|
| Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE | |
| Auteur | Message |
---|
Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Ven 25 Avr 2014 - 13:58 | |
| Cette mission de reconnaissance ne s'était vraiment pas aussi bien déroulée que prévu même si cela avait été quand même assez prévisible. Christan était partit en reconnaissance avec 5 autres soldats de l'Alayia aux abords d'un bois de l'Empire de l'Ouest car une rumeur courrait qu'un campement de rebelle s'y était installé même si ce genre de rumeur avait peu de chance d'être véridique à y réfléchir... Weren bien entendu s'était porté immédiatement volontaire malgré le fait que cette mission serait sûrement peu périlleuse. Car il méprisait hautement le calme, et l'ennui de la situation actuelle dans laquelle est figée l'armée Alayienne. Même si un combat contre des rebelles, et quelques insolente oreilles pointue serait certainement beaucoup plus appréciable pour un fanatique comme lui qu'une simple promenade d'éclaireur... Il fallait quand même faire avec ce qu'il y avait de disponible pour casser la monotonie de la situation...
De plus il n'avait toujours pas oublier cette ignoble défaite que ces sales mangeurs de salade, et infidèles ont arrachés à son peuple! Quel affront! Le désir de vengeance brûlait encore intensément en lui, et cela était un sentiment à entretenir comme la froide colère qui caractérisait Christan... La haine est une force! La simple vue d'un ignoble elfe suffira sans doute à entretenir son animosité, et peut-être même à porter la foi de Weren à de nouveaux sommets. Car oui foi, et colère vont de pair pour lui, et ainsi il servira mieux l'unique si sa froide colère lui permettait de mieux se battre. Et le jour où il reviendra dans la forêt elfique, et que celle-ci se consumera il sera là! En première loge pense t-il un instant avec une bien grande malveillance, et une joie macabre.
Il était plongé dans ses sombres pensées quand son escouade fut enfin arrivée à portée de vue de ces pittoresques bois. Oui il durcit ses doigts, et son regard à la simple vue des bois à l'horizon. Sans doute que cela pourrait constituer une belle source de combustible pour le chauffage si l'on prenait sur soi de raser ces quelques arbres, mais bon il n'était pas le moment de penser à ce genre de chose se disait-il. Il accéléra ensuite le pas en même temps que son groupe pour se rapprocher un peu plus de ces bois avant de repartir. Car ce serait dommage de revenir au camp sans un minimum de renseignements comme le disait le sergent de l'unité. Même si ce dernier respirait surtout la peur pitoyable comme beaucoup des soldats du petit groupe d'ailleurs...
Quelle bande de faible indigne! Quel véritable élu, ou juste aurait peur des efles, ou de quoi que ce soit d'autre? Pff de toute façon ce n'était pas le moment idéal pour penser cela car au pire il garderait un œil sur les moins croyants des soldats si ceux-ci se mettent à douter de Néant, ou juste oser penser à prendre leurs jambes à leurs cou comme de sales déserteurs...
Heureusement, ou malheureusement après avoir parcouru la moitié de la distance qui les séparaient de la forêt le sergent de l'unité conclu qu'il n'y avait rien d'intéressant ici, et qu'il valait mieux partir au plus vite... Peste! Cet andouille avait peur de pousser ces investigations plus loin se disait Weren, et au moment où celui-ci allait "remettre" le sergent dans le droit chemin une attaque surprise leur tomba dessus. Il devait y avoir en tout 5 rebelles humains, et 3 elfes dans le petit groupe qui les attaqua. Sans doute un groupe de rebelle qui les avait surpris à un moment quelconque, et qui voulait profiter de l'effet de surprise.
Le combat démarra aussitôt bien entendu, et pendant que les soldats Alayiens se démenaient pour survivre face aux rebelles Christan chargea deux guerrier humains avec une joie malsaine, et une fureur expiatrice. Il se contenta de briser la crâne du premier qui avait raté son coup avec sa lance de façon maladroite. Le bruit du crâne fracassé se répandit de façon funeste même si le casque empêchait de voir les conséquences de la puissante attaque, et quand le corps sans vie du rebelle tomba au sol son collègue tenta à son tour de casser le casque de Christan avec sa masse.
Le digne ne put le laisser faire, et Weren se contenta de dévier le coup avec la manche de sa hache de guerre avant de donner une riposte violent avec la poignée de la manche de son arme dans le sternum du rebelle. Suivit ensuite d'une décapitation rapide car ce n'était pas vraiment le moment de faire dans la finesse... Bien entendu ce petit combat là dura quand même quelques dizaines de secondes, et quand Weren en eut finit...
Il ne restait plus que lui, et un elfe encore debout au milieu des cadavres. Bien entendu les deux adversaires se toisèrent intensément avant d'achever cette escarmouche comme il se doit. Weren se mit en posture défensive haute, et il se contenta d'abord de parer avec plus, ou moins de mal tout les coups que lui envoyait l'elfe, et il profita vite d'une occasion inespérée pour faire un croc en jambe à l'oreille pointue avant d'achever celle-ci au sol de façon expéditive pour ne pas lui laisser là moindre chance de se relever.
Une fois que cela fut fait il ne rester que Christan encore debout, et complètement maculé de sang au milieu des charognes... Ce combat avait été beau, et intense. Mais maintenant il fallait rentrer au campement car il ne pouvait malheureusement pas continuer cette mission seule. Quand il arriva vite à cette conclusion il entendit un bruit de battement d'aile gigantesque, et familier qui attira son attention. Qu'est-ce se dit-il?
Dernière édition par Christan Weren le Mar 6 Mai 2014 - 14:00, édité 1 fois |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Mar 29 Avr 2014 - 13:22 | |
| Les cieux ... Lieu de méditation et de bataille. Durant le peu de vols qu'il avait effectué ses derniers temps, Möe se demandait que donnerait un véritable combat avec des dragons taillés pour des combats aériens, lui-même n'étant pas très habile cette question lui revenait sans cesse. Il imaginait les vrille que faisait l'un et l'autre pour éviter les jets de feu ou les coups de queue de son rival. Les dragonniers, quant à eux encourageaient leurs montures du mieux qu'ils le pouvaient malgré l'agitation du moment. L'un des dragons au bout d'un long et terrible combat se laissera tombé dans le vide ne pouvait rien faire. Le dragonnier du vaincu lui hurlerait à en perdre la voix, ne voulant pas perdre la vie ainsi écraser par son propre dragon. Une fois à terre, presque vidé de la vitalité qui les animaient, dragon et dragonnier se diraient adieu dans un dernier soupir. Le couple vainqueur descendrait voir les perdants les humilier une toute dernière fois, avant qu'ils ne quittent définitivement ce monde, seulement pour leur propre plaisir. Un sourire remplit d'arrogance viendrait défigurer le visage du lié bipède et ses yeux rouges vampiriques transperceraient le regard du lié elfe. Il ne tenterait d'un dernier élan de bravoure, re-motivé son dragon. Mais celui-ci serait trop épuisé pour ne serait-ce qu'ouvrir les yeux. Le vampire frapperait d'un coup de pied l'elfe au visage en lui hurlant que tout était fini désormais, qu'il avait tout perdu, son honneur, sa dignité et son dragon. Et dragon et dragonnier mourraient sous les injures de la créature de la nuit. Cette vision inspirait toujours de l'angoisse et presque de la peur en Möebius. Un vrai combat devait ressembler à cela. Un mauvais vainqueur animé par la haine et le pouvoir ... Il se ressaisit en tentant de songer à autre chose. Néanmoins, il ne pouvait s'empêcher d'y repenser. Il ne devait pas écarter cela de son esprit, il se devait de rester lucide, le bleuté n'était pas à l'abri même s'il était un dragon. Ce petit rêve se réaliserait un jour ... D'ailleurs il s'agissait peut-être de lui et d'Elrond. Le doute ne l'envahit pas mais, un soupçon venait de germer dans son coeur de glace. Non il n'accepterait pas de finir ainsi, humilié dans la poussière sans réagir ! Le doute fut remplacé par la colère. Comment pouvait-il tolérer un tel sort ? Mais le plus idiot dans toute cette histoire : c'est qu'il venait de se faire peur tout seul. Fort heureusement pour lui, personne ne pouvait le voir là ou il se trouvait. À l'heure actuelle son unique compagnie était les nuages. Immaculés et pures, ils inspiraient la sérénité. Mais la mousse flottante n'eu pas cet effet sur le reptile. Toute cette ambiance de paix ne lui convenait pas, du moins pas dans son état. Il piqua en flèche vers la terre ferme, il lui fallait s'occuper, se battre ou tout simplement se défouler. L'air sifflait autour de lui, le bleuté replia ses ailes pour aller plus vite encore, toujours plus vite. Les tâches de couleurs se précisaient pour finalement prendre une forme, le vert se détailla en arbre puis en feuille. Un point rouge au sol, se révèla être autre chose qu'un simple amas de feuille cramoisi. Surpris par ce qu'il se passait en bas, il rouvrit les ailes pour ralentir sa chute. Qu'est ce qu'il pouvait bien se passer en bas ? Piqué par la curiosité, Möebius, après avoir ralenti, se mit à décrire des cercles dans le ciel tel un vautour en train de guetter une éventuelle proie. Il eu raison de prendre le temps d'observer les alentours : l'odeur du sang chatouilla ses narines, un combat avait lieu quelques parts, non pas que cela le regarde mais, il se devait de comprendre la situation. Et puis la curiosité était une caractéristique chez les dragons. Un total de treize corps étaient étalés là. Seul un homme tenait encore debout complètement recouvert de sang, la vue d'un tel massacre éveilla en lui une envie de combat. Non sans délicatesse il atterrit près de l'homme, les crocs découverts tout en grognant, c'était lui le responsable de ce carnage. Möe observa la scène : ce qui était un pauvre homme quelques instants plus tôt n'avait à présent plus de tête, un autre possédait encore un casque mais, la quantité de sang qui s'en échappait indiquait que sa protection n'avait eu aucun effet sur son adversaire. Un autre cadavre indiqua au dragon qu'il s'agissait d'un elfe. Mais aucun indice ici ne révélait ce qu'était vraiment l'homme face à lui. Son casque lui recouvrait tout le crane, il lui conférait une image d'homme sans vie, sans sentiment, du moins s'il s'agissait d'un homme. Il ne lui semblait pas l'avoir déjà aperçu, mais ce sentiment de puissance et de haine lui était familière. Une des petites voix au fond de lui, confirma ses dires. Il avait apparemment déjà croisé celui-ci |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Mar 29 Avr 2014 - 18:10 | |
| Christan grimaça un court instant en voyant qu'un grand dragon bleu se tenait juste devant lui. Il avait soit la poisse aujourd'hui ou c'était simplement son jour de chance car un combat est toujours revigorant, mais contre un dragon... Non il était fatigué là, et puis ce n'est pas comme si affronté à une telle distance un dragon ferait qu'il n'aurait même pas le temps d'attaquer pour peu que le reptile ait l'idée fourbe de lui cracher un torrent de flamme. Non il ne désirait pas vraiment mourir d'une façon aussi peu honorable, et il se contenta donc de serrer plus fort encore sa hache de guerre en observant avec attention ce qu'allait faire cette abomination car il savait que la situation était maintenant fort fâcheuse pour lui.
Ce lézard bleu semblait observer le massacre qui y avait été commis ici avec une grande attention. Sans doute que l'odeur du sang, et les bruits des combat l'avaient attirer ici comme une saleté de vautour, ou de corbeau qui attend la fin de la curée pour dévorer les cadavres des braves tombés sur le champ d'honneur. D'ailleurs Weren était le seul à ne pas être tombé, et cela le dragon a du le remarqué au regard qu'il lançait au fidèle. Comme s'il croyait que l'alayien avait eu la chance de tué 12 personnes à lui tout seul! Bon ok 3 victimes donc 1 elfe c'était déjà une belle performance donc il n'avait pas à se plaindre à vrai dire de plus vu que son armure était couverte de sang l'on pouvait facilement deviner qu'il s'y était donné à cœur joie...
En voyant que le dragon grognait il se contenta de rester indifférent. Il ne fallait pas être un génie pour savoir que cette engeance bleu n'avait sans doute pas d'attention amicale envers lui. De plus les grognements ne sont que des "mots", et Weren s'attendait à voir les actes arrivaient bientôt donc autant se tenir près, et calme. Puis de toute façon il n'allait pas faire croire qu'il était intimidé par cela. La mort ne lui faisait pas peur après tout, et de plus il se rappelait avoir déjà croisé un dragon bleu comme celui-ci lors d'une bataille. Peut-être les bois sombres, où une autre qui sait?
Dans tous les cas si ce dragon bleu avait déjà affronté l'Alayia Christan avait du forcement le voir car il était toujours au devant des combats, et les batailles auxquels ils n'avaient pas participé personnellement se compte sur les doigts d'une main. Oui il avait du le croiser, mais il n'arrivait pas encore à se remémorer ce souvenir car cela avait du se déroulé pendant le chaos de la batailles lorsque les coups fussent, et Christan était souvent dans un autre état lorsqu'il combattait, et ne gardait donc souvent qu'un souvenir très désordonné des combats dans tous les cas... De plus ce n'est pas comme s'il avait le temps de triturer sa mémoire...
Leurs respiration à eux deux était grave pendant que lui, et le dragon se toisaient mutuellement... Ce n'était pas du tout une situation confortable pour lui, et il savait bien que cela pourrait dégénérer à tout moment, mais il n'en avait cure car l’excitation de la bataille n'était pas encore retombé, et son esprit était encore en pleine bataille. Le silence devenait vraiment lourd, et n'était stoppé que par le bruit de respiration inhumaine, et profonde du dragon, et celle sifflante, et rendu désagréable de Weren a cause de son casque.
Celui-ci se contenta au bout de quelques instants de dire d'un ton vindicatif en levant sa hache vers le haut comme pour célébrer sa récente victoire, et aussi son ancien combat qui avait été féroce, et honorable.
Gloire à l'unique!
Il rebaissa sa hache pour la remettre à un niveau moyen pour qu'elle soit utilisable, et il recommença à dévisager la bête avant de dire d'un ton froid comme la glace qui avait l'air d'émaner du dragon. Ce qui était quand même assez étrange de la part de reptiles qui crachent du feu.
Vous êtes arrivés trop tard Dragon! C'était une belle bataille, et un beau combat. Au final j'ai vaincu, et de mon escouade je suis le seul survivant après cette fourbe embuscade de ces rebelles. Sans doute car j'été le seul assez fort pour mériter de vivre dans les environs. Dit-il sur un ton assez cynique, et calme.
La mort, la guerre, le sang, et le fracas des os. Êtes-vous venu ici pour voir tout cela? pour en être spectateur, ou en être acteur? Vous avez raison engeance de la magie il n'y a rien de plus revigorant qu'un combat à mort, et de plus revivifiant que de risquer sa vie à la bataille. La mort, et la douleur... Voilà ce qui fait vraiment sentir vivant.
Il éclata d'un rire froid, et désagréable devant les choses qu'ils venaient de dire. Qui auraient pu être qualifiées d'horribles par n'importe qu'elle âme sensible, ou femmelette, mais qui pour lui étaient accablants, écrasants, et absolu vérité.
