Nous sommes le 9 Juillet la bataille rouge vient de se terminer, il y a quelque temps, mais pour un soldat c'est toujours difficile la fin d'une guerre à vrai dire c'est un peu dure à réaliser que les combats sont finis. Leroy était pourtant fier d'avoir maîtriser cette bataille, enfin l'empereur démontrer au peuple sa puissance, oui le soldat avait eu beaucoup joie en apprenant le résultat. En plus il n'avait pas trop à ce plaindre, la section dans laquelle il avait été assainie ainsi qu'un autre groupe était à l'arrière où venait en renfort. Du coup il n'eut pas beaucoup de combat rapprocher, pour Leroy cette situation avait été quelque peu frustrante pour lui, mais en même temps à présent son petit groupe avait pour mission de chasser les Alayiens, pour le jeune homme s'était plus un travail ingrat et pour cause c'était comme retourné notre veste contre nos propres alliés, mais les ordres étaient les ordres, le mot d'ordres de cette mission était dissipé et faire régner les loyalistes comme la seule armé à préserver la paix. De plus le jeune homme avait eu vent que beaucoup de leur alliés n'avait pas tenu leurs promesses et n'était pas aux endroits prévu stratégiquement. Oui, il était confiant, serein et pensé à tord peut-être que trop affaiblie les groupes d'Alayiens ne résisteraient pas. Oui il avait la rage de vaincre, cette poussée d'adrénaline qui dicte votre conduite. Pourtant il se devait d'être prudent et de ne pas aller plus vite qu'il le fallait après tout ce serait bête d'être prit au piège où ralentit, surtout que le coin été infesté de rebelles, certes blessé mais qui n'avaient plus rien à perdre pour rétablir leur honneur et il y avait aussi dans les parages un groupe de l'ordre d'Obsidienne.

Voilà comment Jack se retrouvait à chevaucher sur son chameau à s'enfoncer d'avantage dans les alentours d'Aigue. La priorité était de pourchassé un petit groupe, ensuite ils quadrillont toutes cette zones et poseront des pièges pour mieux contrôler toute cette région. Leroy avait son armure de loyalistes, un uniforme noir moulant qui possède beaucoup de lanières pouvant transporter des dagues ou un poignards dont plusieurs avaient une lame empoisonnées dont l'effet et l'évanouissement immédiat. Et comme toujours, cacher contre son torse, derrière sous son armure, autour de son cou son pendentif tribal qui représente un dragon. En tant de guerre ce pendentif était d'une grande utilité, non seulement ce dernier développer ses cinq sens, mais en plus il avait la capacité de le guérir de blessures légères ou superficielles. Comme quoi il n'y a aucun repos pour les braves !

Ils avançaient en bonne ordre, les 15 fuyards alayiens étaient en compagnie du fraîchement promu Christan qui était passé il n'y a pas si longtemps du rang de simple soldat à lieutenant, en théorie il devrait avoir un bon millier d'homme sous son commandement. Mais en pratique pour le moment il venait à peine de sortir il y a 4 jours des cellules de la cité rebelle, il devait rejoindre le prêcheur au Wylorel, et ensuite aider ce dernier à organiser la remise en bonne, et dû forme de l'armée alayienne dans ses fonctions. En somme une tâche d'importance qui se profilait pour le fidèle, une tâche à laquelle il se consacrerait lorsque le moment serait venu, car là il fallait surtout tâcher d'atteindre le Wylorel, et vivant si possible avec les 15 hommes sous ses ordres.

Néanmoins ils étaient arrivés à échapper sans trop de mal aux rebelles, maintenant ils traversaient les bois, et les marécages pour éviter de trop s'exposer, et ainsi arriver au Wylorel sans trop prendre de risque, Christan qui était vêtu de son armure d'acier qui n'était plus de verre noire maintenant, mais de simple métal progressé en bon rythme, à proximité son chien, et son cheval… Ce dernier avançait au trot, vêtu de son caparaçon l'alayien s'était mit sur le dos du cheval blanc, après tout cela lui permettait d'avoir une bonne vue d'ensemble, et de pouvoir se concentrer sur les alentours, au lieu de se concentrer sur chacun de ses pas…

Néanmoins il n'étaient pas discret ce jour là, ils étaient passé non loin d'un village, bien entendu ils n'y avaient pas fait halte pour ne pas alerter, mais les villageois les avaient vu de loin sans doute, Christan s'était contenté d'ordonner une marche forcée pour ses soldats, ces derniers seraient fatigués, mais au moins on ne traînerait pas trop dans les environs, et ils s'engouffrèrent dans un autre bois, un peu moins dense, mais toujours appréciable comme protection après tout.

