Le Cavalier fonce dans la foret profonde. Le Sergent Lahére Gwïngwen à une drôle de mission à effectuer, auprès de l'état major Impérial Elfique et au Général Artaher Terendul en particulier…
Tout a commencé pour lui quand sa patrouille a reçut l’ordre de partir pour les sanctuaires, un groupe de bâtiment venant d’apparaître soudainement il y a quelque temps. Ils doivent protéger un groupe de mage devant étudier ces bâtiments. Lui, est en patrouille quand il tombe sur des traces de pas, il va prévenir son Lieutenant quand il tomba sur N6min, le fils du Vieux. Il se rapproche du jeune Elfe qui disparaît dans une porte. IL voit une inscription sur un mur « Des Perles », et suit le jeune homme. A l’intérieur c’est un dédalle, le jeune Elfe s’est déjà bien enfoncé à l’intérieur. Il le poursuit et fini par le rattraper à l’intérieur d’une salle immense avec au centre une perle d’où sorte des centaines de cordons ombilical et au bout de cordons des Alayens. Ces Alayens ne semblent pas avoir de blessures ni de maladie mais ils sont immobiles, sans consciences, mais vivant. Sauf un qui leurs parle, ils essaient de le sortir du bâtiment. Mais lui et N6nin sont affaiblit, de plus en plus affaibli par un étrange brouillard. C’est à ce moment là qu’il tombe sur un étrange personnage. Il leur parle de l’Esprit Néant qui est entrain de reprendre ses droits et elle va faire disparaître leur royaume forestier. Ce personnage dit qu’il est là pour les aider à sortir des sortir. Ils doivent annoncer que le leur royaume est perdu est qu’ils doivent quitter au plus vite leur foret ancestral. Ils courent vers la sortie mais comme il porte toujours l’Alayen, le jeune N6min ne l’a pas attendu et a disparue. Il rejoint son camp et là pendant quatre jours les mages lui parlent, lui demande sans cesse en se relayant ce qu’il s’est passé à l’intérieur. Mais il omet de dire qu’il n’était pas seul comme Elfe, et le nom de N6min Térendul n’est jamais prononcé. Comme il y a le corps de l »Alayen et d’une parie du cordon ombilical, comme il est seul à avoir put franchir les portent des sanctuaires, les Mages l’envoient à la Capitale pour donner des nouvelles de premières mains.

Il finit par arriver devant, et est très vite présenté devant le Général. Si sa tenue laisse complètement à désirer, il fait les trois pas réglementaire et se tape la poitrine en disant : "Sergent Lahére Gwïngwën au rapport sur les Sanctuaires mon Général."

" A l'Ouest rien de nouveau!"....... dit Nounours en le regardant fixement penché sur une carte.


" Heu, ben si justement mon Général." Le Sergent fait son rapport en omettant encore une fois un certain léger détaille……. N6min !

Depuis combien de temps n'avait-il pas dormi ? Trois ou quatre jours sans doute, peut-être plus, mais certainement pas moins. C'était sans importance cependant, car en dépit de ses yeux cernés, il n'en ressentait ni le besoin, ni l'envie. Comment l'aurait-il pu, après tout, quand l'armée avait été déployée aux quatre coins du royaume pour porter assistance à une population totalement dépassée par des évènements d'une ampleur rare ? Pour ne pas dire inédite : une magie surabondante, des totems en folie, une population anormalement remuante, une faune particulièrement agressive et une flore sur le sentier de la guerre, c'était plus que ne pouvait en gérer un seul elfe, fut-il général d'armée. Et pourtant, Artaher s'y efforçait, galopant du matin au soir et du soir au matin d'un bout à l'autre du territoire elfique à seule fin de vérifier, contrôler, analyser, examiner, décrypter et ainsi de suite, l'exécution minutieuse de chacune des nombreuses consignes qu'il se plaisait à distribuer à ses subordonnés.

