Et voilà, plus de combats, plus de batailles, à part quelques infidèles à remettre dans le droit chemin, mais rien de bien excitant, sauf peut être la matrone de la taverne où le soldat avait l'habitude d'aller.Bref, rien de bien passionnant pour un soldat comme Willfried. Et en plus son chef suprême lui avait donné l'ordre d'accompagner un vieillard, trésorier de son état apparemment, vers Althaia, la ville romantique. Comme si Will avait le profil de la nurse aux seins laiteux. Ba l'avantage, il pourrait voir si les jeunes femmes là bas étaient aussi romantique que la ville. Peut être pourrait-il se rattraper sur ça ? Parce qu'en attendant voyager à travers plaine avec des soldats humains aussi austère que les portes en bois des temps à la gloire de Néant, un vieux dans sa charrette à penser à l'amas de pièce qu'il aurait en plus dans quelques jours, le pauvre alayen avait bien mal à faire de s'ennuyer sur son cheval. Il ne pouvait que se réconforter en pensant aux jolies courbes de la pas farouche Abby, à celle bien moins calme de cette petite paysanne des alentours de Gloria et de beaux bijoux qu'avaient sûrement piller son mari, à moins que se ne soit un héritage. Ba qu'importe, cette bague lui allait bien mieux à la main. Elle trônait fièrement sur la renne de sa monture isabelle.

Le voyage se fit sans réel encombre, hormis une bande de chiens à moitié hargneux, une mésaventure avec quelques piafs qui finirent en repas du soir et des racines un peu trop chatouilleuses dans les jambes de chevaux. Bref rien de bien méchant, Will en fut presque ravi, cela rendit le voyage bien moins morne. Car se mêler à la conversation, ou bien à la vie des soldats humains lui procurait autant de plaisir de celle de devenir croyant envers tous les esprits. Autant dire impossible. Un autre soldat alayen l'accompagnait. Mais pas son ami Frank, son comparse des mauvais jours. Celui-ci était trop lisse et poli. Du genre à s'excuser si on le pousse. Encore une chance qu'il soit encore en vie, un miracle. Néant devait avoir ses raisons de le laisser encore debout de la sorte. Une chiffe molle pour Will. Mais les ordres sont les ordres. Le jeune homme les suivait, il était soldat après tout pas dirigeant ou trésorier comme l'autre, Ostiz, Otis, Ortie, bref encore un noble, un armandéen, un profiteur de leur présence. L'argent irait à leur empereur, en espérant qu'une autre aille pour l'Unique. Sinon, Will s'arrangerait pour que d'une manière ou d'une autre cela lui revienne, même si ça doit passer par des poches alayennes.

Deux semaines de voyage, longues et pénibles. Heureusement, que quelques auberges sur le chemin eurent son lot de distraction, de bouteilles, de quelques bagarres et de jolies filles. Ils arrivèrent enfin dans une des villes avant Althaia. Charmante cité de pierres sombres et aux bois travaillés. On sentait le raffinement dans l'architecture de la ville. Le convoie du trésorier du roi se stoppa devant une belle demeure. L'homme qui devait y vivre ne devait manquer de rien. La demeure avait tout du luxe tout comme ce qui servait de parc derrière. Il était dit qu'ils séjourneraient ici. Will et les soldats dans les dépendances. Vivre avec ces types. Pouaa non, Will dormirait à l'auberge, une femme dans ses draps et une bouteille sur la table de chevet. Pas un soldat ronflant ou pleurant sa femme laisser dans la capitale.

Le lendemain, Will fut chargé d'accompagner le trésorier chez un riche bourgeois, qui suivant leur hôte refusait de payer un impôt quelconque. Will s'en moquait bien, mais bon il devait le suivre. Et Will le fit sans broncher. Qu'est-ce que pouvait faire un alayen dans les affaires des armandéens.

Eh bien pour tout dire c'est que ce voyage c'était passé sans trop de problème pensa Crissolorio. A part quelques chiens enquiquinants il n'était ni tombé sur une bande de rebelle errants, ou sur des bandits. En même temps il devait ce trimbaler avec plus d'une dizaine de garde du corps sans avoir l'air de transporter quoi que ce soit de précieux à part sa propre personne... Dire que sa principale incitation à faire ce voyage après sa mission c'était surtout le fait d'éviter l'ombre du roi... Et cela valait bien la chaleur infernale dans laquelle c'était déroulée cette petite expédition pour tout dire. Sans son manteau de brume le soleil était bien pesant sur son auguste personne, et encore lui contrairement au soldat ne portait pas d'armure même s'il restait un vieillard. Ah ce qu'il serait bien lorsqu'il aurait déposé ses bagages en ville, déjà qu'il n'hésitait pas à faire des haltes aux auberges proche même si l'idée de payer le service lui faisait un peu mal, il aurait été bien trop insupportables de dormir à la belle étoile dans ces conditions... Puis les soldats ont besoin de repos, et il préférait largement faire route sans avoir de problèmes avec eux si possible. Même si le voyage restait quand même un peu ennuyeux, surtout que la présence d'alayens avec des soldats impériaux non convertis avait tendance à ne pas introduire une ambiance très joviale dans un groupe...

