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| Une rencontre pas au gout du jour [Matis] TERMINE | |
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InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Une rencontre pas au gout du jour [Matis] TERMINE Mer 12 Nov 2014 - 18:34 | |
| Mi juin an 2 Obsidienne.
Tssss ces galeries toutes les mêmes. De la terre, de la roche et au dessus la même chose. Encore de la terre et de la roche, des pierres et de la poussières. Impossible de respirer là dedans. Et la roche bleue comme seule source de lumière. Lisaë était bien heureuse d'être une luciole et d'apporter parfois un peu plus de lumière. Même si son totem avait toujours quelques rares ratés, la lumière lui revenait de façon désirée, au grand dam de son mari, qui apprécier de la voir illuminer à certains moments, comme un guide dans la pénombre de ce lieu. Pour la jeune elfe, ce n'était que la présence de ses enfants, bien trop heureux de cette nouvelle vie et agitation, même si au fond, un quelque chose avait changé. Il y a encore quelques mois, leurs recherches dans les galeries n'auront été qu'amusement. On sentait maintenant dans les triplés Terendul, une détermination sérieuse. Et c'était sur Aranaël qu'elle avait pu le voir en premier. Lors d'un de ses premiers entraînements avec son père, auquel, la mère avait voulu assister, sans négociations possibles ni émanant du père ni du fils, Lisaë avait pu lire dans les yeux de son fils, une rage, une colère qu'elle n'avait jamais vu auparavant quand il luttait autrefois contre son père. Avant c'était une simple envie de force, un bataille pour prouver qu'il était plus fort que son père, une lutte familiale. Là, il y avait autre chose. Quelque chose de plus fort, de plus profond. On avait touché à sa famille, à son frère, à cette moitié de lui, sa corde sensible, et plus que tout son aîné chercherait à venger cet affront. Tout comme Artaher, Nomin et Enetari.
Et c'est dans cet esprit tracassé, que Lisaë Terendul arpentait les galeries de la rébellion à la recherches d'un peu de vert, de nature, d'air et de vie en se déplaçant vers ce qui servait de réserve de nourriture : caverne de la fertilité. Oui, pourquoi pas. Fertile pour les Humains ou bien sous terre, en tout cas en rien fertile pour un elfe. Des fruits et légumes presque sans saveur, au goût morne tout comme ceux qui les cultivaient. Et pourtant certains des siens y étaient, à aider. Mais tout le savoir elfique n'aiderait en rien à redonner goût et vie à cette terre sans lumière. Pas même la magie. Lisaë tenta d'aider un peu, à cultiver cette terre sans âme, mais le cœur n'y était pas. Le soleil manquait, il manquait à tous.
Un brin désespéré, la jeune mère quitta le lieu se sentant bien inutile et refusant de parler à tout humain présent dans cette caverne et il semblait qu'ils ne comprennent pas et qu'à l'instar des chats qui sentent qu'on ne les apprécie pas, ils venaient tous vers elle lui parler et lui demander des conseils. Le regard froid, les dévisageant, les lèvres scellés, le jeune femme se faisait muette. Au bout de la troisième ou quatrième rencontres avec un de ces humains travaillant la terre, Lisaë trouva que ça faisait trop, beaucoup trop, comme côtoiement. Blanche comme un linge, n'appréciant pas le son de leur langage, n'en comprenant que la moitié, du moins se refusant à comprendre l'autre, Lisaë quitta la caverne sans un mot pour s'en retourner auprès de sa famille, tourner comme un lion en cage, mais au moins, elle était près d'eux.
Sur le chemin du retour, l'ancienne archiviste des bibliothèques elfiques se perdit. En même temps tout se ressemblait. Au moins dans la foret, chaque arbre est différent, chaque plante, chaque fleur, mais ici, tout était pareil. Et Lisaë refusait de chercher la moindre différence qui pourrait l'aider à retrouver son chemin. Ses pas la guidèrent vers la sortie du camp d’entraînement où une bande d'humains braillards en sortaient avec des mots bien grivois et des rires trop bruyants et malsains. Lisaë se sentait un peu perdu face à cette présence nuisible pour son aura elfique. Tournant sur elle même, elle se mit à se cacher les oreilles pour ne plus les entendre et ferma les yeux un instant, le temps qu'ils passent. |
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| Sujet: Re: Une rencontre pas au gout du jour [Matis] TERMINE Jeu 13 Nov 2014 - 16:34 | |
| La journée avait été longue, mais sacrément fructueuse pour plusieurs raisons. La première était simple, il avait pu partager un repas avec des amis qu’il n’avait pas vu depuis des semaines, et les savoir toujours en vie avait quelque chose de rassurant et de plaisant. Certes, les nouvelles qu’ils amenaient n’étaient pas les meilleurs, mais c’était toujours mieux que rien. L’ennemi approchait à grands pas de la capitale Rebelle et cela entrainait le fait que toutes les unités rebelles pouvant se rendre à Aigue s’y étaient rendu ou étaient en train d’arriver. Les groupes, jusqu’alors éparpillé par-delà l’empire étaient maintenant dans la capitale rebelle prêtes à en découdre avec les Loyalistes et les Alayiens.
