Il faisait nuit, et malgré cela la chaleur continuait à être presque insupportable pensa Crissolorio. Même si lui possédant un manteau de brume était un peu à l'abri de ce détail, il ne fallait pas douter que s'il n'avait pas eu ce vêtement magique le vieillard qu'il était n'aurait pas apprécié tout cela... Et le pire c'est que cela n'était pas prêt de s'arranger … Néanmoins il aurait sans doute voulu se retrouver ailleurs que dans ce jardin cette nuit ... Déjà que son totem semblait faire en sorte qu'il s'inquiète à la simple idée de discutailler avec quelqu'un, alors celle de parler avec cet assassin... Mais bon il fallait bien le faire, rester digne, et tenir sa parole. De toute façon le curiosité de savoir ce que l'ombre avait accompli suffit amplement à convaincre Crissolorio de ne pas se montrer réticent. Ah ce qu'il aurait envie de s'enfermer dans sa maison pendant une durée indéterminée sans parler à personne... Mais bon comme on ne fait jamais forcément ce que l'on veut !

Où devait-il se rencontraient ? Dans le jardin impérial oui ! En tout cas il fallait bien qu'ils le fassent avant son futur départ. Au passage il préviendrait le tueur qu'il devrait s'absenter quelques temps à Althaïa la Romantique. Il faudrait aussi qu'il prévienne Autone Summer dès qu'il le pourrait après tout ce serait gênant sur tout les points que ces deux là n'en soient pas informés... Il hésitait même à proposer à la matrone de venir avec lui à Althaïa la Romantique, mais au final même s'il savait que cela aurait peut-être pu plaire à la jeune femme cette dernière était trop attaché à son bordel pour cela, de plus ce serait un peu louche qu'il voyage avec elle... Et puis tout compte fait son totem qui agissait bizarrement semblait dire qu'il ne valait mieux pas. Soit sans doute même s'il ne manquerait pas au passage de donner son salaire à la jeune femme cette dernière le méritait après tout... Mais bon pour le moment il avait autre chose à penser...

Enfin heureusement qu'ils avaient convenus à demi mots que ce serait aux abord du jardin qu'ils se rencontreraient, et non à l'intérieur. Cela aurait été un peu compliqué sinon de le faire avec la flore qui s'excitait, plus personne n'allait dans le jardin depuis le 10 Mars, hier en résumé... L'avantage ce serait qu'au moins personne ne viendrait les déranger à part un éventuel curieux fort malvenu... De toute façon il y avait peu de risque que cela soit risqué le Grand Trésorier parti du fait que le tueur viendrait le rencontrer sous son déguisement de Tidus, même si ce dernier pourrait tout aussi bien faire l'inverse on ne savait jamais...

Il avait d'ailleurs prit avec lui ses anneaux comme d'habitude plus par prudence qu'autre chose, et le paiement qu'il comptait donner en avance à l'assassin . Après tout il serait sans doute absent quelques mois donc autant faire les choses à l'avance que risquait sans le vouloir d'oublier maladroitement plus tard... De plus il savait bien qu'avec ce genre d'homme de l'ombre il fallait mieux prendre ses dispositions, et éviter de les énerver... Il avait peut-être des contacts avec le souffle, alors qu'il n'était pas vraiment le genre de personne à s'appuyer souvent sur des assassins, mais autant rester prudent...

Peut-être même qu'il demanderait à cette assassin d'assurer le protection d'Autone ? Oui après tout la matronne pourrait avoir besoin d'aide on ne sait jamais, dans tout les il ne tenait pas vraiment à ce que cette dernière subisse par sa faute des blessures donc autant prendre ses dispositions. Même si il éviterait peut-être de demander l'aide de l'assassin pour la protéger . Après tout avec ce genre de malfrat on ne savait jamais... Puis moins Tidus en serait sur lui, et sur ce qu'il n'avait pas besoin de savoir pour accomplir sa tâche, et mieux cela vaudrait... Oui il y avait sans doute d'autres façons plus sécuritaires de faire en sorte que la matrone sortent de cette histoire en parfait état. Même s'il y avait peu de chance que cela dégénère de toute façon... Puis bon Autone devait être assez intelligente pour savoir quelle devrait se taire sur cette histoire lorsque tout cela serait finit. Sinon il n'aurait sans doute pas pris la peine de lui faire sa proposition. Oui dans tout les cas il trouverait bien un moyen d'assurer tout ceci, après tout il n'était pas devenu Grand Trésorier pour rien.

Une fois arrivé au lieu de rendez-vous Crissolorio lança un calme regard aux alentours puis s'assit calmement sur un banc proche. Pour ne pas paraître être le genre de personne à attendre quelqu'un il sortit un livre de sa besace, et émit une faible lumière avec son anneau pour lire les pages de ce dernier... Il lisait bien, mais restait l'esprit en alerte. Un hérisson est toujours vigilant, et ne se fait jamais surprendre surtout grand père... Il savait bien que l'espion n'allait pas tarder, et il se contenta donc de l'attendre tranquillement comme si de rien n'était. Cela après tout faisait moins suspect.

Deux jours de pure folie. Une ville déstabilisée remplit de citoyen inquiet. L'humeur générale était massacrante. Et l'homme se trouvait obligé de terminer un travail administratif. Il avait dit à son client qu'il ferait le travail en une semaine, bientôt, cela allait en faire deux, et il venait tout juste de terminer la retranscription. Un nombre incalculable de pages traitants de Fabius Kohan... Un peu plus et il aurait possédé assez d'information pour savoir la préférence gustative de l'Empereur entre la poule et la caille. Il n'était pas d'humeur pour ce contrat. Il n'avait pas envie de trainer une semaine de plus au palais. Il se sentait pareil à une goutes d'eau sur une mare d'huile, toujours sur le point de s'enflammer et d'amener dans les flammes toute chose la frôlant de trop près. Or, s'était actuellement le genre de travail que l'assassin devait réaliser, frôler de très près certaine personne, en apprendre sur eux, leur famille, leur intention et surtout, leur ambitions. De là, il pouvait évaluer si la personne en face de lui valait la peine d'être surveillé ou non. En à peine deux semaines au palais, il avait espionné plus d'une trentaine de Nobles et de bourgeois, pour ne retenir que les noms de trois familles: les Taillefer, les Beauport et, bien entendu, les Ostiz.

Le dernier point de son enquête ne regardait bien évidement pas le grand trésorier. Il voulait savoir pour quel genre de vieillard il s'activait autant à la tâche et avalait les commandements sans répliquer. Bien entendu, le vieil homme était connu au palais, mais ce n'était pas non plus une lune dans un ciel noir. Certain disait ci, d'Autre disait ca. Au finale, il ne savait pas trop qu'est ce qui était vrai et qu'est ce qui ne l'était pas. Il se fichait pas mal du passé amoureux de son employeur. Il voulait vérifier l'honnêteté de ce dernier, décelé quelle genre d'erreur il avait commis auparavant. Il en avait commis, le contraire était impossible. Il suffisait simplement de bien filtrer les information qu'il amassait peu à peu et de tisser un tableau logique, maille par maille, fil par fil. Il ne devenait pas fou avec cet homme, mais il ne l'aimait pas, en fait, concrètement, il le craignait. Cet avare semblait prêt à tout pour acquérir de l'importance, quitte à perdre une partie de sa fortune pour abattre le seigneur de l'hiver et la Dame de fer, avec comme seul prétexte un risque potentiel.

Habillé de ses nouvellement habituel vêtement blanc d'Archiviste, l'assassin et espion masqué marqua son entrée au jardin impériale d'un joyeux coup de botte sur le sol. Non, l'Ombre n'était pas heureux, il ne faisait que semblant, comme à son habitude. Médecine embaumant ses cordes vocales usée, sourire soudé à son visage, maladresse et gentillesse faussé, il était Alexandre Tidus. Blanc sur noir, l'alter égo de l'assassin était très crédible, si ce dernier se fiait à la réaction générale qu'il avait reçu lors de ses nombreuses présentation, voir parfois ses soumissions, s'il considérait que se courber comme un chien à tout vent n'était pas tout à fait une réaction humaine dites "naturelle". Au moins, à l'extérieur du palais, loin de toute les fourmis décérébrés, de nuit, l'assassin pourrait être d'Avantage... Lui même. Il avait horreur de tout ces détours qu'il devait prendre afin de transmettre une information simple. Sur le moment, les "messires" allaient se taire quelques instant.

Il suivit des yeux la faible lueur qui tranchait l'obscurité des lieux. Une lumière claire, bleuté, voir blanche. Rien ne s'apparentant à une torche. Une source magique donc. Le vieillard, en l'occurrence. L'assassin se dirigea vers lui, glissant pareil à la brume qui entourait sa cible. Il ne pensait pas le surprendre. Il avait vu une bouteille faite de verre se briser derrière cet homme sans que ce dernier n'esquisse le moindre sursaut. Mortellement passif... Encore une fois, rien de bien naturelle... Du haut de ses deux mètres, l'assassin se plantant devant le trésorier, pareil à une tour blanche attendant son tour sur un échiquier.

-Vous êtes venu... Bien, j'espérais que vous vous pointeriez ce soir. Je craignais que le lieux ne vous convienne pas. J'ai ouïe dire d'un certain incident vous concernant, dans ce même jardin... Mais bon, passons cela...

L'assassin déposa avec une délicatesse remarquable la pile de feuille parfaitement soigné sur les genoux de l'homme à la lecture interrompue. Le paquet était lié par quatre fil retenant la pile dans le sens du long et du large à la fois, de façon à ce que les feuilles ne fuient pas pendant le transport. Il déposa par la suite avec une délicatesse moindre un autre paquet de feuilles, cette fois ci sur le banc où Crissolorio était assit. Il s'agissait des documents remit par le trésorier lui-même au début de l'adhésion impérial de l'espion.

-Cent cinquante huit page rédigé conformément à la structure officiel de l'Administration impérial. Numéroté. Présentation. Prologue et épilogue. Références. Le tout sur du papier blanchie, rédigé avec de l'encre dilué au dixième avec une plume de corbeau, sablé avec de la poussière d'os fine...

Tout en parlant, il marcha quelques pas sur le coté et alla s'épauler à une colonne qui marquait l'entrée du jardin impériale. Lorsqu'il eu terminé, il croisa ses bras sur sa poitrine et regardant fixement Crissolorio.

-Vous pouvez vérifier si vous le voulez, vieil homme... Tout y est... Mais je ne crois pas que le rapport en lui seul vous ai motivé à préparer cette vérification... Est ce votre future petite balade qui vous a intimé à préparer cette rencontre, Ô ma foi si romantique?

Il le narguait un peu, mais en réalité, c'était parce que l'assassin était à vif. Les odeurs provenant du jardin suffisaient à lui faire tourner la tête. Il haïssait ces bouts de papier car ils avaient empêché l'assassin de sortir chasser ces dernier jours. Il ne devait pas sortir de ses gonds et avait une furieuse et omniprésente envie d'arracher quelques choses à quelqu'un... Non... Narguer n'était pas si mal tout compte fait. Cela laissait baisser la pression et rendait l'atmosphère plus agréable... Pour l'assassin bien sûr.