Puis il observa distraitement les environs, et le massacre qui venait d'être commis en contemplant avec une certaine satisfaction muette tout les morts qui étaient rassemblés ici. quel beau spectacle se disait-il l'espace d'un instant avant de concentrer à nouveau son attention sur le dragon, et de redire calmement à celui-ci qui n'avait pas l'air aussi charmé devant tout cela.
Maintenant il ne reste plus que moi ici... Voulez-vous vous battre avec moi? Êtes-vous venu venger les morts, ou simplement tuer le serviteur de l'unique que je suis? La bataille, le sang, et la mort vous attire vous aussi? Eh bien soit! Faîtes comme il vous plaira...
Dit-il d'un ton qui était teinté d'un calme absolu pendant qu'il observait calmement le réaction de l'énorme reptile. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Lun 5 Mai 2014 - 22:51 | |
| Le silence était lourd, pesant ... L'un et l'autre se fixait sans prononcer le moindre mot, faire le moindre bruit. Durant ce long moment, le bleuté observa davantage son adversaire : ce qui ressemblait à un homme devait faire approximativement dans les un mètre quatre-vingts un aura malsain s'échappait de dessous son armure, Möe n'était pas intimidé mais, plutôt impressionné voir admiratif, comment se pouvait-il qu'un bipède possède une telle émanation négative en lui ? Il lui semblait que seuls les vampires étaient dans ce cas précis. Mais qu'importe ! Le bleuté avait autre chose à faire que de chercher d'où provenait cette ... Caractéristique. Revenant à l'apparence même de son adversaire, Möebius cherchait son regard sous cette armure, il voulait voir ce qu'il avait réellement en lui. Mais, une nouvelle fois le dragon fut troublé par toute autre chose. L'odeur de l'armure. Il respira profondément pour tenter de déterminer l'origine de cette ... Puanteur. L'odeur de mort, de sang et de pourriture étaient collées à même le métal. Presque dégoûté le reptile fit un pas en arrière. - Gloire à l'unique! Möebius sentit ses pupilles se dilater, chose très rare. L'Unique ? Des centaines de questions vînt lui causer presque une migraine, n'était-ce pas cet envahisseur venu de par delà la mer ? Surement. Ainsi dont cette personne était un de ses serviteurs ? Intéressant mais, perturbant. Il fallait pour le reptile agir avec prudence. Non pas que ce bipède lui cause de graves problèmes. Il s'agissait surtout de paroles. Möe devra faire attention aux moindre mots qu'il prononcerait. Vous êtes arrivés trop tard Dragon ! C'était une belle bataille et un beau combat. Au final j'ai vaincu, et de mon escouade je suis le seul survivant après cette fourbe embuscade de ces rebelles. Sans doute car j'été le seul assez fort pour mériter de vivre dans les environs. Dit-il sur un ton assez cynique, et calme.
La mort, la guerre, le sang, et le fracas des os. Êtes-vous venu ici pour voir tout cela? pour en être spectateur, ou en être acteur? Vous avez raison engeance de la magie il n'y a rien de plus revigorant qu'un combat à mort, et de plus revivifiant que de risquer sa vie à la bataille. La mort, et la douleur... Voilà ce qui fait vraiment sentir vivant. Une fois ce discours achevé, le dragon sentit de la haine monter en lui, elle vînt même défigurer ses pupilles. Elles reprirent leurs formes fines et allongées, tant et si bien qu'elles ne formèrent plus qu'un simple fil dans ses iris immaculées indiquant sa colère et son excès de violence. Néanmoins, il devait rester calme, le moindre faux pas pourrait lui coûter beaucoup, c'est pourquoi il se retînt du mieux qu'il pu. Comment un homme pareil pouvait exister ? Y en avaient-ils donc des autres comme lui ? Là-bas sur le champ de bataille ? Probablement. Möe savait que les hommes pouvaient être cruels, en particulier envers le con-frères mais, à ce point la. Le bleuté l'avait oublié, il lui fallait de ce pas retrouver la mémoire, autrement cette naïveté lui coûterait chère ! Maintenant il ne reste plus que moi ici... Voulez-vous vous battre avec moi? Êtes-vous venu venger les morts, ou simplement tuer le serviteur de l'unique que je suis? La bataille, le sang, et la mort vous attire vous aussi? Eh bien soit! Faîtes comme il vous plaira... Cette fois-ci s'en était de trop, voilà plusieurs minutes que le dragon se retenait. Le mal qui s'accentuait en lui créa une montée de flammes dans sa gorge. La chaleur l'apaisa et lui confirma que c'était certainement la meilleure solution que de le brûler vif. Tant de vies avaient été éteinte par sa faute ! Sa vie ne rendrait pas celles des disparus mais, sa mort préserverait celles qui auraient été ses victimes. De la fumée s'échappa de sa gueule et le fond de son gosier s'éclaira pour prendre une couleur au début rouge foncé, pour finir dans l'orange vif, la teinte de ce qui serait son exécution. D'une voix sinistre et dangereuse, le dragon réussit à articuler malgré le feu qui s'amplifiait dans son larynx. - Dis moi homme, comment veux-tu mourir ? |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Mar 6 Mai 2014 - 14:30 | |
| Christan se contenta de rester calme, et imperturbable en voyant que l'air hostile du dragon se teintait de plus en plus d'une haine meurtrière, et palpable... Qui sait? peut-être que le fidèle allait bientôt vivre son dernier instant se dit-il de façon presque sèche car il n'avait pas peur de la mort, et surtout qu'il se sentait revigorer car l'éventuelle implacabilité de son destin lui donnait des forces comme si son corps, et son esprit exigeaient qu'il tente une dernière attaque avant l'instant fatale, mais il savait bien que si le dragon crachait du feu il n'aurait malheureusement pas le temps d'arriver au contact, et puis surtout cela ne ferait que raccourcir le moment de l'instant fatale... Donc il concentra son agressivité montante en se contentant de serrer d'autant plus fort le manche de sa hache de guerre dont la lame était orientée vers le bas comme s'il était dans un moment de non activité guerrière.
Ce qui contrasta d'ailleurs fortement avec les paroles sinistres du dragon qui s'apprêtait visiblement à cracher un torrent de flamme sur le fidèle qui restait néanmoins imperturbable devant son sort qui semblait fixé sans doute aux yeux de n'importe quel spectateur qui aurait pu apercevoir cette scène. Est ce de la vrai haine qu'il arrivait à lire dans le regard du dragon? Pas que ce n'était pas évident que le reptile le haïsse, mais surtout que cela allait jusqu'à déformer les traits de cette engeance de la magie qui ne cachait pas son sentiment d'aversion pour Weren.
Celui-ci resta silencieux pendant quelques secondes après que le dragon lui ait posé uns simple question par télépathie (hrp : je crois qu'ils ne peuvent parler que par télépathie aux humains, elfes, et vampires). Il lui demandait réellement de quelle façon il voulait mourir? sans doute par pure ironie, ou avertissement, mais néanmoins le fidèle ne cilla pas devant ce constat, et il resta stoïque tout en répondant froidement à la question après quelques secondes de courtes réflexions.
Comment je veux mourir? eh bien c'est simple! Je veux mourir comme j'ai vécu! Avec fracas, et violence. Consumer par les flammes de la haine, ou bien ensanglanter par la lame de la guerre!
Il se contenta de laisser un léger silence s'installer pendant qu'il attendait la réponse sans doute mortelle du dragon, mais étrangement celle-ci ne vînt pas pour le moment, et il en profita donc pour rajouter de façon sèche, et sans une once d'émotion.
Avant que vous ne me grilliez sur place je pense que le minimum serait de me regarder dans les yeux espèce de glaçon sur patte. Même moi je ne peux tuer quelqu'un sans au moins faire cela car c'est le minimum de considération envers un ennemi
Dit-il avant de lever la tête pour fixer du regard celui du dragon. Même si le regard du lézard bleuté était quand même assez imposant comme le regard de n'importe quel dragon Weren arriva néanmoins à ne pas ciller, et à soutenir l'hostilité grandissante du reptile, et la haine qui transpirait des yeux de ce dernier. Après tout il était tellement habitué à ce genre de sentiment que cela en devenait familier pour Christan qui essaya de se plonger un peu plus dans les orbites bleu de la bête, mais il reprit la parole peu après lorsqu'il s'aperçut de quelque chose.
Tsss vôtre haine envers ma personne est sincère, et bien convenable, mais pas assez forte, et pas assez bien alimenté malheureusement. Nourrissez vous de vôtre colère dragon, et alimenter vôtre feu intérieur avec. La haine est une force souvenez-vous en, et la fureur sera la seule chose qui vous permettra de survivre lors d'un combat à mort. Vôtre ire fera de vous un jour un être d'exception, et invincible, mais je ne vois rien de cela dans vôtre regard!
Il fit quelque pas pour se rapprocher de la créature comme pour se rapprocher de son destin, et il se contenta de rester calme une fois à moins d'un mètre de la gueule de l'abomination pour lui dire de façon froide, et calculée.
Maintenant allez-y! Crachez vos flamme je suis prêt à accepter mon sort! Vous ne tirerez néanmoins rien de moi a part le plaisir d'avoir assouvi vôtre instinct de tueur. Tandis que moi je pourrai au moins savoir que j'ai péri de façon digne pour un serviteur de l'unique sans faillir devant une abomination de la magie.
Il laisse un court instant de silence s'écouler encore une fois avant de rajouter.
Même si j'aurai clairement préféré vous ouvrir les entrailles avec ma hache si cela avait été possible. On ne peut pas toujours avoir ce que l'on désire après tout!
Conclut-il en écartant les bras lentement comme quelqu'un défiant son destin jusqu'au bout, et pour démontrer aussi qu'il n'avait pas peur de mourir par le feu. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Sam 10 Mai 2014 - 9:33 | |
| Comment je veux mourir? eh bien c'est simple! Je veux mourir comme j'ai vécu! Avec fracas, et violence. Consumer par les flammes de la haine, ou bien ensanglanter par la lame de la guerre! Il prit cette phrase plus pour une menace. Mais c'est qu'il le tentait presque ! Pourtant, il devait se retenir. Cet individu n'avait certainement pas finit de parler, qui sait ses paroles lui apprendraient peut-être quelque chose sur cet Unique. Son nom lui était familier et heureusement ! Cet homme, face à lui, était donc un de ses serviteurs et les hommes étalés au sol en étaient probablement avant de mourir. Néanmoins, pourquoi aurait-il tué les siens ? Non ça n'était pas clair. Les Alayiens n'appréciaient que peu leurs semblables mais, détestaient les autres races, le petit groupe d'hommes devaient forcément contenir des rebelles et les Alayiens. Le bleuté reporta son attention sur le sinistre personnage en armure. Il eut une soudaine envie de lui arracher son casque, ce qu'il ne tardera pas à faire. Avant que vous ne me grilliez sur place je pense que le minimum serait de me regarder dans les yeux espèce de glaçon sur patte. Même moi je ne peux tuer quelqu'un sans au moins faire cela car c'est le minimum de considération envers un ennemi Mais avec joie ! pensa le dragon en lançant un mauvais regard à son ennemi. Celui-ci leva la tête afin de mieux plonger son regard dans celui du reptile. Ce geste eut le don d'agacer davantage Möebius, il n'arrivait pas à avoir les yeux de son adversaire alors pourquoi lui permettre de regarder les siens ? Il détourna la tête, s'il ne pouvait rien voir et bien lui non plus ! Tsss vôtre haine envers ma personne est sincère, et bien convenable, mais pas assez forte, et pas assez bien alimenté malheureusement. Nourrissez vous de vôtre colère dragon, et alimenter vôtre feu intérieur avec. La haine est une force souvenez-vous en, et la fureur sera la seule chose qui vous permettra de survivre lors d'un combat à mort. Vôtre ire fera de vous un jour un être d'exception, et invincible, mais je ne vois rien de cela dans vôtre regard! À ces mots, le reptile grogna une nouvelle fois, comme pour approuver. Oui, Möe avait de la haine en lui, une envie furieuse de combattre, de lui prendre sa tête et jouer avec, tel un bébé dragon qui joue avec sa première proie. Mais cette fois-ci, Möe ne ferait pas comme le dragonnet, non il ne serait pas de bonne humeur. Il mettrait tout son coeur de glace dans ce geste qui lui donnait tant d'envie : s'avancer vers cet individu dont il ne voulait même pas connaître le nom. Refermer sa gueule sur sa tête et tirer jusqu'à entendre les os se fracturer sous la puissance de sa mâchoire. Tirer encore et toujours plus fort jusqu'à ce que la peau, elle-même craque, traîner son crâne sur le sol, le laisser se vider de son sang pour mieux le rouler dans la poussière. Pour finalement le laisser là, la bouche ouverte pour que les mouches viennent s'amuser elles aussi. Tant de violence, peut-être de trop, car, sa face de dragon en fut presque déformé : ses narines dilatées sous ce qui était l'odeur du sang dans ses pensées. Ses pupilles entièrement rétractées, tant et si bien que de loin on ne les apercevait même plus. Comme si Möebius avait perdu toute compassion et que toute forme d'intelligence c'était évaporé rien qu'à cause de cette vision. Il pencha la tête sur le côté sans cligner des yeux, il ne valait mieux pas pour lui, cet assassin qu'il le provoque une deuxième fois, autrement ce qui serait un cauchemar pour l'homme en armure, deviendra un doux rêve pour le reptile géant. Durant tout ce temps, Möe avait perdu la notion du temps, il n'avait, pour dire, même pas entendu ce que le soldat Alayien lui avait dit. Il s'en moquait en réalité. Mais, il eut une nouvelle fois la bonté de l'écouter Même si j'aurai clairement préféré vous ouvrir les entrailles avec ma hache si cela avait été possible. On ne peut pas toujours avoir ce que l'on désire après tout! Le dragon le fixa, oui il avait raison. Jamais mieux servi que par soit même. Les flammes qui brûlaient encore et toujours dans son larynx vinrent se libérer mais pas sur le soldat, Möe visait les morts autour d'eux, certains ne méritaient pas d'obsèques par une créature aussi noble comme un dragon, d'autres si ... Mais, à l'instant le bleuté n'avait pour ainsi dire pas envie de chercher qui le méritait ou pas. L'odeur de pourriture n'était pas encore apparu, cela faisait trop peu de temps qu'ils ne faisaient plus parti de ce monde mais, celle du sang était omniprésente, c'était à cause de cela, que Möe avait eu cette hallucination sur l'Alayien. Jamais il ne se serait cru si ... Possédé par la haine et la rage. Le bleuté devait au moins accorder cela au soldat : il avait raison, cela était bel et bien une arme redoutable. Pourtant, elle brouillait la vision, elle ne permettait pas de réfléchir, voilà ce qui causait la perte de beaucoup de soldat qui avait apprit à se battre uniquement dans cet état second. Une fois la folie évacuée, ils ne devaient certainement plus être capable de tenir leur épée droite. Ce que Möebius se refusait, attaquer le soldat ? Oh que oui il le ferait ! Peut-être même tout de suite mais, uniquement après réflexion. Laisser gagner l'ennemi n'était et ne serait jamais dans ses habitudes. La folie poussait à la faute, pour quelqu'un d'aussi dangereux il s'agirait d'un cadeau du ciel. Quel homme n'a jamais voulu brandir une griffe de dragon ? Tous l'ont rêvé mais, aujourd'hui certains préféraient se dresser fièrement sur leur dos, que sur leur flanc recouvert de sang. Lui ouvrir les entrailles ? Ah que c'est drôle ! Ironique et un simple fantasme parmi tant d'autres pour le serviteur de l'Unique. Möe ne pouvait rire, mais être amusé ça il savait le faire. Son regard ne perdit en rien son agressivité mais, ses crocs de dévoilèrent, tous plus brillants les un que les autres grâces à la lumière que produisait les différents foyers de feu qui rongeaient les corps morts. Il avait beau avoir perdu la mémoire, les détails concernant son propre corps lui étaient revenus. Si le bleuté paraissait si froid au touché, la cause provenait de l'épaisseur de ses écailles, sa carapace qui enveloppait son corps était si conséquente, que la température ne prenait pas la peine de les réchauffer. D'où cette sensation de glacé. Qui dit plus d'épaisseur, dit plus de mal à plonger la lame et ainsi atteindre ses organes vitaux. Le dragon observa la scène avec satisfaction, le soldat était entouré par les flammes, certes son armure pourrait le protéger s'il tentait la fuite mais l'odeur du sang chaud ... Tout animal connaissait et était attiré par elle, comme les mouches par une charogne. Le bleuté se mît à tourner autour du soldat tout en respectant une certaine distance. Il ne pouvait tuer le bleuté avec autant d'aisance que ses adversaires en train de devenir cendre. Mais le blesser était déjà plus accessible pour lui. Sa queue flottait gracieusement au-dessus des foyers de feu, ses ailes restaient collées à son corps, par la peine de les déployer et de donner une occasion à cet individu de lui en abîmer une. Il continua son petit tour durant plusieurs minutes, puis une fois situé derrière lui à sa droite, il lui cracha un jet de flamme au niveau de son casque. Möe avait réussi à adapter la puissance de son tir, pour une fois ! Il recommença plusieurs fois jusqu'à ce que le soldat daigne retirer son casque. Lui qui s'était plaint de ne pas avoir pu regarder Möebius dans les yeux le reptile lui donnait l'occasion de le faire mais, dans ce cas le bleuté voulait voir son visage, aussi moche et immonde soit-il ! Entre deux jets de flamme Möe lui intima par télépathie. - Toi créature immonde je ne sais d'où tu viens. Mais vois que je ne suis pas un glaçon ! Il grogna puis relança un jet de feu sur lui. Je suis un dragon ! Je crache des flammes ! Et si tu oses me contre-dire, la prochaine attaque de flamme te sera fatale ! De nature si douce et prévenante avec son dragonnier, son cavalier serait surpris limite dérouté par le comportement de son protégé. Mais la vie était ainsi, le bleuté n'était plus un bébé, c'était désormais un jeune adulte pris dans les flammes de la guerre. Toute cette haine, cette rage et ses combats avaient fait naître en lui une caractéristique dont il n'avait jamais fait preuve auparavant : la rancune. Autrement dit cet homme derrière lequel il était. S'il lui faisait la moindre manigance, la moindre blessure ou lui jetait une seule insulte, il devait se préparer à affronter un dragon, un vrai. Ou finir en chute libre, c'était à lui de choisir ... |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Dim 11 Mai 2014 - 14:52 | |
| Pour l'instant le dragon ne lui cracher pas un torrent de feu pour l'immoler comme si la créature n'en avait pas encore envie pour le moment, ou avait une autre idée en tête. A croire que ce gros lézard n'avait pas du tout aimé que Christan le défie comme cela, et Weren en tirait une certaine satisfaction dans tous les cas car après tout défié cette bête était en soit-même une victoire car il ne lui donnerait rien d'autre qu'un mépris cinglant quand elle l'immolerait, ou le tuerait si elle le faisait. Même si au final l'alayien ne faisait pas de fausse illusion quand à ses chances de survie bien maigres. Il ne mourrait pas néanmoins lui un fidèle serviteur de Néant, et un vétéran de 24 années de service d'une manière aussi pitoyable qu'une loque qui se roulerait en boule devant ce dragon. Car il avait de l'amour-propre pour lui-même, et surtout il n'avait aucun désir de se montrer indigne de l'unique, et de son peuple en faisant cela donc autant ne pas le faire, et rester droit, et fière en toute occasion comme un vrai guerrier du Néant.
