Crissolorio se rendait dans la bibliothèque de la ville d'Elena qui se trouve au passage dans le palais du duc tout en espérant pouvoir ainsi s'occuper autrement qu'avec des promenades de moins en moins divertissantes dans la cité militaire qui au passage abrite des habitants particulièrement méfiants envers les étrangers surtout ceux qui n'ont pas l'air de guerrier comme eux, ou qui ne partage pas leur goûts rustre pour la guerre... Il n'aimait pas lui même particulièrement cette cité même si elle avait sans doute ses charmes il ne pensait pas le contraire. Cela devait venir de l'aspect guerrier de la Robuste sans doute, car il ne se sentait jamais très confiant, et rassuré au milieu d'un endroit entouré de militaires, et il fallait dire la cité d'Elena faisait très fort là-dedans... On avait presque plus l'impression que c'était une sorte de citadelle gigantesque dédié uniquement à fournir des troupes en continue à L'empire, et a résisté longuement à un siège... Que croire que c'est une cité a part entière comme Aldaria, et Gloria qui ne n'est pas dédiée uniquement à la guerre.

Dans le ciel le soleil était à peine en train de décrocher de son zénith quand Crissolorio entra dans le palais ducal, et cela était le signe que ce n'était que le début de l'après-midi, et qu'il disposait d'encore beaucoup de temps pour pouvoir s'immerger dans une lecture assidue. Cela lui permettrait au moins de patienter jusqu’à son départ prochain d'Elena qui est d'ailleurs prévu pour l'après lendemain... Bientôt il repartira retrouver sa cité natale d'Aldaria, et retrouver ainsi sa famille, et même si cela voulait aussi dire que le travail reprendrait au passage ce n'était pas vraiment une mauvaise nouvelle pour lui, car au moins il aurait de quoi s'occuper.

Pendant qu'il était plongé dans ses pensées il s'était fortement rapproché de l'entrée de la bibliothèque, et il entra dans cette dernière, après être sortit de ses réflexions. La porte de bois clair grinça légèrement quand l'inspecteur la poussa, et Crissolorio pu juste après être entré... Savourer le silence ambiant qui est caractéristique de ce genre d'endroit, et surtout s’apercevoir que même s'il ne s'attendait pas a ce que la cité d'Elena soit particulièrement pourvue, ou dépourvue en livre dans sa bibliothèque il était quand même agréablement surpris par le fait que celle-ci était bien plus fournie que selon ses prévisions.

La pièce ou il se trouvait était assez grande, et abritait sans doute nombre de rangée de bibliothèques ou y sont entreposés nombre d'ouvrages plus, ou moins anciens au vu de leurs couvertures dans un état plus ou moins bon. Ceux-ci semblent être à première vue classés par auteur, et non par ordre alphabétique, ou par genre littéraire. Même si Crissolorio n'a rien contre ce genre de classement ce n'est pas le plus pratique cependant pour quelqu'un de pressé, mais lui heureusement avait tout son temps en ce moment. Il en profita donc pour s'approcher d'une bibliothèque assez proche bâtie en chêne, et sur laquelle sont rangés des ouvrages assez poussiéreux dans l'ordre des "A".

L'inspecteur regarda de plus prêt le titre des ouvrages, et le nom des auteurs jusqu'a ce qu'il tombe sur un nom en particulier qui lui fasse un petit tilt dans sa tête a sa mention... "Amenius Nomenon!". Cet ancien écrivain était assez excellent au savoir de Crissolorio qui possède d'ailleurs plusieurs exemplaires de livre d'Amenius chez lui. Et ces ouvrages traitent de sujets divers, et variés avec une maîtrise assez rare aux sous-entendu même chez un grand écrivain. Il regarda ensuite le titre du livre "Le vin au goût de poisson." A ce qu'il savait ce livre existait en rare exemplaire seulement, et valait le coup d'être lu même s'il ne faisait pas partie des ouvrages habituelles écrits par Amenius.

Il prit donc le livre tranquillement, et feuilleta délicatement la première page, et regarda ensuite quelques instants la couverture en cuivre qui n'était visiblement pas de première fraîcheur comme en témoigne aussi l'odeur de vieux cuivre qui en émanait. Puis il prit l'ouvrage, et entreprit d'aller s'asseoir à une table toute proche qui est d'une taille assez imposante, et est fait dans un bois assez solide, et lourd en plus d'avoir été conçu de manière rustique ce qui d'ailleurs est typique de tout ce qui est fabriqué dans cette cité guerrière en fait... Il prit une chaise toute proche qui était aussi rustique que la table, et s'assit tranquillement dessus tout en jetant quelque coups d’œils légers aux alentours pour s’apercevoir qu'il était tranquille pour l'instant, car il semblerait qu'a cette heure il n'y ait pas grand monde ici déjà que ce serait étonnant que cet endroit soit très fréquenté à Elena... Une fois assis il commença, alors à ouvrir le livre, et a se plonger dedans.