La forêt n'était vraiment pas un environnement familier pour Christan, enfin il avait une expérience à force surtout depuis les derniers jours, mais pour aller dans son sens il n'y avait quasiment aucun bois dans son alayia natale, la nature était bien plus présente sur Armanda qu'en Alayia, bon sang il préférait les murs d'une cité, les bois c'est pour ces lopettes d'elfes après tout… Mais il devait faire avec, au moins ils étaient plus discret ici qu'a se balader en chantonnant dans une plaine…

Du coup tout le monde était prudent aujourd'hui, Christan surveillait attentivement les alentours, faisant l'impasse sur peu de bruit suspect malgré les craquements de son armure lourde tout en acier.

Et d'ailleurs il semblerait que cette vigilance soit salutaire d'une certaine manière... Il aurait sans doute pu le faire plus tôt, mais Christan repéra un groupe armé non loin qui semblait se rapprocher. Il ordonna immédiatement à ses hommes de se mettre à couvert derrière les arbres... Lui même étant sur son cheval il se contenta de serrer son bouclier lourd près de lui, et de prendre son javelot en main en attendant de voir ce qui se passait. Si ça se trouve avec un peu de chance ils pouvaient se faire passer pour de simples mercenaires, sinon eh bien les choses seraient plus sanglantes, et d'une certaine façon il aimait quand les choses étaient plus sanglantes. Même si son premier objectif était de ramener les soldats en vie avec lui de préférence.

Halte! Qui va là? Ordonna, et demanda t-il aux soldats loyalistes déduit-il à la vue des emblèmes de ces derniers, ces derniers ne lui obéiraient peut-être pas, mais il ne doutait en rien qu'il devaient être intimité par sa personne, l'allure massive de l'alayien en plus de son aspect martial devait jouer, mais dans tout les cas pour le moment rien n'annonçait forcément à première vue qu'il était d'appartenance alayienne vu qu'il n'avait plus de tatouage, ou de verre noire... Quoique les fuyard de son armée rôdaient aussi dans les environs, il valait donc mieux se montrer prudent, mais de toute façon il était déjà partit dans l'optique que le sang allait probablement couler d'ici peu.

A force de s'obstiner et à faire son travail minutieusement, la chance finit par nous sourire. Leroy aimait bien les forêts, il était un homme très nature, cette sensation de devoir compter que sur lui-même pour s'orienter et survivre lui plaisait, il aimait aussi le fait que jamais une forêt est silencieuse, on entent soit les oiseaux, soit le vent, mais ce qu'il n'aimait pas c'était cette sensation d'être pris au piège, une sensation d'être enfermer, oui voir tous ces arbres autour de lui était des fois un avantage, mais pouvoir être agaçant. Avec le temps il s'y était certes habitué, pourtant le désert lui manquer, au loin le désert change tout le temps il ne reste pas figé. Se concentrant, les yeux fronçaient, scrutant et écoutant les alentours. "Mais où sont donc ces Alayiens !" Aujourd'hui il maudissait clairement la forêt car cette dernière offrait un sérieux avantage à ceux qu'il traquait désespérément.

Finalement au bout de plusieurs longues minutes à sillonner entre les arbres, tout en avançant progressivement. Tout devenu soudainement trop calme quand tout d'un coup un homme surgit de nulle par apparu et lança un ordre. Évidemment cette apparition effraya quelques chevaux et même un soldat en fit une chute, levant un instant les yeux en l'air, à croire qu'il avait que des nouvelles recrues avec lui, mais ce n'était pas le cas, disons juste que ces compagnons n'étaient pas de la première fraîcheur. Ainsi à l'arrêt, observant l'homme qui leur faisait face, toujours sur son chameaux qui lui n'avait que remuer la tête à cet élément de surprise.

-Nous sommes des loyalistes en poste dans la ville qui se trouve non loin... Il semblerait qu'un groupe de rebelle où d'Alayiens soit dans les parages... Mon brave aurais-tu vu où croiser ce groupe s'insurger ?

Leroy n'était pas dupe, cet homme avait une sacré armure dépourvu du blason de l'empereur, alors évidemment ce dernier ne pouvait pas être d'un simple homme des bois où autre. Restant sur ses gardes, il avait répondu clairement, certes il n'était pas rentré dans les détails, mais il avait été droit au but sans faire de chichi. Levant un cil lorsqu'un de ces compagnons s'avança pour lui faire constater qu'au loin en direction de l'ouest il y avait un campement, divisant le groupe en deux, la grande partie des effectif partie donc vers l'ouest. A présent avec lui Jack n'avait plus que deux autres soldats pour l'aider et l'épauler si jamais les choses déraperaient et à vrai dire le jeune soldat avait un mauvais pressentiment envers cet homme.