Le dragon avait détourné les yeux quand le fidèle lui avait lancé son regard. Pourquoi? Cette bête était impolie à ce point, ou n'avait pas envie de fixer son regard de braise? Quelle pitoyable créature qui n'arrive même pas à fixer un ennemi dans les yeux, alors qu'elle est capable d'immoler des hommes. Preuve qu'il n'y a pas que des faibles des corps, mais aussi des faibles d'esprits, et Christan méprisait intensément ces deux races d'indignes dans toute leur impureté!
Mais peu après il y avait eu pendant un court instant une lueur de respect qui était apparut dans les yeux du fidèle lorsque celui-ci vit cette abomination magique déformer les traits de son visage écailleux par sa colère. Peut-être comprendrait-il enfin cet idiot!?! D'ailleurs Weren cru voir l'espace d'un court instant la même lueur dans les yeux du dragon que celle qu'il avait dans les siens. Une colère froide, et pourtant qui consumait ses ennemis. Une haine forte qui égalait sa foi presque indestructible, et aussi, et surtout il vit le flammes insondables d'une douce folie meurtrière qui commençait à naître dans les yeux de cette engeance draconique. Il avait enfin compris quel était le pouvoir de la haine, et cela était tout à l'honneur de ce glaçon sur patte si celui-ci ne fondait pas sous la chaleur de son propre feu intérieur. Néanmoins ce bloc de glace aurait encore beaucoup à apprendre là-dessus comme par exemple à ne pas se laisser dominer par la colère sauf par de rare occasion, où elle est salvatrice, mais au contraire s'en nourrir pour devenir encore plus fort!
Ha ha ha ha ha ha tu en as mit du temps pour comprendre dragon. Fit-il en poussant un rire rauque, et cassant puis en enchaînant avec des paroles froides, et dépourvue de la moindre once d'humanité. Il avait enfin vue quelqu'un qui lui ressemblait, mais seulement l'espace d'un court instant, et en la personne d'un dragon, mais maintenant ce n'était plus le cas. Ce reptile avait arrosé les feux de sa colère intérieur pour que ceux-ci ne le consument pas entièrement, et Weren voyait à nouveau le même dragon qu'auparavant qui le dégoûtait toujours autant d'ailleurs. Il se contenta de cracher par terre en voyant cela puis de refixer avec dureté la bête. Ou peut-être que non...
Quel ignoble créature dégoûtante se dit-il, et son mépris pour elle était tel qu'il entendait presque sa hache l'implorait de faire couler le sang de ce dragon, mais malheureusement il n'en avait pas les moyens, et il se contenta donc d’assassiner ce monstre du regard.
Puis le dragon cracha du feu, mais pas directement sur le fidèle. Non ce serait trop facile après tout! La créature magique préférait tenter de l'intimidé, et elle l'entoura de flamme comme pour le prendre au piège sauf s'il fuyait à toute vitesse... Mais il ne le ferait pas car s'enfuir serait indigne d'un soldat de sa stature, et ce dragon en profiterait sans doute pour le faucher en pleine course, et il mourrait de façon bien peu glorieuse... Non il valait mieux s'en abstenir pour le moment, et continuer à faire front pour se montrer digne de l'unique, et démontrer ainsi l'ampleur de sa détermination.
Il regarda le bûcher funèbre qui s'étendait autour de lui silencieusement. le dragon avait brûlé les morts comme pour leurs donner une obsèques... Il n'avait rien à dire de cela même s'il s'en contrefichait car au moins il s'épargnerait ainsi de devoir faire enterrer tout ces macchabée. De plus ce feu réveillait en lui comme une sorte de passion guerrière, et surtout lui rappelait le souvenir de quelques batailles, et d'innombrables vies passaient au fil de l'épée, et de la hache. Un doux spectacle à ses yeux qui lui rappelait sans cesse l'importance de sa tâche.
Ah oui qu'il se demandait quand cette bête allait enfin cesser son petit manège, et passer à l'attaque. Ce n'est pas qu'il était impatient, mais la tension environnante commençait à devenir lourde, et le fidèle avait l'impression que cette dernière s'immisçait dans sa propre chair pour le préparer à un combat féroce, et terrible duquel il ne ressortirait sans doute pas vivant. Quel sensation bien singulière qu'il savourait presque comme il savoure sa haine, et sa colère qu'il laisse s'accumuler jusqu'a ce que le tout exploser dans une véritable orgie de colère, et de fureur.
Le plus ironique c'est que cela serait une véritable consécration pour lui de terrasser ce dragon même si en l'instant cet exploit restait inaccessible pour lui. Oui sans doute que cela suffirait à convaincre l'unique qu'il était digne de devenir l'un de ses élus, et enfin le tatouage qui recouvrait presque tout son corps s'achèverait, et en recouvrirait la totalité comme une prophétie à la transcendance du fidèle. Un moment où il s’élèverait au dessus des simples mortels d'en bas pour devenir l'un des vrais serviteurs du Néant, et répandre sa colère sur tous les ennemis de l'unique. Oh oui que ce moment serait doux s'il arrivait à rester en vie assez longtemps pour avoir la récompense suprême.
Il se contenta donc aussi de sourire de manière peu amicale en voyant le rictus amusé que semblait affiché le dragon. Oh oui c'était sans doute son destin de finir d'une de ces façon, ou d'une autre. Mort par les griffes d'un dragon, ou immortel au service du Néant! Seul l'avenir le dira.
Le dragon semblait se réjouir de la situation dans laquelle il avait placé le fidèle, et la bête entama quelques tours autour du feu tout en gardant une distance respectable entre lui, et Christan. Comme un chat, ou un félin qui tourne autour de sa proie pensa t-il de manière amère, et finalement il avait raison ce dragon avait là une posture de prédateur, et semblait prêt à bondir à tout instant sur Christan qui le regardait en silence pendant qu'il faisait ses manœuvres. La queue du dragon s'agitait près de lui d'une manière assez agaçante voir presque provocante. Weren n'avait qu'une seule envie. La couper! Faire gicler le sang de cette monstruosité, et lui faire connaître la douleur. Une envie sanglante, guerrière, et bien belliqueuse, mais tout a fait plaisante pour l'alayien qui ne pouvait malheureusement pas se le permettre s'il ne voulait pas mourir dans l'instant. Ce petit manège dura pendant un petit moment comme si le temps s'était arrêté, et que le monde ne tournait qu'autour de cette scène macabre... Jusqu'a ce que le dragon envoie de petit jet de flammes sur le casque de Weren ce qui eu le don d'agacer ce dernier qui resta néanmoins silencieux pendant les premiers impacts, et il parla de manière froide, et cassante lorsque le dragon bleu lui fit part de sa mauvaise humeur.
Vous devriez faire attention. On ne sait jamais vous pourriez fondre à force de vous énerver. Dit-il d'un ton cruel, et avec une taquinerie malveillante. Oh, mais je ne contredit rien, mais sachez que vous pourriez être ce que vous voulez. Un ennemi reste un ennemi pour moi. Et je n'ai absolument pas peur de vous! Finit-il d'un ton froid en portant les mains à son casque pour le retirer avec médisance si c'était le seul moyen de ne pas subir encore ce petit jeu.
Lorsque le casque fut enlevé le visage repoussant du fidèle apparut, et ce dernier braqua un regard dur, et lourd sur celui du dragon pour soutenir fièrement la haine de ce dernier tout en disant d'un ton bien froid, et caverneux malgré le fait qu'il ne portait plus son casque.
Je ne me soumet pas face à un de mes adversaires! Si vous voulez vôtre combat venez vous battre avec honneur. Griffes contre haches! Nous verrons lequel de nous deux est le plus abominable, et surtout je verrai si vôtre haine est respectable.
Il leva sa hache, et la prit avec ses deux mains comme s'il se préparait à ce qu'il se passe quelque chose avant de rajouter froidement.
Je me nomme Christan Weren, et je ne me met à genoux que devant Néant, le prêcheur, et Lyra la Grande! Sûrement pas en face d'un rejeton de la magie! |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Ven 23 Mai 2014 - 9:26 | |
| Vous devriez faire attention. On ne sait jamais vous pourriez fondre à force de vous énerver. Dit-il d'un ton cruel, et avec une taquinerie malveillante. Oh, mais je ne contredit rien, mais sachez que vous pourriez être ce que vous voulez. Un ennemi reste un ennemi pour moi. Et je n'ai absolument pas peur de vous! Alors que Möe s'apprêtait à lui répondre, le soldat ôta son casque : sa peau claire n'interpella pas le dragon, plutôt son absence de cheveux. C'était surprenant quoi que déplaisant à regarder. L'écailleux avait été certainement trop habitué aux elfes avec leurs longs et soyeux chevelure. Pour le peu de souvenir que le bleuté possédait, l'apparence chez certains elfes comptait plus que tout le reste. Visiblement chez cet homme, cette règle ne devait même pas exister. Son regard dur que lui lançait le serviteur eu le don d'agacer davantage le dragon qu'autre chose. Malgré cela Möebius songea au nombre de personnes ayant croisés la route du soldat. Peu avait dû en réchapper. Même femmes et enfants certainement ... Tous s'ils avaient eu la chance d'être encore envie, auraient parlé en premier du regard effrayant et froid qu'ils n'avaient aperçu qu'une seconde. Mais, que cette seconde leur avait donné des sueurs froides, des tremblements et dans des cas extrêmes des vomissements. Le dragon l'aurait parier mais, le moment n'était pas le mieux choisi pour cela. Peu de personnes avaient dû réussir à soutenir ce regard noir et emplie de haine et d'envie de combat. Mais, par respect le dragon tenterait de le soutenir. Le dragon n'avait pas à éprouver le moindre respect pour ce bipède demandeur de combat et de sang, néanmoins il avait réussi à survivre jusqu'à aujourd'hui et était sorti victorieux de presque tous ses conflits. Un tel palmarès ne se faisait pas en une seule journée. Son absence de chevelure, son regard dur avec des yeux noirs et sa face déformée l'ensemble ne valait vraiment pas le coup d'oeil. Mais, par esprit guerrier Möe l'avait demandé. Son regard se posa sur le nez du soldat : imposant voir beaucoup trop pour un visage d'humain. Möebius le fixa encore et encore tant sa taille le troublait, il comprenait à présent pourquoi le soldat dissimulait sans cesse son visage. Quoi que, qu'il le cache ou pas, les personnes qui se tiendraient face à lui allait perdre la vie. D'ailleurs malgré son tableau de chasse des plus fournis, cela ne s'était pas fait sans perdre quelques bouts de peau : plusieurs cicatrices défiguraient un peu plus ce qui lui servait de visage. L'un passait par son nez, une autre par la bouche et l'autre en dessous de l'oeil gauche. Je ne me soumet pas face à un de mes adversaires! Si vous voulez vôtre combat venez vous battre avec honneur. Griffes contre haches! Nous verrons lequel de nous deux est le plus abominable, et surtout je verrai si vôtre haine est respectable. Il n'était tout de même pas sérieux ? Un dragon de plusieurs tonnes contre un simple humain ... Avec quatre-vingts kilogrammes approximativement. L'honneur et l'envie de meurtre devait une nouvelle fois avoir pris le contrôle de cet homme. L'écailleux se surpris à s'interroger sur la vie d'autrefois du soldat : avait-il toujours été ainsi ? Ou l'arrivée de l'armée Alayienne l'avait aidé ? Le dragon ne saurait sans doute jamais la réponse. - je me nomme Christan Weren, et je ne me met à genoux que devant Néant, le prêcheur, et Lyra la Grande! Sûrement pas en face d'un rejeton de la magie! Le reptile géant se mit lui aussi en position pour le combat, il reporta son poids sur ses pattes arrières, colla soigneusement ses ailes contre ses flancs et sa queue souple et agile se mît à frapper le sol comme un tambour marque le rythme des navires et motiver les hommes aux rames. Ses crocs blancs et encore mieux taillés qu'une épée se découvrirent sous le martèlement du sol par sa queue. Il prononça son nom au soldat nommé Christan Weren : - Je suis Möebius, dragon rattaché aux elfes et honoré de te connaître serviteur de L'Unique. Sans plus attendre le dragon fonça en direction de l'homme, tel un bélier qu'on abat sur une porte mais, il savait que celui-ci esquiverait c'est pourquoi Möebius avait refermé la gueule pour n'attaquer qu'avec ses crocs qu'un bon moment. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Sam 24 Mai 2014 - 12:16 | |
| Le dragon fixa longuement le fidèle quand celui-ci enleva son casque, et il fixa surtout son nez en patate. Weren était surpris de cela, mais sa surprise se transforma vite en profonde irritation quand il se rendit compte que cette créature dévisageait les traits disgracieux de son visage. Le regard de l'alayien se durcit à ce moment, et il laissa son visage à découvert, et jeta son casque sur le côté en se disant qu'il n'y avait personne d'autre de toute façon dans les environs pour voir sa vilaine trogne donc ce serait inutile de remettre son couvre-chef pour le moment...