Un vin au goût de poisson.

Ecrit par l'écrivain Amenius Nomon (1125-1205)

Ce livre a été écrit en l'An 1154 de l'Âge d'Argent

Chapitre 1 : Soir de fête

C'était une chaude matinée de printemps en cette journée tout a fait typique de l'Âge d'Argent...

Elena la Robuste. Cette ville portait bien son nom. Aux murailles épaisses comme une montagne, aux bâtiments haut et forts comme un dragon. Esmelda aimait cette ville. Non pas par la beauté de la ville en elle même, mais par ses habitants, ces personnes qu'on qualifiait bien souvent de guerrier, qui avait à cœur le bien être de l'empire et qui le lui avait bien fait comprendre depuis son arrivée. Située au sud d'une vaste foret riche en bois et en gibiers, au nord-ouest d'Armanda, Elena est le résultat d’un dialogue fructueux entre le passé nordique et le modernisme du sud, du moins pour les habitants de Gloria.

Mais Esmelda se moquait bien de ce genre de considération. Elle avait pris plaisir à visiter la ville accompagnée du meilleur guide qu'il soit. Ce gentil soldat qui la veille lui avait permis de s'échapper un temps de la contrainte de la vie et des devoirs de princesse et lui avait servi un repas à la hauteur de sa simplicité.
La visite de la ville fut de même. Un mélange historique des monuments de la ville, qu'Esme se garda de dire qu'elle connaissait déjà, et de belles rencontres avec les commerçants de la ville haute. Bien vite les murmures que la princesse Kohan se promenait dans les rues se firent entendre et une fuite en avant dans les rues pour finir au palais fut encore une aventure élénne des plus palpitantes. Oui, la princesse n'oublierait pas ce voyage de si tôt.

Après un déjeuner des plus frugal en compagnie des membres de sa famille, la princesse refusa le moment de la sieste que l'on aimait souvent imposer aux jeunes filles de bonne famille pour le repos de leur âme. Pourtant malgré une matinée mouvementée et agréable, le midi fut... le contraire. Malgré la joie de voir son grand oncle Darius, entendre sa voix gronder dans le palais, son rire rebondir sur les tableaux de la famille. Plus que tout, la petite princesse aimait son grand oncle, il était drôle et savait parler à la jeune fille. La présence de sa belle cousine aussi rendait ce voyage bien agréable. Esmelda admirait Morgane, sa douceur, sa sagesse, sa patience. Surtout face à son mari. Brrrr, la jeune femme ne l'aimait pas. Elle ne savait guère pourquoi, il était gentil avec elle. Distant, certes, mais il était bien plus âgés et de quoi parlerait-il avec une si jeune fille ? Non, c'était autre chose, son regard perçant qui avait quelque chose de mauvais ou de malsain, un peu comme son hygiène douteuse. Il semblait agacé en permanence, qu'il se détende un peu. Comme son beau-père ou son fils, le petit Hakon. Esmelda aimait jouer avec ce petit cousin, lui apprendre pleins de choses pas forcément toujours bien vu par sa mère.
Qu'importe il fallait bien que quelqu'un lui apprenne à grimper aux arbres. Et ce n'était que lorsque Théro se trouvait près d'elle que Esmelda se trouvait sage comme une image. La fascination qu'elle éprouvait pour son grand cousin était la meilleure façon de la faire taire et cesser de bouger. Peut être bien plus que les yeux de sa mère.

Cherchant un peu de calme et un refuge dans les livres anciens de la ville du nord ouest, Esmelda fut accompagné par Névérick, capitaine de sa garde et un autre soldat, dans la belle bibliothèque du palais. La porte grinça indiquant que quelqu'un entrait brisant le silence et la quiétude de la bibliothèque. La princesse laissa échapper un large sourire et se dirigea vers les premiers ouvrages, quand son capitaine de garde marcha à grand pas vers un homme qui se trouvait un peu plus loin entrain de lire. Esmelda se mit à courir derrière le soldat mais trop tard, Névérick faisait son devoir et bien.

« -Par ordre de sa majesté impériale, veuillez quitter les lieux, je vous prie. »

Névérick se tenait droit, fier près de l'homme assis, quand Esmelda arriva, gênée.

« -Non, ce n'est pas la peine. Je veux dire. Il ne me dérange pas. Je ne fais que prendre un livre. Cela ne durera pas. Nous pouvons le laisser ici continuer sa lecture. Excusez nous Monsieur... ?»

Crissolorio au cours de sa lecture appliqué du livre entendit bientôt des pas s'approcher de lui avec les cliquetis habituel d'une armure de combat les accompagnant ce qui voulait bien sûr dire que c'était un garde, ou un soldat qui s'approchait de lui. Il les ignorer jusqu'au dernier moment quand ils s'arrêtèrent tout a coup, puis il lança un coup d’œil au fameux soldat qui lui demanda de sortir de manière très poli, mais sèche.