La seconde raison était qu’il avait encore pu entrainer beaucoup de monde aujourd’hui, dont Satie, sa jeune sœur. Il avait été étonné de la voir venir à lui avec pour objectif de se former à l’art de la guerre, mais il fallait reconnaitre qu’elle n’était pas une jeune fille comme les autres. A bientôt dix sept ans, elle servait la rébellion et voulait plus que tout se battre pour son père, son frère ainsi que la cause qui lui tenait à cœur. Il voyait là tout le caractère de son père, il savait d’où elle venait cette petite là. La blondeur de ses cheveux était presque la même que ceux de Matis mais nettement plus clair et franchement mieux entretenu. Son visage et son corps en général avait fait tourner des têtes durant son entrainement et nombreux furent ceux qui se moquèrent de Matis sans savoir qu’il s’agissait de sa sœur. Ils pensaient qu’il se cherchait une compagne et qu’il avait mis la main sur une fille de noble qu’il voulait maintenant voir transformer en sauvageonne. Satie eut vite fait de les remettre à leur place avant que l’aide de camp de Matis ne le fasse pour lui. Lui il n’y voyait aucun problème, car il ne s’agissait que de blagues salaces sans autre chose. Rien de bien dangereux à ce niveau là. Il resta donc une bonne partie de l’après midi à entrainer sa sœur ainsi que d’autres soldats et surtout des nouvelles recrues.
Il voyait passer des elfes dans cette grotte, depuis qu’ils les avaient rejoint après avoir quitté leur éternel royaume, Matis avait été heureux d’apprendre qu’ils avaient choisi de se joindre à eux dans leur combat. Il était plus que temps cela dit… Mais ce qui occupait l’esprit de Matis à ce moment là, c’était une jeune elfe, d’apparence seulement car voila bien longtemps que le capitaine ne disait plus « jeune » pour les elfes. Elle se bouchait les oreilles et fermait les yeux en voyant passer les soldats qui quittaient l’entrainement. Ceux-ci, toujours avec des blagues et de boutades, ne l’avaient même pas calculé. Il pensa qu’elle continuerait son chemin mais il n’en fut rien car l’elfe ne bougeait pas et ne changea pas de position. Alors il se mit en route et alla la rejoindre accompagné de sa sœur.
Lorsqu’il arriva près de l’elfe il resta silencieux, elle ne devait pas supporter les Humains pour se conduire ainsi. Pas mal d’elfe avait ce genre de comportement avec les siens, qu’ils jugeaient barbares et sans grâce, il est vrai qu’en comparant à un elfe… Mais ça n’était pas là la question. Il voulait au moins s’enquérir de la situation.
Ma dame ? Vous allez bien ? Excusez moi mais, si vous vous êtes perdu je peux sans doute vous aider vous savez… Je m’appelle Matis Falkire, et vous ma dame ?
Il lui sourit et força sa sœur d’un regard à être polis et courtois envers l’elfe. Aussi inclina t’elle la tête comme tout enfant devait le faire devant un adulte, qui plus est du peuple elfique. Elle n’aimait sans doute pas cela mais il fallait aussi lui apprendre les bonnes manières.
Pourquoi vous boucher la vue et l’ouïe ? Avez-vous peur de quelque chose ?
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une rencontre pas au gout du jour [Matis] TERMINE Sam 15 Nov 2014 - 18:48 | |
| Mais savez-vous combien de temps ces humains mettent à passer et à filer au loin, que leurs odeurs fortes et nauséabondes, que leurs cris perçant passent bien loin d'un nez elfique raffiné, d'oreilles sensibles à la moindre mélodie de ce monde ? Eh bien trop longtemps. Et Lisaë se stoppa, pétrifiée et totalement désorientée dans cette galerie résonnante. Une des parois lui servit un instant de support salvateur et réconfortant, comme un bouclier contre l'immondice humaine. Si elle avait pu s'ancrer dans la terre. Elle pouvait certes le faire assurément un temps, mais avec les troubles de la magie ce temps pourrait se révéler bien plus long que prévu. Puis à terme rester là ne serait pas une bonne idée, revoir et réentendre ces braillards baveux tout au long de la journée ne serait pas forcément à son goût.
Mais non, il fallait qu'en plus un s'arrête, deux à l'odeur, une plus fine, plus délicate, mais une de plus. Il ne pouvait pas continuer sa route comme les autres. Il ne pouvait pas se sentir indifférent à son problème. Mais non, les humains étaient vraiment des curieux, à tout vouloir savoir, contrôler, maîtriser. Lisaë pestait de l'intérieur.
En elfique, la jeune femme lui répondit.
« -Je ne vois pas en quoi mon nom t'apportera bien plus humain.
Avant d'user de la langue commune.
« -Je cherche les dortoirs. »
Lisa se cachait toujours les yeux, déjà entendre sa voix lui irritait ses longues et fines oreilles, le voir serait une hémorragie oculaire.
La jeune mère elfique parla de nouveau dans sa langue maternelle.
« -J'ai peur de ce monde dans lequel nous vivons. Comme toute personne censée. »
La jeune femme inspira de façon saccadée, en tentant de se concentrer sur la langue commune à toutes les races, cette langue commune les lançant dans une unité quelque chose de commun à eux tous, alors qu'elle n'avait rien de commun avec cet homme devant lui.
« -Il est préférable parfois de cacher ses yeux du monde qu'on lui propose. »
Oui, et c'était présentement le cas. De voir encore de plus près et d'échanger avec un humain. Artaher lui avait raconté les différences entre le beau peuple et le peuple des lapins. Mais entre les mots de son époux, toujours polis, rassurants, remplis de tendresse et le choc d'une réalité non préparée il y avait un énorme marge. Trop large pour la jeune mère des triplés. Lisaë ressentait une vague de panique se saisir d'elle à la gorge.