Finalement ils arrivèrent assez vite à la ville d'Althaïa la Romantique toujours aussi belle, riche, et remplie d'artiste même si le fait que la cité soit proche des territoires des vampires ne lui plaisait absolument pas. Ah cette prudence exacerbée qu'il entretenait surtout que cette cité n'était pas vraiment la plus grande forteresse de l'empire contrairement à Elena la Robuste même s'il savait que tant qu'il se montrerait un minimum vigilant tout irait pour le mieux au final. Il lui fut allouée une demeure pour ses fonctions. Encore le genre de manoir avec plus d'espace, et de faste qu'il n'en avait vraiment besoin, mais bon... Il comprenait parfaitement que sa position de Grand Trésorier lui permettait malheureusement moins de sobriété qu'auparavant, mais dans tout les cas il ne se plaindraient pas du fait que c'était la couronne qui lui payait cette demeure. Il laissa les soldats prendre leurs places dans les dépendances pendant qu'il vaquerait à ses occupations. Avec le duc, les caisses, et le réseau d'informateur il avait pour tout dire beaucoup à faire dans cette ville. Au moins il n'aurait pas le temps de s'ennuyer...

D'ailleurs cela commença tout de suite il passa le reste de la journée de son arrivées non par à se reposer, mais à travailler sur sa tâche. Il se reposerait plus tard après tout...

Le lendemain du coup il avait décidé d'emmener les soldats avec lui pour une certaine mission. Il avait découvert qu'un riche propriétaire des environs d'Althaïa la Romantique refusait de payer ses impôts depuis quelques temps, corrompt les percepteurs, et il semblerait qu'il transfère son argent à une source inconnue. Crissolorio avait dû se penché sur les papiers de ce bourgeois pendant une bonne partie de sa soirée pour découvrir le problème. Heureusement que le réseau d'informateur de la couronne était bien financé d'ailleurs. Maintenant il ne restait plus qu'a rendre visite à ce riche bourgeois en espérant que cela ne tourne pas mal même si prudent il avait quand même emmener avec lui tout ses gardes du corps car son intuition de hérisson lui disait que quelque chose clochait...

Il ne mirent pas longtemps à arriver devant la dite demeure, une sorte de beau manoir. Crissolorio partit sur le choix de prévenir de leurs arrivée, les gardes de la demeure ne devaient pas être assez nombreux sans doute pour pouvoir s'opposer à la douzaine de garde du corps qui l'accompagnait, alors ils avaient l'avantage. Avantage qu'il comptait utiliser en essayant de résoudre cette affaire avec le moins de violence possible de préférence... Enfin même si il se doutait que si cela avait avoir avec la rébellion il y aurait peu de chance que cela finisse avec une poignée de main amicale...

D'ailleurs les deux arbalétriers postés aux fenêtres en plus d'autres gardes de la demeure dans la cour n'étaient pas vraiment là pour le rassurer. Encore un paranoïaque sans aucun doute, ou quelqu'un qui s'attendait à sa venue. L'un des gardes de la demeure d'ailleurs en le voyant arriver. L'apostropha.

Et là que venez vous faire ici messire?

Crissolorio surmonta son sentiment de timidité par un certain effort avant de dire calmement, et d'un ton maîtrisé.

Nous sommes venu voir le messire Couskland mon brave.

Pour quelle raison? Dit l'autre d'un ton méfiant.

Raisons d'état je représente la trésorerie du royaume...

Le garde qui semblait fulminait, et tiquer dit calmement d'un ton assez désagréable... Je vais voir ce que je peux faire...

Dit le garde avant de se diriger vers la demeure. Crissolorio qui n'était absolument pas rassuré, et qui sentait le coup fourré murmura à ses gardes.

Tenez-vous prêt...

Les hommes qui étaient déjà vigilants ne dégainèrent pas encore leurs armes, mais se tinrent près à le faire... On n'était jamais trop prudent après tout.

Will se tenait en retrait, adossé au carrosse du vieillard. Il regardait d'un œil extérieur l'échange entre le trésorier, habillé de pied en cape, montrant ainsi le luxe, le pouvoir de la cours face au valet ou homme de main de ce comte, duc ou autre titre de noble dont il se moquait bien. Plus simple, plus sobre, et qui semblait bien étonné d'une telle visite matinale. Son cher patron allait bien être heureux de se voir sortir de la torpeur matinale de son petit déjeuner, pensant passer la journée au club avec ses amis, ou bien à chasser sur ses terre et paf touché en plein vol. La rude vie des riches gens. Will ne les enviait pas. Sa vie se résumait à la guerre, le vin, les belles femmes et quelques beaux atours. Et en cerise sur le gâteau, quelques belles bagarres. En fait, c'est ce que Will espérait de cette visite, un peu de mouvements, quelques claques et points dans le nez. Mais le soldat alayen avait quelques doutes quand à la réalisation de son rêve matinal. Il aurait mieux fait de rester au lit avec la jolie blonde avec qui il avait passé la nuit. Ses formes, son parfum, ses jolies jambes, oui Will aurait bien mieux là bas qu'à attendre dans la chaleur de la ville, devant cette maison. Remarque s'ils pouvaient entrer, il irait à la cuisine boire un jus bien frais, et peut être bien plus si intimité.

