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| Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE | |
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InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Jeu 10 Juil 2014 - 0:26 | |
| Vous êtes vous déjà senti écrasé sous le poids de la tristesse, de la colère, de la peur...sous tout les sentiments qui n'ont même pas de noms. On dirait que les sentiments, quand ils forment alliance sont beaucoup trop forts pour être juste dit avec des mots, et leur force est tellement dévastatrice qu'ils sont capables d'écraser les cordes vocales de leur victime. C'était comme une tempête à l'intérieur d'Autone, une tempête qui ne voulait pas sortir d'elle, une tempête de tout ces mots qui n'étaient même pas assez grands pour exprimer la rage qui détruisait son intérieur et ravageait sa raison par moments. Il n'y avait rien pour la consoler, c'était impossible de trouver une manière d'exprimer ce qu'elle ressentait, alors est ce que vraiment quelqu'un d'autre pouvait le comprendre? Est ce qu'elle était juste folle et toute seule dans ce monde qui était trop dangereux pour une petite fille...Aucun son ne sortait de la bouche de Summer, ses poumons, son cœur, sa gorge étaient écrasés sous le poids de ses larmes...comme si une enclume lui était tombée dessus et qu'elle n'arrivait pas à se décoincer. Elle aurait voulu crier, crier à l'aide, crier au meurtre...
Elle lui faisait peur, l'inconnue était morte mais elle lui faisait peur. Comment en était- elle arrivée là? Dans une chambre avec trois cadavres...Et l'un d’entre eux n'était plus en vie...de sa main. Qu'est ce qui l'attristait le plus en fait? De penser qu'elle avait tué quelqu'un ou que l'une de ses filles était morte...en fait elle aurait peut être pu la sauver, l'arrêter...elle avait réussi à la tuer mais l’employée était quand même morte. La jeune femme se sentait juste impuissante, elle serait arrivée quelques minutes... secondes plus tôt et sa demoiselle serait peut être encore en vie. Non, ce n'était pas la fille avec la quelle elle était la plus proche, mais elle avait quand même bien rit avec elle...et pleuré aussi, qu'elle se souvienne. Autone n'avait jamais vu un de ses proches partir de cette manière...Pourquoi fallait il que ce soit si violent? Pourquoi est ce que ça faisait si mal? Elle avait enduré des choses horribles prématurément, mais jamais elle n'avait dû tuer quelqu'un. Elle avait pleuré silencieusement toute sa vie, en gloussant un peu mais même si quelques personnes avaient pu deviner qu'elle avait pleuré, jamais ses larmes n'étaient sorties de sa chambre. Autant chez elle, avant qu'elle ne fugue que dans son premier bordel, ça avait toujours été interdit de pleurer.
La jeune femme se rapprocha de la seule personne qu'elle connaissais dans la pièce...en fait, qu'elle avait connu. Aurait elle l'occasion de lui dire adieu plus tard? Elle ne pouvais pas garder ces cadavres dans la chambre bien longtemps. Elle ne pourrait pas leur faire un enterrement non plus, à moins de le faire rapidement et subtilement. Qu'est ce qu'elle allait dire aux filles, qu'est ce qu'elle allait faire? Elle avait tué une femme, est ce que la garde serait alertée? C'était peut être sa dernière occasion de la voir...même si elle n'était déjà plus là. En fermant les yeux, Autone s'excusa silencieusement à son amie et déposa un dernier baiser sur son front et glissant ses doigts dans ses cheveux. Elle aurait voulu la prendre dans ses bras et la rassurer, lui dire que c'était fini et qu'elles étaient toutes les deux en vies...que c'était l'essentiel...
La prostituée avait envie de disparaitre, ou bien de s'asseoir au sol et de pleurer comme un enfant auquel on avait enlevé une peluche. Mais ce qu'on lui avait enlevé ce n'était pas un jouet, c'était une partie d'elle qui était morte avec sa fille et qui l'avait laissé brisée. La vie lui avait déjà enlevé beaucoup de rêves, pourquoi cette fille devait être donné à l'esprit de la mort? Autone sentait qu'on lui arrachait le peu qu'elle avait. Elle avait commencé sa vie de jeune fille au fond du fossé, et la vie semblait vouloir lui rappeler qu'il est impossible de remonter une falaise.
La pensée qui ne revenait que trop souvent: Qu'est ce que je vais faire? C'est comme un réflexe de se le demander quand on perd quelqu'un, comme si on ne savait pas comment la vie pourrait continuer, réellement...Elle avait compris pourquoi les gens disaient ça quand ils pensaient à leur pertes. Mais plus sérieusement, il y avait trois corps inertes dans la chambre et elle ne savais pas comment cacher ça. Connaissait elle quelqu'un à qui elle faisait assez confiance pour demander de l'aide? Les filles l'aideraient si elle leurs demandaient, mais elle ne voulait pas leur demander ça. Il y avait bien cet homme qui disait s'appeler Ombre, à qui elle avait offert une nuit...Non, elle ne lui faisait pas confiance, pas assez, mais de toute manière elle ne pensais à personne d'autre dans l'immédiat.
Autone avança vers la fenêtre pour l'ouvrir et cria le nom de Nox une première fois. Elle regardait un peu partout, mais ne le voyait pas dans les alentours. C'est surtout que le soleil était couché depuis longtemps et que les corbeaux sont noirs...Après cinq minutes, elle cria son nom une deuxième fois, peu de temps après, il se présenta à la fenêtre. En essuyant ses larmes, Autone soupira de soulagement, mais elle n'arrivait toujours pas à prononcer un mot. Sans doute que Nox comprendrais ce qu'elle voulait, mais elle voulait être certaine que Ombre lui comprenais qu'elle avait besoin de lui maintenant et pas demain matin. Elle prit sa dague et coupa un morceau des draps du lit qui était imprégné du sang de l'ancien client...et de son ancienne catin...
Summer donna le morceau de tissus qui avait pris une teinte rouge au corbeau juste avant qu'il lâche un croassement et prenne son envol. Une fois seule avec les trois autres enveloppes vides, elle s'assit en ramenant ses genoux à sa poitrine et en tenant ces premiers. C'était juste impossible de ne pas pleurer, au moins, elle ressentait quelque chose...au moins, elle était en vie. C'était l'essentiel, la grosse base. La petite femme s'essuyait les yeux à mesure que les larmes coulaient, elle allait renoncer à ce qu'un homme la voie comme ça jusqu’à la dernière minute, même si elle n'arrivait pas à retenir ses larmes.
Dernière édition par Autone Summer le Dim 22 Fév 2015 - 23:51, édité 3 fois |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Jeu 10 Juil 2014 - 7:29 | |
| Le chaos, jumelle de l'ordre, son complément, sa sœur, sa rivale. Une balance dansante sur son point méfiant, un conflit éternel entraînant avec lui homme, femme et enfant. Beaucoup avait perdu la vie sur ces terres, de façon aussi absurde qu'abjecte. Il le savait bien, après tout, il était responsable d'une centaine de ces morts. Il contribuait au chaos, il faisait naître la haine dans le cœur des hommes ayant perdu un frère, des femmes ayant perdu un fils, des enfants ayant perdu leur père. Pour beaucoup, il était un monstre qu'il faudrait brûler sur le bûcher, sans appel, sans rappelle. Qui pleurait un meurtrier sordide, un fou aux mains tachées de sang de toute façon? Personne. Voilà la réponse. Personne ne pleurait les meurtriers, ils étaient condamnés à errer sur les berges de la mort pendant une éternité, avant que Le Grand Esprit de la Mort ne daigne leur accorder grâce. L'assassin n'était pas un vertueux, il était le vice incarné, la folie pure... Un homme perdu, cherchant un point d'appuis. Un damné comme dix mille en ces terres souillées. Mais il était aussi un homme. Son cœur avait beau être de glace, il en possédait un malgré tout.
L'assassin regardait la ceinture médiane de la cité briller de faible lumières ordonnées. Chaque flamme symbolisant un logis, un endroit ou une famille était réunie. Plus bas encore, d'avantage plongé dans les ténèbres, le quartier pauvre se perdait dans la nuit, sans assez de feu pour le sauver de son triste destin. Derrière lui, au sommet de la ville, les quartier riches et le palais brillaient de mille feux, injuriant sans vergogne les gueux qui osaient lever les yeux aux ciel, dans l'espoir d'y trouver le réconfort. L'assassin ne regardait pas le ciel. Il se trouvait sur le toit de son inquisition encore fraîche, un bâtiment immense qui allait sous peu abriter son ordre, sa "famille", même si le mot était un peu fort. Une bonne partie des rénovations et de l'aménagement étaient terminé. En fait, l'endroit était déjà habitable... Et habité par quelques recrut, celles qui semblaient les plus fiables et les plus dévouées, évidement. La dernière chose qu'il avait besoin, c'était de se faire dérober. Mais pour le moment, c'était le cadet de ses soucis. Il avait envoyé Nox faire sa ronde quelques minutes plus tôt et il n'était toujours pas revenu. Ce n'était pas très long comme envolé habituellement; Il faisait le tour des quartiers pauvre, puis il passait près du "Chien Errant" et il revenait se poser sur son bras. Dix minutes au maximum... Cela en faisait quinze... Nox ne volait jamais quinze minutes pour une simple ronde. Quelque chose ou quelqu'un devait l'avoir stoppé... Il avait un mauvais pressentiment, le genre qui le prenait avant qu'on ne tente de lui trancher la gorge...
L'assassin vit enfin une ombre caractéristique se détacher de la nuit pour fondre sur lui. Comme à son habitude, le rôdeur leva son bras droit et attendit que l'oiseau unijambiste s'y pose, ce qu'il fit. Nox ouvrit le bec dans un petit croassement et L'assassin eu l'heureux réflexe de tendre la main, paume tourné vers le haut, afin d'attraper le petit bout de tissus que son familier avait laissé tombé. Avant même qu'il put analyser le tissus, il fut saisit d'une vive, mais brève douleur à son annulaire. Son oiseau venait de le mordre sèchement. L'assassin ne réalisa pas du premier coup le message de l'oiseau, encore saisit par son soudain comportement violent. Puis, la douleur estompé, la lumière se fit dans sa tête. L'annulaire; Autone souhaitait le voir. Il jeta un coup d'œil au bout de tissus rouge. Pourquoi lui avait-elle?... Le fer... Le sang... Le tissus empestait le sang... Sans hésitation, l'assassin cola le tissus à la base de son masque, sous son nez, inspirant vivement les effluves dégagées par le textile. L'odeur ferreux du sang... De plusieurs personnes... L'odeur salée de la transpiration... L'odeur saisissante de la semence... Ce bout de tissus devait venir du bordel d'Autone... Était-elle en danger? On odeur était bien sur le tissus, mais l'assassin ne pouvait dire si cela venait du tissus ou du sang... Sans une seconde de plus, il s'élança dans les escalier du bâtiment, son esprit déjà en train de dévaler les toits de la basse ville, Nox aux trousses.
Le rôdeur ne sentait même pas les dalles de terres sous ses pieds, se fichant du boucan qu'il pouvait bien causer. Si cette femme l'Avait contacté, c'est qu'elle avait pensé à lui. Si elle n'était pas en danger, elle était en présence de beaucoup de sang, ce qui n'inaugurait rien de bien rassurant. Soit elle était victime, soit elle était en présence d'une victime, autrement, il ne savait pas à quoi s'attendre. Malgré sa presse, il ne put s'empêcher de remarquer qu'il s'inquiétait beaucoup pour une femme qu'il n'avait vu qu'une seule fois... D'accords, il y avait eu coïte... Mais est ce que cela avait suffit à augmenter l'importance de la femme aux yeux de l'assassin? Non... Pas vraiment... Alors pourquoi se pressait-il autant? Sa promesse de ne jamais blesser une Femme, donc de ne pas la laisser en détresse? La promesse qu'il s'était fait, soit de veiller sur le bordel jusqu'à la réponse de la matrone? Ou encore, peut-être était-ce simplement ses sens de prédateur qui le guidaient où le sang se trouvait... Non... Il était un chasseur, certes, mais il n'avait jamais sentit pareil hâte pour abattre une proie... Le plus logique restait son instinct protecteur qu'il pensait enclenché.
Il arriva finalement devant "Aux murmures des fées". De l'extérieur, rien ne semblait déroger de son habitude, ce qui ne fit qu'inquiéter d'Avantage l'assassin prévoyant. D'un petit signe de main, l'homme indiqua à l'oiseau de retourné où il avait été appelé. Ce dernier s'envola et alla se percher sur le bords de l'une des fenêtres du deuxièmes étages. Le rôdeur nota l'emplacement de la pièce et sortit son arc, une flèche encochée, sur ses gardes. Il entra lentement dans le bâtiments, n'y voyant ni âme qui vivent, ni morts. À l'étage... Il s'engagea donc lentement dans les marches, changeant sans cesse la direction de son arc, oscillant entre ses arrières et l'avant, près à parer un coup venant de derrière lui. Ses pas léger faisait à peine craquer les marches de bois. Silencieux, comme à son habitude, le chasseur était en traque. Arrivé à l'étage, il compta les pièces, les portes, se remémorant rapidement laquelle était la bonne. Déjà, l'odeur de la mort lui vint au nez, en plus de l'engorgeante sensation du fluide vitale embaumant l'endroit. Il avançait à pas de loup, prêt à clouer sur le mur le premier imbécile qui oserait se planter devant lui. Son enchantement de Phobos lui garantissait une arrivé théâtral pour quiconque serait considéré ennemis pas l'assassin.
Il arriva finalement dans le cadre de la porte de la chambre, constatant avec froideur la scène. LA matrone au yeux rougies, deux... Non trois cadavres dans l'endroit, aucun signe de l'agresseur. L'assassin arrivait mal à distinguer les traits des trois morts. Deux d'entre eux étaient nus, le troisième corps était vêtu d'une armure, mais de l'entrée de la pièce, l'homme ne su reconnaitre les trait de la tueuse. Devant lui se trouvait une femme au cœur brisée. Elle était couverte de sang et semblait en état de choc. Encore méfiant, l'assassin fit un pas dans la pièce. Personne d'autre... Seulement eux... Il lâcha prestement son arc et posa un genou au sol devant la matrone, la prenant par les épaules. Avec sa main gauche, il bougea sa tête dans tout les sens, sans la brusquer. Puis il palpa son abdomen. Ce n'était pas son sang... Elle ne semblait pas blessée. Aussi maladroit qu'il pouvait l'être, l'homme enlaça la femme de se bras et se releva, la levant de terre du même coup. Il murmura du même coup dans son oreille...
-Shhh... Je suis là... Mademoiselle Autone... Shhh.. Calmez vous...
Il sortit rapidement de la pièce, la menant dans la chambre faisant face au lieu du crime, une pièce identique, sans le sang et les cadavres. Il déposa délicatement le poids plume sur le lit, toujours avec une expression neutre au visage, mis à part ses yeux qui brillait d'une flamme vive. Il ne sentait pas la chaleur de son propre corps, ou la fatigue de sa course. Tout ce qu'il voyait, c'était une femme brisé, sous le choc, couverte de sang... Il leva délicatement son menton, plantant ses yeux dans les siens. Visiblement, elle venait d'assister à tout ce drame et s'en trouvait bouleversée. Avant toute chose, l'assassin devait la calmer. Il ne pouvait l'aider si cette dernière restait dans une transe chaotique. Il déplaça doucement ses cheveux qui cachait le visage figé de la jeune femme, tentant de la calmer par son calme déconcertant. La mort avait passé, et avait effleuré une innocente au passage... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Ven 11 Juil 2014 - 4:40 | |
| Une silhouette sombre, oui, une ombre, Ombre! L'archer est entré dans la salle accompagné d'un sentiment de terreur que la jeune femme ne pouvait pas comprendre. Elle n'avait même pas eu le temps de bouger que ça s'était estompé. Elle avait laissé échapper comme une grande respiration saccadée, parce qu'elle n'arrivait pas à crier. Puis il se pencha vers elle, en lâchant son arc. Elle le suivait du regard, mais le reste de son corps était aussi immobile que son visage. Au début, elle ne comprenais pas ce qu'il faisait à lui bouger la tête dans tout les sens, puis elle compris qu'il se demandait si elle était blessée. Jusqu'à ce moment, Autone n'avait pas réalisé qu'elle était tâchée de sang et cette idée ne la calma pas, elle regardait le peu de vêtements, d'ailleurs à moitié retirés, qu'elle portait avec une lueur de peur dans les yeux. Elle n'en voulait pas...trop de sang, ce n'était pas elle qui l'avait causé...ce n'était pas sa faute, c'était impossible! Elle n'avait probablement pas fait attention en donnant son attention à sa fille...et les draps imbibés de sang avaient déteints sur elle. Summer fut surprise de son sentir son étreinte, puis le sol qui s'éloignait d'elle...Elle entendait des paroles qui se voulaient réconfortantes, elle les entendait clairement, près de son oreille et malgré les mots bref, elle appréciait l'intention. Mais les images, elles, arrivaient en retard à ses yeux. Autone se collait contre lui, pour lui faciliter la tâcher et d'une main, elle serrait sa tunique, un peu trop fort...mais en même temps, elle n'était pas forte. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle faisait ça, c'est qu'elle avait peur...mais elle ressentais tellement plus de choses que juste la peur.
