Après la réponse que Tobold lui a donné Ian fut heureux. Il allait marcher avec lui et peut-être en faire un de ses amis. Évidemment dans sa tête, alors qu'ils commençaient à marcher il fallait que cette personne devant lui apprécie les dragon mais bon ... Alors qu'ils marchaient tranquillement sans se presser, Ian devint curieux au sujet de cette nouvelle connaissance et prépara dans sa tête une série de question. Il en avait oublié les bandages qui commençaient à se retirer de ses bras. Qui était cette homme, quel était son but, tant de questions apparaissaient devant lui mais il se demandait comment arriver à les poser sans sembler rustre. Alors qu'il se torturé l'esprit ils continuaient à avancer.

Après un peu de réflexion il se convint de la marche à suivre: poser des questions simple qui permettraient d'aboutir au résultat voulu. Parler en faisant attention à ses paroles ... quel difficile exercice. Une seule erreur et ses chances de se faire un ami s'envolaient. Il se rassura se disant que tout irai bien, qu'il était paranoïaque et que cette personne serait compréhensive. Il commença alors à parler brisant le silence que seul le vent et quelques oiseaux perturbaient.

Nous devrions peut-être recommencer les présentation ... la dernière fois les circonstances n'étaient pas tellement en faveur de ce genre d'action. Donc, je me représente : Ian Rolnir j'ai vécu ses deux dernière années seul pour pouvoir m'entraîner à l'épée et à la survie. Je travaille dans la chasse si vous voulez tout savoir.

S'étant de nouveau présenté dans des circonstances plus joyeuses que celle dans la maison il espérait non seulement commencé la discussion en insinuant des questions que poseraient sûrement Tobold. Mais bon pour l'instant c'était plus pour que ce dernier évite de penser aux événement dans la maison. En effet si cette personne morte était son ami il a du subir un choc. Mais il ne voulait pas poser de question à ce sujet. Le trajet aller être long avant d'atteindre la destination et parler ne sera pas de trop. Les bandages continuaient de tomber alors que Ian attendant sa réponse ne le remarquait pas.

"L’épée et la survie? La chasse? Vous faites cela pas nécessité? Par vocation? Par hasard?
Je m'appelle Tobold est je viens des Mangreuves, Monsieur Ian Rolnir, l'épée je ne connais pas, trop lourd comme arme. Mon vieux Maitre Katfaïel ne nous à pas appris ce genre de technique. Il disait que d'apprendre une technique guerrière était un non sens car si on apprend une technique elle peut être combattue par une contre mesure. L'épée appel le bouclier et le combat traine en longueur. Nous apprenions avec lui des moyens pour perdre un ennemie, perdre dans tous les sens du terme. Il fallait l'étudier avant de l’affronter, et le perturber, l'entrainer dans un endroit ou l'épée par exemple ne sert à rien, l'affronter directement est toujours une erreur, c'est entrer dans son jeux, et se faire battre, Il faut l'entrainer vers son terrain, vers une position préparer, vers un piège. Faire croire à l'adversaire que cela va être facile, mais on lui échappe et lui au bout d'un moment il commet une erreur fatale. Mon vieux Maitre nous a appris à fuir, à éviter le combat, donc nos exercices étaient plutôt, la course, porter des sacs sur des kilomètres, la nage, et aussi apprendre l'esquive, plein de choses. Il nous a appris a nous servir de nos têtes, à agir rapidement, puis à disparaitre. La survie, pour Katfaïel c'est de connaitre l'espace, de l'utilise, mais ne pas l’épuiser. Aller à l'essentiel, apprendre à se protéger, puis protéger les autres. Il faut apprendre a avoir confiance en ses partenaires car trouver des équipiers fiables c'est rare, mais quand on en a un c'est extraordinaire et là on apprend, de lui et on apprend ensenble. Katfaïel nous apprenait, à faire des nœuds, des dizaines de nœuds, car avec des nœuds on peux faire des huttes, des collets, des pièges, des vêtements, en utilisant ce qui il y a autour de nous. Il faut observer notre environnement et en tirer le moindre enseignement. Voir un lapin manger un champignon , c'est que le champignon est comestible, donc on peut faire cuire le lapin avec le champignon, c'est cela la survie, il maitriser sa vie, mais il faut aussi respecter la vie, la nature..........." Monsieur Ian Rolnir, et oui Tobold est un horrible bavard, mais quel idée de le lancer sur ce genre de sujet, mais bizarrement notre homme ne parle pas de la chasse, car pour De Mangroves il faut chasser pour vivre, mais il ne faut pas vivre pour chasser!

Ian avait l'impression étranges qu'ont les personnes qui croient aux apparence. Pour lui, il lui semblait que Tobold n'était pas ou peu bavard et cela lui apprit une très bonne leçon que l'on ne rappellera pas. Il ne pu s'empêcher d'écouter chaque parole de cette personne qui semblait plus sage que lui ... ce qui semblait normal après tout et qui lui expliquait des choses importantes à savoir. N'ayant pas beaucoup accordé d'importance à son métier il espérait seulement qu'il n'imaginait pas un chasseur cruel et sans pitié qui prend plaisir à tuer. Non, au contraire lui ne tuait que le nécessaire pour vivre ou légèrement plus pour s'acheter de temps en temps quelque-chose (son passage en ville ne durait pas plus de cinq minute cependant et cela tous les mois).

Il respectait cette personne qui préférait l'intelligence à la force brute. Ce fut par ailleurs une aubaine pour Ian que son interlocuteur lui expliqué tant de chose. Cependant et cela malgré le respect qu'il avait envers Tobold il ne pu réprimer son rire plus de deux-trois minutes. Étant d'un naturel joyeux, le fait que la première personne avec qui il parlait réellement soit bavarde l'acheva. Pour éviter de perdre la face il s'empressa de dire en s'arretant de rire avec peine.

Je m'excuse monsieur mais voyez-vous, et je tiens à ne pas être vexant, le fait est que vous voire défendre votre point de vue aussi hardivement et avec tant de phrase m'a fait rire. Pas que je ne vous respecte pas mais cela fait deux ans comme vous le savez que je n'ai pas parler à une seule personne alors ... j'espère que vous me comprenait car j'aimerais bien ne pas passer pour un impoli. Bon maintenant que je me suis expliqué je peux répondre à vos question mais je vous préviens ça va être long de tout dire. Tout d'abord, la chasse, c'est par nécessité pour me nourrir, je ne suis pas un sanguinaire après tout. Cependant, c'est à cause d'un évènement tragique qui s'est produit dans ma vie que j'ai décidé de m'entrainer pour devoir ne dépendre de personne. Je le fais car c'était la seule erreur de mon père.

Sur cette phrase il prit la même expression que lorsqu'il s'était rappelé de sa mère lors de sa rencontre avec le voyageur. Il repris mais cette fois-ci avec un ton plus sombre et un nœud à la place de la gorge.

Dîtes le moi si vous souhaitez que je vous raconte brièvement ou ... dans les détails.

Avec tout cela il avait oublié les informations qu'il voulait obtenir de De Mangrove.

Ils avancent rapidement sur le chemin, Tobold parle en donnant plein d'information pouvant être contradictoire, mais le but de cela est d'étudier le jeune homme, de le bousculer et de ne pas lui laisser l'initiative. Il rit aux phrases, et il est de bonne composition,encore un peu timide.... mais il semble curieux de tout et ne demande qu'a vouloir avancer.

Mais pour notre homme, il faut toujours rester vigilant, et pendant qu'il parle il observe la campagne environnante. Il observe les oiseaux volant normalement dans le ciel, regarde les traces de pas sur le chemin, tout cela indique que la route est sur pour le moment et ils arriveront bientôt à l' auberge de la Lanterne Rouge. Mais cela est il prudent daller dans cette auberge avec plein de soldats Alayens en goguette dans la région? L'attitude du soldat Alayen rencontré précédemment inquiète De Mangroves, certain sont toujours prêt à en découdre, et ne vaudrait il pas mieux éviter l'Auberge ce soir? Rien empêcher d'aller jeter un coup d’œil..... Ce n'ai pas la peur d'affronter l'Alayen qui l'effraye, non, mais plutôt d’éviter tout combat inutile.

Monsieur Ian, la nuit va tombe dans deux heures, et nous serons bientôt en vu d'un auberge. Cela vous intéresse t' il de dormir une nuit au chaud, ils font une omelette au lard dont vous me direz des nouvelles."

Ingrédients par personne

8 oeufs
2 cuillerées à soupe de lait
100g de lard fumé
50 g de gruyère de Gloria
Poivre

Faites couper le lard en tranches très fines et faites-les revenir à la poêle à feu moyen. Coupez-les en 4 ou 5 morceaux chacune. Battez les œufs en omelette, ajoutez le gruyère râpé le lait, mais poivrez bien. Battez le mélange et ajoutez les morceaux de lard fumé.Faites fondre le beurre dans une poêle; lorsqu'il est bien chaud, versez-y l'omelette. Dès que les œufs commencent à prendre, baissez le feu. Laissez cuire et pliez l'omelette en deux sur un plat.

"Ils se peut que la soldatesque Alayenne fréquent aussi l’auberge, il faudra mieux l’éviter. En attendant si voulez me raconter votre histoire n’hésiter pas je l'écouterai d'une oreille attentive."

Cette personne était réellement sympa et Ian en était plutôt heureux. Il lui racontait beaucoup de chose qui pourrait l'aider à vivre seul et le disait en s'interposant à ses propres paroles. Ce dernier élément devait sûrement signifier qu'il améliorer encore à l'heure actuelle sa façon de vivre. Il vint un moment de silence que Ian ne voulait pas rompre pour la simple et bonne raison que Tobold semblait en pleine réflexion sur un sujet précis. Il allait lui poser une question lorsque De Mangrove reprit la parole. Décidément il avait le sens du timing. Juste avant que son interlocuteur parle pour ne pas lui couper la parole impoliment mais attendant suffisamment longtemps pour que ce dernier ai préparé sa phrase. Pour en revenir à la phrase de Tobold, il parlait d'une auberge qui serait magnifique et servait de la bonne nourriture. S'il avait pris tant de temps pour le dire c'est qu'il y avait un problème évident pour lui.

Il y eu encore un silence pendant quelque seconde avant que Tobold lui indique la raison de ce temps de réflexion : des alayens. Ian se rappeler bien celui qui aurait pu lui sauté dessus rien qu'en entendant le mot dragon, et cela il ne pouvait pas le supporter. Lui adorer ces créatures, pas au point de les considérer comme des divinité mais bon. Dormir dans cette auberge aller être difficile en théorie mais bon il ne voulait pas vexer De Mangrove qui lui proposait de regoûter au confort. Ces deux raison suffirent à le faire accepter.

Venons-en à son histoire. Tobold lui ayant demandé pendant sa prise de parole il allait lui donner une version plutôt brève histoire de ne pas paraître pour un narcissique qui rapporte toujours tout à lui.

Tout d'abord je serai heureux de vous accompagner dans cette auberge, tâchons juste d'être vigilant. En ce qui concerne mon histoire elle peut se résumer facilement mais je vais vous faire une version brève sur certains points. Je cache sous mes bandages la raison de mon exil. En effet un fou pensant que mes marques de naissances était signe de je ne sais quoi et à ordonner de m’exécuter. C'était de ma faute. Mon père m'ayant offert une arme je me sentais tout puissant alors que je ne savais pas l'utiliser. Et puis on m'a vu on m'a mit à l'écart pour que personne ne me vois. Ma mère fut tuer lorsqu'elle ma secouru et mon père en tuant se fou. j'avais treize ans à peu près à l'époque et la je dois en avoir 15 ou 16 je ne sais plus. Après mon exil j'ai rencontrer quelqu'un qui m'a dit de ne pas me venger. Il se nomme Isaac mais je ne sais pas s'il m'attend là-bas comme prévu. J'ai fait d'autre rencontre pendant que j'apprenais seul à survivre mais bon je ne vais pas m'étaler.