« -Prêt à quoi ? A sauter sur un vieillard qui tient à peine sur une canne. Bravo c'est là le courage et la force armandéenne, je comprends que vous ayez été mis à mal. »

Et ce n'était pas la pseudo garde de l'homme qui l'inquiétait. Avoir une arme ne signifiait pas savoir s'en servir et encore moins parvenir à toucher une cible. Will s'attira quelques regards sombres, ceux des soldats de l'empire de son altesse royale Fabius Kohan. Will ne l'avait qu'une fois, ou deux, mais il avait apprécié l'homme. Ba à en faire son souverain et le suivre aveuglément comme son ancienne serviteur du Néant. Mais l'homme avait un parlé qui détonnait des autres nobles armandéens plus coincé de leur arrière train. En tout cas il valait bien mieux que ses soldats imbus d'eux même.

Will cracha à terre en attendant que le vieux noble daigne venir ouvrir la porte au trésorier, qu'ils parlent enfin de leur petite affaire qu'il retourne aux siennes. Il serait bien stupide que le noble tente quelque chose, même avec des hommes richement armés. Il savait bien que d'autres viendraient, que l'armée viendrait s'il fallait. Alors pourquoi jouer les résistants ? Peut être juste pour prouver son désaccord avec la politique actuelle. Ba s'il voulait, c'était son droit, mais il fallait savoir qu'il allait se frotter à bien plus fort que lui et ses quelques hommes à arbalètes. Le vieux noble était peut être sénile après tout. Qu'importe Willfried attendait toujours appuyer contre la porte du carrosse, il ne serait pas le premier à se faire planter et viendrait ensuite faire valoir le droit de la couronne humaine, dont il se contre-fichait bien, mais une bonne baston !! Ça, il ne disait jamais non.

Que pourrai bien faire le bourgeois? Pensa rapidement Crissolorio... Sans doute que l'idée d'attaquer le Grand Trésorier de l'empire serait totalement stupide, et cela il fallait bien le dire. Pour tout dire au final le riche homme n'avait que le choix de coopérer dans cette histoire donc normalement il n'y a pas lieu de s'inquiéter, mais Crissolorio ne pouvait s'empêcher quand même de penser qu'il y avait quelque chose de louche dans cette affaire. Son Totem l'avertissait de quelque chose, et son totem se trompait rarement quand lui prédisait un futur danger pour ne pas dire jamais. Qu'importe Ostiz était méfiant, et resterait sur ses gardes autant que possible... Prudence est mère de sûreté après tout!

Il ne prit pas la peine de relever les paroles de l'alayen, préférant ignorer ce dernier pour se concentrer sur le manoir. Après tout si cet alayen s'énervait, ou était insultant ce n'est pas son problèmes. Les garde impériaux non loin étaient largement en mesure de montrer leurs déplaisir eux-mêmes. De plus de toute façon la guerre était vraiment quelque chose qu'Ostiz méprisait, et il voulait bien croire que les Armandéens avaient eu bien du mal face à seulement 70000 hommes même s'il fallait comptait sans doute le fait que les fanatiques avaient directement un esprit de leurs côtés lors de l'invasion. Esprit qui ne c'est pas trop fait remarquer ces derniers temps sans doute à cause de la paix récente, et des événements derniers qui avaient amenés tout ce bazar sur Armanda...

En tout cas s'il y avait une mauvaise surprise dans les environs ce n'était pas tout de suite que la joyeuse troupe aller la découvrir. Un serviteur du bourgeois habitant ici sortit de la maison, à la vue de ses vêtements il en conclut s'était un domestique plutôt bien habillé. Ce dernier ouvrit calmement le portail, et dit au Grand Trésorier.

Messire Couskland vous souhaite la bienvenue messires dans son humble domaine.

Je suppose qu'il a accepté une petite entrevue? Dit calmement le Grand Trésorier qui préférait couper court aux fioritures, et aller au vif du sujet. Le domestique qui resta irréprochable rétorqua calmement.

Oui monseigneur, mais il vous demanderait humblement de laisser vos compagnons attendre dans la cour si possible, après tout nous sommes entre gentilhomme, et puis messire serait vexé que vous fassiez entrer un petit détachement militaire dans son manoir ainsi monseigneur...

Crissolorio regarda vers ses gardes du corps, désigné deux d'entre-eux rapidement. L'alayen qui avait jaser il y a peu, et l'un de ses gardes qui était à son service depuis plusieurs années avant de poursuivre en direction du domestique en arrivant à contenir sa gêne.

En tant que représentant de la couronne je dois toujours m'assurer une certaine protection mon brave, je suppose que messire Couskland n'en prendra pas trop ombrage si seulement deux personnes m'accompagnent...