Il avait eu la bonne idée de l'emmener ailleurs, elle ne savait même pas où elle était, elle savait juste que les trois cadavres n'étaient plus si près d'elle et que l'assassine lui faisait moins peur. Et tout ce manège la rassurait un peu, elle n'était pas toute seule, elle n'allait pas devoir les cacher toute seule. Une fois assise sur le lit, elle avait baissé la tête, elle se serait enfouie en elle même si elle avait pu. Autone avait honte, elle culpabilisait, même si elle n'avait pas eu le choix...L'assassine avait versé une larme avant de fermer les yeux, elle avait plus de sentiment que Summer ne pouvait le croire. Elle aurait dû savoir, se rappeler que la souffrance vient avant la folie.
L'image des yeux du corbeau était arrivée en retard, comme toutes les autres informations. Il avait la main sur son menton et déplaçait la mèche de cheveux qui la cachait encore. Non...elle voulait rester cachée, disparaître ou s'enfuir. Puis le visage d'Autone se défigeait pour lui laisser le droit de fermer les yeux. Il lui faisait peur, elle n'aimait pas ça. LA dernière chose dont elle avait besoin, c'était de regarder un homme...doublé d'un assassin dans les yeux...ses yeux enflammés... Il n'avait pas l'air plus surpris que ça par la scène, est ce qu'il faisait ça par politesse? Parce que ce serait idiot d'être venu et de l'ignorer? Il aurait pu s'enfuir en voyant la scène, mais il n'avait pas eu l'air plus déconcerté non plus. Pourquoi était il si calme?
La jeune femme ouvrait les yeux, elle n'allait pas rester comme ça à tout jamais, il fallait qu'elle fasse quelque chose. Dans le regard de l'ombre, elle ne cherchait pas le réconfort mais la raison. Elle voulait revenir à la réalité, se réveiller, retrouver sa force et son endurance intérieure. Elle n'arrivait pas à parler...non, la vérité c'est qu'elle ne voulait pas dire un mot. Qu'est ce qu'elle pouvait dire? Il savait bien ce qu'elle ressentait, elle le voyait. Et même si il ne savait pas, en quoi est ce que ça l'avançait de parler de ses sentiments?
-C'est pas moi... Quatre mots, c'était déjà ça. Prononcés faiblement mais elle l'avait dit. Elle ne voulait pas qu'il croit que c'était elle qui les avait tous tués, elle n'était pas comme ça...Autone savait que sa mémoire allait peut être lui fausser compagnie. Ça pouvait arriver le lendemain matin comme dans deux semaines. Elle le savait parce que sa mère lui avait souvent raconté des épisodes qui n'étaient jamais arrivés...enfin, dont Summer n'avait aucun souvenirs. Des épisodes violents, des scènes de son père. Si elle devait oublier, elle voulait le dire à quelqu'un, pour qu'il puisse lui raconter si jamais...Elle ne pourrait pas attendre d'être prête, elle ne pouvait pas juste oublier d'avoir tué quelqu'un.
-C'est pas ma faute.
Là était la vérité, ce n'était pas de sa faute, mais elle avait tué l'assassine, elle ne pouvait pas le nier.
-Ombre...
Sa voix était crispée, et une larme s'était échappée. Elle n'arrivait pas, elle n'arrivait plus à les retenir. Ça faisait trop mal, pourquoi est ce que ça faisait si mal. Et les larmes se suivaient, la jeune femme se sentait humiliée, elle ne voulait pas pleurer, pas devant un homme. Elle voulait qu'on la croit inébranlable, surtout lui... Ses yeux se fermaient et se plissaient, elle ne savait même pas ce qu'il l'attristait, mais elle avait une raison flagrante de pleurer: une fille qu'elle avait promis de protéger était morte d'une manière trop violente.
- Qu'est ce que je vais faire...
C'était assez de mots pour tout dire. Comment allait elle se débarrasser des cadavres, comment allait elle annoncer ça aux filles sans les alerter et surtout sans se mettre à pleurer. Comment allait elle pouvoir retourner dans cette sale. Est ce qu'elle pouvait encore gérer le bordel après ça? Et elle devait nettoyer la pièce, se laver elle même... elle ne pouvait pas rester couverte de sang comme si de rien était. La jeune femme commença à essuyer ses larmes, même si elle n'arrêtait pas de pleurer, elle n'allait pas renoncer comme ça.
-Je m'excuse... Je suis désolé...
Dernière édition par Autone Summer le Lun 1 Sep 2014 - 16:09, édité 1 fois |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Lun 14 Juil 2014 - 22:30 | |
| Elle tremblait, elle respirait de façon saccadé. Ses yeux étaient fuyant et son corps, faible. Elle ne disait mot, tout les symptômes d'un choc post traumatique. Elle devait avoir vu un meurtre pour la première fois de sa vie... Cette femme qui ne devait pas se sentir pure auparavant... Elle venait sans doute de découvrir que le sang tachait davantage que la chair, et que la virginité n'était uniquement en lien avec le sexe. Il y avait plus d'un moyen de faire couler le sang, ou de le subir. La vie, la mort, le sexe, la jouissance, tout n'était qu'un, n'était accomplit qu'une fois dans leur cycle respectif, avant de recommencer encore et encore, dans une boucle sans fin, depuis toujours et à jamais. A ce moment précis, une question en particulier travaillait l'esprit de l'assassin: quel était le niveau d'implication de la jeune femme dans cette histoire? Il l'entendit gémir doucement, comprenant d'avantage par déduction qu'audition ce qu'elle venait de dire.
Elle n'avait rien fait... Non, l'assassin ne la croyait pas coupable. Il ne la croyait pas responsables du massacres qui venait d'y avoir dans la chambre. Mais il ne croyait pas qu'elle n'eut rien fait. Il y avait trois cadavres, deux nus et un vêtu d'une armure. Soit il s'agissait d'un double meurtre suivis d'un suicide, orchestré par une personne désespérée, ou bien "quelqu'un" s'était occupé de l'assassin. Mais ces deux hypothèse, les plus logique, était possible, mais peu plausible. Dans le premier cas, bien qu'il n'avait aperçu que brièvement la scène, il n'avait pas remarqué une disposition particulière des corps laissant supposer un acte passionnel. Dans le second cas, et bien... L'Ombre ne pensable la matrone capable d'un tel acte... Non... Pas Autone. Il savait quand il était en présence d'un esprit à tendance meurtrier. Ce n'était pas le cas de la jeune femme. Cela excluait pas la possibilité d'un meurtre, mais excluait du moins l'intention et la préméditation.
-Shhh... Calmez vous.... Je vous crois...
Il sourit légèrement, tentant de se faire le plus rassurant que possible. Il devait la calmer à tout prix, ensuite, il essaierait de comprendre ce qui s'était passé. Était ce pour cela que la matrone l'avait appelé? Pour la consoler? Probablement pas... Elle ne le connaissant qu'à peine et réciproquement. Elle devait connaître d'autre personnes, autre que lui... C'était impossible que parmi tout les hommes qui passaient la porte de son établissement, aucun n'étaient devenus un contacte pour Autone. Une personne à appeler dans pareil situation. Lui... Était ce à cause de sa disponibilité qu'elle l'avait contacté? A savoir, son lien directe avec l'assassin par le biais de Nox? Peut être... cela lui semblait plus réaliste que de penser qu'elle l'estimait, chose étrange vu les circonstances de leur rencontre, en plus du déroulement particulier... Il se releva doucement et s'approcha de l'un des seuls morceaux de mobilier qu'il y avait dans la pièce et fouilla dans ce dernier. Il y avait plusieurs morceaux de vêtement différent, dans des tissus, des couleurs et des formes hétéroclites. Il sortit le tout et le lança sur le lit. Il alla se planter à nouveau devant la femme paniquée, ne sachant pas trop comment répondre à sa question de façon claire.
-Changez vous... Mademoiselle Autone... Cela vous... Fera le plus grand... Bien...
Taché de sang, elle exprimait paupière d'une odeur ferreuse. La peau contre un tissu sec et propre était un pas vers le cap me, un petit, mais un pas tout de même. Il ne pouvait pas la laisser maculée du liquide vitale d'une autre personne.
-Y a-t-il l'une. .. De vos employées... En qui vous... Vous avez.... Totalement confiance?...
Il ne pouvait pas laisser la matrone seule, mais il se devait d'aller inspecter les dégâts dans l'autre pièces. Il n'allait tout de même pas trainer la femme à nouveau dans la pièce sanglante. Résultat, quelqu'un devait prendre soin d'elle, autrement, il n'aurait pas d'Autre choix; il devrait la laisser seule quelque minutes, ce qui, en son propre sens, était l'une des pires choses à faire sur le moment. Elle dit son nom et l'assassin revint à lui, seulement pour apercevoir le visage ruisselant de larmes d'Autone. Il posa à nouveau son genou au sol, retirant ses gantelets dans le processus. Il ne savait pas trop s'il devait poser ce geste, comment la femme allait réagir et surtout, si cela en valait la peine. Mais il n'agissait pas par logique sur le moment, uniquement par instinct. Il passa délicatement sa main sur la joue droite de la matrone, balayant les larmes qui y avaient élu domicile. Il se sentait en émoi devant cette pauvre créature dont le cœur semblait être en mille miettes. Il ne pouvait ressuscité les morts, c'était impossible. Cependant, il pouvait protéger la vie, et pas seulement de façon physique. C'est ce qu'il avait apprit à ses dépendants durant la dernière année. L'équilibre, l'harmonie entre la mort et la vie.
-Shhh... Ne pleurez plus... Mademoiselle Autone... Ne vous excusez... Pas... Je suis là... Je vous aiderez... Je vous le jure... Shhh... Calmez vous.... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Mar 15 Juil 2014 - 7:04 | |
| Il la croyait donc, comment de toute manière quelqu'un pouvait s'imaginer une fille comme Autone tuer quelqu'un? Et son sourire était plus réconfortant que ses mots, c'est surtout le geste qui touchait la petite tenancière. Elle le savait naturellement assez dur et maladroit, de lui sourire, de prendre le temps de l'asseoir, de la sortir du cauchemar et de la rassurer...Même s'il paraissait étrange qu'il ne soit pas troublé par la scène, il gagnait dans l'estime d'Autone. La crainte viendrais plus tard...et probablement les questions. La jeune femme connaissait la suite... Elle allait devoir y retourner, cacher ça. Et c'était bien pour ça qu'elle avait appelé l'Ombre. Elle n'avait jamais fait ça, cacher un corps et elle n'allait pas faire ça toute seule...elle n'allait pas non plu lui demander de le faire à sa place. Pour l'instant, la priorité était d'en revenir et de se calmer. Elle regardait distraitement les morceaux de vêtements qui tombaient sur le lit. Elle avait non seulement envie de changer de vêtements mais de prendre un bain. À quoi bon s'ils allaient se salir à enterrer ou à brûler...Summer ne savait pas comment elle S'en débarrasserait, elle ne voulais pas y penser pour l'instant. Mais enfiler des vêtements décents était une idée qui la rassurait. Autone se sentait ridicule, pleurer devant un homme...devant lui, devant Ombre! Elle n'avait pas besoin de l'épaule d'une demoiselle. Elle voulait juste passer à autre chose, aller dormir et se réveiller...et réaliser que c'est terminé. Un grand sentiment de lassitude l'envahit, elle devait se ressaisir, mais elle se sentais trop lâche, elle n'avait pas envie d'annoncer ça aux filles...Juste l'idée d'aller en parler à une fille l'embêtait, il faudrait lui expliquer...et ce serait plutôt Autone qui se retrouverait à rassurer l'autre. La petite femme se contenta de secouer la tête en digne de négation pour répondre à la question de Saemon. Trop lâche aussi pour marcher par dessus son orgueil et lui expliquer tout de suite qu'elle n'allait pas aller se plaindre à une de ses filles. Elle perdrait tout simplement sa crédibilité...comme si ce n'était pas déjà le cas.
Puis, quand le seul homme dans la pièce posa à nouveau le genou par terre, cette fois pour l'aider à sécher ses larmes, elle se força à arrêter de pleurer. Elle se sentait encore comme une enfant à qui on avait enlevé sa peluche...Mais elle n'était pas une enfant, elle voulait, elle devait se réveiller et réagir. La jeune femme ferma les yeux et prit le temps de respirer...de sentir l'air remplir ses poumons...Elle était vivante, elle respirait, elle pouvait sentir l'air dans ses poumons et elle n'était pas blessée. La petite matrone avait appris à se rassurer elle même...Elle avait eu beaucoup de rencontres troublantes dans ses débuts.
Summer commença par essayer de ne plus penser à sa demoiselle qui était morte...elle avait mettre cet événement là dans un coin. un coin de sa tête. Les sentiments gardaient leurs emprises sur le cœur...ils ne négocient pas. Mais elle pouvait au moins essayer d'arrêter d'y penser et de laisser débouler les idées dans sa tête. Autone ne repoussa pas le corbeau, mais elle recula son visage pour passer ses mains sur ses joues et soupirer. On entendait, par ses respirations saccadées, qu'elle cherchait à bloquer ses larmes dans sa gorge...Même si ces respirations l'étouffaient un peu... Elle avait toujours fait ça. -Je vais..ça va aller.
Mots par mots elle tentait de débloquer...Autone attrapa l'un des morceaux de tissus dans ses mains...c'était une chemise, un haut décent. La jeune femme se leva et se retourna pour faire dos au corbeau. Elle délaissait son corset, déjà un peu détaché et enfilais rapidement la chemise. Ce n'est pas comme si il allait s'offenser...après ce qu'il avait vu. Elle mit aussi une jupe longue qui trainait...non, la petite femme ne se sentait pas vraiment propre mais elle ne se sentait pas dans le rôle d'une prostituée...mais de Autone, la vraie Autone.
-Je ne sais pas comment je vais annoncer ça aux fille...mais je ne peux pas leur dire ça en pleurant... Il pouvait comprendre ce qu'il voulait...Elle avait dit ce qu'elle voulait dire. Sumemr ne pouvait juste pas faire appel à une de ses filles, ce serait ridicule. Elle se sentirais encore plus ridicule du moins. - Je ne vais pas juste m'apitoyer pendant que vous vous occupez de ça...J'ai le sentiment que ça ne m'arrivera pas qu'une fois et...
Les bons mot défilaient dans sa têtes, mélangés avec les détours et les mauvais, mais Autone n'arrivait pas à trouver comment s'exprimer clairement. La jeune femme voulait faire court, elle n'avait pas envie de parler, elle n'avait envie de rien du tout elle voulait juste disparaitre. C'était trop...juste trop...la cerise sur le gâteau. Summer passa un main dans son visage et replaça une mèche de cheveux en réfléchissant...l'air troublée. Puis elle soupira, il fallait bien qu'elle le dise.
-Comment on nettoie ça?
Peut être qu'il ne le savait pas? Il avait une armure et une arme qui semblait efficace...mais Est ce qu'il avait tué des gens pour autant? Probablement. Un homme qui traîne du poison sur lui...un homme qui se méfie d'une catin. Est ce qu'elle pouvait lui faire confiance? Pourquoi est ce qu'elle l'estimait et pourquoi est ce qu'elle avait pensé à lui? Probablement juste parce que leur rencontre ne datait pas de loin.