« -Je retrouverai mon chemin homme. »
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| Sujet: Re: Une rencontre pas au gout du jour [Matis] TERMINE Lun 17 Nov 2014 - 17:23 | |
| Quand l’elfe lui parla, il ne comprit que quelques mots, à peine un ou deux à dire vrai. Il n’avait jamais vraiment eu l’occasion de parler la langue elfique et le peu qu’il connaissait était plus proche d’être des insultes que des vers de poésie, il ne pouvait donc compter sur ses connaissances pour comprendre. Mais sa sœur, elle, apprenait l’elfique et à la voir réagir ce qu’elle lui disait n’était pas des plus plaisant. Ou tout du moins, n’était pas des plus courtois. Satie secoua doucement la tête, ce qui ne voulait dire qu’une seule chose, elle avait du mépris pour cette elfe là. Son sang et son caractère était très proche de celui de Matis, et là où elle pouvait se permettre d’être franche et brutale, son frère devait être diplomate. Ou tout du moins essayer de l’être. Cela changeait tout, mais au moins il ne pouvait pas dire qu’elle n’avait pas été prévenue, entamer une discussion en parlant dans une autre langue sciemment pour que l’autre ne comprenne pas n’était pas la meilleure des manières pour se faire des amis. Ou, à minima, ne pas s’attirer des ennuis.
Mais que pouvons-nous dire des elfes ? Cette race si fière d’elle-même, fière de vivre presque éternellement dans un luxe et un raffinement qui n’est pas à portée de la plus grande majorité d’humain. Cette race tellement imbue de ses capacités tant physique que magique ou psychologique. Ces gens pour qui rien n’est mieux qu’un elfe, qu’un objet fait par un elfe et où la moindre ressemblance à un Humain est synonyme d’insulte. Cette race qui s’était retrouvé forcée de combattre aux côtés des hommes lorsque les Alayiens sont arrivés , presque contraint et forcé à intervenir sous peine de totale destruction. Les elfes n’étaient que des gens aigris par la vie, hautains, insupportables et tout bonnement hallucinants. Il savait bien qu’il ne fallait pas tous les mettre dans le même sac, il avait connu des elfes bien plus « humain » dans un certain sens. Des elfes qui s’étaient battus pour leurs convictions et qui n’avait pas hésiter à aider des humains. Qui s’étaient battu à ses côtés dans la boue et le sang. Des elfes qu’il avait aimé d’un certain côté… Des elfes en bien trop petit nombre pour le faire changer d’idée concernant cette race. Cette race de snob et de péteux.
Elle lui dit chercher les dortoirs, mais elle se trouvait à des lieux des dis lieux, justement puisqu’on en parle. Mais ce qui l’énervait profondément c’était le fait qu’elle se cache, comme si sa simple vue l’aurait tuée. Comme si le simple fait de lui parler pouvait la rendre muette ou le fait de l’écouter la rendrait sourde. Non sans une pointe d’ironie, il lui parla sans prendre de gant. Pour ce genre de personne, jamais il n’en prenait déjà qu’à l’habitude ce n’était pas son fort….
Le fait de me voir ne vous rendra pas aveugle. Celui de me parler ne vous rendra pas muette. Quant à m’entendre distinctement ne vous rendra pas sourde vous savez ? Vous autres elfes, nous considérez comme de la vermine dans le pire des cas, de simple brute dans le meilleur. Qu’elle votre position sur le sujet ? A vous voir là, vous cacher de tout ce qui vous entoure, je dirais que notre vue pourrais vous faire défaillir.
Encore une qui a plus passée de temps dans un palais à se faire dorloter par une armée de boniche tout en évitant soigneusement de connaitre le monde et de s’ouvrir à d’autres cultures. Vous comprenez, il ne faudrait quand même pas prendre goût à autre chose que la nourriture Elfique par exemple.
Se cacher du monde ne sert à rien. Et éviter de le regarder dans son ensemble tel qu'il nous apparaît n'est pas non plus une bonne chose vous savez ? Après, prenez mes paroles comme bon vous semble, les Votre ne donnent que peu de crédit aux miens... Est ce aussi votre cas ?
Il se savait dur, mais elle ne trouverait pas en lui quelqu’un de content de voir un elfe, quelqu’un d’impressionné par leur savoir être. Il était franc et direct, si cela ne lui plaisait pas, alors tant pis. Il soupira et continua de lui parler avec plus de douceur.