Si le domestique était contrarié il ne le montrait nullement, et il se contenta d'acquiescer avant de se diriger vers la maison en compagnie de Crissolorio, et de ses deux gardes du corps. Le vieil homme prudent comme à son habitude, mais sans le montrer inspecta calmement les lieux du regard. Il ne savait pas vraiment pourquoi il avait l'impression qu'il y avait danger, mais il savait déjà que deux gardes du corps avec lui ne seraient pas de trop...

Le domestique leurs ouvra la porte du manoir, et s'inclina pour les inviter à entrer avant de dire poliment.

Monsieur Couskland sera à vous dans quelques minutes monseigneur, et pour patienter un peu il vous invite si vous voulez à vous rafraîchir un peu, et à l'attendre dans son salon si cela ne vous indispose pas trop.

Crissolorio qui prit partit de jouer ce petit jeu se contenta de rétorquer d'un ton conciliant.

Cela me convient parfaitement mon brave...

Avec un peu de chance tout ceci se passerait bien même si le sentiment de méfiance intérieur de Crissolorio fit malheureusement tout pour dire tout le contraire...

Toute cette pseudo agitation pour rien. Un domestique, habillé comme un faux bourgeois, du moins il tentait, de ressembler et être à la hauteur de son maître qui traînait en longueur. Qu'il se dépêche, Will avait bien d'autres choses à faire. Il y avait cette belle blonde à la taverne et une partie de carte en jeux avec un boucher et un soldat. Bien mieux à faire. Hier soir, il avait réussi à empocher une jolie petite somme, qu'il avait certes « perdu » dans le lit de cette belle blonde, une brune aussi. Et là de faire le pied de manche pour une histoire alayenne, pourquoi on l'avait envoyé déjà. Une missive pour un capitaine alayen qui était en position à Althaia, et l'assurance de mettre son nez dans les affaires d'argent de ce peuple armandéen. Peut être oui. Il devrait plus jouer de son statut de peuple vainqueur, mais Will avait que faire de la politique des grands de ce monde, sauf si celle-ci pouvait lui apporter plus. Peut être devait-il y réfléchir à deux fois, il devait y avoir un paquet d'or à se faire.

En attendant, l'alayen se tenait en recul quand le trésorier fit sa petite affaire de trésorier royal. On sentait la tension entre les deux hommes. Le premier agacé d'attendre, l'autre de faire entrer un rat dans sa souricière. Du moins celle de son maître. D'une geste le trésorier lui fit comprendre qu'il rentrerait avec lui. En plus il le prenait pour un de ses soldats à sa botte. Will s'avança non sans avoir cracher à terre et remis sa ceinture bien droite. Devoir faire les chiens de garde ne lui plaisais guère et il ne se gêna pas pour le dire au trésorier en lui agrippant le bras avant de rentrer bien plus dans la demeure.

« -Faites votre travail, mais n'oubliez pas que je ne suis pas là pour faire pavoiser l'ordre royal humain. Seul le respect de l'unique m'intéresse. Pas votre protection.»

C'était dit. L'alayen n'était là que pour faire le lien, l'assurance que l'unique recevrait ce qui lui est dû, le reste il s'en moquait bien. Will entra observant la demeure richement vêtue de tentures et tapisseries aux fils fins et dorés. Le long couloir recouvert au sol de tapis les mena dans un petit salon en son fond. Une large porte en bois brut fut ouverte sur un salon tout aussi richement paré. Will resta en retrait s'approchant de la fenêtre pour observer l'extérieur. Un parc avec en son centre un bassin avec des cygnes qui le ornaient de leur présence. Eh bien y'en avait qui ne se gênait pas. Se vautrer dans le luxe à loisir. Et il pinaillait pour quelque piécettes. Décidément ces riches, des avares. Le domestique re rentra avec des rafraîchissements pour le trésorier ainsi que des petits gâteaux. Tout était fait pour le faire patienter dans les meilleurs conditions. Will s'appuya contre le rebord de la fenêtre et attendit.

Faîte comme bon il vous semble, j'ai bien assez de gardes de corps pour assurer ma sécurité. Si vous ne voulez pas pavoiser je peux le comprendre, mais faîtes vôtre travail, et vous recevrez vôtre paye, et vôtre unique sera respecté sachez-le.

Dit-il calmement à l'alayen en essayant de faire preuve d'un minimum de diplomatie, certains se seraient vexés pour ce genre de choses, mais le Grand Trésorier n'était pas homme à se vexer, de plus la carrure de cet alayen dissuader de faire ainsi... Mieux valait éviter de s'attirer des problèmes inutiles.

Ensuite ils s'installèrent tous dans une pièce confortablement aménagée avec des gâteaux, et de poissons que Crissolorio laissa aux soldats pour attendre calmement l'arrivée du propriétaire de cette demeure. Celui-ci même s'il mit son temps ne se fit pas trop tarder, et c'est un homme de la trentaine on pouvait le dire qui descendit les escaliers calmement, et qui alla à la rencontré des trois hommes surtout le fonctionnaire.

Salutations messires! Que me vaut vôtre visite Grand Trésorier Ostiz? Et qui sont ces braves qui vous accompagnent? Demanda le noble poliment.