Néanmoins cela l'étonnait que le dragon contrairement à un elfe qu'il avait rencontré auparavant ne se moque pas de lui même si clairement cette créature ne s'attendait pas à voir cela. A croire que même ces bêtes à écailles sont moins péteuses, et superficiels que ce peuple de danseuses que sont les oreilles pointues. Comme quoi il y avait un bon point chez ces créatures ignoble, mais cela ne voulait pas pour autant dire qu'il ressentait de la sympathie pour ce dragon. Juste que pour une fois il rencontré un adversaire honorable, et pas si imbu de son propre orgueil ce qui était à la fois bien car il n'aurait pas à supporter un ennemi hautain, mais aussi tant pis car les blessures à l'orgueil sont les plus percutantes comme lui avait appris Lyra du Néant.
De plus il se demandait bien après avoir enjoint le dragon à combattre si ces nombreuses années d'expérience, et de guerres au nom de l'unique lui permettront de survivre à cette confrontation! Il l'espérait en tout cas, et au pire il ne mourrait pas comme un lâche, et il tâcherait de se battre de toute ses forces avant de se faire terrasser par cette bête! Christan Weren ferait en sorte que ce dragon se souvienne de lui dans tout les cas.
Un combat qu'il ne gagnerait certainement pas même si ce ne serait pas faute d'essayer de toute façon car un vrai serviteur du Néant ne renonce jamais face à un sbire des esprits supérieurs, et il n'était pas du genre à fuir, mais la perspective d'une telle lutte ravivait ses sens guerrier, et faisait naître en lui une sorte d'instinct martiale. La flamme de la guerre brûlait intensément en lui, et le désir de combat se faisait omniprésent. Un combat à mort! Un vrai! Un adversaire qui lui était supérieur en tout point! Quel meilleur consécration pour un guerrier comme lui qu'une telle lutte?
Le dragon en tout cas semblait accéder à sa demande quand celui-ci se cabra pour indiquer qu'il allait bientôt se jeter sur le fidèle toute griffe, et croc dehors! Au moins cette bête ne lui faisait pas l'affront de lui cracher juste un jet de feu dessus donc Weren n'avait pas vraiment à se plaindre c'était déjà un combat honorable que celui qu'il faisait avec beaucoup de ses adversaires, et il n'avait rien à faire de savoir que son adversaire soit beaucoup plus grand que lui!
Le dragon montra ses croc, et martela de sa queue le sol avant de dire une dernière fois à Christan qu'il se nommait Moebius, et qu'il était rattaché aux peuples des danseuses, et il fit preuve d'une marque de respect plus, ou moins simulée avant de se jeter sur le fidèle tel un taureau géant voulant l'empaler, ou la piétiner de façon impitoyable. n magnifique spectacle sans doute pour quelqu'un qui ne serait pas son adversaire!
Sachant qu'un roulade, ou une esquive par le côté serait prévisible, et avantagerait le dragon Weren fonça sur celui-ci, et au bout de deux pas se laissa tomber avec fracas sur le sol, et il glissa au dernier moment pour voir le dragon passait au dessus de lui, et le ratait de peu. S'était une tactique audacieuse, mais elle eu l'avantage de surprendre le reptile qui avait du croire qu'il allait se montrer suicidaire en essayant de l'attaquer de face, alors que le dragon lui fonçait dessus.
Il profita néanmoins de cette chance pour frapper les écailles du ventre, et faire râper sa hache sur presque toute la longueur du corps du dragon de poitrail jusqu'a l’entrejambe. Bien sûr cela eu surtout pour faire effet de faire une belle éraflure très fine, mais au moins il avait survécu au premier round avec plus de peur que de mal.
Puis il se releva rapidement, et se retourna face au dragon qui regardait la fine marque que lui avait fait la hache sur ses écailles avant de regarder le fidèle qui étonnamment resta immobile, et commença à frapper le sol avec le pommeau de son arme.
Il frappait en rythme le sol, et le dragon semblait le fixer comme intéressé par ce cureiux spectacle pendant que le fidèle entonna un chant guerrier en rythme qui s'intensifiait au fur, et à mesure des paroles autant que les coups au sol qui frappaient en rythme avec celle-ci au point que cela intensifiait la soif de sang des deux combattants, et leurs instincts guerriers comme portait par un volonté de destruction supérieure à la leurs!
Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! TUE ! MUTILE! BRÛLE! Puis il frappa un dernier coup au sol quand le rythme était devenu infernal au point d'en être presque insupportable ce qui porta la tension environnante à de nouveaux sommets pendants que les deux adversaires se fixèrent intensément...
Sans un mot c'est Christan qui mit fin à ce moment grave de silence, et de flottement en jetant sa hache de guerre sur le côté, et en fonçant à toute vitesse sur le dragon qui devait être surpris par cette action sauf s'il lisait dans ses pensées, ou si cet écailleux était très imaginatif. Tant bien que mal par chance, par pure coup du destin, ou par une faveur du Néant il survécut à cette tentative désespérée, et pu tenter quelque chose...
Profitant de la patte du dragon qui se présentait devant lui Christan posa uns de ses bottes sur elle, et profita de l'élan de sa course pour sauter, et s'accrocher à une écaille du dragon avant de monter un peu plus grâce à un coup de pied sur le patte. Il arriva malgré son armure, et après quelques secondes d'intenses efforts à agripper l'une des pointes énormes qui s'accumulaient sur le dos du dragon, et grimpa dessus in-extremis. C'était vraiment suicidaire que de faire cela, mais c'était au moins courageux, et inventif se disait-il il!
Maintenant qu'il était sur le dos de la créature, et protégé par les pointes de celle-ci si le dragon tentait de rouler pour le déloger il raffermit sa prise car il était évident que ce Moebius allait se débattre pour le faire tomber, et il commença lentement, mais sûrement à se hisser par la force de ses bras en direction de la tête du glaçon sur patte. Il avait encore sa hachette pour faire le travail s'il avait la chance de survivre jusque là!
Je vais te tuer! Gueula t-il d'un ton enragé, et haineux pendant qu'il agrippait mordicus l'une des pointes osseuses sur le dos de la créature, et qu'il portait un léger coup de hachette sur une aile avant de ranger son arme pour agripper des deux main l'os. En espérant que ce dragon se fatigue vite car là c'était épuisant pour le fidèle qui n'aurait sans doute aucune chance de survie s'il venait à tomber. |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Ven 30 Mai 2014 - 8:01 | |
| Le dragon qui avait pensé à une roulade sur le côté, fut surpris lorsque le soldat se laissa glissé sous son ventre, la hache brandit et lui racla les écailles. Il les sentit bouger. Il grommela une fois le coup finit puis se regarda, sa peau était presque a découvert. Mis à part cette sensation qu'il lui manquait quelque chose, il ressentit une bouffée de chaleur, les feux funèbres n'étaient pas terminés et créés un sentiment d'oppression chez le bleuté. Ses écailles le préservaient de bien des choses comme la chaleur, mais lui empêchait de sentir la main de son lié sur lui, comme quoi être un dragon n'avait pas que des avantages. Cependant, cette brève allusion à son dragonnier, lui fit penser qu'il lui manquait. Que faisait-il en ce moment ? Le cherchait-il ? Très certainement et la seule manière de le savoir était de sortir victorieux de ce conflit. Ainsi donc il n'était pas question de se faire toucher une fois de plus, du moins pas à cet endroit là. Si le serviteur avait voulu énervé le dragon il avait réussi. Le dragon le regarda quelques secondes puis se sentit plongé ... Cette vision tout à l'heure de mouches en train de pondre leurs oeufs dans sa bouche ouverte lui revint. La poussière sur son crane lui donnait une impression d'être pourrissant, mais plaisait au dragon. Il n'eut pas le temps de finir sa vision que le soldat frappait le sol de sa hache en beuglant. Cela provoqua en Möe plus de la pitié que de l'admiration. Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! Tue! Mutile! Brûle! TUE ! MUTILE! BRÛLE! Comment pouvait-on être aussi ... Abruti par l'envie de sang et de mort ? La destruction de menait à rien d'autre que le néant, il n'y a plus rien dans le néant. Pas même un soldat à tuer.Pourtant, quelques secondes auparavant c'était à Möebius de sombrer dans cet état second au point d'en prendre la notion du temps et de la douleur. Le dragon repensa à cet instant où il s'était laissé porté par ses hallucinations, comme une feuille par la rivière. Durant ce cours laps de temps plus rien ne compte. Hors l'erreur de Möe avait été de penser qu'il était capable d'agir ainsi, mais aussi à pouvoir gagner un combat. Étant donné qu'il ne se maîtrisait pas lui-même, impossible de contenir cette teigne à deux pattes ! Le soldat laissa tombé sa hache sur le côté pour venir à toute vitesse vers lui. Le dragon ne bougea pas évaluant la situation : lui-même faisait plusieurs tonnes, crachait des flammes, possédait des ailes et une queue puissante. Quant à son adversaire, ses jambes et une voix tonitruante. Le diagnostique était vite fait ... Néanmoins, les flammes ne lui étaient pas autorisées. Par simple esprit combatif. Sauf si l'alayien devenait bien trop remuant et dangereux. D'ailleurs le soldat se servit de sa propre patte pour grimper sur son dos et venir toucher son aile. La réaction du dragon fut immédiate. Il se secoua autant qu'il le put pour faire tomber cet infatigable poux ! Le bleuté se laissa lourdement tombé sur le côté écrasant de toute sa masse le soldat. Il ne resta pas sur ses lauriers. L'homme avait suffisamment attaqué, c'était l'heure de la riposte. Son adversaire collé au sol à cause de l'impact à peine finit, le dragon le saisit dans sa gueule par le bras. Et d'un coup de dent puissant, il déforma de façon considérable son armure, puis le jeta à plusieurs mètres. Dire que quelques secondes plus tôt le dragon se refusait de cracher un torrent de flammes, cette interdiction était levée, seulement et seulement s'il était sur le point de mourir. Il venait d'éviter la mort de pas grand-chose. Le bleuté fit ses excuses mentalement à son lié de risquer sa vie ainsi sans que son cavalier ne soit présent. Il espérait au fond de lui qu'Elrond ne le faisait pas en son absence, quoi qu'avec sa malédiction cela s'avérerait plus compliqué ... Le dragon fixa le soldat à terre, jeter quelques instants plus tôt au sol avec un bras de son armure totalement déformé. Qu'il gueule une nouvelle fois tiens ... Lui n'avait-il pas endommagé ses plus belles écailles ? Möebius n'était pas rancunier dans la vie courante, mais en combat il le devenait, cela lui rendrait certainement service à l'avenir. Ou lui attirer des ennuis allez savoir ce que la vie réservait à ce dragon bleu. Pour le moment le deuxième round se terminait. Il était encore temps pour renoncer à un bain de sang. Ce que l'écailleux commençait à envisager. La décision n'allait pas plaire à son adversaire mais qu'importe, il le détestait déjà, mais pour quelles raisons ? Le dragon regarda le soldat en cherchant plusieurs solutions éventuelles mais rien ne lui vînt - Pourquoi me hais-tu ? Que t'ai-je fait pour mériter ce traitement la ? lui demanda-t-il en approchant son esprit du sien pour lui transmettre sa pensée. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Ven 30 Mai 2014 - 13:57 | |
| Il ne savait fichtrement pas où il pourrait bien aller en employant cette tactique d'une témérité sans nom, mais néanmoins le dragon sembla un peu plus s'inquiéter maintenant que Christan se trouvait sur son dos, et ce dernier tâcha de faire de son mieux pour tenir, et éviter de tomber par terre, et de se retrouver ainsi en position de faiblesse ce qui risquerait de s'avérer fatale vu l'adversaire colossal qu'il affrontait en cet instant...
D'ailleurs ce petit manège malheureusement pour Christan fut écourter de manière bien brutale pendant que le dragon se remuait comme une bête furieuse pour déloger le fidèle, et comme celui-ci tenait avec difficulté le dragon s'écrasa finalement sur le côté ce qui projeta immédiatement Weren au sol, et ce dernier évita de peu de se faire pulvériser par la masse du dragon. La douleur du choc quand à elle lui traversa la colonne vertébrale, et tout son corps, et le cloua ainsi au sol pendant qu'il se demandait combien de ses os avaient du bien encaissés à cause cette "manœuvre" du dragon. Dans tout les cas il n'eu pas le temps de se relever, ou de rouler sur le côté que le dragon saisit son bras droit dans sa gueule, et déforma l'armure de verre noir de son bras d'un formidable coup de dent.
Weren sentit les os de son bras craquaient légèrement sous la pression des dents du dragon, et du métal déformé autour, et la douleur lui fit serrer les dents avant qu'il ne se fasse brusquement, et violemment projeté quelques mètres plus loin par un dragon qui devait sans doute être de forte méchante humeur après ce qu'il venait de faire. Cela ne l'aurait pas étonné d'ailleurs que le reptile lui arrache purement, et simplement le bras même s'il n'est pas mécontent au final de garder son membre entier même si celui-ci lui faisait maintenant un mal de chien... D'ailleurs il se rendit compte qu'il avait déjà surement perdu le combat à ce stade, et l'amertume de la défaite le saisit quand il atterrit sur le sol... Lui mourir comme cela? Par l'unique était-il en train de faire un cauchemar... Non il n'avait pas peur de mourir, et il ne supplierait certainement pas pour sa vie, mais ses rêves de conquête, et d'élévation au rang de serviteur du Néant allaient sans doute être anéanti par ce dragon, et cela lui donna un sentiment d'échec qui lui fit honte au point d'en être insupportable...