Non Madame, vous ne retrouverais pas votre chemin ici, et il serait très inconvenant de ma part de laisser une de nos invités perdue dans les infâmes galléries de cette ville. Je vous aiderez à retrouver votre chemin, néanmoins cessez de me considérer comme le dernier des bouseux ou le dernier de singe. * Par avance merci, avec toute ma tendresse et autre forme de considération eue égard à votre rang. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une rencontre pas au gout du jour [Matis] TERMINE Sam 22 Nov 2014 - 16:54 | |
| Qu'il lui donne une raison de ne pas le traiter comme elle le faisait. Qu'un humain lui donner une bonne raison de ne pas se méfier d'eux. Lisaë avait lu les écrits, avait entendu les histoires et autres légendes sur les humains. Et rien de tout ceci ne lui donner l'envie d'agir autrement. Et encore. Elle n'avait pas sorti son bâton pour l'asséner d'un coup sur la tête. Ce qui aurait été fort bien raisonnable si on se plaçait du point de vu de la jeune archiviste. Alors oui qu'il lui donne une bien bonne raison de ne pas le traiter comme de la vermine. Après tout, les humains n'en n'étaient pas loin dans le cercle de vie armandéen. Et que faisait-on à ce genre de parasite grouillant ? On lui cognait dessus pour le faire fuir, le tuer, l'éliminer. Alors qu'il se satisfasse des paroles de l'elfe plutôt qu'autre chose. Mais c'était sans compter sur l'arrogance des humains à se voir supérieur sur tout puis ensuite victime désignée. Alors qu'il la trouve cette bonne raison et Lisaë serait prête à revoir son jugement. Mais l'homme en était bien loin. Pour s'étonnait-il donc ?
« -De la vermine ? En effet, des parasites qui cherchent à se greffer et se multiplier, saccageant tout sur son passage sans prendre soin de son environnement, de ce qu'il a. Ravageant, pillant, tuant. De la vermine oui. Alors peut être que vous entendre ne rendra pas sourde, vous voir non aveugle, et vous parlez muette, ne prenez pas pour un être stupide. Mais je refuse de voir ce que ce monde-ci peut apporter, alors que je n'ai vécu que dans la beauté des sons, des paysages, et des mots. Même votre langue commune est difficile et non mélodieuse. »
Ici, Lisaë se sentait une petite fille de sang aux yeux des vampires, un torrent bouillant et bouillonnant. Eux, crocs féroces, prêts à transpercer avec précision sa peau blanche et laiteuse. Oiseaux de mauvaises augures plongeant leur bec dans la rivière rouge, ôtant le souffle de la vie et y distillant la mort. Mais face aux humains, la jeune mère se sentait tel un arbre poussant et grandissant à l'abri de tous avant d'être taillé et dont on pillait la terre dont elle se nourrissait.
« -Me cacher me permet de continuer à rêver et à espérer. Et à cacher la misère à mes yeux chastes. Tout comme refusez de prendre vos paroles comme comptant. Comme vous le dîtes elles n'apportent aucun crédit à mon peuple et inversement. Les paroles des Humains me sont contés depuis des années, et ils ne changent pas. Centrés sur eux-même, sur le pouvoir, l'argent, la facilité et la contrainte. Alors pourquoi y donner du crédit. »
Saurait-il seulement y donner une réponse ? Lisaë en doutait fortement. Juste bon à lancer des bribes d'idées mais pas à raisonner. Voilà le mal des Humains.
« -Et comment dois-je me comporter avec un humain ? Je sais comment agir avec un singe et je ne sais qu'est un bouseux, alors agir envers cet animal, je ne serai pas plus aisée qu'avec un humain. Peut être même bien moins. Les animaux font parti de notre vie, ils sont égaux en nous, peut être même supérieur à certains, c'est indéniable.»
Qu'il le prenne comme il le voulait. Les humains n'avaient aucun respect envers les animaux, mais Lisaë acceptait et reconnaissait leur force, leur faiblesse mais plus que tout leur importance vitale dans le cycle de la vie. Et les respectait donc.
« -Mais je vous remercie de me ramener dans ce lieux de sommeil en masse. »
Lacha-t-elle du bout des lèvres. Son éducation elfique lui avait appris la politesse malgré tout. Même face à un humain.
« -Et où avez-vous apprit à parler notre langue ? Est-ce une façon d'encore tenter à copier notre peuple en s'appropriant nos connaissances ? Maintenant que la magie fait défaut ?»
Pour mieux ensuite replanter un couteau dans le dos. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une rencontre pas au gout du jour [Matis] TERMINE Jeu 27 Nov 2014 - 21:59 | |
| Ah la grâce elfique, la candeur de leurs esprits, la grandeur de leur éloquence et tout ce qu’il y avait autour de leur savoir vivre, c’était vraiment compliqué à comprendre. A comprendre, mais aussi à accepter. Cette personne, pour rester correct mais il avait en tête bien d’autres noms plus ou moins exotiques, était littéralement en train de le rabaisser au rang de cafard ou de blatte. Parasite qui, même s’il n’en est pas moins important dans la chaine alimentaire et le cycle de la vie, est synonyme de nuisance tant sonore que visuelle et olfactive. Venant de la part d’une elfe qui passait son temps, pour citer ses paroles et ses actes, à se cacher derrière ses mains… Cela avait un certain goût d’ironie… Et d’incompréhension. Car avec elle, il touchait le fond du problème des elfes, ces gens avaient été élevés avec des messages dans la tête. Vous êtes les plus fort. Vous êtes les plus grand. Vous êtes les meilleurs. Rien n’est plus beau que l’art Elfique. Rien n’est plus mélodieux que la langue elfique. Les autres ne sont que vermine. Vous valez mieux que tout et un jour vous dirigerait le monde ! Bon, d’accord, ce n’était sans doute pas vrai pour la dernière phrase. Mais tout le reste était vrai, il ne se faisait aucun doute la dessus.