Crissolorio se contenta de se lever calmement après quelques instants où il essayait d'examiner du regard le Couskland, et d'aller au vif du sujet car il avait déjà assez perdu de temps comme cela.

Salutations messire Couskland. La couronne exige que vous lui donnez ce que vous lui devez, voici la raison de ma venue... Il vit le bourgeois un peu gêné dire d'un ton tout aussi gêné.

C'est que je ne peux pas, c'est compliqué messire, mais je suis sur la paille, attendez quelques temps, et je vous promet que je pourrai rembourser mon ardoise.

Dans ce cas-là c'est simple. Nous allons saisir vos biens. Vous avez déjà bien trop de retard pour que je puisse le laisser passer. Dit le Grand Trésorier calmement.

Attendez messire Grand Trésorier, il y a comme qui dirait un léger problème avec mon argent qui fait que je n'ai pas pu payer mes impôts... Crissolorio ne parla pas, son regard inquisiteur suffisait à lui seul à dire ce qu'il pensait au bourgeois qui dit calmement par la suite...

Autant être franc avec vous. une bande de rustre à pillé mon manoir lorsque j'étais absent il y a quelque temps... A ce que je sais ce sont d'anciens déserteur qui ce sont reconvertis en brigand ils se nomment "la compagnie du cerf". ils doivent être moins d'une bonne dizaine, et ont pillés ma demeure malgré mes gardes du corps, et autre. Ils ce sont ensuite volatilisés dans la nature... Cela fais déjà plusieurs mois que je suis obligé de m'endetter pour vivre car j'ai un cruel manque de fond surtout que les affaires ne sont pas très fructueuses ces temps-ci. Néanmoins ces coupe-jarrets ne risquent pas de s'en tirer à si bon compte j'ai découvert où ils s'étaient cachés il y a quelques jours...

Ok Crissolorio se demandait si l'autre se moquait de lui, mais au final il partit du constat que c'était la réalité. Qu'importe il avait une tâche qu'il comptait bien accomplir.

Je suis venu récupérer l'argent destiné à la couronne pas traquer des coupes jarrets à travers bois, ceux-ci est le métier de la garde. Le bourgeois se contenta d'hausser les épaules à ces quelques paroles avant de rétorquer.

Eh bien dans ce cas-là vous n'aurez rien car je suis ruiné presque, et si vous comptez saisir mes biens sachez qu'ils reviennent à mes créanciers pas à la couronne. Si vous voulez l'argent il faut que vous mettiez la main sur leurs magots, et si je fais appel à la garde je suis sûr qu'il fuiront avant...

Crissolorio qui commençait vraiment à deviner pourquoi il avait un mauvais pressentiment demanda calmement.

Ah, et vous voulez que je risque ma vie pour vos piécettes? Je pourrai tout aussi bien saisir vos bien maintenant, vous réglerez vous mêmes vos problèmes avec vos créanciers par la suite. car les intérêts public passent avant ceux de quelques individus..

Le bourgeois qui paniquait un peu dit calmement.

Ces bandits se trouvent à Althaïa la Romantique messires, ils se cachent dans une librairie nommé le "Le vent rêveur". J'en conviens c'est une cachette originale, mais légalement ce sont mes biens qu'on pris ces gredins, et je dois les récupérer, vous n'aurez ensuite qu'a y prendre la part qui revient à la couronne messire, mais faîte attention d'après ce que je sais c'est une bande de déserteur, et de plus des hérétiques vénérant encore les esprits, tout particulièrement celui du feu. Je vous en prie faîte ainsi, et de plus je vous récompenserai généreusement vous, et vos hommes...

Crissolorio réfléchit calmement puis dit d'un ton clair...

Je vois je verrez ce que je pourrai faire là-dessus. Néanmoins comme rien ne me dit que vous n'allez pas en profiter pour vous éclipser en douce... Messire Couskland vous êtes en état d'arrestation jusqu'a ce que cette affaire soit résolue.

Le bourgeois ne protesta pas il savait que c'était inutile. le Grand Trésorier sortit de la maison en premier, maintenant rester à se diriger vers Althaïa la Romantique pour éclaircir toute cette affaire... Remettre ce sieur aux autorités, puis ensuite allé passer le bonjour au Vent rêveur. Avec un peu de chance cette bande de brigand n'avait pas vidé la fortune du bourgeois en beuverie. Mais avant cela il demande calmement à l'alayen.

Cela vous dérangerez messire si je vous confiez la tâche de fouiller ce manoir avec l'aide de quelques-uns de mes hommes? Nous vous attendrons bien entendu pendant ce temps à Althaïa, où j'en profiterai pour poser des questions à ce messire, mais je préfère être prudent cette affaire est louche. Mais après libre à vous de refuser, si vous ne pensez que c'est pas à vous de le faire je confie cette tâche à quelqu'un d'autre...

Il vit d'ailleurs non loin une jeune, et très jolie domestique passée, à ses habits on pouvait penser qu'elle était femme de chambre. Crissolorio avait passé l'âge pour ce genre de choses, mais la jeune femme attira peut-être le regard des hommes dans la fleur de l'âge non loin.