-Je pourrais aussi juste nettoyer le sang et brûler ça des que le soleil sera levé...qu'est ce qu'il faut faire?
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| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Mer 16 Juil 2014 - 0:18 | |
| Elle luttait, elle luttait fort, comme une bête en cage, emprisonné en elle même, incapable de laisser le monstre qui lui rongeait les entrailles sortir et rugir sa colère. Une si petite femme, si fragile et portant, se voulant si forte. Il comprenait ses pleurs, il comprenait sa peine, son orgueil de vouloir retenir le tout. C'était la la réaction normal d'une humaine normal. Le sang avait le don de souillé, de tâcher les mains bien plus profondément que sur la peau seulement. Et plus profonde était la blessure, plus vive était la douleur, plus violente était la réaction. L'assassin se releva et se déplaça légèrement vers la porte afin de laisser la femme se changer en paix. Elle n'avait personne de confiance... Ou elle ne voulait faire confiance à personne... qu'importait la situation ou son choix, elle venait de fixer les prochains agissements de l'assassin. Il ne pouvait rester indéfiniment dans la pièce, il se devait d'inspecter l'autre chambre. Son instinct lui discutait. Il ne savait pas pourquoi, mais il se sentait concerné par cette événement. Il balaya cette pensée d'un battement de paupière, se concentrant d'avantage sur la matrone devant lui, inquiète de la marche à suivre pour nettoyer pareil... "gâchis"...
Évidement, l'assassin envisageait toute les solutions possible afin d'écarter la jeune femme de la tâche. Certes, il y avait trois cadavres, dont un homme, plus lourd, mais l'assassin ne voulait pas laisser ce genre de difficulté lui faire reculer sur sa décision. Qu'elle se joigne à lui ou non dans son projet, cela lui importait peu pour le moment. Tout ce qu'il espérait, c'était d'épargner à une innocente pareil fardeau. Il ne savait toujours pas ce qu'il c'était passé dans cette chambre, mais pour avoir été aussi souillée, Autone avait sans aucun doute entré en contacte avec l'une des victimes. Soit elle l'avait tué, soit elle l'avait achevée, soit elle avait tenté de sauver l'une des victimes.... Ou encore, peut être que la réponse était parsemée dans ces trois supposition? Et peu importait la réponse, la matrone en avait été bouleversée. C'était une chose qu'il n'allait pas laisser se reproduire. Le monde navigables besoin d'un autre cœur noircis par la haine et le désespoir.
-Il y a... Plusieurs solutions... Envisageable... Certaine risquées... mais efficace... D'autre difficile... Et coûteuse... Et je ne... Parle pas... D'argent...
Maintenant, il fallait trouver un moyen de lui exposer le tout sans qu'elle ne le traite de fou. Les solutions les plus simples qui lui venaient à l'esprit étaient aussi les plus extrêmes, donc ceux ayant le moins de chance d'être accepté et approuvé par la propriétaire. Il voulait aider, c'était certain, mais il n'allait pas se faire prendre comme un bleu pour avoir aider une femme dont il ne connaissait rien. Il stoppa son regard sur la matrone reprenant de la contenance. Elle semblait vouloir se contrôler du mieux qu'elle le pouvait était donné les circonstances. L'heure n'était pas aux larmes, elle aurait tout le temps de faire son deuil une fois cette situation réglée, si elle en était capable... L'Ombre n'avait jamais réussit à laisser partir l'image de la femme qu'il avait abattu, toujours trop mal dans sa peau pour vivre un deuil convenable. Un jour, Il allait peut être se pardonner, mais tout comme mentionné précédemment, l'heure n'était pas au deuil...
-Évidemment... Le plus simple... Reste toujours... Le feu...
Il décrocha un sourire navré à la matrone, sachant pertinemment qu'elle ne considérait pas une seule seconde la possibilité de réduire en cendre son bordel.
-Évidement... Cet endroit... Vous appartient... Je ne veillerai... donc rien... N'ayez crainte...
Il était à présent dressé de tout sa taille, les bras croisé sur sa poitrine, Nox perché sur son épaule gauche, silencieux.
-Autrement... Les choix sont... Nombreux... Cela dépends de vous... Si vous voulez... Faire ca... Dans le respect... Ou non...
Il s'approcha du lit et s'y assit, lâchant un soupire grave lorsqu'il sentit son poids affaisser le matelas. Il avait par le passé commis de véritable boucherie afin de lui permettre de quitter les lieux sans trace, mais heureusement, jamais sur des personnes vivantes. Souvent, les clients demandaient une preuve, et rien n'égalait une tête en ces termes. L'on pouvait fausser es papiers, voler un collier, imiter une arme, mais pas une tête, jamais Ô grand jamais. Par contre, ce genre d'Action n'était pas des plus apprécié ni par la moyenne des clients, ni par l'Assassin. C'était un travail sale et inutile. Si l'Ombre déclarait avoir tué, c'est qu'il avait tué, point. Il tourna son regard vers la jeune femme, ne sachant pas trop comment expliqué ce genre de choix. Indécis, il fini par changer son approche et parler des autres choix.
-Si vous n'avez... Rien fait... Appelez la garde... Elle se débarrassera... De tout cela... À moins que vous... Que vous ne souhaitez... Garder le tout... Le plus discret possible... Ce que je peux... Comprendre... Autrement...
Il tourna les yeux un moment vers la fenêtre, regardant la nuit étendu sur la ville, dévoré par la noirceur, parsemé de lumière, pareil au ciel.
-... Les choix sont... nombreux... Les laissés sur... Un lieu publique... Les envoyer... dans les égouts... Les bruler dans... Une ruelle... Les sortir de... La ville dans... Une charrette... Les sublimer magiquement... Mais ca... je ne sais pas... le faire...
Il reporta son attention sur la femme, réalisant qu'il s'était perdu quelques secondes dans son décompte.
-Ho!... je m'excuse... Je ne veux pas... Vous effrayer... Mais si l'une... des victimes étaient... Votre employée... Je crois que... Vous devriez... Choisir comment... Vous disposerez... de son corps... Je ne veux pas... Paraitre irrespectueux...
Faire disparaitre un corps n'était jamais simple, car plus souvent qu'autrement, des gens était lié au défunt, les gens aimait le défunt, et les gens cherchaient le défunt... Si ses fréquentations dans le bordel était connues, il faudrait, en plus de se débarrasser du corps, trouver un alibi viable. Rien de bien difficile, mais il ne fallait pas l'oublier pour autant... |
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| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Mer 23 Juil 2014 - 5:31 | |
| Autone n'avait pas compris lorsqu'il parlait de solutions couteuses, mais pas en or. Qu'est ce que ça pouvait bien coûter de cacher un cadavre? De la dignité...ou bien sacrifier le respect qu'on porte pour le mort en s'en débarrassant d'une manière dégradante...La jeune femme se foutait bien de l'homme et de l'assassine. Elle s'en souvenais, Summer n'était pas dupe, elle savait que c'était l'homme que la femme visait en premier, elle l'avait dit. ''Elle en a vu plus que permis'' . C'était donc aussi la faute de l'homme si sa fille était morte...mais ça, c'est une manière de penser unique à Autone. C'était triste mais elle serait prête à les jeter dans les égouts si c'était la bonne solution. Mais sa fille, elle...semblait mériter mieux aux yeux de Summer. Elle n'avait pas compris son sourire navré non plus en parlant de feu pour la première fois. Quoi? Pourquoi est ce que c'était si triste juste d'en parler? Elle se sentait idiote à être la seule à ne pas comprendre ce qui se passait.
Et puis lorsqu'il se fit pus clair en parlant de son établissement, la mâchoire de la tenancière tomba simplement. Comment avait il pu penser une seule fraction de seconde qu'elle aurait accepté qu'on touche à son bordel. C'était tout ce qu'elle avait l'impression de posséder de matériel auquel elle tenait vraiment...ça, et ses tonnes de livres. Elle ne disait rien, mais elle le regardait dans les yeux, clairement offusquée et elle ne le cachait pas. Si il pouvait la prendre au sérieux ça, c'était autre chose...Parce que Autone fâchée, pour certains hommes, ça peut être un spectacle plus comique qu'apeurant.
Appeller la garde? C'était une idée, mais elle n'avait pas envie de prendre la chance de savoir si on l'accuserait...c'était beaucoup trop délicat, juste un cadavre elle aurait peut être essayé mais trois...Et puis, si ça se savait, la maison de joie était ruinée, C'était fini. Qui veut aller dans un bordel où des clients sont morts? Déjà. la dernière fois que Matis avait fait un peu de ménage...De plus, des maisons closes, ce n'est pas ce qui manquait dans le quartier. ''Si vous n'avez rien fait...'' Ce n'était pas le cas, elle avait bien jeté la fiole de curare au visage de l'inconnue et elle lui avait tranché la gorge.
Pourquoi est ce qu'il semblait savoir tant de choses sur la mort? Pourquoi semblait il si calme? Pourquoi connaissait il toutes ces solutions et surtout...il n'avait même pas besoin de réfléchir pour lui proposer ces dernières. Autone le savait combattant, pourquoi porterait il une armure et ses armes si souvent et si fièrement autrement? Mais elle n'avait pas pensé qu'il s'y connaisse autant...il avait l'air aussi spontané que si on lui parlait d'une recette de cuisine.
-Je n'ai pas ...rien fait. Mais ce n'est pas ma faute...
Elle se le répétait à elle aussi, un peu pour se convaincre, beaucoup pour se déculpabiliser. Elle avait recommencé à regarder le vide en parlant, juste pour ne pas le regarder lui et surtout parce qu'elle ne faisait pas vraiment attention. De toute manière, elle voyait tout en retard, en fait, les images étaient là, mais Autone était juste trop distraite pour remarquer ce qu'elle voyait.
-Je veux juste que mon employée soit brûlée...je me fiche bien du reste...
Et surtout, elle ne voulait pas vraiment y penser, ni leur accorder quoi que ce soit. Que ce soit de respect, de dignité, d'énergie, de pensées, de prières...Mais elle le devait, elle n'avait pas le choix. Ils étaient là et ils ne pouvaient plus s'en aller tout seuls. La jeune femme soupira et baissa la tête, puis elle prit quelques secondes pour revenir à elle et se lever, mais son regard fuyais toujours vers le vide.
-Je vais aller prendre un bain et y penser...
C'est seulement à ce moment que la jeune femme se demanda où elle était...l'ombre l'avait juste déposé dans la chambre d'à côté, mais apparemment, c'était la sienne. La jeune femme se dirigea donc vers la porte dans sa chambre qui n'était pas celle de la sortie mais menait à une toute petite salle. C'était simple, il n'y avait qu'un bain en bois, des planches foncées, et visibles séparément. L'eau était déjà versée, mais elle était froide puisqu'elle datait de quelques heures. Autone avait cru avoir le temps dans la soirée, mais elle avait accepté un client, celui avec qui elle aurait dû rester au lieu d'aller rejoindre Yvia dans l'autre chambre.
Autone se contentait de se laver, et d'essayer de faire disparaitre le sang en tentant de ne pas trop regarder les tâches rouges... Elle ne voulait penser à rien, rien du tout avant ue ce soit finni, qu'ils soient brûlés, tous, disparus. Ou bien enterrés...Elle ne savait pas si elle avait la haine de le faire. Malgré ce que l'assassine avait fait, elle était morte maintenant...tout comme l'homme au quel Autone en voulait autant qu'à l'inconnue.
La jeune femme voulut remettre les vêtements qu'elle venait tout juste d'enfiler avant d'aller se nettoyer...mais ils étaient gâchés, elle aurait dû y penser avant. La jeune femme se sentit un peu idiote, pourquoi se changer alors qu'elle avait l'intention d'aller se laver? Tant pi, Autone jeta les vêtements dans l'Eau, sans vraiment réfléchir, puis elle retourna dans sa chambre pour en enfiler de nouveaux. elle réfléchissait à de belles images qu'elle pouvait se mettre dans la tête pour s'occuper les pensées...la plus part des gens comptent ou parlent, mais Autone associait les secondes à la fréquence des coups de bassin. Summer avait trouvé une chose, qui fonctionnait plus ou moins...se chanter une chanson, un folklore. Ce genre de musique qui a tellement de couplets qu'elle ne s'arrête jamais.
Au fond, elle n'avait même pas pensé aux solutions, mais son idée était faite. La meilleure idée était de les emmener loin de la ville dans une charrette, mais il fallait la trouver, la charrette. Elle connaissait bien quelqu'un qui pourrait lui en vendre une pas trop cher, ou lui prêter...mais elle n'allait pas brûler quelque chose qu'on lui prêtait.
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| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Mer 23 Juil 2014 - 12:45 | |
| Ainsi, ses choix étaient fait. Elle voulait que la dépouille de la jeune femme soit brulé dans le respect, et les deux autres cadavres, disposé comme bon lui semblait. C'était ainsi qu'il aimait les choses, simples et claires. Il aurait bien réconforté la matrone afin de la calmer et lui permettre de réfléchir froidement, mais son corps refusait de lui obéir. Il ne savait pas comment consoler pareil peine. Visiblement, la femme voulait être seule, chose que l'Assassin comprenait très bien. Il n'allait pas insisté pour la surveiller, surtout que cette dernière allait prendre un bain. L'homme attendit patiemment et silencieusement que la femme quitte la pièce pour aller à son bain et déposa presque aussitôt l'oiseau sur le lit. Ce dernier protesta aussitôt, lâchant un petit cris strident.
-Surveille... La demoiselle... Nox... Si elle sort... Viens me chercher...
Il répéta plusieurs fois le commandement, accompagné de geste large afin de facilité la compréhension de l'oiseau. Il était loin d'être idiots, mais l'Ombre ne connaissait pas encore les limites de l'intelligence de cet animal... Il entra donc de nouveau dans la chambre couleur vermeil. Son premier réflexe fut évidement de ramasser son arc et de le remettre autour de son corps. Il n'aimait pas être désarmé, même si il n'était en présence d'aucun ennemis potentiel. C'était une manie chez lui, chose logique lorsque l'on considérait qu'il se battait pour sa vie et ce, depuis son adolescence. A pas feutré, comme pour ne pas réveillé une personne endormie, l'assassin s'approcha de la couche et balaya le lit des yeux. Une jeune femme était étendu sur le dos, nue, la gorge tranchée. Il s'agissait très probablement de la "fée" d'Autone. L'homme resta figé un instant, imaginant quelle terreur avait dut assaillie l'innocente avant que l'on ne lui passe une lame sur la gorge. Elle était couverte de sang partiellement séché, ce qui indiquait qu'il s'était passé un certain laps de temps entre le décès et le moment actuel. La Matrone avait elle réellement peut son temps avant de l'appeler? Peut être.... après tout, il ne la connaissait pas vraiment... Sous le choc, elle était peut être resté ainsi à regarder la boucherie, sans bouger. L'assassin regarda ensuite le corps de l'homme. Ce dernier était couché sur le ventre. Il était probablement sur le dessus pendant le rapport sexuelle. Il rendis la main et leva la tête de l'homme. Il avait la gorge tranchée lui aussi, le même trait. Droit, profond et égale. Une main experte avait été ici à l'œuvre. Le corps sur le sol, probablement. Il se déplaça vers ce dernier. Toujours habillé, en armure, une arme sanglante près du corps, ce devait être... L'assassin se figea sur place. Un long frisson glacé lui parcouru l'échine. Non... c'était impossible... Elle? Ici? Morte?... C'était impossible... Impossible!
L'homme se jeta à genou sur le corps au sol, le cœur battant. Il retourna le corps sur le dos, pour découvrir avec horreur la vérité qu'il savait déjà. La Dame du Souffle... Morte... La gorge tranchée... Le visage livide, tout comme les deux autres corps. Non... Ce corps était différent... Le sang n'était pas aussi noircis et coagulé que sur les deux autre corps. La plais sur sa gorge n'était pas aussi franche, mais légèrement biaisé. La trace d'un amateur... L'assassin était sans voix. Son esprit était embrouillé par toute ses thèses, des sens l, engourdit par ce qu'ils percevaient. Le rouge du sang, l'odeur du fer, des selles, du curare, de la sueur, ke silence le plus complet, et un goût acide dans la bouche de l'assassin. Non... cela ne pouvait s'être produit... Pourtant, le scénario qu'il reconstituant dans sa tête était bel et bien ce qui s'était passé dans cette lugubre chambre. Suivant les indices laissé par les corps, l'homme vit défiler devant ses yeux les événements mortels qui avaient touché cet endroit. Un ébat furieux, l'homme par dessus, la femme lui faisant face. Entre l'assassin, tranchant la gorge de l'homme insouciant, ayant la tête ailleurs. L'homme s'écarte, la fille de joie sous lui, taché de sang tente de se relever. Elle se débat, cris ou les Esprits seules savent quoi d'autre, alors l'assassin décide de la faire taire. Elle tombe sur le dos, dans la position qu'elle abordait en ce moment. Puis... Entre Autone...