Quand il se retourna avec peine pour se mettre sur le dos malgré son bras droit qui lui donnait presque envie de simplement hurler de douleur. Il aperçu le dragon le fixer silencieusement, et il se contenta de renvoyer en retour un regard plein de haine, et d'animosité au glaçon sur patte, mais en restant silencieux. il s'attendait à n'importe quel moment au coup de grâce. Que ce soit un coup de patte, un coup de croc, ou même un jet de flamme qui mettrait fin à sa longue vie de guerrier de manière ironiquement appropriée... Mais le dragon bleu n'en fit rien étrangement à croire que le spectacle du fidèle en sang, et en bien piteuse état au sol l'amusait. Il riait sans doute de lui en silence, et cette attente devenait presque insupportable à l'alayien. Mais celui-ci continua à rester silencieux jusqu'a ce qu'il entende le dragon lui demander quelque chose comme s'il en avait vraiment quelque chose à faire, ou si il y en avait un quelconque intérêt pour lui à demander cela!
La réponse de l'alayien fut donc implacable, et froide. Il continuait à le regarder avec haine et colère.
Je ne vois pas du tout en quoi cela t'intéresse reptile! Je suis ton ennemi, et on ne discute pas à l'amiable avec un ennemi! Ne pense pas pouvoir m'embobiner, ou me manipuler avec tes paroles.
Il resta silencieux quelques secondes après avoir dit cela, et reprit un peu plus calmement.
Mais comme tu m'a vaincu j'accepterai de répondre à ta question. Tu veux donc savoir pour je t’exècre? Mais cela est évident!
Tu me répugne car tu es une créature de magie. La même magie que tes "esprits supérieurs" ont utilisés pour dévaster mon continent natale, et pour détruire tout ce que mon peuple a mis des siècles à bâtir! Ta mort aiderait à mettre fin à cette magie si néfaste. De plus l'unique veut ta mort, et en tant que son fidèle serviteur, et aussi en tant que membre de l'alayia qu'elle a guider depuis la naissance de nôtre civilisation je ne peux que être ton ennemi!
Puis il esquissa un sourire bien malfaisant, et dit simplement, et franchement.
Mais surtout je veux personnellement ta mort car tu es bien plus fort que moi monstre. L'on dit que vous les dragons êtes la race la plus forte individuellement de ce continent. Et vous pourriez peut-être arriver à vaincre, et soumettre mon peuple avec l'aide des autres abominations de la magie. Ce que je ne peux tolérais car...
Puis il reprit sur un ton véhément qui déformaient les traits de son visage...
JE NE ME SOUMET DEVANT PERSONNE! J'ai déjà goûté à cette sensation d'humiliation quand j'étais plus jeune. Me sentir plus faible qu'un autre, et devoir subir tout les abus, le mépris, et les insultes de celui-ci. J'ai appris que le seul moyen d'être à l'abri de cela était de prendre la place de celui qui est plus fort par la force, et de se montrer impitoyable. La pitié est une faiblesse. Seul le plus fort survit en ce monde, et je ne tiens surement pas à m'agenouiller devant mon ennemi. Je te hais donc car je n'accepte pas de voir quelqu'un de plus fort que moi dont je ne peux pas triompher. Et je refuse de me faire dominer par un dragon!
Je te déteste car tu es une abomination de la magie, et surtout car comme tout les dragons tu es d'un orgueil qui me donne envie de vomir! Je ne supporte pas ce genre d'injustice qui te rend soit disant supérieur à moi de naissance, et qu'il est presque impossible de compenser par l'entraînement malgré ma farouche détermination à vaincre! J'AI HORREUR d'avoir l'impression d'être impuissant face à quoi que ce soit, et de me sentir faible. Si seulement l'alayia n'avait pas été dévasté par la magie je n'aurai pas entendu parler de vôtre ignoble race, et je serai rester sur mon continent... Finit-il de dire avec amertume
Il se contenta ensuite de serrer avec force les dents, et de se relever très péniblement en prenant sa hachette dans sa main gauche. Il le fit lentement, et arriva avec mal à tenir sur ses jambes après cela. Il cracha du sang par la bouche brusquement ce qui montrait déjà qu'il avait bien dégusté, et il se contenta de dire froidement, et avec un calme effrayant au dragon.
Vient donc finir ce que tu as commencé. Ne va pas me faire croire que tu va peut-être m"épargner je n'ai pas peur de toi, et je ne m'attend à aucune pitié de la part de mes adversaires... Je n'ai rien à faire de ta pitié, ou de quoi que ce soit d'autre venant de toi, alors finissons en!
Dernière édition par Christan Weren le Sam 20 Sep 2014 - 12:45, édité 1 fois |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Jeu 5 Juin 2014 - 13:31 | |
| Möebius en était encore tout étonné ... Il n'avait pas eu peur de mourir face au soldat, mais de la méfiance ... Oui de la méfiance, il y en avait eu dans les yeux du reptile qu'il était tandis que le fidèle grimpait vers sa tête pour l'achever. Fort heureusement, le soldat n'avait pas réussi à rester accrocher sur son dos, autrement le poids du dragon l'aurait tué sur le coup. Malgré ses envies de combats et son esprit de compétition, Möe n'aimait pas tuer. Du moins depuis cette malédiction, autrefois peut-être ... Mais au jour d'aujourd'hui, seul les craquements des os provoquait en lui des regrets, il s'agissait tout de même d'une vie. La lui ôter n'était vraiment pas dans ses priorités. Le dragon regarda le fidèle peiner à se tourner vers lui, la vision dans laquelle il voyait sa tête dans la poussière était bien loin de ses pensées, la folie était réellement très convaincante ! C'était certainement la chose la plus charismatique en ce monde ainsi que le sang. Jamais plus il ne voudrait se laisser convaincre une seconde fois. Elrond ne l'approuverait pas de toute manière, lui-même ne le souhaitait plus, à l'avenir son lié devrait le surveiller et l'empêcher de devenir une machine à tuer. C'était la seule solution : se faire aider. Perdu dans ses rêveries, le dragon n'en oublia pas pour autant l'homme à terre dans un état des plus ... Horrible et pitoyable. Son aura se gonfla de haine et d'envie de se relever pour faire payer à Möe cet affront : celui d'avoir osé le jeter dans la poussière. - Je ne vois pas du tout en quoi cela t'intéresse reptile! Je suis ton ennemi, et on ne discute pas à l'amiable avec un ennemi! Ne pense pas pouvoir m'embobiner, ou me manipuler avec tes paroles. Le corrompre ? Ça n'était pas dans ses ambitions, de toute manière cela serait juste impossible, le caractère de cet individu était tout bonnement fermé à toutes discussions et ce peu importe le sujet. Du moins c'était l'impression qu'il laissait au reptile bleu. Alors, le corrompre c'était réellement infaisable. Le ton que l'homme avait pris avait bien fait comprendre au bleuté qu'il valait mieux ne pas tenter la chose. Le dragon était devenu assez impressionnable avec son amnésie et aussi très tête en l'air, d'ailleurs il en oubliait presque le plus important : l'endroit ou il se trouvait et parfois même les personnes ! Au moins l'image de ce fameux Christian Weren était facile à retenir : sa froideur naturelle ne faisait qu'accroître son charme sans limite bien entendu. Ça c'était sur et certain jamais il n'oublierait cet homme. -Mais comme tu m'a vaincu j'accepterai de répondre à ta question. Tu veux donc savoir pour je t'exècre? Mais cela est évident! Tu me répugne car tu es une créature de magie. La même magie que tes "esprits supérieurs" ont utilisés pour dévaster mon continent natale, et pour détruire tout ce que mon peuple a mis des siècles à bâtir! Ta mort aiderait à mettre fin à cette magie si néfaste. De plus l'unique veut ta mort, et en tant que son fidèle serviteur, et aussi en tant que membre de l'alayia qu'elle a guider depuis la naissance de nôtre civilisation je ne peux que être ton ennemi! C'était peine perdue, comme l'avait pensé l'écailleux quelques instants plus tôt, cela ne servait à rien d'engager la conversation avec ce soldat, car peu importait la question la réponse serait toujours négative tant son esprit était verrouillé. Cela devait être agréable de l'avoir en camarade enfant. Son air malfaisant et dur il devait l'avoir depuis de nombreuses années, cette facette de lui n'avait certainement fait que s'accroître avec l'invasion Alayienne. Cependant, le fidèle poursuivit son discours que le bleuté écouta attentivement en cessant de penser à tout et n'importe quoi. Mais surtout je veux personnellement ta mort car tu es bien plus fort que moi monstre. L'on dit que vous les dragons êtes la race la plus forte individuellement de ce continent. Et vous pourriez peut-être arriver à vaincre, et soumettre mon peuple avec l'aide des autres abominations de la magie. Ce que je ne peux tolérais car... JE NE ME SOUMET DEVANT PERSONNE! J'ai déjà goûté à cette sensation d'humiliation quand j'étais plus jeune. Me sentir plus faible qu'un autre, et devoir subir tout les abus, le mépris, et les insultes de celui-ci. J'ai appris que le seul moyen d'être à l'abri de cela était de prendre la place de celui qui est plus fort par la force, et de se montrer impitoyable. La pitié est une faiblesse. Seul le plus fort survit en ce monde, et je ne tiens surement pas à m'agenouiller devant mon ennemi. Je te hais donc car je n'accepte pas de voir quelqu'un de plus fort que moi dont je ne peux pas triompher. Et je refuse de me faire dominer par un dragon! Je te déteste car tu es une abomination de la magie, et surtout car comme tout les dragons tu es d'un orgueil qui me donne envie de vomir! Je ne supporte pas ce genre d'injustice qui te rend soit disant supérieur à moi de naissance, et qu'il est presque impossible de compenser par l'entraînement malgré ma farouche détermination à vaincre! J'AI HORREUR d'avoir l'impression d'être impuissant face à quoi que ce soit, et de me sentir faible. Si seulement l'alayia n'avait pas été dévasté par la magie je n'aurai pas entendu parler de vôtre ignoble race, et je serai rester sur mon continent... De la haine, de la rage, de la colère ... Tout sentiment aussi mauvais soit-il était présent dans la voix et les yeux de cet homme, heureusement pour Möebius que celui-ci était à terre et incapable de se relever, peut-être que s'il avait pu, ce combat serait terminé, mais se serait le dragon au sol gisant dans la poussière et son sang. En parlant de sang, le dragon observa la fine ligne à son ventre, du sang à présent sec était coincé entre ses écailles. Quelques-unes avaient bougé mais rien de bien grave. Ses ailes ne possédaient aucun blessure, une chance : un dragon cloué au sol est un dragon mort ... Ce que cet homme souhaitait au plus profond de son être. Mais cette tâche attendrait. Le soldat finit par se lever avec beaucoup de difficultés, comment faisait-il ? Avec plus de la moitié de ses os étaient fracturés et pourtant le voilà debout et très certainement qu'il allait en re-demander ... Une bien triste chose. Non pas que le dragon c'était attaché à lui, il ne l'appréciait pas, mais une vie restait une vie. Vient donc finir ce que tu as commencé. Ne va pas me faire croire que tu va peut-être m"épargner je n'ai pas peur de toi, et je ne m'attend à aucune pitié de la part de mes adversaires... Je n'ai rien à faire de ta pitié, ou de quoi que ce soit d'autre venant de toi, alors finissons en! Le dragon approcha son esprit du sien pour lui communiquer le fond de sa pensée. - Et bien il faudra faire avec la pitié, tu as perdu et c'est bien suffisant pour moi. La victoire, dans mon cas, ne s'accompagne pas toujours de la mort et d'un bain de sang. Si tu veux mourir, tu as une hache, sers-t-en. Ça n'est pas moi qui t'achèverait, pas aujourd'hui. Le fait que tu repenses à cet échec jour après jour me satisfait plus que de me salir les griffes d'un adversaire tel que toi. ]Je le sais parfaitement que tu n'as pas peur de moi, tant que je ne serais pas près de toi la gueule ouverte avec les flammes au fond du gosier, prêtes à te tuer tu n'auras pas peur. Au risque de me répéter, tous les jours tu te souviendras que tu gisais lamentablement dans la poussière et que tu n'es pas mort. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Jeu 12 Juin 2014 - 18:37 | |
| Il était en colère. La bave écumait littéralement de se lèvres comme s'il était atteint de la rage, et sa main gauche se serrait instinctivement avec une telle force sur sa hachette que du sang dégoulinait sur l'arme... D'ailleurs son visage était déformé par la rage, et la frustration du vaincu, et sa haine pour quelqu'un n'avait jamais été aussi grande que maintenant. Il haïssait ce dragon de tout son cœur, et chaque fibre de son être, et de son esprit réclamer vengeance! Lui vaincu d'une façon pareille? Cela lui donnait envie de vomir, et il n'y croyait presque pas... Il jurait par l'unique qu'il ne connaîtrait pas le repos tant que sa hache ne serrait pas planter dans le crâne de cette bête! Car ce serait là le seul moyen de nettoyer cette disgrâce pour lui, et peut-être de prouver véritablement le pleine étendue de sa foi même si cela serait sans doute suicidaire...
Il espérait en tout cas que cette créature se souviendrait de lui, et qu'elle ne ferait pas l'affront de la rayer tout simplement de sa mémoire! Dans tous les cas lui se souviendrait de ce satané glaçon sur patte, et l'imaginer déjà agonisant au sol là où était sa place comme n'importe quel ver de terre selon le fidèle. Par le Néant! La seule autre personne envers laquelle il avait éprouvé autant de haine était son père, et ce dernier n'était plus de ce monde depuis belle lurette... Mais cette fois-ci c'était contre une créature de la magie qu'il dirigeait son animosité, et il comprit donc plus que jamais pourquoi il était de son devoir de tuer toute ces abominations...
Christan néanmoins ressentait toujours la douleur physique intolérable même si celle-ci était bien risible par rapport aux souffrances de son esprit. Il n'était plus en état de combattre, et il commençait à pester de plus en plus contre celui qui l'avait mit dans cet état lamentable, et humiliant...
Il ne savait pas du coup laquelle des deux créatures était la plus méprisables... Cette dragonne grise qui n'avait même pas daigné le combattre auparavant, et avait en plus fait l'affront de lui faire la leçon, ou ce dragon bleu lié d'un membre du peuple des danseuses qui n'était pas même pas capable de finir son travail! A croire que l'unique lui-même le punissait pour une faute, et que l'humiliation était sa peine. Que la vie était une chienne se disait-il!
D'ailleurs ce dragon était lié avec un elfe! Ah oui se dit-il avec haine pur... Ce ne serait qu'encore plus agréable d'étriper cette oreille pointue s'il le pouvait, et ce serait une bonne façon de montrer à ce dragon de quoi il était capable. Ah qu'il serait content à l'idée de lui rendre la pareille se dit-il avec une très grande malveillance. De plus il aurait maintenant de quoi faire s'il voudrait y arriver un jour à commencer par trouver l'elfe en questions... Mais il n'avait pas de doute quand au fait que cela finirait par arriver car le Néant fait bien les choses...
