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| Une petite réunion de famille (PV Matis) Mi Avril | |
| Auteur | Message |
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Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Une petite réunion de famille (PV Matis) Mi Avril Dim 28 Sep 2014 - 18:43 | |
| Où devait-il les retrouver déjà? Dans une clairière oui. Le sergent nommé Raphäel avait voulu rassembler des informations à propos du vieillard dans les environs, et avait dispersé son unité pour faire cela plus discrètement. Cela avait duré environ uns semaine, et sincèrement Christan n'était pas mécontent de la solitude mérité qu'il avait pu obtenir ainsi... Mais bon comme il fallait bien reprendre la traque à un moment où à un autre le sergent Raphäel qui avait du obtenir quelques informations solide a décidé de mander un message pour faire prévenir tout ses hommes qu'il fallait reprendre tout cela de façon plus active...
Sincèrement Christan ne se considérait absolument pas sous les ordre de qui que ce soit à part l'unique, et les serviteurs du Néant. Il semblerait d'ailleurs que le sergent qui a voulu participer à la traque du dénommé Tobold sans doute pour se faire bien voir l'avait bien compris. Cela, et le fait qu'il vaudrait mieux éviter d'avoir de la maille à partir entre eux (un conflit) pour finir cette traque au plus vite. Un homme sans doute intelligent, a ce que savait Christan c'était un ancien impie d'Armandéen récemment convertis. Comme quoi c'était là la preuve que la rédemption était possible pour tout le monde même s'il ne pouvait s'empêcher de ressentir un certain mépris dissimulé envers ce jeune sous officier.
Mesuré car malgré le fait que ce sergent n'était pas un vétéran, et n'avait sûrement pas une telle maîtrise martiale que lui, il avait l'air d'être un croyant solide. Malgré le fait qu'il n'avait pas été élevé dans les traditions alayenne, et le culte du Néant il semblait vouait une dévotion qui n'était pas loin d'égaler la sienne. Si Néant l'avait gratifié d'un tatouage presque aussi important que le sien c'est qu'il y avait bien une raison derrière. Puis ce sergent semblait témoigner un certain respect envers les alayens de sang pur, et était animé d'une certaine colère... Toujours appréciable que cela.
Colère... Oui l'animosité n'est-elle pas une bonne chose? Weren ne savait pas par contre à qui l'homme en voulait, mais quelque chose lui disait qu'au final la haine est un puissant moteur pour un guerrier. Qu'il exprime sa haine sur ses ennemis, et le fidèle n'irait pas lui chercher broutille.
C'était donc un Christan assez déçu de devoir faire en opération en équipe, mais impatient à l'idée de la traque qui se dirigeait clairement vers la clairière. Plus vite il en aurait finit avec ce vieillard après tout plus vite il aurait la paix...
Il entendit des gémissements sur son chemin. Il regarda aux alentours pour voir un chien qui tentait de libérer sa patte d'un piège à loup. Ahaha qu'est-ce que ces animaux peuvent être stupide... Christan dépité se rapprocha du chien vu que c'était dans la direction qui menait à la clairière. Le cabot le regarda en gémissement. Il implorait sa pitié tiens! Christan ne se sentait pas du tout d'humour à se montrer gentil...
Cet animal ressemblait fort à un berger Elenie (berger allemand Armandéen) pensa Christan. Typiquement un chien de guerre, et de défense capable de tuer un homme en combat... Néanmoins ce n'était pas le chien qui l'intéressait même si l'envie de tuer celui-ci uniquement par pur plaisir sanglant avait passé quelques secondes dans son esprit... Il préféra s'attarder sur le piège à loup qui pourrait sans doute avoir une petite utilité...
Il s'agenouilla devant le piège, et força de ses deux mains pour ouvrir ce dernier. Le chien dès qu'il en eut l’occasion de libéra. Christan qui avait vu que le piège était un peu trop rouillé sur le coup décida de ne pas le prendre finalement. Il se releva calmement en ruminant puis il regarda le berger Elenien...
Celui-ci qui semblait de fort bonne humeur sauta autour de l'alayen, et aboya plusieurs fois avant de se frotter au jambes de Christan qui le repousse en frappant légèrement du pied.
Casse toi sale chien!
Le chien recula, et se contenta de grogner tristement quand Christan s'en alla avant de suivre calmement l'alayen, ce dernier se retourna, et gueula au chien!
Bon sang! J'ai pas besoin de toi! Tire toi avant que je m'énerve!
L'animal baissa un peu le museau, et continua de le suivre. Christan qui était déjà fatigué de cela, et qui savait qu'il avait déjà perdu assez de temps se contenta de soupirer avant de reprendre sa route, le cabot le suivant non loin...
[...]
Il arriva finalement dans la petite clairière dans laquelle 5 alayens l'attendaient. Il reconnut du regard Raphäel qui l'observer calmement avant qu'il ne lui dise du ton de l'homme qui avait un peu trop patienté à son goût.
Les chevaux sont cachés un peu plus loin... Alors qu'avez vous pu apprendre soldat?
Weren en prit pas la peine de tourner autour du pot.
il paraîtrait qu'il se trouve un peu plus à l'Est...
Le sergent qui ne semblait pas vraiment satisfait de cette réponse dit calmement en arrivant à garder sa patience.
J'ai appris qu'on l'aurait aperçu plusieurs fois aux alentours d'Althaïa la Romantique, et qu'il y serait encore sans savoir qu'il est poursuivi. Cette petite balade à l'Ouest aura été fort peu utile malheureusement. Néanmoins nous sauvons où le chercher maintenant, et qu'il ne s'attend pas à nous voir débarquer! Ce n'est plus qu'une question de temps avant de le trouver par l'unique!
Il semblait content à cette idée en voyant son sourire carnassier. Christan lui se contenta d'hocher la tête sans rien dire. Peu après le chien le rejoignit, et resta proche de lui... Weren ignorait de son mieux l'animal avec assez de mal, et hésité à le chasser avant que l'autre ne dise d'un ton pensif...
Tiens vous vous êtes fait un nouvel ami? Conservez le ce sera sans doute utile pour cette traque. Avec un chien ce vieillard aura du mal à sa cacher.
Sans doute que ce n'était pas bête même si le fait que l'autre considère qu'il avait fait ami ami avec le chien l'irritait grandement il se contenta acquiescer sèchement avant de dire d'un ton froid pour changer de sujet de conversation.
Qu'attendons nous pour y aller? Ben oui après tout les préparatifs semblaient terminer. l'heure de départ était donc arrivé... Croquer un marmot (patienter en se morfondant) plus longtemps que nécessaire serait juste une perte de temps.
Rien du tout. Nous partons dans cinq minute tâcher de faire vos derniers préparatifs soldat!
Dernière édition par Christan Weren le Mer 22 Oct 2014 - 15:59, édité 1 fois |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une petite réunion de famille (PV Matis) Mi Avril Mar 30 Sep 2014 - 19:04 | |
| Ils étaient une douzaine, un petit groupe restreint qui avait quitté Althaïa depuis quelques temps et qui faisait route vers la capitale impériale sous occupation. Les temps étaient toujours lourd à cause de la température et Matis ne pouvait pas se passer de ses hommes à cause de la prise de pouvoir de son totem qui lui imposait d’être accompagné par ses frères et sœurs d’armes. Alors il avait demandé à ses soldats si certains se proposerait pour l’accompagner, sans grande surprise il y eut plus de volontaire que de places disponible mais il dut faire un choix. Et il n’était pas tout à fait mécontent du groupe qu’il avait sélectionné pour cette histoire.
Alors qu’ils se trouvaient à l’orée d’un bois, le capitaine rebelle décrétât une halte et tous mirent pieds à terre. Le soleil était encore haut, mais il n’aimait pas avancer à l’aveugle, il se débrouilla donc d’envoyer, à l’avant du groupe, un éclaireur. Un petit homme trapu, habillé tel un rodeur avec un arc et une épée longue dans le dos se rendit donc à l’avant du groupe pour être sûr qu’aucune mauvaise surprise ne les attendait. Autour de lui les hommes se reposaient, plaisantaient et essayaient de se détendre, la seule qui n’y arrivait pas s’était Julia. Elle était tellement heureuse de sa promotion, de son intégration complète dans l’unité du capitaine et du fait qu’elle soit là. Mais il lui faudrait prendre sur elle et se calmer un peu, se détendre et profiter un peu de la vie, sans quoi elle finirait par exploser.
Il se mit à l’abri d’un arbre et commença à étudier la carte avec deux de ses hommes. Il cherchait conseil auprès d’eux sur la route à prendre, les itinéraires les moins dangereux et les plus rapides pour atteindre la capitale. Bien sûr les trois hommes avaient des avis contraires, mais ils parvinrent à un compromis relativement acceptable pour le capitaine. Celui-ci devait se rendre assez rapidement dans la capitale pour plusieurs raison et l’avenir prouvera que cette présence à Gloria eut de l’importance pour la rébellion. Bien plus qu’il ne l’aurait lui-même espéré. Mais pour l’heure, ce qui le dérangeait s’était de longer une route communément utilisé par les Alayiens… Qui pouvait savoir sur quoi il pouvait tomber ?Il leur faudrait se montrer bien plus que prudent sous peine de se voir décimer sans aucune chance.
