Repartons un demi-siècle en arrière, au royaume elfique. Meriand Evanealle avait dirigé le peuple d'une façon remarquable, pour laisser place à sa fille, Galadrielle Evenealle. On vivait aussi depuis quelques années, dans l'absence de dragon, ce qui laissait place au conteur qui veillait tard le soir. La vie battait son plein, cédant au changement. Une vie normale ou des enfants poussaient leur premier cri, alors que d'autres partaient à jamais. Et parmis tous ces quotidiens, il y avait celui de la famille Lex. Les Lex étaient connu pour leurs bons et loyaux services dans l'armée. Le père, Fins était capitaine, quant à la mère, Ysabel était soldat quand un amour naissant l'obligea à quitter l'armée. Tous deux nobles, Ysabel saisit cette occasion pour perpétuer le cycle de la vie. Naquit alors une petite fille ; Silea Lex. À sa naissance, elle posséda Alya, note majeur du bienfait, du renouveau, de la vie et des sentiments. Elle ne saura que bien plus tard son importance dans sa vie... Dès son plus jeune âge, Fins et Ysabel se rendirent compte du chant de leur fille, comme si son avenir était tout tracé. Tout tracer peut-être mais peut-être un des plus beaux. Très vite, ils expliquèrent à leur fille ce qu'était un maître baptistrel; la proximité de la race et des baptistrels été telle qu'ils leur fut simple de lui donner les indications à leurs sujet. La seule chose dont elle retenu, était qu'ils se liaient à aux éléments. Comme si être elfe ne suffisait plus ; comme si connaître la nature sur le bout des doigts et ses secrets n'était pas assez. Se lier à un élément-clé de la nature lui donnait, ces frissons et cette soif d'apprendre. Ce qui ne tarda pas.


L'arrivée d'un guérisseur dans le royaume elfique était toujours attendue. Les malades bénéficiaient de soins, et si par chance il apportait une bonne nouvelle, c'était encore mieux. Et en ce début de journée 1388, ce fut le cas. Pleine de joie, Silea insista auprès de ses parents pour se rendre la journée auprès, de ce baptistrel.


Se rendant à l'entrée du village, Lex attendait de pied ferme Maître Anselme. Elle voulait son avis, elle voulait savoir si elle était prête à entrer dans cette voie. Le voyant arrivé, elle couru à sa rencontre. Devant lui, elle croisa les deux mains sur son torse tout en s'inclinant bien bas. Dans la précipitation elle se serait presque relevée aussi tôt, mais elle entendit un rire s'échapper de la bouche du maître avant qu'il ne lui dise de se redresser.


Je suis Silea Lex, Maître. Puis-je vous accompagner ? J'ai tellement de questions à vous poser.


D'un simple signe de tête d'Anselme, l'elfe le suivit. Timidement elle essaya plusieurs fois de lancer une phrase, puis se tue. Trop tard pour poser des questions, la foule arrivait. Silea se sentit bête de ne pas avoir posé ses questions plus vite, elle devrait attendre un bon moment. Mais la patience était une de ses qualités.

La matinée passa, et enfin Lex prit son courage à deux mains.


Maître Anselme, j'aimerais vous montrez ce que je sais faire!


Petite mais téméraire, elle s'approcha du guérisseur afin de lui prouver qu'elle serait digne d'une éducation baptistral. Elle s'assit alors à ses côtés, entament une discution à propos du Domaine de la Rhapsodie, de ce qu'elle savait sur les chants et les sons, mais aussi le fait qu'un éléve peut le rester éternellement s'il n'est pas choisit pour remplacer un maître ayant quitter ce monde. N'ayant le temps de poser d'avantage de question, ce fut le maître qui prit les devants. Comment avait-elle sût qu'elle était capable de tel chose ? Comment avait-elle apprit à ce contrôler ? A vrai dire, elle n'en savait presque rien, elle suivait les quelques "instructions" de ses parents qui l'aidaient depuis des années. Dans son plus loin souvenir sur sa magie, elle avait sut au moment précis ou sa mère s'était blessée. Naturellement, elle était venu à ses soins, sans se poser de questions. c'était là, qu'elle était sur et certaine de ce qu'elle était. Maître Anselme, guérisseur et lié à la terre, lui propose d'être son éléve.
Ayant atteint sa majorité, elle décida de suivre le maître, bien que laisser ses parents derrière elle ne lui plaisait pas. Il fallait qu'elle pense à elle, à son futur.