L'assassin ne tarda pas à venir, l'on pouvait dire qu'au moins ce dernier ne faisait pas partie de ces personnes trouvant un certain plaisir à faire poireauter ce qui les attendaient. Mais en même temps cela aurait été bien inconvenant, et idiot vu que l'on ne fait pas attendre son employeur même aussi patient que Crissolorio, étrangement celui-ci avait presque l'impression intérieurement que s'il avait pu reculer ce rendez-vous d'une heure cela ne l'aurait absolument pas gêné. Ce sentiment d'insociabilité qui l'animait depuis le 10 Mars était vraiment d'un agaçant surtout qu'il fallait que cela se déclare maintenant qu'il était Grand Trésorier... Heureusement qu'il avait une grande maîtrise sur lui-même car sinon cela aurait pu poser un grave problème...

« Un Ostiz respecte toujours ses engagements archiviste. Dans tout les cas oui ma vie privée ne vous concerne pas même si je me doutai que vous m'espionnez Tidus. Mais trêve de détails inutiles... » Après tout il n'avait aucune envie de déblatérer d'habitude, mais maintenant encore moins qu'avant...

Il n'était pas vraiment le genre d'homme après tout apeuré par le simple fait que quelqu'un le surveille. Après tout maintenant qu'il était Grand Trésorier il se doutait bien que l'empereur, et nombre de nobles de la cour le tenaient à l’œil. Lui le bourgeois, l'arriviste qui a pris beaucoup d'importance, trop d'importance pour certains. Les nantis n'appréciant pas vraiment le fait qu'un bourgeois devienne plus influent que nombre d'entre-eux, une jalousie de la part des nobles d'autant plus exalté par la longue rivalité qu'ils entretiennent avec la bourgeoisie. Une rivalité entre aristocrate en somme qui paraissait bien vaine à Crissolorio à certains moments même si le fait d'être porté aux nue comme un exemple de la réussite bourgeoise ne lui déplaisait pas vraiment... De plus il n'avait pas vraiment grand chose de compromettant contre lui dans sa vie privée, il n'était pas un homme vicieux sauf si l'avarice peut éventuellement être considéré comme un vice, mais pas de vrai scandale qui pourrait lui coûter sa tête, ou qu'il ne pourrait pas étouffer avec un peu d'effort...

Tidus ne tarda pas ensuite à déposer sur ses genoux les documents du fameux rapport, ma foi au premier regard il semblerait que l'espion avait bien travaillé, Crissolorio prit le paquet en main, et le feuilleta calmement, et silencieusement. Cela paraissait excellent du premier coup d’œil même si il ne se dispenserait pas pour autant de jouer le censeur, ou le correcteur si quelques détails déplaisaient... Fabius Kohan serait sans doute ravi quand Crissolorio lui aurait remit le rapport après y avoir jeté un petit coup d’œil. Il pourrait au passage mentionnait quelle était la personne qui avait terminée comme il l'avait prévu... Bien entendu il ferait cela quand le souverain serait de meilleur humeur de préférence...

Il déposa ce paquet à côté de l'autre paquet de feuille déposé sur le banc pendant que l'espion parler avant de répondre calmement à ce dernier en maîtrisant la gêne que lui occasionné son totem.

« Je vois c'est du bon travail. Néanmoins je jetterai un coup d’œil à ce rapport par simple mesure de précaution... » Dit-il d'un ton sérieux, mais un peu pensif néanmoins... Après tout même s'il ne connaissait pas le salaire moyen d'un assassin il se doutait bien qu'a part la soif de sang le seul chose qui pouvait motiver ce choix de carrière quand on avait ce genre de compétence c'était le fait d'être habitué à ce genre de vie. Même s'il avait du mal à comprendre comment un homme pouvait préférait ceci à une situation, avec un travail honnête, et bien payé... Cet archer spectrale n'était pas un simple tueur pour tout dire, il était lettré, et capable d'occuper la fonction d'archiviste... Cela était bien curieux même si au final Crissolorio se posait ce genre de question plus à cause de la curiosité que son totem lui inspirait que par véritable intérêt...

Puis il regarda d'un air de marbre l'assassin s'appuyant sur un pilier, et qui joua même le petit jeu du sarcasme. Pour tout dire Crissolorio n'en avait rien à faire de ce genre de petites moqueries innocente, si ça l'amuse... Après tout il avait connu bien pire quand il était collecteur d'impôt, le peuple a un véritable talent quand il faut injurier les fonctionnaires qui doivent prendre leurs argents après tout...

« Eh bien au moins je n'ai pas à vous informé pour mon départ prochain vers Althaïa la Romantique Tidus. Je ne pense pas non plus qu'il sera nécessaire de vous rappeler encore une fois d'autres détails insignifiant. Non si je vous ai demandé de de venir me voir ici c'est pour que vous me racontiez vos éventuelles découvertes sur les nobles de la cour. Oh bien sûr pas celle sur ma personne si vous avez éventuellement fait des recherches sur moi, ou ma famille... »

Après tout il faudrait être totalement idiot pour penser que l'assassin vu qu'il le surveillait en plus se contenter de cela, et ne tenait pas de faire des recherches sur son passé, alors qu'il avait les archives royales à sa disposition. Bon après Crissolorio pouvait tout aussi bien avoir tort sur ce point là, mais son intuition le trompait rarement. De plus il faisait la même chose pour l'assassin en retour ce n'était qu'une sorte de justice au final car un sentiment de méfiance réciproque régnait entre ces deux hommes. Mais ce n'était là qu'un jeu bien futile au final entre employé-employeur tout compte fait...

« Mais je suis surtout venu vous donnez vos prochaines directives pour les mois à suivre comme je risque d'être absent pour une certaine durée... Et aussi bien entendu pour vous donnez vôtre paye en avance... »

Crissolorio sortit une bourse de sa sacoche bien remplie qu'il jeta dans les mains de l'assassin . Il n'appréciait pas payer de sa poche, mais même l'avare en lui savait que tout travail mérite salaire de toute façon...

« Vous pouvez vérifier le compte y est. Les 40 pièces d'or mensuelles plus le bonus de 20 pièces d'or dans l'éventualité que le prochain paiement risque d'arriver avec un peu de retard... »

Ensuite il prit une attitude encore plus professionnelle en croisant les mains à la façon d'un penseur méthodique avant de dire calmement en chassant la timidité que lui inspirait son totem.

« Bien maintenant je crois que je dois vous annoncer un changement de directive pour le moment au vu de l’humeur plus que massacrante du souverain à cause des événements récents... » Fabius Kohan n'était pas le seul dans ce cas-là, mais bien celui qui comptait le plus... Puis il valait mieux remettre les tentatives de rapprochement avec le roi à plus tard si ce n'était pas le moment idéal après tout... Il y avait déjà assez à faire pour l'espion dans le palais en attendant...

Était-ce sa voix, son air, ses expression ou sa personne qui donnait à l'assassin le violent envie de le vider comme un poisson à ce moment précis? Probablement un peu de tout en fait, mêlé à son totem bien évidement. Il dégageait une odeur de fumé très agressant, au point de faire réagir les muscles du visage de l'Assassin. Une mou dégouté, l'espace d'un bref instant, camouflé par la main de l'espion venant masqué son nez. Deux jours, deux jours à endurer les odeurs les plus putride, les plus alléchante, constamment le cœur au bords des lèvres. Deux jour bordélique ou de peine et de misère, il avait complété comme convenue sa part du marché malgré les inconvenance générales. Écrire avec un envie de tué n'était pas la meilleure façon de soigné ses lettres et de terminer un travail adéquat. Les gardes dans le palais semblaient également à vif... Possiblement que les totem "guerrier" avaient des conséquence plus martial que leur homologue d'autre genre. Raison de plus pour joué le jeux encore mieux, car un loup pourrait en reconnaitre un autre, et cela ne serait que le commencement de la perte de son alibis.

D'ailleurs, qu'elle totem abordait ce vieil homme? Un homme d'affaire avare d'argent, d'or et de bon échange... Il ne connaissait pas tout les Esprit Gardiens par cœur, mais certain était plus évident que d'autre. A moins d'être un guerrier retraité ou un puissant maitre mage travaillant pour le Néant, ce qui était parfaitement illogique, l'homme devait possédé un totem plutôt neutre, voir protecteur. Il considérait le loup comme un emblème offensif, guerrier, puisque ce dernier l'Aidait dans ses chasses et guidait ses flèches. Mais un totem aidant les soin ou augmentant les facultés gastronomique de son protégé n'était pas tout à fait ce que l'assassin appellerait un totem "agressif". Il ne devait pas se casser la tête pour si peu en fait. Il pourrait faire des recherches entretemps, pour sa satisfaction personnelle, mais pour le moment, c'était plus ou moins pertinent. Évidement, savoir ce qui allait possiblement lui exploser au visage, comme cela avait été le cas avec sa rencontre de l'assassin. Il ne souhaitait particulièrement pas tomber sur le sol alors qu'il se trouvait en zone ennemis. C'était, comme dirait-on, un haut facteur de risque pour sa santé physique et mentale.

-Pour les familles, j'ai trouvé quelque piste... Évidement, rien de bien concluant puisque je n'ai eu qu'une semaine pour faire mes recherches...

Tout en rédigeant le travail en version finale. Tout en inspectant le palais pour des raisons d'alibis. Tout en combattant cette envie de tuer. Il omit de passer ce genre de commentaire. Après tout, il ne cherchait pas d'excuse, mais plutôt des explications.

-Les grandes familles qui ont retenu mon attention sont: Les Beauport, Les Taillefer, comme principale famille dans la noblesse. Autrement, quelques petites familles bourgeoises s'entrecoupant la gorge... Rien de bien nouveau... Il y a aussi cette rumeur d'une organisation criminelle influente dans les bas fond de Gloria... Tout ce que je sais se trouve dans ces parchemins.

Il déposa les rouleaux scellés aux cotés de Crissolorio, sur la pile de document.

-Bien évidement, je peux vous donner la version abrégé si vous le désirez, vieil homme. Demandez moi, et vous saurez, Ostiz.

Il retourna vivement son attention en direction des jardins. Une odeur sucré s'en dégageait soudainement, alléchante et tentante. Les fleurs du jardins... Ce devait être l'explication. Mais pourtant, les fleurs n'écloraient pas en pleine nuit, pas si le monde serait à sa place, dans son calme et sa sérénité habituel, malgré les guerre, malgré le chaos, malgré la mort. La nuit était calme et silencieuse... À ce demander ce qu'il faisait là, dans des jardin impériaux, en compagnie d'un homme qu'il méprisait, à jouer le rôle de quelqu'un qu'il n'était pas. Pourquoi essayait-il de changer, si le seul plaisir qu'il ressentait se trouvait au cœur des forêts? Pourquoi s'insinuer dans les affaires royales alors que dans ses veines coulait autant de sève que de sang? Oui, il était distrait et n'écoutait le vieil homme que d'une oreille. Mais il s'était tout de même présenté à cette rencontre de dernière minute et ce, malgré toutes ses autre préoccupation. Il ramassa d'une main rapide la bourse que lui tendait son client, qui disparut aussitôt sous la cape de l'Archiviste. Il n'Avait pas vérifié la sommes. Crissolorio n'était peut-être qu'un gratte papier détaché de la réalité, mais il était fiable à priori au niveau des payes. Et puis, qui n'aimait pas avoir l'impression de gagner la confiance de ses employés? Par son geste, L'assassin faisait "confiance" au trésorier. Ce dernier avait intérêt à le remarquer d'ailleurs. Il n'aimait pas jouer le "gentil chien aimant" pour un quelconque homme, riche ou pauvre.

