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| Quand on ne fait pas attention à où l'on met les pieds...( PV Saemon/ terminé) | |
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InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Quand on ne fait pas attention à où l'on met les pieds...( PV Saemon/ terminé) Lun 15 Sep 2014 - 3:29 | |
| 6 avril de l'an 2 de l'ère obsidienne
Autone avait un client aujourd'hui, qui lui demandait de son temps presque son après midi en plus de sa soirée. Parce qu'elle ne travaillait pas pour sa maison close, mais pour Crissolorio Ostiz. Un client était donc plus long à aborder que dans une maison de joie, où l'homme savait ce qu'il voulait et venait pour ça. Aussi, Autone ne faisait pas vraiment que son travail pour ensuite partir, il fallait qu'elle soit plus convaincante et qu'elle discute beaucoup plus qu'elle ne leur fasse plaisir. Le plus pratique était D'entretenir la conversation pendant l'acte, en même temps c'était une excuse pour ne pas aller passer sa journée dans sa maison close, se faire prendre par 5 ou 6 hommes une soirée.
La petite tenancière devait rencontrer un noble, rien de bien compliqué à trouver comme informations, comme d'habitude le trésorier voulait savoir ce qui se tramait d'un endroit à l'autre de la cour. Autone avait pris une promenade avec lui dans les quartiers riches après avoir partagé sa chambre. Elle avait plus de facilité à sourire que dans sa propre chambre, elle avait plus de facilité à jouer son rôle. Et si un homme découvrait que son sourire était faux, elle le tournait à son avantage en attirant sa pitié pour se sortir du pétrin par la même occasion. ''Mon employée est morte tragiquement il me semble que mon métier devient tellement plus difficile, mais vous voir me remonte le moral et je ne veux pas que vous me voyez triste. Je garde le sourire, c'est tout ce qui est important'' Elle racontait ses salades aux bourgeois qui se croyaient futés à découvrir qu'elle n'aimait pas réellement son travail.
Autone avait quitté son client à la sortie de l'enceinte blanche de Gloria et avait errée un peu dans les alentours en attendant de voir sa silhouette disparaitre. Puis elle s'était dirigée vers le quartier marchand et passa par le parc où elle se rendait souvent lorsqu'elle voulait être seule. Voyant que ce parc où il y avait de petits espaces vers était devenu beaucoup trop feuillu, elle se résigna à y entrer mais elle profita des la taille un peu anormale des buissons pour aller se changer. Et oui, elle avait prévu le coup, Autone ne pouvait pas rentrer chez elle avec une robe comme celle là, tout le monde se poserait des questions. Et cette chaleur décidemment ne prenait pas de répit.
Summer avait prit deux sacs et les avaient attachées sous ses jupons, comme quoi ça n'aurait l'air que d'une épaisseur de jupons de plus. Elle avait aussi mit une jupe normale par dessus les sou vêtements et une chemise légère par dessus le corset. Sa robe était plutôt simple, elle pouvait donc l'enlever rapidement et détacher les sacs pour y loger une ou deux épaisseurs de jupons et la légère robe. Ensuite elle mettait le sac en bandoulière et repartait vers chez elle en trainant un peu....À vrai dire elle n'avait vraiment pas envie de rentrer, si un client se présentait et qu'il n'y avait personne d'autre qu'elle de disponible, elle devrait dire oui. Mais la tenancière était fatiguée, elle avait déjà fait une journée de travail. Elle ne pourrait pas continuer comme ça, garder sa maison close, travailler pour Crissolorio et...penser à travailler avec le corbeau?
Elle s'était presque convaincue, elle pourrait toujours continuer à travailler pour le trésorier et accepter l'offre de Saemon, mais la maison close ne s'agencerait avec aucune offre. C'est que son travail était lié à sa résidence: Chez elle, si le besoin se fait sentir elle devait travailler. Alors qu'Au nid de l'oiseau il y aurait toujours Auhélie ou même Saemon pour la dépanner. Elle se sentait mieux à penser à une vie dans une auberge que dans sa maison de débauche. Toutes ces choses qu'elle essayait 'oublier, aux quelles elle tentait de ne pas penser pour éviter que ça lui dérange...la dégoutait maintenant de plus en plus. L'odeur des hommes, le comportement des hommes, leur sentiments de supériorités qui les poussent à faire des choses idiotes, se croyant tout permis parce qu'ils payent. La souillure qu'ils laissent derrière eux, en donnant comme excuse que si elles ne voulaient pas que ce soit malpropres, elles n'avaient qu'à l'absorber de leurs manières à eux... ''Les catins''.
La petite femme était perdue dans ses pensées et ne faisait pas très attention à ce qui se passait autour d'elle, ni si on la suivait. Elle réalisa qu'elle n'avait pas assez surveillé ses arrières, et avant de pouvoir se retourner elle sentit une main sur son épaule en sursautant. Elle réalisa en même temps qu'elle avait laissé ses armes dans l'un de ses deux sacs, qui étaient rangées l'un dans l'autre, toute la journée.
Dernière édition par Autone Summer le Dim 9 Nov 2014 - 16:32, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Quand on ne fait pas attention à où l'on met les pieds...( PV Saemon/ terminé) Mar 16 Sep 2014 - 8:31 | |
| Il l'avait vu. Contre toute attente de sa part, il l'avait aperçue au château, accroché au bras d'un noble, un parmi mille. Il l'avait vu échanger un regard avec le vieillard, Ostiz. Il l'avait vu...
Après cette découverte, l'homme avait quitté les archives.plus tôt dans la journée. Il était passé à l'auberge s'équiper en Aigle et était retourné près de l'entrée du palais, attendant patiament qu'elle le quitte. Il faisait toi jour aussi chaud. Dans son armure, sous son casque cachant son masque, le rôdeur transportait à grosse goutte. Il était adossé à l'ombre d'une muraille, l'air désinvolte. Il parcourait parfois le ciel des yeux, tentant d'apercevoir Nox, tout aussi troublé par la magie que le reste du monde. Il pouvait se permettre de quitter les portes impériales des yeux quelques instant. Son flair était devenu omniscient, non pas dans le temps, mais dans l'espace. Comme une nuée de mouche à feu au dessus d'un lac un soir d'été, il était entouré de nuage d'odeur, volant dans toute les directions, porté par le vent. Elle était finalement sortie du palais, et l'homme en armure l'avait suivit, discrètement, comme à son habitude, expert dans l'art de ne pas exister. Il y avait beaucoup de personnes dans les rues, encore plus dans la moyennes enceintes, ou ils se trouvaient à présent. Néanmoins, la taille de l'assassin et la couleur immaculé de se vêtements le faisait détoner du lot. Il devait parler à la jeune femme, mais avant, il voulait trouver un coin tranquille. Après tout, il n'était peut être pas le seul à la suivre ainsi...
Alors qu'elle se changeait sous un buisson, l'homme inspecta les lieux. Depuis les cas rescencé d'attaque par des végétaux, la surveillance accrus des membres du Néant et la déprime générale suite à la nouvelle loi sur la disparition de manifestation et d'utilisation magique, peu de personne venait se balader nonchalamment dans les jardins publics. Avec raison d'ailleurs. Pourquoi se changeait elle, maintenant qu'il y repensait? Elle ne voulait pas être reconnu? Elle ne voulait pas être vu ainsi, avec cette robe haute gamme? Il était vrai qu'elle ferait tâche dans le quartier pauvre, mais de la à aller se cacher pour échanger des vêtements... Non, après avoir passer un mois à la fréquenter par ci et par la, Il savait que ce n'était pas pour des raisons superficielle qu'elle agissait ainsi. Alors qu'elle retournait à ses déplacements, l'Aigle fondit sur le Rossignol et l'agrippa par l'épaule. Depuis l'Impulsion d'Énergie Magique, Autone devait peser non loin de vingt livres, ce qui était assez peu pour être levé d'un bras. Chose qu'il ne fit pas, bien évidement, par respect et surtout pour ne pas qu'elle panique et alarme les environs.
-C'est moi, mademoiselle Autone...
Évidement, bien qu'elle ai déjà eu l'occasion de voir le Corbeau sous le couvert de l'Aigle, ce dernier ne se rappelait pas avoir employé sa voix "normal". Il n'employait sa médication que lorsqu'il allait travailler au palais et cette dernière avait le temps de cesser d'agir avant son retour au Nid de L'Oiseau. Encore la, Autone n'y était pas toujours. Du moins, l'assassin la voyait rarement. Elle n'avait pas accepté son offre alors elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait, l'homme n'y pouvait rien. Somme toute, si cela était réellement la première fois qu'elle entendait sa voix, elle serait très certainement surprise.
-J'ai à vous parlez... C'est important.
Il jeta un coup d'oeil vers le jardin désert, puis vers la rues achalandé.
-Nous aurons la paix dans les jardins. Ce que j'ai à vous dire ne concerne que vous... Et moi dans une certaine mesure.
Il lui prit la main et l'entraina délicatement à le suivre. Il ne voulait pas avoir l'air brusque, mais il n'avait pas l'intention de la confronter indirectement.
-Vous savez... L'argent est une chose vicelarde. Elle corrompt les hommes les plus droits, elle incite à la folie et au fanatisme et pire que tout, elle justifie la mort dans certain cas...
Il regardait droit devant lui. Il marchait lentement. Maintenant que sa voix n'était plus aussi caverneuse, la matrone pouvait apprécier la souplesse de se paroles, les enchaînements fluides de ses mots et la douceur de sa voix. Certes la visière de son casque déformait légèrement les sons, mais pas assez pour être incommodante. Il était un homme très posé quand il s'exprimait. Il pouvait se montrer très charismatique quand le besoin y était. Mais avec Autone, il avait toujours ce blocage, accentué par son problème d'articulation verbale. Pour une fois peut être, il pourrait avoir l'air d'autre chose qu'une épave, du moins au niveau du discours qu'il s'apprêtait à faire.
-Je ne passerai pas par quatre chemin.
Il soupira, espérant de tout cœur de ne pas choquer ou froisser la jeune femme.
-Je sais que vous passez certaine de vos journées au palais, à fréquenter des nobles et ce genre d'ordures... Pour le compte du Grand Trésorier Crissolorio Ostiz...