A cette étape, l'assassin n'était plus certain de fenouil s'était passé. Le temps.avait passé suffisamment longtemps pour qu'il y ai une différence de coagulation entre les trois corps... Quoi qu'il en soit, il y eu affrontement, la matrone à utiliser le poison paralysant contre l'assassin, avant d'en finir en lui tranchant la gorge... Ce qui expliquerait le sang sur la tenancière, le curare renversé et la gorge tranchée à l'amateur. Pourtant, ce que le rôdeur ne comprenait pas, ce n'était pas le pourquoi, ou le quand, mais plutôt le comment... L'Ombre avait entendu bien des histoire sur les prouesse de cette assassine hors paire. Elle était une légende paraît les siens, mais voilà qu'une simple matrone d'un bordel moyen venait abattre l'une des humaines les plus dangereuses d'Armanda. Seule. Avec un poignard. Non. L'assassin ne pouvait y croire, mais pourtant, il savait que c'était la vérité. La patronne était elle secrètement une assassine elle aussi? Une puissante mage? Car seule ce genre d'explication faisant du sens dans la tête de l'homme.
Soupirant face à ses nombreux questionnements, l'homme décida de s'activer un peu à l'ouvrage, avant qu'il ne soit trahis par le soleil levant. Il commença donc par le corps de l'homme, qui selon les dire d'Autone, pouvait être manipulé à sa guise. De ce fait même, le rôdeur poussa simplement le corps sur le sol afin de dégager le lit. Il ne restait sur ce dernier qu'une énorme quantité de sang et le corps aux jeunes courbes de l'innocente assassinée. C'était dommage, se disait l'homme. Une si jeune femme, belle, avec plus a vivre que ce qu'elle avait vécu. Son futur venait de se terminée ici, sans détour, sans avertissement. Par curiosité, il décida de forcer légèrement la mâchoire du cadavre de la jeune femme. Cette dernier bougea mollement sous ses mains. La rigidité cadavérique n'avait donc pas commencé, c'était encore frais, du moins, moins que quatre heures... L'homme referma délicatement la bouche de la morte, puis déplaça respectueusement le corps afin de le centrer au lit. Il colla les membres du corps le long de ce dernier et ferma les yeux figé de la prostitué. Chose faite, il défit le cadre du lit et enroula la couverture autour du corps, pareil à un linceul. Il ne laissa que le visage maintenant impassible de la femme sortir des drap souillés de sang. Bien malgré lui, son regard ne cessait de tomber sur le corps de l'assassine, pensif et incrédule. Un battement d'aile vint mettre fin à cet état de concentration extrême alors que Nox revenait de la chambre où se trouvait la matrone.
L'homme vêtu de noir alla aussitôt rejoindre la propriétaire dans la chambre, se demandant encore comment il allait aborder le sujet du meurtre. Il ne pouvait pas tous simplement la confronter directement, question après question, sévère et froid. Il devait se montrer plus diplomatique, plus humain. Il n'avait envie que de faire une chose, mais il avait peur de la réaction de son interlocutrice, alors l'homme se contenait. Il la regarda un court moment, l'air grave ancré dans son visage. Il ouvrit la bouche pour parler, mais sa voix ne fut qu'un grave murmure.
-Vous ne... Vous ne savez pas... Qui était... L'assassine... N'est ce pas?... Vous ne savez... Pas qui.... Qui vous avez tué... N'est ce pas?...
Il soupira, formulant intérieurement les phrases les plus logiques à employer dans ce genre de situation, chose qui était assez difficile étant donné les circonstances. Résigné, au risque de se ridiculiser devant la jeune femme à l'esprit torturé, l'Ombre posa un genou au sol et courba l'échine. Sa voix était toujours basse, mais les mots qui sortirent de s abouches étaient parfaitement articulés.
-Vous avez tué... L'Ombre Blanche... L'une des plus... Puissantes assassine... De tout Armanda... Maitresse... Du Souffle... La guilde des assassins... Et ma Matrone... De ce fait même... Je vous offre... Mes respects... Car même moi... Je n'aurai réussit... pareil prouesse... Sans y perdre... La vie...
Il se releva lentement, sans quitter Autone des yeux. Certes, il s'agissait là d'une prouesse, mais cette dernière avait un lourd prix: la sécurité.
-Nous devons... Nous hâter... À nous débarrasser... De son corps... Si jamais la guilde... Apprend que... Vous avez... Coupé l'une de... Leur tête menante... Ils vous feront... Payer le prix lourd...
Son air figé se changea soudainement en un masque de détermination. Il n'avait pas l'intention de laisser pareil chose arriver à la matrone. Elle était sous sa protection à présent, et aucun homme ou femme ne la toucherait sans marcher d'abords sur son cadavre encore chaud.
-Mais n'ayez crainte... Mademoiselle Autone... Je suis ici.. Avec vous... Et personne... Ne vous blessera... Sans m'abattre d'Abords... Je vous le promets...
Sa voix se voulait rassurante; il était sincère. Cette femme avait vécu une horrible aventure, et le rôdeur allait s'arranger pour que cette nuit s'efface au même moment où les rayons du soleil perceront les ténèbres. Il allait aider une âme en détresse, car tel était son nouveau credo. |
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| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Dim 27 Juil 2014 - 5:00 | |
| Autone n'avait pas terminé de s'habiller quand elle entendit le murmure de Saemon...Elle n'avait pas tout de suite compris, c'est en se retournant dans un sursaut qu'elle réalisa ce qu'il était en train de lui demander. Effectivement, elle n'avait aucune idée de l'identité de l'assassine, en fait, elle n'était pas certaine de vouloir le savoir. Summer préférait penser que c'était une inconnue dont elle ne connaitrais jamais même le nom...Comme si cela la déshumanisait. Si elle ne la connaissait pas, elle était juste une femme parmi des milliers d'autres. Comme d'habitude, enfin, pour le peu que la jeune femme connaissait de l'ombre, il était dur avec elle. Qui elle avait tué...elle n'avait même pas voulu le faire, encore maintenant elle voudrais reculer et être resté dans sa chambre avec son client.
Summer voulait répondre mais elle savait que ça ne servait à rien, il semblait la connaitre, il semblait savoir. La matrone s'imaginait que la femme devait être importante, peut être importante pour lui? À l'air grave qu'il prenait, il semblait la connaître. Qui était cette femme? Oui, Autone se le demandait, mais elle avait le sentiment qu'elle ne se sentirais pas soulagée de l'apprendre. Puis elle ne crut pas un seul des prochains mots qu'il prononça. C'était impossible, tout simplement. Elle, Autone? Tuer une assassine redoutable? Une catin de bas étages, une petite mage à qui ça avait tout pris pour contrôler un minimum convenablement la magie.
Et la peur, elle s'était douté, surtout après sa réaction plus que calme, qu'il avait déjà vécu des expériences similaires, mais que Ombre travaillait pour l'assassine? Autone était déçue, il avvait baissé dans son estime. Combien en avait il tué? Combien de gens pleuraient et avaient mal comme elle à cause de Saemon? Il s'agenouillait, mais dans la tête de la jeune femme, c'était encore impossible. Il devait se tromper et il n'avait aucun respect à lui donner pour ça. Elle voulait lui dire que ce n'était pas une prouesse...que c'était triste. Autone effleura son sourcil en fronçant ces derniers.
-Non...on peut presque dire que c'est arrivé par hasard. Je vous en prie, ne me dites pas ça...je ne voulais pas le faire, j'aurais préféré ne pas l'avoir fait..
Il n'était pas rassurant, la petite femme se mit à marcher dans sa chambre, elle faisait les cents pas. Comment allaient ils trouver une charrette? Et puis ils allaient la chercher, leur ombre blanche. Et ils sauraient où était son dernier contrat, forcément. Et elle s'arrêta quand elle entendit la promesse de l'homme. Il y avait longtemps qu'elle s'était habituée à ne pas s'attendre à ce qu'un homme tienne ses promesses. Il ne pouvait pas lui dire ça, non seulement parce qu'Autone devait faire attention mais parce que s'il lui arrivait quelque chose à elle, il l'aurait sur la conscience pendant bien plus qu'une vie. Quoi que, il était un assassin, et s'il dormait sur ses deux oreilles à en faire métier, il pourrait probablement laisser son orgueil marcher sur une promesse.
-Pourquoi?
Cette question qu'elle avait posé deux fois cette soirée, la jeune femme tait pourtant plus heureuse de la demander pour cette raison...Même si son visage ne paraissait pas joyeux.
-Pourquoi vous feriez ça pour moi?
La petite femme soupira et repensa aux trois cadavres qui attendaient patiemment leurs sépultures. Elle regardait l'homme masqué dans les yeux, maintenant...Autone avait cette manie de changer brusquement d'attitude et trop rapidement.
-je suis désolé...je devrais vous remercier. Les emmener en dehors de la ville serait une bonne idée. Le soucis, c'est que je ne possède pas de charrette, ni de chevaux d'ailleurs.
Summer décida de s'asseoir sur son lit pour se calmer un peu, elle était nerveuse...il n'était pas doué non plus, toujours aussi maladroit avec elle. En fait, elle ne savait pas grand chose de lui, pour ne pas dire rien du tout. Elle soupira, puis tenta de respirer tranquillement. Comment ne penser qu'à sa respiration quand autant de choses peuvent l'inquiéter?
- Vous êtes vraiment capable de faire ça sans vous faire remarquer?
L'heure n'était pas non plus à l'angoisse, il l'avait dit: Il fallait se presser et terminer le sale boulot avant le lever du soleil...Un peu comme au quotidien en fait. Elle se leva et recommença à le regarder dans les yeux, fixant en fait les arrêtes de métal.
-À moins que je ne vous gêne...Si vous avez une idée en tête, je vais vous suivre.
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| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Mar 29 Juil 2014 - 3:49 | |
| Décidément, l'assassin n'Avait aucune aptitude quand il était question de rassurer quelqu'un. Mais il se voulait sincère, il voulait être honnête et aider cette jeune femme. Parfois, il se disait que s'il s'abstenait de parler, le monde irait mieux autour de lui. C'est toujours ce qui était arrivé tout au long de sa vie. La chaos passait, il le regardait sans mot dire. La mort frappait, il contemplait sans rien dire. La douleur le frappait, il subissait sans gémir. Qui, de toute façon, portait foi en ses paroles? Tout de suite, le visage rayonnant de la gamine lui passant dans l'esprit. Il chassa aussitôt cette pensée malsaine, le cœur déjà lourd d'émotion, il n'avait pas besoin d'en rajouté d'avantage. Le hasard... Ce n'était pas le hasard qui avait fait volé le curare en l'air. Ce n'était pas le hasard qui avait fermement tenu le poignard alors que le métal scindait la peau et la chair de l'autre femme. Et là, maintenant, ce n'était pas le hasard qui avait sur le cœur le poids de ses actes. Non... Elle l'avait fait. Elle le regrettait, mais sur le moment, elle le voulait, elle le désirait. Il imaginait bien la rage qui l'avait animé, cette colère sourde résonnant dans ses tripes comme une nué de tambours dévalant une colline, comme un roulement de tonnerre au loin. Non... Ce n.était pas le hasard qui avait tué, mais une femme en colère, apeuré, n'ayant eu comme choix seul de tâcher à jamais ses mains du sang d'un autre.
Puis, la question maitresse. Le mots qu'il avait entendu cent mille fois dans sa vie. Les huit lettres les plus employé pour questionner ses actes, ses décisions, ses opinions. Pourquoi? Simplement parce que. Parce ce qu'il l'Avait juré, et qu'il tiendrait son vœux. Mais cela ne suffirait pas, il le savait. La matrone voulait savoir, l'assassin allait donc parler. Une part de son passée, comme une tranche d'un arbre. Un fragment de sa vie pourrissant son écorce, le menant vers sa propre fin. Cette pensé rongeait son âme pareil aux termites, le bois.
-Pourquoi?... Parce que lorsque... Je jure quelque chose... Je tiens mes... Mes mots... Depuis ma première... Promesse... Sur le sang de... Ma mère... Je n'ai jamais faillit à mes promesses... Jusqu'à ce... Je sois capturé... Par les Alayien...
...Et torturé. Ces derniers mots ne franchirent pas le seuil de ses lèvres. Il inspira doucement, la gorge enflammé sous l'effort qu'était la parole.
-J'ai posé... Plusieurs geste regrettable... Dans ma vie... Mais le premier fut... De loin le pire... Depuis ce jour... J'ai juré sur... Ma vie... De ne jamais... Blesser sans raison... Une Femme... Ou de lui retirer... La vie... Peu importe la... Raison... Quitte à en mourir... De plus... Je vous l'ai déjà... Dit... je vous respecte... En tant que... Personne... Non pas pour la nuit... Que nous avons... Passé ensemble...
Il la regardait fixement, la voix haute malgré la faiblesse de cette dernière. Il était un paladin dans l'âme, un assassin dans les actes, un gamin dans le cœur. Pour bien des personne, il était un monstre, mais plus que jamais, L'Ombre ne se voyait seulement comme un homme perdu, triste et seul.
-Pour les corps... Je ne vous... Obligerez pas... à m'aider dans... Cette sombre tâche... Votre employé est... Morte après tout... Je peux comprendre... Votre réticence... Je peux m'occuper... De ce désordre... Moi-même... Si vous le... Désirez... Je ne vous forcerai... En rien...
Une chose l'intriguait légèrement. Ainsi vêtu, ainsi armé, l'assassin était convaincu que son "emploi" était plus que flagrant. Certes, peut-être que les passants ne le prenait pas pour un assassin en soit, mais il n'avait pas vraiment le genre d'un boulanger... De ce fait même, malgré cette certitude, il était convaincu que la matrone avait que très récemment réalisé quel genre d'homme il était. En la regardant agir, réagir ainsi, l'Ombre se demandait bien si c'est de cette façon qu'il devrait normalement réagir en face de la mort. Mais il se sentait tellement distant face à cette situation, il n'y avait pas la moindre dérogation à son état mentale habituel. Le seul stress présent venait de la crainte des représailles du Souffle. Et ses seules préoccupations actuelles étaient l'état de la jeune femme et la disposition des corps. Il était sous le choc parce que une Matrone en avait tué une autre, beaucoup plus dangereuse, non pas parce que cette dernière était morte. La prouesse le laissait sans voix, mais pas la vue des cadavres. Il devait ne pas être "normal" pour ainsi rester neutre, mais à voir l'état d'Autone, il se disait que c'était mieux ainsi en ce moment. Autrement, la jeune femme n'aurait pas l'appuie qu'elle nécessitait cruellement en ce moment. D'un petit signe de la main, l'assassin convia Nox à aller se poser près de la matrone. L'assassin se dirigea vers la porte de la chambre, décidé à bouger un peu avant que le soleil ne se lève.