C'est à peu près tout merci de m'avoir écouter

Il l'avait dit très rapidement pour passer le seul moment où il aurait pu pleurer. Le souvenir était douloureux mais en parler était bien. En fait secrètement il avait eu des pensées négatives pensant que son père, ne voulant plus travailler pour le noble l'avait mis en danger.

"Isaac vous dites? J'ai rencontrer un certain Isaac... Maquette ou Mazette, un nom comme, cela je crois, un artiste. Il vous aurait donné un conseille? Si c'est le même, c'est lui qui aurait besoin de conseille et surtout surmonté ses angoisses. Vous êtes seule et sans attaches, si j'ai bien compris, profiter en pour vous rendre méconnaissable et vous vous faire une nouvelle vie. Mais de quelque vengeance s'agit il si votre père à tuer le fou? Et de quel arme s'agit il? et de quel marques de naissances s'agit il? Ne me répondez pas cela ne me regarde pas, je suis un épouvantable curieux."
Tobold a aussi une marque faite à sa naissance, une marque faisant de lui un esclave, marque faite au fer rouge. Il n'ai pas question qu’il la montre à qui que ce soit, tant que L'Empire n'abroge cette infamie. Quarante ans qu'il est un paria.

Ils approchent de l'auberge, qui présent sur sa façade, une lanterne rouge. C'est un ensemble solitaire sur la route, comprenant le bâtiment principale et deux annexes accolé en U, une écurie et un commun, fermer par une muraille percé d'une porte. Cela se représente de loin comme une petite forteresse. D’où ils sont Ian et Tobold observent prudemment l'auberge. Ils n'y a personne autour, pas de trace d'activité, et l'écurie ne déborde pas de bêtes. Le soleil va bientôt tirer sa révérence.
"Nous pouvons y aller Monsieur Ian, les soldats Alaryens ne semblent pas dans le secteur. J'ai toujours peur que des soldats en permission emmène la pagaille."
Ils avancent vers la porte fermé, et Tobold fait teinter la cloche. Un œilleton placé sur la porte n’entrouvre, puis se referme. On entend un bruit métallique. Puis la porte s’entrouvre. Tobold puis Ian se faufilent par l'ouverture, qu'on referme juste après leurs passages. Les deux hommes traversent la cour, puis rentre dans la grande entrée de l'auberge.
"Bonjour Tobold."
"Tient Tobold avec un nouveau."
"Tobold déjà....."
"Bonjour Mademoiselle Princilietta, Bonjour Mademoiselle Rosene, Bonjour Mademoiselle Elievet...."dit Tobold

Il l'avait également rencontrer alors. Ian évita de rire lorsque que Tobold se trompa dans le nom du pauvre Isaac. Ce n'était pas grave après tout au moins il se rappeler avec quelle grandeur il pratiqué l'art et la poltronnerie, cependant, même un idiot peut donner un conseil à quelqu'un de plus bête encore. Dire que la cause de tout ses problèmes se trouvait juste sous ses bandage aux bras. Sincèrement Ian ne put décemment pas se retenir de sourire lorsque De Mangrove le harcela de question. Il fit tout cependant pour que cela ne soit pas visible et au vu du ton de son interlocuteur qui ne changea nullement il avait réussi.

En approchant de l'auberge Ian regarda le regard de Tobold. Il n'avait rien d'inquiet mais par contre il scrutait l'horizon tel l'homme prudent que Ian avait comprit qu'il était. Le couche de soleil était magnifique. Deux ans qu'il était partit et pas une seul fois il ne l'avait regardé. Tous les élément ici étant nouveau pour lui il attarda son regard sur tout tel l'enfant qu'il aurait aimé être. Une lanterne rouge suivant parfaitement avec le décor nous accueillait avant que l'on ne pénètre dans une cour qui nous amené tranquillement vers l'entrée. Ian en oublierait presque tous les problème qui c'était posé lors du choix entre de l'auberge et la belle étoile. Voila qu'entrer trois personne arrive pour saluer Tobold et accessoirement sa personne. À ce moment précis, Ian aurait souhaité être invisible mais bon c'est avec assurance qu'il lança un :

Bonjour, je me nomme Ian et j'aimerais dormir ici pour la nuit.

Tel un automate sans personnalité Ian répéta mot pour mot la phrase que lui avait apprise sa mère lorsque cette dernière luis avait enseigné la politesse. Du haut de ses 16 ans il n'avait jamais vécu cette situation et ne savait pas comment réagir. C'est donc sans personnalité qu'il avait répondu. Il resta derrière Tobold pour qu'il arrange la chambre et attendra s'il veut discuter avec ces personnes qui semble le connaître. Cependant il n'y avait aucune honte sur son visage ... juste de l'impatience.

Le lendemain matin Tobold prend un léger petit en cas avant de partir : pâté, saucisson, jambon, omelette aux lards de six œufs, vin rouge, rillettes, avec un pain de deux livres et du beurre. Il attaque le pâté en croûte quand il voit le jeune homme descendre l’escalier. Venez "Monsieur Ian, vous avez bien dormis ? Manger nous ferrons une grande traversée dans la lande. Cela nous ferra gagner une demis journée, au lieu de longer la route le long de la Whylorel. Cela grimpe un peu, mais la vue est belle." Tobold commence à entamer le fromage blanc aux herbes, quand il remarque que le jeune homme chipote la nourriture. Manger tant que vous le pouvez, ce soir nous serrons dans un secteur désert. " Puis notre homme fait un brin de cosette avec le salami…….

Après avoir payer les chambres et les repas, les deux hommes partent d’un bon pas en direction du sud-est et des collines. La montée est facile et régulière. Vers treize heures ils suivent la Brayette, un court d’eau qui se trouve au fond canyon, aux parois très rapprochées. Ils sont protégé des ardeurs du soleil par les grands arbres qui longent le gouffre. Le ciel est parcourru que de quelques nuages. Un temps agréable pour voyager.

"Il y a un pont de pierre, plus loin,...." dit De mangroves "un pont solide comme on en fait plus.Un pond de pierre solide comme un roc..."

En arrivant au pont, il y a un léger problème le pont n’existe plus, à la place, un gouffre de cinq mètres à cet endroit.

"Bon nous allons devoir continuer jusqu'à la Wylorel, monsieur, Ian. Je n'ai pas envie de sauter cette distance il y a trop de risque. Si il y avait des ennemies derrières nous je ne dis pas, mais là......Vous venez Monsieur Ian?"

Le matin fut une grande surprise pour Ian. Après tant de temps passer à survivre en mangeant à peine, la table devant lui représentait l'idée qu'il se faisait de l'opulence. Il n'avait que très peu dormit du fait du confort inhabituelle de son lit. Il avait l'habitude de dormir à même le sol sur un coin d'herbe choisi selon certains critère. Pour revenir à la nourriture Ian n'osa même pas l'apporter à sa bouche et cela Tobold le remarqua sans peine. Ce dernier lui fit comprendre qu'il pouvait manger. Cela ravit Ian mais du fait des habitudes il ne mangea que très peu avant de se sentir rassasié. Il aller partir pour dormir à la belle étoile? Cette idée plut beaucoup à Ian qui était écœuré à vie du "confort" de cet endroit.

En bon ami qu'il était et surtout car il savait que Ian était sans le sou De Mangrove a payé la note. La route était agréable et Ian suivait le guide le long d'une rivière étincelante de bonheur... bonheur qui n'atteint Ian qu'en apparence comme à son habitude. Tobold commença à parler d'un pont en pierre non loin qui fait parti de ceux qui ne peuvent être détruit par les éléments.

Lorsque Tobold se retourna il devait voire une goutte de sueur sur le front de Ian signe qu'il combattait le rire l’empêchant de sortir en le limitant à un petit sourire. Il ne pouvait décemment pas faire mieux. Son guide aurait-il oublié que le temps est une chose qui détruit tout à petit feu?

C'était à lui de décider la route à emprunter maintenant? Il allait suivre le guide maintenant. Il aurait quand même apprécier de voir cette belle vu dont cette personne parler.

D'accord je vous suis. C'est dommage de ne pas voir l'endroit dont vous parliez. À moins que l'on ai dépassé l'endroit en question ... dans ce cas je m'excuse.

Il était honteux malgré le sourire qu'il arborait. S'il avait loupé l'endroit en question il allait passer pour quelqu'un qui n'avait rien à faire des paroles des autres. Cela serait un grossière erreur et Ian espérait réellement qu'il ne l'ai pas faite.

La journée est superbe et promet de se maintenir, il a quelques nuages. Ils ont atteint une certaine altitude et au loin ils peuvent apercevoir le grand fleuve tel un grand cordon vert coupant en deux Armanda. D'ou il est Tobold vois bien que cette région est désertique et très peu peuplé. On peut distinguer quelques taches vertes disséminé dans le brun de la lande. Le vert des champs qui ont étés arrosés de la main de l'homme. Dommage de redescendre pour devoir passer la Brayette à gué. La problème c'est qe ce passage ce trouve à vingt kilomètres plus bas......Tu parles d'un raccourci.

D'accord je vous suis. C'est dommage de ne pas voir l'endroit dont vous parliez. À moins que l'on ai dépassé l'endroit en question ... dans ce cas je m'excuse

Tobold est étonné de la réponse de Monsieur Ian. Il voudrait voir le paysage ? Il vient a notre homme deux ou trois moyens de franchir le gouffre, mais comme tout cela prend un peut de temps, et qu'il y a toujours un risque, il ne préfère ne pas trop le prendre... Et, et si il lui faisait passer cette épreuve. Voir comment le jeune homme touver et réaliser un moyen de franchir le gouffre.Comme récompense, il pourra voir le paysage en haut sur le col. De Mangroves se redresse et observe la région au loin vers la Wylorel. Il prend un air inquiet et dit d'un ton théâtral :
"Aïe! Monsieur Ian, je distingue de la poussière loin devant. Une troupe, vient vers nous. Ils sont du même coté du gouffre que nous, Ils devraient êtres Ici dans trois heures. Je préfère que nous les évitions, nous ne savons pas à qui nous avons affaire. Nous devrions essayer de passer de l’autre coté, que proposer vous comme idée?"

Des personnes arrivaient au loin? Était-ce la vérité? Quoi qu'il en soit, Ian ne se retourna pas pour vérifier. Après tout cela lui permettrait d'aller un peu plus loin sur le chemin. Cependant ... il avait toujours voulu éviter ce genre de situation et ne pouvait donc pas trop savoir ce qu'il fallait faire. Après un moment de réflexion, il arriva à plusieurs possibilité.