-Le compte y sera... Je ne pense pas que vous jouer sur les pièces avec moi...

Oui, vraiment, tout pour rester "agréable"... Dans un certain sens. Son client était un homme dangereux... Très dangereux. Et l'assassin avait assez d'ennemis pour le moment, il n'avait vraiment pas besoin de se mettre un homme au moyen quasi illimité à dos... Pour le moment. Contre toute attente, l'Ombre alla s'assoir sur le même banc que son interlocuteur. Seul la pile de document les séparait. S'assoir était agréable. S'assoir à coté de l'homme qu'il méprisait l'était moins. Il expia doucement, douloureusement aussi, sans que cela paraisse, évidement.

-Changement de directive? Je suis bien curieux de savoir de quoi il en retourne... À savoir si vous préférer le blanc... Ou le noir...

Sa voix avait légèrement tremblé au dernier mots, pour l'effet, mais aussi pour lui faire comprendre le message. Il ne tuerait personne en tant qu'Alexandre, même si l'opportunité parfaite se présentait à lui. Ce personnage n'était pas un assassin, il devait donc faire avec. Le moindre risque devait être évité, afin de ne pas voir sa tête rouler sur le sol.

Il ne savait pas vraiment quel terme devait être employé pour décrire l'ambiance qui régnait entre ses deux hommes ? Haine ? Non le sentiment était bien trop fort, en tout cas Crissolorio ne ressentait pas de la haine pour cette assassin, au pire un profond dégoût, mais aucune haine. Alors du mépris ? Méprisait-il vraiment cet homme ? Il ne savait pas vraiment comment le dire même si le Grand Trésorier se doutait bien que Tidus ne le portait pas dans son cœur car il n'est pas naïf quand même il ne ressent pas vraiment du mépris pour ce dernier . Plutôt une sorte de gêne de celle d'un homme n'aimant pas la violence qui se retrouve en compagnie de quelqu'un cohabitant avec cette dernière en permanence. De plus depuis le 10 Mars cette gêne se faisait vraiment réelle, son totem en plus de le rendre affreusement gêné en compagnie d'autrui même s'il arrivait à dissimuler ceci par sa grande maîtrise de soi, le rendait en plus d'autant plus curieux que cela en devenait presque embêtant.

La compagnie de Tidus qui l'indifférait en temps normal, ou attirait juste se curiosité professionnelle lui était en cet instant fort désagréable, il était presque soulagé de savoir qu'il quitterait la compagnie de ce dernier pendant plusieurs mois. Plus de ces jeux d'intrigue épuisant, ou en tout cas il n'y serait plus plongé pendant un certain temps de près. Même s'il ne doutait pas que dans la cour d'Althaïa la Romantique il ne manquerait pas du tout de jeux de cour, de messes-basses, de ces apparences qu'aiment entretenir les nobles il n'aurait pas besoin de s'y impliquer autant qu'a Gloria. Car à Althaïa la Romantique il n'y aurait pas l'empereur, que le duc d'Athaïa Iberon qui aurait bien peu de chance sans doute de le considérer comme une personne de confiance, sans doute que l'autre le considérera comme un espion de la couronne, et s'en méfierait donc bien peu de chance au final d'obtenir les faveurs du duc. Le fait de savoir qu'il n'obtiendrait rien là-bas en dehors du professionnel était peut-être décevant, mais aussi reposant. Cette certitude qu'il pourrait uniquement s'orienter vers son travail, et rien d'autre était agréables au bourgeois. Voilà bien des mois qu'il avait besoin de se recentrer un peu plus sur lui-même, et son travail comme l'exiger son totem d'ailleurs en ce moment même, même si les événements en cours dans tout l'empire risquaient malheureusement de gâcher ce joli constat cela restait quand même mieux que rien pour lui...

« Bien, je comprend parfaitement cela après tout vous aviez pour tâche de vous recentrer sur sa majesté, et vu les événements récents qui sont assez problématiques.. » Même avec ce genre d'homme il préférait se montrer un peu conciliant pour éviter un éventuel conflit. A cause de son totem il n'avait absolument aucune envie que cette conversation dégénère. Puis bon comme il le disait les événements récents avaient troublé tout le monde. L'assassin lui aussi sans aucun doute, mais de quelle façon ? Même si cette interrogation titillé la récente curiosité maladive du Grand Trésorier, ce dernier refréna son envie de poser ce genre de question stupide qui serait de plus fort mal avisé en cet instant.

Les Beauport, et les Taillefer ? Intéressant que cela pensa Crissolorio car effectivement ces deux grandes, et prestigieuses familles nobles devaient déjà avoir bien trempés dans les intrigues, et avoir moyen de pression sur eux se révéleraient sans doute très avantageux pour lui. Ces deux familles qui pour le moment se montraient officiellement distante envers sa personne pourraient aussi bien être des alliés précieux à l'avenir que de dangereux rivaux, alors autant prendre ses dispositions au plus tôt... Le reste sur les familles bourgeoise, et l'organisation criminelle intéressait aussi Crissolorio, mais les deux familles nobles pour le moment captivaient toute son attention.

Crissolorio prit en main le rouleau que déposa l'assassin puis après un court silence, et une courte réflexion le Grand Trésorier dit calmement.

« Tout ceci est fort intéressant Tidus . Nul doute qu'avoir un moyen de pression sur les Taillefer, et les Beauport me sera utile à l'avenir, plus que d'avoir d'éventuelle informations sur une organisation criminelle même si cela s'avérera sans doute exploitable. Sinon j'apprécierai effectivement d'avoir la version abrégée de vôtre travail jeune homme, je prendrai ensuite mon temps en un autre lieux pour lire tout vôtre travail si vous le permettez. » Après tout il en aurait sans doute pour des heures au vu de toute la paperasse emmagasiné rien que sur ce banc...

Un jeu d'apparence que cela pensa Crissolorio après que l'assassin qui semblait intéressait pas les jardins ait récupérés sa bourse. Il ne savait pas si Tidus lui faisait vraiment confiance pour les paiements, l'homme devait lui aussi avoir tellement dû prendre en main de bourse dans sa vie qu'il pouvait compter peut-être le nombre de pièces d'or à l'intérieur au simple poids. Néanmoins le Grand Trésorier partit du constat que cet homme lui faisait confiance pour cela même s'il restait méfiant pour le reste ce qui a tout a fait naturel.

« Comme je le dit toujours « tout travail mérite salaire », mais maintenant que nous somme sûr de cela j'estime que nous pouvons discuter de la suite Tidus . » Conclut-il calmement pour ne pas trop s'attarder sur le sujet du paiement, pas que cela le gênait, mais il n'y avait pas besoin d'épiloguer des heures, et de faire ainsi durait trop longtemps une conversation qui lui était désagréable par la gêne qu'il ressentait intérieurement.

Crissolorio laissa calmement l'assassin s'asseoir à côté de lui, après tout il avait déjà fricoté de près avec assez d'homme dangereux, et de coupe jarrets, ou bandit, voir même d’une dame de fer pour ne pas être intimider par la présence d'un tueur. De toute façon il savait bien que cela était encore de la mise en scène, ou peut-être que le tueur avait envie de s'asseoir aussi, mais cela restait d'importance médiocre pour lui de toute manière même si la proximités soudaine avec l'homme accentuait encore sa gêne intérieur. A la question que lui posa Tidus Crissolorio répondit tranquillement.

« Je préfère le blanc Tidus. » Pour dire que le meurtre, et l’assassinat n'auraient rien à voir avec ses prochaines directives. Puis il enchaîna de façon pragmatique

« Vous savez sans doute que les événements récents ont mit un certain nombres de personnes de mauvaises humeurs, en ont rendu d'autres fou etc... L'empereur fait partie des personnes de mauvaises humeurs dernièrement, et j'ai jugé qu'il serait mal avisé pour vous, et pour moi de tenter une quelconque approche... J'estime qu'il vaudrait mieux pour un temps que vous vous concentriez sur vôtre travail dans les archives, et sur la découverte d'informations sur les Beauport, et les Taillefer plutôt que de jouer avec le feu. »

Il laisse un petit silence peser puis continua calmement.

« De plus en parallèle vu que je serai absent de Gloria pour un certain temps, et ne serait donc pas là pour assister à tout les événements prochains de la cour impériale je compte sur vous pour surveiller des éventuels changements, ou chamboulements qui pourraient vous paraître intéressants, ou important, et m'en informer rapidement par un quelconque moyen que vous jugerait le plus efficace, et le plus discret. »

Les nobles donc? Ce n'était pas surprenant. Après tout, c'était là la tache qu'il lui avait confié. Les bourgeois et les criminelles n'étaient que le dessert, une sucrerie, un ajout de bonne foie afin de montrer l'implication de "Tidus" et le sérieux qu'il y mettait. Il n'allait pas se contenter de suivre tel ou tel condition, évidement... Autrement, il ne serait pas lui. Même en tant que personnage, l'espion ne pouvait se résoudre à courber totalement l'échine, c'était là une chose impossible pour lui. Il n'aimait pas les nobles depuis qu'il respirait, et ce n'était pas un changement de couleur de ses vêtements ou une fréquentation plus quotidienne qui allait le faire démordre de ses idées. elles étaient fixes et le resteraient. D'un autre coté, cette haine au sombre fondement était pour sa mission un carburant des plus puissant. Tel l'oxygène pour une flamme, elle alimentait son désir de les détruire. Même si cela allait prendre peut-être des années avant que Ostiz ne dévoile leur sombre méfait, l'assassin avait malgré tout la douce sensation d'Avoir effacé une tache de plus sur le tableau d'Armanda, souillé de long et en large par la luxure et l'avarice des fils de riches. Les fils de chien galeux né sur une pile de métal brillant et se pensant meneur des vies nées dans la merde. Ils étaient risible, alors il fallait donc en rire... Non?

Le reste des informations passèrent dans l'esprit de l'Assassin. Elles furent introduite, séparé, classée, jugé, et finalement épurée. Peu de chose à retenir au finale: transmettre les informations connue immédiatement au vieillard, continué la mission actuelle et préparer un rapport sur les évènements potentiellement intéressant se déroulant à Gloria pendant l'absence de son client. La routine, en simple et concret. L'assassin réajusta sa cape sur ses épaules tout en regardant les environs. Il n'aimait pas être à la vue de tous, pratiquement désarmé, en territoire ennemis et aux cotés d'un coupe-gorge-gratte-papiers de qui se dégageait des odeurs étrange et inconnues. Surement un mélange de ces étranges breuvages et des herbes qu'il fumait. D'ailleurs inhaler autant de fumé ne devait certainement pas être bon pour l'organisme maintenant qu'il y pensait... Juste la fumé d'un feu suffisait parfois pour le faire tousser, alors aspirer cette même fumé... Juste y penser suffit à lui faire mal à la gorge. Il dégagea cette dernière malgré tout, c'était après tout son tour de parler dans cette conversation qui se voulait "professionnelle".