Il venait à peine de rentrer d'une tournée d'inspection d'un village situé à proximité de la frontière nord du royaume et avait décidé de profiter de cette opportunité pour gratifier la zone d'entraînement d'une visite surprise. Pour l'occasion, cette vaste plaine fourmillait d'activités, militaires pour la plupart, mais pas seulement...

« Non mais c'est pas bientôt fini ces batifolages ? »

Il n'avait pas même fini de hurler son cri de semonce que les énormes bras du général s'étaient enfoncé au travers d'un buisson pour en extirper sans douceur aucune les deux elfes qui s'y dissimulaient fort maladroitement. Qu'espéraient-ils, ces deux jeunes imbéciles ? Que leurs gloussements échapperaient à l'attention de leur supérieur hiérarchique ?

« Lieutenant Cemaliel, rectifiez votre tenue je vous prie et par le Dracos modérez vos ardeurs ou je vous limoge sur le champs ! Quand à vous, Athaën, disparaissez de ma vue et regagnez votre poste, si je vous y reprends, je vous nomme mon aide de camps personnel ! »

Les deux fautifs n'osèrent pas même bredouiller l'esquisse d'une excuse : les joues aux couleurs écarlates, ils filèrent chacun de leur côté sans demander leur reste. Agacé, le général se passa une main sur le front en maugréant et dirigea ses pas vers le quartier général de son état-major. Habituellement, Cemaliel était une jeune femme brillante et disciplinée, un officier à la carrière remarquable, mais depuis quelques jours, en fait depuis que le royaume semblait totalement hors de contrôle, elle ne manquait pas une occasion de folâtrer avec le premier célibataire dont elle croisait la route. Comment Artaher pourrait-il faire régner l'ordre si ses propres troupes étaient aussi secouées que la population qu'ils étaient supposé aider ? Il aurait payé cher pour obtenir la réponse à cette insoluble question, son regard clair glissant sur les cartes où étaient tracées les multiples interventions qu'il avait planifiées pour ces prochaines heures. Il y avait tellement de traits, croix, cercles et autres flèches qu'on en peinait à distinguer les annotations qui les accompagnaient.

« Mon général, le sergent Gwïngwën demande à s'entretenir avec vous. »

Gwïngwën, Lahère de son prénom. Si la mémoire de l'officier ne le trahissait pas, et il doutait qu'il put en être ainsi, il s'agissait de l'un des rôdeurs envoyés dans l'ouest du royaume, la région la plus calme car la moins peuplée.

« Qu'il entre. »

Il n'avait pas vraiment le temps de se préoccuper d'un rapport qu'il devinait banal et somme toute de faible importance, mais en l'occurrence, s'entendre dire qu'il ne se passait rien de particulier au moins dans une partie du royaume était exactement ce dont il avait besoin en ce moment. Pourtant, le sous-officier semblait en avoir décidé autrement : il y avait du nouveau à l'ouest ? Les fins sourcils du général se froncèrent machinalement devant le rapport de plus en plus incohérent de son subordonné, et c'est d'une voix sévère qu'il interrogea abruptement, interrompant le récit bien avant qu'il ne fut terminé :

« Dites moi, Gwïngwën, vous n'auriez pas légèrement forcé sur l'absinthe ces derniers temps ? Je suis personnellement passé dans cette région il y a de cela tout au plus une dizaine de jours, et vous voudriez me faire croire que depuis, les alayiens se sont invités dans les frontières du royaume pour y bâtir des sanctuaires ? C'est ridicule. »

D'un geste, il fit signe au garde en faction d'escorter le sous-officier à l'extérieur, il avait bien trop de choses à penser, planifier et organiser que pour se permettre le luxe de perdre du temps avec les délires d'un elfe un peu trop porté sur la bouteille.