-Je peux faire... Disparaitre... Ces trois cadavres... Vous demandez le... respect pour votre... Employée... Elle l'aura... Je vous le... Promet également... Vous me remercierez... Une fois le travail... terminé... Je vais préparer les corps... Vous pouvez... M'attendre ou venir... Le choix reste votre....
il termina sa phrase une fois dans le corridor. Il avait laisse volontairement Nox avec Autone, histoire qu'il la surveille. L'assassin ne pouvait pas prévoir les actes d'une personne bouleversé, alors si quelque chose apeurait l'oiseau, il serait avertie aussitôt. De retour dans la chambre écarlate, il continua ce qu'il avait commencé avec la fille de joie: envelopper les corps. Il prit une autre couverture et commença à envelopper le corps de l'homme, histoire de prendre le plus lourd tout de suite. Il ne s'attendait pas à voir la jeune femme, mais qui sait? Peut-être était-elle plus forte, ou détachée, que ce à quoi il s'attendait d'elle.... |
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| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Jeu 31 Juil 2014 - 16:14 | |
| Il disait qu'il tenait ses promesses, que c'était important pour lu ide respecter les mots qu'il a dit. Mais sa question n'était pas là, la jeune tenancière se demandait plutôt pourquoi il lui faisait cette promesse, pourquoi il l'aidait à se débarrasser des corps, pourquoi voulait il la protéger? La mort de sa mère, il en parlait comme si c'était arrivé de manière violente. Autone tentait de le regarder avec compassion, mais elle avait les yeux figés dans vide. Et il revint à la nuit, qui n'était pas si loin que ça derrière eux finalement. Ce n'était donc pas pour ça non plus qu'il se faisait un devoir de l'aider, d'empêcher sa tête de rouler? Elle ne comprenait pas, elle aurait pu penser qu'il était simplement de bonne volonté, mais il était un assassin...Un assassin! Summer avait peur, peur de lui, peur du souffle, peur de l'ombre blanche, encore. Elle n'avait rien ajouté à son discours mais elle avait encore des questions et elle voulait toujours des réponses. Il était parti, la laissant le visage figé et les yeux toujours fixés vers le vide. Elle ne comprenait pas, elle voulait comprendre. C'était impossible qu'il veuille son bien, pour rien, juste comme ça. Il devait bien y avoir une raison, personne ne change si rapidement, personne n'est à la fois un assassin et un protecteur. La jeune tenancière prit quelques secondes avant de bouger, puis elle se dirigea vers le ré de chaussé, presque en courant dans les escaliers, le corbeau toujours posé sur son épaule.
Elle n'allait pas laissée sa fille partir sans lui faire un dernier cadeau, il y avait des fleurs dans un vase, des fleurs toutes simples, des marguerites...C'était mieux que rien du tout. Autone attrapa toutes les fleurs, qui n'étaient pas si nombreuses au fond, et remonta les escaliers. Avant d'entrer dans la chambre, elle s'appuya sur le mur, près du cadre de porte. Puis, elle jeta un coup d'œil sur le côté, pour apercevoir dans la chambre le cadavre de l'assassine toujours couchée sur le sol. Elle s'excusa silencieusement à nouveau, mais à l'ombre blanche cette fois et à l'esprit de la vie, aussi à l'esprit de la mort...en même temps de le remercier. La jeune femme entra, elle savait que si elle ne le faisait pas maintenant, elle ne pourrait plus jamais entrer dans cette chambre, ni l'attribuer à qui que ce soit. Elle s'approcha de son employée qui était couchée sur le lit, à moitié enveloppée dans les draps. Summer glissa les fleurs dans les draps, un peu partout autour du visage de la jeune femme. Elle avait fait quelque chose de joli, c'était dans sa nature. Elle regardait toujours le visage de sa fille, même lorsqu'elle avait terminé de lui donner son tout petit cadeau.
- Je n'ai pas compris...
Même assommée par la mort d'une proche, Autone n'avait encore aucune retenue à poser des questions indiscrètes, délicates où complètement inappropriées. Au moins, elle s'est résigné à lui demander pourquoi il exerçait ce métier et combien de personnes il avait tué...même si la question lui trottait dans la tête. -Le fait que vous vous êtes promis de ne jamais faire de mal à une femme...Ne vous force pas à me protéger. Si ce n'est pas pour notre nuit...Alors pourquoi? On ne se connait pas autrement que de cette manière. Je ne comprend pas...Elle était votre matrone, vous ne l'admiriez pas? Ça ne vous fait rien qu'elle soit morte? Vous n'êtes pas fâché contre moi? Si vous appartenez au souffle, vous avez dit que le souffle m'en voudrait... Beaucoup de questions tout d'un coup, Mais Autone n'avait pas fini de se questionner. Un assassin, un meurtrier qui voulait l'aider, entre autres à ne pas perdre sa tête. Et qui combattrais contre les gens de sa propre guilde? Pour une catin qui lui avait offert une nuit et dont il ne connaissait rien d'autre. Ou alors, il se sentait redevable pour le présent qu'il ne considérait pas avoir mérité...mais il ne se l'avouait pas à lui même et encore moins à la matrone.
Peut être qu'elle ne pouvait pas lui faire confiance au fond, il avait beau avoir juré, deux fois...On ne peut pas dire que les assassins sont des gens qui tiennent à leur honneur, Yvia lui avait menti elle quand elle avait dit qu'elle la laisserait partir. Peut être que Saemon allait s'occuper d'Autone lui même, lui régler son cas, venger sa matrone. Mais Summer n'arrivait pas à réfléchir, elle ne savait pas ses intentions et elle ne pouvait pas se fier sur son instinct après ce qui c'était passé.
-Je sais que ce n'est pas ce que vous voulez entendre, mais je ne sais même pas si je peux vous faire confiance...J'aimerais...mais vous travailliez pour elle, pourquoi vous retourneriez vous contre le souffle, c'est votre guilde!
Dernière édition par Autone Summer le Lun 1 Sep 2014 - 16:11, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Jeu 31 Juil 2014 - 17:49 | |
| Elle était venu... L'assassin était surpris. Certes, elle semblait être une femme forte, têtu, mais de là braver la mort et son premier meurtre avec autant de calme... Oui, cette femme devait être respecté, au minimum. Elle faisait preuve de beaucoup de courage en ce moment même, l'homme en noir ne pouvait le nier. Ayant terminé avec le corps de l'homme, complétement couvert par les draps écarlates, l'assassin observa la jeune femme porter hommage à son employé. Des marguerites... Simple, modeste, suffisant. Il n'avait rien à redire face à cette marque de respect. Une fois sortie de la ville, l'homme brulerait les corps selon la tradition, joignant une prière à la crémation. Mais il devait encore réussir à sortir les corps. Ce n'était pas une mince affaires, mais avec des précautions suffisantes, il était assuré d'y arrivé sans embrouille. C'est ce qu'il espérait. Il lui restait toujours le corps de la matrone à envelopper de suaire improvisés. Il avait gardé le corps de l'Assassine pour la fin, ne sachant pas trop comment aborder le dernier corps. Il avait appelé cette femme "Ma Dame" car il l'avait respecté pour le charisme qu'elle dégageait et sa philosophie respectueuse du Grand Esprit de la Mort. Il l'avait considéré comme l'exemple même d'une Femme, d'une personnalité forte, se démarquant de ses homologues féminines par sa force de caractère et sa fougue. Visiblement, il s'était trompé, car aucune Femme ne tuerait une innocente de sang froid... L'homme faisait la distinction profonde entre un tueur et un assassin, l'un n'aillant pas d'honneur, et le second étant régit par un code moral stricte.
Il regarda la jeune femme le questionner. Malgré tout ce chaos, elle avait encore la force de tenter de trouver un raisonnement logique aux actions de l'Assassin. Une surprise de plus pour ce dernier d'ailleurs. Pourquoi faisait-elle cela? Il l'aidait, il ne l'avait pas menacer, il n'avait même pas laissé planer la possibilité d'un paiement. Pourtant, elle cherchait le piège, l'attrape, le vice caché... Alors que rien de tout cela n'était réellement. Il la laissa terminé ses interrogations, alors que les yeux de l'homme devenait deux phares plongé dans la masse sombre des yeux de la matrone. Deux étoiles éclairant un désert en pleine nuit. Deux soleils asséchant la terre des pupilles de la tenancière. Elle se trompait sur toute la ligne. Elle ignorait la source de son lien avec l'assassine. Elle ne pouvait savoir, c'était normal... Il n'avait pas été assez clair... Encore une fois. Il soupira profondément, se préparant mentalement à détaillé les explications justifiant son comportement.
-Je ne suis pas... Membre du Souffle... Je suis une... Ombre libre... Cette femme s'occupait de... Mon initiation... Je la respectais... Pour ses dires... Et sa prestances... Je la croyais... Digne de respect... J'avais tord... Cette personne n'est rien... Pour moi... Seulement une autre... carcasse pourrissante... Sur ces terre... Souillées...
Il brisa le contacte visuel avec la femme, faisant signe à son oiseau de venir le rejoindre. Elle ne le croirait pas, il le savait, mais il tentait malgré tout sa chance. Après tout, ce n'était pas comme s'il avait quelque chose à perdre... en faite, si... Le respect d'Autone...
-Puisqu'elle est morte... Je reste un assassin... Libre... Je suis maitre de... Mes choix... J'ai choisis de vous protéger... Car vous êtes... Digne de respect... Dans vos actes... Et vos paroles... Je sens une force... En vous... Vous êtes une Femme... Une vraie... Je vous respecte... et vous protégerai... Car bien qu'il y ai... Beaucoup d'humaine... en ce monde... Hélas trop peu... Sont des Femmes...
Il soupira encore une fois. Il s'écoutait, objectivement. Ce qu'il disait ne semblait pas avoir de sens, de logique. Il tentait d'expliquer ce qu'il ressentait, ce qui l'animait, mais ses mots n'étaient pas suffisant pour démontrer le principe en soi. Son regard s'était adoucie, apaisé. Sa voix, bien que grave et sèche, semblait également s'être adoucie, contre toutes attente.
-Les Femmes doivent... être protégée... Quoi qu'il en coute... C'est ce en quoi... Je crois... Vous pouvez ne... Ne pas avoir confiance en moi... Je vous comprendrai... Je ne vous... tiendrai pas rigueur... De douter... D'un assassin... Mais je ne suis pas... Un meurtrier... Un tueur... De Femme...
Il baissa la tête, une mou triste était apparue sur son visage, hésitant. Il était un fervent croyant des Grands Esprit. Il avait eu la chance incommensurable de voir de ses yeux ces être de puissance au sommet des chefs. Il priait, il vénérait, il se soumettait. Il empoigna une troisième couverture et s'approcha de l'assassine. Lentement, il enroba le corps de la femme dans ce qui serait son linceul. Il avait vu tant de mort dans sa vie et pourtant... Il ressentait toujours le même pincement au cœur à chaque fois qu'il s'occupait de la disposition des corps. Une fois enveloppé totalement, visage couvert, le corps fut reposé au col délicatement, avec le même respect qu'il aurait démontré auprès de chacun de ses ennemis déchu. Il se releva et s'inclina légèrement devant la petite femme.
-Que vous me faisiez... Confiance ou pas... J'ai juré... Je respecterai donc... Ma parole... Je vais chercher... Un moyen de... Camouflé les corps... Et les sortir... De la ville...
Il passa le cadre de porte et s'Arrêta quelque seconde, le temps de lancer à Autone;
-Voilà pourquoi... Je suis une Ombre... Jamais je ne croise... La vie... Seulement la mort... Un sombre Corbeau... Pour le moment... À votre disposition...
Il continua son chemin en quête du très recherché chariot, où il pourrait dissimulé les corps subtilement et leur faire quitter la capitale. Considérant qu'il se trouvait dans le quartier pauvre de Gloria, ce n'était très certainement pas les chariots de foin qui allaient manquer à l'appelle... |
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| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Dim 3 Aoû 2014 - 6:01 | |
| Il était parti, juste avant d'avoir rassuré Autone sur son lien avec Yvia et sur ses intentions. Autone ne savait pas pourquoi mais elle voulait le croire...si dans toute cette histoire bien plus que sombre elle pouvait retirer quelque chose de bien, elle allait l'accepter. Il l'avait regardé dans les yeux, son visage était abimé mais son regard était rassurant. Il jurait encore de la protéger, personne n'avait été aussi solennel avec elle, personne ne l'avait pris au sérieux comme lui, avait pris la peine d'essuyer ses larmes et de la rassurer au lieu de la faire sentir comme une folle. Et de lui dire qu'elle était une femme, une vraie...c'était délicat comme compliment, mais Autone savait qu'il était maladroit, alors elle se tut au lieu de lui demander pourquoi les autres filles ne seraient pas de vraies femmes...C'est vrai, ce n'est pas tout le monde qui a le courage et la force intérieure d'aller confronter la personne qu'elle a tué...Mais on ne peut demander à personne de faire ça pour se prouver comme étant véritablement un homme, ou une femme...Summer voyait bien qu'il avait une perception un peu virile et primaire des femmes, mais il n'était pas méchant, ni irrespectueux. Ça se pardonnait et puis la matrone ne pouvait pas vraiment se permettre se fâcher contre lui, étant donné ce qu'il était en train de faire pour elle.
Seulement les dernières paroles du corbeau troublèrent la jeune femme: il avait tort...Elle était en vie, elle n'était pas morte...Il l'avait croisé elle, et elle allait rester dans sa vie et dans son entourage, elle en avait l'intention. Autone ne se sentait pas morte à l'intérieur, brisée, mais pas morte! Elle allait se réparer avec le temps, non? La preuve était bien qu'elle ressentait de la douleur en regardant le visage de son employée. Elle avait toujours les yeux grands ouverts...et la bouche aussi... toute ensanglantée. Summer lui ferma les yeux et la mâchoire, le sang se répandait sur les marguerites, ce n'était pas joli à voir.
La petite femme avait l'intention de le remercier, elle ne savait toujours pas comment mais elle allait le faire. Elle ne voulait pas vraiment utiliser ses talents, les mêmes talents dont elle a usé pour lui faire un ''présent'' bien particulier lors de leur première rencontre. Mais Summer était obstiné, et si l'envie lui prenait, elle n'hésiterais pas à jouer avec le loup qui était si sensible en sa présence. Autone attendit d'entendre la porte principale de la maison de joie se refermer pour descendre les escaliers. Elle avait fermé la porte de la chambre ensanglantée et était allé au bar, derrière le comptoir. Summer se servit un verre, sachant pertinemment que c'était une mauvaise idée dans la situation actuelle. Elle s'arrêta à un deuxième verre, juste pour ne pas revenir à elle même tout de suite...Et pour dormir mieux. D'ailleurs, la petite tenancière dormait presque sur le comptoir, la posture un peu courbée, puis la tête couchée sur le comptoir et ailleurs, juste à côté de la bouteille de vin ouverte et de la coupe vide. Qu'est ce qu'elle pouvait bien lui faire comme cadeau, si ce n'était pas la même chose que la dernière fois, ni un objet qui n'a aucune importance autre que matérielle. Mais certains objets qui n'ont aucune valeur en gagnent par les sentiments, les intentions de celui qui le donne. Par exemple, un collier en cuivre peut devenir très sentimental si il est offert par une personne aimée. Mais l'assassin ne devait pas avoir ce genre de sentiment, ni pour Autone, ni pour quiconque...à part peut être, la fille qu'il avait appelé sa pupille. Au fond, peut être qu'il était un peu plus humain que Summer ne puisse le penser. Ou moins humain? Est ce qu'on peut prendre ce peuple comme un modèle de gentillesse ?
La jeune femme ne savait pas trop comment le remercier, elle lui demanderait personnellement une fois que tout serait terminé. Elle savait bien qu'il allait refuser, et penser qu'elle voudrait jouer avec lui...''se jouer de lui'' comme il avait dit. Mais elle trouverait bien un ou deux bons arguments.
La jeune femme resta appuyée sur le comptoir une bonne demie heure, à essayer d'occuper son esprit avec d'autres pensée que des cadavres et des chansons, comme tout à l'heure. Mais elle chantait avec une voix tellement faible, c'était presque impossible de l'entendre. Elle décida de se lever, puis de sortir dehors pour attendre Ombre.