Chaque soldat de son petit groupe devait avoir cela en tête car tous semblaient épier la forêt comme si l’ennemi pouvait en sortir, comme si le danger pouvait surgir à tout moment et de n’importe où. La guerre civile avait ça de bon qu’elle forçait les hommes à rester sur le qui-vive, ne serait que pour rester en vie justement. Pourtant ce lieu était si bucolique et mélancolique qu’il ne semblait nullement propice à la guerre et au sang. Hélas, le capitaine savait très bien que c’était justement dans ce genre d’endroit que les plus grandes batailles se tenaient. Il n’y avait qu’à prendre comme exemple la bataille des bois sombres. Une grande victoire mêlée à un bain de sang comme Armanda n’en avait que rarement connu.
Il profita de ce moment de lucidité pour envoyer deux hommes en repérage sur la route principale et être sûr qu’aucune menace ne planait sur eux. Hélas, et comme bien souvent, ce n’était pas le cas. Mais il était loin, très loin, de ce douter de ce qu’il devrait subir. Pourtant il pensait avoir tout enduré.
Une heure plus tard, ses deux hommes revinrent avec de mauvaise nouvelle, un groupe d’Alayien approchait à vive allure de l’endroit où ils se trouvaient. Ils avaient une vingtaine de minute, peut-être moins, pour se cacher et éviter de se faire voir. Matis mis tout le monde en branle pour que toute trace soit plus ou moins évaser, puis il envoya tous ses hommes dans le bois pour se cacher et attendre l’arrivé de leurs ennemis.
Le temps passa et il les vit arriver tranquillement, comme s’ils étaient chez eux. Ils faisaient quand même attention, mais ils ne semblaient pas plus sur leurs gardes que cela. A la vérité on aurait dit qu’ils cherchaient quelque chose, mais quoi ? Il ne pouvait le savoir, il ne voulait le savoir car il avait repéré qui menait le groupe et son sang n’avait fait qu’un tour. À l’avant de la colonne, avec leurs marques reconnaissable il reconnut les deux protagonistes. Le premier était l’Alayien qu’il avait rencontré dans le désert, et c’est là qu’il se dit qu’il aurait du le tuer quand il en avait l’occasion. Le second n’était autre que son frère. Ou tout du moins il ressemblait fortement à son frère. Les marques et le temps passé avait changé le visage du jeune homme mais c’était bien lui… Il n’avait pas seulement était capturé par les Alayiens, ils l’avaient retourné contre son propre peuple.
Matis resta là, comme seul au milieu d’une tempête, pendant une dizaine de minute. Il cherchait à comprendre, peut-être n’était-il que prisonnier… Mais il dut se faire rapidement à l’idée que son frère avait trahit, il commandait ces soldats et était sûr dans son pas et ses gestes. Alors que faire ? Il prit le temps de réfléchir et bientôt une occasion se présenta.
Son frère, accompagné de Christan, s’éloigna du camp principal et alla proche d’une petite clairière où se trouvait un cours d’eau. Matis déploya ses hommes sur un flanc du camp et prit Julia et un autre soldat avec lui pour se rapprocher des deux Alayiens qui s’éloignait. Il semblait aussi qu’un chien suivait Christan, ce qui était étrange puisque ces hommes n’étaient pas connus pour être des amis des bêtes.
Une dizaine de minute passa et il se trouva à observer son frère et l’autre gars parler. Il n’entendait rien, mais savait qu’il ne se racontait pas des blagues à la posture des deux hommes. Il semblait même y avoir un peu d’animosité comme si son frère n’avait aucune prise sur l’autre. Laissant ses deux frères de sang dans le bois il en sortit doucement, manteau ouvert sur sa tenue de forestier derrière laquelle se trouvait une cotte de maille. L’épée familiale au clair son bouclier magique sortit, il était prêt pour la guerre et s’il devait se battre contre son propre frère… Non, contre le traitre. Alors il le tuerait. Le choc était toujours là, il venait de retrouver son frère. Mais il avait trahit, et le jeune trentenaire n’avait jamais eu aucune pitié pour les traitres. Il savait néanmoins que la tristesse armerait son bras autant que la rage ou la colère… Que dirais l’épouse de son frère qui errait à Aigue en cherchant des nouvelles de son mari ? Que dirais ses sœurs qui l’aimaient ? Que dirait son père qui l’avait éduqué ?
Lui ne pouvait pas avoir la moindre pitié, ici et maintenant ils n’étaient plus frère. Ils étaient ennemis.
Il arrivait dans le dos des deux hommes, mais le chien s’était déjà retourné et glapissait en le voyant descendre les armes sorties.
Je te croyais mort… A la vérité je vous croyais mort tous les deux. Voila maintenant l’occasion de m’occuper de votre cas à tous les deux….
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| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Une petite réunion de famille (PV Matis) Mi Avril Mer 1 Oct 2014 - 20:02 | |
| Eh bien le constat était simple dans ce cas. Dans 5 minutes on partait, et pour tout dire, pour Christan ce n'était pas trop tôt. L'impatient qu'il était préférait ne pas rester inactif trop longtemps si possible. De plus il le tardait de livrer ce vieillard aux mains d'Aldakkin du Néant même si pour tout dire dès qu'ils l'auraient trouvés la traque risquait d'être ennuyeuse. Cet homme nommé Tobold n'avait pas l'air d'un farouche combattent, peut-être même pas un plat de résistance convenable pour lui... Oh ça en serait presque même ennuyeux Christan n'aimait pas affronté les faibles c'était des combats à la fois déshonorant, et sans intérêt. Lui il voulait de la dureté, de la rigueur, un adversaire qui lui opposerait de la résistance!
N'empêche qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour combattre dans une vraie bataille! Ah oui cela serait d'un réjouissant pour le fidèle! Une vrai bataille, un vrai combat à mort voilà quelque chose qui le divertirait, quelque chose qui rassasierait peut-être sa soif de combat. Même s'il ne dirait pas non à un petit combat avant.. Qui sait? Peut-être qu'il pourrait convaincre le sergent de faire un petit combat d'entraînement? Ce dernier pourrait s'exercer ainsi, et Weren pourrait se défouler un peu sur quelqu'un. Gagnant gagnant en résumé...
Néanmoins il semblerait que le combat vienne plutôt qu'il ne l'aurait pensé. Le chien qui lui collait au basque glapit, et grogna soudainement. Christan en entendant cela prit en main son bouclier massif en verre noire pendant sur son dos, et dégaina sa hache en alliage moderne. Il avait une hachette pendant à sa ceinture, et sa hache de guerre elle était plus loin emballé dans une couverture pendant sur l'une des sacoches accrochés à la selle de son cheval. Oh oui son intuition lui disait qu'il allait y avoir de l'action...
Ah, mais qu'est-ce qu'il n'aurait pas pu mieux tomber celui-là ! Pensa Weren qui tout de suite après la surprise vira dans une expression de satisfaction guerrière derrière son casque. S'il venait à lui sans qu'il ait besoin de le chercher c'était bien . Weren avait toujours voulu remédier à l'existence de ce sale hérétique, de plus maintenant qu'Aldakkin du Néant était à sa recherche ce serait sans doute une bonne idée que de le livrer au prêcheur. Ah Néant était avec lui sur ce coup là ! En plus de pouvoir en finir avec un hérétique, et ramener ce dernier subir un prompt, et juste jugement Christan pourrait satisfaire dans la foulée sa soif guerrière.
« Ah ah tu tombe à pique païen ! » Dit-il d'une voix froide, mais qui semblait marqué l'enthousiasme guerrier que la surprise désagréable. C'est que ce chien avait une utilité après tout ! Sans lui l'autre lâche comme il était les auraient attaqués par derrière. Maintenant avec un peu de chance le fidèle pourrait avoir comme il l'espérait son combat à un contre un.
« Mon frère eh bien. Au moins ça fera une bonne chose de faite. » Dit le sergent d'une voix de laquelle émanait une certaine joie malsaine. Le « mon frère » décontenança Christan qui regarda Raphäel avec une certaine surprise. Lui, et lui frère !?! Surprenant sans doute même si pour tout dire Weren n'en avait au final pas grand chose à faire. L'autre Païen pourrait être soit disant son petit frère caché qu'il n'a pas vu depuis sa naissance que cela ne l'empêcherait pas de tenter de l'éventrer quand même. Après tout on ne rigole pas avec le devoir, et avoir quelqu'un comme ce capitaine comme frère lui aurait plus envie de tuer le frère qu'autre chose. Il comprenait bien pourquoi Raphäel ne semblait pas particulièrement heureux, ou du moins dans le sens conventionnel de revoir son frangin...
« Euh je suis pas sûr qu'il soit venu seule. Je déjà vu Matis même lui n'est pas assez stupide pour bondir comme ça vers nous en croyant survivre. je vous le laisse... »
Raphäel le regarda, et lui répondit d'un ton impersonnel.
« Dans ce cas-là surveiller les environs. Je m'occupe de lui, et avec un peu de chance vous serez plus productif après vous être défoulé sur quelqu'un. »
Christan ne dit rien, et se retourna pour prévenir les autres alayens en hurlant qu'il y avait de la compagnie avant de reprendre à nouveau sa vigilance tout en regardant d'un œil attentif le sergent, et le capitaine. Il n'aimait pas vraiment regardait ce genre de retrouvaille sans y participer plus directement, et activement, mais après tout il semblerait que Raphäel ait envie de combattre lui même le capitaine . Au pire si le sergent était trop mis en difficulté, ou hors combat Weren prendrait sa place. Pas avant pour ne pas faire un combat trop déloyal, et pas après pour éviter de tuer bêtement le sergent. Ce n'était pas parce qu'il ne l'aimait pas après tout qu'il fallait risquer de se faire remarquer d'une mauvaise façon par les gradé d'un rang au dessus.