Il n’avait pas connu beaucoup d’elfe dans sa vie, et sans doute pas les plus normaux qui plus est. Entre celles avec qui il s’était battu, ceux qu’il avait croisé lors de ces voyages et les autres, on ne pouvait pas dire qu’ils aient été de bien piètre compagnie. Mais elle, sans doute qu’elle serait insupportable. Ajoutez à cela les grands airs qu’elle prenait et l’on pouvait assurer sans se tromper qu’elle était de haute naissance et avait une place importante dans la hiérarchie elfique. Que ce soit via son Homme ou via ses propres compétences. Pour Matis, elle avait donc les mauvais côtés des elfes ainsi que les mauvais côtés nobles….
Oh, mais veuillez nous excusez de tenter de survivre madame. Je suis sûr que vous, les elfes, vous êtes bien au dessus de tout cela, à déployer des montagnes de savoir et de connaissances pour ne pas abuser de tout ce qui vous entoure. Le tout, bien entendu, en jouant à la balle avec les animaux de la forêt, en aimant votre prochain, tant qu’il est elfe bien sûr. Faudrait quand même pas se mettre à moins détester les humains, même si ceux-ci, ou tout du moins certains, sont les seules personnes à vous aider et à essayer de vous sauver.
Matis soupira, manier l’ironie était un art qu’il n’aimait pas manier pour la simple et bonne raison que ce n’était pas direct. Mais là, à part l’assommer et la bazarder dans un coin il ne voyait pas quoi faire d’autre…
M’énerver ne servira à rien hormis vous satisfaire dans vos propos racistes. Mais, et je prends le droit de faire cette remarque, fermer vos yeux aux mondes n’aura qu’un seul effet sur vous. Cela vous empêchera de voir la lame qui vous arrive de face. C’est sans doute pour ça que vous n’avez pas vu la fin de votre propre terre.
Il avait sans doute été loin avec sa dernière phrase, mais il s’en fichait. Elle ne semblait pas être un personnage très intéressant, mais il ne devait pas être agressif… Même si c’était déjà le cas. La diplomatie n’était pas faite pour lui, pas la peine d’être un génie pour le comprendre. Mais il laissa couler sa phrase et ses explications scabreuses sur le fait de se cacher du monde extérieur quand il ne vous plaisait pas. C’était bien là une technique d’elfe tiens…
Vous avez une bien piètre opinion de mon peuple Madame. Pourquoi ? je ne sais pas et je ne suis pas sûr de vouloir savoir. Mais vous ne pouvez pas nous mettre tous dans le même sac, comme si moi je disais que tous les elfes sont des gens insupportables et hautain à souhait.
Pour les reste, vous vous comportez comme vous voulez avec moi, humain ou pas je ne suis pas du genre à m’en faire pour pareille situation vous savez. Alors restez comme vous êtes, j’en ferais de même et nous ne tomberons pas dans le mélodrame de la langue de bois.
L’elfe le remercia, c’était plus de la politesse qu’autre chose mais ce n’était pas la peine d’en rajouter une couche alors il s’inclina pour dire qu’il n’en était rien.
C’est mon rôle que de rendre service à des gens comme vous. Par contre, je n’ai appris votre langue, enfin quelques mots et phrases tout au plus, avec des amis elfes avec qui j’ai combattu les Alayiens et les vampires. Ce n’est pas dans un optique de vous voler votre savoir ou vos arts, cessez donc d’être paranoïaque. Les Hommes ne veulent pas votre mort ou votre destruction, enfin pas moi en tout cas.
SI j’ai essayé, et les esprits savent que c’est pas facile, d’apprendre un peu votre langue c’est pour vous comprendre. Lors de ma formation on m’a toujours appris à essayer de comprendre les elfes pour ce qu’ils étaient. Des gens différents qui pouvaient nous apprendre des choses sur nous-mêmes et inversement.
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une rencontre pas au gout du jour [Matis] TERMINE Jeu 4 Déc 2014 - 17:00 | |
| « -Alors vous nous voyez comme cela ? A nous amuser seulement avec les animaux ? Le savoir de votre peuple sur les soins, sur la magie, sur l'histoire du territoire, sur les dragons vient de qui ? De vous ? Le recul dans la forêt l’intérêt de ce qui nous entoure et pas combattre, détruire et juste rester poser à vivre vite en détruisant tout sur son passage apportera la connaissance pour notre futur, les atouts nécessaires pour survivre. »
Au lieu de le détruire avec minutie. Mais ça aussi les humains étaient de bons donneurs de leçon, mais de là à les appliquer. Il y avait une faille géante.
« -Parce que vous croyez que je ne cherche qu'à vous énervez ? Sachez que votre ressentit n'est guère mon intérêt. Je m'en moque éperdument pour tout vous dire et je croyais que vous aviez compris. Mais preuve que la jugeote n'est pas une qualité humaine. »
Et bim, la jeune mère ne se gêna pas pour le lui dire. Même si d'un revers de la main il aurait pu la faire taire et ravaler ses mots. Qu'importe.
« -Et je ne ferme pas mes yeux au monde, je suis hermétique au votre. Totalement. Il m'indiffère, car il n'est que violence. Pour preuve, qui sont ces alayens ? Des humains, les guerres sont arrivées ici depuis l'arrivée de qui ? Des humains. Qui pillent, salissent, amènent avec eux les plaies que nous subissons tous... Des humains encore une fois. Alors je pense avoir mes raisons pour préférer me contenter de jouer avec des animaux dans les forets, car eux au moins sont bien moins destructeurs qu'un seul d'entre vous et chercher à approfondir nos connaissances nous permet d'aller au delà de nous, pas survoler ce que nous valons. Et au delà de la simple violence, bien trop facile. »
Car dans toutes les strates de leur société les humains les saupoudraient de violence et de mépris de tout hormis de leur petite personne et de de qu'ils pourraient tirer de leur fait. Un peu plus de pouvoir ou d'argent.