-Les Beauport et les Taillefer... Bien évidement, j'au trouvé plus d'information sur les Beauport que sur les Noble forgeron, mais tout de même, ces informations sont de qualités. Pour commencer, le commerce navale entre Aldaria, Lyssa et Althaia est anormal. Selon plusieurs commerçant, cette poussé d'échange est dut au retour d'une certaine "harmonie" commerciale entre les villes du Sud, mais... "Certaines personnes" dans ce palais croient que ces villes sont en fait en train de s'armée, de se préparer à une guerre... Le problème étant que ces villes ne sont pas ouvertement déclaré rebelle, elles sont donc régie par les lois de l'empire... Et l'influence du Néant... Ou bien les rebelles se préparent, ou bien les loyalistes s'armes. Les échanges n'ont pas été signalé comme étant militaire, mais la contrebande existe... On ne gagne pas une guerre uniquement avec des épées après tout...

Il regarda autour de lui, se remémorant la couleur du ciel alors que les trébuchet déchirait le ciel de leur projectiles enflammé. Il se souvenait du bruit sourd lorsque la pierre de la ville éclatait sous le choc. Il se souvenait du sol tremblant sous le spas de l'Armée alayienne. Et voila qu'à présentée, ils étaient partout, ici, la, partout, sans que qui que se soit ne remette officiellement ces envahisseurs à leur place. Une menace rebelle, plus fantôme que l'ombre de L'Ombre. Des citadins mécontent, mais impuissant, et la haut court qui s'entredéchire pour un brin de pouvoir. Le chaos pur, comme tant aimait.

-J'ai également creusé davantage afin de trouver la source du pouvoir et de l'influence des Beauport, autre leur fortune bien évidement... Il se trouve que leur ascension au rang de noblesse fut bel et bien réalisé par alliance avec...

Il regarda autour de lui, encore une fois. Non, il n'aimait pas être assit sur se banc. Il n'aimait pas être avec cet homme. Il n'aimait pas l'odeur ici. Ni la lumière ici. Ni la présence des lames noires... Il n'aimait pas cet endroit. Il voulait retourner dans la forêt, loin de tout. Il voulait pouvoir courir aussi loin que ses jambes le porterait... Mais il ne pouvait pas, il le savait. Il était un loup en chaine, un corbeau en cage, une Ombre écrasé par les ténèbres sans lumière pour croitre. Il inspira, puis souffla doucement. Un autre malaise, comme il lui arrivait souvent ces temps ci. Cette envie de s'éloigner de ces pierres ternes et tristes...

-... Une alliance entre la famille Beauport et la famille Sigvald... Il y a près d'une centaine d'année de cela... Je me demandais pourquoi il y avait eu confusion entre "service rendu à l'Empereur" et "mariage politique". Or, cette union est à l'origine de la restructuration complète des échanges commerciaux à travers le continent. Évidement, cette information n'est pas secrète, mais je peux toujours creuser plus loin... Savoir que vos amis les Beauport ont des liens de sang avec une famille sous enquête et suspecté d'être rebelle doit être une dure nouvelle...

Suspecté, mais rien n'avait été prouvé pour le moment. Néanmoins, leur proximité avec Korentin Kohan ne jouait pas en leur faveur. Il se leva finalement, après plusieurs secondes d'hésitation. Il avait du mal à se tenir en place, mais cette rencontre devait avoir lieu, il n'avait pas le choix. Il le devait, pour le Nid, et non pas uniquement pour lui même... Il avait des personnes qui comptaient sur lui à présent, et l'assassin savait qu'il devait agir en conséquent. Il se tourna vers le Grand trésorier, les yeux vifs et les muscles tendus.

-Je veux également profiter de cette rencontre pour vous informer que je baisserai la fréquence de mes visites au palais. Avec cet incident, il est très difficile pour moi de rester ainsi, et je suis certain que vous comprenez, Ostiz, qu'il ne faut pas que ma couverture se sublime à cause d'une simple négligence.

Il continuait de le dévisager, l'air grave. Non, il n'aimait pas être où il se trouvait. Cela le rendait mécontentent, cela le rendait agressif.

-Ce ne sont pas des menaces, vieil homme. Vous êtes mon client et vous le serez jusqu'à ce que je décide de mettre fin à ce contrat, ou que vous ne jugiez plus mes agissements comme étant nécessaire. D'ici là, je ferai tout pour mérité une bourse, et vous profiterai de "rumeur" très pertinente...

Enfin... "rumeur" était très peu représentatif. Après tout, dans les documents joints se trouvait toutes les références et les ouvrages important que l'assassin avait épluché pour parvenir à sa théorie, celle qu'il avait exposé plus tôt. Bien évidement, cela restait la version brève, le trésorier ne devait pas l'oublier.

HRP:

Avec les bonnes informations il n'était souvent pas bien dur d'arriver à ce que l'on désire avec n'importe qui. Enfin si les dîtes informations étaient sensibles, et les nobles ont rarement un passé bien prestigieux, et propre comme un drap blanc. Non c'est plus souvent un passé entaché de complots destiné à leurs permettre de conserver leurs influences, ou de gagner en pouvoir. De manigance du fils voulant faire assassiner son père toucher plus vite l'héritage familiale, ou bien du père voulant se débarrasser de sa femme, d'un rival, ou même d'un fils gênant pour des raisons obscures. Les nobles ne sont pas tous les seigneur respectables que l'on vantent dans les légendes chevaleresques. Oui les nobles de guerre méritent leurs titres car ils ont passés leurs vie à défendre l'empire au péril de leurs vue, et continuent encore à le faire, mais peut-on en dire autant des nobles se reposant sur les acquis de leurs ancêtres pour vivre une vie d'oisif, éhontés ? Crissolorio n'était peut-être qu'un bourgeois, mais son passé à lui n'était pas entaché d'innombrables assassinats, et ce n'est pas par des sales affaires qu'il a acquit sa fortune, et son pouvoir. Bon c'est vrai après qu'il a hérité d'une certaine fortune familiale, et que contrairement aux gens du petit peuples il avait pu acquérir le tremplin formidable d'une éducation, mais lui au moins l'avouait, et savait qu'il était 100 fois plus méritants de son pouvoir que bien des nobles indolents . Voilà bien l'une des raisons qui fait que la bourgeoise sera toujours en compétition avec la noblesse...

D'un côté une classe de parasite, ou de sangsue rendant rarement autant que ce qu'ils prennent à la société, et de l'autre des hommes d'affaires, des marchands qui font vivre l'économie du pays. Qui donnent du travail aux petites gens, et même si on pourrait remettre en doute le fait qu'ils s'enrichissent, alors que tant de pauvres existent cela reste bien moins scandaleux que le cas de la noblesse, car les nobles vont même jusqu'à dire qu'ils sont les hommes supérieurs, et tout le tralala bien non équitable. Mais bon c'était ainsi, ce genre de système ne ce change pas d'un coup au risque d'instaurer un chaos qui précéderait un nouvel ordre pire encore, mais lentement par des changements doux, et autre pour que tout le monde puisse les digérer sans trop broncher. De plus l'histoire selon Crissolorio céderait vite la place à la bourgeoisie, et plus à la noblesse. Bien des bourgeois déjà étaient bien plus riches que biens des nobles se développant une influence que même un nanti de sang bleu avait du mal à égaler par ses privilèges, mais même si ces bourgeois se font encore rare ils deviennent de plus en plus nombreux témoignant bien de la grande réussite bourgeoise, et que l'avenir à long terme serait à eux. D'ailleurs Crissolorio faisait sans doute parti de ces bourgeois. L'un des rares bourgeois à avoir une haute position dans la cour impérial qui ne devrait normalement revenir qu'à un noble, et un bourgeois qui était conseiller de sa majesté, grand trésorier du royaume, et ministre de l'information ce qui faisait de lui l'un des hommes les plus influents de l'empire. Presque le bras droit de Fabius Kohan...

« Très intéressant que cela, même si vous n'avez passé que deux semaines dans le palais vous avez déjà appris plus que je ne l'aurai espérer Tidus. Je suis bien curieux de voir ce que vous pourrez apprendre à l'avenir. Dans tout les cas je verrai comment il est possible d'en tirer parti car il serait fort dommage que une de ces villes se déclarent ouvertement rebelle si elles le sont seulement officieusement. Le cas de Glacern doit rester une malheureuse exception sinon la guerre civile pourrait menacer l'empire encore plus gravement.. » Pensa t-il calmement. Il est vrai que si l'empire déclare une guerre civile plus ouverte d'un seul coup tout risque d'être compromis. Les vampires, et les elfes deviendraient sans doute brusquement une épine dans le pied de l'humanité, les alayens aussi car ceux-ci pour agir en bonne, et dû forme prendraient des libertés. Et même si l'empereur prenait de rapides résolutions la situation ne pourrait qu'empirer, et finirait dans un joyeux sang. Ah Crissolorio détestait vraiment les guerres, et il ne tenait pas vraiment à ce qu'il y en ait une nouvelle déjà que le petit peuple avait assez souffert de l'invasion alayenne, et des guerres vampiriques. Il en tenait pas à ce que l'un de ses enfants finisse la tête plantée sur une pique.

Sincèrement il n'avait pas vraiment envie de s'immerger encore une fois dans une histoire qui va finir dans un bain de sang. Crissolorio était homme à abhorrer la violence même si en tant que politicien aussi puissant il fallait bien en user même indirectement. Mais sans doute que l'ordre établit, et la paix valait bien quelques sacrifices. Néanmoins ce ne serait sans doute pas l'assassinat de quelques idiots, et mettre la pression à d'autre qui suffirait à conserver la tranquillité des hommes... De plus en tâchant de garder en laisse certaines familles nobles suspectes, ou non il y avait moyen de gagné lui-même en influence pour son propre bénéfice, et à long terme celui de sa famille. Ce que l'on appelle allier l'utile à l'agréable. Sa tâche à lui aussi étant de s'assurer que l'empire ressorte fort de toutes les épreuves qui lui seront infligés.

Il écouta encore attentivement l'assassin. Car après tout cela l'intéressait fortement que cette histoire avec les Beauport. Encore une famille noble avec un passé trouble, sombre, et donc sensible aux scandales. Souvent les bonnes informations, et quelques mots peuvent faire cent fois plus qu'une armée de dix milles hommes, et Crissolorio était un bon orateur bien informé... Même si une alliance entre deux familles n'est pas rare par ici la nature de l'alliance elle peut-être intéressante.

D'ailleurs... Pensa t-il d'un coup. Qu'est-ce que cet assassin savait sur lui ? A part le fait qu'il était son employeur, et un homme très influent ? Crissolorio était sûr que l'autre ne devait connaître aucune, ou peu d'informations sensible sur sa personne, après tout il n'y avait vraiment rien à exploiter en y repensant niveau intimidation, et chantage. Peut-être bien la connaissance de quelques manigances de cours, mais Ostiz n'était vraiment qu'un membre récent de la cour impériale cela ne faisait même pas un an qu'il y était, donc pas vraiment le temps réglementaire pour un quelconque complot surtout qu'en tant que nouveau il devait essayer encore de se faire bien voir. Après ce qui l'inquiétait surtout c'était de savoir si cet homme connaissant l'identité de ses enfants. La femme du bourgeois était morte depuis longtemps malheureusement, mais il n'avait absolument aucune envie que cet assassin s'approche d'un de ses deux fils, ou de sa fille pour une quelconque raison...