Au fur et à mesure du temps, Silea apprit. Parfois sur les routes, parfois au domaine, elle ne cessa durant près de ces trois cents dernières années; au beau milieu de la nature, dans les grandes salles d'étude, ou encore dans les salles de composition musical. Le temps lui semblait parfois long, mais elle savait la réussite au bout de ce long chemin. Entourée d'autres Enwr, Lex passait du temps avec tout ceux qui voulaient bien d'elle, trouvant même du temps pour échanger quelques secrets et ressentiments quant au jour du serment de vérité. Proche de tous plus ou moins, l'elfe se sentait bien dans le domaine.


Elle avait apprit les chants, les récits touchant à l'histoire et la philosophie, les instruments, la guérison et la remise en état des livres. Son apprentissage touchait presque à sa fin, quand elle recroisa Merithyn. Merithyn Shadowsong , gardien des préceptes, et guérisseur. Elle avait un vague souvenir de lui durant le début de ces études, mais rien de plus, peut-êtres quelques échanges. Après ces retrouvailles sans feu de joie pour autant, ils se revirent et échangèrent à nouveau. Tout changea ou presque quand il se proposa comme tuteur, en plus de son maître.



1753.

Tout s’enchaîna. Elle étudiait encore et toujours, sous les conseils de Merithyn et de son maître; mais rêvait aussi et surtout d'avantage de son futur. Les premiers mois de l'année, elle tentait de suivre Anselme tout en l'aidant sur la futur préparation du domaine.
Un jour de printemps, elle passa quelques minutes dans les couloirs du domaine à la recherche d'Anselme. Lui si ponctuelle n'était pas présent à un cours qu'il allait donner sur les chants. Cela ne lui ressemblait pas, et Silea refusait d'abandonner un cours, même si elle ne saurait jamais quand arriverait son tour si il venait pour devenir maître et aurait des cours sans doute toute sa vie. A tourner en rond dans le domaine, elle avait perdu du temps et refusait d'écouter un des maîtres. Eux, ne pouvant dire que la vérité ne cherchait rien de plus que la prévenir.
La nouvelle tomba sec. Il avait disparut ? Ce n'était pas possible, pas lui et sa prudence exemplaire. Anselme avait été retrouvé, sans vie. Tout s’écroula pour elle, s'était son repère, son second visage paternel.. Les Alayiens avaient mit la main sur son maître; aussi lâches et cruelles qu'ils étaient et resteront, plusieurs d'entre eux se mirent en travers de sa route. On saura que l'acharnement de ces êtres sur Anselme aura eu raison de sa vie.


Durant deux semaines, aussi longues furent-elle, Lex se tortura l'esprit. L'espoir qui été né avec le raliment des peuples tomba vite aux oubliettes; non pas que cela n'avait plus d'importance, mais que les Alayiens avaient décider de frapper fort. Tout les baptistrels étaient aussi en danger que les elfes. Deux semaines, qui la firent voir le bout du tunnel.


Elle avait été choisit. Silea allait prêter le serment de vérité. Elle allait adresser son premier chant Baptistral au Dracos Honoris, au reste de l'assemblée, et entrée définitivement dans le cercle de maître baptistrel. Tout changea et devint plus clair pour elle; son âme s'était liée à un élément qu'elle avait longuement étudiée. Les sons devinrent plus doux, et plus plaisant à son oreille, tout comme la paix la gagna intérieurement malgré les pensées envers son défunt maître.


L'été arriva. L'heure était à la préparation du domaine, mais également aux délégations. La paix était en tête de ces idées, comme tout baptistrels. Mais comment certains pourraient souhaiter la paix après tant de maux? S'était la leur rôle. Penser au bien-être de tout être sur Armanda, et assurer un équilibre certain. Les Alayiens, c'est âmes mortes et bercer par la haine ne rendaient les choses beaucoup plus simple; et les vampires tout aussi morts et pourtant cela n'en à pas toujours été ainsi. Pourquoi ne pas se tenir au chacun chez soit, sans grande conquête, sans terreur et perte de vie? Ne pouvant quitter le domaine, Silea passa le reste de ces mois à chercher solutions sur solutions, et tenir hors d'atteinte l'enceinte du bâtiment aux êtres malveillants. Les négociations battaient leur pleins, la vie tournait au cauchemar sur tout le continent. L'espoir d'un meilleur lendemain était mince, mais une légère flamme brillait encore..