« -Mais je pense que cela doit aller au delà de toute compréhension intelligente. Quand à la fin de notre terre, elle n'est pas due aux elfes, mais à votre incompétence à gérer vos semblables. Et les humains vous êtes tous les mêmes. De ce que j'ai pu entendre et voir, aucun n'a encore changer le cours de ce qu'on pense d'eux. Centré sur eux, sur ce qu'ils dégagent, provoquent mais continuent à marcher dans le même cercle. »
Les alayens étaient comme eux. Des humains. L'extension de ce qu'ils sont ou seraient. Juste bon à chercher à tout maîtriser par eux même et à détruire. D'ailleurs il s'en était fallu de peu pour que l'empereur humain signe une alliance avec ces intrus. Une preuve de plus.
« -Elle n'est pas évidente pour les esprits qui se ferment à la beauté du savoir pur. »
Une petite pique, si peu, mais chasser le naturel il revient au galop. Encore fallait-il que Lisaë l'ait chassé, ce qui était bien moins sûr.
« -Mais je suis surprise d'une chose, soldat humain, vous cherchez à comprendre les elfes, donc à les connaître, mais vous n'acceptez pas leur façon de faire. Paradoxal, à moins que vous aimiez vous compliquer la vie, ce qui n'est pas indissociable de votre statut d'humain. »
Non vraiment, les humains c'était bien trop compliqué pour elle. Au delà de leur envie de tout détruire et de s'imposer ils parlaient et suivaient une ligne avant de parler de nouveau et de suivre son contraire. De vraies girouettes à vent.
Lisaë continua à le suivre, gardant une certaine distance tout de même. L'envie de sauter dans un bain se faisait de plus en plus ressentir, tout comme de se retrouver avec les siens pour avoir une discussion qui suivent un fil logique. Puis près des siens, elle serait sauve, sauve de ne pas devenir un jour comme ces humains, ou pire ces humaines. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une rencontre pas au gout du jour [Matis] TERMINE Ven 5 Déc 2014 - 10:16 | |
| La jeune elfe, si tant est que l'on pouvait la considérer comme jeune, avait de la haine envers les humains. C'était clair, c'était net et même sans bavure. Alors cela le faisait bien rire quant elle parlait de l'harmonie et de toutes ces choses diverses tout en mettant un point d'honneur à en exclure les Humains d'entrée de jeu. Pourquoi ? Parce qu'elle avait peur de ce que les Humains pouvaient devenir ? Oui, ils fonctionnaient par erreur, et oui cela prendrait du temps pour que leur race s'élève hors des miasmes actuels. Mais il ne se faisait aucun doute sur ce dont son peuple était capable, ce dont son peuple serait amené à accomplir. En attendant il se retrouvait dans une grotte, à accompagner une elfe tout bonnement insupportable qui se gargarisait de sa condition d'elfe et de la grandeur de son peuple, de sa magie et de tout ce qui allait avec.
Non mais elle s'entendait parler parfois ? Nous les elfes sommes les plus grands, nous sommes les plus forts, nous sommes les plus malins, nous sommes en harmonie avec la nature, nous sommes si, nous sommes ça. C'est pour cela qu'ils sont en fuite parce que leur royaume à été détruit par un esprit ? Ce peuple n'était plus que l'ombre de lui même et bien peu serait ceux qui pourrait le contredire sur ce point. La sclérose qui s'était emparée de ce Royaume florissant en avait fait un ensemble d'être apeuré vivant dans le passé et la crainte. Alors oui, les humains étaient destructeurs, mais les elfes avaient ils prouvés leur supériorité ? Non, aujourd'hui ils venaient quémander de l'aide dans les cavernes humaines. Mais pour le moment il ne disait rien, il écoutait l'elfe dire tout ce qu'elle avait sur le coeur, exprimer ses craintes et ses doutes. Sa haine surtout. Il n'en avait cure, ce n'était pas avec ce genre de personne qu'il aimait passer du temps, elle arrivait à ramener tout à sa race et c'était insupportable. Elle semblait se considérer presque comme une elfe avant d'être une personne, chose que Matis trouvait complètement stupide.
Lui était Matis avant d'être humain, avant d'être rebelle. Il était un être à part entière qui ne voulait pas assumer les erreurs de ses ancêtres tout en faisant en sorte de ne pas les reproduire. Un homme qui souhaitait avant tout la paix sur cette terre ainsi que le rétablissement d'un Ordre respectueux. Comment expliquer cela à une personne dont la longévité lui aurait permit de connaitre l'arrière grand père du jeune homme ? Leur durée de vie respective était, en soit, une barrière à leur compréhension mutuelle.
Le savoir pur n'existe pas. Ou, il est trop dangereux pour que quiconque le maîtrise ou le comprenne réellement. Vous me parlez des vôtres comme s'ils étaient une race supérieure, comme si vous étiez les représentants des esprits sur cette terre.
Je vais devoir vous ouvrir les yeux sur une chose, vous n'êtes pas plus que nous, une race à part. Esprits et dragons sont des êtres à part, des entités supérieures si vous voulez, nous ne jouons pas dans la même cour. Mais vous et moi, et qu'importe votre maîtrise de la magie, nous ne sommes que de passage.
Mais c'est là qu'il y a une grande différence entre nos deux peuples. Vous vivez dans un passé révolu depuis des décennies alors que les miens essayent de s'écrire un futur. Oui nous faisons des erreurs, principalement dû à la cupidité qui semble habité une bonne partie des miens. Je suis lucide sur nos problèmes et nos traits de caractères, l'êtes vous tout autant sur les vôtres ?
L'elfe lui plaça quelques piques qu'il accepta sans broncher. De toute manière s'était soit ça soit il lui en collait une mais ça ne ferait que confirmer la thèse de l'elfe. Elle trouvait étrange qu'un humain tente de les comprendre en désapprouvant leur méthode, et on tombait dans le problème des elfes. Il n'était pas nécessaire d'apprécier quelqu'un pour essayer de le comprendre... Alors, tout en lui indiquant le chemin, il lui parla de nouveau.
C'est là votre erreur, je cherche à vous comprendre, pas à approuver tout ce que vous êtes. Je ne veux pas juger sur des préjugés stupides que l'on a pu m'apprendre à votre sujet. Vivre à votre contact, tout autant que ce soit honteux pour vous, me permet d'en apprendre plus sur vous. Et alors, je peux me forger ma propre opinions. Jugez vous un livre sur sa couverture ou sur son contenu ? Si un livre ne vous plait pas, dites vous que tous les livres ne vous plaisent pas ?
Essayez de comprendre cela et vous aurez fait un grand pas en avant. |
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| Sujet: Re: Une rencontre pas au gout du jour [Matis] TERMINE Dim 7 Déc 2014 - 19:12 | |
| Il était beau de voir un jeune homme, un enfant aux yeux de Lisaë chercher à démontrer la vision elfique de son point de vue. Elle la connaissait, elle ne différait pas de celles des autres humains, même s'il voulait se targuer de l'être. « -Le passé elfique n'est en rien celui des humains, jeune homme. Et si nous ne sommes pas des Esprits sur terre, nous sommes leur extension. Donc oui, nous sommes leur représentants. D'une certaines façons. »
Après tout, n'étaient-ils pas fait à l'image des Esprits ? Gracieux, d'une beauté sans nom, raffinés, intelligent, vivant en harmonie avec leur environnement et cherchant à cultiver leurs connaissances du monde. « -Nous ne vivons pas dans le passé, l'avenir est à construire. Mais à votre différence, notre avenir n'est pas demain. Il est dans de nombreuses années. Le temps glisse sur nous avec indifférence et vous serez mort que je serai toujours une jeune femme. Quand aux problèmes de mon peuple... cela reste notre soucis, mais oui, nous somme lucide nous aussi. Simplement, notre discrétion reste de mise. »Les elfes n'allaient pas crier dans tout Armanda dès une sort trouvé, une invention astucieuse construite ou bien une compréhension de leur passé assimilées. Point comme les humains. Ah ! Ça on le savait quand la moindre trouvailles humaines voyait le jour, même au fin fond des bois elfiques. Et il fallait presque envoyer une délégation les féliciter et en faire une fête de plusieurs jours. Mais l'homme cherchait à toucher du bout des doigts un rêve de beaucoup d'humains et que peu parvenait. « -A nous comprendre ? Apprenez déjà à comprendre les vôtres et ainsi nos peuple pourront vivre dans un respect tacite et mutuel. Mais pour l'heure, il est bien difficile d'apprendre des autres, d'un peuple aussi vieux et complexe que le notre, alors que vous, humains êtes dispersés dans votre propre race. »Avançant à petits pas, cherchant à se pas se faire distancer par ce soldat au pas plus rapide et distanceux, Lisaë se demandait si finalement il ne voulait pas la perdre un peu plus. Il en serait bien capable après tout. « -Mais les humains, ce jeune peuple, croit qu'il est bon de donner des conseils à un peuple donc l'histoire est ancrée dans le sol aussi profondément que les plus anciens arbres des forets. Nous sommes les premiers bipèdes arrivés sur Armanda. Oui, pas aussi fort, aussi noble, emprunt autant de magie que les dragons. Mais nous fument leur premiers liés, confidents, amis. Vivant en harmonie avec eux, la nature, nous adaptant à elle, sans chercher à la vaincre, création des esprits. Mais je ne pense pas qu'un esprit destructeur comme le votre puisse comprendre la logique elfique. Lisez notre histoire peut être qu'un jour vous effleurerez du bout des doigts notre vision paisible du monde et comprendrez ainsi que les humains ne peuvent entrer dans cette donne. A ce moment, nous pourrons en reparler. »« -Je pense que je suis arrivée à destination. Mon mari se trouve là-bas, je n'ai donc plus rien à craindre. »