Il cessa de marcher, la regardant fixement dans les yeux derrière la visière de son haume. Oui, il était atrocement direct. Oui, il était un peu rude. Mais ce n'était pas comme si l'assassin devait se présenter encore à la matrone après tout ce temps. Il n'était pas la pour jouer sur les mots ou les doubles sens. Il craignait pour sa vie et elle allait le savoir le plus clairement que possible. Et puis, il fallait dire qu'avec son totem déjanté, l'assassin n'avait plus autant de tempérance qu'à son habitude. Si sa patience n'avait pas bronché, sa témérité et sa spontanéité ne semblaient jamais avoir été aussi présente. Il parlait avant de songé, il agissait avant d'avoir jaugé. Il était a vif dans toutes les sphères de sa vie, et il le démontrait très clairement à ce moment précis. |
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| Sujet: Re: Quand on ne fait pas attention à où l'on met les pieds...( PV Saemon/ terminé) Jeu 18 Sep 2014 - 3:16 | |
| Autone était restée figée, comme si le fait de ne pas bouger la protégeait. Comme si c'était une abeille qui tournait autour d'elle et que si elle restait immobile, la bestiole s'en irait. Elle n'avait pas réalisé que l'ombre était dans une armure inhabituelle et avait un casque, mais sa voix rauque le trahissait toujours, elle l'avait reconnu ainsi. Son air semblait grave, dur, trop dur pour Autone. Pourquoi avait il toujours cette attitude avec elle? Il devait savoir pourtant qu'elle n'était pas assez folle pour ne voir qu'un air de marbre derrière un masque de fer. Summer n'avait pas vraiment le choix de le suivre, sa force l'emportait sur le poids qu'elle avait soudainement perdu dernièrement. D'ailleurs, elle faillit perdre l'équilibre quand Saemon commença à marcher. Elle devait lever la tête pour le regarder, juste pour ajouter un peu plus d'inquiétude à son regard...La matrone ne comprenait pas la presse soudaine et n'aimait pas son air sec. Elle l'écoutait parler d'argent, comme si il apprenait quelque chose à une enfant innocente...Comme s'il la grondait.
-Qu'est ce que vous croyez m'apprendre? cela va fait... sept ans que je pratique mon métier. Je sais bien ce que l'argent pousse les hommes à faire.
Il annonça qu'il ne s'attarderai pas à introduire le sujet, Autone se demanda ce qui se passait, est ce qu'il voulait partir pour faire un peu plus d'argent? Est ce qu'il avait été payé pour lui faire du mal? Summer ne le pensait pas, mais elle ne voyait pas quel problématique il allait lui annoncer. La jeune tenancière avait seulement le regard plein d'interrogations, accompagné d'un peu d'inquiétude.
Puis elle l'entendit déclarer ce qu'il avait à dire. Sa première réaction fut de plisser les yeux, se demandant si elle avait bien compris ce qu'il avait prononcé. Puis, elle haussa un sourcil en saisissant la situation. Saemon croyait être tombé sur un secret et il lui parlait de son deuxième emploi, celui qu'elle redoutait encore. Autone regarda autour d'elle quelques secondes, l'air un peu septique. Quoi? Il avait un problème avec le fait qu'elle ait accepté de travailler pour le trésorier et pas encore pour lui?
- Je ne comprend pas...quel est le problème?
La jeune femme avait la tête baissé, le regard vers le côté. Elle tentait de savoir ce qui se passait dans la tête du corbeau qui se présentait comme un aigle devant elle. C'était dangereux d'aller travailler comme espionne, mais il n'y avait rien de très scandaleux à part les histoires de tricheries...mais pas des tricheries politiques.
-Tu es fâché parce que j'ai accepté son offre et pas la tienne? Tu sais...Je ne te connaissais pas quand il me l'a proposé. Je sais qu'on ne se connait pas tellement mais tu dois au moins savoir que si je fais quelque chose ce n'est pas pour des piécettes de...
Summer fut interrompu par un coup de vent, une autre de ces chutes qu'elle ne pouvait pas empêcher. Elle soupira, la tenancière avait envie de donner un coup de pied au sol, mais tout les végétaux avaient maintenant de si drôles de défenses ces temps ci que c'était presque se blesser intentionnellement que de s'attaquer à un brin d'herbe.
-Désolé...ça arrive tout le temps depuis...depuis la première fois où je suis entré au nid de l'oiseau.
La jeune femme soupira et se releva, toujours cet air inquiet au visage...En fait, elle était désespérée de tout ce qui arrivait en même temps, comme une tempête de mauvais évènements. La vie était devenue plus difficile à vivre, à endurer.
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| Sujet: Re: Quand on ne fait pas attention à où l'on met les pieds...( PV Saemon/ terminé) Dim 21 Sep 2014 - 16:37 | |
| -Et moi, quatorze ans précisément que j'exerce le miens je ne vous apprends rien... Mais j'ai vu beaucoup de chose que vous n'avez pas vu...
Elle lui parlait de jalousie et l'assassin y réfléchit. Était-il jaloux qu'elle eu préféré travailler pour un vieillard au derrière remplit de pièce d'or? Dans un sens, non. Il pouvait comprendre qu'objectivement, Ostiz avait beaucoup plus à offrir au point de vu monétaire et au point de vu des avantages social. Après tout, n'était ce pas pour ces même raison qu'il avait lui même accepter de travailler pour cet homme? L'argent, et un accès à la bibliothèque royale? Oui, bien évidement, mais depuis qu'il en avait apprit un peu plus sur cet homme, il considérait très sérieusement de mettre fin à son contrat. Il connaissait Autone, comme un simple prostitué, mais il la connaissait malgré tout. Son visage, sa voix... Si cet homme arrivait à faire le lien entre cette femmes et lui, il pourrait s'Amuser à faire chanter l'Assassin, ou Autone. Il pourrait également faire... autre chose, et c'était là la crainte du rôdeur. Il soupira doucement, profitant de l'absence temporaire de douleur lier à cette action. Ces temps ci, il avait beaucoup trop raison de soupirer, il faudrait qu'il soit sous l'influence de son médicament et cela, à plein temps, mais ce dernier le rendait malade. Concrètement, si l'assassin pourrait tout simplement couler dans le sol et y dormir un siècle, il le ferait. Il dormait toujours aussi mal, il se sentait mal, il n'était tout simplement plus capable de passer plus de dix minutes dans la même pièce qu'une autre personne sans avoir l'envie irrésistible de lui dévisser le crane pour voir ce qu'il y avait à l'intérieur. Il se sentait bestiale, violent, agressif et irréfléchi. À ce moment précis, tout n'était qu'apparence. Il marchait calmement, et parlait doucement. Rien ne pouvait laisser croire qu'il était à chaque seconde sur le point de sortir de ses gonds. Elle fut interrompu par un coup de vent et l'assassin réussit tout juste à l'empêcher de percuter le sol. Il n'avait même pas à forcer pour la remettre sur ses pieds...
-Soyez sur vos garde, mademoiselle. Vous savez bien que les caprices de votre totem peuvent vous être dangereux...
Quel totem n'était pas actuellement en train de faire devenir fou son possesseur? Certain se battait sans raison au milieu des rues, d'Autre copulait dans une ruelle, incapable de trouver une chambre à temps. Certaine personne étaient devenu des pots de colle, d'Autre des ermites. Simplement, Armanda avait perdu la raison, et les deux personnes qui marchaient dans les jardins du quartier moyen en faisait partie.
-Je ne suis pas jaloux... Même si je dois avouer que je suis malgré tout déçu de votre refus que vous joindre à mon projet. Mais vous vous êtes exprimez et je respecte votre choix. Vous ne me devez rien et même si tel était le cas, je ne voudrais pas de vous à mes cotés sachant que vous le faite par devoir morale et non par envie...
Son commentaire pouvait avoir beaucoup de sens différent. Le premier et le plus simple, bien évidement. Elle pouvait également y voir un clin d'œil à la nuit qu'il avait passé ensemble. Elle pouvait comprendre ses motivations quant à son serment de protéger la matrone. En fait, cette dernière pouvait comprendre ce que bon lui semblait. L'assassin parlait au premier degré. Ce n'était pas le temps de parler à double sens, il gardait cela en réserve pour le palais et ses malices.
-Non, en fait... Je viens vous mettre en garde contre le Grand Trésorier. Nous avons un point de plus en commun, mademoiselle Autone, nous sommes tout deux espions pour ce dernier.
Il avait baissé le ton au mot "espion" en regardant dans les environs afin de percevoir une quelconque menace. Rien, comme il s'y attendait. Il passèrent devant un bosquet de petit arbre recouvert d'aiguillons de couleur violacé. Rien de bien rassurant contrairement à la beauté et l'innocence que dégageait les lieux habituellement.
-Je ne doutes pas de vos compétences, votre discrétion et votre alibis, mademoiselle. Je doutes de l'honnêteté et de la droiture de l'homme qui nous a embauché. Après tout, si cet homme était aussi honnête, pourquoi emploierai-t-il des personnes comme nous? J'ai eu beaucoup de clients déshonorable dans ma vie, demoiselle, et je peux vous dire que lorsque leur désir sont accomplit, ils cherchent souvent à acheter le silence de ceux qui connaisse la vérité. L'or est un achat temporaire dans ce genre de situation...
Il avait effectivement souvent servit à nettoyer les preuves et éliminés les indésirables après une magouille habillement mené. Plus souvent qu'autrement, le cerveau de l'opération était un noble ou un riche bourgeois, et le reste du groupe était de simple marchant ou encore des mercenaires ou de petit citoyen sans trop d'intérêt. Le riche le payait pour éliminer ceux qui n'avait pas été acheté, ou encore pour tous les éliminer et garder leur part dans leur petite entente.
-Bien sur, je suis conscient que certain hommes doivent offrir un certain... Bonus pour ne pas que la femme de ce dernier apprenne ses activités nocturne, bref l'histoire classique connu par tous et chacun... Mais il y là une différence majeure entre un petit secret et une menace de mort planant au dessus de nos tête...
Il arrêta de marcher et se tourna vers la jeune femme. Sentant un nouveau coup de vent, et se mit face à la jeune femme et lui pris les mains, l'empêchant ainsi de tomber une nouvelle fois. Il défit son emprise lorsque le souffle des dieux cessa, lâchant simplement et directement:
-J'ai juré de vous protéger... J'ai écarté la menace du Souffle... Je m'attaque simplement à la menace actuelle la plus imposante, Crissolorio Ostiz. Je ne peux pas, ET je ne veux pas vous obliger à faire quoi que se soit, mais au moins, j'aimerais vous partager mes inquiétudes...
Dernière édition par Saemon Methus le Sam 4 Oct 2014 - 16:43, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Quand on ne fait pas attention à où l'on met les pieds...( PV Saemon/ terminé) Mer 24 Sep 2014 - 4:23 | |
| Il l'avait, encore une fois depuis le début de ces complications, empêchée d'aller rejoindre le sol. Il était vrai qu'il en savait probablement plus qu'elle sur les mauvais côtés des hommes, sur la mort et l'or qui la causait parfois...il avait probablement plus d'expérience qu'elle. Summer n'avait jamais cherché les problèmes, découvrir la nature des hommes n'était pas le but qu'elle avait en s'enfuyant de chez elle...Non, elle aurait préféré ne pas savoir. Même si elle ne le connaissait pas tellement, elle se doutait bien que ses sentiments ne résidaient pas dans la jalousie...ce n'était pas son genre...du moins pas de le lui montrer. Elle baissa la tête en entendant parler de la fameuse proposition...Il devait être trop tard, cela faisait un mois qu'elle évitait à tout prix le sujet.