Il avait bien entendu déversait son flot de haine au dragon même s'il regrettait que ce ne soit que verbalement finalement, mais au moins c'était mieux que rien... Ah Néant qu'il avait mal, et surtout il se demandait bien pourquoi ce dragon ne voulait pas l'achever... A croire que ce dernier appréciait d'humilier ses adversaires en bonne, et dû forme avant de les achever, ou juste qu'il était trop mou pour savoir comment l'on traitait un ennemi à sa merci... Ce dragon ne ferait pas long feu s'il continuait comme ça car de toute façon un ennemi humilié s'il n'est pas tué finit toujours par ce venger car le déshonneur est dur à porter pour un guerrier, et au final ce n'est que la loi de plus fort qui prime!
Ce dragon l'observait silencieusement comme s'il réfléchissait aux paroles du fidèle... Décidément Weren ne comprendrait jamais ces gros lézard, et c'était peut-être tant mieux d'ailleurs car il n'avait aucune envie que son esprit soit souillé par tant d'impureté... Il savait que le fait de faire saigner même un petit peu le dragon était déjà impressionnant, mais néanmoins le défaite lui restait en travers de la gorge comme s'il était en train de s'étouffer après avoir avaler un os... La prochaine fois jurait-il il ferait avaler à son tour le calice encore plus amère de la défaite à cette engeance magique. Il ne mourrait pas temps qu'il n'y serait pas arrivé, et rien ne le détournerait de ce but car c'était son devoir, et une affaire personnelle dorénavant!
Mais il n'était plus pour le moment en état de combattre, et c'était à peine s'il arrivait à tenir debout sur ses deux pieds. Non cela devrait attendre plus tard même si l'idée de continuer encore le combat le tentait il fallait savoir se montrer raisonnable à partir d'un moment. D'ailleurs il se demandait bien comment il allait faire pour rentrer au camp dans cet état...
Puis quand il finit de parler le dragon lui parla par l’esprit Christan de rage hurla presque à son encontre.
Tu fait là une erreur que tu regrettera dragon! Je te jure que je te tuerai par l'unique, et je n'aurai de repos tant que je n'aurait pas fait gicler ta cervelle de ton crane de glaçon si tu as une cervelle! Je te jure que je n'oublierai pas cet affront, et tu as intérêt à te rappeler de moi car là prochaine fois que nous nous verrons l'un de nous finira étriper par l'autre!
Puis il plia un genoux, et s’assit par terre car la douleur était insupportable, et son corps exigeait qu'il ne le malmène pas à ce point là. Puis calmement le fidèle dit avec froideur.
Oh, mais je vois ce que veux faire! Tu ne m'a pas tuer, mais tu m'a mit dans un état qui me rend incapable de retourner à mon camp tout seul, et tu espère sans doute qu'une patrouille de rebelle tombe sur moi, ou qu'un vampire, ou un animal sauvage m'égorge sans que je ne puisse rien faire au vu de mes blessures. C'est bien digne d'un dragon qui est lié avec un mangeur de salade que ce genre de pratique! Mais je jure que tu entendra à nouveau parler de moi!
Dit-il en crachant du sang avant de se dire que finalement quoi qu'il se passe qu'il était dans de beaux draps. C'était une zone dangereuse pour un alayien, et il ne savait décidément pas comment il ferait pour retourner chez les siens, mais il se débrouillerait peut-être... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Ven 13 Juin 2014 - 11:35 | |
| - Tu fait là une erreur que tu regrettera dragon! Je te jure que je te tuerai par l'unique, et je n'aurai de repos tant que je n'aurait pas fait gicler ta cervelle de ton crane de glaçon si tu as une cervelle! Je te jure que je n'oublierai pas cet affront, et tu as intérêt à te rappeler de moi car là prochaine fois que nous nous verrons l'un de nous finira étriper par l'autre! Le soldat s'assit tant bien que mal. Enfin plus de mal qu'autre chose, pas la peine d'être lié à cet individu pour savoir qu'il souffrait le martyre, le moindre geste lui coûtait. Le fait que Möebius lui suggère de mettre lui-même fin à ses jours était idiot, vu comment il souffrait il en était tout juste incapable. Parfois le dragon ne réfléchissait pas avant de parler. Oh, mais je vois ce que veux faire! Tu ne m'a pas tuer, mais tu m'a mit dans un état qui me rend incapable de retourner à mon camp tout seul, et tu espère sans doute qu'une patrouille de rebelle tombe sur moi, ou qu'un vampire, ou un animal sauvage m'égorge sans que je ne puisse rien faire au vu de mes blessures. C'est bien digne d'un dragon qui est lié avec un mangeur de salade que ce genre de pratique! Mais je jure que tu entendra à nouveau parler de moi! Ajouta-t-il en crachant du sang. À vrai dire le dragon avait pensé à sa mort certes, mais pas au fait que ce soit les créatures alentour qui viendraient l'achever. Non le dragon n'était pas aussi lâche, il était déjà suffisamment pour ne pas être capable de tuer un homme, le pire de tous ceux qu'il ai rencontré au cours de son existence, mais non il ne pouvait pas se résoudre à le tuer. Pourquoi ? Ça, lui-même ne le savait pas. Pourtant, Christan avait été des plus sérieux lorsqu'il avait dit vouloir sa mort. Était-ce le fait qu'il soit un dragon lié un elfe qui lui donnait toute cette compassion ? Ou alors il s'agissait d'autre chose. Oui certainement de son éducation, parfois Möebius aurait préféré être un dragon sauvage : agissant à sa guise en obéissant qu'à ses propres règles. Mais ayant vécu parmi les elfes cette éducation lui était restée solidement encrée car cette manière d'être avait oûtre passer son amnésie. Le dragon réfléchissait, tant et si bien qu'une impression de chaleur se dégagea de ses écailles au niveau de son crâne. Le corps était étrange ! Mais là n'était pas la question, il ne savait pas quoi faire de ce soldat, le laisser envie, mais ici au milieu de nulle part était une très mauvaise idée, l'achever çela il n'en était pas capable, du moins son sens moral le rendait incapable. Et le ramener à son camp ? C'était une idée comme une autre et c'était tout ce qu'il avait de mieux à faire. Du moins c'est ce qu'il pensait. Il aurait été qu'Elrond soit avec lui, au moins il l'aurait guidé vers la bonne solution. L'écailleux tourna la tête vers Christian, celui-ci avait serré avec tant de force le mande de sa hache, que celui-ci était à présent totalement recouvert de sang. L'odeur sucrée qui se dégageait de ce liquide rougeâtre vînt chatouiller les narines du dragon. Auparavant cet arôme était resté à distance par manque de quantité, mais maintenant il y en avait tellement que cela provoquait en Möebius une sensation de bien être, comme si le dragon somnolait, mais sans être vraiment dans cet état second. Il ne perdait pas pied, juste qu'il se sentait bien ... Peut-être trop bien. Il éternua crachant un petit jet de flamme qui vînt mourir lors de l'impact au sol. Heureusement qu'il avait éternué autrement il n'aurait pas pu répondre de ses actes dans l'état dans lequel il se trouvait. Il avait également oublié de façon temporaire que son adversaire était à terre, mais pas mort. Le dragon était sur au fond de lui qu'il pouvait encore être dangereux même dans cet état. Le bleuté approcha son esprit du sien pour communiquer avec lui. - Non je ne pensais pas que tu mourrais tuer par des animaux sauvages. Je n'avais pas prévu cela. J'avais plutôt pensé que tes blessures ne seraient pas aussi importante et qu'ainsi je serais parti en te laissant rentrer à ton camp. Même si parfois j'essais d'être dur et sans coeur, au fond je ne suis pas comme ça ... Cet homme était réellement vicieux pour penser que le dragon le laisserait mourir ici et surtout qu'il l'avait prévu. Vicieux et insultant d'ailleurs, Möe n'avait pas prêté tout de suite attention au fait que le soldat avait insulté sans la moindre retenu son lié. Heureusement qu'il avait fait la sourde oreille. Mais à présent ses paroles résonnaient dans sa tête comme un écho se répercute sur les parois d'une grotte. Il renâcla bruyamment en secouant la tête. Il gratta le sol de ses griffes en découvrant ses crocs, son adversaire devait les connaître par coeur désormais, mais qu'importe. Il avait insulté son ami jamais il ne partirait d'ici sans en avoir payer le prix ! Mis à part cela c'était impressionnant comme le dragon pouvait être lunatique. Quelques instants plus tôt le dragon était comparable à un petit chiot inoffensif et à présent il reprenait son statut de dragon en main. Parfois le dragon se demandait comment son lié pouvait le supporter avec tous ses changements d'humeurs tous plus impressionnant les un et que les autres. Mais plutôt que de penser à son lié le dragon reporta son attention à cet individu qui avait osé insulté son cher cavalier. Le dragon se fît le plus imposant que possible : il déploya ses ailes en rugissant vers le demi-homme à terre. Il rugit avec une telle force que les derniers oiseaux courageux s'envolèrent effarés par le grondement créer par le dragon. Celui-ci fît un bond vers le soldat, la première chose que celui-ci saisit était la hache. Il attrapa le manche entre ses crocs, la main de Christian était encore posée dessus mais qu'importe ! Il avait insulté celui qui l'avait recueilli et élevé. Il le payerait de sa main s'il le fallait. L'écailleux tira sur le manche de la hache, mais aussi sur le membre de Christian, l'acier recouvrant sa peau sale et dégoûtant se plia sous la pression de sa mâchoire. Il tira encore et toujours plus fort, enfin la hache vint à lui, le coeur trop tendre et sensible le dragon avait relâché quelques secondes la pression laissant la main du soldat accroché au reste du corps. Möebius lança la hache aussi loin qu'il le pouvait, puis posa sa patte droite sur le corps de l'Alayien pour le coucher au sol. Il l'écrasa, mais pas totalement pour le maintenir au sol, le dragon ouvrit la gueule découvrant ainsi toute sa dentition parfaitement aiguisée prête à tuer. Tant le dragon était énervé lorsqu'il s'adressa au solda il avait des difficultés à s'exprimer clairement. De la rage et des envies de sangs coupaient parfois ce qu'il tentait de communiquer au soldat. - N'insulte plus jamais ... Min lié. Est-ce clair ? Autrement ... Tu ne verrais plus jamais ... Le jour. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Sam 14 Juin 2014 - 19:20 | |
| Il ne savait pas laquelle des deux était la plus insupportable... La douleur physique, ou la douleur mentale? Dans tous les cas ce n'était sans doute pas le plus important car qu'importe laquelle le faisait le plus souffrir il commençait à ne plus pouvoir les supporter toutes les deux. Dans tous les cas sa haine envers celui qui lui infligeait cette douleur ne faisait que croître de seconde en seconde. Il commençait à se dire que le seul moyen de faire passer cela serait de tuer ce dragon, mais il risquait surtout d'y passer s'il essayait encore de faire cela dans cet état...
Il se disait qu'il était vraiment humilié comme il ne l'avait jamais été. Seul son père était arrivé à le mettre dans une position encore plus dégradante, mais c'était quand il était enfant, et puis il n'avait pas finit dans un tel état au final... De plus le rapprochement qu'il fit entre son père, et le dragon exacerba encore plus sa haine envers la créature magique. Oh oui il ne laisserait pas son père lui rire au nez si jamais il devait le revoir une fois mort... Non plutôt être damné que de souffrir une telle humiliation. Ce dragon aurait pu le torturer cela lui aurait fait moins mal que cette simple idée. Il avait été humilié. Maintenant il devait se venger s'il voulait racheter sa dignité, et ce ne serait que dans le sang. Le sien, ou celui de la créature. Dans tous les cas il n'aurait pas peur car sinon cela voudrait dire que le vieux méprisable avait raison... Et plutôt souffrir mille ans que de faire cela, et il comptait bien pouvoir montrer quel était sa force lorsqu'il retrouverait Néant...
Il réfléchit à cela quand il s'aperçut que le dragon lui répondait en disant qu'il ne prévoyait pas vraiment de le tuer, ou de le laisser dans un état qui ferait en sorte qu'il soit vulnérable aux bêtes, mais qu'il comptait partir en le laissant vivant... A cela Weren se contenta de dire en ne retenant pas une expression de dégoût tout en parlant froidement.
Je ne veux pas de ta compassion, ou de ta pitié. Je ne veux de la miséricorde de personne! Je préfère me faire dévorer qu'avoir ton aide! Se contenta t-il de dire en toussotant, et en voyant qu'il tâchait son gant de verre noire en faisant cela...
Il se contenta de dire cela puis de rester silencieux pendant quelques instants, et de serrer les dents sous le coup de la douleur, et de fermer les yeux pour tenter de l'ignorer. D'ailleurs il s'aperçut en rouvrant les yeux quelques instants après que le dragon était devenu agressif, et gratter le sol de ses puissantes griffes pendant qu'il découvrait les crocs en direction d'un Christan qui le regardait arrivait calmement en disant d'un ton froid, et indifférent.
Et bien quoi? Tu fais enfin preuve d'un peu de jugeote finalement?
Le dragon rugit avec force comme pour démontrer au fidèle que celui-ci l'avait fortement vexé avant de bondir prestement sur Christan se qui démontrait bien ce qu'il comptait faire de lui. Puis Weren porta rapidement sa main sur sa hachette quand le dragon s'approcher dans l'intention évidente de donner un dernier coup de croc, ou de griffe fatale. Mais le dragon attrapa plutôt les haches avec ses dents, et malgré la fait que Christan maintenait sa prise sur l'arme quitte à en perdre le bras il perdit vite le duel pendant que sa main se faisait compresser par les dents du reptile. Le dragon victorieux jeta sa hachette au loin pendant que Weren tenait sa main endolori en se disant qu'il était sans défense maintenant, mais il était fermement décidé à affronter la mort avec stoïcisme.
Le dragon le maintenu ensuite au sol avec sa patte, et ouvrit la gueule pour tenter d'effrayer la fidèle avec sa mâchoire pendant que ce dernier se contentait de regarder cela avec mépris comme l'homme qui méprise sa mort prochaine car il sait que cela est inévitable, et qu'il vaut mieux mépriser la fin que la craindre en vain.
Puis le dragon le menaça d'une manière glaciale, et Christan se contenta de regarder la bête en sachant pertinemment que l'engeance de la magie ne disait pas cela en l'air, et que la moindre provocation serait synonyme de mort.
Néanmoins malgré cela il donna sa réponse en un crachat ensanglanté qui atterrit sur la tête du dragon comme pour défiait celui-ci de mettre ses menaces à exécution.
Après avoir fait cela il se contenta ensuite de fermer les yeux sous le coup de la fatigue car il n'en pouvait plus, et en attendant le coup fatale. Il préféra s'abandonner aux limbes, mais sous le coup de la douleur tant physique que moral, de la fatigue, et du fait qu'il savait que c'était la fin il commença à délirer tout simplement, et il vit vite apparaître des visions de son père en train de se moquer de lui quand il était encore enfant. Ne le frappant pas, mais le rabaissant, et lui rappelant qu'il n'était pas son vrai fils. Qu'il n'était qu'un bâtard.
Christan dans son état avait complètement oublié le dragon, et ce qui se passait au point qu'il commençait à pleurait les yeux fermait en disant du ton lamentable de l'homme qui était brusquement retombé en enfance, et qui ne lui ressemblait décidément pas.