« -Par ordre de sa majesté impériale, veuillez quitter les lieux, je vous prie. »

L'inspecteur se contenta comme seule réponse a cet ordre de regarder l'homme de manière réfléchie, et calme, et Crissolorio hésita presque a se replonger immédiatement dans sa lecture en ignorant tous simplement, et royalement le contrevenant comme s'il n'en avait strictement rien à faire, mais bon a y réfléchir ce ne serait pas très poli, et il risquerait de se faire dégager d'ici de manière fort peu agréable par le soldat, alors autant ne pas insister, et revenir un peu plus tard. Donc il décida d'obéir effectivement, mais au moment ou il aller refermer le livre entre ses mains, et se lever pour le ranger, et partir sans se faire prier. une jeune demoiselle sans doute la princesse impériale d'après ce que venait de dire le garde affirma que Crissolorio ne la dérangeait pas, car il ne faisait que lire. Charmante attention de sa part, et il y eu une pointe de respect qui apparut dans son esprit pour la jeune demoiselle...

« -Non, ce n'est pas la peine. Je veux dire. Il ne me dérange pas. Je ne fais que prendre un livre. Cela ne durera pas. Nous pouvons le laisser ici continuer sa lecture. Excusez nous Monsieur... ?»

Alors c'était elle la fameuse princesse Esmelda Kohan donc lui avait parlé le lieutenant Matis Falkire il y a peu. Il la regarda pendant quelques secondes pour mieux se faire une première impression de cette jeune dame. Celle-ci était plutôt belle, et avait l'air d'être une jeune femme tout a fait charmante sans doute qu'elle ne devait pas être aussi fourbe que certains nobles de cour, mais bon il ne faut jamais juger un livre a sa couverture comme il le savait si bien, et cela s'était déjà confirmait quelques années auparavant avec une autre jeune femme qui lui avait semblé charmante sur l'instant...

Il replongea ensuite tranquillement son regard dans son livre tout en répondant au passage de manière parfaitement neutre a la question de la princesse.

Crissolorio d'Ostiz, inspecteur d'état. Je présume que vous êtes la princesse Esmelda Kohan donc m'a parlé le lieutenant Matis Falkire? Ah veuiller m'en excuser altesse j'en oublie toute les politesse. Finit-il avant de se relever pour la saluer de la manière qui convenait avant de se rasseoir.

Il écoutait la réponse de la princesse tout en relisant depuis le début le passage dans lequel il avait du interrompre sa lecture précédemment. Il ne savait pas vraiment ce que la princesse venait faire ici a une heure pareille a part lire un livre, mais sincèrement ce ne sont pas ses affaires, et puis ce devait être très impoli de poser une question aussi indiscrète a un membre de la famille impériale déjà que là il n'était pas vraiment en train de respecter le protocole totalement à la lettre, alors autant ne pas retourner le couteau dans la plaie de façon tout a fait stupide... Néanmoins il tenait à clarifier un point pour éviter que le garda à côté lui gâche la lecture en le surveillant de manière dérangeante

Si je vous dérange vous n'avez qu'a la dire vôtre altesse je peux très bien aller ailleurs poursuivre ma lecture... Dit-il de manière sincère

Il était sûr que la princesse confirmerai ce qu'elle avait dit auparavant, mais au moins il serait sûr que sa présence ne gênera pas, et qu'il pourra continuer sa lecture de façon plus sereine.

Il se contenta ensuite de replonger son attention entièrement sur l'ouvrage entre ses mains, et de lire cette histoire qui avait l'air d'être celle d'un noble qui vivait il y a quelques siècles de cela.

Néanmoins ce n'était pas une journée comme les autres pour Isaac d'Este fils du comte Bendor d'Este, et de la comtesse Anabella des lyris. Aujourd'hui était le soir, ou son père annoncerait officiellement qu'il hériterait du comté quand ce dernier ne serait plus apte à assumer cette fonction. Néanmoins cela aurait du l'être, mais dans la vie tout ne se passe pas comme on le désire.

Le garde de la maison des Kohan d'Elena se raidit et se redressa près de la jeune princesse Kohan, laissant cliqueter le fer de son armure légère d'intérieure. L'homme de haute stature, âgée d'une bonne quarantaine d'années, changea de son attitude jusque là discrète et protocolaire.
Depuis le début du voyage de la princesse dans la belle ville d'Elena, le soldat avait affrété au service de la jeune Kohan et de sa garde pour le guider dans les rues et pièces du palais. L'homme était discret, peu loquasse, un peu comme Névérick. Ils s'entendraient bien.

Depuis le début de leur rencontre, la princesse avait dû l'entendre que deux ou trois fois. Alors de l'entendre prononcer plus de deux l'un à la suite de l'autre... La surprise. Surtout pour le voir si véhément. Sans vraiment aucune raison. Enfin si pour un homme de droit et pour qui les principes et le respect se portent en étendard.