-Vous ne devriez pas rester ici tout seul c'est un endroit dangereux... Laisser nous vous conduire jusqu'à la ville le temps qu'on sécurise le secteur !

Ah ce que Christan détestait les forêts, lui qui était homme de l'Alayia, lui qui était homme de la civilisation préférait largement les grandes cités tentaculaires de son Alayia natale, les forêts comme celles où il se trouvait actuellement auraient du depuis longtemps être défrichés par ces crétins d'Armandéens pour les remplacer par des champs, des villes, en somme par la civilisation, il n'avait jamais compris cet amour de la nature qu'avait les hérétiques, l'homme est un être de civilisation, les glorieuses cités sont plus imposantes, et magnifiques que des pin, et des blaireaux qui se battent en duel. Voilà pourquoi l'Alayia avait été en son temps une grande civilisation, et que cet empire humain sur Armanda n'était qu'un insecte en comparaison, il était cruel de se dire que l'Alayia avait disparu, et non pas Armanda. Car des deux la première était cent fois plus digne de la gloire humaine. Qu'une terre comme Armanda où l'homme, et l'unique n’exerçait pas pleinement leurs domination sur tout ce qui existe...

Dans tout les cas Christan ne fut pas mécontent de l'effet qu'il fit au petit contingent loyaliste, et de voir que ce dernier n'attaquait pas encore, il se doutait que cela tenait plus du fait que ces derniers ne pouvaient pas avoir à coup sûr qu'il était alayien maintenant que les tatouages, et le verre noir avaient disparu qu'autre chose. Et visiblement le chef des loyalistes se permit un peu de diplomatie… Christan restait méfiant, mais pour le moment il préférait cela, disons qu'il devait après tout protéger la vie de ses hommes, et la sienne en tant que lieutenant jusqu’à ce qu'il arrive au Wylorel, l'alayia avait trop souffert pour qu'on puisse se permettre comme ça de perdre hommes, et officiers de valeurs…

« Je croise beaucoup de monde par ces routes, pas grand monde me hurle qu'il est alayien, ou rebelle et c'est compréhensif. Il n'y a que les loyalistes qui peuvent se vanter en ce moment de leurs véritable appartenances. » Se contenta t-il de dire froid comme la pierre, son casque déformait ses propos.

Dans tout les cas il ne mentionna à aucun moment qu'il y avait d'autres personnes sous ses ordres non loin, il réglerait cette affaire seul pensa t-il, surtout quand il vit que les loyalistes n'étaient plus que trois… La tentation d'ordonner à ses hommes de les massacrer le chatouillait, mais il ne le fit pas. Il avait un sens de l'honneur après tout, et puis les bruits des combats risquaient d'alerter les autres loyalistes qui ne s'étaient pas éloignés depuis bien longtemps…

Puis il poursuivit calmement.

« Je reste ici. Je suis un brave chasseur de prime chasseur de vampire, ces derniers rodent dans la région, le roi Fabius offrent une prime pour la tête de chacun d'entre-eux. Voilà pourquoi je préfère vagabonder dans la nature sauvage, on trouve rarement des vampires près des villes après tout. » Son ton était un brin sarcastique, est-ce que c'était le moment de partir sans rien dire ? Non pensa t-il ce serait suspect sans aucun doute… Et attaquer ces chiens de loyalistes ? Ils étaient trois… Il avait une armure donc techniquement il avait déjà un gros avantage sur eux, mais ce serait risqué surtout sans verre noir face à de la magie mais il avait le talent guerrier pour compenser, et puis comme il l'avait pensé cela risquerait d'alerter les autres loyalistes, non pour l'instant il devait essayer de gagner du temps.

« Et il faut bien cela après tout pour gagner sa vie ces temps-ci. Ma profession n'a jamais été aussi prospère, chasse à l'homme, chasse au vampire, vous avez déjà chassé un vampire ? Le moment le plus difficile c'est la traque, le vampire peux facilement devenir le prédateur face à celui qui le poursuit si l'on ne fait pas attention, mais le plus beau c'est sans aucun doute quand on l'accule dans un coin sans issue, et que le combat commence. Les vampires valent facilement plusieurs hommes en combat, et combattre l'un d'entre-eux est toujours quelque chose d'enivrant. » Il n'avait pas souvent chassé de vampire à vrai dire, mais il est vrai qu'il en avait déjà combattu, il disait cela de la voix d'un homme qui avait pris un grand plaisir guerrier à ce fait, ce qui était vrai car Christan adorait les combats à morts contre des adversaires très forts . Rien de mieux pour intimider des hommes après tout de dire que soit l'on est vampire, soit que l'on a déjà combattu des vampires, et qu'on s'en est sortit vivant...