-Je n'ai pas refusé...mais ...je n'ai pas accepté, pas encore...C'est que j'ai tellement pensé à...vous savez bien...que je n'ai pas voulu songer à laisser ma maison close tout de suite... Tout ce dont Autone avait besoin, c'était un peu de temps. Pour se remettre, pour réfléchir et surtout pour se convaincre. L'homme continua son discours, effectivement, il n'allait pas passer par quatre chemins. Elle l'écouta parler silencieusement, même si ça lui plaisait plus ou moins. Mais comment pouvait il la remettre à sa place alors que lui même courrait le même risque qu'elle? Summer n'était pas sans ressources aussi, elle était capable e trouver des moyens de se protéger si il y avait besoin. C'était un peu triste à dire, mais Saemon en était un...bien qu'Autone ne le considérais pas que comme un contact, il était aussi important pour elle...Mais au départ, c'est pour ça qu'elle lui avait offert une nuit. Et si ce n'était pas l'ombre, ça pouvait être quelqu'un ou quelque chose d'autre.
- C'est un petit bourgeois qui cherche à plaire à d'autres petits bourgeois. Il n'y a pas de grands secrets en jeux...
Il parla un peu du pourboire, comme si la petite tenancière était vraiment une de ces personnes qui étaient obnubilés par l'idée de quelques piécettes de plus. Elle fronça les sourcils, mais qu'est ce que c'était que cette histoire de menace de mort?
-Je n'ai pas accepté parce que c'était avantageux financièrement...Quoi que je n'aurais pas accepté de le faire pour quelques petites pièces...Mais parce que ...j'ai l'impression de faire autre chose que juste les laisser me prendre, puis repartir...
Après l'avoir une nouvelle fois empêchée de tomber, il lui remit la promesse sur le nez... Comme si c'était vraiment grave de briser la promesse qu'on avait fait à une catin...comme tout les hommes le font.
-Vous avez écarté le souffle?
Summer savait très bien qu'elle n'était plus tout a fait dans le contexte, mais quoi, déjà? Comment avait il fait pour s'en occuper? Est ce qu'il avait tué des gens pour ça? Il avait dit qu'il n'avait pas tué depuis un moment il lui semblait. D'ailleurs, elle ne comprenait toujours pas pourquoi il lui avait fait cette promesse. Il voulait respecter ses choix, mais au moins la prévenir des dangers...seulement la matrone ne comprenait pas tout a fait ce qu'il attendait d'elle, idéalement.
-Vous voudriez que je lui remette une lettre de démission? Si vous dites que vous avez peur que l'argent n'Achète pas le silence pour toujours, alors c'est inutile de lui dire que je ne partagerai plus ses secrets..qu'est ce que vous proposez?
La jeune femme soupira, imitant le corbeau: elle ne le comprenait vraiment pas, cet homme.
-Ombre, il y a tellement de choses que tu ne me dis simplement pas...Pourquoi cette promesse et pourquoi ces inquiétudes. Pas que je m'en plaigne, je suis touché que tu t'en soucie mais je suis capable de me défendre...
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Quand on ne fait pas attention à où l'on met les pieds...( PV Saemon/ terminé) Mer 24 Sep 2014 - 20:08 | |
| Pour l'assassin, ne pas accepter n'était qu'une autre façon de décliner une offre. Il se retint malgré tout de passer le commentaire, ne désirant pas jouer sur les mots à ce moment précis. Il voulait rester dans el vif du sujet, et comme mentionné plus tôt, ce n'était pas la jalousie qui motivait ses actions, mais une inquiétudes certaines quant aux danger qui planait au dessus de leur tête. Il "fronça" les sourcils lorsqu'il entendit le commentaire quand au statut de Crissolorio, soit un "petit bourgeois", mais encore une fois, il retint ses commentaires. Elle ne savait pas visiblement à qui elle avait à faire, mais l'assassin de comptait pas la laisser le bec à l'eau bien longtemps. Il devait savoir avant tout ce que Elle savait déjà, afin de ne pas parler deux foi, et surtout pour savoir où mettre l'accent sur ses précisions.
Elle avait accepté l'offre pour les mêmes raisons que celle proposé par l'assassin? D'accords, il commençait à être un peu jaloux... Lui qui proposait à une femme las d'être traité comme un objet de ne plus avoir à le faire, voila maintenant qu'elle exerçait un travail situé entre l'offre de l'assassin et son travail de matrone; espionner en s'allongeant dans le lit de noble... S'était à se demander si elle voulait réellement arrêter son ancienne vie... Qui sait? L'assassin avait déjà croisé bien des étrangetés aimant souffrir sans pouvoir se l'avouer. Entraînement extrême, conditionnement à la limite de l'inhumanité, automutilation, asservissement volontaire... Il vivait dans un monde de fou, peut-être alors que l'homme se trompait sur le compte d'Autone? Il verrait bien. Il était un homme patient. Il savait qu'abandonné les choses dans lesquelles les racines de sa vie étaient plantées n'était pas une mince affaire, mais quand la terre était souillé et l'Air putride, ne valait-il pas mieux se presser à modifier son environnement? Chercher de la terre riche, de l'air pure, de l'eau claire? L'homme ne lui offrait pas la richesse et l'abondance, mais il lui offrait une chose encore plus rare et précieuse: la paix.
Il hocha doucement la tête à la question d'Autone sur le Souffle. Il n'aimait pas sa situation actuel, mais une promesse était une promesse.
-Oui... La guilde des assassins ne vous poursuivra pas. Et vous n'aurez jamais de contrat officiel sur votre tête tant que je vivrai. Je me suis chargé de remédier à cela...
Il avait les mains liés à présent. À moins d'adhéré au Néant ou mourir, il s'était épris d'une promesse qu'il ne pourrait briser, tout cela pour tenir une premières promesse, celle de protéger Autone. Il se détacha d'Autone pour s'éloigné quelque pas en direction d'une petite corniche auréolé de fleur bleue. Il n'y avait pas trente six façon de lui expliquer les fait, il devait décrire ce qui était arrivé lors de son emploiement. Mais d'un autre coté, cela pourrait la mettre encore plus en danger...
-Je ne doutes pas de vos capacité à vous défendre, Mademoiselle Autone. Vous le savez, je porte même un profond respect à votre surprenante résilience, ainsi qu'en vos capacités de gestion de crise. Mais...
Il se rapprocha calmement de la femme, après s'être rappeler du danger du vent la concernant. Personnellement, il se sentait bien. Certes, sa soif de chasser grognait toujours en lui comme un chien enragé, mais il reprenait lentement le dessus, du moins pour les apparences. Il ne pouvait satisfaire son envie de prédateur que devant le corps d'un gibier robuste qui avait été difficile à abattre. Quant à son flaire, il essayait tout simplement de ne pas y penser et surtout, il évitait les espaces clos. Le vent amenait des odeurs, mais les balayait également. Dehors, il se sentait bien. Même si le soleil brulant chauffait son armure métallique et son casque, il préférait cela à une fraicheur odorante.
-Seriez-vous capable de vous défendre contre un second maitre assassin? Seriez vous encore capable de tuer?...
Non... Son hypothèse était que la Dame du Souffle avait sous estimé Autone, qui de plus se trouvait près d'elle. Deux erreur que l'assassin n'oserait jamais commettre involontairement. Il tuait toujours de loin, sans hésitation. Sa cible ignorait plus souvent qu'autrement sa présence et ce jusqu'à sa mort. Mais en corps à corps, de ce qu'il connaissait de la Dame du Souffle, il n'aurait pas fait le poids face à cette derrière. De là la raison de son admiration pour Autone.
-N'ayez crainte, personne ne vous attaquera, surtout pas moi, même une lame sous la gorge... Vous ne comprenez pas la raison de ma promesse, d'accords, mais je ne m'attends pas à ce que vous compreniez aussi... Voyez vous mademoiselle, j'agis en fonction de mes promesses, et ce depuis l'âge de cinq ans, le tout basé sur la première promesse faite à ma regretté mère avant son décès...
Il soupira. Un tintement de douleur le surprit. Son médicament faiblissait... La grande joie, en tout bon sarcasme pour l'assassin.
-Je vais essayer d'être clair... J'ai juré à ma mère de ne jamais lever la main sur une Femme et ce, même si ma vie était en jeux. Je ne considère pas qu'une assassin qui tue pour le plaisir est une femme, mais plutôt un monstre. En contre partie, une personne qui possède un caractère fort et un respect envers la vie mérite d'être respecté, ce qui est votre cas. Vous êtes une Femme qui à abattu un monstre qui, de plus, venait de tuer au moins une innocente...
Il espérait vraiment que ses explications seraient assez clair pour que la matrone comprenne ses dires, minimalement au moins.
-Ce que vous ne comprenez pas, Mademoiselle, c'est que je ne vous respecte pas... Je vous admire. Pas seulement pour votre prouesse non intentionnel, mais pour votre mentalité, pour votre force... Pour cette flamme qui brille au fond de vos yeux. Cette flamme est si rare... Je me dois de vous protéger... Demoiselle... Je m'en voudrais jusqu'à la fin de mes jours s'il vous arrivait malheur...
Il toussa dans son poing. Nerveusement, il regardait aussitôt sa main. Rien, pas de sang, pas d'autre fluides indésirable... Les braises ardentes recommençaient à chauffer peu à peu sur ses cordes vocales. il avait mal. Si cette douleur était un homme, il lui aurait arraché la tête depuis des mois déjà. Il aurait même martelé son corps de coup des nuits durant pour lui faire payé cette souffrance inutile. Mais non, cette douleur était une blessure et elle était en lui. Il devait l'endurer et espéré, comme il le faisait toujours.
-Quant à mes inquiétudes... Et bien, je ne peux pas vous en vouloir de croire que Crissolorio n'est qu'un "petit bourgeois", mais je dois insister sur le fait que vous vous trompé. À la base, lorsque j'ai rencontré cet homme, c'était dans l'objectif d'abattre certaine personnes qui pour lui était une menace... J'ai refuser d'abattre ces cibles, le vieil homme m'a donc proposer un autre genre de contrat: espion...
Il se tue un instant. Il se sentait insistant, mais il ne pouvait concevoir de laisser Autone entre les griffes de cet homme. Un homme qui semblait capable de vendre sa mère pour une demi pièce d'or pouvait tout faire, si l'or et le pouvoir se trouvait au bout d'une corde, pareil à une carotte.