(Tu me diras si ça te vas...parce qu'en gros y'a pas d'interactions x) ) |
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| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Lun 4 Aoû 2014 - 14:51 | |
| La nuit, son allié, sa sœur, son arme et bouclier. Tel un manteau d'Ombre dévorant sa présence, le gardant au chaud, en sécurité, pareil à une mère et son enfant. Il n'avait pas choisis le Nom "Ombre" pour posséder un nom effrayant ou redoutable. Il portait ce nom car il considérait que c'était le meilleur terme qui le décrivait. Pourquoi se nommer par un nom qui ne veut rien dire alors qu'il existe tant que qualificatif dans sa langue maternelle? à présent, il était plus qu'un à connaitre son nom, Ombre se répandait. Peut-être que bientôt, il ne serait plus aussi agressif à la mention de son ancienne identités. L'elfe chanteur l'avait nommé ainsi lors du sommet des Chef, et l'Assassin l'avait bien avisé de ne plus prononcer ce nom. Atalos, le grand dragon d'or, avait également fouillé dans son crane pour en faire surgir les lettres qui y étaient inscrit en lettre de feu. Son père et sa mère avait choisis une marque particulière à sa naissance. Une sonorité particulière. Il avait changé de nom par quatre fois, de titre par fois encore plus nombreuse: "Le rôdeur noir", "Les flèches de l'ombre", "L'assassin muet", "La lame sombre", L'archer spectral" et à présent, "Le corbeau". Une évolution progressive des histoires créés sur lui, comme sur n'importe quel homme qui aurait tué une centaine de personnes sans se faire prendre...
L'homme sans nom déambulait dans le quartier pauvre, dans les ruelles des boutiques. Il ne pouvait pas croire quand la la capitale de l'empire humain, il ne réussirait pas à trouver une charrette de foin quelque part... Il jeta un coup d'œil vers le ciel. Noir. Une immense étendu d'encre parsemé d'étoile, comme si les Grands Esprits avaient soufflé l'âme de milliard de personne dans le ciel pour veiller sur ceux qui vivaient encore. En soit, l'assassin avait toujours considéré le ciel et ce qui y tombait comme la plus belle poésie du monde. La pluie, douce pluie, un baume de paix ou torrent instopable, elle rafraichissait le ciel et abreuvait la terre. Oui, l'homme aimait la plus, même si par de nombreuse fois, il avait risqué la mort à cause du froid propagé par cette dernière. Intersection, il prit la droite, puis la gauche. Il déambulait, comme toujours, comme il était condamné à le faire. Il s'était promit de ne plus jurer à la légère... Avait-ce été le cas? Non.. Pas à la légère... Alors pourquoi cette spontanéité?... Techniquement, s'il avait joins la guilde une semaine plus tôt, il aurait possiblement été obligée par cette dernière de mettre fin à l'existence de celle qu'il jurait aujourd'hui de protégé au détriment de sa vie. Pourquoi? Il venait de perdre le peu de respect qu'il avait envers la guilde des assassins. Il savait que souvent, ses membres tuaient sans considération de la personne, tout comme lui, mais il voyait à présent que certain tuait tuait pour le plaisir. C'était là la mince ligne entre Assassin et meurtrier: pour le premier, tuer était un travail, pour le second, tuer était un loisirs.
Derrière un bâtiment recouvert de végétation, il trouva l'objet de sa quête: une charrette, visiblement vieille et mal sinon pas entretenu. Remplit de foin gris. Possiblement une mauvaise récolte, rien qui ne manquerait à son propriétaire. Quant à la charrette... Il n'aurait qu'à venir la reporter le lendemain... Ou une autre fois... Ou jamais... Il empoigna la structure en bois lavé par le soleil. Étonnement, elle ne grinçait pas. Ce qui était assez surprenant considérant son état lamentable. Les corps rentrerait dans cette dernière, mais étant une charrette tiré avec des poignées, elle était plus petite que la moyenne... Il trouverait bien un moyen de faire entrer trois corps sous le foin. Il avait trouver la charrette, maintenant, il fallait retourné au bordel à présent. Il était plus visible, il se devait donc d'être plus prudent. Sans mots, sans bruit, les Corbeaux retournèrent donc au lieux du crime, intouché de l'extérieur, paisible de dehors. Il gara son butin sur le coté du bâtiment. Sur son chemin vers l'entré, il prit le temps d'éteindre le flambeau qui éclairait l'entrée du bâtiment. Trois corps sortant d'un bâtiment n'avaient rien de subtile. Sa mère la nuit allait l'aider, une fois encore... Près de la porte, une jeune femme. Seule. Triste. Cette femme l'atteignait en plein cœur à chaque coup. Mais qu'était devenu le cœur de glace de l'homme sans visage?
Il s'approcha de la matrone, sentant un malaise le gagner à chaque pas. Il ne pouvait tout simplement pas être confortable à ses cotés, comme si ce petit bout de femme au poids de plume faisait sortir son humanité par sa simple présence. Était-ce de la magie? Un enchantement? Ou tout simplement sa personne? Il encadra les épaule d'Autone de son bras droit et l'invita doucement à entrer à l'intérieur avec lui. Rester dehors ne servait à rien, sinon attirer l'attention qu'il ne désirait pas. L'assassin sentit aussitôt en entrant les vapeurs d'alcool qu'il avait noté sur la jeune femme quelque seconde plus tôt. Un verre sur le comptoir confirma sa pensée. elle avait bu, ce qui n'était pas vraiment une bonne chose étant donné les circonstances... Il la regarda: un fantôme à coté de son apparence habituel. Le teint pâle, les yeux rougie, des cernes bleuté sous les yeux. Elle devait être fatigué. Elle devait être démolie. Elle devait avoir le gout d'hurler sa peine à plein poumons. Jusqu'à un certain point, l'homme pouvait comprendre...
-Vous devriez... Aller dormir... Mademoiselle Autone... Je sais que ce ne... sera pas facile... Mais vous devriez vous... Reposez... Je chargerai les corps... Dans la charrette... Et je partirai à l'aube... Les portes de la villes... N'ouvrent... Qu'au matin... D'ici là... Je veillerai sur l'endroit... Et sur vous... Je vous protégerai...
Nox ajouta un joyeux croassement lorsque son maitre termina de parler. A croire qu'il comprenait ce que l'Assassin disait. En fait, l'homme ne savait pas très bien si cela avait été le cas, mais le "support" de son oiseau était malgré tout le bienvenue. Il leva le bras et alla poser sa main sous le menton d'Autone, afin de pouvoir la regarder dans les yeux. L'on disait qu'en regardant dans les yeux d'une personne, on pouvait y voir son âme, ses intentions, ses émotions. On disait aussi que chez certaine personne, un seul regard suffisait à transmettre ce qu'une conversation ne pouvait pas. Mais l'homme ne voulait savoir qu'une chose, si la matrone des fée allait s'en sortir sans séquelle superflue. Elle serait marqué à vie de cette expérience, mais il pouvait possiblement épargner certain maux...
-Est ce que... Je peux faire... Autre chose... Pour vous?... Votre mutisme... M'inquiète... |
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| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Mar 5 Aoû 2014 - 0:03 | |
| Elle l'avait s'approcher de la maison close, il avait trouvé une vielle charrette plus ou moins en bon état...et il ne l'avait probablement payé à cette heure de la nuit. Et ce n'était qu'à ce moment qu'un malaise commençait à s'installer. Pas parce qu'il était un assassin et qu'elle avait tué la personne qui devait l'employer un de ces jours...mais Autone ne connaissais pas pour autant la raison de cette attitude. Autone était gênée, sa présence ne devait pas être bien agréable à comparé à d'habitude. Il la prit silencieusement par les épaules pour entrer avec elle dans la maison de joie. Puis, il lui conseilla d'aller dormir, la surnommant toujours ''mademoiselle Autone''. En temps normaux, cela lui aurait arraché un sourire et peut être qu'elle lui aurait demandé de l'appeler Autone, simplement...Mais ça ne lui déplaisait plus vraiment. Il avait raison, le problème était que...dormir, après avoir tué quelqu'un? I fallait avoir beaucoup, beaucoup d'égocentrisme et d'orgueil ou juste de fatigue?
Puis il parla encore de la protéger...sans vraiment jurer cette fois ci mais c'était tout comme. Pourquoi lui répétait il cette promesse? Comme s'il savait pertinemment qu'elle avait de la difficulté à faire confiance, à croire aux promesses des hommes. Après tout, si ce n'était pas de belles promesses, elle ne serait pas dans un bordel à l'heure qu'il est. Son dernier geste l'étonna un peu, surtout le fait qu'il affirmait qu'i s'inquiétait. Certains connaissaient Autone beaucoup plus qu' Ombre, et ils pourraient s'inquiéter bien plus que lui à ce moment là. Parce que Summer n'arrête jamais de parler, de faire des remarques sarcastiques et elle est toujours d'humeur taquine. Elle n'avait pas dit un mot depuis son arrivée, c'est vrai...mais qu'est ce qu'elle pouvait dire de toute manière?
-Qu'est ce que vous voulez dire? Vous en avez déjà fait beaucoup pour moi...Je ne vois pas vraiment ce que je peux vous demander...ni quelque chose dont j'ai besoin.
Elle allait devoir nettoyer le sang un peu partout dans la chambre, changer les draps et détruire les anciens, mais elle était capable de le faire elle même...elle le devrait de toute manière. Summer ne savait pas vraiment qu'est ce qui pourrait la remettre en forme. Évidemment, elle pouvait dormir, mais même si elle y arrivait, comment se sentirait elle le lendemain matin? Et puis, Il disait déjà qu'il resterait avec elle jusqu'au lever du soleil, elle ne pouvait pas dire qu'il ne la supportait pas moralement. -Je ne crois pas que pire peut m'arriver pour ce soir...vous croyez qu'ils la chercheront déjà? C'était une question sincère, est ce que des membres de sa guilde pouvaient s'inquiéter et aller la chercher sur les lieux de son dernier contrat? Pourtant, à ce que le corbeau racontait...ses proches n'avaient aucune raison de s'inquiéter.
-Vous pourrez me rejoindre dans ma chambre, je ne pense pas que je serai endormie.
Même si ça lui prenait quarante et cinq minutes de remplir la charrette, elle n'aurait probablement pas trouvé le sommeil à son retour. Après cette dernière phrase, la matrone monta à l'étage pour rejoindre sa chambre, passant obligatoirement près de la salle écarlate. Elle rejoignait son lit sans se glisser sous les couvertures. Juste le fait d'être couché lui faisait un peu de bien. Les yeux grands ouverts, elle observait le plafond. Ce n'était pas la première fois qu'elle le regardait, c'était vers là que son regard était dirigé quand elle se faisait prendre par un client. La jeune femme avait posé des objets rassurants un peu partout, pour avoir quelque chose à regarder dans chaque position embarrassante qu'on lui faisait faire. Mais le plafond, c'était quand elle était en dessous, elle n'avait donc pas vraiment pensé à accrocher quelque chose. Elle ne pense simplement pas à le faire quand elle a le temps.
Summer décida donc de se tourner sur le côté pour observer les bougies colorées qui n'étaient pas toutes enflammés. Mais les couleurs s'harmonisaient et elle n'avait pas envie de se lever pour aller manipuler du feu...pas en ce moment. Autone avait l'intention de s'endormir à un moment ou un autre et ces chandelles auraient bien le temps de s'éteindre toutes seules d'ici là.
Autone pleurait sa fille, et d'autres personnes pleureraient l'assassine. Pourquoi le corbeau avait il changé d'idée à propos de l'ombre blanche? Elle était touchée par ce qu'il faisait pour elle, mais elle se demandait comment ces deux personnes peuvent vivre en se mentant tellement à eux même. Yvia, devant Autone, n'avait eu aucune pitié, aucune compassion mais elle avait versé une larme avant de partir. Et Ombre, lui, n'était pas du tout étonné par la vision de plusieurs cadavres et avait probablement la même attitude qu'Yvia devant ses victimes...probablement un moins taquin. Alors comment pouvait il s'inquiéter pour elle et l'aider si c'était son métier et qu'il faisait ça régulièrement? Comment pouvait il trouver ça triste?
Dernière édition par Autone Summer le Lun 1 Sep 2014 - 16:08, édité 1 fois |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Sam 9 Aoû 2014 - 5:31 | |
| -Bien... Je m'occuperai donc... Des corps... Allez vous reposez... Mademoiselle... Laissez moi effacer... Votre cauchemars...
L'assassin sentait la fatigue l'assaillir. Après tout, il avait très peu dormit ces dernier temps, et partit sur cette lancée, il ne dormirait pas de la nuit. Il avait à faire le lendemain, il ne pouvait tout simplement pas se permettre de passer la nuit debout. Pourtant, c'est ce qu'il faisait, et ferait. Il devait attendre l'ouverture des portes et l'animation de la capitale avant de pouvoir passer la charrette par la porte. Que ferait-il rendu là? Possiblement qu'il mènerait la charrette plus loin, près de la forêt, et il embraserait le tout, les corps y compris. Ainsi, ils auraient droit à des funérailles respectueuse, Autone se verrait libéré du poids de ces morts et personne ne pourrait connaitre la nature des évènements qu'il s'était déroulé pendant cette sombre nuit. Personne, mise à part Le Corbeau accablé par la tâche, sa ténébreuse nature: celle de nettoyer le sol, la terre des corps des défunts. Le rôle suprême de l'oiseau de nuit, apaiser les âmes des morts et leur accorder le repos ultime.
Il commença avec l'homme, le plus lourd. Il leva le corps inanimé et balançant le poids de ce dernier sur son épaule gauche de manière à ce le bassin du défunt soit appuyé sur son épaule. Le torse dans son dos, les jambes pendante devant lui, retenu par les bras de l'assassin. Il transportait le mort de la même façon qu'un sac de pomme de terre, afin de bien repartir le poids. Sans bruit, il avançait dans le corridors avec le macabre cocon sur lui. Il était lourd, mais le rôdeur se savait incroyablement endurant. Endurant certes, mais pas invincible. Les marches apparurent trop tôt au goût de l'assassin. Il les emprunta lentement, faisant grincer chaque pallier sous le poids doublé de l'homme en noir. Il restait prudent et silencieux car le bâtiment n'était pas inoccupé. Les travailleuses d'Autone étaient dans leur chambres, occupée ou endormies. Dans les deux cas, il fallait rester discret. Il fut bientôt à l'extérieur et accéléra le pas jusqu'à ce qu'il atteigne la charrette, ou il laissa choir le cadavre sans plus de manière. Il s'en voulait un peu d'avoir été aussi brusque envers la dépouille d'une personne, mais il n'avait pas le temps pour le respect. S'il traînait trop, Il pourrait attirer l'attention, ce qu'il ne désirait pas le moins du monde. La première partie de sa besogne terminé, il jeta un coup d'œil dans les environs. Il n'y avait que peu de feux allumés. Vu l'heure tardive, ou plutôt matinal, il était normal que le sommeil ai emporté la majorité des âmes glorienne.
Il retourna dans la chambre et constata une fous encore l'état de la pièce. Désolé, l'homme prit la jeune femme auréolé de fleur, dans ses bras cette fois, et fit le même manège que la fois précédente. La seule chose qui changea fut la douceur avec laquelle il déposa le corps dans le fois terne. C'était des trois morts celle qui maîtrisait le plus... La jeunesse gâché... La vie d'une innocence gâché... Pourquoi la Dame avait elle fait cela? C'était impossible qu'elle n'eût pas le choix... Une civile désarmée, inoffensive. Il y avait mille façon différentes de faire taire un témoin oculaire, et "trancher la gorge" n'était que le pire des choix et scénario possible. Elle aurait pu l'endormir par strangulation, la menacer, l'assommer même s'il le fallait... Mais pas lui trancher la jugulaire et la carotide... Non... La Dame avait commis un geste impardonnable, même pour les critères d'un assassin chevronné. Voilà pourquoi il avait hésité à rejoindre le Souffle, ce n'était pas ses règles qu'il devait respecter. Il aurait un maître et un credo au dessus de lui, des lois étrangères. L'Ombre ne tuait pas seulement pour l'argent, autrement, il serait riche... Non... Il y avait une cérémonie derrière chacun de ses assassinats, un profond respect de la personne à la vie fauche, et une période de deuil après chaque mission.
