernier pouvait toujours revenir sur sa parole. Mais l’Ombre jouait le jeu, espérant que cela fonctionne.
-Seigneur Ostiz, je crois que maintenant que Sa Majesté connait mon identité première, nous pourrions rediscuter de mon emploi au service de l’État sous votre juridiction? Quant dite vous? Je peux conserver mon rôle d’Archiviste si tel est votre désir Messire, mais puisque la situation à muté suite à la victoire de Sa majesté… Peut-être ne serait-il pas plus sage de muter avec elle?
Son attention revint en direction du monarque, à qui il adressa :
-Je suis au service de votre Empire, votre Majesté. Si vous en avez le désir, vous avez sous vos yeux un agent prêt à vous servir. |
| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: Les oiseaux bicéphales (pv) TERMINE Dim 22 Fév 2015 - 10:12 | |
| Bon là ce n'était peut-être pas la meilleur idée qu'il ait jamais eu à vrai dire, mais c'était un pari après tout. Soit la roi suivait soit, eh bien soit il fallait espérer que le roi suivrait dans tout les cas car sinon ce ne serait pas très bon pour lui. Bon après il ne trouvait pas sa majesté assez bête pour gober totalement cette histoire, mais bon s'il avait voulu faire une histoire qui aurait facilement pu être prise pour vraie dans sa totalité par sa majesté il aurait fait moins grandiose . Quoique la règle du plus c'est gros plus ça passe pouvait aussi s'appliquer des fois. Et il espérait que le roi se dise qu'au final il ne valait mieux pas perdre son temps avec ce genre de choses.
« Cela sera fait vôtre altesse, mes plus sincères excuses cela ne se reproduira point à l'avenir. » Dit-il calmement à l'adresse du monarque. Satisfait de voir que cela irait bien pour le moment, au pire il avait une excuse toute faite si on découvrait plus tard la vrai identité de Tidus. C'était toujours mieux d'avoir quelques cartes en avance à jouer après tout. Mais l'idéal serait qu'il n'en ait pas besoin, mais un homme sage doit savoir pour tout réussir « espère le mieux, mais prépare toi au pire ». Pas que la vie est aussi fataliste, mais être prévoyant se montre toujours utile à un homme avertit.
Même Tidus visiblement n'avait pas à se plaindre, le roi lui offrait même une petite récompense, quelle ironie. Qu'un assassin soit ainsi récompensé par le roi pouvait semblait étrange, mais au final Crissolorio n'allait pas s'en plaindre, il devait se montrer prudent, mais c'était toujours bon signe ce genre de chose. Sauf si Tidus avait l'idée folle de demander quelque chose de suspect, ou autre en espérant que ce ne soit point le cas.
Bon au moins à première vue l'assassin avait eu l'intelligence de comprendre qu'il fallait jouer le jeu sinon ils auraient été sacrément dans une mauvaise passe. Le jeu d'acteur de Tidus était convainquant, sa façon de faire l'était aussi. Il faisait tout ce qui était de bon ton, il s'inclina. Quelle récompense allait-il demander ? Pensa calmement Crissolorio. De l'or ? Un titre de noblesse ? Ou une quelconque autre chose ? Peut-être pas pensa t-il, il doutait que ce soit vraiment le genre de cet assassin pour le peu qu'il le connaissait, et visiblement il avait vu juste.
Reconstruire son logement, et un commerce ? Eh bien il devait avouer que c'était… Comment dire ? Il ne s'y serait pas attendu d'un assassin lambda, donc Tidus traînait très près d'un certain commerce, et avait une demeure stable ? C'était peu habituel pour un assassin… Crissolorio se dit que néanmoins ce serait ainsi plus facile d'obtenir éventuellement des informations à son égard, ou de le tenir à l’œil. Enfin ce n'était pas son envie du moment, mais c'était le genre d'information à garder en tête.
Par contre la conversation revint sur lui lorsque l'assassin voulu discuter d'autre chose avec sa personne.