Se tenait bien droit et fier au fond de cette cavité, Artaher, général elfique discutait avec un de ses soldats. L'homme opinait du chef face à son supérieur. Un ordre qui ne serait pas discuter et réaliser dans les plus bref délai. Tant mieux, Lisaë aurait peut être un peu de temps avec son époux. L'elfe se retourna vers le soldat humain. « -Navaer ! » L'adieu elfique se fit aussi dans un salut très protocolaire et poli, mais sans plus. Il l'avait peut être mené auprès des siens, mais il n'en demeurait pas moins un humain bien orgueilleux, comme tous les humains. A mieux connaître les elfes que tout le monde. Qu'ils tombent un peu leur œillères et voient leur propre nombril. [Une conclusion pour moi, en espérant que cela t'ailles? ] |
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| Sujet: Re: Une rencontre pas au gout du jour [Matis] TERMINE Mar 9 Déc 2014 - 10:14 | |
| Voila maintenant qu'elle lui faisait la morale. Bon, d'accord, sa mère n'était plus vraiment là pour la lui faire mais venant de la part d'une personne aussi étroite d'esprit que cette elfe c'était pour le moins cocasse voire tout bonnement hallucinant. Mais que pouvait il y faire ? Ses supérieurs lui avait dit de se montrer gentil avec les elfes, leurs invités en ces temps troublés. Pour tout dire, il n'avait aucun problème avec eux en général, mais il ne supportait pas qu'ils se comportent comme s'ils étaient supérieurs en tout. Comme si tout dépendait de leur bon vouloir et comme si l'eau coulait et le soleil se levait grâce à un elfe. Enfin, pour le moment ce n'était pas encore vrai mais il y mettait sa main au feu que dans quelques génération, deux ou trois cents ans en sommes, ils se mettraient peut être à croire cela. Oui, c'était la culture elfique qui voulait cela, merci les anciens d'avoir mis au point un civilisation qui fait naître des péteux. Tout ça pour quoi ? Parce qu'ils étaient les premiers arrivés ici ? Il touchait du doigt le problème qu'il voyait en eux. Rien, absolument rien ne devait leur revenir par ce statut. Comme si l'héritage de leurs anciens faisaient qu'ils ne pouvaient pas en être autrement, comme s'il était écrit quelque part que rien ne serait plus grand qu'un elfe. Sûr qu'ils iraient loin avec ce genre de pensée.... Le pire dans tout ça c'est que ça marchait depuis des générations. Et des générations d'elfes, pas d'Hommes...
Il ne savait pas quoi en penser, quoi qu'il dise elle avait une réponse préconçue et prête à lui être envoyée dans les dents. Pour sûr qu'elle avait dû avoir des années pour se préparer à la discussion avec un cafard d'Homme. Pour ça, du temps, ils en avaient à revendre nos chers amis Elfiques. Etait ce une bonne ou une mauvaise chose ? Il ne savait pas réellement, il avait beau chercher à comprendre ce peuple, ou tout du moins à en entrevoir un bout de son fonctionnement, il n 'y arriverait sans doute jamais. Pourquoi ? Premièrement parce qu'ils étaient trop différent, mais aussi parce qu'eux même ne le voulait pas.
Je ne vois aucun problème à être dispersé. Nous, humains, avec notre stupidité barbare et notre volonté de créer du chaos partout où nous passons, réalisons des choses dont les vôtre ne seraient même pas capable en rêve. Alors oui, vous vivez vieux, oui certains vous considèrent comme des êtres sages et raffiné, c'est bien beau tout ça, mais pour rester en vie avec son propre mode de vie il faut avoir une petite touche de chaos.
La destruction, comme la mort, fait partie de la vie. Et ce n'est pas parce que vous étiez les premiers ici que vous échapperez à la mort ou la destruction si plus fort que vous se mettait en tête de taper à votre porte. Et c'est ce que les Alayiens ont fait il me semble, non ?
Un regard vers elle pour voir sa réaction mais elle n'avait pas envie de réagir à cela, il pouvait comprendre pourquoi d'ailleurs. Ils avaient, quoi qu'elle en dise ou en pense, vécu quelque chose d'approchant. En attendant, elle en profita pour lui expliquer encore une fois à quel point les humains n'avaient rien à faire dans leur monde, sur ce monde d'après ce qu'il supposait. C'est sûr qu'ils étaient du genre à venir les déranger dans leurs réflexions millénaires, tellement millénaire qu'on se demande s'ils arrivent à s'en sortir au bout d'un moment.
Effleurer la culture elfique en lisant votre histoire ? Ce qui est marrant avec vous c'est que vous nous dites comment faire pour vous comprendre. Alors c'est bien gentil cinq minutes mais dès que l'on essaye vous nous envoyez bouler puissance grand V. C'est sur que pour vous défendre y'a aucun problème à user des Humains, mais pour le reste on repassera.
Gardez en tête le fait que si vous êtes en vie aujourd'hui, c'est en grande partie grâce à nous. Alors soyez humble au moins cinq minutes. Vous verrez, vous n'en mourrez pas je vous le jure.
Et effectivement ils arrivèrent dans la section "réservée" aux elfes et à voir son regard se porter sur un elfe semblant diriger le tout, il se dit qu'il avait peut être eu affaire à personne de grande stature. Cela lui permettait de faire passer son message directement à ceux qu'il souhaitait. Alors, quand elle le salua il fit de même et la laissa rejoindre les siens puis il se tourna vers sa petite soeur qui les suivaient depuis le début et qui, pour une fois, avait sût rester silencieuse.
Il est temps de parfaire ton éducation soeurette. Sinon ta mère va encore me crier dessus en m'expliquer à quel point c'est barbare la guerre... Sûr que si on t'apprenait à être une elfe ça lui ferait plaisir.... |
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