« -Parler sans l'autorisation de sa majesté impériale vous vaudrait un séjour dans les geôles du duché. Et la dédaigner du regard de perdre votre tête Messire. Vous ne vous trouvez pas devant une simple roturière.»

Certes, mais cela méritait autant de grabuge pour un simple livre cherché. Esmelda ne le pensait pas. Le protocole à suivre était bien lourd alors qu'un vieil homme préfère se perdre dans ses écrits plutôt qu'à saluer une gamine...Cela ne valait pas une tête qui roule. Même pour la fille de l'empereur. Mais la rigueur de l'armée.

« -Que l'on travaille pour l'empire ou non. Nul n'est au dessus des lois messire d'Ostiz. Sachez-le. En tant que générale de la garde d'Elena, j'en referai au duc Kohan, tenez-vous prêt et à disposition de l'empire. »

La princesse essaya de poser sa frêle main sur l'armure de l'homme pour attirer son attention. De ne pas en faire trop. Mais, le poids de ses mains et de ses tentatives étaient vaines. Le soldat continua la voix toujours aussi sèche et pesante. Des menaces, oui sûrement, en tout cas, l'homme n'y allait pas avec le dos de la cuillère. Esmelda voulait juste prendre un livre et aller le lire dans ses appartements, rien de plus. Un de ces écrits que la vie à Elena ou bien des récits sur la région, contes ou autres.

« -Que nous vous rappelons ce qu'est la politesse. »

Là, il allait un peu fort. La princesse se glissa au devant des deux soldats et de sa douce voix, pour se rapprocher de la table.

« -Ce n'est rien Keegan. Je vous assure que je ne vois là aucune offense de la part de cet homme. Il ne fait que être pris dans le tourbillon des mots. »

Elle aussi avait tendance à tout oublier quand elle se plongeait dans sa lecture. Dévorer par les phrases qui la menait bien loin, au delà des murs d'un palais doré, loin sur les chemins de l'empire, à lui raconter des vies qu'elle ne vivrait jamais, rencontrer des personnes que jamais elle ne pourrait voir. Oui, Esmelda s'y plongeait avec ardeur, alors elle pouvait bien excuser un lecteur. Bien plus que tout autre.

« -Rester, je ne fais que passer pour prendre un document ancien. Cela ne prendra pas plus de cinq minutes. »

lui répondit-elle en souriant avec douceur. Il pouvait donc rester à sa place, elle partirait bien avant lui.

Il semblerait que le garde personnel de la princesse décide de faire petit numéro de zèle... Ce qui est normal de la part d'un garde du corps exerçant bien son métier après tout, mais a y réfléchir c'est aussi une perte de temps à la fois pour lui, la princesse, et l'inspecteur qui n'en a au passage presque rien faire de ses jérémiade de soldat un peu trop enthousiasme. Il se contente néanmoins d'écouter ce que celui-ci voulait répliquer.(un brin amuser au fond d'entendre tout cela même s'il n'en montre rien pour rester poli) De toute façon il retient juste que ce "garde" fera un rapport au duc d'Elena... Crissolorio tiqua très légèrement en entendant cela, et milles réponses plus fracassantes les unes que les autres lui vinrent en tête. Néanmoins ils savait déjà à l'avance que la jeune princesse calmerait sans doute les ardeurs de son "petit chiot", alors autant ne pas remettre de l'huile sur le feu par dessus. Il était plus facile de se contenter d'observer, et moins risqué aussi...

Eh bien au final il avait juste entendu quelques phrases sortir de la bouche de cette fameuse Esmelda Kohan, et il avait déjà une assez bonne impression à son égard. D'une certaine façon cela lui donna envie d'avoir une petite conversation avec elle, et il était tout a fait satisfait de pouvoir se dire que tout les Kohan ne sont pas tous des nobliaux orgueilleux qui méprisent le peuple, alors que sans ce dernier ils ne seraient probablement rien... La princesse Esmelda avait pour l'instant a ses yeux la noblesse, et surtout la politesse qui était digne d'un Kohan. Il se contenta donc de dire avec diligence, et calme pour remercier cette dernière de faire en sorte que l'autre arrête son excès de zèle avant d'aller trop loin...

Je vous en remercie vôtre majesté..

Cela valait mieux pour le garde du corps qu'il se calme de toute façon sur sa témérité malvenue. Crissolorio était largement capable de ressortir de ce genre de bavure sans aucune égratignure, ou tâche sur sa carrière. Et puis si la princesse semble aussi indulgente comme il l'avait devinait auparavant. Il n'avait absolument pas à s'inquiéter, et puis ce n'est pas comme s'il s'était mis à l'insultait... De toute façon il était sûr qu'elle ne voulait pas perdre son temps en protocole, alors qu'elle était simplement venu chercher un livre comme n'importe qui d'ailleurs...