Lorsque j'étais seul, je prenais toujours la solution de facilité en descendant dans le gouffre jusqu'au moment où je pouvais agripper l'autre coté. Malheureusement cette solution de fonctionne que si vous n'être pas poursuivi car même si le gouffre est peu profond, la précipitation vous ferra faire une erreur qui peut vous blesser plus ou moins gravement. Dans la situation actuel et puisque vous venez de me dire que l'on avait le temps de réfléchir nous allons nous y atteler. Interdit de sauter cette distance également ... en tout cas pour le moment. Cette possibilité ne doit être envisagé qu'au dernier moment. Si j'étais patient, je pense que j'aurais proposé de les attendre en se cachant à un endroit du gouffre le plus profond possible et qui nous cacherait. Voyant que le pont est détruit, ils auraient alors continué leur chemin sans prendre garde à nous et nous aurions pu grimper à nouveau de l'autre coté sans se précipité. La dernière solution est la moins drôle ... il suffirait que nous trouvions des branchages solides pour remplacer en quelque sorte le morceau manquant. Je n'ai pas l'habitude de ce genre de situation alors si vous avez une meilleur idée, et ça doit être le cas, je pense que vous devriez la dire.

Son monologue avait duré à peu prêt dix minutes et Ian qui avait des doutes sur la véracité de l’événement préféra sourire honteusement à Tobold en pensant qu'il avait oublié la solution la plus évidente aux yeux de ce dernier. Toutes ses solutions au problème était trop simple à son goût peut-être. Si c'était un jeu cela n'était pas drôle.

Mais soudain Tobold est inquiet, car il y a maintenant, effectivement de la poussière, une troupe monte vers eux et cela de façons rapides. Des cavaliers à la vue du nuage blanc qui se déplace rapidement. Monsieur Ian aussi l'a remarqué, ils seront là, dans vingt minutes. Notre homme retire de sa gibecière le boute de cinq mètres et le boute de trois mètre, il sort aussi son crochet. A l'aide de nœuds de chaise, il relie les deux boutes et aussi le crochet. Avec les nœuds il a une corde de sept mètres, cela devrait suffire. Notre homme se rapproche du gouffre et lance la corde prêt d'un tronc d'arbre et arrive à agripper une racine. Avec sa main libre il tend sa paume vers le haut en tendant sa main vers le crochet. L'objet se soulève et se déplace autour du tronc. Par Télékinésie De Mangrove arrive à crocheter la corde en enserrant le tronc d’arbre, il tend la corde, c'est solide. Il lui reste un mètre de boute pour entourer un tronc de ce coté si du gouffre. Ce qu'il réalise rapidement. Il fait fait signe à Monsieur Ian de passer. Comme l'ensemble est solide, le jeune homme n'a aucun mal à franchir le gouffre. C'est autour de de Tobold de franchir le gouffre. Arrivé de l'autre coté, il défais le nœud de chaise du crochet puis arrive comme la corde est lâche maintenant à défaire par Télékinésie le nœud de chaise qui est de l'autre coté. Il n'a plus qu'a ramener l'ensemble de la corde dans ses mains. Les deux hommes vont ce cacher dans des fourrées. L’opération a prit dix minutes. Puis soudain Ils voient la troupe déboucher à leur vue. Ils éclatent de rire tous les deux à la vue du troupeau de mouton.

"Le principale Monsieur Ian est que nous ayant franchit sans problème le gouffre. Le col est maintenant plus très loin"

Bon tout compte fait il y avait vraiment des personnes qui arrivaient vers eux. Ian avait l'air bête et aurait pu s’énerver contre Tobold, si les circonstances l'avaient permis, mais préféra ne rien dire lorsqu'il vu le pouvoir de télékinésie de ce dernier à l'action. Voilà un sort qui lui aurait été utile durant sa vie. Il regarda avec quel précision Son guide fabriqua un pont de fortune pour qu'ils puissent passer. De l'autre côté, et bien cacher du regard des arrivants, il partit dans un fou rire duquel il ne put sortir qu'après quelques minutes. C'était du au visage que ces personnes avaient arboré en voyant le gouffre qu'il c'était mis à rire. Puis lorsque De Mangrove lui dit qu'il fallait partir il se leva et continua à suivre celui qui venait de leur faire sortir de ce mauvais pas.

Après quelques pas, Ian ne put contenir sa curiosité d'avantage et demanda simplement quelque-chose en promettant une compensassions.

Au fait ... vous pourriez me dire comment vous avez appris ce sort? J'aimerais beaucoup si possible l'apprendre. Vous n'êtes pas obliger de me le dire mais je souhaitais juste relancer la discussion. Vous pouvez aussi me poser des questions vous savez...

Même si Ian appréciait le silence et le calme, il voulait en savoir plus et pouvoir parler avec une personne. C'était la première fois depuis longtemps après tout. Ian attendait la réponse de Tobold tout en marchant. Il espérait que cette question ne mettrait pas dans l"embarras son guide. Ayant des doutes sur ce sujet, il préféra continuer.

Bien sûr si cela vous gène de me le dire pour une quelconque histoire ne dites rien ... je préfère encore ne pas savoir plutôt que vous voir dans l'embarras.

Avec cette phrase, Ian assurait ses arrière en ne prenant aucun risque. Il ne voulait pas que sa seule curiosité ruine le voyage. Sur ces mots il ne pouvait qu'attendre en pariant sur ce qui arrivera en premier. La réponse de De Mangrove ou le paysage tant attendu.

Tobold montre au jeune homme le col. "Nous y serons dans deux heures Monsieur Ian, nous y resterons un peu, avant de redescendre de l'autre coté, et il sera temps de s'installer pour passer la nuit dans un endroit agréable."
C'est le moment ou le jeune homme lui pose une question sur le sort qu'il a utilisé. "Monsieur Ian,je l'ai appris dans les Mangroves, c'est mon vieux Maitre Katfaïel qui me l'a enseigner. Mais je n'ai qu'un faible pouvoir magique. Il m'a évalué puis il m'a entrainé. Il n'y a pas grand chose d'autre à dire, pratiquement tous le monde sur Armada a des pouvoir magique." Ils se retournent de temps en temps pour admirer la vue. Tobold se met à parler de sa vie dans les Mangroves, le travaille quotidien pour se nourrir, et toutes les améliorations qu'ils ont apporté pour améliorer leurs conditions de vie, la classe en dure, les latrines, la cuisine, le château d'eau, le pigeonnier, et le moulin à marée. Ils arrivent au col, et là ils peuvent admirer la vue sur la Wylorel. Ils prennent leur temps, puis finissent par descendre l'autre versant. Ils travers un bosquet traversé part un court d'eau.
"Nous allons pouvoir nous arrêter là Monsieur Ian et dresser le camps je m'occupe du feu, vous allez allé chercher de l'eau."
De Mangroves choisit un endroit à l’abri des regards et près de l'eau. Il cherche des galets et en fait un cercle, il dispose du bois sec, puis fait démarrer le feu à l'aide de son briquet amadou. Il fait attention à ne pas trop faire de fumée. Puis il sort de sa gibecière le saucisson remprunté à l'auberge de la lanterne rouge. Les deux hommes s'installent prêt du feux, alors que la nuit tombe et que les étoiles s'allument dans le ciel. Ils voient même l'amas de l'Orange ou amas de Nakor, un groupes d’étoiles qui indique l'ouest à cette heure si.
"Et vous monsieur Ian avez vous des pouvoirs?"

Le paysage était magnifique. Ian avait pourtant voyager seul pendant un bon moment. Il n'avait cependant jamais pris le temps d'admirer les paysages où il allait. Ici il ne pouvait que rester silencieux et profiter de la vue. Il ne voulait pas briser ce silence magnifique qui n'était perturbé que par le vent que la soirée apportait. Une fois qu'il avait admiré suffisamment, Tobold, dans son sens du timing, commença à lui expliquer sa vie avec son maître. Il avait eu de la chance de pouvoir compter sur quelqu'un qui lui a appris comment vivre toujours mieux. Au bout d'un moment, ils arrivèrent à une petite clairière où ils dormiraient pour la nuit. Il allait retrouver le seul endroit où il pouvait dormir désormais : le sol mou d'une clairière lorsque l'herbe est mi-haute. Lorsqu'il était partit chercher de l'eau sur demande de Tobold, il s'était arrêter pour admirer le paysage à nouveau et lorsqu'il était repartit, il espérait ne pas être rester trop longtemps. La réaction de De Mangrove confirmait qu'il n'était pas trop long ou alors qu'il était excusé. Tobold lui posa alors une question à laquelle Ian n'avait pas besoin de réfléchir pour répondre.

Je n'ai pas eu la chance d'apprendre le moindre sort... je n'avais pas l'age lorsque je suis partit pour vivre seul. Mes parents, s'ils en avaient l'intention, n'ont pas eu le temps de m'inculquer comment utiliser la magie pour aider les autres. J'ai juste une bonne connaissance du terrain depuis peu de temps et même si cela ne fait qu'une fois que je passe par un chemin je m'en rappellerai. Mai ce n'est pas un pouvoir.

Seul ces mots suffirait. Ian n'avait pas besoin d'en dire plus car il en avait déjà dit trop ... enfin peut-être que le sujet avait l'air vague après tout il n'avait jamais essayé et n'en avait pas le temps. Si Tobold réfléchissait un peu alors, il comprendrait facilement où il voulait en venir.

"Vous ne savez pas si vous avez la magie? Je suis d'un faible niveau et je ne peux pas vous aider, Monsieur Ian. je suis dans l'incapacité de faire quelque choses pour vous ou de vous envoyer voir quelqu'un qui pourrais vous aider." Tobold sort de sa gibecière un flacon de côte du Wylorel, un vin rouge qui a eu la bonne idée d'y venir presque tout seule. "Il est temps de manger Monsieur Ian. Après je grimperai à cette arbre pour voir si on voit des feux ou de la fumée..... Puis vous monterez la garde. La nuit devrai être belle, il y a peu de nuage. Vous me réveillerez quand le chariot disparaitra sur l’horizon, cela sera une heure du matin. Nous allons pouvoir laisser le feu, il dégage peu de fumée. On dormira au chaud." Ils mangent le saucisson et un fromage que notre homme redécouvre en dessous de sa couverture avec un pain, arrivé là à l'insu de son plein grès!.
Le repas fini, De Mangroves grimpe en haut d'un arbre. Il y a bien quelques feux loin dans la vallée, mais ils ne sont pas proche. Au loin à l'ouest il remarque le halo lumineux des lumières d'Aldaria. Beaucoup plus loin au Nord il distingue à peine celui de Gloria. Il descend avec précaution.

" C'est à vous de monter la garde Monsieur Ian, n’hésitez pas à me réveiller si un problème se pose. Si vous avez un doute. n'hésitez pas! De la haut ont distingue les lumières d'Aldaria, tous semble calme et la paix avec les Alayens semble se maintenir. J'ai peut être peur de m’inquiéter. De la paranoïa vous allez dire, mais c'est cela que j'ai connue toute ma vie, et avec raison le plus souvent. Dans deux jours nous serons dans cette ville. Vous avez un but Monsieur Ian? un endroit ou aller? une personne à voir? Si je peux vous aider de mes faibles moyen demandez."

C'était tout de même bizarre que les odeur sortants du panier de Tobold étaient les même que celles de l'auberge. Malgré tout, il ni fit pas plus attention. Au moins cela leur permettra de manger ce soir alors vu que cela était le principal il ne voulait pas en savoir plus à ce sujet. La nuit s'annonçait belle et sans nuage. Les étoiles commençaient à briller dans le ciel qui était d'un bleu sombre. Malgré ses pensées, Ian était tout de même géné de manger la nourriture d'autrui mais bon ... la faim l'avait emporté alors il mangea sans retenu après, tout de même quelques hésitation. Il n'avait pas voulu dormir lorsque De Mangrove était monté dans l'arbre. En effet il préférait observer le ciel et sa beauté. Il n’arrêtait pas de penser à tous ces beaux paysages sur lesquels il ne s'était pas attardé et avait quelques regret. Lorsque Tobold descendit de l'arbre et annonça que s'était à son tour il était toujours dans cet état contemplatif. Ces mots choquèrent légèrement Ian lorsqu'il parla de paranoïa.