« Ce que je m'ennuie. Demande à tes amis de venir l'impie si jamais t'en as ramené avec toi ! Aujourd'hui je n'ai pas assez fais couler de sang à mon goût ! »
Dit-il d'une voix qui démontrait bien le sentiment belliqueux qui l'animait. Il avait peut-être de l'honneur car jamais il ne se battait lâchement, et attaquait un adversaire désarmé (il lui file une arme puis il le frappe), mais Weren n'était pas du tout quelqu'un de patient... De plus le chien à côté de lui semblait être sur ses gardes . La bête restait fermement à côté de l'alayen, et grognait de façon hargneuse envers le capitaine . A croire que cette bête attendait que Matis s'en prenne à Christan pour attaquer... Il lui dirait peut-être de se calmer pour éviter quelle ne lui cache le combat en espérant qu'elle avait était dressée , mais néanmoins il préféra pour le moment ignorer ce chien.
Il était pendant ce temps vigilant, prêt à toute attaque, une position de combat agressive, et bien rodée. Il était facile de voir là-dedans sa très longue expérience guerrière, seul un vétéran se tenait pour se battre, et pouvait se montrer aussi vigilant, et imperturbable. Matis lui était clairement visible, mais si jamais quelqu'un d'autre se ramenait le fidèle n'avait aucun désir de le rater. Dans ce genre de moment il suffisait juste d'un petit signal pour qu'il relâche toute sa rage guerrière sur le premier opportun qui jugeait bon de le titiller.
L'idée de combattre lui était bien douce, elle le possédait, elle l’enivrait telle les caresses d'une sublime nymphe. La flamme qui brillait dans son regard, et dévorait son cœur était possessive, et désirait consumer tout ce qui lui était possible d'embrasser. Telle est la vraie colère de quelqu'un ne se sentant vivant que lors des batailles.
Mon frère j'ai tellement de chose à te raconter depuis là dernière fois, mais je pense que mon épée exprimera mieux mon sentiment que de futiles mots. Par l'unique le sang des Falkire sera bientôt purifié de ses éléments impur... Dit pendant ce temps Raphäel telle une condamnation irrévocable... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une petite réunion de famille (PV Matis) Mi Avril Ven 3 Oct 2014 - 15:25 | |
| Il était là, devant lui, après tant de temps passé à le chercher par mont et par vaux, aujourd’hui il se trouvait devant lui. Et il se tenait là, avec ce regard qu’avaient tous les convertis et les fanatiques. Le capitaine rebelle savait à quel point les nouveaux convertis étaient les pires, pour quelle raison ? Parce qu’ils voulaient prouver quelque chose aux Alayiens de pure souche. Et si, pour cela ils devaient détruire, tuer, violer et piller alors ils le feraient le sourire aux lèvres. Comme s’ils n’avaient plus rien à perdre si ce n’était rester fidèle à l’Unique.
Celui qui fut son frère il y a quelques mois n’était plus qu’une loque sans cœur et sans scrupule. Une sorte de fanatique dont on ne pouvait plus rien tirer et qui avait tout abandonné pour sa foi et son imbécilité. Il n’y avait plus rien à ajouter, cet homme n’était plus celui qu’il avait connu, il n’était plus son frère, il n’était même plus humain.
Arrête de dire des imbécilités fanatique que tu es, t’étais déjà pas compétent à l’époque alors si tu crois l’être devenu tu te fourre le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Retourne donc t’occuper de ton unique et de toute cette incroyable foutaise et laisse les grandes personnes entres elles. Par contre tu devrais aussi faire gaffe à toi, on ne sait pas ce qui pourrait t’arriver… Il finit à peine sa phrase qu’une flèche vola et vint se planter aux pieds même de l’Alayien. Un mouvement brusque, et la prochaine était pour lui.
Une fois cela régler, Matis pouvait se concentrer sur sa cible. Il le toisa de toute sa hauteur et de toute sa haine. Cet homme-là n’était plus rien. Et il lui faudrait régler ce problème d’une manière on ne peut plus radicale. Il avait du dégout pour lui, il avait tout abandonné pour sa foi… Qu’était donc devenu son frère ? Lui qui n’était marié que quelques mois avant de disparaitre et d’être capturé par les envahisseurs. Lui qui était resté soudée avec ses sœurs lorsque leur frère se battait au front pendant des semaines. Et aujourd’hui qu’avait-il devant lui ?
Un fanatique parmi tant d’autre qui avait abandonné tout ce qu’il avait de plus cher au monde pour une foi sans aucune retenue envers le Néant. Satané crétin. Il ne savait même pas quoi dire. Il approcha doucement de lui, sans jamais lâcher son arme et l’écouta parler, mais quand il lui parla sa phrase lui glaça le sang. Non pas les paroles mais le fait que ce soit lui. Que ça vienne de lui. C’était ça qui le bloquait, c’est ça qui le dérangeait plus que tout. Et c’est pour ça qu’il allait s’occuper de son cas avant toute chose.
Espèce de crétin fini ! C’est à ça que tu joue maintenant !? Un satané fanatique de plus qui s’occupe si bien de la population ? T’as jamais été un vrai soldat crétin, et c’est pas maintenant en arborant si fièrement ton tatouage à la con que ça va changer. D’un doigt il montra l’autre. Et c’est ça ton idéal de vie ? Un fichu crétin qui a besoin de croire en un truc si abstrait qu’on l’appel néant ? Mon pauvre, te rends tu seulement compte de ce que tu es en train de faire ??
Il fit toucher le bout de la lame de son épée sur le sol et commença à le racler. Il ne lâchait pas des yeux les deux Alayiens en face delui. Il savait qu’il ne devait plus considérer celui en face de lui comme était son frère. Car ce n’était plus le cas.
T’as seulement pensé à ta femme crétin ?! Que je dois m’en occuper avec nos sœurs pour qu’elle ne sombre pas dans la folie par ta faute ! Et maintenant je vais devoir lui annoncer que tu as trahis ? A cause de ta faiblesse d’esprit ?
Qu’il aille se faire voir ce débile. Il lui ferait la peau et aller extraire par la force la moindre once de folie qui séjournait dans son âme. Peu lui importait s’il était volontaire ou pas, il ne se laisserait pas avoir deux fois de suite… Jamais plus. Et jamais il ne laisserait un débile pareil souiller le nom de sa famille.
Jamais. Quitte à devoir le tuer.
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| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Une petite réunion de famille (PV Matis) Mi Avril Sam 4 Oct 2014 - 11:32 | |
| Eh bien il n'aurait pas pu se douter à quel point ce Matis devait être aveugle pour le croire incompétent, et pour être aussi sûr de lui. Ce genre d'homme Weren les détestait, et adorait tout simplement leurs faire ravaler leurs paroles hautaines à coup de bourre pif. Christan haïssait Falkire dans tout les sens du terme possible, et en entendant les paroles du capitaine son mépris pour lui atteint soudain de nouveau horizon comme sa voix le laissait entendre.
Oh c'est mignon! Un petit marmot qui crois avoir de l'autorité! La seule chose qui m'empêche de te sauter dessus Falkire c'est bien le fait que je ne vole jamais les combat à quelqu'un. De plus tu es autant intimidant pour moi qu'un petit chiot l'es pour un loup... Dit-il avant qu'une flèche atterrisse soudainement à ses pieds.
Une flèche? Quelle blague! Christan avait un bouclier assez épais pour cela, et une cuirasse épaisse forgée avec les meilleurs techniques alayenne, le verre noire trempée de son armure pouvait encaisser sans difficulté les flèches sauf s'ils visaient les points faibles de son armure qui étaient bien rares. Si il croyait lui faire peur avec des archers embusqués... Christan n'avait peur de rien, et encore moins de sa propre mort. De plus il préférait crever que de faire croire qu'il était intimidé d'une façon quelle quel soit . S'il croyait pouvoir lui dicter sa conduite il se mettait le doigts dans l’œil !
Venez bande de lâche! Cela se voit que vous avez étais formés par lui! Tel capitaine tel soldat héhé! Dit-il à voix haute d'un ton moqueur en direction de l'endroit d'où provenait le tir tout en préparant son bouclier.
Bientôt une autre flèche siffla dans l'air pour rencontrer son bouclier en verre noire sur lequel elle éclata sans grande difficulté, mais il semblerait qu'aucune autre flèche ne vienne par la suite comme si sa pique avait blessé quelqu'un, mais que ce dernier se retenait maintenant. Néanmoins Weren n'attaqua pas car il savait que ces lâches allaient fuir, et l'idée d'une course poursuite ne l'intéressait nullement pour tout dire vu la lourde armure qu'il portait. Il préférait assister à la scène de capitaine, et du sergent après tout avec un peu de chance il pourrait participer à la curée.
D'ailleurs son envie de sauter sur le capitaine pour étriper celui-ci se faisait fumante, mais après tout étrangement il appréciait trop la scène émouvante des retrouvailles fraternelles devant lui pour ne pas patienter un peu. Ce ne serait sûrement pas deux archers boiteux qui sauveraient cet hérétique s'il mettait la main sur lui...
« Héhé eh bien refrénez vôtre enthousiasme Christan. Je vous promet qu'il y aura largement de quoi vous occupez bientôt si vous prenez la peine de vous contenir. » Articula le sergent. D'un ton plutôt condescendant à Christan, mais il croyait quoi celui là ?!? Il avait intérêt à planter la tête de Matis sur une pique bientôt sinon il ne le considérerait jamais comme un vrai alayen comme le certifiait le regard dur qu'il lui envoyait...
« Vous n'avez qu'a montrer si vous êtes oui, ou non digne de l'unique Raphäel. » Cracha t-il entre ses dents.
Puis Matis essaya de faire son moralisateur envers Raphäel le spectacle était touchant pour Weren tellement il était pitoyable. On aurait dit une femme sermonnant son mari, tout cela marquait particulièrement de répondant pour lui ! Mais bon sang ils sont ennemis ! Frère, ou pas un combat à mort est obligatoire ! Christan voulait voir le sang couler pas deux commères parler encore, et encore...
« Oui mon frère car les alayens mon fait entrevoir la vérité, une vérité que tu ne peux entrevoir dans ton aveuglement stupide. La magie a depuis trop longtemps assujetti nôtre peuple, nous avons depuis trop longtemps laissés les vampires dévoré les nôtres, et nous ne devons pas laissés les dragons amenés une nouvelle ère de domination draconique. L'alaya ! La Néant ! Il nous promettent la gloire de la race humaine, l'illumination de la science mon frère ! Tu n'a même pas idée du retard technologiques que les Armandéens ont par rapport aux alayens ! De plus le Néant est le seul véritable aînée, n'a tu pas vu ce qu'est en train de faire la magie en ce moment ! Elle dévaste le monde mon frère, arrête d'être aveugle . Tu te fais l'esclave de cette magie destructrice sale hérétique car tu est trop têtu, et stupide pour entrevoir la vérité, et au nom de l'unique mon devoir est d'en finir avec toi ! »
Puis Raphaël rétorque quand Matis montra Christan du doigt.
« Lui il ne se laisse pas asservir par des dragons, ni par des vampires, ou des elfes mon frère. Cette homme se battait déjà, alors que toi tu poussé à peine tes premiers cris. As-tu seulement vu son tatouage ? Même si je ne l'aime pas il reste un alayen pur, et un vrai croyant. De plus contrairement à toi il ne lâche pas les basques d'un homme qui va vendre son peuple à la soif des vampires ! » Finit Raphaël avec un grand mépris.
Christan était à la fois amusé, et agacé par ce qu'il voyait. Voir que Matis avait un frère qui le haïssait lui faisait chaud au cœur, mais le fait que ces deux là blablate au lieu d'en venir aux mains cela l'agaçait prodigieusement pour tout dire... Il grinçait des dents tellement son envie qu'il y ait de l'action se faisait présente...
« Ma femme ? Je ne l'empêche en rien de venir avec moi, et d'embrasser la cause du Néant ! Elle n'a qu'a venir, mais si elle ne le fait pas elle ne mérite pas d'être ma femme! Je ne tolérerai pas d'avoir une hérétique comme compagne, soit elle vient avec moi, et se convertie sinon... »
Il prit son épée, et la tritura des mains comme pour sens entendre avant de dire calmement...
« Intransigeance n'est pas faiblesse d'esprit. Contrairement à toi qui lèche les basques des Kohan depuis la naissance moi j'ai choisit ma voie, et je suis près à assumer les conséquences de mes choix... » Finit-il sombrement une lueur meurtrière dans le regard... Christan sourit derrière son casque en voyant cela car il savait comment allait bientôt tourner cette conversation.
Pendant ce temps là le chien après avoir aboyer lors du coup de la flèche se mit à grogner tout en bavant, et en se maintenant en position d'attaque prêt à bondir sur quiconque s'en prendrait à son nouveau maître. Christan n'aimait peut-être pas les animaux, mais il devait avouer qu'il appréciait ce genre de fougue... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une petite réunion de famille (PV Matis) Mi Avril Mar 7 Oct 2014 - 18:46 | |
| L’alayien essayait encore et toujours de se faire voir, de se faire remarquer et de déconcentrer Matis. Mais quoi qu’il puisse dire, quoi qu’il puisse faire il n’y arriverait pas. Pourquoi ? Parce qu’il n’avait pas de temps à perdre avec ce type là, il s’occuperait de lui en temps voulu et il lui ferait passer l’envie de se la raconter. Alors oui, il pouvait faire exploser les flèches avec son bouclier de verre, mais ça n’avait pas vraiment d’importance dans cette situation. Alors le capitaine fit un autre geste de la main et son archer fit une nouvelle fois feu vers l’Alayien. Si cela pouvait au moins le faire taire il aurait réussi à gagner quelque chose d’utile de lui pour une fois.
La seule chose qui m’empêche, moi, de passer ma lame entre tes côtes pourries c’est le fait que tu n’es d’aucun intérêt pour le moment. Et même pas sûr que tu le deviennes un jour. Alors soit mignon, comme tu dis, suce ton pouce et tais-toi pour une fois, ou je viendrais moi-même arracher ta langue et la donner à bouffer à ton chien.
Il n’y avait que de la haine dans ses propos mais il l’avait dit avec une telle simplicité et une telle tranquillité qu’il en aurait effrayé plus d’un. Il savait néanmoins que cela ne marcherait pas avec l’Alayien pour la simple et bonne raison qu’il ne connaissait pas grand-chose qui pourrait faire peur à ces crétins… Pas encore du moins. Pendant ce temps il plaça une nouvelle pique mais n’obtint rien de plus qu’une nouvelle flèche, il connaissait parfaitement Lubbo, et il savait qu’il ne se laisserait pas attirer dans un piège aussi grossier. Mais il savait aussi que Julia, elle, irait sans doute se lancer dedans le sourire aux lèvres si cela lui permettait de tuer de l’Alayien. C’était elle qu’il fallait garder à l’œil.
Le discours de son frère était simple et bien conçut. Les mots étaient déjà connu, l’architecture de ses phrases ne lui était pas inconnu pour la simple et bonne raison que ce n’était pas la première fois qu’il les entendait. Ce n’était pas pour autant qu’il avait succombé à leurs idées.
Et c’est à moi que tu dis ça ? Après tous les vampires que j’ai tués, après tout ce que j’ai fait pour améliorer l’armée et faire en sorte que l’on dépende moins de la magie ? A moi qui combat ceux que tu prends pour des dieux ou des prophètes ? Lyra, Aldakin, ces deux-là sont loin d’être des incapables, mais ils n’en restent pas moins des hommes et des fanatiques de surcroit. Tu parles d’aveuglement, et tu es bien placé pour savoir de quoi tu parles n’est ce pas… Tous ces temples que tes nouveaux amis construisent partout dans l’Empire toutes ses vies sacrifiées au nom de quoi ? D’un esprit majeur qui se voit comme le seul à être légitime ? Venant de la part du néant on s’attend à mieux quand même. Et venant de toi, on aurait espéré tellement mieux…
Si mère te voyait, elle pleurerait de honte.
Son frère prit en exemple l’alayien en des termes violents, surtout à l’encontre du rebelle. Mais Matis ne fit rien, il soupira de dépit. Que pouvait il dire à ça ? Il était un crétin, il n’y avait rien à ajouter.
J’exterminais les Alayiens et les vampires avant même que tu ne quittais ton pieux avec un doudou, alors tes remarques à la con tu peux te les mettre là où je pense. Son tatouage n’est rien de plus qu’un signe de soumission, parce que j’en ai rencontré des Alyiens, et je peux t’assurer que ces tatouages n’arrête nullement les coups… Lyra en sait quelque chose d’ailleurs. Le reste de son discours, que ce soit sa calomnie sur Korentin, sur lui-même ou sur sa femme, il ne savait pas réellement quoi en penser. L’homme était totalement sous l’emprise de sa foi et ne verrait aucune raison de changer. Alors comment lui faire comprendre qu’il n’était pas obligé de suivre cette voie ? Il ne voyait aucun moyen pour le moment.
C’est là que tu te trompes. Tu me crois assez débile pour suivre aveuglément Korentin dans ses manigances politiques ? Tu me crois, moi, capable de foncer tête en avant dans tous les pièges tendus par les vampires surtout après ce qu’ils m’ont fait ? Oui je rêve d’un monde où la paix sera là, avec les vampires, les elfes et les humains. Cela fait il de moi un fou ? Si c’est le cas, je préfère être qualifié de fou par les tiens et leur fanatisme.
Aurelie n’en saura rien. Père n’en saura rien. Yolande et Satie non plus. Tu es mort il y a des mois de ça, et rien ne viendra changer cela.
Si je dois moi-même extirper la folie de ton cœur et y plantant l’épée de notre famille, alors sache que je n’hésiterais pas une seule seconde. Je n’ai pas fais tous ce chemin avec de belles paroles ou des menaces en l’air. J’ai pas mis le boxon au couronnement de ton empereur de pacotille, je n’ai pas traquer les Alayiens et les traitres en ton genre pour les exterminer telle la vermine que vous êtes… Je n’ai pas fais tout ça pour rien. Et je continuerais jusqu’à la fin des temps car jamais vous ne gagnerez.
Ses paroles allaient bien plus loin que sa pensée, parce qu’il s’agissait de son frère. Et quoi qu’il dise, il en sera toujours ainsi jusqu’à la fin des temps. La famille Falkire était maintenant souillée par la trahison et la folie. C’était à lui d’y mettre un terme et d’en venir à bout. Quoi qu’il en coute.
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| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Une petite réunion de famille (PV Matis) Mi Avril Ven 10 Oct 2014 - 17:49 | |
| Christan garder toujours son bouclier en position, et il semblerait qu'il ait bien fait car une autre flèche se brisa sur celui-ci. Bon sang! Il avait bien fait de prendre un bouclier lourd en verre noire au lieu d'un autre plus léger. Il est vrai que c'est encombrant, et que ça pèse son poids, mais cela vaut vraiment la protection que ça offre. Puis bon ce n'est pas comme s'il se tenait face à un adversaire honorable là. Ce Matis était un pleutre, Weren ne lui témoignait que du mépris, il ne méritait même pas le respect que l'on dédie à un vrai guerrier qui se bat avec courage, et honneur. Ah bon sang que ce type d'adversaires se fait rare d'ailleurs, mais bon... Il se rappelait d'un vampire qui lui avait filer une véritable rouste, mais qui était un vrai adversaire d'honneur. le combat avait été beau, et Christan même s'il haïssait ce buveur ce sang était bien obligé de témoigner une certaine forme de respect guerrier à cette sangsue...
Bla bla bla bla voilà ce que j'entend Falkire! Que des mots pas des actes, tu ne ferai même pas peur à un gosse avec tes propos. Mais bon je ne vais pas non plus me feindre en parole inutile comme la commère que tu es, et puis de toute façon on verra bientôt qui de nous deux est le plus à même de pourfendre l'autre. Je suis sûr que le asticots te trouveront à leurs goûts... Termina -il avec une froideur polaire, et un mépris sifflant, ah ça l'assurance de cet énergumène de Matis risquait de lui coûter cher car il n'est jamais bon de sous-estimer qui que ce soit.
Le fidèle n'était pas le genre d'homme à avoir peur de grand chose, il avait déjà eu la folie par trois fois d'essayer d'attenter tout seul à la vie d'un dragon. Par trois fois il a faillit trépasser ne devant sa survie qu'a la miséricorde débile de ces stupides reptile, ou bien leurs cruelles mesquineries... Il avait déjà était vaincu en combat pendant ses 2' années de guerre par des hommes, elfes, vampires, mais jamais il ne s'était rendu, et avait ressentit la moindre peur. Il n'avait pas peur de mourir pour tout dire, ce n'était pas de cela qu'il avait peur... Son bouclier encaissa une nouvelle flèche, Christan n'en était plus à ça sincèrement. S'ils tiennent tant que cela à gaspiller leurs précieux projectiles! Au moins ces lâches finiraient peut-être par sortir de leurs trou pour venir l'affronter... Ces temps-ci le fidèle manquait de tuerie à son actif...
Dans tout les cas toute l'attention des gens proches était focalisée sur Raphäel, et son frère. Cela se voyait que la famille Falkire était une famille très équilibrée rien que par cette discussion, un nid de vipère oui! Christan avait déjà eu une famille déplorable dans son enfance à cause de son satané père, il n'était donc pas bien dur pour lui de deviner lorsqu'il régnait une certaine animosité entre deux frères, ni de savoir à quelle point celle-ci était intense...
Tellement mieux? A qui la faute si les vampires sont apparus, et dévorent maintenant l'espèce humaine? A vos esprits, et à la magie dont ils vous abreuvent. A qui la faute si tout les humains dépendent de la magie sur ce continent au point d'être incapable de faire quoi que ce soit sans elle? A vos esprits bien sûr qui ont au passage détruit l'inventivité humaine qui fait la force de nôtre race, et à l'humanité qui a eu la faiblesse de se laisser faire... Néant elle nous as apporté la science, la sagesse, le savoir. Les temples eux ne sont qu'une façon minime de lui rendre ce qu'elle mérite. Néant elle au moins a guidé le peuple alayen, alors que vos esprits vous ont abandonnés, ils ont laissé l'espèce humaine se faire sauvagement agressé par les vampires, pendant que les elfes regardent indifférent. Tu dit que feu Lyra, et Aldakkin du Néant sont de simples hommes? Mais tu ne les as pas vu à l'oeuvre pour parler ainsi. Mais tu ne peux pas comprendre Matis je te connais. Il n'y a plus de tête de mule que toi à des lieux à la ronde. Et tentait de te raisonner est malheureusement inutile.
Mère est morte, et il n'y a donc pas lieu d'en discuter. Dit sèchement Raphäel.
Christan se contenta de ricaner de façon méprisante aux paroles de Falkire, disons que les mots étaient presque inutile en entendant ce dernier parler. Il faut dire que voir deux coq arrogants se cherchaient querelles avait quelque chose de distrayant. Et puis de plus... Ce n'est pas le tatouage qui est important, mais la façon dont on l'a gagné. Se contenta t-il de dire sèchement.
Effectivement la tatouage n'est pas qu'une marque de dévotion, mais aussi une marque de prestige aux yeux de l'unique. Mais bon assez parler de cela je pense qu'il serait inutile de discuter plus longtemps là-dessus car tu n'es pas un fidèle. Tu ne peux pas comprendre, puis sincèrement ça a plus de gueule que tes tatouages à la noix que tu t'es fait Falkire, et puis comme tu le dit les tatouages n'arrêtent pas les coups... Dit Raphäel de façon sarcastique.
Christan se retînt de peu d'éclater de rire en entendant les paroles de Matis qui suivirent. A cet idéalisme, cette niaiserie, cette débilité était presque impressionnante. Un monde, ou les humaines, elfes, et vampires pourraient vivre en paix? Tellement risible car il serait intolérable que les vampires puissent vivre du fait simplement de leurs régimes alimentaires, et de leurs existences odieuses... Mais bon pas besoin d'en discuter vu qu'il ne faut pas être un génie pour savoir que même sans le Néant, et avec toute la bonne volonté du monde ce projet serait un échec retentissant...
Fou est effectivement le mot qui convient en plus du terme de complètement idiot. Tu pense que les vampires feraient quoi s'ils pouvaient vivre en paix avec nous? Ils auront besoin de se nourrir, et je pense que dans ce cas-là des enfants, des vieillard, des innocents passeront à la casserole car il n'y a pas assez de rebuts de la société pour nourrir cette vermine. Mais bon si l'éventualité de voir tes sœurs, ton père, ou toi-même devenir un repas pour eux un jour ne te rebute pas fais ainsi Matis, mais ne vient pas pleurnicher un jour si tu vois ton éventuel gosse devenir le en-cas d'une sangsue... Dit Raphäel froidement...
Puis après le sergent répondit au capitaine qui parlé de sa famille.
Oh si ils sauront, et qu'ils comprennent où pas leurs erreurs j'irai leurs passer le bonjour frérot. Car je suis encore vivant, et ça ne changera pas jusqu'a preuve du contraire. Dit Raphäel d'un ton lugubre, sans doute que ce dernier sous entendait son intention à l'égard des membres de sa propre famille...
Ah jamais on ne gagnera? Première nouvelle que cela car Néant a presque déjà gagné la cœur de vôtre peuple. Quoi que tu fasse Matis tu ne restera qu'une petite épine dans le pied de l'unique, et s'il faut je m'assurerai personnellement que cette épine soir retiré... Nous avons assez parlé maintenant aux armes mon frère! Dit Raphäel sur le ton d'une sentence avant de reculer d'un pas pour dégainer une masse d'arme, et un bouclier puis se mettre en garde en face de son frère.
Christan en voyant cela sourit avant de se préparer mentalement a ce qui allait suivre. Sûr que les hommes de Matis n'allaient pas laisser leur capitaine seul avec deux alayens, car ces idiots ne se doutaient sans doute pas que Weren était un combattant d'honneur. le chien à côté de lui continuer à grogner, mais regardé Christan comme en attendant des instructions de sa part...
Peut-être que tu n'es pas si inutile que cela la boule de poil... M'enfin on verra si tu mérite le respect on tant que guerrier quand le moment sera venu... Dit-il d'un ton neutre au chien qui se contenta d'aboyer de façon obéissante même s'il ne comprenait absolument pas le langage humain il faut le dire... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une petite réunion de famille (PV Matis) Mi Avril Mar 14 Oct 2014 - 15:15 | |
| Néant.
C'était ce qu'il restait du jeune homme qui avait été son frère. Lui qui avait toujours été d'une nature ouverte, simple et foncièrement bonne. Lui qui, pour faire plaisir à son père avait choisi une épouse trouvée parmi les filles d'amis à sa belle mère. Lui qui restait toujours pour ramasser les dents que le jeune capitaine avaient fracassés par perte de patience et de sang froid. On ne pouvait pas dire qu'il ramassait les pots cassés mais on n'en était pas loin. Il avait toujours été là pour lui et avait toujours soutenu le jeune homme dans son sacrifice familial. L'armée ne l'avait pas appelé lui, elle l'avait fait avec son aîné qui s'était jeté dedans à corps et coeur perdu. C'était lui qui l'avait aidé lorsqu'elle en avait choisi un autre. Lui encore qui consolait ses sœurs lorsque lui même n'était pas là. Dire qu'il n'avait pu être là lors de son mariage...
Néant.
C'était l'entité à qui il vouait désormais sa vie, son être et son âme. Que c'était il donc passé dans ces camps ou dans la prison qu'il avait connu. Le rebelle pensa que son père aurait aussi dû former son second fils aux questions de psychologie. Lui avait sût résister aux assauts vampiriques, l'autre avait cédé face à la violence psychologique et sans doute physique des fanatiques. Que se passait il donc dans sa tête en cet instant précis ? Il savait, il sentait au fond de lui, qu'il n'arriverait pas à le faire changer d'avis. Alors que faire ? Devait il faire comme avec les autres Alayiens ou devait il y avoir deux poids deux mesures ? Il avait une mission qui ne pouvait souffrir d'aucun retard, et comme la mission primait sur tout... Il n'avait donc pas le choix.
Il ne fit pas plus que ça attention au reste de ses paroles, de toute manière il le savait perdu pour l'Humanité et Armanda. Il devait donc passer à autre chose, éliminer une menace en gardant de lui l'image qu'il en avait toujours eu. Un être bon et adorable, et non pas un mercenaire violent et tatoué vouant sa vie à la destruction et au néant. Mais arriverait il à aller au delà de ses sentiments familiaux ? Sans doute que Raphael n'aurait aucun scrupule à le tuer, il devait en faire autant.
C'était tuer, ou être tuer.
Il fit un pas dans sa direction, suivit d'un deuxième qui lança sa foulé et sa charge contre celui qui avait été son frère dans une autre vie. Sa main tourna la lame pour en présenter l'atroce dentition et laisser un avant goût de ce qui l'attendait. Son visage s'était fermé, son esprit s'était cloisonné. Il ne restait du Matis d'avant que l'apparence physique, l'esprit l'avait abandonné pour laisser la place à une machine de guerre que treize longues années de combat avait forgées et façonnées.
Ton tatouage ?Je l'arracherais à ton corps. Ta foi ? Je l'extirperais de ton coeur. Ta vocation à tuer ? Je la retournerais contre toi. Tu n'est plus mon frère, tu n'es que créature emplie de mal que je dois éliminer. Comme tant d'autre avant toi, je laverais l'affront que vous faites à la terre de nos ancètres.
Lorsqu'il arriva au contact avec l'Alayien, il mit toute sa rage et toute sa colère dans un coup unique qui fit trembler son adversaire. Sa condition physique était loin d'être mauvaise, sa puissance de charge était pas mauvaise non plus et la rage qu'il avait accentuait le tout en un ensemble dévastateur. Il n'avait connu ça qu'en de très rare occasion et il savait que cela ferait réagir la magie vampirique dont les émanations se trouvait marqué à jamais en lui. Il savait que la magie n'avait pas d'effet sur les Alayiens du fait de la matière même de leurs armes et armures, mais il les avait étudié de près et savait qu'il y avait des failles exploitables.
Son armure était bien plus légère et permettait des bien plus amples mouvements que celle de son adversaire. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, sa grande veste de cuir n'était pas uniquement pour faire "joli" ou lui donner un style. Certes cela avait bien plus de gueule qu'une armure impériale, mais il permettait de cacher une armure de maille bien plus efficace et assez légère. Ses mouvements se voulaient rapide, virulent et violent. Tantôt il frappait de la lame d'un côté, tantôt s'était les poings ou les pieds qui attaquaient. Raphael ne l'avait jamais vu combattre, et il s'était bien gardé d'employer son style devant un Alayien encore vivant. Il fallait donc résoudre ce problème de manière expéditive. Il devait mourir.
Il devint rapidement évidement que le jeune capitaine avait le dessus sur son jeune frère, sur son ex-frère en fait. De son engagement il avait gagné l'expulsion de sa famille. Il avait rejoint une entité bien trop maléfique et malfaisante. Il n'en restait pas moins sur ses gardes, et alors qu'il avait coincé son adversaire dans une passe liant son bouclier et sa lame, il lui expliqua sa façon de penser.
Tu va mourir ici, et personne ne te pleurera car pour nous, tu étais mort il y a longtemps. Pense tu que ton esprit va t'aider ici ? Il est le prochain sur la liste.
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| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Une petite réunion de famille (PV Matis) Mi Avril Mer 15 Oct 2014 - 19:41 | |
| A ce qu'il aurait aimé être à la place de Raphaël en cet instant! Pensa Christan. A l'idée du choc des lames, de l'affrontement l'alayen ressentait une sorte de frisson pur. Décidément Néant était dur avec lui aujourd'hui pensa t-il, mais connaissant la grandeur de l'esprit supérieur cela voulait sans doute aussi dire que ce serait sans tour bientôt. Et ce ne serait pas trop tôt pour tout dire car la hache de l'alayen le démangeait surtout en voyant Matis chargeait son sergent, et le combattre pas trop mal il fallait l'avouer. Le style du capitaine était intéressant même si Christan analysait déjà comment pouvoir danser avec Matis de façon efficace. Oh oui il apprécierait sans doute de pouvoir exercer la danse de la mort avec comme partenaire ce blond prétentieux. La lutte après tout était une danse, un art, et sincèrement il préférait ne pas rouiller dans cela car comme tout art. On ne s'améliore dans les affrontements qu'en se battant! Puis au passage il ferait ravaler ses paroles prétentieuses à ce Falkire si Raphaël ne se montrait pas à la hauteur, et sincèrement cela n'avait pas de prix! Ce sale impérial s'en mordrait les doigts dans tout les cas...
Au pied! Dit-il soudain d'un ton ferme au chien qui semblait de plus en plus agressive. Et étonnamment cela marcha. Même si la bête était encore sur ses gardes elle se posa sur son derrière dans une attitude soumise en gardant les yeux braqués sur Falkire. Heureusement que ce chien était obéissant pensa Weren. Car il n'aurait pas apprécié de se faire ainsi gâcher son combat par un sale cabot! Même le combat de Raphaël pensa t-il. Surtout un combat entre deux-frères car c'est bien quelque chose qu'il est hors de question de gâcher. D'ailleurs Christan se demandait s'il allait vraiment prendre la peine de venir en aide au sergent si celui-ci était en difficulté. Cela dépendrait sans doute même si Weren refuserait un combat à deux contre un car ce n'était pas un bon combat que cela. Par contre si le sergent tentait de fuir, ou se rendait compte que le blond était plus fort que lui, et qu'il laissait la place à quelqu'un d'autre. Disons que le fidèle serait plus qu’heureux de se désigner volontaire pour cela...
Raphaël se battait bien pour une recrue, mais il n'avait ni l'expérience de Christan, ou même de Matis. Il n'avait ni le talent guerrier d'un vétéran, ou d'un guerrier accompli, et cela se voyait qu'il était qu'un simple civil qui depuis moins d'un an s'était passionné pour la vocation guerrière. On voyait le zèle, et la fougue dans les gestes du sergent, mais pas le talent d'un guerrier qui s'est bien bâti après des années incessantes de guerre. Disons que peut-être que Raphaël aurait pu faire une meilleure performance sans doute s'il avait disposé d'au moins 5 ans pour s'entraîner, mais il n'arrivait pas à la cheville de son adversaire. Cela Christan le devina facilement en les regardant se battre.
D'ailleurs il jeta un regard momentané dans les fourrées. Aucune flèche ne siffla pendant qu'il regardait le combat calmement, et personne ne vînt à sa rencontre? Pour tout dire il trouvait cela fort dommage. Au moins il aurait eu de quoi s'occuper en attendant, mais bon l'avantage c'est qu'il serait plus frais, et dispo pour le combat contre ce Matis même si au final cela en reviendrait au même... C'est qu'il était expérimenté le Christan avec ses 40 ans net, et ses 24 ans d'expérience guerrière. Pas grand monde arrivait à l'égaler dans les armées humaine, et d'une certaine façon ça en était un peu frustrant car trouvé des adversaires de valeurs devient compliqué. En espérant que Matis représentera une belle résistance avec un peu de chance...
Je ne mourrai pas ici Matis! Pas avant d'avoir honoré ma promesse envers mon supérieur, et planter ta tête sur une pique! Tu te crois capable de faire quelque chose à Néant toi? Tu n'es qu'un insecte par rapport à l'unique!
Christan sentait que le combat n'allait pas longtemps tourner comme cela. Pour le moment Raphaël était arrivé à se démener sans trop de mal, mais il n'était pas très dur pour des yeux exercer de déceler la différence de niveaux entre les deux hommes. Weren savait que son tour allait bientôt venir, on pourrait presque le comparer à un ou loup attendant que le chef de sa meute soit vaincu par un chien de guerre errant avant de prendre ensuite la place de son chef pour montrait qui était le plus fort.
Dans tout les cas le fidèle avait envie de démontrer quelques une de ses bottes, et technique de combat au capitaine. Après tout lui aussi avait pu improviser une certaine façon de manier le hache, et puis il y a manière d'apprendre de tout les combats. Ce combat contre Matis serait sans doute une façon comme tant d'autres pour lui de s'entraîner, et de voir les points faibles, et points fort de sa technique, ou même de sa technique selon la façon dont évoluerait le combat.
AAAAAHHHHH! Hurla soudain Raphaël avant de se libérer de la passe de son frère en faisant un bond en arrière, et de tenter d'attaquer ce dernier au jambe. Christan qui s'attendait à ce que la situation se conclut bientôt regarda cela avec une froide attention pendant qu'il resserrait les mains sur sa hache en alliage de verre, et sur la poignée de son bouclier en verre noire. Il se demandait d'ailleurs pendant un instant ce qu'étaient en train de faire les autres alayens, et les hommes de Matis non loin, mais finalement il préféra ne pas s'en occuper car il avait d'autre chats à fouetter. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Une petite réunion de famille (PV Matis) Mi Avril Ven 17 Oct 2014 - 13:35 | |
| Il eut beau hurler, il eut beau crier sa rage et sa foi, il eut beau y mettre toute ses tripes, il ne faisait pas le poids. C'était aussi simple que cela, il n'avait jamais fais le poids et sa "formation" de soldat du néant ne lui permettait aucunement d'arriver au niveau du rebelle qui avait passé toute sa vie dans la rage de la guerre et la folie du combat. Etre combattant n'était pas une chose qui s'improvisait à la dernière minute, surtout quand on devait affronter un vétéran endurci par des années de guerre atroce. Son frère ne le savait pas, ou pensait simplement que sa foi en son dieu allait l'aider à combattre son adversaire. A le combattre et à le battre même, mais il se trompait totalement car la foi en une chose si stupide n'aidait en rien quand la mort venait vous cueillir.