« Effectivement cela est une très bonne piste. Si jamais quelqu'un pouvait soupçonner les Beauport d'être des rebelles, et donnait preuve à cela ça pourrait être l'origine de grand chamboulements... Mais les raisons de cette alliance sont elles aussi intéressante, une famille noble ne s'attaque pas, ou ne se fait pas mettre en pression que sur des suppositions surtout par un simple bourgeois comme moi. Malgré mon influence les Beauport ne risquent pas grand chose si je ne connais pas toute l'affaire. Dans tout les cas je suis sûr que l'empereur sera fort intéressé par ces informations lorsque le moment sera venu. Comme le dit le proverbe « tout vient à point nommé à qui sait attendre... » »

Dans tout les cas il fallait l'avouer cet espion avait du nez. Finalement il est cent fois plus utile à Crissolorio en tant qu'espion qu'assassin, même si le bourgeois ne dirait pas non au fait que la dame de fer cesse d'être une nuisance pour le continent. Mais bon une vampire sera sans doute cent fois plus utile pour cette affaire... Néanmoins ce soir l'on ne parlait pas que des nouvelles directives sans doute comme l'assassin le confirma. Il fallait aussi remettre les points sur les « i » au vu des derniers événements. Après tout même Crissolorio aurait du mal à prévoir ce circonstance particulières qui chamboulent tout le continent. Heureusement que les circonstances sur sa personne se limite à une timidité exacerbée qui l'encourageait à parler peu, et une curiosité malavisée... La chaleur n'était que broutille heureusement grâce à son manteau de brume.

« Je peux comprendre après tout vous aussi avez du subir des troubles à cause des événements récents... » Même si heureusement Tidus ne s'était pas mis à sauter sur tout le monde à tort, et à travers comme certains. Sans doute que son totem devait avoir une autre influence sur sa personne ce qui était assez positif au passage car Crissolorio aurait eu du mal à expliquer pourquoi l'archiviste qu'il a pistonne a étrangler plusieurs lames noires, et peut-être un noble au passage …

Il continua à écouter l'espion calmement. Ce dernier avait au moins la politesse d'être franc, et direct. Crissolorio pouvait bien comprendre cela de toute façon il pourrait plus difficilement surveiller par lui-même l'espion quand il serait partit. Donc il serait plutôt intelligent de lâcher un peu de lest.

« Je n'ai pas pris cela pour une menace Tidus . D'ailleurs je peux largement comprendre que vous ne vous sentez pas d'humeur à tourner dans le palais. Vôtre totem a lui aussi une certaine influence exacerbée sur vôtre personne en ce moment c'est évident . Je n'ai pas envie de savoir laquelle, mais je doute que cette influences soient positives. Si vous relâchez un peu, peux permettre d'éviter un malheureux incident je ne suis pas contre cette idée. Continuez juste à me fournir des informations à un rythme acceptable même si moindre que ce que vous de faire en deux semaines, et je n'aurai rien à vous redire. »

Dit-il calmement avant ensuite de continuer d'un ton assez calme.

« Avez vous quelque chose à me demandez sinon Tidus ? Comme nous n'allons pas nous revoir avant deux bon mois au moins il vaut mieux que tout soit dit... »

Calme... Calme était le mot. Mais non, il ne pouvait pas être seul... Quelque chose d'Autre l'Accompagnait... La réticence? Non... D'avantage une hésitation. Comme si chaque mot posé était en quelque sortes propulsé en dehors de la tête de l'homme en face de l'assassin dans un effort réticent. Une nouveauté pour le vieil homme sans doute. Habituellement, chaque mot, chaque intonation, chaque phrase était peaufiné et léchée avant d'être extraite de son gosier. L'assassin aurait crut parler à un parchemin modelant ses réponses pré-faites au rythme de ses propres dires. Parfois, l'homme en noir s'était même demandé s'il n'apercevrait pas quelques fils accroché à la peau du trésorier, pareil à une marionnette animé par une noire magie. Il semblait mort. Il était terne, ennuyeux et triste à écouté. Il n'y avait pas de passion dans sa voix. Pas de flamme dans ses yeux. Pas d'odeur agréable ou puissante émanant de lui, autre sa fumée nauséabonde et son haleine peu commune. Encore une fois, il devait s'agir de ces drôles de boissons... L'assassin se releva, incapable de rester sur place. L'homme l'écoutait et répondait qu'il appréciait. Il l'écoutait et répondait. Et lui, il faisait de même. Une échange mornes d'informations... Il y était habitué, mais depuis quelques jours, l'Ombre ne tenait plus en place. Les gens semblaient tous trop lent, trop endormait, trop mort ou encore trop vivant. Rien n'allait plus, et le Corbeau n'aimait pas cela.

Agité, il marcha devant son client. Faisant calmement les cent pas, tentant de se contenir du mieux qu'il le pouvait. Il n'allait pas arracher la tête à cet homme, cela n'était pas bon pour les affaires... Et de toutes façon, il ne ferai pas une bonne proie. Ce corps n'avant plus vingt ans, il n'aurait aucun plaisir à le pourchasser. Une cible trop facile n'était pas alléchante pour un prédateur digne de se nom. Les animaux chassait les faible et les malades en prédilections, alors que l'humain faisait le contraire au nom du défis. Certain hommes à l'esprit tordu agissaient certes comme des animaux en agressant à plusieurs une femme seule, par exemple, mais ce n'était as là une exemple valable. Le monde était horrible et les gens, stupide. Seul les vrai expert dans l'art de la traque comprenait le plaisir dans le choix d'une proie redoutable. Et il n'était pas un homme stupide et sans honneur qui se plaisait à abuser de femme sans défense. Il tuait, certes, mais il avait un code stricte qu'il suivait à la lettre. Épargner un client n'en faisait pas partie, seulement lorsqu'il le spécifiait. Autrement, les actes dudit client était relatif à sa survie. Peu avait survécu...

-En votre absence, je tâcherai de veillé sur votre nom. Non pas que cela me fasse plaisir, mais je crois pouvoir profiter de votre absence pour détecter les infidélités de vos différent sbires et employés. Ainsi, à votre retour, vous aurez une petite idées de la force de votre autorité. L'absence est le meilleur indicatif de confiance qui peut être employé selon mon expérience. Peu réussissent à ce teste d'ailleurs...

Habituellement, il s'agissait de tromperie chez les couples, de vols par un employé envers un propriétaire, d'abus de pouvoir de la part d'un garde en l'absence de son supérieur hiérarchique ou de témoins, ou encore de double jeu d'un espion au moment où ce dernier acquiert une certaine liberté. Oui, l'Ombre avait tué beaucoup de genre d'individus, appartenant plus souvent qu'autrement à l'un des groupes précédemment cité.

-Autrement, je ne pense pas avoir quoi que se soit à vous demandez, bien franchement. Vous vous êtes montré très clair sur la démarche que vous souhaitiez que j'entreprenne, sois une recherche plus approfondit. Je m'exécuterai donc le plus tôt possible. Le trouverai le moindre petit vice de la famille Beauport, je trouverai quelque chose d'intéressant sur les Taillefer et si jamais je trouve quoi que se soit d'Autre digne d'intérêt, je le vous ferez savoir. À ce propos, possédez vous un pigeon? Ce serait là, selon moi, le meilleur moyen de communication...

L'Ombre aurait put proposer Nox pour ce travail, mais il ne désirait vraiment pas de départir de son oiseau pour comblé pareil travail. Nox devait être l'oiseau le plus intelligent d'Armanda à l'heure actuel, il trouvait donc stupide de rabaisser un pareil animal au rang de vulgaire oiseau messager. Si une urgence se déclarait, il aurait bien besoin de son ami pour rassemblé ses proches, ou pour au moins les avertir du danger.

-Je possède un artéfacts me permettant de communiquer avec vous sur de longue distance, mais il est possible que le vent ne soit pas favorable à cette même communication, Néanmoins, si jamais je devait entrer de toutes urgence en contacte avec vous, vous entendrez ma voix bien assez tôt, Ostiz.

Il marcha plus loin, les mains bras dans le dos, l'Air songeur. Deux mois... Cela lui donnait beaucoup de liberté au palais pour enquêter sur quelques petites choses intrigantes, et quelques personnes intrigantes aussi... Songeur, il laissa échapper de ses lèvres en direction du trésorier:

-Vous avez choisis le blanc... Alors laissez moi vous retournez la question: Vous ne me verrez pas en deux mois, vieil homme... Advenant un problème au sein de votre organisation, y a-t-il quelque chose, une action ou un processus dont vous souhaitez me partagé l'existence? Disons en cas... "D'extrême urgence"?

Eh bien même si la scène se déroulait dans un certain calme mêlait d'une certaine méfiance, et hostilité qu'aucun des deux hommes ne pouvaient vraiment ignorer, Crissolorio pensait que quelque chose n'allait pas... Mais bon au final plus rien ne va depuis le 10 Mars, et le Grand Trésorier aussi bien que l'assassin faisait la seule chose pour laquelle le genre humain était imbattable, et de loin. S'adapter, et au final la magie était un peu à contenir toute cette gêne, et ces problèmes. Même si évidemment elle était aussi aux centre des problèmes car de telles problèmes ne peuvent être que le fait d'alayen, comme n'arrêtent pas de le dire ces fanatiques d'alayens. Même si celui lui déplaisait de l'avouer...

Il hésitait à sortir sa pipe pour fumer un peu, et se détendre, mais quelque chose lui disait que ce ne serait pas forcément la meilleur idée du monde. Disons que cela pouvait être considéré comme une impolitesse, ou autre... Non mieux valait éviter finalement ce n'est pas comme s'il en avait un besoin vital après tout. Non il pourrait fumer à un autre endroit disons que ce n'était le meilleur moment pour cela après tout. Il serait bien mieux pour faire cela sans personne pour le déranger comme dans le bureau de son manoir. Oui sans doute qu'après cela il rentrerait chez lui, il aurait besoin d'un peu de tranquillité pour réfléchir, et surtout pour s'isoler un peu. La solitude était presque devenu plaisante pour lui après tout depuis un certain temps...

Il tâcha de ne pas remarquer le fait que son espion faisait les cent pas devant lui. Cet homme semblait contenir une énergie en lui qu'il peinait à libérer, ou bien c'était juste car il avait des fourmis dans les jambes à cause de son temps passer dans le palais en tant qu'archiviste calme, et serein, alors qu'il était un assassin vivant pour l'action. Disons qu'en tout cas Crissolorio entrevoyait une certaine différence avec l'assassin qu'il avait entrevu la première fois, effectivement ce ne serait pas de mauvais ton qu'il fasse des excursions au palais moins fréquente s'il peinait trop à se contenir... Ce n'était plus de la prudence superflue à ce stade là. Dans tout les cas Crissolorio n'était pas fâché de savoir qu'il serait éloigné de cet homme pendant quelques temps. Pour tout dire son totem l'enjoignait à se lever à dire poliment qu'il voulait partir, et à lui poser un lapin pour avoir la paix, mais Crissolorio ne le faisait pas. Car il était un maître de son esprit, son contrôle de lui-même n'avait presque aucune faille. Presque car une gêne pouvait se remarquer chez lui si l'on regarder bien, mais bon il se contenait sinon assez bien pour pouvoir parfaitement continuer son train de vue bourgeois même si cela restait un peu enquiquinant. Heureusement d'une certaine façon qu'il n'avait jamais été l'homme le plus sociable qui soit...