-D'après vous... Demoiselle Autone... Si cet homme est prêt à payer un assassin mille pièce d'or pour l'assassinat d'une personne potentiellement menaçante... Que fera-t-il s'il découvre que ces deux même espion se connaissent et peuvent donc s'échanger des informations sur son comptes? Que fera-t-il s'il veut se débarrasser de deux de ses propres espions, s'ils en savent trop? |
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| Sujet: Re: Quand on ne fait pas attention à où l'on met les pieds...( PV Saemon/ terminé) Dim 28 Sep 2014 - 6:26 | |
| Est ce qu'il était sérieux? Il répondait d'une manière tellement calme, pour éviter es questions, ne pas ouvrir de porte, ne pas donner d'explications...C'est exactement comme ça qu'Autone traitait un client agressif. En même temps, Summer ne voulait pas vraiment savoir s'il avait tué quelqu'un pour y arriver, qui et combien de personnes...mais si jamais il n'avait pas eu à le faire, comment avait-il fait? La jeune fille l'écoutait, si il n'avait pas peur qu'elle sache se défendre, alors pourquoi lui posait il ces questions aussi dures? Évidemment qu'elle ne pourrait pas tuer un autre maître assassin tout court..Et évidemment qu'un deuxième coup comme celui là lui ferait bien plus mal. La jeune femme regardait le sol, les yeux pleins d'eau...accompagnés d'un peu de haine. Il était assez maladroit pour l'angoisser et il n'était pas rassurant. Il tentait peut être d'être clair mais il ne l'était pas du tout. Autone n'était pas sa mère, s'il essayait de se racheter ou de compenser quelque chose ce n'tait pas une bonne idée. Et évidemment, son discours passait de la peur à l'admiration, au compliment. Autone, avoir fait tomber un monstre? Elle ne voulait pas se convaincre que ce qu'elle avait fait était bien, tuer quelqu'un ne pouvait être bien...Elle cherchait juste à se pardonner, voir à oublier. Pourtant elle s'était dit que pardonner, mais ne jamais oublier c'était toujours une bonne formule...La jeune matrone secouait la tête Non, non, ça ne fonctionnait pas.
-Pourquoi? Pourquoi en faire un devoir? Parce que vous avez de l'admiration envers moi?
D'ailleurs, elle ne savait pas ce dont il parlait quand il disait voir une flamme dans ses yeux, elle ne se sentait pas du tout enflammée à l'intérieur...
-Vous voyez vraiment une flamme à l'intérieur de mes yeux? Je veux dire...encore? Moi, j'ai l'impression d'avoir vu mon monde naïvement et de me réveiller dans un monde qui me dégoute.
Tout la dégoutait, ces vulgaires bougies qui ne tenaient au meuble qu'à leur cire et des quelles on ne sentait même pas le parfum parce que des gros porcs venaient tout gâcher, emplir leur odeur de sa maison close. Ils s'imposaient, de toutes les manières qu'ils pouvaient. Summer réalisait qu'elle n'était pas supérieure à eux, elle s'était traitée elle même comme un insecte. Puis Saemon revint au sujet du ''grand'' trésorier, avait tenté d'organiser des contrats
d'assassinats, mais il avait échoué en se faisant refuser le travail par l'Ombre. La jeune femme se retourna en entendant les mots ''Milles pièces d'or'' Comme choquée, et non pas vraiment du montant, mais du culot de cette petite langue de bois. Définitivement, Saemon n'était vraiment pas rassurant... Tout ce qu'il faisait, c'était faire angoisser Autone qui ne trouvait as vraiment de solutions. Démissionner en prétendant ne pas avoir le temps? Ou alors dire que e travail ne lui plaisait pas du tout, que c'était trop difficile?
La jeune femme oublia de se garder un support près d'elle, au cas où son totem se ferait capricieux, ce qui arriva suite à un coup de vent qui la propulsée vers l'avant...évidemment, maintenant qu'elle faisait dos au corbeau. Elle se laissa tomber, la jeune femme avait dû apprendre qu'elle se blessait moins souvent lorsqu'elle ne tentait pas de se retenir. Puis elle attendit que le vent passe avant de se relever et de soupirer pour revenir au loup.
-Bon, d'accord admettons que ce n'est pas grave que je ne comprenne pas vos inquiétudes...Mais vous ne faites que parler de lui en mal...Je veux dire, je veux bien suivre vos conseils, mais je n'ai pas de solution en tête.
Et puis ce n'est pas comme si elle avait mal fait d'accepter, elle ne pouvait pas avoir que quelques semaines plus tard une porte de sortie se présenterait sous le nom du corbeau. - Si j'avais eu votre proposition avant...j'aurais préféré cent fois travailler pour...ou avec vous peut importe. Mais c'était devenu trop tard, trop compliqué...
Autone évitait de regarder l'aigle, elle avait honte de pratiquer ce métier...maintenant. -Et si je n'ai pas donné de réponse...c'est parce que j'ai peur d'abandonner ma maison close...et c'est de...de l'orgeuil.
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| Sujet: Re: Quand on ne fait pas attention à où l'on met les pieds...( PV Saemon/ terminé) Jeu 2 Oct 2014 - 18:20 | |
| Ses paroles avaient eu l'effets escompté. Il n'aimait pas voir la matrone ainsi, les yeux noyés, vibrant de doutes et de question, mais il savait que s'il n'avait pas prit la manière directe, voir la manière forte, elle aurait sans nul doute contesté ses inquiétudes sans donner de sérieux à la conversation... Comme toute ces fois ou elle s'Amusait avec lui, avec sa maladresse et son inconfort palpable. Pour l'assassin, ce n'était pas une vengeance, même si d'un certain point de vu, cela ressemblait à un règlement de compte. Non... L'assassin N'était pas cruelle, il ne se plaisait pas devant la douleur des innocents, qu'elle soit physique ou émotionnelle. En ce moment, c'était bien ce que l'Ombre espérait empêcher en fait... Et puis, si le vieillard se sentait bel et bien menacé, il ne lésinerait probablement pas sur les moyen pour les mettre à terre, que cela soit moral ou pas. Et puis, il savait bien que même s'il eu souhaité lui annoncé le tout délicatement, il n'aurait pas put. Pas tant que cette femme possédait sur lui cette influence néfaste à sa conduite régulière.
Il soupira, encore. Une expiration se rapportant d'Avantage au râlement. Sifflant le long de sa gorge jusqu'aux oreilles d'Autone. Elle ne comprenait pas, alors pourquoi insistait-elle pour qu'il lui explique la raison de son dévouement? Il n'avait pas un million de façon de lui expliquer, il avait prit la plus directe et la plus claire, et pourtant, cela n'avait pas suffit à effacé incompréhension logée sur le visage de son interlocutrice.
-Oui... Vous avez la flamme et elle brûle ardemment. Certaine femmes sont farouches, d'autre douce et délicate... Leur regards changent et se personnalises selon le vécu et le passé de ceux a qui ils appartienne, tout comme leur comportement. Et parfois, malgré tout, dans le regard fier de certaine, dans les yeux vif de d'autre, ou encore dans certaine toile de compassion qu'arbore celles qui aiment, je ne vois plus cette flamme, morte au creux de l'âme des femmes vaincus par la vie.
Elle comprenait sans doute la métaphores, il espérait vivement. Cette flamme, cette envie de vivre qui creusait les iris des survivantes, des Femmes au passé rude, mais au cœur encore bien solide... Malgré les pertes... Malgré la douleur... Malgré la tristesse... L'assassin avait croisé la route de serveuses, d'artisanes, de guerrières et de mères, tous abordant sur leur visage une joie feinte, alors qu'au plus profond d'elle même, elle se sentaient vide. Leur yeux de poisson mort de laissait rien brillé, seulement les larmes et les regrets. Il regarda Autone revenir vers lui. Il n'Avait pas put la rattraper, même s'il s'était élancé vers l'Avant. Malgré lui, il avait tout de même posé un pied devant lui, pareil à un réflexe étouffé. Elle paraissait confuse et s'était normal. Après tout, le vieil homme ne le montrait pas, il jouait bien son jeu, mais il ne pouvait pas duper un assassin expérimenté comme lui.
-La dangerosité... De Crissolorio n'est pas relative en l'homme en soit, mais plutôt à la situation actuel. Il est un vieil avare prêt à tout pour gagner de l'influence et du pouvoir. Pour l'instant, cela semble normal pour un homme fréquentant le palais. La différence est que contrairement au reste des bourgeois et des nobles, le trésorier possède assez d'or pour employer une légion d'assassin et d'espion... ET puisque la situation actuel est... Disons "chaotique", toutes personne souhaitant faire le grand pas est porter à tenter le coup sans grand risque, puisque l'Administration est débordé avec la guerre et ses conséquences...
Il l'écouta parler, aussi incertaine de ses dires que lui à son habitude. Il avait eu le temps de réfléchir à ce qu'il voulait dire, et tout ce qu'il avait à dire d'importait avait été dit. Il toussa dans son poing, étouffant un juron. Ce n'était pas le temps de flancher devant la demoiselle. Il esquissa un sourire un peu triste en entendant la nouvelle. Aurait-elle vraiment accepté son offre? Selon elle, oui, si cela n'avait pas été du jeu de hasard de la double offre d'emploie et... Son Égo. D'Ailleurs, la dernière déclaration semblait avait été douloureuse, laborieuse, comme une écharde qu'il faut retiré à un endroit sensible. Il prit doucement la frêle Femme par les épaules et baissa un peu sa tête. Son heaume avait beau couvrir son visage, cela n'empêchait pas pour autant l'assassin de vouloir la regarder dans les yeux. Et puis, sa voix se faisait déjà plus faible, être plus près de la femme aiderait à ne pas trop faire travailler sa voix.
-Je vous ai dit que vous pourriez garder votre propriété, Demoiselle Autone... Autrement... Je ne comprend pas... Ce que vous voulez dire?... En quoi votre orgueil vous empêche... Que changer d'emploi? Je comprendrais cette réflexion si... Si je vous demandais de danser nue pour moi par exemple... Mais ce n'est pas le cas...
Objectivement, ce n'était vraiment pas une bonne idée que l'assassin s'entoure de jeune femme comme il le faisait, surtout Autone qui avait ce don pour lui faire perdre les pédales avec seulement une caresse sur son dos. Néanmoins, de toutes les personnes qu'il connaissait, il n'y avait pas une autre Femme qui pourrait prendre la place de l'oiseau devant lui. De part ses promesses, son jugement et ses envies, cette Femme se détachait du reste du monde pour devenir Autone Summer, le Rossignole, la Matrone, la Flamme.
-Vous savez... Lorsque vous avez prit cette robe... La nuit de l'incident... J'ai remarqué votre réaction... LA réflexion dans laquelle vous associeriez le rouge au sang et la tentation m'était... Venu à l'esprit... Mais je me suis dit que vous comprendriez peut-être... Plus tard la signification du rouge... Le rouge flamboyant... Est ce...
Il toussa dans son poing encore une fois. Comme à son habitude maintenant, il essuyant son gantelet sur un pan de sa cape de façon machinale. Il reprit sa phrase, sentant de nouveau sa voix dépérir vers le ton laborieux qu'il abordait habituellement.