Vous savez, et je vous répondrez juste après ces mots, vous avez le droit d'avoir peur quand vous avez la certitude que cela est un risque réel et quand vous me parler d'une paix avec les alayen, je ne peux que penser que vous avez la conviction que cela ne durera pas. Bon, je dois vous répondre désormais. J'ai bien un but et il est simple ... à dire en tout cas. Je souhaite depuis toujours devenir ami avec un dragon. C'est juste que pour moi il représente tant. Ils me rappellent les histoire que .. ma mère me racontait enfant. Si un jour cela arrivait je serai heureux. À part ce rêve je n'ai nul part où aller et personne à revoir. Je n'ai même pas le luxe d'avoir une famille. Dire que tout ça est du aux marques que j'ai aux bras. Un fou a voulu me tuer pour ça vous vous rendez compte?

Si Tobold réfléchissait un peu il comprendrait alors que la haine de Ian envers les noble vient de là. Après cette discussion qui le soulagé d'un poids il fit signe qu'il prenait son tour et grimpa à l'arbre sans trop attendre la réponse de son guide.

Ian avait l'air bête. N'ayant jamais monté la garde dans sa vie, il ne savait pas comment s'y prendre alors il n'avait pas pris la peine de réfléchir et avait copié les gestes de Tobold. En descendant rapidement du tronc il avait un regard honteux. Pour se rattraper, il écouta attentivement les paroles de Tobold. Il allait lui répondre lorsqu'il lui indiqua l'étoile filante. Ian voulut faire le veux qui lui tenu le plus à cœur, le prononça dans sa tête avant de se tourner de nouveau vers son interlocuteur pour l'écouter. Lorsqu'il eu finit, Ian en avait appris plus et s'attela à trouver une réponse décente à De Mangrove. Il commença par ce qu'il lui avait posé problème il y a deux ans en enlevant les bandages se situant aux avant-bras. De simple marques de naissances se croisaient. La seule particularité furent qu'elles était noires mais rien de plus.

Voici la raison de ma paranoïa. Elles m'ont valu un aller-simple pour la tristesse mais bon ... on s’habitue à tout. Bon pour en revenir à votre question sur les Alayens, je n'ai qu'à revenir sur mes malheurs. N'importe qui peut devenir votre ami ou votre ennemi. Il n'y a jamais de camp déjà établi même si chacun préférera défendre ceux avec qui il a des ressemblance. Le meilleur serait que chacun arrive à trouver de bon côté à vivre avec tel ou tel personne. Vous devez quand même savoir que cela n'existera jamais. Quand à savoir si cet Alayen en particulier se serrait habitué à la magie ... je ne peux pas vous répondre. J'ai pu m'en apercevoir hier de leur différence de tempérament donc ne vous embêtez pas à me l'expliquer. Après ... chacun eut se faire une appréciation différente. Moi par exemple, je ne pense pas que je serait d'accord de devoir tuer un dragon donc je ne les apprécie pas tellement. Vous pouvez vous faire une opinion différente. Je sais que je n'est pas réellement répondu à votre question mais car c'est un problème à prendre pour chaque Alayen et non pour l'ensemble.

Maintenant qu'il avait répondu aux questions, il pouvait s’intéresser au reste.

Sinon je serait ravi de rencontrer cette dragonne. Ce pourrait être amusant de lui parler. Et pour les Elfes, je pense qu'il faudra aussi que j'aille les voir.

Il s’arrêta là pour ne pas trop en ajouter.

La conversation s’arrête là, pour le moment. Il s’endort. Monsieur Ian le réveille pour son tour de garde. Le temps a changé, le ciel est couvert de nuage et il fait plus froid, un vent d'Est. Pendant que le jeune homme se repose Tobold part fait une ronde autour de leur camp. Pas de traces suspecte, pas de bruits étranges, pas d'odeurs indésirable. Tout est tranquille. Il revient dans leur camp ranime un peut le feux. De Mangroves se remet à coté de la chaleur, en ne dormant que d'un œil. Il repense à ce que dit Monsieur Ian, serai'il capable de tuer un dragon? Étrange question, si il est mauvais oui bien sur, serait capable de se battre avec un dragon et survivre la réponse est bien sur non! Notre homme voit tous doucement la brume monter. Il va y avoir un brouillard à couper au couteau. Il aime bien le brouillard, car on peut se déplacer dedans sans être observé. Il suffit d'avancer en écoutant tous les bruits, et en les analysants. le brouillard est un allier de Tobold.
Il est l'heur de se lever, la pleine a disparue et fait place à un grand tapie blanc cotonneux. Il ranime le feux et met un peu d'eau chaude à chauffer dans sa casserole, pour ses ablutions.
Cela fait il réveille le jeune homme, puis range ses affaires. Le jour se léve.

"Nous partons quand vous êtes prêt Monsieur Ian, il y a du brouillard aujourd'hui. Nous ne pourrons parler, les sons portent loin et l'on risque de nous entendre et de nous surprendre, mais le contraire est vrai, alors soyons vigilent. Dans quelques heures nous aurons rejoint la grande route qui mène à Alderia."

Pendant que le jeune homme se prépare Tobold remplit l'une de ses deux gourdes et étouffe le feux. Bientot les deux hommes partent d'un pas rapide mais silencieux dans la ouate. Souvent Tobold observe les traces sur la route. Et soudain Il reste accroupie et fait signe à Ian de s'approcher.

"Monsieur Ian, Il y a cinq hommes devant nous, qui sont passés il y a à peine une demi heure....."

Son tour de garde n'avait rien d'une joie au début mais, cependant, en regardant le ciel, il pouvait imaginer les constellation. Pouvant enfin profiter de la vue, il ne fut perturbé que par quelques nuages. Lorsque le moment fut venu, il réveilla Tobold pour son tour. Il alla se coucher et, à son réveil, il fut accueilli par un brouillard épais dans lequel voir à plus de 2-3 mètres était chose impossible. Ian connaissait ce brouillard pour l'avoir empêché de chasser un jour. Tobold lui fit comprendre qu'il ne pourront pas parle lorsqu'il marcheront sur le chemin. Il fallait éviter d'être surpris par des personnes malveillante. Le préparatif était simple, Ian attacha ce qui lui servait à tenir son épée contre son coté et attendit que De Mangrove lui fit signe de partir. Il commencèrent à marcher tout en étant silencieux. Il avait compris qu'il fallait écouter sans se faire entendre et il porta son attention sur tous les bruits des environs. Tout à coup Tobold lui fit signe de s'arrêter et lui fit voir les traces de pas. Dans son ton le plus calme, l'homme lui expliqua alors que cela devait être un groupe de cinq qui ne devait pas être loin compte tenu de l'estimation de Da Mangrove. Ian tenta alors de lui répondre dans le ton le plus calme qu'il possédait.

Je suppose qu'il va falloir redoubler d'attention. Je ne souhaite pas tellement devoir me battre maintenant. Tâchons de les éviter.

Ian attendit que Tobold lui dise de le suivre en espérant qu'il n'avait pas parler trop fort ou en tout cas que personne ne l'ai entendu. Se battre contre un groupe de cinq n'était pas une option envisageable et l'avantage que ce groupe aurait sur eux ne permettrait pas d'avoir de grande chance. S'il arrivait à les surprendre et à utiliser le brouillard à bon escient alors là ils auraient une chance mais en combat direct... . Il attendit donc que Tobold lui dise ce qu'il faut faire en silence, écoutant le moindre petit bruit autour d'eux.

Ils avancent sur la route noyée dans la ouate. Les bruits sont déformés. Ils ne voient pas à trois mètres, quand ils passent devant un arbre, il prend des forment fantastiques. Les deux hommes avancent prudemment et sans bruit. En atteignant la grande route, le brouillard s’épaissit encore. Il sont proche du fleuve.
Ils prennent la direction d'Alderia. Ils doivent faire attention de rester sur la route pour ne pas se perdre, la route n'est pas droite, la Wylorel faisant des méandres. Tobold avance suivit de très près par Ian. De Mangroves voit une forme sur la route, et cette forme devient en se rapprochant, un corps allongé. Il s’accroupit près du cou. Il cherche la carotide mais ses doigts rencontre un liquide gluant, il les ramènent prêt de ses yeux, le liquide n'est autre que du sang, il est mort. Il retourne le corps, il est plutôt bien habillé comme un marchand. Ça bourse a été coupée, le corps est chaud, le crime a eu lieu il y a quelques minutes à peine. Le brouillard masque les bruits.Tobold se lève en sortant sa dague en obsidienne. Les assassins peuvent être n'importe ou, devant, derrière. Ce cacher ne servirait à rien. Le mieux est d'avancer!
Il se retourne vers le jeune homme qui ne dis pas un mots, notre homme lui fait signe de se taire et de le suivre.

Tobold repart vers Alderia, prudemment. Au bout de quelque instant, il entends ce qui lui semble à une conversation. Il se retourne pour l'indiquer Monsieur Ian, mais personne le suit. Ou peut-il être ? Tant pis, partir à sa recherche ne servirait à rien.
Tobold se rapproche des voix, ou plutôt une voix menaçante

"Ou a tu caché tes pièces d'or, je te coupe la main si tu me le dis pas....."

Doucement notre homme se rapproche il se place de façon à se retrouver derrière le détrousseur. Puis se déplaçant silencieusement en avant il voie le spectacle fantomatique d'un homme maitrisant un autre homme à terre, un genoux sur le ventre, sa dague commençant à couper la poignée du marchand, de l'autre main il l’empêchant de hurler.

"Ma patience a des limites, sale bourgeois...."

Tobold se place derrière l'homme, il lève le genoux et tombe sur le dos du criminel, sa main gauche se place sur la bouche du criminel pendant que sa main gauche d'un cou sec, il lui laboure le cou. La mort est immédiat et notre homme part en arrière, et jette le corps.

Le marchand est surpris, et regarde Tobold tétanisé.

"Chut,....Il y a encore du danger....."

Ian pouvait voir les milles précautions que Tobold prenait sur le chemin. Ian suivait rapidement mais silencieusement son guide. Lorsqu'ils virent le corps étendu, la seule choses à laquelle Ian pensait, et qu'il devait en avoir encore d'autre et qu'il fallait être encore plus prudent. Tobold semblait méfiant lorsqu'il entendit du bruit, préférant répéter son ordre à Ian pour ne pas prendre le moindre risque. Ian ne fit que suivre ses ordres sans broncher mais des voix lui firent détourner le regard suffisamment longtemps pour perdre de vue De Mangrove et également la route à suivre. Il tenta alors de continuer à marcher dans la direction qui semblait être la bonne pour entendre des voix. Ce la semblait une discussion sur un butin ou alors des marchands. Ian ne pouvant distinguer précisément les paroles commença à s'approcher tout en saisissant son épée. Il ne la sortit pas pour éviter que le bruit ne soit entendu par d'autre. La discussion semblait de plus en plus clair. Cela signifiait qu'il s'approchait bel et bien. Il ne comptait pas voir une autre victime et s'attendit à dégainer son arme à tout moment. Il entendit des bruits de pas rapides alors qu'une fille passa juste à côté de lui. Elle était poursuivit de prés par une autre personne que Ian fit trébucher plus par réflexe que par intention. L'homme lui vociféra des injure alors qu'il se relevait. Il était tellement énervé que Ian ne pouvait pas comprendre ses paroles. Les deux se faisaient face désormais. Ian ne pouvait dire si la fille était trop loin pour être entendu ou s'il elle avait arrêter de courir. Pour le moment, le problème venait de cette personne qui commençait à montrer sa dague pour la planter dans le corps de Ian. Ian recula en arrière pour être hors de portée de l'homme en espérant que pour Tobold tout aller pour le mieux. Il dégaina alors son épée dans l'intention de simplement trancher le poignet de l'homme pour éviter de le tuer tout en le rendant moins dangereux. Ian n'aimai se sentir obliger de le tuer mais bon... s'il continuait encore après il le ferait.

Tobold aide l’homme à se relever, puis il dit au marchand, en chuchotant….

"Je m’appelle Tobold, nous somme deux ,avec Monsieur Ian, Nous avons trouvé l’un des votre, il porte une tunique brune, mort un peu plus loin, Vous êtes combien ?"

L’homme est méfiant, mais finit par dire en voyant le cadavre du brigand à ces pied,... "Nous sommes sept, Ils viennent de nous attaquer et ont déjà éventrer mon beau frère Joygeurg qui ne voulait pas descendre de la carriole, notre garde du corps Pharsales est intervenus, il y a eu confusion ..Nous en avons profité pour nous fondre dans le brouillard mais j’ais été poursuivis par celui là."

"Savez-vous combien ils sont ?"

"Quatre au moins, Il y a celui que vous venez de neutraliser, celui qui a poursuivit Niceëas ma nièce, celui qui se bat avec Pharsales, et celui qui à poinçonné Joygeurg. Il y avait un quatrième qui à parler, on ne la pas vue. Avec ce brouillard il pourrait y avoir l'armée Alayenne devant nous, qu'on ne le serait pas."

"Nous allons essayez de retourner à votre chariot, puisque que c'est le centre de l'action, ne me quitté pas, on se perse facilement."

Ils avancent toujours sur la route et finissent par entre apersevoir la cariolle dans ce satané brouillard. Il voit un homme. mais le marchand parle avant qu'il ne se passe quelque chose, "C'est toi Pharsales?"

"C'est vous Monsieur?"

Il s'agit bien du garde du corps, un géant, Tobold comprend pourquoi il la reconnue...et le Marchand résume la situation. Le garde du corp raconte qu'il a légèrement cassé le cou à un détrousseur. Tobold explique qu'il pense qu'ils sont cinq à cause des traces fraîches.

"Le mieux est de tenir cette position,...." dit De Mangroves toujours à voix basse. "En espérant que vos amis et Monsieur Ian soient toujours vivants.........

Lorsque le combat débuta, la portée de son épée le mis hors de celle de la dague de son agresseur. Par pur hasard en voulant frapper l'homme, il lui coupa un tendon au niveau du poignet. Malgré tout cela était dû principalement au fait que cette personne semblait être habituer à tuer des être sans défense. Ian le remarquant lui enfonça son épée dans l'abdomen le forçant à se plier puis il trancha au niveau de la nuque pour l'achever. C'était bizarre à quel point il commençait à comprendre comme le combat à l'épée était proche de la chasse avec cette même arme. Après avoir nettoyé son arme il la rangea avec précaution dans son fourreau. Il se tourna pour voir derrière lui le regard d'un fille terrifiée. Ian eu vite fait de lui demander de ne pas crier. Certes cela attirerait Tobold mais aussi les autres ravisseurs s'il y en avait. Il commença alors à parler à voix basse après son recueil pour le souvenir de se truand. Il faisait cela car il n'aimait pas la souffrance même des être lui paraissant mauvais et donc il devait se donner bonne conscience pour dormir la nuit.

Vous rappelez-vous d'où vous venez? Je suis un peu perdu dans ce brouillard et ce serait mieux pour tout le monde. Si cela peut vous rassurez je ne suis pas un voleur.

La fille lui indiqua le chemin qu'elle pensait être le bon. Il suivirent donc ce chemin en allant droit devant eux et en espérant rencontrer des personnes. Ian regardait souvent par-dessus son épaule pour vérifier qu'elle le suivait bien. Au bout d'une minutes devant eux se formait des ombres qui semblait attendre quelque-chose. Il lui fit signe de ne pas avoir peur en s'approchant et surtout de ne pas crier. Avec un peu de chance ce serait son guide juste là mais avec ce brouillard, impossible de le dire.

Les trois hommes étaient autour de la carriole, ils parlaient peut, leurs armes à la main. Dans les mangroves notre homme serait partie au combat pour surprendre des adversaires ou mieux, faire en sorte qu'ils combattent entre eux dans la confusion des nappes de brouillards. Dans les mangroves ils avaient un truc, ils émettaient un petit grincement avec les dents et quand ils percevaient ce grincement venant de la nappe, ils émettaient entre un et quatre grincements, l'autre personne dans le brouillard devait émettre le complément à cinq grincements.Il y avait alors de forte chance que ce soit un copain! Mais là, le long de la Wylorel il n'était pas questions de faire cela. C'est à ce moment que Tobold remarque que le brouillard se fait moins dense, va t'il ce soulever? Pharsales les préviens qu'il se passe quelque chose.......Tobold se retourne et voit apparaitre deux formes.... Le brouillard semble devenir soudain épais...palpable. De Mangroves reprend aussitôt sa position de combat. Et scrute devant lui le brouillard....
"C'est Niceëas, ma pauvre Niceëas, ils ont tuer ton pauvre père.." hurle derrière lui Monsieur. Et soudain c'est le chaos, les formes bougent, dans le brouillard on ne sait plus qui est avec qui...Et devant lui un être se rue sur lui, ami? ennemie? Il sait déjà par la taille que ce n'est pas Monsieur Ian...Ne sachant trop quoi faire Tobold balaye l'aire de la gauche vers la droite, et l’être glisse et tombe par terre, face en avant.
De Mangroves cour, et contourne la forme qui se relevé, et il se jette sur le dos de l'homme. Il entend des cris de Monsieur, mais ne perçois pas vraiment ce qui se passe autour de lui. Il semble y avoir des bruits de lutte. Tobold arrive a immobiliser la forme en ayant passé ses bras sous ceux de son adversaire puis ayant rejoint ses mains sur la nuque de celui ci.
"Bouge pas mon grand, tant que l'on ne sait qui tu es....."

Alors que le groupe s’approchait de ces personnes, on entendit quelqu'un crier le nom de Niceëas. La jeune fille à coté de Ian tenta alors de courir vers eux quand soudain, derrière eux, deux personnes apparurent. Ils devaient les suivre depuis un petit moment déjà et, alors que l'un attrapait Ian et la fille, l'autre se rua en avant. Juste avant que Ian commença à lutter, il entendit un bruit de chute et des paroles inaudible. Avec un coup de coude bien placé, Ian se dégagea de l'emprise de cette personne qui ne devait pas s'attendre à ce qu'il se rebelle. Cependant, il n'eut pas le temps de sortir son épée car de nouveau son bras fut agrippé par la même personne. Cela faisait remonter en lui des souvenir dérangeant et il savait qu'il n'y avait qu'une seule solution. Cette fois-ci, il se servit de sa jambe pour prendre appui sur le corps du ravisseur et mit toute sa force à se dégager. Après cela, il pris son épée et coupa grossièrement dans la chair on pouvait surement entendre le cri de douleur de cette personne mais qu'importe. Ian profita du temps pendant lequel son adversaire criait pour lui enfoncer son épée dans la cage thoracique. Puis il reprit son calme se tournant vers la fille qui semblait apeuré elle était sur le point de crier mais Ian tenta de la rassurer lui rappelant ce qu'elle avait entendu plus tôt.

Cependant, il lui fit signe également de ne pas se précipité au risque de se faire blesser ou pire par mégarde. Ian rangea sa lame après l'avoir à nouveau nettoyée et commença à s'approcher du groupe devant eux doucement se répétant à lui même et à la présumée Niceëas derrière lui. Alors qu'il était proche il vit un mouvement de la part des ombres devant lui et commença à parler.

Tobold, est-ce vous? Si oui vous devez me le dire d'une manière que je reconnaitrais.

Bon sang, n'être qu'à quelque mètre l'un de l'autre sans pouvoir se reconnaitre.

Monsieur ce rapproche de Tobold, et regarde l'homme à terre, "C'est celui qui à poinçonné Joygeurg...." Mais déjà le couteau de Monsieur passe sous le cou de l'homme et lui tranche le cou, sans autre forme de procès. Le corps arrête vite de bouger et notre homme ce relève. De Mangroves ne s’attendait pas a cette réaction immédiate. Ils avaient capturer un brigand, ils aurait put le confier à la milice pour le faire parler.......Mais ils entendent a ce moment là : "Tobold, est-ce vous? Si oui vous devez me le dire d'une manière que je reconnaitrais."

Tobold parle fort de façons à ce que autour de lui tout le monde entende...... "C'est la voix de Monsieur Ian, le jeune homme avec qui je voyage. Vous pouvez avancer, nous sommes très proches de vous."

Le soleil perce à se moment et le brouillard se dissipe rapidement. Tobold est tel Napoléon sur plateau de Pratzen apercevant tout le champs de bataille au soleil d'Austerlitz. Il voit Monsieur Ian accompagné d'une jeune fille, certainement Niceëas, sous le choc de l'annonce du décès de son père. Il y a, à quelques mètres plus loin un corps terre..... La nappe s'évapore rapidement, lui permet de voir l'homme qu'il a tuée pour sauver Monsieur, Il y a aussi un autre cadavre, plus au sud, qu'il ne sait encore a qui il appartient, et encore plus loin le corps du père de Niceëas. Notre homme regarde autour de lui évaluant la bataille et faisant le compte des morts et des vivants. Il voit soudain Pharsales courir vers......une motte, non c'est encore un mort.

"Ils ont tué Faelish, Monsieur......" dit le garde du corps.......
"Et là, il y a Practriss qui arrive.... vivant!" dit Monsieur. "Il s'était cachée le lâche."

Le champ de bataille, se révèle maintenant complétement, au soleil.... Quatre survivants et trois morts chez les marchands. Cinq cadavres de bandits. Cela semble finit.
Pendant que les trois marchands entour la jeune fille en pleure, Tobold regarde d'un drôle de regard Monsieur Ian...........

Après que Ian est entendu et reconnu la voix de Tobold, il fut soulagé de savoir qu'il ne devrait pas se battre d'avantage. Le brouillard se dissipa pour la plus grande crainte de Ian. Il avait peur de la réaction de De Mangrove face à l'une de ses facettes et attendit en cachant le corps du pauvre homme qu'il avait du tuer pour sa propre survie et peut-être celle d'autre. Pendant que différents évènements passaient devant lui et dont il ne prit pas attention, il n'arrêta pas de se chercher des excuses pour ce geste comme un enfant pris entrain de faire une bêtise. Il agissait ainsi car, dans ces moments de danger, il agissait par réflexe ne faisant confiance qu'en ses instincts. Il se tourna alors vers Niceëas pour la voir tétanisé. Elle pouvait l'être, assister à la mort de deux hommes et apprendre celle de son père... Ian se demandait comment elle trouvait la force de tenir encore debout alors que lui s'était écroulé il y a deux ans après avoir fui.
Il se tourna alors vers Tobold, sentant sur lui un regard pesant. Ainsi, alors que les pleurs venaient s’éclataient de la part des autres personnes présentes, Ian ne put que rester sans réponse et préféra s'écarter un peu du groupe en espérant que ce qu'il avait fait pouvait être oublié. Même si le regard de son guide avait été approbateur, il comprendrait tout le contraire. Il n'avait pas tuer d'être humain depuis sa naissance et aujourd'hui il avait commencé. Il dirigea son regard vers le corps étendu et tenta d'oublier. Puis demanda su regard la présence de Tobold en espérant que ce dernier ne serait pas effaré par ce qu'il venait de faire. Dire que de simple souvenir dérangeant l'avait poussé à mutiler le thorax de son ennemi. Il était vraiment triste à voir.

La suite fut très étrange, les marchands décident de partir tout de suite. Ils mettent leurs morts dans leurs carrioles, mais ils prennent le temps de récupérer toute les possessions des brigands, jusqu'aux moindre vêtements et partent pratiquement sans un mots.
Tobold et Ian firent un bucher, avec le bois trouvé aux alentour, mirent dessus les cadavres des voleurs, puis se recueillir, avant de partir, en direction d'Aldaria.

Ils marchent d'un bon pas, sans dire un mots. Quoi dire, le combat n'a duré que quelques minutes.
Tobold et Ian n’ont fais que défendre leur vie. Tuer n'est pas drôle, mais être tué encore moin. Le plus dure est le choc en retour. Repasser sans cesse les images, savoir si on a bien agit, améliorer les gestes, et es-que l'on sait trompé d'ennemies? il y a aussi la tension nerveuse qui retombe après la forte poussé d'adrénaline.

Il repense à son vieux Maître Katfaïel, il les réunissait avant le combat pour élaborer des plans,en disant toujours de prévoir plusieurs, car le plan A rate toujours, l’ennemie évertuant toujours à ne pas faire ce qu'on attend de lui, il faut donc avoir d'autre plans en réserve.... Il y avait la phase de combat, puis après, on discutait de ce qui s'était passé, des choses importantes ou insignifiantes. Kafaïel discutait beaucoup des conséquences du combat et il voulait savoir dans quel état d’esprit on était alors.

Il fallait qu'il discute avec Monsieur Ian, Il semble avoir combattu avec détermination et froideur, comme un vieux vétéran, il ne semble pas toucher par ce qu'il a fait, portant ce n'est pas anodin. Le plus dangereux pour un homme était tous ce qu'il arrive à contenir, qui soudain ce relâche et alors dans sa tête c'est comme un barrage qui cède.

"Monsieur Ian, j'ai tué un homme, car il allait en tuer un autre. Mais j'ai réussie à en maitriser un, et le chef des marchands lui a couper la carotide........."
Tobold parle du dégout profond qu'il a eu a ce moment, on ne tue pas un homme a terre, qui pouvais donner des informations. Il allait maintenant laisser parler Monsieur Ian, allait t'il parler de ce qu'il avait fait?........

Le spectacle des marchands dérobant la totalité des biens des ravisseurs était écœurant pour Ian. Certes, ces personnes était celles qui ont tué leurs compagnons, mais ce n'est pas une raison pour les dépouiller de leur peu d'honneur qui leur restait en eux. Ils semblaient avares et, si Ian n'avait pas était impliqué dans le combat, il aurait sauté au cou de ces créatures qui avait perdu de leur humanité pour leur faire la leçon même s'il n'était pas le mieux placé. Sa première tâche depuis ses deux premiers meurtre, fut d'offrir à ces personnes le droit au repos. Alors qu'il se recueillait il ne pouvait cessait de penser qu'il faisait cela par nécessite car quelqu'un de pire qu'eux pouvait les menacer.

Au moment de se mettre en route Ian eu un dernier regard discret au bucher de fortune qui faiblissait. Le vent emportait les cendres des victimes. La route était longue et le silence pesant. Ian faisant tout son possible pour faire abstraction de ses craintes comme il faisait depuis toujours. Tobold commença alors à parler. Il paraissait vouloir des paroles de la part de Ian et cela était justement ce dont avait besoin Ian. C'est donc du même ton monotone qu'il répondit.

Je n'ai jamais compris notre propre espèce Monsieur cependant ce que je sais, c'est que la mort de cette homme à terre était tout à fait inutile. Cependant, ce que vous me décrivez là ressemble à trait pour trait à la définition de la colère ou de la peur qui nous force à agir en ne faisant confiance qu'en ses propres instincts. Cet homme doit être bien violent avec les autres s'il ne se contient pas. Mais je ne peux pas le blâmer puisque j'ai réagis de la même façon. Cependant moi c'était pour ma survie, mais est-ce que l'on peut penser que cette seule différence est suffisante?

Il avait réussi à faire suffisamment abstraction de ses actions pour parler sans s’effondrer mais cette question était impossible à faire disparaître de son esprit. Il attendit alors la réponse de De Mangrove qui en savait plus sur la vie et qui pourrait peut-être l'extirper de ce problème. il fallait qu'ils soient sur cette route au moment où ils passent ...

"Il y a une différence Monsieur Ian, vous avez tué pour sauvez votre vie et celle d'une jeune fille. Il n'a tué que lorsque il n'y avait aucun risque pour lui. Il n’a même pas cherché à le conserver pour en tirer des renseignements. Il n’a agit que par pure vengeance, et par colère.
J’ai souvent tué au combat Monsieur Ian, en faisant en sorte de ne pas laisser d’ennemie derrière moi, mais quand une ennemie est à terre il est de notre devoir de ne pas l’achever.
Un ennemi à terre aujourd’hui, peut se révéler un ami demain. Mais il est facile de critiquer, et je ne jetterais pas la pierre à cet homme pour ce qu’il a fait."

Le soleil matinal inonde la pleine. Il peuvent voir les courbes entre les arbres de la Wyrolel, et ils aperçoivent parfois des petits hameaux de pécheurs, agriculteurs. La région commence à ce peupler mais plutôt faiblement. Il y a de la place pour beaucoup de monde. Il y aura des Alayens qui pourrons certainement venir cultiver en paix, le jour ou ils accepteront la magie, les Elfes et les Dragons........ Tobold sait que ce n'est pas pour demain, mais que peut être un jour, cela arrivera, Mademoiselle Maude en porte l’espoir.

"Nous avançons bien, Monsieur Ian, ce soir, nous atteindrons des régions proche d'Aldaria, Cette ville est encore trop loin et les portes seront fermées quand nous l’atteindrons. Je connais des petites clairières le long du fleuve, nous en trouverons bien une, ou nous serons tranquilles. Nous essaierons de pêcher."

Tobold repense aux derniers événements et reprend : "Ce n'ai pas demain ou l'on pourra voyager tranquillement d'un coin à un autre sur Armanda, Monsieur Ian, ils nous faut êtres constamment sur nos gardes, mais peut être vous connaîtrez cela, vous être jeune. En attendant profitez du voyage pour penser ce que vous ferez, une fois les portes d'Aldaria franchit demain vers onze heure"

Cette était la plus choquante des personne que Ian est rencontré un jour. Tobold avait toujours réponse à tout ou quoi? Ian ne pouvait qu'écouter ce personnage qui lui offrait sa façon de pensée qui était intéressante. Ian y voyait un rêve mais bon ... ce ne devait pas être cela. Après que son guide est arrêté de parler Ian attendit encore quelques minutes avant que sa curiosité l'emporta sur son être. Il tenta alors d’amener sa question en évitant de blesser qui que ce soit.

Vous savez, Pendant un petit moment j'ai aussi souhaité me venger sur quelqu'un car il avait tué ma famille. Cependant, alors que je me préparer à me battre même si je devais en mourir, j'ai surpris une conversation où j'ai appris qu'il était mort depuis un an. J'ai alors compris beaucoup et j'ai compris l'importance de la vie des autres personnes. Depuis, tout ce que je souhaite, hormis les dragons, c'est de bannir la souffrance de ce monde. Puis je me suis rendu compte que ce rêve était digne d'un enfant à qui l'on demande la définition de l'utopie alors ... j'ai restreint ce rêve.

Il repensa alors, lorsque De Mangrove lui avait demandé son rêve, et il se demanda encore quelque-chose qui titilla sa curiosité encore une fois. Sans laisser de temps à son interlocuteur de répondre, il continua.

Vous m'avez demandé si j'avais un rêve hier ... et je me demandais la même chose à votre sujet alors, pourriez vous me le dire si vous en avez un? Je comprendrais que vous ne le souhaitiez pas, après tout je suis un inconnu pour vous. Je me rend compter que je suis plutôt naïf.

Oui il était naïf et sincèrement il s’en fichait pas mal car il avait envie de vivre et pour lui lorsque le regret n'existe plus alors cette vie est belle. Satisfaire sa curiosité évitant évidemment le fameux "j’aurais du demander" qu'il connaissant d'expérience passé.

"Oui Monsieur Ian, j'ai un rêve." Tobold défait les vêtements du haut de son corps et montre sa clavicule. "C'est une marque de fer rouge. Le signe que je suis un esclave. Un esclave en fuite depuis quarante ans." Notre homme remet ses vêtements. "Ce genre de marque est tellement gravé en profondeur que l'on ne peut pas la faire disparaitre. Mon rêve c'est que un jour on supprime l'esclavagisme. Que tous les hommes deviennent égaux. Mon rêve, Monsieur Ian, c'est que tous les Elfes, les Humains et les Dragons vivent libre. Même les Alayens, on le droit de vivre libre, si ils laissent les autre vivre sans imposer leur religion. Il y a de la place pour tout le monde sur Armanda. Mais après cela, il y aura d'autre quêtes, d'autre moulins à vent à combattre, la bête infâme n'est jamais à terre."

Sur le bord de la Wylorel, le soleil joue maintenant avec les nuages, entre les grand peupliers qui bruissent au vent.
Les deux hommes marchent d'un bon pas.

"Ce battre pour la liberté contre l’oppression, est une lutte de tout les instant Monsieur Ian. Mais dans les Mangroves on avait mon vieux Maître Katfaïel, et son rêve était de construire une société idéal, nous étions très peu nombreux et il n'y avait aucune femmes. Difficiles dans ce cas de construire un avenir. Depuis dix ans plus un seule esclave n'est parvenus jusqu’à la presqu'ile. L'esclavagisme n'a pas disparue, mais il a pris une autre forme. Mais je ne sais pas encore , je cherches, et quand j'aurai trouver, je retournerai au Mangroves..... Peut être."

La route suit maintenant un grand marécage et depuis des générations, cette route est protégé par une digue, et est entretenue.

"Il faut avoir des rêves Monsieur Ian, et le votre est vraiment respectable. Comme les paysans qui continue d'entretenir cette digue. Chacun marque de sa petite pierre Armanda. "

A ce moment précis, Ian se sentit proche de cet homme qui avait du avoir un passé difficile. Lui aussi était parti et lui aussi avait une marques significative. Son rêve était certainement l'un des plus nobles qu'un être humain pouvait avoir. Il revint à la réalité pour se rendre compte de certains détails plus ou moins important tel que la durée de sa fuite. Cela faisait quarante ans qu'il devait vivre dans une crainte instinctive d'être retrouvé et enfermé ... ou pire. Bannir l'esclavage de ce monde est certainement l'une des quêtes les plus dures également, après tout, comme là dit Tobold, l'esclavage peut prendre plusieurs forme. Pour lui, et Ian en partager l'idée, seul le jour où chacun voudra voir l'autre comme son égal pourra voir naître la fin de ce fléau. On pouvait voir en lui l'âme d'un philosophe, réfléchissant sur les solution plutôt que sur les problème en eux même.

Lorsqu'il eu finit de parler, la dernière phrase fit sourire un peu Ian, dans une façon de remercier cette personne.

Vous avez raison sur beaucoup de point vous savez. Il est vraie que le désir de certain nuit au bonheur de tous. Seul le jour où chacun le comprendra pourra voir naître un semblant d'utopie... mais vous devez déjà le savoir n'est ce pas?

Oui il devez déjà le savoir puisqu'il ne faisait que répéter ses paroles pour lui montrer son accord sur ce point de vue.

La brise matinal soufflait délicatement en faisant bruisser les feuilles et Ian ajouta alors.

Ce que vous avez dit sur les rêves et la contribution de tous est véridique. Avez-vous réussi, même temporairement, à bâtir une société égalitaire dans les mangroves? Cela m'a intrigué.

Il voulait vraiment savoir beaucoup de choses de cette personne dont l'expérience et le vécut l'aiderai peut-être à réaliser la totalité de ses rêves.

Malgré la dernière phrase de Tobold, Ian souriait. Même si une société égalitaire ne pouvait pas existé, il y avait toujours la société solidaire. Beaucoup des idées de De Mangrove, devait venir de cette époque.

On y retrouve bien ce que vous m'avait dit, je parle bien-sûr que chacun doit poser sa propre pierre dans ce combat... et un jour peut-être les différences commenceront à s'effacer. Mais je pense que cela ne sera pas non plus pour moi... cependant je m'y attèlerai comme chacun devrait le faire.

Après tout, cela n'était peut-être pas une peine perdu. Si un petit groupe avait survécu grâce à une simple ruse et à de l'ingéniosité alors, à grande échelle, qu'est-ce que cela pourrait donner? Il faudrait par contre une raison à ces personnes pour venir et là cela se corser un peu. Mais de toute façon, il n'avait plus trop envie de parler de ça.

Vous avait eu de la chance d'être avec eux non? Au moins, même si les tâches pouvait être dur, vous n'étiez pas seul et pouviez compté sur un coup de main à tout moment... enfin je crois.

Décidément, il n'avait plus de sujet de conversation. Il n'avait pas eu le temps d'en avoir alors qu'il faisait tout pour se débrouiller seul. Il admirait cette personne qui avait réussi à s'intégrer dans une sorte de famille. Il attendait donc. Peut-être que le silence allait pesait maintenant puisqu'il n'osait pas parler pour ne rien dire. Au loin on pouvait entrevoir une ville, peut-être celle où ils devaient se rendre depuis le début du voyage après leur rencontre avec cet homme qui doit en savoir plus qu'il ne le dit. Pourquoi devait-il se rendre là-bas déjà?



Hors rp:désolé, un manque d'inspiration sur celui-là.

Ils se rapprochaient à grand pas d'Alderia et bientôt ils se quitteraient. Tobold irait retrouver sa chambre au "mouton blanc" le bar d'Alex. Il apprendrait les derniers ragots de cette ville, mais en cette saison, il pourrait encore tenter une expédition pour trouver des truffes. Les truffes sont difficile à trouver mais se vende très bien. Notre homme avait repéré une région calcaire ou il y avaient des arbres truffier, oui si il n'y avait pas de travail pour lui à Alderia, c'est ce qu'il ferait.

La région commence sérieusement à ce peupler. Les fermes se font de plus en plus nombreuses et les champs transforme complétement le paysage. La présence du fleuve ne se voit plus que par la hauteur des peupliers qui suivent le cour de la Wylorel.

"Monsieur Ian si vous avez besoin d'aide à Alderia, rechercher le "Mouton Blanc", demandez Alex, vous lui dite que vous avez été conseiller par moi Tobold des Mangrove. Mais avec Alex rien n'est gratuit, Monsieur Ian. Cela vous coutera quelques choses, de l'argent, ou des informations. Alex fait partie de la pègre d'Alderia, si vous trahissez la pègre, on vous retrouvera dans la Whylorel. La pègre est bizarrement prêt du pouvoir centrale; oui Monsieur Ian, c'est plus facile pour graisser les pattes de gents connues que d'inconnue. La ville basse est plutôt hostile au Alayens, mais pour combien de temps encore. Si les Alayens sont intelligents ils achèteront, ces gents, mais j’espère que les Alayens sur de leur puissance et de leurs fois réagirons par la force et là ils auront tout faux. Car voyez vous la pègre est puissante, tout ce vend et tous s’achète. Mais la pègre désire rester libre, et c'est pourquoi des gents comme moi peuvent se glisser dans cette structure. Cela revient cher, mais chacun en tire un bénéfice. Moi c'est simplement de me mouvoir libre dans Alderia."

Le paysage avait en effet radicalement changé. Le peu de mémoire de cet endroit que garder Ian de son ancien passage, se limitait à la façade de la ville. Le paysage était également magnifique. Dire qu'une seule guerre pourrait détruire la beauté d'Armanda en peu de temps. Il ne fallait pas que cela arrive. Ian avait réfléchi au début du voyage, et il y réfléchissait toujours, s'il devait faire confiance au voyageur et chercher ce dragon et son dragonnier. S'il croyait les paroles de cet homme, cela sauverait de nombreuse vie. Il n'avait rien à perdre enfin c'est ce qu'il croyait.

Ses pensées furent interrompu par Tobold qui comme à son habitude continuait à le conseiller. Ian ne put s’empêcher de sourire le comparant à une sorte de mentor. Puis il s’intéressa au sujet même. La pègre serait donc une part entière de la société sur Armanda? N'ayant aucune notion en diplomatie ou en politique, il ne pouvait pas tellement comprendre. Cependant, et au vu des conseils de Tobold, il pensa que ne pas se frotter à ces personnes était réellement profitable. Peut-être qu'il pourrait économiser s'il ont quelque chose d'intéressant mais il en doutait. De toute façon ses pensées était tourner ver le fait de croire ou non ce personnage.

Merci beaucoup pour ces conseils, mais j'aimerais avoir votre avis sur un point qui m'embête. Cet Edwyn Ruddy avait parlait de vie qui serait sauvait si nous gagnions du temps avec un dragon et son lié. Pensez-vous que l'on peut lui faire confiance sur ce point? Et même si on ne lui fait pas confiance, faudrait-il tout de même tenter et voir ce qui en découlera?

Il pensait que De Mangrove comprendrait ses doutes et qu'il lui donnera une réponse suffisante pour, au moins, en tirer ses propres conclusion.

"L’expérience, Monsieur Ian, l’expérience, vous ne connaitrez la réponse à votre question que par l’expérience. Donc vous avez votre réponse, il vous faut y aller monsieur Ian, et rien ne vous empêche d’être prudent. Pour progresser dans ce monde, il vous faut avancer Monsieur Ian."

Les deux hommes atteignent les faubourg d'Alderia. Tobold aperçoit des nouvelles constructions. La ville s'agrandit. Un jour il faudra construire de nouvelles défenses plus loin du centre et alors on abattra les vieux mures et à la place, il y aura un boulevard. Il y a des choses qui changent et d'autres qui invisible ne bougent pas.
Il y a de plus en plus de monde qui fréquentes cette route, des maraichers apportant leurs salades au marché, des artisans allant chercher du travail sur la place de gréve, quelques voyageurs, allant en visite et ......
"Attendez moi là, Monsieur Ian"

Tobold s'approche d'un homme avec un grand chapeau rouge avec deux plumes de perdrix, une barbe noire taillé en pointe, ses vêtements sont simples mais bien taillé et de bonne qualité. Il fume une pipe longue en écume. Il est chaussé de bottes de cheval, une cape de voyage sur le dos, il possède une rapière.
Notre homme discute cinq minutes avec lui.
Chapeau rouge claques des doigts et un homme arrive avec deux sacs.
De Mangroves prend les sacs les soupèses et discutes.
Un accord est trouvé entre les deux hommes.
Il revient avec les deux sacs, vers le jeune homme.
"Seriez vous intéressé Monsieur Ian de gagner deux pièces d'argent pour le transport d'un de ces deux sacs,de l'autre coté de la porte de Gloria. Il ne faut pas savoir ce que l'on transporte. Deux pièces d'argent c'est trois nuit dans une auberge avec les repas. Et pour cela je vous propose de passer par les égouts. Si vous ne le souhaitez pas, cela ne me pose aucun problème."

Comme à son habitude, Tobold avait donné une réponse claire de ses expériences passées. Maintenant, il ne fallait que trouver ses personnes tout en étant prudent.
Alors qu'ils s'approchaient des portes de la ville, Ian se trouvait de plus en plus nerveux avec le nombre de personne toujours croissant qui les entourait. Il lui semblait que tout le monde le regarder et qu'ils allait bloquer son passage en cas de problème. Il lui fallut cinq minutes pour se ressaisir et remarquer que personne ne le regarder en particulier et que chacun se regardait au hasard.

Tout à coup, son guide lui demanda de l'attendre quelques minutes. Il était parti parler à une personne avec un chapeau rouge. Pour s'occuper vaguement l'esprit, Ian regarda autour de lui sans but précis. La foule était occupée et chacun faisait la tâche qu'il s'était vu dédiée. Toujours nerveux, il ne put cependant pas s'empêcher de comparer le tout à une fourmilière d'où sorte et rentre une foule toujours occuper à faire quelque-chose.

Tobold revint alors lui annoncer qu'ils allaient aidé ce marchand à transporter ses marchandise. Même si Ian devinait que Tobold parlait de la porte, le nom de la ville qui l'a vu naître et "mourir" lui fit ressentir un frisson dans le dos.Malgré tout il était d'accord pour aider.

Je suis d'accord avec ça, mais l'argent que l'on gagnera vous reviendra car je ne saurais pas quoi en faire. Autant qu'il serve à quelque-chose et je sais que vous en ferez meilleur usage que moi. Si vous avez besoin d'une raison, on peut tout simplement dire que je vous paie pour le voyage.

Réellement, Ian ne savait pas quoi en faire. Il n'avait pas vécu, pendant suffisamment longtemps, dans une société pour éprouver le moindre désir autre que la réalisation de ses rêves. Il était alors évident que De Mangrove trouverait un moyen de les utiliser habilement.

"Mais Monsieur Ian? avec quoi vous aller payer votre repas et une nuit d’hôtel?, quand à ce que nous allons transporter, ce sont peut être des choses volées ou bien des produits qui ne passent pas l’octroie pour économiser sur les taxes. Ceci est votre salaire !"

"Allez venez nous allons marchez."

Tobold entraine le jeune homme, le long du fleuve, par le chemin de Hallage. Le fleuve coule à trois mètres en dessous d'eux.

"Il y a de multiple façon de rentrer dans une ville, Monsieur Ian, nous allons arriver. Mettez cela sous votre nez"

Notre homme tend au jeune homme trois tiges de menthe.

"Venez vite, maintenant!"

En quelques bons discrets Tobold saute dans l'eau du fleuve, dans un endroit il y a, à peine quinze centimètres d'eau, et arrive devant une grande grille infranchissable, d’où sort un liquide noirâtre et une odeur infecte.

"C'est le Cloaque Maxima....... Prenez mon sac, et attendez mes instructions."

Juste à coté de la grille il y a des feuillages, qu'écarte De Mangroves dévoilant un trou, par lequel il s'engage sans hésiter.

"Passez moi les sacs, maintenant puis venez, Monsieur Ian."

Bientôt de l'eau jusqu'aux genoux, les deux hommes, s’enfoncent dans le conduit principal d'Aldéria. Notre homme laisse des petites flammèches éclairer leur progressions. Ils avancent comme cela sur trois cent mètres puis passent par un petit canal secondaire. A partir de ce moment là, l'eau commence à se réchauffer et à devenir plus propre. Ils finissent par arriver dans un conduit ou ils avancent à quatre pattes. Tobold soulèvent à ce moment là une grande plaque de pierre et sort du conduit.

"Bienvenus aux Grand Hammam d'Alderia, Monsieur Ian, en passant par là nous économisons trois pièces d'argent, et nous pouvons, nous laver, nous faire coiffer les cheveux, nous faire masser, et pendant ce temps là ont va nous laver nos vêtements."

Décidément, voyager avec cette personne réservait de nombreuse surprise. Comme à son habitude, Tobold sermonna Ian pour lui apprendre une bonne fois pour toute que l'argent gagné doit être utilisé à bon escient et non pas gaspillé. Cependant, la leçon suivante avait l'air plus intéressante, son guide voulait lui montrait une autre façon d'entrer dans une ville. Certes le chemin n'était pas le meilleur, mais il offrait en contre-parti des avantages. Il n'y avait pas de besoin de se questionner sur l'usage des tige de menthe grâce à la couleur de l'eau et le conseil fut suivi. Pendant le court trajet, une question vint cependant titiller la curiosité de Rolnir.

Je m'excuse si je vous énerve à poser la question mais, puis-je savoir comment êtes-vous arrivé à connaître ce passage? Désolé si ma curiosité a pris le dessus sur ma politesse.

Mais la question n'était pas vraiment là, le point important étant qu'il n'avait jamais reçu le traitement que Tobold expliquait. Ayant retirer les tiges de menthe, il pouvait ressentir le besoin de se laver en effet.

Combien cela nous coutera? Pour en revenir à nos vêtement et nous même.

Pour dire vraie, il n'attendait plus que ça avant de profiter tranquillement de l'endroit. Il en avait besoin physiquement maintenant. Il ne pouvait décidément pas se promener dans la ville avec cette odeur sur lui. Dans l'histoire il avait cependant gagner un peu d'argent et un passage bien pratique dans certaines situations. Il n'attendait plus que les réponses de Tobold dont une avec impatience. 'Qui sait, peut-être qu'il va encore sortir une anecdote intéressante comme les autres fois' se disait Ian durant son attente.

"Je suis un opportuniste Monsieur Ian, tant que cela ne dérange pas les autres. Je suis déjà venu dans ces thermes et après avoir payé l'entrée on a droit à tous les services du lavage des vêtements, en passant le coiffeur,le barbier, la masseuse, tout cela en fonction de l'influence. Mais à cette heure il n'y a pas trop de monde. Déshabillez vous et suivez moi. J'ai trouvé la dernière fois que je suis venue, ce passage et j'ai trouvé le moyen de rejoindre le grand cloaque puis le fleuve, J'ai eu la chance de trouver le trou dans le mure, car le soleil éclairai cette partie du mur à ce moment là. Il faut savoir saisire sa chance et aussi de ne pas trop en profiter, mais une fois de temps en temps cela ne fait de mal à personne." De Mangrove se déshabille et prend une serviette des thermes et la noue autour de sa taille. Il prend son tat de vêtements et part à la recherche de l’apodyterium, ou il remet ses vêtements sales contre un petit bracelet numérotés. Monsieur Ian l'imite. "Dans une heure vos vêtements seront lavés séchés, repassés et même peut être rapiécé...... Nous avons donc le temps d'aller nous faire masser, je crois que c'est par là, Il y avait une petite masseuse Géohiérta absolument génial, venez, Monsieur Ian, après on pourra allé dans le sudatorium, avec un strigile puis le caldatorium, le tepidarium, pour finir dans le frigidorium, il sera temps d’aller manger une petit collation frugale avant d’aller rechercher nos vêtements." Tous cela pour deux pièces d'argent et comme on paye à l’entrée, on ne peu plus rien, nous réclamera ! Dite moi Monsieur vous semblez avoir un problèmes? C'est à cause de toutes les Dames autours de nous sont légèrement, complètement dévêtues? " C'est vrai Monsieur Ian avait remarqué qu'il n'y avait que des femmes, cela devait être une heure réservé aux Dames.......Cela ne semblait poser aucun problème alors autant en profiter.

Tobold avait l'air d'être tout de même d’une personnes assez chanceuse. Cette qualité devait l'aider, lui qui se qualifié lui-même d'opportuniste. Cependant, Ian ne pouvait se concentrer, il était gêné car ces femmes dévêtue étant un peu partout, il ne savait pas où poser son regard lui qui est timide. Il ne savait plus trop si cela était une bonne idée et continua donc d'écouter son guide qui, lui, semblait ne pas être affecté du tout. Il tenta donc d'en faire de même avec beaucoup de difficulté.

Lorsque vint l'heure de se déshabiller, la serviette lui donna du fil à retordre mais, imitant De Mangrove, il y arriva. Puis ce dernier finit par remarquer dans quel état il était en supposant juste.

Je n'ai juste jamais vu de dames dévêtue alors je n'ose pas même les entrevoir accidentellement au risque de les offenser. Comment faîtes-vous pour ne pas être gêné par cela? Je n'arrive pas à en faire abstraction.

Il continua à suivre Tobold dans cet état, espérant qu'il pourrait, au moins, en faire abstraction pour le moment. Il devait vraiment avoir l'air d'un gamin qui ne savait rien, mais une question s'imposait à cet instant. Puis il revint sur un autre sujet.

Pourriez-vous également m'expliquer le fonctionnement de ce bâtiment? Vous me parlez dans un langage qui m'est parfaitement étranger et je suis curieux à propos de cette endroit. Je sais que cela fait encore de moi un curieux mais bon, je dois rattraper mon retard quant à mes connaissances.

Sur ce, il sourit et tenta même de rire un peu mais sans succès. Il avait vraiment besoin d'aide sur ce plan et il attendait encore un bon conseil de la part de son interlocuteur.

"J'ai des yeux Monsieur Ian, c'est pour voir. Pourquoi ne devrions nous pas voir ce qui s'offre à notre regard. Il ne faut pas avoir honte, cela s'apprend et se maitrise. Cela viendra en temps et en heure, Gloria ne sait pas fait en un jour. Ce Bâtiment est un thermes, c'est ici que les gents viennent, ce laver, ce délasser, faire des affaires et des rencontres, L'eau propre arrive par un aqueduc, encore un lieu qui permet de rentrer dans la ville discrètement. Cette eau est capté loin d'ici, et est amené en pente douce jusqu'ici. Ce n'est pas de l'eau de la Wylorel, qu'il faudrait remonter sur au moins trente mètres, compliqué à faire. Il faudrait des moulins à eau et des vis s'en fin, pour monter l'eau. De plus cette eau est déjà sale..... Compliqué de rendre l'eau sale buvable. Les thermes pour ce laver, les gents commences par payer, une petites somme, on peut y rester la journée, on se déshabille aux vestiaires, puis on vas se faire suer dans une pièce remplit de vapeur. Sous les thermes il y a des grandes sale ou l'on fait chauffer l'eau. Il faut donc beaucoup de bois. On se dirige après dans des pièces de plus en plus froide...]" Là Tobold entraine Ian vers deux tables de massages qui viennent de ce libérer. De Mangrove continue de parler, pendant qu'ils se font masser. "On se nettoie avec un grattoir, et on fini les bains par un bain d'eau froide. On se rhabille et on s'en vas. Les gents viens une à plusieurs fois par jour , c'est un lieu de rencontre et d'affaire, il suffit d'ouvrir les oreilles grandes ouverte pour savoir ce qui ce passe à Alderia, car tous le monde, vient aux thermes ouvrier, maitre et valet, grand de ce monde, mais attention on peut aussi écouter ce que l'on dit...." continu notre homme avec un malicieux sourire.

Ian sourit en tour comprenant très bien les dernières phrases. Ici, ce n'est pas vraiment le lieu où l'on doit parler de tout et de n'importe quoi. Déjà qu'il fallait garder une certaines politesse comme dans toute situation normale de vie, mais en plus il ne faut pas parler de sujet important au risque de se faire espionner. Mis à part cette simple réflexion, il ne pensa pas à grand chose, voulant évidemment se vider un peu la tête. D'après ce que disait Tobold, ils étaient dans un établissement qui permet de se relaxer alors pourquoi ne pas en profiter le temps qu'ils étaient là. Après ils devraient remercier De Mangrove et se mettre en route. Non pas qu'il avait un but précis comme il le laissait entendre précédemment mais il préférait cela à attendre sans rien faire mis à part se promener dans un endroit qui se répète. Au moins, à l'extérieur des murs de la ville, il avait des chances de croiser des personnes ayant besoins d'aide pour voyager ou qui, comme dans le cas présent, ont juste envie d'être accompagné.

Dés que Ian arrêta de penser, il se remis à être mal à l'aise.'Sûrement le manque d'habitude' pensait-t-il. Il sourit alors encore lorsque Tobold avait l'air de comprendre encore une fois la situation. Il lui répondit simplement qu'il lui manquer l'habitude pour pleinement profiter du massage. Bizarrement il espérait que, pour une fois, Tobold le laisse sans commentaire ou anecdote. Non pas que ces dernières était inintéressante, mais pour le moment, il fallait qu'il le mène jusqu'à la prochaine salle lorsque le massage se terminerai. Décidément, se ne serait pas là qu'il serait à l'aise.


Hrp: J'ai au moins refait cents fois et je ne suis toujours pas content mais comme il faut répondre quelque-chose.

"Monsieur Ian il faut partir des thermes maintenant!" dit Tobold en entrainant le jeune homme vers le vestiaire, loin des oreilles indiscrète ''Il nous faut rendre les sacs que l'on nous a confier. Sinon nous finirons avec nos tête dans ces mêmes sacs, lancé dans la Wylorel, en signe d'exemple. Un contrat est un contrat." Ils se rhabillent rapidement prennent leurs affaires et les sacs. "Vous êtes dans Alderia maintenant, nos chemins ce sépare, je vais rester quelques jours ici, puis profiter que l’hiver n'est pas arriver pour aller à la chasse aux truffes, Alex le patron du "Mouton blanc" m'a parlé de les trouver avec une mouche. Les truffes se négocie au poids de l'or. Voila ce que je vais faire, me perdre dans les terres du nord quelques temps prêt de la frontière elfiques.Puis passer tranquillement cette mauvaise saison tranquillement ici" Les deux hommes quittent les thermes, en prenant des venelles, Ils finissent par arriver devant une charrette ou se tient un marchand avec un chapeau de cuire marron et deux plumes vertes en décore, à qui ils remettent les sacs. L'homme vérifie rapidement le contenus des balluchons, puis leur donnent à chacun la somme convenue. Ils s'éloignent puis se fond leurs adieux. "Bonne chance, Monsieur Ian, pour la suite, à bientôt peut être. Évitez si vous repassez par des chemins, non officiel de repasser par le chemin que nous avons prit, on se fait rapidement repairer si cela devient une habitude." Tobold quitte le jeune homme et part en direction d'un cabaret "La Poule carrée" en pensant à cette énigme qui le premier à exister, l’œuf cube ou la poule carrée?

La suite de cette histoire pour Tobold ce trouve : Pour quelques pièces d'or en plus (Fash Back) Avec la participation exceptionnelle de Hyrriena lien :https://armanda.forumactif.org/t4177-pour-quelques-pieces-d-or-en-plus-fash-back-avec-la-participation-execptionelle-de-hyrriena