Je vois. Faîtes ainsi, il y aura sans doute des personnes ayant cru pouvoir me doubler, ou jouer un double jeu. Vous aurez une autre prime, et je ferai en sorte que ces employés "déficient" se trouvent un autre travail, ou soit transférer sous l'autorité d'un autre ministère, sauf pour les éventuelles espions rebelles... Je ne veux pas entendre parler d'assassinat pour eux, mais je vous autorise à les faire disparaître d'une autre façon... Après tout avec les bon moyens on pouvait facilement faire arrêter quelqu'un, ou le compromettre sans trop se mouiller...

Dans tout les cas il pensait qu'au final avoir engagé un espion n'était pas une aussi mauvaise. Même si Crissolorio en bon homme prudent faisait surveiller ses employés de façon pas trop indiscrète, et évite que ceux-ci lui fassent la nique. Il y avait quand même moyen que certains de ses employés soit des truandailles. Après tout il n'était pas parfait comme la nature humaine d'ailleurs. Dans tout les cas au final celui-ci qui croyaient qu'un ministre devait seulement se contenter d'employer des gens compétent pour réussir, ne se doutaient pas de l'univers d'intrigue dans le palais...

Je ne possède pas de pigeon personnel en tout cas, mais vu le prix que cela coûte je peux largement palier à ce fait... Vous disposerez sinon des archives pour faire vôtre travail, et de ceci... Il se releva calmement, et tendit un trousseau de clé à l'espion. Avant de dire calmement à celui-ci une fois qu'il l'eu récupéré. Ces clés vous permettront d'accéder à certains dossiers du ministère de l'information qui pourraient vous êtres utiles. Bien sûr ce n'était pas les dossiers de types secrets d'état, mais il devrait y avoir assez pour aider l'archiviste dans son travail. Sans pour autant poser le moindre problème.

Dans tout les cas l'espion serait en sorte sa garantie de sûreté à Gloria pour le moment. Bien entendu Crissolorio ne se reposait absolument pas totalement sur lui, le vieil homme n'était pas aussi imprudent que cela, et il n'était pas encore sénile de plus. Et puis qui ferait confiance à un assassin, et à un meurtrier? En tout cas pas lui, et ce n'était même plus de la sagesse à ce stade là, mais simplement de l'intelligence. Au moins il ne regretterait pas son choix...

Je vous fais confiance pour cela disons... Même si pour tout avouer le vieil homme préférerait avoir la paix pendant deux mois. Ce séjour à Althaïa serait presque des vacances par rapport à son passage dans la cour impériale en y pensant... Dans tout les cas il risquait peut-être de s'ennuyer même, mais il y aurait sans doute des opportunités à exploiter dans la Romantique...

Dans ce genre d'urgence je dispose d'une liste d'allié de confiance, de nobles qui ont une dette envers moi. Deux d'entre-eux par exemple avaient obtenu leurs positions dans leurs cours grâce à Crissolorio... Et de quelques personnes sur qui je peux facilement faire pression, et qui savent quoi faire... Mais si jamais cela vous concerne...

Il se rassit calmement, puis dit strictement.

Vous disparaissez dans la nature pendant quelques temps, je m'assure pendant ce temps que l'on oublie vôtre existence, et par la suite nous ne nous sommes jamais connu... Je pense que ce plan vous conviendra à vous aussi.

Il rajouta calmement ensuite.

Comprenez bien, si je veux faire assassiner quelqu'un dans le palais je ne ferai pas appel à vous. Si je veux tuer quelqu'un dans cette cité j'ai le "souffle" à disposition, et donc si jamais je vous demande de vous débarrasser de quelqu'un de gênant au cours des mois suivants... C'est que je veux que cela soit fait sans meurtre, pas besoin de le préciser...

Puis il rajouta calmement.

Sinon avant de discuter de la suite... Cela ne vous dérange pas si j'allume ma pipe? Au moins cela l'aiderait à être moins tendu...

Il se retourna en entendant le bruit du métal frappant contre le métal. L'assassin prit les clés sans mots, seul la voix du trésoriers et le cliquetis du trousseau troublait la paix dans les jardins en cette soirée qui se voulait calme. Il inspecta rapidement les clés maintenant en sa possessions. Il reconnu aussitôt, en fin métallurgiste, les types de métaux et les serrures qui leur étaient associé. Habituellement, une clé de cuivre n'allait pas avec une de fer ou d'acier. Beaucoup de petite clé numéroté, quelques grandes clés, probablement les clés d'Armoires ou d'étagères verrouillé, et une clé plus ouvragé que les autres. Elle semblait être fait d'acier polie ou d'argent bas de gamme. Un coffre ou une porte, une réserve unique d'une quelconque forme en bref. Un léger frisson lui parcouru l'échine. La dernière fois qu'une personne lui avait confier un objet de la sorte, il s'était trouvé à avoir l'Amulette impérial de Korentin Kohan au cou afin de pouvoir assister au Sommet des chefs, quelques mois plus tôt. Mais cette fois, c en'était pas lui qui quittait, mais son client. L'Ombre resterait confortablement à Gloria, ou dans la forêt avoisinante à chasser. C'était fini pour lui, la politique, les conventions multi-culturelles et les réunions militaires. Le Sommet avait été tout cela et bien plus, en plus d'être un fiasco pour le genre humain. De quoi décourager l'Ombre de se mêler de la politique pour une bonne centaine d'années. Au moins une centaine...

-... "Pour Cela"? J'espère que vous faites confiance pour plus qu'un travail administratif... Je ne suis pas un vulgaire coupe gorge, vieil homme, dois-je vous le rappelez, à nouveau?

Ostiz avait pourtant demandé explicitement à rencontrer l'Archer Spectrale, même si ce titre n'était plus de ce monde, disparue en même temps que l'homme présumé mort lors de la bataille des Bois Sombres... De toute façon, les titres étaient toujours trompeur. Un homme fracassait la tête de son ennemis et l'on le nommait "casse crâne". Dix jour plus tard, le même homme avait supposément exploser la boite crânienne de dix ennemis, à main nue. Un mois plus tard, ledit "Casse crâne" était connu pour avoir tué un buffle en lui brisant la tête d'un coup de poing. L'histoire s'éloignait lentement des fait, ce qui en faisait une légende. Probablement que les histoires entourant ses assassinats faisaient miroité un homme aux pouvoirs mystiques, un mage d'Ombre pourfendant ses ennemis sans même apparaitre, sans laisser de trace. Ou un archer ayant passé quarante ans en forêt à perfectionner son Art avant de se dévouer à L'Esprit de la Mort et à prendre des contrats sur la tête de pauvre individus sans la moindre chances de survit. De d'histoire, jamais de faits. D'un coté, c'était une choses apprécier par l'assassin, car un homme de son métier reconnu était un mauvais assassin. Le meilleur des tueurs restait celui dont personne ne connaissait l'existence. Il avait été ainsi, jadis...

-Si quelque chose m'arrive, n'ayez crainte, vous ne serez pas ne serait-ce que mouillé. Vous resterez passif peu importe ce qui m'arrivera. Je ne suis pas connu comme étant un homme sans honneur... Non, je suis connu pour tuer les hommes sans honneur, des hommes qui ne tiennent pas leur engagement, par exemple...

Il laissa ce commentaire en suspend, espérant que le vieil homme comprenne le message. Il ne voulait pas l'intimider, seulement lui faire comprendre que tant que le respect du contrat existait, le trésorier pourrait dormir sur ses deux oreilles sans craindre le poignard de l'Ombre caressant sa gorge. Ce dernier croisa ses bras, laissant un léger soupire passer entre ses lèvres.

-Je vais me répéter, puisque vous ne semblez pas avoir compris, vieil homme... Vous avez choisis blanc... Je ne tâcherai pas ces vêtements, peu importe les circonstances. Personnes ne mourra par vos ordres, n'ayez crainte... A moins d'avoir un autre contrat au palais, chose que je doutes fortement, personne ne périra de ma main, tout simplement.

Il dévisagea son employé quelques secondes. Il empestait déjà la fumé, les herbes, ces drôles d'odeurs accrochez à ses vêtements et ses cheveux. Le laisser fumer serait de signer une déclaration de guerre directement au nez de l'homme en noir, de quoi lui faire perdre les pédales instantanément. Sans détour et sans filtre. Non, il ne pouvait accepter pareil demande, c'était trop risqué...

-Malheureusement, oui, cela me dérangerait. Habituellement, votre fumée... "M'importune" que légèrement, mais depuis les derniers évènements... Bref, cela n'a pas d'importance. Ne fumez pas et c'est tout. Cela vaudrait mieux pour tant vous que moi.

Il éclaircit sa gorge. Il ne souhaitait pas étaler les raisons sur le sol et prendre vingt minutes afin de lui expliquer que son flair surpuissant allait explicitement le faire violemment régurgité le dernier repas qu'il avait consommé, et probablement en direction du visage du vieil homme. De quoi tout faire pour éviter pareil situation. Ses traits s'étaient quelque peu durcit en entendant le ton du trésorier, mais jugeant que cela ne valait pas la peine d'être mentionner, il évacua sa colère injustifié dans un long soupire. Il décida de poser une nouvelle demande. Plus il aurait de tâche spécifique à exécuté, mieux cela valait. Après tout, un empêchement libérait du temps pour une autre tâche, et ainsi de suite. Ainsi, en deux mois, il pourrait collecter une quantité respectable d'information en tout genre.

-L'on murmure bien des choses étranges au palais ces derniers temps, peu de chose sur moi, bien entendu, mais beaucoup sur l'empereur, l'ordre noir et les hauts fonctionnaires tel que vous... Souhaitez vous que je relève également les rumeurs, et leur sources? Ce pourrait être une observation intéressante. L'orientation des rumeurs permets parfois de tâter l'Avis générale à propos de la personne concerné... Vous par exemple...

Heureusement qu'il possédait plusieurs doubles de toutes les clés qu'il passa à l'espion pensa le vieil homme. Après tout même avec sa clé de quatre qui pouvait ouvrir toutes les serrures existante, il était souvent préférable d'ouvrir les portes avec les clés appropriées. Surtout que cela démontrait au moins que vous avez l'autorisation pour ouvrir ces dîtes serrures, disons que les lames noires sont des fois un peut trop méfiantes. Au point des fois de vérifier si l'un des employés du ministère n'était pas un espion qui ce serait déguiser au moindre signe qui pouvait éveiller leurs soupçons. Mais l'avantage c'est qu'ainsi tout était mieux sécurisé, et cela évitait les éventuels accident car après tout il serait fâcheux qu'un rebelle accède aux informations de plus haute importances... Raison pour laquelle il préférait ne pas pas donner toutes les clés à l'espion, on n'était jamais trop prudent, surtout qu'il connaissait les informations de plus haut niveau souvent...