" Ah quoi mais laissez.... mais....mais…… " Les gardent emmènent le Sergent anéanti par les bras, de faite qu'il se retrouve à l'envers dans le sens de la marche.....que faire il ne veut pas l'entendre. Alors notre Elfe se mets à hurler. Il delivre un dernier méssage à Nounours. "Mais écoutez moi bon sang...Le Haut Mage m'envoi moi parce que nous ...je suis entré et ressortie des sanctuaires. J’ai vu des corps par centaine relier à la perle, des corps d’Alayen encore vivant, qui ne pouvaient plus rien faire….. Haut Ritë, vas vous faire parvenir ses conclusions, mais le mal s’empire d’heure en heure et à thermes le Mage Haut Ritë pense que la région et le Royaume devront être abandonné………… " Les gardes le traînent dans des couloirs. On lui retire ses armes et ses affaires, et tous ses lacets puis on le jettent dans une petite pièce ou se trouve une table, une chaise, de quoi se débarbouiller, un peu d'eau et une paillasse. Il est fatigué avec s'etre décrassé rapidement, but un verre d'eau, il se jette sur le lit et s’endort du sommeille du pas juste……Car très vite il voit, dans ses rêves, sa famille partir sur les routes avec de maigres affaires, il voit la belle Elouwïne Tiredaile abandonné dans les bras du néant, son corps nue relier à un cordon à la perle, il voit le jeune N6nin fuir dans les bois poursuivit par la brume qui avance plus vite que lui ! Il voit le Général manœuvrant ses troupes qui disparaissent au fur et a mesure qu’il les engages ; Il voit les arbres millénaire remplacés dans tout le pays Elfique par des tours du Néant."Haaaaaaaaaaaaaaaaaaa"
Le Sergent se retrouve par terre, les yeux agrandissent par ces visions d’horreurs. Cela serait’ il une vision prophétique?

L'épisode Gwïngwën s'était rapidement éclipsé de la mémoire du général elfique, par trop préoccupé par le reste du royaume que pour accorder son attention aux délires d'un elfe un peu trop porté sur la bouteille. Néanmoins, lorsque d'autres rapports vinrent mentionner la présence de monuments étranges dans la région de l'ouest, le doute ne manqua pas s'insinuer dans l'esprit méthodique du gradé. Quand un seul homme prétendait avoir vu ces sanctuaires, l'on pouvait raisonnablement penser qu'il divaguait et plus particulièrement encore dans la situation actuelle. Tout le monde semblait en proie à des déséquilibres plus ou moins importants, alors un de plus ou un de moins, cela ne faisait finalement aucune différence. Toutefois, lorsque différents soldats issus d'unités séparées commençaient à mentionner des évènements similaires, aussi invraisemblables pouvaient-ils paraître, cela ne manquait pas éveiller la curiosité. Agacé par ces questions sans réponse, Artaher interrogea l'un de ses officiers, sur le ton de conversation, presque comme s'il n'accordait pas de véritable importance à la réponse qui lui serait donnée :

« Qu'avez vous fait de Gwïngwën ? »

« En cellule, monsieur. Cela devrait lui laisser le temps de cuver son absinthe. »

Le général acquiesça d'un hochement de tête, avant de se passer pensivement la main sur le visage. Au moment de son arrestation, le sergent incarcéré en cellule de dégrisement avait affirmé être entré puis ressorti des sanctuaires, avoir vu des corps, mais aucun des rapports que le général avait reçu ne mentionnaient avoir approché de ces soi-disant édifices d'assez près pour livrer ce genre de détails. Du moins, aucune des unités dont il avait des informations, mais l'une d'elle manquait à l'appel depuis deux jours justement, et ce silence anormal commençait à sérieusement inquiéter le commandant des armées elfiques. Admettre avoir commis une erreur en renvoyant le sergent comme il l'avait fait n'était pas pour lui plaire, mais une question susceptible de relever de la sécurité du royaume et de sa population justifiait plus qu'amplement qu'il fit taire sa fierté. Sans ajouter le moindre mot, Artaher quitta son état-major pour diriger sa carcasse massive en direction des geôles et se faire mener auprès du seul témoin direct susceptible de lui apporter plus amples informations. Sitôt qu'il eut pénétré dans la cellule, le général dirigea son regard clair sur la silhouette du prisonnier elfique, allongé sur la paillasse qui faisait office de literie.