Est-ce... Le cas?... Avez vous compris... Pourquoi... Le rouge? |
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| Sujet: Re: Quand on ne fait pas attention à où l'on met les pieds...( PV Saemon/ terminé) Dim 5 Oct 2014 - 4:02 | |
| Autone l'écoutait parler en détournant le regard, elle sourit, puis elle rit doucement en échappant une larme qui ne demandait qu'à s'enfuir de son regard depuis un moment. Elle essuya rapidement cette petite goute, son orgueil lui faisait déjà assez mal comme ça, ce n'était pas la peine d'en rajouter en pleurant devant l'ombre. En y pensant, c'était un peu étrange de pleurer et de rire en même temps, mais les sentiments d'Autone étaient antithétiques. Elle se sentait complètement dépassée par ce qui lui était arrivée, elle n'avait pas l'impression d'avoir le contrôle sur quoi que ce soit. Le corbeau se montrait gentil, elle le prenait comme un compliment...Ce qui la rendait joyeuse, c'est que ce n'était pas un compliment sur son physique, ni son talent à séduire ou satisfaire un homme...Saemon lui parlait vraiment de son esprit, et la jeune femme pouvait compter sur les doigts d'une main les fois où dans sa vie on l'avait complimenté pour ce qu'elle était au fond d'elle...Et pas ce qu'elle faisait semblant d'être, ni la manière dont elle paraissait.
Il avait raison pour le vieillard, la langue de bois était avide de pouvoir et Autone était certaine que même si il pouvait et qu'il deviendrait L'empereur des hommes ça ne lui suffirait pas. Il lui semblait logique qu'il vendrait sa mère si elle était encore en vie pour monter d'un échelon dans la hiérarchie. La petite tenancière s'approcha de lui quand elle le vit tousser dans son poing, comme d'habitude et posa une main sur son bras en fronçant les sourcils, l'air un peu inquiétée. C'était sa manière de demander s'il allait bien. Puis l'ombre la prit par les épaules, se penchant légèrement pour pouvoir voir ses yeux. Elle put alors entrevoir un regard désolé derrière le casque et le masque d'Ombre. Comme si il trouvait triste qu'elle doive refuser pour de telles raisons. La jeune femme baissa la tête en l'entendant, il était vraiment direct.
-Non, vous avez dit que je pourrais les emmener avec moi...Sauf que...ce n'est pas si simple, elles n'ont pas envie de servir des hommes dans une taverne...Elles ont fini comme moi par trouver dans avantages, elles se sont faites une carapace et elles s'y sont attachées.
Sauf qu'Autone sentait son armure détruite et elle ne voyait plus rien de beau au monde. Elle n'avait aucune excuse réelle que son orgueil, que la peur. Elle n'était plus attachée à son établissement et encore moins à son métier.
-Danser nue pour vous aurait été moins difficile. Réfléchissez, moi, Autone, penser à abandonner la seule chose qui m'a été donné d'accomplir d'un minimum important...Pour travailler pour un homme.
Oh, il y avait bien plus que ça qui lui faisait mal, qui lui faisait peur mais elle ne l'avait pas dit encore:
-J'imagine que vous comprenez que je n'ai jamais envisagé ou prévu de faire ça de ma vie. J'ai toujours eu peur de devenir la femme, la fille ou la sœur d'un autre homme...J'ai été la fille, la putain d'un autre homme, mais ça n'a pas duré longtemps. La matrone n'appartient à personne...C'est juste, la matrone. Je sais que c'est idiot, que c'est fou, mais si je n'ai plus la maison close, qu'est ce que j'ai? Qu'est ce que je deviens? Je vais être l'employée d'un autre homme?
Autone en avait vécu des mauvais moments pour en arriver là, elle avait l'impression qu'elle méritait de posséder cette maison de joie...sauf que ce n'était plus une maison de joie, c'était une maison dégoutante de débauche, de luxure qui lui faisait mal. Elle détestait tout ce qui l'entourait lorsqu'elle y était, mais c'est vrai qu'elle ne demandait qu'à vivre et c'était difficile d'y arriver, de continuer.
La jeune femme l'écouta parler de la robe qu'il lui avait offerte, la robe rouge qui lui avait rappelé la chambre écarlate. Elle n'avait pas pensé qu'il l'avait fait exprès, elle s'était même donné l'ordre de ne pas y penser avant de pouvoir prendre du recul. Elle s'était dit qu'en fait, le loup avait probablement juste pensé que la couleur serait jolie sur elle. Mais apparemment, il y avait une raison précise, comme le blanc de la robe de phé signifiait son innocence. Elle voyait Saemon qui commençait à faiblir, et elle comprenait qu'il faisait référence au feu, celui qui allumait ses yeux. La petite femme lui offrit un sourire en regardant le trou de son heaume qui devait servir à lui laisser la vue. Elle en avait assez de parler à un casque, alors elle lui retira doucement, tentant de ne pas accrocher le masque métallique. La petit tenancière hocha la tête, elle avait compris et elle voulait aussi éviter au corbeau de parler plus.
-Oui, je comprend, mais tu es quand même un drôle de petit garçon.
La jeune femme rit un peu, elle espérait qu'il comprenne qu'elle reprenait le surnom qu'elle lui avait attribué à cause de sa maladresse.
-Je crois que tu as besoin de repos, Ombre.
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| Sujet: Re: Quand on ne fait pas attention à où l'on met les pieds...( PV Saemon/ terminé) Dim 5 Oct 2014 - 22:23 | |
| Il baissa les yeux. Il ne pouvait pas vraiment comprendre ce qu'une femme ressentait dans une pareil circonstance, pour des raisons évidentes. De ce que l'assassin comprenait, elle avait peur d'être rabaissé par un homme en ce liant à l'un d'eux. Elle préférait son état dégradant parce qu'elle était au sommet de l'Autorité et ne pouvait pas être écarté ou mise de coté par un homme... Du moins, métaphoriquement parlant... L'Ombre avait bien remarqué la carapace de la Matrone, celle que bien des femmes et des hommes arboraient tacitement, ignorant celle des autres, l'oubliant, faisant comme si la personne devant elle ou lui était honnête et parlait sincèrement. Le bouclier de la Matrone cédait peu à peu, il le sentait. Était-ce l'abandons de son bordel qui donnerait le coup de grâce au dôme qui protégeait le cœur et l'esprit de cette femme? Se rendre vulnérable un bref instant avec comme seul ancre une promesse d'un homme, le type d'être qu'Autone méprisait plus que tout? La chose qui semblait l'avoir tant bouleversé? Il secoua la tête doucement, toujours les yeux rivé sur le Rossignol.
-Vous ne travailleriez... Pas Pour un... un homme... Vous ne... Travailleriez pas... Pour moi... Mademoiselle Autone... Vous travailleriez... Avec moi... Et votre... Nom se retrouverait... Sur l'acte de propriété... Vous possèderiez... Le quart du... bâtiment... Avec Luna... Auphélie... Et moi même... Vous pourriez... Encore avoir... Une demeure...
Il avait grincé un peu des dent en l'écoutant répondre à son interrogation. Ce n'était pas une bonne idée pour l'assassin de mentionné la nudité d'Autone dans ses exemples. Évidement, en tant qu'homme, il ne pouvait se mentir: jamais il ne pourrait refuser de la revoir nue à ses côtés. Il pouvait mentir, se mentir en se disant que non, il résisterait, qu'il n'était pas comme cela... C'était inutile car c'était inéluctable et surtout, naturel. Il était un homme, certes troublé et inexpérimenté, mais il était malgré tout un homme, et Autone était une femme. Non seulement une femme, Mais une Femme qui avait tout pour plaire à un homme. Elle n'était pas d'apparence, bien que certain hommes l'ai réduit à cela. Elle avait un cœur, elle avait la flamme. L'assassin était chanceux, lorsqu'il y pensait. Les femmes les plus près de lui avait tous cette même flamme. Luna, Auphélie, et même certaine de ses employées... Mais toutes étaient différentes, tout comme le feu qui les animait. Luna était aussi énergétique que la foudre qu'elle invoquait, un peu trop souvent d'Ailleurs, et qui embrasait tout sur son chemin. Auphélie rappelait d'avantage la chaleur du foyer un soir d'hiver, chaud, chaleureux, calme comme la neige qui tombe du ciel. Mais Autone brulait, tout simplement. Sa présence réchauffait les esprit les plus engourdit, son esprit était vif comme une flamme bien nourrie... Et sa peau dégageait une chaleur bienfaisante, tel un baume sur une plaie.
Il regarda rapidement les environ lorsque la Matrone lui retira son heaume. Pas de signe de vie en vu, heureusement... L'homme figea et oublia aussitôt que son "visage" était "découvert" lorsqu'il entendit l'appellation d'Autone; "petit garçon". Ces deux mots suffirent à figé son esprit sur une boucle de questionnement continue. Pourquoi avait-elle dit cela de lui? Une mention de leur soirée sans doute... Petit garçon? Tant que cela? C'était franchement... Malaisant pour l'Ombre qui ne sut pas trop quoi répondre à cette affirmation. Était-ce une blague? Un clin d''œil à un agissement particulier? Non, il ne voyait que la soirée ou ils avaient couché ensemble. Sa gêne, sans doute, et son manque d'expérience. Petit garçon... Comment réagir à cela? En riant? Il s'en voulait toujours pour cette nuit, malgré ses efforts pour ne pas que ce soit le cas... Mai sil devait faire un effort, mettre cette nuit de coté, sans l'oublié. De toute façon, il n'en serait pas capable. Finalement, au bout de toutes cette réflexion qui ne dura qu'une seconde à peine, il se mit à rire. Un rire vrai, mais léger et incertain. Rire, c'était difficile de le faire quand cela n'Arrivait jamais et qui, de plus, se trouvait à être douloureux à cause de sa gorge.
Il balaya encore la zone des yeux, incertain, méfiant comme à son habitude. Il finit donc par s'assoir sur un banc près d'eux, expiant délicatement l'air contenu dans ses poumons. Elle avait raison... Encore une fois. Il se surmenait sans cesse depuis un bon moment déjà, le tout pour quoi? Pas grand chose en fait. Se contrôler était la chose la plus exigeante sur le moment, le reste passait en objectif secondaire, important, mais pas prioritaire.
-Pffff... J'aimerais... Prétendre le contraire... Mais j'en suis... Incapable... Je suis si... Las de tout... Ce chaos... Et je ne... Parle pas... Des Alayiens... Ou de la guerre...
Il plongea son visage masqué dans ses mains un moment, les coudes sur les genoux. Il était fatigué, mais son corps refusait de s'assoupir. Son esprit refusait de se taire. Les nuits d'insomnie se multipliaient à vu d'œil. Il ne voulait pas prendre de médicament, déjà que son addiction secrète consommait une partie de l'efficacité de son système nerveux. Il releva la tête, fixant Autone. Il avait chaud, il sentait qu'il sentait mauvais. Il voulait s'enterrer l'espace d'une années, avoir le temps de penser et dormir comme il le voulait, être bien un instant.