Il se dit donc qu'au final cela reste sans importance de toute façon. Elle est juste venu prendre un livre ici pour lire, et elle n'était pas très accompagné au passage pour une princesse. On pouvait donc en conclure qu'elle voulait sans doute un peu de tranquillité comme l'inspecteur, et qu'elle n'était sans doute pas là pour qu'on lui rappelle sa position de princesse façon insistante, mais juste pour un peu de sérénité. Décidément Crissolorio était fort a ce jeu-là... Il ne lui avait jamais été dur de cerner quelqu'un en quelques instants, et de deviner ses motivations du moment. Sans doute en partie grâce à son esprit totem, et son esprit de déduction poussé, mais aussi grâce a un vieux talent hérité de la famille d'Ostiz qui comme toute famille de marchand sait parfaitement bien comment s'y prendre avec de potentiels clients, ou quiconque en général...

Lui ne faisait peut-être pas dans le commerce, mais il avait coup sûr ce talent familial qui lui était très utile dans la vie de tous les jours, et dans son métier qui nécessite quand même un tantinet de réflexion, et de perspicacité... Même si dans certains moment il ne faut pas être un génie pour deviner de quel bois est fait quelqu'un! Par exemple il était facile de deviner que le garde là est sans doute plus qu'a cheval sur la discipline, et les règles de bienséances.

Néanmoins il se disait que proposer son aide à la princesse ne serait pas de mauvais ton, et donc il demanda donc poliment à cette dernière.

Voudriez-vous d'un peu d'aide?

Le garde semblait proche de l’emmener avec lui voir de ce pas l'oncle de la jeune princesse. Il ne supportait pas cet air arrogant et ce mépris de la qualité qu'était la présence de la princesse en ce lieu. Nevérik, le capitaine de sa garde, ne disait rien. C'était d'ailleurs là un de ses traits de caractères. Parler peu mais efficacement et surtout agir. Pour le moment, il n'en faisait rien, mais un geste déplacé et la précision de son geste serait encore une fois démontré.
Le soldat de son oncle, c'était une autre paire de manche. Il devait au nom d'Elena, pour son duc, pour les Kohan montrer le meilleur, protéger et que tout soit sans accroche pour la fille de l'empereur. Mais aussi pour la nièce favorite de Darius Kohan. Il était de notoriété publique, que le vieil homme aimait sa jeune nièce. Ils se ressemblaient : rieur, jovial, aimant leur peuple, les livres, la musique et les choses simples comme la beauté d'un soleil couchant.

Le soldat de son oncle se décala à peine quand la princesse passa devant lui. Non pas par manque de respect, mais par inquiétude. Elle se lisait d'ailleurs sur son visage, crispé. D'une petite voix, il renforça cette impression.

« -Princesse. »

La jeune fille d'une quinzaine d'années se retourna vers l'homme et le rassura d'un sourire. Qu'importe le protocole, les questions d'étiquettes, maintenant il fallait faire place à l'histoire, à la littérature, à la connaissance. Et un peu d'aide ne serait pas de refus.

« -Oui, pourquoi pas... Si vous connaissez mieux les rayons que moi. »

La princesse s'assit un instant en face de lui pour lui faire part de sa demande, somme toute très simple dans une bibliothèque de ce genre.

« -Je cherche des documents sur l'Histoire de la ville d'Elena ou bien sur les contes du nord. »

Dans sa façon d'être, le vieil homme pouvait lire la passion qui animait la jeune princesse à en découvrir bien plus sur la vieille ville forteresse.

« -Le genre d'ouvrage qui ne doit être bien difficile à trouver en ces lieux. Je pense que de nombreux écrivains et archivistes de la ville ont écrit au fur et à mesure que le soleil se couche sur cette charmante ville. »

Apprendre d'un lieux, certes mais des habitants aussi. Fusent-ils d'une soirée ou une semaine. La princesse aimait écouter des tranches de vie. De cette manière, elle avait l'impression de vivre d'autres vies que la sienne.

« -Êtes- vous d'ici ? De Elena ? Ou avez-vous de la famille ? »

Il semblerait que les gardes accompagnant la princesse n'apprécient pas le fait que Crissolorio ne suive pas à la lettre le protocole exagérément compliqué qui devait normalement être appliqué dans ce genre de situation, mais bon... L'inspecteur était fatigué aujourd'hui, et de toute façon il semblerait que le princesse elle-même ne s'offusque pas du fait qu'il soit un peu distrait par la lecture donc il n'y pas de raison que les gardes s'énervent... Mais bon il y avait sans doute plus important a penser pour l'inspecteur, car après tout les gardes du corps de la princesse ne faisaient sans doute que leurs travail, alors autant essayé de ne pas enfoncé le bouchon, ou de les mettre dans l'embarras...