« Sergent Gwïngwën ! »

Sèche et tranchante, impérieuse, la voix du général résonna dans la cellule avec le fracas d'un grondement de tonnerre.

« Il semblerait que certaines sources d'information soient venues confirmer votre témoignage. Je suis capable de reconnaître avoir commis une erreur en ne vous écoutant pas plus tôt, mais encore faudra-t-il me convaincre que tel est bien le cas. »

Sa main puissante vint saisir la chaise qui traînait dans un coin et il s'y installa, s'approchant de la table sur laquelle il déposa une sacoche. Il en extirpa les rapports de ses éclaireurs et les disposa devant lui, laissant son regard aux reflets d'acier en parcourir les lignes, comme s'il voulait se remémorer certains passages avant d'écouter la version du sergent. Finalement, il posa les coudes sur le bois de la table, mains jointes :

« Je vous écoute. »

"Général oui Général!"
Le Sergent se met au garde à vous et écoute le vieux Nounours.
"Général bien Général!"
Lahére n'a pas d'état d’âme, Ils sont en guerre, et il faut le que que le vieux soit au courant de l'affaire....Enfin il n'a pas à savoir pour son fils. Je suppose qu'il doit commencer à avoir des renseignements. D'une voie monocorde Gwïngwën raconte son histoire.
"Je faisait une ronde pas très loin des trois tours, quand j'ai repérer des traces sur le sol. Elles étaient étranges car elle ne provenait que d'une seule personne, et ces traces n’arrêtaient pas de faire des allées et retour. De plus elles étaient fraiches, et elles allaient jusques qu'à des portes, mais là bizarrement les traces ne passaient pas les portes. Il faut que je vous décrive les tours, triste, avec plein de piques et de défenses et toutes semblables. Il y avait gravé une inscription "Des perles". J'ai remarqué une trace, ou plutôt une demi trace, à une porte comme si la personne avait réussi à pénétré, dans les Sanctuaires. Et là j'ai avancé et je me suis retrouvé à l’intérieur, dans un dédale. Je me suis avancé dedans et après un long moment j'ai fini par trouver, une grand salle. Elle était immense et demis sphérique. Il y avait des centaines de corps couchés, des Alayens et tous relié de leur ventres par une sorte de cordon ombilical à une sphère, une perle. Rien ne bougeait c'était lugubre. Ces hommes n’étaient pas mort, mais ils ne réagissaient pas. Un homme couché, a eu la force d'agrippé le pied, il ne m'a supplié de le faire sortir. Je lui est coupé le cordon, et nous nous sommes dirigé vers la porte. C'est à ce moment que nous sommes tombée sur un homme étrange, et il nous a dit que c'était grâce à lui qui nous étions rentré dans le sanctuaire. Il nous a parlé du Néant et qu'elle avait construit ces bâtiments. Cet individu nous a dit qu'il pouvait nous faire sortir. Il faillait prévenir que de ces tours partait un étrange brouillard qui allait se rependre et envahir le Royaume Elfique. Que le peuple Elfe devait quitter ses forêts. J'ai réussi à sortie en portant l'Alayen, et j'ai prévenu ma hiérarchie et les mages qui étaient là pour étudier ce phénomène. Les Mages m'ont interrogés, et au bout d'un moment ils m'ont chargés de vous prévenir de ce qui ce passe."
Lahére a fini et est toujours au garde vous!