Et si vous pensez nécessaire au passage de poser des questions à quelques domestiques, ou de tenter d'en convaincre un, ou deux pour qu'ils nous aident faîtes ainsi. Je demande juste à ce que vous soyez de retour au plus tard demain matin le temps que je prépare la suite des opérations.

Mais c'est que le vieillard s'y croyait et pensait l'amadouer avec des mots comme argent et unique. S'il pensait Will cupide, il se trompait. Il n'avait pas besoin d'argent pour ses plaisirs et distractions. Et L'unique... que le trésorier ne le respecte ou pas ce n'était guère son problème, juste il aurait à payer certaines conséquences dans un des deux cas. Le reste il s'en fichait pas mal.
Après un peu d'attente, le maître des lieu arriva enfin. Celui-ci semblait gêner de leur présence. Et pour cause. L'échange était calme et remplis de politesse. Will resta à sa place à observer ce qui se passait dehors. Cela était presque plus passionnant que l'intérieur. Deux jolies jeunes domestiques étendaient un linge composé de draps en tout genre. Elles semblaient discuter d'un sujet qui les fit rire doucement. Un prétendant qui avait eut l'audace d'un effleurement ou d'un mot un peu plus oser que l'autre. La brunette à la fine taille de guêpe et à la cambrure des plus appétissantes ne cessait de glousser ajoutant des mots et d'autres à sa confidente du moment. Will n'avait envie que d'une chose lâcher le vieux et ses soucis d'argent pour aller aider les jeunes femmes à étendre ce linge et aller jouer les confidences dans la lingerie de ce duc, comte ou autre titre de noblesse. Aller humer la fraîcheur de leurs cheveux et sentir la douceur de leur peau. Les fausses excuses de l'homme sur la paille le faisait gentiment sourire à moins que ce ne soit les gestes lents de la domestique passant ses mains dans ses cheveux. Car cela se voyait bien que si des rustres étaient venus piller son domaine, il ne resterait plus les bibelots sur la cheminée, ou les tableaux, les porcelaines et autres fioritures qu'aiment à avoir les nobles. Mais soit, des rustres étaient venus. Des novices, des jeunes cherchant juste un peu d'or pour traîner dans les tavernes, et cela se saurait vite et se remarquerait après une soirée à les écumer.
Enfin le trésorier conclut en mettant en prison l'homme. Ils sortirent sous les derniers conseils du nobles envers ses hommes de maison. Will regretta presque que quitter son joli tableau, mais le travail avant tout. Et peut être en aurait-il enfin fini, il pourrait aller à la taverne.
D'un pas lent, il sortit en dernier, le trésorier fit demi-tour pour venir à lui et lui demander de fouiller le manoir. Will avait bien envie de lui dire de le faire lui même, mais la petit domestique qui passa par là lui donna une toute envie.

« -Bien messire. Pas besoin de vos hommes, je m'en sortirai bien mieux seul.» dit-il en faisant une sorte de fausse révérence et repartant dans le manoir avec hâte. Il savait déjà où il irait voir et poser des questions en premier. Et il espérait avoir ce qu'il désirait, à savoir bien autre chose que l'argent du vieux.

Et c'est le lendemain, rassasier que l'alayen revint vers la maison où séjournait le trésorier de l'empire humain. Il se fit annoncer et entra dans la pièce qui devait lui servir de bureau le temps du séjour. Une pièce des plus agréables bien entendu, l’homme devait aimer le luxe.

« Bien le bonjour messire. Eh bien j'ai de bonnes nouvelles pour vous. J'ai retrouvé les voleurs. »

Il jeta sur le bureau une bourse de piécettes.

« -Il y en a juste deux trois en moins, j'ai dû payer une chambre dans une auberge. »

Et un peu plus pour d'autres services. Mais il se retint de lui dire.

Le soldat alayen eu heureusement le bon goût d'obtempérer, Crissolorio ne cherchait absolument pas à savoir pourquoi tant que le travail était fait donc il laissa ce dernier faire ce qu'il voulait pendant qu'il partait pour sa part en direction de la cité d'Althaïa la Romantique. Avec un peu de chance il aurait le temps d'ici le lendemain de collecter quelques informations en plus. S'il s'avérait que l'autre lui avait menti il saisirait sa maison, et lui laisserait juste le nécessaire pour vivre cela serait sans doute une excellente façon de montrer que l'on ne plaisante pas avec les impôts...

D'ailleurs dur à croire que l'autre avait été volé. Soit les voleurs n'avaient voulu que prendre l'argent car c'était plus facile de planquer des pièces que des tableaux, mais bon... A part peut-être que les bandits espéraient qu'il croit que le bourgeois avait juste obtenu une dette au jeu? ou bien l'autre idiot s'était peut-être vraiment fait truander tout ce qu'il possédait, et il avait était assez bête pour s'endetter uniquement pour tout remeubler... le pire c'est que ça pouvait être cela était fort plausible vu certains idiots que tiennent plus que tout à montrer leurs prospérité... Dans tout les cas il tirerait cette histoire au clair, et bandit, ou pas il obtiendrait ce qu'il était venu chercher...