Il laissa donc la princesse réfléchir a sa proposition, et il écouta ensuite attentivement la réponse de cette dernière pour savoir si elle aller accepter, ou décliner simplement son offre... Celle-ci accepta finalement l'offre de l'inspecteur, et elle alla s'asseoir juste en face de Crissolorio après avoir convaincu au passage l'un des gardes réticents de la laisser faire. Elle n'était donc pas vraiment fermé à une conversation un peu en dehors du protocole ce qui est tout a fait appréciable. Il ne savait pas si les gardes apprécient cette tournure des choses, mais bon tant qu'il ne fait rien de vraiment idiot tout devrait aller... De toute façon il ne comptait pas désagréable avec la princesse....

Il concentra son attention sur la princesse Esmelda juste après avoir fermé son livre pour le lire plus tard, et ne pas être tenté de se replonger dedans par inadvertance... Il voyait facilement que Esmelda se plaisait à être ici. Dans cette bibliothèque, et dans cette forteresse qui sert de cité. Il n'avait pas les même goûts qu'elle, car il n'avait pas le même avis sur Elena, mais il pouvait comprendre qu'elle apprécie cet endroit car après tout Elena avait sans doute ses charmes bien a elle. Comme il l'avait dit d'ailleurs dans sa conversation avec ce jeune lieutenant il y a quelques temps...

« -Je cherche des documents sur l'Histoire de la ville d'Elena ou bien sur les contes du nord. »

« -Le genre d'ouvrage qui ne doit être bien difficile à trouver en ces lieux. Je pense que de nombreux écrivains et archivistes de la ville ont écrit au fur et à mesure que le soleil se couche sur cette charmante ville. »


Crissolorio réfléchit un court instant à cela... Des histoires sur Elena, et des contes sur le Nord... Ce n'était effectivement pas très dur à trouver en effet si l'on connaissait certains auteurs de références. Après tout certaine écrivains sont devenus célèbres pour avoir écrit sur ce genre de sujets en particulier...

Oui oui ce n'est pas vraiment très dur à trouver si l'on a quelques repères pour ce genre de recherche. Voyez-vous le classement des livres de cette bibliothèque se fait par ordre alphabétique selon les nom des auteurs comme vous avez du le remarquer... Je pense que vous devez penser à certain nom d'écrivain en particulier majesté, et je vous conseillerai en plus de ceux-ci d'aller chercher dans la tranche des "E" pour "Efyrn Syline", et des A pour "Armondago Desius". Le premier a déjà écrit nombre d'ouvrages décrivant les coutumes de la ville d'Elena, son histoire, et aussi l'histoire de la famille du duc. Le second quand a lui est connu pour avoir écrit plusieurs ouvrages inspirés des légendes nordiques.

Il arrêta de parler un instant pour réfléchir à d'autres auteurs connus dans ces domaines là... Bien entendu plusieurs noms lui passèrent par la tête, mais au moment où il allait en faire part à la princesse celle-ci lui posa d'autres questions...

« -Êtes- vous d'ici ? De Elena ? Ou avez-vous de la famille ? »

Il resta silencieux quelques secondes, et se contenta de répondre tranquillement à la princesse pour satisfaire la curiosité de cette dernière.

Eh bien je vit ne pas dans la cité d'Elena pour tout dire... Je viens d'Aldaria la Superbe. J'ai effectivement de la famille. Une femme, et trois enfants qui sont à Aldaria en ce moment même.

Dit-il en dérivant légèrement dans ses pensée... Il resurgit de ses réflexions l'instant d'après, et demanda poliment à la princesse Esmelda..

Me permettez-vous de vous demander vôtre avis sur la cité d'Aldaria?

Il écouta ensuite tranquillement la réponse de la jeune demoiselle. Lorsque celle-ci eu finit de parler il se leva calmement, et lui demanda poliment.

Désiriez-vous que nous allions à la recherche des ces fameux ouvrages?

Il connaissait déjà d'avance la réponse à cette question, mais néanmoins il demanda quand même par politesse envers la princesse. Il espérait juste que cette bibliothèque contienne les ouvrages qu'il comptait lui montrer...

La princesse se leva dans un froufrou de tissus, qu'on entendit à peine, ses deux gardes se redressant près à agir suivant les faits et gestes de la jeune Kohan.

« -Oui allons-y. Je n'ai guère de temps pour moi, ce livre sera ma récompense ce soir, après un après-midi en compagnie des dames de ce royaume. Une fois que l'heure du temps de repos soit passé. Mais, je ne suis pas là pour parler des journées d'une princesse en quête de culture. »

Se dirigeant vers les longues étagères de bois, la princesse et l'homme, suivis par deux gardes aux aboi, continuèrent leur discussion.

« -Vous semblez connaître ce lieu ? Le hantez vous depuis votre arrivée dans la belle vile du nord ? Il y tant à faire et voir, que pour ma part, ma lecture ne sera que de courte durée de toute manière.  Et elle ne ressemble en rien à la bibliothèque du palais de Gloria.»

Si elle aimait Aldaria, la splendide. Oui, par bien des aspects. Déjà ville de son cousin adoré. Mais ville au passé historique riche et baignée dans la culture et l'art. Chose que la princesse aimait par dessus tout. Elle concurrençait Althaia qu'on voyait comme ville de tous les arts, oubliant souvent sa cousine blanche.

« -Aldaria. La belle ville de mon cousin Korentin Kohan ? J'aime beaucoup cette ville. J'y ai passé de nombreux séjours. Une ville à l'architecture des plus splendides, gracieuses, presque irréelles. Le marbre blanc donne une impression de pureté infinie, de calme et de sérénité. J'aime plus que tout m'y reposer et me promener dans les belles rues claires et larges, et faire les boutiques. Il y a tant de belles choses, un raffinement à l'état brut.»

Laissant ses mains traînés sur les rebords des livres, Esmelda commenta.

« -Mais ne nous attardons pas sur Syline, j'ai déjà lu ces œuvres. Mais je n'ai pas eu l’occasion de lire Desius. Étrange que ce rangement se fasse par les prénoms. Mais chacun sa méthode, voilà pourquoi je m'y perds et que je mets du temps à m'en sortir. Ou un piège des bibliothécaires pour vous perdre dans le méandres de leurs connaissances. Ils doivent avoir envie de vous voir perdre tout raisonnement dans la recherche et lecture d'un œuvre à laquelle vous n'aviez pas pensé. »

Esmelda se stoppa sortant un livre entièrement et commença à le feuilleter.

« -Le voilà. Eh bien, il y a de quoi lire. Je ne pourrai sûrement pas tout finir avant mon départ. Ou je l'amène à ce rendez-vous tant prisé des femmes de la cour. Enfin si son œuvre traite de la famille du duc je risque de m'ennuyer, je la connais un peu. »

Dit-elle avec ironie. Et pour cause.

«- Peut être que ça peut être amusant du point de vue d'un autre. »

Ou pas, tout dépendait du point de vue de l'auteur. S'il était pro Kohan ou pas. Esmelda ne savait pas si elle apprécierait de voir des mots salissant sa famille, surtout son oncle Darius et sa belle cousine Morgane.

« -Merci, en tout cas. »

La princesse avait bien entendu accepter de venir avec lui pour aller chercher un livre. Elle confirma au passage le fait qu'elle devait être sans doute très prise par ses affaires de princesse, et qu'avoir une heure pour lire était presque un luxe pour elle... Bon c'était assez ironique de penser comme cela sans doute, mais pas vraiment injuste.

Même si Crissolorio de toute façon n'avait pas à se plaindre. Il fallait se rendre compte de ce constat qui est tout simple au passage. Il fallait avouer que les Kohan mènent une vie plutôt enviable pour quiconque. Mais il arrêta de se plonger dans ce genre de pensées pour se concentrer sur le moment présent, et surtout pour écouter ce qu'avait à dire la princesse.

Pendant que la princesse marche entre les étagères de livres en compagnie de Crissolorio qui l'écoutait avec attention. Celle-ci demanda à l'inspecteur s'il était un habitué de ce genre d'endroit. Bien entendu la réponse était positive, et il est plus que vrai que cette bibliothèque est différente de celle de Gloria. Même si malheureusement il n'avait pas encore eu souvent l'occasion de pouvoir se remplir la tête avec toute les connaissance de la grande bibliothèque de la Magnifique.

« -Vous semblez connaître ce lieu ? Le hantez vous depuis votre arrivée dans la belle vile du nord ? Il y tant à faire et voir, que pour ma part, ma lecture ne sera que de courte durée de toute manière. Et elle ne ressemble en rien à la bibliothèque du palais de Gloria.»

Eh bien je dois dire que oui je suis habitué à fréquenter souvent ce genre de lieu vôtre altesse. Même si je ne suis venu ici qu'aujourd'hui en faîte. Avant j'étais surtout occupé à hanter la librairie des quartiers riches, mais celle-ci est moins impressionnante bien entendu que celle du palais du duc. Je serai sinon ravi de refaire un tour de la bibliothèque Glorienne car je n'ai pas eu trop souvent l'occasion de la fréquenter je dois avouer...

Finit-il avec une touche très légère de regret dans la voix. Puis ensuite il écouta avec attention ce que la princesse Esmelda avait à dire à propos de la Superbe cité d'Aldaria. Bien entendu la princesse avait une opinion très bien taillé de la ville, et ce qu'elle disait flattait l'orgueil d'habitant d'Aldaria que possédait l'inspecteur. Il se contenta après cela de dire calmement a l'aimable Esmelda.

Oui le sieur Korentin sera un excellent duc à mon avis. Je suis sinon ravie de voir que vous appréciez ma cité natale princesse.

Dit-il tout en observant les livres avec la princesse pour voir ce que celle-ci avait envie de choisir pour ses futures lectures.