Père... Non... Non... Je n'ai rien fait... Pourquoi? Ne rigole pas de moi. Je n'ai rien fait pour cela... Maman aide-moi je t'en prie.
Cela dura plusieurs dizaines de secondes pendant qu'il bredouillait des paroles de toutes sortes liés à ses souvenirs, et qu'il semblait être en train de devenir fou avant qu'il ne commence à voir son géniteur dans un souvenir qu'il avait eu des années plus tard lorsque celui-ci se moquait de lui après que le jeune Christan qui n'avait que 18 ans ait hésité à tuer quelqu'un car le soldat ennemi avait demandé grâce à genoux.
Il s'était rendu. Je n'avais pas besoin de le tuer. Non je ne suis pas un lâche père. Je te le prouverai! Finit-il avec plus de véhémence pendant qu'il était en train de déliré sans s’apercevoir qu'un dragon sans doute surpris de cela était en train de l'observer...
Puis il vit dans une autre vision son père qui se tenait au dessus du cadavre de sa mère lorsqu'il l'avait surpris tant d'années auparavant... Le vieil homme était en train de regarder sa femme en silence avec un air grave, et il regarda ensuite Christan, et ce souvenir réveilla Christan qui même s'il avait les yeux ouvert était toujours dans son délire provoqué par son pitoyable état. Celui-ci sous le coup de la colère qu'il avait accumulé au cours de tant d'années, du stress, et sans doute de la haine donna toute ses forces pour soulever la patte du dragon inconsciemment, alors que lui se voyait en train de lutter avec son géniteur, et il arriva même à soulever étonnamment la patte du reptiles d'une dizaine de centimètres pendant qu'il hurlait comme le dernier des damnés, et qu'il était pris par une terrible colère.
Je t'ai déjà tuer une fois! Je te tuerai encore une fois s'il le faut, ou même deux fois! Je jure que je t'étranglerai, et que je t'étriperai pour ce que tu m'as fait à moi, et à elle! Tu va mourir espèce de traître comme tu le mérite pour tout ce que tu m'as fait endurer! Crève! Crève! Crève!!!!!
Puis sa force défaillit finalement au bout de plusieurs instants d'intenses luttes, et la pression de la patte le recala au sol quand il eu perdu dernier ses dernières forces donnés par la desespoir. Pendant que lui se voyait en train de se faire étrangler il réagit brusquement en mordant la patte du dragon de toute ses forces au point que du sang commençait à sortir de sa mâchoire. Mais il ne s’apercevait pas de cela prit par sa fureur, et sa colère qui avait éclaté comme une véritable bombe à retardement... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Ven 27 Juin 2014 - 10:40 | |
| Malgré ses provocations, le fidèle semblait s'en moquer comme de la première pluie, alors que lui non, enfin de la première pluie ! Il l'avait malheureusement oublié, mais cet instant, celui où il tentait de montrer sa puissance au fidèle ... Et bien ce moment aussi il aurait aimé, soit ne jamais le vivre, soit l'oublier après ce combat. Mais sa malédiction ne pouvait se modifier à sa guise. Autrement il s'en serait servi depuis bien longtemps pour effacer la mémoire de ce soldat. Ainsi ce combat prendrait fin. Il en avait assez de menacer le soldat, sans que cela ne lui fasse rien, sans que cela ne l'atteigne. Tandis que lui n'était même pas capable de se contrôler quand ce maudit soldat osait insulté son dragonnier. À l'avenir il devrait être bien plus prudent que cela. C'était peut-être pour cela qu'il avait perdu la mémoire ? Parce qu'il n'avait pas été assez réfléchit vis-à-vis du combat ? Peut-être. Mais pour le moment, le combat dont il était question était contre Christan Weren et pas l'esprit du Néant. Celui-ci lui crachat un peu de son sang à la tête, le liquide rouge était sur le bout de son museau, prêt de ses narines, le dragon inspira profondément pour laisser ce délicieux arôme venir à lui. Son esprit parti loin très loin, sous l'effet du sang, alors qu'il s'apprêtait à dévorer Christan, le soldat semblait lui aussi être parti bien loin, il pleurait. Le dragon réussit à reprendre possession de son corps et de son esprit en voyant que son ennemi lui ne contrôlait plus ce qu'il faisait ou pensait. Le dragon fut choqué de voir que cet homme, aussi impitoyable soit-il avait bien des sentiments, des émotions. Le bleuté ne sut quoi faire, il ne contenta de laisser sa patte là où elle se trouvait et continua d'observer l'homme blessé. Il pris la parole. Père... Non... Non... Je n'ai rien fait... Pourquoi? Ne rigole pas de moi. Je n'ai rien fait pour cela... Maman aide-moi je t'en prie. Le dragon plissa les yeux, comme s'il s'agissait d'un froncement de sourcils pour les bipèdes, cet homme avait été battu ? Par son propre père ? Mais comment donc les bipèdes fonctionnaient ? Les dragons tout juste parents faisaient-ils des choses aussi horribles que de faire souffrir leurs dragonnets ? Les dragons se laissaient-ils aller à ce genre de folie ? Möebius espérait tout au fond de lui qu'il n'en était rien. Autrement cette race légendaire n'était plus légendaire, les hommes étaient donc réellement cruels entre eux ... Cette vérité frappa de plein fouet le dragon. C'était ainsi que naissait les plus horribles personnalité de cette terre, dès l'enfance. C'était une vérité de plus triste, la guerre n'allait rien arranger, d'autres enfants deviendraient comme lui, sans rien, sans personne, ils se raccrocheront à ce qu'ils pourront et les alayiens seraient là au moment où ils n'auront plus l'envie de vivre pour leur donner la raison. Le dragon ferma les yeux, perdu. Cette guerre n'allait rien arranger, il en était persuadé. Il s'était rendu. Je n'avais pas besoin de le tuer. Non je ne suis pas un lâche père. Je te le prouverai ! Le bleuté rouvrit ses yeux bleus clair vers le soldat, mais de quoi parlait-il ? Revoyait-il des souvenirs d'enfance ? Apparemment, Möebius avait vraiment dû y aller trop fort lorsqu'il avait repoussé cet homme. Le pauvre soldat ne savait même plus se maîtriser. C'était d'un triste ... Soudain le soldat ouvrit les yeux, il souleva la patte de Möebius, non pas sans difficultés, mais tout de même. Le dragon reprit son agressivité, mais l'état de Christan le dissuada une nouvelle fois, Christan n'avait toujours pas recouvré la raison. Je t'ai déjà tuer une fois! Je te tuerai encore une fois s'il le faut, ou même deux fois! Je jure que je t'étranglerai, et que je t'étriperai pour ce que tu m'as fait à moi, et à elle! Tu va mourir espèce de traître comme tu le mérite pour tout ce que tu m'as fait endurer! Crève! Crève! Crève!!!!! Il avait tué son père !? Mais qu'est-ce que c'était que cette espèce qui n'aspirait qu'à la vengeance, au sang et à la guerre ?! Agacé par toutes ses réalités toutes plus abominables que les autres, le dragon poussa pour venir plaquer une nouvelle fois l'homme à terre. Cela, en était de trop pour son coeur de reptile. Au bout de quelques instants, Christan vint mordre avec force entre la patte de Möebius, les écailles malgré leur épaisseur se déplacèrent pour finalement tomber sous la violence du geste. Le dragon rugit sous la surprise et la douleur, il s'appuya sur ses pattes arrières pour secouer celle qui souffrait d'une dentition humaine. Persuadé qu'il ne lâcherait pas facilement, c'était au dragon de mordre, il attrape le corps de l'homme dans sa gueule et tira pour le dégager. Ça n'est qu'au bout de quelques instants que le soldat lâcha prise, le dragon le maintenant toujours dans sa gueule, la pression était tout de même supportable, son but n'était pas de l'abîmer plus qu'à l'heure actuelle. Le combat était terminé depuis longtemps, c'était ainsi et pas autrement. L'écailleux déposa bien trop délicatement l'homme à terre même s'il ne le méritait pas. Il recula de plusieurs bons mètres et observa sa plaie à vif sur sa patte. Il l'observa, les hommes étaient réellement des êtres surprenants, autant pour leur violence que pour leurs réactions. À présent il ne se faisait plus d'illusions sur ce bipède la, heureusement que son lié était un elfe au moins ces êtres étaient bien plus réfléchit et pacifiques. Mais tout ceci ne disait toujours pas à Möebius ce qu'il devait faire de ce Christan ... |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Ven 27 Juin 2014 - 16:17 | |
| La colère, et la douleur le dévorait, et il continuait de mordre de toutes ses forces ce qu'il croyait être la main de son père. Encore un peu se dit-il, et il n'aurait qu'a sauter sur ce vieux vicieux pour l'étrangler avec rage, et se venger de tout cela prestement... Sauf qu'en vrai, mais il ne le savait pas où plutôt il l'avait complètement oublié. C'était la patte du dragon bleu qu'il était en train de mordre de toutes ses forces. Du sang couler de sa mâchoire au vu de l'effort qu'il faisait pour faire quoi que ce soit sur les écailles avec sa mâchoire humaine, et il ne s'en rendait même pas compte consciemment... Néanmoins comme il ne savait pas ce qu'il faisait en vrai, et qu'il avait atteint un point où il ne ressentait même plus la douleur il continuait de toute ses forces... Il entendit son père hurler au moment où le dragon rugissait, mais celui-ci continuait de la maintenir au sol, et Weren persista donc avec autant plus d'enthousiasme car il savait bien qu'il ne fallait surtout pas lâcher prise sinon l'autre allait le tuer c'était sûr, et il refusait de se laisser tuer en laissant la mort de sa mère, et la traîtrise de son père impuni. Maintenant il n'avait plus la moindre famille, et il faudrait que quelqu'un paye pour cela! Le dragon, ou son père comme il le voyait dans son délire secoua sa main, ou plutôt sa patte, mais Weren continua mordicus à mordre de toute ses forces... Il n'allait sûrement pas renoncer, non jamais! Plutôt être damné! Néanmoins le dragon arriva finalement à le dégager en l'attrapant de sa gueule pendant qu'il voyait son géniteur le repousser violemment pour le projeter sur le mur... Il ce sentait oppressé... Il avait mal, et l'impression que quelque chose exerçait une pression autour de lui.. Était-ce la peur? Non se dit-il avec rage! Il n'avait pas peur de ce traître, et il lui ferait payer par le sang! Il vit son père reculer de quelques mètres, et observer ses blessures. Qu'il souffre cet infidèle. Ce n'était rien comparé à ce qu'il avait causé comme douleur à Christan, et la mort ne serait même pas un châtiment adéquat pour cet homme qui lui avait pris tout ce qu'il avait, et se targuer en plus de participer à la fin de sa fière nation... Tu es satisfait Hogu? Satisfait d'avoir tué ta femme? Ma mère, et d'avoir trahi ton peuple? Tu es satisfait de m'avoir pris ma seule famille? Et d'avoir détruit la vie de ton fils? Ton bâtard comme tu l’appelle si bien? Même si pour toi je n'ai jamais été ton fils au final... Demanda t-il avec colère à l'adresse de son père car il était encore dans son délire, et ne savait pas qu'il disait cela à un dragon qui n'était concerné en rien par cela... Puis il repris avec tristesse de la dans la voix. Pourquoi l'a tu tué? C'était ta femme, et contrairement à toi elle ne t'as jamais trompé. Elle m'a toujours aimé malgré le fait que tu m'ait eu en couchant avec l'une de tes maîtresses! Elle ne méritait pas cela... Non elle ne le méritait pas...Puis se lamentant quelques instants il reprit d'une voix amère. Ces impies esprits supérieurs ont vaincu Néant nôtre protecteur, et maintenant à cause d'eux une grande partie du peuple alayen, des traîtres dont tu fais partie ont perdu la foi, et ce sont mit à massacrer les fidèles pendant que nôtre terre est dévasté par cette immonde magie... Tout ce que nôtre peuple a bâti en plus d'un millénaire d'existence a été détruit par ces "esprits supérieurs" comme si cela n'avait jamais existé, et maintenant les croyants, et ceux qui n'ont pas perdu la foi comme elle, et moi se font attaqué, et massacré par les infidèles comme toi...Puis il continua sur le ton du regret en regardant le sol... Je voulais juste... Je voulais juste te prouver que j'étais digne d'avoir ton respect père. J'avais quitté la mine dans laquelle tu m'avais envoyé pour rejoindre les rangs de l'armée alayenne à mes 16 ans, et te prouver ma valeur... Je voulais avoir ma place, et désirait juste voir dans tes yeux du respect, et cela l'a été finalement pendant un temps. Tu m'avais respecté pour ma bravoure, et ma valeur au bout de plusieurs années d'intenses efforts, et presque considéré comme ton véritable fils, mais cela n'a duré qu'un temps, et voilà maintenant ce qui nous arrive... Nous sommes finit... L'alaya est finit... Nôtre peuple va périr, et j'ai perdu tout ce que j'avais du jour au lendemain...Il cracha du sang par terre, et dit avec froideur. Maintenant il ne nous reste plus rien. Il faut tout recommencer de zéro y compris pour moi. L'alaya n'est peut-être plus, et peut-être ai-je tout perdu, mais il me reste encore une raison de me battre, et pour laquelle lutter. La justice? Non en ce monde il n'y a aucune justice, et il faut donc faire justice soi-même comme je viens de le voir si l'on veut espérer que cela soit fait... Non il me reste encore la vengeance qui me donne une raison de lutter, et l'espoir qu'il y ait un lendemain pour mon peuple, et que l’unique revienne pour nous guider comme il l'a toujours fait. Quand j'aurai accompli mon but, alors là seulement j’enterrerai la hache de guerre, et me permettrez le moindre repos. Le moindre repos...Dit-il avant de finalement sombrer dans les limbes. La fatigue, et la douleur avaient finalement pris le dessus, et il entrevit un court instant le dragon au moment où il sombra dans une sommeil sans rêve... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Lun 30 Juin 2014 - 10:23 | |