[...]

Le lendemain après une heure environ de recherche Crissolorio était arrivé à obtenir l'emplacement de cette libraire qui n'avait pas vraiment l'air si suspecte d'après ce qu'il était arrivé à savoir... Bon après cela pouvait aussi s'expliquer par le fait que les bandits soient arrivés à garde leurs couvertures. Néanmoins Crissolorio doutait un peu. Et il se demandait si ce serait vraiment un bon choix de faire débarquer une unité armée dans cette libraire... Car si il n'y avait pas bandit cela risquait d'être gênant, mais bon au pire il avait un homme riche sur la main sur qui se vengeait d'une certaine façon donc bon... Mais autant attendre que l'alayen revienne pour voir s'il y avait autre chose derrière.

Et celui-ci ne mit heureusement pas trop de temps à arriver. Et avec de bonne nouvelles.

Je me disais aussi... Encore un qui n'avait pas pensé au fait que cela pouvait être l'un de ses domestiques qui l'avait volé... Lequel d'ailleurs? Demanda t-il poussé par la curiosité que lui inspirait son totem...

Puis le Grand Trésorier prit en main la bourse pour l'examiner plus attentivement.

Ce n'est pas grave je suis sûr que cet homme n'osera pas se plaindre d'avoir payé plus qu'il ne devait au vu de sa situation... Dans tout les cas bon travail soldat cela nous as évités de perdre nôtre temps avec une bande de bandit sans le sou sans doute... Maintenant il restait à prélever son dû sur la somme contenue dans la bourse, et rentre le rester au noble, mais avant il se permit de déposer quelques pièces provenant de cette bourse sur la table avant de les avancer sur son bureau comme pour inciter le soldat à les prendre.

Tenez c'est pour nous avoir éviter de trop perdre nôtre temps avec lui. Après tout le bourgeois mauvais payeur n'irait sans doute pas se la ramener devant lui...

Une fois cela fait il réfléchit un court instant avant de rajouter.

Néanmoins comme c'est une bande d'hérétique je veillerai à ce que les autorités alayennes en soient informés bien entendu. Oui que ce soit ces brutes qui prennent en charge ce problème, et pas lui un homme civilisé qui n'avait cure de ce genre de problèmes religieux...

Puis Crissolorio avisa l'homme, et lui dit calmement...

A propos... j'ai entendu de la part de certaines personnes qui avaient pu vous voir vous battre que vous saviez fort bien bien manier la masse...

Il était pensif quelques instants avant de dire le plus calmement du monde tout en fumant sa pipe...

Si vous me le permettez j'aurai quelque chose à vous proposer...

Encore quelques pièces d'offert, que cherchait-il de la sorte ? Will n'allait pas s'en plaindre bien au contraire. Il savait même déjà comment les dépenser. L'homme de Gloria cherchait-il à l'acheter en plus ? Non, tout de même pas. Puis quand à perdre son temps... Pas vraiment, du moins sûrement pas dans le sens où le trésorier l'entendait. Raaa les courbes de cette jolie blonde.

« -Faites ce que bon vous semble messire. Ce n'est pas moi qui ira rapporter à mes supérieurs. Je fais mon travail, pas celui des autres. »

Le soldat alayen avait déjà bien suffisamment à faire avec ses propres obligations. Le reste, cela n'était as de son ressort. Même s'il méprisait au plus haut point les non croyant. Mais ses supérieurs étaient bien meilleurs dans le choix de la peine encourut dans ce cas de figure.
Le vieil homme attira sur curiosité en lui parlant de son arme et de son entraînement à cette dernière. Effectivement, il était plutôt doué, même assez bon.

« -En effet, je manie cette arme comme personne. Pour une fois vos renseignements sont bons. Pourquoi j'ai assommé un de vos soldats à une sortie de taverne ? Ou bien désirez-vous que je vous apprenne le maniement des armes ? »

La masse avait cette avantage d'aller bien vite au but. Bien plus que l'épée qui contre une bonne armure ne faisait que de la figuration. Une masse elle détonnait et tonnait parfois sur le crâne ou le ventre de ses adversaires. Plus maniable qu'un arc, elle permettait au corps à corps de diminuer un peu son adversaire avant de finir avec les mains. Quel plaisir d'entendre le crac de l'os du nez sous un bon coup de poing.
Will continua dans une fausse modestie et une attitude de noblion qui ne lui allait pas du tout.