-Je ne suis... Qu'on homme... Après tout... J'ai mes limites... Je ne veux pas... Paraitre faible... Devant les oiseaux... Et je ne peux... Pas me permettre.. D'être faible... Au palais... Ma vie en dépends... Je reste... Au service... Du vieux... Pour des raisons... Stratégique... Et monétaire... Mais je crois... Que malgré tout... Je vais trancher... Franc à plusieurs... endroit... Parmi mes choix... De vie...
Les oiseaux ne montraient jamais leur blessure, jusqu'à ce que ces dernière ne les empêchent de voler. Rendu là, le volatile avait deux choix: accepter de l'aide, la peur au cœur et l'incertitude dans les yeux, ou bien ramper sur le sol, espérant s'envoler avant que tombe la nuit et avec elle, la mort de l'oiseau. |
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| Sujet: Re: Quand on ne fait pas attention à où l'on met les pieds...( PV Saemon/ terminé) Sam 11 Oct 2014 - 6:12 | |
| Un tiers du bâtiment lui appartiendrait? Un tiers de quelque chose d'honnête et de bon...serait signé par sa main...prouvant sa propriété. C'était un bon argument, ça et ne plus avoir à se prostituer mais elle préférait ne pas penser à ça...C'était la dure réalité, la vérité qu'elle ne voulait pas entendre. L'homme écouta le conseil d'Autone en s'asseyant à un banc, il parlait de lassitude...Il avait l'Air de ne pas vouloir admettre qu'il était fatigué...En fait, le corbeau parlait du loup qui le tourmentait, c'est ce que la petite matrone avait compris du moins. Sauf que ce que voulait dire Autone par se reposer c'était rentrer chez lui et pas pour travailler, pour dormir et longtemps pour ensuite reprendre du poil de la bête.
En fait, Autone avait les mêmes soucis que le loup, elle ne voulait pas qu'on sache qu'elle était fragile, ni dans sa maison close et encore moins au château. Mais Ombre semblait plus affecté qu'elle n le croyait...Comme si il y avait plus que juste des petits problèmes physiques liés au déséquilibre des totems. Elle ne lui avait pas demandé tout les symptômes qui l’affectaient, mais elle devinait à sa manière d’agir et logiquement par rapport à ce qu'il lui avait dit sur le totem du loup que ses sens étaient probablement excessivement décuplés. Ce devait être désagréable...peut être était-il trop souvent malade? Il avait vomi le soir où tout avait été chamboulé...
-Le chaos? Faible? Qu'est ce que tu veux dire...J'ai ...j'ai été forcé de remarquer que physiquement, quelque chose n'allait pas chez toi mais tu n'en parles pas. Tu tousse...tu crache et tu fait comme si rien ne s'était passé. Tu as l'air fort, du moins visiblement tu veux paraitre fort.
Oui, c'était bien propre à Ombre de cracher du sang et de faire comme si tout était normal. Sauf qu'en y repensant, la jeune femme réalisait qu'elle ne lui avait jamais demandé s'il allait bien par rapport à ses toux.
-J'imagine que tu veux parler des totems qui sont capricieux, mais...Pourquoi aurait tu l'air faible?
La jeune femme le regardait, les sourcils un peu froncé. En fait elle était un peu inquiète, elle craignait ne jamais s'être demandé même silencieusement si il se sentait bien et pas que physiquement...Elle avait vu ses cicatrices, entendu sa voix meurtrie, elle avait bien pu observer ses brûlures à leur rencontre mais elle ne le connaissait pas assez pour savoir qu'il ne se sentait pas bien. Summer avait vu ombre comme un homme, comme un assassin et comme un tenancier. Elle avait songé que pour être aussi habitué à la mort et à la souffrance, il fallait avoir eut son lot de ces deux derniers. Elle s'était demandé ce qu'on lui avait fait, pas ce qu'il avait pu vivre, ressentir. Et pourtant, c'est bien la seule chose qui comptait...
-Des choix de vie? Tu as pris des décisions importantes?
Tout comme Autone devrait bientôt en prendre une...devrait se dépêcher de se décider d'ailleurs, si il n'était pas déjà trop tard. Elle savait déjà ce qu'elle désirait, il ne restait qu'à se convaincre que c'était la meilleure chose à faire et à l'assumer. Autone n'était pas bien, elle ne se sentait pas bien mais elle n'avait parlé et pensé qu'à elle ces derniers temps. Penser, mais pas constructivement...Elle avait l'impression que tout ce qu'elle pouvait faire c'était se plaindre...mais silencieusement et calmement. Elle ne pouvait se plaindre à personne d'autre qu'elle même. La jeune femme avait beau chercher un coupable, la seule vivante qui restait était elle...La matrone pouvait blâmer Yvia ou le client qu'elle avait tué, ça ne changerait rien du tout, elle n'était pas moins responsable de la mort de l'assassine, elle n'avait pas glissé plus doucement ou moins agressivement le couteau sous la gorge de l'ombre blanche.
-Ombre...
C'était un homme généreux, il était venu quand elle l'avait appelé, il s'était débarrassé des corps et respectueusement...Juste le fait d'avoir été présent au pire moment...Autone l'appréciait.
-Est ce que vous allez bien?
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| Sujet: Re: Quand on ne fait pas attention à où l'on met les pieds...( PV Saemon/ terminé) Mar 14 Oct 2014 - 17:17 | |
| Oui, il toussait, et oui, il faisait comme si rien n'était. Il n'y avait rien à faire pour guérir cette blessure au su de l'assassin, alors il supportait la douleur et les inconvénient sans broncher. L'homme dévisagea la matrone un moment. Il était certain de ce qu'il avait entendu, mais en même temps, son cerveau n'arrivait pas a coordonné cette nouvelle information. Elle... S'en faisait pour lui? Vraiment? Il ne savait pas trop pourquoi, mais il n'allait pas chercher à comprendre. Malgré son énergie quasi illimité à cause des troubles magique, l'assassin se sentait plus fatigué que jamais. Il n'avait pas la force cette journée là de songer. Le chaos était la depuis bien longtemps, bien avant le débarquement du Néant. L'Ombre passait outre ces problèmes, il me pouvait s'arrêter, pas maintenant. Il avait trop à faire, trop à réaliser pour tout mettre de côté pour l'instant.
-Non les... Les totems... Mon totem... n'a rien à voir... Avec mon... État... J'ai juste... Trop de chose... En tête... Et sur le... Cœur... C'est tout...
Des décisions importante... Il en avait eu son lot... Le faisait elle exprès ainsi faire fit de... Cela le frappa soudainement. Non, elle ne savait pas. Elle ne savait rien de lui, sinon ce qu'il s'efforçait à montrer. Elle connaissait le paraître, mais pas l'Être. Par les Esprits... Il avait vraiment joué le jeu de l'homme invisible avec Autone? Vraiment? C'était... troublant. Il était tellement habitué à ne pas exister et à s'oublier lui même qu'il le faisait à présent sans même y penser. Il comprenait pourquoi elle pouvait être aussi incertaine à son propos. Il pensait laisser filer quelques informations sur son compte par moment alors qu'en réalité, seul des parcelle de son alter égo était effrité au passage. Rien sur l'homme qu'il était, ou sur les réflexions qui l'importait, ou encore sur ses agissements et ses motivations réelle. Il était vraiment une Ombre... Il y a quelque temps, il se serait réjoui devant pareil constat. C'est ce qu'il avait toujours voulu, un anonymat des plus parfait. Cependant, maintenant qui vivait réellement, il était attristé devant pareil égocentrisme de sa part. Ne devait il pas y avoir une confiance réciproque entre deux personnes proches? Bien sur que oui. L'assassin se sentait coupable, coupable d'avoir gardé le silence. Mais il me pouvait pas faire autrement, il ne pouvait pas se permettre d'hurler sa peine, de montrer à tous son cœur meurtrie. Il était un monstre et il savait que rien n'y changerait dans l'immédiat. Mais alors, devait il mentir à Autone? Lui dire que ce n'était la devant ses yeux que le triste résultat de la magie altérée? Non. Après réflexion, il ne pouvait pas faire pareil chose. Il soupira. Encore, toujours. La douleur lécha sa trachée, encore, toujours.
-Il y a... Un ans... De cela... Mademoiselle Autone... J'aurais pu... Fêter... treize ans... Treize ans passé.. Seul... Terré dans mon... Repaire... Sans âme... Qui vivent... Pour me tenir... Compagnie... Ni humain... ni animale... Oui... Mademoiselle... J'ai prit... Beaucoup de... Décision importante... toutes en moins... D'un an.... Le chaos... Lui... Est aussi vieux... que mon monde... il est né... Avec moi... Et à crut... A chaque fois... que par ma... main... Le sang fut... Versé...
Il affermit le regard qu'il lançait à Autone. Elle pourrai peut-être enfin comprendre pourquoi il se sentait ainsi, comme un poisson sur la terre ferme, un oiseau au aile coupé. Il aurait voulu pouvoir s'envoler sans demander son reste, disparaitre de la surface de la planète. Il devait se calmer. Mettre un frein a ses projets, à ses ambitions, se poser un instant, guérit ses ailes et enfin décider à savoir s'il s'envolerait, ou s'il plongerait dans les ténèbres, le bec brisé contre la pierre froide du sol, ou le plumages chauffé par le doux soleil.
"Ombre"
Il sortit encore une fois de sa rêverie, perturbé de réaliser qu'il se trouvait toujours dans le petit jardin de la zone marchante de la même ville où il avait grandit. Son esprit était partit loin... Il ne devait pas laisser pareil chose se reproduire... C'était tr;es dangereux après tout, d'être ainsi tête en l'air. Il baissa la tête lorsque la matrone lui posa la question. Cela n'en était pas une quant à lui, mais plutôt une incitation à déballer son sac. Le Rossignol n'était pas dupe après tout, elle avait surement remarqué ses airs des derniers temps. Cette femme l'avait accepté malgré toutes ces étrangetés. Elle ne lui avait jamais rien demandé qui aurait pu abuser de sa promesse. La nuit du triple meurtre, elle n'avait pas abuser, mais bien au contraire. Pour l'Assassin, c'était une femme honorable qui se tenait devant lui, et rien de l'en ferait démordre. Il secoua doucement la tête de gauche à droite, délicatement, un simple petit geste qui voulait tout dire. Il sentait une boule de feu croitre dans son torse. Il était las de temps de chose, c'était là des plans pour devenir fou. Littéralement.
-Je... Je suis... à terre... Mais je ne... Je ne peux... Pas juste tout... arrêter... Je ne PEUX pas... Je ne peux... Pas juste... Partir... Comme je l'ai... Toujours fait... Je suis maudit... J'aime... Alors si je... Je quitte... Ce ne sera... que plus douloureux...