Il le tenait par la peau du cou et le força à se tourner complètement. La poigne qu'il avait aurait tôt fait de lui faire lâcher ses armes sans quoi se serait le bras qui lâcherait, et le résultat serrait loin d'être beau à voir.
Que pensais tu faire ? Me vaincre ? Tu es né des années trop tôt pour espérer me mettre à terre et ce n'est pas ta foi en ton dieu qui t'aidera !
Le capitaine le repoussa violemment et l'envoya au sol d'un large coup de pied, il avait mal de faire cela, mais il savait qu'il n'avait pas le choix. Cet homme, qui avait jadis été son frère, devait à présent mourir pour tout le mal qu'il avait fait ou qu'il pourrait faire. Rebelle jusqu'au bout des ongles, Matis l'avait toujours été, mais là c'était différent. L'homme qu'il combattait n'était pas un convertit comme tant d'autre, il n'abandonnerait pas et ne se rendrait jamais. Son dieu était tout ce qu'il lui restait, Matis le savait, et malheureusement il ne pouvait strictement rien faire pour combattre cet état de fait.
Il l'observa et le toisa de toute sa haine et de toute sa colère. Jamais encore il ne l'avait vu dans cet état, jamais encore il ne l'avait combattu. Et il ne pouvait pas imaginer un seul instant ce à quoi le jeune homme était près à faire pour sa famille et sa cause. S'il pensait un seul instant qu'il hésiterait à lui planter sa lame dans le coeur ou le corps, alors il se trompait lourdement.
Tu es faible. Et ton dieu ne veut pas des faibles, c'est ce que m'a dit Lyra lorsque je l'ai combattu il y a quelques mois. Cette garce c'est enfuie alors que j'allais mettre un terme à sa vie abjecte, mais il semblerait qu'une autre personne m'est devancé et l'a tuer. Pour sûr qu'il faudra lui donner une médaille.
Il leva les bras autour de lui de manière vachement théâtrale, comme s'il se donnait en spectacle devant une foule de spectateur invisible ou cacher à leurs yeux.
Que va tu faire maintenant ? J'ai le dessus, et je n'hésiterais pas à te tuer.
Il voulu dire quelque chose mais les mots ne sortirent jamais car la lame de Matis traversa de part en part le corps du jeune fanatique. Il savait n'avoir visé aucun organe vitaux, il ne voulait pas qu'il meure tout de suite. Cet homme allait souffrir pour expier ses crimes et qu'importe le temps que ça prendrait. Il retira la lame et la douce couleur d'acier se marbra d'un rouge sang prouvant bien à quel point la stupidité est humaine.
Tu va crever ici, et ton dieu ne pourra rien pour toi. Le mal que tu as fais à ma famille va s'achever ici, la souillure et la corruption que tu as porté en son sein va prendre fin ici même. Et pour ça, je te tuerais.
Il arma son bras et n'écouta même pas les éructations du jeune homme. Son bras était parti, mais la lame rencontra un autre acier. Il ne fut pas choqué et un sourire se dessina sur ses lèvres quand il vit la personne qui s'était interposé entre lui et sa cible. Cet Alayien, Cristan, se mêlait de chose qui ne le regardait nullement.
Quand on dit que les vautours ne sont jamais loin d'une carcasse... Cristan, barbare illettré et fanatisé, il fut un temps où je t'aurais arraché le coeur à la petite cuillère. Mais tu te mêles de chose qui ne te regarde pas.
Il libéra son bras d'un mouvement sec et retourna à l'attaque sur le nouvel entrant. Il n'avait pas fait attention à son entré sur la scène mais cela n'avait aucun intérêt, car maintenant qu'il était entré, il n'en repartirait que les pieds devant. Au loin il entendit un sifflement et des mouvements. Les troupes Alayiennes accompagnant les deux ici présent les avaient rejoints et cela arracha un nouveau sourire au capitaine rebelle.
Je vois que vous avez rameuté votre petite bande... Comme c'est mignon, vous faisiez un petit pique nique ? |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Une petite réunion de famille (PV Matis) Mi Avril Sam 18 Oct 2014 - 15:52 | |
| Raphäel avait déjà perdu, pour tout dire le combat n'avait pas vraiment duré longtemps. Le sergent manquait d'entraînement, Weren pensa intérieurement avec mépris que les choses ne sont jamais mieux faîte que soit même surtout en matière de lutte.
Il laisse toutefois Matis s'amusait un peu avec le sergent après tout ainsi l'autre n'irait pas se ramener si Christan lui sauvait la vie, et qu'il n'était plus en état de combattre. Après tout les meilleurs combats sont ceux où personne ne vous dérangent. Puis il devait aussi avouer d'une certaine façon qu'il viser ainsi à laisser son frère ouvrir les yeux au sergent. Celui-ci aurait ainsi toutes les possibilités de ruminer sa haine, et sa future vengeance contre son frère. Si Matis survivrait Raphaël conserveraient de cette rencontre avec son frère des cicatrices qui le motiveraient à ne jamais cesser de le poursuivre pour le tuer. La haine était un moteur, et la vengeance un but noble dans beaucoup de sens. Surtout qu'il éprouvait aussi une certaine satisfaction à voir le sergent se faire maltraiter même si cela ne pouvait pas se voir à cause de son casque...
Je te jure Matis que tu mourra un jour de ma main! par le Néant je n'aurai de cesse de te traquer pour te le faire payer! puis Raphaël s'apprêta à cracher, mais le capitaine le fit valdinguer du pied avant...
Eh bien heureusement pour Raphaël qu'il n'y avait que Christan pour le voir sinon il ce serait fait ridiculiser devant ses hommes, de plus sa relation avec un capitaine loyaliste risquait de faire jaser même s'il n'en serait pas inquiété. Dans tout les cas que ce soit par la main de Raphaël, ou la sienne Matis ne sortira pas d'ici vivant. Après tout un vrai fidèle ne pouvait pas laisser vivre un hérétique, et Weren préférait Falkire mort que vif de préférence... Ainsi cette histoire avec la pièce de feu serait étouffée dans l’œuf. Il ne resterait ensuite qu'a s'occuper de cette jeune fille, et livrer le vieillard au prêcheur, et il pourra de nouveau se consacrer en toute tranquillité dans sa tâche de servir le Néant.
Christan eu du mal à ne pas éclater de rire en entendant Falkire dire qu'il avait faillit tuer Lyra du Néant. Une lavette comme Matis tuer un serviteur du Néant? Une blague! Aucun humain ne peut rivaliser avec les dieux vivants que sont les serviteurs du Néant. Néanmoins il ne rigola pas car il était encore amère de ce fait. la mort de Lyra du Néant l'avait assez énervé, et du coup l'armée alayenne risquait de se retrouver plus molle maintenant que la Grande Lyra était trépassée...
Dans tout les cas si cette vermine d'hérétique avait échappée à la mort des mains de Lyra du Néant. Christan s'assurerait que cela soit corrigé, après tout ce ne serait là que satisfaire la dernière volonté de feu sa commandante. De plus cela lui ferait du bien de faire ravaler ses paroles à ce blond, et à le faire souffrir au passage. Car les rebelles, et les traîtres ne méritent que cela. Une mort lente, et douloureuse!
Il se crispa attentif à tout les agissements du capitaine. Le moment de se battre était bien venu, et cela l'alayen ne le savait que trop bien. A nouveau il pourrait déchaîner sa fureur dans la bataille!
Matis transperçait Raphaël sans le tuer, Christan se crispa en attendant le bon moment...
Il fonça telle une tempête d'acier lorsqu'il vit le bras de Matis s'armer pour donner le coup fatale. Christan n'attaqua pas car il n'était pas fourbe au point d'attaquer par derrière, mais préféra plutôt mettre la lame de sa hache sur la trajectoire de celle de l'épée du capitaine. Le hache para parfaitement le coup, et Christan eu le temps de s'interposer entre Matis, et Raphaël juste à temps.
Tu as une grande gueule Matis! Voyons si tu sais aussi bien manier la lame que tu le dis! Enchaîna froidement Christan aux paroles du capitaine. Il n'était plus temps de bavasser car maintenant le seul langage qu'ils pouvaient parler était celui de la guerre! Le seul vrai langage digne!
Puis il se prépara à l'assaut que Matis enchaîna en bloquant celui-ci avec son bouclier lourd avant de le pousser violemment pour le faire reculer. Il dit ensuite aux alayens arrivant en ignorant les propos de Matis.
Cet hérétique est à moi! Vous récupérer le capitaine! Et surtout ne venez pas me déranger dans MON COMBAT! Dit-il d'un ton impérieux avant d'hurler lorsqu'il se jeta à l'assaut de Matis.
AAAARRRRRRR! Sa hache an acier moderne dans la main droite il asséna brutalement une nuée de coup sur le capitaine. Ne laissant aucun répit à celui-ci. Christan adoptait une tactique directe néanmoins il utilisait convenablement son bouclier pour parait les éventuelles riposte, et tâchait d’envoyer des coups de hache dévastateurs, mais non de façon trop imprudente. Comme le maître qu'il était dans le maniement de la hache il adoptait une posture de combat agressive qui lui permettait de garder un certain équilibre, et il maniait la hache en s'aidant de son corps pour donner plus d'amplitude à chacun de ses coups que le capitaine semblait arriver à parer, mais plus souvent à les dévier, ou esquiver. Christan se réjouissait déjà de cette belle résistance...