Le bois craqua alors qu'il remontait à l'étage. Il sursauta lorsqu'il tomba nez à nez avec un homme armé sortant de l'une des chambres. L'étranger chicha simplement en signe de salutation désintéressé et poursuivit son chemin au rez-de-chaussée. L'assassin resta quelques secondes à reprendre son souffle et à calmer son coeur. Il n'était pas seul, Il devait garder cela en tête. Il entendit la porte de l'entrée claqué derrière le client et l'homme en noir continua aussitôt son travail. Il ne restait plus que le corps de l'assassine. Il utilisa les derniers morceaux de tissus employable dans la pièce pour masquer et envelopper le corps de la femme aux mains tachées de sang. Elle empestait le fer, le curare, l'urine et les déjections. Lorsqu'il l'avait rencontré, il y avait presque un ans à présent, il ne l'aurait jamais imaginé dans pareil situation. Un cadavre disgracieux jonchant le sol d'un bordel. Parce qu'il était possible de mourir sans être disgracieux? Possible, oui... Une mort propre existait, si la personne qui la donnait était respectueuse de l'âme qu'elle arrachait. Le corps de la victime d'Autone trouva sa place avec les deux autre corps sous le foin de la charrette, égaux et triste, pareil aux autre aux yeux du Grand Esprit de la Mort: une âme libre de son corps, sans autres distinctions. L'Ombre se glissa de nouveau dans le bâtiment, n'ayant comme seules envies qu'un bon bain et une couette chaude. Mais cela allait attendre. Un petit oiseau fragile gazouillis encore faiblement, les ailes brisées. C'était son devoir d'y remédier... Contrairement à leur première rencontre, il était l'expert de la nuit... Bien tristement.
Il entra comme une brume soufflé dans la pièce où se trouvait la femme en peine. Il croisa ses mains devant lui, la tête légèrement baissé. Il se trouvait au pied du lit où Autone était couchée. Il ne parlait pas, elle ne parlait pas. Une étrange énergie régnait dans la pièce. Elle venait de gouter à l'étrange sensation de retirer la vie à une autre âme vivante. Il la voyait respirer doucement. Si fragile... Une fleur confronté au givre du soir... Un rossignols ayant chanté pour la première fois la mélodie de l'hiver plutôt que la joie du printemps.
-Damoiselle?... Mademoiselle Autone?...
Il contourna doucement le lit, ne souhaitant pas la déranger. Nox, qui était restez près de lui tout ce temps, alla se poser près de la source lumineuse de la pièce, intrigué par les couleurs dansantes projeté sur le mur. Elle ne dormait pas. Il voyait la lueur des chandelles danser dans ses prunelles comme la vie qui y était logé. Dans ses yeux à lui, bien que doré, on ne pouvait y voir aucune flamme, aucune chaleurs. Seul un froid surnaturelle, un détachement inhumain. Sa nature profonde.
-La salle écarlate... À été ternis... Je dois attendre... Le matin... Pour disposé... Des corps... Si vous désirez être... Seule... Je peux vous laisser... Je comprends votre réaction... Mademoiselle... Et je suis... Désolé... Pour votre perte... |
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| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Jeu 14 Aoû 2014 - 2:06 | |
| Autone entendit la porte grincer un peu, puis la voix toujours aussi rouillée d' Ombre qui prononçait son prénom. Il semblait hésiter sur le ''Damoiselle''...il se rappelait probablement qu'elle lui avait dit ne pas l'appeler comme ça. Mais il ne pouvait pas perdre cette habitude, elle le savait, alors tant pi. Elle était restée couchée, un eu figée sur les lumières colorées, et n'avait pas répondu. Il avait compris qu' elle ne dormait puisqu'il continuait de lui parler. La salle écarlate, maintenant qu'il l'avait nommé ainsi, Summer ne pourrait lui donner un autre nom. Être laissée seule...Ce n'était pas réellement ce qu'elle voulait. Regarder le plafond et attendre qu'elle s'endorme, toute seule...La jeune tenancière se redressa pour s'asseoir sur le lit, le dos adossé contre le mur, dans la même position dans laquelle le corbeau l'avait retrouvé. Elle donna deux tapes sur le lit, à côté d'elle, pour inviter ombre à la rejoindre. Elle regardait encore le sol, plus calme que tout à l'heure.
-Merci...Je ...ça ne me dérange pas que vous restiez jusqu'au matin, asseyez vous...si vous voulez.
Elle se tut quelques secondes pour le laisser s'asseoir, ou refuser son offre. Summer espérait qu'il ne croit pas qu'elle ait des idées derrière la tête. Elle assommerait n'importe quel client qui lui demanderait ses services à ce moment. Pas ce soir, elle ne voulait pas penser aux autres soirs mais au moins, pitié, pas ce soir. Autone leva la tête et respira un coup, puis elle sourit faiblement.
-Ça doit changer de ...la dernière fois.
Au fond, Saemon n'avait pas eu l'air d'avoir vraiment apprécié, du moins il avait eu l'air de regretter. Le pire, c'est qu'elle avait voulu en profiter mais qu'elle n'avait pas pu...Pourquoi avait elle précipité les choses comme ça? Elle aurait dû savoir que ça ne pouvait pas fonctionner comme ça. -Je suis désolé, pour l'autre nuit... Je n'aurais pas dû insister. Je sais qu'on en a déjà parlé...Je me sens idiote, j'ai l'impression...Je sais que vous ne vouliez pas vraiment.
Elle voulait bien se convaincre que c'était fini, terminé les petits jeux tranchants pour se moquer des hommes. Oui, c'était plus que ça, cette nuit là...Mais elle était comme ça, elle était taquine. En ce moment, elle n'avait envie de narguer personne, mais elle allait bien se remettre, non? Autone n'avait jamais vécu la mort, celle d'un proche ou celle qu'on enlève. Comment pouvait elle savoir si elle allait se sentir mieux, un jour ou un autre et quand? Elle avait peur de tout ce qui suivrait, elle savait qu'elle ne pourrait pas faire comme si rien ne s'était passé, même si c'est ce qu'elle aimerait bien faire. Et comme Ombre le disais, le souffle n'allait pas faire semblant de rien non plus. Autone ferma les yeux avant de redescendre sa tête.
-Vous n'êtes pas obligé de rester si ça vous gêne...Je dois être moins agréable qu'à l'habitude...
(Désolé pour la petite réponse x.x Promis je me reprend après )
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| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Dim 17 Aoû 2014 - 18:35 | |
| Sans réelle hésitation, l'Assassin alla s'assoir sur le lit aux cotés d'Autone. Son regard vagabondait dans la pièce, inspectant chaque éléments de cette dernière. Il ne savait pas quoi dire, ni quoi faire d'ailleurs. Il ne tentait même pas d'oublier un instant les corps qui l'attendaient à l'extérieur.. Non, deux chose seulement occupait l'esprit de l'Assassin: la jeune femme à coté de lui et le Souffle. La remarque d'Autone était ironiquement vraie. Les circonstances avaient drastiquement changé depuis leur dernière rencontre. En fait, elles s'étaient tout simplement inversée parfaitement. La vie et la passion étaient devenues la mort et la tristesse. De plus, encore une fois, l'une des personnes présentes était ébranlé profondément, alors que l'autre voyait jouer devant ses yeux le spectacle de son quotidiens. L'abus de la vie, l'abus de la mort, deux étranges personnages ayant évolué parallèlement, pour irrémédiablement croiser la route l'un de l'autre. La mort avait gouté à la vie, et la vie avait gouté à la mort. Contre toutes attentes, spontanément, malgré leur crainte et leur réticence. Devant pareil spectacle, il était difficile de croire que les Grands Esprits ne jouaient pas avec les lignes du destin des humains. Mais non, étrange coïncidence, rien de plus, rien de moins. Juste une balance radine de plus dans l'équilibre du continent en guerre.
-En effet... Les rôles... Ont changé... Mais les acteurs et... Le théâtre... Reste les même...
Il soupira doucement. Il se souvenait de l'autre nuit. En fait, malgré toutes ses préoccupations, cette pensée revenait sans cesse. La tendresse, la beauté. de son corps nue sous ses mains ouvragés par une vie rude. Sentir la soie sur sa peau pour une rare fois dans sa vie... Le rôdeur se tourna vers la Matrone, esquissant un sourire désolé. Il fit un petit signe à Nox et ce dernier vint se poser sur son épaule sans demander son reste. Il cueillit doucement le volatile sur son perchoir et le déposa sur ses cuisses. Il laissa doucement ses doigts caresser son plumage, arrachant un roucoulement de plaisir à la bête.
-Je... Je voulais... Je VOUS... Voulais... Terriblement... Ha ca oui... Terriblement... Mais...
Il soupira. Ses idées sur le sujet étaient floue, malicieuses, fourbe. Il n'y avait rien à y comprendre, mais en même temps, il devait comprendre, autrement, qui le pourrait?
-Je ne crains... Que peu de chose... Sur cette terre... Je ne craint... Pas les dragons... Les Esprits... Les Vampires... Les coupes gorges et... Les assassins... Non... Mais... Je redoute... Les femmes...
L'homme soupira à nouveau. Il regardait devant lui, les yeux fixe, l'esprit ailleurs. Il revoyait sa mère, la jeune femme, le Rêve, Nalaïa, La Dame, Luna... Toutes des femmes qu'ils avaient connue. Chacune d'elle lui avait arraché un morceau de son cœur, d'une façon ou d'une autre.
-Les femmes... Ce n'est pas un combat... Que je sais... Mener... On ne fait pas... Face à une... Femme... Arc dressé... Mais plutôt... Le cœur ouvert... Qu'on le veuille... Ou non...
Il daigna tourner les yeux vers sa complice de la nuit. Les yeux de l'homme reluisait légèrement, malgré sa retenue.
-Vous croyez que... Je suis un monstre... N'est ce pas?... Un vulgaire assassin... Comme la Dame... Qui vous a... Agresser?... C'est cela?... Un homme qui... Sustente ses pulsions... Dans le sang... Et la chair... Qui prend plaisir à... Égorgé des innocentes dans leur lit?... J'ai vu votre... regard... Tout à l'heure...
Sa voix était neutre, bien qu'il était possible, parmi le grincement gutturale, de discerner une touche moqueuse. L'Assassin retint un rire, ce qui se conclu donc en une simple expiration accompagné d'un mouvement d'épaule. Il se relâcha doucement vers l'arrière, jusqu'à ce que sa tête s'Appuie sur le mur où le lit était ancré. Personne dans toute son existence ne lui avait fait totalement confiance. En fait, non, c'était faux... Certaine personne l'avait cru... L'une d'elle en raison de la vulnérabilité de l'assassin au moment de leur rencontre. Une autre parce qu'elle lui devait la vie. Son frère également l'avait crut... Heureusement d'Ailleurs... L'un de ses frère d'Arme avait eu un réelle envie à ce moment là de le vider comme un poisson...
Il tourna sa tête vers le corridor, et la chambre écarlate, sans toutefois pouvoir la voir. Sa tête balança doucement du coté de la matrone et ses yeux se posèrent sur les mains d'Autone. Elle y avait gouté... Comme la majorité du peuple, elle ne le referait possiblement jamais... Mais si ce n'était pas le cas...
-Je sais que vous... Vous croyez... Malchanceuse... Horrible d'Avoir... Tué quelqu'un... Mais vous ne savez... Pas... à quel point je... Donnerai tout ce... Que je possède... Afin de changer ce...
Il se tut. Non, ce n'était pas le moment de parler de lui. La jeune femme devait être sous le choc encore en ce moment, même si le calme semblait de nouveau régner. Une illusion, voila tout. Il regardait toujours Autone, son regard d'or planté comme à son habitude dans les prunelles de la Matrone.
-Je n'égorge pas... D'innocents... Et je respecte... Toujours mes promesses... Vous ne pouvez pas... Le savoir... Mais je vous... Pris de me croire... Je vous aiderez... Et pour le Souffle... N'ayez crainte... Je m'occuperai... De ce problème... |
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| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Ven 22 Aoû 2014 - 5:24 | |
| Il ne s'était pas enfuit, alors qu'il avait encore une fois l'occasion de se laver les mains de cette situation, il s'était assis près d'elle. Il était assis, dans le même lit qu'Autone et...ils discutaient. a scène était presque irréaliste, est ce que c'était un rêve, ou plutôt un cauchemar? Un cauchemar où pour la première fois de sa vie, quelqu'un restait avec Autone alors qu'elle broyait du noir...Et ce quelqu'un en avait quelque chose à foutre de comment elle se portait. Beaucoup de filles que Summer avait croisés dans les bordels lui avaient dit que chaque mauvaise chose avaient leur part de lumière...Mais Autone se disait que bien souvent, le bon côté des choses ne valait même pas la peine du mal qui était fait. Elle a beau dire qu'elle ne peux pas revenir en arrière et qu'il faut avancer mais même si elle essaie de ne pas y penser, la vérité c'est qu'elle voudrais être capable de recommencer, changer ses choix et faire moins de bêtises.
Elle resta silencieuse pendant qu'il lui expliquait...qu'est ce qu'il justifiait au fond? Le fait qu'il ait été si timide? La tenancière ne savait pas vraiment quoi dire, sinon s'excuser encore, ce qui pourrait le frustrer, comme ses excuses à lui avaient énervés Summer. Si il y avait une chose qu'elle ne regrettait pas, c'était cette nuit là pourtant...La remarque ''humoristique'' était un peu étrange...Est ce qu'il trouvait ça vraiment drôle? Si oui, alors effectivement, il ressemblait à Yvia. Elle qui faisait un jeu de son meurtre, un jeu qui avait l'air de lui plaire beaucoup...Elle qui goutait au sang de ses victimes, qui souriait comme si...Non, pas comme si elle ne faisait rien, comme si ce qu'elle faisait était amusant. ''Tu pourrais sourire, les devinettes est un jeu amusant''.
Autone remarqua que le corbeau regardait ses mains et ne comprit pas tout de suite. Puis une bougie s'alluma, il avait bien du cran de lui rappeler qu'à présent, elle avait les mains sales...Même si le sang s'était dissout dans l'eau, pour la matrone et pour Ombre, ces tâches allaient rester dans leurs mémoires. La jeune tenancière étira ses manches pour cacher la moitié de ses mains dans ses premières puis tourna la tête vers les bougies, la tête appuyée sur ses bras, et ses bras croisés sur ses genoux. -Qui n'aurait pas peur Ombre...Je veux dire, quelqu'un de normal, pas un assassin du souffle. Elle soupira, dans un autre contexte elle aurait peut être rit un peu et ajouté du ridicule à la plaisanterie d'une manière ou d'une autre. Mais elle n'avait pas envie de rire, ni de laisser la situation devenir comique. Summer leva et tourna la tête pour regarder devant elle.
-Non, je ne pense pas que vous êtes à soif de sang et de chair. Si c'était le cas, notre rencontre n'aurait pas été si ...délicate...Et vous m'auriez égorgez, comme vous dites, au lieu de vous éclipser au petit matin.
Puis il commença à parler de lui, mais il s'interrompit lui même avant d'avoir terminé sa phrase. Pourquoi lui disait il ce genre de choses? C'était probablement la question qui l'avait intérieurement interrompus. Mais Summer répondit quand même :
-Ce que vous avez fait? Mais alors vous exercez toujours le métier d'assassin?
''Je n'égorge pas... D'innocents... Et je respecte... Toujours mes promesses... Vous ne pouvez pas... Le savoir... Mais je vous... Pris de me croire... Je vous aiderez... Et pour le Souffle... N'ayez crainte... Je m'occuperai... De ce problème...''
Elle se tut et son regard s'était planté dans les yeux de Saemon. Il la regardait souvent dans les yeux, mais elle, évitait son regard. Elle ne savait pas quoi dire, elle avait juste envie de le croire, de le laisser l'aider et de lui faire confiance. Mais ça allait être plus difficile que ça de s'écouter, parce qu'il y avait toujours quelque chose pour le remettre en question. Après tout, il était un assassin, il avait tué des hommes et avait fait pleuré leurs femmes, leurs enfants et leur proches. Sauf que Summer n'allait pas lui remettre ça au visage, du moins pas maintenant et pas cette nuit.
-Merci...
Il n'y avait rien d'autre à dire...
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| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Dim 24 Aoû 2014 - 19:09 | |
| Si il était toujours un assassin? Étrangement, il ne s'était pas posé cette question. Il n'avait tué aucun être intelligents depuis son évasion de la prison d'Elena. Les derniers contrats qu'il avait prit avait été un travail de recherche dans les égouts de la ville et un poste d'espion au palais Impérial. Certes, son premier intérêt à rencontrer son client, Crissolorio Ostiz, avait été de conclure une entente sur un assassinat. Néanmoins, ils ne l'avaient pas fait. L'homme au masque avait trouvé plus avantageux de réalisé un travail à long terme où il pourrait acquérir des informations pratiques et son client avait jugé plus urgent de remplir son besoin d'information vis à vis la court. Donc en soit, il ne tuait plus âme qui vive, même si l'Assassin considérait toujours la possibilité de recommencer... C'était la seule chose qu'il connaissait, la base même de son existence... Mais avec l'intervention du dragon d'or et l'apparition des Esprit Supérieur, l'Ombre avait vu sa foi en la mort chamboulé. Il s'était trouvé stupide soudainement, de s'être crut important, alors qu'il n'était personne. Le Grand Esprit ne le regardait pas... Il ne veillait pas sur lui. Il ne le considérait pas comme un messager. Il était simplement un homme parmi tant d'Autre, un assassin pareil aux autres.