Il toussa encore une fois, inspirant lentement. Un long sifflement accompagna ce geste, rendant la scène encore plus inquiétante. L'odeur du sang, omniprésente, ce fit encore plus forte dans ses narines. Il ne se sentait pas bien. Soudainement très fatigué, il déposa ses coudes sur ses genoux et enfouie sa tête à la face métallique dans ses mains. Ses yeux étaient humides, et Autone n'Avait pas à voir cela. Elle n'avait pas à le voir ainsi. Faible. |
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| Sujet: Re: Quand on ne fait pas attention à où l'on met les pieds...( PV Saemon/ terminé) Sam 18 Oct 2014 - 5:39 | |
| C'est tout? Est ce qu'il avait seulement une idée de la signification du mot ''trop''? Et à l'entendre parler, les choses dont il parlait n'étaient pas tellement positives. Mais...C'est tout? Autone réalisait à quel point elle ne savait rien de l'Ombre...Elle n'avait pas posé de questions, ça n'avait jamais été le temps de le faire. Ne parlons pas de leur rencontre, même si elle s'était bien demandée qui lui avait fait toutes ces cicatrices sur le corps. Et à leur deuxième rencontre, ni Autone ni Ombre n'avaient envie de parler de l'assassin, et c'était compréhensible. Au final, ils ne s'étaient connus que dans des moments trop agités et la jeune femme n'avait jamais vu ses blessures...Et s'en était pourtant douté. Summer avait l'impression de ne pas être la seule à laisser guider son instinct par l'orgueil. La petite matrone le regardait, les yeux pleins de compassion. Elle ne savait pas quoi lui dire, il était triste, bien plus qu'elle ne l'était.
Il semblait dire qu'il aurait préféré ne pas avoir de sentiments du tout, puisque le peu de bonheur qui lui avait été donné était venu accompagné de la souffrance. Mais c'est horrible, de ne rien ressentir du tout...La jeune femme avait des sentiments négatifs, beaucoup, mais elle préférait milles fois cela à devenir engourdie. Si elle pouvait encore ressentir un peu de joie, ça ne lui dérangeait pas d'avoir mal le reste du temps.
La jeune femme baisa un peu la tête en entendant le mot ''maudit''. Non, c'était impossible, personne ne peut être condamné à rester malheureux. Certaines choses sont écrites dans les étoiles, mais comment des choses aussi petites et aussi lumineuses peuvent condamner quelqu'un au malheur éternel? C'était faux, Summer ne pouvait pas croire qu'il n'y avait pas une toute petite impasse quelque part, même dans une autre vie...
Elle le vit enfouir sa tête dans ses mains, mais cette fois, on aurait dit qu'il se cachait. Qu'est ce qu'il lui faisait? il boudait? La petite matrone mordit sa lèvre pour s'empêcher de rire, elle avait bien choisi le surnom qu'elle lui avait donné. La jeune femme avait compris, mais elle ne savait pas trop comment réagir. Elle avait bien pleuré devant Saemon, beaucoup plus qu'elle ne s le serait permise si ce n'était pas de la situation...Autone le regarda, un peu désolé, quelques secondes avant de déposer sa main sur la tête du corbeau un instant pour la passer dans ses cheveux. Elle voulait l'inviter à relever la tête, mais il pouvait refuser.
- J'ai vu les marques sur ton corps Ombre...J'ai fait l'innocente. Je ne te dirai pas que j'en ai vu d'autres, il y a beaucoup d'hommes qui ont des cicatrices...Mais ça, ce ne sont pas des marques de combat.
Il y en avait beaucoup trop pour que ce soit issus de combats. Saemon n'était pas faible, il ne se serait pas laissé faire à ce point là. Il aurait vraiment fallu qu'on soit en position de supériorité par rapport à lui ...
-Je ne suis pas dupe, je sais que ça, ça fait mal.. Et j'imagine qu'avoir des morts sur la conscience n'est pas léger ...J'en ai à peine un petit aperçu...et je ne le supporte pas.
La jeune femme se dit que comme elle arrivait à s'engourdir à la prostitution, Saemon pouvait s'engourdir au meurtre. Mais ce n'était pas du tout comparable, Autone le savait à présent. Elle savait aussi qu'il fallait être fort pour pouvoir commettre un meurtre...et ne pas en mourir. Et Je ne parles pas de force physique.
-Je ne sais pas ce qui t'attristes...Je ne sais pas si je peux y changer quelque chose...Mais si il y a quoi que ce soit que je peux faire pour t'aider, ça me fera plaisir.
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| Sujet: Re: Quand on ne fait pas attention à où l'on met les pieds...( PV Saemon/ terminé) Jeu 23 Oct 2014 - 7:42 | |
| Il sentit les doigts d'Autone s'enfoncé dans la broussaille des ses cheveux sombres. Avant sa capture, il portait ces derniers attaché, puisqu'ils frôlaient le milieu de son dos. à présent, il devaient mesurer une dizaine de centimètres, voir un peu plus. C'était une sensation... Particulière. Il ne brocha pas, même devant l'étrangeté de la sensation. Il n'avait jamais reçu pareil caresse, pourtant commune et anodine chez les gens dit "normaux". En fait, Autone avait fait beaucoup de chose que personne d'autre n'avait fait pour lui auparavant, et il ne pensait pas uniquement au point de vue sexuelle. Tout était dans sa façon d'Agir avec lui. Son regard, ses gestes, le timbres de sa voix même... Ou peut-être que c'était lui, le fou, qui s'imaginait pareil divagation... Oui, c'était possible. C'était possible que cette femme agisse avec lui comme elle agirait avec d'autres. En fait, cela était plus que possible, mais plausible. La matrone avait la main en ce qui avait à trait au caractère des hommes, peut-être agissait-elle aussi gentiment avec lui parce qu'elle se sentait redevable pour la nuit de la chambre Écarlate...? Encore une fois, malgré la logique du raisonnement, l'Ombre ne fut pas pour autant convaincu de sa réflexion. Il semblait simplement incapable de penser qu'Autone pouvait avoir un comportement manipulateur avec lui. Certes, elle le taquinait très souvent et riait de ses malaises, mais elle n'allait jamais plus loin que cette limite, ce qui démontrait du respect de sa part pour l'homme en noir. Encore d'autre gestes scrutés à la loupe par l'assassin, trop méticuleux pour simplement laissez aller les choses et apprécier une journée dans sa vie.
L'air grave, il releva lentement la tête pour planté ses poignards doré dans les yeux de la matrone. Il sentait ses yeux piquer, comme s'il était sur le point de pleurer... Encore... Il ne voulait pas pleurer, pas devant elle. Il était tout aussi orgueilleux de la femme, mais en plus, il était un homme, ce qui empirait grandement sa conception face aux pleures. Il se sentait toujours ridicule de pleurer. Ses victimes pleuraient lorsqu'elles voyaient arrivé leur fin, lui, non. Jamais. Jamais depuis des lustres. Il n'avait jamais pleuré sur son sort, mais tout cela avait changé quelques mois plus tôt. Depuis le début de son "humanisation", il n'avait eu cesse de se sentir déboussolé, triste et amer face à ses actes passés. Tout ca avec commencé avec Jeönyr. En effet, sa rencontre avec son frère l'avait profondément marqué. Puis le vampire avait coupé court dans l'arrogance de l'assassin. Nalaïa avait prit le relais en le laissant redevable pour sa vie qu'elle lui avait préservé. Cette femme avait réussit à lui faire retirer son masque, chose qu'il ne pourrait plus jamais faire d'ailleurs. Il avait perdu son visage... Perdu aux mains d'hommes sans cœur, cruelle, jouant avec la douleur comme un troubadour et son instrument. À chaque note, une nouvelle souffrances, jusqu'à ce que la mélodie se compose d'elle même, découlant comme la plus limpide des cascade...
-La mort... N'est rien... Mademoiselle...
Il étouffa un léger rire, se fadant en sourire amer, puis disparu comme il était arrivé.
-J'ai mainte fois... Souhaité mourir... Lorsque la... Douleur est telle... Qu'elle insulte... La mort et... La vie... D'un même geste... Laissant... Un esprit brisé... Moins que vivant... Moins que mort... Un corps vide... Une carcasse possédant... Encore... un souffle et... Un pouls...
Il continuait de dévisager son interlocutrice sans broncher. Il aimait détailler ses traits. Il les conaissait par cœur, si bien que si ses talents en dessin n'étaient pas si... Basique... Il pourrait reproduire parfaitement le visage de la matrone sur papier.
-Tuer... Est une autre... Chose... Lors d'un assassinat... Et non pas... D'un meurtre... Ou un affrontement... Comprenez la différence... Mademoiselle... L'assassin perd... Une partie... De son humanité... Il devient... À chaque fois... Un peu moins... Humain... Il perd sa... Compassion... Son respect... Il devient un monstre...
Il marqua un silence. Il se rappelait très bien de l'état de son esprit lorsqu'il était âgé de près de vingt cinq ans. Sans son code, il aurait put tué homme, femme, enfant, indistinctement. Son cœur était si froid à cette époque... Glacé comme les montagnes de Glacern.
-Mais dans mon... Mon cas... Un peu après... Que mon cœur... Ai cessé... D'être chaud... Et accueillant... À ce moment exacte... Une petite fille... Une gamine... à été capable... D'embraser une forteresse... De glace... Sans l'ombre... d'une misère... Elle est devenu... Un peu comme... Mon lien... Avec les autres... Elle est... Mon humanité...
Encore une fois, un sourire passa rapidement sur le visage de l'assassin, cette fois ci remplacé par un sanglot. Ses yeux brûlaient, et sa cœur lui piquait affreusement. Il toussa pour dégager cette dernière. Un peu de sang atterrie sur le sol malgré la tentative de l'Assassin pour bloquer ce dernier... Il baissa les yeux, honteux de tant de chose à la fois.
-Je suis revenu... J'ai refusé... De mourir... De me laisser... Mourir... Afin de retrouver... La Lune... Qui éclaire mes nuits... Je ne pensais... Pas... Avoir la chance... De rencontrer... À la fois... Une étoiles... Et un soleil... Pour... Pour me guider... Des jours durant...
Il releva la tête, essuyant sans se cacher les quelques gouttes qui perlaient à ses yeux.Il avait honte, mai sil laissait les mots affluer. Cela lui faisait le plus grand bien. Pas physiquement, évidement, mais psychologiquement. Il soupira en se relevant, devenant de nouveau une colonne immaculé devant la petite femme. Il lui prit délicatement les mains, cherchant quoi dire afin que cela ne semble pas étrange ou déplacé. Parler de lui était facile, contrairement au reste.