« Effectivement il faudrait sans doute en discuter, et je présume que vous avez déjà une quelconque suggestion à me formuler en ce sens-là Tidus ? » Demanda t-il calmement, après tout si Tidus discutait de cela, c 'est soit qu'il avait un plan en tête soit qu'il voulait connaître les idées de Crissolorio. Dans tout les cas on pouvait voir cela en temps voulu.
Puis Crissolorio resta silencieux ensuite quand Tidus vint proclamer sa fidélité au roi. Qu'il joue son rôle, mais qu'il n'en fasse pas trop pensa Crissolorio. Sinon il allait voir que sa majesté Fabius allait l'embarquer dans de bien belles histoires, après tout un pion peut toujours avoir son utilité.
D'ailleurs il profita d'un moment propice pour prendre la parole, à son tour. Il s'agenouilla en face du monarque, et dit calmement.
« J'oubliai vôtre majesté, normalement je comptai vous en faire part un peu plus tard pour ne pas abuser trop de vôtre temps précieux, mais étant donné que je dispose de vôtre attention immédiate, je viens réclamer la récompense offerte pour la destruction de la perle d'Aldaria la Superbe, tout les habitants de la cité pourront vous confirmer que j'ai effectivement porter le coup fatal à cette monstruosité. Et donc que les 250 pièces d'or promis en récompense pour cela me reviennent en vertu de la prime offerte en récompense pour la destruction des perles promulgué par sa généreuse altesse. Je me soumettrai bien entendu à tout les test magiques nécessaire pour confirmer que je ne ment point vôtre altesse, d'ailleurs nous pourrions profiter de la visite prochaine des baptistrels pour cela si vous avez le moindre doute vôtre altesse. »
Bon il s'en serait passé pour tout avouer, mais à l'origine il avait voulu sauver la vie d'une jeune femme pas détruire une perle, juste qu'il avait eu de la chance, comme quoi des fois la bonté était récompensée. A croire que quoi qu'il fasse sa bourse se remplissait naturellement de pièce d'or… Mais dans tout les cas il ne serait pas volontaire pour une autre perle, déjà qu'il avait faillit mourir… Enfin au moins il pouvait avoir gain de cause pour cette histoire c'était déjà très satisfaisant. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Les oiseaux bicéphales (pv) TERMINE Sam 28 Fév 2015 - 19:32 | |
| Fabius balaya d'un geste de la main les excuses de l'archiviste qui n'en était pas vraiment un. Pour le coup, elles n'étaient pas franchement nécessaires. En revanche, il fut plus attentif à la demande de récompenses. C'était là toujours une bonne manière de jauger les gens, de les comprendre. Savoir ce qu'ils aimaient, ce pourquoi ils se battaient, bref ce qui se cachait au fond de leur âme, derrière le masque de fausse courtoisie et d'obédience. Pour l'homme qui lui faisait face, l'Empereur n'était pas vraiment étonné. Il chérissait les personnes (probablement très rares au vu de la profession) qu'il pouvait considérer comme des amis et souhaitait préserver son indépendance. Au moins en apparence. C'était conforme avec ce qu'il avait imaginé de l'espion, de fait, le Kohan ne vit aucune raison de s'inquiéter et donc de ne pas souscrire à cette demande. Ce sera fait, Grand-Trésorier, vous pourvoirez à cette demande. La suite était logique, puisqu'elle répondait à des besoins logiques. La situation avait changée et en bon agent, celui-ci voulait évoluer avec elle. Là encore, il ne voyait aucun problème apparent. tout semblait être à sa place. Vous êtes bien placé pour nous dire de quelle manière vous me serviriez le mieux. Votre suggestion ne sera pas forcément suivie, étant donné que les besoins de l'Etat passe avant toute autre considération. Mais elle sera écoutée avec attention, soyez-en certain. Crissolorio prit ensuite la parole après s'être mis à genoux. Il commençait à bien connaître l'homme, et si celui-ci faisait preuve d'un tel protocole dans un petit bureau où se n'était pas forcément nécessaire... Nul doute qu'il y avait de l'argent en jeu. C'est donc avec un petit sourire amusé que le Roi écouta son sujet. Cela étant, quand il eut finit, le Borgne arborait un air grave. Au moins ces pièces-là étaient-elles méritées. J'aimerai vous dire qu'il est inutile d'aller jusque là en matière de vérification... Mais vous avez beaucoup d'ennemis Crissolorio. Mieux vaut donc que vous soyez inattaquable avant de recevoir votre prime. Vos propos seront vérifiés, puis vous recevrez votre argent. Il ne sera pas dit que je manque à ma parole. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Les oiseaux bicéphales (pv) TERMINE Ven 13 Mar 2015 - 2:07 | |
| L’intérêt était bien présent, les ambitions aussi. Être un espion impérial comportait un nombre fleurissant d’avantage non négligeable, souvent prenant la forme de financement et de passe-droit. Il devait penser comme un mercenaire lorsqu’il conversait avec les Noble et ce genre de personne, car les bonnes intentions et les valeurs étaient rapidement abusé et écrasé par l’exploitation réalisé par les « grands ». Mais bon, le boulot était le boulot. Dans un cas, il se faisait de quoi faire renaitre le Nid de ses cendres, et de l’Autre, il risquait de se voir attribuer des tâches plus… Pertinente et intéressante disons… Même si d’une certaine façon, il appréciait le calme et le silence de la bibliothèque impériale, l’Action lui manquait de temps à autre. L’excitation n’était pas là quand il s’agissait de fouiller des tas de papier à la recherche d’un nom ou d’une date.
Travailler pour le Souffle était d’ors et déjà une expérience… Particulière, considérant qu’il avait plus de restriction, mais en même temps, les payes étaient meilleur et les contrats plus nombreux. Il ne pouvait même pas imaginer ce que le titre d’Assassin impériale pouvait offrir comme avantage… Bon, ce métier ne devait pas exister en soi, mais probablement qu’un autre titre remplaçait ce dernier, avec un nom mieux tissé et une définition plus léché, comme par exemple « Contre Espion impériale, protège et veille sur l’Empire… » Un truc lèche botte dans le genre… N’empêche, être un assassin du Souffle, un espion Impériale et encore parfois un mercenaire libre offrait un large éventail de possibilité en terme de mise à mort et de client étrange…
-Sa majesté est trop bonne... Je vous suis sincèrement reconnaissant pour votre générosité, votre altesse.
Considérant que l'argent du roi était l'or du peuple et que les coffres n'étaient vidés qu'à l'occasion des guerres, il n'était peut-être pas tout à fait exacte de parler de générosité. Mais en circonstance, c'est à dire avec quatre gardes dans la pièce, il valait mieux juger cette offre comme de la générosité. Et puis, si cela confortait moindrement l'égo du Kohan, le Corbeau aurait accompli son action de bon sbire de la journée... Il tourna la tête en direction du vieux moins vieux, une fois encore étonné par les dires de ce dernier. En digne espion qui se respecte, l'Ombre avait bien évidement ouïe dire d'abomination semant le chaos sur le continent. Il ignorait ou elle se trouvait, tout comme il l'avait prouvé plus tôt, mais il connaissait les grandes lignes: des créatures crée par néant dévorant la magie des êtres qu'elles attrapaient. ...Savoir que Ostiz en avait mis une à terre laissait l’Ombre très perplexe, tant sur la véracité de l’histoire que la puissance de la sois disant « perle », si l’histoire se révélait être vrai.
-Dans ce cas, j’irai vous voir plus tard en soirée aujourd’hui, messire Ostiz, afin de régler cette question… Ou peut-être plus tard au cours de la semaine, si cela vous convient évidement messire.
Son attention se reporta de nouveau sur le porteur de sang bleu assit derrière son bureau. Il s'inclina une autre fois devant le monarque avant d'ajouter:
-Si mon Seigneur me le permet, j'aimerais prendre congé, afin d'aller annoncer la bonne nouvelle à mes employés.