| Tu es satisfait Hogu? Satisfait d'avoir tué ta femme? Ma mère, et d'avoir trahi ton peuple? Tu es satisfait de m'avoir pris ma seule famille? Et d'avoir détruit la vie de ton fils? Ton bâtard comme tu l’appelle si bien? Même si pour toi je n'ai jamais été ton fils au final... C'est là que Möebius compris enfin, ainsi dont cet homme le prenait pour son père, il ne savait pas s'il devait s'en amuser ou s'en inquiéter. Il préféra la seconde option bien plus réfléchit que la première, rien ne servait de montrer à quel point la situation pouvait se montrer ironique, cet homme semblait avoir souffert toute sa vie, en rajouter ne ferait qu'aggraver la situation, son état et sa rage de vouloir tout détruire. Finalement, la seule chose qu'il cherchait était peut-être du réconfort, une famille pour "remplacer" celle disparue. Ce soldat était décidément difficile à cerner. D'un côté il haïssait les dragons à cause de leurs origines magiques, il était fidèle aux alayiens, alors qu'ils détruisaient foyer et enfants sans le moindre remords. Était-il si ronger par la perte de sa famille pour ne pas voir qu'il participait à la destruction des autres ? Le bleuté se redressa sans ajouter quoi que ce soit de plus. Visiblement son "fils" avait autre chose à dire. Jouer à l'humain allait être complexe. Pourquoi l'a tu tué? C'était ta femme, et contrairement à toi elle ne t'as jamais trompé. Elle m'a toujours aimé malgré le fait que tu m'ait eu en couchant avec l'une de tes maîtresses! Elle ne méritait pas cela... Non elle ne le méritait pas... Le dragon fut touché par les émotions qui étaient présentes dans sa voix, malgré sa grande armure, il n'était pas dénoué de sentiments, bien au contraire c'étaient eux qui le menaient à la baguette. Finalement, l'homme et le dragon ne sont différents que sur un point : l'un maîtrise plus ou moins ses émotions l'autre se laisse submergé pour tuer sans le moindre regret ... Comme s'il y avait du bon dans la perte de soi-même, un jour il ne se rendra plus compte de ses actes puis finira par se tuer lui-même tant il se sera perdu. Personne ne pourra l'aider. À cet instant le dragon se demanda si lui ne pouvait pas faire quelque chose. Ces impies esprits supérieurs ont vaincu Néant nôtre protecteur, et maintenant à cause d'eux une grande partie du peuple alayen, des traîtres dont tu fais partie ont perdu la foi, et ce sont mit à massacrer les fidèles pendant que nôtre terre est dévasté par cette immonde magie... Tout ce que nôtre peuple a bâti en plus d'un millénaire d'existence a été détruit par ces "esprits supérieurs" comme si cela n'avait jamais existé, et maintenant les croyants, et ceux qui n'ont pas perdu la foi comme elle, et moi se font attaqué, et massacré par les infidèles comme toi... "Ces impies" ? Le dragon l'observa, mais réussit à se contrôler, en effet d'après les paroles qu'ont lui avait rapporté les dragons avaient combattu les alayiens, car seul le dracos honoris était à vénérer, n'était-ce pas lui après tout qui, avait instaurer les dragons ? Avec un tel geste il n'y avait que lui de vénérable. Du moins c'était le point de vue du bleuté, pour lui il s'agissait d'un acte tout à fait anodin. Les dragons respectaient leurs aînés et les plus puissants, c'était ainsi et pas autrement, c'était indiscutable. Néanmoins, l'homme à terre lui faisait de plus en plus de peine, il se retînt pour le laisser continuer son discours, discours de plus en plus touchant et triste, il donnait au dragon l'impression, qu'il allait pleuré tant sa voix tremblait sous les lamentations et le poids de cette histoire. Je voulais juste... Je voulais juste te prouver que j'étais digne d'avoir ton respect père. J'avais quitté la mine dans laquelle tu m'avais envoyé pour rejoindre les rangs de l'armée alayenne à mes 16 ans, et te prouver ma valeur... Je voulais avoir ma place, et désirait juste voir dans tes yeux du respect, et cela l'a été finalement pendant un temps. Tu m'avais respecté pour ma bravoure, et ma valeur au bout de plusieurs années d'intenses efforts, et presque considéré comme ton véritable fils, mais cela n'a duré qu'un temps, et voilà maintenant ce qui nous arrive... Nous sommes finit... L'alaya est finit... Nôtre peuple va périr, et j'ai perdu tout ce que j'avais du jour au lendemain... Seize ans ? Si jeune ... Pour un humain si le dragon ne se trompait pas l'homme ayant seize ans n'était si adulte ni enfant, c'était réellement compliqué. Mais, il fit l'effort de comprendre, lui-même à cet âge devait se chercher, voilà qu'un événement aussi tragique lui arrive. La vie manquait réellement de compassion. Mais ce qui était fait ne peut être changé, cela le dragon l'avait parfaitement compris. En revanche, le père du soldat aurait dû être plus compréhensif, avoir l'esprit plus ouvert, ainsi il aurait compris ce que cherchait tant son fils, cela n'aurait peut-être pas pu empêcher l'assassinat de la mère du fidèle, mais au moins ... Le dragon secoua la tête, mais enfin qu'est ce qu'il me prend ? Pensa Möebius en posant timidement sa patte au sol, la douleur lui rappela que les hommes n'avaient pas tous un bon fond, que parfois certains peuvent être sauvés. Christan ? Le bleuté douta ... Et si c'était déjà trop tard ? Maintenant il ne nous reste plus rien. Il faut tout recommencer de zéro y compris pour moi. L'alaya n'est peut-être plus, et peut-être ai-je tout perdu, mais il me reste encore une raison de me battre, et pour laquelle lutter. La justice? Non en ce monde il n'y a aucune justice, et il faut donc faire justice soi-même comme je viens de le voir si l'on veut espérer que cela soit fait... Non il me reste encore la vengeance qui me donne une raison de lutter, et l'espoir qu'il y ait un lendemain pour mon peuple, et que l’unique revienne pour nous guider comme il l'a toujours fait. Quand j'aurai accompli mon but, alors là seulement j’enterrerai la hache de guerre, et me permettrez le moindre repos. Le moindre repos... Möebius vit tomber le guerrier dans inconscience, le combat avait été intense et pourtant il avait tenu bon pour rester éveillé. Malgré la haine qu'il livrait au dragon, ça n'était pas réciproque. Le dragon nourrissait une pointe d'admiration envers cet homme, sa détermination et son désir de protéger son peuple lui avaient sauvé la vie et depuis si longtemps. Christan Weren, ce nom resterait graver au plus profond de son âme, comme ses plaies gravés dans sa chaire jusqu'à la fin de ses jours. Mais la question concernant le soldat restait toujours sans réponse. Le laisser ici ? Non le dragon n'était pas lâche à ce point. Le tuer ? Impossible, frapper l'adversaire à terre n'était permis qu'aux assassins. Le dragon avait raison, ils se ressemblaient. Ils avaient le même désir, la même envie : assurer la survie de leur peuple. Mais dans le cas du dragon, il avait une famille à protéger, contrairement à Christan. Laisser l'homme ici, ne lui permettrait pas d'accomplir sa mission, mais en le ramenant à son camp de base, les deux se recroiseraient. Ce que Möebius souhaitait un peu en quelque sorte. Croiser le fer et les crocs avaient été un honneur. Il ne réfléchit plus, il s'avança vers le soldat, le repris dans sa gueule sans forcer, puis décolla. L'odeur de sang qui émanait de ce lieu était devenu si intense que la fumée des feux funèbres en devenait rougeâtre. Mais le dragon ne cherchait pas cette odeur. Il cherchait celle du poids des hommes de l'alayia au sol, afin d'atteindre le camp de Christan. Très vite il aperçut un rassemblement, à la vue du dragon les hommes s'empressèrent d'attraper leurs armes, mais lorsqu'ils virent Christan dans la gueule du bleuté ils furent surpris. Le dragon méfiant ne pris pas la peine de se poser au sol, il lança Christan sur l'un de ses camarades puis se dépêcha de reprendre de l'altitude. Il avait pris assez de risques pour aujourd'hui. Il jeta un coup d'oeil aux soldats s'afférant autour de Christan, qui sait peut-être se relèverait-il avant que le dragon ne parte ? Une question qui incita le dragon à aller se poser plus loin. L'appel du sang éveillerait appellerait le guerrier, ça le dragon n'en doutait pas. |
| | | Christan Weren Modérateur Commandant de l'armée
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Lun 30 Juin 2014 - 17:58 | |
| Son inconscience commença à se dissiper pendant qu'il sentait une brise d'air frais sur son visage. Il ouvrit à peine les yeux, ou plutôt les entrouvrit pour voir qu'il devait être au dessus du sol, et que tout ce qu'il avait vu avec son père n'était qu'un rêve sans doute, ou un délire passager. Maintenant il était là 24 ans plus tard dans le présent, et il ne servait à rien de revenir en arrière car ce n'était pas possible sauf s'il voulait ouvrir une plaie à peine refermée... D'ailleurs il vit des dents en regardant vers le sol... des dents? Il mit plusieurs secondes à se rappeler qu'avant de s'évanouir il était en train de se battre contre un dragon, et qu'il avait craché sur celui-ci avant de sombrer dans le délire. Il espère qu'il était inconscient pendant ce délire d'ailleurs car il n'avait pas l'envie de s'imaginer avoir dit ce genre de choses à un dragon...
Mais en même temps il se demandait bien pourquoi il était encore en vie. Cette bête avait eu l'air fort capable de le dévorer sur place quand elle lui dit de ne plus insulter son lié, et qu'il s'était contenté de lui cracher dessus. D'ailleurs il avait vu dans les yeux de ce dragon bleu avant de refermer les siens que celui-ci désirait le tuer... Non il devait y avoir quelque chose derrière. Ce dragon n'était pas miséricordieux à ce point là.. Surtout envers quelqu'un comme lui. Il devait forcément y avoir quelque chose derrière. Il espérait juste que ce ne soit pas ce à quoi il pensé. Le fait d'être faible, et de se sentir vulnérable lui faisait mal. Très mal.. Bien plus mal que la douleur physique de tout à l'heure, et la sensation d'être pris en pitié encore plus... Il n'arrivait pas à haïr encore plus cette créature pour cela, mais surtout lui... Lui qui était si faible... Lui qui avait été vaincu, et maintenant il en payé encore les conséquences...
Il n'arrivait ni à parler ni à bouger... Il ne ressentait plus rien du tout en fait. Et surtout il avait l'impression d'être dans un rêve, ou un cauchemar selon les points de vue ce qui n'est malheureusement pas le cas... Surtout que ce n'est absolument pas son rêve de voler en étant agrippé par la gueule d'un dragon. D'ailleurs d'une certain façon heureusement qu'il ne ressentait plus la douleur vu qu'il avait un nombre sans doute conséquent de fracture, mais c'est aussi d'une certain façon à son dépend car la douleur physique n'est pas là pour le détourner de sa souffrance mentale, ou morale...
Néanmoins d'une certaine façon il ressentait aussi un peu de fierté en plus de la honte d'avoir été vaincu. La fierté du guerrier qui se bat jusqu'au bout sans avoir peur, et celle d'un homme qui était arrivé d’une certaine façon à tenir tête à un dragon... Même s'il avait été battu au final il savait bien que peu arrivent à ce genre d'exploit... Il en était fier en partie de sa prestation au final même si cela ne remplaçait pas le goût amer de la défait... C'était quand même une petite consolation.
Il sentit soudain en voyant la douleur revenir qu'il était projeté par le dragon, et le fidèle sentit qu'il atterrit sur quelqu'un quelque seconde après qui avait l'air fort étonné du paquet qu'il venait de recevoir... Lui aussi fut assez étonné de voir que finalement ce glaçon sur patte avait décidé de se montrer honorable, et de ne pas le laisser croupir en attendant que des bêtes viennent ce charger de lui... Cela l'étonnait même assez que ce dragon est pris la moindre considération pour lui, alors qu'il était un ennemi... décidément il espérait vraiment que ce ne soit pas à cause de son délire sinon ça voudrait dire que cette bête a pitié de lui... Non mieux valait ne pas penser à cela, et se concentrer sur l'instant présent, et il se contenta de dire en voyant que d'autres fidèles venaient le voir assez surpris par la façon d'arrive, et le voyant tout amoché...
Je jure que la prochaine fois ça ne se passera pas comme ça. Il dit cela calmement sans la froideur habituelle de sa voix, mais avec une certaine dose de honte. Les alayens autour de lui ne tardèrent pas à comprendre qu'il avait combattu le dragon a ce qu'il entendit, et il vit que certains affichaient une certaine admiration pour cet héroïsme, et de la surprise que la bête l'est épargné. Certains lui posèrent même la question de pourquoi, et il se contenta de répondre.
L'humiliation. Ils ne parlèrent plus ensuite en voyant qu'il était dans un sale état, et qu'il fallait peut-être le ménager... Il soupira, et lança un regard au loin... Il vit le dragon qui le regardait. Il se contenta de renvoyer le regard, mais il n'injecta pas de haine, ou de froideur dans ce regard. Non il n'en avait ni l'envie ni la force de le faire étrangement. A la place brilla une lueur de certitude, et de détermination...
Ils se reverront un jour...
Oui, mais il ne savait pas dans quel circonstances par contre, ou comment, mais cela il en était sûr, et certain pensa t-il...
Pendants ce temps les autres soldats virent le feu à l'horizon qu'avait déclencher le dragon avec les cadavres, et décidèrent d'y aller pour vérifier ce qui s'y passe surtout que c'était de cette direction que venait le dragon avec son drôle de chargement...
Pour le moment il fallait surtout qu'il se repose sans doute, et qu'il récupère ses armes. Ce n'est pas en un claquement de doigts après tout que l'on guérit ce genre de blessures... Heureusement que la médecine alayenne est efficace...
Dans tous les cas cette journée restera gravée dans sa mémoire pour de multiples raisons, et aussi ce dragon bleu Moebius... |
| | | InvitéMon identité Mes compétences Invité
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE Mer 2 Juil 2014 - 11:42 | |
| Je jure que la prochaine fois ça ne se passera pas comme ça Le dragon fut surpris d'entendre la voix de Christan au loin, il ne pensait pas que celui-ci aurait la force de parler après l'impact contre cet autre fidèle. De l'admiration entra et fit sa place dans le coeur du dragon bleu, de l'admiration pour ce soldat. Malgré l'humiliation que lui avait fait subir Möebius, il était revenu, certes après un moment d'égarement, mais il avait réussi à vaincre cette douleur grandissante. Möebius n'était pas le lié de Christan, fort heureusement ! Néanmoins, le dragon avait senti dans le coeur du guerrier la force de se relever de toutes les épreuves qu'il rencontreraient à l'avenir. C'est pourquoi les deux ennemis se reverraient, le reptile ailé en était persuadé. Les alayiens accourèrent auprès de celui qu'il voyait à présent comme un héros. la légende de Christan était née, dorénavant dans le coeur des alayiens, ils verraient le conflit du soldat et du dragon comme un mythe. Mais cla signifierait que d'autres alayiens viendraient défier le dragon, afin de ravir la réputation de Christan. Mais, le dragon n'avait pas peur, il ne s'agissait que de simples humains finalement. Le guerrier se redressa et observa le dragon, ni haine, ni rage n'étaient présentes dans ses yeux, Möebius répondit à son regard sans la moindre émotions négatives. Lancer un autre défi ? Plus tard, plus tard. Le dragon n'était pas pressé et Christan non plus d'ailleurs. Avec toutes ses fractures et plaies, le blessé en avait bien pour un moment à rester à rien faire dans son lit. Quant à Möebius, lui aussi avait des plaies à soigner. Celle en dessous de son ventre ne lui permettrait pas de dormir dans la position habituelle et marcher normalement se revèlerait une épreuve. Cet humain, dans son délire et sa folie lui avait presque persée la peau entre ses doigts reptiliens. Elrond l'aiderait. d'ailleurs que faisait-il en ce moment ? la cuiosité prit le dessus et incita le dragon à faire quitter le camp. Quelques soldats se rapprochaient en peu trop de lui à son goût. D'un simple signe de tête, il fit comprendre à son adversaire qu'ils se recroiseraient très prochainement. C'est sur ce signe que le dragon décolla retrouver son lié. (hrpg : veux-tu répondre une dernière fois ? Ou notre rp est définitivemùent terminé ?) |
| | | Contenu sponsoriséMon identité Mes compétences
| Sujet: Re: Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE | |
| |
| | | | Ou comment ne pas briser la glace (pv Moebius) TERMINE | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |