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La famille, n'y a-t-il rien de plus sacré? [Galadrielle] [TERMINE]

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MessageSujet: La famille, n'y a-t-il rien de plus sacré? [Galadrielle] [TERMINE] La famille, n'y a-t-il rien de plus sacré? [Galadrielle] [TERMINE] Icon_minitimeJeu 27 Fév 2014 - 0:05

¤ Une courtoise visite ¤


Un vent léger soufflait dans le bois. Il zigzaguait tel un ruisseau entre les arbres majestueux qui s’élevaient dans cette forêt. Doux, agréable, il transportait jusqu’aux narines les doux effluves des fleurs forestières. Lentement il soulevait quelques petites mèches blondes dorées du jeune elfe qui au milieu de toute cette troupe braillarde semblait le plus triste et le plus déprimé. Comme pour tenter de lui remonter le moral, la brise souleva quelques cheveux jusqu’à ses oreilles pointues pour les chatouilles. Cela ne provoqua toutefois pas l’effet escompté. Un léger soupir d’agacement s’échappa des lèvres de l’elfe aux yeux de feu qui replaça les mèches soudainement éprises de rébellion. Le vent, triste de cet échec tomba lentement. Tant pis, il essayera une autre fois.

Le regard là du jeune elfe déprimer par ce qu'il observait passait çà et là, papillonnant légèrement sur les êtres en présence. Des elfes, ces congénères. Il devrait pourtant les aimer. Mais pourtant, ceux-là les dégoûtaient. Ceux-ci s'exclamaient, plus bruyamment que l'accoutumer ce qui rendait la séance encore plus insoutenable. Encore si ceux-ci avaient la gentillesse de débiter leurs âneries à voix basse, l'elfe prince pouvait le laisser à la rêverie et somnoler, mais là, ce n'était pas possible. Leurs débats interminables voyaient les vociférations montées crescendo. Quelle pagaille, quel désordre, quel... Aegnor mit sa main devant la bouche alors qu'un bâillement lui échappa. Malgré le bruit, l'ennui ne le lui quittait pas. Encore combien de temps celui-ci allait-il durée ? N'ayant d'autre choix et à son grand désarroi, l'elfe blond pour lutter contre ses bâillements qui finiraient par se faire repérer s'il les laissait s'exprimer, porta son attention sur les conseillers et ce qu'ils pouvaient bien raconter.

« Il faut que nous clarifiions notre position face aux humains. N’avons-nous pas convenu à des arrangements lors des négociations avec les trois peuples ? Nous devons lutter contre les Alayiens ! »

« Réveillez-vous ! Cela ne tient plus, c’étaient bien avant que les humains ne nous trahissent en s’alliant à l’ennemi. »

« Prenons les bateaux et quittons ce lieu ravagé par la guerre dans la quête d’une terre où nous pourrons nous établir et retrouver la paix. »

Les bâillements cessèrent certes, mais un sourire moqueur et insolent naquit sur les lèvres du jeune elfe qui ne put faire qu’autrement que poser sa main devant pour le cacher. Il avait envie de rire, rire certes pour se moquer, mais également rire par frustration. Ces idiots, ils allaient finir par le rendre fou un jour. Par pitié, par les esprits tout puissants, que cela cesse maintenant avant que son mental ne chavire. L’assemblée commença à bouillir et les voix se firent plus fortes. Les esprits échauffés la séance fut levée. L’elfe aux yeux flamboyant lâcha un bruyant soupir de joie quand il entendit ses mots.

Se redressant, Aegnor quitta rapidement la clairière du grand chêne pour prendre la direction du Tomingorlo. Il avait prévu de s’y rendre plus tôt, du moins il espérait. Ce matin il avait eu en tête de rendre visite à sa tante, et s’en servant comme prétexte pour échapper au conseil. Malheureusement, son plan ne fonctionna pas comme prévu et il dû se farcir cette assemblée. Tant pis, cela fonctionnerait un autre jour, en attendant il comptait toujours lui rendre visite.

Aegnor appréciait sa tante et il n’avait que très peu d’occasions de la voir depuis son accouchement et la mort Trarandril, son oncle, lâchement assassiner par les Alayiens lors de leur attaque il y a cinq mois. Comment le conseil avait pût laisser cet affront impuni ? Celui s’avérait plus déroutant de fou. Eux et leurs arrogances eux et leurs suffisances… Même en les cognant il serait impossible de leur faire l’état actuel des choses. Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Grommelant sur le chemin arriva domaine de Rhapsodie. Il le sentit dès l'instant où il y mit les pieds. L'aura, l'atmosphère qui y régnait était différente... aux combien différentes. Ce lieu où régnait la vérité lui seyait à merveille. Jetant un coup d'oeil en arrière, il se rendit compte de la trotte qu'il avait parcourue. Tout cela était passé si vite. Le pouvoir de rouspéter déforme le temps pour qu'une heure vous paraisse une seconde. Mais déjà l'enivrant parfum de la flore présente l'appelait, le ramenant à la réalité. Tranquillement, de manière à s'imprégner un maximum de ce lieu qui lui rendait le sourire, Aegnor se dirigea vers le château qui s'élevait plus loin.

Quelques instants plus tard, le prince elfique était devant la porte de l’appartement de sa tante. Celle-ci avait pris repos chez les Baptistrels après la naissance de ses enfants. Elle en avait de la chance, prendre repos du conseil… qu’est ce qu’il ne donnerait pas pour s’en éloigner lui aussi. Doucement il toqua avant d’entrer.

« Bonjour ma tante, c’est votre neveu favori. »


Annonça l’elfe avec exagération alors qu’il fit un pas dans l’entrée. Rapidement ses yeux de feu remarquèrent que la pièce était vide. Ne l’avait elle pas entendu ? Ou était-ce lui qui ne lui avait pas laissé assez de temps pour l’accueillir. Fort possible, Aegnor n’était pas connu pour sa patience. Fermant la porte derrière lui il entra ré-annonçant son arrivée.

« Galadrielle, c’est Aegnor, je ne vous derange pas j’espère »

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MessageSujet: Re: La famille, n'y a-t-il rien de plus sacré? [Galadrielle] [TERMINE] La famille, n'y a-t-il rien de plus sacré? [Galadrielle] [TERMINE] Icon_minitimeVen 14 Mar 2014 - 14:22

Cinq mois venaient de passer, la seconde année de l'ère d'Obsidienne bourgeonnait comme une fleur sur le point d'éclore, encore timide dans ses prises de marques. Mais, si le temps avait continué à s'écouler selon sa propre loi, il n'en était pas de même pour sa situation : alors qu'ils auraient dû être encore des enfants de la taille de nourrissons de cinq mois, babillant de bonheur à l'exploration de son nouvel environnement depuis sa venue au monde, Elÿssia et Valaën étaient aussi grands que des enfants humains à peine âgés de 5 ou 7 printemps, l'esprit tout aussi éveillé et leurs caractéristiques toujours aussi particulières présentes.

Une jeune elfe d'une gentillesse et compassion sans limite n'ayant pas de magie alors que la vie d'un elfe, son essence ne pouvait être sans magie... Et un jeune être bouillonnant de pouvoir, autant qu'un être vénérablement âgé, et dont la nourriture de prédilection était le sang, un elfe vampire pur sang...

Galadrielle ne comprenait pas les desseins de Dracos tout puissant d'avoir permit une telle chose, d'avoir infligé un fardeau si lourd sur les épaules de ses enfants qui ne demandaient qu'à s'épanouir simplement dans le bonheur et l'insouciance. Ils étaient encore si jeune...

Alors qu'ils étaient en train de se chamailler gentiment en lisant des histoires et des chansons sous l'égide d'une jeune élève de baptistrel chargé de les éduquer pour l'après-midi, Galadrielle les fixait pensivement en serrant ses bras autour d'elle. Qu'ils étaient beaux et en bonne santé, leurs cheveux brillants sous les rayons du soleil et leur peau blanche et douce comme le lait, si semblable mais si différent : elle aux yeux verts et avec ses longs cheveux bouclés et blonds, lui avec ses cheveux courts et raids, d'un noir aussi profonds que ses yeux d'un bleu nuit royal. Ces précieux trésors... Tant pis, Galadrielle sera toujours là pour les protéger et les aimer, elle les aimait tellement de toute manière, ils étaient son sang et sa vie à présent qu'elle n'était plus impératrice bien que le bonheur de son peuple lui tenait toujours à cœur. Comme son père se plaisait à dire, « on a beau transmettre notre charge, nous ne cessons jamais d'être le père ou la mère de notre peuple, jamais », à présent elle comprenait vraiment ce qu'il avait voulu lui dire par là.

Un bruit de porte et une voix l'appelant la tira de ses pensées et la blonde les laissa tous les trois dans le petit jardin pour aller voir qui venait la voir, elle qui s'était recluse à Tomingorllo, loin de tous. Les regardant une dernière fois, elle finit par se diriger d'un pas aérien vers le salon, haussant un sourcil de surprise avant d'offrir un sourire plein d'amour et de chaleur en voyant la personne qui venait de faire intrusion dans sa retraite.

« Aegnor ! Mon neveu ! Je suis tellement heureuse de te revoir ! Entre mon petit, entre ! Tu ne me déranges voyons jamais ! »

Maternelle, encore pire qu'avant même !, la blonde enveloppa le jeune elfe dans une étreinte dès plus débordante d'amour filiale avant de l'entraîner vers le sofa avec un sourire illuminé.

« Te voilà un beau jeune elfe, j'ai l'impression que cela fait une éternité que je ne t'ai pas vu mon chéri... Comment te sens-tu ? Que deviens-tu ? Les temps sont beaucoup plus calmes à présent... Bien que j'imagine le Conseil en ébullition et non dans le sens que tu souhaiterais n'est-ce pas ? Je te connais Ae... Que viens-tu faire chez ta vieille tante ? Te manquerait-elle par hasard ? Ou voudrais-tu lui parler de choses qui te tracassent ? »

Malicieuse, elle le fixa avec un regard pétillant en leur servant des jus de fruit frais tandis que d'autres en tranches les attendant sagement sur les plateaux. Elle l'adorait son petit blond au caractère volcanique, toujours autant aujourd'hui même si à présent elle avait enfin ses enfants, la chaire de sa chaire, le sang de son sang.

« Mon cher petit... J'ai l'impression que c'était hier quand j'ai récupéré ta garde... Et te voilà quasiment adulte... »

Les yeux flou de nostalgie, elle posa une main douce et tendre sur sa joue, la caressant avant de la prendre en coupe.

« Tes parents seraient heureux de savoir quel merveilleux elfe tu es mon chéri... »

Souriante, elle lui embrassa le front avant de le fixer avec tendresse et curiosité, attendant de savoir le but de sa visite.
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MessageSujet: Re: La famille, n'y a-t-il rien de plus sacré? [Galadrielle] [TERMINE] La famille, n'y a-t-il rien de plus sacré? [Galadrielle] [TERMINE] Icon_minitimeVen 14 Mar 2014 - 19:34

¤ Chaleureuses retrouvailles ¤

Lentement l'elfe princier faisait son entrée dans le domaine de la Rhapsodie. Son regard traînait çà et là sur les merveilles de ce lieu qui pourtant il y a peu de temps encore fut le théâtre d'une sanglante bataille. Les elfes dans leurs arrogances et leur suffisance avaient laissé pendant de nombre années une simple muraille magique les protéger. Se pensant à l'abri, ils étaient en réalité des plus exposer. Voilà qu'un ennemi arrive et fait exploser cette protection comme si elle n'était qu'une simple bulle. Et ce n'était qu'enfin après de longues heures que des soldats elfiques avaient fait leur venue pour engager l'ennemi. Voilà ce qui se passe quand on se repose sur de l'immatériel pensait l'elfe blond. Alors qu'il s'arrêta un instant vers un bosquet il passa sa main sur une fleur venant à peine d'être éclose. Prématuré sur ses congénères elles envahissaient les narines du prince elfique de son doux parfum. Les Baptistrels avaient là un domaine qu'Aegnor enviait presque, il semblait hors du temps, hors des saisons, car l'on y trouvait de tout. La bénédiction de l'esprit végétal régnait sur cette parcelle de terre. Reprenant sa route l'être aux yeux d'ambre se demandait à quoi pouvait bien ressembler le lieu où se déroula la bataille du bois sombre. Les chanteurs à n'en pas s'en douter avait dû faire un travail remarquable. Aegnor se promit d'aller visiter le lieu après sa rencontre avec sa tante. Celui-ci devait sans aucun doute être recouvert d'un lit de fleur, une pour chaque âme qui avait sombré sous les coups de ses barbares, fanatiques venus d'outre-mer.

Lentement, l'elfe princier fit son entrée. Poussa la porte de bois qui donnait sur les appartements de sa tante. Tante qui, il y a cinq mois plutôt, au sein même de la bataille avait donné naissance à deux enfants. Aegnor était peiné de voir que celle-ci avait dû donner naissance dans un tel contexte. Pauvre Galadrielle. Le plus important restait néanmoins que rien ne lui était arrivé. Que les bambins et leur mère soient saufs... Au moins il avait cela. Ils n'étaient pas nés orphelins de leurs deux parents, seulement de leur père. Alors qu'il arrivait dans le petit hall qui donnait par la suite sur le salon, aucune présence n'était là pour l'accueillir. Cela ne devrait sans aucun doute tarder. Et voilà déjà que d'un pas aérien, l'ancienne impératrice faisait son apparition, venant du jardin. Un léger sourire vint flotter sur les lèvres de l'héritier en réponse à celui qui naissait sur celles de sa tante. Voilà justement moins de cinq mois qu'il ne l'avait pas vu. Il en avait un peu honte, de n'être pu venir prendre en personne de ses nouvelles ainsi que celles de ses cousins.

« Aegnor ! Mon neveu ! Je suis tellement heureuse de te revoir ! Entre mon petit, entre ! Tu ne me déranges voyons jamais ! »


Aegnor alla à sa rencontre, se laissant étreindre par la doyenne de la famille Evanealle, y répondant.

« Je suis aussi heureux de voir ma tante. Il me tardait tant de venir vous rendre visite après ces longs mois. »


Étreint par la chaleur de sa tante, son enlacement était semblable à son amour et à son rayonnement. Au moins elle était heureuse, malgré la mort de Trarandril, elle n’était pas seule puisque celui-ci lui avait laissé deux merveilleux enfants. Voilà un héritage, un dernier cadeau de sa part auquel il faudrait prendre grand soin.

« Te voilà un beau jeune elfe, j'ai l'impression que cela fait une éternité que je ne t'ai pas vu mon chéri... Comment te sens-tu ? Que deviens-tu ? Les temps sont beaucoup plus calmes à présent... Bien que j'imagine le Conseil en ébullition et non dans le sens que tu souhaiterais n'est-ce pas ? Je te connais Ae... Que viens-tu faire chez ta vieille tante ? Te manquerait-elle par hasard ? Ou voudrais-tu lui parler de choses qui te tracassent ? »


Tout en écoutant sa chère tante, le neveu de l’ancienne impératrice se laissa guider, s’approchant d’un pas lent du sofa. Il avait tout son temps, et autant laisser durer l’instant présent, qui il n’en fait aucun doute, ne se déroulerait pas à nouveau avant longtemps. Un léger rire s’échappa de l’elfe princier.

« Oui exactement vous me manquiez. C’est difficile de ne plus assister au conseil sans votre regard réprobateur lorsque je ne suis assez attentif. Non, je plaisante bien évidemment. Je m’inquiétais un peu pour vous et je m’en voulais également de n’avoir réussi à me libérer plutôt pour venir vous rendre visite. Qu’il me tardait de prendre moi-même de vos nouvelles. Vous n’avez pas à vous inquiéter pour moi, je me sens bien, malgré l’urticaire habituelle que me donne le conseil tout va pour le mieux. »


Aegnor rit un instant, disant cela sur le ton de la plaisanterie. Après tout, il valait mieux qu'il en rit, plutôt qu'il ne s'emporte et ne détruise le mobilier.

« Ah le conseil, évitons de parler des sujets fâcheux en ces paisibles retrouvailles. S'ils ne sont plus physiquement engourdis de par leur vocifération plus féroce, leurs esprits eux sont toujours indolents. Il est vrai que je suis inquiet, inquiet quant à l'avenir. Les temps ne sont pas aussi calmes qu'ils en ont l'air... Mais, je fais confiance à celui que vous avez choisi pour prendre la succession. En même temps, je n'ai que cela pour ne pas être le prochain à la tête du conseil. »


Le jeune elfe soupira légèrement à ses propos tout en venant s'asseoir sur le sofa, regarda sa tante installer quelques petits rafraîchissements et victuailles pour agrémenter leur conversation. Lentement la main de Galadrielle vint se poser contre sa joue, il eut l'impression de se retrouver projeté cent ans en arrière.

« Voyons ma tante, ne soyez pas aussi nostalgique… Mon père aurait sans aucun doute été fier de moi, enfin… sauf peut-être pour certains de mes choix… quant à mère… la mort de Trarandril l’a autant dévasté qu’à la mort de père… je fais de mon mieux, mais elle n’est plus que l’ombre d’elle-même depuis ces cinq mois. »


Aegnor prit une légère inspiration, soufflant un peu avant d’afficher un nouveau sourire sur son visage, plongeant son regard brûlant dans ceux d’acier de sa tante.

« Mais évitons de si tristes sujets alors que nous sommes entourés de ta joie de vivre les plaisirs maternels. Elle en est presque palpable et cela se voit sur ton visage, tu en es radieuse. Je dois avouer que je ne suis pas uniquement venu pour vous ma tante, mais également pour prendre des nouvelles de ma chère cousine et de mon cher cousin. J'espère que tous deux vont bien. Ils sont les précieux joyaux que nous a donnés Trarandril. Si nous avons pleuré sa mort dignement, il nous faut maintenant dignement apprécier le cadeau qu'il nous a fait. Par ailleurs, je ne suis pas venu sans rien pour racheter le manque d'attention à votre égard depuis ces cinq longs mois. J'ai exercé mon totem, afin de percevoir l'esprit qui se liera à Elÿssia et Valaën, avec de la chance, je pourrais vous les révéler. »


De nouveau un sourire illumina les lèvres du jeune blond aux oreilles pointues avant qu’il ne tende sa main vers une mûre qu’il goba.

« Toutefois, vous avez raison ma tante, une chose me tracasse, si on peut toutefois allez jusque-là. Plutôt, une question de titille les lèvres. Pourquoi avez-vous choisi Eliwyr Meraennon comme votre successeur ? Est-ce pour me soulager de la charge d’une couronne que je ne veux pas ? »

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MessageSujet: Re: La famille, n'y a-t-il rien de plus sacré? [Galadrielle] [TERMINE] La famille, n'y a-t-il rien de plus sacré? [Galadrielle] [TERMINE] Icon_minitimeLun 24 Mar 2014 - 12:43

C'était un jeune homme bien éduqué qui lui faisait face, secouant doucement la tête en le couvant d'un regard des plus maternels. Si vraiment il désirait la voir, nul doute qu'il aurait trouvé le temps de venir la voir : qui résisterait à l'impétuosité d'un être comme son petit Aegnor ? Personne, il était comme une tempête de sable, rongeant les rochers par la force de sa passion et de ses valeurs qu'il tenait en si haute estime ! Au fond, bien qu'auparavant elle déplorait son caractère qui ne seyait pas à un héritier impérial, jamais elle n'aurait voulu et ne le changerait pas : elle adorait cet elfe impétueux et sans ce qui faisait qu'il était lui, il n'aurait jamais été lui... Riant doucement en l'attirant dans ses bras pour une chaude étreinte, elle le conduisit jusqu'au sofa et lui servit une tasse de thé avant de prendre un morceau de pêche bien sucré et savoureux qu'elle croqua avec délice en le regardant avec tendresse et curiosité.

« Ce n'est pas grave mon petit : comme tu le vois, je me porte bien malgré la tristesse de ne plus avoir ton oncle à mes côtés et tes cousins se portent comme des charmes, ils jouent dans le jardin annexe sous la surveillance d'une élève. »

Un sourire doux aux lèvres malgré la peine qui voilà légèrement son regard au souvenir tragique de la mort de son époux, elle rit tendrement en l'entendant parler du Conseil : c'était rafraîchissant, ça faisait même beaucoup de bien de l'entendre vitupérer contre eux. Elle-même avait de lourds griefs à leur encontre, bien pire que son neveu, et qu'elle ne lui dirait sûrement jamais par honte et par peur... Il valait le conforter que tout allait vraiment bien pour le moment... Hochant doucement la tête alors qu'il était soulagé qu'un autre serait bientôt à la tête du pays, elle sourit : même à présent que les temps sont chaotiques, il ne se voyait pas régner comme le prévoyait son héritage. Au moins pourra-t-il profiter de sa jeunesse à présent qu'Eliwyr sera bientôt sacré Père des Elfes et ce n'était que mieux pour son merveilleux neveu. Il pourra être insouciant un peu plus longtemps... Galadrielle était pourtant néanmoins inquiète pour sa cousine qui digérait mal la mort de son frère, ne la comprenant que trop bien : peut-être faudrait-il la conduire dans une retraite pour apaiser son esprit, peut-être chez les baptistrels pour que la voix des Esprits la console dans sa détresse ? Il faudra y réfléchir... Mais pour l'instant, la blonde souhaitait simplement profiter de la présence d'Aegnor à ses côtés et cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas vu...

Changeant de sujet, son volcanique de neveu parla de ses cousins, la faisant doucement rougir de fierté même si elle se crispa légèrement : alors que tous et lui aussi s'attendait à voir des poupons de quelques mois, quelle ne sera pas sa surprise quand il comprendra que ce sont à présent des enfants de cinq étés... Et elle craignait sa réaction. Fort heureusement, il voulut l'interpeller sur le choix de son héritier avant toute chose et elle espérait pouvoir le distraire de leurs rendre visite par la suite en répondant à sa question, bien qu'elle allait devoir gérer finement pour qu'il ne se doute de rien par rapport à la déchéance dans laquelle le Conseil l'avait plongé afin de l'évincer et gagner en pouvoir.

« Et bien, de tous les membres du Conseil, il me paraissait le seul avisé et plus respectueux de notre peuple et de nos traditions que les autres. Il me semble par ailleurs que tu n'as que peu voire aucun différent à son égard comparé aux escargots cuit du Conseil non ? Je dois bien aussi aller dans ton sens : te voir prendre la tête du royaume alors que notre peuple se meurt et que la guerre et les ténèbres envahissent Armanda ne me plaît guère. Je ne veux pas que pour ton premier jour en tant qu'Empereur, tu sombres en ayant la voix de détresse, le ressentit de la mort de notre peuple en toi. Ce sentiment, cette connexion entre nous tous est un fardeau qu'il est parfois dure d'assumer quand il y a tant de peine et de souffrance, de haine et de vengeance dans leur cœur. Même si avant je souhaitais que tu les diriges, je préfère que tu attendes en rechignant de récupérer un jour la couronne plutôt que subir tout ce malheur aussi jeune. »

Souriante, elle caressa doucement sa joue, espérant qu'il comprenne et qu'il ne devine surtout pas la vérité de ce qu'il se passait au Conseil. Non, il était encore bien trop innocent à ses yeux pour se permettre de lui faire partager le poids de son fardeau : le baptistrel Merithyn, son ancien conseillé et nouvel amant Eliwyr, son meilleur ami Eliowir, le Conseil au grand complet et profondément heureux d'avoir organisé pareil complot, il y avait déjà bien assez de monde au courant. Sans compter qu'elle ne voulait pas ternir la joie et l'insouciance que cet accalmie procurait à tous. Et notamment à ses précieux enfants, à son précieux peuple... Et à son précieux neveu.
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MessageSujet: Re: La famille, n'y a-t-il rien de plus sacré? [Galadrielle] [TERMINE] La famille, n'y a-t-il rien de plus sacré? [Galadrielle] [TERMINE] Icon_minitimeLun 24 Mar 2014 - 17:06

¤ Le nouvel empereur ¤

Un léger sourire bordait les lèvres du jeune prince héritier, alors qu'il discutaillait avec sa tante. Sa chère et tendre tante, qui semblait des plus épanouies de par sa maternité. L'elfe blond l'enviait de la voir aussi heureuse, lui aussi aimerait avoir un tel sourire plein d'harmonie sur son visage. Bon, celui-ci finirait tôt ou tard par siéger sur ses lèvres. Une à une, l'Evanealle répondait aux interrogations l'ancienne impératrice, écartant habillement les sujets dont il ne souhaitait pas parler, tel que le conseil, ne manquant pas d'y aller de son petit commentaire pour encore et toujours souligner la répugnance qu'il avait à l'égard de cette institution, ou plutôt, aux êtres qui le composaient. Évoquant le triste sujet de sa mère, il y accordait quelques nouvelles de celle-ci, des nouvelles fortes peu joyeuses. Avant de s'étaler en éloge des plus sincères sur son oncle, Trarandril, la voix quelque peu empreinte de tristesse quant à la mort de celui-ci. Mais ils, tous, ne pouvaient jamais s'endeuiller éternellement de l'ancien empereur. Ils avaient suffisamment pleuré sa mort, il fallait à présente honorer sa mémoire avec de la joie, celui-ci les ayant bien aidé en laissant derrière lui Elÿssia et Valaën, ses cousins. En parlant d'eux, où étaient-ils ? Aegnor espérait que tous deux ne dorment pas, ils voulaient certes les voir, mais il ne voulait pas les déranger non plus. Sa tante répondit bien rapidement à sa question leur indiquant leur position. Dans le jardin, bien il irait les voir tout à l'heure après avoir discuté avec sa tante.

Tendant légèrement les mains, se saisissant de la traditionnelle tasse de thé que lui tendit sa Galadrielle, l'elfe au regard de feu l'enserra se réchauffant quelque peu les mains avant de porter celle-ci à ses lèvres, le breuvage coulant dans sa gorge le réchauffant. Finalement la mère des elfes répondit à sa dernière question. Pourquoi avoir donné la couronne à Eliwyr Meraennon, un conseiller et un non membre de la famille Evanealle. Même s'il est vrai qu'Aegnor faisait confiance à cet homme, c'était uniquement parce qu'il n'avait que cette carte dans son jeu pour éloigner la couronne. Ce n'était pas pour autant qu'il l'appréciait. Ce dernier était un conseiller et le blond avait une mauvaise image de tous ceux-ci. Ces politiciens qui ne cessent de parlementer, ils parlent, ils parlent et mentent. Posément, le neveu écouta sa tante.

« Et bien, de tous les membres du Conseil, il me paraissait le seul avisé et plus respectueux de notre peuple et de nos traditions que les autres. Il me semble par ailleurs que tu n'as que peu voire aucun différent à son égard comparé aux escargots cuits du Conseil non ? Je dois bien aussi aller dans ton sens : te voir prendre la tête du royaume alors que notre peuple se meurt et que la guerre et les ténèbres envahissent Armanda ne me plaît guère. Je ne veux pas que pour ton premier jour en tant qu'Empereur, tu sombres en ayant la voix de détresse, le ressentit de la mort de notre peuple en toi. Ce sentiment, cette connexion entre nous tous est un fardeau qu'il est parfois dur d'assumer quand il y a tant de peine et de souffrance, de haine et de vengeance dans leur cœur. Même si avant je souhaitais que tu les diriges, je préfère que tu attendes en rechignant de récupérer un jour la couronne plutôt que subir tout ce malheur aussi jeune. »


« Je dois avouer que j’ai dans l’ensemble une mauvaise image des conseillers, il est en un. Mais toutefois vous l’avez choisi ma tante, c’est donc qu’il a su se montrer digne de vous, je ne peux qu’avoir confiance en votre choix, car vous êtes sage. Et avoir confiance en lui, car il m’épargne la couronne. »


L'elfe porta une fois de plus la tasse à ses lèvres, buvant à nouveau quelques gorgées avant de la reposer sur la table, et laisser sa main virevolter au-dessus des quelques fruits qu'il lui était présenté. Son choix s'arrêtant tout comme sa tante précédemment sur un morceau prêche, le portant à sa bouche, celui-ci se trouva toutefois être plus amer qu'il ne l'aurait pensé, arrachant une petite grimace à l'elfe blond.

« Vous avez raison ma tante, si jamais, mon échapper finit et que la couronne me rattrape, j’aimerais autant l’avoir dans un moment de paix. Je ne peux m’empêcher, cependant, de porter quelques griefs à cet Eliwyr ma tante. Vous avez favorisé les débats plutôt que les initiatives impériales, et c’est tout à votre honneur… Mais, je ne peux m’empêcher de voir d’un mauvais œil la montée d’un elfe qui n’est pas un Evanealle sur le trône, celui-ci étant par ailleurs issu de ses escargots cuits qui composent le conseil. Je ne saurais dire, mais j’ai l’impression que son ascension au trône ressemblerait presque à l’apogée d’un grand projet. »


Les yeux d'ambre du prince héritier passa sur les trais de la doyenne des Evanealle avant de poser à nouveau sur la coupe de fruit, délaissant les pêches suite à cette mauvaise expérience, s'arrêtant sur une grappe de raison dont il décrocha un grain le portant à sa bouche.

« Quand je regarde le conseil, je ne vois qu'une meute de chiens prêts à s'entredéchirer pour obtenir un meilleur statut, plus de pouvoir. Très peu de personnes peuvent se prévaloir de ne pas souhaiter le pouvoir. J'ai le déplaisir de voir qu'aucun de ses rares êtres ne composent le conseil. »


Le blondinet soupira quelque peu.

« Enfin, je me fais peut-être des idées, mais mon esprit-totem s'agite de plus en plus face à l'expansion de mensonge qui entoure de plus en plus le conseil... Mais, je ne devrais peut-être pas m'en inquiéter, après tout c'est de la politique, cela en est envahi. »


L'elfe rit légèrement prenant ses tristes déclarations avec humour, ayant appris à en rire, tellement cela en était dérisoire.
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MessageSujet: Re: La famille, n'y a-t-il rien de plus sacré? [Galadrielle] [TERMINE] La famille, n'y a-t-il rien de plus sacré? [Galadrielle] [TERMINE] Icon_minitimeMar 1 Avr 2014 - 23:52

Il semblerait au finale qu'en cette époque de trouble, seul le sujet de conversation stable et relativement positif de potable rester la grossesse de l'impératrice et ses enfants qui jouaient comme des bienheureux dans le jardin, fasciné par les prouesses de la jeune elfe qui les surveillait avec beaucoup de soin et de sérieux. Mais, plus tardivement il saurait la vérité de leur naissance, mieux cela vaudra bien qu'elle doutait qu'il apprécia encore plus d'avoir été mis à l'écart et dans l'ignorance des malversations du Conseil à sa famille. Un tigre impétueux, une tempête ou un ouragan, savoir cela, le mal qu'on avait fait à sa tête par plaisir de faire souffrir et goût du pouvoir, blesserait profondément son merveilleux neveu pour qui la famille était plus que sacré et elle ne voulait pas le blesser. Il était parfois vraiment dur de jongler correctement entre ce qu'il arrivait ou ce qui arriverait ou ce qui était arrivé tout en souhaitant ménager telle ou telle personne pour ne pas trop l'attrister. En toute objectivité, Galadrielle avait parfaitement conscience que ce délit d'ignorance le blesserait davantage quand il comprendra qu'il avait été mit sciemment de côté mais elle ne voulait pas le faire souffrir alors qu'enfin une solution avait été trouvé pour qu'il puisse vivre encore un peu comme une simple jeune pousse, avec passion et énergie, avec vie et insouciance.

L'amour était un sentiment des plus chaotiques, jamais tout blanc ou tout noir, toujours nuancé de gris.

Buvant son thé avec lenteur et délice, un quartier de fruit savoureux s'égarant entre quelques gorgées, la blonde discuta tranquillement en sa compagnie tout lui expliqua pourquoi elle avait choisit un conseiller comme héritier, ne lui offrant qu'une demi-vérité pour le soulager et le rassurer. Et son honnêteté coutumière, surtout vis à vis de sa famille, criait à la honte et au scandale face à une telle initiative... Néanmoins, bien qu'extérieurement il ne pouvait être prit au sérieux avec de telles paroles quand on connaissait son animosité à l'encontre du conseil, Galadrielle se sentait profondément fière de son neveu : effectivement le changement impérial était l'apogée d'une machination de la part de ces vieux crocodiles des marais, charognards vicieux, mais fort heureusement, elle était intervenue habilement pour faire changer le successeur et en mettre un qui n'était pas corrompu.

« Ils sont âgés et étouffés dans l'immobilisme propre aux nôtres mon chéri : cela fait tellement de lunes qu'ils sont sur leurs chaises qu'ils ont oublié la passion et la fougue de la jeunesse, l'impétuosité et l'ardeur si caractéristique des gens de ton âge. Chasse-les de ton esprit et profite de cette accalmie tu veux bien ? Les tourments et les complots seront toujours présent, que tu prennes une pause ou non alors autant en profiter pour reprendre son souffle et savourer les bienfaits de la vie paisible retrouvé pendant que tous se lèchent les plaies pour guérir et se retrouver. »

Un doux sourire aux lèvres, Galadrielle le couva du regard avant de remettre le nez dans sa tasse, le regard malicieux fixé sur lui alors qu'elle pensait à sa nouvelle question.

« Dis-moi, aurais-tu trouver une jeune elfe digne de ton rang ? Tu as peut-être échappé à la couronne, mon neveu, mais certes pas au mariage et j'ai bien l'intention que tu sois heureux au bras d'une merv-... »

« Mère ! Val m'a tirée les tresses ! Encore ! »

Une petite tornade blonde surgit dans le salon pour enfouir son visage contre le ventre de la vieille impératrice, suivit d'un brun à la moue boudeuse aux lèvres malgré le regard contrit, le tout sous le visage navré de la surveillante. En même temps à leur âge, on ne tient guère en place... La congédiant avec un sourire rassurant, Galadrielle maudit pourtant cette coïncidence des plus déplaisantes.

« Valaën, qu'est-ce que ce comportement ? Pour quelles raisons as-tu fait cela ? J'attends. »

Le regard sévère, elle haussa un sourcil blond comme les blés dans l'attente des explications de son fils, une main rassurante dans les boucles de sa fille et le dos noué d'angoisse du verdict d'Aegnor qui devait s'attendre à bien des choses mais pas à des enfants de cinq ans à la place de bébés de cinq mois...
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MessageSujet: Re: La famille, n'y a-t-il rien de plus sacré? [Galadrielle] [TERMINE] La famille, n'y a-t-il rien de plus sacré? [Galadrielle] [TERMINE] Icon_minitimeMer 2 Avr 2014 - 19:29

¤ Que la mauvaise herbe pousse vite ¤

Bien heureux est l'ignorant, tant qu'il ignore bien sûr, car lorsque l'ignorance accumulée se révèle à lui, le nuage sur lequel il flottait soudain se dérobe sous ses pieds pour le laisser chuter, faisant dès lors la désagréable rencontre avec le sol qu'est la dure réalité. Une tempête de sentiments peut alors en découler, celle-ci varie selon les individus, les personnes. Qu'elle serait les conséquences sur le jeune Aegnor ? Qu'est-ce qui en sortira ? Quelle tempête en découlera ? Lui, connut pour son caractère orageux, une des plus vives colères pourrait être à redouter. Mais celui-ci peut toutefois surprendre. Ce n'est que le moment venu que cette vérité sera révéler. Conversant tranquillement avec sa tante du choix de celle-ci de nommer Eliwyr comme futur Empereur, l'avis de l'Evanealle restait nuancer. Autant critiquait-il ce choix, autant l'acceptait-il. Il l'acceptait sans aucun doute pour des raisons purement égoïstes, si quelqu'un d'autre avait la couronne, il ne risquait pas de l'avoir. Il la critiquait en raison de valeur qui lui tenait à coeur. Voir la couronne aller à un autre que les Evanealle, était en rupture totale avec des siècles de coutume. Même si Aegnor est connu pour bousculer certaines choses, les coutumes immémoriales sont des sujets plus délicats. Et dans le cas de cette fuite de la couronne, l'elfe restait opposer. Était-ce le fait que cet élu soit un conseiller ? Cela jouait indéniablement, mais peut importe quel aurait pu être le successeur choisit, si celui n'était pas un Evanealle, l'elfe aux yeux de feu restait en désaccord.

Toutefois, il n’y avait qu’égoïsme dans les pensées d’Aegnor, il n’était pas en accord avec la montée d’un non Evanealle sur le trône, mais si un Evanealle avait dû être nommé, cela aurait été bien lui. Lui le capricieux qui rejette ouvertement la couronne, la dénigre. C’était sans doute pour la toute première fois que l’elfe blond prenait conscience de son refus. Il était de toute manière bien trop tard. Il avait choisi une voie, il s’y tiendrait jusqu’au bout.

« Ils sont âgés et étouffés dans l'immobilisme propre aux nôtres mon chéri : cela fait tellement de lunes qu'ils sont sur leurs chaises qu'ils ont oublié la passion et la fougue de la jeunesse, l'impétuosité et l'ardeur si caractéristique des gens de ton âge. Chasse-les de ton esprit et profite de cette accalmie tu veux bien ? Les tourments et les complots seront toujours présents, que tu prennes une pause ou non alors autant en profiter pour reprendre son souffle et savourer les bienfaits de la vie paisible retrouvée pendant que tous se lèchent les plaies pour guérir et se retrouver. »


L'immobilisme, la lenteur des elfes. Voila bien une chose contre laquelle l'elfe blond luttait. Ils n'étaient plus d'immortelles créatures, mais aussi, et surtout, ils n'étaient plus seuls sur ce contient qu'était Armanda. Ce qu'ils se permettaient autrefois, les elfes en ces noires heures ne pouvaient plus se le permettre. Leur cadence n'était plus adaptée, cela finirait par les mener à leur perte un jour ou l'autre. Les complots, ce que la politique a fait de plus sombre et méprisable. Lorsque ce vice vous a corrompue jusqu'à la moelle, cela provoque de telles bassesses. Sa tante avait raison. Il fallait profiter des bienfaits de la vie paisible. Mais pouvait-on parler de vie paisible alors que les loups sont là dehors à notre porte ? Aegnor ne dit mot, hochant lentement de la tête. Après tout elle avait raison, il pouvait bien s'y abandonner encore un peu, il n'était pas venu ici pour ressasser les problèmes.

Et déjà la question suivante de sa tante arrivait, et déjà l'elfe préparait sa réponse. Une épouse, un mariage. Il est vrai qu'il échappait à la couronne, mais qu'il ne pourrait pas échapper à cela, on n'accepterait pas ses caprices trop longtemps. Néanmoins, Aegnor n'était pas aussi buté à cette idée que celle de la couronne. Cependant, personne n'avait encore trouvé grâce à ses yeux et cela serait sans nul doute compliqué. Après tout, il fallait trouver une elfe prête à le supporter. Mais les deux Evanealle furent couper tout deux. Galadrielle dans ses paroles, Aegnor dans ses pensées.

« Mère ! Val m'a tirée les tresses ! Encore ! »


La voix douce, aiguë et plaignante d'une jeune petite tête blonde survint soudainement dans la pièce, alors que telle une tornade, une jeune fille accourut dans les bras de l'ancienne impératrice. Aegnor surpris par cette soudaine interruption ne dit rien alors qu'un très jeune garçon elfe aux cheveux bruns la précéda, lui-même étant précédé de l'aspirante Baptistrel qui prit congé juste après sur ordre de sa tante. Sans mot les yeux flamboyants du neveu passèrent de la petite fille, au petit garçon, à Galadrielle, lentement l'information parvenant à son cerveau. Un ? Que ? Quoi ? Mère, Valaën, Elÿssia. Non c'était impossible, illusion que tout cela. Le regard toujours choquer se tourna vers celui de la doyenne des Evanealle qui elle-même glissa son regard de son fils vers son neveu, passant de colère à angoisse, confirmant la situation au jeune prince.

Quelle magie, sorcellerie était-ce là ? C'était impossible que des bébés de cinq mois soient déjà des bambins de cinq ans. Aucune magie n'existait, il y avait bien des potions de rajeunissement et vieillissement, mais elle était réservée aux humains, les elfes n'en avaient pas le besoin. Quand bien même, elle altérait que le physique point le mental, ils n'auraient donc pas été en état de parler ou marcher. Mais aussi et plus encore, jamais Galadrielle n'aurait fait pareille chose, s'imputer ainsi des années de douces maternités. Éberluer pendant quelques instants Aegnor finit par se redresser pour venir s'agenouiller devant le tireur de cheveux. Ses grands iris flamboyants vinrent se poser sur son présumé cousin.

« Les femmes doivent être traitées avec respecter jeune elfe, peut importe qu'elles ne soient encore que de petites femmes et peut importe ce qu'elles ont pue faire. Et lorsque nous les offensons, nous devons leur présenter nos excuses. »


Aegnor posa sa main sur la tête du bambin aux cheveux étonnamment foncés pour un Evanealle, se redressant avant de venir se placer derrière lui, ses mirettes flamboyantes de perplexité et d'incompréhension se posant sur sa tante d'un air interrogateur alors qu'il prit la parole, un ton calme, trahissant un peu son inquiétude face à ce qu'il voyait. (Dit moi si je dois éditer pour ça ou non, je ne sais pas à quoi ressemble Trarandril, peut être a-t-il les cheveux bruns ou noir lui aussi)

« On dit que la mauvaise herbe pousse vite, mais je dois avouer que je suis plus que surpris de voir mes cousins aussi grands. Cela promet, Valaën sera plus grand Gaillard que le général de notre armée et Elÿssia plus resplendissante que sa mère à cette vitesse. »

L’elfe bouillonnait de questions et avait une légère envie de s’emporter face à cette incompréhension. Mais pouvait-il le faire devant des enfants ? Non.
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