A mesure que le sergent lui déballait son histoire, les fins sourcils du général elfique se fronçaient de plus en plus sévèrement tandis que pour sa part, son front s'ornait des plis caractéristiques à une réflexion particulièrement... houleuse. Le récit qui lui était conté semblait en effet condamné à sombrer un peu plus dans le ridicule à chaque nouvelle phrase : des tours alayiennes sorties de nulle part, des perles mystérieuses, un amoncellement de corps encordés par le nombril, un mystérieux survivant et un non moins énigmatique sauveur qui les encourageait à abandonner le royaume, rien moins que cela. Plus que dubitatif, le général ne put retenir un soupir las et ses lèvres affichèrent bientôt une moue des plus dubitatives, il ne savait pas exactement auprès de qui l'elfe qui se trouvait devant lui se fournissait en absinthe, mais une chose apparaissait certaine : le breuvage en question était particulièrement puissant. Le regard d'acier de l'officier demeura braqué sur la silhouette de son subalterne, laissant le silence s'installer un long moment après que cette incroyable histoire fut terminée. C'était ridicule de sa part que de perdre plus de temps ici, mais il ne parvenait pourtant pas encore à se décider à se lever pour tourner les talons et repartir. Une étrange sensation, pressentiment ou quelconque intuition, l'incitait à rester encore un moment. Le genre d'instinct que l'on ne s'expliquait pas vraiment, mais qui vous poussait à mener plus loin vos investigations et qui tourmentait particulièrement le général ces derniers temps, le gratifiant d'un irrépressible besoin de maîtriser jusqu'au plus infime détail des évènements. Car après tout, s'il n'y avait ne serait-ce qu'une petite part de vérité dans les élucubrations du sergent, cela justifiait plus qu'amplement une intervention armée. On ne badinait pas avec la sécurité du royaume et la perspective que des humains, alayiens ou non, soient capables d'aller et venir sur leurs terres sans être inquiétés ne l'enchantait pas du tout. Finalement, au bout de plusieurs minutes de ces pensives réflexions, le général daigna rompre le silence angoissant qui s'était installé dans la cellule :

« Bien. Cette histoire n'a ni queue ni tête, mais admettons... admettons que parce que je me sens d'humeur particulièrement magnanime aujourd'hui, je décide d'envisager brièvement la possibilité de vous croire... »

Si les mots ne se suffisaient pas à eux seuls, le timbre de sa voix eut suffit à persuader quiconque l'eut entendu que le gradé n'était absolument pas convaincu.

« Qu'est-il advenu de ce survivant ? Celui que vous avez aidé à sortir ? Si vous nous l'aviez ramené, à supposer qu'il existe bel et bien, il aurait été autrement plus simple de me convaincre d'envoyer un corps expéditionnaire rendre compte de ces tours, vous ne croyez pas ? »

Mais il n'avait que peu d'espoir et imaginait sans mal la réponse qui lui serait donnée : l'individu en question était mort et son corps avait probablement mystérieusement disparu, c'était le schéma classique.

« Et qui était cet homme qui vous a permis d'entrer et sortir de ces fameux sanctuaires du Néant ? Un elfe ? Un humain ? Baptistrel ? Alayien peut-être ? S'est-il seulement présenté ? L'avez vous même interrogez ? Répondez ! »

La stratégie de l'interrogatoire que menait le général était somme toute des plus conventionnelles : assaillir de questions son prisonnier, le pousser à donner des détails rapidement sans lui laisser le temps de réfléchir à la manière dont il pouvait peaufiner un éventuel mensonge et, si possible, l'amener à se contredire pour achever de prouver qu'il n'y avait là qu'affabulations.

« Et si comme vous le prétendez, vous avez rendu compte à votre hiérarchie... »

L'officier supérieur s'interrompit un instant, le temps de poser les yeux sur l'organigramme des armées qu'il avait amené avec lui et de se remémorer l'affection du sergent des rôdeurs.

« Où est le rapport écrit contresigné de la main de votre supérieur ? Oublié ou perdu, sans doute ? »

La dernière question s'était clairement auréolée d'un sarcasme menaçant. Finalement, le général se redressa et laissa son dos reposer contre le dossier de sa chaise avant de venir croiser ses bras massifs devant son poitrail. Les traits de son visage se durcirent tandis qu'il pointait la conversation en direction du petit détail qu'il avait gardé pour la fin :

« Vous êtes passé du ''je'' au ''nous'' pendant votre histoire, étiez vous accompagné ? Je ne vous cache pas qu'un témoin fiable susceptible d'appuyer votre version des faits serait des plus appréciables. Je n'ai pas l'intention de me couvrir de ridicule en suggérant au conseil l'abandon pur et simple du royaume sur seule base de vos élucubrations. »

Le Sergent Lahére regarde droit dans les yeux Nounours, toujours aux garde à vous. Le Général n’a toujours pas compris que la seule preuve à part son fils c’est lui. Alors autans ne pas répéter ce qu’il à déjà dit plusieurs fois, et le mettre en face de ses responsabilités. Il est Général après tout, ce Nounours !

"Général, mon Général, je vous ai dit tout ce que je savais, ma hiérarchie m'a écouté et comme personne d’autre n'a pu vérifier ce que j’ai vu, Ils m’ont envoyé vers vous le plus vite possible pour vous faire comprendre la situation. Quand je suis partie de la bas la situation empirais d’heure en heure, et vous auriez déjà du recevoir, le compte rendu de mon lieutenant et aussi ceux des mages. Vous savez tout mon Général. La balle est dans votre camp. Vous être au courant. Je donne ma démission et comme cela je pour aider mes parents a fuir l’abomination de ce qui démarre aux sanctuaires. La néant revient et nous force à partir. Je suis votre seule preuve… accessible, Général mon Général."

Le Sergent voit de la fureur dans les yeux du vieux. Mais il a fait son devoir et ce qu'on lui à dit de faire si Nounours se voile la face, lui Gwëngwïn n'y peu rien. Il faut qu'il pense à sa famille et à la belle Elouwïne Tiredaile…….. Ce que semblait demander, implorer l’inconnue du sanctuaire, n’est autres que l’exile du peuple Elfique de ses forets. Nounours lui n’a pas vu ce qui se passait dans les tours. Mais si l’ordre ne peut venir que de lui sinon, c’est maintenant qu’il faut réagir après il sera trop tard. Il vaut mieux être un civil vivant, qu’un Sergent mort pour rien. N6nin, pourrait aussi parler, mais ou est ‘il à l’heure qu’il est ?……….. Mais ose t'il seulement parler à son père?

Dire que le général elfique n'était pas du tout satisfait de ce qu'il entendait présentement eut été un doux euphémisme. En fait, il bouillonnait littéralement de colère : le subalterne qui se tenait devant lui s'accrochait à sa version des faits comme une moule à son rocher et s'offrait même le luxe de ne pas répondre aux questions qui lui avaient été posées. Pire encore, il se permettait de conclure la conversation et espérait visiblement échapper au courroux de son supérieur hiérarchique en donnant sa démission. C'en fut trop pour la bien maigre patience d'Artaher, il avait pris sur lui pour accorder de son temps au jeune sergent, un temps par trop précieux au regard des évènements qui secouaient le royaume ces derniers jours, et se retrouvait face à une huître qui refusait pertinemment de s'ouvrir pour étayer ses propos ? La table qui siégeait devant le général quelques instants auparavant encore s'envola soudainement, projetée en travers de la pièce par le geste rageur du gradé elfique, et vint se fracasser contre le mur de la cellule en laissant entendre un sinistre craquement pour toute complainte. Avec la vivacité d'un crotale, l'autre bras du colosse s'était élancé vers le prisonnier et ses doigts puissants se refermaient déjà autour du col de l'uniforme du sergent, lequel vit ses pieds quitter terre tandis que le général le soulevait à bout de bras, sans le moindre effort apparent. Autoritaire, sa voix grondante déferla dans l'espace restreint de la cellule avec force et puissance tandis qu'il s'égosillait :

« Présenter votre démission ? Mais vous n'y pensez pas, Gwïngwën, je n'ai pas l'intention de vous permettre de m'enlever le plaisir de vous congédier moi-même ! Considérez vous dès à présent comme destitué de vos grade et fonction, misérable lâche, car mon armée ne saurait compter un tel couard dans ses rangs ! Si le Néant vous effraie à un point tel que vous n'avez plus à la bouche que les mots fuir et partir, alors faites donc, pourvu que vous disparaissiez de ma vue ! »

Artaher ponctua cette annonce en relâchant brutalement le sergent déchu, dardant sur lui un regard aux reflets d'acier chargé de mépris.

« Puisqu'il semble que personne dans cette armée ne soit capable d'effectuer son travail avec professionnalisme, j'irais moi-même me rendre compte de la situation à l'ouest ! »

Non pas qu'il accorda le moindre crédit à l'histoire qui lui avait été racontée, que du contraire d'ailleurs puisqu'il était désormais persuadé qu'il n'y avait là qu'affabulations. Mais il y avait de toute évidence quelque chose qui ne tournait pas rond dans cette région : le détachement des rôdeurs manquait clairement de discipline, comme à peu près tout le reste de l'armée en fait, et il apparaissait de plus en plus clairement au général que des bretelles devaient être remontées, pour ne pas simplement parler de fesses à botter.
D'un signe, le général interpella le garde qui patientait à l'extérieur de la cellule et lui fit part de ses ordres :

« Soldat, veuillez escorter cet elfe hors de la zone d'entraînement. Ce terrain est jusqu'à nouvel ordre réservé aux opérations militaires, les civils n'ont rien à y faire. »

La sentence rendue, Artaher tourna les talons et quitta la pièce sans accorder le moindre regard au prisonnier qui l'occupait encore. Quelques instants plus tard, il se faisait amener son cheval et informait son état-major qu'il partait pour l'ouest et prévoyait d'être de retour dans deux jours tout au plus. L'avenir lui dirait que deux jours étaient une prévision un peu trop optimiste.

Pauvre fou pense le Ser… Lahére, en voyant Nounours quitter de la pièce. Le garde le sort du camp. Il repense encore aux cours qu’avait donné le général à l’école militaire il y a longtemps. Le sujet était que devait faire un Soldat quand sa hiérarchie déraille. C’est un sujet important dans l’armée Elfique et les solutions et les raisons que donnait Nounours à l’époque, peuvent être appliquer maintenant. Cela avait marqué Lahére, A t’ont le droit de refuser de pratiquer la torture quand un supérieur, l’exige, que fait t’ont quand on juge que l’on à plus sa place dans l’armée royale…… On la quitte. Et puis Si il décide de rester, lui Lahére vas aller aider les Elfes qui veulent quitter le royaume, Il se souvient de ce cour ou fuir veux se dire se regrouper dans des position sur, étudier le problème et reprendre l’offensive. Une guerre ne se gagne pas en une seule bataille, mais en une multitude de bataille, qui ne peut se terminer que par la victoire finale. Victoire généralement ou le vainqueur est à genoux aussi.
Mais c’est vrai qu’il est avec N6nin, il est le seule à entendre le message du voyageur. A voir ce qui ce passe dans les tours. Et la Néant lui fait peur, très peur. Il faut quitter le royaume elfique, malheureusement.

Le civile Lahére se retrouve maintenant seule à la sortie de la zone d’entraînement. On lui a retiré son AK 47, ses flèches, et sa dague ainsi que les insignes des Rôdeurs. Il ne lui reste plus que l’uniforme de travaille, qu'il porte sur son dos, son sac, une gourde d'eau, sa vielle couverture, et deux rations.

Il se met à courir le regard dur en direction du nord ouest, arrivera t’il à temps pour aider ses parents, sa famille et la belle Elouwïne Tiredaile…. Il faudra organiser leur voyage vers l’est !