Néanmoins il fallait bien se reposer après un tel assaut. Ou en tout cas il se stoppa après cela cette nuée de coup, et recula d'un pas sûr, et se prépara à encaisser les attaques de son ennemi. Par sa posture, et sa façon de combattre l'on voyait bien que tout les deux étaient des guerriers puissants, et des vétéran.
Donne moi un beau combat Matis! Dit-il d'un ton féroce, mais débordant d'enthousiasme guerrier, alors qu'il adoptait une posture à la fois provocante, et plus défensive.
Tout cela pendant que les alayens non loin récupérés leurs sergent qui était dans un sale état. Mais Christan était bien au delà de cela maintenant car tout ce qu'il voulait s'était se battre! |
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| Sujet: Re: Une petite réunion de famille (PV Matis) Mi Avril Mar 21 Oct 2014 - 9:21 | |
| Quand l’alayien arriva, il comprit qu’il devait affronter un être autrement plus efficace que Rafael et, il avait beau n’avoir aucun respect pour le fanatique, il ne devait pas le sous-estimer. Cet adversaire, à défaut d’être honorable était tout du moins sacrément efficace, les ouvertures étaient bien peu nombreuses et se refermaient aussi rapidement qu’elles étaient apparues. Mais il était brutal, ne semblait agir que par instinct et pas par réflexion ou stratégie, à moins que ce ne soit qu’un rôle qu’il se donnait pour quelques raisons que ce soit ? Il n’arrivait pas bien à cerner ce personnage, que ce soit par volonté ou simplement parce qu’il était de ceux qu’on ne comprend pas bien.
Au loin d’autres Alayiens arrivèrent et comme le capitaine n’avait toujours pas donné le signal pour lancer ses propres soldats dans la bataille, il n’y avait aucun mouvement à la lisière du bois où se trouvait ses soldats. C’était certains que beaucoup d’entre eux souhaitaient s’engager mais il ne voulait pas d’eux pour le moment. L’homme en face de lui venait d’ordonner aux siens de le laisser seul avec Matis et d’aller chercher leur sergent mais cela ne suffit pas à Matis qui essaya de forcer le passage. Sans grand résultat il fallait bien l’avouer. Et il fallait aussi admettre que tout deux avait quasiment le même niveau, la même volonté de fer d’anéantir l’ennemi et de vaincre. Pour le coup ils ne se battaient pas de la même manière, pas avec les mêmes armes et armures ni dans le même état d’esprit. Mais force était de constaté qu’aucun n’aurait le dessus sur l’autre, peut être à la longue s’il tenait à l’endurance. Pour l’occasion Matis ne voyait rien d’autre pour les départager de manière « équitable ». Bien que rien ne le soit réellement sur un champ de bataille aussi violent.
L’hérétique, comme tu dis si bien, n’est pas à toi. Et tu peux être certain que ta tête sera expédiée à Gloria pour mettre en garde l’ensemble de tes semblables. Ici c’est chez nous, et jamais vous ne serez accepté, jamais nous ne vous laisserons en paix.
Sa lame tourna et vint contrer sa hache qui avait pris un angle dangereux et pour le moins fatal s’il n’avait pas été réactif. Quoi qu’il puisse dire ou penser de l’Alayien, il fallait avouer que réactif, il l’était justement. Une force de la nature et une véritable brute faisant fi de la réflexion pour laisser son côté bestial prendre le pas sur tout autre considération. Mais en face, le style de combat du jeune capitaine était largement plus réfléchi quoi qu’il ne puisse jamais en dire. Il analysait chaque mouvement, réfléchissait à la parade la plus simple et la moins couteuse en énergie. Si contre son frère il pouvait se permettre d’avoir un style bestial et sans compassion, il savait qu’il se devait d’être réfléchi contre celui-là. Sans quoi il irait rejoindre l’ensemble des êtres fais de colère, de hargne et de stupidité qui s’étaient cru aussi fort qu’un dragon ou les esprits savaient quoi d’autres.
Les Alayiens vinrent chercher leur supérieur qui, doucement, se vidait de son sang. Il aurait dû toucher une artère ou au moins un organe vital pour le faire mourir. Il en était triste, il en était désespéré, mais tuer cet homme qui avait jadis été son frère était là la seule et unique chose qu’il pouvait faire pour lui. Cela allait à l’encontre de presque tout ce pour quoi il s’était battu, il avait tout fait pour que son frère n’ai pas à se mêler de la guerre et pourtant… Elle était venu le prendre comme si de rien n’était.
Nouveau mouvement de bras et de jambe, la lame de la hache ennemie vint s’écraser de tout son poids sur le bouclier du capitaine tandis que sa propre lame vint heurter celui de son adversaire. Mais c’est à ce moment-là qu’un nouvel élément entra dans la dance.
La terre se mit à trembler comme jamais auparavant.
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| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Une petite réunion de famille (PV Matis) Mi Avril Mar 21 Oct 2014 - 14:28 | |
| C'est qu'il se battait bien le bougre! Pensa Christan avec une certaine exultation guerrière. A oui finalement ce Matis n'était pas aussi prétentieux qu'il le pensait, même si restait que contrairement a ce que disait le blond. le capitaine était loin d'avoir loger son épée dans le ventre de Weren. L'inverse aurait même pu faillit arriver sous la forme d'une hache planté dans la gorge de Matis si ce dernier n'était pas assez habile pour parer le coup de hache. Weren à chaque fois frappait de toute ses forces, et présentait son bouclier à toute attaque du capitaine, et il semblerait que ce soit de même. La seule guide de Christan dans ce combat s'appelait la colère, et elle était une excellente conseillère il faut le dire. Il se battait telle le guerrier féroce qu'il était sans retenir ni ses coups, ni sa rage.
Matis se démenait bien. Le capitaine prenait une position assuré, et avait opté pour une tactique plus prudente que celle du fidèle. Weren néanmoins ne changea pas de tactique pour autant. Il comptait bien l'écraser sous la force des coups répétés comme un forgeron écrase une épée qu'il forge sous ses coups de marteau. Il espérait pousser Falkire au bord du gouffre à un moment où à un autre, ou bien opté pour autre chose si c'était nécessaire. L'alayen ne sous-estimait pas son adversaire qui était il fallait avouer assez coriace. C'est qu'il aurait regrettait presque de ne pas l'avoir affronté dans le désert auparavant!
Ils se battaient tout les deux avec tellement de vigueur que Christan avait quasiment oublié la chaleur caniculaire des alentours, et aussi au passage la flore étrange... La chien quand à lui semblait assez nerveux, et agressif sans doute plus maintenant qu'il ne l'aurait été avant le 10 Mars, mais il n'attaqua. Ce qui montrait bien que ce qui lui avait servit d'ancien maître l'avait bien dressé.
La lutte était plaisante! Il ce sentait revivre! Ahahah il hésita même à ignorer la remarque du capitaine pour seulement se concentrer sur le combat, mais finalement il lâche férocement.
Concentre-toi sur le combat au lieu de parler! Sinon tu rejoindra tes parjures avant même d'avoir le temps de réciter leurs nom impies. Par Väsà! Dit-il avant de s'y remettre de plus belle comme si le simple fait de prononcer le vrai nom du Néant suffisait à enfler son ardeur de combattant.
Pendant ce temps là non loin ils évacuaient Raphaël qui était dans un sale état. Voilà bien quelque chose qui risquait de ralentir leurs poursuite du vieil homme pendant un certain temps. Christan en était à la fois hautement agacé, et soulagé. Soulagé de pouvoir faire autre chose avant de moins enquiquinant, et agacé car c'était encore une bien perte de temps à cause d'un simple coup de malchance. Comme quoi quand elle le voulait la vie savait être une chienne, heureusement que Néant était là pour veiller au grain, et offrait à son fidèle serviteur un beau combat comme celui-ci le désirait tant. Il tâcherait de s'en montrer digne après tout il ne refusait jamais un beau combat à mort. C'était vraiment vivifiant pour un guerrier comme lui, et puis ça permettait de ne pas trop rouiller en prévoyance d'une future bataille... Dans tout les cas si la chance lui souriait aujourd'hui il y en aurait un de moins qu'il risquerait de croiser à nouveau. Après tout il avait déjà une assez belle liste de personne à tuer sans devoir en plus en rajouter.
Mais la terre trembla soudain, alors qu'il fit un vif geste pour retirer sa hache du bouclier de Falkire, et qu'il recule en sentant cela, alors que son bouclier en verre noire émit un bruit métallique sous le coup d'épée... Christan plia les genoux pour se mettre dans une position stable pendant que son chien qui commençait à s'exciter. Le fidèle faillit tomber, mais arriva à tenir. Il regarda Matis puis il prit en main un poignard qu'avait fait tombé Raphäel pendant le combat. Un arbre tomba non loin de lui séparant les deux adversaires pendant que tout se secouait autour. Christan grogna, fit virevolter le poignard puis jeta celui-ci en direction du capitaine. Il le rata d'un bon mètre à cause des secousses. Dommage c'était bien tenté même s'il n'était que bon dans l'art du lancé...
Falkire. Il jeta un rapide regard aux alentours pour voir que les autres fidèles se repliaient a cause du tremblement de terre, et qu'il ne valait mieux pas trop tarder.
Nous nous reverrons... Finit-il sombrement avant de ranger son bouclier dans son dos, et de rebrousser chemin d'un pas inflexible... Essayant de rester debout tandis que cela secouer bien fort aux alentours... Le chien le suivant de près. Une promesse sombre faîte, il ne restait qu'a partir avant que la situation s'empire, ou que les autres alayens s'en aillent sans lui. |
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