Ai-je vraiment besoin de le préciser? Si je n'avais pas un minimum de confiance envers-vous je ne vous aurez même pas engagé. mais je dit bien un minimum bien entendu... Et quand au fait que vous n'êtes pas un vulgaire coupe gorge, disons que vous êtes plutôt éduqué pour quelqu'un de vôtre profession cela je l'ai bien remarqué rassurez-vous. Dit-il calmement pour répondre clairement à l'espion sans pour autant devoir passer 10 minutes à expliquer tout ceci...

Puis les assassins qui savent lire, écrire, et faire un travail d'archiviste même ça ne court pas les rues pour tout dire. Cet archer spectrale était quelqu'un de particulier, cela Crissolorio le savait. Quelqu'un aussi qui avait des compétences qui faisait de lui un atout tant qu'il serait son employé. Au final en lui donnant pas des contrats de meurtre il avait détourné l'espion de la fonction première à laquelle il voulait l'employer, mais force était de constater qu'il avait trouvé une meilleure utilité autrement... Il se demandait toujours pourquoi l'autre n'avait pas opté pour une carrière plus intellectuelle plutôt que l'assassinat...

Les Ostiz respectent toujours leurs engagements Tidus. C'est même la devise de ma famille, à mes yeux un contrat est sacré. Mais bon cessons d'enfoncer les portes ouvertes je vous prie. Il ne tenait pas après tout à continuer sur ce sujet là car de toute façon il était évident que si l'assassin était trahis par son employeur, ce serait normal qu'il essaye de se venger, et Ostiz n'était pas un homme à rompre ses engagements donc il n'y avait pas s'en faire de ce côté là...

Dans tout les cas le message il l'avait bien compris, en même temps n'importe qui l'aurait facilement compris. Quand on l'on engage un professionnel on le fait en toute connaissance de cause, et cela ne s'appliquait pas qu'a payer le dît professionnel une fois la tâche accompli souvent. Dans tout les cas tant que l'autre en retournait pas sa dague contre lui après son travail le Grand Trésorier ferait comme s'il existait pas lorsqu'il ne travaillerait plus pour lui. Cela vaudrait sans doute mieux pour eux deux...

Je voulais juste m'en assurer l'on n'est jamais trop prudent après tout. Surtout avec les derniers événements... Dit-il en arrivant à contenir habilement sa légère gêne, car sinon il n'aurait même pas pris la peine de le faire remarquer, mais il préférait par mesure du précaution mettre les points sur les "i". Avec les troubles récents causés par les chamboulements des esprits totems. Mais bon au pire cela ne concernerait que l'assassin lui-même...

Puis il apprit que le fait qu'il fume gêner grandement son employé, et bien soit. Après tout ce dernier avait ses raisons, et c'était pour cela qu'il préférait s'assurer auparavant que cela ne gênait pas Tidus s'il se permettait de fumer quelques herbes que ce soit la Laitue Vireuse par exemple qui est une sorte d'opium doux, l'opium lui-même qu'il n'a que rarement touché, le Coquelicot qui avait fort mauvais goût, mais détendait, la menthe qui donnait juste bonne haleine. La rose qui était comme le coquelicot, la lavande bonne pour la santé, ou bien d'autres encore... Sa connaissance des plantes à fumer était vraiment très grande il fallait le dire...

Je comprend. Dit-il d'un ton parfaitement calme. Il n'était absolument pas déçu par cela, au pire il pourrait fumer plus tard après tout. Il se contenta donc de ranger calmement sa pipe dans sa sacoche, et se concentra à nouveau sur l’assassin à l'odorat fragile, ou passablement irrité. Tout le monde après tout n'apprécie pas de sentir l'odeur de la fumée...

Il se contenta donc juste de sortir une petite bouteille de breuvage de sa sacoche. Du sirop de menthe dont il bu quelques gorgées. Même avec son manteau de brume il préférait si possible se rafraîchir un peu avec toute cette chaleur. Puis au moins l'espion ne se plaindrait pas de l'odeur, au pire son haleine sentirait la menthe...

La réputation d'un homme est tout comme on le dit. Quelle soit justifiée, ou non cela vous devait le savoir. Il y a toujours un fond de vérité dans les rumeurs, et c'est un moyen comme un autre de connaître les humeurs de la cour. Bien entendu que tout ceci m'intéresse après tout en deux mois, et vu que je ne serai pas là les membre de la cour risquent de s'y mettre de plus belle... Même si je suis sans doute loin d'être l'homme le plus populaire de la cour comme vous avez du vous en rendre compte. Ce genre d'informations peut avoir son utilité qu'elles me concernent moi, ou bien un autre.

Oui après tout il n'y avait pas que lui dans le palais impérial, et vu qu'il ne serait pas là pour entendre lui même les commérages de nobles, autant avoir quelqu'un pour le faire à sa place.

Mais vu que vous parlez de murmures. Lesquels avez-vous déjà pu entendre pour le moment? Conclut-il calmement en écoutant ensuite attentivement son interlocuteur.

Surtout ceux concernant l'ordre d'Obsidienne... Un allié de l'empire qui n'inspirait pas la confiance à beaucoup, y compris Crissolorio...

L'assassin recommença à faire les cents pas. C'était décidé, après cette rencontre, il irait chassé près de Gloria. Du même coup, il pourrait aller faire une beauté à son repère, qu'il jugeait mal entretenu ces dernier temps, faute de temps. Il devait refaire ses stocks de nourritures, de ressource première, entre autre ses lingots pour sa forge, et faire un peu les poussière avant que la tanière ne soit réclamé par la nature. S'était encore une fois deux monde qui séparait le trésorier et l'assassin. L'un dormait paisiblement, le derrière bordé de soie et de velours, dans un nuage de parfum fait par un marchant quelconque, d'une quelconque manière qui en soit importait peu. De l'Autre coté, l'Assassin dormait soit dans son lit au Nid et ce, depuis une semaine environs, ou bien dans son lit au fond de sa tanière, parmi les fourrures et le musc animal. Les majeures nuits de sa vie, l'Ombre l'avait passé à dormir sur une branche, un recoin sombre du quartier pauvre de Gloria ou bien dans la boue en pleine forêt. Il ne s'en était jamais plaint. Il s'était retrouver incapable de dormir dans un lit de plume couverte de tissu doux et délicat. Il se sentait mal, il transpirait, il se réveillait sans cesse pendant la nuit. Il n'écoutait que d'une oreille distraite ce que l'homme tentait de lui dire. Non, sa concentration avait connu de meilleur jour. Il avait réussit à survivre trois jour jusqu'à présent, mais il savait que tôt ou tard, il allait éclater en quelque chose qui risquait fortement d'être désagréable à voir.

À la question du trésorier, l'homme cessa de marcher dans tout les sens afin de revenir aux cotés de Crissolorio. Sa question avait été vague, très vague, mais l'assassin croyait bien savoir ce qui l'intéressait. Il va s'en dire qu'il n'avait que faire des problèmes de genoux de l'aïeule par alliance de l'empereur. Il souhaitait savoir quelle rumeur le concernait, quelle rumeur planait sur ses affaires. De plus, quelque petite information sur la vie glorienne en générale ne lui ferait pas de mal...

-Sur votre nom, peu de chose se disent... peu de chose intéressante, je tiens à le spécifié, à moins que vous n'aimiez réellement les comtesses potelés comme des porcelets...

Il lui décrocha un regard cynique afin de témoigner du genre d'imbécilité qui pouvait circuler dans les couloirs du palais.

-Plus sérieusement maintenant... J'ai surprit plusieurs petits murmures témoignant de votre "très possible" participation secrète avec une cellule rebelle locale. Rien de bien sérieux évidement. Il est question ici de savoir qui pourrait bien financer des rebelles au sein de la capitale, et évidement, en votre condition de grand trésorier, le choix tombe sur vous. Ce n'est pas quelque chose que je juge important, mais c'est a vous de me dire si vous voulez que je surveille vos chiens ou pas... L'administration laisse place à de la corruption, et je suis certain que quelques nobles aimeraient bien blanchir leur nom grâce à des bouc émissaire... Quelques trous dans les dépenses de l'empire et une personne doit être blâmé...

Puis le vieil homme se fit plus spécifique, demandant à l'assassin de parler des rumeurs impliquant "l'Ordre d'Obsidienne". Évidement, la cour ne parlait que de cela, comme un groupe de poule décapité, avant de voir passé un soldat de ce même ordre et de perdre la voix en plus du reste. Des mots, beaucoup de mots vide et inversement si peu de geste significatif. Des lâches, une bandes de lâches attriqué comme des filles de joies au cul remplit de pièce d'or.

-Bah, honnêtement, il n'y a pas grand chose à dire que vous ne devriez pas déjà avoir entendu, Ostiz. La grogne habituel. La liberté bafoué et le chantage habituel, tant chez les loyalistes noble et "fidèles" à l'empereur que chez le péquenaud moyen... Les gens craigne que l'empereur ne soit qu'un pantin servant à rassuré le peuple alors que pendant ce temps, les Alayiens tireraient les ficelle sans ménagement pour étouffé la magie et les rites sacré des gens d'Armanda, de quoi faire paniqué a peu près n'importe qui...

Il toussa légèrement dans son poing avant de continué. Il sentait sa gorge le piqué légèrement, chose qui était plutôt normal, considérant que son traitement d'herbe n'était pas supposé être utilisé pour plus d'une heure ou deux dans le cas d'une conversation prolongé. Autrement, le médicament faisait effet près d'une demi journée sans problème.

-Autrement, si je reste simple et clair... L'ordre d'obsidienne est majoritairement toléré, autrement, c'est la bastons que vous connaissez aussi bien que moi. Rebelle et loyaliste... Ils font le front, mais les murmures signales d'avantages de moutons que de lions... Ce que je veux dire, c'est que de ce que j'ai pu entendre, les avis sont partagé et peu de personne ose lever la voix lorsqu'il est question des Alayiens... Certaine... Ahem... certaine personne craigne même de dire ce mot... "Alayien". Souvent, j'entends "eux", "l'ordre", "l'Armée noire"... Armanda à été déchiré par ces hommes depuis bientôt un ans, il ne faut pas trop espérer que les Alayiens fasse bonne impression auprès du peuple après avoir rasé une partie de l'empire... Ils ont peur, tant les paysans que les nobles...