« Et surtout ficher le camps d’ici… » Cette pensée ne quitta jamais la tête de l’assassin. Il venait de frôler la mort, c’était déjà assez pour aujourd'hui… ET puis, il avait maintenant à mettre les choses au clair avec Ostiz, le plus tôt serait le mieux… |
| | | Crissolorio Ostiz Modérateur Régent de Gloria
| Sujet: Re: Les oiseaux bicéphales (pv) TERMINE Sam 14 Mar 2015 - 10:02 | |
| Crissolorio acquiesça, encore une dépense pour le trésor publique qui ne rapporterait sans doute pas grand-chose sur le long terme, mais bon… Il y avait bien pire comme gaspillage pensa t-il, et cela ne coûtait pas bien cher pour éviter que l'empereur le mette au billot à l'avenir, et puis ce n'était pas lui qui payait même si le grand professionnel qu'il était restait méticuleux au sujet monétaire pour l'argent publique. Enfin rien de grave en somme...
Puis sa majesté Fabius fit savoir à Tidus que sa tâche dépendrait des besoins de l'état de toute manière, de toute façon Crissolorio ne pensait pas laisser son employé se détourner très vite de ses directives après tout si Crissolorio le payait c'était pour qu'il travaille pour lui, et non pour qu'il s'amuse à faire tout ce qui lui plaisait sinon il le laisserai tavec sa tâche d'archiviste du palais, à ce stade là Ostiz pourrait presque la lâche officiellement, en disant qu'il ne pourvoirait plus à son salaire, et que l'assassin pourrait se contenter du salaire de fonctionnaire, il se doutait que Tidus devait le savoir.
Puis par la suite Crissolorio s'intéressa à autre chose ayant une importance plus grande à ses yeux, de l'or, de l'argent, une récompense monétaire de 250 pièces d'or qu'il avait joué de chance pour obtenir, lui toucherait l'argent tandis que le dragonnier ne toucherait pas la moindre pièce d'or, une certaine forme de justice à sa manière, seul les serviteurs loyaux de l'empereur méritent la richesse, et la prospérité, pas les rebelles, et les dragonniers sans véritable appartenance à un camp.
« Je vous en remercie vôtre altesse, vous, et vôtre grande générosité. » Acheva t-il calmement en se relevant, il se dit en y pensant bien que pour le coup cette histoire de perle l'avait mit en aise en de nombreux point que ce soit monétaire, ou bien à propos de sa réputation à Aldaria, il ne faisait aucun doute après tout que cela avait du le faire apprécier des habitants de sa cité natale, peut-être temporairement, mais d'une certaine manière c'était toujours sympathique.
Dans tout les cas il n'était pas mécontent de la tournure qu'avait prit les choses, il se doutait que ce petit jeu dure éternellement au vu de la grande perspicacité du roi si celui-ci se mettait sérieusement à vouloir tirer la vérité de tout ceci, mais Crissolorio aurait sans doute le temps de préparer deux trois choses. Et aussi de tirer métaphoriquement les oreilles de Tidus à propos de la pertinence d'aller voir ainsi l'empereur sans lui en parler avant, et au risque de finir ainsi sur le billot lui, et son employeur…
« Bien entendu. » Se contenta t-il de répondre calmement à Tidus. Au moins ce dernier savait comment s'y prendre dorénavant, sans doute qu'ils auraient effectivement besoin d'une bonne discussion plus tard pour réfléchir sur certains points, et certains choses. Dans tout les cas Crissolorio ne voyait pas en mal le faîte que Tidus veuille prendre congé maintenant, moins longtemps il resterait en compagnie du roi aujourd'hui moi il y aurait de risque pour sa propre personne après tout…
« Si sa majesté n'a pas besoin de moi pour une autre affaire, je demanderai humblement congé à mon tour vôtre altesse. » Conclut-il calmement, après tout il n'en avait pas finit avec son travail de Grand Trésorier, et si le roi n'avait rien à lui demandé autant ne pas trop prendre le temps de ce dernier. Dans tout les cas Crissolorio ne se considérerait sans doute sortit d'affaire que quand il serait sortit du bureau de son altesse, cela voudrait au moins dire que l'entrevue aurait trouvé son terme, resterait ensuite à statuer plus tard sur les conséquences de cette dernière. |
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