-Vous m'écoutez... C'est déjà... Beaucoup trop... Vous demandez... Mademoiselle... Je m'excuse... Je me sens... Pitoyable... En ce moment... D'ainsi geindre... Devant vous... Je dois... ressemblez à... Un vrai guignol... Un "petit garçon"... Comme vous dites... Honteusement... Si vrai...
Il toussa dans on poing, cillant à son inspiration. La tête lui tournait légèrement. Il tenta de se ressaisir en prenant une grande inspiration, mais les odeurs qui affluèrent stoppa net ce geste, qui devint un étouffement des plus douloureux pour l'Ombre. |
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| Sujet: Re: Quand on ne fait pas attention à où l'on met les pieds...( PV Saemon/ terminé) Lun 27 Oct 2014 - 4:54 | |
| Autone avait presque oublié à quel point le corbeau pouvait se montrer dur quand il le voulait...avant qu'il ne plante ses yeux dans le regard d'Autone. Et l'ombre lui répondre que la mort n'était rien...était tout simplement troublant. La jeune matrone le regardait d'un drôle d'air, un peu d'inquiétude mais aussi de la peur et de l'incompréhension. Elle comprit alors pourquoi il se disait fou...Summer avait vu son trouble, ou plutôt l'avait survolé, comme si elle croyait avoir compris que certaines personnes tristes se croyaient folles...Elle en avait vu, des gens tristes, un peu étranges...Jusqu'à maintenant, pour elle, c'était comme normal qu'un homme blessé de la tête au pieds agisse de cette façon. C'est parce qu'elle ne s'était jamais raiment rapprochée de lui.
La mort n'est rien...savait il seulement ce que rien voulait dire...le néant, l'absence...ou bien les choses futiles et sans importances. Alors qu'Autone culpabilisait d'une vie qu'elle avait été forcée d'enlever. Et ils ont beau dire qu'on a toujours le choix dans la vie, c'était un choix dans la mort. Et si penser à la mort...à se donner ce présent était un signe de folie, les maisons de joie devraient peut être changer de nom. Autone y avait pensé dans les moments les plus critiques, mais elle avait toujours eu l'idée et le désir de la vie dans ses rages. Parce que chercher la vraie mort alors qu'on se sent inerte est stupide, ce qui est enrageant, c'est de ne pas trouver la vie.
Elle ne le regardait plus, elle ne voyait qu'une masse blanche et grise un peu floue qui devait représenter son visage. Elle ne faisait qu'écouter les paroles qui lui faisaient peur. Autone avait effectivement de la difficulté à différencier un assassinat d'un meurtre. Elle connaissait les mots, leur signification mais à quoi bon mettre un sens distinct à ces deux choses? Dans les deux cas, quelqu'un mourrait et dans les deux cas, il fallait être un peu fou, au moins un peu, pour être capable de commettre un acte pareil.
La gamine était plus importante qu'Autone ne pouvait se l'imaginer. Elle réalisait que le corbeau pesait tout les mots qu'ils prononçait. Sa pupille, était bien significative...son humanité...Autone entendit une respiration saccadée et sortit de son état un peu second...Il pleurait, ou plutôt, il sanglotait. De l'inquiétude teinta l'expression d'Autone qui posait sa main sur la joue métallique de l'Ombre. Les arrêtes en acier l'empêchaient d'essuyer les larmes de l'homme, ce qui fit sentir la matrone impuissante. Alors qu'elle retirait sa main pour chercher si elle avait un mouchoir, le loup s'était mis à tousser. La jeune femme vit le sang sur le sol seulement après avoir brièvement fouillé son sac. Elle avait bien un bout de tissus, mais Saemon continuait son monologue.
La petite matrone lui sourit, malgré sa froideur, il était gentil...Il était plus facile de deviner que ses intentions étaient bonnes, qu'il ne faisait pas des compliments pour paraitre, impressionner ni séduire. Il était debout, se dressant devant Summer qui était habituellement frêle. Elle se leva, en profitant de tenir ses mains pour glisser le mouchoir qu'elle tenait déjà dans celles du corbeau.
-Les petits garçons ont peur de la vérité et ne veulent pas marcher sur leur orgueil...ni pour les gens ou les causes qui leur tiennent à cœur. Je ne voulais pas vous offenser...je me moque de tout les hommes ...et ce n'est pas personnel...
La jeune femme soupira en baissant la tête quelque secondes, elle n'était pas là pour parler d'elle et de son mépris. En relevant la tête, elle regarda l'Ombre dans les yeux, au risque de croiser un regard rude et froid.
-Vous n'êtes pas un monstre Ombre! Les monstres ne s'adoucissent pas grâce aux petites filles, les monstres ne protègent pas les gens menacés par une guilde d'assassins et ne créent pas de nid pour aider les oiseaux. Les monstres et les oiseaux sont différents. Et vous êtes un oiseau.
La petite matrone pesait ses mots, le sujet était délicat et elle avait peur d'offenser le corbeau.
-Vous avez besoin de repos...et pas de vous asseoir sur un banc dans un parc. De sommeil, dans un lit au nid de l'oiseau. Je sais que vous ne dormez pas longtemps...Vous étiez parti tôt, le matin...Mais parfois, étrangement...se coucher et observer le toit...ça ne fait pas de mal.
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| Sujet: Re: Quand on ne fait pas attention à où l'on met les pieds...( PV Saemon/ terminé) Mer 29 Oct 2014 - 16:40 | |
| Il inspira doucement afin de ravaler ses larmes. Il en avait trop fait. Il avait continué de parler de lui, de sa petite personne. Encore. Toujours. L'Ombre n'avait jamais pensé que partager sa vie avec d'autre pourrait être aussi difficile, aussi souffrant. Vivre en société... Faire semblant d'être heureux parmi là masse, alors qu'à l'intérieur, il était vide. Il n'avait pas eu une journée ou Luna et lui avaient pu parler seul à seul, comme il l'avait fait chaque jour ayant suivis leur rencontre, et ce, jusqu'à son départ et sa disparition. Sous peu, il irait chasser avec elle, l'événement était déjà organisé; ils quitteraient bientôt. Mais sur le moment, il n'était pas question de Luna et lui, mais d'Autone et lui.
Il se plaisait à trouvé une certaine vérité dans les dires de la matrone. Il savait qu'il y avait des choses du passé qui ferait de lui un être ignoble et que rien ne pourrait rattraper. Néanmoins, Autone avait raison sur un point, il était plus un oiseau qu'un monstre. Certes, un sombre oiseau, charognard et opportuniste, mais un oiseau tout de même. Une petite créature noire appréciant le vent, le soleil, les nuages et... Les caresses... L'assassin de demandait bien qu'elle serait les paroles d'Autone si cette dernière apprenait à propos de son passé... Luna n'avait rien dit, car elle l'aimait, mais qu'en était il de cette femme? Aurait elle la force d'outrepasser l'abject nature de son existence atemporelle pour ne se concentrer que sur le présent?
-Je suis un... Un petit garçon... Qui a brisé... Beaucoup de chose... Dans sa vie... Mais...
Une violente quinte de toux le prit soudainement, le forçant au silence. La douleur lui arracha une larme alors que sa respiration sifflante redevenir peu à peu constante et posée. Elle avait raison, encore une fois. Il devait aller se reposer, il le savait. Il ne dormirait pas, il en était convaincu, mais peut être qu'être allongé ou tout simplement as dit sur quelque chose de moelleux l'aiderait à se détendre... Certes, il dormait mal dans son lit à l'auberge, mais rien ne l'empêchait de dormir ailleurs... Ou de se préparer un lieu adéquat à ses caprices... Il se leva, résigné. L'Ombre reprit le casque qui faisait de lui l'Aigle et le remit délicatement sur sa tête. L'interdiction de la magie et le calme palpable au Nid avait finirent par convaincre l'assassin de l'inutilité du rôle qu'il endossant actuellement. Ce métal n'était pas perdu néanmoins, pas plus que les bottes enchanté qu'il avait aux pieds. Un peu de travail et il pourrait transformer cet accoutrement en équipement pratique. Il n'était pas du genre à jeter du bon acier par les fenêtre, surtout quand il avait la possibilité de récupérer pareil métal.
Il inspira lentement, et expira délicatement, de coté afin de ne pas risqué de cracher du sang au visage d'Autone suite à une toux spontanée. La matrone devait avoir vu sa dose d'hémoglobine pour le temps d'une vie, sinon plus. Elle n'était pas comme lui, elle pouvait être sauvé. Elle avait été ravagé par un mal différent de celui qui l'avait rongé tôt dans sa vie. La douleur avait été différente. Les cicatrices étaient différente... Et les soins requit pour ces blessures étaient tout aussi différente.
-Vous... Avez... Raison...Mademoiselle...
Il prit une pause, brève, afin de demander un minimum à sa gorge.
-Je ne... Veux pas... Dormir... Ou fixer... Un plafond...
Il ne voulait effectivement pas se cloitrer de nouveau au fond d'une chambre. Il avait fait cela toute sa vie et maintenant que son existence semblait prendre un tournant intéressant, il n'allait certainement pas recommencer à s'isolé au premier signe de fatigue de sa part. Il leva les yeux au ciel. Il était dégagé, bleu, sans nuage, probablement une soirée magnifique pour regarder les étoiles. C'était un avantage au niveau des canicules pour un rôdeur comme lui, car les nuits étaient belle, donc les déplacements étaient plus facile. Les étoiles étaient toujours là pour le guider, comme des balises silencieuse déposé par les Esprits dans le ciel. Tant de légende sur eux, et uniquement des spéculations scientifiques jusqu'à présent. Oui... C'était décidé pour sa soirée, il allait se détendre... Un bon repas, peut-être un peu d'alcool. Sa dose de curare bien évidement... Tout pour être bien...
-Je préférais... Regarder... Le ciel... Plutôt... Que des... Planches... De bois...
Il redescendit son regard sur le Rossignol. Et elle? N'était-elle pas fatigué, voir exaspéré de travailler sans cesse pour les autres? Elle pourrait tout aussi bien profiter d'une soirée de détente elle aussi, qui de plus lui épargnerait une nuit à son bordel...
-Si vous... Voulez... Mademois... Mademoiselle... Autone... Je pourriez... Me rejoindre... Ce soir... Je serai... Perché... À la ci... Cime du Nid...
Il s'inclina légèrement devant elle, lança sur son départ;
-Songez... À mes... Paroles... Mon invitation... Crissolorio... Et mon... Offre... J'attends touj... toujours... Votre réponse... Je vous... Souhaite... Une bonne... Fin de... Journée... Mademoiselle...
Il avant pensé la serrer contre lui, la remercier de sa présence, de son écoute, mais il s'en était trouvé incapable. Quelque chose d'inconnu de freinait. Étrangeté qu'était les relation sociale. Beaucoup de non-dit, beaucoup de désir étouffé, beaucoup de secret gardé très profondément en soit, terré dans le silence, assourdissant silence.
Rp fini pour moi |
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