« -Mais ne nous attardons pas sur Syline, j'ai déjà lu ces œuvres. Mais je n'ai pas eu l’occasion de lire Desius. Étrange que ce rangement se fasse par les prénoms. Mais chacun sa méthode, voilà pourquoi je m'y perds et que je mets du temps à m'en sortir. Ou un piège des bibliothécaires pour vous perdre dans le méandres de leurs connaissances. Ils doivent avoir envie de vous voir perdre tout raisonnement dans la recherche et lecture d'un œuvre à laquelle vous n'aviez pas pensé. »

Je voie que vous êtes une très bonne lectrice pour avoir lu tout les Syline. Pour le rangement par les prénom j'ai l'impression que même si c'est beaucoup moins poétique de penser cela... Je pense surtout que cela doit venir de la facilité de ranger les livres avec cette méthode...

Il dit cela calmement tout en observant au passage les livres sur l'étagère pendant que la princesse semble se faire un avis de base sur l'ouvrage de Desius qu'elle avait prit en main. Celle-ci semble d'ailleurs se satisfaire de cette opinion de départ, et prévoit de le lire le livre bientôt même si il traite d'un sujet que la princesse connaît déjà assez bien naturellement.

C'était sans doute vrai, mais qui sait...

«- Peut être que ça peut être amusant du point de vue d'un autre. » C'était exactement ce qu'il avait penser l'instant d'avant pour tout dire. Même si néanmoins il serait sans doute de meilleur ton de prévenir la princesse sur un point précis de l'ouvrage pour qu'elle sache à quoi s'attendre.

Princesse je dois d'ailleurs vous dire quelque chose sur cette oeuvre. Desius a bien entendu adressé tout le respect du aux Kohan, mais il n'ait pas connu pour ne pas faire quelques critiques aux passagespour rester objectif...

Après cela la princesse le remercia de l'avoir aidé, et Crissolorio s'inclina légèrement avant de répondre poliment.

C'était un plaisir princesse.

Hrp : Ce sera la conclusion je pense, car je ne vois pas comment relancer le rp. Sinon merci   

Le livre dans les mains, la jeune femme le feuilletait laissant glisser ses yeux sur quelques lignes écrites d'une main à la calligraphie fine et agréable. Lire, un plaisir sans nom, qui l'aidait à s'évader, mais aussi un puits de savoir sans fonds. Une fois, un de ses prétendants avait affirmer que les femmes qui lisaient étaient dangereuses, car trop instruites. Autant dire que la princesse ne donna guère suite à ce rendez-vous.

« -Une bibliothèque n'est riche que des écrits qui y sont. Petites ou grandes. »

Elle lui sourit en refermant le livre avec une douceur et une grande précaution. Rares sont les écrits et précieux comme des trésors.
La jeune femme s'attarda sur l'homme et ce qui semblait être sa grande fierté à être d'Aldaria. Ne l'était-elle pas de Gloria ?

« -Je l'apprécie d'autant plus que je suis proche de votre futur duc et qu'il a su me monter la beauté de sa ville, les recoins, l'âme qui fait d'Aldaria un magnifique duché. »

Cet homme à l'abord bien froid et très peu protocolaire fut cependant bien attentionné de la prévenir de l'écrit de cet auteur. Même si la princesse en avait bien lu d'autres.

« -L'objectivité des uns n'est pas celle des autres. Chacun a le droit de penser ce qu'il veut du moment que cela se fait dans le respect et l'intelligence d'une construction. Par exemple, mon étonnement quand au rangement des livres par les prénoms est qu'il est plus simple si on le connaît, mais il est généralement plus usité les noms de famille. Je ne critique pas sans avoir derrière une réflexion construite et pas un simple refus de leur façon de voir et faire. Ni même accepter que l'on fasse différemment à Elena qu'à Gloria. »

Toute critique était bonne à prendre, même la plus négative, si elle était construite et permettait d'avancer. Et Esmelda n'en avait cure qu'on la critique. Elle n'avait jamais fait l'unanimité au sein de la noblesse. Trop prêt du peuple et trop indisciplinée. Et surtout, à la différence de son frère, elle avait une amie, une Ninna pour la conseiller et l'aider à se méfier des rapaces aux serres coupantes. Et cela changeait tout dans la donne. Difficile de la corrompre.

« -Mais je vous remercie, et pour votre aide et pour vos conseils. Je vous souhaite une bonne journée et quand vous reviendrez à Gloria, faites le savoir auprès de ma maison, je tacherai de vous ouvrir les portes de la bibliothèque du palais. »

La princesse inclina légèrement la tête en signe de au revoir et se retourna en se dirigeant vers la sortie. Elle fit un sourire à son capitaine de garde pour qu'il se détende, mais celui-ci ne le ferait que lorsque la princesse sera dans ses appartements. Pour le moment, il regardait de son regard sombre et énigmatique l'homme aux cheveux grisonnant.