« -Je vous le permets. Proposer, mais il n'est pas dit que j'accepte. N'oubliez pas sieur que je ne suis pas à vos ordres. »

Will était bien curieux de savoir et de voir ce qu'un trésorier royal, qui de toute évidence n'avait rien d'un fier guerrier, qui se donnait des apparences d'homme du monde, de grandeur mais qui avait besoin de la présence des autres, de soldats, d'hommes de force pour imposer sa loi. En même temps, tant mieux, pensa Will. C'était ce genre de personnes qui donnait aussi du travail aux soldats et aux mercenaires. Il n'allait donc pas se plaindre. Mais il fallait être honnête, Will ne voyait pas le trésorier manier une masse. Rien que la prendre il tomberait à la renverse. Un poignard encore ou une dague, peut être un bâton, il pourrait se tenir avec en plus. Mais bon c'était le panache des grands de ce monde, être le plus fort, le montrer. A moins qu'il n'ait besoin de lui pour une tout autre chose. Un autre petit riche d'une ville annexe à faire peur qui lui aussi n'avait plus son argent dans son coffre car un domestique zélé préférait le jouer aux cartes ou sur les hanches d'une belle rousse. Quoiqu'il en soit il demanderait à se faire payer grassement, l'homme en face de lui à fumer sa pipe ne semblait pas avare en pièce.

Ce soldat s'en tenait à son travail, et rien d'autre. Même si Crissolorio était en parti surprit dans ce manque léger de zèle de la part d'un alayen il préféra ne rien dire, ma foi ce serait des paroles inutiles, et une façon totalement idiote de s'attirer durablement la rancune de quelqu'un. De toute façon ce n'était pas son problème, il n'était peut-être pas un croyant, mais ce n'est pas pour autant qu'il avait envie de s'attirer une certaine rancœur de la part des disciples de l'unique, non l'indifférence envers cette foi lui correspondait mieux. On obéit au loi pour ne pas vexer les alayens, mais on ne fait guère plus. Le temps c'est de l'argent, et la religion c'est une perte de temps...

C'est compréhensible. De toute façon il n'avait pas vraiment envie de comprendre la façon de voir les choses d'un soldat. Une carrière qui ne correspond qu'au brute incultivé, et sans raffinement aucun. Il aurait presque pitié pour cette homme si ce dernier ne semblait pas avoir tant le profil de la profession.

Puis l'on aborda un point plus léger, le talent au maniement de la masse du dît alayen devant lui. Après tout il s'était informé sur les soldats de son escorte, et il avait appris que celui-ci faisait partie de l'élite de ce côté là. Sans doute que l'autre devait en tirer une certaine fierté, après tout c'est compréhensible... Et le soldat confirma ce qu'il pensait. La fausse modestie dont faisait preuve cette homme était tellement visible qu'il n'aurait pas été dur de s'en apercevoir. Crissolorio réfléchit courtement avant de répondre.

Laissez moi y réfléchir un peu... Dit-il calmement. Qu'est-ce qu'il pourrait demander à cet homme? Sans doute d'entraîner ses hommes, cela ne serait pas vraiment un mal en y pensant, et après... Est-ce qu'il devrait s'entraîner lui aussi? Il ne savait pas vraiment... Il ne s'était jamais beaucoup battu, mais en y réfléchissant il fallait peut-être mieux effectivement qu'il sache utiliser une arme de défense du moins par sécurité.

Bah il demanderait d'abord que celui-ci entraîne ses hommes, après tout Crissolorio était un vieillard, et il préférait sincèrement que l'autre ne le malmène pas trop même s'il doutait finalement que ce soit le cas. Oui il s'entraînerait en compagnie de cette garde du corps, ou plutôt seul à seul disons qu'il préférait garder sa réputation d'homme digne, et solide. Manquerait plus qu'on se moque de sa maladresse au combat... Déjà que l'alayen n'y manquerait sans doute pas...
Puis quand il eu fait son choix il reprit calmement à l'adresse du soldat du Néant sans doute encore tout fier de lui.

Verriez-vous un inconvénient à entraîner un peu mes hommes? Et moi aussi au passage? Si vous voulez je peux même vous payer pour cela vu que ce n'est pas dans vos affectation j'en suis conscient... Lâche t-il finalement...

Après il était probable que l'autre refuse, il ne savait pas vraiment s'il allait accepter. Si c'était un homme qui aimait le combat il aurait là sans doute une belle façon de se défouler, et s'il avait envie d'avoir la paix il refuserait. Avec de la chance si l'appât du gain sonnait fort chez lui la promesse du paiement le convaincrait de dire oui. Sincèrement il espérait malgré cela n'avoir jamais à se battre pour défendre sa vie, le combat est une chose tellement barbare. Néanmoins si jamais il était obligé ce serait une bonne façon d'aider à une éventuelle fuite... Surtout que maintenant la magie avait été interdite de plus, il n'avait plus son anneau pour se rendre immatériel, ni sa robe qui le rendait invisible... Disons donc qu'il était contraint à cela vu les nouvelles loi anti-magie qui enlevés tout les moyens subtiles à dispositions du vieillard pour sortir vivant d’une mauvaise rencontre... l'ironie étant qu'il demandait un peu d'aide à un ennemi de la magie pour pouvoir essayer de compenser en partie à son grand dam...

Il finit de fumer sa pipe avec du coquelicot allumé dedans. Une plante avec un goût ignoble, mais qui avait au moins la vertu de bien détendre avant de conclure calmement.

Si vous acceptez je vous propose d'aller faire tout-ceci dans la cour...