Avoir une oreille dans le palais était toujours utile, avoir plusieurs oreilles c'était mieux surtout quand celle-ci n'étaient pas les siennes. Sans doute qu'en son absence les nobles de la cour se mettront plus facilement à parler sur sa personne, calomnier, comploter, et que Tidus aura moyen d'obtenir des informations intéressantes. Après tout les nobles se méfieraient moins facilement de l'archiviste Tidus que d'un éventuel membre du ministère de l'informations. Ce que savait Crissolorio, par les agents du ministère, l'empereur le savait tout naturellement, et souvent obtenir d'autres sources d'informations que les agents de la couronne était une très une bonne initiative. En tout cas si l'on s'y prenait bien bien entendu. Des fois la réussite, ou l'échec d'une quelconque initiative surtout en politique ne tenait qu'a un détail près, et il avait au moins la vertu de se montrer méticuleux. Chaque détail devait être pensé, tout analysé. Rien ne devait aller de travers, l'erreur est peut-être humaine, mais à la cour impériale une simple erreur peux vous coûter beaucoup que ce soit vôtre position, vôtre fortune, voir même vôtre vie dans le pire des cas. Le cour d'Althaïa serait sans doute un nid de vipère à sa façon pensa le Grand Trésorier. Il s'y démènerait pour s'y forger une place pour bien s'y installer pour quelques mois. Et pendant ce temps là il s'assurerait de ne pas perdre trop d'influence à Gloria. Que ce soit auprès des membres de la cour, ou bien de ses employés. Il laisserait Tidus pour surveillait, et déléguerait ses responsabilités à des hommes de confiance pour quelques temps. Sans doute une excellente façon de faire les choses

Il testa donc naturellement son employé pour en revenir au sujet des rumeurs. Peu importe que ce soit des rumeurs qu'il connait déjà, ou bien des nouvelles informations il tentait juste de déduire jusqu'où Tidus lui serait utile dans ce domaine là. Après tout cela ne fait jamais de mal de tester de temps en temps la compétence de ses collaborateurs. Le talent est quelque chose qu'apprécie Crissolorio chez ses employés. Si l'empereur faisait de même à la noblesse en verrait vite le rang des hommes de sang bleu se dégarnir de façon impressionnante à son avis.

Pas spécialement... Se contenta t-il de dire à propos des propos dit par des comtesses potelés. A croire que les femmes qu'elles que soient leurs positions sociales sont championne pour faire leurs commères, il se demandait d'ailleurs s'il n'y avait que les humains pour être aussi douées. Heureusement que toute la gente féminine n'était pas constituée de moulins à paroles...

Dans tout les cas son espion était attentif, et cela était un bon point avec le fait qu'il n'y avait pas trop de rumeurs sur sa personne, même s'il devait quand même y en avoir. Un "peu de choses se disent", ne veut pas du tout dire que "rien ne se dit" sur son auguste personne.

Logique, quelques nobles véreux veulent mettre la responsabilité de leurs actes sur mon dos. L'empereur ne risque pas de prêter attention à ses rumeurs là, mais je m'assurerai qu'elle ne prennent pas trop d'ampleur. Faux, ou vrai des racontar peuvent causer beaucoup de tort à une personne comme vous devez bien le savoir si on ne les jugule pas vite. Surveillez les un peu si possible, mais je pense pouvoir m'en occuper en glissant quelques directives à quelques personnes du ministères de l'information juste avant mon départ. Après tout il ne pouvait pas demander à son espion de tout faire, de plus il valait mieux gérer ce genre de petit problèmes aux plus vite. Mieux vaut prévenir que guérir après tout. Il s'assurerait au passage que les dit nobles au centre de ces rumeurs soit impliqués dans deux, ou trois scandales pour leurs faire perdre de la crédibilité.

Néanmoins après les rumeurs sur sa personnes, d'autres l'intéressaient. Celle sur l'Ordre d'Obsidienne, les alayens. Ancien envahisseurs, devenu du jour au lendemain les alliés de l'empire. Comme si un chien de garde pouvait s'entendre soudain avec le loup qui s'en est pris auparavant au troupeau de brebis qu'il garde. Crissolorio n'était pas vraiment en faveur de l'Ordre noir, mais préférait l'indifférence si possible. Son temps de travail il le consacrait au bien de l'empire, pas à répandre une religion quelconque au mépris d'une quelconque liberté de conscience. Après tout "la religion est l'opium du peuple"...

Effectivement tout le monde sait cela au palais. Et d'ailleurs croyait moi le fait que l'empereur soit un pantin de l'Ordre d'Obsidienne n'est ni vrai, ni faux pour le moment. Néanmoins cela risquerait de changer à l'avenir. Il ne manquerait plus que cette bande de fanatique impose le culte du Néant à tous. Raison de plus pour que vous y jetez un discret coup d’œil. Après Fabius Kohan, et à mon grand regret Aldakkin du néant est le deuxième personne la plus influente de l'empire... Et lui juste derrière qui était obligé de ne rogner que la troisième place, car il n'était peut-être ni compte, ni duc, ni noble. Mais son ses postes au palais, et son rôle de favori du roi lui permettaient d'exercer énormément d'influence, et de pouvoir sur tout l'empire.

Il laissa calmement l'assassin continuait à parler. Il lui disait ce qu'il savait déjà, mais au moins l'espion n'était pas ignorant à propos de la situation géopolitique actuelle ce qui est un bon point dans tout les cas. Les alayens étaient à la fois une gêne, et un allié utile pour l'empire. Il fallait faire avec, mais trouver un moyen de les rendre le moins gênant possible ce qui est malheureusement bien compliqué au vu de leurs fanatismes...

Cela est tout à fait normal après tout. En savoir plus sur les alayens risque sans doute d'être très compliqué. Ils ne partagent pas leurs secret avec les Armandéens aussi facilement...

Puis après quelques instants de silence il reparla calmement en direction de l'espion d'un ton réfléchit.

Puis je vous demander vôtre avis personnel sur tout ceci Tidus? Ne retenez pas vos mots que ce soit envers l'Ordre d'Obsidienne, les rumeurs, ou tout ce qui se passe en ce moment sur ce continent. Après tout il est toujours instructif d'avoir au moins deux avis plus, ou moins divergents sur une même question. Il disait cela calmement à la fois effectivement pour réfléchir à une autre façon de voir les choses, comprendre comment penser l'espion, et surtout par une petite touche de curiosité que lui inspirait son totem le 10 Mars. Curiosité qu'il avait des fois du mal à étouffer malgré sa maîtrise de soi impressionnante.

Il plissa les yeux et émis un petit grognement réflexif, pareil à un loup menacé montrant ses crocs. Il n'aimait pas cette soudaine curiosité face à ses croyances. Ces informations n'étaient d'aucune utilité pour le trésorier, et à moins d'avoir attrapé une fièvre sévère, le vieil homme ne semblait pas le genre de personne à s'attarder sur la vie personnelle de ses employés, particulièrement un assassin engagé comme espion. Il était le client de l'assassin, certes, mais cela s'arrêtait la. Il n'y avait comme seul privilège une immunité temporaire aux flèches de l'Ombre. Ce dernier avait déjà tué plusieurs de ces employeurs, les jugeant corrompus, indigne de vivre. Un homme demandant l'exécution de sa femme afin de pouvoir se remarier et toucher un intérêt monétaire ne méritait pas de respirer une seconde de plus. Mais le trésorier semblait convenir au norme de respect de l'Assassin, malgré ce sens réflexion que l'Ombre jugeait inhumaine

L'homme en noir devait se calmer. Après tout, il ne s'agissait que d'une question... Il pouvait tout aussi bien mentir et s'en sortir ainsi. D'un autre côté, l'Ombre ne connaissait pas l'orientation politique du trésorier. Était-il réellement un loyaliste d'esprit? Un rebelle jouant le jeu ou encore un futur adepte du néant? Il semblait neutre dans ce conflit, même s'il était un sbire de l'empereur. Il ne possédait pas de tatouage sur sa main, il employait des objets enchanté, comme cet objet qui produisait cette brume artificielle. Probablement que cet homme penchait là ou l'argent se trouvait... Il semblait être de ce genre... Et puis, pourquoi se posait il ce genre de question? En réalité, il s'en fichait pas mal de l'avenir d'Ostiz. Il pouvait bien mourir sur le champs, cela ne causerait pas un plis au cœur de l'Ombre. Alors la réelle question résidait davantage dans les intérêts, le motif qui pourrait convaincre l'assassin de laisser quelque chose de concret fuir de ses lèvres afin de répondre à la question de son client. Une marque de confiance pourrait être une bonne raison, même si en soit, tout ceci ne constituait qu'un jeux... Et puis, si ses paroles lui attiraient quelconque ennui, il m'aurait qu'à dire qu'il avait mentit... Rien de bien difficile.

-Ni roi... Ni empereur... Ni maître... Qu'ils soient d'Alaya, d'Armanda, ou de je ne sais d'où... Tant qu'on... Ne touche pas à mon entourage, je n'ai que faire... De qui se proclame roi des hommes... Un imbécile est un imbécile, la couronne ne fait... Que canaliser cette bouffonnerie...

Il toussa bruyamment, sa gorge dépérissait à vu d'oeil. Un frisson de dégoût parcouru son échine, puis sa tête et ses membres. Par la fautes d'imbéciles comme les Kohan, les guerres n'avaient cessé depuis des siècles. Si ce n'était pas contre les bandits, les vampires ou les envahisseur que la royauté se battait, s'était entre elle... C'est ce qui rendait en fait la guerre actuelle si particuliere. C'était la première guerre ouverte digne de ce nom dans toutes l'histoire d'Armanda. Certes, il y avait eu plusieurs grande guerre dans le passé, dont celle ou les elfes et les humains avaient repoussé les vampires sous terre. Mais cette fois, riche comme pauvre, homme, femme, enfant, elfe, humain, vampire, dragon, alayien, le continent en entier était plongé dans un affrontement chaotique, une lutte stupide pour le pouvoir et "l'ordre" .

-Vous vénérer l'argent, l'or... Ostiz... Dans votre cas, je ne crois... Pas que le seigneur en place vous préoccupe... Tant qu'il laisse le contenu de votre bourse proliférer...

L'homme soupira profondément. Il n'en pouvait plus. Il allait aller se changer et il allait chasser. Ce soir, sans l'ombre d'une hésitation. Quant à son entrevu avec Crissolorio, il le jugeait déjà comme étant conclu. Il ne parlait plus d'organisation, mais de préférence politique, et l'assassin n'avais pas l'intention de passer la nuit à papoter avec un homme qu'il appréciait guère.

-Dégotez vous un pigeon... Ostiz, et envoyez le au palais avec... mon nom dessus. Le lien sera fait, et je... Pourrai vous tenir à l'affût... Des dernières nouvelle impériale.

Une violente quinte de toux l'assaillit soudainement, comme pour le prévenir que sa voix venait de perdre toute son intensité instantanément. S'assurant qu'il avait la totalité de son matériel sur lui et que tout les documents étaient remis, l'assassin tout de blanc vêtu se retourna sans plus de façon en faisant claquer sa cape et se dirigea vers l'entré des jardins. Il stoppa après quelque pas et se retourna vers la vieil homme assit sur le banc.

-... Je veillerai... Sur votre nid... En votre absence... Vieux hibou... Les vautours... Ne valent rien... Contre l'intelligence... Du Corbeau... Ne mourrez pas... Ostiz... Et revenez... Loin de moi... L'envie de vous... Faire croire... Que votre existence... M'importe... Mais votre mort... Ferait trop sourire... les rapaces... De la cours...

Leur malheur et leur petite combines faisaient sourire l'espion après tout, alors pourquoi arrêter en si bon chemin? L'espion quitta les lieux en silence, songeant à tout ce qui l'attendait dans les prochaines semaines. Espionner les nobles, analysé des documents, surveillé les rumeurs, clouer le bec à quelque pie... Mais pour l'heure, quelque chose de très important: un verre d'hydromel, son arc, et la forêt. La paix. un baume sur la rage qui bouillait en lui.


RP Terminé