-Nous exerçons... Tout deux les... Métiers les plus... Vieux du monde... Je ne m'en... Vante pas... Mais c'est ce... Que je suis...
Il continuait de masser les plumes de l'Oiseau coucher sur lui. Jetant un coup d'œil par la fenêtre, il pouvait voir un mince filet rosé au loin. Faible, le soleil percerait bientôt les ténèbres. Mais pas tout de suite, non. Il sourit au remerciement de la femme. Au moins, elle ne contestait pas...
-Notre dernière et... Unique nuit aurait... Put mieux se... Terminer... Si tout comme vous... J'aurai daigné... Vous remercier... En premier lieu...
Il mit son poing devant sa bouche et toussa quelque coups. Il savait qu'il perdrait tout chance avec une femme au moindre essaie, alors techniquement, le cadeau d'Autone avait été plus que précieux. Quelque chose qu'il n'avait pas assez ressentit, et beaucoup trop inespéré. Il tuait des gens. Il avait un masque d'Acier ancré à un visage brulé. Une voix enraillé qui n'avait rien de charmant ou de rassurant. Pas d'Argent, de terre, de titre ou d'importance pour compenser à tout cela. Il n'était rien, et les femmes n'étaient pas intéressé au vide. Mais jusqu'à tout récemment, il ne savait pas ce qu'il manquait. Il ne connaissait pas la tendresse, et maintenant qu'elle avait été présenté à lui, il la désirait. Plus que tout. Il soupira à cette pensée, lui arrachant un léger grognement.
-Tout...
Il soupira, reprenant son départ.
-Vous n'avez pas... Choisis votre première victime... Mademoiselle... Tout comme... Je n'ai pas choisis... La miennes... C'est un choc... Certain... Je le sais... Que trop bien... Mais vous... n'avez agit... Que pour vous défendre... Rien de plus... Le mal ne... Réside pas... Dans l'acte... Mais dans les... intentions... Caché derrière...
Il tourna sa tête vers la Matrone dévastée, pesant ses mots.
-Vous avez... Retiré la vie... à une assassin... Je crois qu'il... S'agit là... Du meurtre... Le plus... Pardonnable... La mort d'un... Assassin... N'est jamais... Une perte... Pensez à... Cela si vous... Revoyez votre victime... Dans vos rêves... En la tuant... Vous avez sauvez... Des vies... Et le plus important... Votre vie...
Il pensait ce qu'il disait. Il savait que pour chacune de ses victimes, il créait des vagues. Une ondes colérique se transformant en cercle de haine, où chaque mort alimente ce même cercle. Infreinable, inattaquable, la machine de destructions parfaite, menant irrémédiablement à une haine collective et infondée. Il se souvenait de chacune de leur victime, de leur odeur et du moment de leur mort. Beaucoup était mort en tentant d'Attaquer l'assassin, mais encore plus avait périt sous ses flèches par la force d'un contrat. Parmi toutes ses victime, il n'y avait que deux intrus: une femme et un elfe. La première était un accident... Un terrible accident... Et le second était une exception. Cet elfe cinglé avait bien faillit lui arraché la tête, et si cela n'avait été de son frère, l'Ombre aurait périt de la mains de cet elfe. toute ses autres victimes étaient soit des hommes qu'il avait jugé comme était méritant de recevoir une flèche en plein cœur, ou bien des hommes téméraires qui avaient espéré remporter la tête de l'Ombre.
-J'étais... Et je suis un assassin... Je ne sais... Pas si je... Le serai encore... J'essaie de... M'offrir une... Meilleures... Vie... À moi et... À d'Autre personne... Tel que vous... Je ne pourrai jamais... Redonner un père... Ou un amant... À l'entourage... De mes victimes... Mais il n'est pas... Trop tard... Pour essayer... De faire un peu... Un peu de bien... Dans le monde... Pour une fois... Dans ma vie... |
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| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Lun 1 Sep 2014 - 4:41 | |
| Il ne le niait pas, il était un assassin parce que c'est ce qu'il avait fait, c'est le métier qu'il avait pratiqué. Comme Autone était une prostituée même si elle n'aimait pas son travail, même si elle pouvait trouver toutes les excuses possibles possible pour éviter une nuit avec un homme et qu'elle créait tout les paradoxes pour ne pas être juste une prostituée. Mais c'était trop facile de donner le nom de son malheur à son identité, il faut trouver plus que ça, chercher plus loin que le bout de son nez.
Leur dernière et unique nuit: c'est que parfois, il utilisait les termes pour exagérer et rendre les choses tellement déprimantes. Ça avait donc été si horrible que ça? Bon, il était un peu...homme, il n'y avait pas d'autre mots. Mais il avait tenté, au moins tenté de faire attention à elle, de ne pas se défouler sur elle. Autone leva les yeux, en souriant...mais ce n'était pas joyeux, cette expression avait quelque chose de sombre, qui paraissait dans ses yeux plus que sur ses lèvres.
-Je ne comprend pas que vous en parliez si sombrement...vous avez détesté ça à ce point? Vous croyez que j'ai fait ça pour ''acquitter ma dette'' ? Je voulais vraiment vous savez...si je n'ai rien ressenti c'est parce que ...je ne ressens jamais rien.
Penser à cet soirée n'était pas bien plus heureux que penser à ce qui venait de se passer, mais c'était moins pire, beaucoup moins pire en fait. Et si elle avait besoin de quelque chose, C'était de se changer les idées, même si elle commençait à sombrer dans la fatigue. Summer remercia les esprits silencieusement, de lui permettre d'avoir sommeil dans un moment pareil.
Elle l'entendit parler d'Yvia, la dame dont d'ailleurs, elle ne connaissait toujours pas le nom et dont elle ne voulait rien apprendre. Peut être allait elle entendre parler de cette femme, cette ombre blanche dont Saemon vante les exploit. Pourquoi est-ce une prouesse de tuer quelqu'un? Les femmes ne devraient pas rires d'entendre de telles histoires dans une tavernes, ce devrait être des histoires triste qu'on veut cacher aux enfants et aux gens qu'on aime. Elle sourit en entendant les derniers mots du petit paragraphe: ''votre vie'', plus sincèrement en le regardant lui. C'était gentil, au moins sa vie était plus importante qu'une assassine, peut importe le nombre d'exploits qu'on lui vantait...Au moins pour une personne du moins.
-Votre mort serait une perte Ombre...
Non, ce n'était pas juste un assassin, c'était sûrement une bonne personne tout au fond de lui, derrière cet étiquette de tueur. Autone ne pouvait simplement pas croire le contraire, elle voyait quelqu'un de juste, de gentil.
- Vous n'essayez pas...vous le faites, maintenant, vous faites quelque chose de bien. Et vous allez refaire quelque chose de bien en offrant une sépulture à ces innocents...et cette taverne ne peut pas être la couverture de mauvaises intentions. J'ai perdu une employée, je n'ai pas d'amant et ne parlons pas de mon père...
La jeune femme rit un peu, le regard triste, à moitié consolée. Son père...valait mieux en rire tellement il était idiot. Elle n'avait pas de père, même si elle y retournais il la renierais elle le savait.
-Mais une Ombre m'a suivie ce soir et je m'en souviendrai.
Elle lui avait souri, elle se rappellerais de ce qu'il avait fait pour elle, Autone avait l'habitude de dire qu'il fallait pardonner mais ne jamais oublier. Elle devait pardonner l'assassine, se pardonner elle même, pardonner le client d'avoir impliqué son employée, pardonner sa fille d'être partie...Mais ne pas oublier ce qui s'était passé, tout ce qui s'était passé. Elle lui était redevable, mais pas par un petit jeu sexuel pitoyable cette fois. Summer savait qu'elle avait beaucoup de ressources, s'il avait besoin d'elle, elle serait là. Il pouvait la considérer comme une alliée, parce qu'aucune attaque ne viendrais d'elle. Mais lui, pouvait toujours briser sa promesse.
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| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Personne ne pleure les insectes (PV Saemon) TERMINE Dim 7 Sep 2014 - 23:35 | |
| Il sourit au commentaire d'Autone. C'est fou comme il pouvait mal s'exprimer quelque fois, ou bien était-ce la matrone qui ne comprenait pas sa façon de parler? Peut-être les deux sinon... Une mésentente constante était possible après tout. Certaine personnes semblait être ainsi, ils étaient toujours d'accords, mais ne se comprenait jamais, ce qui donnait l'illusion qu'ils partageaient des avis différents.
-Je n'ai pas... Détesté notre... Nuit... Je ne sais pas... C'était potentiellement... La deuxième fois... Que je... Partageait... Une nuit avec... Une femme... Et encore... Je ne sais pas... Si la première... Fois était... Réel... Je ne suis pas... Habitué de me... Sentir... Inadéquat dans... Une situation quelconque...
L'homme n'aurait pas put parler de façon plus gauche. Décidément, il ne devait pas rester trop longtemps avec cette demoiselle. Elle semblait posséder une étrange aura, comme une énergie l'enveloppant, dévorant tout ce qui faisait de l'assassin un assassin. Il perdait sa confiance, sa distance, sa froideur. Sa haine régressait en même temps que son humanité jaillissait. L'Ombre ne savait pas si cette sensation était créé par une quelconque magie ou totem d'Autone, ou simplement par sa personnalité et sa façon d'être. Il ne cherchait pas non plus à comprendre. Cela ne lui faisait pas de tord, il ne voyait donc pas une menace, simplement une intrigue. Une phrase lui vint à l'esprit aussi vivement que le flash d'une éclair. Il avait beaucoup lut dans sa vie, tout les sujet imaginable. Les femmes étaient l'un d'eux. Dans l'un de ces livres, une citation titré de l'Auteur disait:
-"Il n'y a... Pas de femme... frigide... Que des hommes... Maladroits..."
Il leva un regard un peux malaisé en direction de son interlocutrice, toujours sur le lit près de lui.
-Si vous n'aimez... Pas cela... Arrêtez... Vous croyez peut-être... Que vous n'avez... Pas le choix... Mais c'est faux... Nous ne sommes... Jamais forcé... Autre que physiquement... Les barrières les... Plus hautes... Et les plus épaisses... Sont souvent celle... Qui domine nos esprit... Et je sais... De quoi je parles... Je ne prends pas... Plaisir à tué... Je le fait... Pour le Grand Esprit... De la Mort... Je le faisais... Mais cet être... N'a que faire... de l'âme de... Son serviteur... Vous l'avez dit... Vous même... je ne suis... Qu'un homme...
Il soupira profondément, arrachant une grimace de douleur au visage de l'assassin. Sa gorge semblait contenir un feu ardent qui ne souhaitait pas mourir. L'air alimentait ce feux, parler entretenait la braise. Il devrait se taire, mais il ne voulait pas être assaillit par le silence, pas tout de suite... Il se réveillait dans le silence, il vivait dans le silence... Pour une fois, il avait l'occasion de ne pas y baigner. Il aimait le silence, mais le changement apportait son lot de bonne chose, comme le plaisir de discuter avec quelqu'un. Cependant, comme à son habitude, il rapportait le sujet à sa personne, sa petite personne. À coté de lui, une jeune femme venait de tuer une autre femme et se sentait atrocement mal pour cette raison, mais lui, il parlait encore de sa personne. Encore. Il devait arrêter de ne penser qu'à lui, il le savait, mais c'était difficile pour le rôdeur qui avait été solitaire toute sa vie de devenir soudainement solidaire. Il le voulait, vraiment, mais un effort était de mise. Il ne pouvait plus penser seulement à lui s'il désirait le respect des autres. Il devait faire des sacrifices, tant flagrant de subtile. Entre autre, arrêter de penser à voix haute, puisque visiblement, ses opinions divergeaient de la normes et créaient une tension entre lui et le reste du monde. Né dans le sang, élevé dans le sang, il ne pouvait pas vraiment faire autre chose que de penser au sang. Pareil à des hommes comme Crissolorio Ostiz qui eux ne pouvaient penser qu'à l'argent, ayant grandit dans celle-ci. Il n'y avait ni noblesse, ni bâtardise au cheminement individuel des humains, uniquement des jugement préférentiels attaché à ceux ci.
L'homme se leva discrètement, son sombre oiseau battant des ailes. L'homme en noir s'Approcha de la fenêtre pour regarder au loin. Le rosé et l'or s'épousaient harmonieusement dans le ciel. L'aube se levait, la nuit sombrait dans l'Oublie et avec elle, trois humains ayant perdu la vie. Trois âmes libéré de leur enveloppe charnelle, prêtes à renaitre, encore une fois, pour semer l'ordre et le chaos en ce monde. Ils méritaient des prières... Tout le monde méritait un dernier mot avant de disparaitre de la surface du continent. Même les tyran, même les meurtriers... Même lui.
-Je ne sais pas... Je ne sais... Pas si... Je serais... Pleuré... Personne sur cette... Terre ne pleure... Les pieux... Les humains... Pleure les... Héros... Les Grands... Leur famille... Leur ami... Je ne suis... Et n'ai rien... De tout cela... Mon nom... N'est pas hasard...
Il toussa douloureusement dans son poing fermer, forçant Nox à quitter son maitre pour aller se poser sur le bords de la fenêtre. Ses yeux doux et son croassement délicat en disait long sur ses interrogations. L'homme laissa la femme parler, sans mots dirent. Il était touché par les mots de la Matrone, mais comme à son habitude, une barrière de glace s'érigeait autour de son cœur. Il ne voulait pas s'attendrir. Il ne voulait pas qu'elle le voit faible, car pour lui, tout ce qui pouvait être gagné avec bonheur allait être perdu dans une tristesse encore plus grande. Cette tristesse rendait faible. La haine... Elle menait toujours à des actes irréfléchis et très souvent, à la mort. Se poser, voila une chose qu'il n'avait jamais fait. S'attaché, voila une peur que l'Ombre n'admettrait pas.
-Vous pouvez... M'oubliez... Vous n'êtes pas... Endettez de quelque... Façon que se... Soit... Néanmoins...
Il se tourna vers la jeune femme au trait étiré par la fatigue et s'Approcha du lit.
-J'aimerais vous... Revoir... Si vous le permettez... Je ne suis... Pas qu'un habile... Dissimulateur de... Corps ou... Un piètre amant... Je suis un homme... Qui aime bien... La compagnies... De personne qu'il estime...
Un compliment à moitié dissimulé dans une phrase lancé du bout des lèvres. L'Ombre ne pouvait pas faire mieux pour le moment. Les relations humaines stables étaient quelque chose de trop compliqué pour être appréhendé en une seules nuit. Il avait encore bon nombre d'occasion de revoir la jeune femme... Et il voulait la revoir... Des femmes fortes... Elles semblaient de plus en plus disparaitre... S'était dommage, triste, et dangereux pour le monde, car la convoitise des hommes décimeraient le rang des femmes à la moindre faille. Sur ses propres réflexions empreintes de confusion, le rôdeur s'avança d'avantage vers Autone, se voulant aussi doux qu'il le pouvait.
-Le soleil se...Lève... Mademoiselle... J'ai à faire... Vous aurez... Bientôt de mes... Nouvelles... Soyez en certaine... Je ne vous... Oublierai pas... Damoiselle Autone... Parole d'une Ombre
Contre tout attentes, il se pencha doucement et déposa un baisé sur le front de la matrone. Il se releva prestement et sortit de la pièce, l'oiseau noir sur les talons. Les corps devaient être brulé. Au fond de l'assassin, sur la palissade glacé entourant son humanité même, une catastrophes se produisis. Infiniment petite, mais dangereuse par potentialité. Invisible pour les yeux, mais palpables par le cœur. Une fissure était apparue sur la carapace de l'Ombre.
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